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BRGM L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE BRGM-DSGR document public Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre (Guadeloupe) Synthèse des données acquises entre janvier 1985 et décembre 1995 M. Fiquet coll. M. Dourgaparsad décembre 1995 R 38769 ANT 95 P 420 931656 Ministère de l'Industrie, des Postes et Télécommunication et du Commerce extérieur Étude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM BRGM L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE BRGM-DSGR document public Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre (Guadeloupe) Synthèse des données acquises entre janvier 1985 et décembre 1995 M. Fiquet coll. M. Dourgaparsad décembre 1995 R 38769 ANT 95 P 420 931656 Ministère de l'Industrie, des Postes et Télécommunication et du Commerce extérieur Étude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM

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BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

BRGM-DSGR

document public

Suivi piézométrique de la nappede Grande-Terre (Guadeloupe)

Synthèse des données acquisesentre janvier 1985 et décembre 1995

M. Fiquetcoll. M. Dourgaparsad

décembre 1995R 38769 ANT 95

P 420 931656

Ministère de l'Industrie,des Postes et Télécommunicationet du Commerce extérieur

Étude réalisée dans le cadre desactions de Service public du BRGM

BRGML'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

BRGM-DSGR

document public

Suivi piézométrique de la nappede Grande-Terre (Guadeloupe)

Synthèse des données acquisesentre janvier 1985 et décembre 1995

M. Fiquetcoll. M. Dourgaparsad

décembre 1995R 38769 ANT 95

P 420 931656

Ministère de l'Industrie,des Postes et Télécommunicationet du Commerce extérieur

Étude réalisée dans le cadre desactions de Service public du BRGM

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

R 38769 ANT 95 ' décembre 1995

RESUME

Ce rapport présente une synthèse du suivi piézométrique des eaux souterrainesde Grande-Terre (Guadeloupe), de janvier 1985 à décembre 1995, réalisé dans lecadre des activités de service public du BRGM.

L'objectif de ce suivi piézométrique est double :

approfondir la connaissance du fonctionnement hydrogéologique desaquifères de Grande-Terre,

gérer rationnellement la ressource en eau souterraine.

Un réseau piézométrique de 27 points a permis le suivi de la nappe des calcairessupérieurs de Grande-Terre.

Le bilan des données acquises sur ces points de mesures met en évidence :

La totale dépendance de l'alimentation de la nappe vis à vis desprécipitations. Durant ces 11 ans de suivi, les grandes variationsinterannuelles de la pluviométrie expliquent : les hautes eaux des années1988-1989 et la décrue de 1989 à 1994, marquée par deux forts étiages en1990 et 1994, sur l'ensemble de' Grande-Terre.

Deux zones piézométriques, au comportement distinct :

un dôme piézométrique, situé dans la moitié occidentale desPlateaux de l'Est, caractérisé par des niveaux élevés (de 5 à 10 mNGG), des hauteurs de fluctuations marquées (2 à 3 m) et un régimede fluctuation pluriannuel,

une zone piézométrique basse et plate (de 0 à 2 m NGG) étenduesur les Plateaux du Nord, la plaine de Grippon et la périphérie desPlateaux de l'Est. Les fluctuations piézométriques montrent desamplitudes limitées (0.5 à 1.5 m) et un régime de fluctuation annuel oumixte.

En revanche, de nombreuses lacunes subsistent encore :

Le suivi piézométrique de la nappe des calcaires inférieurs de Grande-Terre de la région des Grands-Fonds n'est pas assuré. II constitue pourtantl'aquifère le plus productif de l'île.

Aucun point de mesures du réseau ne permet d'appréhender l'impact desprélèvements, essentiellement AEP, sur les niveaux piézométriques.

Le pas de temps mensuel du suivi ne permet pas d'appréhender finementles processus de recharge des aquifères.

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

R 38769 ANT 95 ' décembre 1995

RESUME

Ce rapport présente une synthèse du suivi piézométrique des eaux souterrainesde Grande-Terre (Guadeloupe), de janvier 1985 à décembre 1995, réalisé dans lecadre des activités de service public du BRGM.

L'objectif de ce suivi piézométrique est double :

approfondir la connaissance du fonctionnement hydrogéologique desaquifères de Grande-Terre,

gérer rationnellement la ressource en eau souterraine.

Un réseau piézométrique de 27 points a permis le suivi de la nappe des calcairessupérieurs de Grande-Terre.

Le bilan des données acquises sur ces points de mesures met en évidence :

La totale dépendance de l'alimentation de la nappe vis à vis desprécipitations. Durant ces 11 ans de suivi, les grandes variationsinterannuelles de la pluviométrie expliquent : les hautes eaux des années1988-1989 et la décrue de 1989 à 1994, marquée par deux forts étiages en1990 et 1994, sur l'ensemble de' Grande-Terre.

Deux zones piézométriques, au comportement distinct :

un dôme piézométrique, situé dans la moitié occidentale desPlateaux de l'Est, caractérisé par des niveaux élevés (de 5 à 10 mNGG), des hauteurs de fluctuations marquées (2 à 3 m) et un régimede fluctuation pluriannuel,

une zone piézométrique basse et plate (de 0 à 2 m NGG) étenduesur les Plateaux du Nord, la plaine de Grippon et la périphérie desPlateaux de l'Est. Les fluctuations piézométriques montrent desamplitudes limitées (0.5 à 1.5 m) et un régime de fluctuation annuel oumixte.

En revanche, de nombreuses lacunes subsistent encore :

Le suivi piézométrique de la nappe des calcaires inférieurs de Grande-Terre de la région des Grands-Fonds n'est pas assuré. II constitue pourtantl'aquifère le plus productif de l'île.

Aucun point de mesures du réseau ne permet d'appréhender l'impact desprélèvements, essentiellement AEP, sur les niveaux piézométriques.

Le pas de temps mensuel du suivi ne permet pas d'appréhender finementles processus de recharge des aquifères.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

L'exploitation des eaux souterraines de Grande-Terre, estimée à 4.5 millions dem^/an, est amenée à doubler à court terme. Pourtant, il n'existe pas actuellement degestion globale de la ressource en eau souterraine. Or, dans ce contexte insulaire,toute surexploitation peut entraîner, par remontée du biseau salée, la détériorationde la ressource en eau.

II est par conséquent urgent de mettre en place des outils efficaces pour mener unegestion globale et rationnelle de la ressource en eau souterraine de Grande-Terre.

Nous proposons donc :

de poursuivre le suivi piézométrique sur un réseau réaménagé,

la mise en place rapide d'une réelle concertation entre les différentsacteurs régionaux pour l'élaboration d'une politique de gestion globale deseaux souterraines de Grande-Terre.

M. Fiquet

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

L'exploitation des eaux souterraines de Grande-Terre, estimée à 4.5 millions dem^/an, est amenée à doubler à court terme. Pourtant, il n'existe pas actuellement degestion globale de la ressource en eau souterraine. Or, dans ce contexte insulaire,toute surexploitation peut entraîner, par remontée du biseau salée, la détériorationde la ressource en eau.

II est par conséquent urgent de mettre en place des outils efficaces pour mener unegestion globale et rationnelle de la ressource en eau souterraine de Grande-Terre.

Nous proposons donc :

de poursuivre le suivi piézométrique sur un réseau réaménagé,

la mise en place rapide d'une réelle concertation entre les différentsacteurs régionaux pour l'élaboration d'une politique de gestion globale deseaux souterraines de Grande-Terre.

M. Fiquet

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

TABLE DES MATIERES

1. INTRODUCTION 1

2. RAPPEL DU CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE DE GRANDE-TERRE 32.1. Contexte hydrogéologique 32.1.1. Définition des réservoirs 32.1.2. Structure et unités hydrogéologiques 32.1.3. Piézométrie de la Grande-Terre : intérêt et caractères généraux 52.2. Exploitation des eaux souterraines de Grande-Terre 72.3. Conclusion 10

3. CONDITIONS DU SUIVI PIEZOMETRIQUE 1985/1995 113.1. Réseau De mesures piézométriques 113.2. Conditions générales du suivi 143.2.1. Conditions climatiques 143.2.2. Les prélèvements 17

4. ANALYSES ET INTERPRETATION DU SUIVI PIEZOMETRIQUE SUR LAPERIODE 1985/1995 194.1. Présentation des résultats 194.2. Analyse des chroniques piézométriques 194.2.1. Caractéristiques piézométriques des unités hydrogéologiques 194.2.2. Evolution de la piézométrie entre 1985 et 1995 en Grande-Terre 224.3. Interprétation .'. 254.3.1. Le rôle de la pluviométrie 254.3.2. Facteurs locaux 264.3.3. L'impact des prélèvements 26

5. BILAN DU SUIVI PIEZOMETRIQUE 275.1. Synthèse 275.2. Conclusions 285.3. Propositions 29

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

TABLE DES MATIERES

1. INTRODUCTION 1

2. RAPPEL DU CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE DE GRANDE-TERRE 32.1. Contexte hydrogéologique 32.1.1. Définition des réservoirs 32.1.2. Structure et unités hydrogéologiques 32.1.3. Piézométrie de la Grande-Terre : intérêt et caractères généraux 52.2. Exploitation des eaux souterraines de Grande-Terre 72.3. Conclusion 10

3. CONDITIONS DU SUIVI PIEZOMETRIQUE 1985/1995 113.1. Réseau De mesures piézométriques 113.2. Conditions générales du suivi 143.2.1. Conditions climatiques 143.2.2. Les prélèvements 17

4. ANALYSES ET INTERPRETATION DU SUIVI PIEZOMETRIQUE SUR LAPERIODE 1985/1995 194.1. Présentation des résultats 194.2. Analyse des chroniques piézométriques 194.2.1. Caractéristiques piézométriques des unités hydrogéologiques 194.2.2. Evolution de la piézométrie entre 1985 et 1995 en Grande-Terre 224.3. Interprétation .'. 254.3.1. Le rôle de la pluviométrie 254.3.2. Facteurs locaux 264.3.3. L'impact des prélèvements 26

5. BILAN DU SUIVI PIEZOMETRIQUE 275.1. Synthèse 275.2. Conclusions 285.3. Propositions 29

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Toponymie et morphologie de l'île de la Grande-Terre de GuadeloupeFigure 2 : Echelle lithostatigraphique simplifiée de Grande-Terre (d'après

Garrabé, 1988)Figure 3a : Schéma des écoulements souterrains en bordure de merFigure 3b : Représentation du principe de Gyben-HerzbergFigure 4 : Carte de la piézométrie calculée de la nappe de Grande-TerreFigure 5 : Exploitation de la nappe de la Grande-Terre en 1991 : Points de

prélèvements et débitsFigure 6 : Localisation des points de mesures du réseau piézométrique de

Grande-Terre (1/140.000)Figure 7 : Pluviométrie annuelle sur la période 1985/1995Figure 8 : Pluviométrie mensuelle sur la période 1985/1995

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Productions des forages AEP de Grande-Terre en 1991 et 1994Tableau 2 : Productions des forages AEP de Grande-Terre par unités

hydrogéologiques en 1991 et 1994Tableau 3 : Caractéristiques pluviométrique de Grande-Terre de 1985 à 1995Tableau 4 : Caractéristiques des fluctuations piézométriques des unités

hydrogéologiquesTableau 5 : Réseau piézométrique de Grande-Terre proposé

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Graphique des niveaux piézométriques de janvier 1985 à décembre1995

Annexe la : Plateaux du NordAnnexe 1b: Plaine de GripponAnnexe 1c : Plateaux de l'Est

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Toponymie et morphologie de l'île de la Grande-Terre de GuadeloupeFigure 2 : Echelle lithostatigraphique simplifiée de Grande-Terre (d'après

Garrabé, 1988)Figure 3a : Schéma des écoulements souterrains en bordure de merFigure 3b : Représentation du principe de Gyben-HerzbergFigure 4 : Carte de la piézométrie calculée de la nappe de Grande-TerreFigure 5 : Exploitation de la nappe de la Grande-Terre en 1991 : Points de

prélèvements et débitsFigure 6 : Localisation des points de mesures du réseau piézométrique de

Grande-Terre (1/140.000)Figure 7 : Pluviométrie annuelle sur la période 1985/1995Figure 8 : Pluviométrie mensuelle sur la période 1985/1995

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Productions des forages AEP de Grande-Terre en 1991 et 1994Tableau 2 : Productions des forages AEP de Grande-Terre par unités

hydrogéologiques en 1991 et 1994Tableau 3 : Caractéristiques pluviométrique de Grande-Terre de 1985 à 1995Tableau 4 : Caractéristiques des fluctuations piézométriques des unités

hydrogéologiquesTableau 5 : Réseau piézométrique de Grande-Terre proposé

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Graphique des niveaux piézométriques de janvier 1985 à décembre1995

Annexe la : Plateaux du NordAnnexe 1b: Plaine de GripponAnnexe 1c : Plateaux de l'Est

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

1. Introduction

En Guadeloupe, 10 % de l'eau destinée à l'Alimentation en Eau Potable (AEP)provient des réserves souterraines de Grande-Terre, exploitées par forages (figures1 & 5). Ce volume est amené à augmenter fortement à court terme. En effet, pourrépondre aux besoins en eau de l'île, un champ captant est à l'étude dans la régiondes Grands-Fonds.

Les eaux souterraines de Grande-Terre sont en équilibre hydrostatique avec leseaux marines. De ce fait, toute surexploitation peut entraîner la dégradation de laqualité de la nappe. Or, actuellement, l'exploitation des eaux souterraines deGrande-Terre ne tient pas vraiment compte de cette vulnérabilité.

Seule une gestion globale et rationnelle peut permettre de garantir la pérennité de laressource souterraine de Grande-Terre.

Cette gestion doit s'appuyer sur un suivi piézométrique qui permet à la fois :

d'étudier le fonctionnement hydrodynamique de l'aquifère,

de contrôler l'état de la nappe en exploitation.

Le suivi piézométrique des eaux souterraines de la Grande-Terre de Guadeloupe aété réalisé entre janvier 1985 et décembre 1995. II a été financé par des crédits deService Public du BRGM mis à disposition par le Ministère de l'Industrie et duCommerce Extérieur.

Ce rapport présente la synthèse des données piézométriques acquises sur cettepériode. II a pour objectif également de dresser un bilan du suivi réalisé et de définirles actions à poursuivre.

Ce rapport comprend quatre parties :

un rappel du contexte hydrogéologique de Grande-Terre,

une présentation des conditions de mesures,

l'analyse et l'interprétation des fluctuations piézométriques sur la périoded'étude,

un bilan du suivi piézométrique de Grande-Terre.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

1. Introduction

En Guadeloupe, 10 % de l'eau destinée à l'Alimentation en Eau Potable (AEP)provient des réserves souterraines de Grande-Terre, exploitées par forages (figures1 & 5). Ce volume est amené à augmenter fortement à court terme. En effet, pourrépondre aux besoins en eau de l'île, un champ captant est à l'étude dans la régiondes Grands-Fonds.

Les eaux souterraines de Grande-Terre sont en équilibre hydrostatique avec leseaux marines. De ce fait, toute surexploitation peut entraîner la dégradation de laqualité de la nappe. Or, actuellement, l'exploitation des eaux souterraines deGrande-Terre ne tient pas vraiment compte de cette vulnérabilité.

Seule une gestion globale et rationnelle peut permettre de garantir la pérennité de laressource souterraine de Grande-Terre.

Cette gestion doit s'appuyer sur un suivi piézométrique qui permet à la fois :

d'étudier le fonctionnement hydrodynamique de l'aquifère,

de contrôler l'état de la nappe en exploitation.

