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2S104 79 e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T. différences d’inclinaison acétabulaire de 6 à 20° et d’orientation des cols prothétiques de 5 à 17°. DISCUSSION ET CONCLUSION. L’analyse d’une PTH est généralement baséee sur un cliché de face standardisé. Les cli- chés en situation fonctionnelle éclairent de façon originale les conflits et les subluxations surtout en cas d’enraidissement lombo-sacré. 160 Analyse ambulatoire de la marche après prothèse totale de hanche : évaluation des résultats avec un nouveau paramètre Brigitte JOLLES*, Kamiar AMINIAN, Hooman DEJNABADI, Bijan NAJAFI, Carlo T REVISAN, Emilio MARINONI, Michel DUTOIT, Pierre-François LEYVRAZ INTRODUCTION. Le nombre croissant de méthodes pour évaluer les résultats de la chirurgie prothétique démontre la nécessité d’adopter une méthode objective d’évaluation. Depuis 1996, quelques auteurs ont émit l’hypothèse que l’analyse de la marche serait susceptible de fournir des critères objectifs et quantifiables pour l’évaluation des traitements chirurgicaux. Des développements sont actuellement en cours pour l’analyse de la marche dans des laboratoires spécialisés ; ils ne sont cependant pas utilisables pour l’appréciation courante des résultats de trai- tement chez les patients. Il manque donc aux médecins une méthode simple et efficace pour évaluer, de façon reproductible, l’activité et la qualité de vie de leurs patients. Le but de cette étude était de trouver des paramètres à même d’identifier les caractéristiques de la marche permettant de différencier des patients sains de ceux souffrant d’arthrose de la hanche et de ceux ayant bénéficié d’une prothèse totale de hanche, avec un dispositif portatif utilisant un nombre réduit de capteurs. MATÉRIEL. Une configuration de capteurs spécifiques pour l’appareil Physilog ® a été développée. Cette étude a inclu 28 patients : 9 patients sains ont été comparés à 11 patients souf- frant d’arthrose de la hanche et 8 patients ayant bénéficié d’une arthroplastie totale de la hanche. MÉTHODES. Les caractéristiques de la marche des patients sains ont été comparées à celles des patients souffrant d’arthrose de la hanche et des patients ayant bénéficié d’une arthroplastie totale de la hanche. Chaque participant a complété le score de Harris de la hanche (HHS) et a effectué 10 tests de marche à son allure préférée. Les rotations de la cuisse ont été mesurées en y appliquant 2 capteurs miniatures pour l’accélération angulaire. RÉSULTATS. Un nouveau paramètre, la valeur normalisée du premier composant principal (S1), a permis de différencier tous les patients souffrant d’une arthrose de la hanche (3,6 1,4) des patients sains (7,6 1,1). Celui-ci est apparu comme un score quantitatif d’évaluation des résultats de la chirurgie prothétique. Tous les patients ayant bénéficié de l’intervention chirurgicale ont obtenu des scores plus élevés par rapport aux patients testés avant l’opération et la corrélation de ces valeurs était hautement significative entre le HHS et le S1 (r = 0,75, p = 0,0001). DISCUSSION ET CONCLUSION. Une méthode originale d’analyse de la marche, au moyen d’un système portatif, a donc été conçue avec des résultats très encourageants au niveau de la quantification de l’amélioration de la marche après les traite- ments chirurgicaux de la hanche. 161 Influence des pseudarthroses tro- chantériennes sur la fonction et la force musculaire après prothèse totale de hanche Henri MIGAUD*, Stéphane HERENT, Philippe LAFFARGUE, Arnaud BESSON, Patrice SCHUMACKER INTRODUCTION. Les buts de cette étude rétrospective étaient : 1) de connaître le retentissement fonctionnel des pseudarth- roses du trochanter major, 2) de quantifier, au moyen d’un dynamo- mètre, la force en abduction et l’endurance des fessiers afin de préciser si la consolidation est indispensable et suffisante à leur récupération. PATIENTS ET MÉTHODE. Dix-huit pseudarthroses du tro- chanter major ont été traitées à l’occasion de l’implantation (3 cas) ou d’un changement de PTH (15 cas). Il s’agissait de 14 femmes et 4 hommes âgés en moyenne de 62 ans (41-80). Les foyers de pseudarthrose ont été avivés et un apport d’os a été pratiqué 16 fois (5 autologue, 3 homologue, 8 mixtes) associé à une synthèse dans tous les cas sauf un. L’évaluation au recul comportait : 1) le score de Merle d’Aubigné, 2) une évaluation musculaire isométrique au moyen d’un dynamomètre électroni- que menée sur 13 patients (exclusion des atteintes bilatérales). Des tests statistiques non paramétriques ont été pratiqués. RÉSULTATS. Douze des 18 pseudarthroses ont consolidé (2/3). Le score PMA passait de 10,2 (7-15) avant l’intervention à 15,1 (12-18) au recul (p < 0,05). Le score des patients ayant con- solidé était meilleur au recul : 15,7 + 2 contre 14 + 1 (p < 0,05). Au recul, le score douleur n’était pas influencé par l’état du tro- chanter, mais le score marche était meilleur chez les patients consolidés (4,8 versus 3,7, p < 0,05). Avant l’intervention, tous les patients sauf un avaient un signe de Trendelenburg. Au recul, tous les patients (6/6) dont la pseudarthrose persistait avaient un Trendelenburg, contre seulement 6 des 12 patients consolidés (p < 0,05). Le crochet trochantérien donnait le taux le plus élevé de consolidation (5/9). L’endurance et la force des fessiers étaient plus grandes chez les patients consolidés (p < 0,05). La comparaison des côtés sains et opérés montrait : a) parmi les 6 patients restant en pseudarthrose, 4 fois la force était meilleure du côté sain mais 2 fois du côté de la pseudarthrose, cependant *Jean-Yves Lazennec, Service de Chirurgie Orthopédique, GH Pitié-Salpêtrière, 83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. *Brigitte Jolles, Université de Lausanne, Hôpital Orthopédique de la Suisse Romande, 4, avenue Pierre-Decker, 1005 Lausanne, Suisse.

