SOMMAIREN° 18 – septembre 1997 – 4,00 F

Jeunes p 2Evènement p 3Régions p 4Sécurité p 6La licence-assurance 98 p 8Sites p 10Médical – Bienvenue p 11Delta – Manifestation p 12Evènement – Cerf-volantp 13Compétition p 14

EditoAu cours du mandat qui s’est achevé au début de l’année, la FFVL a consacré beaucoup d’énergie et de moyens à se structurer. Cette structure est un outil. Il s’agit maintenant de savoir comment utiliser cet outil et surtout dans quel but.Se poser ces questions c’est se projeter vers des perspectives à moyen terme : l’horizon 2 000. Ce qui n’est pas simple dans un environnement économique et social relativement obscur. C’est pour cela même qu’il nous faut faire un effort particulier dans cette direction.Donner du sens à nos actions, c’est nous donner les moyens de faire des choix coordonnés, collectifs, donc plus solidaires. A l’heure de l’austérité économique et de la perte du lien social, la dispersion est source de gaspillage. La coordination des actions autour de choix clairement débattus et acceptés devrait nous assurer plus d’efficacité.Dès octobre se tiendra un comité directeur dont l’objet principal sera de fixer pour chaque commission les grandes priorités, en accord avec les axes définis et acceptés au cours de l’assemblée générale du 1er février :– pas de sites, pas de vol libre! Au delà de cette vérité, il faut affiner notre analyse et nos projets : le travail de la commission nationale des sites est déjà bien avancé dans ce sens;– recruter et fidéliser de nouveaux licenciés. Il faut anticiper les évolutions de comportement et ne pas renouveler les erreurs;– donner sa cohérence à la politique à l’égard des plus jeunes.Au coeur de ce dispositif se trouve le club. C’est autour de lui et de ses émanations – CDVL et ligues – que notre action doit prendre forme.Lors du prochain comité directeur, chaque responsable présentera les grands axes qui animeront la politique de sa commission, proposera un budget global pour chaque action, définira ses besoins en matière d’encadrement technique, montrera en quoi les actions qu’il envisage suivent le fil directeur de la politique fédérale.Ces propositions seront débattues collectivement. La synthèse effectuée fixera le cap pour le reste du mandat. Le tout vous sera exposé dans VOL Passion et au cours de la prochaine assemblée générale.Robert Majenti

Parapente :Doublé français au championnat du monde!

Au coeur des Pyrénées espagnoles, Castejon de Sos a vécu pendant 15 jours à l’heure du parapente. Avec 184 pilotes venus de 36 nations, la petite bourgade s’est animée quotidiennement au rythme de la compétition.8 manches ont finalement consacré chez les filles Sandie Cochepain et chez les garçons John Pendry. Par équipe, les Suisses devancent Grande Bretagne, Autriche et France.L’exploit de Sandie est complété par la seconde place de Claire Bernier : deux performances qui soulignent l’excellente santé du vol libre féminin.Sandie, 26 ans, du club Les gratte ciel de Chamonix, en équipe de France depuis 94, championne de France 95, remporte ainsi le 1er Championnat du monde auquel elle participe.Claire, 25 ans, du club Les volatiles des Saisies, en équipe de France depuis 93, collectionneuse de titres (France 97, Europe 94, Coupe du monde 94), voit celui-ci lui échapper pour 158 petits points.L’équipe masculine a été plus en retrait, principalement à la suite d’une erreur stratégique collective lors d’une manche. Au niveau mondial, l’erreur est interdite et se paie comptant! L’équipe de France place quand même 4 pilotes dans les 10 premiers. Yves Goueslain, entraîneur national, nous livre son analyse en page 14. n

1 200 ados s’envolent!

Cool! Trop excellent! Ils sont cette année déjà plus de 1 200 à s’être élancés sur pente école et en grands vols. Ils sont l’avenir du vol libre. Un moniteur, un directeur d’école et un docteur en sciences de l’éducation nous disent ce qu’ils en pensent.

z Les enfants des étoiles :La pratique et le développement du vol libre chez les jeunes

z L’expérience du MarksteinDepuis 4 ans le Centre de vol libre du Marckstein initie de jeunes pilotes

z Un rêve accessiblePourquoi le parapente les séduit

Albert de Monaco inaugure l’Agaisenet décolle en biplaceFrancis Rogallo, inventeur de l’aile souple et père du vol libre, sera présent à St Hilaire-Lumbin lors de la Coupe Icare du 18 au 21 septembre! Il s’adressera à tous les pilotes au cours de la soirée de gala du samedi. Venez l’écouter et lui rendre hommage!Jeunes1 200 Ados s’envolent

Les enfants des étoiles

VRAISEMBLABLEMENT PARTANT D’UN COIN D’AFRIQUE, nous marchons depuis l’aube de notre humanité le nez levé vers l’infini : les chercheurs, les penseurs, les rêveurs, les joueurs et tous les autres... L’expansion humaine a ses effets pervers, mais l’énergie dépensée à

découvrir, imaginer, concevoir et réaliser les outils d’adaptation à d’autres éléments que le sol de notre vieille Terre n’est certes pas à classer dans ceux-là. Cette énergie ressemble étrangement à celle qui propulse la démarche d’un enfant en train de conquérir ses capacités et ses espaces de liberté, de vie.Nos enfants et les enfants de nos enfants connaîtront des espaces plus larges et, malgré la légitime frilosité de certains envers l’ouverture de nos activité aux jeunes, l’aérien et le sidéral seront parcourus. L’humanité possédera une histoire aérienne aussi importante que celles sur lesquelles elle s’appuie dans le domaine terrestre et maritime.Classées dans les activités à risque, nous sommes désormais convaincus que seuls les pilotes sont dangereux! Les générations futures trouveront dans ces activités les valeurs que nous auront su ou voulu y développer : symboliques, éducatives, de détente, consommatrices, etc. Mais aujourd’hui, qu’en est-il de la pratique du vol libre chez les jeunes et quelles pistes peut-on proposer à son développement?Nos réponses comporteront sûrement des oublis et peut être des erreurs, car elles ne s’appuient pas sur des statistiques précises, difficiles à posséder actuellement.Nous avons discerné quatre secteurs de pratique de nos activités par les jeunes :- « celui dont nous n’avons pas d’écho »;- la pratique estivale de découverte;- la progression continue au sein des clubs ou bien des structures fédérales de proximité;- la pratique scolaire.

« CELUI DONT NOUS N’AVONS PAS D’ÉCHO ».Il faut regrouper dans ce secteur toutes les pratiques de type autonome : le parent apprenant à son enfant, l’adolescent (ou le groupe d’adolescents) autonome proche d’un site ou d’une pente école développant sa propre expérience, etc. Et bien sûr toute la création d’objets volants de l’enfance à l’adolescence.Les pistes pour son développement : la promotion générale.

LA PRATIQUE DE DÉCOUVERTE EN VACANCES ESTIVALES OU NON.Par le biais des écoles de clubs ou professionnelles, elle peut être individuelle, familiale, ou bien vendue pour des groupes par des intermédiaires à des comités d’entreprises, des communes, des organismes de vacances... Ce secteur semble depuis 3 années en développement.Les freins sont à rechercher dans l’image « dangereuse » associée à un coût important.Les pistes pour son développement :- la promotion peut être à la charge des structures administratives du vol libre, mais doit surtout être réalisée par la publicité et la recherche de clientèle par les écoles;- les contenus se doivent d’être adaptés à des objectifs différents selon les groupes; les tarifs peuvent tenir compte du nombre;- pour la continuité de pratique, il est important de réaliser la connexion avec les clubs ou les structures d’enseignement proches du domicile des élèves quand ils rentrent chez eux;- les constructeurs peuvent-ils développer un matériel léger et moins coûteux, même s’il doit être un peu moins performant?Effets pervers : le développement d’une pratique consommatrice excluant l’objectif de sa continuité.

LA PROGRESSION EN CLUB OU STRUCTURES DE PROXIMITÉ :

Liée à la motivation de certains pour l’encadrement, elle reste ponctuelle et non organisée. Supportée par le bénévolat, elle est à la mesure de celui-ci.Les freins : l’image, le coût du matériel, la compétence et la disponibilité de l’encadrement, l’absence d’autonomie pour les déplacements vers les sites pour un jeune sans argent.Les pistes pour son développement :- la dynamique des clubs, comités départementaux et régions envers les “antennes jeunes” pour la promotion et l’aide à la pratique;- la liaison avec les écoles fonctionnant à l’année, s’il y a la volonté de réceptionner les nouveaux initiés;- le développement d’un matériel spécifique moins coûteux associé à un fichier “occasion jeune” pas cher;- également une orientation déjà amorcée de la politique des primes à l’achat.

La pratique scolaire :

Très liée également à la motivation de certains enseignants et/ou de parents, elle repose surtout sur l’acceptation des institutions - Education nationale et Union nationale du sport scolaire au niveau national, régional et départemental. C’est ainsi que, reconnue dans certaines académies, elle est aidée et, dans d’autres, entravée voire interdite.L’EPS :Sur le plan de l’éducation physique et sportive, des cycles vol libre ou des stages peuvent être mis en place dès l’instant où le triptyque : motivation de l’enseignant, de son chef d’établissement et des autorisations des services académiques, est réalisé. La responsabilité de chacune de ces parties est alors engagée et le professeur d’EPS n’a pas la nécessité d’être détenteur d’un diplôme spécifique.L’UNSS :Une convention a été signée entre les services nationaux de l’UNSS et la FFVL autorisant la mise en place du parapente, exclusivement, au sein des associations sportives des établissements. C’est ainsi qu’en 1996 a été organisé le 1er Critérium UNSS/FFVL de parapente à Dormillouse et, en 1997, plusieurs championnats d’académie permettant d’accéder à la première Coupe de France UNSS parapente à Grenoble.Malgré cette convention et ces expériences reposant sur plusieurs années de fonctionnement dans certains établissements, il faut savoir qu’un directeur régional UNSS peut décider que cette activité ne fera pas partie du projet régional mis en place en collaboration avec le rectorat. C’est une des perversités de notre système de décentralisation...

QUELQUES RÈGLES :Cette activité peut être mise en place selon les règles suivantes :- le parapente doit être inscrit sur la liste des activités proposées par l’association sportive de l’établissement, dont le président est le chef d’établissement;- l’activité est encadrée, soit par un professeur d’EPS détenteur du diplôme fédéral ou d’état, soit par un professeur pratiquant de niveau brevet fédéral accompagné par le détenteur de l’un des diplômes précités;- si aucune personne de l’établissement ne peut l’encadrer, mais la motivation de l’AS existe, il est possible de passer une convention avec une école de club ou professionnelle voisine, où les élèves se rendront pour pratiquer.

Dans tous les cas les freins restent connus :

l’image, toujours et encore; le coût, toujours et encore; la complexité administrative.

LES PISTES DU DÉVELOPPEMENT :Pour toute la structure vol libre :un gros travail sur l’image associé à une sensibilisation pratique et théorique en direction des enseignants (par le biais de la formation continuée ou de la MAFPEN), vers les inspecteurs principaux régionaux (IPR) d’EPS et, bien sûr, à destination des services académiques et départementaux de l’Education nationale, de l’UNSS et de Jeunesse et sport. Des séminaires d’information ou des journées portes ouvertes peuvent être également proposés par l’intermédiaire des CROS ou des CDOS.Si l’on décide d’étendre cette activité au plus grand nombre, on peut envisager le développement de sites de proximité (artificiels?).Pour la FFVL :la création d’un document mettant en valeur les qualités pédagogiques, éducatives et formatrices de notre activité serait nécessaire. Nous vivons une époque ou la formalisation fait partie de la communication.Pour les écoles de vol libre :une étude de faisabilité sur des coûts adaptés, associés à des progressions spécifiques, peut se réaliser en liaison avec les services départementaux Jeunesse et sport et/ou communaux concernant les aides à l’emploi sportif.Dans tous les cas, la recherche de soutien privé peut s’envisager.Pour les constructeurs :un outil pas cher, merci!

LES PLUS PETITS :Nous ne pouvons pas, d’autre part, ignorer la sensibilisation des moins de 14 ans. Certaines structures travaillent déjà à la mise en place de classes de l’air au même titre qu’il existe des classes de neige, de mer, rousse, verte, etc. Economiquement certains centres d’accueil peuvent être intéressés par ce genre d’ouverture et certaines écoles décentralisées peuvent y trouver un complément d’emploi pour certains de leurs moniteurs en intersaison.L’intégration dans notre clan de notre petit frère le cerf-volant (sans connotation péjorative, au contraire!), y est d’un grand intérêt. L’association Jonathan a déjà exploré ce type de multi activité en période de vacances.Le développement de ce type d’initiation devrait tenir compte, sans se prendre la tête, des processus de développement de l’enfant afin de viser l’autonomie dans l’observation, l’analyse, la décision et les choix. Cela pourrait servir pour plus tard!Exemples de contenus : le ciel et l’espace : qu’est ce que c’est, qui peut on y rencontrer et d’où viennent-ils? L’air : comment le voir, le sentir, observer ses effets, le protéger? Le temps : quel temps fera-t-il? Cerfs-volants et maquettes : comment les construire et les régler? La vie moderne dans le ciel et l’espace : où peut on la voir? Qui veut voler?

QUE CETTE VISION TERRE À TERRE NE NOUS EMPÊCHE PAS DE RÊVER!Je donnerais quelque chose pour être né un peu plus tard. Non que je ne me plaise pas ici, mais l’aventure vol dans les étoiles, c’est foutu pour moi! Ah! nous parlions des jeunes, pardon...Il leur faudra beaucoup de patience!Nous, nous avons l’habitude de changer de vision en modifiant nos repères. Dans le Cercle des poètes disparus, l’auteur nous montre la résistance à l’avancement (principe que nous

connaissons bien) des institutions et des parents. Heureusement il nous montre également qu’il suffit de monter sur la table pour ne plus être « assis » et profiter d’un autre angle de point de vue. Quelle chance avons-nous!Quelle chance aussi d’entendre un chef d’établissement (Henry Bonneville, proviseur du lycée du Grésivaudan dans son discours d’invitation à la Coupe de France UNSS parapente 97) déclarer, après 6 années d’implication du vol libre dans son établissement : « cela fait du bien de se sentir petit, à sa place, mais libre comme l’oiseau. D’abord la rigueur, vient ensuite le jugement et la maîtrise, enfin la passion. Sur chacun de ces trois points, l’école a tout à gagner. Quand je dis l’école, c’est bien sûr le jeune en formation. Le reste, il l’acquiert naturellement encore plus facilement. Alors pourquoi hésiter plus longtemps, soyez sérieux, faites vous plaisir! » nGilles Schwab

L’expérience du MarksteinDonner aujourd’hui pour pérenniser demain

La première expérience parapente chez les jeunes remonte déjà à 1993. C’était le collège de Pfastatt qui organisait une semaine classe verte, option parapente. Depuis, les expériences se renouvellent chaque année. En 1997, deux autres projets ont abouti : celui d’une classe verte du Lycée Schwendi d’Ingersheim venu avec une 11 élèves pour une durée de 5 jours et celui du programme UNSS qui concerne quelques lycées et collèges de Colmar pour une activité d’une dizaine de séances les mercredi après-midi.

Comment aboutissent de tels projets? Dans la plupart des cas l’élément moteur est le professeur! Il est évident que de telles activités ne sont pas proposées par des enseignants allergiques aux sports de plein air, sports qui sortent encore de l’ordinaire... Très souvent, le professeur a déjà volé ou du moins connaît l’activité. Dans notre région, Jean Bronner, professeur et parapentiste, arrive à déplacer les montagnes. Ceux qui le connaissent n’en sont pas étonnés. Inventer, faire découvrir, réunir, écrire, proposer, voire secouer... bref, toute la patience du jardinier et la ténacité du passionné! Mais ce qui fait tourner ce moteur, c’est l’école de vol libre! De tels projets ne sont pas gratuits et trouver des subventions n’est pas une mince affaire.

Comment se goupille financièrement ce genre de formation?En travaillant sans compter. Le coût réel doit être oublié. Quelques exemples : 1 stage de 5 jours dans le cadre d’une classe verte parapente est proposé à 1950 F en pension complète dans notre centre.

Ce prix comprend l’hébergement, les repas, les déplacements sur les sites (souvent deux camions), l’amortissement du matériel, la rémunération de 2 ou 3 moniteurs. 10 séances dans un cadre UNSS sont proposées à 800 F soit 80 F la séance!Ne comptez pas, à ce prix on ne paie même pas un brevet d’état et pourtant nous le faisons. Pourquoi? D’une part cela nous fait bien plaisir de faire voler des jeunes. D’autre part, il nous semble que cet apprentissage est réellement celui de la vie, car jamais un jeune n’est autant mis face à ses responsabilités que dans le parapente, ce qui n’est pas toujours le cas dans le milieu scolaire. Pour finir, il y a la joie de les amener au premier grand vol. Souvent on se demande qui est le plus heureux! Je pense aussi que lorsqu’on gère une entreprise, on entreprend parfois des actions à plus long terme. Donner aujourd’hui pour faire voler un jeune, permettra peut-être de pérenniser l’activité demain.Les projets ne s’arrêtent pas là.Parallèlement notre cher président de club Rémy Kauffmann, en collaboration avec Jean et nous-mêmes travaillons sur un projet d’aménagement de terril comme celui de Wittenheim, banlieue de Mulhouse. Rapprocher le parapente des villes, voilà encore une bonne idée! nPhilippe Marck.

L’objet spécifique d’une pratique aéronautique pour des jeunes est de les aider à acquérir une autonomie décisionnelle, responsabilisante, applicable à leurs stratégies personnelles, scolaires ou autres à venir.Un rêve accessiblePourquoi le parapente fait-il tant « flasher » les jeunes?L’adolescent, c’est quelqu’un qui cherche à s’affirmer pour construire son identité personnelle et sociale. Il y a dans le parapente tous les ingrédients qui lui permettent, peut-être mieux que dans d’autres activités physiques et sportives, de se réaliser et de réaliser un de ses rêves.Voler en parapente, c’est acquérir une technique qui exige une concentration totale, une maîtrise de l’outil et une maîtrise de son affectivité, à un âge où on ne sait pas toujours très bien où on en est. Et l’adolescent va y parvenir en un délai assez restreint pour lui, l’impatient réputé.

L’accès à cette maturité,la preuve qu’il se fait et qu’il donne aux autres (aux copains, aux parents ou aux professeurs), qu’il est capable de réussir à coup sûr, décuple en lui ses forces de vie qui ne sont pourtant pas encore adultes.Mais il y a plus. Michel Fize a très bien analysé, dans « Le skate et la fureur de faire » la fascination exercée par un activité de glisse, fut-elle urbaine. Le parapente dispose, sur tous

les autres sports de glisse, de plusieurs autres dimensions susceptibles de transfigurer l’adolescent et le préadolescent.

