BRGM

DISTRICT D'ARCACHON - LA TESTEGUJAN-MESTRAS ET LE TEICH

ACTIVATION ET MISE EN PRODUCTION DU FORAGEGEOTHERMIQUE DE LE TEICH-PIRACQ 1

GLTP 1 ex MIOS 2 bis

COMPTE RENDU DE TRAVAUX

par

B. SOURISSEAU

89 SGN 407 AQI Pessac, le 19 mai 1989

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service Géologique Régional AquitaineAvenue du Docteur-Albert-Schweitzer - 33600 PESSACTé!. 56 80 69 00 - Télex 540030 OGETEL - REF 128

BRGM

DISTRICT D'ARCACHON - LA TESTEGUJAN-MESTRAS ET LE TEICH

ACTIVATION ET MISE EN PRODUCTION DU FORAGEGEOTHERMIQUE DE LE TEICH-PIRACQ 1

GLTP 1 ex MIOS 2 bis

COMPTE RENDU DE TRAVAUX

par

B. SOURISSEAU

89 SGN 407 AQI Pessac, le 19 mai 1989

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service Géologique Régional AquitaineAvenue du Docteur-Albert-Schweitzer - 33600 PESSACTé!. 56 80 69 00 - Télex 540030 OGETEL - REF 128

- T -

RESUME

Dans le cadre d'un projet de serres horticoles, le District

d'Arcachon, La Teste, Gujan-Mestras et Le Teich avait demandé au

R,R,G.M, de rechercher une source d'énergie géothermale.

En 1983 - ISt'iá, le forage pétrolier Mios 2 bis étnit trans¬

formé en forage géothermique pnr mitraillage du tubnge au droit des

formations du Purbecko-Unnldien et de la dnlomie de Mano,

A cette époque, l'ouvrage débitait en régime permanent, en

artésien Jaillissant, 130 m3/h d'eau à 74° 5 C, salée à 3,7 g/1, pres¬

sion en tête de puits 3,47 bars (puits chaud) ; 3 bars en puits froid.

En 1989, dans le cadre d'un projet de pi.sciculture d'estur¬

geons et d'anguilles, le forage a été perforé à nouveau afin de tenter

de porter le débit à 200 m3/h.

Ce mitraillage a permis de réduire les importantes pertes de

charge qui limitaient le débit de production, mais une importante baisse

de pression de la nappe ne permet pas d'obtenir un débit artésien

jaillissant supérieur à celui de 1984, En mai J989, les nouveaux para¬

mètres sont : débit artésien 120 m3/h ; température 74' 2 C ; pression

en tête de puits chaud 1,63 bars ; 0,9 bar en puits froid ; conductivité

électrique 3 000 pS.cm-1 à 20' C.

Ces observations montrent que des conditions aux limites de

l 'aquifère ne permettent pas d'envisager la production en continu de

200 m3/h.

Après fermeture de puits et selon la recharge en pression de

la nappe, la possibilité d'utiliser le puits saisonnièrement sera

étudiée. Selon les pressions obtenues, il pourra être préconisé d'exploi¬

ter le puits à grand débit en hiver et de laisser la nappe se recharger

en limitant volontairement les prélèvements en été.

- T -

RESUME

Dans le cadre d'un projet de serres horticoles, le District

d'Arcachon, La Teste, Gujan-Mestras et Le Teich avait demandé au

R,R,G.M, de rechercher une source d'énergie géothermale.

En 1983 - ISt'iá, le forage pétrolier Mios 2 bis étnit trans¬

formé en forage géothermique pnr mitraillage du tubnge au droit des

formations du Purbecko-Unnldien et de la dnlomie de Mano,

A cette époque, l'ouvrage débitait en régime permanent, en

artésien Jaillissant, 130 m3/h d'eau à 74° 5 C, salée à 3,7 g/1, pres¬

sion en tête de puits 3,47 bars (puits chaud) ; 3 bars en puits froid.

En 1989, dans le cadre d'un projet de pi.sciculture d'estur¬

geons et d'anguilles, le forage a été perforé à nouveau afin de tenter

de porter le débit à 200 m3/h.

Ce mitraillage a permis de réduire les importantes pertes de

charge qui limitaient le débit de production, mais une importante baisse

de pression de la nappe ne permet pas d'obtenir un débit artésien

jaillissant supérieur à celui de 1984, En mai J989, les nouveaux para¬

mètres sont : débit artésien 120 m3/h ; température 74' 2 C ; pression

en tête de puits chaud 1,63 bars ; 0,9 bar en puits froid ; conductivité

électrique 3 000 pS.cm-1 à 20' C.

Ces observations montrent que des conditions aux limites de

l 'aquifère ne permettent pas d'envisager la production en continu de

200 m3/h.

Après fermeture de puits et selon la recharge en pression de

la nappe, la possibilité d'utiliser le puits saisonnièrement sera

étudiée. Selon les pressions obtenues, il pourra être préconisé d'exploi¬

ter le puits à grand débit en hiver et de laisser la nappe se recharger

en limitant volontairement les prélèvements en été.

II -

SOMMAIRE

Pages

RESUME I

SOMMAIRE II

LISTE DES FIGURES III

PROBLEME POSE 1

1 - ETAT DU PUITS A L'ISSUE DES TRAVAUX DE TRANSFORMATIONDE 1983 ET 1984 21.1- Coupe technique 2

1.2 - Perforations 2

1.3 - Tête de puits 21.4- Productivité 4

1.5 - Déroulement des essais 4

2 - MOTIVATIONS DE L' ACTIVATION DU FORAGE 6

2.1 - Augmentation par pompage 62.2 - Augmentation de la production du puits par mitraillage 6

3 - MISE EN PLACE DE LA TETE DE PUITS 7

3.1 - Obturation du puits 7

3.2 - Montage de la tête de puits 83.3 - Réfection de surface et retrait du RBP 9

4 - MITRAILLAGE DU PUITS 10

5 - MISE EN PRODUCTION DU PUITS 125.1 - Suivi de la production, de la température

et de la pression 125.2 - Essais par paliers 135.3 - Comparaison des pressions en tête de puits 15

6 - EXPLOITABILITE DU PUITS 16

7 - COUT DE L 'ACTIVATION DU PUITS 16

CONCLUSIONS 17

II -

SOMMAIRE

Pages

RESUME I

SOMMAIRE II

LISTE DES FIGURES III

PROBLEME POSE 1

1 - ETAT DU PUITS A L'ISSUE DES TRAVAUX DE TRANSFORMATIONDE 1983 ET 1984 21.1- Coupe technique 2

1.2 - Perforations 2

1.3 - Tête de puits 21.4- Productivité 4

1.5 - Déroulement des essais 4

2 - MOTIVATIONS DE L' ACTIVATION DU FORAGE 6

2.1 - Augmentation par pompage 62.2 - Augmentation de la production du puits par mitraillage 6

3 - MISE EN PLACE DE LA TETE DE PUITS 7

3.1 - Obturation du puits 7

3.2 - Montage de la tête de puits 83.3 - Réfection de surface et retrait du RBP 9

4 - MITRAILLAGE DU PUITS 10

5 - MISE EN PRODUCTION DU PUITS 125.1 - Suivi de la production, de la température

et de la pression 125.2 - Essais par paliers 135.3 - Comparaison des pressions en tête de puits 15

6 - EXPLOITABILITE DU PUITS 16

7 - COUT DE L 'ACTIVATION DU PUITS 16

CONCLUSIONS 17

Ill -

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Plan de situation.

Figure 2 - Coupe technique du puits après les opérations de mise en

production - état en 1984.

Figure 3 - Graphique d'évolution des températures et des débits après

les perforations complémentaires au canon Q 4" de 1983.

Figure 4 - Schéma de la tête de puits.

Figure 5 - Coupe technique du puits après les opérations de mise en

production - état en mai 1989.

Figure 6 - Variations du débit instantané et de la température -

remontée en pression - forage GLTP 1,

Figure 7 - Courbe caractéristique - avril 1989 - Mios 2 bis.

Figure 8 - Comparaison des pressions en tête de puits 1984/1989.

Ill -

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Plan de situation.

Figure 2 - Coupe technique du puits après les opérations de mise en

production - état en 1984.

Figure 3 - Graphique d'évolution des températures et des débits après

les perforations complémentaires au canon Q 4" de 1983.

Figure 4 - Schéma de la tête de puits.

Figure 5 - Coupe technique du puits après les opérations de mise en

production - état en mai 1989.

Figure 6 - Variations du débit instantané et de la température -

remontée en pression - forage GLTP 1,

Figure 7 - Courbe caractéristique - avril 1989 - Mios 2 bis.

Figure 8 - Comparaison des pressions en tête de puits 1984/1989.

PROBLEME POSE

Il est prévu d'utiliser les eaux chaudes du forage géother¬

mique de Le Teich-Piracq ex Mios 2 bis (fig. 1) pour réchauffer les eaux

de la rivière "La Leyre" afin de développer une pisciculture d'estur-2 2

geons, 1 620 m de bassin à 17° C ; d'anguilles, 312 m à 23° C ; un2

bassin de prégrossissement de 32 m .

Compte tenu des températures et débits de la source froide et

des besoins en oxygène nécessaire à la croissance des poissons, les

ressources en eaux géothermales pour atteindre les objectifs piscicoles

sont :

TABLEAU N° 1

1

1 Mois

[Besoins d'eau

là 75° en m3/h

J

285

F

265

M

208

A

168

M

72

J

53

J

20

1

A 1

1

!

1

20 1

1

1

S

35

0

72

N

152

1

D 1

247 1

1

Lors des essais de production de longue durée (45 jours) du 16

décembre 1983 au 30 janvier 1984, le forage avait produit une eau entre3

74 et 75,5 °C avec un débit artésien jaillissant stabilisé de 130 m /h.

