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18 MARS > 21 AVRIL 2013 Ouz  - Ore  - Ex GABRIEL   CALDERÓN   -   ADEL   HAKIM www.theatre-quartiers-ivry.com STUDIO CASANOVA 69 av Danielle Casanova M° MAIRIE D’IVRY 01 43 90 11 11 DIFFUSION Estelle Delorme 01 43 90 49 39 - 06 77 13 30 88 [email protected] PRESSE Pascal Zelcer 01 48 02 44 94 - 06 60 41 24 55 [email protected]

18 mars 21 avril 2013 Ouz Ore Ex · voilà l’Amérique Latine invitée à Ivry avec trois pièces de Gabriel Calderón. En Uruguay, il est beaucoup question du modèle européen

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18 mars > 21 avril 2013

Ouz - Ore - ExGabriEl   CaldErÓn   -   Adel   HAkim

www.theatre-quartiers-ivry.com

sTUDiO CasaNOva 69 av Danielle Casanova m° mairie D’ivry 01 43 90 11 11

DiFFUsiONestelle Delorme 01 43 90 49 39 - 06 77 13 30 [email protected]

Presse Pascal Zelcer 01 48 02 44 94 - 06 60 41 24 [email protected]

Co-production Théâtre des Quartiers d’Ivry, compagnie Complot (production Adrian Minutti - www.ciacomplot.com). Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et le soutien du Ministerio de Relaciones Exteriores (Uruguay), Uruguay XXI,

Ministerio de Turismo y Deportes (Uruguay), de l’Ambassade de France en Uruguay et l’Ambassade d’Uruguay en France et du Ministerio Educación e Cultura (Uruguay)

Ouzle Village

mise en scène Gabriel Calderón en collaboration avec adel Hakim 

traduction Françoise Thanas

OrePeut-être la vie est-elle ridicule ?

mise en scène adel Hakim en collaboration avec Gabriel Calderón 

traduction Maryse aubert

18 mars > 14 avril 2013Ouz et Ore sont présentés en alternance du mardi au vendredi

et en diptyque lundi 18 mars ainsi que les samedis et dimanches relâches mardi 19, lundi 25 mars, lundi 1er, 8 avril

ExQue crèvent les protagonistes 

sPectAcle en esPAgnOl (UrUgUAy) sUrtitré

mise en scène Gabriel Calderón assisté de Mariana Geisinger

17 > 21 avril 2013mercredi, vendredi et samedi à 20h,le jeudi à 19h et le dimanche à 16h

les textes sont publiés aux editions actes Sud-Papiers

STUDIO CASANOVAMARS

18  lundi  19h  Ore  21h  Ouz

20  mercredi  20h  Ore 21  Jeudi  19h  Ouz 22  Vendredi  20h  Ore 23  samedi  18h  Ouz  20h  Ore24  dimanche  16h  Ore  18h  Ouz

26  mardi  20h  Ouz27  mercredi  20h  Ore28  Jeudi  19h  Ouz29  Vendredi  20h  Ore30  samedi  18h  Ouz  20h  Ore31  dimanche  16h  Ore  18h  Ouz

STUDIO CASANOVAAVRIL

2  mardi  20h  Ouz 3  mercredi  20h  Ore 4  Jeudi  19h  Ouz 5  Vendredi  20h  Ore 6  samedi  18h  Ouz  20h  Ore7  dimanche  16h  Ore  18h  Ouz

9  mardi  20h  Ouz 10  mercredi  20h  Ore 11  Jeudi  19h  Ouz 12  Vendredi  20h  Ore 13  samedi  18h  Ouz  20h  Ore14  dimanche  16h  Ore  18h   Ouz

17  mercredi  20h  Ex18  Jeudi  19h  Ex19  Vendredi  20h  Ex20  samedi  20h  Ex21  dimanche  16h  Ex

TrilOGiE UrUGUaYEnnE

radiCal CaldErÓn 

Quartiers du MondeAprès Antigone avec le Théâtre National Palestinien,

toujours dans le cadre du Théâtre des Quartiers du Monde, voilà l’Amérique Latine invitée à Ivry avec trois pièces de Gabriel Calderón.En Uruguay, il est beaucoup question du modèle européen

et, au théâtre en particulier, du modèle français. C’est ainsi qu’en 2006 j’ai été invité à travailler à la Comedia Nacional dont le fonctionnement est calqué sur celui de la Comédie Française, avec sa trentaine d’acteurs qui constitue la troupe permanente. Nous y avons monté un diptyque : Les Trachiniennes de Sophocle associé à sa transposition contemporaine par Martin Crimp sous le titre Tendre et cruel, tout cela en espagnol. C’est au cours de ce séjour que j’ai découvert, en marge de la grande institution, l’écriture et les spectacles de Gabriel Calderón avec sa compagnie Complot. Montevideo n’est pas Buenos Aires dont la floraison de spectacles est presque aussi importante qu’à Paris ou à Londres. Mais il y a là, dans des conditions de création très précaires, une vitalité artistique importante. Et des écritures scéniques qui savent être inventives, novatrices, sans jamais perdre de vue la relation avec le réel social et politique. Un contexte qui permet l’émergence d’artistes comme Gabriel Calderón dont les pièces ont été traduites en allemand, en anglais et en portugais et jouées en Argentine, au Brésil, au Panama, au Pérou, en Espagne, en Colombie, aux Etats-Unis et au Mexique.

radical ? Le regard de Gabriel Calderón ne porte pas seulement sur

son pays. Lorsqu’il parle d’un village ou d’une famille, à travers eux, il relate des phénomènes mondiaux. Le tout avec une prise de position de “nouvelle génération” qui ouvre sur un renouveau du théâtre et de sa nécessité sociale. En Uruguay le vote des citoyens est obligatoire, de sorte

que les thèmes et les projets politiques se trouvent toujours au premier plan des discussions. Aussi, lorsque Gabriel, dans ses pièces, prend des positions radicales et engagées à travers l’humour, l’ironie, la satire, il ne le fait pas sur une page blanche mais au milieu de vertiges et de tourmentes. La radicalité du contenu et de la forme de ses œuvres ainsi que la provocation sont alors nécessaires pour être écouté et pour instaurer un débat générationnel. L’Amérique Latine est, on le sait, à la fois très connectée

à une forme d’imaginaire qui lui est propre (en abordant Calderón, on pense à Copi), comme à une histoire politique et de civilisation qui nous semble connue et qui pourtant nous demeure lointaine. C’est ce que l’on découvrira au cours de cette trilogie. Ce type d’échange interculturel, loin d’être un luxe, devient

aujourd’hui une nécessité. Non pas pour uniformiser les styles mais, au contraire, pour se construire des identités plus fortes tout en s’enrichissant des différences.

