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Périodique de la région Aquitaine Poitou-Charentes N° 6 Avril 2011 Sommaire P 1 - Choix difficile P 2 - Séminaire GREF P 3, 4, 5 - Palestine P 6, 7, 8 - Appel de Dakar P 8, 9, 10 - Souveraineté alimentaire, solidarité internationale P 10 - Festival de Cozes P 11, 12 - Education populaire P 13 - Haïti : Elections présidentielles P 14 - JR Andernos Fév 2011 P 15 - POSSIBLE ! P 16 - Couac pour le plaidoyer P 16 – Blog @LIENord-Sud P 17 : Kit de survie P 18 : Contrat d'objectifs P 19 : Journées régionales @LIENord-sud Journal interne du GREF Aquitaine Poitou-Charentes Comité de rédaction Jean-Paul Souilhé Nicole Faivre Jean-Michel Maucouvert Diffusion e-mail Choix difficiles Chaque année de nouveaux candidats choisissent d’entrer au GREF avec confiance, avec réserve parfois, avec appréhension quelquefois. Les raisons de leur décision leur appartiennent mais on peut penser qu’il s’agit très souvent de l’expression d’une générosité et d’un souci de rester utile dans un cadre citoyen en mettant à disposition leurs talents et leurs compétences, au service de la solidarité et du développement. Leur parcours dans l’association sera plus ou moins long et souvent mouvementé. Chaque année des adhérents disparaissent souvent sans bruit parfois avec éclat mais ils ne disent pas souvent les raisons de leur départ. Si certains quittent le Gref à cause des contraintes de l’âge, de la maladie ou de soucis familiaux, il y en a d’autres qui arrêtent l’expérience parce qu’ils n’ont pas trouvé ce qu’ils espéraient au sein de l’association. Or depuis quelques années ce « turnover » s’est accéléré. On voit plus de participants qui nous quittent après trois ou quatre ans qu’après dix ans, et il y a belle lurette que nous ne sommes qu’une poignée d’ancêtres à revendiquer une présence de plus de 15 ans (est- ce d’ailleurs à revendiquer ?). On peut se poser la question, et de multiples réponses peuvent apparaître mais la raison sous-jacente à toutes les raisons invoquées à juste titre est que le mouvement n’a pas répondu à une attente ou à une recherche. On était venu pour partir et on a regardé d’autres partir. On était venu pour participer à l’aide au développement et à la citoyenneté et on n’a pas trouvé le moyen de le faire dans le champ de nos capacités. Et c’est vrai ! Mais alors pourquoi le mouvement, doté d’une charte ambitieuse et généreuse, animé par des militants souvent compétents n’a-t-il pas su, ou pas pu, répondre aux désirs et aux élans des nouveaux venus ? La réponse n’est pas univoque mais deux facteurs apparemment opposés semblent avoir concouru à la fragilité de l’action du GREF. En premier lieu, nous sommes restés sur les schémas et les principes de 1989-1990 édictés dans le souci d’alors d’apporter avec notre aide, nos savoir-faire et notre culture. Notre souci était de respecter « les Ecritures » Nous nous voulions être fidèles à la Charte. En second lieu le monde a, ces dernières années considérablement changé et notre conception postcolonialiste d’il y a vingt ans a été remplacée par le refus de l’assistance et l’affirmation de la diversité des cultures et donc des conceptions de la société. Un monde nouveau est né. Pour ma part en écoutant Joséphine OUEDRAOGO il y a quelques années, j'ai compris que notre action à court terme devrait être revue, voire complètement changée. Mais les institutions et les vérités établies ont parfois plus de force que l’évolution de la pensée même collective. Provisoirement… Je ne crois plus aux opérations d’assistance pour institutions culturelles ou éducatives européennes en danger, dans un pays du Sud. Je continue à croire que c’est à la base dans les régions au contact des espoirs et des réalités locales qu’il nous faut trouver les objectifs et le dynamisme de notre action et que ce n’est pas dans un bureau du siège que peuvent se décider les orientations de notre devenir. Pour mon compte je vais moi aussi vers la sortie après 17 ans de route pas toujours tranquille. Le GREF m’a beaucoup apporté mais d’autres façonneront son avenir. Puissent-ils être bien inspirés ! J. Mescam, Mars 2011 Notez sur votre agenda : - Mardi 17, mercredi 18, jeudi 19 mai à Sabres Journées Régionales - Mardi 7 juin à Mérignac (Maison des Associations) Journée Régionale + renouvellement du bureau régional + préparation des Journées Nationales Rappel: Cliquez, dans le Sommaire, sur le n° de la page que vous désirez ! 1

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Périodique de la région Aquitaine Poitou-Charentes N° 6 Avril 2011

Sommaire P 1 - Choix difficile P 2 - Séminaire GREF P 3, 4, 5 - Palestine P 6, 7, 8 - Appel de Dakar P 8, 9, 10 - Souveraineté

alimentaire, solidarité internationale

P 10 - Festival de Cozes P 11, 12 - Education populaire P 13 - Haïti : Elections

présidentielles P 14 - JR Andernos Fév 2011 P 15 - POSSIBLE ! P 16 - Couac pour le

plaidoyer P 16 – Blog @LIENord-Sud P 17 : Kit de survie P 18 : Contrat d'objectifs P 19 : Journées régionales

@LIENord-sud Journal interne

du GREF Aquitaine Poitou-Charentes

Comité de rédaction Jean-Paul Souilhé

Nicole Faivre Jean-Michel Maucouvert

Diffusion e-mail

Choix difficiles

Chaque année de nouveaux candidats choisissent d’entrer au GREF avec confiance, avec réserve parfois, avec appréhension quelquefois. Les raisons de leur décision leur appartiennent mais on peut penser qu’il s’agit très souvent de l’expression d’une générosité et d’un souci de rester utile dans un cadre citoyen en mettant à disposition leurs talents et leurs compétences, au service de la solidarité et du développement. Leur parcours dans l’association sera plus ou moins long et souvent mouvementé. Chaque année des adhérents disparaissent souvent sans bruit parfois avec éclat mais ils ne disent pas souvent les raisons de leur départ. Si certains quittent le Gref à cause des contraintes de l’âge, de la maladie ou de soucis familiaux, il y en a d’autres qui arrêtent l’expérience parce qu’ils n’ont pas trouvé ce qu’ils espéraient au sein de l’association.

Or depuis quelques années ce « turnover » s’est accéléré. On voit plus de participants qui nous quittent après trois ou quatre ans qu’après dix ans, et il y a belle lurette que nous ne sommes qu’une poignée d’ancêtres à revendiquer une présence de plus de 15 ans (est-ce d’ailleurs à revendiquer ?). On peut se poser la question, et de multiples réponses peuvent apparaître mais la raison sous-jacente à toutes les raisons invoquées à juste titre est que le mouvement n’a pas répondu à une attente ou à une recherche. On était venu pour partir et on a regardé d’autres partir. On était venu pour participer à l’aide au développement et à la citoyenneté et on n’a pas trouvé le moyen de le faire dans le champ de nos capacités.

