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1914-1918 : les animaux ont aussi fait la guerre !C’était quoi, la Première Guerre mondiale ?L’essentiel�De 1914 à 1918 Une�guerre�qui�a�duré�4 ans. �Elle�a�pris�fin�lors�de�l’armistice��du�11�novembre�1918.
Presque tous les pays du monde��ont�rejoint�l’un�des�deux�camps.
���60 millions�de�soldats��ont�combattu.
� ���9,5 millions��de�soldats�sont�morts.
���22 millions��de�soldats�ont�été�blessés.
Son rôle : �trouver des blessés�au�front,�c’est-à-dire�sur�le�champ�de�bataille.�Comme�sur�la�photo��ci-dessus,�le�chien-sauveteur�pouvait�servir�d’ambulancier�pour�évacuer�les�soldats.�
Qualités : �grâce�à�son�odorat,�un�chien�était�capable�de�repérer un homme encore vivant, de prévenir en cas d’attaque au gaz ou même de capturer des ennemis.
Compagnons d’armes : �les�chevaux�tiraient�eux�aussi��les�ambulances�vers�les�hôpitaux.
Son rôle : �permettre�à�l’armée�française�d’échanger des informations rapidement�et�sur�de�longues�distances.�Côté�allemand,�les�pigeons�ont�servi�d’espions�grâce�à�de�mini-appareils�photo�fixés�sous�leur�corps�et�qui�se�déclenchaient�automatiquement.�
Qualités : �la�vitesse,�imbattable,�mais�aussi�un�sens de l’orientation hors du commun.
Des pigeons héros de guerre : �des�pigeons�ont�reçu�les�honneurs militaires�pour�leurs�exploits�de�messagers�!�Ce�fut�notamment�le�cas�pour�le�pigeon�Vaillant.
Son rôle : �détecter l’approche d’ennemis��dans�les�tranchées,�surveiller�les�stocks��d’armes�et�de�nourriture.�Ce�chien�aide�aussi��les�soldats�à�trouver�leur�chemin.�
Qualités : �grâce�à�son�ouïe�fine�et�à�son�odorat,��le�chien�faisait�un excellent gardien, �surtout�la�nuit.�
Des chiens héros de guerre : �après�1�an�passé�dans��les�tranchées,�le chien Stubby (photo ci-contre)�a�été�décoré pour�avoir�notamment�capturé�un�ennemi.�
Après�la�guerre,�des�monuments�aux�morts�ont��été�élevés�à�la�gloire�des�compagnons�à�4�pattes.
Le chien-sauveteur
Le chien-sentinelle
Durant la guerre, les chiens sont les animaux qui ont eu le plus de missions différentes : messagers,
chiens de traîneau, etc.
C’est le manque de chevaux pour le transport d’armes et de ravitaillement vers le front qui a entraîné la défaite des Allemands, en 1918. Les Français et leurs alliés, eux, ont pu en acheter en Amérique du Nord et du Sud.
Son rôle : �transport de soldats et de matériel�(nourriture�et�munitions,�voir ci-dessus).�Les�chevaux�remplaçaient�les�camions�dans�les�zones�rendues�impraticables�par�les�trous�d’obus.�Les�chevaux�portaient�des masques�pour�ne�pas�respirer�les�gaz�toxiques�des�ennemis.�
Qualités : �force et endurance.�À�la�fin�de�la�guerre,�de�très�nombreux�chevaux,�épuisés�ou�trop�malades,�ont�dû�être�abattus.��
Compagnons d’armes : �les�bœufs�ont�participé�au�transport�de�charges�lourdes…�tout�comme�des�éléphants�(photo ci-contre)�!�L’armée�allemande,�en�manque�de�chevaux,�a�dû�en�effet�utiliser�les�éléphants�des�zoos.
Le cheval pour le transport
Le pigeon-messager
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Un autre camp,��
en�face,�compos�de�la�France,��de�la�Russie,��
du�Royaume-Uni,��du�Japon�et��
des États-Unis.
Un premier camp,�composé��de�l’Autriche-Hongrie,�de�l’Allemagne,��de�la�Turquie�et�de�pays du Moyen-Orient.
Une bataille célèbre : Verdun
300 jours de combats��dans�le�nord-est�de�la�France�entre��les�soldats�français�et�allemands.
700 km de tranchées��(des�fossés�creusés�pour�se�protéger�et�gagner�du�terrain�sur�l’ennemi)��entre�la�France�et�l’Allemagne.
Utilisation pour la 1re fois d’avions,��de�chars�et�de�gaz�chimiques�pour�asphyxier�l’ennemi.�
Une guerre pas comme les autres
Verdun
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Qui étaient ces animaux « soldats » ?
Des soldats étaient chargés de s’occuper des animaux. Parmi�eux,�des�vétérinaires,�des�artisans�pour�ferrer�les�chevaux,�des�dresseurs�de�pigeons,�etc.�
Certains�animaux��ont�même�été��achetés en Amérique et�transportés��jusqu’en�Europe.
Des�dizaines�de�milliers�de�chiens�ont�été�sortis des fourrières pour�être�envoyés�à�la�guerre.
On�estime�à�11 millions le nombre de chevaux, ânes et mulets�ayant�participé�à�la�Première�Guerre�mondiale.
200 000 pigeons.
100 000 chiens.
Vitesses moyennesPigeon : 1 km en 1 minute
Chien : 1 km en 2 minutes
Rats,�puces,�poux…�dans�les�tranchées,�certains�animaux��ne�sont�pas�les�bienvenus�!�Sur�cette�photo,�les�soldats�montrent�le�nombre�de�rats��qu’ils�viennent�de�capturer.�Les rongeurs volent les maigres stocks de nourriture des soldats et les empêchent de dormir.�Dans��les�tranchées,�impossible de se laver pour�se�débarrasser��des�«�totos�»,�des�poux,�comme�on�les�appelle�à�cette�époque.
Les animaux nuisibles !
Des�chats,�des�chiens,�des�ânes,�mais�aussi�des�fouines,�sont�devenus�les�mascottes�des�soldats,�qui�trouvaient un peu de réconfort auprès de ces animaux.
Certains�animaux�de�ferme,�comme�les�poules�ou�les�moutons,�ont�servi�de�nourriture�aux�troupes�qui�utilisaient�également�leurs plumes et leur laine pour se couvrir…
Les animaux qui font du bien
La Première Guerre mondiale a eu lieu entre 1914 et 1918 : une guerre terrible qui a fait des millions de morts. Pour aider tous ces soldats partis au combat, des millions d’animaux ont été utilisés. Découvre comment nos amies les bêtes ont elles aussi participé à la guerre.
N° 170 – Du 10 au 16 novembre 2017