C’est l’histoire du club. C’est en 1956 que monhistoire avec la Vespacommence. Habitant laSous-Préfecture de laSeine à l’époque(devenu le “neuf trois”aujourd’hui), la vie estbelle du haut de mes 17ans. La plupart de mescopains ont des scooterset j’ai beaucoup de malà faire accepter à ma

mère que moi aussi, j’aibesoin d’une Vespa pouraller travailler, mais sur-tout pour me déplaceravec mes copains pouraller danser. J’arrive àtrouver une 150 GL d’oc-casion qui est dans unétat quasiment neuf... età force de tarabustermes parents, j’ai leurconsentement. Mais ilme manque aussi un peu

d’argent et dans l’eu-phorie de la trouvaille, jeleur promets tout cequ’ils veulent. J’obtiens

la licence de circulationqui donne le droit deconduire ces scooters. Il va s’en suivre une

En 2000, un Club vespa sur le bassind’Arcachon était créé par son emblé-matique Président Daniel DESMA-REST... 10 ans après, que de kilomètres par-courus, que de sorties organisées...l’heure d’un premier bilan ?

Vespa Club du Bassin d'Arcachon - Saint Martin - 16490 AMBERNACTél : 05 45 31 58 62 - Port : 06 85 32 28 27 - www.vespaclubarcachon.com - Email : vespaclubarcachon@orange.fr

Rédacteur en Chef : Daniel DESMAREST - Edition de Mars 2011 - N°6

N°6

2011, le renouveau duVespa Club de France

Chers amis et adhérents.

Voici encore une année quise termine et qui aura étériche en rencontres et sor-ties en tous genres. Jeremercie tous les adhérents,participants et invités qui sesont rendus à nos sorties enespérant qu’ils auront étésatisfait de nos prestationsLe 13 février dernier, j’ai étéélu Président du Vespa Clubde France avec pour ambi-tion principale de “redorer”le blason du VCDF avecl’aide de toutes les associa-tions Vespa et scooters

Club. Le premier change-ment visible sera la mise enplace du nouveau site inter-net et du Vespa journal, enattendant une concentra-tion nationale. La Vespa World organiséecette année en Norvège netente pas beaucoup de nosadhérents et à moins d’unrevirement, nous ne serontpas présent à cette mani-festation.

Daniel DESMAREST.

2010 : LES 10 BOUGIES DU VESPACLUB DU BASSIN D’ARCACHON

L’EDITO DU PRESIDENT

Salon Auto Moto Collection de Bordeaux en décem-bre 2003. De gauche à droite, Marc Cazeaux, DanielDesmarest et Bernard Lang.

période vraiment formi-dable avec cette GL...entre les balades et lessorties au bal, aucun malpour trouver des passa-gères qui font tout cequ’elles peuvent pouroccuper le siège arrièrela première. Avec deux autrescopains, nous avonsentendu parler du VespaClub d’Ile de France etnous le rejoignons.Fantastique de roulerensemble avec tous cesscooters ! Ce fut vrai-ment une très belleé p o q u e .M a l h e u r e u s e m e n t ,Chaque bonne chose àune fin et nous sommesinvités à traverser laméditerranée pour allerpacifier comme disait leGrand Charles. Le scoo-ter est donc vendupuisque la durée du ser-vice est d’environ 3 ans. De retour la vie civile, lamentalité a complète-ment changé et il fautvite retourner au travail.

La vespa est déjà loin etest remplacée par unetraction, celle de monpère et bientôt par uneSimca P60. Une vie àdeux se dessine et bien-

tôt la famille s’agrandit.La vie passe et bientôtarrive la retraite et lerenouveau de la Vespa.Mon fils qui a entenduparler de mes exploitsvespistes me dit un jour :

“Chez mon patron, il y aune Vespa qui est aufond de son garage qu’ilva débarrasser...” Tousmes souvenirs remontentà la surface et dans la

foulée, nous voila partisvoir cette Vespa. Arrivésà la porte du garage,j’aperçois le guidon et lerétro et mon sang ne faitqu’un tour... c’est une GLdans son jus en bon état

de conservation. Latransaction se fait rapi-dement et le scooter estrapatrié dans nos murs. Travaillant encore...,cette GL est laissée dans

un coin de chez moi. Unpeu plus tard, un bonnettoyage et une ins-pection de la Vesparévèlent un serragemoteur. Il restera doncencore un peu stockéquelques mois le tempsque je sois à la retraite. En 1998, je ne travailleplus et me mets en quêted’éléments me permet-tant d’attaquer la restau-ration de cette GL.Différentes rencontres enmilieu vespiste plus tard,je fais la connaissanced’Alexandre Denis,Président du Vespa Clubde Bordeaux où jeprends mon adhésion auClub. Il est surtout forméde gens beaucoup plusjeunes équipés de PX etlors des sorties qu’ilsorganisent, les quelquesanciens scootersn’arri-vent pas à tenir lerythme. Bernard Couraultqui fait partie du VCBfonde son club : LeVespa Racing, essentiel-lement réservé aux pos-sesseurs de Vespa ditessportives mais il va y avoirun problème car il neveut en aucun cas de125 dans son club. Je

Rémi Bataille, avant le départ pour un tour de circuit des 24 heures du Mans en2008.

Eurovespa 2002 de Viterbo avec Alexandre Denis, ancien Président du VespaClub de Bordeaux (à gauche sur la photo), venu par la route sur son PX 200 !

décide donc en fin 1999de fonder un Club quinous ressemble, et avecmon épouse nous créonsle “Vespa Club du Bassind’Arcachon”. J’informeles copains qui étaientavec moi à Bordeaux. Ilsviennent nous rejoindre.Les pionniers de ce Clubsont toujours là et for-ment le noyau durdepuis le début jusqu’àaujourd’hui... Les pre-miers adhérents sontBernard Lang, BrunoValentin, Jacky Bernard.Rodolphe Merand. JeanClaude Cura, OlivierMattei, et bien d’autresviendront par la suite.Nous sommes arrivés àpratiquement 70 adhé-rents quelques annéesplus tard mais c’est tou-jours le noyau dur d’unevingtaine de personnes-qui restera présent àtoutes les manifestations.J’en profite pour lesremercier pour leur éter-nelle fidélité.

Nous organisons des sor-ties autour du bassin etnous répondons aux invi-tations des autres Clubsextérieurs à la région etla première grande sortiedu Club fut l’Eurovespa àFourchambault. Cettemanifestation resteragravée dans mamémoire tant elle futémouvante par la pré-

sence de toute cettepopulation sortie sur lestrottoirs pour voir passerles vespas. Au moindrearrêt les gens se regrou-paient autour de nouspour nous dire qu’ils

avaient travaillé à l’usineque ce soit leur père ouquelqu’un d’autre deleur famille. Nous étionsleur souvenir vivant decette époque. Nousavons participé depuis àde nombreuses autresmanifestations internatio-nales. Au fil des années lesadhérents vont et vien-

nent... il y a surtout desgens qui y viennent uneannée pour récupérertout ce qu’il y à de bonpour remettre ou faireremettre son scooter enétat et disparaissent parla suite ou de temps entemps réapparaissent...lorsqu’ils ont de nouveauun soucis sur le scooter. Au début, j’ai été étonnépar la venue de gensjeunes (par rapport à lagénération des années50-60) mais je me suisaperçu que certainsd’entre eux étaient trèsmotivés et très amoureuxde la vespa et qu’ilsétaient avides deconnaissances de cetteproduction et de cettepériode. Les restaura-tions qu’ils entreprennentsont souvent très fidèleset bien faîtes. Bravo àces jeunes, qui vont faireperdurer le mythe de lavespa. Lors de nos sorties natio-nales, nous passons tou-jours de bons momentsen retrouvant les copainsdes quatre coins de laFrance. Il y a des sortiesmythiques que l’on neveut pas manquercomme la sortie du 1er

mai à Jonzac... qui fut lapremière sortie de ma GLrestaurée. Elle eu lieu le1er mai 1999... c’étaitaussi la première sortieorganisée par JeanPhillipe Goigou et HervéPicart. Depuis, nous n’enavons pas loupé uneseule. La première sortiede cette GL fut l’objet decuriosité de tous les parti-cipants qui cherchaientle défaut de ma restau-ration. Je crois que cejour, je fus adopté par cemonde comme étant unvrai vespiste. Des grandes concentra-tions que nous avonsfaites en France, beau-

2001, sur le circuit de Nevers Magny-Cours à l’occasion de l’Eurovespa deFourchambault.

