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NOS RENDEZ-VOUS...

SALLE CLASSÉE ART & ESSAI LABEL JEUNE PUBLIC, RÉPERTOIRE, RECHERCHE & DÉCOUVERTE

DERNIERES NOUVELLES DU COSMOSSoirée-Débat p. 9

N° 375DU 26 OCTOBRE AU 22 NOVEMBRE 2016

UN CONDAMNE A MORTS'EST ECHAPPECiné-Club p. 8

UNE VIEAvant-Première et rencontre p. 6

LE CLIENT p. 8 PAT ET MAT p. 2

MAMAN A TORTSoirée-Débat p. 8

MOI, DANIEL BLAKEPalme d’Or p. 4

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JEUNE PUBLIC

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ENFANTS JEUNES POUR TOUSTOUT-PETITS

MA VIE DECOURGETTE

À PARTIR DE 9 ANSFilm soutenu par l’AFCAEAdapté du roman « Autobiogra-phie d’une courgette » de GillesParis (qui s’adresse à un publicadolescent) par la talentueuse Cé-line Sciamma (« Tomboy »…), cefilm ne recule devant aucun sujet difficile (abandon, deuil,misère sociale…). Si les blessures de l’enfance sont abor-dées de front, ce film initiatique partant à la découvertede l’autre et de l’amour se veut aussi une œuvre lumi-neuse, pleine de poésie et surtoutd’espoir. La franchise et la simpli-cité du ton, l’authenticité et lajustesse des dialogues et desvoix touchent au cœur.

Coup de cœur pour ce récit surla complexité de l’enfance aussidrôle que poignant. Un grand filmde cinéma, et pas seulement pour les enfants !

SORTIE NATIONALE

LA GRANDECOURSE AUFROMAGE

À PARTIR DE 5 ANSAprès « De la neige pourNoël », pour ce secondépisode des aventures deSolan le canard préten-tieux et de son ami Lud-vig le hérisson timide et peureux, l'animation a gagnéen fluidité tout comme les décors en détails. Et sur-tout l'humour est au rendez-vous, à la fois au traversdes dialogues entre communautés qui s'affrontentdans une fausse agressivité, mais aussi au travers descaractères contrastés des personnages. Cette réalisa-tion constitue donc un très joli conte, qui met unenouvelle fois les notions d'amitié et de complicité enavant, tout en stimulant efficacement l'imagination.

Avec son animation de qualité et son humour réjouissant,cette aventure pleine de rebondissements ravira les enfants.

LUNDI 7 NOVEMBREà 14h

rencontre avec Delphine BURRUS, réalisatrice de films d’animation.

LES NOUVELLES AVENTURES DE PAT ET MAT

À PARTIR DE 4 ANSFilm soutenu par l’AFCAEAprès un premier programmesorti en 2014, Pat et Mat sont deretour ! Et face à de nouveauxdéfis que nous pourrions tousrencontrer en matière de brico-lage, ils font preuve d’une inven-tivité à toute épreuve. Un brin gaffeurs, mais surtout

très marteaux, ils n’ont pas leurpareille pour se compliquer

la vie et nous font tou-jours autant rire danscette nouvelle sélectionde courts métrages.

Une animation à l’ancienneet soignée, un univers

absurde et burlesque pour le plus grand plaisir des jeunes

spectateurs !

MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS

À PARTIR DE 10 ANSCe nouveau film de Tim Burtonest adapté de l’un des plusgrands succès mondiale de la littérature jeunesse des cinq dernières années. On y retrouveassurément un univers étrangeet fantastique cher au cinéaste,entre magie, baroque, monstreset fantômes.

Peut-être le film le plus inspiré de TimBurton depuis une décennie, où l’onretrouve la thématique du droit à la différence.

LES TROLLSÀ PARTIR DE 6-7 ANS

Inspiré des poupées Troll hirsuteset colorées, cette nouvelle pro-duction Dreamworks, irrévéren-cieuse, rafraîchissante etdélirante, s’inspire également dela trilogie de romans intitulée« Le grand livre des gnomes ».

Amoureux de personnages hauts en couleurs et de chansons pop,ce film est fait pour vous !

VENDREDI28 OCTOBRE

à 10h30CINÉ-CONCERTFilm accompagné en direct au piano – suivi de la présentation de marionnettes et décors utilisés lors du tournage.