Et c’est vrai ! Mais alors pourquoi le mouvement, doté d’une charte ambitieuse et généreuse, animé par des militants souvent compétents n’a-t-il pas su, ou pas pu, répondre aux désirs et aux élans des nouveaux venus ?

La réponse n’est pas univoque mais deux facteurs apparemment opposés semblent avoir concouru à la fragilité de l’action du GREF. En premier lieu, nous sommes restés sur les schémas et les principes de 1989-1990 édictés dans le souci d’alors d’apporter avec notre aide, nos savoir-faire et notre culture. Notre souci était de respecter « les Ecritures » Nous nous voulions être fidèles à la Charte. En second lieu le monde a, ces dernières années considérablement changé et notre conception postcolonialiste d’il y a vingt ans a été remplacée par le refus de l’assistance et l’affirmation de la diversité des cultures et donc des conceptions de la société. Un monde nouveau est né. Pour ma part en écoutant Joséphine OUEDRAOGO il y a quelques années, j'ai compris que notre action à court terme devrait être revue, voire complètement changée. Mais les institutions et les vérités établies ont parfois plus de force que l’évolution de la pensée même collective. Provisoirement…

Je ne crois plus aux opérations d’assistance pour institutions culturelles ou éducatives européennes en danger, dans un pays du Sud. Je continue à croire que c’est à la base dans les régions au contact des espoirs et des réalités locales qu’il nous faut trouver les objectifs et le dynamisme de notre action et que ce n’est pas dans un bureau du siège que peuvent se décider les orientations de notre devenir.

Pour mon compte je vais moi aussi vers la sortie après 17 ans de route pas toujours tranquille. Le GREF m’a beaucoup apporté mais d’autres façonneront son avenir. Puissent-ils être bien inspirés !

J. Mescam, Mars 2011

Notez sur votre agenda :

- Mardi 17, mercredi 18, jeudi 19 mai à Sabres Journées Régionales - Mardi 7 juin à Mérignac (Maison des Associations) Journée Régionale + renouvellement du bureau régional + préparation des Journées Nationales

Rappel: Cliquez, dans le Sommaire, sur le n° de la page que vous désirez !

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SEMINAIRE GREF AU COUVENT DE LA TOURETTE 12, 13, 14 et 15 avril 2011

Je retrouve avec plaisir les «14 Compagnons du CdR» autrement dit «Conseil des Régions». C’est notre troisième rencontre de l’année et nous nous sommes apprivoisés si bien que l’ambiance est à la sérénité ; au cours des rencontres , un groupe s’est ainsi constitué assez homogène dans une perspective de travail et de bonne humeur. Paul Fournier, responsable du domaine de la vie associative, nous accompagne . Le CA et des responsables de domaines nous rejoignent dès le deuxième jour. Le gouvernement en quelque sorte ! *2 Ordre du jour de ce séminaire : Thème : Comment, au sein de l’association GREF, dans un souci de gouvernance démocratique, conforter les liens entre le régional et le national, avec la perspective de relance de l’activité ? Résultats attendus : - Appropriation et partage de concepts, de textes - Nouvelle étape dans l’organisation de notre association, dans un esprit de gouvernance démocratique, pour gagner la confiance de tous - Propositions concrètes avant les JN 2011, pour relancer l’activité Nous avons donc "remue-méningé"dans des séances d’atelier mixant les délégués régionaux, les membres du CA, les responsables pays. Comme toujours en pareil cas, ces petits groupes favorisent l’échange et permettent une meilleure compréhension des uns et des autres ; nous n’avons sûrement pas trouvé de solution miracle mais nous nous sommes parlé et nous nous sommes écoutés ! Finalement les occasions sont suffisamment rares pour que ce soit signalé ! Bien sûr l’association demeure fragile, ses finances , ses perspectives de relance ne sont pas acquises loin de là mais il y avait comme un consensus : restons calmes, mobilisés et positifs ! Bien sûr j’ai entendu «objectif, relance, capitalisation, professionnalisation, évaluation… et bien d’autres» qui font partie du vocabulaire de l’entreprise dans ce monde libéral et inégalitaire, vocabulaire qui m’a fait craindre un moment

que nous avions oublié notre projet associatif et politique au profit d’une relance à tout prix !! Mais l’objet de notre réunion était bien centré sur ces problèmes et je pense qu’il est plus profitable d’accorder la confiance (restons vigilants quand même), il m’a semblé dans les prises de parole des uns et des autres entendre en filigrane une petite musique plus agréable « engagement, réflexion, partage d’expérience…». Alors… RESTONS CALMES MOBILISES ET POSITIFS !! *1 : Le compte-rendu de ces journées de travail , avec des propositions concrètes, ainsi que le CR du Conseil des Régions seront communiqués plus tard (en tout cas avant les journées nationales). *2 : J’ai noté l’absence des Responsables d’Action (représentés par les responsables pays ?).

Christian DELRIEU

Au nord de Lyon, la bâtisse conçue par Le Corbusier abrite une dizaine de dominicains, quelques amateurs de silence et de méditation… et quelques personnages plus bruyants venus troubler la sérénité des lieux pour quelques jours : LE GREF EN SEMINAIRE *1 L’architecture ne laisse pas indifférent, certains s’extasiant sur le génie de Le Corbusier, d’autres sont plus critiques ; pour ma part, je suis assez insensible à cette débauche de béton, reconnaissant quand même l’effort sur la luminosité. Mais malgré tous nos efforts, les éclats de voix rebondissent d’étage en étage, bourdonnement peu compatible avec la méditation.

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Le GREF est membre de la Plateforme des ONG pour la Palestine

http://www.plateforme-palestine.org JR Andernos, le 09/02/11 : Projection du film «Un mur à Jérusalem» (documentaire Plateforme), précédée de Présentation des repères historiques sur la question israélo-palestinienne (P.Point) Pour nous au GREF, être membres actifs de la Plateforme, ► est-ce seulement participer à des actions ? (Programme franco-palestinien Enfance : http:// www.plateforme-palestine.org/Les-ONG-palestiniennes-et, 2189), n’est-ce pas aussi faire le choix de nous impliquer dans les campagnes d’information, de sensibilisation, de la Plateforme avec les autres organisations partenaires, présentes dans nos départements ? Et pourquoi ? Parce que l’histoire du peuple palestinien doit être révélée dans sa réalité, réalité souvent effacée au profit de l’histoire d’Israël. La question israélo-palestinienne, marquée par sa durée exceptionnelle -elle a traversé tout le 20e siècle- a été transmise en donnant au monde l’impression que l’élément indigène était constitué par les Juifs tandis que les Palestiniens étaient les étrangers… L’analyse et la compréhension du conflit s’éclairent pour peu que l’on revienne sur la réalité historique :

Au début du 20me s, cette terre n’était pas «une terre sans peuple» comme le prétend le mythe sioniste, mais une société vivante qui comportait ses infrastructures, son économie… Le sionisme porte un projet colonial, visant, dès l’origine, à créer un Etat sur un territoire qui n’est pas le sien, en envisageant le « transfert » des populations palestiniennes. Les Palestiniens ayant résisté, ils sont cantonnés dans des ghettos sur des territoires contrôlés et quadrillés (700 barrages) :

Construction du MUR, haut de 8 m sur 700 km, Enfermement de Gaza, Morcellement de la Cisjordanie, Confiscation de l’eau et des terres pour les nouvelles colonies, Reprise de Jérusalem-Est…

Qui font dire à des commentateurs, que l’on est passé «de l’expulsion des Palestiniens à l’apartheid» (Essai de Derek Cohen, sud-africain découvrant la réalité d’Israël).

