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2 ENTRE NOUSMardi 28 Décembre 2021

ACTU

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ENTRE NOUSQuotidien national d’information

Siège social Maison de la Presse, 1, rue BachirAttar, Place du 1er Mai – Alger.

Tél. : 0557 47 75 [email protected]

IMPRESSIONSociété d’impression d’Alger

Sia (centre)

DISTRIBUTIONEurl Rocher du Faucon

Edité parEURL Rocher du Faucon

au capital 100.000 DA

Directeur de PublicationNasser

Mouzaoui

Comité de rédaction

Nasser MouzaouiTania HamadiNawal BordjiYousra Daly

Nordine Taleb

Pour toute publicité, s’adresser à l’Agence Nationale deCommunication d’Edition et de Publicité “ANEP”

ALGER : 1, avenue PasteurTél. : (021) 71 16 64 - (021) 73 71 28Fax : (021) 73.95.59 - (021) 73.99.19

Le représentant de l’Organisa-tion arabe pour l’éducation, laculture, et les sciences

(ALESCO), Mohamed El Djemni,explique que le système basé sur latechnologie « Block Chain », per-mettra de vérifier les diplômes déli-vrés par les universités arabes touten les protégeant de toute falsifica-tion. « Il s’agit d’un problème mon-dial qui menace le mondeacadémique ainsi que les métiersacadémiques authentiques », a-t-ilprécisé.Comme solution à ce phéno-

mène, l’organisation arabe pourl’éducation, la culture, et lessciences, propose : « de trouver unesolution transfrontalière et inter-arabe pour assurer la sécurité et vé-rifier les diplômes universitairesdélivrés, et ce dans le cadre du prin-cipe de la transparence et de

confiance, facilitant ainsi le déplace-ment des étudiants et préservant laréputation des écoles et universitésde la région arabe ». le représen-tant de l’ALESCO a également pro-

posé la création d’une plateformenumérique à laquelle, les ministèresarabes de l’enseignement supérieuret les universités arabes, pour la nu-mérisation des diplômes. « À l’ave-

nir, il faut penser à inclure les attes-tations de formation professionnelleet l’adoption d’un classement arabedes universités, tout en prenant enconsidération les spécificités de lasociété arabe », a-t-il expliqué.Cette conférence des ministres

arabes de l’enseignement supérieuret de la recherche scientifique, estorganisée sous le thème « l’ensei-gnement supérieur et la recherchescientifique dans le monde arabe àl’horizon 2030 : visions et orienta-tions », en partenariat avec l’Orga-nisation arabe pour l’éducation, laculture, et les sciences (ALESCO),devra aborder plusieurs aspects,notamment du projet du plan exécu-tif du cadre général de la recherchescientifique arabe, dans les do-maines socio économiques, et exa-miner les indicateurs mesurant laperformance régionale dans l’utilisa-tion de l’intelligence artificielle.

Y.M

Par Yasmine Meddah

Pour protéger les diplômes universitaires de la falsification, et donc préserver en même temps la réputation desétablissements arabes, aussi bien sur le plan régional qu’international, les participants à la 18ème rencontre des

ministres arabes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, recommandent la création d’un systèmebasé sur la technologie « Block Chain ».

TRAVAUX DE LA 18ème CONFÉRENCE DES MINISTRES ARABES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

CRÉATION D’UN SYSTÈME BASÉ SUR LA TECHNOLOGIE « BLOCK CHAIN » POUR PROTÉGER LES DIPLÔMES

ELLE SE FERA À PARTIR DU 02 JANVIER UNE TROISIÈME CAMPAGNE DE VACCINATION POUR LE PERSONNEL DE L’ÉDUCATION Une troisième campagne de vaccination contre la

Covid-19 est prévue en faveur du personnel de l'éduca-tion, à partir du 2 janvier prochain parallèlement au retourdes élèves aux bancs après les vacances d'hiver, a an-noncé le ministère de l'Education nationale.Selon la même source, il a été décidé en coordination

avec le ministère de la Santé "l'organisation d'une troi-sième campagne de vaccination, du 2 au 13 janvier2022".Le ministère de l'Education a insisté, dans son docu-

ment, sur "la nécessité de coordonner avec les directeursde santé des wilayas pour prévoir les meilleurs moyensde rapprocher les équipes médicales du personnel del'Education", soulignant que "les bilans de la deuxièmecampagne ont démontré que les taux de vaccination lesplus élevés ont été recensés dans les régions où leséquipes médicales s'étaient déplacées aux établisse-ments d'éducation".Dans ce sillage, le ministre de l'Education nationale,

Abdelhakim Belabed a mis en avant, lors des travaux dela conférence nationale regroupant les directeurs del'éducation et des directeurs de l'administration centrale,tenue en visioconférence, "la nécessité d'établir une coor-

dination avec les directeurs des établissements éducatifspour la mise en place d'une stratégie collective en vue deréguler cette opération, donnant, dans ce sens, des orien-tations pour encourager les établissements qui atteignentles taux de vaccination du personnel les plus hauts", aajouté le communiqué.".Le premier responsable du secteur a rappelé "l'ouver-

ture du recrutement direct sur diplôme, ou bien à traversle transfert et le détachement des praticiens spécialisésdans la médecine du travail en sus des infirmiers desanté publique", faisant état d'un concours professionnelqui prévu pour la promotion au poste enseignant principalet enseignant formateur. Le ministre donné des instruc-tions, dans ce cadre, à l'effet de garantir le bon déroule-ment et la transparence de ce concours".S'agissant des examens nationaux, M. Belabed a fait

savoir que le dernier délai d'inscription était le 23 décem-bre courant, ordonnant les directeurs d'éducation à "éla-borer les listes des candidats et de vérifier desinformations contenues sur les formulaires d'inscriptionpour traiter les erreurs pendant la période de révision deslistes".

APS

COOPÉRATIONALGÉRO-QATARIERENFORCER LES RELATIONS

DANS LE DOMAINE DEL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURLe ministre de l'Enseignement

supérieur et de la Recherchescientifique, Abdelbaki Benziane,a reçu, lundi à Alger, la ministreqatarie de l'Enseignement supé-rieur, Buthaina Bint Ali Al Jabor AlNuaimi, avec laquelle il a exa-miné les moyens de renforce-ment de la coopération bilatéraledans le domaine de l'enseigne-ment supérieur. Lors de cette ren-contre, tenue en marge de la 18eConférence des ministres arabesde l'Enseignement supérieur etde la Recherche scientifique,Mme Al Nuaimi a salué l'initiativede l'Algérie d'abriter cet évène-ment arabe important, exprimantla disposition du Qatar à "renfor-cer la coopération bilatérale dansle domaine de l'Enseignement su-périeur et de la Recherche scien-tifique". Pour sa part, M.Benziane a insisté sur l'impor-tance "de concrétiser sur terrainla coopération bilatérale dans ledomaine de l'enseignement supé-rieur et de la recherche scienti-fique", mettant l'accent surl'impératif "échange d'expé-riences entre la famille universi-taire algérienne et sonhomologue qatarie, notammenten matière d'innovation".

APS

FINANCE ISLAMIQUEDÉLIVRANCE DE CERTIFICATS POUR L’ASSURANCE « TAKAFUL »L'Autorité charaïque nationale de

la fatwa pour l'industrie de la financeislamique a entamé la délivrance ducertificat de conformité aux établisse-ments exerçant l'assurance Takaful,a indiqué, lundi, un communiqué del'Autorité. L'opération intervient "dansle cadre de l'application du décretexécutif fixant les conditions et mo-dalités d'exercice de l'assurance Ta-kaful notamment l'article 14", ajoutele communiqué.

En application de ses missionsdéfinies dans le règlement 02/20"l'Autorité œuvre à accompagner lesbanques et les établissements finan-ciers en répondant à leurs questionset préoccupations. Elle a émis desfatwas et des décisions favorisant ladomiciliation de la finance islamiqueen Algérie", a poursuivi le document.L'accompagnement de l'Autorité

des banques et établissements finan-ciers a été axé cette année sur

l'émission de fatwas sur la consécra-tion de ressources financières auxguichets islamiques, le transfert desengagements financiers des clientsdes banques, en sus des fatwas re-latives à la distribution de fonds sousle compte d'investissement, avant lavalorisation actuelle et constructivedes bénéfices auprès des banqueset guichets islamiques, conclut le do-cument.

APS

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mo-hamed Abdelhafid Henni, a indiqué à Alger que ses servicesveillaient, en coordination avec les services du ministère duCommerce et de la Promotion des exportations, à ce que lamarge bénéficiaire des commerçants ne dépasse pas 20%,dans le cadre de la lutte contre la spéculation et la hausse desprix, notamment à l’approche du mois de Ramadhan. « Lescommerçants sont tenus de respecter une marge bénéficiaireinférieure ou égale à 20% », a précisé M. Henni en marge destravaux du 9e Congrès de l’Union nationale des paysans algé-riens (UNPA), assurant que les secteurs de l’agriculture et ducommerce « veilleront à ce que ce taux ne soit pas dépassé ».Concernant les fourrages, le ministre a fait savoir que la quan-tité de maïs importé et destiné à l’alimentation de la volaille etdes bovins était estimée à 4 millions de tonnes par an, appelant

à « trouver des alternatives à travers la culture de ces céréalesdans le sud algérien, ce qui permettra de réduire la factured’importation ». Le développement de l’agriculture saharienneest une des priorités du gouvernement, qui s’emploie à étendreles espaces agricoles dans ces régions pour promouvoir la pro-duction agricole, notamment la production de céréales pouréviter leur importation, a affirmé M. Henni. Il a, dans ce cadre,invité les jeunes à investir dans les régions sahariennes, as-surant que « toutes les facilités leur seront accordées ». Lesecteur compte axer ses efforts sur le développement des pro-duits agricoles stratégiques comme les céréales, le lait et lesviandes blanches, a indiqué le ministre, estimant que le dés-équilibre que connaissent ces produits sur le marché était dûà « la désorganisation du réseau de distribution et de vente audétail ». APS

POUR LUTTER CONTRELA SPÉCULATION

LA MARGEBÉNÉFICIAIRE DESCOMMERÇANTS NE

DOIT PAS DÉPASSER20%

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ES3ENTRE NOUS Mardi 28 Décembre 2021

ALGÉRIE-MAURITANIEUNE NOUVELLE DYNAMIQUE POUR BOOSTER

LA COOPÉRATION BILATÉRALELes relations algéro-mauritaniennes connais-

sent une nouvelle dynamique visant à élargir lesperspectives de coopération bilatérale, et ce, par-tant d'une forte convergence de positions et devues et d'une volonté politique commune de ren-forcer la coopération économique et favoriser lerapprochement entre les deux peuples. Ce grandintérêt accordé au développement et à l'approfon-dissement des relations bilatérales s'est manifestéaprès l'arrivée du président de la République, Ab-delmadjid Tebboune et de son homologue mauri-tanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, aupouvoir dans les deux pays, se traduisant dansl'échange de visites entre les responsables desdeux pays. Des visites couronnées par la tenue,novembre dernier à Alger, du Comité bilatéral fron-talier algéro-mauritanien, suite à la signature enavril dernier à Nouakchott d'un mémorandumd'entente sur sa création. Le comité permet lerenforcement des opportunités d'investissement,la réalisation des projets de partenariat communsdans les secteurs prioritaires au niveau des zonesfrontalières communes et la promotion deséchanges économiques, commerciaux, culturelset sportifs, en sus du désenclavement des popu-lations de ces zones frontalières. Il œuvre égale-ment à organiser et faciliter la circulation despersonnes et des biens, promouvoir la coopéra-tion douanière, développer et encourager la coo-pération décentralisée, sécuriser les frontièrescommunes et lutter contre le crime organisé trans-frontalier et la migration clandestine. La premièresession du comité dont les travaux avaient été co-présidés par le ministre de l'Intérieur, des Collec-tivités locales et de l'Aménagement du territoire,Kamal Beldjoud et son homologue mauritanien,Mohamed Salem Ould Merzoug, a donné unenouvelle orientation à la coopération bilatérale etouvert la voie à des perspectives prometteuses dedéveloppement dans l'intérêt des deux peuplesfrères. Parmi les projets prometteurs figurent laréalisation de la route stratégique reliant Tindoufà Zouerate, la création d'une zone franche au ni-veau de la zone frontalière, l'organisation perma-nente des manifestations économiques etcommerciales à Nouakchott, et l'encouragementdes opérateurs économiques algériens et mauri-taniens à vendre leurs produits dans les marchésdes deux pays. La première session du Comité bi-latéral frontalier algéro-mauritanien a été en outresanctionnée par plusieurs recommandations, dont"l'intensification de la coordination sécuritaire surles frontières communes à travers la créationd'une commission sécuritaire commune regrou-pant les services de sécurité des deux pays" et "la

facilitation de l'intégration économique à la lumièred'une vision globale de développement à mêmede servir la sécurité et la stabilité des deux pays".M.Beldjoud avait réaffirmé la détermination de l'Al-gérie à œuvrer aux côtés de la Mauritanie à laconcrétisation de ces recommandations sur le ter-rain, conformément aux orientations des diri-geants des deux pays, qui attachent la plus hauteimportance au développement et à la sécurisationde la région frontalière commune. L'un des princi-paux fournisseurs de la Mauritanie, l'Algérie aconforté sa position dans ce domaine, la valeur deses exportations vers ce pays voisin ayant aug-menté de 205% au cours du premier trimestre de2021, par rapport à la même période en 2020,selon les données de la Direction générale desDouanes. En effet, entre janvier et mars 2021, 111opérations d'exportation vers la Mauritanie ont étéréalisées via le poste frontalier terrestre "ChahidMustapha Ben Boulaïd" dans la wilaya de Tindouf,ce qui représente une augmentation de plus de113% du nombre d'opérations d'exportation via cepoint de passage, par rapport au premier trimestrede 2020. La plateforme logistique de Tindouf,inaugurée en 2019, contribue grandement au dé-veloppement des échanges entre les deux pays,soutenant ainsi le programme du gouvernementpour le renforcement des relations commercialesavec la Mauritanie, ainsi qu'avec les paysd'Afrique de l'ouest. Les produits nationaux expor-tés vers la Mauritanie sont constitués essentielle-ment de produits agro-alimentaires et de produitsindustriels comme les matières plastiques, le ci-ment, les produits d'emballage et les produitsd'hygiène. En attendant la construction de la routereliant Tindouf et Zouerate, qui permettra de boos-ter significativement les échanges bilatéraux, leposte frontalier "Chahid Mustapha Ben Boulaïd"revêt une grande importance pour l'exportationdes produits algériens vers la Mauritanie. Le re-cours au transport par avions-cargos d'Air Algériea connu une augmentation notable au cours del'année 2020, puisque plus de 12 vols ont assurél'exportation de produits agricoles algériens versla Mauritanie. Par ailleurs, dans le cadre du ren-forcement des relations avec le peuple maurita-nien, l'Algérie a envoyé, en janvier 2021, deuxmissions médicales à Nouakchott pour soutenir etaider ce pays frère, suite à la propagation de lapandémie de Covid-19, donnant lieu à la mise enplace d'une feuille de route pour la concrétisationde la coopération bilatérale dans le domaine de lasanté.