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DU 26 OCTOBRE AU 1ER NOVEMBRE

LES PÉPITESDE XAVIER DE LAUZANNEDocumentaire, France, 2016, 1h28

Aujourd'hui, ils ont 25 ans et finis-sent leurs études ou commencent àtravailler. Tous, lorsqu'ils étaientenfants, devaient fouiller dans la décharge à ciel ouvert de Phnom-Penh pour survivre…

Ce documentaire, alternant témoignages et images d’archives, met en lumière la remarquable action d’uncouple de retraités français au Cambodge. Au milieu des années 1990, Christian et Marie-France desPallières commencent par distribuer des repas aux en-fants qui pataugent en guenilles dans une vaste déchargede la banlieue de Phnom Penh pour y chercher de la nour-riture ou des objets à revendre. Ils vont leur construire unabri, puis une école et, de fil en aiguille, parviennent à sortir des milliers de gamins de la misère, leur procurantgîte, couvert et éducation. De cette mission accomplie par des personnes comme les autres, devenues des héros du quotidien, le film exploite toute la dimension romanesque,le montage mettant en lumière le contraste saisissantentre des enfants apeurés en haillons et les jeunes adultesépanouis qu’ils sont devenus quinze années plus tard.

Un documentaire qui donne foi en l'humanité.

SORTIE NATIONALE

TAMARAD’ALEXANDRE CASTAGNETTI

Avec Héloïse Martin, Sylvie Testud, Bruno Salomone…

France, 2016, 1h40

Tamara, complexée par ses ron-deurs, décide à son entrée en

seconde de se débarrasser de son étiquette de "grosse".Pour clouer le bec des mauvaises langues, elle fait le paride conquérir le plus beau garçon du lycée...

Adapté de la célèbre bande dessinée, la premièrequalité de ce film est d’avoir su s’affranchir du formatoriginal - qui est celui d’une série de gags - pour parvenir à construire une dramaturgie qui tienne sespromesses sur la longueur.Le cœur même de l’intrigue, la relation amoureuseentre Tamara et Diego, s’inscrit dans la comédie romantique la plus classique, mais de manière totalement assumée. Le réalisateur comprenant par ailleurs comment fonctionne cette génération qu’ildépeint - et à laquelle il s’adresse principalement -aborde avec délicatesse et sensibilité les questionsliées à la sexualité, à la drogue ou à l’omniprésencedes réseaux sociaux. À travers le personnage de Tamara, qui veut avant tout se faire accepter et aimertelle qu’elle est, le film aborde avec intelligence et humour le thème de la différence.Les acteurs s’avèrent convaincants, tout particulière-ment Sylvie Testud en mère de famille totalement angoissée, et Blanche Gardin (dansle rôle d’une voisine) qui est capable de transformer un second rôle en prestation mémorable !

Un film à la fois drôle et touchant sur les affres del’adolescence. À partager en famille.

MERCREDI

2 NOVEMBRE à 16h15

SÉANCE

DU LIVRE AU FILM

avec les médiathèques

d’Antony

Du 2 au 8 novembreTOUJOURS

À L’AFFICHE

JEUDI 27 OCTOBRE à 21hProjection précédée d'une présentation de l'association

Pour un sourire d'enfant.

BRICE 3Plus de dix ans après le premier opus,Jean Dujardin retrouve le costume deson iconique personnage inventédans les années 1990 avec les Nous CNous. Dans ce nouveau volet, Bricereçoit un appel à l'aide de son vieilami Marius (Clovis Cornillac) et s'en-

vole à l'autre bout du monde pour le retrouver !

Il est de retour et prêt à tout casser sur son passage !

ET AUSSI

RESSORTIE NATIONALE

LA CHASSE AU LION À L’ARCTourné de 1958 à 1965 à la frontièredu Mali et du Niger, ce documentairede Jean Rouch évite tout exotisme

condescendant mais aussi la froideur du point de vuescientifique, le cinéaste privilégiant ce qu'il appelle l'"an-thropologie partagée". Grâce à cette formidable interac-tion, Rouch trouve la bonne distance et donne à son filmla forme d'un conte panthéiste au suspense inattendu.

Une œuvre majeure qui dépasse largement le strict cadre dudocumentaire.


À L’AFFICHE

ET AUSSI


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DU 26 OCTOBRE AU 1ER NOVEMBRE

COMANCHERIALe Britannique David MacKenzieréussit son passage dans le cinémahollywoodien avec cette histoire defrères braqueurs poursuivis par unvieux Texas Ranger grincheux (formi-dable Jeff Bridges). Parcouru d’unsouffle de liberté, ce film lumineux,

drôle et intelligent, à la croisée des genres, déjoue les règles classiques du bon et du méchant, tout en sondantla crise du rêve américain.

Entre polar westernien contemporain, film de braquage etroad-movie, une œuvre singulière, ambitieuse et réjouissante.

VENDANGESCe documentaire brosse le portrait devendangeurs de tous horizons, letemps d’une récolte dans le Tarn etévoque moins l’art du vin que les pe-tites mains anonymes qui y partici-pent. Le film s’intéresse à une petitecommunauté aussi attachantequ’éphémère et dessine également

en creux une France rurale en souffrance.

Délicat, sensible, tendre et désenchantée, une immersion humaine au cœur des vignes.