Le Mans Classic 2006 sur l’invitation de ChristopheChaignon, Président du Vespa Club du Mans.

Daniel et ElianeDesmarest lors del’Eurovespa de Lisbonneen 2004.

Brochette de Vespas à Arcachon La Vespa 400 de Didier Boutade

Le Tuk tuk de Rémi Bataille Serge et Jean à Confolens

L’OVNI de Sam (Objet Vespa NonIdentifié)

Souvenir de Ami Bernard Neuet lors du Marathon du Médoc

coup me reviennent àl’esprit mais certainesm’ont marqué plus qued’autres comme leScootdor ou encore leScootdazur. C’est enprenant en exemple ces

manifestations que j’aiproposé aux adhérentsdu Club de réaliser lapremière édition duScootdargent en 2006,événement vespisterenouvellé en 2008 et

2010. Il y en a plein d’au-tres aussi conviviales ounous sommes heureux denous retrouver ensemblepour parler de nos ves-pas. Merci à tous cesorganisateurs qui saventnous recevoir pour par-tager notre passion. Nous avons connudepuis 1998 plusieursPrésidents de fédération.Nous pouvons les remer-cier pour le travail qu’ilsont fait pour faire perdu-rer ce mythe. Cettetache est très difficile etdemande à être soute-nue par tous les Clubs. Il ya beaucoup à faireencore et nous allonsnous attacher à y pour-

voir. La France n’est pasau niveau des autresfédérations, il ne tientqu’a nous de relevercette situation. Aller lesbleus, venez nous rejoin-dre au sein de la fédéra-tion avec tous vos adhé-rents !Voila donc 10 ans quece Club existe et perduremais c’est bien entendugrâce à ses adhérentsqui répondent présent àchaque sollicitation. Pourcet anniversaire, nousavons fait fabriqué uneplaquette commémora-tive qui regroupait troisévénements d’impor-tance. Le premier étantbien sur les 10 ans, lesecond à l’occasion dela troisième édition du

Scootdargent et enfinl’anniversaire de la dis-parition de notre amiBernard Vice-Présidentdu Club qui nousmanque beaucoup. Lenombre de nos adhé-rents varie quelques peumais reste autour de latrentaine et les pionnerssont toujours présents.Souhaitons maintenantde voir venir de nouvellesgénérations de passion-nés, de découvrir denouvelles restaurationsde scooters afin que l’his-toire de la vespa dureencore longtemps.

Daniel Desmarest

Avant la traversée de la Gironde à Blaye lors de la Vesparcachonnaise édition1999.

Eté 2004, la Vesparcachonnaise au départ de chezDaniel Desmarest à Lanton.

1ère édition du Scootdargent en 2006, avec au pre-mier plan de gauche à droite, Olivier Mattei etSébastien Guebels.

Dimanche 21 Fevrier

L’ASSEMBLEEGENERALE duV.C.D.F.Nous nous sommes ren-dus avec Hervé, repré-sentant le Vespa Club deJonzac à l’AssembléeGénérale du Vespa Clubde France à Tholonet,près d’Aix en Provence.Le résumé de cetteAssemblée nous est enfinparvenu le 12 janvier2011... Le compte-renduest enregistré sur placepar Denis Bacogne. 19Clubs sont représentéssur 38 affiliés à la fédéra-tion. Il est vrai que tantque cette réunion nesera pas organisée aucentre de la France,

beaucoup de personnesne pourront pas se per-mettrent de traverser laFrance pour assister àune matinée decongrès. 5 des 6 mem-bres du bureau sont pré-sents. 9 Clubs ont envoyéleur procuration.Après lecture des bilans,rapport d’activité, etc...quelques remarques sontsoulevées et suggérées,notamment pour le siteet le “Vespa Journal”mais on verra que per-sonne n’en tiendracompte et rien n’aencore été fait. CetteAssemblée Générale seterminera par un déjeu-ner qui, lui aussi, nous lais-sera sur notre faim... deson cadre jusqu’aucontenu de sonassiette... Heureusementque les représentants dela Vespa World et dePiaggio n’étaient paspresents...

Dimanche 07 Mars

L’ASSEMBLEEGENERALE duV.C.B.A.Comme tous les ans lam u n i c i p a l i t éd’Andernos- les-Bainsnous reçoit dans seslocaux où nous organi-sons notre AssembléeGénérale. 26 personnesétaient présentes etaprès la traditionnellelecture des bilans, activi-tés, le même silence

lorsque le PrésidentDaniel Desmarest,demande si quelqu’unsouhaite postuler, ques-tion d’habitude... La dis-tribution du V.C.B.AJournal, du calendrierdes sorties, des cartesd’adhérents contrepaiement de la cotisa-tion et nous voici devantle pot de l’amitié présidépar Monsieur leMaire,Philippe Perusat,qui ne manque pas denous rencontrer àchaque manifestation.Après cette collation,direction le restaurant oùnous passons un agréa-ble moment.

Le port d’Andernos-les-bains.

Samedi 17 et

Dimanche 18 Avril

LA BALADE deSylvie duVespa Club deBERGERACLe rendez-vous estdonné dans un petit vil-lage près de chez SylvieBoutade qui organisecette sortie. Les cam-ping-cars s’installent surla petite place près de lasalle des fêtes. Il fait unpeu frais lors du départmais la balade est trèsbelle dans cette magni-fique région. Les repassont comme d’habitudetrès bons et copieux et lasoirée organisée par lamaîtresse de maison esttrès réussie... quelquespas de danse et au lit carle lendemain, le départ

est tôt. La grandebalade est très agréableet les points de vueexceptionnels. Encore unrepas de midi panta-gruélique et encore untrès bon week-end passéavec les amis de laVespa. Merci à Sylviepour ces bons moments.

Les sorties organisées par le Vespa Club de Bergerac sont toujours synonymes debelles balades et de bons repas...

Samedi 1er et

Dimanche 2 Mai

Sortie duVespa Club deJONZAC etBOURSE ASaint Genis deSaintonge Comme d’habitudeHervé nous auraconcocté une très joliebalade dans sa cam-pagne Saintongaise.Toujours autant demonde pour cette sortiedésormais entrée dansles “incontournables sor-ties”. C’est l’occasion derencontrer les mêmespersonnes, venant sou-

vent de très loin commeRoger et Nicole deDunkerque ou Roland etMadeleine de Nevers.Belle sortie donc avec lavisite d’un producteur de

pineau qui restera inou-bliable ! Personne n’auracompris ses explicationsfarfelues... Ce qui nel’empêche pas de faireun très bon pineau.Le lendemain, c’est labourse spéciale scooters.Nous avons regroupé lesmachines que Jean-Philippe veut vendre surmon stand, Alex Grangé,Nathalie de Top scooter,Guillaume Roy, nouveauvendeur de piècesneuves est là aussi.Quelques autres ven-deurs sont venus, labourse s’étoffe un peumais c’est très dur.

Quelques bonnesaffaires seront quandmême réalisées.