Activité de nature, il libère l’être de la pesanteur...... et le fait accéder à un statut prométhéen, puisqu’il accomplit le rêve d’Icare si profondément ancré dans l’inconscient collectif de l’espèce humaine. Voler n’est donc pas une simple activité physique et sportive banale ou intéressante ou de plein air; ce n’est pas seulement une activité de nature - et nous savons bien combien les jeunes aujourd’hui sont les premiers écologistes de la planète. Voler est en plus un dépassement authentique de soi qui grandit l’être adolescent et lui permet de sublimer ses peurs et ses échecs passés, pour devenir quelqu’un d’unique, puisque chaque vol est unique. Ainsi se construit-il, pour les journées grises ou de doutes, un trésor de confiance en lui indestructible, à même de le soutenir dans d’autres activités, surtout quand d’autres, plus adultes, l’aideront dans cette tâche. En cela, le parapente chez les jeunes acquiert une valeur d’un très haut niveau.

Le parapente et les jeunes étaient faits pour se rencontrer...... pour d’autres raisons encore : les jeunes d’aujourd’hui, passionnés d’authenticité plus que d’individualisme, veulent être acteurs de leur propre vie présente et en touche rapidement les dividendes. Ils portent aussi en eux l’envie de se dépasser et celle, impalpable, de découvrir une certaine beauté transcendant les misères humaines, celles qui existent ou... celles que l’on se donne. Voler, c’est aussi cela : s’offrir, l’espace de quelques heures, l’aérienne aventure qui affranchit de la terre et de ses limites.

Voler, c’est donc vivre un rêve devenu accessible.C’est aussi, une fois revenu sur terre, se sentir capable d’autres « aventures », parce que chaque vol est une fortification douce du corps et de l’âme. n

Alain BorredonDocteur en sciences de l’éducation et spécialiste des techniques de relaxation et de dynamique mentale. Vient de publier chez l’Harmattan « Une jeunesse emblématique. Les nouveaux acteurs lycéens. » Coordonnées : 7 rue Marceau, 38000 Grenoble. Tél. : 04 76 43 16 29Evenement

Albert de Monaco inaugure l’AgaisenQue de changements à Sospel depuis le printemps 95 et la réouverture d’un des plus vieux sites de vol libre par une poignée de passionnés! On y trouve aujourd’hui une école, ABC d’Air, un club, Sospel vol libre, et depuis peu un parrain de haut rang, SAS le prince Albert de Monaco, qui a récemment inauguré le site d’Agaisen.Comment obtenir un si beau parrainage? Les contacts avec la Principauté se sont noués par l’intermédiaire de l’école locale et des 2 clubs voisins aujourd’hui jumelés, via leur présidents : Michel Lacroix d’ABC d’Air, Franck Solet de Sospel vol libre et Ramon Garcia de Monaco voltige. On savait Albert de Monaco être un homme sportif et particulièrement intéressé par le vol libre qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’essayer. Le Palais fut donc contacté, l’accord de SAS acquis, le rendez-vous pris.Si bien que ce 10 juillet dernier, très officiellement, le site d’Agaisen fut inauguré par les personnalités de la région, par celles du vol libre - dont le président Blandin - et par Albert de

Monaco, nouveau parrain du site. Hélicoptère, ruban, discours, apéritif... rien ne manqua à la fête sinon une météo plus favorable qui aurait transformé le baptême de l’air du prince en un vol mémorable. Emporté dans les airs par Christian Vidal, moniteur à ABC d’air, Albert de Monaco eut juste le temps de prendre brièvement les commandes... De quoi rester sur sa faim. Mais il a déjà promis de revenir voler avec Michel Lacroix, responsable de l’école, dans des conditions plus généreuses car le site lui plait et le vol aussi.On rappellera qu’il existe une superbe plaquette descriptive du site que vous pouvez obtenir au 04 93 04 14 80 ou 05 15. n

RégionsNouvelle Calédonie

Open 97

Le championnat Open des antipodes réunira, pour le cru 97, Métropolitains, Australiens, Néo-zélandais, Japonais, Européens, Polynésiens et Calédoniens du 24 octobre au 2 novembre. Limitée à 60 concurrents pour des raisons de sécurité et d’organisation, l’édition 97 devrait ravir les passionnés du vol libre. En effet, la victoire du calédonien, Rénald Bobos (VOL Passion de juin) à l’Open de Nouvelle Zélande en janvier dernier a créé un électrochoc chez nos voisins anglo-saxons. De ce fait, les nombreux contacts pris quant à leur participation à notre Open devrait engendrer la venue de nombreux pilotes européens. La lutte promet d’être chaude!Programme des festivitésLe 24 octobre : cocktail de bienvenue à Nouméa.Les 25 et 26 : compétition au Dzumac, site à 15 km de Nouméa qui surplombe la presqu’île de la ville sur fond de lagon, avec les massifs montagneux en arrière plan. Thermiques et alizé : c’est le départ des vols de distance.Le 27 : transfert à Kaala-Gomen, à 400 km de Nouméa, au coeur de la brousse calédonienne. Visite de la côte Ouest.Les 28, 29 et 30 : compétition sur les sites miniers de Ouazengou et de Voh, avec de grandes vallées profondes, de belles mines rouges de nickel et les plaines de l’Ouest calédonien. Le paradis du thermique et de ses brises.Le 31 : retour vers Nouméa.Le 1er novembre : compétition et dernière manche au Mont Dzumac.Le 2 : journée de démonstration en plein coeur de Nouméa, sur le site du Ouen Toro. Ce site dynamique qui domine le lagon est un haut lieu du tourisme nouméen, face à l’alizé. Remise des prix et cocktail de fermeture.

Comme chaque année, l’Open de Nouvelle Calédonie offre aux trois premiers pilotes des prix exceptionnels de 5 500, 2 750 et 1 100 F.Si vous n’êtes toujours pas décidés, sachez que les frais d’inscription s’élèvent à 1100 F pour la prestation suivante : 4 jours d’hébergement à Kaala Gomen nourris et logés; aller-retour Nouméa Kaala-Gomen; navettes sur les sites; pellicules photos et carte des sites; cocktail de bienvenue et de remise des prix; tee-shirt du club.Inscrivez-vous auprès de l’AVLNC et envoyez leur votre chèque à son ordre : AVLNC- BP 309 - 98845 Nouméa - Nouvelle Calédonie. Tél./fax : (687) 24 90 09. nJean Louis Bossard

NordCoup de vent à l’hippodrome

Sport - découverte, le premier salon de plein air et de loisir sur la métropole lilloise, s’est déroulé les 30, 31 mai et 1er juin dernier. Les organisateurs souhaitaient du soleil et du vent. Nous avons donc décidé de mettre le maximum de cierges dans la première église venue. Le jour de l’ouverture notre voeu était exaucé, le soleil était présent et le vent aussi.... Petite ombre au tableau, le vent est beaucoup plus fort que prévu (40 à 60 km/h). Nous avons peut être exagéré avec les cierges... La prochaine fois nous en brulerons un peu moins!14 animations...... ont permis au public de s’initier à des loisirs très variés (golf, gonflage de parapente, construction de cerf-volant, ball-trap...). On regrettera l’impossibilité de voir décoller les montgolfières ainsi que l’interdiction de réaliser des biplaces parapente en treuillé.Notre région a pu bénéficier d’un stand d’une superficie de 25 m2 pour mettre en valeur nos activités et organiser la 2e manche du championnat de France de cerf-volant.Le championnat de France de cerf-volantA l’horizon se profilent les premiers cerfs-volistes et compétiteurs. Le championnat débute rapidement avec son lot habituel de petits problèmes vite réglés. L’étape se déroule sans trop d’inquiétude. La première journée se termine par une démonstration indoor de cerf-volant et par la dégustation de produits régionaux (potjevleisch et rôti à la bière). La nuit s’annonce bonne. Certains décident de régler de vieux comptes au Q ZAR (un jeu laser similaire au paint-ball) de Lille. Pas de mort à déplorer mais la perte de quelques compétiteurs entre le centre de Lille et l’hôtel Ibis de Villeneuve d’Ascq...Dimanche : les prévisions annoncent des coups de vent supérieurs à 60 km/h. Le stress atteint votre dévoué rédacteur, principal responsable et organisateur de cette manche. Nous reconsidérons l’organisation afin de terminer ce championnat dans les meilleurs délais. Les plus inquiets sont certainement les teams qui trouveront des conditions de vol très moyennes. Cependant, le spectacle est au rendez-vous et la fin arrive avant un orage non prévu au programme.La remise des trophées permet de consacrer le team Lung Ta, la paire Keops, et en individuel deux lignes et en quatre lignes Christophe Cardon.

Une bonne ambiance, un cadre sympathique et l’expérience d’inclure un championnat de France de cerf-volant au sein d’un salon sont ce que nous retiendrons tous. Merci à Christian Thorrel et à ses collègues (Laurence, Sophie, Anne Laure et Christian) pour nous avoir accueillis et à l’année prochaine! nHervé LajsnerLa RéunionOpen 97 delta et parapente

Il aura lieu du 29 novembre au 2 décembre. Cette rencontre, qui à terme souhaite être internationale, se propose d’associer étroitement le parapente et le delta dans une compétition commune et innovante basée sur la distance. Elle remplacera le fameux Maïdo

Run sans être en concurrence avec l’Open de Nouvelle Calédonie. Profitant du climat tropical exceptionnel du mois de décembre dans l’île et du temps médiocre en Europe à cette époque, l’Open de la Réunion invite donc les pilotes du reste du monde à venir voler et s’affronter sous les tropiques.Cet Open de la Réunion va donc bénéficier d’une météo propice au vol et d’une période touristique creuse pour se forger une notoriété et un espace de voyage pour les amoureux du vol. Le principe est simple :l’épreuve se déroule sur 4 jours sous forme de distance libre, ou de course au but avec ou sans contournement de balise, ou de course au pylône. Il s’agit pour chaque pilote d’additionner son nombre de kilomètres à la fin de la compétition pour connaître son classement.

Cette rencontre originale associant de façon très proche le deltaplane et le parapente a pour objectif :- de développer la compétence des pilotes locaux;- de faire connaître le potentiel vol libre de la Réunion au reste du monde;- de développer un espace de convivialité entre mou (parapente) et dur (delta) et cela au plus haut niveau;- de permettre au club organisateur Potenciel et à l’ASVLR de communiquer le dynamisme de La Réunion dans le domaine du vol libre.Pour cette rencontre, trois titres seront délivrés :- meilleur pilote delta (celui qui aura parcouru le plus de km en quatre manches);- meilleur pilote parapente (celui qui aura parcouru le plus de km en quatre manches);- meilleure équipe (chaque parapentiste devra s’associer à un deltiste; leurs km étant additionnés sur les quatre manches.

Inscription à la compétition : 200 F. Forfait 9 jours, du 25 novembre au 3 décembre : 6 300 F. Forfait 15 jours, du 22 novembre au 6 décembre : 9 300 F. Le forfait comprend : le billet d’avion Paris - Réunion - Paris, l’hébergement les pieds dans l’eau à la Saline les Bains et la demi-pension. Pour tous renseignements, contactez le club Potenciel (tél. : 02 62 34 25 25; fax : 02 62 34 08 20). n

Basse NormandieLe delta vole et volera en Normandie!

A l’AS Icare, on s’approche du tremplin, on marche, on marche, on court, on court, et on s’envole!Deux jours avant les journées du delta organisées le week-end du 1er mai, les prévisions météo sont très mauvaises. Un flux de Nord est annoncé. Cela signifie : pas de possibilité de vol. Les médias ne sont pas relancés mais nos contacts téléphoniques s’avèrent fructueux et nous invitons les pilotes à venir nous rencontrer. Nous sommes contactés par huit personnes qui volent depuis plusieurs années ou ont réalisé un stage d’initiation ou désirent voler plus régulièrement. La plupart ne savent pas que nous avons un moniteur et des ailes élèves à leur disposition dans notre club.Le premier jour, dès 10 h, j’accompagne Marc, notre moniteur, sur le site de St Omer. Un jeune pilote a acheté une aile d’occasion et nous voulons la contrôler. Là, premier miracle : le

vent tourne et passe Est. Le site de La Roche à Busnel nous attend et les deltas s’envolent déjà. Ce site très technique ne permet malheureusement pas le perfectionnement des débutants ni le biplace, mais nous volons et certains partent en cross. Le lendemain, deuxième miracle, même scénario : après trois H de vol je suis contraint d’atterrir, le vent passant Sud. Le soir je prends la météo et contacte un journaliste de Radio France Normandie Caen. Les messages passent sur les ondes, le rendez-vous est pris pour un vol biplace. Celui-ci s’effectue sans problème le lendemain et les jours suivants. Pendant quatre jours, juste avant les informations du soir, Radio France Normandie Caen diffuse donc les commentaires enregistrés en vol...

Des effectifs en hausseLe rendez-vous est fixé! Nous poursuivrons ces journées découverte les 20 et 21 septembre avec des vols sur simulateur. Notre effectif de pilotes delta (actuellement de 31) va augmenter. Multipliés par le nombre de clubs les journées delta auront été certainement une réussite.Outre ces activités ponctuelles, notre club organise des cours théoriques ainsi que des stages sur les techniques de treuillage, l’initiation et performance en remorqué, le pliage parachute, etc. Le delta vole et volera en Normandie! n

Jacques Legros

Contrairement à Georges Brassens...

Le 14 juillet le président ne reste pas dans son lit douillet : il est passé inspecter ses troupes de libéristes de la plaine. Il en a été très satisfait. Moins militairement, la visite de Gérard Blandin sur le site de St Omer, dans le Calvados, a fait très plaisir aux libéristes présents de notre région. Ceux-ci ont perçu dans cette démarche tout l’intérêt et la reconnaissance que portent les responsables nationaux au travail, au dynamisme et au développement du vol libre en plaine réalisé par des Normands bénévoles passionnés.Sur notre photo, Gérard en compagnie de Jean Pierre Marie, président de notre région, échange quelques mots avec Pascal, espoir de l’AS Icare, alors que dans le ciel Henry, le doyen (72 ans) de ce même club, vole comme un éternel jeune homme. nJean Pierre MarieParis - Ile de FranceC’est la fête !

La fête annuelle de notre région se déroulera à Cravant (89) les 27 et 28 septembre. Au programme :- initiation au treuil et au remorqué;- coupe de finesse (par vent de sud seulement) ou de précision d’atterrissage (si le vent est autre);- coupe « Fraise-Melba » (un savoureux mélange...). Chaque équipe doit être composée au maximum de 4 personnes et doit se donner un nom. Doivent être représentés au moins un parapente et un delta, et au moins deux clubs.- cerf-volant : démonstrations et initiation à l’acrobatie;- stands d’information sur notre région, les clubs, les écoles...

- débats en fin d’après-midi, sur la sécurité (les sellettes, les casques, etc.) animés par le médecin régional et sur le vol de plaine (météo, technique de vol, vol en équipe, etc.);- examen théorique du brevet (samedi à 14 h);- et bien sûr... fiesta le samedi soir dans les grottes!Cravant, c’est dans l’Yonne, au sud d’Auxerre. Camping et hôtels à proximité.Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à nous appeler; idem si vous pouvez nous donner un coup de main pour organiser ce week-end. Pour plus de renseignements : Sonia Ouldali : tél 01 41 12 94 48.

Cours théoriques

ne session de cours théoriques est organisée par des moniteurs de notre région à l’automne. Ces cours sont gratuits et ouverts à tous les candidats au Brevet.Calendrier : 18 septembre : aérologie; 25 septembre : météorologie : 2 octobre : mécavol; 9 octobre : réglementation; 16 octobre : technologie du matériel; 23 octobre : technique de pilotage; 6 novembre : examen théorique.Pour toutes ces dates, rendez vous à 20 h (sauf pour l’examen qui est à 19h30) à l’adresse suivante : Université Paris 6. Place Jussieu, Tours 22-32, salle 103.Des examens théoriques sont également proposés ponctuellement par les écoles de la région. Contactez les! n

En bref…Aloha spiritEvénement mondial de l’année dans le domaine du surf, le Biarritz Surf Festival Sun Valley a vu cette année du 14 au 20 juillet pour sa 5e édition des démonstrations de parapente (soaring de plusieurs heures) au dessus du légendaire - et interdits en temps normal! - site de la Côte des Basques au coeur de la ville de Biarritz.Devant le gratin mondial de la spécialité, de nombreux médias français et étrangers, un public nombreux, incrédule et ravis de voir de telles évolutions, le team Windtech, basé sur la côte basque, a montré que le parapente avait sa place dans la grande famille de la glisse. L’Aloha spirit était présent aussi bien sur la mer que dans le ciel! n

Trophée sympa!A Châtel existe un trophée de distance : parlez-en autour de vous! Cette année, un forfait de ski saison 97/98 valable sur tout le domaine de Châtel sera offert au vainqueur.Pour participer, il suffit d’être inscrit au club (demi/tarif sur présentation d’une carte de membre d’un autre club), de décoller d’un des sites de la vallée (carte disponible gratuitement dans les offices de tourisme), d’avoir si possible un témoin visuel, de déposer sa déclaration de vol au siège du club (Hôtel Le Ferraillon à Abondance). Les points seront attribués selon les règles de la CFD.La remise du prix se fera en fin d’année lors de l’assemblée générale du club, au meilleur des vols de la saison. Pour tous renseignements, Paul au 04 50 73 09 07 ou Marion au 04 50 73 37 94. nLes Pipians du Mt de Grange

Delta à Blois : 91 km en triangle

Deux manches ont pu être courues au cours de la sélective nationale delta de Blois les 14 et 15 juin dernier. Le samedi, Bruno Coquenlorge et Jean Pierre Delage ont ouvert les hostilités en flottant 40 km sous un ciel très nuageux et peu favorable au vol de distance.La manche programmée et bouclée le dimanche était un triangle de 91 km, vraisemblablement une première en plaine en France. Scott Sigall l’a emporté brillamment à 24 km/h de moyenne, devant Mario Alonzi, présent en Open.Le bilan de cette compétition est très positif dans la mesure où la quasi totalité des compétiteurs est partie en cross au cours des deux manches. Les dos dateurs ont parfaitement fonctionné. Leur utilisation est à généraliser car ils déchargent les organisateurs d’une tâche délicate (prise des temps) et permettent aux compétiteurs de choisir leur heure de départ. nFabien Agenes

En Lozère...Quel dommage !Mais quel dommage qu’une vingtaine de compétiteurs parapente se soient contenté du bulletin météo télé, lequel donnait un 31 mai orageux sur la compétition organisée par le CODEVOLI Lozère. La manche de ce samedi valait 986 points, une semaine de village vacance pour cinq personnes dans les gorges du Tarn (offerte par le comité départemental du tourisme) et un tas d’autres lots (week-end en gîte, parapente en bois moulé, livres, sacs, coupes...). Les orages n’ont pas plus empêché de faire un sort au méchoui, ni de danser d’abondance au son de l’orchestre spécialement affrété. Bref, il n’a plu que le dimanche.En me fiant notamment à la météo marine, combien de fois n’ai-je constaté que les prévisions d’arrivée d’un front nous laissaient souvent largement le temps de gagner un abri, voire de courir une manche. La présence de ces frileux qui n’ont pas dépassé le stade de l’inscription nous aurait permis de boucler financièrement notre manif 97. Rendez-vous en 1998?