L'étude détaillée des pertes de charge, importantes au niveau des

orifices des perforations du tubage en fond de puits, montrait qu'une

nouvelle série de perforations permettrait d'accroître très sensiblement

le débit.

PROBLEME POSE

Il est prévu d'utiliser les eaux chaudes du forage géother¬

mique de Le Teich-Piracq ex Mios 2 bis (fig. 1) pour réchauffer les eaux

de la rivière "La Leyre" afin de développer une pisciculture d'estur-2 2

geons, 1 620 m de bassin à 17° C ; d'anguilles, 312 m à 23° C ; un2

bassin de prégrossissement de 32 m .

Compte tenu des températures et débits de la source froide et

des besoins en oxygène nécessaire à la croissance des poissons, les

ressources en eaux géothermales pour atteindre les objectifs piscicoles

sont :

TABLEAU N° 1

1

1 Mois

[Besoins d'eau

là 75° en m3/h

J

285

F

265

M

208

A

168

M

72

J

53

J

20

1

A 1

1

!

1

20 1

1

1

S

35

0

72

N

152

1

D 1

247 1

1

Lors des essais de production de longue durée (45 jours) du 16

décembre 1983 au 30 janvier 1984, le forage avait produit une eau entre3

74 et 75,5 °C avec un débit artésien jaillissant stabilisé de 130 m /h.

L'étude détaillée des pertes de charge, importantes au niveau des

orifices des perforations du tubage en fond de puits, montrait qu'une

nouvelle série de perforations permettrait d'accroître très sensiblement

le débit.

FIGURE 1BRCM89SGNÍ07AÜI

PLAN DE SITUATION

Echelle : 1/25 000

2 -

1 - ETAT DU PUITS A L'ISSUE DES TRAVAUX DE TRANSFORMATION DE 1983

ET 1984 (flg. 2)

1.1 - Coupe technique

. Du fond de la cave à 30,20 m de profondeur : tube-guide Ç) 625 mm.

. Du fond de la cave à 118,40 m de profondeur : casing Q 18" 5/8.

. De la bride de tête (spool 12" 900) à 401,54 m de profondeur :

casing 0 13" 3/8.

. Du spool à 2 491,60 m de profondeur : casing 0 9" 5/8.

. Au sabot du 9" 5/8 (à 2 941,60 m de profondeur) : bouchon de ciment

4 tonnes.

. De 2 941,60 m à 3 758,00 m de profondeur : trou nu en 0 8" 1/2.

. A 3 200 m de profondeur : bouchon de ciment 4 tonnes.

. Au fond du trou : poisson d'une longueur de 34,36 m (outil et

masse-tiges) .

1.2 - Perforations

. à 1 217 m de profondeur : anciennes perforations (6 balles) obturées

par le squeeze de ciment.

. de 1 731,00 à 1 733,20 m : 60 perforations au canon 0 8" 1/4.

. de 1 733,20 à 1 782,40 m : 120 perforations au canon (3 8" 1/4.

. de 1 850,50 à 1.859,40 m : 240 perforations au canon (3 8" 1/4.

. de 1 734,00 à 1 743,00 m : 120 perforations au canon 0 4".

1.3 - Tête de puits

A l'issue des travaux, le puits a été muni d'une tête provi¬

soire : sur une contre-bride 0 24", un élément de casing 13" 3/8 (hau¬

teur : 2 m) muni d'une sortie latérale avec vanne 0 8" et d'une plaque

pleine avec prise manométrique.

2 -

1 - ETAT DU PUITS A L'ISSUE DES TRAVAUX DE TRANSFORMATION DE 1983

ET 1984 (flg. 2)

1.1 - Coupe technique

. Du fond de la cave à 30,20 m de profondeur : tube-guide Ç) 625 mm.

. Du fond de la cave à 118,40 m de profondeur : casing Q 18" 5/8.

. De la bride de tête (spool 12" 900) à 401,54 m de profondeur :

casing 0 13" 3/8.

. Du spool à 2 491,60 m de profondeur : casing 0 9" 5/8.

. Au sabot du 9" 5/8 (à 2 941,60 m de profondeur) : bouchon de ciment

4 tonnes.

. De 2 941,60 m à 3 758,00 m de profondeur : trou nu en 0 8" 1/2.

. A 3 200 m de profondeur : bouchon de ciment 4 tonnes.

. Au fond du trou : poisson d'une longueur de 34,36 m (outil et

masse-tiges) .

1.2 - Perforations

. à 1 217 m de profondeur : anciennes perforations (6 balles) obturées

par le squeeze de ciment.

. de 1 731,00 à 1 733,20 m : 60 perforations au canon 0 8" 1/4.

. de 1 733,20 à 1 782,40 m : 120 perforations au canon (3 8" 1/4.

. de 1 850,50 à 1.859,40 m : 240 perforations au canon (3 8" 1/4.

. de 1 734,00 à 1 743,00 m : 120 perforations au canon 0 4".

1.3 - Tête de puits

A l'issue des travaux, le puits a été muni d'une tête provi¬

soire : sur une contre-bride 0 24", un élément de casing 13" 3/8 (hau¬

teur : 2 m) muni d'une sortie latérale avec vanne 0 8" et d'une plaque

pleine avec prise manométrique.

- 3 -

FICHE RECAPITULATIVE DES RESULTATS OBTENUS SUR LE FORAGE GEOTHERMIQUE"LE TEICH-PIRACQ" (GLTP 1) (ex MIOS 2 bis)

RESULTATS DE JANVIER 1984

Commune : LE TEICH Département : GIRONDE Coordonnées Lambert Zone 3

X = 337,188Y = 261,600Z sol = 8,62 m

N' d'inventaire au Code Minier : 850-2-69

Maître d'ouvrage : District d'Arcachon, Gujan-Mestras, La Teste et Le Tcich

Maître d'oeuvre ; B.R.G.M. Service Géologique Régional Aquitaine.

Entreprise de forage : Monlchon-Destrlbats - forages.

But de l'opération : Transformation de l'ancien forage d'explorationpétrolière "Mios 2 bis" en vue de la mise enproduction des eaux chaudes contenues dans lePortlandlen et le Purbecko-Wealdien pour lechauffage de serres horticoles.

Appareil : IDECO H 40.

Durée des travaux :

- du 2 mai au 10 juin 1983 : aménagement du site et approvisionnementen eau,

- du 13 au 18 juin 1983 : installation de l'atelier.- du 19 juin au 3 juillet 1983 : mise en production du puits.- du 16.12.83 au 30.01.84 : essais de débit de longue durée en

écoulement artésien.

Résultats :Aquifères du Portlandlen et du Purbecko-Wealdien captés de 1859,50 à1731 m de profondeur.

Pompages d'essai :

. Essais effectués avant les perforations complémentaires au canon 0 4"- débit artésien : 100 m /h- température de l'eau en tête de puits : 73" C

- transmissivité : Kh = 180 Dm.

. Essais effectués après les perforations complémentaires au canon 0 4"- débit artésien : 160 m /h- température de l'eau en tête de puits : 73,8 "C

- transmissivité : Kh = 290 Dm.

. Essais de débit de longue durée en écoulement artésienTdu~Î67Ï2783~âu~3Ô7ÔÏT84T ~

- débit artésien stabilisé : 130 m /h- température de l'eau en tête de puits : 74-74,5 "C

Minéralisation totale de l'eau : 3,7 g de sel par litre.

Débit à retenir pour le projet horticole : 130 m3/h jaillissants en

l'état actuel du puits, pouvant être accru en pratiquant des perfora¬tions supplémentaires.

- 3 -

FICHE RECAPITULATIVE DES RESULTATS OBTENUS SUR LE FORAGE GEOTHERMIQUE"LE TEICH-PIRACQ" (GLTP 1) (ex MIOS 2 bis)

RESULTATS DE JANVIER 1984

Commune : LE TEICH Département : GIRONDE Coordonnées Lambert Zone 3

X = 337,188Y = 261,600Z sol = 8,62 m

N' d'inventaire au Code Minier : 850-2-69

Maître d'ouvrage : District d'Arcachon, Gujan-Mestras, La Teste et Le Tcich

Maître d'oeuvre ; B.R.G.M. Service Géologique Régional Aquitaine.

Entreprise de forage : Monlchon-Destrlbats - forages.

But de l'opération : Transformation de l'ancien forage d'explorationpétrolière "Mios 2 bis" en vue de la mise enproduction des eaux chaudes contenues dans lePortlandlen et le Purbecko-Wealdien pour lechauffage de serres horticoles.

Appareil : IDECO H 40.

Durée des travaux :

- du 2 mai au 10 juin 1983 : aménagement du site et approvisionnementen eau,

- du 13 au 18 juin 1983 : installation de l'atelier.- du 19 juin au 3 juillet 1983 : mise en production du puits.- du 16.12.83 au 30.01.84 : essais de débit de longue durée en

écoulement artésien.

Résultats :Aquifères du Portlandlen et du Purbecko-Wealdien captés de 1859,50 à1731 m de profondeur.

Pompages d'essai :

. Essais effectués avant les perforations complémentaires au canon 0 4"- débit artésien : 100 m /h- température de l'eau en tête de puits : 73" C

- transmissivité : Kh = 180 Dm.

. Essais effectués après les perforations complémentaires au canon 0 4"- débit artésien : 160 m /h- température de l'eau en tête de puits : 73,8 "C

- transmissivité : Kh = 290 Dm.

. Essais de débit de longue durée en écoulement artésienTdu~Î67Ï2783~âu~3Ô7ÔÏT84T ~

- débit artésien stabilisé : 130 m /h- température de l'eau en tête de puits : 74-74,5 "C

Minéralisation totale de l'eau : 3,7 g de sel par litre.

Débit à retenir pour le projet horticole : 130 m3/h jaillissants en

l'état actuel du puits, pouvant être accru en pratiquant des perfora¬tions supplémentaires.