Le suivi piézométrique des eaux souterraines de la Grande-Terre de Guadeloupe aété réalisé entre janvier 1985 et décembre 1995. II a été financé par des crédits deService Public du BRGM mis à disposition par le Ministère de l'Industrie et duCommerce Extérieur.

Ce rapport présente la synthèse des données piézométriques acquises sur cettepériode. II a pour objectif également de dresser un bilan du suivi réalisé et de définirles actions à poursuivre.

Ce rapport comprend quatre parties :

un rappel du contexte hydrogéologique de Grande-Terre,

une présentation des conditions de mesures,

l'analyse et l'interprétation des fluctuations piézométriques sur la périoded'étude,

un bilan du suivi piézométrique de Grande-Terre.

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Pointe de Ja Grande Vigie

Hauteurs Caraïbes

Anse-Berirand

Port-Louis

ATLANTIQUE

Grand Cul-de-Sac marinj^ At

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5 km

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Pointe des Chateaux

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

2. Rappel du contexte hydrogeologique deGrande-Terre

2.1. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

2.1.1. Définition des réservoirs

Géologiquement, la Grande-Terre correspond à une plate-forme carbonatée d'âgePlio-Pleistocène (de 1 à 5 millions d'années). Elle repose vraisemblablement sur unsubstratum volcanique miocène.

La coupe lithostratigraphique de Grande-Terre (figure 2) montre qu'il existe deuxréservoirs hydrogéologiques superposés :

- les calcaires supérieurs (calcaires biodétritiques à nodules algaires etcalcaires à polypiers),

- les calcaires inférieurs (calcaires biodétritiques à nodules algaires).

Ces calcaires, à faciès crayeux, présentent une perméabilité mixte de fissures etd'interstices.

lis sont séparés par des niveaux bréchiques, d'origine volcano-sédimentaire,relativement peu perméables.

2.1.2. Structure et unités hydrogéologiques

La Grande-Terre est constituée de trois horsts principaux, correspondant auxPlateaux du Nord, Plateaux de l'Est et à la région des Grands-Fonds. Ils sontséparés par le fossé tectonique de la plaine de Grippon (figure 1).

Ces grandes structures, basculées globalement vers le N-W, définissent les quatregrandes unités hydrogéologiques de la Grande-Terre :

1 - les Plateaux du Nord,2 - les Plateaux de l'Est,3 - la plaine de Grippon

Ces trois unités sont le siège d'une nappe libre contenue dans les calcairessupérieurs.

4 - La région des Grands-Fonds où les calcaires inférieurs constituentl'aquifère principal. Vers l'ouest, ces calcaires s'ennoient sous les formationsargileuses de la plaine littorale des Abymes. La nappe devient alors captive.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

2. Rappel du contexte hydrogeologique deGrande-Terre

2.1. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

2.1.1. Définition des réservoirs

Géologiquement, la Grande-Terre correspond à une plate-forme carbonatée d'âgePlio-Pleistocène (de 1 à 5 millions d'années). Elle repose vraisemblablement sur unsubstratum volcanique miocène.

La coupe lithostratigraphique de Grande-Terre (figure 2) montre qu'il existe deuxréservoirs hydrogéologiques superposés :

- les calcaires supérieurs (calcaires biodétritiques à nodules algaires etcalcaires à polypiers),

- les calcaires inférieurs (calcaires biodétritiques à nodules algaires).

Ces calcaires, à faciès crayeux, présentent une perméabilité mixte de fissures etd'interstices.

lis sont séparés par des niveaux bréchiques, d'origine volcano-sédimentaire,relativement peu perméables.

2.1.2. Structure et unités hydrogéologiques

La Grande-Terre est constituée de trois horsts principaux, correspondant auxPlateaux du Nord, Plateaux de l'Est et à la région des Grands-Fonds. Ils sontséparés par le fossé tectonique de la plaine de Grippon (figure 1).

Ces grandes structures, basculées globalement vers le N-W, définissent les quatregrandes unités hydrogéologiques de la Grande-Terre :

1 - les Plateaux du Nord,2 - les Plateaux de l'Est,3 - la plaine de Grippon

Ces trois unités sont le siège d'une nappe libre contenue dans les calcairessupérieurs.

4 - La région des Grands-Fonds où les calcaires inférieurs constituentl'aquifère principal. Vers l'ouest, ces calcaires s'ennoient sous les formationsargileuses de la plaine littorale des Abymes. La nappe devient alors captive.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

A

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Niveau volcanosédimentaire supéneur

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vLNiveau volcanosédimentaire inférieur

3<n2^

Calcaires blancs à polypiers

Niveau argileux à quartz rhyolitique

Calcaires biodétritiques à nodules algairesriches en éléments volcaniques

Tufs gréseux ou bréchiquescompacts, riches en éléments volcaniques

Calcaires biodétritiques à nodulesalgaires (souvent ocre), non stratifiés,contenant de petits niveaux volcano-sédimentaires intercalés

Tufs gréseux ou bréchiques compacts,riches en éléments volcaniques,non affleurant

réservoir mixte (fissure + pores)

"imperméable" relatif

1- Nodules algaires; 2- Poljpiers branchas; 3- Polypiers massifs.

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Figure 2 : Echelle lithostratigraphique simplifiée de Grande-Terre (d'après Garrabé, 1988)

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

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Calcaires blancs à polypiers

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Calcaires biodétritiques à nodules algairesriches en éléments volcaniques

Tufs gréseux ou bréchiquescompacts, riches en éléments volcaniques

Calcaires biodétritiques à nodulesalgaires (souvent ocre), non stratifiés,contenant de petits niveaux volcano-sédimentaires intercalés

Tufs gréseux ou bréchiques compacts,riches en éléments volcaniques,non affleurant

réservoir mixte (fissure + pores)

"imperméable" relatif

1- Nodules algaires; 2- Poljpiers branchas; 3- Polypiers massifs.

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Figure 2 : Echelle lithostratigraphique simplifiée de Grande-Terre (d'après Garrabé, 1988)

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2.1.3. Piézométrie de la Grande-Terre : intérêt et caractères généraux

Les aquifères côtiers de Grande-Terre sont en équilibre avec les eauxmarines par l'intermédiaire d'une interface, dont la position est fonction du niveaupiézométrique.

Le principe de Ghyben-Herzberg illustre cette relation (figure 3) :

z = 40h avec 2= profondeur del'interface eau douce/ eau salée,

h = niveau piézométrique.On prend pour hypothèse :

- l'eau salée est immobile- l'eau douce s'écoule sur l'eau salée (plus dense)

avec une interface abrupte sans mélange.

La profondeur du biseau salée est donc d'autant plus grande que les niveauxpiézométriques sont élevés.

suif.ii C l'bie

niveau de la mer

70ne de transition (interface)

Figure 3a : Schéma des écoulements souterrains en bordure de mer

eau douce

Figure 3b : Représentation du principe de Ghyben-Herzberg

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2.1.3. Piézométrie de la Grande-Terre : intérêt et caractères généraux

Les aquifères côtiers de Grande-Terre sont en équilibre avec les eauxmarines par l'intermédiaire d'une interface, dont la position est fonction du niveaupiézométrique.

Le principe de Ghyben-Herzberg illustre cette relation (figure 3) :

z = 40h avec 2= profondeur del'interface eau douce/ eau salée,

h = niveau piézométrique.On prend pour hypothèse :

- l'eau salée est immobile- l'eau douce s'écoule sur l'eau salée (plus dense)

avec une interface abrupte sans mélange.

La profondeur du biseau salée est donc d'autant plus grande que les niveauxpiézométriques sont élevés.

suif.ii C l'bie

niveau de la mer

70ne de transition (interface)

Figure 3a : Schéma des écoulements souterrains en bordure de mer

eau douce

Figure 3b : Représentation du principe de Ghyben-Herzberg

R 38769 ANT 95

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

La morphologie générale de la surface piézométrique de Grande-Terre (figure 4)permet de distinguer deux zones :

- un dôme piézométrique d'axe E-W, centré sur la région des Grands-Fondset la moitié occidentale des Plateaux de l'Est. Les niveaux piézométriquessont compris entre 3 et 10-12 m NGG (Niveau Général Guadeloupéen). Lanappe, de type radiale divergente et hyperbolique, peut présenter de fortsgradients hydrauliques dans sa partie orientale et méridionale, en particulier.

- une surface piézométrique basse (niveau piézométrique compris entre 0.5et 2 m NGG) et plate, étendue sur les 2/3 du territoire de la Grande-Terre,ceinture le dôme piézométrique. Les gradients hydrauliques y sont trèsfaibles. Cette zone s'étend sur les Plateaux du Nord et les Plateaux de l'Est,la plaine de Grippon et la périphérie méridionale et occidentale du dômepiézométrique.

^.Mi. M w cw... ntw

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(Pkñ« dhcoM l$7l tftminu^ d« 30*1.)

Carte de la piézométrie calculée (année de référence 1986)

Figure 4 : Carte de la piézométrie calculée de la nappe de Grande-Terre (d'aprèsearlier et al., 1989, rapport BRGM 89 GLP 175)

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

La morphologie générale de la surface piézométrique de Grande-Terre (figure 4)permet de distinguer deux zones :

- un dôme piézométrique d'axe E-W, centré sur la région des Grands-Fondset la moitié occidentale des Plateaux de l'Est. Les niveaux piézométriquessont compris entre 3 et 10-12 m NGG (Niveau Général Guadeloupéen). Lanappe, de type radiale divergente et hyperbolique, peut présenter de fortsgradients hydrauliques dans sa partie orientale et méridionale, en particulier.

- une surface piézométrique basse (niveau piézométrique compris entre 0.5et 2 m NGG) et plate, étendue sur les 2/3 du territoire de la Grande-Terre,ceinture le dôme piézométrique. Les gradients hydrauliques y sont trèsfaibles. Cette zone s'étend sur les Plateaux du Nord et les Plateaux de l'Est,la plaine de Grippon et la périphérie méridionale et occidentale du dômepiézométrique.

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(Pkñ« dhcoM l$7l tftminu^ d« 30*1.)

Carte de la piézométrie calculée (année de référence 1986)

Figure 4 : Carte de la piézométrie calculée de la nappe de Grande-Terre (d'aprèsearlier et al., 1989, rapport BRGM 89 GLP 175)

R 38769 ANT 95

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2.2. EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES DE GRANDE-TERRE

Les prélèvements significatifs opérés dans la nappe de Grande-Terre sont àusage AEP.

Les prélèvements industriels (usine Gardel, usine Damoiseau) et agricoles(quelques ouvrages sont équipés de petites pompes solaires) sont aujourd'huilimités.

16 puits et forages sont exploités, par la SOGEA, essentiellement en fermage, etfournissent annuellement environ 4.5 millions de m^ (tableau 1).

D'après les données fournies par la SOGEA, cette production est relativementconstante dans le temps : 4.63 millions m3 en 1991, 4.35 millions m^ en 1994.D'après Paulin (1992), les débits soutirés à la nappe en 1979 sont, à moins de 10 l/sprès, ceux de 1991.

Tableau 1 : Productions des forages AEP de Grande-Terre en 1991 et 1994(volume produit en m3/an, données SOGEA)

Forage

CavanièreDouvilleCelcourt

BlanchardEau BlancheDuchassaing

MarchandBlanchetGensolinJabrunPicard

ChazeauKancel

BeauplanPelietanPerrin

Charropin

Commune

St-AnneSt-Anne

St-FrançoisMouleMouleMoule

Morne à l'EauMorne à l'EauMorne à l'EauMorne à l'EauMorne à l'Eau

AbymesGosier

Port-LouisAnse-Bertrand

Petit-CanalPetit-Canal

Total

. Production1991

2810006000190009800082000

2740000

300000627000707000277000610000574000224000146000264000143000

4632000

Production1994

3212105939

3596124197071660

214920280612

0531985502425159324698370485060149142261440260956130738

4351712

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2.2. EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES DE GRANDE-TERRE

Les prélèvements significatifs opérés dans la nappe de Grande-Terre sont àusage AEP.

Les prélèvements industriels (usine Gardel, usine Damoiseau) et agricoles(quelques ouvrages sont équipés de petites pompes solaires) sont aujourd'huilimités.

16 puits et forages sont exploités, par la SOGEA, essentiellement en fermage, etfournissent annuellement environ 4.5 millions de m^ (tableau 1).

D'après les données fournies par la SOGEA, cette production est relativementconstante dans le temps : 4.63 millions m3 en 1991, 4.35 millions m^ en 1994.D'après Paulin (1992), les débits soutirés à la nappe en 1979 sont, à moins de 10 l/sprès, ceux de 1991.

Tableau 1 : Productions des forages AEP de Grande-Terre en 1991 et 1994(volume produit en m3/an, données SOGEA)

Forage

CavanièreDouvilleCelcourt

BlanchardEau BlancheDuchassaing

MarchandBlanchetGensolinJabrunPicard

ChazeauKancel

BeauplanPelietanPerrin

Charropin

Commune

St-AnneSt-Anne

St-FrançoisMouleMouleMoule

Morne à l'EauMorne à l'EauMorne à l'EauMorne à l'EauMorne à l'Eau

AbymesGosier

Port-LouisAnse-Bertrand

Petit-CanalPetit-Canal

Total

. Production1991

2810006000190009800082000

2740000

300000627000707000277000610000574000224000146000264000143000

4632000

Production1994

3212105939

3596124197071660

214920280612

0531985502425159324698370485060149142261440260956130738

4351712

R 38769 ANT 95

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

La répartition spatiale des prélèvements est relativement homogène (figure 5).Toutefois, les débits soutirés sont sensiblement différents entre les unitéshydrogéologiques (tableau 2) :

- la région des Grands-Fonds constitue l'unité la plus productive deGrande-Terre. Plus de 2 millions de m^ d'eau sont prélevés annuellement,par 4 forages, dans l'aquifère des calcaires inférieurs,

- les trois autres unités hydrogéologiques produisent annuellement près de2.5 millions de m^, par l'intermédiaire de 12 ouvrages captant la nappe libredes calcaires supérieurs. Les prélèvements sont ponctuellementsensiblement moins élevés qu'en périphérie des Grands-Fonds. Plusieursforages ne fonctionnent qu'épisodiquement en période de carême ouquelques heures par jour (forage de Celcourt, par exemple) pour compléter laproduction d'eau de surface en provenance de Basse-Terre.

Tableau 2 : Productions des forages AEP de Grande-Terre par unitéshydrogéologiques en 1991 et 1994

(volume produit en m3/an, données SOGEA)

Forage-

DouvilleCelcourt

BlanchardEau BlancheDuchassaing

MarchandBlanchetJabrunPicard

BeauplanPelietanPerrin

CharropinCavanièreGensolinChazeauKancel

Unitéshydrogéo-logiquesPlateaux

del'Est

Plainede -

Grippon

Plateauxdu

Nord

GrandsFonds

Aquifèreprincipalexploité

Calcaires

Supérieurs

CalcairesInférieurs

Total

Production1991

479000

1284000

777000

2092000

4632000

Production1994

570450

942361

802276

2036625

4351712

R 38769 ANT 95 8

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

La répartition spatiale des prélèvements est relativement homogène (figure 5).Toutefois, les débits soutirés sont sensiblement différents entre les unitéshydrogéologiques (tableau 2) :

- la région des Grands-Fonds constitue l'unité la plus productive deGrande-Terre. Plus de 2 millions de m^ d'eau sont prélevés annuellement,par 4 forages, dans l'aquifère des calcaires inférieurs,

- les trois autres unités hydrogéologiques produisent annuellement près de2.5 millions de m^, par l'intermédiaire de 12 ouvrages captant la nappe libredes calcaires supérieurs. Les prélèvements sont ponctuellementsensiblement moins élevés qu'en périphérie des Grands-Fonds. Plusieursforages ne fonctionnent qu'épisodiquement en période de carême ouquelques heures par jour (forage de Celcourt, par exemple) pour compléter laproduction d'eau de surface en provenance de Basse-Terre.