La plaquette des sites de Lozère...... est toujours disponible contre un enveloppe timbrée chez B. Burlot, le Ségala, 48100 Le Monastier. La confluence de Mende vous attend, certains membres de l’équipe de France delta vous en diront des nouvelles... nBertrand Burlot

... dans le Sud-Est...Qualification biplace parapente :- compacté du 22 au 28 septembre (la Colmiane);- examen final (formation modulaire) les 27 et 28 septembre (la Colmiane);- préformation 8 et 9 novembre (site non encore déterminé).Renseignement et inscriptions au secrétariat de la région : 04 93 73 16 99.

Compétition delta :Notre région à offert à deux de ses membres l’opportunité de découvrir le milieu de la compétition internationale. Encadrés par François Boisis, Christophe Rouleau, élève moniteur, et Marc Haenel, nouveau sélectionnée au championnat de France, ont pris part à la British League qui s’est déroulée à Laragne en juillet. En dehors de la pression d’un championnat national, ils ont, en tant qu’observateurs privilégiés, pu ressentir l’intensité d’une grande

compétition et côtoyer quelques champions du groupe France. Un super stage de performance, non?

Compétition parapente :Nous avons profité de l’Open du lac d’Annecy pour programmer un stage d’entraînement de fin de saison auquel les meilleurs compétiteurs B ont été conviées au cotés de l’équipe régionale A. Pilotes et encadrants ont à cette occasion défini les objectifs pour 98 et dressé un bilan visant à compléter la formation des entraîneurs de ligue.

AGLa prochaine assemblée générale de la ligue aura lieu le 15 novembre.

... et en Lorraine.Nous avons depuis 3 ans entrepris une action auprès des jeunes pilotes de compétition. Le programme d’entraînement est constitué de 5 week-end dans les Vosges. Il est complété d’un stage d’une semaine dans les Alpes du Nord. Cela a permis depuis 1995 à 6 pilotes novices de 18 à 24 ans de progresser en compétition.Les résultats sont très encourageants, puisque 4 de ces pilotes peuvent prétendre à des résultats nationaux. Il s’agit de Jean-Pierre Max, né en 77, espoir 1996/97, étudiant; Claudel Sylvain, né en 74, espoir 1996, étudiant; Wiemer Arnaud, né en 76, espoir 1996/97, étudiant; Gégout Jean-Michel, né en 71, espoir 1996, technicien.Pour 1997 il est programmé un suivi et un entraînement réguliers dans les Vosges, 1 semaine dans les Alpes et un suivi des pilotes sur les compétitions. L’encadrement est assuré par Christophe Mougin, un des meilleurs mondiaux. L’objectif est d’accéder en série A fin 1997. Sup’Air, Swing, Apco et Air Bulle sont nos partenaires en aidant les compétiteurs. Cette action est en train de porter ses fruits puisque Jean-Pierre et Arnaud viennent de terminer respectivement 2e et 4e au dernier championnat de France des - de 21 ans. nDominique Hantz

Derniers échos des Toiles du SudUn treuil!Ce club toulousain parapente et delta, opportunément basé au 30 avenue St Exupéry de la ville rose, a choisi d’ajouter le vol treuillé à son activité. Après la formation des 2 premiers treuilleurs, Patrick Fontana et Gilles Serraz, la présentation du treuil artisanal, revu et corrigé pour mise aux normes, a été faite à l’occasion d’une soirée grillade à Villemur sur Tarn. Démonstration assurée par le président aux commandes et par Jean Brener, volatile agrée pour l’occasion, qui a fait une démonstration de maîtrise d’incident de vol (rupture de ligne). Les 26 et 27 juillet, accueillis sur la piste du club de paramoteur de José Ortega à St Blancard, les adhérents du club et des amis du TCMS sont venus s’initier. Vincent Teulier a apporté son amicale participation à ces journées découverte.

T-shirtsLes nouveaux tee-shirts sont arrivés et disponible en tailles M, L, XL et XXL, à préciser si vous passez une commande. Prix modeste! Vos commandes au 05 61 52 55 66. n

50 idées pour un été

Pas moins de 32 personnes ont participé à une journée découverte du parapente sur le site d’Abbaretz. Malgré la canicule et le peu de mouvement d’air les intéressés se sont aperçu qu’au plus près de chez eux il était fort possible de se faire très plaisir.L’Association pour le développement touristique du Pays de Chateaubriand pilotait cette action avec le concours du club Atlantic vol libre. Beaucoup de bouteilles d’eau ont été consommées et les participants enchantés ont demandé que ce type de journée soit renouvelé. D’autres actions seront donc programmées.La facilité d’accès et la nature du terrain font de ce site un terrain idéal pour l’apprentissage. Il est vrai que, par temps sec en cas de chute, on se fait rouler dans la farine, mais cela est plutôt sécurisant. Le potentiel d’hommes volants existe. Ils seront de futurs clients pour le perfectionnement en montagne.

Rassemblement vol libre - PULMADans le cadre du 2e festival Graines d’automne un rassemblement vol libre - PULMA est prévu sur le site d’Abbaretz les 11 et 12 octobre, les cerfs-volants seront aussi de la partie. Au cas où la météorologie serait déplorable, cette manifestation sera reportée les 25 et 26 octobre. Qu’on se le dise!

L e r e m o r q u é e n v i d é oSur le site de Montreuil - Bellay une équipe d’élèves en communication du lycée de Montaigu en Vendée a réalisé avec le club angevin Delta Plain’Air un rush sur la technique remorquée. Le montage est désormais réalisé et les cassettes VHS seront disponibles à l’automne. nClaude Rivallin

Le prochain VOL Passion paraîtra le 15 décembre.Vos informations doivent nous parvenir avant le 15 novembre.Merci de nous faire parvenir vos textes sous forme de disquette informatique (Word de préférence). Pour les photos, dessins, documents, support papier ou diapos uniquement.VOL Passion, Stéphane Malbos2, rue du Néron, 38120 St Egrève.La boite à lettres de la FFVL E-Mail : FFVL@WANADOO.FR

Les Alpes balisées!La liste récapitulative des balises météo FFVL a été réalisée pour le 25e Championnat du monde de vol à voile de St Auban sur Durance, sur la base d’un tableau préparé par Jean Beretta et avec l’aide de trop rares réponses au questionnaire transmis aux clubs gestionnaires de balises. Le découpage des zones correspond à des régions aérologiquement assez homogènes à l’échelle vélivole.A vos plumes pour compléter ce tableau et m’indiquer les éventuelles erreurs. Les libéristes des autres régions souhaitant réaliser un travail analogue seront les bien venus! n

Guy Sennequier

Ville la plus proche - Nom du sommet et altitude - Remarques éventuellesPréalpes - AravisBourg en Bresse - Mont Myon / 700 m.

Seyssel (01) - Grand Colombier / 1525 m ?Genève - Mont Salève / 1300 m - Bonne info toute direction de vent météo.Chambéry - Mont Revard / 1550 m - Bonne mais indique NE par vent de N.Rumilly - Grand Colombier / 1530 m.Savoie - Mont BlancChamonix - Les Grands Montets / 3300 m - Bonne pour les vents de N, masquée pour les vents de SE, S and SW, brise d’W.Samoëns - Plateau des Saix / 1630 m - Bonne mais masquée pour les vent de S et SE.Les Gets - Mont Chèry / 1800 m - Bonne, léger effet venturi.MIeussy - Mieussy / 1 200 ou 1500 m.Seynod (sud d’Annecy) - La Forclaz / 1200 m - Vents de N et S canalisés et accéléré par la vallée.Les Saisies - Signal de Bisanne / 1 930.Courchevel - Bouc Blanc / 2260 m - Effet venturi d’environ 5 km/h l’après midi.Bourg St Maurice - La Cachette / 2300 m.Vercors - GrésivaudanGrenoble - Moucherotte / 1900 m - Indique bien les vents de S débutant dans le Vercors.Valbonnais - BeldonneMens - Chatel / 1 950 - Bonne, bien que la zone soit assez protégée des vents de N.DioisLuc en Diois - Lesches en Diois / 1500 m - Zone assez protégée des vents de N.Valgaudemar - OisansBourg d’Oisans - la Grande Sure / 2100 m.Bourg d’Oisans - Le Vert / 730 m - Indique la vitesse de la brise en vallée.Ancelle (NE de Gap) - Le Cuchon / 2000 m - indique du S par fort vent de NW.BriançonnaisBriançon - Le Prorel / 2550 m - Bonne indication du vent météo. La brise vient normalement du S l’après-midi.Montgenèvre - le Chalvet / 2600 m - La brise normale est W l’après-midi, parfois NW au printemps et à l’automne en raison d’une brise locale remontant une combe toute proche. Lorsqu’elle indique NE ou E, ne pas s’aventurer dans les parages des cols de Montgenèvre et de l’Echelle où souffle alors la turbulente Lombarde.Arvieux / Col d’Izoard - Pic de Côte Belle / 2859 m - La brise normale est SW indique bien le vent de N le matin, puis la composition avec la brise est indiquée NW faible l’après-midi.BuëchAspres sur Buëch - La Longeane (montagne des Apôtres) 1490 m - Temporairement en panne cet été.Laragne - Montagne de Chabre / 1200 m - Le fort mistral est sous estimé et parfois indiqué S (rouleau). La brise normale est SE puis S, W en soirée.Basse DuranceOraison - Saint Pancrace / 530 m.Ventoux - LureSéderon - Montagne Bergiès / 1367 m - Bonne indication des situations de mistral.Haute ProvenceSt Jean de Montclar - Sommet de Dormillouse / 2 500 - En panne en 97.Moustiers Ste Marie - Crête de Mont denier / 1625 m - Bonne indication pour les entrées maritimes de S/SE et pour les vents d’E. La brise normale est W.Haut Var

Barcelonnette - Soleil Boeuf (Grand Bérard) / 2100 m - Bonne pour brise d’W, indique mal le N.St Martin Vésubie - la Colmiane.Gréolière les Neige - Montagne du Cheiron / 1 780?La Roque Esclapon - Montagne de Lachens / 1714 m - Bonne indication pour les rentrées de brise de mer et les vents d’E.Grasse - Gourdon / 760?Toulon - Mont Caume - Utile pour détecter le vent d’E naissant.Toulon - Signes.Monaco - Le Mont Gros.

Balises météo : la réglementationLe vol libre et le ministère

L’utilisation de matériel radioélectrique transmettant la parole dépend du ministère des Postes et Télécommunications et nul ne peut émettre sans en avoir l’autorisation expresse.

Le 27 mars 93, dans le n¡ 20 du JO de la République Française, sont parues les réglementations techniques nationales applicables à des équipements terminaux de télécommunication utilisés par libériste (SP/DRG/R.RS/1er juillet 92).

Ce document est la spécification d’agrément du matériel radioélectrique transmettant la parole sur la fréquence 143,9875 z exclusivement réservée à la pratique du vol libre.

Les spécifications techniques

Ce document très officiel précise plusieurs points...Les matériels utilisésPour des raisons de sécurité, il est souhaitable que les personnes pratiquant le vol libre puissent disposer de moyens de communication par voie radioélectrique. Les matériels utilisés sont exclusivement portatifs, que ce soit pour l’utilisation en vol ou à terre.Les conditions d’exploitationCes matériels sont soumis à licence individuelle et ne peuvent être utilisés que par un titulaire du Brevet de Pilote de vol libre.

La fréquence d’utilisationLes appareils concernés par ce document ne peuvent fonctionner que sur la fréquence 143,9875 z exclusivement réservée à la pratique du vol libre. Le matériel doit être conçu de telle façon qu’aucune modification ne puisse être effectuée par l’utilisateur.

Les limitesDans tous les cas, la puissance “apparente rayonnée crête” doit être inférieure ou égale à 1 W.

Le vol libre et les balises

Ces quelques lignes du document qui comprend 12 pages de précisions techniques, vous permettent de comprendre que l’utilisation de la fréquence FFVL n’est pas sans contraintes et que la mise en place de balises météo sécuritaires s’est faite en insistant plus sur le plan sécurité que météorologique.Les balises fabriquées pour émettre sur la ou les fréquences attribuées à la FFVL doivent répondre à un cahier des charges constructeur très précis. Avant tout achat, prenez contact avec le secrétariat qui vous transmettra la liste des sociétés dont le matériel répond aux critères exigés.Il ne faut pas confondre balise et manche à air parlante.Les balises émettant sur la fréquence FFVL doivent s’inscrire dans un schéma d’analyse aérologique, mais, en regroupant les informations, doivent également permettre aux libéristes de voler plus loin avec plus de sécurité.Le prix d’une balise est important, plus de 10 F; lors de l’installation toutes les dispositions doivent donc impérativement être prises pour assurer la pérennité du matériel. Sa position doit permettre d’obtenir des informations fiables et ne pas gêner le site. Le matériel doit être entretenu régulièrement, une visite annuelle doit être programmée. En effet, un anémomètre est constitué par des pièces en mouvement qui s’usent. Les capteurs doivent être étalonnés car tous les composants vieillissent.

Une convention pour les balises météo

Pour répondre aux exigences du Ministère, une convention d’utilisation pour des émissions radio sur la fréquence de sécurité 143,9875 z a été établie par la FFVL.Les obligations du fabricant :La conformité des balises aux spécifications techniques doit permettre de :- conserver à la fréquence FFVL son rôle de fréquence de sécurité;- limiter la puissance à 1 W;- réduire la durée totale de l’émission à 7 secondes maximum;- garantir le maximum de fiabilité aux informations météo transmises;- assurer une transmission claire et concise des informations météo;- limiter au minimum le temps d’occupation de la fréquence;- gérer au mieux un nombre optimum de balises (distribution des heures d’émissions pour limiter le chevauchement);- modifier (si changement de fréquence FFVL) les

réglages d’origine simplement et à moindre coût;- choisir, grâce à la synthèse vocale ou au signal DTMF pré-équipé dans chaque balise, de recevoir les informations météo par décodeur, récepteur en clair, serveur Minitel ou téléphone;- détecter automatiquement les pannes des capteurs ou des incohérences dans les mesures;- mettre en sommeil la balise ou diffuser un message annonçant une exploitation impossible des mesures.Les obligations du gestionnaire :L’utilisation de la fréquence 143,9875 z pour les émissions d’informations météo conserve un caractère expérimental et nécessite que le gestionnaire suive les consignes suivantes.- faire déplacer la fréquence d’émission à la simple demande de la FFVL Dans ce cas, deux solutions serons possibles : la FFVL sera en mesure de proposer une fréquence de substitution ou le gestionnaire devra recourir à la location d’une fréquence dite “professionnelle” à sa charge;- ne pas déplacer la balise de son implantation d’origine sans en avertir la FFVL L’autorisation d’utilisation de la fréquence 143,9875 z dépend pour partie de la zone de couverture géographique;- ne pas changer la fréquence d’émission sans en avertir au préalable la FFVL Dans le cas où l’achat aurait été réalisé avec une subvention de la fédération, le remboursement des sommes allouées pourra être exigé.Dans le cas où la balise serait financée en totalité ou pour partie par la FFVL, le gestionnaire prend également les engagements suivants :- souscrire l’assurance “balise” auprès de l’assureur de la FFVL;- souscrire un contrat de maintenance auprès d’une entreprise réputée compétente dans la maintenance des instruments météorologiques ou faire pratiquer chaque année une visite d’entretien préventif du matériel;- déposer la balise durant les mois où son utilisation est aléatoire (hiver) pour la protéger des intempéries. nHervé Masse

Le feuDANS LES ÉLÉMENTS qui nous entourent et forment notre univers symbolique c’est visiblement le plus vif, celui qui initie et entretient l’ardeur de toute forme de vie, de mouvement ou de force. C’est aussi celui qui ronge, consume et détruit celles ou ceux qui ont voulu jouer avec lui ou l’ont négligé imprudemment, le croyant trop vite éteint ou maîtrisé alors qu’il n’est qu’assoupi un instant ou tapi sous ses cendres. Prêt à renaître, toujours.Seul de toute la création l’homme a su le domestiquer. Si avec d’autres créatures il a partagé la terre depuis toujours, l’eau depuis quelques millénaires et l’air depuis quelques décennies, il est le seul à fréquenter le feu. Avec le rire, le foyer - le lieu du feu - est le propre de l’homme. Sa présence près d’un site préhistorique signe l’hominisation de ses anciens occupants. En vol libre, pour fréquenter le feu sans problème, le plus sage est de se contenter du mouvement ascendant que le feu solaire restitué par la terre va donner à l’air. Mais pour peu que ce feu soit trop vif ou que l’eau vienne par trop se mêler au jeu, voici l’orage qui nous cloue au sol si nous ne voulons pas subir le feu du ciel, la foudre.En fait c’est à terre que les pilotes peuvent rencontrer le feu......qu’il soit naturel ou artificiel. Si personne ne s’est encore posé dans un incendie de forêt ou abîmé dans un volcan en activité, il y a l’électricité et son réseau de distribution! Ce feu potentiel, industriel et domestique, représente pour l’homme volant un risque permanent

sournois et omniprésent, tapi au détour de chaque champ et de chaque crête. Il faut y penser tout le temps et durant tout le vol ne pas se laisser bercer par l’habitude, la fatigue ou l’euphorie. L’histoire que je vous conte illustre à plusieurs titres comment se faire une belle chaleur!Une sacrée allumeuse!Elle est deltiste, mince, franchement jolie et plutôt douce. Elle vole sous une aile de compétition qu’elle maîtrise suffisamment pour se lancer dans les manches de distance sans trop d’appréhension ni risque de se ridiculiser. Au cours d’un vol dans les Alpes du Sud, elle finit par choisir un grand champ de blé pour se vacher. Alors qu’elle se présente pour atterrir dans l’axe médian, il lui vient l’idée de se poser peut être un plus près de la route. Simplement parce qu’il y a là un poste de ravitaillement d’une course cycliste, avec supporters, pompiers, secouristes et boissons! Juste de l’autre coté de la route, à l’ombre de la colline, blotti au coin d’un petit bois, ce morceau d’humanité bénévole a dû paraître bien tentant pour adoucir une fin de vol tumultueuse. Elle se désaxe donc, et vogue la galère! Le thermique défaillant au point de la faire poser à quelques minutes du but se réveille et bien entendu l’empêche de se relaxer. Comme toujours en pareil cas le pilote prend soudain conscience des détails de l’environnement en utilisant successivement les visions centrale et panoramique. C’est ainsi que des objets simplement notés deviennent précis et que d’inaperçus ils deviennent éclatants.Face à elle, une ligne moyenne tension court de l’autre côté de la route.Convergeant à 45° avec la ligne, elle se concentre rapidement sur l’inquiétant problème de séparation verticale et de vitesse sol. En effet, derrière la ligne il y a un faux plat avec quelques arbres peu élevés et assez peu touffus (une friche assez récente repeuplée par quelques conifères chétifs et des genêts mal en point) puis une colline plus abrupte. Or c’est vers cette colline que le thermique pousse l’aile à vitesse sol élevée, à vitesse air limite, tout en maintenant l’altitude par effet de sol. Précisément l’altitude de la ligne! Tourner est impossible, l’aile finirait en tas. Surtout ne pas essayer de sauter la ligne l’abattée serait étincelante! Alors, elle qui est belle mais pas bête et sait piloter, tire pour passer dessous en se demandant si elle n’aurait pas mieux fait d’acheter une aile sans mât! Ça passe sans toucher, et elle plante en beauté dans le premier pin qui dépasse! Voila notre belle, la tête en bas, essayant de se dégager d’un harnais intégral manifestement prévu pour être enlevé sans traction. Alors qu’elle entreprend de sortir par l’ouverture céphalique, elle perçoit comme une odeur de roussi et des cris.Derrière elle, le bois a pris feu.Poussé par le vent, l’incendie gagne l’aile à une telle vitesse qu’elle renonce à récupérer son matériel. Elle sort en rampant dans un fossé de drainage providentiel qui lui permet de passer sous la fumée et les flammes. Hébétée elle voit son aile flamber en quelques dizaines de secondes et la colline gagnée par le brasier. Bientôt remise de ses émotions, elle apprend comment a démarré l’incendie : l’extrémité de l’aile en passant sous la ligne a déclenché un arc entre une branche et le câble conducteur. Personne n’a vu de contact physique. L’aile n’a de toute façon pas été déviée ce qui implique au mieux un contact très faible. Heureusement, ce n’est pas le mât qui a déclenché l’arc, sinon il est probable que la sortie se serait faite par le pilote et le trapèze. Cela aurait été une bien plus triste histoire, comme celle des 6% de brûlures graves - toutes consécutives aux collisions avec des lignes -, dont un tiers avec décès, qui ont été relevées entre 1975 et 1994.