la folie familiale Telle pourrait être la définition et le résumé des pièces

de Gabriel Calderón. Mais s’en tenir à cette formule serait réduire la portée de son œuvre. Car à travers la famille – spécifiquement uruguayenne – Calderón aborde presque tous les thèmes de la globalisation : la violence, les guerres, le terrorisme, l’influence de la religion, la sexualité, le refoulement, l’angoisse de l’avenir et la hantise du passé. Pris d’hystérie, les personnages, de nature angoissée, stressés, se plongent dans des délires et sont emportés par leurs passions débordantes, par leur paranoïa ou leur schizophrénie.Avec OUZ, ORE et EX, Gabriel Calderón nous propose une

trilogie fantastique : rencontre avec Dieu, rencontre avec les extra-terrestres, rencontre avec des figures surgies du passé. Cette série à laquelle Calderón continue de travailler et qui sera complétée par deux autres pièces, IN et AT, aborde différents thèmes d’actualité avec la particularité de les traiter sous l’angle de la science-fiction. Une science-fiction fortement ancrée dans le réel.

adel Hakim

© Nabil Boutros

Reconnu comme un rénovateur de la scène uruguayenne actuelle et auteur phare de la nouvelle génération des dramaturges, à 30 ans, Gabriel Calderón a aujourd'hui à son actif une quinzaine de pièces et plus de vingt-cinq spectacles de théâtre et de danse.

Ses textes traduits en français, anglais, allemand, portugais sont joués dans plusieurs pays d'Amérique latine et d'Europe. Son théâtre très politiquement incorrect, subversif, s'en prend à tous les tabous de la société actuelle uruguayenne, l'armée, la religion, la sexualité, le règlement de comptes avec le passé, les crimes de la dictature, traitant en même temps des phénomènes socio-politiques universels : violence, guerres, terrorisme, désarroi, angoisse de l'avenir des jeunes.

Invité au Théâtre des Quartiers d'Ivry qui présente trois de ses pièces, Gabriel Calderón se confronte pour la première fois au public français en tant qu'auteur et metteur en scène.

I. S. G. - Quels ont été à vos débuts vos modèles d'écriture dramatique et de mise en scène ?

G. C. - La première chose qui m'a fasciné c'était le travail dans des espaces non conventionnels que j'ai découvert grâce à mon professeur, metteuse en scène uruguayenne, Mariana Perkovich qui aujourd'hui travaille avec moi dans ma compagnie. Elle m'a appris qu'il fallait chercher à faire du théâtre hors des salles institutionnelles, dans des espaces alternatifs et dans des situations de la vie quotidienne. Tchekhov disait « tout le théâtre devrait se faire en dehors du théâtre. »

J'ai appris aussi que le théâtre non conventionnel avait besoin de metteurs en scène non conventionnels qui ne savent pas tout, qui doutent, se trompent et d'acteurs non conventionnels qui ne cherchent pas la sécurité mais prennent des risques et travaillent dans des conditions non conventionnelles pour un public non conventionnel qui ne s'assied pas pour regarder mais qui participe, bouge, parle.

Un théâtre subversif briseur de tabousEntretien avec Gabriel Calderón

I. S. G. - De quels courants du théâtre uruguayen, latino-américain ou européen vous sentez-vous proche ?

G. C. - J'ai été attiré par divers courants. À un moment par le théâtre allemand, surtout celui de Castorf et de Marthaler. Puis par un courant de théâtre latino-américain, chilien, argentin et uruguayen où on revenait à une grande économie de moyens scéniques pour aborder des conflits complexes. La dramaturgie française était toujours une référence pour moi, surtout Koltès, dont je lis et relis les œuvres. C'est une grande école d'écriture. Le verbe chez lui est comme prédisposé pour devenir chair de l'acteur et action sur scène. Même si cela existe aussi chez Lagarce ou quelques autres, personne n'est arrivé à faire incarner le verbe comme l'a fait Koltès.

I. S. G. - Comment définiriez-vous l'évolution sur le plan formel et thématique de votre écriture ? Quelles en ont été les étapes ?

G. C. - Je ne dirais pas qu'il y a eu des étapes successives mais plutôt des vecteurs simultanés. J'écris à la fois deux ou trois types de théâtre différents selon mon état d'esprit. La première veine correspond plutôt à la recherche scénique sur le jeu d'acteur et sur l'espace qu'à l'écriture. Mi Muñequita résulte de ce type de recherche alors que les textes et la forme scénique de Ex, Ore, Uz, résultent de recherches beaucoup plus concrètes. Dans ces pièces l'humour et la radicalité sont des moyens de subversion du pouvoir de certaines institutions trop sacralisées dans mon pays : la religion, l'éducation, l'armée, la famille, la mémoire. Le troisième versant de mon écriture est lié à l'obscénité et à la pornographie, c'est-à-dire tout ce qui est de mauvais goût, grossier, incorrect et que le théâtre laisse en général en dehors de la scène. À cette veine appartiennent des pièces comme Mon petit monde porno, Un jour dans la vie de Monseigneur Rasguño.

I. S. G. - Quelles fonctions a aujourd'hui pour vous le théâtre face au passé, à la dictature uruguayenne et à ses conséquences ?

G. C. - Le théâtre a toujours pour fonction de déranger, d'incommoder, de dérouter le public qui exige, avec chaque fois plus d'insistance, de la distraction. Face à tout cela le théâtre, comme le bouffon de la cour, doit rire du roi, du pouvoir, de la culture officielle, des modes, en sachant qu'il risque sa tête. Pour ce qui est du théâtre politique et du rapport au passé il y a eu en Uruguay des changements substantiels. Durant des années nous avions développé un théâtre comme le faisait Hamlet, qui représentait le crime sur scène pour réveiller la conscience de ceux qui ne voulaient pas le voir. Tout le théâtre politique uruguayen se faisait sur ce modèle. Mais nous avons oublié quelque chose de fondamental, à savoir, tous ceux qui venaient voir ces pièces connaissaient parfaitement l'existence du crime. Ce théâtre au lieu de réveiller les consciences les tranquillisait. Finalement tout se passait comme si Hamlet représentait le crime non pas devant Claudio mais devant un public d'Hamlet. Je pense que maintenant nous devons faire du théâtre comme si nous étions Claudio. Nous devons déranger la conscience d'Hamlet qui a oublié le crime en continuant à croire que la folie est sa réalité.