Tableau 2 : Productions des forages AEP de Grande-Terre par unitéshydrogéologiques en 1991 et 1994

(volume produit en m3/an, données SOGEA)

Forage-

DouvilleCelcourt

BlanchardEau BlancheDuchassaing

MarchandBlanchetJabrunPicard

BeauplanPelietanPerrin

CharropinCavanièreGensolinChazeauKancel

Unitéshydrogéo-logiquesPlateaux

del'Est

Plainede -

Grippon

Plateauxdu

Nord

GrandsFonds

Aquifèreprincipalexploité

Calcaires

Supérieurs

CalcairesInférieurs

Total

Production1991

479000

1284000

777000

2092000

4632000

Production1994

570450

942361

802276

2036625

4351712

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

656 660 664 668 672 676 680 684 688 692

1824

1820

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1812

1808

1804

1800

17§ë'

1 ^ Illllll

ANSe/eiRTIlAHO ^*v

l PELLfTAM \li-LOUIS ^gpus i\ ausopi^ ^ Points de preLevemení

S PEP^m \/N ^ Blanchet \,^^

) * © DVCHASSWC ^ ^_V Ce/rSOLIH yARCHAUD ® <f ^v

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lis lavyts X

cavahîcre DOUVILLC ^^ ^ ' ,

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V ^ 1 . j'T""^ Illlll656 660 664 668 672 676 680 684 688 692

656 660 664 668 672 676 680 684 688 692

1824

1820

1816

1812

1808

1804

1800

1796

Illllllll

l 14e 1

l 'Í' Í Debit en milliers de rri/an

- ^\ \ (1931)

l 707» 300 ^-aI ' » 274 22S ^'^->.Í 627 if ^v

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281. ' S K^ _

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656 C60 664 668 672 676 680 684 688 692

696

-

-

-

-

-

1824

1820

1816

1812

1808

1804

1800

1796

696

696 1

1824

1820

1816

1812

1808

1804

1800

- 1796

696

Figure 5 : Exploitation de la nappe de la Grande-Terre en1991 : Points de prélèvement et débits d'exhaure

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

656 660 664 668 672 676 680 684 688 692

1824

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Figure 5 : Exploitation de la nappe de la Grande-Terre en1991 : Points de prélèvement et débits d'exhaure

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2.3. CONCLUSION

Les eaux souterraines de la Grande-Terre sont contenues dans deux réservoirsprincipaux (calcaires supérieurs et calcaires inférieurs), tous deux de naturecarbonatée.

Leur zone d'alimentation principale, matérialisée par le dôme piézométrique, sesitue dans la région des Grands-Fonds et la moitié occidentale des Plateaux del'Est

Les écoulements, radiaux, sont dirigés vers la mer, niveau de base et principalexutoire des eaux souterraines de Grande-Terre.

D'après le principe de Ghyben-Herzberg, la profondeur de l'interface eau douce/ eausalée, maximale au droit du dôme piézométrique, est très nettement supérieure à100 m de profondeur et peut atteindre en théorie 400 m. Cette interface remontedans les secteurs périphériques à des profondeurs comprises entre 80 m et 10-20m, voire moins.

L'exploitation des eaux souterraines, quasi-exclusivement destinée aux besoins del'AEP, sollicite majoritairement l'aquifère des calcaires inférieurs des Grands-Fonds.

R 38769 ANT 95 10

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2.3. CONCLUSION

Les eaux souterraines de la Grande-Terre sont contenues dans deux réservoirsprincipaux (calcaires supérieurs et calcaires inférieurs), tous deux de naturecarbonatée.

Leur zone d'alimentation principale, matérialisée par le dôme piézométrique, sesitue dans la région des Grands-Fonds et la moitié occidentale des Plateaux del'Est

Les écoulements, radiaux, sont dirigés vers la mer, niveau de base et principalexutoire des eaux souterraines de Grande-Terre.

D'après le principe de Ghyben-Herzberg, la profondeur de l'interface eau douce/ eausalée, maximale au droit du dôme piézométrique, est très nettement supérieure à100 m de profondeur et peut atteindre en théorie 400 m. Cette interface remontedans les secteurs périphériques à des profondeurs comprises entre 80 m et 10-20m, voire moins.

L'exploitation des eaux souterraines, quasi-exclusivement destinée aux besoins del'AEP, sollicite majoritairement l'aquifère des calcaires inférieurs des Grands-Fonds.

R 38769 ANT 95 10

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

3. Conditions du suivi piézométrique 1985/1995

Le rappel des caractéristiques du réseau de mesures et des conditions générales dusuivi s'avère indispensable, préalablement à l'analyse des fluctuationspiézométriques.

3.1. RESEAU DE MESURES PIEZOMETRIQUES

Le réseau piézométrique

Le suivi piézométrique de Grande-Terre (556 km^), effectué sur la période1985/1995, a été réalisé sur 27 ouvrages (9 piézomètres, 15 puits et 3 forages).Leurs caractéristiques sont résumées dans le tableau 3 et l'annexe 2.

Seuls sont présentés dans ce rapport, les ouvrages ayant fait l'objet d'un suivipiézométrique régulier sur la période 1985/1995.

En effet, une cinquantaine d'ouvrages ont fait l'objet d'un suivi au cours de ladécennie 80. Mais la moitié d'entre-eux ont été abandonnés au bout de quelquesannées, suites à d'importantes restrictions budgétaires.

Toutefois, parmi les 27 ouvrages présentés dans ce rapport, seuls 15 ouvrages ontété suivis intégralement entre janvier 1985 et décembre 1995. Le suivi de certainsouvrages a débuté postérieurement à 1985 (9 points en tout) et d'autres ont étéabandonnés avant décembre 1995 (3 points).

La localisation géographique des ouvrages, présentées sur la figure 6 fait apparaîtreun réseau assez lâche (1 ouvrage/20 km^) mais surtout une répartition spatialehétérogène des ouvrages de mesures.

Les Plateaux du Nord, les Plateaux de l'Est et la Plaine de Grippon sont relativement ,

bien couverts. La région du Moule, dans les plateaux de l'Est, présente une fortedensité de points (7 points dans un rayon d'une douzaine de km^).

Par contre, la région des Grands-Fonds - Plaine des Abymes est totalementdépourvue de points de mesures (le puits de Dupré, situé en limite entre les Grands-Fonds et les Plateaux de l'Est capte l'aquifère des calcaires supérieurs).

Finalement, les ouvrages du réseau permettent le suivi piézométrique del'aquifère des calcaires supérieurs des Plateaux du Nord, de l'Est et de la Plainede Grippon.

Par contre, l'aquifère des calcaires inférieurs, pourtant très sollicité, ne fait l'objetd'aucun suivi.

R 38769 ANT 95 11

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

3. Conditions du suivi piézométrique 1985/1995

Le rappel des caractéristiques du réseau de mesures et des conditions générales dusuivi s'avère indispensable, préalablement à l'analyse des fluctuationspiézométriques.

3.1. RESEAU DE MESURES PIEZOMETRIQUES

Le réseau piézométrique

Le suivi piézométrique de Grande-Terre (556 km^), effectué sur la période1985/1995, a été réalisé sur 27 ouvrages (9 piézomètres, 15 puits et 3 forages).Leurs caractéristiques sont résumées dans le tableau 3 et l'annexe 2.

Seuls sont présentés dans ce rapport, les ouvrages ayant fait l'objet d'un suivipiézométrique régulier sur la période 1985/1995.

En effet, une cinquantaine d'ouvrages ont fait l'objet d'un suivi au cours de ladécennie 80. Mais la moitié d'entre-eux ont été abandonnés au bout de quelquesannées, suites à d'importantes restrictions budgétaires.

Toutefois, parmi les 27 ouvrages présentés dans ce rapport, seuls 15 ouvrages ontété suivis intégralement entre janvier 1985 et décembre 1995. Le suivi de certainsouvrages a débuté postérieurement à 1985 (9 points en tout) et d'autres ont étéabandonnés avant décembre 1995 (3 points).

La localisation géographique des ouvrages, présentées sur la figure 6 fait apparaîtreun réseau assez lâche (1 ouvrage/20 km^) mais surtout une répartition spatialehétérogène des ouvrages de mesures.

Les Plateaux du Nord, les Plateaux de l'Est et la Plaine de Grippon sont relativement ,

bien couverts. La région du Moule, dans les plateaux de l'Est, présente une fortedensité de points (7 points dans un rayon d'une douzaine de km^).

Par contre, la région des Grands-Fonds - Plaine des Abymes est totalementdépourvue de points de mesures (le puits de Dupré, situé en limite entre les Grands-Fonds et les Plateaux de l'Est capte l'aquifère des calcaires supérieurs).

Finalement, les ouvrages du réseau permettent le suivi piézométrique del'aquifère des calcaires supérieurs des Plateaux du Nord, de l'Est et de la Plainede Grippon.

Par contre, l'aquifère des calcaires inférieurs, pourtant très sollicité, ne fait l'objetd'aucun suivi.

R 38769 ANT 95 11

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 3 : Caractéristiques des points de mesures piézométriquesde Grande-Terre (1985-1995)

Désignation

MontrésorSt-JacquesBeauportMichauxMaisoncelleGirardBellevueBelin

RichevalBervilleLarochePicardSainte-Marie

St-GuillaumeBois-DavidBel-EtangCaillebbtChateaubrunRennevilleChampGrilléEcluseCorneillePinadièreDupréGentillyBien-DésiréeCourcelles

N»BSS

1133x21133x71134x31135x221135x321135-OX-33lISS-ox-SB1135-0X-39

1140x101140x231140x241140x261140-OX-22

1141 x91141x271141x331141x341149x31150x71141-OX-291141-OX-301141-OX-321141-OX-351149-OX-011149-OX-141150-OX-051150-OX-09

Coordonnées

X

662,43664.14659.07668,28664,10

667,370666,24661,48

665,49665,77667.42667.58668,11

671,42677.45674.84674.76676,32679,81676,27674,24676.83

675,195672,54674,82681,99678,60

Y

1821.151823.381815,901813,031811,761811,171818,851816,35

1808,111806.741805,591806,261806.96

1802.661804.181802.501804.101798.151801.201805.561804.441804,771805,301795,131800,041800,021798,14

Z(côte durepère)

22,8529,31

9.0142,7721,1252.1718,1622,88

5,462,49

12.866.35

11,29

29,8426,6435,3423.0411.5835,4714,9524,2719,8718.372.90

28,5248,60

6,88

Nature

PuitsPuits

ForagePuits

ForagePuitsPuitsPuits

PuitsPiézoPiézoPiézoPuits

PuitsPiézoPiézoPiézoPuits

ForagePiézoPiézoPiézoPiézoPuitsPuitsPuitsPuits

Unité

hydrogéologique

Plateaux du Nord

Plaine de Grippon

Plateaux de l'Est

R 38769 ANT 95 12

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 3 : Caractéristiques des points de mesures piézométriquesde Grande-Terre (1985-1995)

Désignation

MontrésorSt-JacquesBeauportMichauxMaisoncelleGirardBellevueBelin

RichevalBervilleLarochePicardSainte-Marie

St-GuillaumeBois-DavidBel-EtangCaillebbtChateaubrunRennevilleChampGrilléEcluseCorneillePinadièreDupréGentillyBien-DésiréeCourcelles

N»BSS

1133x21133x71134x31135x221135x321135-OX-33lISS-ox-SB1135-0X-39

1140x101140x231140x241140x261140-OX-22

1141 x91141x271141x331141x341149x31150x71141-OX-291141-OX-301141-OX-321141-OX-351149-OX-011149-OX-141150-OX-051150-OX-09

Coordonnées

X

662,43664.14659.07668,28664,10

667,370666,24661,48

665,49665,77667.42667.58668,11

671,42677.45674.84674.76676,32679,81676,27674,24676.83

675,195672,54674,82681,99678,60

Y

1821.151823.381815,901813,031811,761811,171818,851816,35

1808,111806.741805,591806,261806.96

1802.661804.181802.501804.101798.151801.201805.561804.441804,771805,301795,131800,041800,021798,14

Z(côte durepère)

22,8529,31

9.0142,7721,1252.1718,1622,88

5,462,49

12.866.35

11,29

29,8426,6435,3423.0411.5835,4714,9524,2719,8718.372.90

28,5248,60

6,88

Nature

PuitsPuits

ForagePuits

ForagePuitsPuitsPuits

PuitsPiézoPiézoPiézoPuits

PuitsPiézoPiézoPiézoPuits

ForagePiézoPiézoPiézoPiézoPuitsPuitsPuitsPuits

Unité

hydrogéologique

Plateaux du Nord

Plaine de Grippon

Plateaux de l'Est

R 38769 ANT 95 12

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

ANSE BERTRAND

PORT LOUIS

LEGENDE

k Puits'ik Piézomètres* Forages

El Station météorologique

Echelle : ~ 1/140 000

R 38769 ANT 95

Figure 6 : Localisation des points de mesurespiézométriques en Grande-Terre

de 1985 à 1995

13

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

ANSE BERTRAND

PORT LOUIS

LEGENDE

k Puits'ik Piézomètres* Forages

El Station météorologique

Echelle : ~ 1/140 000

R 38769 ANT 95

Figure 6 : Localisation des points de mesurespiézométriques en Grande-Terre

de 1985 à 1995

13

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Mesures piézométriques

Les mesures piézométriques présentées ont été réalisées sur l'ensemble du réseauau pas de temps mensuel (généralement en fin de mois)

Les niveaux piézométriques ont été mesurés manuellement à l'aide d'une sondepiézométrique électrique (du type SEBA) par M. Dourgaparsad, technicien duBRGM. La précision des mesures est de l'ordre du 1/2 cm.

Gestion des données

Les données piézométriques sont saisies sur support informatique.

Le logiciel ONDINE* a été utilisé jusqu'en 1995. Dès lors, il est remplacé par lelogiciel CHRONO*, plus performant.

CHRONO est un système de bases de données chronologiques adapté au stockageet au traitement des mesures piézométriques.

3.2. CONDITIONS GENERALES DU SUIVI

Les conditions météorologiques et d'exploitation des eaux souterraines sontsusceptibles d'influencer les niveaux piézométriques sur la période d'étude.

3.2.1. Conditions climatiques

L'analyse des conditions climatiques est un élément essentiel de compréhensiondes fluctuations piézométriques. En effet, la pluviométrie conditionne la rechargedes aquifères.

Les données pluviométriques (fournies par Météo-France) de trois postes, répartissur les trois grandes unités couvertes par le réseau piézométrique de Grande-Terre,ont été étudiés, à savoir :

- Port-Louis-Beauplan, sur les Plateaux du Nord,- Morne-à-l'Eau (Gendarmerie), dans la plaine de Grippon,- Saint-François-Renneville, sur les Plateaux de l'Est

Les données de la station du Raizet, dans la plaine des Abymes, sont présentéeségalement pour comparaison.

La figure 7 présente les précipitations annuelles pour chaque poste, la figure 8 lapluviométrie mensuelle sur la période 1985 et 1995.

* logiciels développé par le département EAU du BRGM.