En attendant que l’on décide qu’enterrer les lignes c’est écologique, esthétique, pratique, durable et générateur d’emplois...

...il nous reste à nous en méfier comme de mortels serpents cracheurs de feu. Les pires se sont les moyennes tensions (3 fils nus, 20 000 à 70 000 volts) difficiles à voir en bordure de champ ou de bois. Les basses tensions multi fils domestiques, heureusement remplacées par des câbles gainés, sont plus visibles et plus simples à chercher près des bâtiments qu’elles alimentent. Si vous y pensez toujours, vous n’y pensez pas encore assez. L’enjeu est d’autant plus grand que le traumatisme psychique induit par les électrisations conduit souvent à l’abandon de l’activité. On entend longtemps le grésillement du feu électrique quand on l’a rencontré d’un peu trop près!Après cet incident, notre héroïne a encore volé quelques temps, mais depuis plusieurs saisons elle n’égaie plus nos sites. Dommage, une si belle allumeuse! nJean François Clapé

LES AILES DE LA PLAINE

Les élèves du lycée Léonard de Vinci à Montaigu viennent de réaliser un film d’une quinzaine de minutes sur le vol de plaine treuillé ou remorqué, intitulé “les ailes de la plaine”. Produit par le bien nommé Ikar Production avec l’aide de la ligue des Pays de la Loire, des directions régionales et départementales de Jeunesse et sport, de la ville de Montreuil Bellay, des club delta et ULM Plein’Air et des volailles Loué - “élevées en liberté” comme le vol libre -, ce film n’a pas la prétention d’épuiser le sujet. Il est plutôt un exercice de style, réalisé par des jeunes pour des jeunes, qui a réussi à brosser un tableau attrayant de cette activité et de ses techniques. S’il vous intéresse, contactez par fax le 02 51 46 42 11. n“Il ne faut rien laisser au hasard de ce qu’on peut lui retirer par prudence ou par nécessité.”C’est du Bossuet et c’est en exergue!.. La suite, c’est du Goueslain -Mennegoz, ça s’appelle “Le parapente” et c’est aux éditions Amphora.Goueslain Yves, entraîneur de l’équipe de France de parapente et pilote de talent, et Mennegoz Pierre-Paul, moniteur émérite et animateur hors pair, ont donc joint leurs talents pour nous aider à “découvrir et pratiquer” - sous-titre de l’ouvrage - notre sport.Comme le dit la préface signée Gérard Blandin, “Au fil des pages que vous allez lire (ils) vous expliquent de façon simple, attrayante et efficace l’apprentissage et la maîtrise de cette activité. Car voler libre nécessite formation, connaissances techniques, aérologiques, réglementaires. A ce titre, cet ouvrage de référence foisonne d’informations et de conseils qui vous seront précieux...”.En vente à la Boutique VOL Passion! n

Errata!...

MétéoLe nouveau N° d’Aérofax est le 05 61 07 84 85Le 36 67 84 85 est supprimé ainsi que le 3674 Métar, remplacé par le 3615 Métar

LA LICENCE-ASSURANCE 98Licenciez-vous! Assurez-vous!...

La FFVL n’est pas un assureur. Sa mission unique est de promouvoir les activités du vol libre dans le strict respect de la loi. Cette loi nous fait l’obligation de souscrire dans le cadre d’un contrat groupe, une assurance Responsabilité Civile garantissant l’ensemble de la structure, et ce compris tous les licenciés. L’action concertée de notre courtier et de la fédération permet d’offrir aux licenciés une couverture d’assurance avec des plafonds de garantie sans correspondance dans les autres contrats qui sont proposés de ci de là et qui ont été portés à notre connaissance.Sachez que le contrat choisi protège toute votre structure et vous même licenciés qui volez sous la responsabilité du club associatif dont vous êtes adhérents au niveau de : responsabilité civile; responsabilité terrestre; protection juridique; assurance rapatriement. Les cotisations d’assurance auxquelles vous souscrivez permettent d’assurer la gestion de ce contrat et de couvrir l’indemnisation des sinistres survenus.

Imaginer de prendre sa licence et de souscrire, à titre privé, un contrat d’assurance responsabilité civile auprès d’une autre compagnie au motif que celle-ci représente une économie, procède d’une méconnaissance de l’esprit fédéraliste et du mécanisme du droit des assurances.Chaque fois que vous bouclez les sangles de votre sellette, que vous accrochez votre harnais au delta ou que vous mettiez en action votre cerf-volant, vous êtes susceptibles d’engager la responsabilité de votre club à l’égard des tiers. En cas de sinistre, celle-ci peut être recherchée et retenue. Si vous possédez votre propre assurance RC, si les garanties offertes par votre contrat sont insuffisantes, l’assureur de notre groupe sportif devra prendre en charge tout ou partie des indemnités allouées aux victimes en vertu du principe de cumul d’assurance. Pensez-vous que notre assureur ou toute autre compagnie acceptera dans l’avenir de payer des sinistres en voyant diminuer le montant des primes qu’elle encaisse?On note depuis quelques années d’une part l’augmentation des procès en matière de sport, d’autre part l’incapacité de certaines fédérations à trouver une compagnie qui accepte de garantir les risques résultant de leur pratique sportive ou à des conditions telles qu’elles les ont jugées inacceptables. Devant de telles situations, accepteriez-vous de voir éventuellement votre responsabilité pécuniaire engagée si vous étiez président ou membre du comité directeur d’une fédération, d’une ligue, d’un comité départemental ou d’un club associatif, alors que votre action s’inscrirait dans un cadre bénévole pour l’intérêt de tous?

Votre fédération, c’est vous qui la construisez chaque jour par votre action et votre comportement.Il ne suffit pas d’être prudent à chaque vol, mais aussi responsable à l’égard de la structure sportive à laquelle vous avez décidé d’adhérer. L’ensemble de cette structure dont vous êtes le premier maillon, par sa cohésion, ses actions, son dialogue et sa représentativité à l’égard des autorités, constitue le garde-fou indispensable et incontournable contre toutes tentatives d’enserrer notre activité sportive dans un carcan qui ferait perdre à notre sport son esprit de liberté. Ne rompez pas cette chaîne qui doit être de solidarité et non d’intérêts disparates et individuels. nDaniel Righi et Gérard Blandin

... et abonnez-vous à VOL Passion!VOL Passion sert à véhiculer auprès des pilotes l’information “vol libre”. Il constitue aussi un moyen de fidéliser nos nouveaux adhérents. Mais VOL Passion a un coût. Présidents de clubs, directeurs d’écoles, je vous invite à encourager vos adhérents à participer à

l’élaboration et à la diffusion du bulletin d’information qui leur est destiné en souscrivant à sa publication : un an, 4 numéros, 15 F. Je vous remercie de votre coopération. nGérard Blandin

LES NOUVEAUTÉS

Biplace non professionnel : la cotisation diminue!Pour les trois ans à venir, la cotisation annuelle biplace dans les clubs associatifs s’élèvera à la somme de 450 F.En contrepartie l’assureur a exigé un certain nombre de garanties qui s’expriment dans le nouveau contrat par une exclusion formelle qui est la suivante : “l’activité biplace (...) doit s’exercer uniquement dans le cadre du club au cours de journées découvertes ou festives ou sur autorisation expresse du président du club. Toute participation financière éventuelle du passager sera versée exclusivement au club, à l’exception de toute rémunération directe ou indirecte du pilote par le passager ou par le club pour le compte duquel il pratique cette activité.” Voir plus loin l’article de Maître Righi.

Passager biplace amicalFamille ou amis, passagers réguliers de biplaceurs licenciés et assurés biplace peuvent désormais souscrire une licence-assurance à l’année.Le numéro de licence du biplaceur attitré doit être mentionné sur la licence.Rappel : le passager du biplace occasionnel est couvert en individuelle accident par la licence Découverte.

La licence Groupe JeunesSa validité n’est plus limitée à un stage de 5 jours. Elle peut s’appliquer à des stages de durée variable répartis sur toute ou partie de l’année scolaire. Ses conditions de délivrance sont inchangées.

La licence découverteLa durée de la garantie est portée à 48 Heures. La notion de week-end disparaît.

LA LICENCE SPORTIVE

Elle est destinée aux pilotes non compétiteurs, pratiquants brevetés ou non brevetés, élèves, non volants, adhérents CAF.

Comment remplir la licence :Nous insistons particulièrement pour que le club SEUL rédige la licence LISIBLEMENT et en N’OMETTANT AUCUN RENSEIGNEMENT, car ils seront repris intégralement sur le fichier informatique (statistiques, listing...).Par ailleurs, nous vous rappelons que la non application des règlements en vigueur ferait perdre le bénéfice des assurances à vos licenciés :- ne pas omettre de préciser le numéro d’affiliation de votre association à la FFVL (n’hésitez pas à vous le faire confirmer par le secrétariat);- ne pas oublier d’indiquer le numéro de brevet delta et/ou parapente du pilote;

- le club est responsable de la vérification du certificat médical de l’adhérent et doit inscrire sa date de délivrance sur la licence;- si un licencié désire faire bénéficier du capital décès une personne autre que les ayants droit, un cadre est prévu à cet effet sur la licence-assurance, sinon ne rien inscrire.

Le certificat médical :La présentation d’un certificat médical datant de moins de 3 mois est obligatoire pour obtenir une licence-assurance. Ce certificat est valable 2 ans pour les + de 40 ans et 3 ans pour les - de 40 ans.Le formulaire est remis soit directement par le club avec celui de la licence-assurance, soit par l’intermédiaire d’une école, au moment de la confirmation par celle-ci de votre inscription à un stage.Le certificat est délivré soit par un médecin titulaire du CES de médecine du sport ou médecine aéronautique, soit par le médecin traitant du licencié conformément aux conditions médicales d’aptitude au vol libre que le club doit pouvoir fournir à tout pilote qui en fait la demande.Le club ou l’école sont responsables de la vérification de ce document et doit inscrire la date de sa délivrance sur la licence de l’adhérent, ainsi que sur le Passeport de vol libre.Le licencié conserve le certificat.

Recours et dérogations :Certaines contre-indications peuvent faire l’objet de dérogations après avis du médecin de ligue ou de la commission médicale de recours de la FFVL.Dans certains cas, notamment pour les pilotes présentant des handicaps particuliers, une aptitude particulière pourra être délivrée sous la surveillance des médecins-relais fédéraux.Adressez votre requête sous pli confidentiel au médecin de votre ligue ou à la commission médicale.

L’âge minimum :Il est de 14 ans sous réserve que l’adolescent ait une autorisation parentale et pratique dans une école labellisée.La pratique peut être autorisée à des jeunes de moins de 14 ans par dérogation accordée par la FFVL, au vu d’un dossier de demande préalable reçu de l’école labellisée, comportant une autorisation parentale et un certificat médical.

Couverture assuranceLes informations ci-dessous détaillant les montants de cotisations d’assurance et de garanties acquises est à faire lire très attentivement à chaque licencié afin qu’il connaisse les différentes options proposées.Il suffit alors d’indiquer clairement la ou les options choisies et de faire signer la licence-assurance par l’adhérent.

Les licences de base- les licences Volant :Afin d’encourager les pilotes à poursuivre leur formation jusqu’à l’obtention du Brevet une réduction de 50 F sur le montant de leur licence-assurance est accordée aux titulaires du Brevet de vol libre : licence Volant breveté : 625 F; licence Volant non breveté : 680 F.

La licence Volant est obligatoire pour tous les pilotes hors école FFVL et peut être complétée par toutes les autres options. L’Assistance Rapatriement est incluse dans le coût global de la licence. Elle est limitée à : France Métropolitaine, Corse, Monaco, Andorre, territoires limitrophes italiens et espagnols (- 20 km).

- la licence Volant Familiale :Elle permet au conjoint de bénéficier d’une réduction de 50% sur le montant de la licence Volant non breveté (340 F).

- la licence Elève :Elle couvre le pilote en formation en école jusqu’au 31/12/1998. Son montant est de 230 F.Lorsque sa formation est achevée, le pilote doit souscrire à l’assurance Volant (en déduisant du montant de la licence Volant celui de la licence Elève).Option Elève + assistance :une garantie supplémentaire assistance (rapatriement médical) de 15 F est proposée avec la licence Elève. Le montant de la licence Elève + assistance est de 245 F.Les licences Elève et Elève + assistance sont délivrées par les écoles conventionnées FFVL ou par les clubs (ceux-ci doivent s’assurer que l’élève est en formation dans une école conventionnée FFVL).

- la licence Cerf-Volant :Pour les licenciés qui pratiquent uniquement le cerf-volant, elle couvre le pilote en responsabilité civile et individuelle accident. Son montant est de 70 F.Option complémentaire Rapatriement : 15 F

Les options d’assurance

Cotisations additionnelles aux licences élève et volantIndividuelle (175 F) :Augmentation du capital décès et incapacité permanente.Indemnités journalières (175 ou 350 F) :Forfait journalier en cas d’hospitalisation ou arrêt maladie.

Cotisations additionnelles à la licence volantMoniteur fédéral (945 F) :Elle est destinée à couvrir en Responsabilité Civile Enseignant les élèves moniteurs et moniteurs fédéraux “vol libre”. Les élèves moniteurs BEES peuvent la souscrire sous réserve qu’ils puissent justifier de leur convention de stage en situation dans une école agréée Jeunesse et Sport.Moniteur BEES (2145 F) :Elle est destinée à couvrir en Responsabilité Civile Enseignant les moniteurs titulaires du brevet d’état “vol libre”.Biplace associatif (450 F)* :

Elle ne doit être délivrée qu’à des pilotes brevetés, titulaires de la qualification biplace, delta ou parapente, ou sur présentation d’une attestation certifiant qu’ils sont en cours de formation. Elle doit être assortie de la licence Volant.Biplace professionnel (1000 F)* :Elle ne doit être délivrée qu’à des pilotes titulaire du BEES delta ou parapente. Elle doit être assortie de la licence Volant.* Attention!...Le complément biplace couvre uniquement le surcroît de responsabilité civile aérienne du pilote pour son activité de biplaceur. Ce n’est en aucun cas une assurance pour le passager.Une assurance individuelle pour le passager du biplace occasionnel existe : elle s’appelle licence Découverte et coûte 50 F (voir plus bas).Autre formule : pour les passagers réguliers (amis ou famille) de biplaceurs licenciés, la licence Passager Biplace Amical à 110 F.Moteur monoplace :Elle ne peut être délivrée qu’assortie de la licence Volant (la licence d’Etat étant obligatoire).Les garanties Responsabilité Civile moteur peuvent être souscrites par primes trimestrielles aux montants suivants : 1er trimestre : 660 F; 2e trimestre : 495 F; 3e trimestre : 330 F; 4e trimestre : 165 F.Moteur biplace :Elle ne peut être délivrée qu’assortie de la licence Volant (Q.BI moteur ou présentation d’une attestation de formation en cours et licence d’Etat obligatoires).Les garanties Responsabilité Civile moteur peuvent être souscrites par primes trimestrielles aux montants suivants : 1er trimestre : 2400 F; 2e trimestre : 1800 F; 3e trimestre : 1200 F; 4e trimestre : 600 FParamoteur ou Motorisation auxiliaire :Elle couvre en Responsabilité Civile. (150 F)

Les autres assurancesRC professionnelle (1650 F), RC treuil (500 F), RC véhicule treuilleur (550 F), assurance balise météo (550 F), RC ULM, manifestations aériennes... Les formulaires sont disponibles au secrétariat.Assurance Dommage aux ailes :Sont garantis les dommages matériels accidentels subis à l’occasion des vols, à la suite de vol avec effraction et d’incendie. Seules sont garanties les ailes neuves et celles âgées de 3 ans au maximum et aptes au vol aux termes de la réglementation en vigueur. Le seul justificatif admis réside dans la facture d’acquisition de l’aile neuve.La limite maximum de la garantie est fixée à 25 000 F.Le montant de l’indemnité ne pourra être supérieur au montant de la facture de réparation acceptée par l’expert ni supérieure à : 1ère année : 100% du montant de la facture d’achat; 2e année : 70% du montant de la facture d’achat; 3e année : 50% du montant de la facture d’achat. La compagnie d’assurance bénéficiera dans tous les cas d’une franchise de 2000 F par événement. Prime : 1300 F par aile quelque soit la date de souscription au cours de l’année; 2000 F pour un équipement biplace.Rigide (Swift) : valeur assurée : 1ère année : 100000 F; 2e année : 70000 F; 3e année : 50 000 F. Franchise : 10 000 F. Prime : 2 200 F. Le vol de l’appareil n’est pas garanti.Attention!