SORTIE NATIONALE

MOI, DANIELBLAKEDE KEN LOACHAvec Dave Johns, Hayley Squires…R-U, 2016, 1h39, V.O.Palme d’Or – Cannes 2016Film soutenu par l’AFCAE

Pour la première fois de sa vie,Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, estcontraint de faire appel à l'aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'unerecherche d'emploi sous peine de sanction…

Après « Jimmy’s hall », le cinéaste anglais a été couronné de la prestigieuse Palme d’or au dernierFestival de Cannes, dix ans après celle du « Vent se lève ». Ce nouvel opus marque les retrouvailles du réalisateur de « My Name is Joe » ou « Lady-bird » avec l’Angleterre des démunis et des oubliés,des victimes de toutes les crises et de toutes les po-litiques de rigueur qu'il continue à défendre avectoute sa colère et sa révolte, son empathie et son inébranlable humanisme.En brossant le portrait d'un vieil indigné décidé à sebattre jusqu'à son dernier souffle, le film nous en-traine dans un incroyable calvaire kafkaïen (avec unedescription sans concession de l’administration). Si ledrame côtoie la comédie, tant le héros – ordinaire,magnifique et si attachant - met d'énergie, de volontéet d'humour désespéré dans la bataille, Ken Loachévoque avant tout la vraie faim et la vraie misère, l’exclusion et les humiliations. Face à cette noirceur et cette impuissance, les per-sonnages (portés par deux comédiens éblouissants,une fois encore révélés par le cinéaste, découvreurde talents hors du commun) résistent comme ils peu-vent, se fissurent ou s'effondrent, mais gardent unevraie dignité, à l’image de Daniel Blake, mais aussi dela jeune mère célibataire qu'il rencontre par hasard. Avec cette chronique pétrie de solidarité de deuxnaufragés, poignante mais jamais larmoyante, le cinéaste a le don de saisir le ton juste et de choisir ladistance nécessaire. Son talent consiste à raconter cedrame moderne, écrit par le fidèle Paul Laverty, encultivant le goût de l’épure. Et si l’émotion parcourtle film, témoignant de la brutalité de notre époque,Loach ne recourt pour autant jamais au sentimenta-lisme, l'humour comme toujours chez lui, s’avère lapolitesse du désespoir.

Palme d’or et du cœur pour ce drame social engagé d’ungrand humaniste.


À L’AFFICHE

AVANT-PREMIÈRE

SWAGGERD’OLIVIER BABINETDocumentaire, France, 2016, 1h24Film soutenu par l’ACID

Swagger nous transporte dans latête de onze jeunes aux personna-lités surprenantes, qui grandissentau cœur des cités les plus défavo-risées de France…

Le film est un témoignage précieux qui nous permet derencontrer des "swaggers" auxquels il est difficile de nepas s’attacher. Ces jeunes envahissent l'e cran et parlentd'amitie, d'amour, de leurs peurs, de l'avenir... Ils re ventsans oublier la cite, la violence sociale, le racisme, l'exil. La caméra d’Olivier Babinet permet de révéler leur fantaisie, leur humour et la finesse de leurregard sur le monde, tout en subli-mant leurs récits (parfois mis enscène dans des micro-fictions), etde tout simplement offrir du cinéma à ceux qui n’ont généra-lement droit qu’au reportage.

Un documentaire-fiction touchant,plein d’une force vive, joyeuse etcontagieuse, aux antipodes du misérabilisme et de la condescendance.

VENDREDI

28 OCTOBRE

à 20h30

AVANT-PREMIÈRE

ET RENCONTRE

avec le réalisateur

Olivier BABINET

ET AUSSI


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VOYAGE À TRAVERS LE CINÉMA FRANÇAISFilm soutenu par l’AFCAELoin d’un cours scolaire sur l’histoire

de notre cinématographie nationale, Bertrand Taverniernous offre son regard subjectif et captivant sur les filmsfrançais qui l’ont accompagné. Réalisateurs (Renoir,Becker, Vigo, Duvivier, Demy, Truffaut et tant d’autres),scénaristes, comédiens, décorateurs ou compositeurssont évoqués avec reconnaissance et gourmandise parun Tavernier qui compose ainsi une sorte d'autobiogra-phie en creux dans un extraordinaire montage entrela-çant avec virtuosité 20 ans ce cinéma français. Au termede la projection, après 3h10 de délices et d'enthou-siasmes cinéphiles, le spectateur n'est pourtant pas rassasié par ce vibrant hommage… On en redemande !

Unique et précieux, avec plus de 400 extraits, une leçon decinéma hors du commun.