R 38769 ANT 95 14

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Mesures piézométriques

Les mesures piézométriques présentées ont été réalisées sur l'ensemble du réseauau pas de temps mensuel (généralement en fin de mois)

Les niveaux piézométriques ont été mesurés manuellement à l'aide d'une sondepiézométrique électrique (du type SEBA) par M. Dourgaparsad, technicien duBRGM. La précision des mesures est de l'ordre du 1/2 cm.

Gestion des données

Les données piézométriques sont saisies sur support informatique.

Le logiciel ONDINE* a été utilisé jusqu'en 1995. Dès lors, il est remplacé par lelogiciel CHRONO*, plus performant.

CHRONO est un système de bases de données chronologiques adapté au stockageet au traitement des mesures piézométriques.

3.2. CONDITIONS GENERALES DU SUIVI

Les conditions météorologiques et d'exploitation des eaux souterraines sontsusceptibles d'influencer les niveaux piézométriques sur la période d'étude.

3.2.1. Conditions climatiques

L'analyse des conditions climatiques est un élément essentiel de compréhensiondes fluctuations piézométriques. En effet, la pluviométrie conditionne la rechargedes aquifères.

Les données pluviométriques (fournies par Météo-France) de trois postes, répartissur les trois grandes unités couvertes par le réseau piézométrique de Grande-Terre,ont été étudiés, à savoir :

- Port-Louis-Beauplan, sur les Plateaux du Nord,- Morne-à-l'Eau (Gendarmerie), dans la plaine de Grippon,- Saint-François-Renneville, sur les Plateaux de l'Est

Les données de la station du Raizet, dans la plaine des Abymes, sont présentéeségalement pour comparaison.

La figure 7 présente les précipitations annuelles pour chaque poste, la figure 8 lapluviométrie mensuelle sur la période 1985 et 1995.

* logiciels développé par le département EAU du BRGM.

R 38769 ANT 95 14

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

P*(rtim)

2000-

1500

1000

St-FrançoIs - Rénéville

500

1357*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(mm)

2000 T

Mome à l'Eau - Gendarmerie

1500

1000

5001

0

1496*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P*(mm)

2000

1500 t

1000

5001

Port-Louis - Beauplan

1367.5*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(nm)

2500

2000

1500

1000

500 Mê

ABYMES LE RAIZET

1777.2*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

1357 mm* = moyenne pluviométrique annuelle sur la période 1951/1994

Figure 7 : Pluviométrie annuelle sur la période 1985/1995

R 38769 ANT 95 15

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

P*(rtim)

2000-

1500

1000

St-FrançoIs - Rénéville

500

1357*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(mm)

2000 T

Mome à l'Eau - Gendarmerie

1500

1000

5001

0

1496*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P*(mm)

2000

1500 t

1000

5001

Port-Louis - Beauplan

1367.5*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(nm)

2500

2000

1500

1000

500 Mê

ABYMES LE RAIZET

1777.2*

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

1357 mm* = moyenne pluviométrique annuelle sur la période 1951/1994

Figure 7 : Pluviométrie annuelle sur la période 1985/1995

R 38769 ANT 95 15

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Caractères généraux

Globalement, la pluviométrie moyenne annuelle de Grande-Terre, comprise entre1400 et 1800 mm, croit d'Est en Ouest et du Nord au Sud (tableau 4).

La période 1985/1995 apparaît relativement sèche en Grande-Terre (tableau 4 etfigure 7).

Les précipitations présentent une très grande variabilité interannuelle. Les valeurspeuvent varier du simple au double pour une même station (tableau 4).

Tableau 4 : Caractères pluviométriques de Grande-Terre 1985/1995

stations

Saint-François

Port-Louis

Mome-à-l'Eau

Le Raizet

Unitégéographique

Plateaux de l'Est

Plateaux du Nord

Plaine deGrippon

Plaine desAbymes

Pluviométrie moyenneannuelle

1951/1994

1356.7

1367.5

1496

1777.2

1985/1995

1434.5

1346.7

1373.5

1641.2

Maximumannuel1985/951873.5

1751.5

1795.4

2030.9

Minimumannuel1985/95

1009

1006

940.3

1167.4

(données en mm)

Le régime pluviométrique se caractérise par l'existence de deux saisons bienmarquées (figure 8) :

- la saison des pluies ou "hivernage" de juin à novembre qui concentre enmoyenne 2/3 des précipitations annuelles. Les fortes précipitationsmensuelles peuvent dépassées 400 mm,

- la saison sèche ou "carême" de décembre à mai, où certains mois lesprécipitations peuvent être quasi-nulles.

La durée et la répartition de ces saisons est très variable d'une année à l'autre.

Caractères régionaux

L'analyse des précipitations sur période 1985/1995 révèle des différences localestrès nettes :

A Saint-François-Renneville, sur les Plateaux de t'Est, la décennie 1985/95 a étémoyennement arrosée :

- 6 années ont été, pluviométriquement, excédentaires (pluviométrie annuellesupérieure à la pluviométrie annuelle moyenne 51/94) : il s'agit de 1987-88,1991 à 1993 (plus de 1800 mm) et 1995,

R 38769 ANT 95 16

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Caractères généraux

Globalement, la pluviométrie moyenne annuelle de Grande-Terre, comprise entre1400 et 1800 mm, croit d'Est en Ouest et du Nord au Sud (tableau 4).

La période 1985/1995 apparaît relativement sèche en Grande-Terre (tableau 4 etfigure 7).

Les précipitations présentent une très grande variabilité interannuelle. Les valeurspeuvent varier du simple au double pour une même station (tableau 4).

Tableau 4 : Caractères pluviométriques de Grande-Terre 1985/1995

stations

Saint-François

Port-Louis

Mome-à-l'Eau

Le Raizet

Unitégéographique

Plateaux de l'Est

Plateaux du Nord

Plaine deGrippon

Plaine desAbymes

Pluviométrie moyenneannuelle

1951/1994

1356.7

1367.5

1496

1777.2

1985/1995

1434.5

1346.7

1373.5

1641.2

Maximumannuel1985/951873.5

1751.5

1795.4

2030.9

Minimumannuel1985/95

1009

1006

940.3

1167.4

(données en mm)

Le régime pluviométrique se caractérise par l'existence de deux saisons bienmarquées (figure 8) :

- la saison des pluies ou "hivernage" de juin à novembre qui concentre enmoyenne 2/3 des précipitations annuelles. Les fortes précipitationsmensuelles peuvent dépassées 400 mm,

- la saison sèche ou "carême" de décembre à mai, où certains mois lesprécipitations peuvent être quasi-nulles.

La durée et la répartition de ces saisons est très variable d'une année à l'autre.

Caractères régionaux

L'analyse des précipitations sur période 1985/1995 révèle des différences localestrès nettes :

A Saint-François-Renneville, sur les Plateaux de t'Est, la décennie 1985/95 a étémoyennement arrosée :

- 6 années ont été, pluviométriquement, excédentaires (pluviométrie annuellesupérieure à la pluviométrie annuelle moyenne 51/94) : il s'agit de 1987-88,1991 à 1993 (plus de 1800 mm) et 1995,

R 38769 ANT 95 16

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

- 5 années sont déficitaires, plus particulièrement 1990 et 1994 (moins de1100 mm).

A Port-Louis-Beauplan, sur les Plateaux du Nord, et à Morne-à-l'Eau-Gendarmerie,dans la Plaine de Grippon, la décennie 1985-1994 apparaît relativement plussèche :

A Port-Louis-Beauplan : 7 années sur 11 sont déficitaires : 1985/86, 1989 à1991 et 1993/1994.

A Morne-à-l'Eau - Gendarmerie : 8 années sur 11 sont déficitaires : 1986,1989 à 1995.

Les années les plus sèches sont 1991 et 1994 pour ces 2 postes : à Morne-à-l'Eau, il est tombé moins de 950 mm en 1991 et moins de 1200 mm en 1994;à Port-Louis 1000 mm en 1991 et 1027 mm en 1994.

Seules les années 1987 et surtout 1988 sont pluvieuses au poste de Morne-à-l'Eau, dépassant nettement les moyennes annuelles.

A Port-Louis-Beauplan la pluviométrie est abondante en 1987-88 et 1992 et1995 également.

La station de Abymes-Le Raizet, poste relativement arrosé (précipitation moyenneannuelle 1951/94 : 1777 mm), montre. une évolution comparable aux deux stationsprécédentes.

Finalement, la pluviométrie de Grande-Terre se caractérise, sur la période d'étude1985/1995, par une tendance déficitaire, une grande variabilité interannuelle etdes différences locales sensibles.

3.2.2. Les prélèvements

Un certain nombre d'ouvrages suivis sont exploités à des fins agricoles. Parexemple, les puits de Montrésor, Saint-Jacques et Saint-Guillaume sont équipés depetites pompes solaires destinés à l'alimentation du bétail. Les débits prélevés, enpériode sèche, sont faibles : quelques m^ par jour tout au plus.

Les points de mesures sont, en règle générale, éloignés des forages AEP enexploitation (distant de plus d'I km).

Par conséquent, l'influence des prélèvements actuels sur les niveauxpiézométriques des points du réseau est vraisemblablement négligeable.

R 38769 ANT 95 17

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

- 5 années sont déficitaires, plus particulièrement 1990 et 1994 (moins de1100 mm).

A Port-Louis-Beauplan, sur les Plateaux du Nord, et à Morne-à-l'Eau-Gendarmerie,dans la Plaine de Grippon, la décennie 1985-1994 apparaît relativement plussèche :

A Port-Louis-Beauplan : 7 années sur 11 sont déficitaires : 1985/86, 1989 à1991 et 1993/1994.

A Morne-à-l'Eau - Gendarmerie : 8 années sur 11 sont déficitaires : 1986,1989 à 1995.

Les années les plus sèches sont 1991 et 1994 pour ces 2 postes : à Morne-à-l'Eau, il est tombé moins de 950 mm en 1991 et moins de 1200 mm en 1994;à Port-Louis 1000 mm en 1991 et 1027 mm en 1994.

Seules les années 1987 et surtout 1988 sont pluvieuses au poste de Morne-à-l'Eau, dépassant nettement les moyennes annuelles.

A Port-Louis-Beauplan la pluviométrie est abondante en 1987-88 et 1992 et1995 également.

La station de Abymes-Le Raizet, poste relativement arrosé (précipitation moyenneannuelle 1951/94 : 1777 mm), montre. une évolution comparable aux deux stationsprécédentes.

Finalement, la pluviométrie de Grande-Terre se caractérise, sur la période d'étude1985/1995, par une tendance déficitaire, une grande variabilité interannuelle etdes différences locales sensibles.

3.2.2. Les prélèvements

Un certain nombre d'ouvrages suivis sont exploités à des fins agricoles. Parexemple, les puits de Montrésor, Saint-Jacques et Saint-Guillaume sont équipés depetites pompes solaires destinés à l'alimentation du bétail. Les débits prélevés, enpériode sèche, sont faibles : quelques m^ par jour tout au plus.

Les points de mesures sont, en règle générale, éloignés des forages AEP enexploitation (distant de plus d'I km).

Par conséquent, l'influence des prélèvements actuels sur les niveauxpiézométriques des points du réseau est vraisemblablement négligeable.

R 38769 ANT 95 17

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Saint-François - Rénéville

in.ñllilllnl inyilüllílllíllnl1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(mm)

450400}350300250200150100 j50

0

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

LiJ1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 T

«nniiiiüilnai1994 1995

P*(nim)

450 T

4003501300250200150100500

Port-Louis - Beauplan

M\ mâà1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(mm)

500

400

300

200

100

0

Abymes-Raizet

UK1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Figure 8 : Pluviométrie mensuelle sur la période 1985/1995

R 38769 ANT 95 18

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Saint-François - Rénéville

in.ñllilllnl inyilüllílllíllnl1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(mm)

450400}350300250200150100 j50

0

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

LiJ1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 T

«nniiiiüilnai1994 1995

P*(nim)

450 T

4003501300250200150100500

Port-Louis - Beauplan

M\ mâà1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

P'(mm)

500

400

300

200

100

0

Abymes-Raizet

UK1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Figure 8 : Pluviométrie mensuelle sur la période 1985/1995

R 38769 ANT 95 18

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

4. Analyses et interpretation du suivi piézométriquesur la periode 1 985/1 995.

4.1. PRESENTATION DES RESULTATS

Les mesures piézométriques acquises de janvier 1985 à décembre 1995 (pour laplupart des points) sont présentées sous forme de graphiques, qui font l'objet del'annexe 1.

Les précipitations mensuelles de la station pluviométrique la plus proche figure aupied de chaque planche de graphiques.

Les niveaux piézométriques sont exprimés en m NGG (Nivellement GénéralGuadeloupéen). L'ensemble des points de mesures a fait l'objet d'un nivellementtopographique précis réalisé par un géomètre.

4.2. ANALYSE DES CHRONIQUES PIEZOMETRIQUES

L'analyse des chroniques piézométriques a pour but :

de caractériser, dans un premier temps, les fluctuations piézométriques desdifférentes unités hydrogéologiques,

d'identifier, dans un second temps, les différentes phases d'évolution de lapiézométrie sur la période 1985/1995.

4.2.1. Caractéristiques piézométriques des unités hydrogéologiques

Les Plateaux du Nord sont suivis sur 8 points de mesures (tableaux 4a & annexe1a).

Tableau 4a : Caractéristiques piézométriques des plateaux du Nord

Désignation

MontrésorSt-JacquesBeauportMichaux

MaisoncelleGirard

BellevueBelin

NB:

n-BSS

1133-X-21133-X-71134-X-31135-X-221135-X-32

1135-OX-331135-OX-381135-OX-39

valeurs en m

Chroniquespiézométriques

06/75~> 12/9506/75~> 12/9506/84~> 04/9210/84~> 12/9504/86-> 12/9506/75~> 12/9510/84~> 12/9511/91~> 12/95

MGG, calculées si

Minimumpiézo

mesuré

0.2-0.020.190.141.470.52-0.380.43

jr l'ensembl

Maximumpiézo

mesuré

1.490.51

1

0.832.142.21.471.19

3 des chroni

Amplitudeabsolue

(max-min)

1.290.530.810.690.671.681.850.76

ques de cha

Piézo¬métrie

moyenne

0.460.3

0.420.431.731.060.660.6

que points.

Remarque

pompage

abandon

pompage

R 38769 ANT 95 19

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

4. Analyses et interpretation du suivi piézométriquesur la periode 1 985/1 995.

4.1. PRESENTATION DES RESULTATS

Les mesures piézométriques acquises de janvier 1985 à décembre 1995 (pour laplupart des points) sont présentées sous forme de graphiques, qui font l'objet del'annexe 1.

Les précipitations mensuelles de la station pluviométrique la plus proche figure aupied de chaque planche de graphiques.

Les niveaux piézométriques sont exprimés en m NGG (Nivellement GénéralGuadeloupéen). L'ensemble des points de mesures a fait l'objet d'un nivellementtopographique précis réalisé par un géomètre.

4.2. ANALYSE DES CHRONIQUES PIEZOMETRIQUES

L'analyse des chroniques piézométriques a pour but :

de caractériser, dans un premier temps, les fluctuations piézométriques desdifférentes unités hydrogéologiques,

d'identifier, dans un second temps, les différentes phases d'évolution de lapiézométrie sur la période 1985/1995.

4.2.1. Caractéristiques piézométriques des unités hydrogéologiques

Les Plateaux du Nord sont suivis sur 8 points de mesures (tableaux 4a & annexe1a).

