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Fondation de la 2 ème Chance Juillet 2015 59 édito Le bénévolat est la force vive de la Fondation de la 2 ème Chance. Aujourd’hui "La Lettre" offre une tribune au bénévolat sous les différentes formes qu’il peut prendre au sein de notre Fondation. Les 1 000 hommes et femmes, bénévoles, qui consacrent généreusement et avec enthousiasme une part de leur temps à l'instruction des dossiers de porteurs de projets, à la vie des sites-relais et au parrainage de lauréats, doivent être particulièrement remerciés à la hauteur de la richesse humaine qu’ils représentent pour l'organisation et le fonctionnement de notre Fondation. Sans accompagnement humain, l'aide financière ne suffit pas à donner tout son sens à nos "coups de pouce". Nous comptons sur vous pour poursuivre cette mission. Le Président, Vincent Bolloré RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE LETTRE la Chiffres-clés Nombre de lauréats 1 er semestre 2014 : 214 Nombre de lauréats 1 er semestre 2015 : 252 Hommes Femmes Formations Créations ou Reprises d'entreprises 18/25 ans 41/50 ans 51/62 ans 26/40 ans 35% 65% 77% 23% 16% 48% 27% 9% Sud Ouest 27% Grand Ouest 21% Ile de France Centre 14% Sud Est 18% Nord et Est 20%

LETTREf2c.bollore.net/media/8277/lettre_n_59.pdf · 2015. 7. 20. · Fondation de la 2èmeChance Juillet 2015 59 édito Le bénévolat est la force vive de la Fondation de la 2ème

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  • Fondation de la 2ème Chance Juillet 2015 59

    édit

    o Le bénévolat est la force vive de la Fondation de la2ème Chance. Aujourd’hui "La Lettre" offre une tribune au bénévolat sous les différentes formesqu’il peut prendre au sein de notre Fondation.

    Les 1 000 hommes et femmes, bénévoles, quiconsacrent généreusement et avec enthousiasmeune part de leur temps à l'instruction des dossiersde porteurs de projets, à la vie des sites-relais et au parrainage de lauréats, doivent être

    particulièrement remerciés à la hauteur de la richesse humaine qu’ils représentent pour l'organisation et le fonctionnement de notre Fondation.Sans accompagnement humain, l'aide financière ne suffit pas à donner toutson sens à nos "coups de pouce".

    Nous comptons sur vous pour poursuivre cette mission.Le Président,

    Vincent Bolloré

    RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE

    LETTREla

    Chiffres-clésNombre de lauréats 1er semestre 2014 : 214

    Nombre de lauréats 1er semestre 2015 : 252

    Hommes

    Femmes Formations

    Créations ouReprises

    d'entreprises

    18/25 ans41/50 ans

    51/62 ans

    26/40 ans

    35% 65% 77% 23% 16% 48% 27% 9%

    Sud Ouest27%

    Grand Ouest21%

    Ile de FranceCentre14%

    Sud Est18% Nord et Est

    20%

  • LE BÉNÉVOLAT UN RÔLE ESSENTIEL

    Sommes-nous encore une société ? Evoquantla France d’aujourd’hui, le sociologue Pierre Rosanvallon écrit " En France, le « vivre ensem-ble » est dégradé. La société s’est organiséeselon des mécanismes de ségrégation et deghettoïsation à tous les niveaux. Nous vivonsdans un pays qui ressemble à une addition d’espaces repliés sur eux-mêmes ". Sociétééminemment pyramidale où les élites et la basene se comprennent plus, pays structuré en silos,où les mondes de l’entreprise, de l’Education,de l’Administration, de la culture, des politiquesse parlent peu ou mal, nation fracturée de partout (fractures spatiales, numériques, intergénérationnelles, familiales, éducatives,fractures liées au chômage, aux divers commu-nautarismes, aux peurs du déclassement, de l’autre, de l’insécurité…), la France n’éviteaujourd’hui l’éclatement que grâce à la densitéet à la vitalité de ses milliers d’associations qui unissent autour d’ambitions collectives partagées des millions de citoyens.