APS

A L'INVITATION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, M. ABDELMADJID TEBBOUNE

LE PRÉSIDENT MAURITANIEN ENTAME UNE VISITE D'ETAT EN ALGÉRIE

Le président de la République islamique de Mauritanie,M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a entamé, hier

lundi, une visite d'Etat de trois jours en Algérie, àl'invitation du Président de la république,

M. Abdelmadjid Tebboune.

Le président mauritanien a étéaccueilli à son arrivée à l'aé-roport international Houari

Boumediene, par le président dela République, M. AbdelmadjidTebboune. Etaient également pré-sents à cet accueil, les présidentsdu Conseil de la Nation, SalahGoudjil, de l'Assemblée populairenationale (APN), Brahim Boughali,le Premier ministre, ministre desFinances, Aïmene Benabderrah-mane , le président de la Courconstitutionnelle, Omar Belhadj,ainsi que le chef d'Etat-major de

l'Armée nationale populaire(ANP), le Général de corps d'Ar-mée, Saïd Chanegriha, des mem-bres des gouvernements desdeux pays et des représentantsdu corps diplomatique accrédité àAlger. Les deux Présidents ontécouté les hymnes nationaux desdeux pays avant de passer enrevue des détachements des dif-férents corps de l'ANP qui leur ontrendu les honneurs, au momentoù les 21 coups de canon retentis-saient en l'honneur de l'invité del'Algérie. APS

LE PRÉSIDENT MAURITANIEN SE RECUEILLE À LA MÉMOIRE DES MARTYRSDE LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE

Le président mauritanien, Mohamed OuldCheikh El Ghazouani, s'est recueilli, lundi, ausanctuaire des Martyrs (Alger), à la mémoiredes chouhada de la Guerre de libération na-tionale.Accompagné du ministre de l'Energie, Mo-

hamed Arkab, le Président mauritanien a dé-posé une gerbe de fleurs devant la stèle

commémorative où il a observé une minute desilence et récité la Fatiha du Saint Coran à lamémoire des martyrs de la Guerre de libéra-tion nationale. Le Président Mohamed OuldCheikh El-Ghazouani s'est rendu, par la suite,au Musée national du Moudjahid où il a reçudes explications sur les différentes étapes del'histoire de l'Algérie entre 1830 et 1962.

Après avoir signé le livre d'or, le présidentmauritanien a reçu le Bouclier du musée. Le Président Mohamed Ould Cheikh El-

Ghazouani est arrivé dans l'après-midi en Al-gérie pour une visite d'Etat, à l'invitation duPrésident de la République, M. AbdelmadjidTebboune.

APS

CAUSE PALESTINIENNELE SOUTIEN CONSTANT DEL'ALGÉRIE A CONTRIBUÉ À

L'AMÉLIORATION DESCAPACITÉS SCIENTIFIQUESDU PEUPLE PALESTINIENLe ministre palestinien de l'Enseignement su-

périeur et de la Recherche scientifique, Mah-moud Moussa Ahmed Abu Mouisse a affirmé,lundi à Alger, que le soutien historique constantde l'Algérie "a contribué à l'amélioration des ca-pacités scientifiques" du peuple palestinien et luia permis de renforcer sa résistance contre l'oc-cupation israélienne. "Le soutien de l'Algérie àl'Etat de Palestine dans différents domaines, no-tamment dans l'enseignement supérieur et la re-cherche scientifique, traduit le niveau desrelations historiques unissant la Palestine et l'Al-gérie et la poursuite de son soutien, à traversl'octroi de bourses d'études en faveur des étu-diants dans les différentes spécialités scienti-fiques", a déclaré le ministre palestinien à lapresse au terme de l'audience que lui a accor-dée son homologue algérien, Abdelbaki Ben-ziane, en marge du la 18e Conférence desministres de l'Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique dans le monde arabe. Larencontre a permis "d'examiner les moyens derenforcer la coopération bilatérale dans le do-maine de l'Enseignement supérieur et de la re-cherche scientifique à travers l'intensification deséchanges de visites entre enseignants et étu-diants des deux pays, et l'exploitation des plate-formes numériques pour renforcer l'échanged'expertises entre les enseignants algériens etleurs homologues palestiniens". Pour sa part, M.Benziane a exprimé "la pleine disponibilité del'Algérie à poursuivre le soutien du systèmed'enseignement supérieur et de la recherchescientifique palestinien, et ce à travers le pas-sage de la coopération bilatérale à la coopéra-tion dans le domaine de la recherchescientifique, ne se limitant pas uniquement à laformation d'étudiants". A cette occasion, M. Ben-ziane a annoncé "la conclusion de convention decoopération entre les deux pays à la fin janvierprochain pour renforcer la coopération bilatérale,notamment dans les spécialités technologiqueset l'échange d'expériences entre étudiants et en-seignants des deux pays".

La 18e conférence des ministres responsa-bles de l'Enseignement supérieur et de la re-cherche scientifique dans le monde arabe sepoursuit au Centre international des conférences(CIC), Abdellatif Rahal (Alger).

APS

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EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES

UNE PRIORITÉ DES POUVOIRS PUBLICS L’essor constaté aussi bien dans les volumes, que dans les valeurs des exportations, durant l’année 2021, en

dépassant 4,5 milliards de dollars vers la fin novembre, dénote tout l’intérêt que les pouvoirs publics accordent à ladiversification de l’économie nationale et sortir progressivement de la dépendance aux hydrocarbures.

Cet intérêt est remarqué en pre-mier lieu, dans le discours duPrédisent de la république Ab-

delmadjid Tebboune, qui a claire-ment annoncé la nécessité deréduire la dépendance de l’écono-mie nationale aux revenus des hy-drocarbures, à hauteur de 80% àcourt terme, puis à 98% dans lesprochaines années. À partir de cette orientation, des

actions ont mises en place à com-mencer par le changement dansl’appellation du département minis-tériel en charge du commerce, quidevient depuis le mois de juillet2021, le ministère du commerce etde la promotion des exportations. Cechangement traduit l’intérêt accordéaux exportations, comme un vérita-ble levier de croissance de l’écono-mie nationale. Cette nouvelleorientation en matière de diversifica-tion de l’économie, commence àdonner des résultats intéressants.En effet, les exportations hors hydro-carbures représentent 12,3% dutotal des exportations, lors des huitpremiers mois de l’année en cours.Selon les chiffres publiés par le mi-nistère de tutelle. Ce résultat est réa-lisé grâce à une batterie de mesures

d’encouragement à travers la créa-tion de couloirs verts dédiés à l’ex-portation, sans oublier les avantagesfiscaux, les facilités administratives,et le renforcement du rôle de la di-plomatie algérienne, dans la promo-tion du produit national à l’étranger.Parmi les incitations ayant permis

de réaliser ce résultat intéressant, fi-gure le nouveau règlement de la

Banque d’Algérie qui autorise les ex-portateurs à disposer de la totalitédes recettes en devises, généréespar leurs activités. En plus de cettedisposition, les opérateurs écono-miques sont dispensés des formali-tés de la domiciliation bancaire,quand il s’agit d’exportations deprestations de services, numériques,et celles des Start up et des profes-

sionnels non commerçants.Sur le plan national, des événe-

ments dédiés à l’exportation sont or-ganisés à savoir, le salonimport-export interafricains (IMPEX2021), la foire des produits algériensdestinés au marché libyen, et enfinle salon international de l’exportationet de la logistique 2021.

M.C.B

Par Mohamed Cherif Bouzid

L’UNPA ADOPTION DUPROGRAMME

D’ACTION 2021-2026Les délégués de l'Union nationale

des paysans algériens (UNPA) ontadopté, lundi à Alger, le nouveau pro-gramme d'action de l'Union pour lapériode 2021-2026. Le programmed'action a été adopté à l'unanimité audeuxième jour du 9e Congrès del'Union qui prévoit pour la période2021-2026 plusieurs axes destinés àla promotion de l'activité agricole et àl'amélioration des conditions de tra-vail des agriculteurs. Parmi les axesque l'UNPA compte réaliser, la révi-sion de certains articles de la loi surla concession agricole pour assurerune exploitation idoine et la protectiondes terres agricoles contre toutesformes de dépassements.L'Union veillera également à révi-

ser les statuts régissant la Caisse na-tionale de mutualité agricole et lesmutualités régionales de coopérationagricole, ainsi que les statuts deschambres agricoles, outre l'élabora-tion de textes juridiques encadrant letravail des coopératives des céréaleset légumineuses. Ledit programmeprévoit, en outre, la promulgation delois protégeant les régions step-piques et d'autres organisant les ac-tivités pastorales, en définissant leprogramme de réhabilitation de lacouverture végétale et la facilitationdes mesures d'accès aux autorisa-tions de forage de puits.Au volet de financement et d'in-

vestissement dans le secteur agri-cole, l'Union aspire à revoir lesystème du crédit agricole et à élargirle soutien financier en faveur des pe-tits agriculteurs et des jeunes, notam-ment pour les matériauxstratégiques, outre la présentationd'offres de financement incitativesconcernant l'activité de froid et destockage. Dans le volet fiscal, l'Unionaspire à débattre avec les autoritéspubliques de la possibilité d'annulerles impôts sur l'investissement agri-cole, notamment dans les régionsmontagneuses et sahariennes, et enfaveur des agriculteurs cultivant lesproduits stratégiques, avec l'approba-tion d'un soutien financier en faveurdes éleveurs.

APS

ENTREPRISES EN DIFFICULTÉL’ANADE VALIDE 158 DOSSIERSPOUR LE PAIEMENT DES DETTES

PROJETS RÉALISÉS ET NON ACTIVÉS DES AUTORISATIONS EXCEPTIONNELLES

LEUR SONT ACCORDÉES Le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar a fait état

d'autorisations exceptionnelles d'exploitation accordéesà des projets d'investissement réalisés et non entrés enexploitation, indique un communiqué du ministère.Le ministre s'exprimait lors d'une réunion avec les

membres de la Commission nationale chargée du suivides projets d'investissement en suspens, à laquelle ontpris part, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et dela Ville, Mohamed Tarek Belaribi et le ministre de l'Agri-culture et du Développement rural, Abdelhafidh Henni,lit-on dans le communiqué.Intervenant en poursuite des efforts de régularisation

des projets d'investissement réalisés et non entrés enexploitation, la réunion vise à faire un état des lieux desrésultats réalisés durant les deux derniers mois et demettre en place un programme pour la prochaine pé-riode à l'effet de lever les obstacles sur les projets d'in-vestissement en suspens et restants avant la fin del'année en cours, en application des instructions du pré-sident de la République, Abdelmadjid Tebboune, ajoutele ministère.A ce propos, M. Zeghdar a relevé "l'entame de l'oc-

troi d'autorisations exceptionnelles d'exploitation au pro-fit de projets ayant été réalisés, à travers leur examencas par cas par des commissions locales de wilaya quiregroupant les différents secteurs concernés".Le ministre a également annoncé, selon la même

source, "la formation d'une équipe de travail en vue d'ef-fectuer des visites sur le terrain auprès des investis-seurs concernés par ces obstacles à l'effet de s'assurer

de la levée de toutes les entraves, tout en les accom-pagnant dans la mise en exploitation de leurs projets".Dans ce sillage, le ministre a révélé le bilan d'action

de cette commission composée des SG de plusieursministères (l'Industrie, l'Intérieur, les Finances, l'Agricul-ture, l'Energie, les Ressources en eau et le Tourisme)après deux mois de son installation, pour lever les obs-tacles sur 402 projets d'investissement.D'après les chiffres du ministère, 83 projets d'inves-

tissement ont été libérés des contraintes bureaucra-tiques, outre 95 autres en cours de traitement. Lenombre de projets nécessitant la prise de mesures spé-cifiques pour lever les contraintes s'élève à 235 projetsdont 76 ayant des problèmes en termes d'attestationsde conformité et de permis de construction (ministèrede l'Habitat) et 75 cas relatifs à la réalisation des inves-tissements sur des terres agricoles (ministère de l'Agri-culture).M.Zeghdar a insisté, dans ce cadre, sur "la nécessité

de proposer des solutions susceptibles de lever lescontraintes entravant l'entrée en exploitation de ces pro-jets avant de les soumettre au Premier ministre puis lesmettre en œuvre avant la fin de l'année à travers l'octroides permis exceptionnels dans le cadre d'une action in-terministérielle en coordination avec la commission na-tionale, les commissions locales et le médiateur de laRépublique.

APS

L'Agence Nationale d'appui audéveloppement de l'entreprenariat"ANADE" (ex ANSEJ) a validé 158dossiers supplémentaires pour lepaiement des dettes des entre-prises en difficulté, a indiqué lundiun communiqué du ministère délé-gué chargé des micro-entreprisesqui précise que l'opération se pour-suivra jusqu'au parachèvement del'examen de toutes les demandes."La 30e séance de travail de la

commission de garantie composéedes représentants du Fonds de cau-tion mutuelle de garantierisques/crédit jeune promoteur ac-cordés aux porteurs de projets et del'ANADE, en charge de l'examen deces dossiers, a été tenue dans le

cadre de la mise en œuvre des axesde la nouvelle stratégie de relancedu dispositif de l'ANADE et de priseen charge des micro-entreprises endifficulté, à travers le rembourse-ment de leurs dettes ou la relancede leurs activités, au cas par cas", aprécisé le communiqué.Lors de cette séance, tenue au

siège de l'agence, 555 dossierssoumis par les représentants desbanques de la wilaya d'Alger ont étéexaminés. Quelques 158 dossiersde remboursement ont été validés,avec un montant de plus de 300 mil-lions Da.Quelques 388 dossiers ont été

reportés, les entreprises concer-nées étant en activité, pour les ré-

examiner et les accompagner parl'ANADE, à travers le rééchelonne-ment de leurs dettes et l'octroi deplans de charge pour relancer leursactivités sur la base des accordsconclus. Cinq dossiers de micro-entreprises ont été définitivementréglés à travers le remboursementde leurs dettes auprès des banqueset de l'ANADE. Quatre dossiers ontété renvoyés aux banques, car neremplissant pas les conditions deremboursement, a-t-on précisé.Le nombre global des micro-en-

treprises en difficulté, dont les dos-siers ont été examinés durant 30séances, s'élève à 15.303 dossiers,a conclu le communiqué.

APS

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5ENTRE NOUS Mardi 28 Décembre 2021

A Constantine on prend leschoses très au sérieux. On seprépare pour la 4e vague de la

pandémie dont les prémicessont déjà très perceptibles,

notamment à traversl’augmentation du nombre decontaminations journalières.

L'hôpital universitaire IbnBadis de Constantine a pristoutes les dispositions né-

cessaires pour faire face à la qua-trième vague du Covid-19, enveillant à la disponibilité d'unstock suffisant de l'oxygène mé-dical afin d'éviter la répétition duscénario vécu lors de la 3èmevague de l'été dernier. Le direc-teur du CHU de Constantine,Tarek Mili, a révélé la fourniturede plus de 30.000 litres d'oxy-gène médical, en application des

instructions du ministre de laSanté. Cet établissement hospi-talier, selon son premier respon-

sable, compte renforcer l'enca-drement en moyens humains, enplus de l'installation dernièrement

d'un Conseil scientifique pourpermettre le suivi rigoureux de lasituation épidémiologique. Lemême responsable a indiquéqu'avec chaque augmentation dunombre de cas de contaminationpar le Coronavirus, l'hôpital mobi-lisera des effectifs de médecins etde paramédicaux supplémen-taires, ainsi que des produitspharmaceutiques. M. Tarek Mili aajouté qu'au cas où l'hôpital at-teigne un taux d’occupation de litsde 65%, ses services activeraientle plan d'affectation de 57 lits sup-plémentaires en s'adaptant àl'évolution de la situation épidé-miologique. Il a affirmé que leCHU se trouve dans une situationassez confortable pour prendreen charge un nombre supplé-mentaire de malades atteints deCovid-19 au niveau des trois ser-vices désignés à cet effet.