Tableau 4a : Caractéristiques piézométriques des plateaux du Nord

Désignation

MontrésorSt-JacquesBeauportMichaux

MaisoncelleGirard

BellevueBelin

NB:

n-BSS

1133-X-21133-X-71134-X-31135-X-221135-X-32

1135-OX-331135-OX-381135-OX-39

valeurs en m

Chroniquespiézométriques

06/75~> 12/9506/75~> 12/9506/84~> 04/9210/84~> 12/9504/86-> 12/9506/75~> 12/9510/84~> 12/9511/91~> 12/95

MGG, calculées si

Minimumpiézo

mesuré

0.2-0.020.190.141.470.52-0.380.43

jr l'ensembl

Maximumpiézo

mesuré

1.490.51

1

0.832.142.21.471.19

3 des chroni

Amplitudeabsolue

(max-min)

1.290.530.810.690.671.681.850.76

ques de cha

Piézo¬métrie

moyenne

0.460.3

0.420.431.731.060.660.6

que points.

Remarque

pompage

abandon

pompage

R 38769 ANT 95 19

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Ils se caractérisent, sur la période 1985/1995, par :

- des niveaux piézométriques bas, inférieurs à 1 m NGG (de 0.20 à 0.80 m),décroissants de l'intérieur vers la mer,

- des fluctuations de faibles amplitudes : les hauteurs de fluctuationsmaximales observées sur une année hydrologique (différence entre lesniveaux piézométriques maximaux et minimaux mesurés sur un cyclehydrologique sur la période 85/95) sont comprises entre 0.40 m (Montrésor,St-Jacques) et 0.80 m (Beauport), les hauteurs de fluctuations minimales sontde l'ordre de 0.10 à 0.20 m sur l'ensemble des points.

- un régime de fluctuation qui obéit à une périodicité annuelle :

- baisse des niveaux d'eau durant le carême, de février à mai-juin,

- montée des niveaux durant l'hivernage, de juin-juillet à octobre-novembre.

Toutefois, on observe très fréquemment durant le carême des courbes dedécharge influencée (baisse atténuée par une alimentation) puis unerecharge secondaire entre février et juin (allure des courbes en dos dechameau). Les périodes de hautes-eaux et de basses-eaux sont trèsvariables dans le temps. Ceci est particulièrement visible sur les points deMaisoncelle et de Michaux.

Les fluctuations piézométriques de la plaine de Grippon. sur la période 1985/1995,suivies sur 5 points de mesures (tableau 4b & annexe Ib), montrent descaractéristiques comparables :

- des niveaux piézométriques bas, mais légèrement plus élevés que dansles Plateaux du Nord. Ils s'abaissent d'amont (1 à 1.50 m NGG à Laroche,Picard) en aval (0.50 m NGG à Richeval),

- des fluctuations, sur une année hydrologique, de faible amplitude : leshauteurs de fluctuations maximales sont comprises entre 0.50 et 0.70 m, lesfluctuations minimales entre 0.20 et 0.25 m.

- un régime de fluctuation mixte résultant de la superposition d'unepériodicité annuelle, assez régulière, et d'une tendance pluriannuelleapériodique, qui traduit une alternance de séquences pluriannuelles"déficitaires" et "excédentaires".

Comme pour les Plateaux du Nord, on observe une baisse des niveaux d'eau,de novembre-décembre à juin-juillet, et une remontée des niveaux d'eau dejuin-juillet à novembre-décembre.

R 38769 ANT 95 20

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Ils se caractérisent, sur la période 1985/1995, par :

- des niveaux piézométriques bas, inférieurs à 1 m NGG (de 0.20 à 0.80 m),décroissants de l'intérieur vers la mer,

- des fluctuations de faibles amplitudes : les hauteurs de fluctuationsmaximales observées sur une année hydrologique (différence entre lesniveaux piézométriques maximaux et minimaux mesurés sur un cyclehydrologique sur la période 85/95) sont comprises entre 0.40 m (Montrésor,St-Jacques) et 0.80 m (Beauport), les hauteurs de fluctuations minimales sontde l'ordre de 0.10 à 0.20 m sur l'ensemble des points.

- un régime de fluctuation qui obéit à une périodicité annuelle :

- baisse des niveaux d'eau durant le carême, de février à mai-juin,

- montée des niveaux durant l'hivernage, de juin-juillet à octobre-novembre.

Toutefois, on observe très fréquemment durant le carême des courbes dedécharge influencée (baisse atténuée par une alimentation) puis unerecharge secondaire entre février et juin (allure des courbes en dos dechameau). Les périodes de hautes-eaux et de basses-eaux sont trèsvariables dans le temps. Ceci est particulièrement visible sur les points deMaisoncelle et de Michaux.

Les fluctuations piézométriques de la plaine de Grippon. sur la période 1985/1995,suivies sur 5 points de mesures (tableau 4b & annexe Ib), montrent descaractéristiques comparables :

- des niveaux piézométriques bas, mais légèrement plus élevés que dansles Plateaux du Nord. Ils s'abaissent d'amont (1 à 1.50 m NGG à Laroche,Picard) en aval (0.50 m NGG à Richeval),

- des fluctuations, sur une année hydrologique, de faible amplitude : leshauteurs de fluctuations maximales sont comprises entre 0.50 et 0.70 m, lesfluctuations minimales entre 0.20 et 0.25 m.

- un régime de fluctuation mixte résultant de la superposition d'unepériodicité annuelle, assez régulière, et d'une tendance pluriannuelleapériodique, qui traduit une alternance de séquences pluriannuelles"déficitaires" et "excédentaires".

Comme pour les Plateaux du Nord, on observe une baisse des niveaux d'eau,de novembre-décembre à juin-juillet, et une remontée des niveaux d'eau dejuin-juillet à novembre-décembre.

R 38769 ANT 95 20

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 4b : Caractéristiques piézométriques de la plaine de Grippon

Désignation

RichevalBervilleLarochePicard

Ste-Marie

n<»BSS

1140-OX-101140-OX-231140-OX-241140-OX-261140-OX-22

Chroniquespiézométriques

08/84- > 12/9510/84-> 12/9508/84- > 12/9510/84-> 03/9310/84-> 12/95

Minimumpiézo

mesuré

0,041

1,081,480,31

Maximumpiézo

mesuré

0,961,712,080,71,12

Amplitudeabsolue

(max-min)

0,920,71

1

0,780,81

Piézo¬

métriemoyenne

0,521,291,52

1

0,65

Remarqua

abandonpuits dangereux

NB : valeurs en m NGG, calculées sur l'ensemble des ctironiques de ctiaque points.

Dans les Plateaux de l'Est (tableaux 4c et 4d & annexe 1c), 14 ouvrages ont étésuivis. On peut distinguer deux groupes de points :

1 - les ouvrages situés au sein du dôme piézométrique, dans la zone centrale desplateaux de l'Est .

Tableau 4c : Caractéristiques piézométriques des plateaux de l'Est

Désignation

St-GuillaumeBel-EtangRenneville

GentillyBien-Désiré

n" BSS

1141-X-091141-X-33

1 1 50-X-71149-0X-141 1 50-OX-05

Chroniquespiézométriques

08/84- > 12/9508/84-> 12/9501/86~> 12/9512/90-> 12/9508/84- > 12/95

Minimumpiézo

mesuré

8,018;359,678,1712,19

Maximumpiézo

mesuré

10,6210,3711,139,6813,84

Amplitudeabsolue

(max-min)

2,612,021,461,511,65

Piézo¬

métriemoyenne

8,899,2110,12

8,613,13

Remarque

colmatéNB : valeurs en m NGG, calculées sur l'ensemble des chroniques de chaque points.

Ils se caractérisent, sur la période 1985/1995, par :

- des niveaux piézométriques élevés compris entre 8.50 et 10.50 m NGG.

- des hauteurs de fluctuations relativement fortes : l'amplitude maximummesurée sur la période 1985/95 (différence entre les niveaux le plus haut et leplus bas atteints pendant cette période) atteint 2.30 m à St-GuilIaume, prèsde 2 m à Bel Etang et 1.40 m à Renneville. Sur une année hydrologique, ellessont comprises au maximum entre 0.70 m à Renneville et 1.40 m à St-Guillaume. Par contre, ces fluctuations peuvent ne pas dépasser 0.20 à 0.30m certaines années,

- un régime de fluctuations pluriannuel. Apériodique et irrégulière,l'amplitude pluriannuelle, sur 1985/95, est nettement plus grande que lesamplitudes annuelles, parfois quasi-nulles. Ces fluctuations résultent derecharges exceptionnelles. Toutefois, les basses eaux sont centréesgénéralement sur juillet-août et les hautes eaux se situent entre octobre etfévrier.

2 - les points situés en périphérie des plateaux de l'Est présentent des caractèresplus proches de la plaine de Grippon et des plateaux du Nord.

R 38769 ANT 95 21

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 4b : Caractéristiques piézométriques de la plaine de Grippon

Désignation

RichevalBervilleLarochePicard

Ste-Marie

n<»BSS

1140-OX-101140-OX-231140-OX-241140-OX-261140-OX-22

Chroniquespiézométriques

08/84- > 12/9510/84-> 12/9508/84- > 12/9510/84-> 03/9310/84-> 12/95

Minimumpiézo

mesuré

0,041

1,081,480,31

Maximumpiézo

mesuré

0,961,712,080,71,12

Amplitudeabsolue

(max-min)

0,920,71

1

0,780,81

Piézo¬

métriemoyenne

0,521,291,52

1

0,65

Remarqua

abandonpuits dangereux

NB : valeurs en m NGG, calculées sur l'ensemble des ctironiques de ctiaque points.

Dans les Plateaux de l'Est (tableaux 4c et 4d & annexe 1c), 14 ouvrages ont étésuivis. On peut distinguer deux groupes de points :

1 - les ouvrages situés au sein du dôme piézométrique, dans la zone centrale desplateaux de l'Est .

Tableau 4c : Caractéristiques piézométriques des plateaux de l'Est

Désignation

St-GuillaumeBel-EtangRenneville

GentillyBien-Désiré

n" BSS

1141-X-091141-X-33

1 1 50-X-71149-0X-141 1 50-OX-05

Chroniquespiézométriques

08/84- > 12/9508/84-> 12/9501/86~> 12/9512/90-> 12/9508/84- > 12/95

Minimumpiézo

mesuré

8,018;359,678,1712,19

Maximumpiézo

mesuré

10,6210,3711,139,6813,84

Amplitudeabsolue

(max-min)

2,612,021,461,511,65

Piézo¬

métriemoyenne

8,899,2110,12

8,613,13

Remarque

colmatéNB : valeurs en m NGG, calculées sur l'ensemble des chroniques de chaque points.

Ils se caractérisent, sur la période 1985/1995, par :

- des niveaux piézométriques élevés compris entre 8.50 et 10.50 m NGG.

- des hauteurs de fluctuations relativement fortes : l'amplitude maximummesurée sur la période 1985/95 (différence entre les niveaux le plus haut et leplus bas atteints pendant cette période) atteint 2.30 m à St-GuilIaume, prèsde 2 m à Bel Etang et 1.40 m à Renneville. Sur une année hydrologique, ellessont comprises au maximum entre 0.70 m à Renneville et 1.40 m à St-Guillaume. Par contre, ces fluctuations peuvent ne pas dépasser 0.20 à 0.30m certaines années,

- un régime de fluctuations pluriannuel. Apériodique et irrégulière,l'amplitude pluriannuelle, sur 1985/95, est nettement plus grande que lesamplitudes annuelles, parfois quasi-nulles. Ces fluctuations résultent derecharges exceptionnelles. Toutefois, les basses eaux sont centréesgénéralement sur juillet-août et les hautes eaux se situent entre octobre etfévrier.

2 - les points situés en périphérie des plateaux de l'Est présentent des caractèresplus proches de la plaine de Grippon et des plateaux du Nord.

R 38769 ANT 95 21

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 4d : Caractéristiques piézométriques des plateaux de l'Est

Désignation

Bois-DavidCaillebot

ChateaubrunChamp-grillé

EcluseCorneillePinadière

DupréCourcelles

n» BSS

1141-X-281141-X-341149-X-3

1141-OX-291141-OX-301141-OX-321141-0X-351149-OX-011150-OX-09

Chroniquespiézométriques

11/91-> 12/9503/85" > 12/9502/71 -> 12/9503/85- > 12/9510/91~> 12/9510/91-> 12/9511/91-> 12/9511/86"> 12/9508/84- > 12/95

Minimumpiézo

mesuré

-1,371,4

0,880,410,7

0,140,240,5

0,26

Maximumpiézo

mesuré

1,732,122,030,91,390,670,741,670,88

Amplitudeabsolue

(max-min)

3,10,721,150,490,690,530,51,170,62

Piézo¬

métriemoyenne

1,231,671,4

0,590,910,270,420,660,45

Remarque

pompage

colmaté

accès difficileNB : valeurs en m NGG, calculées sur l'ensemble des chroniques de chaque points.

Ils se caractérisent, sur la période 1985/1995, par :

- des niveaux piézométriques moyens à bas, intermédiaires entre le dômeet les plateaux du Nord : ils varient entre 0.50 et 1.70 m NGG,

- des hauteurs de fluctuations annuelles maximales (comprises entre 0.40 mà Chateaubrun et 0.60 m à Bois-David et Caillebot) et minimales ( de 0.10 à0.20 m) modérées,

- un régime de fluctuations mixtes, comparables à celui observé dans laplaine de Grippon.

4.2.2. Evolution de la piézométrie entre 1985 et 1995 en Grande-Terre

L'analyse des chroniques piézométriques révèle des évolutions comparables surl'ensemble des points de mesures suivis. On peut distinguer sur les courbes 5périodes :

1 - Un étiage 1985/86 très marqué :

Sur les Plateaux du Nord, c'est l'étiage le plus marqué enregistré sur ladécennie aux puits de Montrésor, Michaux et St-Jacques, Girard et Bellevue.Sur les puits de Saint-Jacques et de Bellevue, les niveaux s'abaissent sous 0m NGG consécutivement, très vraisemblablement, à des pompages.

Dans la plaine de Grippon. 1985 est avec 1994, l'étiage le plus accentué surl'ensemble des points. En 1986, les basses eaux sont également marquées,mais plus par la durée que par un niveau piézométrique particulièrement bas(9 mois à Picard, Berville et Laroche).

Sur les Plateaux de l'Est, on observe des niveaux très bas sur tous lesouvrages. A Bois-David et Bien-Désirée, les minima de la période d'étude(1985/91) sont enregistrés en août 1985.

2 - Après une assez forte recharge en 1985/1986, qui ramène les niveauxpiézométriques à un niveau moyen, les fluctuations sont modérées entre 1986 et1988, sur l'ensemble des points suivis.

R 38769 ANT 95 22

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 4d : Caractéristiques piézométriques des plateaux de l'Est

Désignation

Bois-DavidCaillebot

ChateaubrunChamp-grillé

EcluseCorneillePinadière

DupréCourcelles

n» BSS

1141-X-281141-X-341149-X-3

1141-OX-291141-OX-301141-OX-321141-0X-351149-OX-011150-OX-09

Chroniquespiézométriques

11/91-> 12/9503/85" > 12/9502/71 -> 12/9503/85- > 12/9510/91~> 12/9510/91-> 12/9511/91-> 12/9511/86"> 12/9508/84- > 12/95

Minimumpiézo

mesuré

-1,371,4

0,880,410,7

0,140,240,5

0,26

Maximumpiézo

mesuré

1,732,122,030,91,390,670,741,670,88

Amplitudeabsolue

(max-min)

3,10,721,150,490,690,530,51,170,62

Piézo¬

métriemoyenne

1,231,671,4

0,590,910,270,420,660,45

Remarque

pompage

colmaté

accès difficileNB : valeurs en m NGG, calculées sur l'ensemble des chroniques de chaque points.