Jonzac, le premier rendez-vous de la saison vespiste... incontournable.

Samedi 15 et

Dimanche 16 Mai

TROPHEEBernard NEUETet les 10 ANSdu Club

Le rendez-vous se situe àGujan-Mestras à l’ANASjuste à côté de cheznotre regretté Bernard.Une soixantaine de per-sonnes sont présentes etla plupart logeront dansles bungalows Anas oucamperont au bord dubassin. Nos amis Belgeset de Strasbourg ont faitle déplacement. Jean-Charles Caradona cou-vre l’événement pour“La vie de la moto”.Le départ est donnédirection “Maguide”, lelac de Biscarrosse via lacorniche d’Arcachon, LeMouleau, Le Pyla et lagrande ligne droite quilonge le bord de l’océanpour arriver au bord dulac de Biscarrosse,Cazeaux, Sanguinet.Cette étendue d’eau deforme triangulaire recou-vre une surface de 5 600ha ! Une eau limpide pro-pice à la baignade avecses plages de sable fin etclair. Nous arrivons par lahauteur de “Maguide”et pouvons contemplercette immense étendued’eau bleue. La vue estmagnifique. Nous lon-

geons la rive pourreprendre la direction dela mer par la route quiserpente entre les sapinset nous arrivons sur l’es-planade de la plagesud. Retour par la plagenord, direction le portd’Arcachon sous la halleBaltar où nous attendentles représentants de laMairie pour l’apéritif. Le

repas pique-nique servi àtable nous sera amenépar notre ami Bagat,traiteur habituel duV.C.B.A. Le café seraconsommé à la terrassesur la jetée Thiers oùseront exposées lesmachines. De très nom-breux promeneurs regar-dent les scooters, pour laplupart avec nostalgie,

en repensant à leur jeu-nesse, aux moments oùils en possédaient une.Après ce café, une mon-tée de la dune du Pylas’impose en faisant unarrêt à l’entrée du bassinpour contempler lesredoutables “passes dubassin”, craintes par tousles plaisanciers etpêcheurs.Retour à l’Anas pour serefaire une beauté etassister à la soirée degala. Le repas est excel-lent, très fin. Tous lesconvives sont très satis-faits. La remise des prixest réalisée par le Vice-Président du Vespa Clubde France, MonsieurRoland Meyer et MissVespa 2010, SylvieBoutade, du Vespa Clubde Bergerac. Une coupespéciale “BernardNeuet” est offerte à sacompagne. La soirée setermine par de lamusique et de la danse.Le dimanche matin, il faitun peu frais et nous par-tons de l’autre côté dubassin vers le Cap Ferret,après quelques détourspar les jolis petits ports dubassin. Nous rejoignons leport d’Andernos-les-bains où nous attend le

La traversée d’Arès.

Christophe Ducay, à l’embarcadère du Ferret, avant le départ pour la baladeen bateau à la découverte du bassin.

Maire d’Andernos-les-bains, pour nous offrir unapéritif et nous parler deson Lambretta qu’il avaitdans les années cin-quante. Un petit tour surla digue pour que JeanCharles immortalisechaque participant etnous voila repartis pour leCap Ferret. En cours deroute, nous rejoignonsBruno du Cap qui vanous guider jusqu’à lapointe du bassin. Nouspouvons apercevoir ladune où nous étions hier.Aprés ce superbe pointde vue, nous repartonspour déjeuner dans lasalle des fêtes oùl’épouse de Bruno a déjàcommencé à préparerles tables. Le temps deprendre l’apéritif et notretraiteur arrive avec sapaella géante. Il ne fautpas traîner car l’heure del’embarquement pourfaire le tour de l’île auxoiseaux et du bassinarrive. Nous avons beau-coup de chance car ilfait un temps somptueux.Le capitaine du bateau

qui nous emmène est unamoureux du bassin etune véritable encyclo-pédie. Il commente l’his-toire du bassin, de lafaune, de la flore, del’élevage des huitres, desdifférentes constructionsde la ville d’hiver et de

“l’invasion” du CapFerret depuis les années30 par le monde dushowbiz. Il ne manquepas de nous citerquelques noms de pro-priétaires très connuslorsque nous passonsdevant leur maison.Enfin, il n’a pas arrêté denous parler pendant lesdeux heures de naviga-tion... merci à lui. Mais audébarquement, il se faitdéjà tard et il faut penserà rentrer car il reste

encore le retour et cer-tains d’entre nous ontencore beaucoup deroute à faire. De retour à

l’Anas, chacun rangeson matériel, dit au revoiren promettant de revenirbientôt. Merci à tousceux qui ont participé àce 10ème anniversaire.Ce Scootdargent étaitl’occasion de réaliserune plaque commémo-rative, pour marquercette troisième éditiontout d’abord, mais aussipour fêter notre dixièmeanniversaire et enfinhonorer la mémoire denotre Ami Bernard.

Cette plaque est envente dans la “boutiquedu Club” à la fin de cejournal.

Rémi Bataille, sur son “tuk-tuk”, en pleine recherche de vitesse...

Arrêt devant le Camping des Flots Bleus...

Samedi 5 et

Dimanche 6 Juin

Sortie enPERIGORD

Notre ami Serge Boutadenous avait convié à sasortie en Dordogne.Comme d’habitude,beaucoup de partici-pants avaient réponduprésent à son appel. Dèsle vendredi, les fidèlessont là pour donner uncoup de main avant des’installer au camping,sur les terrains environ-nants sa demeure ouencore à l’intérieur de lamaison. L’accueil esttoujours très convivial. Lesamedi matin, le rendez-vous pour le petit déjeu-ner est donné sur laplace de Lalinde. Aprèsavoir récupéré lapochette des inscrip-tions, l’essaim se met àbourdonner et la balade

du matin est lancée.Jolies petites routes dePérigord qui ne finissentpas de nous régaler lesyeux. Direction le villagedu Bournat au Bugues.Ce village implanté sur

quatre hectares est lamémoire vivante de lavie rurale en Périgord,avec ses coutumes et sesartisans qui reproduisentles gestes d’autrefois. Onpeut y voir les paysanstravailler, le forgeron quis’active sur son trémail, lefeuillardier qui confec-

tionne les cercles desbarriques dans sacabane, le boulangerqui cuit son pain au feude bois, le meunier quifait tourner son moulinpour faire sa farine, dans

le moulin à huile, on ypresse des noix. Plein de choses à décou-vrir encore comme le res-taurant où nous ironsdéjeuner, la journée nesuffirait pas à tout voir. Lavisite se continue doncaprès déjeuner et en find’après midi, nous nousdirigeons vers la salle oùnous attendent les auto-rités pour remettre lescoupes aux différentsClubs présents. Après lepot de l’amitié, nous ren-trons à Lalinde pour nouspréparer avant d’allerdîner dans cettemignonne auberge quisurplombe laDordogne... Superbepoint de vue ! Après unrepas gastronomique,nous rentrons nous repo-ser pour être à l’heure lelendemain. Il fait un peufrais ce dimanche matinet nous retournons sur laplace de Lalinde où nousattend le petit déjeuner.Neuf heures et c’est ledépart pour la pro-chaine visite. ABergerac, nous décou-vrons au bord de laDordogne, les gabaresamarrées qui font la

balade sur la rivière“Espérance”. Les bâti-ments sont dans un trèsbon état de conserva-tion et la visite commen-tée est très intéressante...elle sera suivi par unedégustation de vins ducrû. Plus tard, la colonnese reforme pour se ren-dre au restaurant pourdéjeuner, toujours d’ex-cellente qualité. Aussitôtle café avalé, les guêpesse dirigent versMonbazillac pour la visitedu château et la photodu groupe de partici-pants. Nous ne sommespas les seuls car unedizaine de voituresanciennes sont déjà là. Ils’en suit une dégustationà l’intérieur du château.Un nouveau départ pourse rendre au parc d’ex-position où vont sedérouler les acrobatiesen Vespa. Les “anciens”nous étonnent encorepar leur adresse sur leurVespa. Ils sont accompa-gnés par une nouvellegénération... bravo !Mais le temps passe etc’est la fin de la journéequi s’annonce et cha-cun rentrera chez soi.