- toute assurance nécessitant une qualification particulière (biplace, moteur...) ne pourra prendre effet, même réglée, que si les pièces justificatives sont jointes à la demande de garanties;

- si un licencié désire prendre un complément d’assurance en cours d’année, lui délivrer une deuxième licence en rappelant le n° de la première licence, sans omettre d’indiquer sur la ligne “compléments divers” la différence entre la licence initiale et l’option complémentaire choisie;- si un licencié breveté souhaite participer aux compétitions inscrites au calendrier de la FFVL, lui délivrer la licence Compétiteur.

L’envoi de la licence

Les feuillets 1, 2 et 4 (cartonné) sont à rendre au licencié. Celui-ci enverra immédiatement et sous sa responsabilité à la FFVL les feuillets 1 et 2, accompagnés de son règlement, en utilisant l’enveloppe prévue à cet effet. En cas d’absence de règlement la licence sera retournée au licencié. Il conservera le feuillet 4 avec son certificat médical.Le club ou l’école conservera le feuillet 3 pour son fichier.

La date de départ de l’assurance :

La couverture d’assurance prendra effet au jour et heure de levée du courrier indiqués sur le cachet de la poste.

Les garanties :

RC Non volant, Volant, Elève, Cerf-volant, Vol découverte (réel ou simulateur)Par sinistre 30 000 000 F.Pour l’ensemble des sinistres de l’année50 000 000 F.Dommage corporel par victime 5 000 000 F.Dommage matériel par victime 3 000 000 F.Franchise dommage matériel 0 F

Individuelle VolantDécès 47 500 F.Invalidité permanente 95 000 F.Frais médicaux 15 000 F.Frais de recherche 20 000 F.

Individuelle Elève, Passager biplace amical, Groupe jeunes, Vol découverte (réel ou simulateur), Cerf-volantDécès 36 800 F.Invalidité permanente 73 600 F.Frais médicaux 15 000 F.Frais de recherche 20 000 F.

Option 2 individuelle :Décès 92 000 F.Invalidité permanente 147 000 F.Frais médicaux 15 000 F.Frais de recherche 20 000 F.

Option moniteur :Décès 92 000 F.Invalidité permanente 147 000 F.Frais médicaux 15 000 F.Frais de recherche 20 000 F.Perte de licence 96 000 F.Indemnité journalière 80 F

Option indemnités journalièresPour 175 F, du 8e au 300e jour :40 FPour 350 F, du 8e au 300e jour :80 F

Licence Cerf-volantDécès 36 800 F.Invalidité permanente 73 600 F.Frais médicaux 15 000 F.

LA LICENCE COMPÉTITEUR

En conformité avec l’article 37 de la loi de 1984, elle doit être délivrée à tout pilote breveté désirant participer aux compétitions inscrites au calendrier. Désormais, plus de carte Compétiteur : la licence est le seul document à présenter lors de l’inscription à une compétition.Attention! Ce document ne donne accès à la compétition que s’il est visé par le secrétariat.

Comment remplir la licenceProcédures et recommandations sont les mêmes que pour la licence Sportive.Cependant, les anciens compétiteurs indiqueront leur numéro de compétiteur dans la ou les cases correspondantes. Les nouveaux compétiteurs n’inscriront rien : le secrétariat leur attribuera un numéro.

Le certificat médicalLe compétiteur doit faire compléter, dater et signer le certificat médical figurant sur le 4e volet de la licence, AVANT envoi au secrétariat. Le certificat doit dater de moins de trois mois. Il est valable jusqu’au 31 décembre 1998.L’âge minimumL’âge minimum d’accès à la compétition est de 18 ans. Il peut être abaissé à 16 ans par dérogation accordée par le président de la commission concernée et le directeur technique national.

Couverture assuranceLes licences Compétiteur (665 F ou 380 F) :Le Compétiteur doit prendre la licence Volant breveté (625 F) ou pour les jeunes de moins de 21 ans (340 F) + 40 F de supplément compétiteurS’il désire prendre un complément d’assurance en cours d’année, il se fera délivrer une licence Sportive en rappelant le n° de sa licence Compétiteur, sans omettre d’indiquer sur la

ligne “compléments divers” la différence entre la licence initiale et l’option complémentaire choisie.Les options d’assurance complémentaires sont les mêmes que celles de la licence Sportive.

Les licenciés FFP... désirant participer aux compétitions organisées par la FFVL doivent adresser à la FFVL la licence Compétiteur accompagnée du règlement de 290 F (cotisation FFVL : 250 F; supplément compétiteur : 40 F).Joindre à la licence les copies de la licence FFP, du Brevet FFP et du certificat médical de moins de 3 mois.

Licence Compétiteur cerf-volantElle est de 160 F. Elle permet aux cerf-volistes de participer aux compétitions nationales et internationales de cerf-volant.Option complémentaire Rapatriement : 15 F

L’envoi de la licence :Même chose que pour la licence Sportive.Cependant le licencié envoie également à la FFVL le feuillet 4 (cartonné). Après vérification du numéro de Brevet et du numéro de Compétiteur, le secrétariat retourne au pilote le feuillet 4 cartonné portant visa de la FFVL.

La date de départ de l’assurance :Idem à celle de la licence Sportive

Les garanties :Idem à celle de la licence Sportive

D’AUTRE PART...

La non application des règlements en vigueur......fait perdre le bénéfice des assurances des licenciés.Toute assurance nécessitant une qualification particulière......(biplace, moteur...) ne pourra prendre effet, même réglée, que si les pièces justificatives sont jointes à la demande de garanties.Les licenciés des associations de la Fédération des Clubs Alpins Français......assurés par le CAF et ayant souscrit à la licence à 250 F (cotisation FFVL) qui souhaitent pratiquer le parapente en compétition, en biplace ou en treuillé doivent souscrire à l’assurance FFVL “Volant”, les assurances du CAF ne les couvrant pas pour ces activités.Journées “portes ouvertes” et activités promotionnelles :Les séances de gonflage et d’initiation au vol libre organisées par les clubs dans le cadre d’activités promotionnelles doivent être encadrées par des pilotes qualifiés (moniteurs ayant souscrit à l’assurance RC enseignant).Les vols en biplace......doivent être effectués par des pilotes qualifiés biplace et titulaires de l’assurance “biplace”. Les participants aux activités promotionnelles proposées doivent être licenciés (licence-assurance “découverte”).

LA LICENCE GROUPES JEUNES

Elle est délivrée exclusivement par les écoles labellisées.Conditions de délivrance :Cette licence est réservée exclusivement aux groupes. Age : 11 - 18 ans. Prix : 50 F par personne. Le stage doit avoir lieu dans une école labellisée.Procédure de délivrance :Un dossier doit être adressé par l’école au secrétariat comprenant :- présentation du projet;- partenaires (établissements scolaires non UNSS, centre social ou éducatif...) ;- contenu de la formation;- date du stage;- noms des encadrants;- liste des stagiaires (nombre, noms, âges);- autorisations parentales et certificats médicaux pour chaque stagiaire.Le dossier est soumis par le secrétariat au président de la commission enseignement et au directeur technique national.L’école ne peut délivrer de licence Jeune qu’après cet accord.En fin de formation :Les stagiaires (âgés de 14 à 18 ans) qui souhaitent continuer leur apprentissage en école, de façon individuelle, pourront déduire ces 50 F de leur licence Elève.

LA LICENCE DÉCOUVERTE

Son coût est de 50 F. Valable 48 heures, les garanties qu’elle offre sont identiques à celles de l’assurance Elève : Responsabilité Civile Aérienne et Individuelle Accident.Quand et à qui doit-elle être délivrée?- aux personnes que vous initiez au Vol Libre au cours de Journées Accueil - Découverte;- aux passagers de vols biplaces en écoles (professionnelles ou associatives) et dans les clubs.Attention :les biplaceurs doivent être titulaires de la Qualification Biplace fédérale et avoir souscrit à l’assurance complémentaire Biplace.

Son intérêt :Indépendamment de la reconnaissance de la responsabilité de l’enseignant ou du dirigeant de club, cette assurance permet à son titulaire de bénéficier d’une individuelle accident, à la journée.Il faut savoir que le complément d’assurance Biplace souscrit par le biplaceur couvre uniquement le surcroît de responsabilité civile aérienne du pilote pour son activité de biplaceur. Ce n’est en aucun cas une assurance pour le passager. Le pilote n’est pas tenu à une obligation de résultat, mais uniquement de moyens. En cas de sinistre, il n’y a pas dédommagement automatique du passager : celui-ci devra mettre en évidence une faute commise par le biplaceur pour pouvoir exiger une indemnisation. Si celle-ci ne peut être prouvée, il ne peut y avoir dédommagement. Dans ce cas, tous les frais restent à la charge du passager. Il est alors évident qu’il faut assurer individuellement les passagers des biplaces et leur donner ainsi la certitude qu’à travers une assurance de personnes, ils pourront bénéficier

d’une indemnisation pour les frais médicaux et hospitaliers non remboursés ou d’un capital, soit pour eux en cas d’IPP au moins égale à 20% soit pour leur famille en cas de décès.

Comment se la procurer? :Les licences - découverte sont vendues par carnet de 10 et payables d’avance. Chaque licence comprend trois souches : une destinée au licencié, une à conserver par le club ou l’école, une à renvoyer à la FFVL. Les licences invendues en fin d’année sont remboursées sur présentation des trois volets vierges.

QUE FAIRE EN CAS D’ACCIDENT?

Déclaration :L’accident doit être déclaré dans les 5 jours à la FFVL sur papier libre ou sur formulaire type à réclamer au secrétariat.

Remboursement :Pour le pilote accidenté, le transport en ambulance du lieu de l’accident à l’hôpital le plus proche est pris en compte par la Sécurité Sociale. En cas de transport nécessaire, après les premiers soins, jusqu’à l’hôpital le plus proche du domicile, ou en cas de rapatriement en France, Mondial Assistance organise et prend en charge ce transport, mais seulement après accord préalable de leur part. Contactez Mondial Assistance au 01 40 25 52 55; contrat FFVL à rappeler : N° 611 405.Les frais médicaux sont réglés sur présentation des bordereaux de remboursement de la SS ou des factures non prises en compte par la SS et après épuisement des prestations servies par votre caisse SS ou tout autre organisme (l’assurance fédérale est une complémentaire). Les documents sont à adresser à FRANREA qui gère les dossiers accidents.

L’IPPI CARD :

L’International Pilot Proficency Identification Card...... est une carte internationale attestant du niveau de compétence du pilote. Elle coûte 100 F. Elle permet au pilote français de voler à l’étranger avec son propre matériel même si celui-ci n’est pas certifié. Elle est actuellement reconnue par les pays suivants : USA, GB, Allemagne, Autriche, Canada, Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Afrique du sud, Hongrie, Italie, Yougoslavie, Slovaquie, Slovénie, Pays Bas, Japon, Portugal, Espagne, Chine. Le seul pays ne reconnaissant pas la IPPI CARD pour le moment est la Suisse, mais la CIVL/FAI a bon espoir d’arriver à obtenir satisfaction.Il y a plusieurs couleurs de cartes......qui correspondent à des niveaux de compétence différents. Ces divers niveaux ont été mis en évidence sur le passeport de vol libre. A Noter que les deux seuls niveaux intéressants sont le niveau marron correspondant au brevet confirmé et le niveau bleu correspondant au brevet. Les autres correspondent à des niveaux que l’on rencontre en école et ne présentent pas d’intérêt pour aller à l’étranger. Le niveau bleu dans beaucoup de pays n’autorise pas le vol de distance.Cette carte n’a pas besoin d’être renouvelée sauf pour changement de couleur c’est à dire lorsque le pilote change de qualification. Pour être valable, elle doit être accompagnés de la licence FFVL en cours de validité, ceci pour attester de la couverture d’assurance. A noter

que l’Australie, bien que reconnaissant la IPPI CARD, ne fait pas confiance aux assureurs étrangers et oblige tous les visiteurs à prendre une assurance RC aérienne sur place. Seul le secrétariat de la FFVL délivre cette carte qui sera envoyée moyennant une somme modique destinée à couvrir les frais.Pour obtenir la IPPI Card, en faire la demande sur papier libre.Ouf!!! n

Biplace : la cotisation diminue!

L’année 95 fut houleuse pour les organes directeurs de la fédération à l’annonce de la cotisation d’assurance pour le biplace passant à 910 F. Malgré les tentatives de négociation, la compagnie d’assurance, arguant des mauvais résultats sur le plan des sinistres de la branche biplace refusa toute diminution du tarif qu’elle entendait appliquer.

Durant les trois ans qui viennent de s’écouler, le président Gérard Blandin est revenu chaque année à la charge auprès de notre assureur pour le convaincre que le risque biplace de pouvait pas être apprécié globalement et qu’il convenait d’observer des différences essentielles de comportements et d’intérêts dans cette pratique sportive.

L’effort s’est révélé payant!Le GIE Aviafrance qui signera dans quelques semaines un nouveau contrat pour trois ans a finalement admis que la pratique du biplace dans le cadre associatif, géré par et au sein des clubs, présente un risque moindre que celle se développant au niveau professionnel. Pour les trois ans à venir, la cotisation annuelle biplace dans nos clubs associatifs s’élèvera à la somme de 450 F.En contrepartie de ce succès, l’assureur a exigé un certain nombre de garanties qui s’exprimeront dans le nouveau contrat par une exclusion formelle qui est la suivante : “l’activité biplace par un pilote qualifié étant par essence une activité de découverte et/ou une activité pédagogique des clubs associatifs et/ou des clubs écoles associatifs affiliés à la FFVL, celle-ci doit s’exercer uniquement dans le cadre du club au cours de journées découvertes ou festives ou sur autorisation expresse du président du club.Toute participation financière éventuelle du passager sera versée exclusivement au club, à l’exception de toute rémunération directe ou indirecte du pilote par le passager ou par le club pour le compte duquel il pratique cette activité.”

Cette exclusion formelle...... est pour l’assureur la distinction fondamentale entre le biplace associatif et le biplace professionnel. L’attention de tous (biplaceurs et présidents de clubs) est attirée sur cette clause essentielle dont l’application par la compagnie d’assurance en cas d’infraction entraînerait pour les intéressés des conséquences financières graves.Dans le monde associatif, s’il est demandé une participation financière au passager, celle-ci ne se conçoit que dans l’intérêt du club.En ce qui concerne la pratique des biplaces associatifs en dehors des journées mises en place par vos clubs, les président sont invités à chaque fois qu’ils délivreront une cotisation biplace à remettre à son intéressé une lettre type à son nom l’autorisant à pratiquer le biplace association en dehors des journées clubs et rappelant de manière expresse que le pilote ne

peut recevoir aucune rémunération du passager, les garanties de la police d’assurance n’étant plus acquises.Partant de là, chaque biplaceur pourra, sous sa seule responsabilité, faire voler qui bon lui semblera (conjoints, membres de sa famille, amis...) sans avoir à solliciter à chaque fois une autorisation du président de son club.

Ayez tous conscience...... que le GIE Aviafrance dans le cadre de gestion d’éventuels sinistres de biplaces associatifs recherchera les conditions dans lesquelles la police aura été respectée par le pilote.Rappelez vous au surplus qu’une qualification fédérale biplace ne fait pas de vous un professionnel et qu’en conséquence si vous n’êtes pas titulaire du Brevet d’état, l’article 43 de la loi de juillet 1984 vous interdit de vous faire rémunérer de quelque manière que ce soit. nMaître RighiSitesSubventionnez vos sites!LE DOSSIER QUE VOUS DEVEZ RÉALISER pour subventionner vos sites doit être adressé à différents organismes dont les connaissances et les compétences sont diverses. Ce dossier va être l’image de votre projet : il doit convaincre les élus que vous allez contacter qu’il a un intérêt socio-économique et technique (même les élus de la FFVL sont à convaincre!). Il faut donc envisager d’en traiter les différents aspects : tourisme, environnement, sécurité, technique vol libre, technique de réalisation, financement...Les partenaires possiblesUn site de vol libre nécessite un décollage et un atterrissage mais aussi un minimum d’équipements, des accès et une signalétique appropriée. Tout cela implique des coûts et des efforts.Ces aménagements sont également à considérer comme une valorisation des sites naturels qui améliore l’environnement socio-économique local, d’où l’importance de solliciter les décideurs et les institutions pour une contribution à l’effort entrepris. Cet article est donc destiné à aider les créateurs et gestionnaires de sites afin de les aiguiller dans leurs démarches de création et d’aménagement des sites au niveau financier. Des aides existent au niveau local, départemental, régional et même européen.Le montage du dossierUn dossier bien documenté et argumenté favorise grandement l’obtention des aides visées.

La note d’opportunité :Le dossier comportera une note d’opportunité qui présentera l’intérêt du site tant pour le vol libre que pour la fréquentation touristique. L’argumentation pourra indiquer la possibilité de pratiquer des baptêmes en biplace, de l’initiation ou des compétitions, etc.

La présentation topographique :Des copies de cartes IGN, un schéma et des photographies donneront la situation et l’orientation du site.

Les autorisations et avis :Les accords signés des propriétaires et avis de la commune concernée figureront en bonne place ou seront annoncés comme pièces annexes, mais seront indispensables au dossier (le cas échéant, l’autorisation du district aéronautique régional si le site est en zone aérienne

contrôlée). Un avis du président de votre ligue ou du responsable régional des sites viendra étayer l’intérêt de votre dossier.

Le plan financier prévisionnel :Ce document est essentiel. Il présente les différents coûts (aménagements de la pente, équipements, signalétique ou fléchage, location ou achat, entretien) et les différentes ressources : internes (autofinancement : le club, la ligue ou la fédération) et externes (les organismes que vous sollicitez).Les coûts et les ressources doivent être équilibrés. Il est possible de prévoir un plan de financement avec des coûts et des ressources répartis sur plusieurs années quand le budget est important. La part de financement externe peut être d’autant plus grande que le nombre d’organismes sollicités est important. Il est bon mettre en évidence le pourcentage de contribution du total et la somme demandée à l’organisme. Il doit rester une part de financement ou de contribution de votre club à l’opération. Pour cela, il est possible de valoriser du bénévolat ou d’inclure de l’investissement en matériel de débroussaillage ou de balisage qui figurera dans le plan de financement.

RIB et bilans :Le relevé d’identité bancaire (RIB) est à fournir avec le dossier de demande. Les grosses institutions demanderont également le bilan financier de l’exercice passé et le budget prévisionnel de votre association.

Les organismes et collectivités à démarcherLa FFVL n’est pas le seul organisme qui pourra dégager des financements pour les sites. Dans tous les cas, la part de budget allouée par la FFVL ne pourra dépasser 50% du budget total.