A.B

ACTU

ALIT

ÉS R

ÉGIO

NALE

SPar Ali Boudefel

CONSTANTINE DES LITS SUPPLÉMENTAIRES ET PLUS D’OXYGÈNE POUR MIEUX LUTTER

CONTRE LA PANDÉMIE

La Base Nautique de Jijelsera érigée prochainement enCentre de Développement Ré-gional, avec l'objectif de promou-voir la discipline, a-t-on apprissamedi auprès de la Fédérationalgérienne de voile (FAV). "Danscette perspective, une réunionde travail se tiendra le lundi 27décembre courant, entre les re-présentants de la Fédération et

les membres de la Ligue de Jijel,avec comme principal point àl'ordre du jour, l'examen et la si-gnature d'une convention, visantà domicilier des stages natio-naux pour les jeunes talents,ainsi que des compétitions etdes formations régionales" a-t-on encore précisé de mêmesource. Ce projet fait suite à lamise à disposition par la Direc-

tion de la Jeunesse et desSports de la Base Nautique deJijel au profit de la Ligue locale,ayant planifié "un programmed'activité ambitieux pour la sai-son 2022" a-t-on ajouté. Pour sapart, la FAV a promis d'apportertout son soutien à la Ligue deJijel, qui a su relever plusieursdéfis dans un laps de temps re-lativement court. R.R

JIJELLA BASE NAUTIQUE TRANSFORMÉE EN CENTRE

DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL

Une caravane médicalede solidarité de la Protectioncivile a pris le départ di-manche de Timimoun, envue d’assurer des consulta-tions gratuites aux popula-tions des zones d’ombre dela wilaya. La caravane, dontle départ a été donné par lewali de Timimoun, YoucefBechlaoui, devra sillonnerplusieurs ksour et agglomé-rations dans les zones d’om-bre et enclavées, où serontassurées gratuitement des consultations et des re-mises de médicaments. Elle est encadrée par despraticiens de la P.C qui veilleront aussi à prodigueraux citoyens des conseils sur les premiers secourset la saine nutrition, en vue d’élever leur culturesanitaire, et ce, en application de la stratégie de laDirection générale de la Protection civile, a indiqué

à l’APS, le Directeur de laP.C de Timimoun, Moha-med Amraoui. La caravanedevra, tout au long d’unesemaine, sillonner lesksour d’Imguidène, Talla,Djedir Est et Ouest, ainsique les ksour de la com-mune de Talmine (150 kmde Timimoun) et regrou-pant les localités de Taara-bine, Taghouzi, Sakia et lesksour de Ouled-Aissa etDeldoul. Approchés par

l’APS, de nombreux citoyens et des représentantsde la société civile de Timimoun, ont salué cetteinitiative de solidarité qu’ils ont souhaité voir re-nouvelée en faveur des habitants des régions en-clavées.

R.R

TIMIMOUNDÉPART D’UNE CARAVANE MÉDICALE DE LA

PROTECTION CIVILE VERS LES ZONES D’OMBRE

TAMANRASSET UNE CARAVANE COMMERCIALE CHARGÉE DE 690 T

D’EXPORTATIONS ALGÉRIENNES VERS LE NIGER

ANNABAUNE QUARANTAINE

D’AGENTS DE L’ÉDUCATION

NATIONALE TITULARISÉS

Un total de 91 agents du secteur de l’édu-cation de la wilaya d’Annaba recrutés

dans le cadre du dispositif d’aide à l’inser-tion professionnelle (DAIP) et de la Primed’insertion sociale des jeunes diplômés(PID), ont enfin été titularisés la semainedernière et intégrés dans des postes desuperviseurs. Les employés concernéspar cette mesure exerçaient dans diffé-rents établissements scolaires et comp-taient plus de 8 années d’activités chacun.Cette opération vient en application du dé-cret exécutif n°336-19 publié le 8 décem-bre 2019, fixant les modalités d’insertionprofessionnelle des jeunes dans despostes permanents. Suivant les procé-dures, les dossiers administratifs de cesagents ont été déposés auprès du

Contrôle financier et de la Fonction pu-blique pour les procédures d’usage de

contrôle et de vérification, avant de procé-der à leur intégration. A signaler que plusde 520 contractuels, des universitaires etdes diplômés de la formation profession-nelle ont été titularisés dans le secteur del’Education depuis le début de l’année2021 mettant ainsi fin à leur statut pré-

caire. Dans le même volet, le Syndicat na-tional des superviseurs et adjoints del’Education (SNSAE) continue à appelerles autorités à satisfaire les revendicationsde ses adhérents. Dans sa plateforme derevendications, ce syndicat remet encause les plans annuels de gestion desressources humaines de la tutelle. Cecidans le but de rattraper le nombre de

postes budgétaires contenus dans les dé-cisions d’ouverture des examens profes-sionnels de promotion aux grades

supérieurs, à travers l’adoption du méca-nisme des quotas, en attendant la révisionde la circulaire 97-16, qui est, selon lui, encontradiction avec le décret exécutif 240-12. Le SNSAE qui reproche à la tutelledes atermoiements et des tergiversationsafin de ne pas satisfaire ses revendica-tions, qu’il estime légitimes, appelle à laprise en charge urgente de plusieurs dos-siers et exige une meilleure considérationdes adjoints de l’Education qui assurentde lourdes tâches administratives. Il plaidepour l’intégration et la reclassification dessuperviseurs de l’Education à la catégorie11, la revalorisation des diplômes des

conseillers de l’Education. Aussi, le syndi-cat appelle au règlement des problèmesdes grades qui devaient disparaître en

2017. Ils seraient 10 000 adjoints de l’Edu-cation à se trouver dans ce grade qui de-vait disparaître il y a quatre ans. Il s’agitégalement de l’application du décret prési-dentiel 14-266 fixant la grille indiciaire destraitements et le régime de rémunération

des fonctionnaires. R.R

Une caravane commerciale chargée de 690tonnes de produits algériens s’est ébranlé di-manche à destination de Niamey (Niger), enmarge de l’inauguration de la 35ème édition dela manifestation internationale "Assihar" de Ta-manrasset. La caravane, dont le départ a étédonné par le ministre du Commerce et de la Pro-motion des exportations, Kamel Rezzig, accom-pagné d’une délégation ministérielle, s’inscritdans le cadre de la mise en œuvre du pro-gramme des pouvoirs publics visant la promotiondes exportations hors hydrocarbures et de lacontribution du secteur des Transports aux ef-forts d’impulsion de la dynamique des exporta-tions. Les 22 camions semi-remorquesacheminant ces exportations vers le Niger, à sa-voir 576 tonnes de canalisations, 94 tonnes deproduits de l’agro-industrie et 20 tonnes de meu-bles, devront parcourir une distance de 1.990 kmen sept jours, selon les données du groupe pu-

blic de transport terrestre de marchandises et delogistique "Logitrans". Cette caravane s’insèredans le cadre des efforts déployés par Logitranspour accompagner les opérateurs économiquesdésireux d’exporter leurs produits et de conquérirle marché africain, a-t-on souligné. Le groupe Lo-gitrans a organisé depuis 2018 plus de 105 ca-ravanes commerciales ayant acheminé 65.000tonnes de divers produits algériens vers despays du voisinage, dont 21 caravanes à destina-tion du Niger transportant 16.500 tonnes de di-vers produits algériens, selon les explicationsfournies par le groupe. Le ministre du Commerceet de la Promotion des exportations, Kamel Rez-zig, préside, en compagnie d’une délégation mi-nistérielle et de membres du corps diplomatiquede pays africains accrédités en Algérie l’inaugu-ration de la 35ème édition de de l’Assihar de Ta-manrasset.

R.R

Page 6: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

6 ENTRE NOUSMardi 28 Décembre 2021

ACTU

ALITÉ

S ÉCO

NOMI

QUES

Parmi les partenariats, celuiconclu avec l’entreprise émi-ratie Al Nowais Investment,

qui consiste en la construction dedeux centrales de productiond’énergie renouvelable. Piloté parl’Egypte, le projet coûtera 1 mil-liards de dollars. D’une capacitéde 500 MW, le premier projet estune centrale solaire à Kom Ombodans le gouvernorat d’Assouan,au sud de l’Egypte.Le second projet est une cen-

trale éolienne dotée d’une capa-cité de 500 MW, et est située surla côte de la mer rouge. Ces deuxinstallations seront totalementprêtes d’ici deux à trois ans, selonce qu’a déclaré le président del’entreprise AL Nowais.L’ambition de l’Egypte est de

porter son parc d’énergies renou-velables à 10.000 MW d’ici le se-cond trimestre de l’année 2023,alors que ses capacités actuelles

en matière d’énergies renouvela-bles, ne dépassent pas 6.000 M Wactuellement. Ce pays est consi-

déré comme en exemple en lamatière sur le continent africain,que ce soit pour le solaire ou l’éo-

lien. En plus du mix entre l’éolienet le solaire, l’Egypte peut se tar-guer de compter d’autres projetsen matière d’hydrogène vert, pourréaliser sa transition énergétiquede la meilleure des façons. C’estdans ce cadre précis que la com-pagnie émiratie AL Nowais tra-vaille d’arrache pied, pour mettreun consortium d’entreprises alle-mandes, Japonaises et Italiennespour produire de l’ammoniac vert,qui est obtenu à partir de l’hydro-gène vert ; c’est en fait un carbu-rant propre qui pourrait alimenterles avions dans le futur.Au cours de ces dernières an-

nées, les politiques liées à la sé-curisation des besoins de l’Egypteen matière d’énergie, figuraient enpremier lieu. ce qui fait que le paysest classé 76 au niveau mondialdans l’indice de transition énergé-tique, il est également classé6ème à l’échelle arabe et 4ème auniveau africain.

K.M.B

Par Khadidja Mohamed Bouziane

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE DANS LE MONDE LA PART DES COMBUSTIBLES REPRÉSENTE ENCORE 80%

DANS LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE

MIX ÉNERGÉTIQUE

L’EGYPTE AMBITIONNE D’ATTEINDRE LA PART DE 41% À L’HORIZON 2035

MOTEURS DE RECHERCHESGOOGLE POURRAIT RENCONTRER DES

PROBLÈMES AVEC LA PLATEFORME DUDA En passant à 100, la nouvelle version de Google

Chrome pourrait rencontrer un problème avec la pla-teforme de conception de sites Duda. Un nouveaubug Internet pourrait prochainement avoir lieu, avecl’arrivée de la version 100 de Google Chrome. La der-nière version stable du navigateur porte aujourd’hui lenuméro 96. Cela n’est pas censé poser de problème,puisque ces numéros de version logiciels n’ont pas designification. Mais cela a un impact sur Duda, un ser-vice en ligne qui est souvent utilisé pour la conceptionde sites Internet, rapporte 9to5Google relayé parPresse-Citron.Ce bug pourrait s’apparenter à celui de l’an 2000.

Des perturbations avaient été enregistrées, liées aufait que les systèmes informatiques n’utilisaient queles deux derniers chiffres des années, 99 pour 1999par exemple. Avec l’année 2000, les machines quin’avaient pas anticipé le problème ont cru revenir en1900.

Trois chiffres qui posent problèmeUn problème similaire pourrait avoir lieu avec la

version 100 de Google Chrome. En cause, la manièredont certains sites et services « parsent », ou « com-prennent l’agent utilisateur ». Chaque navigateur estidentifié et une réponse textuelle leur indique com-ment afficher les pages Internet. Certaines plate-formes utilisent un code simple, avec le nom dunavigateur, le caractère « / » et le numéro de versionSur Duda, seuls les deux chiffres après le « / » sontrécupérés. Et la nouvelle version de Google Chromeen comportera trois. R.E

L’ambition de l’Egypte, en matière de transition énergétique, est d’atteindre au moins 20% de la part durenouvelable dans son mix énergétique, à la fin de l’année 2021, puis la part de 42%, à l’horizon 2035.Ce pays qui sera l’organisateur de la COP 27 en 2022, multiplie les partenariats avec des investisseurs

dans le domaine, pour réaliser ces objectifs.

La transition énergétique a été au cœur del'actualité économique cette année, avec la né-cessité pour les pays de mettre un coup d'accé-lérateur vers une énergie plus propre et dedéfinitivement tourner le dos aux énergies fos-siles. L'enjeu est énorme, 41 % des émissionsde CO2 sont encore dues à la production d'élec-tricité dans le monde, 25 % aux transports. Sil'on en croit l'agence internationale de l'énergie,il faudrait doubler les investissements en termesd'énergies propres pour atteindre le zéro car-bone d'ici à 2050. Et si les énergies renouvela-bles sont désormais la deuxième sourced'électricité dans le monde, après le charbon,cela ne suffit pas. La part des combustibles fos-siles représente toujours 80% dans la consom-mation d'énergie finale, s'est aussi élevée qu'ily a 10 ans. Pour que les choses s'accélèrent,souligne l'AIE (Agence internationale de l'éner-gie) dans son dernier rapport, il faut des inves-tissements importants dans les économies

émergentes et des efforts internationaux concer-tés. Des disparités importantes Or, il existe en-core des disparités importantes. En Afriquesubsaharienne par exemple, les pays pétrolierset gaziers tels que le Nigeria et l'Angola, lesdeux plus gros producteurs de la région, ont en-core du mal à renoncer aux énergies fossiles.Beaucoup de pays émergents n'ont pas accèsaux fonds nécessaires pour opérer cette transi-tion, qui est pourtant une garantie de dévelop-pement et d'emplois. L'avancée de cettetransition énergétique dépend donc non seule-ment du développement économique de cespays et de leurs ressources propres, mais aussid'une véritable volonté politique. Il y a eu un «effet Covid » avec une baisse de la consomma-tion énergétique en 2020, la demande de pé-trole a notamment chuté de façon spectaculaire,mais la reprise économique en 2021 a relancéla machine, et la demande mondiale d'énergiedevrait revenir aux niveaux d'avant la pandémie

en cette fin d'année. Flambée des prix

L'autre conséquence de cette reprise est laflambée des prix de l'énergie. Il est difficile pourles usines de passer au vert en s'électrifiant,quand les prix de l'électricité flambent. C'est vraiaussi dans le domaine de l'automobile qui apourtant opéré un important véritable virageélectrique. Les constructeurs sont à présentdans l'après moteur thermique. Et certainesmarques telles que Volvo et Fiat ne produisentplus que des voitures électriques, alors qu'ellesne représentent pourtant que 5 % des ventes to-tales de voitures neuves. Il faut cependant resteroptimiste, et les chiffres sont là pour nous y aider: les investissements dans l'efficacité énergé-tique ont augmenté cette année, elle pourrait at-teindre près de 300 milliards de dollars, dujamais vu, et cela, à la faveur des plans de re-lance post-Covid, notamment en Europe.

