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SYNDICAL N°51 18 DÉCEMBRE 2014 DÉPOT : BRUXELLES X CETTE SEMAINE Assemblée d’automne de la FWA consacrée au verdissement ........ 1-2-3 Cotisations sociales: facilités de paiement pour les agriculteurs ....... 4 Baisse des revenus agricoles dans l’UE en 2014 ..................................5 Le nouveau président du conseil européen favorable au traité transatlantique .................................... 6 Le changement, c’est maintenant ...7 Nouvelle réglementation européenne sur l’étiquetage alimentaire ....................................... 8-9 Glané pour vous .................................10 Pages Arsia ...................................... 11-14 Coordonnées de vos secrétaires FWA ........................................................16 Pleincham p HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be Un verdissement plus digeste Il est indéniable que, pour l’agriculteur, le verdissement est une contrainte supplémentaire. Et de surcroît, sa mise en pratique est, du point de vue règlementaire, pour le moins complexe. Mais, grâce notamment à l’action de la FWA, entre la première version de la Commission Européenne -totalement imbuvable- et les mesures finalement d’application en Wallonie, il y a une sacrée marge. C’est ce qui est clairement ressorti de l’assemblée régionale qui s’est récemment tenue à Braine-le-Comte et qui a réuni de très nombreux participants. Bernard Kersten Sans aucun doute vous est-il déjà arrivé de participer à des réunions durant lesquelles des orateurs brouillons traitaient de façon indigeste de sujets qui l’étaient tout autant. Les nombreux agriculteurs présents ne me démentiront cer- tainement pas: ce n’est pas dans cette catégo- rie qu’il faut classer l’assemblée d’automne de la FWA qui s’est récemment tenue à Braine-le- Comte. Certes, le thème retenu, à savoir le ver- dissement de la PAC, n’était pas des plus réjouis- sants mais les différents orateurs qui se sont suc- cédé à la tribune ont eu à cœur de démystifier ce sujet qui reste néanmoins complexe. Et surtout, ils sont parvenus à quelque peu rassurer le public. C’est qu’on est finalement bien loin de «l’expropriation environnementale» telle qu’imaginée dans un premier temps par la Commission qui aurait contraint bon nombre de producteurs à abandonner purement et sim- plement à la nature 7% de leur surface agricole. Grâce aux nombreux assouplissements obtenus par la FWA et à la prise en compte des efforts déjà faits par le secteur, il se révèle qu’en pratique, comme M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, de nombreux agriculteurs font d’ores et déjà du verdissement et que les nouvelles me- sures ne vont pas nécessairement modifier fon- damentalement leur façon de travailler. Tout n’est cependant pas roses et violettes et des points méritent encore d’être éclaircis, voire adaptés. C’est notamment le cas des zones de protection le long des cours d’eau. Un contexte difficile C’est devant une salle comble (il a fallu ajou- ter des chaises à la hâte pour les retardataires) que Bernadette Guiot, présidente provinciale de la FWA a introduit cette matinée d’informa- tion consacrée au verdissement, nouveau terme, nouveau règlement de la nouvelle PAC 2015. De nouvelles mesures avec un impact tant sur le plan organisationnel que financier et qui impo- sent au monde agricole de revoir sa façon d’exer- cer le métier. Le verdissement tel qu’initialement préconisé a fait naître les plus vives inquiétudes. Au tra- vers de nombreuses réunions, nos dirigeants, responsables à tous les niveaux, se sont investis pour écouter les revendications et les craintes de la base et, dans un premier temps, trouver un consensus entre nous, nos différentes régions, et nos exploitations aux spécificités différentes. Ces responsables se sont ensuite acharnés à convaincre nos politiciens de tous niveaux de pouvoir du bien-fondé de notre position face à des mesures qui, appliquées telles quel allaient engendrer d’énormes pertes de revenus. Si perte de revenus il y aura, ne nous en ca- chons pas, grâce à l’action persévérante de la FWA, l’impact des mesures sera finalement beaucoup plus supportable. suite en page 2 et 3 L’équipe de Pleinchamp ainsi que le personnel de la FWA vous souhaitent une chaleureuse fête de Noël Joyeuse fête de Noël A l’issue de l’assemblée, les intervenants ont pris part à un intéressant échange avec le public. De gauche à droite: Alain Masure, Bernard Decock (partiellement caché), Jean-Claude Van Schingen, Jean-Pierre Destain, Bernard Bodson, Sylvain Delanoy, Véronique Brouckaert et Jean Marot

18 DÉCEMBRE 2014 Pleinchamp DÉPOT : … · C’est devant une salle comble (il a fallu ajou-ter des chaises à la hâte pour les retardataires) que Bernadette Guiot, présidente

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Page 1: 18 DÉCEMBRE 2014 Pleinchamp DÉPOT : … · C’est devant une salle comble (il a fallu ajou-ter des chaises à la hâte pour les retardataires) que Bernadette Guiot, présidente

S Y N D I C A L

N°5118 DÉCEMBRE 2014DÉPOT : BRUXELLES X

CETTE SEMAINE

Assemblée d’automne de la FWA consacrée au verdissement ........ 1-2-3

Cotisations sociales: facilités de paiement pour les agriculteurs ....... 4

Baisse des revenus agricoles dans l’UE en 2014 ..................................5

Le nouveau président du conseil européen favorable au traité transatlantique .................................... 6

Le changement, c’est maintenant ...7

Nouvelle réglementation européenne sur l’étiquetagealimentaire ....................................... 8-9

Glané pour vous .................................10

Pages Arsia ...................................... 11-14

Coordonnées de vos secrétaires FWA ........................................................16

PleinchampH E B D O M A D A I R E D E L A F É D É R A T I O N W A L L O N N E D E L ’ A G R I C U L T U R E

P É R I O D I Q U E D ’ I N F O R M A T I O N A G R I C O L E D I F F U S É L E J E U D I A U P R È S D E T O U S L E S E X P L O I T A N T S A G R I C O L E S D E W A L L O N I E Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be

Un verdissement plus digesteIl est indéniable que, pour l’agriculteur, le verdissement est une contrainte supplémentaire. Et de surcroît, sa mise en pratique est, du point de vue règlementaire, pour le moins complexe. Mais, grâce notamment à l’action de la FWA, entre la première version de la Commission Européenne -totalement imbuvable- et les mesures finalement d’application en Wallonie, il y a une sacrée marge. C’est ce qui est clairement ressorti de l’assemblée régionale qui s’est récemment tenue à Braine-le-Comte et qui a réuni de très nombreux participants.Bernard Kersten

Sans aucun doute vous est-il déjà arrivé de participer à des réunions durant lesquelles des orateurs brouillons traitaient de façon indigeste de sujets qui l’étaient tout autant. Les nombreux agriculteurs présents ne me démentiront cer-tainement pas: ce n’est pas dans cette catégo-rie qu’il faut classer l’assemblée d’automne de la FWA qui s’est récemment tenue à Braine-le-Comte. Certes, le thème retenu, à savoir le ver-dissement de la PAC, n’était pas des plus réjouis-

sants mais les différents orateurs qui se sont suc-cédé à la tribune ont eu à cœur de démystifier ce sujet qui reste néanmoins complexe.

Et surtout, ils sont parvenus à quelque peu rassurer le public. C’est qu’on est finalement bien loin de «l’expropriation environnementale» telle qu’imaginée dans un premier temps par la Commission qui aurait contraint bon nombre de producteurs à abandonner purement et sim-plement à la nature 7% de leur surface agricole.

Grâce aux nombreux assouplissements obtenus par la FWA et à la prise en compte des efforts déjà faits par le secteur, il se révèle qu’en pratique, comme M. Jourdain qui faisait de la prose sansle savoir, de nombreux agriculteurs font d’ores et déjà du verdissement et que les nouvelles me-sures ne vont pas nécessairement modifier fon-damentalement leur façon de travailler.

Tout n’est cependant pas roses et violettes et des points méritent encore d’être éclaircis, voire adaptés. C’est notamment le cas des zones deprotection le long des cours d’eau.

Un contexte difficile

C’est devant une salle comble (il a fallu ajou-ter des chaises à la hâte pour les retardataires)que Bernadette Guiot, présidente provincialede la FWA a introduit cette matinée d’informa-tion consacrée au verdissement, nouveau terme,nouveau règlement de la nouvelle PAC 2015. De nouvelles mesures avec un impact tant sur leplan organisationnel que financier et qui impo-sent au monde agricole de revoir sa façon d’exer-cer le métier.

Le verdissement tel qu’initialement préconiséa fait naître les plus vives inquiétudes. Au tra-vers de nombreuses réunions, nos dirigeants,responsables à tous les niveaux, se sont investis pour écouter les revendications et les craintesde la base et, dans un premier temps, trouver unconsensus entre nous, nos différentes régions, etnos exploitations aux spécificités différentes.

Ces responsables se sont ensuite acharnés à convaincre nos politiciens de tous niveaux depouvoir du bien-fondé de notre position face à des mesures qui, appliquées telles quel allaient engendrer d’énormes pertes de revenus.

Si perte de revenus il y aura, ne nous en ca-chons pas, grâce à l’action persévérante de laFWA, l’impact des mesures sera finalementbeaucoup plus supportable.

suite en page 2 et 3

L’équipe de Pleinchamp ainsi que le personnel de la FWA

vous souhaitent une chaleureuse fête de Noël

Joyeuse fête de NoëlA l’issue de l’assemblée, les intervenants ont pris part à un intéressant échange avec le public. De gauche à droite: Alain Masure, Bernard Decock (partiellement caché), Jean-Claude Van Schingen, Jean-Pierre Destain, Bernard Bodson, Sylvain Delanoy, Véronique Brouckaert et Jean Marot

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S Y N D I C A L

2 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

Verdir pour sauver la PAC

Si l’exposé de Jean-Claude Van Schingen était principalement axé sur la présentation des dif-férentes mesures adoptées dans le cadre du verdissement en Région Wallonne, le représen-tant du Département des Aides de la DGARNE a toutefois entamé son exposé en rappelant que la PAC traverse une crise politique de légitimité qui trouve notamment son origine dans le fossé toujours plus grand entre les attentes sociétales et les agriculteurs.

En réponse, on observe qu’au fur et à mesure des réformes de la PAC, l’environnement s’y im-misce toujours davantage et ce depuis 1992 avec, déjà, les mesures agro-environnementales et la promotion de l’extensification.

Pour M. Van Schingen, il est évident que la légitimité de la PAC, et en d’autres mots la pré-servation de son budget, passe par une réponse aux attentes de la société, en particulier dans le domaine environnemental. Parmi les points sen-sibles, épinglons les nitrates dans les eaux, les résidus de pesticides dans les aliments, l’érosion des sols (et les coulées de boues corolaires) et la diminution de la biodiversité.

manentes et consacrer 5% des terres arables en «Surface d’intérêt écologique». A noter que les surfaces en bio sont d’office «vertes».

En cas de non-respect de ces mesures, la péna-lité peut aller jusqu’à 100% de paiement vert dès 2015 et même 125% à partir de 2019.

1, 2, 3 cultures?

La diversification des cultures ne vise que les terres arables, c’est-à-dire les terres autres que les prairies permanentes et les cultures perma-nentes, en d’autres mots celles que, avant l’appa-rition des techniques simplifiées, on aurait appe-lées «terres sous labour».

- Pour les exploitations où ces cultures arables couvrent moins de 10 ha, il n’y a aucune obliga-tion en matière de diversification.

- Si la superficie consacrée aux cultures arables est comprise entre 10 et 30 ha, il faut au mini-mum 2 cultures différentes et la surface consa-crée à la culture principale doit être inférieure à 75% des terres arables.

- Dans les exploitations où la surface des terres arables dépasse 30ha, il faut dorénavant au moins 3 cultures différentes avec une culture principale couvrant moins de 75% et les deux

tives à la diversification des cultures.A l’exception du froment et de l’épeautre

qui sont considérés comme une même culture (genre triticum), les différentes céréales sont bien des cultures différentes. Mieux: un froment d’hiver et un froment de printemps sont, de ce point de vue, considérés comme deux cultures distinctes.

Maintien des prairies

Puisqu’il a finalement été décidé de conserver le calcul du maintien des prairies permanentes au niveau régional et non pas au niveau de chaque exploitation, voire de chaque parcelle comme il en a été longtemps question, il n’y a dès lors pas grand changement sur ce point.

Surfaces d’intérêt écologique

L’obligation de consacrer l’équivalent de 5% (7% dans le projet initial) de ses terres arables à des «Surfaces d’intérêt écologique» (SIE) est sans aucun doute la mesure la plus contraignante. Toutefois, suivant en cela la position de la FWA, le ministre régional wallon a eu la sagesse d’utiliser

dans son intégralité la panoplie d’outils proposés par l’Europe pour l’activation des SIE. Dès lors, répondre à cette exigence ne s’apparentera pas systématiquement à la perte pure et simple de5% de surface agricole utile, loin s’en faut.

En outre, sont dispensées des obligations SIE,toutes les exploitations disposant de moins de 15ha de terres arables ainsi que celles dont la sur-face enherbée (praires permanentes et plantes fourragères herbacées) couvrent plus de 75% etoù les terres arables non enherbées ne s’éten-dent pas sur plus de 30 ha.

Pour les autres, à savoir 45% des exploitations wallonnes, il faudra activer 1 ou plusieurs outils dans la panoplie disponible, en tenant évidem-ment compte des coefficients de conversion (ex: 1ha de culture dérobée compte pour 0,3 ha de SIE).

On a échappé au pire

En retraçant l’historique des négociationseuropéennes sur le verdissement, l’exposé de Sylvain Delannoy du Département des PolitiquesEuropéennes du SPW a clairement mis en évi-dence le chemin parcouru entre les propositionsinitiales de la Commission Européenne et la rè-glementation telle qu’aujourd’hui adoptée.

Même si les mesures dorénavant en vigueursont indubitablement contraignantes, il estévident que nous avons échappé au pire. Sous l’effet des positions du Conseil Européen et du Parlement Européen (et grâce à la pression exer-cée par les organisations agricoles, dont la FWA),la copie de base a heureusement été sérieuse-ment amendée.

Pour ce qui est de la diversification des cultures, la Commission, dans sa version initiale,prévoyait un minimum de 3 cultures dès que l’exploitation comptait plus de 3 ha de culture arable.

En ce qui concerne le maintien des prairies permanentes, la Commission prévoyait une ges-tion par parcelle (qui aurait conduit à une inter-diction totale de retournement). Il a finalement été décidé de laisser le choix aux Etats membres:au niveau national, régional, sous-régional ouindividuel.

C’est pour les surfaces d’intérêt écologiqueque les propositions initiales de la Commission étaient les plus imbuvables. Dans un premiertemps, il était en effet question de 7% de l’en-semble des terres, sauf prairies permanenteset seules les jachères, les bandes tampons et les particularités topographiques auraient été priseen compte.

Souple mais complexe

Si les propositions de la Commission avaient l’avantage d’être simples, elles étaient par contre très contraignantes, c’est le moins que l’on puisse écrire. En portant une attention accrue aux pe-tites exploitations, aux exploitations herbagères,en prenant davantage de SIE en compte, en of-frant davantage de liberté aux Etats membres, on en arrive à une législation plus souple mais aussi beaucoup plus complexe. Complexe pourles administrations qui vont devoir en contrô-ler la bonne application mais complexe surtout pour les agriculteurs qui vont devoir l’assimileret en comprendre les subtilités pour la mettre enœuvre sans risque de pénalités.

Mais que fait la FWA?

On a bien senti ces dernières années que le ver-dissement devenait un «argument de vente» de la PAC: le maintien d’un budget PAC digne de cenom était conditionné à sa légitimation par les citoyens européens. La FWA pouvait-elle pourautant accepter telles quelles les propositions dela Commission? Certainement pas. On vous feragrâce ici du nombre incalculable de réunions et rencontres à tous les niveaux de pouvoir et de l’énergie dépensée par le Service d’étude et lesresponsables de notre organisation à préparerdes contre-propositions afin de rendre le verdis-sement supportable pour le monde agricole.

Dès le départ, la position de la FWA dans cedossier s’est focalisée autour de 4 axes:

C’est pourquoi la PAC 2015, en complément de la production agricole, insiste sur la notion de bien public avec une attention accrue à la préser-vation de l’environnement. En pratique cela se traduit par un paiement «vert» qui représente à lui seul 30% de l’enveloppe consacrée aux aides directes.

