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COMMUNIQUĒ DE PRESSE DU VENDREDI 30 JANVIER 2015 Aujourd’hui, 4 mois après l’annulation du PSE (plan de réorganisation 2012-2015 de SANOFI R&D) par la cour administrative d’appel de Versailles, la décision de justice n’est ni appliquée par la direction de Sanofi, ni par le Ministère du Travail. Nous avons donc demandé courant janvier par un courrier argumenté, à la même cours administrative d’appel de faire appliquer cette annulation totale. Ceci nous amène à nous poser la question du respect de la loi par ceux qui la produise ! Au niveau du groupe, rien n’a changé depuis la rentrée de Septembre. Le projet de vente du site de Quetigny est toujours d’actualité. L’annonce d’un nouveau projet de plan de départ volontaire au sein de Sanofi-Aventis France qui s'inscrit encore une fois dans la politique destructrice du groupe Sanofi que nous dénonçons depuis maintenant plusieurs années. Une politique purement financière annoncée dans le projet "Phoenix" qui explique que Sanofi veut se débarrasser de près de 200 produits dit « matures » ainsi que 4 sites en France (Quetigny, Marly la ville, Compiègne et Amilly) à raison de 1 tous les ans. Les salariés de Quetigny malgré les difficultés rencontrés et 8 semaines de grève, ont décidé de se battre contre la cession de leur site, la justice a été saisie et rendra son verdict le 16 février 2015. Comme précisé dans notre dernier communiqué, nous vous informons que le mardi 3 février, nous serons au Sénat pour écouter les réponses que doit faire M. le Ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique à la question orale n°0965S concernant la situation de l'entreprise SANOFI et son avenir, adressée à par le sénateur communiste de Paris, Mr Pierre LAURENT. En attendant ce rendez-vous important, nous vous présentons nos Vœux pour 2015 1- Mise en place d’un véritable contrôle des fonds publics octroyés dans le cadre du CICE et CIR aux entreprises comme Sanofi. 2- Que l’administration cesse de soutenir, en justice les suppressions d’emplois scandaleuses de la Direction de SANOFI, et retire son appel devant le Conseil d’état. 3- Que la loi Macro ne voit jamais le jour et finisse rangée au fond d’un carton dans les archives nationales voire déposée au panthéon en cendres. 4- Abroger la « loi de sécurisation de l’emploi » qui ne fait que sécuriser les licenciements et suppressions d’emplois notamment dans les grandes entreprises comme Sanofi. 5- Voter une loi interdisant les suppressions d’emplois, les licenciements dans les entreprises faisant des bénéfices et / ou reversant des dividendes aux actionnaires afin de ne plus laisser les pleins pouvoirs à des financiers sans scrupules. Si, comme nous, vous trouvez scandaleux l’utilisation qui est faite des deniers publics et la destruction de la première entreprise française reconnue mondialement dans le domaine de la santé, n'hésitez pas à soutenir ces deux initiatives et à faire connaître votre position dans toutes les instances où vous siégez. L'enjeu est de taille, il en va de l’indépendance thérapeutique de la France Les salariés en lutte !

20150129 Communiqué de presse.pdf

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COMMUNIQUĒ DE PRESSE DU VENDREDI 30 JANVIER 2015 Aujourd’hui, 4 mois après l’annulation du PSE (plan de réorganisation 2012-2015 de SANOFI R&D) par la cour administrative d’appel de Versailles, la décision de justice n’est ni appliquée par la direction de Sanofi, ni par le Ministère du Travail. Nous avons donc demandé courant janvier par un courrier argumenté, à la même cours administrative d’appel de faire appliquer cette annulation totale.

Ceci nous amène à nous poser la question du respect de la loi par ceux qui la produise !

Au niveau du groupe, rien n’a changé depuis la rentrée de Septembre. Le projet de vente du site de Quetigny est toujours d’actualité. L’annonce d’un nouveau projet de plan de départ volontaire au sein de Sanofi-Aventis France qui s'inscrit encore une fois dans la politique destructrice du groupe Sanofi que nous dénonçons depuis maintenant plusieurs années. Une politique purement financière annoncée dans le projet "Phoenix" qui explique que Sanofi veut se débarrasser de près de 200 produits dit « matures » ainsi que 4 sites en France (Quetigny, Marly la ville, Compiègne et Amilly) à raison de 1 tous les ans. Les salariés de Quetigny malgré les difficultés rencontrés et 8 semaines de grève, ont décidé de se battre contre la cession de leur site, la justice a été saisie et rendra son verdict le 16 février 2015.

Comme précisé dans notre dernier communiqué, nous vous informons que le mardi 3 février, nous serons au Sénat pour écouter les réponses que doit faire M. le Ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique à la question orale n°0965S concernant la situation de l'entreprise SANOFI et son avenir, adressée à par le sénateur communiste de Paris, Mr Pierre LAURENT.

En attendant ce rendez-vous important, nous vous présentons nos Vœux pour 2015

1- Mise en place d’un véritable contrôle des fonds publics octroyés dans le cadre du CICE et CIR aux entreprises comme Sanofi.

2- Que l’administration cesse de soutenir, en justice les suppressions d’emplois scandaleuses de la Direction de SANOFI, et retire son appel devant le Conseil d’état.

3- Que la loi Macro ne voit jamais le jour et finisse rangée au fond d’un carton dans les archives nationales voire déposée au panthéon en cendres.

4- Abroger la « loi de sécurisation de l’emploi » qui ne fait que sécuriser les licenciements et suppressions d’emplois notamment dans les grandes entreprises comme Sanofi.

5- Voter une loi interdisant les suppressions d’emplois, les licenciements dans les entreprises faisant des bénéfices et / ou reversant des dividendes aux actionnaires afin de ne plus laisser les pleins pouvoirs à des financiers sans scrupules.

Si, comme nous, vous trouvez scandaleux l’utilisation qui est faite des deniers publics et la destruction de la première entreprise française reconnue mondialement dans le domaine de la santé, n'hésitez pas à soutenir ces deux initiatives et à faire connaître votre position dans toutes les instances où vous siégez.

L'enjeu est de taille, il en va de l’indépendance thérapeutique de la France Les salariés en lutte !