Propos recueillis par irène sadowska GuillonEspaces Latinos n° 274 - Janvier-février 2013

© Lucia Santos

OrePeut-être la vie est-elle ridicule ?Série des pièces fantastiques Volume ii

Le texte de ORE a été écrit suite à une résidence de Gabriel Calderón au Royal Court Theater de Londres

Pierre - Ceci est une guerre entre les normaux et les bizarres, dans laquelle nous les bizarres sommes destinés à vaincre. Pourquoi ? Parce que nous, nous haïssons les normaux alors que vous, vous nous craignez .(...)

arNaUD - Ce monde n’est pas fait, soit pour vous, soit pour moi. Et s’il est fait pour les deux, alors c’est en séparant et les territoires et les clans .

Une pièce en trois actes :  tragédie, comédie, tragi-comédie.Première partie. Une fille a été enlevée par les militaires

à une époque de dictature. Quelques années plus tard, son frère veut s’engager dans l’armée. Pour le père et la mère, cette décision du fils apparaît comme une insulte au passé. Arrivent alors le Général et son fils, également militaire. Ils ont une mission : l’armée a besoin de recrues en vue de combattre un nouvel ennemi. Cette irruption va révéler des secrets de famille inattendus.

18 mars > 14 avril 2013 - STUDIO CASANOVA

Jusque là c’est la tragédie. Elle est racontée dans un style réaliste reposant sur des conflits, des traumatismes et une complexité psychologique des personnages.La comédie commence lorsqu’apparaissent les extra-

terrestres avec toute une série de coups de théâtre. Un ennemi extérieur est apparu qui justifie l’intervention des militaires.La tragi-comédie ouvre la perspective en s’interrogeant sur

le sens de notre vie. Une dimension métaphysique, dont les personnages n’ont pas nécessairement conscience, qui met en doute la relation entre leur corps et leurs âmes. Cette partie fait penser aux films de Tarkovski, à Stalker, Solaris, Le Sacrifice.

Dans ORE, il s’agit de la violence qui s’exerce dans le monde, de la manière dont elle infiltre la cellule familiale et finit par dérégler la psychologie des individus. La pièce raconte les déchirements sociaux, autant que familiaux et individuels.Le passé ne cesse de ressurgir alors que les médias (car la

télévision est aussi présente dans la pièce) ne s’occupent que du présent évènementiel et du fait divers, sans jamais les mettre en rapport avec l’Histoire.Problèmes d’identité enfin : par exemple, que se passe-t-il si

tout à coup un militaire machiste se retrouve dans le corps d’une fille ? Que se passe-t-il quand, oubliant que nous ne sommes que

de la poussière d’étoiles, éléments minuscules de l’univers, du cosmos, nous nous laissons noyer dans des problèmes anecdotiques qui nous éloignent de tout éventuel bonheur ou simplement d’une paix intérieure ?

a.H.

CréaTiOn

mise en scène adel Hakim en collaboration avec Gabriel Calderón traduction Maryse aubert

scénographie et lumière Yves Collet costumes dominique rocher images de scène nabil boutros et Matthieu Mullotson raphaël dupeyrot assistant lumière léo Garnier assistante mise en scène lucile Perain

avec Véronique ataly - anthony audoux - Philippe CherdelEddie Chignara - bénédicte Choisnet - Etienne CoquereauMatthieu dessertine - louise lemoine Torrèsana Karina lombardi - lara Suyeux

JaCk – Alors, nous tuons un de nos enfants pour avoir assez d’argent ?GraCe – OuiJaCk – Je comprends.

Les exorcismes c’est bon pour les grandes villes. Ici, le diable n’existe pas.

DieU – Grace, tu m’as déçu.GraCe – J’en ai rien à foutre !DieU – Maintenant c’est le village tout entier qui sera puni.GraCe – Encore des punitions !

Dieu parle. Ce n’est ni à Moïse ni à Abraham, mais à Grace, une femme ordinaire, une femme au foyer. Ce Dieu, comparable à celui, terrifiant, de la Bible, irascible, colérique, susceptible, autoritaire - avec lui le dialogue est impossible - exige de Grace qu’elle tue un de ses deux enfants : il faut qu’elle choisisse entre Tom, un jeune homme plein de désirs et de projets, et l’autiste (et bien mystérieuse) Dorothée.Progressivement, tout le village d’Ouz va s’en mêler : le

mari de Grace, qui est follement amoureux de sa femme, fera tout pour la reconquérir, les choses les plus extrêmes et inattendues ; le curé qui, lui, est amoureux de Tom et fera tout pour le sauver ; le boucher qui va se voir impliqué, avec sa fille, dans des histoires d’adultère et d’homosexualité ; Léona et Fiona, deux sœurs siamoises nymphomanes, qui vont se délecter de la situation jusqu’à en faire les frais.

Ouzle VillageSérie des pièces fantastiques Volume i

18 mars > 14 avril 2013 - STUDIO CASANOVA CréaTiOn

A Ouz tout paraît normal, mais quand on soulève le couvercle, ça sent le pourri.Ici tout est délire, paranoïa, fantasmes, extrémisme, …

Dieu, le dieu du monothéisme, apparaît comme une machine à manipuler, à créer des illusions, à aliéner ceux qui croient en lui et qui lui sont dévoués corps et âme. Ces gens sont-ils fous ? Ou sont-ils simplement passionnés, emportés par le flot de leurs délires ? Ils sont comme tout un chacun lorsqu’il perd le contrôle et, passé un point de non retour, se voit projeté dans un tourbillon d’une incroyable absurdité. Au théâtre cela s’appelle une comédie. Et plus c’est déjanté, plus cela devient de la grande comédie. C’est souvent le cas, et ici en particulier, avec Gabriel

Calderón et son esprit de subversion.a.H.

mise en scène Gabriel Calderón  en collaboration avec adel Hakimtraduction Françoise Thanas

scénographie et lumière Yves Collet musique Sylvia Meyercostumes dominique rocher images de scène nabil boutros et Matthieu Mullotson raphaël dupeyrot assistant lumière léo Garnier assistante mise en scène lucile Perain

avec Véronique ataly - anthony audoux - Philippe CherdelEddie Chignara - bénédicte Choisnet - Etienne CoquereauMatthieu dessertine - louise lemoine Torrèsana Karina lombardi - lara Suyeux

ExQue crèvent les protagonistesSérie des pièces fantastiques Volume iV

sPectAcle en esPAgnOl (UrUgUAy) sUrtitré

Ce texte a été écrit suite à une commande et à une résidence de Gabriel Calderón au Théâtre des Quartiers d’Ivry en 2012.

