Musée Aéronautique Presqu'île Côte d'Amour Aérodrome de La Baule escoublac 44500 La Baule Tél:02.51.75.10.43

Janvier 2010

2 0 1 05 p r o j e t s e n b o n n e v o i e

p o u r l e M A P I C A

Assemblée Générale samedi 27 mars 2010 à 16h

MAPICA

Musée Aéronautique Presqu'île Côte d'Amour

Aérodrome de La baule 44500 LA BAULE

Président : Loic Debatisse

Vice-Président Terry Froggatt

Trésorier : Raymond Delaunay

Secrétaire : Patrick Perrin

Sommaire

Page 1 : Des chantiers

Page 2 : Editorial du Président

Page 3 : Un tour d'horizon du MAPICA

Page 4 : Ou en sont nos avions

Page 5 : suite

Page 6 : Le projet du Yale

Page 7 : suite

Page 8 : Un ami nous quitte

Retrouvez nous sur le site Internet du MAPICA et télécharger les anciens

numéros du "Bulletin du Mapica"http://www.mapica.org

Editorial du PrésidentChers amis

2009 s’achève. Le bilan s'impose. Il est tout à fait satisfaisant sur tous les plans, aussi bien en ce qui concerne le travail de reconstruction proprement dit, que sur la préservation d’archive et l’animation.

En premier lieu il y a lieu de se féliciter (mais surtout Raymond et Jean) de ce que l’UEA O 0 30 ait été confirmé par le GSAC. Le récent audit mené par Loïc Buffet a été positif en tout point. Il nous a déclaré apte à poursuivre notre travail. Un palier essentiel est franchi grâce au travail important de préparation réalisé par les deux responsables.

Une excellente nouvelle : l’effectif s’étoffe avec trois recrues très motivées, chacun leur compétence et leur disponibilité. L’activité dans les ateliers se maintient malgré l'hiver qui s’installe.

Les chantiers progressent. En priorité le PIPER J3, les deux Blériot, le Norécrin qui est en peinture et puis un démarrage en douceur mais avec la détermination d’une nouvelle équipe récemment formée : le SIPA 901. Nos collègues de JMS renouent avec des gestes d’autrefois sur le chantier du YALE. Ils connaissent des moments de grande jubilation, le propriétaire n’a-t-il pas déclaré qu’il ne reconnaissait plus son appareil ! Un nouvel arrivant se profile, il s’agit d’un MAUBOUSSIN 123C qui a participé à la libération de la poche de Royan, donc lui aussi chargé d’histoire.

Les visiteurs sont nombreux surtout pendant la belle saison sans parler du succès de nos manifestations estivales. La notoriété du MAPICA est grandissante en dehors du monde de la reconstruction où elle est déjà patente. Nous sommes très satisfaits de remplir cette part de notre engagement dont un des buts est de partager notre passion avec le public. Dans cette intention nous devons réfléchir à une meilleure optimisation dans l'organisation de nos locaux. Toutefois il faut se rendre à l’évidence déjà nous manquons de place et lorsque nous devrons mettre en croix ces aéronefs pour qu’ils puissent être présentés aux visiteurs avec la garantie de sécurité exigée, le constat s’imposera de lui même : Le manque de place ! Alors puisque janvier est la période des vœux, formulons le souhait d’un véritable espace dédié à la présentation de nos collections.

Je vous souhaite une bonne année 2010.Loic Debatisse

Je souhaite vous proposer un rapide tour d’horizon de nos activités en cette fin d’année 2009 et des développements que l’on peut raisonnablement envisager pour les années à venir.

Nous avions quatre chantiers en cours deux ont été terminés ce printemps par la remise en vol des aéronefs. les Morane Saulnier 317 et D112 ont volé cet été régulièrement pour la plus grande satisfaction des visiteurs. Ces appareils sont exposés dans le hangar.

Des l’automne, nous avons entrepris le travail sur le SIPA 901 pour lequel une convention nous lie avec la Fondation du Patrimoine. D’autre part l’activité se poursuit autour du PIPER J 3 du NORECRIN, et des deux BLERIOT XI, soit à nouveau quatre chantiers.