    Tissu conjonctif nourricier du «vivre ensemble»,les 1 300 000 associations du pays s’augmen-tent chaque année de 40.000 nouvelles associa-tions qui mobilisent déjà plus de 12 500 000bénévoles. Une croissance permanente que favorisent à la fois la considérable augmentationde la participation des jeunes (+ 32% en troisans selon les enquêtes croisées de France Bénévolat-IFOP et de Recherche et Solidarités),la multiplication des problématiques sociétales

    peu, mal ou pas résolues par la Puissance publique et dont les citoyens se saisissent à laplace ou en complément des acteurs politiquesinstitutionnels, et surtout un sentiment généra-lisé de perte de repères qui pousse un nombrecroissant de ceux qui vivent sur notre territoire àrechercher dans des activités collectives tout cequi peut donner plus de sens à leur vie.

    Le carburant de ce dynamisme associatif, c’estbien sûr, pour l’essentiel, l’engagement de bénévoles qui viennent apporter aux associa-tions leur force de contribution, leur appétit desens, d’utilité, d’épanouissement personnel et de lien social. Et c’est là que le bât blesse.Nombreux sont les nouveaux bénévoles qui acceptent de contribuer à des opérationsconcrètes, immédiates, limitées dans le temps(préparer des colis pour Noël, assurer une journée de solidarité pour des populations déshéritées…) ; beaucoup plus rares sont ceuxqui s’engagent dans la durée au service d’unprojet de véritable transformation sociale.

    En outre, beaucoup d’associations se sont organisées dans un entre soi qui font fuir lesnouveaux arrivants et, pire, ont oublié de remettre à jour leur projet associatif comme leurmode de fonctionnement pour que l’un et l’autre, conçus souvent dans le monde d’hier,parlent aux acteurs du monde d’aujourd’hui, leur donnent envie de s’engager durablement,de prendre des responsabilités et, demain,

    d’assurer à la tête de ces associations, la permanence, l’approfondissement, l’enrichisse-ment et le développement de leur projet.

    Conscients de l’importance que constitue l’engagement associatif pour une société française en voie d’implosion, 40 réseaux associatifs majeurs ainsi que la FONDA et leMouvement Associatif de France se sont associés à France Bénévolat pour signer uneTribune en faveur de « l’engagement bénévoleassociatif pour une citoyenneté active » : ils y affirment que cet engagement est désormais lemoteur d’une cohésion nationale aujourd’huimenacée. Les associations sont plus que jamaisle cœur battant de la République.

    L’engagement associatif : moteur d’une société vivante, par Hervé Sérieyx, Président national de France Bénévolat

    La Fondation de la 2ème Chance, avec un millier de bénévoles, salariés ou retraités des entreprisespartenaires, indépendants ou membres d’associations de seniors, qui accompagnent sur la duréedes centaines de lauréats, est un bel exemple de cet engagement.Parmi les associations de seniors, elle a notamment signé une convention de partenariat avec EGEE(Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise).

    EGEE est une association créée en 1979, pard’anciens cadres dirigeants et chefs d’entrepriseà la retraite engagés dans le bénévolat écono-mique à caractère social.La motivation des conseillers EGEE est de transmettre leur expérience en apportant unsoutien aux personnes vulnérables ainsi qu’àceux qui souhaitent concrétiser un projet d’entreprise afin de les accompagner et les aiderdans leur prise de décision.

    C’est donc tout naturellement qu’EGEE a souhaité établir un lien avec la Fondation de la 2ème Chance, pour associer de bonnes pratiques volontés et des compétences.

    En 2003, après une rencontre avec Michel Giraud et Monique Berger, une convention

    était signée afin d’associer les efforts de soutien auprès de personnes ayant traversé de lourdesépreuves.

    Depuis, des liens se sont établis, au siège de laFondation et dans chacun de ses sites-relaisavec chaque région EGEE, pour instruire, justifier et confirmer les demandes de coup depouce, pour ensuite parrainer pendant uneannée les lauréats.

    En 2014, les conseillers EGEE ont instruit et parrainés 378 lauréats et ainsi pu participer aucoup de pouce nécessaire à ceux qui en ont besoin et qui veulent rebondir.