R.E

SEMI-CONDUCTEURSINTEL DEVRAIT ANNONCER EN 2022 LE LIEU

DE L’IMPLANTATION DE SON USINE Le géant américain des semi-conduc-

teurs Intel devrait annoncer début 2022 lelieu choisi pour implanter une usine de fabri-cation de semi-conducteurs de pointe, dansune course où l'Allemagne fait figure degrande favorite. Selon son patron Pat Gel-singer, Intel veut implanter en Europe deuxunités de production à 10 milliards d'euros et1.500 employés chacune, potentiellementcomplétées à l'avenir par six autres - soit uninvestissement potentiel de 80 milliards d'eu-ros. Le groupe veut y fabriquer des compo-sants à très grande finesse de gravure, del'ordre de quelques nanomètres. Un projet enphase avec l'ambition du commissaire euro-péen Thierry Breton qui juge "stratégique"pour l'Union européenne de disposer detelles usines. Les problèmes actuels dans lachaîne logistique mondiale ont en effet misen lumière le caractère crucial des semi-conducteurs, incorporés à un nombre crois-sant de produits, allant des appareilsélectriques ou électroniques aux voitures.Une pénurie mondiale de ces composants,aujourd'hui surtout fabriqués en Asie, a no-tamment causé plusieurs fermeturesd'usines automobiles ces derniers mois.Pour beaucoup d'experts, le région deDresde en Allemagne, où sont déjà implan-tés des grands noms des puces électro-niques (Bosch, Global Foundries,Infineon...), tient la corde pour accueillir le

projet d'Intel. Dresde "semble cocher toutesles cases", souligne Jean-Christophe Eloy,président de la société d'études Yole Déve-loppements, spécialisée sur le marché dessemi-conducteurs: la région environnante deSaxe, parfois surnommée "Silicon Saxony"par analogie avec la Silicon Valley califor-nienne, dispose notamment de foncier etd'un potentiel de main d'oeuvre très impor-tant, avec notamment la proximité de la Po-logne et de la République tchèque,explique-t-il. Franck Bösenberg, directeur del'association "Silicon Saxony" qui regroupeles acteurs locaux du secteur, a confirmé àl'AFP que des "discussions sont toujours encours" pour accueillir le méga-projet d'Intel.La zone bénéficie "d'une excellente base demain-d'œuvre qualifiée, un très bon environ-nement de formation (initiale) (...) un excel-lent environnement de recherche, (...) desfournisseurs importants et, ce qui est égale-ment important, l'expérience existante despouvoirs publics, par exemple en matière deprocédures d'autorisation", a-t-il fait valoir.L'ouverture d'une usine de semi-conducteurspar Bosch cette année, six mois plus tôt queprévu initialement, montre que cette puis-sance de feu peut vraiment être mise enbranle rapidement. "Or le temps ou la vitessesont évidemment extrêmement importantsdans notre secteur", a-t-il estimé.

R.E

Page 7: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

7ENTRE NOUS Mardi 28 Décembre 2021

L'Afrique du Sud a entamé lundi une semaine de deuil pour l'archevêque Desmond Tutu, immense figuremorale de la lutte contre l'apartheid mais aussi une malice, une chaleur, un rire en cascade communicatif,

dont le pays se sent déjà orphelin.

INTE

RNAT

IONALE

AFRIQUE DU SUDDES HOMMAGES PLANÉTAIRES POUR DESMOND TUTU

MALILA RUSSIE VA POURSUIVRE SON SOUTIEN ARMÉ À BAMAKO MALGRÉ

LE MÉCONTENTEMENT OCCIDENTAL La Russie va continuer de fournir une aide

militarisée au Mali via des filières étatiques,selon un haut responsable de la diplomatierusse cité lundi par l'agence RIA, au lendemaind'un démenti de Bamako aux accusations oc-cidentales concernant la présence de merce-naires russes sur le territoire malien."Nous continuerons de défendre les intérêts

légitimes de Bamako aux Nations unies ainsique de fournir une assistance active à nos par-tenaires maliens dans les sphères militaires etmilitaro-techniques dans le cadre des filièresétatiques", a déclaré Piotr Ilichev, directeur duservice du ministère russe des Affaires étran-gères pour les organisations internationales,d'après l'agence de presse RIA.Dans cet entretien, ce diplomate de haut

rang a expliqué que les dirigeants au pouvoirau Mali pouvaient coopérer avec les parte-

naires de leur choix pour combattre les insur-gés islamistes, alors que la réduction des ef-fectifs de l'opération Barkhane engagée par laFrance risque selon Moscou de déstabiliser da-vantage la région.Quinze pays engagés dans les efforts pour

assurer la paix et la stabilité au Mali - dont laFrance - ont dénoncé jeudi dernier dans uncommuniqué commun le déploiement de mer-cenaires russes du Groupe Wagner, soutenupar Moscou, sur le territoire malien.Les autorités maliennes de transition, au

pouvoir après deux putschs militaires en moinsd'un an (le renversement par l'armée du prési-dent Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020,puis le renversement en mai dernier d'un pre-mier gouvernement de transition associant ci-vils et militaires) ont démenti samedi laprésence de mercenaires russes dans le pays.

Le porte-parole du gouvernement de transi-tion a cependant précisé que des "formateursrusses" étaient présents sur le territoire maliendans le cadre d'un accord bilatéral entre Ba-mako et Moscou.En octobre dernier, un avion cargo parti de

Russie a livré quatre hélicoptères, des armeset des munitions au Mali, une opération réali-sée selon les autorités maliennes intérimairesdans le cadre d'un accord commercial concluentre les deux pays.A Moscou, le président russe Vladimir Pou-

tine a déclaré que le Groupe Wagner ne repré-sentait pas l'Etat russe tout en précisant queles sous-traitants militaires privés avaient ledroit de travailler n'importe où dans le mondesous réserve qu'ils n'enfreignent pas la loirusse.

R.I

Le prix Nobel de la paix, mortpaisiblement dimanche à 90ans, s'était retiré de la vie pu-

blique ces derniers mois, visible-ment affaibli. Mais chacun sesouvient de sa petite silhouetteviolette, sa ténacité et son franc-parler légendaires pour dénoncerles injustices et écorner tous lespouvoirs.Le président Cyril Ramaphosa

a rendu visite à la famille dansl'après-midi. "Il était courageux, ilétait franc et nous l'aimions pourcela car il donnait une voix à ceuxqui n'en ont pas", a déclaré le chefd'Etat à la presse en sortant de lamaison de l'archevêque anglicanau Cap."Quand nous étions de jeunes

militants, si l'archevêque Tutu étaitprésent, jamais la police ou l'ar-mée ne nous tiraient dessus.Pourquoi? On ne sait pas vrai-ment. Mais il nous servait de bou-clier", a twitté Panyaza Lesufi,aujourd'hui un cadre de l'ANC,parti fossoyeur de l'apartheid quiest toujours au pouvoir.Les obsèques sont prévues sa-

medi dans la cathédrale Saint-Georges du Cap, son ancienneparoisse. Le corps, placé en cha-pelle ardente vendredi, sera inci-néré et ses cendres reposerontdans la cathédrale.

L'assistance sera limitée à unecentaine de personnes en raisondu Covid, même si plus de 400 ontdéjà exprimé leur intention d'assis-ter à la célébration, a précisé lorsd'une conférence de pressel'Eglise anglicane, qui a encouragéles fidèles à suivre la messe de-puis chez eux. Arch, comme il estsurnommé affectueusement enAfrique du Sud, "est le dernierd'une génération extraordinaire-ment remarquable de dirigeantsafricains", écrit lundi la veuve deNelson Mandela, Graça Machel,évoquant "la perte d'un frère"."Du haut de sa chaire, usant

habilement de son autorité morale,Arch a condamné avec passion

l'apartheid et demandé avec élo-quence des sanctions contre le ré-gime raciste", rappelle la militantemozambicaine. Malgré "le courageindescriptible" qu'il fallait alorspour se battre, "il se tenait résoluet sans peur, menant les manifes-tations, robe cléricale flottante,avec sa croix comme bouclier",décrit-elle, rappelant que sur unplan personnel c'est Mgr Tutu quiavait incité "Madiba et moi-même"à officialiser leur union par un ma-riage. De lundi à vendredi, lescloches de la cathédrale Saint-Georges sonneront pendant dixminutes, à partir de midi. L'arche-vêque du Cap a demandé à ceuxqui les entendent "de faire une

pause dans leur emploi du tempschargé" pour penser à Tutu.Les hommages ont continué à

fuser partout dans le monde de lapart de nombreux chefs d'Etat,mais aussi d'autorités religieusesdont le Pape François."Dans les yeux de Desmond

Tutu, nous avons vu l'amour deJésus (...) Dans son rire, nousavons entendu la joie de Jésus", adéclaré le chef spirituel des angli-cans Justin Welby.Son ami le dalaï lama a salué

un "grand homme, qui a vécu unevie pleine de sens". Leurs fousrires communs, quand ils sechambraient joyeusement surleurs différences religieuses, fontles délices des chaines de télévi-sion sud-africaines qui passentces images en boucle.Des Sud-Africains par dizaines

ont continué lundi à se recueillir,en dépit de la pluie, devant la ca-thédrale au Cap, où un registre aété ouvert pour y déposer mes-sages ou bouquets de fleurs.Après l'avènement de la démo-

cratie en 1994 et l'élection de sonami Nelson Mandela, DesmondTutu avait inventé le terme de "Na-tion arc-en-ciel". Il avait présidé laCommission vérité et réconcilia-tion (TRC) dont il espérait, grâce àla confrontation des bourreaux etdes victimes, qu'elle permettrait detourner la page de la haine raciale.

K.A.D

Par Karim-Akli Daoud

POLOGNE LE PRÉSIDENT OPPOSE SON VETO À LA LOI

CONTESTÉE SUR LES MÉDIASLe président polonais, Andrzej

Duda, a annoncé lundi qu'il avait op-posé son veto à une loi controverséesur le contrôle des médias, précisantpartager les inquiétudes de certains Po-lonais sur la liberté d'expression et ju-geant que la promulgation de ce texterisquait de compromettre les relationsavec Washington. Tout en estimant "ju-dicieux" de limiter les participationsétrangères dans les groupes de mé-dias, Andrzej Duda a expliqué lors d'undiscours télévisé qu'une telle mesurene devrait pas concerner les médiasexistants. "Je partage l'avis que cettedisposition devrait être adoptée en Po-logne, mais pour les investissementsfuturs", a-t-il déclaré. "Ce projet de loi etses amendements concernaient desentités déjà présentes sur le marché(...). Il y a aussi la question du plura-lisme des médias, de la liberté d'ex-pression. J'ai tenu compte de cela enprenant ma décision", a-t-il déclaré.Adoptée ce mois-ci par le Parlement àl'occasion d'un scrutin surprise, cette

nouvelle loi portée par le parti Droit etJustice (PiS) au pouvoir vise à restrein-dre les investissements étrangers dansles médias polonais en empêchant lesentreprises hors de l'espace écono-mique européen d'y détenir une partici-pation majoritaire. La porte-parole duPiS Anita Czerwinska a déclaré àl'agence de presse publique PAP que leparti était "déçu" par cette décisionmais a reconnu que la loi "nécessitedes clarifications afin d'être appliquéeconformément aux pratiques équiva-lentes d'autres pays". Andrzej Duda aété élu avec le soutien des nationalistesau pouvoir mais son veto pourrait com-promettre ses relations avec le gouver-nement. L'opposition polonaise adénoncé ce texte qui constitue à sesyeux une attaque contre la liberté de lapresse et une manœuvre des ultracon-servateurs au pouvoir pour muselerTVN24, une chaîne de télévision privéedétenue par le groupe américain Disco-very qui n'a pas adopté une ligne pro-gouvernementale. R.I

MAROCLES JEUNES DÉMOCRATES DÉNONCENT LA

RÉPRESSION DES MANIFESTATIONS PACIFIQUESLe Mouvement de la jeunesse démocratique progressiste

a dénoncé, lundi, la répression menée par le régime du Makh-zen marocain contre les manifestants pacifiques, annonçantson intention de s'engager dans toutes les formes de lutte lé-gales pour défendre la liberté d'expression et le droit de ma-nifester. Le Bureau national du mouvement précise dans uncommuniqué que ses membres n'ont pas été épargnés parcette répression. Un membre du Comité central a été d'ail-leurs entendu par la police judiciaire au sujet de son discoursà l'issue d'une action de protestation et au sujet d'un contenupublié en 2019. Dans le même communiqué, le mouvementexprime sa solidarité avec les chômeurs, étudiants et élèvesdans leurs actions contre les décisions du ministre de l'Edu-cation et leur lutte légitime pour le droit de chacun à un emploisans conditions discriminatoires, soulignant que "l'approcherépressive dans le traitement des problèmes du peuple ma-rocain, en particulier ceux de la jeunesse, ne fera qu'exacer-ber la situation". Le mouvement d'opposition marocain affirmeoeuvrer pour la libération de l'exercice politique de l'emprisedes concepts traditionnels, pour ouvrir la voie à des conceptsinnovants qui tournent autour des valeurs des droits del'homme et pour assurer l'exercice des libertés publiques etl'instauration de la justice sociale, loin de l'hégémonie duMakhzen. La décision du ministre de l'Education, Chakib Ben-moussa, de fixer un âge maximum de 30 ans pour prétendreà un emploi dans l'enseignement a suscité de nombreusesprotestations estudiantines et populaires, appelant le minis-tère de tutelle à se rétracter. R.I

Page 8: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

8 ENTRE NOUSMardi 28 Décembre 2021

ACC

USÉ

, LEV

EZ-V

OU

S !

Tout commença en 2005lorsque Mohamed (40 ans) avaitsenti quelqu’un lui tapoter l’épaulealors qu’il se trouvait à la Place du1er Mai. Le quadragénaire sur-sauta, puis releva la tête et souritparce qu’il avait reconnu Makh-louf (60 ans), son voisin de palier.Le sexagénaire était fort satis-

fait d’avoir fait sursauter son voi-sin.- Mais qu’est-ce qui t’arrive,

mon jeune ami ? Tu es si pensifque tu marches sans même voirce qu’il y a ou ce qui se passa au-tour de toi.- Oh ! ammi Makhlouf …quelle

surprise ! qu’est-ce que tu fais, là?- Bof…toujours la paperasse…

je reviens de la wilaya et je suisvenu ici pour prendre le bus… j’aides tas de problèmes sur les braset comme tu peux le constater, jereste serein et maître de la situa-tion…- Tu es très fort de caractère,

ammi Makhlouf… ce n’est pascomme moi.- Cela fait plus d’un mois que

je te vois soucieux, comme sitous les problèmes du pays repo-saient sur toi. Dis-moi ce qui neva pas…qui sait, peut-être que jepourrai t’aider.- Oh ! ammi Makhlouf… je n’ai

pas tous les problèmes du pays ;je n’en ai qu’un seul mais il n’apas de solution. Il est si compliquéque seul le wali d’Alger ou un mi-nistre peut m’aider à en venir àbout…et toi, ammi Makhlouf, tun’es ni l’un ni l’autre.- Hélas ! Mais tu sais, il arrive

parfois que les petites gens aientla clef de la solution que personnen’arrive à trouver. - Oui, c’est ce qu’on dit…- Alors dis-moi ce qui ne va

pas…Quel est ce problème qui tetorture tant ?- Voilà ; je viens de réaliser que

mes enfants dans quelques an-nées seront des adultes et moi jen’ai pour les héberger qu’un petitF3…- C’est ça ton problème, Moha-

med ? Mais ce n’est rien du tout ;je peux te le régler les yeux fer-més.- Les yeux fermés ? répéta

Mohamed, incrédule.- Parfaitement.- Tu connais le wali d’Alger, un

ministre… ?- Non, je ne connais pas ces

gens…- Comment feras-tu alors pour

m’obtenir un appartement spa-cieux ?- Mais je ne t’ai jamais dit que

j’allais t’obtenir un appartement !- Ah ! Pas d’appartement ?