Ils se caractérisent, sur la période 1985/1995, par :

- des niveaux piézométriques moyens à bas, intermédiaires entre le dômeet les plateaux du Nord : ils varient entre 0.50 et 1.70 m NGG,

- des hauteurs de fluctuations annuelles maximales (comprises entre 0.40 mà Chateaubrun et 0.60 m à Bois-David et Caillebot) et minimales ( de 0.10 à0.20 m) modérées,

- un régime de fluctuations mixtes, comparables à celui observé dans laplaine de Grippon.

4.2.2. Evolution de la piézométrie entre 1985 et 1995 en Grande-Terre

L'analyse des chroniques piézométriques révèle des évolutions comparables surl'ensemble des points de mesures suivis. On peut distinguer sur les courbes 5périodes :

1 - Un étiage 1985/86 très marqué :

Sur les Plateaux du Nord, c'est l'étiage le plus marqué enregistré sur ladécennie aux puits de Montrésor, Michaux et St-Jacques, Girard et Bellevue.Sur les puits de Saint-Jacques et de Bellevue, les niveaux s'abaissent sous 0m NGG consécutivement, très vraisemblablement, à des pompages.

Dans la plaine de Grippon. 1985 est avec 1994, l'étiage le plus accentué surl'ensemble des points. En 1986, les basses eaux sont également marquées,mais plus par la durée que par un niveau piézométrique particulièrement bas(9 mois à Picard, Berville et Laroche).

Sur les Plateaux de l'Est, on observe des niveaux très bas sur tous lesouvrages. A Bois-David et Bien-Désirée, les minima de la période d'étude(1985/91) sont enregistrés en août 1985.

2 - Après une assez forte recharge en 1985/1986, qui ramène les niveauxpiézométriques à un niveau moyen, les fluctuations sont modérées entre 1986 et1988, sur l'ensemble des points suivis.

R 38769 ANT 95 22

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

3 - Une forte crue en 1988/1989

Sur les Plateaux du Nord, on enregistre les niveaux piézométriques les plushauts de la décennie sur l'ensemble des points, sauf à St-Jacques. ABeauport, la recharge est encore plus marquée en 1989/90 (+ 0.50 m en unmois environ),

Dans la Plaine de Grippon. la période de hautes eaux, maximales fin 1988,se prolonge jusqu'en 1991. Ainsi, le maximum piézométrique est atteint àRicheval en octobre 1991.

Sur les Plateaux de l'Est, la période 1988/90 montre de fortes rechargessuccessives, sans décharges prononcées. Dans la zone centrale, la cruedépasse 1 m à Bel-Etang et St-GuilIaume. De fortes recharges ponctuellessont enregistrées à Renneville et St-Guillaume (+ 1m entre août et octobre1990).

4 - Une décrue plus ou moins continue entre 1989/90 et 1994 aboutit à un fortétiage en 1994

Sur les Plateaux du Nord, où les fluctuations piézométriques sontrelativement régulières (notamment à Montrésor et St-Jacques), on observeune baisse progressive des niveaux sur cette période : les décharges sontmoyennement marquées en durée et en amplitude et les recharges sontrelativement faibles, sauf à St-Jacques où l'on observe une nette élévationdes niveaux en 1991/92. A Maisoncelle et Michaux, la décrue est plus nette :

les décharges apparaissent plus longues et plus marquées d'une année surl'autre. Elles atteignent 9 mois en 1990/91 et 1993/94 au puits Michaux et 12mois en 90/91, 14 mois en 93/94 à Maisoncelle.

Finalement, l'étiage 1994 apparaît sur l'ensemble des points très accusé,notamment au puits de Maisoncelle. II apparaît comme la conséquence d'unesuccession de décharges importantes sans recharge conséquente.

Dans la plaine de Grippon, on observe des fluctuations piézométriquessemblables avec des périodes de baisses des niveaux piézométriquesétendues (11 mois en 1989/90, 10 mois en 1991/92 à Picard, 12 mois àRicheval en 1990/91), séparées par des remontées des niveaux d'eauréduites (courte durée, faible amplitude).

L'étiage de 1994 est très accentué : Richeval enregistre une baisse de plusde 0.50 m sur une période de 14 mois. L'étiage 1994 est le plus marqué de ladécennie aux piézomètres de Berville et Laroche et au puits de Richeval.

Sur les Plateaux de l'Est, on observe :

- dans la zone centrale, une décrue ininterrompue entre 1990 et 1992.La décharge atteint 33 mois à Bel-Etang avec une baisse d'I,50 m, 30mois à Renneville et une baisse d'environ 1.50 m, 26 mois à St-Guillaume et une baisse de plus de 2,00 m des niveauxpiézométriques.

R 38769 ANT 95 23

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

3 - Une forte crue en 1988/1989

Sur les Plateaux du Nord, on enregistre les niveaux piézométriques les plushauts de la décennie sur l'ensemble des points, sauf à St-Jacques. ABeauport, la recharge est encore plus marquée en 1989/90 (+ 0.50 m en unmois environ),

Dans la Plaine de Grippon. la période de hautes eaux, maximales fin 1988,se prolonge jusqu'en 1991. Ainsi, le maximum piézométrique est atteint àRicheval en octobre 1991.

Sur les Plateaux de l'Est, la période 1988/90 montre de fortes rechargessuccessives, sans décharges prononcées. Dans la zone centrale, la cruedépasse 1 m à Bel-Etang et St-GuilIaume. De fortes recharges ponctuellessont enregistrées à Renneville et St-Guillaume (+ 1m entre août et octobre1990).

4 - Une décrue plus ou moins continue entre 1989/90 et 1994 aboutit à un fortétiage en 1994

Sur les Plateaux du Nord, où les fluctuations piézométriques sontrelativement régulières (notamment à Montrésor et St-Jacques), on observeune baisse progressive des niveaux sur cette période : les décharges sontmoyennement marquées en durée et en amplitude et les recharges sontrelativement faibles, sauf à St-Jacques où l'on observe une nette élévationdes niveaux en 1991/92. A Maisoncelle et Michaux, la décrue est plus nette :

les décharges apparaissent plus longues et plus marquées d'une année surl'autre. Elles atteignent 9 mois en 1990/91 et 1993/94 au puits Michaux et 12mois en 90/91, 14 mois en 93/94 à Maisoncelle.

Finalement, l'étiage 1994 apparaît sur l'ensemble des points très accusé,notamment au puits de Maisoncelle. II apparaît comme la conséquence d'unesuccession de décharges importantes sans recharge conséquente.

Dans la plaine de Grippon, on observe des fluctuations piézométriquessemblables avec des périodes de baisses des niveaux piézométriquesétendues (11 mois en 1989/90, 10 mois en 1991/92 à Picard, 12 mois àRicheval en 1990/91), séparées par des remontées des niveaux d'eauréduites (courte durée, faible amplitude).

L'étiage de 1994 est très accentué : Richeval enregistre une baisse de plusde 0.50 m sur une période de 14 mois. L'étiage 1994 est le plus marqué de ladécennie aux piézomètres de Berville et Laroche et au puits de Richeval.

Sur les Plateaux de l'Est, on observe :

- dans la zone centrale, une décrue ininterrompue entre 1990 et 1992.La décharge atteint 33 mois à Bel-Etang avec une baisse d'I,50 m, 30mois à Renneville et une baisse d'environ 1.50 m, 26 mois à St-Guillaume et une baisse de plus de 2,00 m des niveauxpiézométriques.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

- dans la zone périphérique des plateaux, la baisse des niveaux estnette mais sensiblement moins forte en amplitude et en durée : 16 moisà Chateaubrun (-0.30 m), 19 mois à Caillebot (-0.40 m).

A l'exception de Caillebot et St-GuilIaume, aucune recharge conséquenten'est observable entre 1991 et 1994.

Finalement, l'étiage 1994 apparaît comme le plus accusé de la décennie à St-Guillaume, Bel-Etang, Chateaubrun et Renneville.

5 - Une assez forte recharge en 1995 enregistrée sur la quasi-totalité des pointsdes trois unités régionales suivies :

Sur les plateaux du Nord, on enregistre des remontées des niveaux d'eaumodérées (+0,15 à +0,30 m) sur la plupart des points. Toutefois, des rechargesexceptionnelles sont observées sur les puits de Bellevue (+0,90 m) et de Belin(+0,70 m).

Sur la Plaine de Grippon. la recharge de 1995 est assez marquée surl'ensemble des points : de +0,30, +0,40 m dans la partie amont (puits Ste-Marie- Piezo Laroche) à +0,50, +0,60 en aval (piézo de Berville, Richeval).

Sur les Plateaux de l'Est, on observe une forte remontée des niveaux d'eauxsur la quasi-totalité des ouvrages :

- dans la zone centrale, elle peut atteindre +2 m à St-Guillaume ;

- dans la zone périphérique des plateaux, elle est, en maximum, de+0,70 m à Ecluse et +1 m à Dupré. Sur quelques points, comme Bel Etanget Renneville, la recharge est limitée.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

- dans la zone périphérique des plateaux, la baisse des niveaux estnette mais sensiblement moins forte en amplitude et en durée : 16 moisà Chateaubrun (-0.30 m), 19 mois à Caillebot (-0.40 m).

A l'exception de Caillebot et St-GuilIaume, aucune recharge conséquenten'est observable entre 1991 et 1994.

Finalement, l'étiage 1994 apparaît comme le plus accusé de la décennie à St-Guillaume, Bel-Etang, Chateaubrun et Renneville.

5 - Une assez forte recharge en 1995 enregistrée sur la quasi-totalité des pointsdes trois unités régionales suivies :

Sur les plateaux du Nord, on enregistre des remontées des niveaux d'eaumodérées (+0,15 à +0,30 m) sur la plupart des points. Toutefois, des rechargesexceptionnelles sont observées sur les puits de Bellevue (+0,90 m) et de Belin(+0,70 m).

Sur la Plaine de Grippon. la recharge de 1995 est assez marquée surl'ensemble des points : de +0,30, +0,40 m dans la partie amont (puits Ste-Marie- Piezo Laroche) à +0,50, +0,60 en aval (piézo de Berville, Richeval).

Sur les Plateaux de l'Est, on observe une forte remontée des niveaux d'eauxsur la quasi-totalité des ouvrages :

- dans la zone centrale, elle peut atteindre +2 m à St-Guillaume ;

- dans la zone périphérique des plateaux, elle est, en maximum, de+0,70 m à Ecluse et +1 m à Dupré. Sur quelques points, comme Bel Etanget Renneville, la recharge est limitée.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Teae 1985/1995 (Guadeloupe)

4.3. INTERPRETATION

4.3.1. Le rôle de la pluviométrie

Les fluctuations piézométriques, annuelles et/ou pluriannuelles sontétroitement liées à la pluviométrie :

Le régime annuel se caractérise par :

- une décharge de la nappe pendant la saison sèche,

- une recharge permise par les précipitations de la période d'hivernage.

Le niveau de la nappe atteint son maximum de septembre à février en général,tandis que l'étiage se situe entre février et juin.

Ces fluctuations saisonnières sont très variables dans le temps et en amplitude enraison de la grande variabilité interannuelle des précipitations.

Les fluctuations piézométriques des régimes mixtes et pluriannuels secorrèlent très bien avec les variations interannuelles de la pluviométrie :

Ainsi, l'alternance des séquences piézométriques pluriannuelles "excédentaires",comme en 1987/88 et "déficitaires", comme la décrue de 1991 à 94, correspond àdes années pluviométriques pluvieuses ou sèches (cf § 3.2).

L'étiage 1994, marqué sur l'ensemble du réseau piézométrique, apparaît comme undes effets de la sécheresse, qui a affecté l'ensemble de la Grande-Terre. Toutefois,la sévérité de cet étiage des eaux souterraines est la conséquence d'une successiond'années déficitaires sans recharge conséquente.

Le temps de réponse des fluctuations piézométriques aux précipitations estrelativement court : on peut enregistrer des hausses piézométriques de quelquesdécimètres un mois seulement après un épisode pluvieux. Les fluctuations sont, enrègle générale, synchrones entre les différents puits de chaque unité. La nappe libredes calcaires supérieurs montre donc une relative faible inertie. Toutefois, il existedes différences spatiales, fonction de facteurs locaux (puissance zone non saturée,variation de la perméabilité...).

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4.3. INTERPRETATION

4.3.1. Le rôle de la pluviométrie

Les fluctuations piézométriques, annuelles et/ou pluriannuelles sontétroitement liées à la pluviométrie :

Le régime annuel se caractérise par :

- une décharge de la nappe pendant la saison sèche,

- une recharge permise par les précipitations de la période d'hivernage.

Le niveau de la nappe atteint son maximum de septembre à février en général,tandis que l'étiage se situe entre février et juin.

Ces fluctuations saisonnières sont très variables dans le temps et en amplitude enraison de la grande variabilité interannuelle des précipitations.

Les fluctuations piézométriques des régimes mixtes et pluriannuels secorrèlent très bien avec les variations interannuelles de la pluviométrie :

Ainsi, l'alternance des séquences piézométriques pluriannuelles "excédentaires",comme en 1987/88 et "déficitaires", comme la décrue de 1991 à 94, correspond àdes années pluviométriques pluvieuses ou sèches (cf § 3.2).

L'étiage 1994, marqué sur l'ensemble du réseau piézométrique, apparaît comme undes effets de la sécheresse, qui a affecté l'ensemble de la Grande-Terre. Toutefois,la sévérité de cet étiage des eaux souterraines est la conséquence d'une successiond'années déficitaires sans recharge conséquente.

Le temps de réponse des fluctuations piézométriques aux précipitations estrelativement court : on peut enregistrer des hausses piézométriques de quelquesdécimètres un mois seulement après un épisode pluvieux. Les fluctuations sont, enrègle générale, synchrones entre les différents puits de chaque unité. La nappe libredes calcaires supérieurs montre donc une relative faible inertie. Toutefois, il existedes différences spatiales, fonction de facteurs locaux (puissance zone non saturée,variation de la perméabilité...).

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

4.3.2. Facteurs locaux

Les différences régionales des fluctuations piézométriques peuvent être interprétéespar 3 facteurs principaux :

La variabilité spatiale de la pluviométrie :

Ainsi l'année 1993, "déficitaire" dans la majeure partie de l'île, et notamment sur lesPlateaux du Nord, a été "excédentaire" dans les Plateaux de l'Est Ces différencesse traduisent par des évolutions piézométriques différentes.

A une échelle plus fine, les précipitations ayant un caractère essentiellementorageux, des différences de recliarges apparaissent entre deux puits situés dans lamême unité hydrogéologique.

La proximité de la mer :

On peut imputer les faibles fluctuations piézométriques des points situés dans leszones côtières à la présence de la mer, niveau de base de la nappe suivie(potentiel hydraulique imposé). Les variations sont amorties dans ces secteurs, où lanappe est plate et basse. Par contre dans la zone centrale des plateaux de l'Est, ceteffet est peu sensible, d'où de plus grandes amplitudes.

Les différences spatiales des perméabilités peuvent être à l'origine dedifférences de comportemenL Les secteurs les plus perméables montrent en généraldes amplitudes de fluctuations moins fortes que les secteurs peu perméables. Cefacteur explique partiellement les différences des fluctuations entre les points situésdans les plateaux de l'Est et ceux situés dans la plaine de Grippon (en amontparticulièrement).