Depuis 60 ans cette stratégie de l’Etat israélien se déroule sous les yeux de la «communauté internationale» qui laisse faire malgré les nombreuses résolutions des Nations Unies jamais appliquées :

La France et l’UE non seulement n’exercent pas les sanctions préconisées par la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’illégalité du mur mais au contraire renforcent leurs liens de coopération militaire, scientifique, économique, culturelle avec Israël…

On essaie d’enfermer le peuple palestinien à l’intérieur du binôme guerre-terrorisme pour l’empêcher de rester sur le terrain du projet politique, de la mise en œuvre du droit à travers la reconnaissance d’un Etat palestinien souverain dans les frontières de 1967. Et alors même que se développe en Palestine une mobilisation populaire non- violente pour s’affronter au «mur» et aux routes bloquées, avec l’appui d’anticolonialistes et de pacifistes israéliens et internationaux… Comme l’écrit Samah Jabr, médecin palestinienne: «Terrorisme est un terme politique dont se sert le colonisateur pour discréditer ceux qui résistent –de la même façon que les Afrikaners et les Nazis qualifiaient de «terroristes» les combattants noirs sud-africains et les résistants français…».

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Maryvonne Lacœuille

Les sources : Derek Cohen «Israël et Apartheid»

Livrets AFPS de formation (http://www.france-palestine.org/ Les 15 dates-clefs du conflit israélo-palestinien, D. Vidal

Le système politique bipolaire palestinien, B. Ravenel Israël, Iran… Dénucléariser le Moyen-Orient B. Ravenel

Jérusalem, désirée, disputée, confisquée Actes Table Ronde (5 mai 2010 – Paris) La résistance populaire non-violente en Palestine Coordination B. Ravenel

Dossiers: Palestine, Union syndicale « Solidaires » De l’exclusion à l’Apartheid, AFPS de Loire Atlantique

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Appel de Dakar contre les accaparements de terres

Nous, organisations paysannes, organisations non gouvernementales, organisations confessionnelles, syndicats et autres, mouvements sociaux, réunis à Dakar pour le Forum Social Mondial de 2011 : Considérant que les agricultures paysannes et familiales qui regroupent la majorité des agriculteurs et des agricultrices du monde, sont les mieux placées pour : - répondre à leurs besoins alimentaires et ceux des populations, assurant la sécurité et la souveraineté alimentaires des pays, - fournir des emplois aux populations rurales et maintenir un tissu économique en zones rurales, clé d'un développement territorial équilibré, - produire en respectant l'environnement et en entretenant les ressources naturelles pour les générations futures ; Considérant que les récents accaparements massifs de terres au profit

d'intérêts privés ou d'États tiers ciblant des dizaines de millions d'hectares -que ce soit pour des raisons alimentaires, énergétiques, minières, environnementales, touristiques, spéculatives, géopolitiques- portent atteinte aux droits humains en privant les communautés locales, indigènes, paysannes, pastorales, forestières et de pêcherie artisanale de leurs moyens de production. Ils restreignent leur accès aux ressources naturelles ou les privent de la liberté de produire comme ils le souhaitent. Ces accaparements aggravent également les inégalités d'accès et de contrôle foncier au détriment des femmes ; Considérant que les investisseurs et les gouvernements complices menacent le droit à l'alimentation des populations rurales, qu'ils les condamnent au chômage endémique et à l'exode rural, qu'ils exacerbent la pauvreté et les conflits et qu'ils contribuent à la perte des connaissances, savoir-faire agricoles et identités culturelles ; Considérant enfin que la gestion foncière, ainsi que le respect des droits des peuples, sont d'abord sous la juridiction des parlements et gouvernements nationaux et que ces derniers portent la plus grande part de responsabilité dans ces accaparements ; Nous en appelons aux parlements et aux gouvernements nationaux pour que cessent immédiatement tous les accaparements fonciers massifs en cours ou à venir et que soient restituées les terres spoliées. Nous ordonnons aux gouvernements d'arrêter d'oppresser et de criminaliser les mouvements qui luttent pour l'accès à la terre et de libérer les militants emprisonnés. Nous exigeons des gouvernements nationaux qu'ils mettent en place un cadre effectif de reconnaissance et de régulation des droits fonciers des usagers à travers une consultation de toutes les parties prenantes. Cela requiert de mettre fin à la corruption et au clientélisme, qui invalident toute tentative de gestion foncière partagée. Nous exigeons des gouvernements et Unions Régionales d'États, de la FAO et des institutions nationales et internationales : qu'elles mettent immédiatement en place les engagements qui ont été pris lors de la Conférence Internationale pour la Réforme Agraire et le Développement Rural (CIRADR*) de 2006, à savoir la sécurisation des droits fonciers des usagers, la relance des processus de réformes agraires basés sur un accès équitable aux ressources naturelles et le développement rural pour le bien-être de tous. Nous réclamons que le processus de construction des Directives de la FAO* soit renforcé et qu'il s'appuie sur les droits humains tels qu'ils sont définis dans les différentes chartes et pactes internationaux -ces droits ne pouvant être effectifs que si des instruments juridiques contraignants sont mis en place au niveau national et international afin que les États respectent leurs engagements. Par ailleurs, il incombe à chaque état d'être responsable vis-à-vis de l'impact de ces politiques ou des activités de ses entreprises dans les pays ciblés par les investissements. De même, il faut réaffirmer la suprématie des droits humains sur le commerce et la finance internationale, à l'origine des spéculations sur les ressources naturelles et les biens agricoles.