    En Mai 2015, lors de l’Assemblée GénéraleEGEE, la convention avec la Fondation de la2ème chance a été renouvelée entre Pacifique Le Clère, Délégué Général de la Fondation etBernard Abraham, Président d’EGEE.

    Quand les bonnes volontés et les bonnes pratiques se rejoignent pour rendre service auxplus vulnérables qui ont eu leur compte de difficultés, il est certain que nous avons encoreune longue route à faire dans le bénévolat.

    Paul Lung, Délégué Régional EGEE Ile de France :

  • L’engagement de notre équipe de bénévoles deParis-Formations est plein et entier auprès del’ensemble des lauréats, nouveaux comme anciens. C’est une équipe solide, disponible, ou-verte, à l’écoute et très présente dans la durée.

    Elle compte environ une quinzaine de bénévolesactifs, permettant d’assurer le suivi d’une quarantaine de lauréats par an. Ces hommes etces femmes sont en règle générale des retraitésd’entreprises, mais pas seulement car certains

    d’entre eux sont en activité professionnelle, rajeunissant la moyenne d’âge de notre groupeavec une moyenne de 55 ans environ. La majorité sont des bénévoles indépendants, avecquelques bénévoles de l’Association AGIR 78.

    Notre animation est essentiellement centrée surle développement de la relation avec le lauréat,n’excluant toutefois pas l’accompagnement« rapproché » lors d’arrivée de nouveaux bénévoles. Cinq nouvelles personnes nous ont

    rejointes en début d’année, tout particulièrementdes jeunes femmes en activité dans les Ressources Humaines, et dans l’Enseignementde Grande Ecole de Commerce, complétant labonne dynamique déjà en place.

    Nous rassemblons une à deux fois par an lesbénévoles et les lauréats, autour d’un pot deNouvelle Année et, à l’avenir, autour d’un grandpique-nique familial et amical en été.

    Catherine Manon-Millet, Déléguée du site-relais Paris-Formations, adossé à notre partenaire, La Caisse d’Épargne Ile de France :

    Salariée de l’entreprise Orange, j’ai opté fin 2009 pour le dispositif de Temps Partiel Seniorset j’ai choisi de terminer ma vie professionnelleen étant mise à disposition de la Fondation dela 2ème Chance pendant les trois dernières années avant ma retraite.

    Depuis 2012, je suis la Déléguée du site-relaisde Toulouse après avoir été l’Adjointe du Délégué précédent pendant deux ans.

    Je suis à la retraite depuis le 1er janvier 2013,mais n’ayant pas trouvé de remplaçant(e), je continue mes fonctions afin que ce site deToulouse continue à vivre. Chaque année entre40 et 50 lauréats bénéficient de l’aide de la Fondation.

    Je suis entourée d’une équipe de 16 bénévolesqui viennent de plusieurs secteurs d’activité :

    • sept personnes sont des retraités de l’entre-prise Orange, certains sont bénévoles depuisplus de 10 ans et étaient pour la plupart dansl’équipe avant moi,

    • les autres retraités viennent de la Banque,d’une Compagnie d’Assurance, d’Air France, de l’Industrie Aéronautique, de l’Industrie Agro-alimentaire, de l’Expertise Comptable, de la Préfecture de Toulouse et du milieu hospitalieravec une infirmière. Depuis ma prise de poste,des amis se sont joints à moi, ce qui peut expliquer cette diversité. Nous avons aussi dansl’équipe un jeune chef d’entreprise du domainede la climatisation.

    Nous nous réunissons tous les 2 mois avant leComité d’Agrément ou juste après, en fonctiondes disponibilités de chacun. Les réunions setiennent dans une salle à Blagnac juste en facedu bureau qu’Orange met à la disposition de la Fondation de la 2ème chance. Durant cetteréunion, nous échangeons sur les dossiers encours à l’aide d’un fichier mis à jour aprèschaque Comité d’Agrément et dès réceptiondes comptes-rendus d’entretien de parrainage.Cette réunion permet aussi d’échanger sur lesrésultats du dernier Comité d’Agrément et deparler des dossiers en instance pour le prochain.