Ana est fiancée avec Tadéo, jeune physicien. Elle ne parvient pas à être heureuse car des secrets de famille liés à l’époque de la dictature la tourmentent. A l’occasion d’une soirée de Noël, en guise de cadeau, Tadéo propose à Ana de réunir les membres de sa famille qui sont morts à différents moments : sa mère, son père, son grand-père, son oncle. Cette réunion va se révéler beaucoup plus compliquée que prévu. A cause des problèmes du saut dans le temps, d’une part, mais surtout des rapports compliqués entre ceux qui ont collaboré à la dictature, ceux qui en ont été les victimes et ceux qui ont voulu s’en prémunir en ignorant tout. Au-delà du thème spécifique à cette époque en Amérique Latine, la pièce est aussi une réflexion sur le temps, sur notre rapport à notre mémoire et sur les difficultés à résoudre les problèmes de notre passé, dont nous sommes pourtant le fruit. Il y a ceux qui pensent que le temps répare tout, calme les

eaux, résout les problèmes. Mais si, au contraire, le temps produit l’effet inverse ? Peut-être est-ce le cas et nous ne nous en rendons pas compte. EX est l’histoire d’une jeune fille habitée par une souffrance qui grandit avec le temps, une nécessité qui s’approfondit au fil des jours et un problème qui explose à la figure de tous ceux qui ne veulent pas l’écouter. Ce sont les retrouvailles d’une famille un soir de Noël, après un temps long, très, très, très long.

Cette pièce est inspirée d’une phrase dite par le Président de la République Orientale d’Uruguay, José Mujica Cordano :“ Je l’ai dit, il faut que crèvent Bordaberry, moi, tous les

protagonistes pour que les choses retrouvent leur juste mesure. Il reste un peu de temps, pas beaucoup ”.

17 > 21 avril 2013 - STUDIO CASANOVA

Cette phrase fut prononcée quand une journaliste l’interrogea sur les mesures à prendre pour ne pas toujours retomber sur le thème des responsables de la dictature, des détenus disparus et des crimes commis. Juan Maria Bordaberry fut Président constitutionnel entre 1972 et 1973 et dictateur entre 1973 et 1976. José Mujica appartint au mouvement des Tupamaros, guérilla urbaine de la gauche radicale. Il fut arrêté, torturé et soumis à une réclusion inhumaine durant 14 ans. A sa sortie de prison, il s’intègre à la vie démocratique et au parti de gauche Frente Amplio. En 2009 il est élu Président de la République avec plus de 52% des voix.

“ Le passé n’est pas ce qu’on voudrait qu’il soit”.Arthur c. Clark

Gabriel Calderón

mise en scène Gabriel Calderón assisté de Mariana Geisingerscénographie et lumière Pablo Caballerocostumes Pablo auliso

avec natalia acosta - diego artucio - Marisa bentancurdahiana Mendez - ramiro PerdomoGustavo Saffores - alfonso Tort

Comment je joue, je mets en scène et j’écris.J’aime bien imaginer le texte comme la carte d’un pays

inconnu. Nous partons tous en voyage en vue de découvrir ce pays et nous savons que finalement l’important sera de traverser le pays et non pas de respecter la carte. Le texte est une idée, un guide possible, mais en chemin il faut se laisser tomber amoureux et se préoccuper surtout de l’expérience réelle qu’offre la scène. Il n’en demeure pas moins que le texte doit être précis, doit être une œuvre forte, terminée, suggestive, qui invite à visiter ce pays, mais sans jamais que cet appel soit la chose primordiale. Il ne s’agit pas de produire des œuvres, il faut faire du théâtre et, dans ce mystère, nous sommes tous des créateurs à égalité de condition, amenant chacun nos connaissances aussi bien que nos doutes et notre ignorance.

la récupération de la dimension politique.Le théâre que je pratique actuellement et qui m’intéresse

est un théâtre philo-fasciste pour un public bien-pensant qui ne recherche que son plaisir. Quel merveilleux monde de dégoût, de colère, d’indignation, d’ennui et de fureur nous avons abandonné pour la drogue du rêve et du divertissement. Nous avons tellement pris soin du public qu’il s’est endormi et qu’il veut seulement que nous le suivions en lui racontant un beau rêve pour qu’il ne se réveille jamais. Il s’agit de donner au public un peu du chocolat qu’il aime savourer, il s’agit d’utiliser le divertissement et le rire, mais pour le tromper, le déranger, lui dire en face certaines choses alors qu’il a payé sa place pour en entendre d’autres.

la récupération de la dimension fantastique.Il s’agit en même temps de revendiquer le droit de

penser, de réfléchir et de philosopher. Il s’agit d’imposer au spectateur un travail ardu, une participation réelle à la pensée, une interpellation honnête à partir de la scène. Il ne s’agit pas de révéler une vérité, mais de révéler un mensonge sous une forme qui demande un grand travail au spectateur afin qu’il rejette ce mensonge. C’est une belle guerre des mensonges intelligents contre les vérités paresseuses.

La science-fiction, ou sa respectable sœur de la littérature nommée « genre fantastique », offre à l’art contemporain une merveilleuse possibilité de repenser et d’aborder des thèmes qui seraient directement rejetés s’ils étaient abordés d’une autre manière. Le fantastique met en crise le modèle établi en utilisant une intervention magique qui contredit les lois naturelles conventionnelles. Si, de plus, ce modèle est complexe, la crise générée par l’intervention

fantastique est fascinante et commence à offrir et montrer les limites des conventions.Le fantastique comme stratégie et le politique

comme objectif. Il s’agit de suggérer, au lieu du songe tranquillisant, un cauchemar inquiétant. Un cauchemar qui nous maintient attentifs, qui nous réveille anxieux et qui, au lieu de nous émouvoir, nous remue et nous trouble.

du théâtre du rêve au théâtre du cauchemar.Il s’agit de montrer que le possible cauchemar, le plus

proche de la réalité, consiste à nier le rêve, à nous confronter à un moment de véritable réflexion sur les possibilités de notre existence. Bannir le théâtre qui tranquillise, la fable pleine d’espérance, l’histoire qui nous endort et nous promet un doux repos. Ecarter cette paix anesthésiante qui nous fait voir seulement les bons côtés de la vie et nous pousse à vivre tranquillement tout en côtoyant les cris étouffés des injustices et de nos propres incohérences, je répète PROPRES. Dans cette récupération du théâtre politique, nous ne dénonçons pas l’autre, nous ne dénonçons pas une vérité occulte, nous crions aux quatre vents ce que nous-mêmes, par commodité ou faiblesse, avons décidé d’ignorer.Il s’agit de se réveiller et de vivre, parce qu’en fin de

journée, le théâtre, comme la vie, n’est pas un rêve.