FORAGE GEOTHERMIQUE "LE TEICH-PIRAC 1" GLTP 1

FIGURE 2BRCM8gSGN«37AQI

COUPE TECHNIQUE DU PUITS APRES LES OPERATIONS DE MISE EN PRODUCTION

ETAT EN 1984

ÎÏKT?^

166Zecko-Wealdien 1702.rrT^.-.-rrj. .Try.

1759 .'^^/^:::^^-<-(p:

ilomte de Mano

>rtlandien

2225

5755

.l'ube guide 0 625mm; sabot à 30j2QnSpool 12" 900; suspension du tubage 09 5/8" auForage 0 23"; tubage 0 18 5/8" 013 3/3"Sabot à 118^40m

Forage 0 17 2/2"

Tubage 0 23 3/8"; sabot à 402,54m

Forage 0 22" 2/4

Tubage 0 9 5/8"

-Anciennes perforations obturéei2 -227 m

-1731.-17Í.3

DV Stage ; 2 -598,22 m

60 cps au canon 08 2/4"big holePerforations ^^^ ^^ ^^ ^^^^^ ^ ^

-Perforations : 220 cps au canon 0 8 2/4"

Perforations : 240 cps au canon 0 8 2/4"

Top ciment : 2 990 m (d'après CCL)

Sabot à 2 492,60 m

Bouchon : 4 t de ciment

Bouchon : 4 t de ciment; base à 3200 m

Forage en 0 8 2/2"

Poisson ; t = 34, 35 m

FORAGE GEOTHERMIQUE "LE TEICH-PIRAC 1" GLTP 1

FIGURE 2BRCM8gSGN«37AQI

COUPE TECHNIQUE DU PUITS APRES LES OPERATIONS DE MISE EN PRODUCTION

ETAT EN 1984

ÎÏKT?^

166Zecko-Wealdien 1702.rrT^.-.-rrj. .Try.

1759 .'^^/^:::^^-<-(p:

ilomte de Mano

>rtlandien

2225

5755

.l'ube guide 0 625mm; sabot à 30j2QnSpool 12" 900; suspension du tubage 09 5/8" auForage 0 23"; tubage 0 18 5/8" 013 3/3"Sabot à 118^40m

Forage 0 17 2/2"

Tubage 0 23 3/8"; sabot à 402,54m

Forage 0 22" 2/4

Tubage 0 9 5/8"

-Anciennes perforations obturéei2 -227 m

-1731.-17Í.3

DV Stage ; 2 -598,22 m

60 cps au canon 08 2/4"big holePerforations ^^^ ^^ ^^ ^^^^^ ^ ^

-Perforations : 220 cps au canon 0 8 2/4"

Perforations : 240 cps au canon 0 8 2/4"

Top ciment : 2 990 m (d'après CCL)

Sabot à 2 492,60 m

Bouchon : 4 t de ciment

Bouchon : 4 t de ciment; base à 3200 m

Forage en 0 8 2/2"

Poisson ; t = 34, 35 m

4 -

1.4 - Productivité (fig. 3)

A l'issue des premiers tirs de perforation, le débit artésien

de l'ouvrage s'établissait à 100 m3/h (débit instantané correspondant à

la pression de gisement initiale). Afin d'améliorer cette productivité

et de se libérer totalement de l'éventuelle contrainte de la mise en

oeuvre d'une pompe immergée (coût prévisionnel : 700 000 F), il avait

été décidé de pratiquer des perforations complémentaires au droit de la

zone la plus productive, une chute de température n'étant pas à craindre

puisque ces assises (Purbecko-Wealdien) fournissent une eau à une

température de 76° C.

Les perforations complémentaires avaient été effectuées au

canon 0 4" entre 1 734 et 1 743 m de profondeur (120 coups). Elles ont

été suivies d'un nettoyage à 1 'hydro-jet à l'eau claire.

Cette opération avait permis de porter le débit artésien

instantané à 160 m3/h, la température de l'eau, non ntabilir.én, en tPte

de puits, étant de 73,8 °C et le groupe Kh passant de 180 Dm à 290 Dm.

Le graphe n° 3 répartit des productivités liées à chaque

hauteur de perforations.

73 % proviennent des grès du Purbecko-Wealdien

9 % du sommet de la dolomie de Mano

18 % de la dolomie de Mano au-delà de 1 850 mètres,

1.5 - Déroulement des essais

. Durée des essais : du 16.12.1983 à 12 heures au 30.01.84 à 12 h.

4 -

1.4 - Productivité (fig. 3)

A l'issue des premiers tirs de perforation, le débit artésien

de l'ouvrage s'établissait à 100 m3/h (débit instantané correspondant à

la pression de gisement initiale). Afin d'améliorer cette productivité

et de se libérer totalement de l'éventuelle contrainte de la mise en

oeuvre d'une pompe immergée (coût prévisionnel : 700 000 F), il avait

été décidé de pratiquer des perforations complémentaires au droit de la

zone la plus productive, une chute de température n'étant pas à craindre

puisque ces assises (Purbecko-Wealdien) fournissent une eau à une

température de 76° C.

Les perforations complémentaires avaient été effectuées au

canon 0 4" entre 1 734 et 1 743 m de profondeur (120 coups). Elles ont

été suivies d'un nettoyage à 1 'hydro-jet à l'eau claire.

Cette opération avait permis de porter le débit artésien

instantané à 160 m3/h, la température de l'eau, non ntabilir.én, en tPte

de puits, étant de 73,8 °C et le groupe Kh passant de 180 Dm à 290 Dm.

Le graphe n° 3 répartit des productivités liées à chaque

hauteur de perforations.

73 % proviennent des grès du Purbecko-Wealdien

9 % du sommet de la dolomie de Mano

18 % de la dolomie de Mano au-delà de 1 850 mètres,

1.5 - Déroulement des essais

. Durée des essais : du 16.12.1983 à 12 heures au 30.01.84 à 12 h.

FIGURE 3BRCM89SGNi07AQi

FORAGE GEOTHERMIQUE "LE TEICH-PIRAC 2" GLTP 1

GRAPHIQUE D'EVOLUTION DES TEMPERATURES ET DES -DEBITS APRES LES PERFORATIONS

CO^ÎPLE^£NTAIRES AU CANON 0 4" ¡e 2983

7f ^5°'= '5Température

-.^-anpnrt 117,1 ¿mV:75,73t

> apport U,23mV h76,7 1

*. apport 78,57 mVt73,2 "c '

'PT^fondeur Débit Q m3/ h

FIGURE 3BRCM89SGNi07AQi

FORAGE GEOTHERMIQUE "LE TEICH-PIRAC 2" GLTP 1

GRAPHIQUE D'EVOLUTION DES TEMPERATURES ET DES -DEBITS APRES LES PERFORATIONS

CO^ÎPLE^£NTAIRES AU CANON 0 4" ¡e 2983

7f ^5°'= '5Température

-.^-anpnrt 117,1 ¿mV:75,73t

> apport U,23mV h76,7 1

*. apport 78,57 mVt73,2 "c '

'PT^fondeur Débit Q m3/ h

- 5

. Conditions avant les essais :

- forage fermé du 6 juillet 1983 à 16 h jusqu'au 28 novembre

1983 à 7 h (pression en tête de puits : 3 bars, puits froid)

- forage ouvert le 28,11,1983 de 7h à llh (ouverture complète)

- forage fermé du 28.11.1983 à 11 h jusqu'au 16.12.1983 à 12 h.

Lors des dix premiers jours de production (du 16 au 26.12.1983),

la régression du débit correspond à l'abaissement de la pression de la

nappe captée liée à son écoulement en régime transitoire.

La production du forage en régime permanent ou pseudo¬

permanent semble être atteinte dès le 27 décembre.

Les fluctuations observées par la suite semblent être dues

pour une grande part aux variations de la pression atmosphérique.

- 5

. Conditions avant les essais :

- forage fermé du 6 juillet 1983 à 16 h jusqu'au 28 novembre

1983 à 7 h (pression en tête de puits : 3 bars, puits froid)

- forage ouvert le 28,11,1983 de 7h à llh (ouverture complète)

- forage fermé du 28.11.1983 à 11 h jusqu'au 16.12.1983 à 12 h.

Lors des dix premiers jours de production (du 16 au 26.12.1983),

la régression du débit correspond à l'abaissement de la pression de la

nappe captée liée à son écoulement en régime transitoire.

La production du forage en régime permanent ou pseudo¬

permanent semble être atteinte dès le 27 décembre.

Les fluctuations observées par la suite semblent être dues

pour une grande part aux variations de la pression atmosphérique.

- 6 -

2 - MOTIVATIONS DE L' ACTIVATION DU FORAGE

En 1984, le forage produisait en débit jaillissant 130 m3/h en

permanent. Le tableau n° 1, montre, qu'à ce débit, les besoins thermi¬

ques du projet ne sont pas couverts 6 mois sur 12. Il est donc demandé

d'essayer d'augmenter la productivité du puits. Deux solutions ont été

envisagées.

2.1 - Augmentation par pompage

La chambre de pompage est en casing de 9" 5/8 (diamètre

intérieur 216,9 mm). Les calculs des pertes de charge de 1984 indiquent

que pour 200 m3/h, le rabattement total sera de 78,52 mères. Avec une

pression en tête de 3 bars et une certaine marge de sécurité, la pompe

devra être immergée vers 60 mètres de profondeur. Une pompe BYRON-

JACKSON, de type pétrolier, adaptée à la température et à la chimie de

l'eau, ne permet pas de dépasser 180 m3/h, sont coût est de l'ordre de

100 000 US $ ; son fonctionnement nécessite des dépenses énergétiques et

d'entretien.