C’est quoi alors ta solution, ammiMakhlouf ?- Bon, nous n’allons pas parler

sur le trottoir. Je suis un peu fati-gué…Si tu n’es pas très pressé,je t’invite à prendre une tasse decafé et je te ferai part de la ma-nière avec laquelle je pourrai t’ai-der.

Et ce fut autour de deux tassesde café que s’expliqua le sexagé-naire :- J’ai un lot de terrain du côté

de Baba Hassen …- Mais je n’ai que faire d’un lot

de terrain, ammi Makhlouf. C’estd’un appartement que j’ai be-soin…- Je sais, je sais, je sais…mais

laisse-moi finir…- Tu sais combien coûte au-

jourd’hui un appartement ? Leplus minable des F4 dépasse lemilliard. Les F5 ; je ne t’en parlemême pas…- Et construire une maison

coûte également les yeux de latête… Rien que pour le terrain, ilfaut débourser une fortune….- Non…non…moi, mon terrain,

il n’est pas question de débourserune fortune pour l’avoir. A toi, jene le vendrai qu’à 100 millions decentimes…et il est grand : 650 m²! ne me dis pas que tu n’as pasmis de coté cent millions depuistout le temps que tu travailles ? - J’ai exactement 150 mil-

lions…- Mais c’est une très bonne

chose…tu achètes le terrain et tule construis au fur et à mesureque l’argent entre. Si tu connaisun bon maçon, au bout d’uneannée, tu l’as ta belle maison et àmoindre frais.Pendant que Makhlouf parlait,

Mohamed l’écoutait attentive-ment. Celui-ci ajouta pour mieuxconvaincre son jeune voisin.- Ce terrain, je l’ai acheté à 100

millions il y a de cela quelques an-nées. Je pensais en avoir besoin.Je me voyais vivant dans unegrande maison, au milieu de mesdeux fils et leurs familles respec-tives. Finalement, tous mes cal-culs se sont avérés faux. Dèsqu’ils ont fini leurs études, mesdeux fils n’avaient qu’une seule

idée en tête : commencer unenouvelle vie ailleurs ! Que pou-vais-je faire ? Les en empêcher ?Non…Alors, je les ai laissé faire.Aujourd’hui Karim est au Canadaet Djalal en Australie. Et moi, jesuis resté Aux Anassers avec leurmaman. De temps en temps,nous recevons la visite de notrefille mariée et qui vit à Boufarik. LeF3 nous suffit largement…d’au-tant plus que mes deux fils ontdes postes très importants là oùils se trouvent…Ils ne reviendrontplus …un soir sur deux, nousnous parlons et nous nousvoyons grâce à Internet et unneveu qui a installé un pro-gramme et une petite camera surnotre ordinateur.- Ah ! oui…oui…je connais ce

système…Il est formidable, hein ?On passe d’un pays à un autresans se déplacer de la maison etsans visa ! - Oui…Makhlouf se tut un moment et

Mohamed en profita pour deman-der :- Et tu vends ce lot de terrain à

combien, m’as-tu dit ?- 100 millions…Il vaut le dou-

ble, crois moi…mais à mon âge…je n’ai que faire de l’argent.Seules les bonnes actions comp-tent désormais afin de faire faceau jugement final…- Oui, c’est vrai, mais mazal el

baraka…ammi Makhlouf…- Merci…merci…- Je vais te donner aujourd’hui

même les 100 millions…- D’accord…mais il y a un pro-

blème…je n’ai pas encore les pa-piers de ce lot de terrain…- Ah !- Mais ce n’est pas vraiment un

problème…je n’ai pas effectué lesdémarches nécessaires pour lesavoir…j’avais d’autres soucis entête…

- Hum…je vois…fit avec mé-lancolie Mohamed. Et son vieux voisin s’empressa

de le rassurer :- C’est une question de deux à

trois mois…- Ah ! d’accord, ammi Makh-

louf… Je te fais confiance…- Si tu me fais confiance, tu

peux donc me donner ces 100millions ? J’en ai vraiment besoin.Et puis, si tu me donnes cet ar-gent, je ne serai pas tenté decéder à une autre proposition plusintéressante, parce qu’il faut sa-voir que Baba Hassen est appeléà devenir un joli coin. - D’accord…mais laisse-moi

réfléchir deux à trois jours…etpuis il faut que je voie l’emplace-ment de ce terrain.- D’accord, mon frère…

Deux jours plus tard Makhlouf,Mohamed et un cousin de ce der-nier réputé fort en affaires se re-trouvèrent à Baba Hassen.- Voilà, le terrain c’est tout cet

espace ? fit Makhlouf en étendantson bras droit.Mohamed suivit son bras et sa

main mais ne vit pas le terrainque son voisin lui indiquait, et quiétait bien là, mais les belles villasqui commençaient à pousser çaet là.

Le cousin discrètement s’ap-procha de l’oreille gauche de Mo-hamed et lui chuchota d’une voixà peine audible:- Ya djeddek, ce terrain vaut

une fortune ! Il faut l’acheter avantqu’un beggar (un riche arriviste)lui en donne le double ou le triple.

N.T (à suivre…)

Par Nordine Taleb

ESCROQUERIEPOURQUOI SE PRESSER ?

(1re PARTIE)Une anecdote très célèbre raconte que Djéha, menuisier, avait reçu la commande d’un berceau et perçu des

arrhes. Le client est retourné plusieurs fois chez lui pour récupérer le berceau mais à chaque fois Djéha lui faisaitcomprendre que celui-ci n’était pas encore prêt. Cela dura de longues années. Le nouveau-né grandit, se maria eteut à son tour un enfant. Ayant apprit que son père avait commandé jadis un berceau pour lui, il se rendit chez

Djéha et quelle ne fut sa surprise lorsqu’il constata que sa requête avait énervé le célèbre personnage qui lui renditalors son avance en lui lançant : « Puisque toi et ton père êtes si pressés, reprenez votre argent et n’en parlonsplus ! » L’affaire qui va suivre et qui a été traitée récemment par le tribunal de Bir Mourad Rais nous rappelle un

peu cette anecdote.

Page 9: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

9ENTRE NOUS Mardi 28 Décembre 2021

HIS

TOIR

ES V

RAIE

S Les cheMins FLeuRisUN SHAWARMA FARCI AU CHAGRIN

(5e PARTIE) Résumé : Sabah et Karima

se rendent dans une pizzeria ets’ assoient à la même tablequ’un jeune homme que Ka-rima trouve si séduisant qu’elleperd une bonne partie de sesmoyens. Par la suite, le jeunehomme s’avère si drôle quemême Sabah finit par succom-ber à son charme. La sœur dujeune homme finit par entrer àson tour dans la pizzeria.

A la surprise générale, Abde-

nour, leva la main et appela leserveur. celui-ci arriva aussitôt :

- A votre service ?- Ramenez-moi un autre

cha…enfin un sandwich commeceux que vous venez de rame-ner.

- d’accord.nassima regarda son frère

avec des yeux exorbités par lastupeur :

- tu vas manger du chawarma?

- non…Je ne vais pas le man-ger…Je vais l’emmener au labo-ratoire pour l’analyser…

- Ah ! Karima regarda le jeune

homme et lui fit part de sa gêne :- Je n’ai pas l’habitude de

manger devant quelqu’un qui nemange pas…c’est comme si jecommettais une mauvaise ac-tion…

- non… ne vous gênez surtoutpas…La seule mauvaise actionque vous puissiez commettre se-

rait de manger ce sandwich àbase de graisse qu’on a affubléde la couleur de la viande…

- Oh ! non, je trouve que vousexagérez un peu, répondit Ka-rima… cela s’appelle de la défor-mation professionnelle… Votremétier vous passionne tellementque vous vous imaginez que lesmicrobes sont partout, dans tousnos aliments alors qu’il y a quandmême des endroits où l’hygièneest respectée…cela fait plus decinq ans que je mange dans cettepizzeria….Quand je dis cinq ans,cela ne veut pas dire tous lesjours mais plutôt une fois par se-maine environ…d’habitude, je ra-mène dans mon fourre tout unsandwich à base de ce qui estresté du dîner de la veille… Maisde temps en temps…j’aime chan-ger…et puis venir dans cette piz-

zeria c’est aussi une sorte de pro-menade…

- Vous travaillez dans les envi-rons ? demanda nassima…

- Oui, répondit Karima…noussommes des infirmières …noustravaillons dans le dispensaire duquartier…

Abdenour se mit à jubiler :- c’est vrai ? Vous êtes des in-

firmières ? Vous n’avez pas destatistiques sur les cas d’intoxica-tions alimentaires qui se décla-rent chaque année et dunombre…

nassima rappela à l’ordre sonfrère :

- Abdenour, s’il te plaît, laisse-les manger tranquillement…tune vois pas que tu les agaces ?

comme sabah était occupéeavec son chawarma, Karima ré-pondit :

- Moi, personnellement, il nem’agace pas…Au contraire…j’ai-merai bien avoir une idée de cequ’il trouvera comme saletésdans les produits agro-alimen-taires et la nourriture des restau-rants…

- Avec plaisir ! jubila encoreAbdenour ; je vous donnerai lesnoms de tous les microbes et lesmaux qu’ils causent à l’orga-nisme mais vous en contrepartie,vous me donnerez le nombred’intoxiqués qui viennent vousvoir au dispensaire…Je vais ainsienrichir et compléter ma base dedonnées…

- Ah ! s’écria nassima…tu nevas pas citer ces noms à table…  

KA ( à suivre…)

Résumé : Alors qu’elle venait de retirerde l’argent d’un bureau de poste, Fatimase fait voler son sac sous le regard impas-sible des passants. Elle rentre chez elle encatastrophe et sa mère lui apprend quequelqu’un a téléphoné pour annoncer qu’ilavait trouvé son sac.

Fatima n'en croyait pas ses yeux ; celui quise trouvait derrière l'immense bureau rustiqueet qui la regardait d'un air un peu amusé,n'était autre que celui qui lui avait ramené sonsac la veille ; celui qui l'avait prise dans sa voi-ture deux jours auparavant !

- c'est vous ? c'est vous M. tarek ? c'està vous que la lettre était destinée ?

- Oui…Apparemment… le hasard est trèscurieux parfois, n'est-ce pas ?

- euh... oui...- Mais asseyez-vous, faites comme chez

vous.elle s'assit et un silence s'ins¬taura entre

eux durant plus de deux bonnes minutes.- Alors, comme ça votre père connaît mon

oncle ?La jeune fille sentit que M. tarek avait dit

ce qu'il lui était pas¬sé par la tête. il voulaitseulement briser le mur de glace.

- euh... oui... apparemment...- et eux, ils ne savent pas que vous et moi,

nous nous connaissons ?- euh..., fit-elle en esquissant un sourire

jaune.- et ils ignorent, évidemment, que nous

au¬rions pu nous entendre sans leur interven-tion. ¬

cette dernière phrase fit sursau¬ter Fa-tima. A quoi faisait-il allu¬sion lorsqu'il avaitparlé d'entente ? parlait-il de l'emploi qu'ilpourrait lui donner ou d'autre chose ? Ah ! oui,cette histoire de lettre de re¬commandationet du neveu qu'il fallait voir cachait quelquechose. son père et son ami en les mettant encontact, elle et M. tarek, de¬vaient penserbeaucoup plus à la fondation d'une famille

qu'à lui trouver un emploi ! en tout cas, ellen'était pas vraiment mécontente de la tour-nure qu'avaient pris les évènements. et ce quiétait formidable et extraordinaire, c'est qu'elleavait rencontré M. tarek avant même qu'ellen'ait pris connaissance de la lettre de recom-mandation ! s'ils devaient pousser leur rela-tion jusqu'au mariage, elle ne voudrait pasque leur rencontre soit organisée par d'autres! dieu merci, ce n'était pas le cas. La lettre derecommandation finalement n'avait pas servià les faire rencontrer mais seulement à ... seretrouver !

- euh... la dernière fois... en¬fin... hier, jen'ai pas pu vous remercier …Je n’ai mêmepas pu vous voir lorsque vous êtes venu pouapporter le sac…

- Oh ! ce n’est rien …et d’ailleurs pourquoime remercier ? c'est le destin qu'il faut remer-cier c'est lui qui s'est arrangé pour que je voiele voleur jetant votre sac dans une poubelle.

elle le regarda un moment et parut sur lepoint de va¬ciller. M. tarek était séduisant etde plus ne portait pas d'alliance. se pouvait-il qu'il ne soit pas en¬core marié bien qu'il aitl'air d'avoir dépassé largement la trentaine ?Oh! non, il était sûrement marié... Beaucoupd'hommes, paraît-il, ca¬chent leurs alliancesdans leurs poches quand ils sortent de chezeux pour pouvoir s’offrir des plaisirs interditsavec les naïves qu’ils rencontrent. Avait –ilune alliance dans une ses poches ?

A-A.S (à suivre….)

Les épines de L’existence

ESPOIRS SANS LENDEMAIN (11e PARTIE)

Par Kamel Aziouali

Par Ania-Anaïs Sarab

Page 10: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

10 ENTRE NOUSMardi 28 Décembre 2021

ACTU

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ESPSYCHOLOGIE

CES PETITS QUI BÉGAYENT Hérédité,

problème nerveux,traumatismeémotionnel ouencore manque deconfiance en soi,le bégaiement ades causesmultiples. Sontraitementnécessite uneprise en chargeorthophonique,mais aussipsychologique.Focus.

Il jetait sa tête en arrière et ris-quait de se blesser en se cognantcontre les meubles. C’est ainsique décrit Nawal, femme aufoyer, l’état de son fils de 10 ansAmir en voulant prendre la parole.Le premier mot restait toujourscoincé dans sa gorge, raconte-t-elle.« Lorsqu’il avait 3 ans et demi,

je pensais que son bégaiementest apparu à la crèche en voulantimiter les syllabes entrecoupéesdes petits garçons. J’ai décidéalors de le mettre dans un jardind’enfants où on faisait des activi-tés préscolaires. Il a fait preuved’intelligence dans le processusd’apprentissage, mais à l’âge de6 ans, il continuait encore à bé-gayer », dit-elle.Inquiète pour l’avenir de son

petit, cette maman a décidé de leprendre chez un orthophonistepour comprendre ce qu’est le bé-gaiement. Ce dernier lui a expli-qué qu’il s’agit d’un trouble del’élocution qui touche le flux de laparole. Il peut se manifester dedifférentes façons. L’une se ca-ractérise par des répétitions invo-lontaires et l’allongement de sonset de syllabes, souvent accompa-gnés de pauses et de blocages.Une autre s’accompagne de

manifestations physiques quipeuvent se traduire par des gri-maces et crispations du visage.L’enfant peut aussi retenir sa res-piration et avoir des mouvementsinvolontaires des bras ou desjambes quand il a de la difficultéà dire des mots. Il faut donc relâ-cher toute pression autour de luiet prendre le temps de l’écouter.« Mes neveux qui étaient dumême âge parlaient avec fluidité,ce qui n’était pas le cas d’Amir. Ildevenait violent et frappait sescousins lorsqu’ils se moquaientde lui », ajoute la maman. Elle adonc décidé d’éviter les rencon-tres familiales et amicales pouréchapper aux questions du genre: « Qu’est-ce qu’il a ? », « Est-cequ’il n’y a pas de traitement pourson cas ? ».