MAL DE PIERRESDE NICOLE GARCIAAvec Marion Cotillard, Louis Garrel, Alex Brendemuhl…France, 2016, 1h56Sélection Officielle - Cannes 2016

Gabrielle a grandi dans la petite bour-geoisie agricole où son rêve d'une passion absolue fait scandale. À uneépoque où l'on destine d'abord lesfemmes au mariage, elle dérange…

Nicole Garcia adapte librement le roman éponyme del’italienne Milena Angus, s’éloignant de la trame entransposant l’histoire dans le Sud de la France des années 50, en pleine guerre d’Indochine.Si une belle nostalgie s’affiche à l’écran, la réalisationfiévreuse et charnelle confirme l’élégance de style de Nicole Garcia. Avec ce drame intime, beau et vibrant portrait d’une jeune femme passionnée en quêted’émancipation servi par une magnifique lumière, la réa-lisatrice assume un romanesque classique et exalte lesentiment dans ce qu'il a de troublant et d'oppressant.Marion Cotillard s’avère convaincante en héroïne tra-gique d’une autre époque, rêvant d’un destin et d’une vietrop grands pour elle afin d’oublier la morosité de lasienne. Elle livre une interprétation fiévreuse, habitéed'un mal de vivre palpable, insufflant de la profondeur àce personnage déterminé.

Adaptation littéraire sensible et subtile, d’un beau classi-cisme, une belle et tragique histoire d’amour impossible portée par sa comédienne.

DU 1ER AU 8 NOVEMBRE

ET AUSSI

SORTIE NATIONALE

RÉPARER LES VIVANTSDE KATELL QUILLÉVÉRÉAvec Tahar Rahim, Emmanuelle Seigner, Anne Dorval, Bouli Lanners…France, 2016, 1h40

Suite à un accident. Simon se retrouve en état de mort cérébrale. Il faut alors trouverles mots pour que ses parents acceptent que leur filsfasse don de ses organes…

Déjà adapté deux fois au théâtre, le livre poignantde Maylis de Kerangal avait été l'un des succès litté-raires de l'année 2014. La jeune cinéaste françaiseKatell Quillévéré, remarquée avec « Un poison vio-lent » et « Suzanne », l’adapte avec délicatesse enreprenant sa structure. Nous suivons ainsi le destinsur 24 heures du cœur du jeune Simon, de l’accidentjusqu'à la transplantation cardiaque, en s’attachantaux différentes personnes impliquées (famille, per-sonnel médical…). Au-delà de ce compte à rebours,le film, comme le faisait le roman, émeut en abor-dant avec délicatesse et sensibilité des questionstragiques et intimes, la réalisatrice réussissant à marier l'aspect documentaire avec une dimensionlyrique et romanesque.Ne filmant ni une chronique ni un film choral, KatellQuillévéré, qui a écrit le scénario avec Gilles Taurand, a trouvé le juste équilibre pour que chaquerôle trouve sa place, maillons d’une chaine suspen-due entre une mort et une vie. La qualité de jeu del’ensemble des acteurs participe à lacrédibilité du récit, le cœur dufilm étant la question du lienentre ces individus et com-ment s’organise cette chainepour prolonger une vie ettransformer la mort.

Une adaptation poignante, délicate et humaniste.

VENDREDI

4 NOVEMBRE à 14h

SÉANCE

DU LIVRE AU FILM

avec les médiathèques

d’Antony

le SélectCinéma municipal de la ville d’Antony 10 avenue de la division leclerc92160 Antony

Programmation & rédaction : Christine Beauchemin-FlotInformations : www.leselect.ville-antony.fr • Horaires : 01 40 96 68 88Courriel : [email protected] • Dépôt légal N°2 -1993Imprimerie/Maquette : Le Réveil de la Marne • Tél : 03 26 51 59 31 Conception graphique : Frédéric Coyère • Couleurkfé

ACHETEZ VOS PLACES SUR INTERNET leselect.ville-antony.fr


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DU 2 AU 8 NOVEMBRE

AVANT-PREMIÈRE

UNE VIEDE STÉPHANE BRIZÉAvec Judith Chemla, Yolande Moreau,Jean-Pierre Darroussin…France, 2016, 1h59

Jeanne, fille unique très choyée dubaron et de la baronne Le Perthuisdes Vauds, avait tout pour être heu-reuse. Mais son mariage avec Juliende Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe…

Après «Mademoiselle Chambon », « Quelques heures dePrintemps » et « La loi du marché » (récompensé àCannes d’un prix d’interprétation pour Vincent Lindon),Stéphane Brizé porte à l’écran un monument roma-nesque et délaisse la dureté et la réalité de notre mondecontemporain en signant, pour sa septième réalisation,un premier film en costumes.Le cinéaste nous entraine dans une autre époque (laNormandie du XIXème) et livre une œuvre personnelle (etnéanmoins fidèle à son auteur, co-écrite avec FlorenceVignon), libre intense et moderne, élégante et empreintede poésie. Avec intelligence, humilité et sensibilité Brizé réussitainsi à s’émanciper de Maupassant, tout en le respec-tant. Evitant les écueils de l’adaptation et du filmd’époque, il centre son récit autour du magnifique per-sonnage féminin, de son quotidien et de sa vie, faited’épreuves, de chagrins et de désillusions, filmée dansun judicieux format carré, confinant ainsi son person-nage dans un cadre qui semble se resserrer sur elle.La jeune comédienne Judith Chemla habite avec inten-sité ce rôle de femme, mère et épouse, en lui conférantune forme d’innocence rageuse et de foi gracieuse, en-tourée de Yolande Moreau et Jean-Pierre Daroussin.Ainsi le film s’éloigne de la fresque, pour privilégier unportrait intimiste et sensuel, déjouant la dimension mélodramatique et romanesquede l’histoire, contée avec desretours en arrière, tout ens’avérant d’une grandeforce émotionnelle.