4.3.3. L'impact des prélèvements

Des niveaux piézométriques négatifs (< 0 m NGG) ont été enregistrés sur troisouvrages (St-Jacques et Bellevue sur les plateaux du Nord et Bois-David sur lesplateaux de l'Est) équipés de pompes immergées. Ces mesures révèlent unesurexploitation ponctuelle de ces ouvrages.

Par contre, l'impact des prélèvements des forages AEP, qui n'a pu être appréciédans le cadre de cette étude, est très vraisemblablement négligeable sur les niveauxmesurés.

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4.3.2. Facteurs locaux

Les différences régionales des fluctuations piézométriques peuvent être interprétéespar 3 facteurs principaux :

La variabilité spatiale de la pluviométrie :

Ainsi l'année 1993, "déficitaire" dans la majeure partie de l'île, et notamment sur lesPlateaux du Nord, a été "excédentaire" dans les Plateaux de l'Est Ces différencesse traduisent par des évolutions piézométriques différentes.

A une échelle plus fine, les précipitations ayant un caractère essentiellementorageux, des différences de recliarges apparaissent entre deux puits situés dans lamême unité hydrogéologique.

La proximité de la mer :

On peut imputer les faibles fluctuations piézométriques des points situés dans leszones côtières à la présence de la mer, niveau de base de la nappe suivie(potentiel hydraulique imposé). Les variations sont amorties dans ces secteurs, où lanappe est plate et basse. Par contre dans la zone centrale des plateaux de l'Est, ceteffet est peu sensible, d'où de plus grandes amplitudes.

Les différences spatiales des perméabilités peuvent être à l'origine dedifférences de comportemenL Les secteurs les plus perméables montrent en généraldes amplitudes de fluctuations moins fortes que les secteurs peu perméables. Cefacteur explique partiellement les différences des fluctuations entre les points situésdans les plateaux de l'Est et ceux situés dans la plaine de Grippon (en amontparticulièrement).

4.3.3. L'impact des prélèvements

Des niveaux piézométriques négatifs (< 0 m NGG) ont été enregistrés sur troisouvrages (St-Jacques et Bellevue sur les plateaux du Nord et Bois-David sur lesplateaux de l'Est) équipés de pompes immergées. Ces mesures révèlent unesurexploitation ponctuelle de ces ouvrages.

Par contre, l'impact des prélèvements des forages AEP, qui n'a pu être appréciédans le cadre de cette étude, est très vraisemblablement négligeable sur les niveauxmesurés.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

5. Bilan du suivi piézométrique

5.1. SYNTHESE

Les fluctuations piézométriques des eaux souterraines de Grande-Terre sontsuivies, mensuellement, depuis 11 ans, sur près de trente points de mesures, Lasynthèse des données acquises sur cette période est l'occasion de dresser un bilandu suivi et de définir les actions à poursuivre.

Les données piézométriques acquises sur la période 1985/1995 permettentd'appréhender le fonctionnement hydrogéologique de la nappe des calcairessupérieurs de Grande-Terre.

Cette synthèse a mis en évidence des évolutions piézométriques similaires etrelativement synchrones au sein des 3 grandes unités hydrogéologiques.

Les fluctuations piézométriques sont contrôlées par la pluviométrie, facteurvariable dans le temps et dans l'espace.

On peut distinguer deux grandes zones piézométriques :

1 - Le dôme piézométrique (moitié occidentale des Plateaux de l'Est)caractérisé par des niveaux élevés, un régime de fluctuations pluriannuel avecde fortes amplitudes pluriannuelles et/ou mensuelles. Cet ensemble présentedes temps de réponse courts et une faible inertie vis-à-vis des variationspluviométriques,

2 - Une zone piézométrique basse et plate (Plateaux du Nord, plaine deGrippon, périphérie des Plateaux de l'Est) où les hauteurs de fluctuations sontfaibles et le régime de fluctuations annuel ou mixte, déterminé, là encore, par lesvariations saisonnières et interannuelles de la pluviométrie. Toutefois, laproximité relative de la mer, qui constitue un potentiel hydraulique imposé,amortit les fluctuations piézométriques.

Celte synthèse piézométrique révèle les lacunes du réseau de mesures :

1 - Le réseau piézométrique actuel ne permet pas de suivre l'évolution del'ensemble des eaux souterraines de Grande-Terre. Ainsi, l'aquifère des calcairesinférieurs, de la région des Grands-Fonds ne fait l'objet d'aucun suivipiézométrique. Or, cette région est la plus productive de Grande-Terre et estamenée à doubler sa production à moyen terme. II est par conséquent indispensablede mettre en place son suivi piézométrique.

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5. Bilan du suivi piézométrique

5.1. SYNTHESE

Les fluctuations piézométriques des eaux souterraines de Grande-Terre sontsuivies, mensuellement, depuis 11 ans, sur près de trente points de mesures, Lasynthèse des données acquises sur cette période est l'occasion de dresser un bilandu suivi et de définir les actions à poursuivre.

Les données piézométriques acquises sur la période 1985/1995 permettentd'appréhender le fonctionnement hydrogéologique de la nappe des calcairessupérieurs de Grande-Terre.

Cette synthèse a mis en évidence des évolutions piézométriques similaires etrelativement synchrones au sein des 3 grandes unités hydrogéologiques.

Les fluctuations piézométriques sont contrôlées par la pluviométrie, facteurvariable dans le temps et dans l'espace.

On peut distinguer deux grandes zones piézométriques :

1 - Le dôme piézométrique (moitié occidentale des Plateaux de l'Est)caractérisé par des niveaux élevés, un régime de fluctuations pluriannuel avecde fortes amplitudes pluriannuelles et/ou mensuelles. Cet ensemble présentedes temps de réponse courts et une faible inertie vis-à-vis des variationspluviométriques,

2 - Une zone piézométrique basse et plate (Plateaux du Nord, plaine deGrippon, périphérie des Plateaux de l'Est) où les hauteurs de fluctuations sontfaibles et le régime de fluctuations annuel ou mixte, déterminé, là encore, par lesvariations saisonnières et interannuelles de la pluviométrie. Toutefois, laproximité relative de la mer, qui constitue un potentiel hydraulique imposé,amortit les fluctuations piézométriques.

Celte synthèse piézométrique révèle les lacunes du réseau de mesures :

1 - Le réseau piézométrique actuel ne permet pas de suivre l'évolution del'ensemble des eaux souterraines de Grande-Terre. Ainsi, l'aquifère des calcairesinférieurs, de la région des Grands-Fonds ne fait l'objet d'aucun suivipiézométrique. Or, cette région est la plus productive de Grande-Terre et estamenée à doubler sa production à moyen terme. II est par conséquent indispensablede mettre en place son suivi piézométrique.

R 38769 ANT 95 27

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2 - L'effet des prélèvements des forages AEP sur la piézométrie resteméconnu. Compte tenu de la fragilité des eaux souterraines (en particulier enpériode d'étiage où les niveaux piézométriques sont minimum et les sollicitations enpompages maximales), la détermination de l'impact des prélèvements apparaîtindispensable pour définir ou prévoir une exploitation adaptée.

Rappelons que des soutirages excessifs ont entraîné une remontée du biseau saléau droit des ouvrages de l'usine de Beauport (Plateaux du Nord) et du forage AEPde Boisvin (Plateaux de l'Est), impliquant leur abandon.

3 - Les temps de réponse de la nappe aux précipitations n'ont pu être déterminésprécisément, compte-tenu du pas de temps des mesures (mensuelles). L'acquisitionde données, à un pas de temps plus petit, paraît essentielle pour préciser lesprocessus de recharge des aquifères. La connaissance de ces phénomènes estnécessaire pour quantifier la ressource en eau souterraine exploitable et définir dece fait les modalités de son exploitation et de sa gestion.

5.2. CONCLUSIONS

Les eaux souterraines de Grande-Terre sont fragiles car en équilibre avec l'eau demer. Elles sont également très dépendantes des précipitations.

La nappe de Grande-Terre présente naturellement une plus grande vulnérabilité vis-à-vis du biseau salé pendant les étiages excessifs, inévitables, dans le contexteclimatique guadeloupéen. Or, c'est durant ces périodes de sécheresse que les eauxsouterraines sont généralement le plus sollicitées. La vigilance doit donc êtreparticulièrement accrue durant les périodes d'étiage.

Le suivi piézométrique constitue l'élément de base pour contrôler l'état de la nappeet prévenir tout risque de détérioration de la ressource et le cas échéant détecter àtemps une remontée d'eau salée.

La poursuite du suivi piézométrique en Grande-Terre est donc Imperative,Toutefois des compléments doivent être apportés au réseau actuel pour doterla Grande-Terre d'un suivi efficace.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2 - L'effet des prélèvements des forages AEP sur la piézométrie resteméconnu. Compte tenu de la fragilité des eaux souterraines (en particulier enpériode d'étiage où les niveaux piézométriques sont minimum et les sollicitations enpompages maximales), la détermination de l'impact des prélèvements apparaîtindispensable pour définir ou prévoir une exploitation adaptée.

Rappelons que des soutirages excessifs ont entraîné une remontée du biseau saléau droit des ouvrages de l'usine de Beauport (Plateaux du Nord) et du forage AEPde Boisvin (Plateaux de l'Est), impliquant leur abandon.

3 - Les temps de réponse de la nappe aux précipitations n'ont pu être déterminésprécisément, compte-tenu du pas de temps des mesures (mensuelles). L'acquisitionde données, à un pas de temps plus petit, paraît essentielle pour préciser lesprocessus de recharge des aquifères. La connaissance de ces phénomènes estnécessaire pour quantifier la ressource en eau souterraine exploitable et définir dece fait les modalités de son exploitation et de sa gestion.

5.2. CONCLUSIONS

Les eaux souterraines de Grande-Terre sont fragiles car en équilibre avec l'eau demer. Elles sont également très dépendantes des précipitations.

La nappe de Grande-Terre présente naturellement une plus grande vulnérabilité vis-à-vis du biseau salé pendant les étiages excessifs, inévitables, dans le contexteclimatique guadeloupéen. Or, c'est durant ces périodes de sécheresse que les eauxsouterraines sont généralement le plus sollicitées. La vigilance doit donc êtreparticulièrement accrue durant les périodes d'étiage.

Le suivi piézométrique constitue l'élément de base pour contrôler l'état de la nappeet prévenir tout risque de détérioration de la ressource et le cas échéant détecter àtemps une remontée d'eau salée.

La poursuite du suivi piézométrique en Grande-Terre est donc Imperative,Toutefois des compléments doivent être apportés au réseau actuel pour doterla Grande-Terre d'un suivi efficace.

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Dans cette perspective, nous avons rencontré les responsables de la SOGEA.Rappelons que cette société à en charge l'exploitation de la totalité des forages AEPde Grande-Terre et de Marie-Galante.

Cette réunion a permis de :

sensibiliser les exploitants sur la vulnérabilité de la ressource souterraine,

d'identifier les forages sur lesquels un suivi piézométrique pourrait êtreréalisé,

de s'informer des difficultés rencontrées par les exploitants sur leursouvrages.

Actuellement, la SOGEA se heurte à de grosses difficultés pour exploiter de façonrationnelle ses ouvrages :

les débits d'exploitation théoriques des ouvrages sont rarement connus,

" les niveaux de la nappe ne sont pas pris en compte,

les rabattements maximaux, en pompage, à ne pas dépasser sous risqueentraîner une invasion d'eaux marines, sont souvent méconnus.

II s'avère indispensable d'apporter notre aide aux exploitants afin d'une part dedéfinir les conditions d'exploitation optimales de leurs ouvrages et d'autre partde les informer des fluctuations de la nappe de Grande-Terre, notamment enpériode d'étiage prononcé.

5.3. PROPOSITIONS

Dans le but de compléter la connaissance hydrogéologique des eaux souterrainesde Grande-Terre et de faciliter leur gestion, nous proposons 4 mesures, classéespar ordre de priorité :

1 - Poursuivre le suivi piézométrique de Grande-Terre au pas de temps mensuel,sur un réseau réaménagé d'une trentaine de points (tableau 5) :

- introduction de nouveaux ouvrages (10), afin de pouvoir suivre les secteursignorés jusque là, notamment l'aquifère des calcaires inférieurs de la régiondes Grands-Fonds et d'appréhender l'impact des prélèvements sur lapiézométrie,

- abandon de quelques points (7) détériorés, difficiles d'accès ou"redondants".

R 38769 ANT 95 29

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Dans cette perspective, nous avons rencontré les responsables de la SOGEA.Rappelons que cette société à en charge l'exploitation de la totalité des forages AEPde Grande-Terre et de Marie-Galante.

Cette réunion a permis de :

sensibiliser les exploitants sur la vulnérabilité de la ressource souterraine,

d'identifier les forages sur lesquels un suivi piézométrique pourrait êtreréalisé,

de s'informer des difficultés rencontrées par les exploitants sur leursouvrages.

Actuellement, la SOGEA se heurte à de grosses difficultés pour exploiter de façonrationnelle ses ouvrages :

les débits d'exploitation théoriques des ouvrages sont rarement connus,

" les niveaux de la nappe ne sont pas pris en compte,

les rabattements maximaux, en pompage, à ne pas dépasser sous risqueentraîner une invasion d'eaux marines, sont souvent méconnus.

II s'avère indispensable d'apporter notre aide aux exploitants afin d'une part dedéfinir les conditions d'exploitation optimales de leurs ouvrages et d'autre partde les informer des fluctuations de la nappe de Grande-Terre, notamment enpériode d'étiage prononcé.

5.3. PROPOSITIONS

Dans le but de compléter la connaissance hydrogéologique des eaux souterrainesde Grande-Terre et de faciliter leur gestion, nous proposons 4 mesures, classéespar ordre de priorité :

1 - Poursuivre le suivi piézométrique de Grande-Terre au pas de temps mensuel,sur un réseau réaménagé d'une trentaine de points (tableau 5) :

- introduction de nouveaux ouvrages (10), afin de pouvoir suivre les secteursignorés jusque là, notamment l'aquifère des calcaires inférieurs de la régiondes Grands-Fonds et d'appréhender l'impact des prélèvements sur lapiézométrie,

- abandon de quelques points (7) détériorés, difficiles d'accès ou"redondants".