Photo souvenir face au château de Monbazillac.

Dimanche 20 Juin

BALADE deMarc enSt EMILION

Nous avons rendez-vouschez Marc qui nousreçois à Coutras. Leséternels habitués sontarrivés la veille et c’estrepas de gala car nousfêtons l’anniversaire deMarc. Dimanche matin, ilne fait pas chaud malgréle soleil et nous atten-dons un retardataire

pour partir. Nous nousarrêtons chez“Ivantout”, notre sponsor

pour faire la photo dugroupe. Il est encore tôtet le magasin n’est pasouvert. Destination Saint Emilionpour un arrêt et visite dela ville. Notre Présidentqui était en difficultéavec son embrayagecasse son câble juste àl’arrivée... à peine letemps de chercher lecâble dans la trousse dedépannage qu’Olivier adéjà démonté l’ancienet en quelques minutesle GTR est prêt à repren-dre la route ! Les méca-nos de la formule 1 n’ontqu’a bien se tenir. Après

cet intermède, il esttemps de se diriger versle restaurant qui setrouve au bord d’unepièce d’eau superbe. Lerepas est délicieux et viteservi. Très agréablemoment dans un site

pareil situé presque aucentre de Libourne.Marc nous emmène pardes petites routes dansun paradis de verdure,chez un particulier quipossède un immense jar-din en espalier. On secroirait presque dans labrousse tellement lavégétation est diverse etdense. Les explicationsde notre hôte sont com-plètes et les femmes sontheureuses de se faireexpliquer comment fairececi et cela. Nous voicireparti sur le retour àCoutras pour le pot del’amitié.

1er, 2, 3 et 4 juillet

Vespa WorldFATIMA 14 membres de notreClub ont pris l’engage-ment de se rendre àFatima au Portugal. Nousavons rendez-vous sur laroute avec Didier,Jacques et Fredo pourfaire la route. Manu estparti la veille et Rolandest toujours à larecherche d’une voiture.Nous roulons doncjusqu'à Valladolid pournotre première étape etaprès une nuit répara-trice, nous reprenons laroute pour arriver àFatima dans l’après midi.Sur le site, il fait une cha-leur torride et l’emplace-ment pour recevoir lesparticipants n’est pasprêt. Tout est en chantieret l’endroit où nousdevons nous installern’est pas terminé. De

plus, nous sommes sep-tiques car les terrains quidoivent nous recevoirsont recouverts decailloux blanc poussié-reux qui reflètent la cha-leur. Il n’y a que

quelques sanisettes pourtout l’ensemble des par-ticipants qui vont arriver,les douches sont com-munes dans le gymnaseau coeur du village.Nous sommes un peudéçus et nous faisonsappel à notre correspon-dant Portugais qui parletrès bien Français pournous trouver une solution.Pendant ce temps, desmauvaises nouvelles sontarrivées aux Rossi, lasœur de Mado est hospi-talisée et ils décident defaire demi tour. Toujourspas de nouvelles deRoland. Notre correspon-dant arrive et nous pro-pose de nous installer surle parking du sanctuaireréservé aux camping-cars. Il négocie unechambre d’hôtel pourAline et Jacques quiavaient prévu de dormirsous la tente. En atten-dant, nous formons uncamp avec les cam-ping-cars. Pietro nousrejoins avec son camionaménagé. Le lende-main, nous décidons defaire une balade dans les

environs et de fairequelques courses. Laroute que nous emprun-tons serpente en des-cente dans la vallée, etles vues sont splendides.Nous nous arrêtons à laterrasse d’un café dansun petit village et nousvoyons s’arrêter un ves-piste... Il est Anglais et estvenu par la route...Chapeau !Le lendemain matin,nous nous dirigeons versle lieu de concentration.Il commence à avoir dumonde qui circule enVespa. Sur un rond-pointa été installé unesuperbe vespa en pierreet évidemment, tout lemonde s’arrête pour s’yfaire prendre en photo.Arrivés dans le village,nous faisons la queuepour récupérer nos“pass” et la pochette quicontient les cadeaux debienvenue. Les mar-chands de pièces,accessoires et vêtementsen tout genre sont instal-lés ainsi que les sandwi-cheries. Les débits deboissons n’arrêtent pas

De gauche à droite, Piétro Cécalupo et Didier Meernout sur les routes de Fatima.

Eliane Desmarest sur une Primavera... de pierre.

de servir surtout qu’il faittrès chaud.Heureusement, la bièren’est pas chère.Après le casse-croute dumidi, un départ debalade est donné etnous suivons la file d’at-tente pour sortir du site.Tout le monde n’est pasencore arrivé et nousverrons que le lende-main, la sortie sera plusdifficile. Nous reprenonsla même route qu’hieroù nous avions remarquéun château perché surun nid d’aigle au loin.Nous décidons d’y aller...ça grimpe dur et certainss’y reprennent avec del’élan. La fin du parcoursse fait à pieds et la vue à360 degrés est magni-fique ! On y voit à pertede vue. Retour au villageoù la densité de Vespas’accroit de plus en plusr a p i d e m e n t .L ’ e m p l a c e m e n timmense qui paraissaitvide est quasiment rem-pli. Nous retournons ànotre camp de basepour y prendre notrerepas. Didier est partichercher Valérie qui estvenue en avion, il atransporté sa Vespa sursa remorque. Nous y ren-controns Roland qui a

enfin trouvé une voituremais sans scooter. Hervé,Patricia, Jean-Phillipe etAntony du Vespa Clubde Jonzac sont aussi arri-vés. Tout ce petit mondemangera ensemble à lafortune du pot.Le lendemain matin,l’entrée sur le site estbeaucoup plus difficile...il y a vraiment beaucoupdu monde maintenant.Les officiels font rangerles machines côte à côtepour pouvoir toutes lesfaire rentrer. Il y a un bruitinfernal et une odeurcaractéristque de 2-temps qui se dégagequand le départ estdonné. Là, il faut atten-dre un gros quartd’heure avant de pou-voir sortir. La colonne estencadrée par la policequi bloque les carrefourset notre destination estNazaré au bord de lamer. Arrêt dans unimmense parc où est dis-tribué le casse-croute.Tout le monde repartpour Alcobaça, petitport. Sur la place, il y ades magasins de souve-nirs qui se touchent lesuns les autres. Nous pre-nons un café à une ter-rasse, puis retour au vil-lage. Il faut se préparer

pour le repas de galasous l’immense tente quiest dressée au centre duterrain. Le repas est servirapidement malgré lenombre de convives(entre 2 500 et 3 000 per-sonnes). Dehors, unemplacement a étéréservé à Robin Davy etses acrobates pour yfaire le spectacle. Bellesprestations. La soirée secontinue comme tous lessoirs par des spectacleset de la musique un peuforte à notre goût... puisnous rentrons au camp.La journée du dimanches’annonce plus tran-quille, beaucoup degens sont déjà partis.Pour les personnes quiveulent, il y a une béné-

diction des Vespas quiest prévue sur le parvisdu sanctuaire. Nous yallons pour y faire unephoto de notre groupe.De retour au village, unegigantesque et déli-cieuse sardinade nous yattend. Nous profitonsencore de ces quelquesmoments inoubliablespassés avec cesPortuguais qui sont siamicaux et nous nemanquons pas de lesremercier avant derepartir. Pour faire uneconclusion à ce grand etagréable moment passéavec des gens passion-nés, il est dommage queles organisateursn’adressent pas de mes-sage de bienvenue etd’un “au revoir” commecela se faisait aupara-vant, en général, aumoment du repaslorsque c’était lesEurovespa.C’est donc la fin decette grande manifesta-tion et chacun repartchez soi. Mais avecDidier et Lucette, nousavons décidé de remon-ter en France tranquille-ment en longeant lacôte par petites étapes,en sortant à chaqueétape les scooters pourfaire des balades. Bonneidée car ce voyage deretour a été fantastiquede découvertes.