Ne pouvant rester les brascroisés, Nawal s’est dirigée versle centre SETI (Support Educa-tion and Training for Inclusion),

une des antennes de CaritasEgypte, qui offre des séancesd’orthophonie pour aider les en-fants bégayeurs à maîtriser laprise de parole et contourner lebégaiement.Mais avant ça, Amir a fait un

EEG (électroencéphalogramme)pour savoir si le bégaiement n’estpas dû à un manque de dopa-mine dans le cerveau. Dans soncas, il s’agit d’un manque deconfiance en soi. En fait, lescauses de bégaiement variententre prédisposition génétique,défaillance du système nerveux,comportement de la mère,manque de confiance en soi ouchoc émotionnel résultant d’untraumatisme.

Accompagnement familialActuellement, les centres d’or-

thophonistes sont nombreux eton en trouve partout dans toutel’Egypte. Markaz Al-Takhatob Al-Chamel we Seoubat Al-Taallom(centre de communication com-plet et difficultés d’apprentissage)est le premier centre qui a ouvertses portes à la fin des années1980. Mais les enfants bèguesdes années 1950, 1960 et 1970n’ont pas eu le privilège de suivreun traitement. « J’étais un bonélève, mais le bégaiement m’aempêché d’avoir des amis. Alorsque je fréquentais une école pu-blique, on n’étudiait pas l’anglaiscomme langue étrangère, maisj’ai prouvé mon assiduité à écriredes lettres en anglais pour lesjeunes filles qui vivent au Ca-nada, en Australie et au Brésil.Cette correspondance perma-nente a compensé le manqued’amis en Egypte », raconteSami, 55 ans, comptable.A l’époque, son bégaiement l’a

empêché de s’inscrire à la facultéde police dont il rêvait. Au-jourd’hui, il a un garçon en classeterminale et aspire qu’il aura saplace dans la faculté qui lui a étéinaccessible par le passé.Eglal Chenouda, directrice

exécutive à Caritas Egypt, penseque le bégaiement chez les en-fants nécessite plusieurs tech-niques à la fois commel’articulation, le soutien psycholo-gique et la motivation. Mohamad

Awad, orthophoniste, indiquequ’en Egypte, le programme Lid-combe (traitement comportemen-tal pour les enfants en âgepréscolaire et scolaire) est utilisépour corriger le bégaiement.Un programme australien

basé sur le renforcement positif.Il associe les parents en partici-pant aux séances hebdoma-daires d’orthophonie et leurenseigne à remarquer et à corri-ger délicatement le bégaiementde leur enfant lorsqu’ils sont à lamaison. « Grâce à une échelle demesure, les parents évaluent lesprogrès tout en signalant les rai-sons du progrès ou du retardd’après les différentes situationsrencontrées », affirme Awad.La prise en charge du bégaie-

ment est intimement liée à l’ac-compagnement familial.L’environnement familial, en rai-son des interactions quotidienneséchangées avec l’enfant qui bé-gaye, joue un rôle prépondérantdans l’évolution de sa communi-cation. L’orthophoniste donne deprécieux conseils aux parents etleur demande aussi d’informerl’école afin que le professeur soitau courant de son état et évite demettre l’enfant dans une situationembarrassante, ce qui peut ag-graver les choses.

Victimes de harcèlementEt ce genre de situation arrive

souvent. « J’étais malade et je nepouvais pas l’emmener à uneleçon particulière de languearabe. Et comme il n’avait paspréparé la lecture de texte à lamaison, son bégaiement étaitquatre fois plus intense en le li-sant en classe, alors le profes-seur l’a obligé à lire un autreparagraphe. Et il a subi les mo-queries de ses camarades », re-late Riham. Son fils Ismaïl, 11ans, s’est senti offensé et lorsqu’ilest rentré à la maison, il a exploséen disant qu’il n’y avait pas d’es-poir de guérison pour lui, et ce,bien que son état se soit amé-lioré. « On n’a pas voulu que monfils se mette en tête qu’il manquede fluidité dans la façon de parler», ajoute la mère. Elle a donc dis-cuté avec le professeur qui a pré-senté des excuses pour avoir fait

subir une telle situation à son en-fant. En effet, selon Aya Ali, ortho-phoniste au centre Al-Chams auquartier de Aïn-Chams, les en-fants bègues sont très suscepti-bles et les conséquences de cesmoqueries peuvent être graves:dépression, baisse d’estime oude confiance en soi, isolement etrepli sur soi. « Dessiner, colorier,pratiquer un sport pour réduire lestress et leur apprendre surtout àbien respirer en inspirant profon-dément et en expirant lentementavant de prendre la parole », dé-clare Aya Ali.Jana, 14 ans, 2e préparatoire,

avait opté pour l’isolement avantson traitement. Lorsqu’elle sortaiten compagnie de sa mère, ellefuyait les regards des autres pourne pas leur donner la chance deparler avec elle.« Mes sorties étaient program-

mées à l’avance, je réunissais lesmots nécessaires en formant desphrases simples, et si je devaisparler avec un étranger, je pre-nais mon souffle en inspirant pro-fondément et expirant lentementpour pouvoir répondre sans bé-gayer », affirme Jana qui aspire àdevenir infirmière pour prodiguerdes soins aux malades sans avoirà trop parler avec eux, mais justerépondre brièvement à leursquestions. Cette fille a commencéson traitement à l’âge de 12 ans,ce qui est relativement tard. Carla prise en charge du bégaiementdoit être précoce entre 2 ans et 6ans au maximum et une thérapieest nécessaire pour aider l’enfantà retrouver une parole fluide.Et vu que ce problème semble

être peu connu (environ 70 mil-lions de personnes, soit environ1% de la population mondiale ontun trouble de la parole), une jour-née internationale de la sensibili-sation au bégaiement, le 22octobre, existe depuis 1997. «Quelques semaines après la ren-trée scolaire, on se rend dans lesétablissements scolaires pour cé-lébrer cette journée et sensibiliserle corps enseignant et les élèvesà respecter la différence pour nepas aggraver les cas des enfantsbègues en les mettant dans dessituations offensantes difficiles àsupporter », conclut Awad.

D.B

Par Dina Bakr

Page 11: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

En dépit de la réouverturedes espaces culturels,comme les théâtres et les

salles de cinéma, en janvier,après une année de fermeture, lethéâtre a accusé le coup des res-trictions de déplacements et deregroupements en début de l'an-née 2021, et d'une autre ferme-ture des espaces publics culturelsen été. En témoigne le nombre"en baisse" des productions parles établissements de théâtre dupays, soumis à l'impératif de ré-duire de moitié leur capacité d'ac-cueil.Malgré la programmation de

quelques manifestations à traversl'Algérie, le public qui a retrouvéle chemin des salles de specta-cle, en mars, n'a eu droit qu'à unepetite sélection de nouvelles pro-ductions inscrites au titre de l'an-née 2021.Djamel Guermi, directeur artis-

tique au Théâtre national Mahiéddine-Bachtarzi (TNA), admet ef-fectivement, que le mouvement théâtral à travers le monde, a subiles répercussions des restrictions liées au Covid-19. La pandémiea imposé au TNA de s'orienter vers des activités virtuelles pour, dit-il à l'APS, maintenir une vie culturelle en format virtuel", en diffusantdes pièces produites antérieurement comme "Torchaka" (Allumette)de Ahmed Rezzak ou "GPS" et "El Haicha" de Mohamed Charchalet des classiques du théâtre algérien.Cependant le TNA a proposé cette année "Ramada

19", mise en scène par Chawki Bouzid et adaptée parAbderrazak Boukeba d’après le roman "Layliyat ra-mada" de l'écrivain Waciny Laaredj, "Chariê el mou-nafiqine" (La rue des hypocrites), comédie noire écriteet mise en scène par Ahmed Rezzak, en plus d'unspectacle pour enfants intitulé "Les ailes de Namoula",sur un texte de Youcef Baâloudj.D'autres pièces ont également été finalisées et pré-

sentées au public au titre de l'année 2020 et 2021 àl'instar "A’oudat Chachnak" (Le retour de Chachnaq)et "Cadavre" produites par le Théâtre régional deConstantine, "El Bir ", (Le puits) de l’association "Oud-jouh El masrah" de Blida, "Ennaîm Fi el Djahim", del’association "El Besma" de Skikda, ou encore "Loa-ding" destinée au jeune public et présentée au Théâtrerégional de Mostaganem.

Des festivals dans la mesure du possible

Loin d'atteindre un réel retour à la normal, l'année2021 aura vu l'organisation de quelques événementsliés au 4e Art, d'abord au printemps avec la tenue aumois de mars du 14e Festival national du Théâtre pro-fessionnel, qui aura permis aux amateurs de reprendrele chemin de la bâtisse Mahieddine-Bachtarzi et celledu 9e Printemps théâtral de Constantine, véritable bold'air pour la ville du vieux rocher.La ville d'El Bayadh avait, quant à elle, accueilli fin

mars, les Journées nationales du théâtre engagé, avecla participation de spectacle issus de toute l'Algérie,alors que Saida a abrité les Journées nationales duthéâtre pour enfants et de marionnettes.Les lumières de la scène s'étaient de nouveau

éteintes en été, obligeant les théâtres à suspendreégalement les répétitions avant que ces établisse-ments rouvrent en septembre.Pour cette fin d'année de nombreux évènements se

sont enchaînés, avec la tenue des 13èmes Journéesnationales du théâtre de la Mekerra, accueillies par leThéâtre de Sidi Bel Abbes en novembre et les pre-mières Journées nationales du théâtre des jeunes deBoumerdès, entre autres.Cette fin d'année se sont également ouvertes les

planches du sud qui accueillent d'importantes mani-festations théâtrales, à savoir les 10e Journées duthéâtre du Sud, abritées pour la première fois par leThéâtre régional de Djelfa, avec au programme 7

pièces de théâtre, des conférences et des ateliers de formation, etles 6e Journées africaines du monodrame dans la ville de La-ghouat. La première édition des Journées théâtrales de la Casbah,prévues initialement du 22 au 30 décembre, ont été reportées aumois de février prochain, annone le TNA, organisateur de cette ma-nifestation.

R.C

11ENTRE NOUS Mardi 28 Décembre 2021

ACTU

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ES

PUBLICITE

ENTRE NOUS ANEP 2116022935 du 28/12/2021

C’ÉTAIT EN 2021

LA PANDÉMIE A SÉRIEUSEMENTAFFECTÉ LE 4e ART

L’année 2021 aura été marquée par une activité théâtrale timide, limitée à quelques évènements, en raison desrestrictions imposées par la pandémie de coronavirus qui ont impacté les manifestations publiques relatives au

4e Art ainsi que la dynamique de production théâtrale.

Page 12: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

12 ENTRE NOUSMardi 28 Décembre 2021

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ES Seize (16) pièces théâtrales participent à la 17e édition du festival national de théâtre pour enfants, ouverte hierlundi, à la maison de la culture Malek Haddad de Constantine, à l'initiative de la direction de la jeunesse et des sports

(DJS), a-t-on appris auprès des services locaux de ce secteur.

Cette manifestation artistiqueorganisée à l’occasion desvacances scolaires d’hiver a

été marquée dès son inaugurationpar une ambiance festive créée parles enfants, en présence des ca-dres et des représentants de di-verses structures relevant de lajeunesse et des sports, a précisé àl’APS le directeur local du secteur,Saïd Heguas.Le coup d’envoi de cette mani-

festation artistique qui se poursuivrajusqu’au 30 décembre prochain, aété marqué par la présentation dela pièce "Kharbacha", produite parl’association "Afak El Djazair Etha-kafiya" de la wilaya de Laghouat, a-t-il dit. M. Heguas a déclaré dans cemême contexte que le but essentielde l’organisation de cet événementest de créer un espace d’échangedes connaissances et des expé-riences entre des associations etdes coopératives théâtrales pré-sentes et de relancer les activitésdestinées aux jeunes et aux en-fants, après un arrêt de près de trois(3) ans, dû à la propagation de lapandémie de Covid-19.Offrir aux enfants la possibilité

de faire découvrir des jeunes talentscomédiens figure parmi les autresobjectifs recherchés à travers l’or-ganisation de ce festival à caractèrenational, a ajouté le même respon-sable.Les spectacles programmés

pour cette édition, ont été sélection-nés à l'issue des éliminatoires ré-gionales tenues le début du mois de

décembre en cours, a fait savoir, lemême responsable. Il a cité dans cecontexte les pièces de "Mamlakat ElAlhane" de l’association "EsitarEdahabi" de la wilaya de Mostaga-nem, "Edib El Meghrour" de l’asso-ciation El Ouisal de théâtre pourenfants de la wilaya de Naâma, et"Esoundouk" de l’association "Ash-bah El Khachaba" d’Ain Defla qui fi-gurent parmi les représentations

théâtrales qui sont au programme.Les pièces qui seront présentées àraison de cinq (5) par jour, ont en-core affirmé les organisateurs, trai-teront surtout du quotidien et desdifficultés rencontrées par la jeu-nesse, soulignant qu’un concoursdu meilleure œuvre théâtrale, écri-vain de texte et de scénario et co-médien, présidé par un jury, estprévu à la fin du programme de

cette manifestation. Il est à signalerque des troupes et des associationsthéâtrales venues de plusieurs wi-layas du pays à l’instar de Batna, deTlemcen, de Biskra, d’Ain Salah,d’Adrar et de Médéa prennent partà cette manifestation qui prévoitd’autre part des visites touristiquesdans la wilaya de Constantine auprofit des participants.

R.C

17e ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL DE THÉÂTRE POUR ENFANTS

16 PIÈCES AU RENDEZ VOUS

13e FIBDA CLÔTURE DU FESTIVAL SUR UN GOÛT D’INACHEVÉ

Le 13e Festival international de la bandedessine d’Alger (Fibda) a pris fin dimanche à l'Of-fice Riadh el Feth (Alger) après cinq jours d'acti-vités diverses et d'animations auxquelles aassisté un public nombreux, astreint au respectdu protocole sanitaire lié à la pandémie de Covid-19.Au dernier jour de cette édition, qui intervient

après deux années d'absence en raison de lapandémie, les visiteurs ont continué à affluer,alors que les Cosplayers, vêtus de costumes deleurs personnages de fiction préférés, conti-nuaient à défiler devant un public d'adeptes.Le nouveau commissaire du Fibda a rappelé

que cette édition, tenue dans des conditions sa-nitaires "particulières", a marqué le retour au 9eart après une absence de deux ans, l'édition2020 étant annulée en raison du coronavirus.Salim Brahimi a indiqué que l'organisation du

13e Fibda n'était pas une "tâche facile" en raisondes difficultés liées aux déplacement des invités

étrangers faute de billetterie."Beaucoup de participants invités du 13e

Fibda n'ont pas pu faire le déplacement à Algerà cause de l'indisponibilité de la billetterie, consé-quence directe de la pandémie de Covid-19", asouligné le commissaire.Il a par ailleurs, évoqué des "difficultés" d'or-

dre financier, liées notamment aux dettes non en-core réglées des précédentes éditions de cetévènement placé sous l'égide du ministère de laCulture et des Arts, précisant qu'une "partie im-portante de ce passif a été réglée".A la question de savoir si l'accès payant (500

DA par personne) a impacté l'affluence du public,le commissaire du Fibda a jugé que les adeptesde la BD, du manga japonais et du comics amé-ricain étaient au rendez-vous, soulignant que le9e art a toujours son public en Algérie. Il a relevé, à ce propos, que cette édition, a

attiré un public de différentes catégories d'âge(enfants et adultes), qui a montré, selon lui, un

intérêt "avéré" à toutes les activités de cet uniquerendez-vous exclusivement dédié à la BD en Al-gérie.Le 13e Fibda a regroupé des artistes et créa-

teurs de bande dessinée de plusieurs payscomme le Japon, les Etats-Unis et la Tunisie, in-vitée d’honneur de cette édition.Parallèlement à l'exposition, des conférences

sur la bande dessinée algérienne et le manga ja-ponais et des ateliers d'initiation à la BD pour lesenfants et au dessin (digital) rapide ont été auprogramme de cette édition, animée égalementpar des défilés de Cosplay et un espaces ga-maing très prisé.Ouvert mercredi, le 13e Fibda a également

rendu hommage au bédéiste disparu, MohamedAram, auteur de la première série de BD algé-rienne, et Said Zaânoun, autre pionnier du 9e artet doyen des dessinateurs algériens.