Pour bénéficier de ce paiement vert, il est obligatoire de respecter 3 pratiques agricoles bénéfiques pour l’environnement: la diversifi-cation des cultures, le maintien des prairies per-

cultures principales moins de 95%.- Il a également été tenu compte des exploita-

tions herbagères produisant exclusivement du maïs sur leurs terres de culture. Si au moins 75% de la superficie est consacrée aux prairies ou à d’autres plantes fourragères herbacées et que la superficie consacrée aux terres arables non en-herbées n’excède pas 30 ha, il y a exemption de l’obligation de diversification des cultures.

Il est à noter que 95% des agriculteurs wallons répondent dès aujourd’hui aux conditions rela-

suite de la page 1

A en juger par l’assistance nombreuse, il s’agit manifestement d’un sujet pour lequel la profession cherche à s’informer

Dans son introduction, la présidente provinciale, Bernadette Guiot, a rappelé l’investissement des responsables de la FWA dans ce dossier

Véronique Brouckaert du Cabinet du Ministre Collin est venue présenter le verdissement à la mode wallonne

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18 DÉCEMBRE 2014 - Pleinchamp 3

Nicolas LEROY0478/54.65.24

Romain DE BUYL0497/55.35.06

Pierre LALOUX0475/65.94.63

Damien GREGOIRE0473/52.33.96

Arnaud CLAUSE0498/97.97.60

Mathieu BINET0497/28.52.94

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- Limiter les impacts de la réforme sur le reve-nu des exploitants;

- Prendre en compte les importants efforts déjà réalisés par le secteur agricole en matière d’environnement;

- Proposer des mesures qui répondent aux di-versités des situations de terrain;

- Assurer la sécurité alimentaire des citoyens européens.

La législation telle qu’aujourd’hui d’applica-tion est-elle un copier-coller de nos revendica-tions? Hélas non mais par un exemple interpel-lant, Bernard Decock du Service d’Etude de la FWA a parfaitement mis en évidence, pour une exploitation type, la différence d’impact entre les propositions de la Commission et la situation actuelle.

Certes donc nous n’avons pas obtenu gain de cause sur tout mais nous avons néanmoins dé-croché des avancées très significatives.

Si l’Europe a heureusement sensiblement revu sa copie, la Région Wallonne de son côté s’est également montrée réceptive à notre point de vue. Dans la limite de la marge de manœuvre que lui laissent les textes européens, la Région a fait le choix d’utiliser au maximum les outils dispo-nibles pour s’adapter aux différentes conditions d’exploitation et pour pénaliser le moins pos-sible les agriculteurs tout en s’assurant de l’im-pact environnemental de ses propositions.

Un nouveau PGDA?

On a déjà évoqué à plusieurs reprises dans les lignes qui précèdent la complexité législative du verdissement. Mais s’il n’y avait que ça! Jean Marot, du service d’étude de la FWA a relevé que depuis 1990, les autorités européennes, fédérales et régionales ont adopté ou modifié 29 textes de loi concernant les phytos, 7 concernant la gestion de l’azote, 15 relatifs à la conditionnalité, 62 (+240 projets d’arrêtés de désignation) à propos de Natura 2000 et 4 sur la clôture des berges. Toutes ces mesures ont un impact au quotidien et pour l’agriculteur c’est devenu un casse-tête de savoir si nous sommes en règles à tout niveau.

sés. D’autant que, moyennant le respect de cer-taines conditions, ces mêmes couverts peuvent parfaitement répondre simultanément aux obli-gations PGDA.

Rappelons que le coefficient retenu pour les cultures dérobées est de 0,3. Donc, dans le cas d’une exploitation comptant 100 ha de terres arables et qui n’activerait que les couverts végé-taux dans le cadre des SIE, il faudra au minimum 16,67 ha de cultures dérobées (5% de 100 x coeffi-cient de 0,3).

Pour pouvoir être activés au titre des SIE, les couverts végétaux doivent répondre à certaines conditions, parfois différentes de celles retenues pour le PGDA mais pas forcément incompatibles. Voici ces conditions:

- Mélange de minimum 2 espèces appartenant à deux listes différentes;

- Semis entre le 1er juillet et le 1er octobre;- Durée de végétation de minimum 3 mois;- Destruction uniquement par voie mécanique

ou gel;- Pas d’utilisation de semences enrobées, d’en-

grais minéraux ni de pesticides;- Coupe autorisée uniquement pour les mé-

langes graminées/légumineusesPour les mélanges évoqués plus haut, on a

également obtenu davantage de souplesse que ce qui était initialement prévu. Les différentes es-pèces pouvant entrer en ligne de compte ont été réparties en 4 listes et il faudra donc semer un mélange d’au moins 2 espèces issues de 2 listes différentes:

- Liste A: ray-grass (anglais et italien) et cé-réales (avoine, froment, seigle, triticale);

- Liste B: légumineuses (Féverole, gesse, pois fourrager, trèfles, vesce);

- Liste C: crucifères (moutarde, radis);- Liste D: Divers (caméline, lin, niger, phacélie,

sarrasin).

Contrainte ou opportunité?

L’implantation d’un couvert a un coût. Rien

que le poste semences peut aller de 15 €/ha pour de la moutarde à 240 €/ha pour du sarrasin, sans compter les coûts liés au travail d’implan-tation. S’agit-il pour autant d’une dépense en pure perte? Ce n’est en tout cas pas l’avis de Jean-Pierre Destain, directeur honoraire du Cra-W de Gembloux, qui n’hésite même pas à parler d’op-portunité.

La production de matière sèche d’un cou-vert est éminemment variable, allant de 1 à 6 T/ha. Outre le reliquat azoté après la récolte de la culture principale, la date de semis est certaine-ment le facteur qui influence le plus cette pro-duction. Il est évident que les semis au-delà du 1er septembre conduiront aux rendements les plus faibles.

La quantité d’azote restituée à l’enfouisse-ment va dépendre de nombreux facteurs, à com-mencer bien sûr par la quantité de matière sèche produite mais aussi de son contenu en carbone et en lignine, du rapport C/N et du taux de mi-néralisation. En pratique, on peut tabler sur une récupération de 20 à 40 kg N/ha mais la mesure du profil en azote minéral en sortie d’hiver reste l’appréciation la plus pertinente.

L’environnement est un tout

Et s’il n’y a pas d’enfouissement (cas des TCS)? Il est clair que les pertes de matière sèche durant l’hiver sont nettement plus importantes (jusqu’à 50%) et donc aussi les pertes d’azote par volati-lisation.

L’interdiction de l’utilisation d’herbicide pour les SIE constitue un autre souci pratique pour les adeptes du non labour bien qu’ils pourront toutefois utiliser du glyphosate pour détruire les repousses.

Ouvrons ici une parenthèse pour soulever un point qui a été évoqué par plusieurs intervenants à l’occasion de l’assemblée de Braine-le-Comte: de plus en plus, on observe que les problèmes environnementaux sont traités par des spé-cialistes. Celui-ci s’intéresse au nitrate, celui-là à l’érosion et cet autre aux résidus dans les ali-

ments. Mais ce cloisonnement n’est pas sans conséquence. Prenons justement l’exemple destechniques culturales simplifiées: elles seront prônées sans réserve par les conseillers «érosion»mais en termes d’utilisation de produits phyto-sanitaires ou de pertes par volatilisation, le bilandes TCS n’est pas forcément positif. Comme quoien matière d’environnement, tout s’imbrique et il ne faut pas hésiter à prendre du recul pour avoir une vision globale.

Un fourrage bon marché?

Du fait qu’ils ne sont pas détruits par la fauche,seuls les mélanges de ray-grass et légumineuses peuvent être récoltés avant le terme des 3 mois. Peuvent-ils dès lors constituer une source ali-mentaire intéressante? La réponse est nuancée.Tant en ce qui concerne la masse susceptible d’être récoltée que la valeur alimentaire poten-tielle, tout va dépendre de la date de semis. Pour des semis en juillet et/ou après précédent pois, une récolte peut raisonnablement s’envisager. Pour des semis plus tardifs, la production chute rapidement et de surcroît la valeur alimentaire du fourrage récolté fait qu’il devra être réservé aux animaux à faibles besoins (vaches taries…)

Vers l’autonomie protéique?

Les surfaces consacrées aux protéagineux peuvent également entrer en compte pour lecalcul des SIE (avec un coefficient de 0,7). N’est-cepas là aussi une opportunité à saisir, notamment dans le cadre de l’autonomie protéique?

Bernard Bodson, professeur à Gembloux Agrobiotech s’est attardé sur le potentiel de trois cultures que sont le pois protéagineux, laféverole et le lupin. Que ce soit en terme de bio-diversité des écosystèmes «grandes cultures», d’apport naturel d’azote ou de source de pro-téines végétales pour l’alimentation animale, cescultures sont indéniablement un plus.

Mais dans l’état actuel des choses, toutes ces qualités sont battues en brèche par un élémentincontournable: leur rentabilité insuffisante! Il s’agit cependant de rester attentif car ce qui estvrai aujourd’hui ne le sera pas forcément de-main. Si les semenciers nous proposent à l’avenirdes variétés au potentiel de rendement sensible-ment plus élevé (et c’est du côté du pois que l’on peut raisonnablement placer le plus d’espoir), pourquoi pas? Ou encore si demain la demande mondiale en protéines végétales s’emballe etque les cours du soja flambent, alors la culturedes protéagineux pourra s’envisager à grande échelle.

Nos autorités ne devraient-elles pas de toute urgence publier un nouveau PGDA (Programme de Gestion Durable de l’Administratif en agricul-ture), en prévoyant évidemment des mesures APL (Allègement de la Paperasserie Administrative)?

Mais trêve de plaisanterie: dans certains cas, ça coince bel et bien. Le plus bel exemple est cer-tainement celui des bandes tampon pour les-quelles il n’y a aucune cohérence entre les légis-lations. A commencer par la définition des eaux de surface ou des cours d’eau mais aussi entre le PGDA, la conditionnalité, les MAE, la règlementa-tion phyto au niveau fédéral ou régional….

Couverts: quoi? Comment?

Que la Région Wallonne ait décidé d’utiliser toute la panoplie des outils disponibles pour le calcul des surfaces d’intérêt écologique est une excellente chose. Pour les fermes de cultures, il ne fait guère de doute que les cultures dérobées figureront en bonne place parmi les outils utili-

suite de la page 2

Jean-Claude Van Schingen a présenté les grandes lignes des mesures telles qu’adoptées au niveau wallon

Bernard Decock n’a pas manqué de rappeler les importants acquis de la FWA dans ce dossier

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4 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

A C T U A L I T É S

Journées Fermes Ouvertes 2015: quels agriculteurs pour relever le défi?Depuis 1997, les Journées Fermes Ouvertes offrent l’opportunité à des agriculteurs de participer au plus grand événement agricole de terrain en Wallonie et à une expérience unique d’échange et de promotion avec les consommateurs en général et le jeune public en particulier.

Les 27 et 28 juin prochains aura lieu la 19ème édition des «Journées Fermes Ouvertes» en Wallonie organisées à l’initiative du Ministre de l’Agriculture par l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W).

Si vous aussi, vous êtes agricultrices ou agri-culteurs, si vous appréciez le contact humain, si vous êtes attentif à l’image que vous révélez au monde extérieur, si l’organisation d’un évé-nement ne vous effraie pas et si, plus que tout, votre volonté est d’abord de démontrer votre savoir-faire et celui de l’agriculture wallonne en général, alors ce week-end sera le vôtre!

La sélection des fermes ouvertes sera effec-

tuée sur base de l’analyse des dossiers de candi-datures qui détailleront le programme des ac-tivités présentées durant leur week-end portes ouvertes (cf. animations, visites guidées, expo-sitions…) et qui seront réceptionnés avant le 15 janvier 2015.

Les candidatures doivent être introduites via le site www.apaqw.be, par mail ([email protected]) ou par écrit avant le 15 janvier 2015.

Infos:APAQ-W - Geoffroy SimonartAvenue Comte de Smet de Nayer, 14 à 5000 NamurTél.: 081/33.17.25 - Fax: 081/30.54.37@-mail: [email protected]

Cotisations sociales : report de paiement possibleLa FWA se réjouit de la décision prise par le Ministre Willy Borsus (lire ci-dessous le communiqué) d’accorder la possibilité de reporter d’un an le paiement de certaines cotisations sociales. Le Ministre a répondu en cela à la demande exprimée par les organisations agricoles. En effet, la FWA, le Boerenbond et l’ABS lui avaient, ensemble, fait part des difficultés financières rencontrées par les entreprises agricoles et horticoles suite à l’embargo russe. Cette mesure pourra soulager quelque peu les trésoreries des exploitations qui en font la demande et leur permettra de passer ce cap difficile.Christine Le Borne

En pratique, les indépendants dont l’entre-prise agricole et/ou horticole éprouve des diffi-cultés suite à l’embargo russe peuvent deman-der à leur Caisse d’assurances sociales un report du paiement de leurs cotisations sociales pro-visoires ou définitives dues pour le 4è trimestre 2014 (à payer normalement pour le 20/12/14) ainsi que pour les 1er et 2ème trimestres 2015.

Ce report, sans paiement de majorations, doit être demandé par écrit à la Caisse d’assurances sociales à laquelle l’indépendant est inscrit pour le 31 janvier 2015. Il n’y a pas de formulaire-type mais la demande doit au moins comporter les éléments suivants : nom, prénom, domicile de l’intéressé ; le nom et le siège de l’exploitation ; le numéro d’entreprise. Cependant, ces cotisations pour lesquelles un report est obtenu devront, en tout état de cause, être payées dans un délai d’un an soit avant le 15/12/2015 pour le 4è trimestre 2014, et respectivement avant le 31/03/2016 et le 30/06/2016 pour les cotisations des 1er et 2ème trimestres 2015. Le report de paiement n’aura au-cune incidence sur les droits de sécurité sociale des personnes concernées à condition bien en-tendu que les cotisations reportées soient payées dans le délai d’un an précisé ci-avant. Il est donc important de souligner qu’en cas de non-paie-ment dans ce délai, les caisses d’assurances sociales procèderont au recouvrement des coti-sations impayées et que les majorations s’appli-queront comme si la mesure n’avait jamais été applicable. Il est donc recommandé de suivre at-tentivement son échéancier.

Le Ministre a également annoncé un regrou-pement des dossiers de demandes de dispense de paiement des cotisations qui seraient deman-dées au motif de l’embargo russe. Ce regroupe-ment permettra d’accélérer quelque peu le trai-

tement des dossiers, sans préjuger de la décisionde la commission des dispenses sur les dossiersintroduits. Mais attention, sur ce point, il est im-portant de rappeler que les périodes couvertes par une dispense ne seront pas prises en comptepour la pension future. La demande de dispense est donc un outil à manier avec précautions. Deplus, dans le cadre du nouveau système de calculdes cotisations sociales qui entre en vigueur au1er janvier 2015, il faut savoir également qu’unedispense accordée n’est pas définitive et ne le deviendra qu’après vérification des revenus an-nuels réellement obtenus par l’indépendant. S’il s’avère que ces revenus dépassent 25 740 €,la dispense sera annulée avec effet rétroactif, ce qui rendra les cotisations exigibles, avec majo-rations…. Si l’indépendant se rend compte qu’il n’est plus dans les conditions de revenus de l’oc-troi de la dispense, il est prudent qu’il acquitte au plus vite les cotisations concernées pour éviter de mauvaises surprises….Vous pourrez obtenir de plus amples renseignements sur ces points au-près de votre Secrétaire FWA, auprès des servicesde la FWA et bien sûr en vous adressant à votre caisse d’assurances sociales.

Cotisations sociales: des facilités de paiement pour les agriculteursLe Ministre fédéral des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l’Agriculture et de l’Intégration sociale Willy Borsus souhaite accorder aux agriculteurs des facilités en matière de paiement de cotisations sociales.

En concertation avec les organisations agri-coles (Boerenbond, Algemeen Boerensyndicaat et la Fédération wallonne de l’Agriculture) et le SPF Sécurité sociale, Willy Borsus a pris deux me-sures phares pour soutenir le secteur agricole en difficulté suite aux conséquences de l’embargo russe:

- Un report de paiement d’un an des cotisa-tions sociales afférentes au 4ème trimestre de 2014 et aux deux premiers trimestres de 2015 sans paiement de majorations.