Les collectivités territoriales :La commune pourra être sollicitée lorsque son avis favorable pour la pratique du vol libre a été clairement exprimé par le conseil municipal. La contribution pourra être en nature quand il s’agit de prêt de terrain, d’aménagements pris en charge, de réalisations accès et sentiers, etc. Il peut être envisagé que la commune soit maître d’oeuvre du projet, ce qui dispense de payer des taxes si c’est la collectivité territoriale qui achète le terrain pour le compte du club.

Le département :Le conseil général peut être démarché avec succès avec un dossier bien monté et le soutien de la DDJS (direction départementale de la Jeunesse et des sports). Les fonds sollicités sont alors ceux du Contrat environnement paysage (CEP).La région par l’intermédiaire du Plan d’aménagement concerté du territoire (PACT) peut être sollicitée avec succès pour la revalorisation du tourisme dans un secteur en créant un site associé à un panorama. Les communautés de communes peuvent, à l’échelon local, être un levier et un interlocuteur facilitant le montage des dossiers. Il existe parfois des chargés de mission et de développement qui peuvent être d’un grand secours dans le montage du dossier.

Les services décentralisés de l’état :La DDJS (direction départementale de la Jeunesse et des sports) :

Un site de vol libre est un équipement sportif; à ce titre la DDJS peut être sollicitée pour une aide dans le cadre du Fonds national au développement sportif (FNDS) ou d’une aide aux clubs sportifs.Afin de mieux cibler le dossier de demande et la démarche, l’idéal est de prendre rendez-vous avec l’inspecteur chargé du soutien à la vie associative ou du développement des sports de plein air.La DRJS (direction régionale de la Jeunesse et des sports) :Une démarche visant l’aide de la DRJS pourra prendre la forme d’un contrat d’objectif. Il faudra alors se concerter avec le président de la ligue.La DDAF (direction départementale de l’agriculture et de la forêt) :Elle peut être sollicitée pour une aide financière à l’aménagement et la valorisation de site par le FGER (fonds de gestion de l’espace rural).

Les comités départementaux :Le CDT (comité départemental au tourisme) :Il peut être associé au financement des travaux dans le cadre du développement des équipements et des sites touristiques.Le CODERANDO (comité départemental de randonnée) :Si le site nécessite des sentiers d’accès ou de jonction, ces sentiers auront sûrement un caractère intéressant pour les randonneurs. Cela vaut la peine d’associer le CODERANDO au projet pour les impliquer financièrement ou matériellement dans l’aménagement des sentiers.

Les fonds européens :Les fonds européens de développement économique régional (FEDER) ont déjà été sollicités avec succès pour plusieurs sites (treuil et pente) dans le cadre de l’objectif 2 “développement de l’activité socio-économique” ou de l’objectif 5B.Il est indispensable que le site se trouve sur une zone éligible aux fonds FEDER. Se renseigner à la préfecture de votre région, au prés de la délégation régionale au tourisme.

La démarche d’ensembleL’entraide :La première chose est de travailler en équipe, de se concerter avec les membres du club ou les responsables départementaux car le montage d’un dossier va bien au delà d’une compilation de documents.La recherche de financements est un travail d’endurance qui nécessite patience et force de caractère : à plusieurs on est plus fort pour faire face aux lourdeurs administratives.

La concertation :Il est bon de s’assurer que plusieurs dossiers n’entrent pas en concurrence ou ne font pas double emploi. Pour cela, il est essentiel de prendre contact avec le président de la ligue ou avec le responsable régional des sites. Ce dernier pourra utilement vous conseiller dans les directions à prendre et les démarches efficaces pour votre dossier.

Le démarchage :Il est essentiel de contacter au préalable les interlocuteurs des organismes sollicités afin de monter un dossier qui corresponde à leurs fonctions et prérogatives. Il serait dommage qu’un dossier, même bien monté, aboutisse dans une impasse faute de consultation de l’organisme

visé. Il est bon de rencontrer tel ou tel élu siégeant au comité ou au conseil, ou le technicien qui gère les dossiers afin que le projet soit présenté de vive voix à au moins un des décideurs.

Les échéances :S’informer auprés de l’organisme visé du délai ou de la date limite du dépôt de dossier. En règle générale, les projets feront l’objet d’un dégagement de crédits sur l’exercice (l’année) suivant.

Les justifications des dépenses :Garder des copies des factures ou des pièces justificatives, faire des photos du chantier de façon à rendre compte de l’investissement des subventions accordées.

La valorisation des partenaires :Penser à mentionner sur les panneaux du site et lors de l’inauguration les organismes ayant participé au financement. Une fête d’inauguration rassemblera les différents partenaires et organismes impliqués. Elle sera l’occasion de les remercier publiquement avec invitation de la presse et des élus locaux. nRoland Wacogne

Voler dans les Bauges et respecter l’environnementL’ÉQUIPE D’ORGANISATION DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DE PARAPENTE 97 a provoqué au mois d’avril dernier une réunion afin d’étudier la meilleure approche de l’épreuve permettant de respecter la réserve de Bauges, incluse dans le périmètre du parc naturel régional du massif des Bauges. Ces relations peuvent servir d’exemple aux clubs et aux comités départementaux. Elles montrent que le dialogue permet de résoudre les problèmes potentiels en les précédant.Une épreuve aussi importante qu’un championnat national devait être l’occasion d’instaurer des relations multiples et fructueuses : différents intervenants du parc et du vol libre avaient donc été invités.Relations chasse / vol libre :Une convention relative à l’organisation de la pratique du vol libre dans la réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges à déjà été signée entre l’ONC et la FFVL. Le directeur de la réserve des Bauges s’est félicité des bonnes relations entre les libéristes et les gestionnaires de la réserve. Il a cependant enregistré avec réserve la date de l’organisation du championnat de France. En effet, tant pour les ongulés que pour les oiseaux, la période d’avril à juin est une période de reproduction où les espèces sont plus fragiles. Pour les hommes qui veillent sur les animaux, cette période correspond au comptage des chevreaux, ce qui signifie de longues heures de marche et d’affût qui peuvent être réduites à néant par le survol d’un seul libériste.Il a été noté que le comportement des libéristes est en général respectueux des règles établies mais qu’il faut rester vigilant et reformuler l’information à chaque occasion.Le championnat de France parapente :Compte tenu de l’incidence sur la faune mais également des conséquences financières pour les gestionnaires de la réserve des Bauges, aucun survol de la réserve par les compétiteurs n’a donc été toléré. Les actions suivantes ont été décidées : envoi du compte-rendu de la réunion à tous les compétiteurs, représentation sur les cartes distribuées aux compétiteurs du survol interdit, présentation aux compétiteurs des raisons qui motivent les précautions prises et les problèmes spécifiques de la réserves lors des premiers briefings, mise en place de

balises obligeant le contournement de zones particulièrement sensibles sur certaines falaises, modification de l’axe des épreuves pour prévenir les risques de débordement des compétiteurs, mise en place sur les crêtes d’observateurs FFVL en contact radio avec les compétiteurs, disqualification immédiate des compétiteurs survolant la zone interdite.Les libéristes et le parc des Bauges :Il a également été décidé qu’une information auprès des clubs organisateurs de compétitions serait faite par les comités départementaux de Savoie et de Haute-Savoie. Ces clubs seront invités à contacter les responsables du parc et la réserve avant de déterminer la date de leurs compétitions. Le parc et la réserve seront destinataires d’une copie des dossiers de compétitions remis en préfecture.Les comités se sont engagés à organiser une fois par an une réunion avec les responsables présents afin de débattre des éventuels problèmes et de la réalisation de toute action pouvant renforcer les relations libéristes/parc.Une invitation aux assemblées générales des deux comités sera adressée au directeur de la réserve afin qu’une communication de sensibilisation puisse être faite à l’échelon départemental.La protection de la nature et les libéristes :Il est indispensable qu’un maximum de contacts soient pris avec les défenseurs de la nature pour que l’activité libériste puisse continuer à être pratiquée en harmonie avec la faune vivant sur notre territoire.Il est évident que le manque de connaissances de certains pratiquants entraîne de leur part un comportement préjudiciable à la tranquillité des animaux. Est-il vraiment nécessaire de hurler à tue tête sous son parapente ou son delta? Passer et repasser à basse altitude à la verticale d’une horde de chamois ne peut que provoquer un mouvement de panique et entraîner des accidents. Le vol de certains rapaces interprété comme un jeu par des libéristes sans connaissances ornithologiques peut très bien être une attaque destinée à éloigner l’intrus : le stress est alors intense pour l’oiseau.Pour pallier ce manque de connaissance, des responsables de la réserve et de la CORA prépareront pour VOL Passion un article traitant du domaine de leur compétence et réaliseront une intervention dans le cadre de notre AG 98. nHervé Masse

MédicalIllusions sensorielles?

BIEN CONNUES EN MÉDECINE AÉRONAUTIQUE et par les pilotes d’avion, les illusions sensorielles se traduisent par une mauvaise perception de la position réelle du pilote dans l’espace. Existent-elles en vol libre? Si oui, de manière fréquente ou exceptionnelle? Entrent-elles en jeu dans certains accidents inexpliqués? Il paraît intéressant d’étudier ces phénomènes pour tenter de mieux connaître et maîtriser ces effets afin d’informer le pilote de vol libre et de prévenir des accidents possibles.Delta et parapenteLe pilote de vol libre est moins soumis au risque d’illusion sensorielle que le pilote d’avion, d’une part à cause de la stabilité pendulaire de son aéronef (roulis et tangage limités, retour spontané à l’équilibre, faibles accélérations), d’autre part à cause de la rareté du vol sans visibilité (interdit par la réglementation et le bon sens, mais parfois imprévisible, où le pilote doit faire face et même s’y préparer).

OrigineLes illusions sensorielles sont nombreuses et variées. On distingue les illusions d’ordre visuel (elles se produisent le plus souvent en ciel clair) et les illusions d’origine vestibulaire (elles surviennent presque exclusivement lors de perte de référence visuelle). Ces dernières sont les plus fréquentes et les plus dangereuses; nous nous limiterons à leur seule étude.D’autre part, les pertes de connaissance qui ont pu être décrites au cours de 360° engagés ne sont pas considérées comme illusions sensorielles car elles relèvent d’un phénomène pathologique probablement hémodynamique causé par l’accélération importante.

EspacePour s’orienter dans l’espace, l’homme dispose de plusieurs sources d’information :- la vision qui lui permet de se situer par rapport à son environnement;- les organes proprioceptifs (récepteurs sensoriels situés dans les articulations, les muscles et la peau) qui permettent de sentir le corps : en aéronautique c’est le « pilotage aux fesses »;- le vestibule (situé dans l’oreille interne) qui donne deux variétés d’information : les canaux semi-circulaires renseignent sur les accélérations angulaires subies; l’utricule et le saccule donnent les accélérations linéaires (verticale et horizontale).Le cerveau, quant à lui, intègre et interprète, en fonction des informations et de l’expérience du pilote.

Les canaux semi-circulairesSur la figure 1 est représenté l’ensemble du vestibule. On reconnaît les canaux semi-circulaires, chacun situé dans un des trois plans orthogonaux de l’espace : le canal latéral situé dans le plan horizontal renseigne sur les mouvements de lacet; le canal supérieur dans le plan sagittal donne le tangage; le canal postérieur dans le plan frontal donne le roulis.Un canal semi-circulaire est un petit tunnel arrondi creusé dans l’os temporal, il est donc étroitement lié au déplacement du crâne. Ce canal est rempli d’un liquide endolymphatique où baignent les cils des cellules sensorielles regroupées au niveau de la cupule. Une accélération angulaire dans le plan de ce canal va entraîner un mouvement du liquide endolymphatique, donc une déflexion de la cupule et donnera naissance à la sensation de rotation.Notons qu’à vitesse angulaire constante (c’est à dire pour une accélération nulle) on ne percevra plus la rotation; de plus lorsque le mouvement s’arrête, du fait de l’inertie, le liquide endolymphatique circulera dans le sens opposé, ce qui donnera une sensation de rotation en sens inverse.Cette mécanique est sensible, mais a aussi ses limites : pour qu’il y ait sensation, il faut un certain taux d’accélération (au moins 0,14°/s≈), ou un temps suffisant d’application de l’accélération (loi de Mulder) : une accélération de 2°/s≈ est perçue en 1 s, mais une accélération de 0,5°/s≈ est perçue seulement en 5 s.Ceci explique le temps de latence à la perception de la sensation, qui n’est d’ailleurs perceptible qu’au dessus d’un certain seuil.

ExemplesCes mécanismes physiologiques peuvent expliquer dans certaines conditions des illusions sensorielles.Au cours d’un passage dans un nuage, et en l’absence de tout repère visuel (ou autre) le pilote pourra dévier doucement de sa trajectoire avec la masse d’air sans s’en rendre compte, avec le risque de retour au relief ou de collision.

Effet de Coriolis : ce phénomène connu en avion peut se retrouver chez le pilote de vol libre. Par exemple, au cours d’un virage continu à droite, le pilote sent l’inclinaison à droite. On se rappelle que seul le canal semi-circulaire postérieur est stimulé et donne donc la sensation. Si le pilote penche sa tête de 90° en avant, cela a pour effet de modifier la position spatiale des canaux semi-circulaires. Le canal postérieur deviendra horizontal (il était frontal) et situé dans un plan orthogonal au plan de rotation (roulis à droite); il ne sera plus stimulé. Mais, on l’a vu, l’arrêt d’une stimulation entraîne une sensation de mouvement inverse et le pilote enregistrera un roulis à gauche. Par ailleurs, le canal externe, qui était horizontal et non stimulé, est situé maintenant dans un plan frontal et donnera une impression de lacet à gauche. Ainsi un roulis à droite peut entraîner une sensation de lacet à gauche plus roulis à gauche si la tête est penchée à 90° en avant, et une sensation inverse quand on relèvera la tête...D’où le conseil en vol sans visibilité : limitez autant que faire se peut les mouvements rapides de la tête.

Voici expliquées deux illusions sensorielles communes (mais il y en a bien d’autres). Elles se voient au cours du vol sans visibilité et/ou parfois au cours de circonstances particulières où sont cumulés des facteurs favorisants : défaut de vigilance (par prise médicamenteuse, alcool, fatigue, maladie), lassitude du vol, stress, mal de l’air, réactions inadaptées, voire excès de confiance. L’utricule et le saccule ne donneront pas d’illusion sensorielle en vol libre, car nécessiteraient des accélérations et vitesses importantes, hors du domaine de vol d’un delta ou parapente.

IntérêtCertaines situations, mal appréciées par le pilote et responsables d’accidents graves paraissant inexplicables, pourraient par ces phénomènes d’illusions trouver une explication. L’intérêt de cette information doit être essentiellement préventif, dans la manière de piloter (éviter le nuage et connaître ses dangers), dans la sélection médicale (confier toute manifestation bizarre à son médecin).Enfin, pour continuer cette étude, les pilotes qui ont déjà vécu des phénomènes bizarres en vol, des illusions sensorielles, des pertes de contrôle dans les nuages, responsables d’un incident de vol qui aurait pu être grave, sont invités à nous faire part de leur histoire par un témoignage avec le plus de détail possible, afin d’être analysé. nFrançois Bousquet et Jean François Clapé

Bienvenue aux nouveaux venus!Les associationsComité départementauxCDVL 13 - 13800 - IstresCDVL Dordogne - 24290 - MontignacCDVL de Moselle - 57330 - Hettange Grande

Cerf - VolantASCVS - 02880 - CuffiesV’la le bon vent - 06100 - NiceCerf-volant club Pacavius - 06130 - Le Plan De GrasseEn compagnie d’Eole - 08000 - Charleville MézieresL’atelier du vent - 13013 - MarseilleClub cerf-voliste bisontin - 25410 - Saint Vit

Les chevaliers d’Eole - 29160 - CrozonTeam Keops - 49800 - Brain Sur l’AuthonLibre comme l’air - 50300 - Saint Martin des ChampsTeam surf - 63122 - Saint Genes ChampanelleLes princes d’Eole - 66250 - Saint Laurent de la SalanqueA tir d’aile 76 - 76100 - RouenSoif de vent - 76110 - Manneville la GoupilCerf-volant club de dieppe - 76200 - DieppeEole CVCP (cerf-volant Poissy) - 78300 - PoissyCerf volant club Jules Vernes - 80090 - AmiensAu gre dou vent - 83000 - ToulonCerf-volant club varois les Aludes - 83400 - HyèresDroit de vent - 89000 - AuxerreCool kite - 92400 - CourbevoieLes Gens d’air (ALGA) - 93200 - Saint DenisAiles et vents Réunion - 97434 - Saint Gilles les Bains

Delta et parapenteForests loisirs activités montagne - 05260 - St Léger les MélèzesAccrod’ailes - 07690 - VanosqTCMS vol libre - 31400 - ToulouseDC4 - 38660 - St Bernard du TouvetClub Willy ULM - 38660 - St Vincent de MercuzePlaine envol - 44800 - Saint HerblainLe Fil d’Ariane - 59500 - DouaiHaize hegoa - 64700 - HendayeLyon vol libre - 69003 - LyonMJC le cadran - 69200 - VénissieuxSorci’air club - 74350 - CruseillesAneg - 75019 - ParisLe thermique francilien - 95130 - Franconville

ParapenteClub sportif et artistique du 4e RCH - 05000 - GapClub sportif et culturel de l’EAI - 34057 - MontpellierVent d’ouest - 64190 - Navarrenx

Les écolesEcole FFVLEcole de Tignes - Evolution 2 - 73320 - Tignes

Ecoles autorisées à fonctionnerDeltaIlinx - 06190 - RoquebruneDelta club des goëlands - 26220- VescMême pas cap - 94300 - VincennesEcole de club ASVLR - 97422 - La SalineDelta et parapente

Virages - 33650 - La BredeEcole de vol libre aile Maine - 49170 - St Léger des BoisEcole de ligue Champagne Ardennes - 51100 - ReimsParapenteEcrins vol libre - 05260 - St Jean St NicolasMulti vols - 05300 - LaragneVoler c’est le pied - 06420 - La ColmianeBarbule - 07140 - Les VansEcole de parapente coriolis - 09000 - FoixLes toiles du Sud -31400 - ToulousePlaine passion -62710 - CourrièresAerofiz parapente -74480 - Plateau d’AssyRustr’aile Colorado -84400 - RustrelParapangue - 97436 - St Leu

Les moniteursDeltaMario Alonzi, Claude Caffo, Lionel Paillard, Dominique Parmentier, Dominique Pornin, Pascal Orabi, David Raulet, Yannick Richard

ParapenteAlain Bron, Francis Bertheux, Nicolas Chastenet, Bernard Humeau, Jean Bernard Labouret, Jean Marc Lassey, Jean François Leyrit, Pascal Lheureux, Jacques Lorenc, José Mateus, William Raffin, Jean Roch Soudat.