161 Influence des pseudarthroses trochantériennes sur la fonction et la force musculaire après prothèse totale de hanche

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Page 1: 161 Influence des pseudarthroses trochantériennes sur la fonction et la force musculaire après prothèse totale de hanche

2S104 79e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.

différences d’inclinaison acétabulaire de 6 à 20° et d’orientationdes cols prothétiques de 5 à 17°.

DISCUSSION ET CONCLUSION. L’analyse d’une PTH estgénéralement baséee sur un cliché de face standardisé. Les cli-chés en situation fonctionnelle éclairent de façon originale lesconflits et les subluxations surtout en cas d’enraidissementlombo-sacré.

160 Analyse ambulatoire de la marcheaprès prothèse totale de hanche :évaluation des résultats avec unnouveau paramètre

Brigitte JOLLES*, Kamiar AMINIAN,Hooman DEJNABADI, Bijan NAJAFI,Carlo TREVISAN, Emilio MARINONI,Michel DUTOIT, Pierre-François LEYVRAZ

INTRODUCTION. Le nombre croissant de méthodes pourévaluer les résultats de la chirurgie prothétique démontre lanécessité d’adopter une méthode objective d’évaluation. Depuis1996, quelques auteurs ont émit l’hypothèse que l’analyse de lamarche serait susceptible de fournir des critères objectifs etquantifiables pour l’évaluation des traitements chirurgicaux. Desdéveloppements sont actuellement en cours pour l’analyse de lamarche dans des laboratoires spécialisés ; ils ne sont cependantpas utilisables pour l’appréciation courante des résultats de trai-tement chez les patients. Il manque donc aux médecins uneméthode simple et efficace pour évaluer, de façon reproductible,l’activité et la qualité de vie de leurs patients. Le but de cetteétude était de trouver des paramètres à même d’identifier lescaractéristiques de la marche permettant de différencier despatients sains de ceux souffrant d’arthrose de la hanche et deceux ayant bénéficié d’une prothèse totale de hanche, avec undispositif portatif utilisant un nombre réduit de capteurs.

MATÉRIEL. Une configuration de capteurs spécifiques pourl’appareil Physilog® a été développée. Cette étude a inclu28 patients : 9 patients sains ont été comparés à 11 patients souf-frant d’arthrose de la hanche et 8 patients ayant bénéficié d’unearthroplastie totale de la hanche.

MÉTHODES. Les caractéristiques de la marche des patientssains ont été comparées à celles des patients souffrant d’arthrosede la hanche et des patients ayant bénéficié d’une arthroplastietotale de la hanche. Chaque participant a complété le score deHarris de la hanche (HHS) et a effectué 10 tests de marche à sonallure préférée. Les rotations de la cuisse ont été mesurées en yappliquant 2 capteurs miniatures pour l’accélération angulaire.

RÉSULTATS. Un nouveau paramètre, la valeur normalisée dupremier composant principal (S1), a permis de différencier tousles patients souffrant d’une arthrose de la hanche (3,6 ° 1,4) despatients sains (7,6 ° 1,1). Celui-ci est apparu comme un scorequantitatif d’évaluation des résultats de la chirurgie prothétique.

Tous les patients ayant bénéficié de l’intervention chirurgicaleont obtenu des scores plus élevés par rapport aux patients testésavant l’opération et la corrélation de ces valeurs était hautementsignificative entre le HHS et le S1 (r = 0,75, p = 0,0001).