Pour pouvoir mettre en place une pompe plus puissante, il sera

nécessaire de détuber le sommet du casing 0 9" 5/8, en le coupant pour

conserver une chambre de pompage en 0 13" 3/8, Cette opération est

délicate et d'un coût élevé,

2.2 - Augmentation de la production du puits par mitraillage

Dans les conclusions du rapport de fin de travaux et d'essais

du BRGM (83 SGN 770 AQI), il était dit "qu'une nouvelle série de perfora¬

tions permettrait d'accroître très sensiblement le débit si nécessaire".

Il a donc été proposé d'effectuer des perforations du casing

0 9" 5/8 N 80-43,5 Ibs/ft entre 1731 et 1700 mètres de profondeur. Des

tirs complémentaires ont été effectués dans la base des grès et dans la

dolomie de Mano.

- 6 -

2 - MOTIVATIONS DE L' ACTIVATION DU FORAGE

En 1984, le forage produisait en débit jaillissant 130 m3/h en

permanent. Le tableau n° 1, montre, qu'à ce débit, les besoins thermi¬

ques du projet ne sont pas couverts 6 mois sur 12. Il est donc demandé

d'essayer d'augmenter la productivité du puits. Deux solutions ont été

envisagées.

2.1 - Augmentation par pompage

La chambre de pompage est en casing de 9" 5/8 (diamètre

intérieur 216,9 mm). Les calculs des pertes de charge de 1984 indiquent

que pour 200 m3/h, le rabattement total sera de 78,52 mères. Avec une

pression en tête de 3 bars et une certaine marge de sécurité, la pompe

devra être immergée vers 60 mètres de profondeur. Une pompe BYRON-

JACKSON, de type pétrolier, adaptée à la température et à la chimie de

l'eau, ne permet pas de dépasser 180 m3/h, sont coût est de l'ordre de

100 000 US $ ; son fonctionnement nécessite des dépenses énergétiques et

d'entretien.

Pour pouvoir mettre en place une pompe plus puissante, il sera

nécessaire de détuber le sommet du casing 0 9" 5/8, en le coupant pour

conserver une chambre de pompage en 0 13" 3/8, Cette opération est

délicate et d'un coût élevé,

2.2 - Augmentation de la production du puits par mitraillage

Dans les conclusions du rapport de fin de travaux et d'essais

du BRGM (83 SGN 770 AQI), il était dit "qu'une nouvelle série de perfora¬

tions permettrait d'accroître très sensiblement le débit si nécessaire".

Il a donc été proposé d'effectuer des perforations du casing

0 9" 5/8 N 80-43,5 Ibs/ft entre 1731 et 1700 mètres de profondeur. Des

tirs complémentaires ont été effectués dans la base des grès et dans la

dolomie de Mano.

7 -

3 - MISE EN PLACE DE LA TETE DE PUITS

Avant de stimuler la productivité du puits, il a été mis en

place une tête de puits constituée de matériaux haute résistance, avec

vanne de pied, prise de décharge, sortie, purge et prise de pression.

La mise en place de cette tête de puits nécessitait de maîtri¬

ser 1 'artésianisme de puits, soit en "tuant le puits" à la baryte ou à

la saumure pour arrêter provisoirement l'écoulement artésien du puits,

soit en le fermant avec un packer retirable. Cette seconde solution a

été retenue.

3,1 - Obturation du puits

La tête de puits a été équipée d'un platelage, constitué de

poutres d'acier, sur lesquelles a été fixée une table de rotation.

Cent soixante mètres de "masses-tiges" en 0 8" et 0 6",

totalisant un poids de 20 tonnes ont été approvisionnées.

Les "drills" ont été manoeuvrées à la grue de 25 tonnes. Après

descente de 9,3 tonnes à 41,90 mètres, un premier essai d'ancrage d'un

"R.B.P." fourni par la Société HALLIBURTON (packer de type RETRIEVABLE

BRIDGE PLUG, voir annexe) a été tenté. Le poids étant insuffisant, le

packer n'a pu être fermé. Suite à trois autres tentatives infructueuses,

la fermeture effective a été obtenue à 78,03 mètres, avec un poids

apparent de 12 tonnes. Après larguage du RBP, les masses-tiges ont été

retirées, au cours de la descente du RBP, le "scrappage" du casing a

fortement coloré l'eau en noir. Les masses-tiges ont été retirées

noires. L'eau est fortement incrustante par des sulfures de fer.

7 -

3 - MISE EN PLACE DE LA TETE DE PUITS

Avant de stimuler la productivité du puits, il a été mis en

place une tête de puits constituée de matériaux haute résistance, avec

vanne de pied, prise de décharge, sortie, purge et prise de pression.

La mise en place de cette tête de puits nécessitait de maîtri¬

ser 1 'artésianisme de puits, soit en "tuant le puits" à la baryte ou à

la saumure pour arrêter provisoirement l'écoulement artésien du puits,

soit en le fermant avec un packer retirable. Cette seconde solution a

été retenue.

3,1 - Obturation du puits

La tête de puits a été équipée d'un platelage, constitué de

poutres d'acier, sur lesquelles a été fixée une table de rotation.

Cent soixante mètres de "masses-tiges" en 0 8" et 0 6",

totalisant un poids de 20 tonnes ont été approvisionnées.

Les "drills" ont été manoeuvrées à la grue de 25 tonnes. Après

descente de 9,3 tonnes à 41,90 mètres, un premier essai d'ancrage d'un

"R.B.P." fourni par la Société HALLIBURTON (packer de type RETRIEVABLE

BRIDGE PLUG, voir annexe) a été tenté. Le poids étant insuffisant, le

packer n'a pu être fermé. Suite à trois autres tentatives infructueuses,

la fermeture effective a été obtenue à 78,03 mètres, avec un poids

apparent de 12 tonnes. Après larguage du RBP, les masses-tiges ont été

retirées, au cours de la descente du RBP, le "scrappage" du casing a

fortement coloré l'eau en noir. Les masses-tiges ont été retirées

noires. L'eau est fortement incrustante par des sulfures de fer.

FIGURE LBRCM89SGNÍ07AOI

GLTPI LE TEICH PIRÁCQ MI0S2bis(33)TETE DU PUITS

I - Vanne 252 F * 350mm

2- Vanne v 711050 lamn)exhaure

3- Vanne V711050 circulation

Echelle lOcm p.m.cotes mm.

bouchon 5 Vi API

3150

réglette de mesure

/

ATTENTION : VANNE N'1 A NE PAS CHARGER A PLUS DE 500kgNE RIEN POSER SUR LE SOMMET DE LA TETE DE PUITS

CROQUIS D'ORIENTATION

1ÛCÛ

"tí)

FIGURE LBRCM89SGNÍ07AOI

GLTPI LE TEICH PIRÁCQ MI0S2bis(33)TETE DU PUITS

I - Vanne 252 F * 350mm

2- Vanne v 711050 lamn)exhaure

3- Vanne V711050 circulation

Echelle lOcm p.m.cotes mm.

bouchon 5 Vi API

3150

réglette de mesure

/

ATTENTION : VANNE N'1 A NE PAS CHARGER A PLUS DE 500kgNE RIEN POSER SUR LE SOMMET DE LA TETE DE PUITS

CROQUIS D'ORIENTATION

1ÛCÛ

"tí)

- 8 -

3.2 - Montage de la tête de puits

L'ancienne tête de puits a été découpée au chalumeau au ras de

la bride 0 24" (voir annexe).

Une nouvelle tête de puits a été soudée sur la bride 0 24" par

deux passes de soudure intérieures et 3 passes extérieures. Elle est

constituée comme suit :

Description de la tête de puits (flg, 4)

1 - Elément 0 13" 3.8 de 12,19 mm d'épaisseur, K55, de 68 Ibs/ft, de

185 mm de hauteur, avec bride,

2 - Vanne à opercule 0 350 mm sur brides et contre-brides boulonnées,

d'épaisseur 320 mjn, avec volant de fermeture (vanne de pied en

position horizontale, voir annexe).

3 - Casing 13" 3/8 de 68 Ibs/ft sur brides soudées et boulonnées de

1 440 mn de hauteur.

4 - Sortie latérale en 0 273 mm, à 500 mm du sol, avec vanne GAMMA

0 250 mm, marque AMRI (voir annexe), montée par tirants entre brides

PN 10, à commande 1/4 de tour, série "S". Sortie en 0 273 mm avec

cône de réduction Q 244,5 mm et deux coudes à 90° avec doigt de gant

à bain d'huile pour la mesure des températures, reliés par brides à

un tube de Pitot 0 8" - opercule 0 6" pour mesure des débits.

5 - Sortie latérale en 0 273 mm à 660 mm du sol, avec vanne identique à

la précédente avec plaque boulonnée sur bride équipée d'un départ de

duse en 0 2", et d'un manomètre de contrôle. Cette sortie est prévue

pour l'exploitation tiltérieure du puits. Le manomètre sera alors

déplacé au sommet de la tête de puits.

- 8 -

3.2 - Montage de la tête de puits

L'ancienne tête de puits a été découpée au chalumeau au ras de

la bride 0 24" (voir annexe).

Une nouvelle tête de puits a été soudée sur la bride 0 24" par

deux passes de soudure intérieures et 3 passes extérieures. Elle est

constituée comme suit :

Description de la tête de puits (flg, 4)

1 - Elément 0 13" 3.8 de 12,19 mm d'épaisseur, K55, de 68 Ibs/ft, de

185 mm de hauteur, avec bride,

2 - Vanne à opercule 0 350 mm sur brides et contre-brides boulonnées,

d'épaisseur 320 mjn, avec volant de fermeture (vanne de pied en

position horizontale, voir annexe).

3 - Casing 13" 3/8 de 68 Ibs/ft sur brides soudées et boulonnées de

1 440 mn de hauteur.

4 - Sortie latérale en 0 273 mm, à 500 mm du sol, avec vanne GAMMA

0 250 mm, marque AMRI (voir annexe), montée par tirants entre brides

PN 10, à commande 1/4 de tour, série "S". Sortie en 0 273 mm avec

cône de réduction Q 244,5 mm et deux coudes à 90° avec doigt de gant

à bain d'huile pour la mesure des températures, reliés par brides à

un tube de Pitot 0 8" - opercule 0 6" pour mesure des débits.