DeltaLe delta vous intéresse?

Réservez votre week-end du 1er mai 98!Tous en l’air!

Le delta vous intéresse?

Régions, clubs, pilotes...- demandez au secrétariat la liste des élèves delta habitant à proximité de chez vous;- invitez-les à vos festivités de fin d’année;- proposez-leur d’adhérer à vos activités;- accueillez-les, accompagnez-les!

Le delta vous intéresse?

Régions, clubs, pilotes...Profitez de la période hivernale pour développer de l’initiation à coté de chez vous.A votre service :- un encadrement technique fédéral;

- une qualification : l’initiateur.

Du grand vol libre1er maiLe week-end du 1er mai fut riche en événements et c’est pour cela que nous y revenons. Rappelons qu’il avait pour but de regrouper les pilotes delta et de les inciter à voler. La région Rhône-Alpes avait pour sa part mis à la disposition des pilotes une navette avec chauffeur. L’objectif était de les regrouper sur le meilleur site en fonction de la météo et de leur niveau.Trois mots vont caractériser ce week-end : ambition, Est et mobilité.Ambition : Les parcours effectués par l’équipe de France de parapente les jours précédents nous ont fait retrouver un sain esprit de cross... Est : ce sont les faces propices aux décollages matinaux. Mobilité : on se déplacera sur le meilleur site. 4 pilotes ont encadré ce projet : François Chamoux, Françoise Mocellin, Dominique Chauvet et Denis Poitevin.Les vols :Jeudi : Les Brasses (Bonneville), vent du nord. Une quinzaine de pilotes présents. Distance libre vers le sud. Parcours pas évident vu le plafond (1700 m au mieux). 5 pilotes vers St Pierre, 4 à Annecy, 1 au Revard, 1 à St Nazaire en Royan. Conclusion : avec peu de plafond on peut faire du chemin!Vendredi : Les Saisies. 12 pilotes se retrouvent bloqués par la neige 100 m sous le signal de Bisanne. Un décollage est improvisé dans les alpages en contrebas. Au programme Bisanne - Fort du St Eynard en aller-retour, soit environ 160 km. François Chamoux et Françoise Mocellin boucle le vol, Dominique Chauvet prolonge jusqu’au col du Joly (186 km). Les autres à quelques encablures du but. Vol en groupe avec de bonnes liaisons radio, permettant d’optimiser les varios pour aller vite, condition nécessaire pour boucler une longue distance.Samedi : objectif, décoller tôt! 1ère étape : St Hilaire, mauvais choix... 2e étape : Aspre sur Buesh. But choisi : Chamonix pour tout le monde! Et là, journée extraordinaire : pilotes à La Mure, Grenoble... 5 à Beaufort. 3 dans la vallée de Chamonix. Merci à notre chauffeur Martine!En guise de conclusion :Type d’organisation qui a beaucoup plu aux pilotes de tous niveaux. Beaucoup n’ont plus de doute sur les performances pas assez utilisées de nos engins. Les journées de vols ne commencent plus l’après-midi mais le matin (il va falloir se lever tôt, dur, dur...). Les planeurs nous montraient l’exemple mais il était peu suivi. De grands parcours sont en projet... Point négatif : pas de debriefing (difficile voir impossible vu les journées). Difficulté principale : être sur le bon site au bon moment. nValladolid

Situation : base d’ULM d’Alcazaren, centre de l’Espagne à environ 200 km au nord de MadridObligation : savoir faire du remorqué, avoir une bonne récupération, une bonne radio et une bonne gourde...L’équipe régionale Rhône-Alpes...... s’est rendue sur ce site avec pour objectif d’assurer des heures de vols avant les championnats de France et d’échanger les expériences de chacun. Objectif totalement rempli avec une météo d’enfer. Le local du coin, Michel Laporte, nous assurera que cela est fréquent... Etaient présents : Hamon Frank, Metz Bruno, Perrotte Christian, Poitevin Denis, Vega Jacky et 2 pilotes du Groupe France, Alonzi Mario et Pique GérardLaissons parler les chiffres car ils sont éloquents...Arrivée le 23 juin au soir après 13 h de route depuis Lyon. Grand vent, ciel couvert....

Le 24 : vent d’ouest modéré, grosse depression sur la France. Distance libre sur axe Almazan - l’ouest : 182 km pour Denis, 135 pour Mario, 130 pour Gérard, 125 pour Franck,??? pour Bruno. Ce qui respecte pratiquement l’ordre de décollage.Le 25 : vent nul, condition anticyclonique, grosse dépression sur la France... Aller-retour sur Arevallo à 104 km au sud. Mario se posera à 1 km du but.Le 26 : même météo qu’hier. Triangle FAI de 96 km avec comme points de contournement Fuente del Sol et Coca. Mario et Franck au but.Le 27 : vent d’ouest modéré, distance libre vers Almazan : 243 km pour Mario et 227 pour Denis.Le 28 : la même chose et 191 km pour Mario, 185 pour Gérard,??? pour Franck, 120 pour Bruno.Le 29 : condition anticyclonique, vent nul. Triangle FAI de 127 km via Madrigal de las Atlas Tores et Santa Maria de Real de Noeva (ouf!). Mario au but. Franck, en panne de radio, fera un autre triangle de 110 km.Du grand vol libre sur 6 jours!Mario avec 895 km, Franck avec 656, Denis avec 649, Gérard avec 585, Bruno avec 445, Christian avec 228, Jacky avec 165 et Martine en récup avec 3 km!Le 30 : départ, sous la pluie....Valladolid à bientôt! n

Denis Poitevin

Passez au biplace!La saison de vol libre s’est ouverte sur le thème du delta. Le week-end du 1er mai a permis aux écoles et aux clubs de faire découvrir leur passion et les dernières innovations techniques permettant de rendre l’atterrissage plus facile et plus sûr. Cette manifestation a eu des retombées certaines sur le public.La promotion de notre discipline peut aussi être renforcée par une pratique plus importante du vol biplace. En effet, le “baptême”, lorsqu’il est bien fait, débouche souvent sur l’envie d’apprendre du passager, permettant ainsi le renouveau nécessaire aux club et aux écoles.Par ailleurs la pratique du biplace ne supporte pas l’à peu près : le pilote est responsable de son passager. Nous avons constaté pour les pilotes, lors de l’apprentissage de la pratique du biplace, une nette amélioration de leurs techniques personnelles. Ces progrès portent surtout sur les phases clefs du décollage et de l’atterrissage (99% des cas d’accidents), renforçant ainsi les conditions de sécurité. Quant au plaisir de partager votre passion, les yeux des jeunes baptisés parlent plus que les mots!Alors, aux armes citoyens! Prenez contact auprès de vos régions pour les informations concernant la formation et la qualification biplace.Du côté de St Hilaire, des stages compactés formation et qualif biplace sont prévus en octobre 97 et mai 98. Contactez Prévol au 04 76 08 38 72! nThierry Crozzoli

ManifestationFestiventu : vive le vent!Du 12 au 20 octobre, le ciel de Calvi va s’animer et se colorer pour la traditionnelle fête du vent. Une semaine de rencontres conviviales, amicales, lieu d’échange enrichissant, original, entre tous ceux qui ont une passion liée à l’air et veulent la faire partager. Parapentes, cerfs-volants, planeurs, montgolfières... Des centaines d’enfants vont aussi découvrir ces activités

et joueront avec le vent en fabricant et pilotant des cerfs-volants. De nombreux pilotes proposeront des baptêmes en parapente et feront découvrir des sites fabuleux où l’on peut se poser les pieds dans l’eau. Festiventu, c’est la fête au quotidien avec, en fin de journée, des concerts et spectacles. Passionnées du vent, rendez-vous à Calvi! nJean Louis Corgier

L’événementA la Coupe Icare (et dans nos archives) :

Francis Rogalloou 50 ans d’ailes souplesRogallo? Un nom bien connu des vieux de la vieille, des cœlacanthes du vol libre, les hominem castaplani du début dont les trapanelles s’appelaient Hirondelle, Mouette, Diamant et autre Deltaplane. Ils volaient tous sous des ailes... Rogallo, justement!Rogallo? Un nom moins connu, voir inconnu du rapelapentiste moderne qui déploie tant de caissons au dessus de lui qu’on ne peut les compter le temps qu’il décolle. Et pourtant!... Lui aussi doit tout à Rogallo, Francis de son prénom, premier des parapentistes, qui dans les années 60 faisait du soaring sur les dunes de Kitty Hawk, Caroline du Nord, USA, berceau des exploits des frères Wright et de l’aviation moderne, aux commandes d’une aile souple de sa confection.Francis Rogallo qui, une vingtaine d’années auparavant, en 1948 pour être précis, faisait sienne la devise “simplifie et allège”, inventait et testait dans sa cuisine la première aile totalement souple que le seul souffle du vent relatif ouvrait, maintenait en forme et faisait voler. Trait de génie, mais résultat de recherches considérables, épaulé par sa femme Gertrude avec qui il partagera toujours mérites et honneurs.Et bien Francis Rogallo est parmi nous. D’abord dans nos archives, ensuite, bientôt, en chair et en os, avec Gertrude.

Dans nos archivesIl était juste temps! Francis Rogallo a aujourd’hui 85 ans et s’il les porte allègrement, on peut se douter qu’il ne sera pas indéfiniment parmi nous. Il nous est apparu indispensable d’ouvrir nos archives avec ce grand homme du vol libre. Francis a été contacté, un voyage a été organisé, caméra et magnéto ont été loués, avec comme résultats 3 jours de travail à Kitty Hawk et 7 heures de film à déchiffrer, organiser, monter, et au bout de cet investissement 1, 2 ou plusieurs film de longueurs différentes pour servir dans les médias télé la promotion du vol libre, peut-être un CD Rom, et des cassettes in extenso pour préserver la mémoire du vol libre avec la voix, l’image et l’histoire de notre sport.

A la Coupe IcareRésultat indirect de notre voyage aux USA, Francis et Gertrude Rogallo ont cédé à notre pression amicale et ont accepté l’invitation d’Icare Festival Organisation à venir à la prochaine Coupe Icare. Ils seront donc là, les 19, 20 et 21 septembre prochain, à St Hilaire du Touvet, pour recevoir l’hommage du vol libre français. Nous ne doutons pas que vous, pilotes, serez nombreux à l’accueillir et l’applaudir, et ne voudrez pas manquer ce rendez-vous avec votre propre histoire.

Cinquantenaire et centenaire

Ce rendez-vous automnal quasi immanquable de la Coupe Icare sera l’occasion de donner le coup d’envoi de deux anniversaires d’exception pour notre sport : le cinquantenaire de l’aile Rogallo et le centenaire de l’Aéro-club de France, tous deux programmés pour 1998. Sans aucun doute aurons-nous l’occasion d’en reparler! nStéphane Malbos

Cerf-volantL’Europe domine le 1er challenge intercontinentalDu 10 au 15 juin dernier s’est déroulé à Saint François, Guadeloupe, le 1er Challenge intercontinental de cerf-volant Erick W. Rotin, sous le haut patronage de la FFVL et de l’Office du tourisme de la Guadeloupe. Cette rencontre entre les Etats-Unis d’Europe et les Etats-Unis d’Amérique constituait une grande première pour notre sport puisque, contrairement à la Coupe du monde, elle réunissait non seulement les teams mais aussi les individuels deux et quatre lignes ainsi que les paires.Chacune des équipes continentales disposait de cinq représentants par catégorie. Les qualifications, pour la partie européenne, se sont principalement effectuées sur les résultats de la Coupe d’Europe avec la seule contrainte d’au moins un représentant français par catégorie. Après quelques désistements, la délégation française se composait des teams Lung Ta et Les Ailes du Désir, des paires Kéops et Garuda et des individuels Jean Apostolides (quatre lignes) et Fabien Cognet (deux lignes).

L’organisation fut un quasi sans faute......avec une prise en charge totale des compétiteurs depuis le décollage d’Orly jusqu’au retour. L’hébergement et la presque totalité des repas furent assurés par le centre UCPA (mon empire pour une clim!) de Saint François situé à 200 mètres de l’aérodrome.Le terrain réservé pour la compétition (de dimension plus que réglementaire!) était sur l’aérodrome de Saint François, qui fut donc pour l’occasion, les jours de compétition, fermé au trafic aérien de 9 h à 16h30! Il fut donc très difficile aux compétiteurs de s’entraîner en dehors des heures où l’aérodrome était accessible.Les compétitions se déroulèrent du jeudi au dimanche avec un vent assez régulier d’environ 20-25 km/h (excepté le dimanche avec environ 15 km/h et une moins grande régularité) sous un soleil de plomb qui entraîna quelques insolations.On regrettera seulement que de nombreux zéros aient été distribués aux individuels (5 en deux lignes et 2 en quatre lignes) qui privèrent ces pilotes (dont deux favoris : Patrick Speedy Guggenheim pour l’Europe et Curtiss Mitchell pour les USA) de toute chance.

Il n’y eut en tout cas aucun suspense pour le résultat final...... les Européens emportant une très nette victoire 238 points à 102. L’épreuve de team vit les Européens truster les cinq premières places avec une victoire d’AirKraft (Angleterre) devant Lung Ta (France), vainqueur de la précision et SkyDance (Angleterre). Kéops (France) remporte l’épreuve de paire devant Just 4 Fun (Autriche) et Dos Avispas (USA). En Individuel deux lignes, Daniel Wolfinger (Suisse) remporte sa première grande victoire devant Rich

Javens (USA) et Robo Spitters (Pays-Bas). Gregor Westermeier (Luxembourg) remporte l’épreuve de quatre lignes devant Simon Dann (Angleterre) et Ron Despojado (USA).Il reste à espérer que ce challenge auquel nous avons eu le plaisir de voir Gérard Blandin, connaîtra de nouvelles éditions ouvertes aux autres continents. Il pourrait ainsi devenir la plus importante compétition de notre jeune sport. nFabien Cognet

Du 18 au 21 septembrela Coupe Icare…

CompétitionParapenteSANDIE COCHEPAINCHAMPIONNE DU MONDE!Ce 4e Championnat du monde parapente aura été, comme les autres, riche en enseignements.Un grand coup de chapeau tout d’abord à Sandie qui a réalisé une grande performance.Un autre à John Pendry : la longévité et le talent gagnent!36 pays représentés, 184 pilotes, le CIVL n’avait jamais vu ça!Le niveau est devenu très élevé chez les hommes, avec une concurrence accrue de pays comme le Japon, l’Espagne, les Etats Unis, le Venezuela. Par équipe, domination sans partage de la Suisse.Castejon de Sos a offert un bien beau terrain de jeu, même avec seulement 8 manches courues.Beaucoup trop de tapis vert : réclamations, protêts, suspicions... avec un règlement imprécis et souvent inadapté. Une organisation qui a trop reposé sur un seul homme.Côté équipe de France, belle performance bien sûr des filles qui réalisent le sans faute. Pour les garçons, le résultat catastrophique de la 2e manche est attribuable en grande partie à la malchance. Les erreurs commises n’auraient pas dû se payer si cher.Individuellement les pilotes sont là où l’on pouvait les attendre, sauf Mougin et Dagault. Problème de voile pour le premier, d’inexpérience pour le second qui n’a pas su gérer son excellent classement à mi parcours.En général une équipe encore jeune, trop tendre face aux agressions d’une compétition mondiale, au sol comme en vol. Par contre nous savons positiver et c’est là une grande satisfaction.Très bonne ambiance collective avec un staff très performant. Merci donc à Didier Mathurin et à Claire et Dominique Moindrot. nYves Goueslain

DeltaEric Poulet et Marie-Jo Rufatchampions de France 97C’est avec une certaine appréhension qu’une majorité de pilotes a abordé ce championnat de France 97 à St André les Alpes. La vieille génération de pilotes y a déjà concouru, puisque trois championnats y ont eu lieu (nationale A en 86 et 88, nationale B en 87). Mais pour une grande partie des pilotes français, St André les Alpes restait jusqu’à ce 7 août un mythe. Les mythes ne se construisent pas par hasard et les Alpes du Sud ont été à la hauteur des inquiétudes qu’elles inspirent chez certains.

La solide équipe d’organisation du Club des jeunes de Bar sur Loup.Construite autour de Jean Marc Laporte et de Jean Pierre Bastie, accompagnés d’Olivier Burghelle et de Murray Rose pour la partie speed-gliding elle a accueilli 130 pilotes, dont 50 étrangers. Malheureusement, les violents orages ont rendu leur travail difficile. 2 manches furent annulées en vol, 2 furent annulées après le briefing, et seulement 4 furent validées. Mais cela n’enlève rien aux résultats, aux performances de chacune et de chacun. Trois manches de speed-gliding furent validées.

Pour les pilotes novices, les découvertes furent multiples.Des performances des meilleurs pilotes mondiaux aux manches de plus de 100 km en moyenne, en passant par l’engagement nécessaire dans cet univers montagneux, ils rentreront tous avec le plein de souvenirs.Le courage de l’équipe d’organisation de recevoir autant de pilotes étrangers est récompensé par le haut niveau de confrontation de cette rencontre, comme l’a noté André Milewski, en précisant que 20 pilotes parmi les 100 meilleurs mondiaux étaient présents. Cette confrontation internationale engagera sûrement plus de pilotes français à sortir de leurs rencontres franco-françaises. Les propositions des responsables de la compétition les y aideront : les manches courues hors frontières pourront compter dans le classement permanent en 1998.C’est encore malheureusement deux pilotes étrangers qui nous dament le pion.Guido Ghermann et Oleg Bondarchuk devanceront Eric Poulet de presque 10% de points. Certes ces 2 pilotes sont des prétendants sérieux à la victoire en Australie au Mondial 98, mais nous devrions être alertés sur le niveau de motivation et de performance e notre équipe nationale.Autre alerte, et c’est tout à leur honneur, celle déclenchée par nos 2 filles au top, Marie Jo Rufat et Françoise Mocellin. Marie Jo sur le podium toutes catégories et Françoise juste derrière, ça donne à réfléchir! Tout au moins nous voilà rassurés pour le prochain championnat du monde féminin!Ombre au tableau de ce championnat : les accidents à répétition : collisions en vol, fractures diverses... La réflexion doit être menée sur l’engagement en compétition.De nouvelles têtes avec, dans l’ordre du classement, 2 pilotes de moins de 25 ans, Nicolas Maury et Antoine Boisselier.Le résultat final est conforme à la forme des pilotes présents.Eric Poulet, déjà champion en 94, confirme le travail effectué avec Ellipse sur son aile. Jean François Palmarini, disponible à nouveau pour la confrontation internationale, confirme son niveau de compétence et les qualités de son Tecma. Quant aux deux filles précitées, elles prouvent que la motivation est une des clefs de la réussite : la bataille à deux pour un titre les a amenées à se dépasser.En conclusion, et pour reprendre les paroles de Gérard Blandin, ce fut une grande fête du vol libre. Ce site en permet de fantastiques et on aimerait voir plus de rencontres dans ces magnifiques montagnes.Merci aux organisateurs 97 et que les volontaires pour 98 se fassent connaître. Nos expériences leur seront utiles et nous nous ferons un devoir de les leur transmettre. nStéphane Vieilledent

ParapenteRomain Beaugey et Cybelle Aliaga champions de France des jeunes de - de 21 ans

Les Vosges, région de vol libre très dynamique, accueillait les 13 et 14 juillet dernier la 2ème édition de cette compétition. L’utilisation possible des différents sites vosgiens, les thermiques généreux et des plafonds conséquents ont permis de réaliser 2 belles manches ambitieuses et sélectives.