Gabriel Calderon, février 2013 (traduction Adel Hakim)

la vie n’est pas un songePar Gabriel Calderón

© Lucia Santos

adel HaKiMAuteur, metteur en scène, acteur, né au Caire, il vit en Egypte puis

au Liban avant de s’installer en France en 1972. Il pratique le théâtre universitaire, se forme avec Ariane Mnouchkine et John Strasberg. En 1984, il fonde avec Elisabeth Chailloux le Théâtre de la Balance. En 1992, ils sont nommés à la direction du Théâtre des Quartiers d’Ivry, qui devient Centre Dramatique National du Val-de-Marne en 2003.

Depuis 1987, il met en scène Racine, Eschyle, Botho Strauss, Joseph Delteil, Tarjei Vesaas, Sénèque, Samuel Beckett, Roland Fichet, Carlo Goldoni, Jean-Claude Grumberg, Luigi Pirandello, Sophocle... Ces dernières saisons il met en scène Mesure pour Mesure de Shakespeare, La Cagnotte de Labiche, La Rosa Blanca d’après B. Traven.

Auteur, il met en scène ses textes dont certains sont traduits et joués dans plusieurs pays : Exécuteur 14, Corps, Après Pasolini : politique-visions...Dans le cadre de ses nombreuses collaborations à l’étranger, il écrit et met en scène La Toison d’or au Théâtre Drama de Bichkek, puis au Théâtre des Quartiers d’Ivry en 2001. En 2010, il met en scène Le Malade imaginaire de Molière en arabe au Centre Culturel Yéménite de Sanaa, avec le Centre Culturel Français de Sanaa. En mai 2011, il crée Antigone de Sophocle à Jérusalem avec le Théâtre National Palestinien. Ce spectacle, joué en arabe et surtitré en français, sera ensuite représenté à Ivry et en France en 2012 où il reçoit le Prix de la critique du meilleur spectacle étranger.

Il tisse des liens étroits avec l’Amérique Latine, le Chili en particulier, où il monte des textes de Sénèque, Euripide, Roland Fichet, Catherine Anne, Jean-Claude Carrière, Pier Paolo Pasolini, Botho Strauss, Hanokh Levin, Normand Chaurette, Carlo Goldoni, Christian Ruiz..., dans le cadre des spectacles de sortie des élèves de l’Université du Chili et de l’Université Catholique de Santiago et également avec des comédiens professionnels, créations présentées au Teatro Nacional Chileno et au Teatro Camino. En Uruguay, il met en scène Sophocle et Martin Crimp à la Comédie nationale à Montévideo. Ces collaborations en Amérique Latine ont été l’occasion de découvrir les auteurs contemporains Benjamin Galemiri (Chili) et Gabriel Calderón (Uruguay) et de faire découvrir ces écritures à Ivry dans le cadre du Théâtre des Quartiers du Monde.

Il enseigne l’art dramatique à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, à l’ENSATT, au CDN de Bordeaux, à l’Ecole de la Comédie de St-Etienne, au Théâtre National de Bretagne, à Théâtre en Actes, à l’Institut Supérieur d’Art Dramatique de Tunis, à l’Université du Chili et à l’Université Catholique de Santiago, à l’Alliance Française de Buenos aires, à la Casa del Teatro et à l’UNAM à Mexico.

Informations détaillées sur www.theatre-quartiers-ivry.com et wikipedia

Gabriel CaldErÓnNé en novembre 1982 à Montevideo, Uruguay. Il étudie l’art dramatique à l’Atelier dirigé par Diego Artucio, cours d’approche théâtrale du Teatro Circular de Montevideo. En 2001, il intègre l’Ecole Municipale d’Art Dramatique de Montevideo, jusqu’en troisième année. Il est auteur de 14 pièces de théâtre, acteur, metteur en scène et directeur de compagnie.

Il met en scène de nombreuses productions, pour la plupart de ses propres textes, dont Mas Vale Solo (Prix du Meilleur Spectacle et Mention de la Meilleure Dramaturgie des 11èmes Rencontres du Jeune Théâtre de Montevideo), Taurus, el juego (Nominé au Prix Florencio - Révélation - attribué par la Société des Critiques de Théâtre de Montevideo, 2004), Mi Muñequita (Nominé à 6 Prix Florencio : Meilleur Spectacle, Meilleure mise en scène, Meilleure distribution, Meilleur texte d’un auteur uruguayen, Deux révélations d’acteurs), Uz, el pueblo (Teatro Circular, 2005)Morir de Sergi Belbel (Teatro Circular, 2005), Los Restos de Ana (Djerassi Program, EEUU, 2006), Las Nenas de Pepe (Vieja Farmacia, Teatro Solis, 2007) Antes/Después de Roland Schimmelpfennig (Teatro Stella, Italie, 2007), Obscena (Prix Iris, 2008, Espacio Palermo, Montevideo)Or (2010)Ex (2012)

Il reçoit le Prix Florencio 2005 du Meilleur Metteur en Scène de l’année avec Martin Inthamoussu, et Meilleur Spectacle de l’année pour Morir.

Comme auteur, il reçoit le Prix, Première Mention et Seconde Mention Spéciale du Concours de Nouvelle Dramaturgie organisé par l’Institut Internacional de Théâtre d’Uruguay pour trois dse ses œuvres, la Mention d’Honneur pour sa píèce Las Buenas Muertes, concours organisé par le Teatro Circular de Montevideo,en 2005, la Mention Honorifique du Fonds Nacional de Théâtre pour sa píèce El callejón de los ateos,en 2006, la Mention d’Honneur du concours littéraire municipal pour sa pièce Mi pequeño mundo porno.

En septembre 2004, il reçoit la bourse de la Fondation Carolina pour suivre à Madrid, Espagne, le “Cours pour professionnels en dramaturgie et mise en scène théâtrale”. En 2004, 2005 et 2006, il participe aux “Rencontres Internationales de Jeunes Dramaturges” à Cordoba en Argentine. En 2005, il est Coordonnateur de la programmation du Festival Montevideo Sitiada (Festival de Danse dans des Espaces non conventionnels) et Directeur Géneral de la Plateforme des Jeunes Créateurs Scéniques “Enconstruxion“ 2005/2006.

En décembre 2005, il reçoit le Prix Morosoli pour son apport à la culture nationale au cours de sa jeune carrière, et en septembre 2006 le Prix des Jeunes Talents attribué par la Fondation Bank Boston.

En 2005, il crée avec Martin Inthamoussu la Compagnie d’arts scéniques COMPLOT qu’il dirige à ce jour, qu’ont rejoint des artistes tels que Maria Percovich, Ramiro Perdomo et Sergio Blanco, et à l’intérieur de laquelle il a créé ou collaboré à plus de 18 spectacles de théâtre et de danse. (www.ciacomplot.com).En 2009, il est invité par la Sala Beckett de Barcelona à diriger un atelier internacional d’interprétation et a été accueilli en Résidence Internationale à la Royal Court Theater de Londres pour son programme international 2009, pour écrire son texte OR – tal vez la vida sea ridicula.