Formidable adaptation inspirée de Maupassant, intense et bouleversante…Quand le cinéma rencontre la littérature avec force, intelligence et intensité.

CAPTAIN FANTASTIC DE MATT ROSSAvec Viggo Mortensen, Frank Langella…E-U, 2016, 2h00, V.O.Un Certain Regard - Cannes 2016.

Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé dela société, un père dévoué a consa-cré sa vie toute entière à ses six en-fants. Mais quand le destin frappe safamille, ils doivent abandonner ceparadis qu'il avait créé pour eux…

Ce second long métrage américain (Prix de la mise enscène, « Un Certain Regard et salué à Sundance) aux al-lures de fable poétique et politique sur un père qui veutélever seul ses enfants en dehors du système capitaliste,offre un discours implacable et une critique acerbe de lasociété consumériste et de l’appauvrissement des es-prits. Entre action et émotion, discours moral et comé-die, ce « Little Miss Sunshine » par son souffle de libertéirrévérencieuse, mâtiné de « Mosquito Coast », pour sacélébration de la nature et de « Into The Wild » pour safacture visuelle, évite l’écueil du manichéisme.Porté par le charisme de Viggo Mortensen, le film brosseune attachante galerie de portraits en nous entrainantsur les pas de cette famille, véritables marginaux vivanten autarcie dans sa forêt protectrice, mais rattrapée parl’écho du réel et confrontée au monde alentour.

Un road-movie utopiste et humaniste, touchant et décalé,aventureux et joyeux qui fait du bien.

JEUDI 3 NOVEMBRE À 20H : VOTEZ POUR VOTRE COURT-MÉTRAGE PRÉFÉRÉ !

Suite à un appel à films, 35 court-métrages ont été visionnés par un comité de sélection antonien,qui a composé le programme de cette séance unique

où vous pourrez à votre tour voter pour le court métrage qui représentera les Hauts-de-Seine

dans la suite de la compétition.

Les équipes des 8 films sélectionnés seront présentesà la projection et à l’annonce des résultats.

En première partie (20h-20h45) : carte blanche à l’EPS ERASME d’Antony

qui présentera deux courts-métrages.

TARIFUNIQUE 5 €

VENDREDI

4 NOVEMBRE

à 20h30

AVANT-PREMIÈRE

ET RENCONTRE

avec le réalisateur Stéphane

BRIZÉ et la productrice

Miléna POYLO

LEMARDI

15 NOVEMBRE

à 19h15

Du 23 novembreau 7 décembreÀ L’AFFICHE


POESÍA SIN FINÀ près de 90 ans, le chilien AlejandroJodorowsky poursuit son travail introspectif et autobiographiquecommencé avec « La Danza de laRealidad ». Il livre un merveilleux filmaux accents surréalistes situé à San-tiago (la ville de son enfance) dans

l’effervescence artistique et politique des années 40-50et nous donne à voir à travers ses yeux le monde. Culti-vant toujours la fantaisie, l’onirisme, la nostalgie et l’ex-centricité, tout en affirmant un goût réjouissant pourl’expérimentation, le cinéaste ose tout et invente sanscesse et réussit à mettre de la poésie et de la folie (unegalerie incroyable de personnages) dans cet objet filmique singulier et poétique qui célèbre l’art, le plaisir,l’amour et l’absurde et évoque les univers de Fellini ouBuñuel.

Une chronique-testament à la recherche du temps perdu quicélèbre magistralement le cinéma. A découvrir !

DOGSSur fond de trafic mafieux, d’héritageet de racines familiales rurales, ce filmroumain (Un Certain Regard à Cannes)explore les codes du cinéma de genreet instaure une tension (avec certainesscènes gore, et un comique nerveuxproche des frères Coen).Cultivant un sens acerbe de la cri-

tique sociale, le cinéaste décrit un monde en mutationet réussit à mettre sa dénonciation des failles du sys-tème roumain au service d’une dramaturgie fondée surun suspense très hitchcockien.

Entre western, thriller et critique sociale, ce premier long mé-trage épuré confirme la vitalité du nouveau cinéma roumain.

7

LE PAPE FRANÇOISTiré du bestseller mondial « Francisco- Vie et révolution », ce biopic retracefidèlement le parcours du futur Pape,depuis sa jeunesse à Buenos Airesjusqu’à son élection de 2013, relaté autravers des yeux d'une jeune journa-

liste espagnole. Les réalisateurs nous éclairent avec unfilm instructif et sensible, où le Pape François est montrécomme l'ami des pauvres et des parias, prenant particontre la corruption et dénonçant les abus du clergé.