Samedi 28 et Dimanche 29 Aout

La CONFO-LENTAISEUne quarantaine de par-ticipants avaientrépondu présent pourcette quatrième éditionde la Confolentaise. Lamunicipalité avait mis ànotre disposition le ter-rain de foot et ses instal-lations pour accueillir lescampeurs et camping-cars, les autres étantlogés chez le Président.Nos amis Belges et dunord sont là, les habituelsparticipants aussi etcette année, nousaurons la venue d’une

dizaine de limougeaudsvenus pour la journée dusamedi. Le point de ral-liement est la salle desfêtes de la Mairie et lacour de l’école sert deparking. Après le petit déjeuner etl’arrivée des derniers par-ticipants, toute cetteprocession pétaradanteprend la direction deNanteuil en Vallée, petitvillage médiéval trèsfleuri. Les Vespas sontstationnés sur le parkingdu village et la baladepédestre se fait par ces

petites ruelles pour arri-ver jusqu'à l’abbaye quia été fondée en 780,classée monument histo-rique ainsi que l’égliseparoissiale Saint Jean-Baptiste, le manoird’Aizeck et la fontaineSaint Jean. La plupartdes maisons sont àcolombages, les ruellessont à sens unique carelles sont si étroites queles voitures ne peuventse croiser. Près du par-king se trouve le lavoir età côté, le musée de la“Bughée” (lessive effec-tuée par les buandièresautrefois). En bas du vil-lage est situé le jardin del’Argentor, arboretumcréé en 1932, composéd’une soixantaine d’es-sences. Il surplombe lejardin aquatique au bord

du canal. Ce petit villagede 1 500 âmes estmagnifique. Il est temps de repartirpour quelques kilomètreset se rendre auBouchage où un pique-nique est organisé dansla cour de la Mairie.Installation des tables etdes bancs et l’apéritif estservi. Le Maire du villagevient nous saluer et pren-dre un verre avec nous.Un “autochtone” sur unLambretta dans son jus,qui avait entendu notreprésence, est venu nousfaire un petit coucou.

Mais le cuisinier arriveavec sa spécialité : unjambon mariné, cuit aufour à pain, qu’il nousdécoupe en tranchesfines (délicieux). Après lafin du repas, tout estrangé dans le camiond’assistance et nousrepartons à la décou-verte de cette bellecampagne charentaise.Nous nous arrêtons sur laplace de Confolens où leMaire nous a réservé unemplacement pour ystationner nos scooters.Un arrêt à la terrasse dubar nous permet de sur-veiller nos machines queles badeaux regardentet prennent en photo.Nous repartons vers lasalles des fêtes où auralieu le repas du soir. Lelendemain, il faut partirde bonne heure pourEsse où nous attend lecomité des fêtes pour lerallye et nos prestationsacrobatiques. Commed’habitude, l’accueildans ce petit village esttrès convivial. Le départest donné après avoirrécupéré les plaques derallye et avoir déjeuné. Ily a beaucoup de voi-tures et de motosanciennes et tout cemonde cherche labonne route. En fin deparcours, nous nous arrê-tons dans l’enceinted’une maison de retraiteà la grande joie des pen-sionnaires... nos scooters

leur rappellant leur jeu-nesse. Nous retournonsensuite au village oùnous attend l’apéritif.Nous avons notre tableréservée avec les VIP ducanton. Le signal estdonné pour le défilédans les rues d’Esse. Partypes de véhicules etd’années, les pilotes fonttrois ou quatre tours duvillage. C’est à nous dedéfiler avec toujoursautant de succès. Nousferons un peu plus tard,une exhibition de gym-khana qui remporteratous les suffrages desspectateurs. A la fin del’après midi, la distribu-tion des prix a lieu et toutle monde repartira avecun lot de viande (lesponsor est un grossiste

en viande de porc) etune bouteille de vin.Merci aux organisateurspour cette belle journée .

Parade Vespa dans les rues de Esse.

L’habile Bernard Langdans ses oeuvres.

Samedi 18 Septembre

VESPARADE AArcachon

Nous avons rendez-vouschez notre concession-naire Patrick de “BassinScoot” à Arcachon pourla journée PiaggioParade. Une trentainede participants ontrépondu présent et c’estpar un beau temps quetous ces scooters sont ali-gnés devant son maga-sin du BoulevardMestrezat.Après quelques photos,départ en fanfare pourla traversée d’Arcachon

et direction Pyla par lacorniche. Nous avonsrendez-vous au Marchéde la Teste de Buch à laterrasse du café centralpour y dégusterquelques huitres accom-pagnées d’un petit Entredeux mers qui se laissebien boire. Les Vespassont alignées au bord du

trottoir et les gens quisont venus faire leur mar-ché s’arrêtent pourregarder ces petitsbijoux. Il est temps derepartir vers la pizzériaqui se trouve au port dela Teste de Buch pour y

prendre l’apéritif et unrepas “made in Italy”.Après ce très bon déjeu-ner, nous partons vers lelac de Cazaux en pas-sant par le centre-ville,pour un arrêt café, jetéeThiers. Quelques kilomè-tres plus loin, le port deplaisance de Cazaux estrempli de bateaux de

toutes sortes aussi bien àvoile qu’à moteur et detoutes dimensions. Il y a

beaucoup de prome-neurs car il fait trèsbeau... Nous passeronsà discuter un bonmoment en terrasse d’unbar, face au lac, unverre à la main, en pre-

nant un bain de soleiltrès réconfortant. Leséchanges iront bon train

sur tous les sujets mais leprincipal reste encore laVespa.En soirée, chacun ren-trera chez soi content decette journée.

Bassin-Scoot By Locabeach10, Boulevard Mestrezat 33120 ArcachonTél : 05 57 15 30 30

Samedi 26 septembre

AUTHENTIK DAY Benjamin et Sylvain nousont convié à participer àleur 5ème édition del’Authentik Days.Rendez- vous à l’atelier àAnglet comme d’habi-tude. Arrivés la veille aucamping à quelques kilo-mètres, nous sommesdans les premiers arrivés.Nous retrouvons nos amiset faisons connaissanceavec quelques nou-veaux venus. Il y a parmi

eux le propriétaire d’unsuperbe 150 GL qui esttout juste sorti de restau-ration... bravo pour sontravail. Le temps que toutle monde arrive et

prenne son petit déjeu-ner et c’est parti pour labalade. Ce pays basqueest très beau et pitto-resque... et nous voiciarrivés au lieu de restau-ration. La montée pourrentrer dans le restaurantest tellement raide quecertains sont bloqués àmi pente... un lambrettaqui est devant Reinerecule et fait la tomber. Ils’avérera par la suite quecette chute, pourtant àl’arrêt, ne sera pasbénigne. Malgré cet inci-dent, la journée se pour-suit et nous nous rendonschez un ami de Benjaminsur son terrain où ils ontpréparé un parcours degymkhana. Sur le pas-sage de la bascule, unplaisantin s’amuse àarroser avec un pistolet àeau tous les participants.Après une bonne bou-cle, nous rentrons aucamp pour nous prépa-rer à la soirée qui sepasse dans le vieuxBayonne. Succulentrepas avec spécialitélocale et musique de cir-constance. Remise desprix et le 150 GL repéré àl’arrivée remportera leprix de la plus bellemachine... Choix légi-time. Le lendemain, la baladeest prévue jusqu'àDancharia en Espagne.Arrivés à destinationaprès une course effré-née pour essayer de sui-vre les ouvreurs du par-cours, et comme lerepas est libre, nous por-tons notre dévolu sur unrestaurant Italien... Il vade soi. Le patron (unItalien bien sûr) possèdeun magnifique calendrierde Vespas italiennes etBernard qui lui passe lapommade dans le dosréussi à lui faire arracherune page. La femme duPrésident, usant de toutson charme, retournevoir le patron et revient

avec le reste du calen-drier. Il y a aussi au murune Vespa découpéecomme il y avait à

l’Eurovespa de Lisbonne.Mais là, il ne marche paspour la décrocher. Il estquand même convenuqu’en compensation, onlui enverra une photo dugroupe du Club dédica-cée. Comme la journéeétait libre, chacun fait sa

vie et repart selon sonhumeur et le retour estbeaucoup plus paisiblequ’à l’aller. Nous revien-

drons l’année prochainec’est promis !