Etienne COQUErEaUAu théâtre, il joue avec Elisabeth Chailloux dans Le Baladin du Monde Occidental de J.M. Synge, L’Illusion Comique de Corneille, Hilda de Marie Ndiaye, La Vie est un songe de Pedro Calderón de la Barca et Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute, avec Adel Hakim dans La Cagnotte d’Eugène Labiche, Mesure pour mesure de Shakespeare, Les Jumeaux vénitiens de Goldoni, Iq et Ox de Jean-Claude Grumberg, Ce soir on improvise de Luigi Pirandello et Le Parc de Botho Strauss, avec Catherine Delattres dans Maison de poupée d’Ibsen, Série noire, Le paradis sur terre de Tennessee Williams, Le Cid de Corneille et Yvonne Princesse de Bourgogne de Witold Gombrovicz, avec Alain Bezu dans Mangeront-ils ? de Victor Hugo, La place royale de Corneille et Les Caprices de Marianne de Musset, avec Jean-Marie Villégier dans Le Tartuffe de Molière, avec Daniel Mesguisch dans Esther de Racine, avec Maria Zachenska Le Babil des classes dangereuses de Valère Novarina, avec Frédéric Cherbœuf dans Les Amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable de Hervé Le Tellier, avec Johanna Nizard dans Si ça va bravo de Jean-Claude Grumberg. En 2006, il crée avec le Quatuor Caliente Moi, Astor Piazzola.

Philippe CHErdElAu théâtre, il joue avec Patrick Sueur et Paule Groleau dans La Mastication des morts de patrick Kerman, Christine Letailleur dans La Vénus à la fourrure de Sacher Masoch, La Philosophie dans le boudoir du Marquis de Sade, Pasteur Ephraim Magnus et Médée d’Hans Henny Jahn, Stanislas Nordey dans Calderon de Pier Paolo Pasolini, Quatorze Pièces piégées d’Armando Llamas, Pierrot Lunaire, opéra d’Arnold Schönberg, Électre de Hugo von Hofmannsthal, Éric Didry dans Récit-reconstitution, Non ora, non qui / Pas maintenant, pas ici d’Erri De Luca, Guillaume Gatteau dans Littoral de Wajdi Mouawad, Patrick Haggiag dans La Trilogie du revoir de Botho Strauss, Laurent Sauvage dans Petrole et Salo de Pier Paolo Pasolini Anticonstitutionnellement, création collective, Élisabeth Chailloux Par les villages de Peter Handke, Joël Jouanneau dans Croisements, divagations d’Eugène Durif.Il fonde, avec la comédienne Joanna Jianoux le Petit Théâtre Permanent en 2001 et propose des formes théâtrales inatendues destinées principalement à être jouées en dehors des théâtres.

Yves COllETDepuis de nombreuses années, il est artiste associé au Théâtre des Quartiers d’Ivry, avec Adel Hakim (Antigone de Sophocle - Théâtre National Palestinien, La Rosa Blanca d’après B. Traven…) et Élisabeth Chailloux (Le Baladin du Monde Occidental de John M. Synge, L’illusion comique de Pierre Corneille… ). Artiste associé de l’Ensemble Artistique du Théâtre de la Ville, il signe l’ensemble des scénographies et de la lumière d’Emmanuel Demarcy-Mota (Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac, Bouli année zéro de Fabrice Melquiot, Rhinocéros et Ionesco suite d’Eugène Ionesco…). Dans leur aventure théâtrale, il a reçu le Grand Prix de la critique pour la scénographie et la lumière de Six Personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello. Il signe d’autres collaborations avec Brigitte Jaques-Wajeman (Tendre et cruel de Martin Crimp et Nicomède - Suréna de Pierre Corneille), Hassane Kassi Kouyaté, Claude Buchvald, Valère Novarina, Jean-Pierre Garnier, Philippe Lanton, Jacques Vincey, Magali Léris, Philippe Adrien, Philippe Dormoy, Denis Lavant et Serge Teyssot-Gay, François Regnault, Martine Paschoud, Victor Gauthier-Martin, Catherine Dasté, Christian Germain, Mario Gonzales, François Kergoulay, Claude Merlin, Bernard Cronbey, Maurice Benichou…

Véronique aTalYEcole Nationale d’Art Dramatique de Lille.Au théâtre elle joue entre autre avec Laurence Février dans Tabou, Clémentine Yelnik dans Les Habitants, Jean-Marie Lecoq dans Olympe et Au bonheur des hommes, Jean Daniel Laval dans Le Comédien de Sacha Guitry, Olivier Cruvelier dans La Forme d’une ville, Joël Dragutin dans La Spectatrice, avec Patrick Haggiag dans Vers Jona de Henri Meschonik, avec Catherine Zambon dans La Mauvaise, avec Philippe Adrien dans La Misère du monde de Bourdieu, avec Yaël bacry dans Antigone de Garnier, avec Jean-Claude Fall dans Le Procès de Jeanne d’Arc de Bertolt Brecht, avec François Rancillac dans Le Fils de Christian Rullier, Alain Milianti dans Cacodemon Roi de Bernard Chartreux, Hans Peter Cloos dans Casimir et Caroline d’Odon von Horvath, Gildas Bourdet dans Les Bas Fonds de Maxime Gorki.

Au cinéma et à la télévision, elle est dirigée par Caroline Huppert, Jean-Michel Ribes, Claude Santelli, Yves Robert, Robert Enrico, Didier Goldschmidt, Philippe Le Guay, Jacques Artaud, René Féret, Bertrand Tavernier, Jacques Malaterre, Jean-Marc Seban, Régis Warnier...

anthony aUdOUXConservatoire National Supérieur d’Art Dramatique.Au théâtre, il joue avec Lukas Hemleb dans Les Arrangements de Pauline Sales, Hervé Charton dans Rodogune de Corneille, Sarah Mesguich dans Le Chant du cygne d’après Anton Tchekhov, Jean-Marie Villégier dans Dom Juan de Molière, Christophe Maltot dans La Course et la mémoire de Randal Douc et La Dame à la faulx de Saint-Pol-Roux, Caterina Gozzi dans La Mère trop tôt de Gustave Akakpo, Jean-Marc Cochereau dans Jeanne d’Arc au bucher et Christian Esnay dans La Raison gouverne le monde.