Un portrait hagiographique, sensible et instructif.

CHRONIQUE D’UNE VIE…Cronica del fin del mundoAutour d’un septuagénaire recluschez lui depuis la mort de sa femme,le réalisateur colombien MauricioCuervo brode une histoire singulière

sur le thème de la fin du monde, le vieil homme profitantdes supposés derniers jours de l’humanité pour invecti-ver par téléphone chaque personne qui lui a fait du tort.Avec sobriété, ce film intimiste allie humour et sensibilitéet offre une vision désenchantée du monde et des relations humaines.

Un premier film colombien à découvrir.

ET AUSSI

ET AUSSIMardi 8 novembre Soirée Allemagne

Dans le cadre des 50 ans du jumelage Antony-Reinickendorf

18h15 : JACKEdward Berger signe un film ma-gnifique et solaire, digne desplus grandes œuvres néoréa-listes, qui suis Jack, jeune garçon âgé de dix ans, livré à lui-même dans Berlin avec sonpetit frère de quatre ans.

21h00 : FRANTZCultivant sa veine romanesque,François Ozon signe un grandmélodrame entre l’Allemagne etla France de l’immédiate aprèspremière guerre mondiale.

Tarif spécial : 10 € les 2 films ou tarifs habituels pour 1 film

(collation offerte entre les deux films)

LES CONTES D'HOFFMANN d'Offenbach en direct depuis le Royal Opera House de Londres


DU 9 AU 15 NOVEMBRE

SORTIE NATIONALE

LE CLIENTDE ASGHAR FARHADIAvec Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti…Iran, 2016, 2h03, V.O.Prix du Scénario et Prix d’Interprétation Masculine Festival de Cannes 2016Film soutenu par l’AFCAE

L'histoire d'un couple dont la relation prend un tournantinattendu lors de la représentation de "Mort d'un commisvoyageur" d'Arthur Miller.

Cette septième réalisation du réalisateur du « Passé »et d'« Une séparation » (Oscar du film en langueétrangère) s’inscrit dans la lignée de ses précédentesœuvres. Ici, Asghar Farhadi scrute un couple qui im-plose et observe la façon dont les individus peuventdériver à leur insu en subissant la pression sociale. Enbrossant le portrait de ce couple ordinaire, le cinéastedépeint la tension psychologique et leur violence sous-jacente, tout en dénonçant en creux la frustration etle capitalisme sauvage. Farhadi continue de porter unregard sans concession sur son pays et livre ainsi unenouvelle critique de la société iranienne, hypocrite etfaussement policée.Fidèle à son univers du jeu des apparences et à sa vi-sion humaniste des rapports humains, le cinéaste livreun nouveau conte moral d’une grande rigueur d’écri-ture et y dirige deux de ses interprètes de prédilection,déjà réunis dans « À propos d’Elly ».

À travers le portrait d’un couple de comédiens, une radio-graphie saisissante de l’état moral et politique de l’Iran.

8

SORTIE NATIONALE

MAMAN A TORTDE MARC FITOUSSIAvec Emilie Dequenne, Jeanne Jestin…France, 2016, 1h50

Anouk, 14 ans, découvre un autre vi-sage de sa mère, à la faveur de l'in-contournable stage d'observationde troisième qu'elle effectue dans lacompagnie où celle-ci travaille…

En auscultant à travers les yeux d’une collégienne lemonde des adultes et l’univers impitoyable du travail,Marci Fitoussi (« La ritournelle ») offre à la fois une im-mersion tendre et cruelle dans la réalité de notre époqueet une peinture sensible de la difficulté de grandir. Entreparcours initiatique, fêlures, questionnements et pre-mières responsabilités assumées, ce portrait de l’adoles-cence explore aussi les délicates relations mère/fille(déjà évoquées dans « Copacabana »). Cette critiqueacerbe et aiguisée de notre société et du monde du travail (qui évoque en creux le thème du harcèlement autravail) n’empêche jamais le film de prendre aussi la tonalité d’une histoire intime et familiale aux accents de comédie (développant notamment un sens certain ducomique de situation).Aux côtés d’Emilie Dequenne, l’inoubliable interprète de« Rosetta », que le réalisateur retrouve après « La vied’artiste », on retrouve la jeune et formidable JeanneJustin, découverte dans « Le passé » d’Asghar Farhadi.La toute jeune comédienne apporte fraicheur et authen-ticité à son personnage et traduit à merveille les émotions et les interrogations de cet âge charnière. Ellessont entourées de nombreux seconds rôles particulière-ment réjouissants, formant un véritable petit théâtre hu-main avec ses bassesses, son humanité et ses travers.À la fois tendre, drôle et cruel, le film oscille entre gravitéet légèreté et réussit avec intelli-gence à mélanger les genres enalternant comédie, momentsplus dramatiques, tout en seteintant d’accents de thrilleret en s’ancrant dans une dimension sociale.