    Divers sujets sont proposés à l’ordre du jouravec à chaque fois un temps pour des sujets libres afin de laisser aux bénévoles le soin des’exprimer. Chaque réunion se termine par un

    repas convivial dans un restaurant où nouscontinuons d’échanger autour d’un verre et d’un bon plat.

    Je réceptionne les dossiers de candidature aubureau de la Fondation et je les propose auxbénévoles en donnant les éléments qui les aident à choisir : certains préfèrent les créationsd’entreprise, d’autres (une grande majorité) lesformations. Je leur laisse le choix des dossiersqu’ils veulent instruire : des binômes d’instruc-teurs se sont formés et fonctionnent très bien.

    J’instruis aussi des dossiers et ainsi forme lesnouveaux bénévoles.

    Toute l’équipe fait en sorte de respecter les délais de transmission des rapports afin de permettre à la coordinatrice régionale du siège

    Catherine Manon-Millet et Liliane Lellouche, son adjointe, parmi quelques membres de l’équipe de bénévoles et des lauréats du site-relais Paris-Formations

    De gauche à droite : Christian Hot, Michel Cazes, Jean-Pierre Jacquemart, Anne-Marie Pujol, Marie-Laure Boyrie,Bernard Bouissou, Danielle Sourbès, Anne-Marie Sabaut, Claude Armaing, Henri-Bernard Galibert, Sylvie Martinez et Michel WojcieckowkiAbsents : Bernadette Thomas, Pierre Costes, Jean-Claude Boue, Dominique Cavaille et James Deal

    Danielle Sourbès, Déléguée du site-relais de Toulouse, adossé à notre partenaire, Orange :

  • de gérer au mieux les dossiers qui seront présentés au Comité d’Agrément tenu dans leslocaux d’Orange. Dès réception des résultats, je les communique au plus vite aux instructeursréférents et à mes candidats, ainsi que lesConventions d’accompagnement « Charte deparrainage ».

    Je dois souvent répondre à des questions posées par les représentants des structures sociales locales. Certains bénévoles et moi-même nous déplaçons pour présenter la Fondation de la 2ème chance auprès d’associa-tions et d’organismes sociaux qui aident lescandidats à monter les dossiers.

    Le poste de Déléguée de site me prend beaucoup de temps, mais j’aime ce que je faiset n’abandonnerai pas tant que je n’aurai pas deremplaçant(e).Je suis toujours très passionnée quand je parlede mon bénévolat auprès de la Fondation de la2ème Chance.

    Danielle Sourbès, (suite)

    DALKIA héberge le site Relais de Lille depuisplus de 10 ans.

    La difficulté de recruter des bénévoles salariésde DALKIA est largement compensée par l’engagement et le dévouement de quelques irréductibles, provenant d’horizons divers : entreprises, associations, réseaux bénévoles locaux… Qu’ils soient chefs d’entreprises, ingénieurs, techniciens, en activité ou disponi-bles, chacun nourrit la Fondation de son expérience, de sa connaissance du terrain etdes réalités du travail, toujours dans le soucid’aider le candidat dans sa démarche de rebond.

    Sur la métropole lilloise, les partenaires sont lesréseaux des BGE, administrations, antennes locales de création-reprise d’entreprises, CCI,acteurs sociaux (UTPAS, CCAS, Associationsd’insertion et d’aide aux personnes en difficulté).

    La compétence et l’engagement de mon Délégué Adjoint force l’admiration. Il connaît leterritoire mieux que personne et a su, à maintes

    reprises, débloquer des dossiers complexes enintervenant auprès des organismes compétents.Je le remercie pour cela et lui témoigne monamitié et mon profond respect.

    Grâce à toute mon équipe, dont une partie surla photo ci-dessous, la Fondation de la 2ème

    Chance apporte une réponse aux problèmes

    financiers de certaines personnes marquées parla vie. Notre action prouve l’importance et la pertinence du mécénat d’entreprises, sans toutefois chercher à déconnecter la sphère privée de la sphère publique…

    La complémentarité des partenaires et des bénévoles est ce qui fait notre richesse !