5 - Sortie latérale en 0 273 mm à 660 mm du sol, avec vanne identique à

la précédente avec plaque boulonnée sur bride équipée d'un départ de

duse en 0 2", et d'un manomètre de contrôle. Cette sortie est prévue

pour l'exploitation tiltérieure du puits. Le manomètre sera alors

déplacé au sommet de la tête de puits.

- 9

6 - Colonne montante en 0 13" 3/8, équipée d'une plaque de fermeture

avec une sortie 0 5" 1/2 API, STC, pour mise en place d'un BOP ou

d'un SAS et d'un tube plongeur de purge avec une vanne robinet de

0 3/4".

7 - Le revêtement de protection de l'ensemble est constitué de trois

couches (voir annexe).

. Une première couche qui a pour propriété de dissoudre les points de

corrosion et d'oxydation.

. Une seconde couche, de primaire anticnrrosif au chromate de zinc à

très forte adhérence.

. Une couche de finition de peinture spéciale de couleur verte,

intégrée à l'environnement.

3.3 - Réfection de surface et retrait du RBP

Avant le retrait du RBP, la maçonnerie de surface a été rcmicc

en état, avec une conduite et remise en place d'une nouvelle lame mince

en déversoir triangulaire. Cette rapide réfection a permis de contrôler

les premiers débits, mais n'a pas supporté les chocs thermiques, la

m.açonnerie étant totalement corrodée.

Le RBP a été retiré en redescendant la même garniture de

masses-tiges à travers la nouvelle tête de puits.

Dès l'ouverture du RBP, le débit obtenu est de 95 m3/h d'eau

qui, rapidement, retrouve une température de 74*C.

- 9

6 - Colonne montante en 0 13" 3/8, équipée d'une plaque de fermeture

avec une sortie 0 5" 1/2 API, STC, pour mise en place d'un BOP ou

d'un SAS et d'un tube plongeur de purge avec une vanne robinet de

0 3/4".

7 - Le revêtement de protection de l'ensemble est constitué de trois

couches (voir annexe).

. Une première couche qui a pour propriété de dissoudre les points de

corrosion et d'oxydation.

. Une seconde couche, de primaire anticnrrosif au chromate de zinc à

très forte adhérence.

. Une couche de finition de peinture spéciale de couleur verte,

intégrée à l'environnement.

3.3 - Réfection de surface et retrait du RBP

Avant le retrait du RBP, la maçonnerie de surface a été rcmicc

en état, avec une conduite et remise en place d'une nouvelle lame mince

en déversoir triangulaire. Cette rapide réfection a permis de contrôler

les premiers débits, mais n'a pas supporté les chocs thermiques, la

m.açonnerie étant totalement corrodée.

Le RBP a été retiré en redescendant la même garniture de

masses-tiges à travers la nouvelle tête de puits.

Dès l'ouverture du RBP, le débit obtenu est de 95 m3/h d'eau

qui, rapidement, retrouve une température de 74*C.

- 10 -

4 - MITRAILLAGE DU PUITS

Il a été nécessaire de disposer sur le chantier, d'eau froide

de refroidissement des exhaures et des tubes, en équipant d'une pompe

4", le petit forage situé à côté du forage profond et la cave du puits

d'une pompe d'épuisement. Avant les perforations, un sas, B.C. P.

(hydrill) permettant de fermer le puits a été vissé sur la tête de

puits, pour intervenir ultérieurement (barytage par manifold de duses,

ligne de torche pour évacuation de bouffées de gaz etc..,). En effet, la

partie à perforer est située au som.met de l'aquifère déjà mis en produc¬

tion et le p\iits débite un peu d'huile et un peu de gaz H2S, qui peuvent

s'être accumulés au toit du réservoir.

Le casing 9" 5/S de 43,5 Ibs/ft, NSO , qui n'est pas cimenté au

terrain (CBL de 1983), a été mitraillé par la société COPGO-HUNTING, au

canon 4", à l'aide des charges creuses "big-hole", avec une densité de

4 coups par pied. Au total, 486 coups ont été tirés.

Les zones de perforations choisies correspondent à des poro¬

sités élevées, identifiées par diagraphies dans les grès du Wealdien et

du Purbeckien. Le 26,12.63 un test de formation effectué par ESSO-REP,3

entre 1707 et 1734,30 m, a fourni 12,94 m d'eau douce en 16 minutes

(soit environ 50 m3/h).

Les zones choisies correspondent :

- aux grès supérieurs : porosité 8 %

- à des compléments dans les grès inférieurs : porosité de 13 à

20 %

- à des compléments dans les zones de pertes de boue dans les

fissures de la dolomie de Mano

- 10 -

4 - MITRAILLAGE DU PUITS

Il a été nécessaire de disposer sur le chantier, d'eau froide

de refroidissement des exhaures et des tubes, en équipant d'une pompe

4", le petit forage situé à côté du forage profond et la cave du puits

d'une pompe d'épuisement. Avant les perforations, un sas, B.C. P.

(hydrill) permettant de fermer le puits a été vissé sur la tête de

puits, pour intervenir ultérieurement (barytage par manifold de duses,

ligne de torche pour évacuation de bouffées de gaz etc..,). En effet, la

partie à perforer est située au som.met de l'aquifère déjà mis en produc¬

tion et le p\iits débite un peu d'huile et un peu de gaz H2S, qui peuvent

s'être accumulés au toit du réservoir.

Le casing 9" 5/S de 43,5 Ibs/ft, NSO , qui n'est pas cimenté au

terrain (CBL de 1983), a été mitraillé par la société COPGO-HUNTING, au

canon 4", à l'aide des charges creuses "big-hole", avec une densité de

4 coups par pied. Au total, 486 coups ont été tirés.

Les zones de perforations choisies correspondent à des poro¬

sités élevées, identifiées par diagraphies dans les grès du Wealdien et

du Purbeckien. Le 26,12.63 un test de formation effectué par ESSO-REP,3

entre 1707 et 1734,30 m, a fourni 12,94 m d'eau douce en 16 minutes

(soit environ 50 m3/h).

Les zones choisies correspondent :

- aux grès supérieurs : porosité 8 %

- à des compléments dans les grès inférieurs : porosité de 13 à

20 %

- à des compléments dans les zones de pertes de boue dans les

fissures de la dolomie de Mano

FORAGE GEOTHERMIQUE "LE TEICH-PIRAC 2" GLTP 1

FIGURE £BRCM89SGNÍ07AOI

COUPE TECHNIQUE DU PUITS APRES LES OPERATIONS DE MISE EN PFfDUCTION

Actualisé en mai 2989

H).

Hauteur perforée\

2663"i ecko-Mealdien 2702-;7z^^.-.777-

2759 ^:^;^^v:c^>:Vv.:

D lomie de Mano

. rtlandien

2225

\

?^=Tube guide 0 625mm; sabot à 30,20mSpool 22" 900; suspension du tubage 09 5/8" auForage 0 23"; tubage 0 18 5/8" 023 3/8"Sabot à 228, 4ùn

Forage 0 27 2/2"

Tubage 0 23 3/8"; sabot à 402,54m

Forage 0 22" 2/4

Tubage 0 9 5/8"

2700

-Anciennes perforations obturées2 227 m

Perforations de 1984 :

2 732-2 743 : Perforations60 cps au canon 0 8" 2/4 "big hole"

220 cps au canon 0 4"

Perforations220 cps au canon 0 8" 2/4

Perforations240 cps au canon 0 8" 2/4

2777-2 783

: 2850-2859

Perforations de 1989

[2 700-2 7302 753-2 7552763-27652798-28001814-28252829-2830

390 trous24 trous24 trous'-'24 trous22 trous12 trous

-l'.(.~.

J J.. J-,

Sabot à 2 492,60 m

Bouchon : 4 t de ciment

Bouchon : 4 t de ciment; base à 3200 m

Forage en 0 8 1/2"

Poisson ; l = 34,36 m

FORAGE GEOTHERMIQUE "LE TEICH-PIRAC 2" GLTP 1

FIGURE £BRCM89SGNÍ07AOI

COUPE TECHNIQUE DU PUITS APRES LES OPERATIONS DE MISE EN PFfDUCTION

Actualisé en mai 2989

H).

Hauteur perforée\

2663"i ecko-Mealdien 2702-;7z^^.-.777-

2759 ^:^;^^v:c^>:Vv.:

D lomie de Mano

. rtlandien

2225

\

?^=Tube guide 0 625mm; sabot à 30,20mSpool 22" 900; suspension du tubage 09 5/8" auForage 0 23"; tubage 0 18 5/8" 023 3/8"Sabot à 228, 4ùn

Forage 0 27 2/2"

Tubage 0 23 3/8"; sabot à 402,54m

Forage 0 22" 2/4

Tubage 0 9 5/8"

2700

-Anciennes perforations obturées2 227 m

Perforations de 1984 :

2 732-2 743 : Perforations60 cps au canon 0 8" 2/4 "big hole"

220 cps au canon 0 4"

Perforations220 cps au canon 0 8" 2/4

Perforations240 cps au canon 0 8" 2/4

2777-2 783

: 2850-2859

Perforations de 1989

[2 700-2 7302 753-2 7552763-27652798-28001814-28252829-2830

390 trous24 trous24 trous'-'24 trous22 trous12 trous

-l'.(.~.

J J.. J-,

Sabot à 2 492,60 m

Bouchon : 4 t de ciment

Bouchon : 4 t de ciment; base à 3200 m

Forage en 0 8 1/2"

Poisson ; l = 34,36 m

- 11

Les cotes sont prises à partir de la surface (sommet de la

cave) et calées avec l'enregistrement d'un CCL.