Authentik ScooterZ A, Promenade du

Prince Impérial64600 ANGLET

tel : 05 59 58 05 68

Daniel Desmarest sur sonGTR 1971 lors duGymkana.

J e a n - C h r i s t o p h eCoiraton de Limoges surson GT.

Calendrierdes sorties duV.C.B.A. 201113 FEVRIERAssemblée Générale /V.C.D.France.

06 MARSAssemblée Générale /V.C.B.A.

30 AVRILBourse St Genis deSaintonge (17)

1er MAISortie du Vespa Club deJonzac (17)

14 - 15 MAITrophée Bernard NEUET /V.C.B.A.

19 - 22 MAIVespa Wolrd Days /Gjovik / Norvège.

28 - 29 MAIBalade en Italie PetroV.C Niort .

04 - 05 JUINDordogne Vespa ClubBergerac.+Fêtes de lesterps /V.C.B.A.

25 - 26 JUINSortie à Aire sur Adour /Marc V.C.B.A.

22 - 24 JUILLETTROFEO ROSSO : Tourneret exposer sur le Circuitdu Val de Vienne.

27 - 28 AOÛT5ème Confolentaise /V.C.B.A.

04 SEPTEMBRERétrospective du“Bouchon de la RN 10”/ Belin Beliet

17 SEPTEMBREVesparade Arcachon /V.C.B.A.

24 - 25 SEPTEMBRESortie VendéenneSébastien / V.C.B.A.

08 - 09 OCTOBRE6ème Authentihk Days /Anglet.

23 OCTOBRE11èmeVesparcachonaise /V.C.B.A.

Retrouvez les news du Club, les photos des sor-ties, les précédentes éditions du V.C.B.A.Journal, ... sur notre site internet :www.vespaclubarcachon.com

Dimanche 10 octbre

VESPARCA-CHONNAISE Le 10 octobre, nousavons rendez-vous chezHomedesign, boulevardde la république àAndernos-les-bains. Il faitun temps de chien et lesquelques inconditionnelsqui sont arrivés ne fontpas la majorité. Aussi, lePrésident dégaine sonportable et sonne le ras-semblement en essayantde persuader ses interlo-cuteurs qu’il fait beau. Pendant ce temps, Juliaet Manu, nos hôtesexploitants d’un magasinde gadgets et meublesd’extérieurs divers, nousont préparé un café bienchaud. Eliane et Rémipréparent les huitres et lepâté pour un petit déjeu-ner consistant. La moro-sité règne car le tempsne s’arrange pas.Finalement les retarda-taires arrivent quandmême mais absolumentpas convaincus. Après beaucoup d’hési-

tations, nous partonsquand même, il fauthonorer la réservation durestaurant qui à ouvertspécialement pour nous.Direction Hourtin, distantd’une soixantaine dekilomètres. Une pluie finemais dense, qui n’arrêtepas de tomber, nousoblige à rouler prudem-ment. Mais la route estquand même longue.Enfin, nous arrivons sur leparking du restaurant et,juste à l’arrivée, uncamion a perdu dugasoil qui rend la chaus-sée comme une pati-noire. Nous prévenons lesservices municipaux quiinterviennent rapide-ment et chose extraordi-naire, à notre arrivée, la

pluie cesse ! Le Dauphinqui nous accueille a pré-paré une jolie table et lerepas que nous allons yprendre, nous remonte lemoral. C’est délicieux etnous ne manquons pasde féliciter le cuisinier.Ragaillardis, nous nouspréparons à repartir etdevinez ?... La pluierecommence à tomber.Le retour est un véritableenfer et il nous tarded’arriver. Nous sommescomplètement trempésmalgré les tenues depluie. Manu et Julia n’ontpas chaumé pendantnotre absence en nouspréparant un lunch etune sangria. Chacun audépart avait reçu sapochette portant un

numéro et nos hôtes fontun tirage au sort pouroffrir 3 très beaux objetsVespa... ainsi qu’un petitcadeau. Merci à Manuet Julia pour leur accueil,que Rémi a eu la bonneidée de nous à faireconnaître. Vu le temps,aucune photo n’a étéprise...

At Home Design136, boulevard de la

République33510 ANDERNOS-LES-

BAINStel : 05 57 76 58 11

“Mes Vespaset moi”par AlfredoROSSI.Je vais essayer de voustransmettre par cesquelques lignes, ma pas-sion pour les scootersVespas.Je peux vous dire quecela a commencé àl'âge de 10 ans lorsquemon père a fait l'achatd'un Vespa d'occasionaccouplé à un sidecar,en 1952. C'était notre“voiture” et toute lafamille y trouvait saplace, deux adultes etquatre enfants.Je vous explique com-ment on se “casait”

lorsque nous partionspasser la journée à laplage, sur le Vespa. Il yavait mon père bien sûr,derrière lui, ma grandesoeur de 15 ans, monfrère de 14 ans, et dansle side, ma mère avecma petite soeur d’1 an. Ases pieds, les paniersavec le nécessaire pournourrir tout le monde.

Je ne me suis pasoublié... moi je trouvaisma place entre le scoo-ter et le side, c'était fol-

klorique mais il fallait faireavec car mes parents nepouvaient pas s'offrir unevoiture.Cela se passait dans lesud de l'Italie, dans larégion des Pouilles (dansle talon de l'Italie), côtéAdriatique.Par la suite, noussommes partis en France

à Bordeaux, et à l'âgede 16 ans, j'ai eu lachance de ma vie carj'ai été embauchécomme apprenti méca-nicien chez le conces-sionnaire régional Vespa: les Etablissements DeCarvalho. J'y ai passé sixanneés de bonheur carje côtoyais deux chosesque j'aimais énorme-ment, la mécanique etles scooters Vespa.Pendant ces six années,en même temps, nousappartenions, les patronset mécaniciens de laconcession, au Vespaclub Girondin.Nous avons participé àdes rassemblements,nous avons organisé desgymkhanas, et effectué

des acrobaties à l'occa-sion de quelques fêteslocales, nos fins desemaines étaient bienremplies.Ensuite, dans les années

1963-64, les ventes desVespas et autres scootersont commencé à chuter,dues aux assurances quiavaient fortement aug-menté le montant des

primes.La concession Vespa afini par fermer, il a falludonc, aller chercher dutravail ailleurs.Heureusement àl'époque, nous n’avionspas les mêmes pro-blèmes qu'ontaujourd'hui les jeunes, etj'ai retrouvé rapidementune activité, toujourscomme mécanicienmais dans les travauxpublics, vous pouvezimaginer le changementradical.Mais, malgré cela, j'aitoujours gardé monVespa, acheté d'occa-sion, un 1955 que j'avaiscommencé a transfor-mer en sport et que jen'avais pas eu le tempsde terminer.Puis les années ontpassé, j’ai fondé unefamille, et lorsque l’on ades enfants, on rem-place par obligation lescooter par une voiture.Je suis tout de mêmeresté fidèle à monVespa, je l'ai entreposédans le garage de monpère. Il y est resté delongues années sans ser-vir, car j'ai débuté, enchangeant de société,les déplacements àl'étranger pendant plusde vingt ans.