    Nicolas Dupont,Délégué du site-relais de Lille, adossé à notre partenaire Dalkia :

    Sylvie Stanek,Déléguée du site-relais de Saint-Quentin, adossé à notre partenaire L’Oréal :

    L’équipe du site-relais de Lille, de gauche à droite : Nicolas Dupont (Délégué), Jacques Jonniaux, Nicole Guigand, Rémy Guilleman (Délégué Adjoint), Pierre Demaret

    Soprocos est un partenaire historique de la Fondation de la 2ème Chance.

    L’usine de production de cosmétiques Soprocos,appartenant au groupe L’Oréal, spécialisée dansla fabrication d’aérosols, a ouvert ses portes en1965 à Gauchy dans l’Aisne.

    Dès 1998, Soprocos est devenue un des partenaires de la Fondation de la 2ème Chancepour l’instruction des dossiers des départe-ments de l’Aisne et de la Somme.

    Depuis 2003, pas moins de 50 dossiers ontabouti et ont permis aux candidats de sortir deleur situation de précarité.

    Soprocos compte aujourd’hui 4 bénévoles :Houria Bouabdallah, Gestionnaire à la Sous-traitance, Eric Cordevant, Agent de Fabrication,Didier Baudin, Agent de Fabrication et moi-même. Houria est bénévole depuis la création en 1998 !

    En qualité de Chargée de formation, mon travailconsiste à évaluer les besoins collectifs et individuels des salariés, à concevoir et à suivrele plan de formation.

    C’est dans le cadre de cette fonction que ce rôlem’est historiquement attribué. Pour ma part, jesuis bénévole depuis 10 ans, et j’ai repris la

    fonction de Déléguée de Site en 2011, assurantainsi la pérennité de l’action de la Fondation.

    Afin de promouvoir l’action de la Fondation de la 2ème Chance, je rencontre les associationset institutions locales, telles que : la Fondationde France, l’association Egée, Aisne Initiative, Habitat Humanisme, Pôle Emploi,Ecout’ Jeunes... Depuis 2013, je suis membrede l’association Aisne Développement et je par-ticipe régulièrement à leur comité d’agrément.

    Sur le site de Soprocos, nous avons la chancede pouvoir instruire les dossiers sur notre tempsde travail. Je participe à tous les entretiens avecun des trois bénévoles, à tour de rôle. Je peuxainsi bénéficier de leur grande expérienceconcernant l’instruction de dossiers.

    La diversité de nos profils professionnels nouspermet d’émettre des avis très objectifs sur chacun des dossiers.

    LE BÉNÉVOLAT UN RÔLE ESSENTIEL

  • Le bénévolat relatif à la Fondation de la 2ème

    Chance s’exerce dans le cadre du Relais AmicalMalakoff Médéric (RAMM), « hébergeur » du site-relais de Clermont-Ferrand où existent undélégué de site pour la Fondation et un groupeRAMM d’Aide à la Création d’Entreprise d’unevingtaine de bénévoles motivés pour aider à la création ou à la reprise d’entreprise. Les « volontaires » bénévoles de la Fondation sontissus de ce groupe.

    Une réunion du groupe d’Aide à la Créationd’Entreprise (ACE) a lieu tous les mois, au coursde laquelle l’actualité de la Fondation et l’évolution des dossiers traités sont abordés.

    Les bénévoles agissent dans le respect de lacharte éthique de la Fondation, de la charte dubénévole et des fiches missions des instructeurset des parrains.

    Ce bénévolat présente des caractéristiques précises répondant à un souci de soutien moral,humain et technique permanent, soit pour uneaide à la présentation de la demande d’aide dela Fondation, soit dans le cadre de l’instructiondes dossiers et du parrainage.