Les nouvelles séries de perforations concernent (flg. 5) :

1er tir : 1724 à 1730 mètres, remontée de beaucoup de pétrole brut,

durant deux heures, de débris de sable, grès et boulettes

d'argile grise. Baisse du débit de 95 à 90 m3/h,

température : 73° 4.

2e tir : 1800 - 1798 m

1765 - 1763 m

1755 - 1753 m

venue d'huile durant deux heures

débit inchangé, t = 73° 9

3e tir : 1724 - 1721 m

1721 - 1718 m

Venue d'un peu d'huile, débit inchangé, t = 74° 2 C

4e tir : 1718 - 1715 m

1715 - 1712 m

1830 - 1829 m

eau trouble grise et noire

débit inchangé, moins d'huile, t = 74° 1

5e tir : 1712 - 1709 m

1709 - 1706 m

1815 - 1814 m

débit légèrement augmenté (95 m3/h)

eau trouble, un peu d'huile, t = 74' c

6e tir : 1706 - 1703 m

1703 - 1700 m

eau trouble s'éclaircissant rapidement

Douze heures après le dernier tir, le débit obtenu est de 95

m3/h d'eau à 74° IC, claire, sans sable, sans déblais, avec très peu

d'huile.

- 11

Les cotes sont prises à partir de la surface (sommet de la

cave) et calées avec l'enregistrement d'un CCL.

Les nouvelles séries de perforations concernent (flg. 5) :

1er tir : 1724 à 1730 mètres, remontée de beaucoup de pétrole brut,

durant deux heures, de débris de sable, grès et boulettes

d'argile grise. Baisse du débit de 95 à 90 m3/h,

température : 73° 4.

2e tir : 1800 - 1798 m

1765 - 1763 m

1755 - 1753 m

venue d'huile durant deux heures

débit inchangé, t = 73° 9

3e tir : 1724 - 1721 m

1721 - 1718 m

Venue d'un peu d'huile, débit inchangé, t = 74° 2 C

4e tir : 1718 - 1715 m

1715 - 1712 m

1830 - 1829 m

eau trouble grise et noire

débit inchangé, moins d'huile, t = 74° 1

5e tir : 1712 - 1709 m

1709 - 1706 m

1815 - 1814 m

débit légèrement augmenté (95 m3/h)

eau trouble, un peu d'huile, t = 74' c

6e tir : 1706 - 1703 m

1703 - 1700 m

eau trouble s'éclaircissant rapidement

Douze heures après le dernier tir, le débit obtenu est de 95

m3/h d'eau à 74° IC, claire, sans sable, sans déblais, avec très peu

d'huile.

12 -

Il semble que l'huile produite ait été piégée entre le terrain

foré en 12" 1/4 et le casing 9" 5/8, dans la partie supérieure du

Purbecko-Wealdien, et ait été libérée par les perforations.

A la suite des perforations, le chantier a été replié et un

tube de Pitot branché de m.inière à suivre en continu les mesures do

débit.

5 - MISE EN PRODUCTION DU PUITS

5.1 - Suivi de la production, de la température et de la pression

Du 12 avril 1989 au 11 mai 1989, le puits a été ouvert, avec

de très nombreuses séances d'à-coups par marche arrêt, afin de stim.uler

et nettoyer les perforations.

Le graphe (fig. 6) montre un gain de 7,5 m3/h consécutif au

mitraillage, puis un nouveau gain de 17,5 m3/h à la suite des stimula¬

tions d'ouverture-fermeture.

Par la suite, selon la pression barométrique et les marées, le

forage débite entre 110 et 120 m3/h d'eau à 74° 2C,

Le 11 mai 1989, après décision du district, sur proposition du

B,R,G.M,, le puits a été fenr.é. La pression initiale est de 1,63 bars

pour un puits chaud à 74° C.

Les 15 et 16 mai, elle semble stabilisée à 0,9 bars, le puits

étant refroidi. A partir du 17 mai, elle commence à remonter (0,92 bar).

Rappelons que le 28 novembre 1983, la pression en tête de

puits, fermé depuis le 6 juillet, était de 3 bars. Elle était supérieure

à 3,4 bars, le 10 juillet 1984 pour un puits chaud (à 68' 2C).

12 -

Il semble que l'huile produite ait été piégée entre le terrain

foré en 12" 1/4 et le casing 9" 5/8, dans la partie supérieure du

Purbecko-Wealdien, et ait été libérée par les perforations.

A la suite des perforations, le chantier a été replié et un

tube de Pitot branché de m.inière à suivre en continu les mesures do

débit.

5 - MISE EN PRODUCTION DU PUITS

5.1 - Suivi de la production, de la température et de la pression

Du 12 avril 1989 au 11 mai 1989, le puits a été ouvert, avec

de très nombreuses séances d'à-coups par marche arrêt, afin de stim.uler

et nettoyer les perforations.

Le graphe (fig. 6) montre un gain de 7,5 m3/h consécutif au

mitraillage, puis un nouveau gain de 17,5 m3/h à la suite des stimula¬

tions d'ouverture-fermeture.

Par la suite, selon la pression barométrique et les marées, le

forage débite entre 110 et 120 m3/h d'eau à 74° 2C,

Le 11 mai 1989, après décision du district, sur proposition du

B,R,G.M,, le puits a été fenr.é. La pression initiale est de 1,63 bars

pour un puits chaud à 74° C.

Les 15 et 16 mai, elle semble stabilisée à 0,9 bars, le puits

étant refroidi. A partir du 17 mai, elle commence à remonter (0,92 bar).

Rappelons que le 28 novembre 1983, la pression en tête de

puits, fermé depuis le 6 juillet, était de 3 bars. Elle était supérieure

à 3,4 bars, le 10 juillet 1984 pour un puits chaud (à 68' 2C).

FIGURE 6BRGM895GN¿07AQl

VARIATIONS DU DEBIT INSTANTANE ET DE LA TEMPERATURE

REMONTEE EN PRESSION

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10 11 12 13 U 151989

- 13 -

Actuellement, la nappe captée par le forage est fortement

déprimée par rapport à 1984. Il convient de vérifier si, en fermant le

puits, elle peut retrouver sa pression d'origine.

5.2 - Essais par paliers (flg. 7) (puits fermé le 24.04.89 à 20 h)

1er palier

Le 25.04.89 - 8 h 50 à 12 h - débit 50 m3/h

Pression de départ : 1,33 bar

Pression de fin : 1,19 bar

Température de fin : 69° 1

2ème palier

Le 25.04.89 - 12 h à 18 h - débit 75 m3/h

Pression de fin : 0,83 bar

Température de fin : 72° 8

Puits fermé du 25.04 18 h au 26.04 8 h 50

3ème palier

Le 26,04.89 - 8 h 50 à 14 h 50 - débit 100 m3/h

Pression de départ : 1,35 bar

Pression de fin : 0,44 bar

Température de fin : 73° 3

4ème palier

Le 26,04.89 - 14 h 50 au 27.04 à 20 h

Pression de fin : non mesurable, mano à - 0,60 m de la

sortie du Pitot

Température de fin : 74° 2

- 13 -

Actuellement, la nappe captée par le forage est fortement

déprimée par rapport à 1984. Il convient de vérifier si, en fermant le

puits, elle peut retrouver sa pression d'origine.

5.2 - Essais par paliers (flg. 7) (puits fermé le 24.04.89 à 20 h)

1er palier

Le 25.04.89 - 8 h 50 à 12 h - débit 50 m3/h

Pression de départ : 1,33 bar

Pression de fin : 1,19 bar

Température de fin : 69° 1

2ème palier

Le 25.04.89 - 12 h à 18 h - débit 75 m3/h

Pression de fin : 0,83 bar

Température de fin : 72° 8

Puits fermé du 25.04 18 h au 26.04 8 h 50

3ème palier

Le 26,04.89 - 8 h 50 à 14 h 50 - débit 100 m3/h

Pression de départ : 1,35 bar

Pression de fin : 0,44 bar

Température de fin : 73° 3

4ème palier

Le 26,04.89 - 14 h 50 au 27.04 à 20 h

Pression de fin : non mesurable, mano à - 0,60 m de la

sortie du Pitot

Température de fin : 74° 2

- 14 -

La relation débit-rabattement indique (origine des pressions

1,63) :

Ql = 50 m3/h ; rabattement apparent 4,40 m ; spécifique 11,36 m3/h/m

Q2 = 75 m3/h ; rabattement apparent 8,00 m ; spécifique 9,37 m3/h/m

Q3 = 100 m3/h ; rabattement apparent 15,86 m ; spécifique 6,30 m3/h/m

Q4 = 120 m3/h ; rabattement apparent 16,24 m ; spécifique 7,39 m3/h/m

La figure 7 indique un régim.e linéaire de pertes de charge

entre 0 et 100 m3/h, au-delà subsistent quelques pertes de charge

quadratiques. En leur absence, le débit qui pourrait être obtenu sera de

l'ordre de 150 à 155 m3/h.

Conclusion

Le mitraillage a effectivement supprimé la majorité des pertes

de charge, puisque malgré une baisse de pression en tête de 1 'ordre de 2

bars, le débit obtenu est presque identique à celui de 1934, les pertes

de charges résiduelles pourront être ultérieurement détruites en prati¬

quant une acidification.

NOTA

Les mesures de pression de 1989 sont faites en tête de puits.

Celles de 1984 ont été faites en mesurant la pression en fond de puits à

1 730 mètres de profondeur. De ce fait, elles prennent en compte les

modifications de la masse volumique de l'eau liées à la salinité et la

température. Les termes correctifs sont faibles pour une eau à

3,7 g/litre, variant entre 78' dans le réservoir et 74" en tête de

puits. Ils deviennent importants dès que le puits est fermé et refroidi.

Les mesures de conductivité, pH et Eh, faites sur le terrain, ne mon¬

trent pas de modification notable de la minéralisation des eaux par

rapport à 1984. Des mesures en fond de puits auraient nécessité une

dépense supplémentaire de 50 000 F H.T.