Ce qui veut dire: les cotisations afférentes au 4ème trimestre 2014 doivent être payées, au plus tard, le 15 décembre 2015; les cotisations du 1er trimestre 2015 doivent être payées pour le 31 mars 2016 et les cotisations du 2ème tri-mestre 2015 doivent être payées pour le 30 juin 2016.

Les demandes de report pourront se faire jusqu’au 31 janvier 2015.

- Un regroupement des dossiers de demandesde dispense introduites pour ce motif afin d’accélérer le traitement des dossiers par la Commission de dispense des cotisations. Cette mesure ne préjuge pas de la décision dela Commission.

Ces mesures de facilités de paiement s’ajou-tent aux réduction/suppression des cotisations pour les éleveurs de bovins et de porcs, ainsi qu’àla défiscalisation des aides de la PAC.

Pour Willy Borsus, ministre fédéral de l’Agri-culture: «Il ne faut pas rester les bras croisés face à cette crise que nos agriculteurs subissent et qu’ils n’ont pas choisie. Ces mesures de facilitésde paiement s’ajoutent à d’autres mesures prisesprécédemment et devraient permettre - autant que possible - à nos agriculteurs de tenir le coup.En tant que ministre fédéral de l’Agriculture, jesouhaite que tous les efforts soient faits à tous les niveaux pour aider nos éleveurs en difficulté.»

Pas de compromis sur l’agricul-ture bio sous présidence italienneLe Conseil des Ministres s’est réuni les 15 et 16 décembre dernier à Bruxelles. Il semble que la présidence italienne ait renoncé à parvenir à un accord sur le nouveau règlement de l’agriculture bio d’ici la fin de l’année. Elle se limiterait à la publication d’un rapport sur le sujet.

La Présidence italienne du Conseil de l’UE, qui avait fait du règlement sur l’agriculture biolo-gique une de ses priorités, devrait finalement abandonner l’idée de parvenir à un compromis lors du dernier Conseil agricole de l’année les 15 et 16 décembre dernier. L’Italie pourrait donc se limiter à la présentation d’un rapport de progrès sur le dossier plutôt que l’approche générale partielle qu’elle envisageait jusqu’alors. Il était même prévu que le Comité spécial agricole se réunisse dans la nuit du 15 au 16 décembre pour conclure un accord. Mais les divergences sont tellement grandes entre les États membres qu’il semble impossible d’y parvenir. Nombre d’entre eux ne voient pas d’urgence à avancer sur ce dos-sier, d’autant plus que le Parlement européen

compte adopter sa position seulement en mai 2015. Mieux vaut attendre de voir quelle direc-tion va prendre le Parlement pour que les posi-tions des deux institutions ne soient pas trop éloignées au moment des négociations qui s’ou-vriront entre elles, estiment-ils.

La commission de l’agriculture du Parlement européen a, de son côté, commencé à travailler sur le texte. L’eurodéputé Ecolo Martin Häusling en est le rapporteur. Lors d’une audition organi-sée le 3 décembre à Bruxelles, les eurodéputés ont surtout émis des critiques sur les proposi-tions de la Commission européenne d’interdire les exploitations mixtes (à la fois bio et conven-tionnelles) et de supprimer les dérogations pour les semences et l’alimentation animale.

Pac 2015 : courriers sans référenceSi vous avez reçu un courrier ne mentionnant aucune référence, contactez sans tarder l’Administration.

Voici une quinzaine de jours, vous avez dû recevoir un courrier émanant de la DGRNE. Il s’agit d’une notifi-cation des données de référence qui sont attribuées au producteurs et qui serviront de base à l’établissement des droits au paiement de base dans le cadre de la ré-forme de la PAC 2015-2020. Rappelons une fois encore que les montants indiqués concernent uniquement le paiement de base et non les autres enveloppes (ver-dissement, surprime aux premiers ha, soutien couplé, jeunes).

Il apparait cependant que, suite à un problème in-formatique, un certain nombre de courriers sont par-tis sans qu’aucune référence ni montant ne soit repris.

Si vous êtes dans le cas, vous pouvez évidement de-mander un exemplaire corrigé auprès de l’administra-tion.

La demande peut être introduite auprès de la direc-tion extérieure dont vous dépendez ou alors par fax au 081/649.488 ou encore par courrier à l’adresse sui-vante : SPW- DGO3 Département des Aides, Direction des Droits et Quotas, chaussée de Louvain, 14 à 5000 Namur.

Il vous est demandé de mentionner sur votre de-mande vos coordonnées complètes (adresse, n° de tél…) et surtout votre numéro de producteur.

Page 5: 18 DÉCEMBRE 2014 Pleinchamp DÉPOT : … · C’est devant une salle comble (il a fallu ajou-ter des chaises à la hâte pour les retardataires) que Bernadette Guiot, présidente

8/12 Namur-Cwedd-section planification Gembloux- Cwedd-section études d’inci-

dences Malmedy- FWA-conférence BVD et vaches

allaitantes

9/12 Namur-Cwedd-assemblée plénière Gembloux-FWA-GT Nitrawal Atterrt- Ecobiogaz-journée d’étude «recy-

clage des ressources fertilisantes» Namur-DGO3-phytolicence Namur- Cabinet R. Collin-AGW paiements

PAC-aides couplées Kain- FWA locale-conférence débat PAC

2015/2020

10/12 Gembloux-SPF-emballages phytos Namur- DGO3-déclaration de superficie

notice 2015 Gembloux-Nitrawal-GT communication Bruxelles-Conseil du bien-être animal Bruxelles-Cese-plénière

11/12 Isnes- Wagralim-durabilité chaîne alimen-

taire wallonne- Jambes-commission permanente RWDR

Gembloux-Valbiom-bureau Liers-action ISPC-rencontre Horeca Waremme-FWA locale-élections Bruxelles-CESE-plénière Bruxelles-Cese-groupe d’études lait

12/12 Bruxelles-SPF-GT phytolicence Gembloux-FWA-commission lait Ciney-Arsia-conseil d’administration Louvain-La-Neuve-Centre agricole maïs

A C T U A L I T É S

18 DÉCEMBRE 2014 - Pleinchamp 5

Fait pour vous par le Service d‘Etudes

Baisse des revenus agricoles européens en 2014Les dernières données du Copa montrent un effondrement de la confiance des agriculteurs au troisième trimestre 2014 et Eurostat prévoit également une baisse des revenus agricoles européens en 2014.

Les nouveaux chiffres publiés par Eurostat cette semaine, l’agence statistique de l’UE, pré-voient une baisse de 1.7% du revenu des agricul-teurs européens en 2014.

Une enquête réalisée par le Copa auprès de dix Etats membres révèle également qu’après une embellie d’un an et demi, la confiance du sec-teur agricole avait chuté au cours du troisième trimestre 2014 en raison de prix agricoles faibles.

D’après le baromètre du Copa, cette baisse de la confiance a été enregistrée dans tous les pays. Un approvisionnement en produits agricoles plus élevés, la fermeture du marché russe ainsi que de mauvaises conditions météorologiques dans certaines régions d’Europe ont fait baisser en général les prix agricoles et par conséquent le moral des agriculteurs. Les prix élevés des in-trants ont également pesé sur cette tendance. Même si le faible prix du pétrole a fait baisser le prix des intrants énergétiques, cela n’a pas per-mis de compenser la chute des prix de la produc-tion.

La nouvelle Politique agricole commune (PAC) a également suscité des réactions mitigées dans les Etats membres. L’Allemagne et le Royaume-Uni s’inquiètent particulièrement d’une légis-lation compliquée et très lourde sur le plan ad-ministratif. L’enquête révèle en revanche que la Hongrie, la Pologne et la Roumanie sont plus positives et espèrent obtenir plus de subven-tions. En France, 4 agriculteurs sur 10 indiquent rencontrer d’importantes difficultés en raison des coûts opérationnels et de conditions clima-tiques difficiles. Aux Pays-Bas, les agriculteurs s’inquiètent de la chute des prix de la viande por-

cine résultant de l’embargo russe. En Suède, les producteurs se plaignent avant tout des prix très faibles dans les secteurs du lait et de la viande bovine. Pour leur part, les agriculteurs italiens ont mis en avant le fait que la production de vin et d’huile d’olive a été touchée par de mauvaises conditions météorologiques.

Cette enquête, effectuée entre septembre et novembre 2014, est réalisée deux fois par an en Belgique, Allemagne, France, Italie, Hongrie, Pologne, Roumanie, Suède, au Royaume-Uni (Angleterre et Pays de Galles) et aux Pays-Bas, au-près de plus de 6600 producteurs. http://www.copa-cogeca.be/StatisticsandEconomicAnalysis.aspx

Eurostat a publié lundi dernier de nouveaux chiffres qui montrent une baisse de 1.7% des re-venus agricoles dans l’UE en 2014, en raison des faibles prix. Ces premières estimations ne tien-nent toutefois peut être pas pleinement compte des effets de la crise russe. L’indice de confiance du Copa pourrait encore chuter à l’avenir. L’aide aux producteurs de lait, de viande porcine et bo-vine et de fruits et légumes touchés par la crise russe est donc cruciale.

Echéancier 22 décembre

Versements anticipés: Date limite pour le 4ème versement trimestriel

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6 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

E U R O P I N I O N S

Pour Tusk, un accord commercial euro-américain est prioritaireC’est le Polonais Donald Tusk qui a accédé le 1er décembre dernier à la présidence du Conseil des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UE, succédant ainsi au Belge Herman Van Rompuy. D’emblée, Donald Tusk a déclaré son souci de parvenir au plus tôt à un accord transatlantique («TTIP») avec les Etats Unis. Il faut dire que Tusk, à l’instar de ses compatriotes est très (trop?) américanophile et estime qu’en «ces temps difficiles», les relations entre l’UE et les Etats Unis» sont prioritaires.

Le ministre italien du commerce, Carlo Calenda, qui préside le Conseil des Vingt-huit, avait estimé le 21 novembre que l’UE et les États-Unis ont une «fenêtre d’opportunité pour conclure un accord dans le sens d’identifier la zone d’atterrissage, de définir le contenu», et le finaliser au début de 2016.

La commissaire européenne au commerce,

Cecilia Malmström, considère pour sa part que cet accord ne pourra pas être conclu avant 2017. «Nous ne pourrons pas faire beaucoup plus tôt que 2017», compte tenu qu’«il faut six mois pour boucler un chapitre (de négociation)», a-telle déclaré le 3 décembre lors d’un échange de vues avec la commission compétente du Parlement européen.

Agriculture

«L’UE a des intérêts agricoles offensifs (vo-lonté d’accéder au marché US pour nos pro-duits) dans beaucoup d’accords commerciaux bilatéraux en cours de négociation, y compris le TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement)», a souligné le 3 décembre le commissaire européen à l’agriculture, Phil Hogan, devant la commission de l’agriculture du Parlement européen. «Je serai proactif pour obtenir l’ouverture des marchés internationaux pour les produits de haute qualité de l’UE», a-t-il promis.

«Toutefois, je réitère l’engagement pris lors de mon audition parlementaire: les normes de l’UE et les secteurs sensibles ne seront pas sacrifiés sur l’autel d’un accord commercial», a assuré Phil Hogan, qui a déjà pris contact avec le représen-tant pour le commerce et le secrétaire à l’agricul-ture américains, Mike Froman et Tom Vilsack.

Transparence?

La Commission européenne a annoncé le 25 novembre des dispositions pour accroître la transparence des pourparlers sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investisse-ment.

Elle se propose de: rendre publics davantage de textes de négociation de l’UE que l’exécu-tif partage déjà avec les États membres et le Parlement européen; donner accès aux textes re-latifs au TTIP à tous les eurodéputés, et pas seu-lement à quelques-uns, en étendant l’utilisation d’une «salle de lecture» pour ceux qui n’ont pas eu accès aux documents à diffusion restreinte jusqu’à présent; classer moins de documents de négociation dans la catégorie «restreint UE», pour les rendre plus facilement accessibles aux députés européens en dehors de cette salle de lecture; diffuser et actualiser régulièrement une

liste publique des documents relatifs au TTIP quisont partagés avec le Parlement européen et leConseil.

Relance des négociations OMC de Doha

Notons par ailleurs que le Conseil général del’Organisation mondiale du commerce (ambas-sadeurs des pays membres de l’OMC) a relancé lecycle de Doha le 27 novembre en adoptant troisdécisions concernant la détention de stocks pu-blics à des fins de sécurité alimentaire – objet d’une forte revendication de l’Inde –, l’applica-tion de l’Accord sur la facilitation des échangesintervenu en décembre 2013 à Bali – applicationque New Delhi bloquait pour obtenir gain de cause sur le premier point – et les travaux de l’après-Bali.

Les négociateurs ont maintenant une nou-velle échéance, à savoir juillet 2015, pour mettre sur pied le programme de travail qui doit leur permettre de trouver un compromis sur tous les autres chapitres du cycle de Doha lancé il y a 13 ans.

Un objectif, décembre 2015, a été fixé par le Conseil général de l’OMC pour conclure les né-gociations sur le stockage public des produitsagricoles. Parallèlement, la clause de paix récla-mée par l’Inde dans ce domaine a été convenue selon les termes suivants: «Jusqu’à ce qu’une solution permanente soit convenue et adop-tée, les Membres ne mettront pas en cause,dans le cadre du Mécanisme de règlement desdifférends de l’OMC, le respect par un Membre en développement de ses obligations en ce quiconcerne le soutien accordé pour les cultures vivrières de base traditionnelles conformémentaux programmes de détention de stocks publicsà des fins de sécurité alimentaire».

Le végétarisme en IndeL’Inde est-elle majoritairement végétarienne? Non, c’est seulement au Ve siècle avant JC, sous la pression de cultes concurrents (bouddhisme, jaïnisme...) opposés au sacrifice des animaux, que les leaders du culte hindouiste, les brahmanes, sont devenus végétariens, et avec eux, le haut de l’échelle sociale de la société hindoue indienne, a expliqué le géographe Michaël Bruckert lors d’un colloque scientifique à Paris.

L’Inde n’est pas majoritairement végétarienne. Au contraire, c’est plutôt un fait minoritaire. 80% de la population indienne est non végétarienne, et parmi elle, 20% mange de la viande bovine.

Contrairement à l’Europe, le végétarisme est, en Inde, moins un devoir moral qu’un marqueur de classe et de caste, explique le chercheur. «On trouve des végétariens en haut de l’échelle so-ciale et ceux qui mangent de la viande bovine en bas de l’échelle sociale, explique-t-il. Il appa-raît même normal pour les hautes castes que les basses caste, considérées comme impures, man-gent de la viande». La consommation de viande bovine se retrouve chez «les intouchables, les musulmans et les chrétiens qui mobilisent cette pratique à des fins identitaires et à l’encontre des hautes castes, considérées comme dominantes ou hégémoniques».

Vaches sacrées

Qu’en est-il de l’abattage des bovins et des buffles? Les premiers sont considérés comme sacrés – ce qui n’empêche pas les éleveurs hin-dous de les revendre aux bouchers musulmans – et les seconds comme «sales», explique Michaël Bruckert.

Globalement «tous les bovins terminent à l’abattoir», assure-t-il. La Constitution de l’Etat fédéral, et en particulier l’article 48, prône «la compassion pour les animaux».

Il s’agît d’orientations, de directives à l’in-tention des Etats-régions. Ces directives n’ont d’ailleurs «rien à voir avec l’hindouisme», mais plus avec un argumentaire agronomique hé-ritier de l’époque coloniale, et elles sont appli-quées de façon très diverses selon les Etats.

Cette réglementation multiforme engendrepour les bovins, de longs transports, dans desconditions souvent déplorables, à destinations des régions où l’abattage est le plus libre, notam-ment vers le Kérala, au sud du pays.

Des animaux de réforme

L’originalité de la viande bovine indienne, c’estqu’elle issue uniquement d’animaux de réforme,qu’ils aient travaillé à la production laitièreou aux travaux des champs. Ce n’est pas, par exemple, le cas du poulet, dont la production de chair en Inde s’est largement développée et in-dustrialisée ces dernières années. Contrairement aux bovins, «la consommation du poulet s’est sé-cularisée, explique le chercheur. Le poulet est de-venu une substance, une protéine, dans laquelleon investit désormais de nouvelles symboliques,comme la modernité». Et de conclure qu’il n’y a rien de figé dans le statut des animaux, et que si l’extension des circuits économiques érode, enInde, certaines significations rituelles, elle ouvre aussi de nouveaux horizons.