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Parallèlement, nous invitons le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale (CSA*) à rejeter définitivement les Principes pour des Investissements Agricoles Responsables (RAI*) de la Banque Mondiale, qui sont illégitimes et inadéquats pour traiter le phénomène, et à inclure les engagement de la CIRADR ainsi que les conclusions du rapport d'Évaluation Internationale des Connaissances, des Sciences et Technologies Agricoles pour le Développement (IAASTD*) dans son Cadre d'Action Globale. Nous exigeons que les États, organisations régionales et institutions internationales garantissent le droit des peuples à avoir accès à la terre et soutiennent l'agriculture familiale et l'agroécologie. Ces initiatives doivent être basées sur l'agriculture familiale et la production vivrière agro-écologique. Des politiques agricoles appropriées devront prendre en compte les différents types de producteurs (peuples autochtones, éleveurs nomades, pêcheurs artisanaux, paysans et paysannes et bénéficiaires des réformes agraires) et répondre plus spécifiquement aux besoins des femmes et des jeunes. Enfin, nous appelons les citoyen(ne)s et les organisations de la société civile du monde entier à soutenir -par tous les moyens humains, médiatiques, juridiques, financiers et populaires possibles - tous ceux et toutes celles qui luttent contre les accaparements de terres et à faire pression sur les gouvernements nationaux et sur les institutions internationales pour qu'ils remplissent leurs obligations vis-à-vis des droits des peuples.

Nous avons tous le devoir de résister

et d'accompagner les peuples qui se battent pour leur dignité !

Note explicative : Il est de notre devoir de résister à l'accaparement des terres et de soutenir la lutte des communautés paysannes qui se battent pour conserver leur dignité ! Il ne fait aucun doute que l'accaparement des terres a constitué l'axe de mobilisation principal lors du dernier Forum social mondial à Dakar. Plusieurs mouvements sociaux, des groupes religieux, des organisations de droits humains, de développement et de l'environnement ont tenu toute une série de réunions sur ce sujet. L'une des activités les plus pertinentes a été organisée par le Réseau des Organisations paysannes et des Producteurs agricoles (ROPPA) et par La Via Campesina à la Foire agricole FIARA. Des dirigeants paysans de différents

pays ont réfléchi plus particulièrement sur des stratégies d'action, soulignant l'importance de la conscientisation et l'importance d'alerter non seulement leur groupe mais aussi la société entière, sur les conséquences de l'accaparement des terres et les menaces que ce développement fait peser sur chacun. Un appel pour des actions communes a été lancé à tous les niveaux et dans différents domaines, dont l'information, la recherche, le travail avec les médias et l'accompagnement judiciaire. Le témoignage de la délégation paysanne de Segou, l'une des régions du Mali la plus affectée par l'accaparement des terres, a été particulièrement impressionnant. Ils ont décrit comment les travaux de préparation à la mise en place d'une production agricole de large échelle, tels que la construction d'un canal d'irrigation a déjà conduit à la destruction des habitations et des terrains agricoles de subsistance d'une soixantaine de familles. En outre, l'accès au fleuve Niger des paysans locaux a été limité, ce qui a affecté plus spécialement les femmes qui dépendent du fleuve pour leur subsistance. La contribution de la délégation paysanne malienne s'est aussi révélée très importante quand ils ont décrit aux participants du FMS comment ils se sont organisés au niveau local et au niveau national pour faire face à cette menace.

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Des activités semblables ont été organisées notamment par CCFD-Terre Solidaire, Peuples Solidaires, ACORD, des organisations catholiques de développement, FIAN International, le Réseau africain sur le Droit à l'Alimentation, l'Alliance Oecuménique ”Agir Ensemble”, l'Association des conseils chrétiens et des Églises en Afrique de l'Ouest, ICCO, Bread for the World, Dignity International. Suite à la suggestion d'une ONG française d'élaborer sur la position commune sur l'accaparement des terres développée par l'OSC lors de la dernière réunion du Comité sur la Sécurité alimentaire (CSA) à Rome en octobre 2010 (*), La Via Campesina et ROPPA, avec le soutien de FIAN International, les Amis de la Terre International, CCFD – Terre Solidaire, Peuples Solidaires et AGTER ont décidé d'organiser une assemblée de convergence de tous les groupes intéressés par le lancement d'un appel contre l'accaparement des terres à Dakar. Les participants et participantes de l'assemblée de convergence ont adopté cet appel et ont insisté sur le fait qu'il devait servir de véhicule pour créer une large alliance et une mobilisation de soutien aux peuples et aux organisations qui se défendent contre l'accaparement des terres. Cet appel demande l'arrêt immédiat de l'accaparement des terres et la restitution des terres prises aux populations locales. De surcroît, cet appel envoie aussi plusieurs demandes aux gouvernements nationaux ainsi qu'aux organisations internationales. (*) Pour consulter le rapport sur les discussions du CSA d'octobre 2010, visiter le site suivant : http://www.fian.org/resources/documents/others/forerunning-new-international-decision-making-on-land-issues-2013-a-report-on-the-cfs-land-discussions-rome-october-8-16-2010

Proposé par Dany Bauer

Souveraineté alimentaire et solidarité internationale enjeux, contexte et perspective

Journée de formation organisée par la Coordination 17, le samedi 2 avril

à Saintes. Intervention de Marc Dufumier, *professeur-chercheur à AgroParisTech, UER agriculture comparée et développement agricole En introduction, Marc Dufumier explicite le titre de son intervention : "Pas de contradiction entre souveraineté alimentaire et solidarité internationale: celle-là induit celle-ci, suppose des changements obligatoires dans nos propres pays et dans chacun de nous." Quels sont les enjeux ?

- nourrir et satisfaire les besoins d'une population sans cesse croissante, - assurer l'alimentation par des produits de qualité, - sans dommage pour notre cadre de vie (développement durable), - tout en s'adaptant aux changements climatiques. Contexte: Marc Dufumier présente quelques données d'économie : évolution du prix des céréales, critères de fixation des prix, rigidité du système dans un monde qui apparaît de moins en moins régulé, où règnent la spéculation, le calcul, qui fait confiance aux clients qui sont solvables et qui laisse de côté les autres qui "doivent donc... dégager...".

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Il critique fermement les institutions internationales, dont l'OMC, les politiques occidentales (la Politique Agricole Commune : la PAC, en particulier sur la question de la gestion des stocks alimentaires). Au terme de cette présentation, M. Dufumier affirme que: "structurellement, notre monde est en mesure de produire suffisamment ; ce n'est pas la pénurie des productions mais la pauvreté des pays du Sud qui est à l'origine de la faim, de la malnutrition dans le monde, cette pauvreté marquée par l'insuffisance de moyens de revenus pour produire, acheter de quoi manger (il est d'ailleurs paradoxal que ce sont les agriculteurs, dont le métier est de nourrir des populations, qui souffrent aujourd'hui le plus fréquemment de la faim !)." Marc Dufumier souligne aussi, à partir de nombreux exemples, l'iniquité de la mise en concurrence de pays aussi différents que la Casamance (Sénégal) et les Etats-Unis qui présentent des écarts de productivité énormes et qui se retrouvent sur un marché quasiment unique : un sac de riz vendu pratiquement au même prix représente pour les Africains deux fois plus de travail... A nouveau sont rappelés des errements du passé :

− l'extension des surfaces cultivées par la déforestation, − une certaine recherche génétique, − la priorité accordée aux économies d'échelle, − une spécialisation exagérée avec la simplification extrême des écosystèmes, − la perte de la biodiversité et des désordres écologiques.