Mais, la passion Vespam'a rattrapé en 1989, jeme trouvais en Indedepuis trois ans, (et là-bas, des Vespas-Bajas, ily en a des millions).

Quand je suis rentré dansune agence Baja dans laville où je me trouvais, etlà, il y avait des PiaggioT5 150 cm tous neufs. Caa été plus fort que moi,j'ai demandé le prix etcomme ils coutaient moi-tié prix qu'en France, jem'en suis acheté un.Je vous laisse imaginer le

plaisir que j'ai eu, c'estcomme si je n'avaisjamais arrété. J'airetrouvé les mêmes sen-sations que lorsquej'avais 20 ans, j'en aimême oublié ma voiturede fonction pour ne plusrouler qu'avec mon T5.Bien sûr, je l’ai ramené enFrance où il a fallu le pas-ser aux mines car il n'étaitpas conforme au codeeuropéen au point devue de l’éclairage.Toujours en déplace-ment entre deux chan-tiers, j'ai récupéré mon 55afin de terminer sa trans-formation en sport, ledémonter complète-ment, tout remettre enétat, repeindre etremonter le tout enfignolant chaque détail.Pour les passionnés demécanique, voici ce quej'ai transformé sur mon

55...Carrosserie : Découpedu tablier de 5 cm dechaque côté pour le ren-dre plus étroit.Découpe généreuse dugarde boue pour lui don-ner une forme stylemoto.Découpe du guidon afinde le rétrécir, le cintrer et

ressouder puis le fairechromer.Fabriquer un support deroue de secours et le fixerau centre du plancher(entre les jambes).Ponçage, mastiquage etpeinture couleur rougeMadras.Moteur : Montage d'uneboîte de vitesses à 4 rap-ports récupérée sur un150 GL accidenté.Cylindre travaillé auniveau des transferts,échappement et admis-sion.Rabotage de la culasse.Adaptation d’un carbu-rateur Dell'Orto Racingde 23 mm.Adaptation aussi d’unsilencieux échappementde GS 150 avec une sor-tie de 33 mm.Equipement de 3 rouesde 150 GL 3.50x9.

Ma carrière profession-nelle étant terminée en2002, et me retrouvant àla retraite avec beau-coup plus de tempsqu'auparavant, je mesuis dédié à la restaura-tion d'un Vespa Acmade 1953 échangé avecun GS 160 que j'avais enpiéces détachées, bien

sûr, le 53 a été complète-ment remis en état etrepeint.Et enfin, de 2005 à 2009,j'ai restauré un triporteurAcma de 1951.Je suis assez satisfait durésultat final de ces res-taurations, tous se trou-vent dans mon garage,bien protégés et commevous pouvez l'imaginer,je suis aux petits soinspour mes Vespas et tri-porteur, je n'arrête pasde les admirer, les net-toyer et je n'en revienstoujours pas du travailque j'ai réalisé.Je rêve de me procurerun 150 GS, je suis sur unepiste, mais le copain qui

en possède un, ne veutpas s'en séparer, pour-tant il n'a pas le tempsde s'en occuper, enfin, jecroise les doigts, qui saitpeut être il changera unjour d'avis...Pour finir, je pense vousavoir prouvé ma passionpour les Vespas. Je croisque je ne suis pas le seuldans ce cas, beaucoupde jeunes ont dejà pris etprendront la relève desanciens, pour perpétuerla belle histoire de cemerveilleux scooter quiest le VESPA.

Vespamicalement.

Alfredo Rossi

Salut l’amiDaniel

C’est avec une grandetristesse que nous avonsappris la disparition denôtre ami DanielSebilleau, après un com-bat contre une longuemaladie Figure emblé-matique de la Vespa.Tout le monde connais-sait “Big moustache”pour sa convivialité, soncaractère impulsif, sonblouson jeans et toutesces broderies Vespa. Ilparticipait à toutes les

grandes manifestationsEurovespa et n’étaitjamais gèné dans le paysou il se trouvait car ilcomprenais et parlaitplusieurs langues. Cepetit bonhomme ouvrierdans l’imprimerie,Chineur et collection-neur de tout ce qui serapportait à la vespa,je l’ai connu dans les

années 56 lorsque nousnous rendions tous lessamedi matin au marchéaux puces à Saint Ouenpour aller voir les nou-veautés que pouvaitavoir cette jolie ven-deuse habillée d’unecombinaison léopardtrès saillante qui attirait leregard peut être plusque les accessoires

vespa qu’elle vendait.Image que l’on évoquaisà chacune de nos ren-c o n t r e s .Il est parti rejoindre unautre cher Ami.

Adieu Ami Daniel.

Daniel DESMAREST, au milieu de nos deux amis disparus, bernard NEUET (àdroite) et Daniel SEBILLEAU (à gauche), qui nous aura quitté tristement en 2010(photo prise en 2007 à la Vespa World Days de San marin en 2007).

Le TOUR deCORSE deMonique etGuy Robert,Annie et JeanDutheil.Cette fois, nous faisons levoyage en camping-caravec remorque et les 2vespas.

Partis le 28 août, nousarrivons le 1er septembreaprès une heure derecherches, à l'aire de

camping-car du "PinRolland", aux Sablettes, àSaint Mandrier, face àToulon. Nous prenons lesdeux dernières places,puis partons nous prome-ner sur la corniche avantde dîner.

Nous prenons le bateau"Corsica Ferries" à 10h, le2 septembre et arrivonsen Corse à 18h30 par unsoleil radieux.

Jean et Annie étaientgarés dans un comparti-ment et nous, dans unautre. Chacun démarre,Annie et Jean sortentsans encombre, maisnous restons bloqués der-rière le sas que personnen'arrive à ouvrir. Dehors,les véhicules attendent

pour embarquer et nous sommestoujours dedans. Après une demi-heure de coups de masse, laporte étanche s'ouvre enfin etnous nous retrouvons au"Camping des Mimosas" à Ajacciooù nos amis nous ont précédés.

Le lendemain après-midi, nousenfourchons nos Vespas pour pro-fiter du soleil et de la plage, etallons nous baigner à MarinellaPlage , près de la maison de TinoRossi. Nous allons voir le Châteaude la Punta, direction Alata.Montée sur plusieurs kilomètres,route dans un très mauvais état,pleine de virages et de trous aumilieu des eucalyptus. Ce n'étaitpas le rodéo du désert desAgriates d'il y a 8 ans, maispresque !

Bâtisse carrée en réfection, assezbelle surplombant la mer, point devue superbe à Punta Pozza diBorgo et plongée magnifique surla mer tout au long de la route. Unpeu au-dessus du château, uneTour Génoise qui était autrefois lerelais de chasse du château.

En redescendant nous décou-vrons la chapelle impériale, per-due dans la verdure. La visitevalait le coup !

Le 4, nous partons à Corte (Corti),située presqu'à mi-chemin entreAjaccio et Bastia. Nous nous instal-lons à l'Aire naturelle de camping“Saint Pancrace” sous leschênes... Petite visite de la ville,(Corte est pitée sur un rocher).

Ce matin, départ à 10h avec lepique-nique dans les sacs à dos.Nous entreprenons la visite de laVallée de la Restonica et desGorges de la Restonica (siteclassé).