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Les différentes crises que traversent nos sociétés rappellent à souhait que le bien-être, la sécurité, l’approvisionnement sont des notions très fragiles dans le temps et dans l’espace. N’en est-il pas de même pour noter autonomie alimentaire?

Henri Lhoest

J’entends souvent cette maxime usée jusqu’à l’os: «pourquoi aller chercher ailleurs ce que l’on a ici?». Et oui, pourquoi? Dans notre belle région wallonne, nous avons la chance d’avoir une production très diversifiée, une agriculture plurielle et des agriculteurs d’une excellence re-marquable. Dans tous les domaines de produc-tion, dans toutes les spéculations, nous avons consenti et financé de très gros efforts pour nous moderniser augmenter notre compétitivité, en produisant plus, mieux et avec souvent moins d’intrants …

Aujourd’hui, il faut bien se rendre à l’évidence: les agriculteurs sont en grosses difficultés dans l’exercice de leur métier. Les marchés sont diffi-

ciles, volatiles et non régulés, les prix sont bas, les charges en forte augmentation et le prix du foncier sans plus aucun rapport avec la rentabi-lité. La ferme «Wallonie» est en grand danger. Le lait, la viande, les céréales, les fruits et légumes, le sucre, aucun secteur n’est épargné. Pour des raisons politiques et/ou de libéralisme débridé, d’absence de soutien, de contrôle ou de régula-tion des marchés, nous assistons tous dans nos exploitations à la dégradation évidente de nos marges. Concomitamment à ce phénomène, nous subissons l’effet «ciseau»: diminution des marges et augmentation spectaculaire des charges (aliments, énergie, engrais, phy-tos, foncier …). En plus de ce constat alarmant,

nous sommes coincés par la multiplication inexplicable de contraintes et de distorsions de concurrence sur nos propres productions et dans nos exploitations. Nous n’avons eu de cesse de dénoncer le dumping économique, social et en-vironnemental de ces produits importés qui ne répondent en rien aux critères qui nous sont im-posés!

Au-delà de la crise économique que subissent de très nombreux agriculteurs, nous sommes aussi face à une véritable crise morale qui gonfle sur le terrain: assez de ces règlements déconnec-tés des réalités économiques. Assez de ces mises aux normes coûteuses. Assez de ces lourdeurs ad-ministratives. Assez de ce «mille feuilles» de dé-crets de normes de contraintes qui n’en finissent plus de s’épaissir. Aujourd’hui, nous exprimons avec force notre véritable souffrance face à l’ex-cès administratif et l’absence de ligne directrice de la part des autorités. Ces dernières réagissent au coup par coup en imposant constamment de nouvelles règles dans tous les domaines: envi-ronnement, santé et bien- être animal, réforme de la PAC. … Non seulement, les règles changent avant même d’être appréhendées par les agri-culteurs, mais de plus, certaines sont en complet décalage avec les réalités économiques et agro-nomiques; et parfois, les ministères ne tiennent même pas leurs engagements! Aujourd’hui également, de très nombreuses questions po-sées aux autorités sont sans réponse claire: MAE, Natura 2000, agriculteurs actifs, montant des DP, couplage «vaches allaitantes», promotion de nos produits, soutien des marchés …

« Pollueurs, nourris de subventions, chasseurs de primes, conservateurs, voire inutiles», les ad-jectifs négatifs se bousculent dans certains cé-nacles et sont martelés par une certaine presse auprès du grand public. Nous sommes lassés de

devoir nous justifier de tout. On nous contrôleplus que les délinquants, on nous impose une écologie punitive et une fiscalité écologique de ladouble peine.

Notre métier de nourrir la planète n’est pasqu’un simple métier, mais une mission. Pour nous agriculteurs, c’est une véritable passion. Nous n’abandonnerons pas à d’autres (poli-tiques, fonctionnaires, environnementalistes) lepouvoir de nous expliquer notre métier et d’inflé-chir nos décisions. Chacun dans son exploitationest aujourd’hui en mesure de prendre les bonnesoptions qui lui permettent de produire en ré-pondant aux attentes sociétales et des consom-mateurs. N’oublions jamais que la nature reste souvent le grand maître du jeu, nous devonsconstamment composer avec ses caprices.

Mesdames, Messieurs les responsables, si vousvoulez encore d’une ferme «Wallonie» avec desjeunes bien informés et motivés, encadrés par les plus expérimentés, il faudra sans conteste recon-sidérer ces politiques imposées par l’Europe qui nous et qui vous échappent. Il faudra égalementrevoir ces normes contraignantes injustes et dis-proportionnées, revoir cette paperasserie inutileet répétitive.

A l’aube d’une année 2015 extrêmement dif-ficile pour tous les secteurs confondus, nousattendons une véritable prise de conscience detous nos décideurs à chaque niveau de pouvoir. Nous attendons une réelle inflexion des poli-tiques pour que nous puissions très vite montrerà nouveau le vrai visage de l’agriculture wal-lonne; ce visage qui évolue au fil du temps, avec son temps, avec les attentes du citoyen.

Diffusion: le samedi 20/12/2013 à 11h00 sur La Une (rediffusion du13/12/13)

La clef des champs

Noël n’est pas loin et les préparatifs vont bon train dans les pépinières.

Cette semaine Philippe Soreil vous propose de le suivre pour choisir un sapin chez Jonathan Rigaux, pépiniériste à Neufchâteau; Nordmann, Epicéa, Fraser… le choix est vaste! Profitons de l’occasion pour découvrir ce fleuron des produc-tions ornementales wallonnes.

L’effervescence règne aussi dans l’entité d’Aywaille. On y déborde d’imagination et d’énergie pour proposer aux visiteurs des dé-corations de Noël lumineuses et hautes en cou-leurs. Allons à leur rencontre.

Comment nous joindre?En appelant l’équipe au 04/344.75 09 ou 04/344.73 00Fax: 04/344 73 32 – e-mail: [email protected] LA CLEF DES CHAMPSsur le télétexte de la RTBF à la page 156et sur FacebookPrésentation : Philippe SoreilÉquipe : - Véronique Darimont Katia Mattiuz Marianne VirléeRéalisation : Carol GiletUne coproduction: RTBF.be (Guy Lemaire) –

[email protected] ou Bernard Kersten au 081 60 00 60

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L’agriculture wallonne a besoin d’une réelle inflexion des politiques pour que puisse renaître l’espoir

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8 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

A L I M E N T A T I O N

Etiquetage des produits alimentaires: important pas en avant

À partir du 13 décembre 2014, de nouvelles règles d’étiquetage des denrées alimentaires dans l’Union européenne, adoptées par le Parlement européen et le Conseil en 2011, auront pour effet que les consommateurs recevront des informations plus claires, plus complètes et plus précises sur la composition des aliments et pour-ront ainsi faire des choix éclairés.

La presse générale s’est fait l’écho des importants changements survenus à partir du 13 décembre 2014 en matière d’étiquetage des produits alimentaires dans l’Union européenne. Dans la mesure où le sujet est directement lié à l’agriculture – en Belgique, les deux tiers des matières premières de l’industrie alimentaire proviennent du secteur agricole belge – il nous a semblé important de répercuter à notre tour dans «Plein Champ» les informations de source européenne et autres…

Le commissaire européen pour la santé et la sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis, s’est exprimé en ces termes: «À partir du 13 décembre 2014, les citoyens européens verront les résultats d’années de travail pour améliorer les règles d’étiquetage des denrées alimentaires. Les in-formations clés sur la composition apparaîtront dorénavant plus clairement sur les étiquettes, ce qui permettra aux consommateurs de faire des choix en connaissance de cause lorsqu’ils achè-tent des produits alimentaires. Les nouvelles règles placent le consommateur au premier plan; elles fournissent des informations plus claires aux citoyens et ce, d’une manière qui reste gérable pour les entreprises.»

Les principaux changements

Parmi les principales modifications apportées aux règles d’étiquetage, citons:

une meilleure lisibilité des informations (taille de police minimale pour les informations obliga-toires);

• une présentation harmonisée et plus claire des allergènes, tels que le soja, les fruits à coque, le gluten ou le lactose, dans la liste des ingré-dients pour les denrées alimentaires préembal-lées (mise en évidence grâce à la taille de carac-tères, au style ou à la couleur de fond);

• les indications obligatoires relatives aux al-lergènes pour les aliments non préemballés, y compris dans les restaurants et les cafés;

• l’obligation de faire figurer certaines infor-mations nutritionnelles sur la majorité des den-rées alimentaires transformées;

• l’indication obligatoire de l’origine pour les viandes porcine, ovine, caprine et la viande de volaille fraîches;

• des exigences identiques en matière d’éti-quetage pour la vente en ligne, la vente à dis-tance et la vente en magasin;

• une liste des nanomatériaux manufacturés figurant parmi les ingrédients;

• les informations spécifiques concernant l’ori-gine végétale des huiles et graisses raffinées;

• le renforcement des règles visant à empêcher les pratiques trompeuses;

• l’indication des ingrédients de substitution pour les succédanés alimentaires;

• les indications claires «viande reconstituée» ou «poisson reconstitué»; et

• la signalisation claire des produits déconge-lés.

Cependant, les règles relatives à l’étiquetage nutritionnel obligatoire pour les denrées alimen-taires transformées ne s’appliqueront qu’à partir du 13 décembre 2016.

Un délai de 3 ans

Les exploitants du secteur alimentaire ont obtenu un délai de trois ans afin de passer sans heurts au nouveau système d’étiquetage des denrées alimentaires préemballées et non pré-

emballées. En outre, le règlement autorise la commercialisation des denrées alimentaires mises sur le marché ou étiquetées avant le 13 dé-cembre 2014 jusqu’à épuisement des stocks (il est à noter que les stocks d’étiquettes ne bénéficientpas de cette disposition).

La Commission a travaillé de concert avec les entreprises de manière à garantir une bonne application des nouvelles règles. Des travaux sont également en cours en vue de mettre en place une base de données européenne destinéeà présenter de manière simple toutes les règles d’étiquetage obligatoires, tant au niveau natio-nal qu’au niveau de l’UE, afin qu’elles soient ai-sément accessibles. Il s’agira d’un outil pratique à consulter pour tous les exploitants du secteur alimentaire et les PME. Les travaux de dévelop-pement de cette base de données devraient être réalisés durant l’année 2015.

Rappel

Le règlement (UE) n°1169/2011 concernant l’in-formation des consommateurs sur les denrées alimentaires remplace et réunit dans un seul acte législatif les règles d’étiquetage antérieuresdécoulant de la directive 2000/13/CE concer-nant l’étiquetage et la présentation des denréesalimentaires ainsi que la publicité faite à leurégard, de la directive 90/496/CEE relative à l’éti-quetage nutritionnel des denrées alimentaireset d’autres actes législatifs régissant des catégo-ries spécifiques de denrées alimentaires.

Les limites autorisées de résidus de pesticides sont respectées dans la quasi-totalité des aliments dans l’UEPlus de 97% de tous les échantillons analysés dans le cadre du dernier programme de surveillance à l’échelle européenne des pesticides dans les aliments présentaient des niveaux de résidus se situant dans les limites légales autorisées – dont plus de 54% d’échantillons sans aucune trace détectable de produits chimiques. Ces résultats font partie du rapport annuel 2012 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les résidus de pesticides dans les aliments. Le rapport est basé sur l’analyse de près de 79.000 échantillons alimentaires effectués par 27 États membres de l’UE, l’Islande et la Norvège.

Ce contrôle à grande échelle des résidus de pesticides dans les aliments implique la réalisa-tion par chacun des 29 pays déclarants de deux programmes de contrôle: un programme na-tional conçu par chaque pays et un programme coordonné par l’UE prévoyant que toutes les autorités nationales de contrôle alimentaire mè-nent des activités de surveillance normalisées. En 2012, 12 produits alimentaires ont été analysés dans le cadre du programme coordonné de l’UE pour y contrôler un total de 205 pesticides dif-férents. Pour l’ensemble des deux programmes, ce sont78 390 échantillons issus de plus de 750 produits alimentaires qui ont été testés pour y contrôler la présence de près de 800 pesticides et métabolites différents.

Les programmes nationaux ont permis de constater que 97,1% des échantillons d’aliments analysés contenaient des résidus de pesticides dans les limites légales autorisées par l’UE – ap-pelées les limites maximales de résidus (LMR). Les aliments biologiques ont révélé un taux de dépassement des LMR inférieur à celui des pro-duits non biologiques (0,8% contre 3,1%). Le taux de non-conformité des aliments importés de-puis des pays tiers vers l’Union européenne, la Norvège et l’Islande était cinq fois plus élevé que celui des aliments originaires de ces pays (7,5% contre 1,4%).

Les résultats du programme coordonné par

l’UE ont montré que 99,1% des échantillonsanalysés contenaient des concentrations derésidus dans les limites autorisées et que prèsde 60% des échantillons ne contenaient aucunrésidu mesurable du tout. Les aliments qui pré-sentaient les taux de dépassement des LMR lesplus élevés étaient les brocolis (2,8%), les choux-fleurs (2,1%), les raisins de table (1,8%), les poi-vrons (1,4%) et les aubergines (1%). Les alimentsprésentant les plus faibles taux de dépassement des LMR étaient les petits pois écossés et l’huile d’olive (0,1%), le blé (0,7%) et les bananes (0,7%).Aucun dépassement de LMR n’a été détecté que ce soit dans le jus d’orange ou les produits d’ori-gine animale (beurre et œufs). L’EFSA a égale-ment évalué si l’exposition alimentaire actuelle aux résidus de pesticides était susceptible de représenter un risque pour la santé humaine, tant sur le long terme (exposition chronique) que sur le court terme (exposition aiguë). L’Autorité aconclu qu’il était improbable que la présence de résidus de pesticides dans les aliments en 2012ait un effet à long terme sur la santé des consom-mateurs. En ce qui concerne l’exposition à courtterme, un risque n’a pas pu être exclu pour envi-ron 0,02% des échantillons, dans l’éventualité oùces aliments seraient consommés en quantités élevées.

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18 DÉCEMBRE 2014 - Pleinchamp 9

Information «alimentaire» des consommateurs: quelques questions-réponsesLa Commission européenne a diffusé un document procédant à l’inventaire des principales questions susceptibles de se poser les consommateurs dans le domaine de l’information. On constate en effet chez les consommateurs, qu’ils fassent leurs courses en ligne ou au supermarché, une demande croissante pour un étiquetage plus clair et plus compréhensible qui les aide à choisir leurs aliments en connaissance de cause.

En outre, les personnes souffrant d’allergies sont de plus en plus nombreuses. Comment un adolescent souffrant d’allergie aux arachides est-il supposé savoir ce qu’il peut manger sans risque lorsqu’il dîne à l’extérieur avec des amis? Comment une personne qui souhaite réduire sa consommation de sel peut-elle savoir quel en-cas choisir? Comment les consommateurs peuvent-ils être sûrs de l’origine de la viande qu’ils vien-nent d’acheter? De nouvelles règles, destinées à répondre à ce type de questions et à d’autres, s’appliqueront à partir du 13 décembre 2014 dans l’ensemble de l’Union européenne.

Était-il vraiment nécessaire de changer la lé-gislation en matière d’étiquetage des denrées alimentaires?

La législation actuelle sur l’étiquetage gé-néral des denrées alimentaires date de 1978 et les règles d’étiquetage nutritionnel ont été adoptées en1990. Depuis lors, les exigences des consommateurs et les pratiques commerciales ont beaucoup évolué. Les consommateurs euro-péens souhaitent être mieux informés lorsqu’ils achètent des produits alimentaires. Ils veulent des étiquettes compréhensibles, précises et qui ne les induisent pas en erreur. La nouvelle légis-lation, qui est l’aboutissement de trois ans de travaux, les aidera à acheter leurs aliments en connaissance de cause. Elle pourrait en outre contribuer à de meilleurs modes de vie et à des choix plus sains.

Que m’apportera le nouveau système d’étiquetage?

Sera-t-il remédié aux problèmes de lisibilité liés à l’emploi de petits caractères?