    Une grande disponibilité mise auservice des porteurs de projets

    Un apport technique grâce augroupe ACE, à la diversité des origines professionnelles deses membres et aux échanges mensuels ou informels à tout moment

    Selon les caractéristiques du projet, interventiond’un bénévole qualifié ayant une expérienceadaptée. Si nécessaire, aide à la rédaction, photocopies etc…mais toujours en soulignantbien que nous ne sommes là que pour aider, le candidat gardant son initiative ainsi que lamaitrise des éléments de sa demande.

    Le choix du parrain est fait en fonction, descompétences techniques nécessaires et dans lesouci de l’adéquation des profils parrain/filleul,ce qui est rendu possible par l’importance et lamultiplicité des compétences présentes dans legroupe.

    Jeannine Barrubes,Déléguée du site-relais de Clermont-Ferrand, adossé à notre partenaire Malakoff Médéric :

    Une approche humaine privilégiée

    Existence et maintien d’un partenariat

    De gauche à droite :Jean Pierre Maurice, Elisabeth Ross, Michel Mangeon, Jacques Mallaret, Georges Schira, François Barrubes, Jeannine Barrubes, Roger Chevaleyre, Bertrand Pimort, Jean Claude Mailhot, Daniel Romaneix, Gilles Chambon

    Tous les porteurs de projet qui souhaitentconstituer un dossier de demande d’aide sontvus lors d’une première entrevue par le binômedélégué de site/délégué de site adjoint, ou encore par la personne qui a détecté l’intéressé.

    Du temps est pris pour parcourir le dossier dedemande de financement en insistant sur lespoints importants : précarité, accident de vie,viabilité du projet, cofinancements.

    Si le porteur de projet décide de poursuivre sademande et en fonction du degré d’avancementde son projet, d’autres rendez-vous suiventaussi souvent que nécessaires.

    Disponibilité permanente du parrain, bien sûr,mais aussi de toute personne qualifiée après le démarrage de la création d’entreprise, si desdifficultés imprévues, des besoins d’apportstechniques ou simplement des conseils ou unbesoin de parler, s’avèrent nécessaires.

    Les porteurs de projet sont détectés par les bénévoles eux-mêmes (propre réseau relationnelou bouche à oreille) et également envoyés parun partenariat établi au fil du temps et dynamiséen permanence.

    Le prescripteur principal est Pôle Emploi en raison de la participation hebdomadaire desmembres du groupe ACE du RAMM aux ateliersdestinés aux créateurs d’entreprises, mais sontaussi prescripteurs, l’AGEFIPH et les Boutiquesde Gestion, l’ADIE, ainsi que des organismes deformation.

  • ACTUALITÉSLe Comité d’Agrément Grand Ouest se dote, en 2015, de quatre nouveaux entrants

    25 juin 2015, réunion régionale des déléguésde sites du Sud-Est, à Grenoble

    Un hommage aux bénévoles qui nous ont quittés

    Même si c'est avec une grande émotion que nous annonçons le départde notre Président, Jean Espern, qui a accompagné nos lauréats depuis la création de la Fondation en 1998 et a apporté, à nos cinq Comités annuels, son expérience, sa convivialité et sa générosité, noussommes heureux d’accueillir Janine Goalabré, jeune retraitée du GroupeBolloré en tant que DRH à Quimper, qui reprend le flambeau.Trois nouvelles « recrues » s'associent à ce Comité « new look » :

    Joëlle Langlais, retraitée de la Caisse d'Epargne Nantaise, très impliquée dans la vie associative locale,

    Dominique Lucas de Pesloüan, tout juste retraitée de la Maison de l'Emploi de Nantes,

    François-Xavier Monin, Secrétaire Général de Véolia en remplace-ment de Dominique Goldberg, appelé à de nouvelles fonctions.

    Bienvenue à tous quatre et nos remerciements renouvelés aux autresmembres du Comité d’agrément : Roger Abraham, Michel Favier, Danielle Gautier, Marie-Claude Guillou, Laurence Parc, Joël Piraud, JackyVoisine et Bruno Voyer !