DISCUSSION ET CONCLUSION. Une méthode originaled’analyse de la marche, au moyen d’un système portatif, a doncété conçue avec des résultats très encourageants au niveau de laquantification de l’amélioration de la marche après les traite-ments chirurgicaux de la hanche.

161 Influence des pseudarthroses tro-chantériennes sur la fonction et laforce musculaire après prothèsetotale de hanche

Henri MIGAUD*, Stéphane HERENT,Philippe LAFFARGUE, Arnaud BESSON,Patrice SCHUMACKER

INTRODUCTION. Les buts de cette étude rétrospectiveétaient : 1) de connaître le retentissement fonctionnel des pseudarth-roses du trochanter major, 2) de quantifier, au moyen d’un dynamo-mètre, la force en abduction et l’endurance des fessiers afin depréciser si la consolidation est indispensable et suffisante à leurrécupération.

PATIENTS ET MÉTHODE. Dix-huit pseudarthroses du tro-chanter major ont été traitées à l’occasion de l’implantation(3 cas) ou d’un changement de PTH (15 cas). Il s’agissait de14 femmes et 4 hommes âgés en moyenne de 62 ans (41-80).Les foyers de pseudarthrose ont été avivés et un apport d’os a étépratiqué 16 fois (5 autologue, 3 homologue, 8 mixtes) associé àune synthèse dans tous les cas sauf un. L’évaluation au reculcomportait : 1) le score de Merle d’Aubigné, 2) une évaluationmusculaire isométrique au moyen d’un dynamomètre électroni-que menée sur 13 patients (exclusion des atteintes bilatérales).Des tests statistiques non paramétriques ont été pratiqués.

RÉSULTATS. Douze des 18 pseudarthroses ont consolidé(2/3). Le score PMA passait de 10,2 (7-15) avant l’intervention à15,1 (12-18) au recul (p < 0,05). Le score des patients ayant con-solidé était meilleur au recul : 15,7 + 2 contre 14 + 1 (p < 0,05).Au recul, le score douleur n’était pas influencé par l’état du tro-chanter, mais le score marche était meilleur chez les patientsconsolidés (4,8 versus 3,7, p < 0,05). Avant l’intervention, tousles patients sauf un avaient un signe de Trendelenburg. Au recul,tous les patients (6/6) dont la pseudarthrose persistait avaient unTrendelenburg, contre seulement 6 des 12 patients consolidés(p < 0,05). Le crochet trochantérien donnait le taux le plus élevéde consolidation (5/9). L’endurance et la force des fessiersétaient plus grandes chez les patients consolidés (p < 0,05). Lacomparaison des côtés sains et opérés montrait : a) parmi les6 patients restant en pseudarthrose, 4 fois la force était meilleuredu côté sain mais 2 fois du côté de la pseudarthrose, cependant

*Jean-Yves Lazennec, Service de Chirurgie Orthopédique,GH Pitié-Salpêtrière, 83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris.

*Brigitte Jolles, Université de Lausanne,Hôpital Orthopédique de la Suisse Romande,

4, avenue Pierre-Decker, 1005 Lausanne, Suisse.

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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 2S105

l’endurance était toujours plus faible du côté restant pseudarth-rosé (6/6) ; b) parmi les 7 patients consolidés, 6/7 la force mus-culaire et l’endurance étaient plus grandes du côté consolidé.

CONCLUSION. Il semble justifié de traiter les pseudarthrosesdu grand trochanter chez les patients porteurs d’une PTH. La con-solidation n’a pas d’influence sur le score douleur, mais elle amé-liore la qualité de la marche et la force et l’endurance des fessiersqui peuvent alors revenir à la normale. La consolidation n’est passuffisante mais elle est indispensable à la correction de la marcheet de la force et surtout à l’obtention d’une endurance normale.

162 Gestion des inégalités de longueuren cas de PTH sur luxation invété-rée de hanche

Alexandre RICHARD*, Jean-Paul CARRET

La réalisation d’une prothèse totale de hanche sur luxationinvétérée de hanche représente un cas technique particulier. Lastratégie préopératoire devra tenir compte d’une inégalité de lon-gueur préexistante d’origine complexe, à la fois par ascension dela tête fémorale en rapport avec la hauteur de la luxation maiségalement en raison d’une torsion compensatrice des segmentssous-jacents (fémur et tibia). La rotation compensatrice durachis, fixée ou non, conditionnera la nécessité d’égalisation dumembre inférieur. Des clichés de bending préopératoires serontdemandés dans chaque cas. Il ne faudra pas chercher à rallongerun patient dont les clichés de bending sont négatifs (rachis fixé,irréductible).