Une comédie douce-amèrecontemporaine et un récit initiatique aussi tendre que cruel.


À L’AFFICHE JEUDI

10 NOVEMBRE

à 20h30

SOIRÉE-DÉBAT

avec le réalisateur Marc

FITOUSSI et la productrice

Caroline BONMARCHANDUN CONDAMNÉ À MORT S’ESTECHAPPÉRécit minutieux d’une évasion maisaussi quête métaphysique, réflexionsur le courage et itinéraire d'une soli-tude forcée, cette adaptation du roman

autobiographique du résistant fran-çais André Devigny, est mondiale-ment cité comme l’un des films lesplus exigeants et réussis sur l’univers

carcéral.

Un des plus beaux films de Robert Bresson.

LUNDI14 NOVEMBRE

à 14hCINÉ-CLUB


À L’AFFICHE

DU CINÉ À L’HEURE DU DÉJEUNERNourrissez-vous de cinéma au tarif unique de 5 €

Première date : lundi 14 novembre à midi

N O U V E A U

ET AUSSI


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SORTIE NATIONALE

DERNIÈRES NOUVELLES DU COSMOSDE JULIE BERTUCCELLIDocumentaire, France, 2016, 1h25 Film soutenu par l’AFCAE

Cataloguée dès l'enfance autiste"très déficitaire", Hélène a bientôt 30 ans mais a toujoursl'air d'une adolescente…

Après avoir installé sa caméra au sein d'un collectifd’élèves dans « La Cour de Babel », Julie Bertuccelli(« L’arbre ») la tourne ici vers une figure singulière, dansune nouvelle évocation de l’apprentissage et de la com-munication, de la confrontation entre des mondes étran-gers, mais aussi d’une exploration du langage. La documentariste a suivi la jeune femme pendant deuxans et, forte d'un dispositif documentaire plus complexequ'il n'y paraît, a fait le choix de rester seule, sans l’aidetechnique d’un cadreur ou d’un ingénieur du son. Elle signeun film généreux et subtil, plein d'une empathie profondepour des humains dont elle sait avec un talent magnifiquefaire entrevoir le côté lumineux.À travers ce portrait d’une jeune autiste, la cinéaste nousdonne à partager et à comprendre son regard qui voustransperce l'âme, ses rires communicatifs, son intuition etsa sensibilité qui remettent nos certitudes en question etnous font avancer vers une humanité plus grande. Hélène,poétesse singulière, nous questionne ainsi sur la puissancedu cerveau et les limites de l'être social, nous parle deséchanges entre son monde intérieur, vaste et libre, et notremonde trop occupé à tout mettre dans des cases et à sontour nous donne des nouvelles dusien, qui, comme le cosmos, semblene pas connaître de limites.

Le portrait émouvant aussi sensibleque mystérieux d'une jeunefemme autiste.

LUNDI

14 NOVEMBRE à 21h

SOIRÉE-DÉBAT

avec la réalisatrice Julie

BERTUCCELLI

DOCTOR STRANGECe super-héros Marvel, est "le

maître des arts mystiques" auqueltous les autres super-héros fontappel quand ils ont affaire à des ad-versaires usant de magie, et il n’estpas impossible que les Avengers aientbesoin de lui !

Un casting alléchant pour cette nouvelle production Marvel.

APNÉEFilm soutenu par l’ACID

Le metteur en scène Jean-ChristopheMeurisse offre aux comédiens de sa dé-lirante troupe « Les chiens de Navarre »le passage au grand écran avec ce filmà sketches et autant de tableaux farfe-lus, loufoques et poétiques.

Une comédie burlesque et libertaire à l’humour absurde.

OLLI MÄKIPrix Un Certain Regard – Cannes 2016

Tourné dans un magnifique noir (eten 35mm !), conférant au film une at-mosphère vaporeuse, décalée et horsdu temps, cette comédie évoque l’his-toire vraie d’un boxeur finlandais desannées 60. Cet anti biopic cultive un

humour faussement froid propre au cinéma finlandais etdresse une critique féroce du culte de la compétition etdu dépassement de soi, en opposant la douceur del’amour et l’univers sans pitié de la boxe.

Un premier film finlandais aux accents de comédie rétro.

ET AUSSI

LA MORT DE LOUIS XIVAlbert Serra (« Honor de Cavalleria »,« Le Chant des oiseaux ») filme Jean-Pierre Léaud, déchirant et magnifique,dans le rôle du Roi-Soleil arrivé au seuilde son existence. Entre la vanité et lapeinture de cour, le cinéaste catalan

met en scène son film comme une peinture de maitre etdessine un tableau à la fois macabre et cocasse.

Une autopsie du pouvoir aux accents de documentaire crépus-culaire et la bouleversante chronique d’un roi redevenu mortel, un spectacle fascinant.