    22 et 23 juin 2015, Réunion nationale des Présidents de Relais amicaux Malakoff MédéricDeux de nos sites relais sont hébergés par des Relais amicaux MalakoffMédéric ; Dunkerque et Clermont-Ferrand.Les 22 et 23 juin 2015, lors de la réunion nationale des Présidents de Relaisamicaux, la Fondation de la 2ème Chance et les Relais ont renouvelé leurconvention de partenariat.Lors de la table ronde du 23 juin dédiée à l’accompagnement des demandeurs d’emploi adultes, Pacifique le Clère, Délégué Général de laFondation, a exposé l’action de la Fondation.

    Cette table ronde a également été l’occasion pour deux de nos lauréatesde présenter leurs projets :

    - Christine CHAPDELAINE, à qui la Fondation a financé un DU de médecine et neuro-sciences, exerce aujourd’hui en libéral en tant que psychologue professionnelle de l’apprentissage et de la gestion du stress.Elle fait également des vacations aux Thermes de Royat et de ChâtelGuyon et à la CPAM.

    26 juin 2015, Citizen Day chez L’Oréal à Saint Quentin

    Jean Peroni du site-relais d’Ajaccio, Henri Flauto et Charles Viallet, du site-relais de Montpellier, Christian Platey du site-relais de Thonon s’étaientbeaucoup impliqués pour la Fondation de la 2ème Chance. Nous rendonshommage à leur engagement.

    Cette année, c’est le site-relais de Grenoble adossé à SCHNEIDER ELEC-TRIC, l’un de nos fidèles partenaires économiques, qui a organisé la tra-ditionnelle réunion régionale des délégués de sites et leurs adjoints,rehaussée pour la première fois, par la présence de deux membres duConseil d’Administration : Marie Bolloré et Ange Mancini.

    Didier Rochas, le délégué du site de Grenoble, a fait une présentation duGroupe Schneider Electric avant d’inviter Pacifique Le Clère, Délégué Général de la Fondation de la 2ème Chance et Alphonse M’Poto, coordi-nateur régional, à faire le point sur la vie de la Fondation. Les délégués desites ont particulièrement apprécié le témoignage émouvant de DavidBezy, lauréat de la Fondation pour une formation de Moniteur d’Auto-école, et le temps d’échanges avec les administrateurs de la Fondationqui s’est prolongé autour d’un convivial cocktail déjeunatoire.

    Une très intéressante visite guidée des activités « Smart » du centre de recherche du Groupe Schneider Electric a clôturé cette riche journée. Le mot de la fin revenant à Marie Bolloré qui a remercié les équipes deSchneider pour leur excellent accueil.

    Elle a notamment fait une intervention au sein du Relais de Clermont-Ferrand et prévoit de devenir bénévole pour la Fondation dès que sa situation sera complètement stabilisée.- Lara LOOSE a bénéficié de l’aide de la Fondation pour sa reprise d’étudeBTS animation et gestion touristiques locales. Après avoir reçu les félicitations du jury lors de son examen final, elle est embauchée rapidement en CDI à la Chartreuse de Neuville comme guide-archiviste.Aujourd’hui épanouie et passionnée par son travail, Lara nous a fait partde son parcours avec beaucoup d’émotions.

    de gauche à droite ;C. Taudin et F. Maitrot-Letreux (Association SAM), P. Le Clère, L. Loose, E. Lottin (DA del’action sociale MD), J. Barrubes (déléguée de site de Clermont-Ferrand), JC. Schmitt(Président du Relais Amical Touraine Berry), C. Chapdelaine

    Initiée en 2010, la Citizen Day est une journée citoyenne qui permet auxcollaborateurs du Groupe L’Oréal qui le souhaitent de s’engager sur le terrain dans des actions solidaires.

    Cette année encore, le site-relais de Saint-Quentin, hébergé par Soprocos,a convié la Fondation de la 2ème Chance à participer à cette initiative.

    Irène Duparcq, lauréate 2015 du Site de Saint-Quentin, a créé son entre-prise de vente ambulante de confiserie. La Fondation lui a financé l’achatd’une machine de barbe à papa professionnelle ainsi qu’un groupe électrogène. Accompagnée de sa nièce, elle est venue à l’occasion de laCitizen Day proposer aux 300 collaborateurs de l’usine ses confiseries :pommes d’amour, barbe à papa et pop-corn.