R 38769 ANT 95 29

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 5 : Réseau piézométrique de Grande-Terre proposé

tenus

0)

xistants0)

"c'oQ_

(/)

intoQ.X3

Q)>

oz

Désignation

MontrésorSt-JacquesMichauxMaisoncelleGirardBellevueBelin

RichevalBervilleLaroche

St-GuillaumeBois-DavidBel-EtangChateaubainRennevilleCorneillePinadièreDupréGentillyCourcelles

KancelCavanièreCalvaireDouvilleChazeauRaizet FlGensolinBoisvinBeausoleilBosrédon

N»BSS

1133x21133x71135x221135x321135-OX-331135-OX-381135-OX-39

1140x101140x231140x24

1141x91141x271141x331149x31150x71141-OX-321141-OX-351149-OX-011149-OX-141150-OX-09

1148-XX-051149-XX-191149-XX-111149-XX-041140-xxOI1147-XX-13151140-XX-441140-XX071148-XX-091140-XX-05

Coordonnées

X

662,43664,14668,28664,10667,370666,24661,48

665,49665,77667,42

671,42677,45674,84676,32679,81676,83

675,195672,54674,82678.60

664.29670.17673.00674.74664.79658.95663.54662.50663.48662.08

Y

1821,151823,381813,031811,761811,171818,851816,35

1808,111806,741805,59

1802,661804,181802,501798,151801,201804,771805,301795,131800.041798,14

1794.591798.331799.271798,001802.581799.071804.341799.421800,651804.34

Z(côte durepère)

22,8529,3142,7721.1252,1718,1622,88

5,462,49

12,86

29,8426,6435,3411,5835,4719,8718,372,90

28,526,88

650

42.219251245162518

Nature

PuitsPuitsPuits

ForagePuitsPuitsPuits

PuitsPiézoPiézo

PuitsPiézoPiézoPuits

ForagePiézoPiézoPuitsPuitsPuits

ForageForageForageForageForageForageForageForageForageForage

Unité

hydrogéologique

Plateaux du Nord

Plaine de Grippon

Plateaux de l'Est

Région desGrands-Fonds

R 38769 ANT 95 30

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Tableau 5 : Réseau piézométrique de Grande-Terre proposé

tenus

0)

xistants0)

"c'oQ_

(/)

intoQ.X3

Q)>

oz

Désignation

MontrésorSt-JacquesMichauxMaisoncelleGirardBellevueBelin

RichevalBervilleLaroche

St-GuillaumeBois-DavidBel-EtangChateaubainRennevilleCorneillePinadièreDupréGentillyCourcelles

KancelCavanièreCalvaireDouvilleChazeauRaizet FlGensolinBoisvinBeausoleilBosrédon

N»BSS

1133x21133x71135x221135x321135-OX-331135-OX-381135-OX-39

1140x101140x231140x24

1141x91141x271141x331149x31150x71141-OX-321141-OX-351149-OX-011149-OX-141150-OX-09

1148-XX-051149-XX-191149-XX-111149-XX-041140-xxOI1147-XX-13151140-XX-441140-XX071148-XX-091140-XX-05

Coordonnées

X

662,43664,14668,28664,10667,370666,24661,48

665,49665,77667,42

671,42677,45674,84676,32679,81676,83

675,195672,54674,82678.60

664.29670.17673.00674.74664.79658.95663.54662.50663.48662.08

Y

1821,151823,381813,031811,761811,171818,851816,35

1808,111806,741805,59

1802,661804,181802,501798,151801,201804,771805,301795,131800.041798,14

1794.591798.331799.271798,001802.581799.071804.341799.421800,651804.34

Z(côte durepère)

22,8529,3142,7721.1252,1718,1622,88

5,462,49

12,86

29,8426,6435,3411,5835,4719,8718,372,90

28,526,88

650

42.219251245162518

Nature

PuitsPuitsPuits

ForagePuitsPuitsPuits

PuitsPiézoPiézo

PuitsPiézoPiézoPuits

ForagePiézoPiézoPuitsPuitsPuits

ForageForageForageForageForageForageForageForageForageForage

Unité

hydrogéologique

Plateaux du Nord

Plaine de Grippon

Plateaux de l'Est

Région desGrands-Fonds

R 38769 ANT 95 30

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2 - Réaliser le suivi piézométrique de la nappe de Marie-Galante. Seuleressource en eau de l'île, les eaux souterraines présentent la même vulnérabilitéque celle de Grande-Terre. Le développement économique de l'île va conduire àune intensification de leur exploitation à court terme. La mise en place d'un suivipiézométrique s'avère indispensable pour assurer leur gestion.

3 - Réaliser un suivi en continu des fluctuations piézométriques de la nappe deGrande-Terre en équipant quelques piézomètres de capteurs (type MADO : Moduled'Acquisition Automatique de Données) afin de pouvoir étudier les processus derecharge.

4. - Effectuer un suivi de la qualité chimique de la nappe de Grande-Terre.

Parallèlement au suivi piézométrique, un suivi qualitatif des eaux souterrainespourrait être réalisé. II serait très intéressant de suivre l'évolution des teneurs enchlorure de sodium, en particulier. Précisons, qu'un tel suivi a été réalisé en 1992(rapport BRGM R 36652ANT4S93).

R 38769 ANT 95 31

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

2 - Réaliser le suivi piézométrique de la nappe de Marie-Galante. Seuleressource en eau de l'île, les eaux souterraines présentent la même vulnérabilitéque celle de Grande-Terre. Le développement économique de l'île va conduire àune intensification de leur exploitation à court terme. La mise en place d'un suivipiézométrique s'avère indispensable pour assurer leur gestion.

3 - Réaliser un suivi en continu des fluctuations piézométriques de la nappe deGrande-Terre en équipant quelques piézomètres de capteurs (type MADO : Moduled'Acquisition Automatique de Données) afin de pouvoir étudier les processus derecharge.

4. - Effectuer un suivi de la qualité chimique de la nappe de Grande-Terre.

Parallèlement au suivi piézométrique, un suivi qualitatif des eaux souterrainespourrait être réalisé. II serait très intéressant de suivre l'évolution des teneurs enchlorure de sodium, en particulier. Précisons, qu'un tel suivi a été réalisé en 1992(rapport BRGM R 36652ANT4S93).

R 38769 ANT 95 31

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

ANNEXES

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

ANNEXES

R 38769 ANT 95

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

ANNEXE 1

Graphique des niveaux piézométriquesde janvier 1985 à décembre 1995

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

ANNEXE 1

Graphique des niveaux piézométriquesde janvier 1985 à décembre 1995

R 38769 ANT 95

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

Annexe la

Plateaux du Nord

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Tenre 1985/1995 (Guadeloupe)

Annexe la

Plateaux du Nord

R 38769 ANT 95

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Puits de Saint-Jacques (1133-XX-007)

ÜÜ

(U3g-

EoN

'q.

"oU

-0.05

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Montrésor (1133-XX-002)

0.7

i§0.6

E 0.5

3Ia

'C

EoN

SI)

â

i

0.4

0.3

0.2

0.1

nA

(AA

f^f\

irïAaA A

V '

A'

A /

/IJ

1

(hJV

X

../^wyj

rJ

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Port-Louis - Beauplan

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Puits de Saint-Jacques (1133-XX-007)

ÜÜ

(U3g-

EoN

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-0.05

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Montrésor (1133-XX-002)

0.7

i§0.6

E 0.5

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Port-Louis - Beauplan

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Puits de Bellevue (1135-XX-038)

O

2

Z3CT

EoN

'q.<D

OO

1.6

1.4

1.2

0.8

0.6

0.4

0.2

-0.2

0.4

^-^gg^__^_^_g

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Michaux (1135-XX-022)

CD

Ü

§

,CT

Eo

'a

oO

0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

^

\ \w- 1

. Aw

Jr

1

\i ^

\)\ AlAV/^ \\S\*«^ / VAvyv \ /M/ >

A

A\4 ^/>

v7

ÚvAKy-'

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P'(mm)Port-Louis - Beauplan

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Puits de Bellevue (1135-XX-038)

O

2

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EoN

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Michaux (1135-XX-022)

CD

Ü

§

,CT

Eo

'a

oO

0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

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. Aw

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1

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P'(mm)Port-Louis - Beauplan

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Puits de Girard (1135-XX-033)

2.5

OCD2

(D3CT*C<iEoN

a

"oO

1.5

0.5

r\J\

1

kl ./^Ul

4I

K>, A

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Forage de Maisoncelle (1135-XX-032)

piézométrique (m/NGG) 1Coté1

2

1.5

1

0.5 -

0 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P*(mm)

450400350300250200150100150

0 ii

Port-Louis - Beauplan

iUlnl liijáyi M1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Puits de Girard (1135-XX-033)

2.5

OCD2

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1

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K>, A

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Forage de Maisoncelle (1135-XX-032)

piézométrique (m/NGG) 1Coté1

2

1.5

1

0.5 -

0 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P*(mm)

450400350300250200150100150

0 ii

Port-Louis - Beauplan

iUlnl liijáyi M1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Forage de Beauport (1134-XX-003)

CD

CD2ê<u3

_CT't..QJ

EoN

.flj

a

oO

1 -

fl 9 -,

0.1 -

0 -

/\/1/f ^/

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V

II

1

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Belin (1135-XX-039)

CD

CD

21<u3CT't_

EoM

.flj'q."SOo

1.Z -

U.b -

0 -

\

ü

Lfi\h KJ \/

^i

\

U

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Port-Louis - Beauplan

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Forage de Beauport (1134-XX-003)

CD

CD2ê<u3

_CT't..QJ

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Belin (1135-XX-039)

CD

CD

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EoM

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Port-Louis - Beauplan

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Annexe 1b

Plaine de Grippon

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Annexe 1b

Plaine de Grippon

R 38769 ANT 95

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Puits de Sainte-Marie (1140-XX-022)

CD

(D2

(U3CT

EoN

'a.

"oO

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Laroche (1140-XX-024)

(DCD

2E<u3CT't.

EoN

"Siq.

oo

¿.9 -

2 .

1 <ï

1 .

0 S

0 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1994 1995

Puits de Sainte-Marie (1140-XX-022)

CD

(D2

(U3CT

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Laroche (1140-XX-024)

(DCD

2E<u3CT't.

EoN

"Siq.

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2 .

1 <ï

1 .

0 S

0 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1994 1995

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Piézomètre de Berville (1140-XX-023)

CD

Ü2E033CT'C

EoN

Q)

Q.<U

O

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Richeval (1140-XX-010)

CD

CD

2I.0)3

_CT

EoN

'q.ooo

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1994 1995

Piézomètre de Berville (1140-XX-023)

CD

Ü2E033CT'C

EoN

Q)

Q.<U

O

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Richeval (1140-XX-010)

CD

CD

2I.0)3

_CT

EoN

'q.ooo

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1994 1995

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Piézométrique de Picard (1140-XX-026)

1.6

1.4CD

CD

2E<a3CT

^~'

0)

EoN

'q.

1.2

0.8

0.6

0.4

0.2

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1994 1995

Piézométrique de Picard (1140-XX-026)

1.6

1.4CD

CD

2E<a3CT

^~'

0)

EoN

'q.

1.2

0.8

0.6

0.4

0.2

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Morne-à-l'Eau - Gendarmerie

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1994 1995

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Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Annexe 1c

Plateaux de l'Est

R 38769 ANT 95

Suivi piézométrique de la nappe de Grande-Terre 1985/1995 (Guadeloupe)

Annexe 1c

Plateaux de l'Est

R 38769 ANT 95

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Piézomètre de Bel-Etang (1141-XX-033)

Coté piézométrique (m/NGG)

10.5 1

9.5

9 -

8.5

8

7.5 -

7 -

6

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Saint-Gulllaume (1141-XX-009)

Oté Piézométrique (m/NGG)12 1

11

10 -

9 -

8-

^ '

6 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Piézomètre de Bel-Etang (1141-XX-033)

Coté piézométrique (m/NGG)

10.5 1

9.5

9 -

8.5

8

7.5 -

7 -

6

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Saint-Gulllaume (1141-XX-009)

Oté Piézométrique (m/NGG)12 1

11

10 -

9 -

8-

^ '

6 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Forage de Rénéville (1150-XX-007)

CD

CD

2§0)3CTC

EoN

q.

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Gentilly (1149-XX-014)

CD

CD

2ê(U3CT'\Z

EoN

"Si'aooO

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

uiUijW1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Forage de Rénéville (1150-XX-007)

CD

CD

2§0)3CTC

EoN

q.

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Gentilly (1149-XX-014)

CD

CD

2ê(U3CT'\Z

EoN

"Si'aooO

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

uiUijW1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Puits de Bien-Désiré (1150-XX-005)

CD

Ü

3CTC"SEoN

'q.soO

14

13.8

13.6

13.4

13.2

13

12.8

12.6

12.4

12.2

12

"^

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Courcelles (1150-XX-009)

CD

CD

2E,

0)3CTC<}EoN

"S?a

"So

0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

KJ\ l\ Aa

\ AVf . AU^ /\w ^\H\^ \ r^J 'fAv7 '

1

liJV

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P°(mm)

600

500

400

300

200

100

0 m

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988iHii

1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Puits de Bien-Désiré (1150-XX-005)

CD

Ü

3CTC"SEoN

'q.soO

14

13.8

13.6

13.4

13.2

13

12.8

12.6

12.4

12.2

12

"^

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Courcelles (1150-XX-009)

CD

CD

2E,

0)3CTC<}EoN

"S?a

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0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

KJ\ l\ Aa

\ AVf . AU^ /\w ^\H\^ \ r^J 'fAv7 '

1

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P°(mm)

600

500

400

300

200

100

0 m

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988iHii

1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Piézomètre de Champ-Grilié (1141-XX-029)

0.9

^^

CD

CD2Fo3CTu.

0)

EoN

0)Q.

<0Oo

08

0.7

0.6

0.5

Ü.4

Ü.3

0.2

0.1

jl

h

\ \w r^/

-

Af^

l

tir^

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Pinadière (1141-XX-035)

0.8

CD

CD2E'*'a>3

riqsu

EoN

O

a.fl)<)O

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Piézomètre de Champ-Grilié (1141-XX-029)

0.9

^^

CD

CD2Fo3CTu.

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EoN

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0.7

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Ü.4

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1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Pinadière (1141-XX-035)

0.8

CD

CD2E'*'a>3

riqsu

EoN

O

a.fl)<)O

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

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Piézomètre de CaillelMt (1141-XX-034)

2.5

CD

O2

(D3

.CT

<}EoNOJ

Q.

BOO

1.5

0.5

v/\_y r^

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Ecluse (1141-XX-030)

Coté piézométrique im/NGG)1.4 -|

1.2

1

0.8

0.6

0.4 -

0.2 -

0 -

-\> JsA^

kh\J 1\fM

i^

JWV \j

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P°(mm)

600

500

400

300

2001

100

Saint-François - Rénéville

10 " I .¡III

oiiypy1986 1987 1988 1989 1990 1991

mM1992 1993 1994

OHM1995

Piézomètre de CaillelMt (1141-XX-034)

2.5

CD

O2

(D3

.CT

<}EoNOJ

Q.

BOO

1.5

0.5

v/\_y r^

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Ecluse (1141-XX-030)

Coté piézométrique im/NGG)1.4 -|

1.2

1

0.8

0.6

0.4 -

0.2 -

0 -

-\> JsA^

kh\J 1\fM

i^

JWV \j

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P°(mm)

600

500

400

300

2001

100

Saint-François - Rénéville

10 " I .¡III

oiiypy1986 1987 1988 1989 1990 1991

mM1992 1993 1994

OHM1995

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Puits de Bols-David (1141-XX-027)

(U3

_CT

<aEoNI

"q.

"Soo

1.5

0.5

-0.5

-1

-1.51

/

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Comelile (1141-XX-032)

3_CT'ZZ

<JEoNI

'a.

OO

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

A

tJ\JK

\rV \/vy

1

1

ll

w-

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P*(mm)

600

500

400

300

200

100

0 19iiWi iJ

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988IfU

1989 1990m

1991 1992 1993 1994Mal

1995

Puits de Bols-David (1141-XX-027)

(U3

_CT

<aEoNI

"q.

"Soo

1.5

0.5

-0.5

-1

-1.51

/

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Piézomètre de Comelile (1141-XX-032)

3_CT'ZZ

<JEoNI

'a.

OO

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

A

tJ\JK

\rV \/vy

1

1

ll

w-

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

P*(mm)

600

500

400

300

200

100

0 19iiWi iJ

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988IfU

1989 1990m

1991 1992 1993 1994Mal

1995

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Puits de Dupré (1 1 49-XX-001 )

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Chateaubrun (1149-XX-O03)

Coté piézométrique (m/NGG)2 -j

1.4

1.2 -

1

0.8 -

0.6

0.4 -

0 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Puits de Dupré (1 1 49-XX-001 )

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Puits de Chateaubrun (1149-XX-O03)

Coté piézométrique (m/NGG)2 -j

1.4

1.2 -

1

0.8 -

0.6

0.4 -

0 -

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Saint-François - Rénéville

1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995