Dans la partie consacrée aux questions posées à Marc Dufumier, j'ai surtout retenu celles qui portaient sur "les différences culturelles", thème cher à Clair Michalon, lui aussi agronome de formation.Marc Dufumier y répond à partir d'exemples concrets, tirés de son expérience du terrain ; il résume ainsi sa pensée: "Sans doute nous pouvons ne pas partager la même culture que celle de nos partenaires. J'ai ma culture et il importe que je reste moi-même, attentif à l'autre, à ses façons de faire ; avec mes compétences (ex en agronomie) je cherche à comprendre : et comprendre l'autre, c'est se donner les moyens de connaître les solutions trouvées aux problèmes qu'il a dû résoudre, et auxquels chacun peut, un jour, être confronté.", évitant ainsi les deux extrêmes : soit l'autre ne sait pas encore; il apprendra, je lui apprendrai, soit je constate que nous avons des cultures différentes. Nous restons sur nos conceptions. Point final." Intervention passionnante qui s'appuie sur une longue expérience, une connaissance de terrains

multiples, à travers le monde entier, avec le souci d'être clair, alternant les aspects plus techniques et des illustrations plus anecdotiques, intervention d'un citoyen engagé qui ne cache pas ses opinions et se veut réaliste face aux défis qui nous attendent ! A maintes reprises Marc Dufumier a cette formule : "Il nous faut affûter nos arguments" ; il dira aussi que cela prendra du temps : "C'est un nouveau rapport de force à établir". Tout un programme pour les associations de solidarité internationale, à condition de bien mesurer les enjeux, de saisir la globalité des questions, de s'informer et de se former, de s'interroger sur nos projets et actions, de relier par exemple souveraineté alimentaire et solidarité internationale, une façon de relier là-bas et ici dans un monde qui est devenu si proche... Eléments de bibliographie (entre autres publications.)

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*Ouvrages: - Agricultures africaines et marché mondial, Novembre 2007 - Agricultures et paysanneries des Tiers-Mondes, Editions Karthal, 2004 *Articles divers: - Sécurité alimentaire et développement durable. Repenser l'agronomie et les échanges internationaux, in Futuribles, Mai 2009 - Les émeutes de la faim : du sous-investissement agricole à la crise socio-politique, in Revue Tiers Monde n° 195, Juillet, septembre 2008 - L'agriculture familiale peut-elle nourrir le monde ? in Altermondes, n° 12, Décembre 2007, janvier 2008

Proposé par André Maricourt Marc Dufumier est ingénieur agronome et enseignant-chercheur français, dirigeant la chaire d'agriculture comparée à AgroParisTech. Il a été impliqué dans de nombreux projets de développement agricole, en France comme à l'étranger, notamment dans des pays du tiers-monde.

PLEIN SUD… Festival des arts et cultures d’Afrique…

à Cozes, du 7 au 15 Mai 2011 http://www.festivalpleinsud.com/

« Est-il besoin qu’un peuple disparaisse pour qu’on sache qu’il a existé » disait un sage.

N’attendons pas plus longtemps pour faire connaissance avec les peuples du SAHARA, avec leurs cultures, menacées de disparition, avec ces nomades solitaires et orgueilleux, de plus en plus contraints d’abandonner leur mode de vie traditionnel, de se sédentariser, chassés par la sécheresse, mais aussi par le développement technologique, pour des motifs économiques et politiques…

… C’est une belle leçon de vie que ces peuples nous transmettent, « une vie simple, pleine d’enseignements précieux pour nous qui avons fini par confondre l’accessoire, l’inutile, l’artificiel avec l’indispensable. » (Théodore Monod)

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L'éducation populaire,

un enjeu pour le XXIme siècle...

Etrange paradoxe que vit l'éducation populaire aujourd'hui ! Alors même qu'elle revient en force dans les débats (ainsi la déclaration du Président Sarkozy lors de son déplacement le 24 juillet 2008 à Batz-sur-Mer sur le thème des «vacances pour tous», où il a déclaré «croire en l'éducation populaire»), si ce n'est pas toujours dans les préoccupations réelles et moins encore dans les actes, elle est agressée par les diminutions de financements, les suppressions de postes et plus encore peut-être par la pensée libérale qui s'installent à tous les niveaux de décision. L'auteur : Jean Bourrieau est chargé de mission éducation populaire dans une collectivité territoriale; il est par

ailleurs chercheur associé au LERIS ( Laboratoire d'Etude et de Recherche sur l'Intervention Sociale.) «A travers les origines de l'éducation populaire, il me semble que l'on peut tout d'abord repérer une tension entre deux pôles: d'une part, la formation (formation des adultes); d'autre part l'apprentissage de l'esprit critique. Si les deux doivent pouvoir se conjuguer et se renforcer, force est de constater que mises à part des périodes certes intenses, mais courtes telles les universités populaires de la fin du 19me siècle, le plus souvent, la formation prend le dessus et étouffe progressivement tout apprentissage de l'esprit critique. Par ailleurs, l éducation populaire est également en tension entre deux

visions éducatives qui peuvent aujourd'hui coexister au sein d'une même association, d'un syndicat ou d'un parti politique. La première est celle de «l'éducation du peuple», où il s'agit, plus ou moins explicitement -plus ou moins consciemment aussi d'ailleurs- d'apporter au Peuple la Culture, le Savoir, l'Education, etc. Il y a ceux qui savent, et ceux à qui il faut apprendre, ceux qui sont cultivés, et ceux qu'il faut élever à la culture, il y a ceux qui ne perçoivent que l'intérêt particulier et ceux qui, éduqués, perçoivent l'intérêt général. La seconde est celle de «l'éducation mutuelle». Elle s'appuie sur le postulat que chaque personne, chaque groupe est porteur de richesse et de savoir, et que la mise en commun de ces richesses produit bien plus qu'une addition, et enrichit encore chaque membre du groupe...