LE TECKELÀ travers le portrait d’un teckel et detous ceux auxquels il apportera unbref instant de bonheur au cours deson voyage, Todd Solondz (« Bienve-nue à l’âge ingrat », « Happiness »)revient aux sketches et se sert del’imagerie canine pour faire resurgir

l’absurdité de la vie, avec ce ton grinçant de l’humournoir qui est le sien. Son regard toujours sarcastique etcritique sur le système américain s’avère réjouissant.

Une comédie désopilante, triste et désenchantée.

ET AUSSI


À L’AFFICHE


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DU 16 AU 22 NOVEMBRE

SORTIE NATIONALE

PLANETARIUMDE REBECCA ZLOTOWSKIAvec Natalie Portman, Lily-Rose Melody Depp, Emmanuel Salinger…France, 2016, 1h45, V.O.

Paris, fin des années 30. Un célè-bre producteur de cinéma engagedeux jeunes mediums américainespour tourner dans un film follement ambitieux…

Après les réussis « Belle épine » et « Grand cen-tral », la prometteuse Rebecca Zlotowski confirmeson talent et son audace et signe un film en cos-tumes dans un Paris d’avant-guerre reconstitué auxtonalités baroques et aux couleurs chatoyantes.Entre fresque historique et drame onirique envou-tant, son nouveau film s’inspire librement de la viede Bernard Natan, producteur juif d’origine rou-maine devenu en 1929 propriétaire de Pathé et quifinira, à l’issue d’une cabale antisémite, arrêté,déchu de la nationalité française puis déporté àDrancy. La cinéaste française laisse la question horschamp, en tant qu’horizon noir, centrant son récitsur deux sœurs américaines aux pouvoirs médium-niques, dans le milieu du cinéma. Les américainesNathalie Portman et la jeune Lily-Rose Deep (décou-verte dans « La danseuse »), solaires et envou-tantes, forment un excellent duo inattendu, eninterprétant avec fièvre ces deux sœurs et leur relation amour-haine passionnelle. Le film est aussiincarné par le trop rare Emmanuel Salinger, particu-lièrement émouvant dans ce rôle d‘aventurier rê-veur qui voulait, grâce au cinéma, révéler l’existencedes fantômes.

Un audacieux film d’époque luxuriant et antiacadémique.

MADEMOISELLELe coréen Park Chan-wook (« OldBoy ») transpose un roman anglaisdans la Corée des années 30, coloni-sée par les Japonais et met en scèneun jeu de séduction entre une ser-vante, la maîtresse japonaise quil’emploie et l’escroc dont elle est

éprise. L’intrigue tissée par un réalisateur manipulateurà souhait, joue sur les apparences trompeuses, les pro-tagonistes déroutants et un fascinant jeu de miroirs.

Un thriller d’un érotisme venimeux sublimé par l’élégance deson style et la beauté de ses comédiennes.

SORTIE NATIONALE

LE PETIT LOCATAIREDE NADÈGE LOISEAUAvec Karin Viard, Philippe Rebbot, Helene Vincent…France, 2016, 1h39

Le test est positif ! Nicole, 49 ans,est enceinte. Catastrophe ou bonnenouvelle ? Toute la famille est sens dessus dessous.

Avec ce premier long métrage, Nadège Loiseau déve-loppe la belle idée scénaristique déjà présente dans sonprécédent court métrage. Parcouru par un souffle de liberté, ce film audacieux évoque avec légèreté des sujets sérieux rarement abordés dans le cinéma (la ques-tion de l’âge et de la maturité chez la femme, la gros-sesse accidentelle, la maternité tardive, la sexualité…),avec un ancrage très contemporain dans notre société.La formidable Karin Viard, irrésistible et toujours aussià l’aise dans le registre de la comédie, donne la répliqueà l'excellent Philippe Rebbot (remarqué dans « Mariageà Mendoza » et « Une famille à louer ») mais aussi Hélène Vincent, Manon Kneusé et le canadien AntoineBertrand. Cette joyeuse galerie de personnages hauts encouleurs croqués avec tendresse et empathie formentune famille délicieusement dysfonctionnelle.Ce film de femmes (à la réalisation, mais avec aussi quatre générations de personnages féminins), fémininet avec quelques accents féministes, cultive un humouret une tonalité rappelant le cinéma anglo-saxon.

Une comédie familiale généreuse au féminin.

ET AUSSIRESSORTIE NATIONALE

UN HOMME ET UNE FEMMECinquante ans après sa Palme d'Or etses deux Oscar, cet incroyable petitfilm, tourné sans moyens par unClaude Lelouch alors inconnu, conti-

nue de traverser les années et s'inscrit au répertoire deschefs-d’œuvre de cinéma. Indissociable de Deauville,cette romance amoureuse portée par Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant est à l’image de la mélodie mélancolique signée Francis Lai… tout simplement inou-bliable !

Un film entré dans la légende des plus grandes histoiresd'amour au cinéma.

ET AUSSIDu 23 au 29 novembreTOUJOURS

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