Nous prenons le sentier qui mèneau Lac Melo, après une grimpetteassez prononcée d'1h tout le longde la Restonica où de nombreusespersonnes se baignent dans desmarmites remplies d'eau limpide,vert clair, avec cascades. Dechaque côté, des montagnes auxaiguilles acérées et dans le torrentde grosses pierres plates où lestouristes se dorent au soleil.

Cette randonnée demande unpeu d'expérience et une certaineprudence. Nous optons pour lechemin sportif (nous sommesjeunes !), avec des dalles vertigi-neuses aménagées d'échelles etde chaînes pour arriver au lac.

Les nuages arrivent et le vent souf-fle fort, l'eau du lac est presquenoire. Pique-nique à l'abri desrochers qui entourent le lac, unepetite fille courageuse se baigne...

A 1 711 mètres, formant un cerclepresque parfait, le lac Melo d'oùjaillit la Restonica est l'un des 7 lacsdu Monte Rotondo. Il est dominépar des escarpements de plus de2 000 mètres, la Punta Capitello etl'arête du Lombarduccio. On ypêche la truite et le saumon.

Le 6, visite de la Citadelle deCorte, de couleur ocre , qui, sur lessix citadelles corses, est la seule à

l'intérieur des terres. Hier, capitalede la Corse indépendante, on ytrouve une université et le Muséede la Corse. Sentinelle d'une his-toire tourmentée, la place forte ducentre de l'île veille sur la Corse

depuis toujours. La ville est bâtieau pied du “nid d'aigle” de laCitadelle qui domine les valléesencaissées de trois rivières dont laRestonica. Sur la place, la statueblanche et fière du “Père de laPatrie” Pasquale Paoli.

Visite du Lac de Calacuccia,gorges du Gohu tout au long de laroute, paysages magnifiques,gorges encaissées, montagnesdéchiquetées et abruptes, bai-gnoires à l'eau verte et 2 barrages.

Le lendemain, nous faisons lesgorges du Lasco où nous voyonsnotre premier Pont génois.

Direction Porto Vecchio, nous-sommes au camping “Les Jardinsdu Golfe” sur la route dePalombaggia.

Nous repassons par Alta Rocca oùnous dégustons des chouchous aufromage (bruccho)... délicieux.Nous arrivons au lac qui n'apresque pas d'eau cette année,“Notre Dame des Neiges” nousaccueille, à nouveau, auxAiguilles de Bavella.

Nous allons au Trou de la Bombemais l'orage menace, alors demi-tour.

Nous profitons bien de la plage de

Palombaggia et j'arrive à nagerun peu... Etonnant vu l'état demon bras !

Au retour, nous descendons vers leGolfe de Santa Giulia. Le lende-

main, plage de Rondinara, largebaie avec vue sur Sant'Amanza.Nous revoyons Bonifaccio et fai-sons “le sentier des falaises” quisurplombe le fameux “Grain desable”, très belle vue de ces hau-teurs de Bonifaccio. Nous retour-nons au Golfe de Sant'Amanza ,avec sa tour de Sponsaglia.

Le 14, installation à Propriano,camping avec piscine et plageen contrebas.

Allons voir Porto Pollo, belle plageen bordure du Golfe de Valinco.Port très abrité, végétation luxu-riante. Au retour, nous nous arrê-tons à la Tour de la Calanca. Le15, nous sommes à Campomoro,visite de la Tour de Campomoro.

Direction Porto Vecchio après unemésaventure au campingd'Arone, où après nous avoir dit 3fois au téléphone qu'ils recevaientles camping-cars, on nous a refusél'entrée lorsque nous nous sommesprésentés. Nous installons donc aucamping municipal de Porto.

C'est ce jour-là, le 17, que nous fai-sons connaissance de deux jeunesqui font le tour de Corse en... devi-nez... en trottinette !. Rencontresympathique et enrichissante pourtous, nous passons une bonne soi-rée, ils nous remettent une“Attestation de Bon Accueil” quitrône dans la bibliothèque. Lever6h le lendemain car nous voulonsvoir partir les jeunes, malheureuse-ment il pleuviote... dernières pho-tos et les voilà partis pour un péri-ple de 50km, en trottinette et aussià pied quand la côte est trop rudeet ça ne manque pas en Corse.Comme il pleut, nous allons toutprès à Orta, au-dessus de nostêtes, le Capu d'Orta à 1 220mètres dont le rocher menaçantest retenu par des moines qui,

selon la légende, se relaient pourtenir les chaînes qui le maintien-nent en place. Superbe Pontgénois en contrebas dans la val-lée de la Spelunca.

Nous avons prévu une sortie enmer pour le lendemain, mais lemauvais temps nous en empêche(tempête en mer). Nous alllonsprendre des photos dans le portde Porto Vecchio, spectaculaire !Le dimanche, visite de la plaged'Arone, vagues superbes, photosdu Capo Rosso qui se détache surle ciel. Au retour, nous longeonsles Calanches, c'est magnifique...toutes ces roches rouges, lerocher des amoureux, le chien, ledromadaire, etc...

Enfin le lundi 20, nous sortons enmer pour voir la Réserve deScandola, zone exceptionnelle-ment sauvage, les fonds marinssont une succession de pics acé-rés et de grottes profondes, photodu rocher au visage de Paoli, duBig Bisou aussi. Au retour, arrêt àGirolata, petit port à l'entréeduquel se trouve un fortin du XVIesiècle. Nous allons jusqu'au CapoRosso en longeant les Calanchespar la mer cette fois, photossuperbes, arches naturelles, picsrouges, etc... Nous passons sousune arche naturelle juste assezgrande pour nous laisser passer enabaissant l'antenne.

Visite d'Evisa, petit village idéale-ment situé entre mer et mon-tagne, ce qui a permis la culturedes châtaigniers, magnifiques autronc énorme, donc foire à la châ-taigne, marrons glacés et autresrecettes. Balade dans la forêtd'Aïtone, célèbre pour ses pins lari-cio, jusqu'aux piscines et cas-cades. Nous allons jusqu'au Col deVergio, il y fait froid, nous pique-niquons plus bas près de la forêtsur de grandes pierres plates par-semées de piscines naturelles, carnous avons été assaillis par descochons sortant de partout. Enallant à Calvi, nous visitonsGaleria, charmant petit villageavec une belle plage, la route trèssinueuse longe la côte escarpée.Le 23, c'est le début du retour,route de Calvi étroite pour uncamping-car, Jean ouvre la route,visite de St Florent où nous sommes

arrêtés et là quelle surprise, noustombons nez à nez avec nos trot-teurs. Belles retrouvailles, apéro surles bancs du port qui abrite desbateaux superbes. Visite de la villeà 6.

Temps gris et menaçant pournotre route vers Bastia, arrêt àTollare plage qui fait face à l'île dela Giraglia. A Pino, nous retrouvonsencore nos trotteurs, c'est leuravant-dernière étape, nous arrê-tons voir la réplique du Panthéonen bordure de route, un Corserichissime de la famille Calizi-Altieriy est enterré dans le même cer-cueil que Napoléon, il y a l'airconditionné et le chauffage...Folie des grandeurs !

Nous reprenons le bateau le 26 ausoir après avoir salué une dernièrefois nos trotteurs venus au port, ilsne partent que demain.

C'est la fin du périple, combien dekilomètres avons-nous parcouruscette fois ? Je ne sais pas... maisj'ai appris une chose sur l'emblêmedu drapeau corse : cinq barba-resques écumaient laMéditerranée (meurtres, pillages,etc...). Les Corses capturèrent unchef Maure, lui tranchèrent la têteet la déposèrent sur un drapblanc, d'où l'origine de cetemblème.

Vrai ou pas ?

Il y a 50 ans , numéro 40 d’avril - mai - juin 1960