Je veux également citer notre engagement au côté de JMS (Airbus) sur le projet YALE en cours de refonte complète pour lequel nous agissons dans un premier temps comme conseiller technique. Une fois l’intervention sur la structure terminée nous aurons l’avantage de procéder au remontage à LA BAULE, de mettre en place toute la partie mécanique et électrique, et ensuite interviendra la remise en vol.Nous récupérons un MAUBOUSSIN 123C datant de 1944 qui a participé à la libération de la poche de ROYAN nous prévoyons quelques années de travail avant la mise en croix.

Le hangar qui nous accueille sur l’aérodrome d’Escoublac d’une surface de 800m² (y compris l’atelier mécanique et le dernier dédié au travail du bois et de la toile, celui-ci accueillant le SIPA 901) construit par nous se révèle trop petit. À très court très terme nous serons en mesure d’exposer un dizaine d’appareils. Le MAPICA devrait également présenter des documents se référant à l’histoire de l’aviation nationale et au rôle de la plateforme de La Baule Escoublac qui fut essentiel tant sur le plan industriel que dans l’aviation générale. Notre volonté est de développer un espace patrimonial et culturel

qui satisfasse un public toujours curieux de connaître les multiples facettes d’une grande station touristique qu’est LA BAULE

Un travail de compilation de documents ayant trait à l’histoire du terrain est réalisé par un responsable et nous faisons visiter nos installations à des groupes mais aussi aux individuels qui se présentent spontanément. La fréquentation est régulière 9 mois sur 12 bien que notre communication ne soit pas développée pour atteindre un recrutement plus important digne de notre collection.Le succès des "Portes-Ouvertes" en été, plus de 4000 visiteurs au mois d’août dernier, nous conduit à penser que nous pourrions faire mieux encore avec un outil adapté.

L’équipe s’est étoffée par l’arrivée récente de deux bénévoles, l’un encore en activité, l’autre jeune retraité, mais tous deux très motivés ayant des compétences très ciblées avec des spécialités intéressantes pour nous. Il est très courant de voir dans l’atelier une dizaine de personnes concentrées sur leur tache.

Nous avons tous les éléments pour mettre en oeuvre un musée digne de ce nom, les matériels, les documents, les hommes. Des liens très forts nous unissent au Musée Régional de l’Air d’Angers Marcé une convention est en cours de finalisation facilitant les échanges entre nous.

La difficulté qui se présente à nous est facile à expliquer : le manque de place qui nous empêche de réaliser une véritable muséographie, exposant des matériels (les nôtres et ceux qui pourraient nous être prêtés) en toute sécurité pour le public.

Nous sommes prudents dans nos perspectives de développement. Il nous est proposé chaque mois un appareil digne d’intérêt sans pouvoir donner suite, désireux d’être en accord avec nos soutiens institutionnels, mais nous regrettons de ne pouvoir mettre en œuvre le dynamisme qui nous anime.Loic Debatisse

Un tour d'horizon du MAPICA

Le MORANE SAULNIER : Arrêté de vol depuis le 1er Décembre, la mauvaise saison n'étant que peu propice aux vols en cabine ouverte. Nous continuons à faire tourner le moteur, le problème de limaille dans l'huile étant toujours présent, Jean Claude Meynier fait des points fixes de trente minutes ce qui nous permet d'atteindre dix heures de fonctionnement depuis la dernière vidange et de faire un prélèvement d'huile pour le soumettre à l'analyse. Si tout va bien l'assurance sera réactivée en Mars ou en Avril ( finances toujours les finances…)

Le JODEL D 112Grande victime de la météo défavorable de cette automne, vent de travers, pluie et maintenant le froid. Il est toujours maintenu bon de vol, Yannick LEHIR est à votre disposition pour vous faire la prise en main.

Le NORD 1203 NORECRIN

La très fastidieuse tâche du décapage est terminée, merci à ceux qui ont aidé Pierre dans cette mission. Michel Cournillou a passé les couches de peintures anti-corrosion sur les ailes. Le froid et l'humidité l'ont forcé à interrompre son intervention, la peinture étant à l'eau le gel et la pluie sont ses ennemis, la cellule attend des jours meilleurs. Ce qui n'empêchera pas l'équipe de commencer à ré-équiper les ailes et ''y a du boulot ''.