ORE- Matthieu Dessertine - Eddie Chignara - Antony Audoux (photo de répétition Gabriel Calderón)

ORE- Philippe Cherdel - Louise Lemoine Torrès (photo de répétition Gabriel Calderón)

Eddie CHiGnaraCours Simon.Au théâtre, a notamment joué sous la direction de Philippe Adrien Le Dindon de Georges Feydeau, Carole Thibaud L’enfant - drame rural, Clément Poirée Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare, Nicolas Liautard L’Avare de Molière, Amerika d’après Kafka, Ajax de Sophocle, Boulevard exquis d’après Georges Feydeau et Labiche, Pierre Desproges d’après certains de ses textes, Hyménée de Gogol, La République de Platon, Le Procès de Kafka, Magali Léris Willy Protagoras enfermé dans les toilettes et Littoral de Wajdi Mouawad, Le Coordonnateur de B. Galemiri, Philippe Awat Le Roi nu d’Evguéni Schwartz, Fred Cacheux Port de casque obligatoire de K. Vidic, Marion Suzanne Bouvard et Pécuchet de Flaubert, Godefroy Segal Le Mariage de Barillon, Jean-José Rieu Dom Juan de Molière et Le Procès de Shamgorod d’Elie Wiesel, Lazare Herson-Macarel L’Enfant meurtrier, Isabelle Peuchlestrade Parcours intime...

Cinéma avec E. Rebut, O. Luambo, O. Panchot, Ph. Fontana, J.-F. Richet, C. de Gaspéris.

bénédicte CHOiSnETConservatoire national Supérieur d’Art Dramatique.Au théâtre, elle joue avec Sylvain Levitte dans Lulu de Franck Wedekind, Denis Podalydes dans Dans la Foule de Laurent Mauvignier, Jean Damien Barbin dans Le Crâne de Dante d’après La Divine comédie et l’Orestie, Xavier Maurel dans Jack aux enfers, Yacine Ait Benassi dans Marie Stuart de Victor Hugo.A la télévision, elle tourne avec Alain Choquart, Nicolas Herdt, Laurent Lévy, Claire Devers, Joyce Bunuel, Stéphane Clavier, Bertrant Arthuys, Marc Angélo, Medhi Charef.

Matthieu dESSErTinECours Florent et Conservatoire national Supérieur d’Art Dramatique.Au théâtre, il joue avec Olivier Py dans Roméo et Juliette de Shakespeare et dans Les Enfants de Saturne d’Olivier Py, avec Jean-Pierre Garnier dans La Coupe et les lèvres de Musset, Benjamin Porée dans Andromaque de Racine et dans Une Saison en enfer de Rimbaud.Au cinéma et à la télévision il tourne avec Nicolas Klotz, Pascal Lahmani, Nina Companeez, Thierry Petit, Josée Dayan, Frédéric Berthe, Fabrice Gobert.

ORE- Louise Lemoine Torrès (photo de répétition Gabriel Calderón)

louise lEMOinE TOrrESAu théâtre elle joue sous la direction de Dominique Virton dans Ruy Blas, de Jacques Rosny dans Les Voisins du Dessus, Gérard Savoisien dans Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, Odile Mallet dans Electre de Jean Giraudoux, Le Cid de Corneille et Les Mains Sales de Jean-Paul Sartre, Jean Davy dans Antigone d’Anouilh, Jean-Pierre Andréani dans Le Misanthrope de Molière et René Descartes de J.P. Andréani, de Jean-Paul Bazziconi dans Le Legs de Marivaux, de Vittorio Gassman dans Ulysse et la baleine blanche de V. Gassman, de Raul Osorio dans Le Séducteur de Benjamin Galemiri, Jean-Pierre André dans Britannicus de Racine et Léo Ferré / Passantes, Elisabeth Chailloux dans Deux amours et une petite bête de Gustavo Ott, Magali Léris dans Œdipe, conseiller technique de Benjamin Galemiri, Adel Hakim dans Après Pasolini: Politique visions.Auteure d’une pièce de théâtre, Les Codes-Barré-es et d’un essai La Chair entre autres affolements généralisés, qu’elle réalise actuellement pour ARTE.Au cinéma elle tourne entre autre sous la direction de Richard Linklater dans Before Sunset, Jean-Louis Benoit dans La Mort du chinois, Saâd Chraïbi dans Soif et pour la télévision elle est dirigée par Etienne Périer, Eric Summer, Hervé Hadmar, Jean-Paul Lillienfeld, Denis Amar, Thierry Boscheron. Elle est également la voix française de Bones dans la série éponyme diffusée sur M6. Son premier film est No Comment, pamphlet cinématographi(lu)que sur la publicité.

ana Karina lOMbardiÉcole Pierre Debauche.Au théâtre, elle joue avec Olivier Tchang-Tchong dans Pochette surprise, avec Benoit Lambert dans Le Misanthope de Molière, La Gelée d’arbre d’Hervé Blutsch, Ca ira quand même d’après Vingt ans et alors de Don Duyns, dans Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht, avec Isabelle Censier (Dana Group) dans Désirs d’après Musset, Barthes et Onfray, L’Enfant de Sable de Tahar Ben Jelloun, avec Hugues Massignat dans Cendres de cailloux de Daniel Danis, avec Gérard Watkins dans Suivez-moi, avec Barbara Bouley dans Les Aventures d’Hukleberry Finn d’après Marc Twain, avec Jean Deloche dans Tintagel de Claude Henri Rocquet.Elle écrit et met en scène Puta Madre! Girl Cabaret, elle assiste Olivier Tchang-Tchong pour la création cirque de Ma cage pour prairie et Max Denès pour Conte noir d’Heiner Muller.Traductrice et interprète (Espagnol-Français) elle traduit Le cas de la famille Coleman de Claudio Tolcachir et réalise le surtitrage de El Viento en un Violin de Claudio Tolcachir (MAC de Créteil - Festival d’Automne).

lara SUYEUXCours Réné Simon, Ecole Supérieure Pierre Debauche, Le Studio à Asnières.Au théâtre, elle joue entre autres avec Elisabeth Chailloux dans L’Illusion Comique de Corneille, avec Benoit Lambert dans Ca ira quand même d’après Don Duyns, Le Misanthrope de Molière, Lorenzaccio de Musset, avec Georges Werler dans Le Roi se meurt de Ionesco avec Michel Bouquet, avec Jacques Descordes dans Cut d’Emmanuelle Marie, avec Stéphanie Tesson dans Les Fantaisies Microscopiques, les Caractères de La Bruyère, avec Pierre Debauche dans La Mouette de Tchekhov, Britannicus de Racine, le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, avec Jacques Falguières dans L’annulaire de Yoko Ogawa, Le Misanthrope de Molière, avec Nadine Darmon dans Les Fiancés de Loches de Feydeau, avec Marjorie Heinrich dans Horrifice création collective, avec Maria Zachenska dans Le Babil des Classes dangeureuses de Novarina, avec Hervé Taminiaux dans Eté de Bond, avec William Mesguich dans Mr Septime, Solange et la Casserole de P.Fenwick, vec David Fauvel dans Caligula Supernova de A. Cofino Gomez.Elle est lectrice à plusieurs reprises pour le festival des correspondances de Grignan dans des mises en espace de Christophe Correia, Julia de Gasquet, et avec Anne Rotenberg pour Le Paris des Femmes.Pour le cinéma et la télévision elle tourne entre autres avec Charles Nemes, David et Stéphane Foenkinos, Philippe Bérenger,Manuel Pradal, Françoise Charpiat, Samuel Doux et Agathe Berman...