Il s’agit là d’un problème clé auquel s’est at-taquée la nouvelle législation. En effet, selon les nouvelles règles, les informations obligatoires doivent respecter une taille minimale d’impres-sion, et les informations fournies à titre facul-tatif, telles que les slogans ou les allégations, doivent être présentées d’une manière qui ne porte pas atteinte à la présentation des informa-tions obligatoires. Des règles supplémentaires relatives à la lisibilité viendront s’y ajouter par la suite.

Les nouvelles règles aideront-elles à manger plus sainement?

En principe, oui. Des informations plus claires sur certaines caractéristiques nutritionnelles importantes des denrées alimentaires trans-formées –valeur énergétique, lipides, lipides sa-turés, glucides, sucres, protéines et sel– seront fournies. Cela permettra aux consommateurs de comparer les produits avant d’acheter et les aidera à opérer des choix diététiques éclairés correspondant à leurs besoins personnels. Il sera également possible de faire figurer des informa-tions concernant certains nutriments sur la face avant de l’emballage; les consommateurs pour-ront ainsi comparer plus facilement les produits lorsqu’ils feront leurs courses.

Comment les besoins d’information des per-sonnes souffrant d’allergies sont-ils pris en compte?

Les nouvelles règles renforcent les dispositions en vigueur concernant les informations à appor-ter sur certaines substances causant des réac-

tions allergiques ou des intolérances. Le but est d’informer les personnes souffrant d’allergies alimentaires et de mieux protéger leur santé. Les entreprises du secteur alimentaire devront fournir ces informations sur toutes les denrées alimentaires. Il appartient aux autorités natio-nales des États membres de l’UE de décider de la manière dont ces informations devront être fournies.

Quelles sont les informations sur les denrées alimentaires qui doivent être fournies en cas d’achats alimentaires en ligne ou à distance?

Les nouvelles règles prévoient expressément qu’en cas de vente de denrées alimentaires au moyen d’une technique de communication à distance, la majorité des informations obliga-toires sur l’étiquette doivent être fournies avant la conclusion de l’achat. Ces informations doi-vent figurer sur le support de la vente à distance (page web ou catalogue) ou être transmises par tout autre moyen approprié. Cette exigence s’applique à tous les moyens de distribution des produits alimentaires aux consommateurs. En d’autres termes, les informations devant figurer sur les étiquettes sont les mêmes, que le produit soit vendu en ligne, dans le cadre d’une vente à distance (par exemple sur catalogue) ou dans un supermarché.

Meilleure information?

D’une manière générale, les nouvelles règles maintiennent le principe actuel selon lequel la mention du pays d’origine ou du lieu de prove-nance sur l’étiquette des produits alimentaires est facultative, à moins que son absence puisse s’avérer trompeuse pour le consommateur.

Le règlement introduit la mention obliga-toire de l’origine sur l’étiquette pour la viande fraîche ovine, caprine, porcine et de volaille. La Commission a adopté des règles de mise en œuvre qui définissent comment l’information sur l’origine est présentée. Selon ces règles, qui prévoient quelques exemptions, l’État membre ou le pays tiers dans lequel l’animal a été élevé et abattu doit figurer sur l’étiquette.

Le pays d’origine ou le lieu de provenance des principaux ingrédients devra également être indiqué s’il est différent de celui du produit fini. Par exemple, du beurre baratté en Belgique avec du lait danois pourrait comporter la mention

«produit en Belgique à partir de lait danois.» Ces règles épargneront aux consommateurs des in-dications trompeuses sur l’origine des produits et uniformiseront les règles du jeu entre les ex-ploitants du secteur alimentaire.

Produit «authentique» ou produit «contre-fait»?

La contrefaçon des denrées alimentaires et des boissons constitue une préoccupation majeure. Elle peut prendre différentes formes comme le frelatage d’un produit, par sa dilution ou le remplacement de certains de ses ingrédients par d’autres de qualité inférieure, ou l’indication d’une origine fausse du produit.

Les nouvelles règles garantiront que lorsqu’un aliment n’est pas exactement ce qu’il semble être, des informations pertinentes seront four-nies afin d’éviter que sa présentation ou son ap-parence n’induise le consommateur en erreur. Si certains ingrédients que l’on s’attendrait norma-lement à trouver dans le produit ont été rempla-cés par d’autres, non seulement ces substituts seront mentionnés dans la liste des ingrédients, mais ils figureront aussi de manière bien visible sur l’étiquette. Pour les produits carnés et les pro-duits de la pêche, l’ajout d’eau ou de protéines d’origine animale différente sera mentionné de manière bien visible. De plus, lorsque ces den-rées alimentaires peuvent donner l’impression d’être faites d’une pièce entière de viande ou de poisson, mais sont en réalité constituées de dif-férents morceaux liés ensemble, elles seront éti-quetées comme «viande reconstituée» ou «pois-son reconstitué.»

Pour les denrées alimentaires laissant suppo-ser ou indiquant une origine erronée, les nou-velles règles établissent certains critères pour

que les indications sur l’origine fournies à titrefacultatif n’induisent pas le consommateur en erreur. Les exploitants du secteur alimentairefournissant des indications sur l’origine doiventfaire figurer des informations supplémentairespour que le consommateur sache d’où vient vrai-ment l’ingrédient principal de la denrée alimen-taire, et pas seulement quel a été le dernier paysdans lequel elle a été transformée.

Les changements sur les étiquettes seront-ils vi-sibles dès le 13 décembre 2014?

Oui, l’industrie alimentaire a bénéficié d’une période de transition de trois ans pour garantir l’entrée en vigueur de ces règles à partir du 13dé-cembre 2014. Néanmoins, il est possible que voustrouviez toujours sur le marché des produits étiquetés selon les anciennes règles, car le règle-ment prévoit la possibilité d’épuiser les stocksde denrées alimentaires mises sur le marché ouétiquetées avant le 13décembre 2014 (Attention:l’épuisement des stocks ne concerne pas les stocks d’étiquettes).

Les règles relatives aux informations nutri-tionnelles obligatoires ne s’appliqueront qu’àpartir du 13décembre 2016. Cependant, si une déclaration nutritionnelle est fournie sur les éti-quettes après le 13décembre 2014, elle devra être conforme aux exigences du règlement.

Que faire si on aperçoit une étiquette qui ne respecte pas les nouvelles règles après le 13 dé-cembre 2014?

Les États membres sont chargés de faire res-pecter les règles d’étiquetage de l’Union; lesplaintes doivent par conséquent être adresséesaux autorités nationales compétentes.

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10 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

R E V U E D E P R E S S E

Glané pour vousUn investisseur de Dubaï en Bulgarie

Un investisseur multimilliardaire de Dubaï s’intéresse de près à une grosse exploitation lai-tière bulgare. Le phénomène n’est pas nouveau : après l’envolée du prix du blé, du riz et du maïs en 2007 et 2008, des investisseurs du Moyen-Orient se sont mis à acheter à tour de bras des terres agricoles à l’étranger pour produire locale-ment et exporter ensuite la totalité vers leur pays d’origine. Au départ, ce phénomène concernait surtout des proies faciles, en Afrique et Amérique latine, avant de se produire dans les Balkans dans lesquels des montants importants sont investis dans le secteur agricole. Notons que les autorités locales encouragent ce type d’investissements favorables à l’emploi. C’est ainsi qu’un homme d’affaires des Emirats Arabes Unis, prêt à inves-tir la somme de 140 millions d’euros, a pu rache-ter des terres à moitié prix aux autorités serbes. L’avantage des pays des Balkans est une relative stabilité politique et institutionnelle. Bref, on peut s’attendre à d’autres investissements de ce type, en Bulgarie notamment. (Lait et Elevage)

Suicide: les agriculteurs premiers concernés

L’Observatoire national du suicide du minis-

tère de la Santé a publié un état des lieux sur le

suicide en France. Les agriculteurs sont toujours la catégorie socio-professionnelle la plus me-nacée. En France, en 2011, 11.000 décès sont des suicides et les urgences des hôpitaux ont ac-cueilli 200.000 personnes après une tentative de suicide. Un décès sur 50 est un suicide. Les agriculteurs français ont un risque de décéder par suicide trois fois plus élevé que les cadres. Viennent ensuite les ouvriers, dont le risque face à un cadre est multiple par 2,57 et les arti-sans et chefs d’entreprise (risque multiplié par 1,85). Les disparités de taux de suicide selon la catégorie socio-professionnelle (CSP) sont un peu moins marquées pour les femmes (deux fois plus de suicide chez les agricultrices que chez les femmes cadres). En 2011, les modes de suicide les plus fréquents, toutes CSP confondues, sont les pendaisons (53 %), les prises de médicaments et autres substances (14 %), les armes à feu (14 %) et les sauts d’un lieu élevé (7 %). Du côté des agri-culteurs, une étude de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) publiée en 2013 analysait les suicides sur trois années : il y a eu, entre 2007 et 2009, 417 suicides chez les hommes et 68 chez les femmes. La pendaison concerne 61 % des cas chez les hommes et 54 % chez les femmes. Les secteurs bovins lait et bovins viande sont surreprésentés. Les hommes entre 45 et 64 ans sont les plus expo-sés. L’enquête de l’INVS sur l’agriculture se pour-suit. (La France agricole)

La frite belge, bientôt élément du ‘patrimoine culturel immatériel’ de l’UNESCO?

A l’occasion de la semaine de la frite qui s’est tenue récemment, la Belgique vient de lancer une pétition pour solliciter officiellement le clas-sement de la frite belge par l’United Nations’ Educational Scientific and Cultural Organisation (UNESCO) comme élément de son patrimoine culturel. Pour que l’UNESCO reconnaisse officiel-lement les frites belges, elles doivent être recon-

nues comme «patrimoine culturel immatériel» par les 3 ministères de la Culture belges. Une pé-tition a été transmise au ministère de la Culture flamand, qui pourrait accorder cette reconnais-sance très rapidement. En 2015, ce sera au tour des ministères de la Culture des communautés francophone et germanophone de débattre sur la question de l’attribution de cette reconnais-sance. Si ces demandes aboutissent, le dossier pourrait alors être soumis à l’Unesco. S’il était accepté, les frites belges rejoindraient la liste des 314 éléments de patrimoine culturel immatériel dont la préservation est importante (et qui est distincte de la liste des 1007 sites du patrimoine mondial), comme la pêche aux crevettes à cheval d’Oostduinkerke, qui a intégré cette liste en 2013, le Carnaval de Binche, qui a été classé en 2003, et la procession du Saint-Sang à Bruges, classée en 2010, pour n’en citer que quelques-uns. Le Daily Mail fournit également quelques statis-tiques intéressantes, puisque l’on apprend par exemple que l’on compte plus de 5 000 fritkots en Belgique, le décuple par tête du nombre de restaurants McDonald’s aux Etats-Unis, et que, selon L’union nationale des frituristes (Unafri) 95% des Belges achètent des frites à un fritkot au moins une fois par an. (Express.be)

Chine : augmentation des importations de 75 % d’ici 2020 ?

D’après le rapport Agrifax China Dairy Report, la Chine devra augmenter de 75 % ses importa-tions de lait à l’horizon 2020, soit près de 20 mil-liards de litres de plus qu’en 2013. Cette hausse très importante concernerait à la fois les ingré-dients de base ainsi que les produits finis. Autre constat pas très rassurant qui figure dans ce rap-port rédigé par l’économiste Susan Kilby, après une longue visite en Chine : 20 % des terres agri-coles chinoises sont touchées par la pollution.

D’ici 2023, la consommation de lait et de produitslaitiers par tête d’habitant en Chine devrait avoirrattrapé la consommation moyenne en Corée du Sud. 20 % de la production laitière chinoise provient de petites fermes détenant moins de5 vaches laitières. Notons encore qu’en 2014,la Chine aura dû importer plus d’un million de tonnes de luzerne pour nourrir le bétail. (Lait etElevage)

Le Belge consomme 11% de plus que la moyenne européenne

La consommation par habitant en Belgiqueen 2013 était de 11% supérieure à la moyenne eu-ropéenne. Les chiffres publiés par Eurostat fontréférence à la consommation individuelle effec-tive, indicateur du niveau de bien-être matériel des ménages. Le niveau le plus élevé (36% au-de-là de la moyenne) en 2013 était au Luxembourg. Viennent ensuite l’Allemagne (+22%) et l’Au-triche (+20%). La Belgique se situe en neuvième position au sein des 28 Etats membres.

Les pays de la zone euro représentent en-semble un niveau supérieur de 6% par rapport à la moyenne européenne. Le niveau le plus bas se situait en Bulgarie, 50% en dessous de lamoyenne. L’Estonie, la Lettonie, la Hongrie et la Croatie se situaient également 30 à 40% en des-sous de la moyenne. (Vers l’Avenir)

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A C T U A L I T É S

N É C R O L O G I E S O U V E N I R S

18 DÉCEMBRE 2014 - Pleinchamp 15

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NOUVEAU

Vers une transformation des déchets alimentaires en aliments pour animaux?

La demande alimentaire mondiale devrait aug-menter de 70% d’ici à 2050, et l’agriculture devra, dans le même temps, faire face à un accroisse-ment considérable de l’utilisation de la biomasse. Nourrir la planète sans nuire à l’environnement constitue l’objectif de plusieurs projets de re-cherche financés par l’Union européenne et ce défi sera au cœur de la Journée mondiale de l’ali-mentation 2014.

Pour que la bioéconomie européenne utilise au mieux les bioressources renouvelables, l’UE inves-tit plus de 4 milliards d’euros dans la recherche et l’innovation. Le rôle de l’agriculture est essentiel pour garantir la production alimentaire, assurer la gestion durable des ressources naturelles et fa-voriser le développement des zones rurales.

L’Union européenne est à l’origine de 18 % des exportations mondiales de denrées alimentaires, d’une valeur de 76 milliards d’euros. Mais, dans l’Union comme ailleurs, les déchets agricoles sont un problème pour les agriculteurs et coûtent cher au contribuable (entre 55 et 99€ par tonne). Transformer les déchets agricoles en aliments pour animaux — la solution privilégiée par le projet de recherche NOSHAN, financé par l’UE — ouvrirait de nouvelles perspectives aux agri-culteurs, tout en réduisant la nécessité pour l’Eu-rope d’importer des aliments pour animaux. Cela permettrait par ailleurs de créer de nouveaux emplois «verts» dans la collecte des déchets, dans les usines de traitement et dans la fabrication des aliments pour animaux. C’est une idée particu-lièrement prometteuse pour les zones rurales, où la croissance est moins marquée que dans les

zones urbaines, et où le secteur de l’alimentation animale constitue un important moteur de l’éco-nomie.

Pour rappel, un financement de près de 3 mil-lions d’euros a été accordé au projet NOSHAN au titre du septième programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et le développe-ment technologique (2007-2013). Ce projet réu-nit des instituts de recherche, une université, de grandes entreprises et des PME dans le secteur alimentaire en Espagne, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Turquie. Le 1er janvier 2014, l’Union européenne a lancé un nouveau programme de financement pour la recherche et l’innovation, baptisé «Horizon 2020». Au cours des sept prochaines années, près de 80 milliards d’euros seront investis dans des projets de recherche et d’innovation destinés à soutenir la compétitivité économique de l’Europe et à repousser les limites de la connaissance hu-maine. Le budget de recherche de l’UE vise prin-cipalement à améliorer le quotidien des citoyens européens dans des domaines tels que la santé, l’environnement, les transports, l’alimentation et l’énergie. Les partenariats avec les industries pharmaceutique, aérospatiale, automobile et électronique en matière de recherche encoura-gent aussi l’investissement du secteur privé à l’appui de la croissance future et de la création d’emplois hautement qualifiés. Le programme Horizon 2020 mettra davantage encore l’accent sur la transformation d’idées brillantes en pro-duits, procédés et services commercialisables.