Le CAUDRON C 275 LUCIOLEC'est parti ! Terry a commencé le démontage des ailes, aidé de Jean Claude.L'entoilage accusait son âge : 25 ans. Nous attendrons donc la belle saison pour poser un

nouvel entoilage. Mais les 6 mois à venir ne seront pas certainement de trop pour réviser tout le reste de l'avion.

Les BLERIOT XI Afin de terminer le 225 bis Jean-Daniel a souhaité avoir '' sous la main '' les deux BL XI. Facile à dire, difficile à réaliser la surface au sol étant restreinte.Mais nous y sommes parvenus. La prochaine étape sera la construction et la pose des haubans inférieurs et des câbles de commande de gauchissement.

Le NA 64 YaleLes Amis de JMS continuent la chaudronnerie, la restauration du tronçon central voit sont achèvement venir. Raymond a entrepris la remise en état des atterrisseurs. Là aussi le '' cannibalisme '' a sévi ! Les amortisseurs ont été démontés et vidés de leur contenu interne. Sur un côté une cale de bois avait été glissée dans le compas de roue pour faire croire que l'amortisseur était gonflé. C'est en démontant les carénages que la supercherie a été découverte. Les freins sont si corrodés qu'il faut laisser baigner les divers morceaux dans du dégrippant pendant plusieurs jours pour espérer sortir toutes les pièces.

Le Bae 120 BULLDOGUn moteur neuf a été trouvé, il doit arriver à la mi-janvier. Dés qu'il sera là son montage sera entrepris.

Le COLOMBAN MC 15 CRI-CRIAntoine et Jean Guienne ont restauré pour une exposition statique le Cri-Cri N°6 construit

Où en sont nos avions ?

par Antoine. Un grand merci de le mettre au Musée à la disposition des visiteurs

Le SIPA 901

La météo toujours la météo ! La menuiserie est arrêtée, impossible de faire le moindre collage. L'un des derniers arrivés au MAPICA Jean Paul Lefèvre à décapé la peinture qui recouvrait le bois. Un classique du genre : la peinture ôtée, les outrages du temps sont apparus. Paul et Raymond prononçent alors la sentence : collages défectueux contreplaqués à refaire. Sur le fuselage comme sur les ailerons et les volets la colle Certus n'a pas tenu. Plus inquiétant, Jean François a mis en évidence que les atterrisseurs avaient été '' cannibalisés ''. Les freins et les amortisseurs ont disparu. Paul, Jean-Raymond et Christian ont préparé de nombreuses pièces pour le collage. Patience, patience attendons que la température monte.

Le PIPER J 3Jacques et André, travaillent au pré-montage des divers ensembles et systèmes du fuselage.

De longues heures ont été consacrées à la mise

en place du réservoir d'essence et du plastron avant. Le problème était de monter ces éléments. Si l'on montait le réservoir en premier le plastron ne rentrait pas et si on inversait l'ordre de pose, c'était le réservoir qui ne rentrait plus. A chaque Piper qui se posait à La Baule nos amis regardaient à l'intérieur et prenaient notes et photos. Avec surprise ils ont découvert que plusieurs solutions avaient été appliquées et qu'une synthèse des observations apporterait la lumière. Ce fut le cas, aujourd'hui réservoir et plastron sont montés.

Le GARDAN GY 80/160 HORIZONLa finition de la GV est en cours, nous souhaitons vivement qu'enfin elle se termine !

Le NORD 1101Tout le monde étant occupé, il ne reste personne pour reprendre et terminer la restauration.

Le MAUBOUSSIN 123 CCoucou !! me revoilà !! Non ce n'est pas celui que nous avons déjà refait, c'est grâce à Jean Guienne qui avait un ami propriétaire d'un Mauboussin 123; cet ami se désespérait de voir la remise en état abandonnée depuis plusieurs années, il préféra nous donner cet avion plutôt que de le voir disparaître. La difficulté était de convaincre les quatre copropriétaires du bien-fondé de cette solution, comme aucun d'eux ne pouvait entreprendre le chantier, c'est le MAPICA qui s'en chargera.

Nous avons acheté l'appareil pour un euro symbolique. Nous sommes allés le voir à Aire sur l'Adour. Nous avons programmé son arrivée à La Baule pour le mois de mars 2010. Mais que l'on ne s'emballe pas : il ne sera pas question de commencer la remise en état immédiatement. Nous finirons déjà ce qui est en cours de restauration.Merci à Jean Guienne d'avoir plaidé notre cause auprès de son ami pour que nous puissions retrouver une telle machine. Merci également à Christian Ravel pour son aide administrative.