R.C

ARTS PLASTIQUES"FAMINE EN ALGÉRIE" DE GUSTAVE GUILLAUMET RETROUVE SA PLACE

APRÈS RESTAURATION La toile restaurée "Famine en Algérie" du peintre Gustave Guillaumet

(1840-1887) a retrouvée dimanche après-midi, sa place sur la cimaise dela salle principale du musée public national Cirta de Constantine, rouverteaprès son aménagement."Famine en Algérie", est une œuvre picturale qui décrit brillamment la

famine qui a sévi en Algérie, à l’époque coloniale, entre 1865 -1868 aucours de laquelle prés du tiers de la population algérienne a péri, a préciséà l’APS, Mme Chafika Bouameur Bendali-Hacine, chargée de la collectionpeinture et sculpture au musée Cirta, relevant que cette œuvre a été ex-posée en 1954 au musée Cirta (Ex-Gustave Mercier) avant d’être rangéedans la réserve des beaux arts du musée.Mme Bouameur Bendali-Hacine a ajouté que ce tableau grand format

a été restauré en France entre 2017-2018, dans le cadre la rétrospectiveconsacrée au peintre Gustave Guillaumet, organisée par des musées fran-çais, avant de le récupérer en 2019 et l'exposer au musée Cirta.Elle a souligné que Gustave Guillaumet était "le témoin singulier des

conséquences dramatiques de la colonisation" et ses œuvres, a-t-elle sou-tenu illustrent non seulement sa connaissance de l’Algérie de l’époque,ses paysages et ses régions mais aussi "son empathie envers des Algé-riens qui vivaient sous le joug colonial".Des œuvres uniques dont "Bains et piscines dans les gorges du Rhu-

mel" et "les gorges du Rhumel" du peintre Gustave Auguste Debat (1861-1940), Femme devant la mer" de Henri Dabadie (1867-1949) et "Banc deterre neuve à New York" de Paul Jobert (1863-1942) ainsi que des mo-saïques de différentes tailles, "Le triomphe de Vénus", "Le retour de lachasse", "L’Aigle de jupiter", entre autres sont exposées à la salle principaledu musée public national Cirta.Le musée national Cirta, considéré comme le deuxième plus grand en

Afrique, après le musée égyptien, constitue la mémoire de la région du faitqu’il représente le passé de la région Est du pays, de la préhistoire à cellecoloniale en passant par les périodes numide, romaine, hafside et otto-mane, entre autres.Près de 17.000 pièces archéologiques, acquises grâce à des fouilles

ou des découvertes fortuites, représentant des périodes de la préhistoireà la période coloniale, sont actuellement exposées au musée Cirta qui dis-pose aussi d’autres réserves non exposées.Le musée public Cirta de Constantine renferme également une collec-

tion de tableaux d’art et sculptures, réalisés entre le XVIIe et le XXe siècle,signés par les peintres Nasreddine Dinet, M’hamed Issiakhem et Amar Al-lalouche, entre autres.

R.C

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13ENTRE NOUS Mardi 28 Décembre 2021

Résumé : Un père part envoyage et laisse ses trois fillesseules à la maison. En guise deconsignes, il leur demande de nepas ouvrir la porte et de donnerà son petit chat tout ce qu’ellesmangeront.

Au lieu de répondre à la questionque lui avait posée Ghnima, Taosse mit à regarder autour d’elle.Puis, comme elle donna l’air den’avoir pas trouvé ce qu’elle cher-chait, elle demanda :

- Vous ne savez pas où pèrecache sa pioche et sa pelle ?

- Dans la grange ? lui réponditSekkoura. Mais que vas-tu faireavec une pioche et une pelle ?

- Je vais creuser une fosse danslaquelle tombera l’ogre.

- Tu vas creuser une fosse ?Mais il en faudra plusieurs jourspour la terminer même si nous nousy mettons toutes les trois.

- Je sais, c’est pourquoi, je lacreuserai derrière la maison. Pourque l’ogre ne la voie pas.

- Oh ! Mais te rends-tu comptede ce que tu es en train dedire,Taos ? la gronda Sekkoura.Notre père nous a interdit d’ouvrir laporte et encore moins de sortir etvoilà qu’après avoir bravé ces deuxinterdits, tu veux creuser une fossederrière la maison.

- Ce n’est pas pour mon plaisirque je vais creuser cette fosse.Cette fosse servira à réparer notre

première bêtise, celle qui a consistéà oublier de donner sa part de ga-lette au chat de mon père. Vousn’avez pas l’air d’avoir compris laleçon. Si nous sommes dans cettesituation où l’ogre peut à tout mo-ment revenir pour nous menacer cen’st pas parce que je suis partiechez lui pour ramener du feu maisparce que nous avons méprisé lechat au point d’avoir oublié de luidonner sa part de galette. Ce sontles petites causes qui engendrentparfois les grandes conséquences.Bon, maintenant, si vous voulezbien continuer à mouiller la peau de

vache pendant que j’irai chercher lapioche et la pelle de la grange, touten espérant que l’ogre ne me sur-prendra pas à l’extérieur.

Ayant ainsi parlé, elles se dirigeavers la porte .

- Tu vas ouvrir la porte pour sor-tir, Taous ? s’enquit Ghnima.

- Oui, parce que lorsque notrepère reviendra, il découvrira lafosse et l‘ogre qui s’y trouve et tuveux que nous lui disions que nousne sommes jamais sorties ou quenous n’avons jamais ouvert la porte? Non. Quand il reviendra, nous luidirons tout.

Mais au moment où Taos allaitouvrir, elle entendit les pas dequelqu’un qui s’en approchait. Despas lents et lourds. D’un geste dela main, elle demanda à ses deuxsœurs de ne pas faire de bruit et dese taire.

- Qui est là ? demanda-t-elle.- C’est moi, l’ogre…Tu ne vou-

drais pas me répéter encore lesmots réconfortants que tu as eu lagentillesse de me faire entendre ?

- Oui, mais après tu t’en iras ?- Oui, bien sûr.- Promis ?- Promis.- Quand je suis partie chez toi,

je t’ai trouvé assis dans un fauteuilen cuir serti de pierres précieuseset tu étais occupé à remuer tonrepas à l’aide d’une louche en or !

- Au fait …Tu as vu de quoi étaitfait mon repas ?

Taos blêmit parce qu’elle n’avaitpas pu voir le contenu de la grossemarmite. Néanmoins elle réponditen usant du mensonge et de la ruse:

- J’ai vu une dizaine d’agneauxbien gras et bien tendres. Doncquand je suis partie chez toi, je t’aitrouvé assis dans un fauteuil en cuirserti de pierres précieuses et tuétais occupé à remuer une sauceoù cuisaient dix agneaux bien graset bien tendres à l’aide d’une loucheen or !

- Ah ! Voilà ! ces mots sont en-core meilleurs ! Je te remercie.Maintenant je m’en vais mais de-main matin je reviendrai !

N.M (à suivre…)

Par Nasser Mouzaoui

LE JETEUR DE PIERRES (3e PARTIE)

Méziane et Lmadjid, durant toutela veillée funèbre ne cessaient derevoir le vieux Tahar en train delancer des cailloux en directiondes créatures dont il leur avaitparlé et qu’il était le seul à voir.Les deux jeunes gens n’avaientencore parlé à personne de cequ’ils avaient vu. Pourquoi ? Parceque tout simplement ils en avaientfait la promesse au vieil hommequi maintenant était assis dans unpetit coin, psalmodiant avec lesautres des versets du Coran. Cettepromesse les inquiétait beaucoup.Avaient-ils bien fait d’avoir gardépour eux l’étrange comportementde l’un des doyens du village ?Dès que les deux bergers se furentretrouvés seuls en tête à tête, ilsen parlèrent. Ce fut Méziane quiaborda le premier la question :

- Imagine qu’il y ait une relationentre la mort de notre jeune amiMokrane et ces créatures d’unautre monde que seul le vieuxTahar a pu voir ?

- Non, je ne pense pas qu’il yait une relation. Elles se contententde lui prédire ce qui va se passer.Leur but est de le faire souffrir.Pourquoi ? Voilà une question quimérite d’être posée.

- Je ne te cache pas, Lmadjidque moi j’ai bien envie d’en parlerà l’assemblée du village… Toi etmoi et le vieux Tahar savions quequelqu’un de jeune allait mourir auvillage, non ?

- Oui…mais cela ne veut pas

dire que ces créatures sont cou-pables.

- Oh !Lmadjid, moi, je ne vaispas m’encombrer avec ce genrede scrupules. Cette nuit, je ne dirairien. Mais demain, après l’enterre-ment de Mokrane, j’en parlerai audoyen du village de ce que je saisau sujet du vieux Tahar. Je neveux pas courir le risque d’êtrecomplice de quelque chose qui medépasse.

- Comme tu veux…mais si tuen parles je serai obligé d’en parleraussi…parce que le doyen du vil-lage me demandera certainementsi ce que tu lui auras dit V vrai.

- Oui…Certainement…- Alors je préfère lui en parler

en même temps que toi, sinon j’au-rais l’air d’être un cachottier à sesyeux.

Quand le jour fut sur le point denaître à l’horizon, les deux bergersquittèrent la demeure mortuairepour se rendre chez eux, afin dese reposer et de se préparer pourl’enterrement prévu en débutd’après midi. A mi-chemin, entreun gigantesque rocher et un vieuxfiguier rabougri, ils virent devanteux une silhouette longiligne quin’était pas tout à fait celle d’unêtre humain ni vraiment celle d’unanimal connu. La créature qui avaiten même temps l’air de flotter leurdit :

- Si jamais vous parlez de ce

que vous avez vu à qui que cesoit, vous n’aurez pas le temps dele regretter…

Lmadjid qui n’avait pas l’habitudede se laisser faire, voulut répliquerqu’il n’avait pas l’intention de selaisser dicter ce qu’il devait fairemais la créature ne l’avait pas en-tendu. Elle avait déjà disparu,comme avalé par un autre créaturemais plus invisible encore.

Lmadjid se tourna vers Méziane.- Finalement, tu as raison, Mé-

ziane. Cette histoire est plus dan-gereuse qu’elle en a l’air. Il fautprovoquer l’assemblée du villageet en parler. Et je crois que je nevais pas attendre demain pour enparler au doyen…quelque choseme dit qu’il faut faire vite avantqu’il ne soit trop tard. Je vais chezle doyen du village maintenant. Tuviens avec moi ?

- Oui…mais comme je suis arrivéchez moi, attends moi un petit mo-ment, le temps que je boive unpeu d’eau.

Quand Méziane fut ressorti dechez lui, il trouva son jeune ami,allongé par terre. Il hurla :

- Lmadjid ! Lmadjid ! Lmadjid !Que t’est-il arrivé !

Les parents du jeune berger etson épouse sortirent à leur tour.Mais pour constater, impuissantsla mort de Lmadjid. Mais de quoiétait-il mort ?

Y.B (à suivre…)

Résumé : Deux jeunes bergers, Méziane et Lmadjid surprennent un vieux de leur village en train de s’adonner à uncurieux comportement.

CONT

ES DE

CHEZ

NOUS

ET D’A

ILLEU

RS

Par Yacine Boudali

UN OGRE PAUVRE ET HIDEUX(6e PARTIE)

Page 14: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

15ENTRE NOUS Mardi 28 Décembre 2021

Internet, Facebook et les réseaux sociaux sont désormais ancrés dans notre vie quotidienne. On y trouve detout. Mais nous, nous nous intéresserons uniquement aux productions de ceux et celles qui font de ces

formidables moyens de communication des outils utiles au service du savoir, de la culture et de la réflexionpositive qui rassemble autour des valeurs hautement humaines auxquelles les Algériennes et les Algériens ontde tout temps adhéré. A partir d’aujourd’hui, nous élargissons notre intérêt aux publications africaines pour

faire de cette page un espace africain. Page animée Par Salim Nait Ouguelmim

DEUX CHÈVRES

INTE

RNET

Une fois, une chèvre paissait surla pente herbeuse d'une colline prèsd'un ruisseau. Elle décida de goûterl'herbe sur les collines d'en face. Unlong bois étroit servait de pont sur leruisseau. En traversant le pont, ellevit une autre chèvre venir de l'autrecôté. Le pont était si étroit qu'un seulanimal pouvait le traverser à la fois.

La première chèvre dit à l'autre : «Laisse-moi passer le premier. »

"C'est toi qui dois me laisser pas-ser le premier", cracha l'autre chèvre.

Elles commencèrent à se mena-cer et se livrèrent finalement à uneterrible bagarre, si sauvagementqu'elles perdirent l'équilibre et tombè-rent dans le ruisseau.

Les autres chèvres qui paissaientsur les collines ont vu ce spectacle etont appris une leçon.

Après quelques jours, deux autreschèvres rencontrèrent le même pro-blème. Elles se trouvaient sur le pont enmême temps face à face et incapablesd'avancer.

Une chèvre dit sagement à l'autre : «Je vais me coucher et tu vas marchersur mon corps afin que tu passes. »

L'autre répondit : « Merci, la pro-chaine fois, c'est moi qui me coucheraiet te laisserai traverser en premier. »

Ainsi, tous deux ont pu traverser lepont en toute sécurité.

La bonne entente est la base detoute tranquillité, mais la querelle n'ap-porte que des ennuis.

Publié par Abdoulaye Mara surFacebook, dans Club des littéraires,

le 23 décembre 2021

L’AMITIÉ ET LES LIENS FAMILIAUX Mes grands-parents avaient une façon de pré-

senter les choses par des contes et des proverbes.C’est ainsi que se transmettait la sagesse africainesur différentes situations et faits de la vie. En voiciun conte de mon pays sur l’amitié et les liens fami-liaux.

Dans un village vivait un oncle et son neveu. Cedernier était un grand chasseur. Chaque jour il re-venait de la chasse avec un gibier, qu’il distribuaitentre ses amis, sans penser à son oncle. Un jour ilabattit même un éléphant qui fit la joie de tout lemonde dans le village ; mais l’oncle du chasseurn’en apprit que la nouvelle, le neveu ne songeamême pas à lui donner un tout petit morceau.