- 14 -

La relation débit-rabattement indique (origine des pressions

1,63) :

Ql = 50 m3/h ; rabattement apparent 4,40 m ; spécifique 11,36 m3/h/m

Q2 = 75 m3/h ; rabattement apparent 8,00 m ; spécifique 9,37 m3/h/m

Q3 = 100 m3/h ; rabattement apparent 15,86 m ; spécifique 6,30 m3/h/m

Q4 = 120 m3/h ; rabattement apparent 16,24 m ; spécifique 7,39 m3/h/m

La figure 7 indique un régim.e linéaire de pertes de charge

entre 0 et 100 m3/h, au-delà subsistent quelques pertes de charge

quadratiques. En leur absence, le débit qui pourrait être obtenu sera de

l'ordre de 150 à 155 m3/h.

Conclusion

Le mitraillage a effectivement supprimé la majorité des pertes

de charge, puisque malgré une baisse de pression en tête de 1 'ordre de 2

bars, le débit obtenu est presque identique à celui de 1934, les pertes

de charges résiduelles pourront être ultérieurement détruites en prati¬

quant une acidification.

NOTA

Les mesures de pression de 1989 sont faites en tête de puits.

Celles de 1984 ont été faites en mesurant la pression en fond de puits à

1 730 mètres de profondeur. De ce fait, elles prennent en compte les

modifications de la masse volumique de l'eau liées à la salinité et la

température. Les termes correctifs sont faibles pour une eau à

3,7 g/litre, variant entre 78' dans le réservoir et 74" en tête de

puits. Ils deviennent importants dès que le puits est fermé et refroidi.

Les mesures de conductivité, pH et Eh, faites sur le terrain, ne mon¬

trent pas de modification notable de la minéralisation des eaux par

rapport à 1984. Des mesures en fond de puits auraient nécessité une

dépense supplémentaire de 50 000 F H.T.

o 50 100 120 155 200 m V h LEG PAPIERS CANSÓNQ jaillissant

- 15 -

5.3 - Comparaison des pressions en tête de puits (flg. 8)

Le graphe de la figure 8 concerne des pressions de 1984 et de

1989, relevées en tête de puits dans des conditions identiques, donc

directement comparables.

Ce graphe met en relief deux phénomènes importants :

1 - Le mitraillage du puits a supprimé la majorité des pertes decharge, puisque l'intervalle entre les deux courbes correspondpour l'essentiel à cette amélioration. En tête de puits, enécoulement libre, les débits de 83 et 89 sont très voisins(120 à 130 m3/h).

2 - Consécutivement à la mise en production permanente du puitsdepuis 1984 (malgré les relances écrites de la D.R.I.R. et duB.R.G.M., de maintenir l'ouvrage fermé), la pression rési¬duelle en tête de puits chaud à 74° est passée de :environ 3.47 bars en janvier 1984à environ 1,63 bars en mai 1989.

L'aquifère capté n'est donc pas isotrope, homogène et infini,

comme le laissaient prévoir les essais de longue durée de 4^ jours

effectués en 1984, mais influencé par des effets de limites qui peuvent

être de trois ordres :

1 - Réduction des paramètres hydrodynamiques du réservoir, à unecertaine distance, non atteinte après 45 jours à 130 m3/h,

2 - Condition d'alimentation insuffisante aux limites de la nappe,avec absence ou réduction des apports par drainance,

3 - Baisse de pression du réservoir liée aux activités pétrolièresdes gisements de CA2AUX et du CAP FERRET, situés dans la mêmeformation géologique. Selon les données d'ESSO-REP, il n'yaurait pas de communication directe entre les deux réservoirs.En effet le gisement est à une pression de - 10 bars parrapport au zéro NGF depuis la fin des années 60. S'il y avaitcommunication, l'équilibre hydrodynamique aurait été atteintdepuis longtemps en 1984 et le puits n'aurait pas été jail¬lissant.

- 15 -

5.3 - Comparaison des pressions en tête de puits (flg. 8)

Le graphe de la figure 8 concerne des pressions de 1984 et de

1989, relevées en tête de puits dans des conditions identiques, donc

directement comparables.

Ce graphe met en relief deux phénomènes importants :

1 - Le mitraillage du puits a supprimé la majorité des pertes decharge, puisque l'intervalle entre les deux courbes correspondpour l'essentiel à cette amélioration. En tête de puits, enécoulement libre, les débits de 83 et 89 sont très voisins(120 à 130 m3/h).

2 - Consécutivement à la mise en production permanente du puitsdepuis 1984 (malgré les relances écrites de la D.R.I.R. et duB.R.G.M., de maintenir l'ouvrage fermé), la pression rési¬duelle en tête de puits chaud à 74° est passée de :environ 3.47 bars en janvier 1984à environ 1,63 bars en mai 1989.

L'aquifère capté n'est donc pas isotrope, homogène et infini,

comme le laissaient prévoir les essais de longue durée de 4^ jours

effectués en 1984, mais influencé par des effets de limites qui peuvent

être de trois ordres :

1 - Réduction des paramètres hydrodynamiques du réservoir, à unecertaine distance, non atteinte après 45 jours à 130 m3/h,

2 - Condition d'alimentation insuffisante aux limites de la nappe,avec absence ou réduction des apports par drainance,

3 - Baisse de pression du réservoir liée aux activités pétrolièresdes gisements de CA2AUX et du CAP FERRET, situés dans la mêmeformation géologique. Selon les données d'ESSO-REP, il n'yaurait pas de communication directe entre les deux réservoirs.En effet le gisement est à une pression de - 10 bars parrapport au zéro NGF depuis la fin des années 60. S'il y avaitcommunication, l'équilibre hydrodynamique aurait été atteintdepuis longtemps en 1984 et le puits n'aurait pas été jail¬lissant.

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16 -

6 - EXPLOITABILITE DU PUITS

Dans son état actuel, le puits fournit 120 m3/h d'eau à

74° 2 C en artésianisme jail lis."=;ant , Ce débit est susceptible de dimi¬

nuer avec la baisse progressive de pression du réservoir.

Pour évaluer la capacité réelle de la nappe, le puits a été

fermé et la restitution de la pression est suivie.

Si l'aquifère est bien alimenté, la pression de trois bars en

puits froid, obtenue en novembre 1983, sera retrouvée et un programtne

cyclique d'exploitation di.i puits à fort débit en hiver et débit faible à

nul en été sera proposé.

Si l'aquifère est mal alimenté, le puits ne pourra être mis en

production qu'à l'aide d'une pompe.

7 - COUT DE L' ACTIVATION DU PUITS

Le puits peut être activé par acidification ; le graphe de la

fig\)re 7 montre que 30 m3/h supplémentaires pourraient ctrc cbtcnur- ,

Cette opération nécessiterait les interventions suivantes :

7.1 - Programmation préalable et contrôle de la

pression en fond de puits , p.m. (50 000 F HT)

7.2 - Injection sous pression au droit des perfo

rations, de 24 m3 d'acide, avec inhibiteur

de corrosion dégradable dans l'environnement

et utilisation d'un "coiled-tubing" 200 000 F H.T.

7.3 - Suivi, flowmètre, thermographie, contrôle

de pression du réservoir 60 000 F H.T.

MONTANT GLOBAL 260 000 F H.T.

Dans l'état actuel des résultats obtenus, cette opération

n'est pas conseillée.

16 -

6 - EXPLOITABILITE DU PUITS

Dans son état actuel, le puits fournit 120 m3/h d'eau à

74° 2 C en artésianisme jail lis."=;ant , Ce débit est susceptible de dimi¬

nuer avec la baisse progressive de pression du réservoir.

Pour évaluer la capacité réelle de la nappe, le puits a été

fermé et la restitution de la pression est suivie.

Si l'aquifère est bien alimenté, la pression de trois bars en

puits froid, obtenue en novembre 1983, sera retrouvée et un programtne

cyclique d'exploitation di.i puits à fort débit en hiver et débit faible à

nul en été sera proposé.

Si l'aquifère est mal alimenté, le puits ne pourra être mis en

production qu'à l'aide d'une pompe.

7 - COUT DE L' ACTIVATION DU PUITS

Le puits peut être activé par acidification ; le graphe de la

fig\)re 7 montre que 30 m3/h supplémentaires pourraient ctrc cbtcnur- ,

Cette opération nécessiterait les interventions suivantes :

7.1 - Programmation préalable et contrôle de la

pression en fond de puits , p.m. (50 000 F HT)

7.2 - Injection sous pression au droit des perfo

rations, de 24 m3 d'acide, avec inhibiteur

de corrosion dégradable dans l'environnement

et utilisation d'un "coiled-tubing" 200 000 F H.T.

7.3 - Suivi, flowmètre, thermographie, contrôle

de pression du réservoir 60 000 F H.T.

MONTANT GLOBAL 260 000 F H.T.

Dans l'état actuel des résultats obtenus, cette opération

n'est pas conseillée.

- 17 -

CONCLUSIONS

L'activation et la mise en production du puits géothermique deLE TEICH PTRACQ n' 1 (ex pétrolier Mios 2 bis) a permis :

la mise en place d'une tête de puits avec vanne de pied,dispositif de délestage et de contrôle des débits, pressions,températures, dispositif de mise en exploitation,

le mitraillage complémentaire des parties productrices duréservoir Purbecko-Wealdien et de la dolomie de Mano a permisde supprimer la plus grande part des pertes de charge, puisquele puits, malgré une baisse de pression de 47 Z, a un débitsensiblement identique à celui de 1984,

dans son état actuel, le puits fournit 120 m3/h d'eau à74' 2 C, l 'introduction dans le réseau de surface d'une pompede reprise au niveau du sol ou légèrement enterrée, devraitpermettre d'obtenir par aspiration, environ 35 m3/h supplé¬mentaires (soit au total 155 m3/h). Pour atteindre 200 m3/h,il est nécessaire de prévoir une solution de pompage, oud'exploiter le puits cycliquement après des phases de remisesen pression.