Construit par la société North Américan qui s'illustrera également en fabriquant l'avion école de chasse AT6 ( AT : Advanced Training ) mais surtout le fameux chasseur NA P 51 Mustang.Qu'est-ce le NA 64 Yale ?C'est un avion école bi-place en tandem de construction entièrement métallique, train d'atterrissage fixe.Pour la version française, le moteur est un Pratt et Whittney 985, 9 cylindres en étoile développant 450 CV. Les canadiens lui préfèreront le moteur Wright Wirldwind également de 9 cylindres en étoile de 450 CV. En 1940, les livraisons à la France cesseront à l'arrivée de l'armée allemande. Les américains, qui n'étaient pas encore officiellement en guerre avec l'Allemagne, prendront motif que le reliquat ne leur serait jamais payé !!! Reliquat qui ira à la RCAF.Il faut reconnaître que le NA 64 ne connut pas de succès. Ceux livrés à notre armée furent détruits; les autres ne furent pas du goût des canadiens. Jugés d'une puissance insuffisante et en plus équipés d' instruments pour des français: température en degrés Celsius, vitesse en km/h, altitude en mètres...North American va améliorer sa copie et sortir le T6 doté d'un moteur de 600 CV et d'un train d'atterrissage rentrant. Cette fois c'est le succès, le nombre de T6 encore en vol aujourd'hui le prouve.Histoire de ce Yale : Qui est-il ?Il porte le n° de série constructeur 64.2161 et dans l'armé de l'air Canadienne le n° RCAF 3396 ( RCAF Royal Canadian Air Force )D'où vient-il ?Ayant fait sa carrière au sein de la RCAF, comme la majorité de ses frères, réformé, il pourrissait dans un champ toujours au Canada. Un collectionneur français l'achète et le ramène en France. Découragé par l'ampleur de la restauration, il le cède à une association sise en région parisienne. Le but de cette association était non seulement de restaurer et de mettre en vol des vieux avions mais surtout d'y intéresser des jeunes en difficultés. Pour cela différents sponsors sont venus apporter leur aide à ce projet. Malheureusement, le Président de

l'association trouve la mort dans un accident d'avion, les sponsors demandent donc à récupérer leur mise......C'est la liquidation des biens de l'association, les avions et le matériel sont vendus aux enchères. C'est ainsi que Gonzague Gaudet en fait l'acquisition.Connaissant de longue date le M.A.P.I.C.A. Il se tourne vers nous pour la restauration. Remonter une telle machine avec en plus l'espoir de la remettre en état de vol était ( et l'est toujours aujourd'hui ) au dessus de nos capacités. Depuis longtemps, existait un souhait entre l'association Nazairienne et l'association Bauloise : refaire ensemble un avion. La particularité historique de ce type d'avion ( déjà racontée ) entre St-Nazaire et La Baule en 1939 – 1940 sera le déclencheur de l'aventure.Mise en place du projet:Administratif : Le MAPICA, Classé Unité d'Entretien Agrée, assurera la responsabilité des opérations, tiendra informé le GSAC et le propriétaire.La restauration : Le Yale est un avion entièrement métallique, nous ne possédons pas à La Baule ni les moyens de techniques ni les hommes pour réaliser de telles réparations.J.M.S. dispose des deux, la chaudronnerie lui revient donc. Une fois cette dernière achevée, les différents ensembles rejoindront La Baule où comme en 1939 ils seront assemblés. Le MAPICA effectuera la finition

La mise en chantier : L'arrivée, par camion, dans les locaux de J.M.S. correspond en gros à une livraison de ferraille en vrac accompagnée de caisses en bois pleines de morceaux d'avion !!! La première tâche est de tenter de mettre de l'ordre dans tout cela mais également d'identifier les pièces et ensembles de pièces. L'absence presque totale d'une documentation constructeur précise se fait ressentir immédiatement. Mais les gros ensembles que sont les ailes et le tronçon central permettent de commencer l'examen approfondi de l'état général et d'envisager un plan de travail.

M.A.P.I.C.A. et J.M.S. Un projet commun : le NA 64 Yale.