Dans le monde, un tiers des aliments produits

pour la consommation humaine est perdu ou gaspillé, soit au total 1,3 milliard de tonnes par an — et l’agroalimentaire est à l’origine d’une grande quantité de déchets a expliqué la coor-dinatrice scientifique de NOSHAN. Et parmi tous les aliments, ce sont les fruits et les légumes qui présentent le taux de gaspillage le plus élevé. On dilapide ainsi d’importantes ressources: de l’eau, des terres, de l’énergie, de la main-d’œuvre et du capital. Les travaux réalisés dans le cadre du projet NOSHAN permettront de transformer les déchets alimentaires (en particulier les fruits, les légumes et les produits laitiers) en aliments pour animaux, à un faible coût et avec une faible consommation d’énergie. L’équipe (constituée de centres de recherche, d’une université et d’entreprises de six États membres de l’UE et de Turquie) a commencé en 2012 par estimer la va-leur des différents types de déchets et a constitué une base de données sur les ingrédients pouvant servir à la production d’aliments pour animaux. Lorsque le projet se terminera en 2016, l’équipe saura également quelles sont les meilleures tech-nologies pour extraire et valoriser chaque type de déchets. Le projet NOSHAN pourrait aussi rendre le secteur agricole européen plus durable. En ef-fet, utiliser les biodéchets en tant que ressource aidera le secteur à réduire son impact sur l’en-vironnement. Les processus mis au point dans le cadre du projet aideront les entreprises agri-coles à récupérer les calories contenues dans les aliments jetés et l’énergie qui a servi à produire ces aliments, et permettront également de di-minuer significativement l’utilisation d’eau (les

déchets alimentaires représentent plus d’unquart de la consommation mondiale totale d’eaudouce). L’approche du projet NOSHAN, qui ré-duit la nécessité d’une production distincte pour l’alimentation animale, pourrait permettre de limiter la concurrence de plus en plus vive entre la production de denrées alimentaires humaines et celle d’aliments pour animaux, qui ont toutes deux besoin de terres et d’eau. Certains travaux exécutés dans le cadre de NOSHAN portent surles ingrédients fonctionnels tirés des déchets alimentaires, qui ciblent des besoins spécifiquesdes animaux tels que la promotion de la santé et la prévention des maladies. Les chercheurs sont par exemple en train d’isoler, dans les déchets, des fibres et des peptides (composés chimiques) fonctionnels, qui seront utilisés pour élaborer desproduits adaptés à l’alimentation porcine et avi-cole. La sécurité est garantie par un processus desurveillance intensive, qui couvre tous les stades,depuis les déchets bruts jusqu’aux produits finis.En définitive, ce seront la sécurité et la viabilitétechnique et économique de chaque processus étudié qui détermineront quelles stratégies etquels produits l’équipe NOSHAN commercialise-ra. La bioéconomie pèse 2 000 milliards d’euros et emploie 22 millions de personnes en Europe; c’estpourquoi elle constitue l’une des priorités d’Hori-zon 2020, a déclaré la Commissaire à la recherche, à l’innovation et à la science. Les projets tels que NOSHAN réunissent chercheurs et entreprises pour stimuler notre économie et améliorer notre qualité de vie de manière durable.

Pays de HerveMardi 23 au samedi 27 juin 2015

Voyage de 5 jours aux Pays-Bas. Départs Barchon 7h30 et Herve 7h45. Prix/personne pour 41 participants minimum: 680 €. Supplément single +135 €. Rens & inscriptions Victor Taeter, Messitert 56 à 4880 Aubel 087/301.326 ou 0496/742.306.

Acompte de 200€ par personne pour le 2 février 2015, solde pour le 4 mai 2015 au compte BE30 1030 1586 3511.

Dimanche 23 au samedi 29 août 2015

Voyage de 7 jours en Vendée. Départs Barchon 5h et Herve 5h15.

Prix/personne pour 41 participants minimum: 969 €. Supplément single +180 €. Rens & inscrip-tions Victor Taeter, Messitert 56 à 4880 Aubel 087/301.326 ou 0496/742.306.

Acompte de 300€ par personne pour le 5 janvier 2015, solde pour le 6 juillet 2015 au compte BE30 1030 1586 3511.

Fleurus

Renouvellement des cotisations pour 2015. Le montant reste inchangé à 25€/personne soit 50€ par ménage à payer par la banque au compte n° BE72 1030 1956 9416 avant la fin de cette année.

Mardi 6 janvier 2015

A 14h, traditionnel Goûter des Rois à la Salle Paroissiale rue Vanbeneden à Frasnes lez Gosselies (nouveau local de réunions). L’après-midi, Eric Pierart présentera un bilan de son ins-tallation de biométhanisation que nous avions pu visiter en mai 2012.

Renseignements et inscriptions chez Suzanne Cochain 071/88.83.53, Rita Baes 071/81.31.21 et Godelieve Vandepopeliere 071/80.09.36. Invitation cordiale à toutes et tous.

Mardi 10 février 2015

Réunion à la Salle Paroissiale Frasnes lez Gosselies.

Namur

Jeudi 18 décembre

A 14h, au Centre à Ciney, assemblée générale suivie du goûter de Noël et du jeu de cartes.

Renouvellement des cotisations en fin d’année, veuillez verser 25 euros par personne ou 50 euros par couple au n° BE29 1043 2681 4164 à l’ARFWA de Namur avant le 15 janvier 2015.

A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F W A

Monsieur André DAGNEAU dit «Papy Chapeau»Né à Chaumont-Gistoux le 23 décembre 1933 et décédé à Namur le

5 décembre 2014***

Monsieur Richard BAUDUIN, veuf d’Andrée CAMBIERNé à Feluy le 5 janvier 1929 et y décédé le 12 décembre 2014

Les funérailles se dérouleront en l’église Ste-Aldegonde de Feluy, le vendredi 19 décembre 2014 à 9h. Rue des Combattants 29 à 7070

Mignault***

La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles

Jérome Janssens06-08-1929 – 11-12-1994

Papa, Il y a déjà 20 ans que tu nous quittais et que tu as laissé un grand vide. 20 ans que nous, tes enfants, même si Etienne t’a rejoint il y a peu, suivent le chemin que tu nous as tracé. Au niveau syndical, tu t’es toujours battu pour défendre la profession avec la ferveur que tout le monde te reconnaît encore

aujourd’hui. C’est un réel réconfort d’entendre que les gens ont gardé d’excel-lents souvenirs de toi et cela me fait vraiment très chaud au cœur. A chaque fois, c’est la même émotion que je ressens. Comme tu l’aurais sûrement voulu, nous faisons de notre mieux pour veiller sur maman. Que tous ceux qui ont connu et

apprécié Jérôme Janssens aient une petite pensée pour lui. Merci. Véronique

JEAN DERZELLE dit “longpré”

“Les années vont, les années viennent mais le souvenir reste”

En ce jour anniversaire de son décès, comme chaque jour nos pensées vont vers lui.

Ses enfants et la famille Derzelle.

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16 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

Brabant DARDENNE ASSURFINANCE PERWEZ scrlDardenne EtienneRue de la Station, 68A1360 PerwezTél: 081/[email protected]

FWS BRABANT NAMUR scrlMoniquet PhilippeChaussée de Wavre, 2201360 Thorembais-St-Trond Tél: 081/[email protected]

AGIFRA SAGillard FrançoisMont-St-Roch, 19 B451400 Nivelles Tél: 067/[email protected]

Hainaut AGL ASSURANCES scrlGlineur FrançoisRoute de Mons 267130 BincheTél: 0475/[email protected]

AGRICOSERVICE D‘ATH asbl Vandenbroucke Philippe Place des Capucins, 167800 Ath Tél: 068/[email protected]

AGRICO-SERVICE DE BEAUMONT asblCollot Michaelrue G.. Michiels, 96500 Beaumont [email protected]

CAMA CONSEILS scrl Pagnieau Françoise, Gaube MariellePlace Verte, 177060 Soignies Tél: 067/[email protected]

Cambier PHILIPPE Chaussée de Mons, 3557800 AthTél: 068/[email protected]

CHATAS scDupont CatherineRue des Haies, 626120 Nalinnes Tél: 071/[email protected]

DENDRE CONSULT scrlDepry David & Anne CoussementPlace du Marché 37870 Lens Tél: 065/[email protected]

FLEURUS CONSULT scrl Wautier Edmond, Warnier Etienneplace Albert 1er, 86220 Fleurus Tél: 071/[email protected]

JONCKHEERE CHIMAY SERVICES SprlJonckheere Paul Chaussée de Couvin 1046460 Chimay Tél: 060/[email protected] MAISON DES AGRICULTEURS scrl Foulon LucRue André Moulin, 67530 Gaurain-Ramecroix Tél: 069/[email protected]

PC GESTION scrisCastrique JeanRue d‘Armentières, 217782 Ploegsteert Tél: 056/58.88.58Fax: 056/58.74.67.

ROBERT ASSUR sprlRobert AlainRue Grande, 567330 St-Ghislain Tél: 065/[email protected]

SOLRE CONSEILS scrlDutron XavierRoute de Mons, 676560 Solre-Sur-Sambre Tél: 071/[email protected]

B2C-CONSEILS sprl Degroote EdouardRue Provinciale 337760 CELLESTél: 069/[email protected]

TOURNAISIS SERVICES scrl Decaigny StéphaneRue Perdue, 57500 Tournai Tél: 069/[email protected]

Liège BUREAU BEAUPAIN scrlBeaupain AlainVoie de l’Air Pur, 2754052 Beaufays Tél: 04/[email protected]

BUREAU COLLARD scrlCollard YvonAu Pairon, 354831 Bilstain Tél: 087/[email protected]

BUREAU DETIFFE scrl Beauve Michel et Bielen AmauryRue Neuve, 107b4860 Pepinster Tél: 087/[email protected] BUREAU DEVAUX Devaux MichelineRoute du Condroz, 1054550 Nandrin Tél: 085/[email protected] BUREAU MELON scrl Melon ChristopheRue Albert 1er, 814280 Hannut Tél: 019/[email protected]

CHARLIER CONSULT scrlCharlier BenoîtRue de Verviers, 684651 Battice Tél: 087/[email protected]

CO-SERVICE FIDUCIAIRE asblPauly Jean-PierreRue du Parc Industriel, 1A4540 Amay Tél: 085/[email protected]

FÉDÉRATION WALLONNE DE SERVICES DE LIÈGE scrl Onghena ChristopheRue de la Clef, 414650 Herve Tél: 087/[email protected]

WARUPA sprlCharlier GuyAvenue Reine Astrid, 274300 Waremme019/[email protected]

GUY CHARLIER sprlCharlier GuyPlace Reine Astrid 124000 Rocourt Tél: 04/[email protected]

HUPPERETZ & DUSSELDORF saJacquemain PierreRue des Anciennes Granges, 14960 Malmédy Tél: 080/[email protected]@fiduciairehupperetz.be

LIEVENS sprlLievens Xavier,Place Saint-Remacle, 74970 Stavelot Tél: 080/86.24.94 [email protected]

RENSON CONSEILS saDestexhe MarcRue Hamente, 164537 Verlaine Tél: 04/[email protected]

Luxembourg ARDENNES ET GAUME Assurances sprlKaiser Jean-FrançoisRue du Moulin, 70 B6740 Etalle Tél: 063/[email protected]

ARDENNES SERVICES scrlChauviaux MichelGrand Place, 186850 Paliseul Tél: 061/[email protected] BUREAU BODSON MICHEL sprlBodson MichelRue du Vieux Marché, 236690 Vielsalm Tél: 080/[email protected]

BUREAU DEGIVE sprlDegive VenanceRue du Luxembourg, 26900 Marche-en-Famenne Tél: 084/[email protected]

GROUPE GRANDJEAN CONTAFISCAS scrlGrandjean NoëlRésidence des Brasseurs, 96600 Bastogne Tél: 061/[email protected]

DANSCONSEILS SERVICES saTonglet MarcEn Charotte, 156940 Barvaux Tél: 086/[email protected]

FÉDÉRATION WALLONNE DE SERVICES DE BASTOGNE scrlHuberti LaurentRue de la Roche 18R6600 Bastogne Tél: 061/[email protected]

FÉDÉRATION WALLONNE DE SERVICES SUD LUXEMBOURG scrl

Dinon Jean-François, Simon JoséRue du Moulin, 266740 Etalle Tél: 063/45.71.22 SUPPRIMER [email protected]

FIDUCIAIRE NORD-LUXEMBOURG asblMathieu MauriceAvenue de la Toison d‘Or, 186900 Marche-en-Famenne Tél: 084/[email protected]

LIBRASERVICE scrlBourcy Anne-Catherine & Oger MichelDessous la Ville, 436800 Libramont Tél: 061/[email protected]

Namur AGRA-SERVICES scSébastien GeensChaussée de Louvain 16A5310 Eghezée Tél: 081/[email protected]

ASSURANCES LADURON sprlWéra CélesteAvenue Roi Albert, 1045300 Andenne Tél: 0495/[email protected]

BASSER sprlD’Hooghe PierreAvenue de Namur 275590 CineyTél: 083/21.11.11SUPPRIMER [email protected]

BEAURAING-DINANT SERVICES scrlHuysmans RonaldRue Grande, 305500 Dinant Tél: 082/[email protected]

BUREAU DELCHAMBRE scrlDelchambre FernandRue de Bambois, 15070 Fosses-La-Ville Tél: 071/[email protected]

BUREAU DE SERVICES DU SUD NAMUR scrlRue de Dinant, 165570 BeauraingTél: 082/[email protected]

FEDERATION WALLONNE DE SERVICES NAMUR scrlde Moriame RobertRue du Grand Feu, 1265004 BougeTél: 081/[email protected]

HESBOIS THIERRYRue de l‘Arsenal, 3 A5600 Philippeville Tél: 071/[email protected]

JENNEKENS saCollard PhilippeAv Gouverneur Bovesse, 325100 Jambes Tél: 081/[email protected]

LETECHEUR saLetecheur Renaud, Lauwers DidierSquare Crépin 15580 Rochefort Tél: 084/21.39.01 [email protected]

MIGEOTTE-CONSEIL sprlMigeotte Daniel Rue de Pry 255650 PryTél 071/61.14.60 [email protected]

Pierard MICHELRue de la Reine, 65600 Philippeville Tél: 071/[email protected]

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Z W I S C H E N E U P E N U N D S A N K T V I T H

Interview mit Norbert Kayls

18 DÉCEMBRE 2014 - Pleinchamp 17

Seit fünf Jahren hat Norbert Kayls die Präsidentschaft der deutschsprachigen Regionalsektion der FWA inne. Bedauerlicherweise wird er dieses Amt zum Ende des Jahres 2014 niederlegen. Über seine Erfahrungswerte, seine Sicht der Dinge und dem Grund seiner Entscheidung wollte der Plein Champ mehr wissen und führte mit ihm ein Gespräch.Constanze Göbel-Zehrt

Plein Champ: Wie eingangs schon erwähnt, werden Sie sich nicht zur Wiederwahl als Präsident stellen. Was sind Ihre Beweggründe für diesen Schritt?

Norbert Kayls: „Es ist die fehlende Zeit, um die-ses Amt angemessen auszufüllen. Abgesehen von all den Versammlungen, welche zu ver-schiedenen Tageszeiten stattfinden. Während dieser Zeit muss man eigentlich der dringenden Stallarbeit im Betrieb nachgehen. Hinzu kom-men teils weite Anfahrtswege, welche zudem zu-lasten meiner ohnehin knapp bemessenen Zeit gehen. Da ich meinen Hof alleine bewirtschafte, wird die Organisation des Betriebes dann schon zur Herausforderung. Weitere Veränderungen im Betrieb lassen es einfach nicht mehr zu, mich wie das Amt es erfordert, einzubringen. Alsdann habe ich auch meiner Familie gegenüber Verpflichtungen“.

PC: Wie sehen Sie in der Rückblende die letzten

fünf Jahre Ihrer Präsidentschaft?Norbert Kalys: „Als ich mich im Jahr 2009 als

Präsident wählen ließ, fiel diese Wahl in die Zeit, in der die Landwirte demonstrierten und ihren Unmut der breiten Öffentlichkeit zum Ausdruck brachten. Ziemlich kurz danach beruhigte sich die Situation und ich konnte mich den spezi-fischen Dingen des Berufsverbandes widmen. Aus meinen Erfahrungen heraus ist dieses Amt durchaus als enorm zeitaufwendig zu bezeich-nen. Leider konnte ich im Verhältnis dazu relativ wenig bewegen. Das Hauptaugenmerk wäh-rend meiner Zeit als Präsident war die bedingte Einflussnahme auf die Gemeinsame Agrarpolitik und den damit verbundenen Veränderungen“.

PC: Wie beurteilen Sie die Entwicklung in der Landwirtschaft? In unserem Fall fokussiert auf die Milchviehbetriebe.