La gestion de ce raccourcissement préopératoire du membreinférieur combine la chirurgie acétabulaire avec la chirurgie fémo-rale. Nous conseillons une intervention en 1 temps opératoire

Le positionnement pelvien anatomique du composant acéta-bulaire est admis par la plupart des auteurs. En cas de défectosseux important, une mise en place légèrement supérieure, à10 mm au-dessus du paléocotyle, procure un stock osseux demeilleure qualité pour un compromis biomécanique acceptable.

La mise en place de la cupule dans le paléocotyle se heurteparfois à une sclérose des parties molles qui aggrave considéra-blement les difficultés d’abaissement, en particulier pour despatients multi-opérés dans l’enfance. Dans ces cas, une inégalitéde longueur résiduelle équivaut quelquefois à un moindre mal encomparaison aux risques d’alourdir le geste opératoire. En cas deluxation bilatérale, ce cadre particulier autorise un abaissementen dessous d’un allongement optimal.

Une large arthrolyse sera systématique mais certains auteursdéconseillent des gestes supplémentaires de relâchement agres-sifs des parties molles tels les techniques de ’Judet des fessiers’qui déstabilisent la hanche et potentialisent le risque neurologi-que. Les traumatismes du nerf sciatique, qu’ils soient directs ouindirects, dépendent de la lourdeur du geste opératoire commede l’expérience de l’opérateur. Certains facteurs favorisent cer-tainement les atteintes neurologiques en cas d’allongement

important (raideur articulaire préopératoire sévère, antécédentschirurgicaux multiples).

Lorsque le rachis est souple et réductible, il faudra égaliser lesmembres inférieurs et se mettre dans le paléocotyle. Lorsque lerachis est fixé et irréductible, il ne faudra pas égaliser les membresinférieurs, se mettre dans le paléocotyle et raccourcir le fémur parune ostéotomie sous-trochantérienne. Elle permet toujoursd’abaisser le grand trochanter et consolide dans pratiquement tousles cas. Elle autorise par la même occasion la correction de l’anté-version fémorale souvent excessive dans ce contexte.

163 Désarthrodèse prothèse totale dehanche

Sébastien LUSTIG*, Olivier TAYOT,Jean-Paul CARRET, Jacques BÉJUI-HUGUES

INTRODUCTION. La désarthrodèse-prothèse totale de hancheest une intervention peu fréquente aux difficultés multiples. Nousavons souhaité rapporter l’expérience du service depuis 15 ans.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Il s’agit d’une étude rétros-pective concernant 24 interventions chez 23 patients (1 cas bila-téral, 13 femmes, 10 hommes) entre 1988 et 2003, à propos de6 hanches droites et 18 hanches gauches. Les étiologies desarthrodèses rencontrées (n = 16 intraarticulaires, n = 8 extra-arti-culaires) étaient une infection (n = 17), 1 séquelle de trauma-tisme (n = 3), une dysplasie de hanche (n = 1), uneépiphysioloyse (n = 1) et une spondylarthrite ankylosante(n = 2). Nous nous sommes intéressés à l’arthrodèse initiale(position, inégalité de longueur), au retentissement sur les articu-lations de proximité, aux indications de désarthrodèse. L’âgemoyen était de 53,5 ans (30-74), l’ancienneté de l’arthrodèse de35 ans (7-59) et le recul moyen de 7,5 ans. Les abords réalisés etles implants mis en place ont été relevés. Concernant les résultatscliniques au dernier recul, la douleur,la marche et la mobilité dela hanche ont été évaluées. L’inégalité de longueur a été mesuréeet les différentes complications ont été rapportées.

RÉSULTATS. La position de l’arthrodèse initiale était jugéesatisfaisante (flexion 20°, adduction 0-10°, rotation externe0-20°) pour n = 11 cas ; l’inégalité de longueur était de 4 cm(2-8). L’atteinte d’une articulation de proximité concernait lerachis lombaire (n = 18), le genou homolatéral (n = 15), le genoucontrolatéral (n = 8) et la hanche controlatérale (n = 6). Les indi-cations de désarthrodèse étaient soit des plaintes fonctionnelles(douleurs lombaires n = 7, genou homolatéral n = 12, boiterie etinégalité de longueur) soit une intervention nécessaire au niveaudu genou homolatéral. Neuf abords antérolatéraux et 15 abordspostérolatéraux (n = 11 trochantérotomies) ont été réalisés, afinde mettre en place 13 implants cimenté, 9 implants sans cimentet 2 implants mixtes cupule cimentée et tige sans ciment. Vingt-deux hanches opérées étaient indolores (n = 24) avec améliora-tion des douleurs lombaires et du genou homolatéral. La marches’effectuait sans canne pour 16 patients mais 22 patients conser-vaient une boiterie. La flexion était de 78. L’inégalité de lon-

*Henri Migaud, Service d’Orthopédie C, Hôpital Salengro,CHRU de Lille, 59037 Lille Cedex.

*Alexandre Richard, Pavillon T, place d’Arsonval, 69003 Lyon.