En plus de ces tensions, des évolutions, des ruptures se sont produites dans la 2me moitié du 20me siècle. Trois grands moments vont constituer de véritables ruptures par rapport à la période précédente : Dans les années 1960, l'émergence de l'animation socioculturelle, une «éducation populaire aseptisée» diront certains, «l'éducation populaire moins le politique» pour d'autres, et la professionnalisation culturelle, avec la construction d'équipements socioculturels, des embauches massives par les associations d'animateurs nouvellement formés, le projet éducatif confondu avec un empilement d'activités, et où, progressivement, le «technique» prend le pas sur le projet politique. Dans les années 1970, c'est la formation permanente: elle ne se substitue pas à la précédente mais s'y rajoute. Après les accords de Grenelle en 1968,

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c'est la loi sur la formation permanente de 1971, et la grande illusion de la formation. La spécificité des associations d'éducation populaire, qui était de construire une formation à partir de l'action, autour d'un projet et du vécu des personnes, est battue en brèche. Pour être retenues dans les premiers appels d'offres qui accompagnent la décentralisation des formations, des associations abandonnent leur savoir-faire spécifique ainsi que l'invention permanente de nouvelles méthodes pédagogiques nécessaires à leurs approches. Elles adoptent les outils de la formation professionnelle qui accompagnent les formateurs diplômés qu'ils embauchent. Dans les années 1980 se rajoute encore «le mythe de l'entreprise»: de nombreuses associations vont adopter les outils de l'entreprise pour «gérer» leurs salariés, construire leurs modes de décision, communiquer en interne comme en externe, etc. Des associations commencent à parler «d'entreprise associative», voulant démontrer par là qu'elles sont sérieuses et n'ont pas peur de l'économie... L'éducation populaire aujourd'hui: une démarche et des enjeux. Aujourd'hui on ne peut plus parler de «champ de l'éducation populaire», mais de démarche. Etre agréé jeunesse et éducation populaire» ne suffit plus. Ce sont les objectifs que l'on poursuit qui importent. Ce sont les projets que l'on porte et la façon dont on les construit avec les populations qui concrétisent cet objectif. Ce sont les modes de relations aux pouvoirs publics et les valeurs que l'on revendique dans ces relations qui en témoignent. Quel que soit le champ d'intervention (social, culture, loisirs, sport, urbanisme, santé...) et quelles que soient les personnes concernées (enfants, jeunes, adultes, personnes âgées...), l'éducation populaire est une démarche qui prend en compte des priorités...... Quelques questions à approfondir: l'éducation populaire ne se réduit pas à la prévention ou à la réparation. Bien sûr toute démarche éducative comprend un aspect de prévention, mais ne s'y réduit pas. L'éducation comprend également un aspect de prise de risque, mais à tous les sens du terme. En se situant en terme d'Education qui comprend la mesure du risque, l'apprentissage du bon sens, l'accompagnement quand cela est nécessaire et pas en terme de législation et de «judiciarisation».... Dans l'éducation populaire, émancipation collective et émancipation individuelle ne s'opposent pas mais se conjuguent... L'éducation populaire, pourvu qu'on ne l'enferme pas dans un champ, constitue un formidable enjeu pour de 21me siècle. Elle doit pour cela travailler deux questions: - l'éducation, conçue comme la formation d'adultes autonomes, émancipés et responsables, une éducation qui doit se prolonger tout au long de la vie;

- la démocratie, dont il faut construire aujourd'hui une nouvelle étape, plus participative, continue et véritablement délibérative (cf www.educationpopulaire93.fr). Si les champs et ses modes d'intervention ont changé, les objectifs fondamentaux de l'éducation populaire restent d'actualité: permettre aux individus de s'émanciper et de participer à la construction d'une société plus juste, plus solidaire et plus démocratique, apparaît plus que jamais indispensable. Jean Bourrieau Proposé par André Maricourt

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[email protected] - www.collectif-haiti.fr

Elections présidentielles : victoire de Michel Martelly

Ne pleure pas, Jeannette… par l’écrivain Lyonel TROUILLOT

Dans l’une de mes précédentes chroniques, je dénonçais le désarroi de ceux qui s’offusquaient de la candidature et de la popularité des chanteurs Wyclef Jean et Michel Martelly : les symptômes d’une crise sociale dont l’expression politique prend la forme du rejet de tout ce qui peut représenter l’ordre social, aux yeux des masses urbaines défavorisées et de la paysannerie. Pas besoin d’être sociologue ou historien pour se rendre à l’évidence de cette perception, chez celles et ceux qui ont voté Michel Martelly, qu’il existe un ordre qui est contre eux. Leur vote, dès lors, est déterminé par l’écart que le candidat choisi entretient selon eux avec le pouvoir politique en tant que garant de cet "ordre" duquel ils n’attendent rien.

Quand on offre le vote à des gens qui ne se sentent pas citoyens, dans une atmosphère d’ancien régime, ils votent le "désordre". Depuis Duvalier, en passant par Aristide, pour en arriver à l’élection de Michel Martelly, la présidentielle haïtienne prend l’allure d’États Généraux. Dans ces trois cas, sans nier les spécificités conjoncturelles et les particularités de chacune de ces candidatures, le malheur a voulu qu’aux yeux d’une bonne partie de l’électorat, ces candidats soient porteurs du cahier de charge dont l’exécution mettrait fin à "l’ordre’’… Le désordre n’a pas changé l’ordre social, il en a révélé et exploité la pourriture.

Plutôt que de se lamenter sur l’échec électoral de la constitutionnaliste lectrice d’Agatha Christie, il s’agira pour les progressistes de déborder ce nouveau populisme sur sa gauche. Veiller au respect des acquis démocratiques contre toute dérive totalitaire qui, plutôt que d’engager les institutions dans l’exercice de la transformation sociale dans le respect de leurs pouvoirs respectifs, pourrait prendre le chemin de la destruction de ces institutions. Dénoncer toute tendance au retour vers les préjugés sociaux et le clientélisme : la "bande" à Michel Martelly n’est pas exempte de fils et filles d’ayants droit en droite lignée du "mulâtrisme" et du "noirisme". Exercer la pression pour des mesures économiques et sociales pour une république fondée sur l’équité et l’égalité réelles.

Il s’agira aussi pour les progressistes de surmonter la contradiction qui les divise en deux : celle qui fait du même homme un intellectuel de gauche contrarié par le notable en lui. A titre d’exemple, des évidences que l’intellectuel aurait dû saisir et que le notable a ratées : Michel Martelly, dans le rôle de Sweet Micky, a choqué les bonnes mœurs, mais dans le système de représentation de celles et de ceux qui ont voté pour lui, cela n’a aucune importance. Pourquoi? Parce que la crise sociale est telle, le rejet de l’ordre tel, que la "désacralisation" de tout ce qui le représente ne gêne pas, et pourrait

même séduire.

Autre évidence : le coup de la sensibilité à la misère. Il faut reconnaître que les gens ont senti une sensibilité à leur condition, et qu’ils voteront à chaque fois (on en revient aux élections Etats Généraux) celui ou celle qu’ils croiront sensible à leur condition. …Encore une fois, c’est sur sa gauche qu’on pourra vaincre le populisme : sensibilité réelle aux conditions du peuple, propositions claires de transformation de ces conditions. Les pleureurs qui se lamentent auraient dû pousser leur candidate à être plus "sociale", ou se constituer en force autonome et affronter le populisme. Le vaincre : montrer que c’est nous qui comprenons vos problèmes et qui allons prendre les mesures justes pour les résoudre. C’est aussi ce silence, cette absence, qui a élu Michel Martelly.