  • FONDS DEDOTATIONJEUNES ETINNOVANTS

    Union européenne

    avec le FSE

    REMERCIEMENTS A NOS PARTENAIRES

  • Directeur de la publication :ANGE MANCINI

    Coordination et rédaction :CATHERINE DUPONT-CORDELIER

    Dépôt légal : Janvier 2002 ISSN : 1630-697X

    Date de parution : juillet 2015

    Fondation de la 2e ChanceRECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE

    Tour Bolloré 31-32 Quai de Dion-Bouton - 92811 Puteaux CedexTél. 01 46 96 44 33

    www.deuxiemechance.org

    FOCUS LAURÉATSFrancia 43 ansA la suite d’importants problèmes familiaux, Francia devient lauréate de la Fondation en 2011, avec une aide de 1200 euros pour son projet de formation en bijouterie. En parallèle, elle crée son activité de Création et vente de bijoux contemporains.

    Comment la Fondation vous a-t-elle aidée ?L’aide de la Fondation a vraiment ététrès importante – certes, sur le planfinancier pour pouvoir effectuer maformation en bijouterie, mais surtoutdans le suivi. La Fondation, c’est aussi«Créer un Lien», le lien avec d’autrespersonnes, notamment par l’accom-pagnement humain. C’est comme sion avait une deuxième famille qui sepréoccupe de savoir où on en est, ce qu’on fait. Liliane et Catherine, mes deux marraines, sont un « lienfondateur » pour moi. J’ai été très touchée par le fait qu’elles viennentnous voir dans notre magasin, monassociée Elsa et moi. Elles assurenttoutes les deux un suivi sérieux et chaleureux.

    C’est grâce à la Fondation que j’ai pu me réaliser et voir aujourd’huil’aboutissement de mon projet.

    Comment votre projet s’est-il concrétisé ?Nous avons fait de notre boutique«ENGRENAGES» un lieu de rencon-tres, tout d’abord en l’ouvrant à d’autres artistes créateurs, mais aussien créant des évènements, en étroitecollaboration avec les commerçantsde la Rue : nous avons d’ailleurs crééune association de commerçants«Au Bonheur des Dames» et noussommes aidés aujourd’hui par unpartenaire bancaire.

    Nous créons un Evènement dans laboutique tous les deux mois – parexemple en Mars «Le Printemps des

    Poètes» avec une soirée Poésie autour d’un écrivain du quartier quia d’ailleurs invité une chanteuse Soprano Violoncelliste.Nous avons également participé auxJournées Européennes des Métiersd’Art et avons fait venir une créatricede bijoux en porcelaine qui a travaillédans la boutique. Nous sommesadhérentes aux Ateliers Artisanatd’Art de France.Nous avons aussi dans la boutiqueun petit coin «Troc de Livres» quipermet aux gens du quartier de partager un moment avec nous, et ilsnous disent être heureux de notreprésence dans le quartier.Aujourd’hui, nous payons les frais de la boutique, après une année et 4 mois d’installation. Je travaille donc à côté, notamment un jour parsemaine pour une créatrice de bijoux. Je participe en outre à des salons BIO pour une amie. Il en est de même pour mon associée Elsa. Mais nous sentons que noussommes sur la bonne voie pour êtreprogressivement autonomes finan-cièrement grâce à notre boutique.

    Comment comptez-vous développervotre activité ?Nous communiquons beaucouppour nous faire connaître. Et d’ail-leurs, nous avons été ravies de

    voir que «TELERAMA SORTIR» venait de faire un article sur nousdans la revue du 29 Avril - 05 Mai 2015. Nous avons créé un blog etvous pouvez nous retrouver surwww.engrenages107.com ou nous joindre par mail : [email protected]

    Encore un Grand Merci à la Fondation,et à mes deux marraines.

    Imprimé sur papier 100% FSC* -

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    bois utilisé dans la fabric

    ation de ce papier, provient d’une forêt correctem

    ent gérée, satisfaisant à des no

    rmes rigoureuses aux niveaux enviro

    nnem

    ental, social et écon

    omique.