aMEriQUE laTinE / iVrY-SUr-SEinEmarDi 19 mars - 16h00 > RENCONTREiNsTiTUT Des haUTes eTUDes De l’ameriQUe laTiNe - Paris

le Théâtre, comédie du socialrencontre avec Gabriel Calderón et adel Hakim Animée par Christilla Vasserot, maítre de conférences à l’Université Paris iii,  traductrice et spécialiste du théâtre latino-américain

IHEAL - Université PARIS III Sorbonne Nouvelle28 rue Saint Guillaume - 75007 PARIS

sameDi 23 mars - 16h00 > RENCONTREsTUDiO CasaNOva - ivry

dieu, extraterrestres et dictaturerencontre avec Gabriel Calderón et adel Hakim Jean-Pierre Han, Journaliste et critique dramatique, directeur de Frictions, théâtres-écritures et rédacteur en chef des lettres FrancaisesFrançoise Thanas traductriceSergio blanco auteur uruguayen

merCreDi 27 mars - 19h30 > RENCONTREmaisON De l’ameriQUe laTiNe - ParisExplorations théâtrales en amérique latinemodérateur de la rencontre Georges Couffignal Professeur des universités à l’institut des Hautes études de l’Amérique latine (Université de la sorbonne nouvelle Paris 3) avec Gabriel Calderón et adel Hakim et Françoise Thanas traductrice

217 Bd St Germain - M° Solférino ou Rue du Bac

JeUDi 4 avril > RENCONTRE avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation

marDi 9 avril - 9h00 > PROJECTION CiNema le lUXy - ivryregards croisés théâtre et cinémaProjection du film le labyrinthe de Pan réalisé par guillermo del torosuivie d’une rencontre avec Gabriel Calderón et adel Hakim (projection destinée au public scolaire)Le Luxy - 77 av Georges Gosnat - Ivry

mars-avril > ATELIER - mAisOn d’Arret - FresnesUn atelier théâtre sur les pièces de gabriel calderón, dirigé par adel Hakim, Gabriel Calderón et ana Karina lombardi est organisé à la maison d’Arrêt de Fresnes dans le cadre d’un partenariat avec le service Pénitentiaire d’insertion et de Probation du Val-de-marne.

Le label Théâtre des Quartiers du Monde, intégré aux missions du Théâtre des Quartiers d’Ivry, consiste à élaborer sur la durée des projets et des collaborations internationale. C’est ainsi que, dans un premier temps, en janvier 2012, Gabriel Calderón a été accueilli en résidence d’auteur et metteur en scène à Ivry. Agé de 30 ans, il est auteur d’une quinzaine de pièces, acteur et metteur en scène. Il est considéré comme une personnalité importante du théâtre en Uruguay.Au cours de cette résidence, Adel Hakim, Raul Osorio, directeur du Teatro Nacional Chileno, et Gabriel Calderón ont dirigé un atelier de recherche AFDAS de quatre semaines avec vingt acteurs français, chiliens et uruguayens. Cette recherche, très riche grâce à l’implication de tous les participants, a provoqué la décision de produire et de programmer la trilogie OUZ-ORE-EX afin de partager cette aventure humaine et artistique avec notre public.

Pour cet atelier, le Théâtre des Quartiers d’Ivry a passé une commande de traduction de cinq textes de Gabriel Calderón : - ORE (Or), Un jour dans la vie de Monseigneur Rasguño (Un dia en la vida de Monseñor Rasguño), Les bonnes façons de mourir (Las buenas muertes) traduits par Maryse Aubert; - Ma petite poupée (Mi Muñequita) et OUZ (Uz) traduits par Françoise Thanas.

Le Théâtre des Quartiers d’Ivry a également passé une commande d’écriture à Gabriel Calderón. EX est le texte qui en a résulté.

La pièce OUZ a été sélectionnée par le comité de lecture du CDN de Sartrouville et mise en espace en 2012 par Laurent Fréchuret. Elle a été également retenue par le comité de lecture du Théâtre du Rond-Point. Et elle est programmée pour 2013 au Théâtre National Chilien à Santiago dans une mise en scène d’Adel Hakim avec des acteurs chiliens.

les trois textes, OUZ suivi de Ore et eX, sont publiés aux editions actes sud-Papiers

Enfin, la revue Frictions consacre à Gabriel Calderón un numéro hors-série dans lequel est incluse sa pièce Un jour dans la vie de Monseigneur Rasguño .

eNTrée libre - reservaTiON iNDisPeNsable - 01 43 90 11 11

informations pratiques18 mars > 21 avril 2013Un bar vous accueille une heure avant et après les représentations (restauration légère et boissons) ainsi qu’un point librairie en partenariat avec Envie de lire 16 rue Gabriel Péri à Ivry.

réservations01 43 90 11 11www.theatre-quartiers-ivry.com

Tarifs 20 g tarif plein15 g retraités, personnes à mobilité réduite, abonnés des théâtres partenaires (hors Val-de-Marne)13 g Ivryens, Val-de-Marnais, professionnels de la culture et de l’enseignement, abonnés des théâtres partenaires (Val-de-Marne)

Sortie rue Robespierre

Sortie place de la République

10 g étudiants, moins de 30 ans, élèves des écoles de théâtre (hors Val-de-Marne), intermittents du spectacle, demandeurs d’emploi, abonnés du CREDAC5 g scolaires ivryens, bénéficiaires du RSA, élèves de l’Atelier théâtral et des écoles de théâtre (Val-de-Marne)

Comment venir ?sTUDiO CasaNOva69 av Danielle Casanova à Ivry-sur-Seinemétro ligne 7 Mairie d’Ivryrer ligne C Ivry-sur-SeineA 10 minutes à pied. bus lignes 125, 132, 182 et 323voiture Périphérique Porte d’Ivry direction Ivry centre ville, parking gratuit derrière la Mairie. 5 minutes de marche jusqu’au Studio Casanova.