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Remy Blondet, nouveau président des Anciens de Saint Joseph - Remy, quel est ton parcours de vie personnel et professionnel ? Mes premières années en tant qu’élève ont été plutôt mauvaises… J’ai obtenu mon bac en candidat libre en 1968. J’ai fait mes débuts dans la vie active dans la plaine Alsacienne. Je m’en souviens, c’était en plein hiver, sous la neige. C’est au sein de l’entreprise rémoise familiale, que j’ai passé les 10 premières années de ma vie professionnelle. Après une période de chômage, j’ai fait un séjour universitaire à Dauphine. S’est déroulée alors ma période « parisienne », célibataire la semaine et marié le WE. J’ai travaillé quelques temps dans le monde de la bande dessinée, boulevard saint Germain, puis dans la banque du bâtiment, et enfin chez Médéric Malakoff où je suis resté 20 ans. Ma retraite en 2011 a permis mon retour à Reims auprès de ma femme et de mes enfants qui ne l’avaient pas quitté. Marié en 1977 avec Florence, nous avons eu quatre garçons : Alexandre, Grégoire, Maxime et Gaëtan. Ils sont tous passés par Saint Jo. La famille s’est ensuite agrandie avec l’arrivée de deux belles-filles et celle de mes cinq petits enfants. - Quelles sont tes passions, que fais-tu dans ton temps personnel ? Particulièrement attaché à mes racines et à mes ancêtres, je leur voue une fidélité intangible. Ma famille représente aussi un de mes plus chers engagements, et j’ai apprécié leur « éducation » à st-Jo. Afin de concrétiser ma volonté de transmission et mon attention pour la jeunesse, je me suis investi au sein du Rotary Club de Reims et également auprès de l’American Memorial Hospital (AMH) de Reims pendant trois ans. - Quels souvenirs marquants as-tu de Saint-Joseph ? St-Jo m’évoque encore aujourd’hui des souvenirs marquants. Pensionnaire de la 6 ème à la terminale, je retiens particulièrement mes amis de l’Équipe 2 (reliure) bien que j’ai saboté quelques livres… Je me souviens aussi de mon retour à st-Jo dès le début des années 80 au sein de l’ARIES. Je n’oublierai jamais l’aide précieuse de mes amis anciens de st-Jo comme moi à qui je dois notamment mon dernier job. Enfin, st-Jo m’a permis de grandir grâce au Père Flament qui par la suite présida mon mariage et baptisa mes enfants. - Pourquoi avoir accepté de devenir Président des Anciens, quelle est ta motivation ? Fils, frère et père d’anciens élèves, je n’ai jamais vraiment quitté st-Jo. Jacques m’a demandé de rentrer au comité des Anciens… puis Rémy de prendre sa suite à la présidence… En plus de mon attachement fort pour st-Jo, ma motivation se renforce quand je vois les défis de l’établissement. Si je ne suis pas seul, je n’ai pas peur !

160704 NL - Remy · Ma retraite en 2011 a permis mon retour à Reims auprès de ma femme et de mes enfants qui ne l’avaient pas quitté. Marié en 1977 avec Florence, nous avons

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Remy  Blondet,  nouveau  président  des  Anciens  de  Saint  Joseph  

- Remy, quel est ton parcours de vie personnel et professionnel ? Mes premières années en tant qu’élève ont été plutôt mauvaises… J’ai obtenu mon bac en candidat libre en 1968. J’ai fait mes débuts dans la vie active dans la plaine Alsacienne. Je m’en souviens, c’était en plein hiver, sous la neige. C’est au sein de l’entreprise rémoise familiale, que j’ai passé les 10 premières années de ma vie professionnelle. Après une période de chômage, j’ai fait un séjour universitaire à

Dauphine. S’est déroulée alors ma période « parisienne », célibataire la semaine et marié le WE. J’ai travaillé quelques temps dans le monde de la bande dessinée, boulevard saint Germain, puis dans la banque du bâtiment, et enfin chez Médéric Malakoff où je suis resté 20 ans. Ma retraite en 2011 a permis mon retour à Reims auprès de ma femme et de mes enfants qui ne l’avaient pas quitté. Marié en 1977 avec Florence, nous avons eu quatre garçons : Alexandre, Grégoire, Maxime et Gaëtan. Ils sont tous passés par Saint Jo. La famille s’est ensuite agrandie avec l’arrivée de deux belles-filles et celle de mes cinq petits enfants.

- Quelles sont tes passions, que fais-tu dans ton temps personnel ? Particulièrement attaché à mes racines et à mes ancêtres, je leur voue une fidélité intangible. Ma famille représente aussi un de mes plus chers engagements, et j’ai apprécié leur « éducation » à st-Jo. Afin de concrétiser ma volonté de transmission et mon attention pour la jeunesse, je me suis investi au sein du Rotary Club de Reims et également auprès de l’American Memorial Hospital (AMH) de Reims pendant trois ans.

- Quels souvenirs marquants as-tu de Saint-Joseph ? St-Jo m’évoque encore aujourd’hui des souvenirs marquants. Pensionnaire de la 6ème à la terminale, je retiens particulièrement mes amis de l’Équipe 2 (reliure) bien que j’ai saboté quelques livres… Je me souviens aussi de mon retour à st-Jo dès le début des années 80 au sein de l’ARIES. Je n’oublierai jamais l’aide précieuse de mes amis anciens de st-Jo comme moi à qui je dois notamment mon dernier job. Enfin, st-Jo m’a permis de grandir grâce au Père Flament qui par la suite présida mon mariage et baptisa mes enfants.

- Pourquoi avoir accepté de devenir Président des Anciens, quelle est ta motivation ?

Fils, frère et père d’anciens élèves, je n’ai jamais vraiment quitté st-Jo. Jacques m’a demandé de rentrer au comité des Anciens… puis Rémy de prendre sa suite à la présidence… En plus de mon attachement fort pour st-Jo, ma motivation se renforce quand je vois les défis de l’établissement. Si je ne suis pas seul, je n’ai pas peur !

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Le regard d’un camarade « Les liens tissés au cours de nos années passées au Collège, puis surtout dans les équipes sont assez inaltérables malgré le temps qui passe. J’ai connu Remy Blondet de 1958 à 1965, puis nous nous sommes retrouvés 15 ans plus tard en 1980… comme si l’on s’était quitté la veille… Nous avions un bébé au 6ème étage et nos voisins du 7ème faisaient des travaux très bruyants… J’ai sonné pour demander une pause pendant la sieste… et surprise c’était Remy… Toujours aussi bienveillant, ne reculant pas dans les engagements de service, sensible aux plus faibles, fidèle aux amis et aux valeurs héritées des années de St Jo. » Jean-François Colmet Daage