Lyonel TROUILLOT Proposé par Jean-Paul Souilhé

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AQUIPOICHA

Les éducateurs sans frontières en séminaire

Le GREF composé de retraités bénévoles formateurs participe en coopération avec les acteurs locaux à la conception et à la concrétisation de projets éducatifs, à la recherche de solutions aux problèmes rencontrés, voire à l'élaboration et à la mise en œuvre de processus d'évaluation. Les équipes de l'association interviennent en Afrique, en Europe, au Proche Orient, en Haïti, ou en Amérique latine pour ouvrir des sessions éducatives destinées à un large public. Comme par exemple Alain Saint Tourens qui revient de Madagascar où il a renforcé les compétences en Français des pompiers et des agents administratifs qui ont à rédiger bon nombre de documents dans note langue. Aujourd'hui, il s'agissait pour ces bénévoles de distribuer les prochaines interventions en Arménie, au Sénégal, ou ailleurs. " Ces journées de séminaire sont aussi l'occasion de nous retrouver, de renforcer notre culture commune, et de pratiquer un large échange d'expérience", dit Christian Delrieux, " nous analysons les missions effectuées et au travers de cet échange nous pratiquons finalement l'auto formation". Mandatés par les ambassades françaises, l'Agence Française du développement, le Conseil général, le Conseil Régional, ou directement par les gouvernements des pays, chaque équipe de bénévoles assure des missions allant de 6 à 8 semaines pour pratiquer l’enseignement du français certes, mais également dispenser des cours sur différentes techniques. " Nous répondons aux besoins exprimés avec cependant deux regrets, des missions pour lesquelles nous étions mandatés et que nous ne pourrons pas effectuer en Egypte, et au mali". Toujours prêts à partir aider les autres dans un esprit de solidarité, c’est le crédo du GREF.

Compte rendu du journal Sud Ouest (édition Andernos), 9 février 2011

Le Groupement des Retraités Educateurs sans Frontière (GREF), association de solidarité internationale, avait rassemblé les représentants de l'Aquitaine et du Poitou Charente pour faire le point bimestriel à la salle PEP d'Andernos les bains ce mardi. Sous la houlette du responsable régional, Christian Delrieux, les participants ont développé un copieux programme d'échanges

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POSSIBLE

une antenne locale du GREF à Gujan-Mestras sur le Bassin d’Arcachon

Une petite cité lacustre, tranquille dans laquelle on finit par regarder en face les problèmes d’illettrisme et de difficultés avec la langue française. Septembre 2010 : je prends ma retraite, mais enseigner, ça colle un peu au cartable. Je deviens bénévole dans une association qui s’occupe de primo-arrivants, à 37 km de chez moi. Après quelques recherches, je dois me rendre à l’évidence: ces structures sont peu ou pas développées sur le secteur d’Arcachon. Même si mon action, deux fois par semaine, dans la petite structure de Belin, me plaît, je suis sûre qu’il y a quelque chose à faire sur le Bassin d’Arcachon. Octobre 2010 : je prends contact avec l’antenne emploi de Gujan-Mestras, accueil réservé… les étrangers, bon… Il semblerait qu’il n’y en ait pas ou si peu et ceux-là vivraient très bien. Novembre : le relais emploi me dit que ma foi, on a bien repéré une ou deux personnes sans aucun problème mais qui finalement auraient de très légères difficultés avec la langue française. Envoi immédiat d’un mail d’appel à une quinzaine de personnes de ma connaissance, susceptibles de s’investir dans la lutte contre l’illettrisme. Onze réponses. Réunion fixée en décembre. Fin novembre : j’assiste à une journée du GREF à Bordeaux. Christian Delrieu insiste sur les missions du GREF, là-bas mais aussi ici. Alors, je lui expose le projet : créer une antenne locale du GREF à Gujan-Mestras, ayant pour objectif d’aider à une meilleure maîtrise de la langue française comme outil de liberté et ’intégration. Christian me propose d’avancer dans ce sens, oui, ce serait dans les objectifs du GREF. Décembre : réunion d’un groupe de onze personnes… qui n’ont jamais entendu parler du GREF. Je distribue les « flyers". Accord pour œuvrer sous la houlette protectrice du GREF. Six enseignants sont prêts non seulement à s’investir mais à continuer à se former. Yves Guegan du Clap sud-ouest nous reçoit et nous inscrit aux formations du Clap et du CRI . Il faut trouver un nom : POSSIBLE. Février 2011 : Christian Delrieu , qui se rend aux JR d’Andernos, accompagné de Jean-Michel Maucouvert, accepte une réunion avec Patrick Labrue, secrétaire général de la ville de Gujan-Mestras, mandaté par Mme le Sénateur-Maire retenue au Sénat ce jour-là. Assistent avec moi à la réunion, l’adjointe à l’action sociale et la responsable du relais emploi. Nous exposons le projet, il a les faveurs de la mairie, le lendemain je reçois un mail : on met, conformément à notre demande tenace, deux salles, deux matinées par semaine pour POSSIBLE. Voilà, un coup de projecteur sur un besoin, le GREF arrive et met en route une dynamique pour répondre à ce besoin. Ambition affichée : vivre le moins longtemps possible et être rapidement remplacé par une structure de professionnel. POSSIBLE , un petit mot modeste et optimiste.

Jacqueline Clerfeuille

PS : le sénateur-maire m’a envoyé un petit mot disant sa fierté d’accueillir dans sa commune une antenne locale du GREF. Pour la petite histoire, elle ignorait jusqu’ici l’existence du GREF. Les six personnes impliquées sont soit des conseillers municipaux d’opposition soit des responsables de LDH voire du PC local… mais finalement, on passe au-dessus, preuve que parfois c’est... POSSIBLE.

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Couac pour le plaidoyer : Je ne sais pas si nous avons fait un brillant plaidoyer pour le GREF en Poitou-Charentes, à lire le compte rendu d’André Oviève, délégué formation : «Notre formation au plaidoyer a bien eu lieu le 25 mars à Jonzac... mais nous n'étions que 7 du GREF pour en profiter! Or, rappelez-vous, le Conseil Régional de Poitou-Charentes ne l'organisait gracieusement que si nous constituions un groupe minimum de 12 personnes. et 12 personnes effectivement s'y étaient inscrites cette-fois-ci !

Notre crédibilité auprès du Conseil Régional est, de ce fait, sérieusement compromise et il est prévisible que nos prochaines demandes seront à juste titre rejetées.

En effet, il s'agit d'argent public perdu qui aurait pu profiter à d'autres associations (1 journée-stagiaire coûte 150 € ! 5 absences=750 € !)». On essaiera de rattraper la boulette bien sûr ! Mais il faudra être ferme sur nos engagements ! André Oviève est en mission au Maroc, nous verrons à son retour s’il y lieu d’ écrire un courrier d’excuses au CR.

Christian Delrieu

Le blog @LIENord-Sud : Pourquoi?... Pour qui?