Les choses sérieuses commencent :

L'avion peut être divisé en cinq éléments principaux : les deux ailes, le tronçon central, l'habitacle et le tronçon arrière. Les deux ailes et le tronçon central sont mis rapidement en chantier. Un nettoyage profond est réalisé, ce qui permet d'extraire : de la paille, des noix, des petits pots en plastique déposés là depuis de nombreuses années par les écureuils canadiens.... Débarrassée des déchets, de la poussière, la tôle apparaît laissant voir les défauts. La corrosion est plus importante que ne le laissait supposer le premier examen, mais rien d'irréparable. Le plan de restauration est donc défini et présenté au GSAC. Il est accepté sans problème. C'est la période démontage, dé-rivetage, construction des gabarits afin de reproduire les pièces jugées non réparables.Coup dur : Les multiples transports, sans soins particuliers, ont laissé des traces! L'aile gauche a été '' aplatie '' à la hauteur de son emplanture, il faut retirer des centaines de rivets pour redresser la tôle et les ferrures. Pour ces dernières, une fois redressées, elles doivent subir une détection de crique afin d'être certain qu'elles ont résisté aux contraintes infligées lors du redressement. Heureusement elles ont tenu le coup.

Un peu avant les vacances :

En Juin, un premier bilan est fait : 900 heures de travail effectuées !La majorité des pièces neuves est agrafée en place, ce qui permet de voir l'avancement de la restauration mais également de faire revenir le GSAC pour l'informer et pour obtenir son autorisation pour monter définitivement les pièces neuves ou réparées, refermer les parties cloisonnées et terminer le remontage. C'est, une nouvelle fois, sans problème que cette autorisation est donnée. Il faut dire que la qualité du travail des Amis de J.M.S. est parfaite, bravo à tous. Bonnes vacances en Août.

Première présentation au public :A l'occasion des Portes Ouvertes à La Baule, le tronçon arrière est présenté aux visiteurs par J.M.S. A cette époque, rien n'ayant encore été entrepris sur cet ensemble, c'est la raison pour laquelle les deux associations l'ont choisi, les parties en cours de travaux ne devant pas être soumises au risque de recevoir de nouveaux chocs.Le tronçon rejoindra l'atelier sans la moindre égratignure.

Depuis Septembre 2009, le travail a repris. L'habitacle: toutes les soudures ont été contrôlées par des experts ! Elles sont toutes bonnes. Michel et Joël l'ont immédiatement peint. Reste maintenant un long travail de tri des différentes pièces entassées dans des caisses. Les questions posées sont : Qu'est ce que c'est ? Où ça va ? Comment ça se monte ? Jean Claude, Terry et Raymond vont le vendredi après midi consacrer un peu de temps à cette tâche. Raymond Delaunay

J’interviens aujourd’hui au nom de tous les amis du MAPICA pour évoquer la mémoire de Jean et dire notre tristesse.

Nous nous sommes côtoyés pendant une petite vingtaine d’années et d’emblée, il nous est apparu comme un homme de caractère un camarade exigeant dans ses rapports humains.Ses qualités, il les a mises au service de ses projets menant à bien la construction de plusieurs avions avec Antoine dans nos hangars à La Baule mais aussi en nous apportant son concours dans la restauration du Piper J3, et tout dernièrement en nous facilitant la récupération d’un Mauboussin auprès d’une association du Sud Ouest nous incitant ainsi à

poursuivre notre action de préservation du patrimoine aéronautique. Toujours aller au bout des choses

Toujours présent à l’association dans les moments heureux comme les Portes Ouvertes en été, mais aussi lorsque la turbulence menaçait la stabilité du MAPICA je veux parler des deux crashs que nous avons connus, à chaque fois ses observations pertinentes nourries de sa longue expérience nous ont aidés dans la prise de décision.

Depuis quelque temps il lui était parfois difficile de se déplacer mais avec l’énergie qui le caractérisait il venait passer quelques heures les après midi auprès de ses avions cette parenthèse lui apportait un bénéfice nécessaire à sa lutte contre la maladie.

Notre dernière entrevue le 14 décembre au terrain nous a laissé bouleversés nous ses copains nous avions conscience que c’était la dernière fois.Je veux conserver de Jean l’image d’un homme courageux volontaire passionné un ami sincère, il nous manque déjà.Loic Debatisse

Un ami nous a quittés !