Une équipe disponible et chaleureuse...... drivée de main de maître par Dominique Hantz, directeur d’épreuve, et Claude Brédat, a bien su manoeuvrer dans des conditions météo évoluant rapidement. L’organisation de cette compétition a été représentative de la synergie nécessaire entre le milieu sportif (clubs, comités départementaux 88 et 68, ligues) et les collectivités territoriales locales et régionales. Une compétition entièrement en phase avec les axes principaux de développement du vol libre (soulignés par Robert Majenti dans son éditorial) que sont les clubs, les sites, les jeunes.

La compétition1er jour : Déplacement vers le Treh où un cumulonimbus nous accueille, puis repli vers St Etienne de Remiremont, un site de plaine amélioré (dixit les locaux). Un parcours en temps mini de 28,7 km en triangle est lancé dans de belles conditions (décollage 800 m, plafond 2100 m).4 pilotes du pôle espoirs de Font Romeu ouvrent le bal en direction du plafond, suivis par la plupart des autres compétiteurs. Quelques ailes font les frais de l’inorganisation des thermiques près de la pente. Après le zigzag des 3 premières balises, 2 pilotes pointent en tête (Perier, Hernandez). Si le choix tactique est simple - vol au plafond -, la pratique l’est moins. L’observation des cycles ainsi que la formation des rues de nuages obligent les pilotes à de fréquentes variations du rythme de vol. Les difficultés sont concentrées entre b3, b4 et le retour au but face au vent. Christophe Perier se posera à 50 m du but, suivi de Romain Beaugey à quelques encablures.2e jour : Décollage au Treh pour une course au but de 31 km.Mathieu Rouanet, désireux de se racheter de sa prestation de la veille, met le feu aux poudres. Il accomplira une grande partie du parcours seul en tête, puis, sans carte, se perdra dans la belle forêt vosgienne. Christophe Perier a la pression. Trop survolté, il se posera à b1. Après le 1er tiers de la manche, 3 pilotes (Beaugey, Jeanpierre, Verchere) pointent alors en tête et unissent leurs efforts et leur patience, car un nuage inquiétant mobilisera la vigilance des responsables de la compétition et aura surtout comme effet de couper presque toute l’activité thermique. Max Jeanpierre (un régional) arrivera le premier au but suivi par Romain Beaugey. Dernière pilote en l’air, Cybelle Aliaga (16 ans) effacera sa déconvenue de la veille grâce à beaucoup de persévérance.

ImpressionsPeu de pilotes ont fait le déplacement, 22 au total, âgés de 16 à 21 ans. Le niveau de base s’élève et devient plus homogène. Il est regrettable que les compétiteurs absents n’aient pas conscience que le titre de champion de France des jeunes est une belle carte de visite. L’investissement des responsables du vol libre envers les jeunes mériterait plus de reconnaissance.Nous avons vécu de belles manches où les qualités de pilote ont pu réellement s’exprimer : montée en thermique jusqu’au plafond, choix tactique et utilisation des autres ailes comme aide à la progression, changement de rythme. Le champion est bien le plus régulier (2e à chaque manche) et le plus complet.

Les Vosges sont un terrain de jeu très intéressant, alliant le vol de relief à celui de plaine. Le nombre impressionnant d’ailes en l’air hors compétition montre que le secteur de la vallée de la Thur est particulièrement propice au vol libre. Et l’accueil y est chaleureux! nMarc RispoliPodiums1 - Romain Beaugey; 2 - Max Jeanpierre; 3 - Denis Verchère.Féminines : 1 - Cybelle Aliaga; 2 - Lucille Lager; 3 - Armelle Paget-Goy.

Romain, Cybelle, Max et Denis

Le Kiéki : les champions de l’étéA gauche : Claire Bernier, championne de France.A droite : Sande Cochepain championne du monde. Didier Exiga : champion de France.Eric Poulet, champion de France.Marie-J.Rufat, championne de France.

Coupe Blériot :Cock-a-doodle-doo!Une compétition amicaleLa Blériot est une compétition amicale franco-anglaise. Mais amicale ne veut pas dire que l’engagement n’y soit pas total, comme en témoigne l’âpreté des Anglais en vol, au sol et dans l’interprétation de la réglementation.C’est aussi une compétition par équipe, la seule, où chaque pilote doit se mettre au service de l’équipe, composée de 6 pilotes delta et parapente. Cela induit une autre façon de voler, plus tactique et moins individualiste.Une des finalités de la Blériot est de préparer de jeunes pilotes au circuit international. Une arrivée en douceur, encadrée, au sein d’une équipe. Cette année, de tout jeunes pilotes ont participé et se sont révélés : en delta Antoine Boisselier, 17 ans (le plus jeune) et Nicolas Maury; en parapente, des espoirs : Christophe Perrier, Jean-Baptiste Berlioux et Sylvain Masson.A noter une organisation particulièrement efficace pour cette édition 1997. nAmbroise Pouget

Centre de Vol Libre des Baronnies...Ils sont venus, ils sont tous là, les Anglais, les Français, les passionnés du chiffon-ficelles, les inconditionnels du tube alu et du carbone. Ils sont là pour s’arracher le plus amicalement possible une vénérable coupe toute usée par de nombreux passages de mains anglaises à mains françaises, depuis la première édition de cette compétition en... 1978 !Dimanche 20 juillet :Au décollage nord de Bergiès - Séderon, une manche commune aux deltas et parapentes, parcours en temps mini, avec balise à Sisteron et but à Digne, soit une distance totale de 58 km. 8 pilotes au but : 5 deltas, 3 parapentes, 4 anglais et 4 français.Lundi :L’épreuve du jour est un triangle : Montagne de Buc, B1 Sisteron, B2 Ventavon et but à Lachau. Manche ambitieuse de 82,6 km avec une branche vent de face de 30 km avant le

but. Le premier arrivé est l’anglais Allan Barnes suivi de près par 5 français qui prennent ce jour une avance décisive. La France récupère son retard de la veille et prend une confortable avance.Mardi :Retour à Buc pour un aller-retour sur Curnier, soit 49,5 km. Les parapentes décollent en premiers, les deltas 1 h plus tard. La première branche du parcours suffit à combler leur retard! Allan Barnes est encore le meilleur, à 5 km du but. Les parapentistes, Christophe Perrier (F) et Richard Westgate (GB) ne se posent que 100 m derrière.Mercredi 23 juillet 9757 km entre Bergiès, le Col de Soubeyran et Aspres sur Buëch. Allan Barnes encore, toujours, 1er au but. Les parapentistes suivent... Une manche de rêve! Sur 24 pilotes, 16 feront le but.Jeudi :Décollage Bergiès à 12 h... 3 Cb dans un rayon de 20 km : le site est cerné! Les parapentistes décident de retourner au CVLB en vol, avant l’orage. 1 h plus tard, le ciel étant moins menaçant, une manche en local est programmée pour les deltas. Petit aller-retour sur Lachau. Phil Trueman pose à 50 m du but et passe la ligne en courant, au grand désespoir d’Olivier Tantot posé 100 m derrière.Vendredi et samedi : Mistral fort

Cock-a-doodle-doo!La compétition est terminée, les français gagnent la Coupe Blériot avec une confortable avance de 29 481 points à 27 659. nMado et Marcel du CVLB

La plus belleExtremadura, fin fond de l’Espagne. 40° à l’ombre au sol. On vérifie entre deux dust qu’il n’y ait pas de scorpion dans les chaussures avant de les enfiler. Remorquage et 3500 m sur le désert rectifié... Deux jours plus tard, Séderon. Je ne comprends pas toujours quand les gens parlent : la moitié sont Anglais... La Blériot commence.Ambroise a déjà signalé au moins 32 confluences et parcouru 10 bornes en courant sur le déco en criant « habillez-vous, les Anglais sont déjà prêts ». En l’air, scénario classique, Olivier devant avec Allan Barnes. Ambroise continue de crier mais dans la radio « Allan est parti, Allan est parti, faut le suivre! ». Thomas Puthod en pète les plombs : tout un thermique pour trifouiller la radio où il a l’impression d’entendre la voix saturée d’Ambroise sur toutes les fréquences, il jette le HP, réussit à l’éteindre à 20 m sol et peut poser tranquille au km 10.Le deuxième jour triangle de 80 km, je découvre ce qu’est une arrivée au but : c’est la première fois que je me pose aussi heureux avec 3/8 de cumulus sur la tête. nIci je découvre des trucs chaque seconde, comme de voir des personnes aussi jeunes voler en haut niveau : les “boys-band”, traduisez équipe française de parapente, qui cassent le moral des Anglais rien qu’en annonçant leur âge. Analyser les vols, élaborer des stratégies contre des adversaires qui ne laissent rien passer, apprendre à décoller dans les premiers, prendre confiance en soi, voler vent travers, vent de face, et toujours vite : difficile! Ambroise désespère de répéter 26 fois par vol de ne pas rester dans les 0,5 à 1800 m et s’arrache les cheveux quand Fabien lui répond “c’était pour pas faire 1 pas derrière”. Il faut dire qu’avec 3 m/s sur chaque caillou c’était pas évident...Voler avec un tel enjeu d’équipe, tout ça ne peut que faire progresser. “La plus belle des compétitions” me disait trois jours avant Richard Walbec!.. nNicolas Maury

Blériot serait fier...La Coupe Blériot représente de bien des façons ce que devrait être toute compétition aérienne : lutte acharnée dans les airs et grande convivialité au sol. C’est aussi l’une des rares compétitions qui réunisse deltaplanes et parapentes, ceux-ci s’alliant pour la victoire. J’ai volé pour la Blériot pour la première fois en 1990 et il est bon de voir que l’esprit de cette compétition ait si peu changé depuis ce temps. Je pense que M. Blériot serait très fier de voir cet événement porter son nom.Prenez bien soin de la coupe cette année, il faudra nous la restituer l’an prochain! nBarney Barnes, compétiteur anglais en parapente

Championnat de France parapente : Didier Exiga et Claire Bernier couronnés !La solidarité savoyardeQuand l’hypothèse d’une éventuelle candidature à l’organisation du championnat de France 97 fut soulevée lors d’une réunion du comité de Savoie de vol libre en septembre 1996, je pu lire sur certains visages de la réticence, sur d’autres l’incrédulité la plus totale et sur les derniers la certitude que j’étais devenu fou. Pourtant, après plusieurs mois de préparation et d’efforts, c’est bel et bien une fantastique semaine que nous avons passée tous ensemble à Albertville. Nous avons, pendant toute la période de préparation de la compétition, senti les liens entre les pilotes et le CSVL, entre le CSVL et la FFVL, se resserrer autour de cette dynamique du championnat. Tous, désormais, nous nous connaissons mieux et la communication entre les pilotes, les clubs, le CSVL, la fédération, les communes et les autorités locales est largement meilleure. Un atout énorme pour notre activité dans le département, qui vaut bien les quelques 5 000 h qu’ont passées les 80 volontaires pour préparer et encadrer cette compétition. Qu’ils en soient ici remerciés. Que soient aussi tout particulièrement remerciés nos partenaires financiers sans qui rien n’eut été possible (Manutara, UP, la ville d’Albertville, Studio 43, les meubles Genuer, Pierre et Vacances, IGN, le conseil général de Savoie et la FFVL).Par ailleurs un kit “ championnat de France de vol libre ” comprenant plusieurs banderoles et tout le fléchage nécessaire est désormais disponible auprès du secrétariat pour tous les organisateurs des championnats futurs.

Et bien sûr, nos plus sincères félicitations à Didier Exiga et Claire Bernier pour les titres qu’ils ont obtenus de haute lutte !Stéphane Pollack

Pépé WC 97Première édition dans le CantalSur une idée de Jean Brener (51 ans), le club Envol Cantal acceptait d’organiser du 12 au 14 juillet la première Coupe des Sages réservée aux pilotes de plus de 45 ans. Il faut souligner la gentillesse et l’efficacité de ce petit club qui avec très peu de moyens a su prendre en main la direction des opérations pour la satisfaction de tous les participants.La vie commence à 45 ans!Dans le circuit des compétitions de parapente, on pense volontiers aux femmes et aux espoirs. Mais aucune spécificité n’avait encore été reconnue aux pilotes d’âge mûr. L’intention était donc de réunir dans un esprit décontracté les parapentistes âgés pour une rencontre amicale et compétitive qui permette à tous de se faire plaisir, de nouer des contacts et aux

plus ambitieux de se tirer la bourre en suivant le règlement habituel. Une communication un peu juste ne permettait pas un démarrage fulgurant de la formule mais les sourires des 16 inscrits laissent augurer un brillant développement. Car de l’avis de tous, la cinquantaine c’est le paradis. Les incertitudes de l’avenir font partie du passé, les difficultés financières majeures ont été résolues, les enfants peuvent se débrouiller seuls, on a plus de temps et on peut même larguer son ancienne moitié pour s’en trouver une nouvelle. Un vrai bonheur!Parapente et gériatrie.Mais puisque tout a ses inconvénients, les conversations d’après vol tournent beaucoup autour des ennuis de santé : la presbytie galopante, les rhumatismes, la surdité, les cheveux qui tombent, le ventre qui gonfle ainsi que la prostate... On en a même vu certains se faire décoincer le dos sur la table du bistrot par le copain kiné à peine en meilleur état. Ne vous étonnez pas ensuite si la course d’élan n’est pas foudroyante!Malgré tout, certains ont des canines qui labourent l’aire d’envol et la météo chaotique de ce week-end dans la région de Lioran ne leur laissera qu’une manche (distance sur axe au départ du site de Brezons) pour se mesurer. C’est un pilote local, Philippe Forestier, qui gagne l’épreuve devant Jean-François Genniaux et Jean Peltey, ex cadre FFVL, ex deltiste, pilote hélico, avion, planeur et Swift, excusez du peu! Alice Battut se classe 1ère féminine mais regrette d’avoir été la seule et en appelle à des renforts pour l’année prochaine.Quel avenir pour les anciens?La période du 14 juillet - tant pis pour les anciens combattants - est maintenue pour les futures rencontres, toujours dans une région centrale. Avec les retombées de cette année, un peu plus d’aide et une meilleure information, le nombre de participants devrait exploser. Et pourquoi pas une internationalisation?Croulants de tous pays, unissez-vous! n

CompétitionLes résultatsParapenteChampionnat de FranceCombe de Savoie19 au 25 mai1 Exiga Didier 40942 Bérod Patrick 40583 Grillet-Aubert Jean-Marcel37764 Lemaire Claude 37335 Mougin Christophe 36446 Barnier Philippe 35947 Sprungli Vincent 35618 Rémond Yves 35359 Gallon Richard 339510 Roche Bertrand 335711 Bernier Claire 3328

Championne de France12 Delorme Gérald 323413 Puthod Thomas 314914 Cochepain Sandie 311715 Rouanet Mathieu 308416 Escriba Frederic 3081

17 Mathurin Didier 298118 Bernhard Nicolas 295719 Wolff Daniel 293020 Pellet Dominique 285921 Goueslain Yves 284838 Fouilleux Agnes 2379

Championnat du mondeCastejon de Sos12 au 26 juillet1 Pendry John (GBR) 75822 Tammegger Christian (AUT)75623 Pacher Jimmy (ITA) 75274 Nef Olivier (SUI) 74675 Hölzmuller Walter (AUT)73287 Exiga Didier 70928 Sprungli Vincent 700712 Cortella Denis 656017 Dagault David 627841 Mougin Christophe 519844 Cochepain Sandie 5046

Championne du monde48 Bernier Claire 4887Par équipe1 Suisse 226672 Grande Bretagne 220533 Autriche 219924 France 217975 Italie 201996 USA 190487 Allemagne 183388 japon 183239 Espagne 1802710 Corée 17371

DeltaChampionnat de FranceSt André les Alpes7 au 17 août1 Poulet Eric 35272 Palmarini Jean François 32593 Rufat Marie Jo 3173

Championne de France 30744 Mocellin Françoise5 Chauvet Alain 29856 Guillemot Renaud 29747 Walbec Richard 29358 Pouget Ambroise 2933

9 Gerard Jean François 289310 Riou Georges 288311 Piquet Gérard 287512 Alonzi Mario 268413 Le Borgne Gilles 268114 Chamoux François 267515 Vieilledent Stéphane 264216 Guillen Bruno 248717 Ilamon Franck 248618 Garing Fabien 245319 Verges Xavier 244120 Lanser Pascal 2219

Responsabilité et libertéLa compétition engendre souvent dans l’esprit des pratiquants, comme dans l’inconscient des pilotes « contemplatifs », des rapports avec l’extrême et, par réaction, des tentations de besoins de normes, de limites ou de règles pour conjurer le sort.Alors faisons le point : il n’y a pas de liberté sans responsabilité, sinon c’est que le destin est prédéterminé et l’avenir contraint.Les responsabilités du directeur d’épreuve et celles des pilotes doivent demeurer complètes. Evidemment elles ne sont pas du même pied. Celle du directeur d’épreuve est collective, celle du compétiteur est individuelle.Mais vouloir fixer des règles (par exemple au dessus de 32,8 km/h de vent météo on ne lance pas de manche...) limite la liberté, donc la responsabilité du directeur d’épreuve. Sa décision doit être du domaine du BON SENS et non de celui de l’application stricte de normes préétablies.De plus si des normes sont fixées, le législateur saura trouver la faille, et l’inquiétude devant la loi faisant, nous ne trouverons plus de directeur d’épreuve pour organiser des compétitions!Le pilote de compétition, s’il veut continuer à voler LIBRE, doit voler RESPONSABLE.Ainsi il ne sera pas devenu un mouton de Panurge dès lors qu’il aura un dossard.En conclusion, c’est avec des directeurs d’épreuves et des compétiteurs RESPONSABLES que nous pourrons ne plus jamais entendre cette phrase trop colportée : « La manche X a été lancée alors que c’était trop fort *.......et j’ai volé quand même! »J’attends vos remarques. Amicalement. nJean-Marc Payot(* trop fort pour « moi »...)