A chaque adhérent et sympathisant du GREF en Aquitaine-Poitou-Charentes, ce blog collectif @LIENord-Sud offre l'occasion de s'exprimer en continu, d'échanger des commentaires, de recevoir ou de communiquer informations, annonces et compte-rendus de rencontres, notes de lecture, projets et actions, dans le domaine de la Solidarité Internationale, sous toutes les formes possibles: textes, croquis, photos, audio, vidéo, diaporamas... Ce blog offre beaucoup de liberté ; il ne remplace pas le journal bisannuel mais assure un lien entre chaque numéro et doit pouvoir en enrichir le contenu. C’est une expérience ! Il ne vivra que par la richesse de ses échanges et la participation d’un maximum d’entre nous ! Comment y accéder ? (en lecture seulement) Entrer simplement l’adresse (en faire un favori ): http://alienordsud.blogspot.com/ Comment y participer ? (devenir membre) L’administrateur actuel (moi-même, mais il serait souhaitable qu’il y en ait plusieurs) enverra à tous les adhérents régionaux du GREF (et peut-être aussi à des sympathisants, type « Amis du GREF ») une invitation à devenir membre. Pour accepter l’invitation, ils doivent s’inscrire mais il faut disposer d’un compte de messagerie Gmail ou Yahoo (sinon, compte Gmail à créer de préférence) Après l’inscription, ils pourront intervenir dans le blog en ajoutant commentaires ou autres documents. Seul l’ (ou les) administrateur à la possibilité de modifier les messages, de choisir et d’adresser des invitations.

Jean-Michel Maucouvert

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Rappel des activités du groupe AQUITAINE POITOU CHARENTES 2010

Petit kit de survie pour adhérent distrait qui aurait «oublié» de lire le

rapport d’activités 2010

SOLIDAIRES ICI ………….. SOLIDAIRES LA-BAS

ACTIVITES REGIONALES : Les réunions régionales (6) : Casteljaloux Sabres ; Dolus d’Oléron ; Bordeaux(2) ; Karellis : rassemblent régulièrement entre 20 et 25 participants. Trois de ces JR se tiennent en « séminaire », dans des centres de séjours .

Les stages de formation : Ecoute active ; Plaidoyer ; Méthodologie de projets Les partenariats : Drop de Béton ; Syllabe ; Amadéa ; Projet Sénégal Les collectifs : Radsi ; Cap Coopération ; Collectif 17 ; CASI Les événements : Festival de Cozes ; Université d’été du CRID ; Forums Les groupes de travail (7) : EAD SI ; Petite Enfance ; Formation; Conciliation ; Communication ; Projets/actions ; @LIENord-Sud

• Le groupe projets/actions s’est transformé lors des régionales de septembre en deux entités :

• -Projets : Elaboration , recherche de financement (cf le projet avec AMADEA): Actions : Analyses d’action et capitalisation Les réunions départementales : elles se sont recentrées pour la plupart sur la synthèse des

activités en départements ; elles semblent désireuses de ne pas faire «doublon» avec les

rencontres régionales : (politiques de plaidoyer, accueil des nouveaux…)

ACTIVITES NATIONALES : Les journées nationales : Les réunions de CA, DR, RP, RA ; Les commissions nationales (DORHFO, LIEN, Action) ACTIVITES INTERNATIONALES : 10 départs en mission ; Tuilages ACTIVITES REGIONALES : 561 jours ACTIVITES NATIONALES : 230 jours ACTIVITES INTERNATIONALES : 538 jours Les estimations ont été faites au plus près de la réalité afin de dégager de la façon la plus «vraie» possible le volume de nos activités calculé en journées-adhérents. Enfin, sachez que le GREF national nous a accordé une subvention de fonctionnement de 600 € pour réaliser nos objectifs 2011.

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CONTRAT D’OBJECTIFS 2011 AQUITAINE-POITOU-CHARENTES

RAPPEL DE L’OBJECTIF GENERAL :

SOLIDAIRES ICI- SOLIDAIRES LA-BAS Pour l’année 2010-2011 1) Continuité de l’objectif général - Promouvoir et développer des activités labellisées GREF en Aquitaine -Poitou-Charentes - Construire des partenariats

- Elaborer des outils d’analyse et de capitalisation des actions en lien avec le national - Se former et s’informer (géopolitique -relations Nord-Sud- anthropologie...)

2) Politique de recrutement de nouveaux adhérents - Se faire connaître - Informer et aider les nouveaux adhérents - Les intégrer à la vie associative

3) Ancrage dans la vie associative de la région - Invitations - Participation à des collectifs - Relations avec la presse

4) Politique de relations avec les collectivités territoriales - Se présenter - S’informer - Répondre à des appels d’offres Remarques générales concernant le budget : Un budget réalisant ces objectifs sera davantage porté sur des dépenses de représentation, de communication, d’invitations, d’adhésion à des associations amies. Présence d’intervenants (amis)et de conférenciers (amis)lors de nos régionales car sinon le budget exploserait. Nous bénéficions de formations offertes par nos régions respectives (Cap Coopération pour l’Aquitaine et Conseil régional Poitou-Charentes) Quelques-uns de nos adhérents sont personnes ressources pour diverses formations internes.

Pour le bureau : Christian Delrieu, Délégué Régional.

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Mardi 17, mercredi 18, jeudi 19 mai 2011-04-28 Domaine de Peyricat SABRES (Landes 40630)

1 - Sortie n° 15, après LABOUHEYRE, à CAP DE PIN, direction Solférino, Sabres 2 - Place de Sabres à droite, à l'angle de la pharmacie, route de Luglon 3 - Après l'Auberge des Pins, rue du Domaine de Peyricat (Accueil du Village de vacances)

PROGRAMME Mardi - 14 h 30 : accueil, infos pratiques - 15 h à 17 h : Présentation par Michèle Hennequin-Séguinaud des outils pédagogiques créés dans le cadre des activités ICI, RADSI, Drop de Béton. - 17 h 30 à 18 h 30 : Tour de table sur les activités des membres du GREF en AQUIPOICHA. (éventuellement apporter doc) Infos nationales et infos sur les prochaines JR Infos sur l’utilisation du blog régional par Jean-Michel Maucouvert. Constitution des groupes de travail. - 18 h 30 : Apéro - Soirée : Film Mercredi - 9 h : Intervention du sociologue CHEIK SOW de Bordeaux. Regards croisés avec Viviane Markey et Janine Gadeau sur leur très récente mission au Sénégal, à Thiès. Débat sur les questions de l’éducation de l’enfant africain, l’interculturalité, la pertinence de nos actions au Sud et sur le Forum social de Dakar. - 14 h : Travail des groupes constitués la veille. Chaque groupe devra prévoir un rapporteur et un compte rendu écrit. - Soirée : Continuation du travail des groupes et préparation des temps forts aux JN : Responsabilité du Greffon'age; Opération «Les régions s’affichent» ; Travail sur le thème des frontières. Jeudi - 9 h à 11 h: Compte rendu des travaux de groupe - 11 h : Infos générales. Evaluation des JR - Repas et fin des JR.

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