La baisse de pression de la nappe indique des ressources eneau géothermales limitées. Seuls les résultats de la restitution de lapression permettront ultérieurement de proposer un régime cycliquesaisonnier, d'exploitation et de mise au repos de l'ouvrage.

La minéralisation globale de 1 'eau ne semble pas avoir changé,mais la qualité chimique des eaux sera contrôlée pour apprécier si labaisse de pression est liée à la mise en Jeu de "stocks d'eau" diffé¬rents de ceux de 1984.

Lorsque la faisabilité du projet piscicole sera définitivementarrêtée, un dossier de demande de permis d'exploitation géothermiquesera rédigé et déposé.

- 17 -

CONCLUSIONS

L'activation et la mise en production du puits géothermique deLE TEICH PTRACQ n' 1 (ex pétrolier Mios 2 bis) a permis :

la mise en place d'une tête de puits avec vanne de pied,dispositif de délestage et de contrôle des débits, pressions,températures, dispositif de mise en exploitation,

le mitraillage complémentaire des parties productrices duréservoir Purbecko-Wealdien et de la dolomie de Mano a permisde supprimer la plus grande part des pertes de charge, puisquele puits, malgré une baisse de pression de 47 Z, a un débitsensiblement identique à celui de 1984,

dans son état actuel, le puits fournit 120 m3/h d'eau à74' 2 C, l 'introduction dans le réseau de surface d'une pompede reprise au niveau du sol ou légèrement enterrée, devraitpermettre d'obtenir par aspiration, environ 35 m3/h supplé¬mentaires (soit au total 155 m3/h). Pour atteindre 200 m3/h,il est nécessaire de prévoir une solution de pompage, oud'exploiter le puits cycliquement après des phases de remisesen pression.

La baisse de pression de la nappe indique des ressources eneau géothermales limitées. Seuls les résultats de la restitution de lapression permettront ultérieurement de proposer un régime cycliquesaisonnier, d'exploitation et de mise au repos de l'ouvrage.

La minéralisation globale de 1 'eau ne semble pas avoir changé,mais la qualité chimique des eaux sera contrôlée pour apprécier si labaisse de pression est liée à la mise en Jeu de "stocks d'eau" diffé¬rents de ceux de 1984.

Lorsque la faisabilité du projet piscicole sera définitivementarrêtée, un dossier de demande de permis d'exploitation géothermiquesera rédigé et déposé.

ANNEXESANNEXES

ROBINET-VANNE A BRIDES \&Wi£f^\^W^uFONTE ET ALLIAGE CUIVS^EUX

0 brides el eçRrtpmgots suivantNF F 29373 | PIN 3?16

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Prassionr. d ' úprcuvc hydraulique :

0 32 Zl 150 nüi\ ... 20 bars0 175 - 200 mm ... 16 bars0 250 - 300 nun ... 12 bar.T0 350 - '100 mm ... G b.'irs

I'rcsiJionr, tl ' uLiliiintionsuivant NF E 29323

Temperature maximaled'utilisation : 220" C

IT2 CONVIENT Vj\S POUR LA VAPEUK

Uübincv.-vannc Ô passage direct.Sîcfjc:.: oh.l iquc:.; - opercule monolvloc

Doulîl e-opereule i;ur demande

Chapeau, boîte ."i cLOupe, pre:.;:;e-i'îl:oupe

boulonner; - Tige .'i vis intérieure

corps, chapeau, boîte à étoupe,presse-étoupe, vo.lant: : Fontt!

ConLacLi-. d ' C-v.ar.choité : Alliayc cuivreuxGur Lonte

Tifje : LaitonGarn.itnrc : A;;i.ianLe ç]j.-aphitc.JoinL : Amiante et caouttrhouc nitrilc

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IT2 CONVIENT Vj\S POUR LA VAPEUK

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Poids

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donassage - Plombagecommandos rypos S et S B peuvent ôtre cadeiwesées ou plombées.i ce ca$, elles sont livrées équipées :n bouchon (9) serti pour empêcher le dúmontage de la poignée,

«xe d'articulation rlveie (10) pour empêcher le démontage du levier de

jnassage :damnation par cadenas du commerce (11) à arceau de 0 G à 8 m m - 3 cadenasmuni, non fournis par A M R I ,ibage "TIR" :damnation par ohaîno ot gouplllo (12) ovoc (onto pou^ plombage avec fil ouuant (chaîne goupillée fournie par AMRI) .

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Rf:21ARjJU]_S : 11 est capital de respecter les proportions de mélange indiquées etd'utiliser co mélange dnns les 6 heures.

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Echelle : l/5e

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Equipment

type : B

Flange up : 13"

Série : 900

CSG - THD

13 3/8" - 8P

Pression : 3 000 psi

Test : 6 OOO psi

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Míos 2 DIS J TETE DE PUITS

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580mm

COUPE EN TIWVERS 1/5

86 mm

510 mm

- 509,6mm { 26* )

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BOITE POSTALE ^ - IO. RUE DE VERDUN

71301 MONTCEAU-LES-MINES Cedex

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V/Réf.

N/Réf. RC/MC

Le

CERTIFICAT D'EPREUVES

. L

Cornmande N° 8330/8023 DL' 13. 03.1989

De ETS COBATRI,- B.P. 55 - 33038 BORDEAUX CEDEX

Mous soussignés, certifions que le matériel dont détailsuit, et ayant fait l'objet de la commande ci-dessus référencée,' a étééprouvé aux pressions ci-après :

Epreuves hydrauliques

Désignation Enveloppe : Etanchéité

1 VANNE REF. 262 FP DN 350 6 BAR 4,4 BAR

ci-dessus.Ce matériel s'est révêlé étanche aux pressions indiquées

En foi de quoi le présent certificat a été délivrépour servir ce que de droit.

FAIT A MONTCEAÜ LES MINES, le 15 MAI 1989

Le Directeur Général Adj

i MARGOH

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CERTIFICAT MATIERES

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V/CDE 8330/8023 DU

13.03.1989

VANNES DE CONSTRUCTION FONTE * ^'^

COMPOSITION

: : -DL>;

Tí . '.pi

- Corps - Chapeau - Boîte à étoupe - Presse-étoupe - Chapeau â arcade - Volant -

Opercule dans les orifices supérieurs à 100 mm

Double opercule éventuellement dans les orifices supérieurs à 100 mm : FONTE FT 20

ou FT 25

Dans le cas de vannes de construction FONTE ET ALLIAGES CUIVREUX :

- Opercule en LAITON UZ 40 de 32 à 100 (Fig. 402 jusqu'à 0 150)

- Cercles d'opercule en LAITON- UZ 40 ou BRONZE UE'5 (dans les DN supérieurs)

- Cercles de corps (dans le cas ,de contacts cuivreux sur cuivreux) en LAITON UZ 40

ou BRONZE UE 5

' Tiges- intérieure ou extérieure en LAITON UZ 39 Pb 08 jusqu'à l'orifice de 200 mm

inclus et en LAITON UZ 40 dansles orifices supérieurs- Dans le cas de vannes à arcade, douille d'arcade en LAITON UZ 40 jusqi/à 100 mm

d'orifice, et en BRONZE UE 5 dansles orifices supérieurs

- L'écrou de volant des vannes à arcade est en LAITON UZ 40

- Dans le cas de double opercule, ceux-ci sont en BRONZE UE 5 (de 32 à 100) et en

FONTE FT 20 ou 25 avec cercles rapportés en LAITON UZ 40 ou BRONZE UE 5 dans lesDN supérieurs

Dans le cas de vannes de construction TOUT FONTE et ACIER :

- Les Opercules de 32 à 400 mm sont en FONTE FT 20 ou 25

- Las tiges intérieure ou extérieure sont en ACIER DOUX E 24 - 1 '

Dans le cas de vannes de construction FONTE et INOX

- De 32 à 100 les opercules monobloc sont en ACIER INOX Z 30 C 13

- Dans les orifices supérieurs de 125 à 300, les opercules monobloc sont en FONTE

FT 20 ou 25 avec cercles rapportés en ACIER INOX de nuance Z 30 C 13

- Les cercles de corps 'dans tous les orifices sont en ACIER INOX 'de nuance Z 8 CN 18/10

- Les tiges intérieure ou extérieure sont en ACIER INOX Z 30 C 13

- Les joints sont en AMIANTE et NEOPRENE sauf dans la série 402 où ceux-ci sont en

ETHYLENE - PROPYLENE - Les garnitures en AMIANTE GRAPHITE

- La boulonnerie en ACIER à 60 KGS

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INTERVALLES PERFORES 1830 1829 M- 1815 1814 M. 18ÜÜ 1798 M.

1765 1763 M. 1755 1753 M. 1730 1700 M.

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BRGM

GLTQ 1

LE TEICH PIRAC

FRANCE

LATITUDEPERMANENT DATUM

ELEVATIONS

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KB

261 600MSL

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LONGITUDE

ELEV. PERMANENT DATUM

OF : X GL

337 188ZERO

8.62 M

DATE

DEPTH DRILLERDEPTH LOGGER

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CASING RECORDS

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11 AVRIL 1389X

1840.0 n

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SIZE13 3:89 5:8

RUN NB. UN UNIT NB : 8101

UEIGHT

43.5 LBS. FT

SHOE DRILLER401.54 M

2491.6 M

SHOE LOGGER

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UATER

MOURA

nSG SOURISSEAU. RUCHARD.

REMARKS :

PERFORATIONS AVEC CANONS 4 POUCES. 13 COUPS PAR METRE

INTERVALLES PERFORES 1830 1829 M- 1815 1814 M. 18ÜÜ 1798 M.

1765 1763 M. 1755 1753 M. 1730 1700 M.

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