Un autre jour, le fameux chasseur abattit un buf-fle. Il réfléchit et se dit: « j’ai beaucoup d’amis, maisj’ignore qui d’entre eux est mon véritable ami. » ildécida alors à les mettre tous à l’épreuve. Aprèsavoir bien couvert son buffle, il remonta au villageet se rendit au domicile d’un de ses amis à qui il ra-conta ceci: « cher ami, je viens de connaître un ac-cident de chasse ; j’ai tiré sur une cible que jecroyais être un buffle. Malheureusement c’était unhomme, et il est mort. Peux-tu venir m’aider à transporter son corpsau village? »

L’ami en question refusa de l’accompagner en lui disant que cet ac-cident ne le concernait pas, et qu’il ne voulait pas qu’on mêle son nomà une histoire aussi grave. Tout déçu, notre chasseur s’en alla voir un

autre ami à qui il raconta la même histoire qu’au pre-mier. Celui-ci le chassa à coup de pieds en le mena-çant de le dénoncer aux autorités s’ils s’avisaient deciter son nom dans une sale histoire.

Notre chasseur fit le tour de ses prétendus amissans en trouver un qui acceptât de l’aider. Il découvritalors toute l’étendue des illusions dans lesquelles ilvivait. Désabusé, notre chasseur voulut du coup sa-voir quel serait le comportement de son oncle si untel malheur se produisait réellement. Il se rendu alorschez son oncle à qui il raconta la même histoire qu’àses amis. L’oncle lui dit : «je sais que tu ne m’aimespas ; mais les ancêtres me jugeraient très sévère-ment si je t’abandonnais dans un tel malheur. Allonstransporter le corps de la victime, nous étudieront en-suite la meilleure procédure pour présenter le pro-blème devant les autorités. » il prit une couverture etun drap blanc et suivit son neveu à l’endroit de l’ac-cident. Mais, au lieu du corps de l’homme, l’oncle futsurpris de trouver un buffle abattu. Le neveu expliquaalors à son oncle pourquoi il avait imaginé cette his-toire. Il ajouta à l’intention de son oncle : «désormaisje sais que tu es la seule personne en qui je peux

pleinement avoir confiance. »La véritable amitié est une bonne chose, mais elle ne remplace ja-

mais les liens du sang. Le conte est terminé !Publié par Abdoulaye Mara sur Facebook, dans Club des lit-

téraires, le 21 décembre 2021

QUI PEUT M'AIDER À METTRE CETTE CHARGE SUR MA TÊTE ?Il était une fois une femme enceinte qui était allée cher-

cher du bois mort. Lorsqu'elle eut rassemblé la quantitévoulue, elle n'eut personne pour l'aider à poser la chargesur sa tête.

Alors elle appela :- Quelle créature de la forêt, pourrait m'aider à mettre

cette charge sur ma tête ?Le margouillat se présenta. La femme lui dit :- Ôte-toi de là, tu ne peux pas !- Quelle créature de la forêt pourrait m'aider à mettre

cette charge sur ma tête ? répéta-t-elle.Le lézard vint. Elle lui dit :- Ôte-toi de là, tu ne peux pas!- Quelle créature de la forêt pourrait m'aider à mettre

cette charge sur matête ? dit-elle encore.Le lion vint. Elle lui dit :- Toi, tu en es capable.- Si je t'aide, que me donneras-tu en retour ? demanda

le lion. - Ce que je porte dans mon ventre, répondit-elle.Njogoy le lion l'aida ; la femme s'en retourna au village

où elle accoucha d'un garçon du nom de Samba.Le lion attendit avec impatience quelques années, puis

un jour, il se dirigea vers le village et demanda à Samba :- Peut-on te manger ou faut-il encore attendre ?La femme dit :- Attends encore, le moment n'est pas venu.

Le lion s'en retourna, attendit un certain temps, puis re-vint au village et dit : - Peut-on te manger ou faut-il encoreattendre ?

- Il reste encore un mois, répondit la mère.Samba décida un matin :- C'est moi qui vais faire paître le troupeau.Et il partit. Le lion vint en son absence.- Peut-on le manger ou faut-il encore attendre ?

- Le voilà qui vient de partir au troupeau, répondit lamère.

Le lion attendit, attendit, puis il alla trouver le garçon àl'enclos : - Est-ce bien Samba ?

- Oui, c'est moi.- Peut-on te manger ou faut-il encore attendre ?- On peut me manger, dit Samba !Ils se ruèrent l'un sur l'autre et se mirent à se battre, à

se battre !... Samba tua le lion, lui coupa une griffe et re-tourna au village.

A son arrivée, sa mère lui servit à souper. Il en mangeaun peu, puis enfouit la griffe dans le restant du couscous.Il dit :

- Mère, viens prendre le plat.La mère prit le plat et aussitôt se mit à manger. A peine

avait- elle avalé une bouchée que la griffe lui resta dans lagorge. Elle s'évanouit. Alors que tout le monde s'affairait,Samba ne disait mot. Lorsqu'il la sentit près de mourir,Samba lui donna une grande tape dans le dos et la griffetomba par terre. Il lui dit :

- Voilà le lion à qui tu m'avais donné en gage ! Et lamère fut couverte de honte.

Moralité : Nos enfants sont nos trésors les plus pré-cieux.

(Conte du Sénégal) Publié par Djene De Bobo-Dioulasso, dans Club

des Littéraires, le 26 décembre 2021

Page 15: 2 Mardi 28 Décembre 2021 - entrenous.dz

entre nOusHoraires des prières

Fajr Dohr Asr Maghreb Isha06:18 12:49 15:23 17:41 19:11

BILAN DE LA PANDÉMIE DURANT CES DERNIÈRES 24H LES CAS DE COVID-19 À LA HAUSSE

293 NOUVEAUX CAS, 209GUÉRISONS ET 08DÉCÈS

Deux cent quatre-vingt treize (293) nouveaux cas confirmésde coronavirus (covid-19), 209 guérisons et 8 décès ont été en-registrés ces dernières 24 heures en Algérie, indique lundi leministère de la Santé dans un communiqué.

Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 216930, celui desdécès à 6246 cas, alors que le nombre de patients guéris estpassé à 149194 cas.

Par ailleurs, 34 patients sont actuellement en soins inten-sifs, ajoute la même source.

En outre, 19 wilayas n'ont recensé aucun cas durant les der-nières 24 heures, 19 autres ont enregistré de 1 à 9 cas, tandisque 10 wilayas ont enregistré 10 cas et plus.

Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion,que la situation épidémiologique actuelle exige de tout citoyenvigilance et respect des règles d'hygiène et de distanciationphysique, tout en insistant sur le respect du port du masque.

ALGÉRIE-ALESCO

LE PREMIER MINISTRE REÇOIT LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'ORGANISATIONLe Premier ministre, ministre

des Finances, Aïmene Be-nabderrahmane, a reçu au

Palais du Gouvernement, le Di-recteur général de l'Organisationarabe pour l'éducation, la cultureet les sciences (ALECSO), Mo-hamed Ould Amar, en visite enAlgérie dans le cade de sa parti-cipation à la 18e Conférence desministres arabes de l'Enseigne-ment supérieur et de la Re-cherche scientifique (26-28décembre), indique un communi-qué des services du Premier mi-nistre.Les entretiens ont permis aux

deux parties de passer en revue"l'état et les perspectives des re-lations de coopération entre l'Al-gérie et l'ALECSO, notammentdans le domaine du développe-ment de l'enseignement supé-rieur et de la recherchescientifique et les initiatives y af-

férentes inscrites à l'ordre du jourdes travaux de la conférence,ainsi que le rôle des universitéset des établissements d'ensei-gnement comme vecteurs du dé-v e l o p p e m e n tsocio-économique", a précisé la

même source. La rencontre s'esttenue en présence du ministre del'Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique, Abdel-baki Benziane.

APS

L'ÉLABORATION DES POLITIQUES PUBLIQUESUNE MISSION SOCIÉTALE COMMUNE, AFFIRME LE PRÉSIDENT DE L’APN

Le président de l'Assemblée populaire nationale(APN), Brahim Boughali, a affirmé lundi à Alger quel'élaboration des politiques publiques était une mis-sion sociétale commune regroupant plusieurs ac-teurs, ajoutant que les systèmes démocratiquescontemporains associent tous les acteurs à laconception de leurs politiques publiques.S'exprimant lors d'une Journée d'études organi-

sée au Centre international des Conférences (CIC),Abdellatif Rehal sur "Le rôle de l'exercice ducontrôle parlementaire dans l'ingénierie des poli-tiques publiques: cas de la déclaration de politiquegénérale", M. Bouaghali a fait savoir que "l'élabo-ration de la politique publique est une mission so-ciétale associant plusieurs acteurs. Les systèmesdémocratiques contemporains associent tous lesacteurs à la conception de leurs politiques pu-bliques pour qu'ils participent à leur évaluation et àleur contrôle". "Le succès de chaque politique publique est tri-

butaire de la capacité d'impliquer tous les acteurs,non seulement à la mise en œuvre mais bien avant,à savoir la planification et le suivi", a-t-il expliqué.Et de préciser que "la conception de la politique pu-blique passe par la définition et l'analyse des pro-blèmes en vue de mettre en place des mécanismesd'évaluation tout en mettant en évidence les as-pects de succès ou d'échec, et c'est ce qu'on ap-pelle le cycle classique de la politique publique",indique le président de la chambre basse du parle-ment. A cette occasion M. Boughali a rappelé que"l'Algérie sous la conduite du Président de la Répu-blique, Abdelmadjid Tebboune, a opté pour l'identi-fication des problèmes via la définition des zonesd'ombre à travers tout le territoire national. Il est im-possible d'élaborer une politique publique ou unestratégie de politique publique sans exactitude enmatière de définition et de constat afin de mesurerla gestion des programmes tracés pour résoudre

ces problèmes". Le sujet de débat de cette journéed'études "compte parmi les principaux fondementsde l'acte démocratique définissant les mécanismeset mesures et traçant les objectifs", a indiqué M.Boughali, soulignant l'importance de "définir lesconcepts vu l'importance de la politique générale etdes politiques publiques dans la définition des rôlesen termes d'organisation, d'exécution et decontrôle, l'objectif étant de réaliser les objectifs tra-cés et de répondre aux aspirations de la société envue de favoriser son développement". A cet effet, il a exprimé sa conscience de "la res-

ponsabilité qui nous incombe en tant que représen-tants du peuple au sein du Parlement pour être enmesure de réaliser ce programme prometteur duprésident de la République, d'autant que nousconstituons un maillon important dans la chaîne desinstitutions indispensables à la réalisation d'unecomplémentarité positive lorsqu'il s'agit d'enrichis-sement et de définition de visions convergeant versla réalisation des objectifs liés au contrôle et à l'éva-luation". "Notre objectif à tous est de concourir de ma-

nière intégrée et synergique à la réalisation des at-tentes à la faveur d'une politique adoptant un moded'organisation fondé sur la réforme des structureset différents dispositifs pour aboutir à un dévelop-pement global et équilibré entre secteurs et à la dis-tribution des richesses dans le respect despriorités", a-t-il soutenu. Et d'ajouter: "il s'agit là del'objectif fixé dans le cadre de l'Algérie nouvelle,dont la réalisation requiert l'adaptation et l'actuali-sation de l'arsenal juridique, de même que les arti-cles de la nouvelle Constitution adoptée par lepeuple". Cette journée d'études qui a vu la partici-pation de cadres de l'Etat a été ponctuée par desinterventions et des ateliers se rapportant au thèmede la rencontre.

APS

CONTRÔLE PARLEMENTAIRE SUR LA POLITIQUE PUBLIQUE

Primauté de l'intérêt

suPrême du PaysLa ministre des Rela-

tions avec le Parlement,Besma Azouar, a estimélundi à Alger que l'exer-cice du contrôle parle-mentaire sur la politiquepublique se veut un in-dice de l'indépendancedes pouvoirs législatif etexécutif, et une preuvede la primauté de l'intérêtsuprême du pays.S'exprimant lors d'une

Journée d'études organi-sée au Centre internatio-nal des Conférences(CIC), Abdellatif Rehalsur "Le rôle de l'exercicedu contrôle parlementaire dans l'ingénierie des politiques pu-bliques: cas de la déclaration de politique générale", MmeAzouar a fait savoir que cette journée d'étude "s'inscrit dans lecadre d'une démarche visant à présenter des approches scien-tifiques et juridiques concernant un des mécanismes decontrôle parlementaire sur les actions du Gouvernement à tra-vers la présentation, devant le Parlement, de la Déclaration depolitique générale du Gouvernement"."La présentation de cette déclaration devant les députés

conforte le pouvoir législatif et renforce la crédibilité du pouvoirexécutif, d'où une bonne édification démocratique de l'Etat", a-t-elle soutenu, ajoutant que "cela traduit l'indépendance desdeux pouvoirs ainsi que la primauté de l'intérêt suprême del'Etat".Et d'enchainer que "ce nouveau mécanisme de contrôle in-

cite le gouvernement à assumer sa responsabilité en rattrapantson plan d'action conformément aux orientations et aux ré-serves exprimées par les députés", selon la ministre qui a rap-pelé que "la nouvelle Constitution a contraint le Gouvernementà présenter annuellement, devant le Parlement, une déclarationde sa politique générale ce qui l'encourage à œuvrer, sans re-lâche, à la réalisation de son plan en vue d'obtenir la confiancedu parlement et de l'opinion publique et de poursuivre, ainsi,ses missions".Par ailleurs, Mme Azouar a émis le vœu de voir "ces travaux

couronnés par une vision claire sur cet important principe quiconfirme la volonté de notre Etat de concrétiser des expé-riences démocratiques susceptibles de contribuer à uneconception saine de l'Etat de droit, l'Algérie nouvelle qui doitêtre encadrée par une réflexion démocratique ouverte à toutesles expériences". "Je suis tout à fait convaincue de l'importance de ce sujet

d'une part et de sa sensibilité d'autre part, mais en tant queGouvernement , nous n'avons aucune réserve quant à cesquestions d'autant qu'il s'agit de la Patrie", a-t-elle affirmé, ajou-tant que cette démarche "reflète la bonne intention du gouver-nement et la détermination du Président de la République,Abdelmadjid Tebboune à aller de l'avant dans l'instauration del'Etat de droit".

APS

Pr KAMEL SANHADJI L’A ÉVOQUÉ HIER AVEC INSISTANCENÉCESSITÉ DE CRÉER UN HÔPITAL SPÉCIALISÉ POUR UNE PRISEEN CHARGE OPTIMALE DES MALADES ATTEINTS DU COVID-19 Le Président de l'Agence nationale de la sécurité

sanitaire, Pr Kamel Sanhadji a mis l'accent, lundi àAlger, sur la nécessaire création d'un hôpital spé-cialisé anti-Covid-19 pour alléger la pression sur leshôpitaux et assurer une prise en charge optimaledes malades.Lors d'une séance de travail avec la Commis-

sion de la santé, des affaires sociales, du travail etde la formation professionnelle à l'Assemblée po-pulaire nationale (APN), Pr Sanhadji a précisé quela création de cet hôpital spécialisé, qui devrait êtreéquipé et doté de staffs médicaux spécialisés, per-mettra d'assurer "une prise en charge optimale" desmalades atteints de coronavirus.Il a également appelé à la création de deux cen-

tres anti-Covid-19 en prenant en compte "la densitéde la population de chaque région", soulignant lanécessité de vacciner le maximum de citoyens pouréviter la contamination et renforcer l'immunité col-lective, face à la courbe ascendante des contami-nations au variant Omicron.Dans ce cadre, Pr Sanhadji a évoqué le rôle et

les missions de l'Agence nationale de la sécuritésanitaire créée sur décision du Président de la Ré-publique, M. Abdelmadjid Tebboune en avril 2020,et ce pour "renforcer la santé publique, aider à faireface au coronavirus et autres maladies graves etcontribuer à la réforme hospitalière".

APS