Norbert Kayls: „Ich kann mich des Eindruckes nicht erwehren, als dass ich vor den Augen mei-

ner Berufskollegen dastünde, wie der einsame Rufer in der Wüste. In all den Jahren sehe ich das ungezügelte, unüberschaubare Wachstum als Gefahr. In einem Zitat, ich weiß es nicht mehr in welchem ich es gelesen hatte, stand: ‚Aus dem Wachsen oder dem Weichen entstand oft die traurige Gewissheit, wachsen und trotzdem weichen‘. Meiner Meinung nach kann man die momentane Entwicklung in der Landwirtschaft nicht treffender beschreiben. Durch mein ein-dringliches Warnen werde ich natürlich auch ver-schiedentlich als Bremser angesehen. Wie auch immer, ich bin, und werde auch weiterhin immer ein Verfechter des umsichtigen Wirtschaftens sein. Wachsen auf Pump kann nicht allein das Maß aller Dinge sein, wenn es letztendlich keiner angemessenen Vermögenswertigkeit gegen-über steht“.

PC: Wer sollte sich Ihrer Meinung nach zur Präsidentschaftswahl stellen?

Norbert Kayls: „Es sollten sich nach Möglichkeit die Jüngeren oder auch Andere, die sich beru-fen fühlen, sein. Da dieses Ehrenamt wirklich zeitintensiv ist, wäre es von Vorteil, wenn die

Interessenten in ihren Betrieben nicht alleine auf sich gestellt sind. Um sich den Anforderungen entsprechend einbringen zu können, wäre eswünschenswert, dass sich der Amtsnachfolgerauf die Unterstützung seiner Familie oder weite-rer Helfer bei seiner Abwesenheit verlassen kann. Alleine schon die Komplexität der GemeinsamenAgrarpolitik als Solche erfordert viel Zeit. Folglichbedarf es der intensiven Beschäftigung mit der Materie. Im Anschluss daran muss man in der Lage sein, umfassende, hieb- und stichfesteInformationen den Berufskollegen weiterge-ben zu können. Unmissverständlich ist auch, dass man dieses Ehrenamt nicht zu aller Leute Zufriedenheit bekleiden werden kann. Ein wei-terer Wunsch, der alles einfacher macht, ist dieZweisprachigkeit des Interessenten“.

PC: Wir danken Ihnen für das offene und aus-führliche Gespräch. Ihnen und Ihrer Familie dür-fen wir alles Gute für die Zukunft wünschen.

Mit riesen Schritten gehen wir schon wieder dem Jahresende 2014 entgegen und wir hoffen, dass dieses Jahr rückblickend für die Meisten von Ihnen ein optimales, gutes Jahr war. Im Auf und Ab des Lebens ist es nun mal so, dass so mancher von Ihnen für sich das neue Jahr eilends herbei-sehnt, damit es wieder aufwärts, besseren Zeiten entgehen gehen mag.

Wir wünschen uns für Sie, dass Sie Muße haben und zur Ruhe kommen

können; Sie nicht geplagt von Sorgen und Ängsten

sind; es für Sie nach Möglichkeit, eine wunderbare

Zeit im Kreise Ihrer Lieben zwischen den Jahren geben wird;

Sie gesund bleiben oder Sie es möglichst schnell wieder werden.

Dies ist unser größter Wunsch für Sie alle. Eine entschleunigte Zeit also, in der Sie sich

für all die schönen Dinge öffnen können, wel-

Liebe Leser und Leserinnen!che Ihnen Freude bereiten. Mit einem kleinen Weihnachtsgedicht von Johann Wolfgang von Goethe möchten wir unsere guten Wünsche für Sie abrunden.

Bäume leuchtend, Bäume blendend, überall das Süße spendend.

In dem Glanze sich bewegend, alt und junges Herz erregend - solch ein Fest ist uns bescheret.

Mancher Gaben Schmuck verehret; staunend schaun wir auf und nieder, hin und her und im-mer wieder. Aber, Fürst, wenn dir‘s begegnet und ein Abend so dich segnet, dass als Lichter, dass als Flammen von dir glänzten all zusammen alles, was du ausgerichtet, alle, die sich dir verpflichtet: mit erhöhten Geistesblicken fühltest herrliches Entzücken.

Ihnen allen eine Frohe Weihnacht und ein glückliches neues Jahr 2015.

Ihre Redaktion

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18 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

CINEY12/12/2014

Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)55% 1.50-1.60 (1.50-1.60)60% 1.70-1.95 (1.70-1.95)Assimilés 3-3.20 (3-3.20)CDP 3.20-3.55 (3.20-3.55)Bovins de boucherie/Vaches(€/kg)Fabrication 0.60-0.80 (0.60-0.80)50% 1-1.10 (1-1.10)55% 1.30-1.80 (1.30-1.80)Assimilés 2.35-2.60 (2.35-2.60)CDP 3.10-3.40 (3.10-3.40)Bovins maigres/Génisses(€/tête)PN/PR - 180 à 250kg 300-490 (300-490)PN/PR - 250 à 400kg 500-790 (500-790)PN/PR - 400 à 500kg 750-940 (750-940)PN/PR - pleines 1075-1565 (1075-1565)BBB culard - 180 à 250kg 725-840 (725-840)BBB culard - 250 à 400kg 950-1140 (950-1140)BBB culard - 400 à 500kg 1075-1465 (1075-1465)Bovins maigres/Taureaux(€/tête)Ordinaires - 180 à 250 kg 240-490 (240-490)Ordinaires - 250 à 320 kg 450-540 (450-540)Ordinaires - 320 à 370 kg 530-640 (530-640)Ordinaires - > 370 kg 600-740 (600-740)Assimilés - 180 à 250 kg 650-740 (650-740)Assimilés - 250 à 320 kg 750-890 (750-890)Assimilés - 320 à 370 kg 600-1090 (600-1090)Assimilés - > 370 kg 1080-1190 (1080-1190)CdP. - 180 à 250 kg 825-1015 (825-1015)CdP. - 250 à 320 kg 1075-1215 (1075-1215)CdP. - 320 à 370 kg 1215-1315 (1215-1315)CdP. - > 370 kg 1315-1515 (1315-1515)Bovins maigres/Vaches(€/tête)PN/PR - Moyennes 225-910 (225-910)Cat.II - Mixtes 900-1040 (900-1040)Cat.I - Mixtes 1200-1440 (1200-1440)2 à 4 ans - CdP. 1350-2640 (1350-2640)agées - CdP. 1250-2525 (1250-2525)Veaux/Veaux ciney(€/tête)Pie Noir (PN) - - 0-50 (0-50)Pie Noir (PN) - Ordinaire N-C N-CPie Noir (PN) - Mâle N-C N-CPie Noir (PN) - Femelle N-C N-CPie Rouge (PR) - - 0-55 N-CPie Rouge (PR) - Mâle 0-55 N-CB.B.B. - Ordinaire 90-330 (90-330)B.B.B. - Mâle N-C N-CCdP. - Mâle 375-775 (375-775)CdP. - Femelle 375-725 (375-725)

BIRB07/12/2014

Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse)E - U2 410.50 (410.50)E - U3 386 (386)E - R2 335.50 (335.50)E - R3 327.50 (327.50)Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse)A - S2 504.79 (503.17)A - S3 463.19 (460.91)A - E2 428.51 (427.26)A - E3 408.84 (406.79)A - U2 365.93 (367.39)

A - U3 327.29 (329.14)A - R2 315.25 (316.30)A - R3 276.05 (277.90)A - O2 271.68 (271.48)A - O3 255.67 (255.57)Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse)D - R2 290.15 (289.61)D - R3 279.69 (279.09)D - O2 244.39 (243.45)D - O3 238.66 (237.43)D - O4 234.42 (232.64)D - P2 196.51 (194.23)D - P3 184.74 (181.65)

PRODUITS LAITIERS10/12/2014

Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière/Produits industriels(€/100kg)Beurre 296.68 (297.31)Poudre de lait écrémé 191.97 (193.83)Poudre de lait entier 239.51 (239.87)Cheddar 307 (308)

BIRB07/12/2014

Porcs/Porcelets(€/tête)Classe T 29 (29)Porcs/Porcs(€/100kg carcasse)Classe S 127 (130.60)Classe E 118.40 (121.30)

SAINT-TROND11/12/2014

Porcs/Porcelets(€/tête)20kg 16 (16)23kg 19 (19)kg supplémentaire 1 (1)Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.58-0.84 (0.60-0.86)

DEINZE10/12/2014

Produits de la ferme/Lapins(€/kg) 2.50-2.50 (2.50-2.50)Produits de la ferme/Volailles(€/kg)Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.58-0.60 (0.58-0.60)Poules brunes 1,8-2 kg 0.28-0.30 (0.31-0.33)Poules blanches 1,6-1,8 kg 0.22-0.24 (0.25-0.27)Poulets à rôtir +/- 1,8 kg 0.87-0.89 (0.90-0.92)

KRUISHOUTEM09/12/2014

Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces)Oeufs de poules élevées en cages aménagées

Prix production Blancs Brunscat.0, 77.5g 8.30 (8.16) 8.42 (8.27)cat.1, 72.5g 7.06 (6.92) 7.18 (7.03)cat.2, 67.5g 6.66 (6.53) 6.91 (6.78)cat.3, 62.5g 6.26 (6.12) 6.48 (6.37)cat.4, 57.5g 5.86 (5.72) 6.01 (5.90)cat.5, 52.5g 5.27 (5.16) 5.42 (5.31)cat.6, 47.5g 4.69 (4.61) 4.69 (4.61)cat.7, 42.5g 4.14 (4.07) 4.19 (4.12)Prix négoceXL 8.90 (8.76) 9.02 (8.87)L 7.26 (7.13) 7.51 (7.38)M 6.46 (6.32) 6.61 (6.50)S 5.09 (5.01) 5.09 (5.01)

Oeufs de poules élevées au solPrix productioncat.0, 77.5g 8.45 (8.31) 8.57 (8.46)cat.1, 72.5g 7.21 (7.07) 7.33 (7.22)cat.2, 67.5g 6.81 (6.68) 6.91 (6.86)cat.3, 62.5g 6.41 (6.27) 6.50 (6.46)cat.4, 57.5g 5.96 (5.82) 6.01 (5.90)cat.5, 52.5g 5.37 (5.26) 5.42 (5.31)cat.6, 47.5g 4.79 (4.71) 4.84 (4.76)cat.7, 42.5g 4.29 (4.22) 4.34 (4.27)Prix négoceXL 9.05 (8.91) 9.17 (9.06)L 7.41 (7.28) 7.51 (7.46)M 6.56 (6.42) 6.61 (6.50)S 5.19 (5.11) 5.24 (5.16)

La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispo-

nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique,

entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf

indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.

BATTICE13/12/2014

Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)CdP. - S 2.90-3.40 (2.90-3.40)Assimilés - E 2.60-2.85 (2.60-2.85)Bonne conformation - U 1.80-2 (1.80-2)Taureaux 55% - R 1.30-1.50 (1.30-1.50)Poids lourds - O 1.20-1.30 (1.20-1.30)Bovins de boucherie/Vaches(€/tête)Bonne conformation - R 825-1025 (825-1025)1re catégorie 45% - O 550-750 (550-750)2e qualité 40% - P 125-275 (125-275)De fabrication - P- 125-200 (125-200)Elevage/Vaches(€/tête)Vaches cdp de < 5 ans 1475-2150 (1475-2150)Vaches cdp de > 5 ans 1400-2000 (1400-2000)Bonnes Vaches Ordinaires 550-850 (550-850)Vaches Ordinaires 250-425 (250-425)Elevage/Veaux(€/tête)CdP. 400-750 (400-750)Blanc-bleu 150-300 (150-300)Bleus Holstein 50-125 (50-125)Rouges 30-50 (30-50)Noirs Bonne qualité 25-40 (25-40)Noirs moyenne qualité N-C N-C

BRUGES10/12/2014

Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif)CdP. - S 3.10-3.40 (3.10-3.40)Assimilés - E 2.75-2.95 (2.75-2.95)Bonne conformation - R 1.80-2.15 (1.80-2.15)Ordinaires - P 1.25-1.45 (1.25-1.45)Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif)CdP. < 24 mois - 650 kg 3.30-3.45 (3.30-3.45)CdP. > 24 mois - 650 kg 2.85-3.10 (2.85-3.10)Assimilés 2.55-2.80 (2.55-2.80)Bonne conformation, U 2-2.25 (2-2.25)60% 1.70-1.95 (1.70-1.95)55%, R 1.45-1.65 (1.50-1.70)Holstein 1.30-1.45 (1.30-1.45)Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif)CdP. label, < 78 mois 3.10-3.25 (3.10-3.25)CdP. 2.85-3.10 (2.85-3.10)Assimilées 2.40-2.60 (2.40-2.60)Bonne conformation, R 1.95-2.20 (1.95-2.20)55% 1.20-1.50 (1.20-1.50)50% 0.90-1.10 (0.90-1.10)De fabrication 0.75-0.95 (0.75-0.95)

M A R C H É S

BRUXELLES07/12/2014

Céréales/Blé tendre(€/t)panifiable 197 (192)fourrager 179 (174)Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) 182 (174)Céréales/Triticale(€/t) N-C N-C

FIWAP12/12/2014

Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net)Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm 54-54 (54-55)Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm 35-35 (34-35)Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais(€/100kg net)Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ HTVA N-C N-CChair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix départ HTVA N-C N-CFruits et légumes/Pomme de terre - Industrie(€/100kg net)Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Dispo. - Prix départ HTVA 1-1.50 (1-1.50)Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria) - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-C

SYNAGRA15/12/2014

Céréales/Blé tendre(€/t)standard 152.50 (149.50)panifiable min 11,5/35/76/220 159.50 (157)Céréales/Maïs(€/t)indigène 143.50 (142)humidité 30% 88.50 (87.50)plus ou moins €/t/% humidité 2.50 (2.50)Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) 153 (150.50)

MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAILCorn Gluten feed(€/1000kg)22% - prix vrac - HTVA 219 (219)Luzerne déshydratée(€/1000kg)16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA 200 (200)Manioc(€/1000kg)prix vrac - HTVA N-C N-CMélasse de canne à sucre(€/1000kg)prix vrac - HTVA 212 (212)Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg)pellets 8mm - prix vrac - HTVA 192 (192)Tourteaux de Colza(€/1000kg)extraction - 34% - prix vrac - HTVA 269 (257)Tourteaux de lin(€/t)pression - 40% - prix vrac - HTVA 335 (337)Tourteaux de soja(€/1000kg)extraction - 43% - prix vrac - HTVA 424 (416)Tourteaux de soja(€/1000kg)extraction - 49% - prix vrac - HTVA 447 (440)Tourteaux de soja(€/1000kg)48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 520 (504)Tourteaux de soja(€/1000kg)extraction - 44% - prix vrac - HTVA 420 (408)Tourteaux de Tournesol(€/1000kg)extraction - 28% - prix vrac - HTVA 225 (217)

MARCHÉ DE CHICAGO16/12/2014

Unité : $/boisseau Éch. Ouv. +Haut +BasBlé 03/2015 605.5 622.75 599.75Maïs 03/2015 407.5 412.5 405Soja 01/2015 1050 1055 1035.5

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Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France VienneAbonnement : Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général - Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie - Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard - Prépress: Proximag

Organe de presse hebdomadaire de la Fédération

Wallonne de l’Agriculture

Page 19: 18 DÉCEMBRE 2014 Pleinchamp DÉPOT : … · C’est devant une salle comble (il a fallu ajou-ter des chaises à la hâte pour les retardataires) que Bernadette Guiot, présidente

18 DÉCEMBRE 2014 - Pleinchamp 19

LA FJA D’ATH À le plaisir de vous convier à son

RÉVEILLON DE LA SAINT SYLVESTRE

MERCREDI 31 DÉCEMBRE 2014Chemin des primevères 68, 7800 Ath

Ambiance assurée par DJ PHASESonorisation : AUDIOLINE

Traiteur : “Aux saveurs artisanales” Céline Cotton

Repas + soirée :Membre : 70€ - non-membres : 80€Enfants 5-8ans: 25 € - 9-13ans : 30€

A partir de 23h :

Préventes : 30 € - soir même: 35 €Infos et réservations au 0479/ 39 05 31

du lundi au vendredi entre 18h30 et 22h, week-end et jours fériés entre 14h et 20h

!!!!TENUE CORRECTE EXIGEE!!!!

LA FJA DE CINEY A la plaisir de vous inviter à sa

TRADITIONNELLE SOIREE DE NOËL

JEUDI 25 DÉCEMBRE 2014 À la salle Cecoco de Ciney

Tenue correcte exigée (cravate)Ambiance assurée par Sono Dax

Le comité décline toute responsabilité en cas de vol, perte ou accident.

Sécurité assurée

LA FJA DE FOSSES-LA-VILLE A le plaisir de vous inviter à son

RÉVEILLON DE LA SAINT-SYLVESTRE

MERCREDI 31 DÉCEMBRE 2014 Dès 19heures 30 en la salle de l’Abbaye de Brogne à Saint-Gérard

Pétillant - Formule zakouskis froids et chauds* * * *

Variété de charcuterie fine - Spécialités de l’Océan - Grand choix de légumes et féculents* * * *

Civet de marcassin aux petits lardons et purée de potimarrons à la cannelle- petites poires aux airelles - Cassolette de poissons au Champagne et ses petits légumes croquants

Ces deux plats seront accompagnés d’un assortiment de légumes chauds et féculents de fête* * * *

Farandole de petits desserts* * * *

Potage aux oignons avec croûtons et gruyère pour la soirée* * * *

Pétillant à minuit - Le prix du repas et de la soirée boissons comprises s’élève à :- 70 € pour les membres de la FJA de Fosses-la-Ville (en ordre de cotisation)

- 75 € pour les membres des autres FJA - 80€ pour les non-membres.Le prix de la soirée uniquement s’élèvera à 30 € à payer sur place (entrée uniquement de

23h00 à 23h30 et de 00h30 à 1h00). Réservations : Alix Gobert : 0479/57.77.32 ou Louise Van den Abeele : 0494/99.81.25 Les réservations ne seront prises en compte que si le paiement est effectué sur le compte : BE50 1030 1438 9818 avec le nom et prénom des différentes personnes

qui participent en communication avant le 20 décembre. La FJA de Fosses-la-Ville vous sou-haite d’ores et déjà une très bonne année 2015.

A G E N D A

FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE (FWA)

JEUDI 18 DECEMBRESL FEXHE HOLLOGNE: à 19h à la Salle «Aux Hayettes», Rue Lambert

Dewonck à 4452 Wihogne. Séance d’information «PAC 2014-2020: Que nous réservent les décisions européennes dans le cadre du 1er pilier? Quels impacts sur les exploitations wallonnes?» par Alain Masure, Directeur du Service d’Etudes de la FWA.

FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA)

VENDREDI 19 DECEMBREFJA RECHAIN-HERVE: Elections du Comité de Section Locale à 20h au Café

de la Place, Place du Marché 32 à 4651 Battice.FJA SOIGNIES: Elections du Comité de Section Locale à 20h au Cercle

Saint-Martin, Rue du Moulin 15 à 7062 Naast.

SAMEDI 20 DECEMBREFJA PROVINCE NAMUR: Crèche Vivante à Namur, dès 9h.FJA GEMBLOUX: Soirée Neige à la Ferme du Grand Manil à Saint-Germain.

(voir encart)LUNDI 22 DECEMBRE

FJA SENEFFE: Elections du Comité de Section Locale à 20h à la Taverne «Le Central», Place Lambert Schiffelers 7 à 1400 Nivelles.

FJA BASTOGNE: Visite de l’Elevage de Saint-Fontaine, à 19h chez M. et Mme Mahoux-Rosmeulen Luc et Danielle, Saint Fontaine 2 à 4560 PAILHE. En collaboration avec l’AREDB Bastogne et l’AREDB Nord-Lux.

MARDI 23 DECEMBREFJA MALMEDY: Elections du Comité de Section Locale à 20h au Bowling de

Malmedy, Avenue des Alliés 100 à 4960 Malmedy.

JEUDI 25 DECEMBREFJA CINEY: Traditionnelle Soirée de Noël à la salle Cécoco de Ciney. (Voir

encart)MERCREDI 31 DECEMBRE

FJA EGHEZEE: Réveillon de la Saint Sylvestre, dès 19h, à la Ferme de l’Ar-souille à Temploux.

FJA FOSSES-LA-VILLE: Réveillon de la Saint Sylvestre, dès 19h30, en la salle de l’Abbaye de Brogne à Saint-Gérard. (voir encart)

FJA ATH: Réveillon de la Saint Sylvestre, au Hall Céva de Ath, Chemin des primevères 68 à 7800 Ath (voir encart).

VENDREDI 2 JANVIER

FJA CORNESSE: Elections du Comité de Section Locale à 20h au Café le Duo à Soiron, Soiron Centre 49 à 4861 Soiron.

JEUDI 8 JANVIERFJA NORD-LUXEMBOURG: Elections du Comité de Section Locale à 20h à la

salle de Beffe, Rue de l’Eglise à 6987 Beffe (Rendeux).

VENDREDI 9 JANVIERFJA BEAURAING: Elections du Comité de Section Locale à 20h au Centre

Culturel de Beauraing, Rue de l’Aubépine 1-3 à 5570 Beauraing.FJA SPRIMONT: Elections du Comité de Section Locale à 20h au Cafè du

Parc, Rue du Centre 16 à 4140 Sprimont.

LUNDI 12 JANVIERFJA TOURNAI 2: Elections du Comité de Section Locale à 20h au Café «Mon

Village», Place de Molenbaix 36 à 7760 Celles.

UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW)

JEUDI 18 DECEMBRE UAW PROVINCE DU BRABANT WALLON: 13H00 BIERGES à la Salle Jules

Colette Goûter de Noël Programme: présentation de l’ASBL «Escapade» pour un Noël Solidiare - Animations par et avec les agricultrices de l’UAW BW - goûter festif - Tirage de la Tombola - Présentation des vœux par Marianne Streel, Présidente UAW. En signe de solidarité, pour fêter Noël, nous vous demandons de porter un vêtement ou accessoire rouge. PAF 10(e) (animations, boisson spéciale Noël, tartes et café à volonté, cadeau de bienvenue et participation à la tombola.

UAW JODOIGNE: Goûter de Noël Un autocar est prévu pour vous rendre au Goûter de Noël: Jodoigne (poste) 12H00 - Ferme Timmerman 12H10 - Sart Risbart (rue de Longueville) 12H20 - Thorembais(rond-point des vaches) 12H30 - Walhain (pont autoroute)12H40. Réservation et rens. chez Ida Albert après 19H00 au 010/888 112. PAF 8€.

UAW PERUWELZ: 13H30 ROUCOURT 35, rue de la Brasserie chez Françoise Bontemps Atelier participatif «Egayons nos tables de fêtes» par Geneviève Bontemps Apporter un moule à tarte (de préférence en faïence).

UAW ATH ET UAW FRASNES: 13H00 OSTICHES Salle du Blanc Moulin Atelier participatif «Déco de Noël: buche végétale» Apporter petites déco, séca-teur, petit matériel et PAF. S’inscrire rapidement chez Carine: 068/64 50 42 - Rita 0473/522 663.

UAW COMINES: 19h00 LE BIZET La Howarderie, rue de la Howarderie 9 Atelier participatif «Nos produits à l’honneur: menu de fête» par Aline Desmet Inscription obligatoire chez Martine: 056/55 87 74 - [email protected] ou info.lahowarderie.be

VENDREDI 19 DECEMBRE UAW SILLY LENS ENGHIEN: 19H30 LOMBISE Salle communale , rue Daras

Atelier participatif «Décoration florale pour les fêtes» Places limitées à 25! Réservation obligatoire chez Greta Blancke 0474/48 83 38 - Martine Top 0472/20 78 83 - Magda Vos 068/45 41 84. Prévoir PAF et petit matériel.

VENDREDI 09 JANVIER UAW SENEFFE: 19H45 NIVELLES Piscine Aquaform - Faubourg de Nivelles,

56 Atelier participatif «Aquagym» par Cécile De Paepe. Places limitées. PAF/séance: 10€ . Réservation chez Marie Brouckaert 0495/49 97 78 - Monique Lisbet 0494/61 36 65. Dates des prochaines séances: les 16-23 et 30 janvier.

MERCREDI 14 JANVIER UAW BOUSSU DOUR: 19H30 THULIN Salle Roi Baudouin Conférence dé-

bat «Agir sur son environnement grâce aux plantes dépolluantes» par Myriam Lambillon.

JEUDI 15 JANVIER UAW TOURNAI: 13H30 HERTAIN Place d’Hertain, 29. Atelier participatif

«Atelier Macarons» - réalisations étape par étape des coques de maca-rons et des différentes ganaches. par Emily Coppens. Inscriptions obliga-toires avant le 08 janvier chez Mireille Desbruyères: 069/35 29 70 - [email protected]. PAF 30€

VENDREDI 16 JANVIER UAW SENEFFE: 19H45 NIVELLES Piscine Aquaform - Faubourg de Nivelles,

56 Atelier participatif «Aquagym» par Cécile De Paepe. Places limitées.PAF/séance: 10€. Réservation chez Marie Brouckaert 0495/49 97 78 - Monique Lisbet 0494/61 36 65. Dates des prochaines séances: les 23 et 30 janvier.

MARDI 20 JANVIER UAW SOIGNIES: 19H30 SOIGNIES rue Léon Hachez, 15 Conférence débat

«le cancer du sein et prévention» par le Dr. Danielle Fontaine, sénologue.

JEUDI 22 JANVIER UAW NATIONALE: GEMBLOUX Locaux de la FWA - 47, chaussée de Namur

Conférence débat Journée Transmission en collaboration avec la FJA. Détails suivront

VENDREDI 23 JANVIER UAW SENEFFE: 19H45 NIVELLES Piscine Aquaform - Faubourg de Nivelles,

56 Atelier participatif «Aquagym» par Cécile De Paepe. Places limitées.PAF/séance: 10€. Réservation chez Marie Brouckaert 0495/49 97 78 - Monique Lisbet 0494/61 36 65. Prochaine séance: le 30 janvier.

VENDREDI 30 JANVIER UAW SENEFFE: 19H45 NIVELLES Piscine Aquaform - Faubourg de Nivelles,

56 Atelier participatif «Aquagym» par Cécile De Paepe. Places limitées.PAF/séance: 10€. Réservation chez Marie Brouckaert 0495/49 97 78 - Monique Lisbet 0494/61 36 65.

DIVERS

LUNDI 29 DECEMBRELIBRAMONT: à 13h30, visite de ferme chez Guy Gaillard, Elevage de

Tohogne à Tohogne, organisée par l’AREDB Centre Luxembourg. RensHenquinet Christian 0496/266.947

MARDI 30 DECEMBREDEINZE: excursion annuelle de la Régionale des Eleveurs du Sud-Lux: vi-

site de l’usine Quartes à Deinze et d’une exploitation en Flandre. Rens. 063/44.44.69 ou 0478/332.578

SAMEDI 10 JANVIERHANNUT : à 10h au marché couvert, marché-concours provincial BBB or-

ganisé par l’AREDB de la province de Liège

Page 20: 18 DÉCEMBRE 2014 Pleinchamp DÉPOT : … · C’est devant une salle comble (il a fallu ajou-ter des chaises à la hâte pour les retardataires) que Bernadette Guiot, présidente

20 Pleinchamp - 18 DÉCEMBRE 2014

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lien avec le Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA) : organisation d’événements

à destination des agriculteurs, communication écrite, gestion de sites internet sont autant

de tâches qui vous seront confiées.

Profil recherché :

Bachelier en agronomie ou Bachelier en communication ou Bachelier en journalisme

Bonne connaissance du milieu agricole

Très bonne capacité rédactionnelle

Capacité de travailler en équipe

Maîtrise des outils informatiques (MS Office, gestionnaire de site Internet)

La connaissance du néerlandais est un plus

Dispose d’un véhicule et d’un permis de conduire

Nous vous offrons :

Un contrat à durée déterminée (CDD) de deux ans au sein du Service d’Etudes de la FWA

Pour poser votre candidature, envoyez lettre de motivation et CV à FWA, 47 chaussée de

Namur, 5030 Gembloux à l’attention de Bernard Decock, avant le 16 janvier 2015.

UN BACHELIER EN AGRONOMIE, EN COMMUNICATION OU EN JOURNALISME.

Dans le cadre de la convention Nitrawal, la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA)

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A v. Delaval pompe VP76; pipe-line ino X40; 50 colliers automa-tiques; évacuateur palettes (pièces) Delvotest. 0472/536.309 (1431)A v. pulv Berthoud 18m bon état 1000 Eur; épandeur Agrimat 10T 2000 Eur; semoir Nodet 19 rangs. 0496/448.174 (1432)A v. niche à veau complète 6p CalfOtel; 5 silos tour à aliment farine 3+3+3+5+15T à disc. 0474/999.718 (1437)A v. MF 6480 Dyna 6 année 2007 155 cv; MF 6460 Dynashift année 2004 115 cv. 0478/532.108 (1438)

MATERIEL (CHERCHE)Cherche tracteurs Fiat série 90, 80, 66, Ford 4 et 6 cyl, MF série 200, 300, 500, 600, JD série 100, NH série 40, L, TL, TS, M, TM avec bte méca, + série G et 70. M-B NH 1530 à 1550S, 8060 à 8080, TC56, Laverda 4 & 5 secoueurs, ensileuse JD série 50. 0496/387.222 – 011/376.073 [email protected] (489)Cherche toutes machines agricoles occasion: tracteurs, moiss-batt, presses, charrues, semoirs, etc. 0048 501456753 (1234)Ch quotas bett 2-300T; rampe de pulvé Allaeys type Motrac 16 ou 18m pliable arr. 0479/399.147 (1430)Cherche pièces racleur Brouwers. 087/687.334 ap 20h (1434)

BOVINSA v. génisses HF Pie N ou Pie R pleines ou vêlées libres IBR de l’Al-lemagne et génisses de 3-20 mois pour l’élevage ou transplantation d’embryons inscrit ou NI statut I4, brunes suisses et Fleckvieh. 0476/457.347 (196)Recherche génisses Holstein avec et sans pédigrée, gestation de 5 à 8 mois I2-I3-I4. www.bronfort.com 0472/458.166 (1264)A v. taureaux PR PN 30 et 21 mois origine IA. 0497/552.403 (1436)

A v. taur BBB inscrit 18 à 24 mois I3 apte à la saillie conv pour crois.0472/699.551 (1370)A v. taureaux Limousins 18-24 mois I3 origine pour génisses très calmes.0478/328.661 (1394)A v. tx BBB inscrits indemnes 7 tares Or Tigrou + 5 tx de 17m. Flostoy.0497/612.114 (1407)A v. génisses BBB statut I2; louveForster pour veaux prix 3000 Eur. 0474/453.470 (1409)A v. cause cessation 2 taureaux BBB inscrits 3 ans statut I3.0475/254.671 (1426)

AUTRES ANIMAUXA v. Gerpinnes cause consangui-nité bouc Saanen très calme né le1/05/2012 100 Eur. 0474/094.407 ou 071/213.719 (1440)

FOURRAGES

A v. drêches de brasserie. Préat Montignies-le Til. Agréation GMP 04-047 uniquement pré-sent en Belgique. 0475/439.671 (033)

A v. paille et foin livrés Belg & GDL. 0032 498501568 (034)

A v. paille foin préfané gros ballots betterave fourra-gère possibilité de transport. 0496/557.332 069/866.643 (054)

A v. betteraves fourragères possi livrai; foin 1e coupe ballots 200kg.0478/767.315 (1281)

A v. paille froment-escourgeon balle 120/70 livre toutes ré-gions. 0479/533.396 (1392)

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P E T I T E S A N N O N C E SA v. balles rondes: foin et pré-fané 1er et 2e coupe premier et deuxième choix région 087. 0495/813.462 (1424)A v. ballots préfanés 120/70 pe-tits ballots foin et regain bette-

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Panneaux de signalisation(100% conformes aux nouvelles normes belges)

(même fabricant que la plaque officielle délivrée par la D.I.V.)

Réponse bureau du journalIl arrive dans certaines petites annonces qu'au lieu d'un numéro de télé-

phone, vous trouviez la mention "Réponse au bureau du journal" ou "écrire au bureau du journal" ou encore les abréviations "RBJ" ou "EBJ". Si vous souhaitez répondre à une telle annonce, adressez votre courrier à PleinChamp en faisant clairement figurer sur l'enveloppe la mention "réponse à l'annonce n° ....". Nous la transmettrons alors -sans l'ouvrir- à l'auteur de l'annonce

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