BILAN

Faire rayonner la citéPartager les savoirsEncourager les talents

2014-2018

Une ambition : révéler les potentialités

d'une métropole universitaire

Depuis 2015, la fondation Flaubert contribue au rayonnement de l'Université de Rouen Normandie et de son territoire

en synergie avec le monde socio-économique.

Fondation Flaubert - 1

Des partenaires engagés

SOMMAIRE

Sommaire

Rendre compte

• Faire rayonner la cité

2015 - Flaubert dans la ville

2016 - William Klein, figures du siècle

2017 - Une saison Picasso

2017 - Ann Veronica Janssen au SHED

2018 - Duchamp dans sa ville

• Partager les savoirs

Des conférences gratuites

La revue Études NormandesDes tables-rondes grand public

• Encourager les talents

Un Prix de thèse chaque année

Deux allocations de recherche

Des projets culturels pour aller plus loin

• Rejoignez-nous dans l'action

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Page n°32Le mot des membres fondateurs

Les indicateurs que nous mettons à votre disposition montrent que toutes les actions entre-prises ont été pensées et conduites dans un souci d’efficacité et d’efficience. Pour atteindre des publics nombreux et diversifiés, nous avons agi en synergie avec les institutions cultu-relles les plus puissantes du territoire. Ces partenaires ont magnifié des propositions issues de l’université (UTLC, Flaubert, Duchamp), ont entraîné l’université dans leur sillage (Klein, Picasso, Jansenn), et ont développé avec elle des projets utiles et durables (UTLC, visites patrimoniales).

2019 sera une année charnière, qui devra permettre de consolider et de prolonger ce qui a été entrepris et accompli depuis 4 ans.La fondation suspend sa participation aux grands événements, et recentre son activité sur la médiation des sciences humaines et sociales, là encore avec les professionnels du secteur (Science Action Normandie, Relais d’science-Le Dôme). Nous sommes sur le point d’orga-niser des prix de thèse thématiques, sur Caen et sur le Havre, pour mettre en lumière les forces scientifiques de ces deux métropoles universitaires. La co-édition de bandes dessi-nées avec Petit à Petit, éditeur reconnu dans le genre du docu-BD, enthousiasme déjà les enseignants-chercheurs…

Révéler et valoriser la plus value universitaire normande reste à ce jour un enjeu et un défi. Si elle reste ouverte, dynamique et réactive, nous sommes convaincus que cette fondation peut être un outil mobilisateur et valorisant. Nous vous invitons à prendre connaissance de ce bilan, qui renvoie aux ambitions initiales de ses fondateurs, et à nous rejoindre dans l’action !

Chaleureusement,

nous voici arrivés au terme de 4 ans d’activités, et il est temps de rendre compte de ce qui a été accompli. Conformément à la mission qui nous était confiée, nous avons imaginé et mis en œuvre des actions qui ont permis d’impliquer autrement l’université dans l’animation de la Cité, pour accroître l’attractivité de sa métropole et le rayonnement de la Normandie.

Nous avons travaillé dans deux directions, qui font la valeur ajoutée universitaire : partager les savoirs, encourager les talents. Les principes sont simples, et visent à diffu-ser les étonnements et les questionnements de la recherche, où se fondent les découvertes, pour éveiller ou réveiller les curiosités. Donner à lire le monde, en somme, pour inviter à s’y inscrire, à l’imaginer autrement, et à y laisser son empreinte. Cette ambition trouve sa cohé-rence dans une série d’actions, hautement visibles ou plus discrètes, dont vous trouverez les comptes-rendus dans les pages qui suivent.

Pour accroître la visibilité métropolitaine et la plus-value universitaire, la fondation a accom-pagné un projet culturel d’envergure par an, structuré autour d’une exposition hautement visible, sur plusieurs mois, au cœur de la ville. Avec des conférences, des débats, des visites commentées, des ateliers de pratique, des projections, le principe consistait à proposer, autour des œuvres, des leviers pour questionner notre modernité et revisiter notre territoire.L’animation du quotidien s’attelle à une série d’actions plus discrètes, qui se déploient dans les lieux emblématiques de la ville, comme le cycle de conférences de l’Université de Toutes Les Cultures (UTLC).

Pour rendre l’université et la ville plus familières et plus attirantes, la fondation accompagne 2 lycées dans la découverte des atouts de leur métropole universitaire. Nous encourageons les poursuites d’études au-delà du baccalauréat là où elles sont statistiquement inférieures aux normes nationales. Nous valorisons aussi les engagements les plus ambitieux, en fai-sant la promotion du doctorat, avec un prix annuel de thèse notamment. Vous trouverez enfin, dans les kiosques à journaux et en bibliothèque, les exemplaires de la revue Études Normandes, qui alimentent chaque trimestre la vie intellectuelle et aident à s’emparer des questions régionales.

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Rendre compte

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Nous vous invitons à un retour en chiffres en images sur les plus belles réalisations de ces quatre dernières années, afin

d’envisager l’avenir ensemble, dans l’action !

Les choix de la fondation Flaubert se veulent cohérents et ambitieux : ils convergent dans des propositions qui donnent à lire le monde,

et qui invitent à imaginer d’autres façons de s’y inscrire.

Damien Féménias Président de la fondation Flaubert

Alain Bideau Président du conseil scientifique

Chers donateurs, chers fondateurs, chers partenaires,

D'avril à août 2015, de nombreuses rencontres artistiques, visites guidées, expositions, colloques et ateliers ont permis aux visiteurs de redécouvrir Rouen à travers l’œuvre de Gustave Flaubert. La manifestation Flaubert dans la ville s'est déroulée autour de trois axes : scientifique, patrimonial et numérique.

Proposé par le CÉRÉdI (Centre d’Études et de Recherche Éditer/ Interpréter) et en partenariat avec l’Université de Rouen, la fondation Flaubert établit des ponts entre une œuvre littéraire mise en lumière par les travaux des chercheurs de l’université, un patrimoine urbain et l’art contemporain.

L’œuvre du célèbre écrivain sort des manuels scolaires et sert de grille de lecture pour dévoiler la ville sous un jour nouveau.

La manifestation Flaubert dans la ville propose de parcourir Rouen en mobilisant le patrimoine littéraire flaubertien, immatériel.

Un parcours guide les visiteurs à travers une série de lieux emblématiques, revisités par des installations artistiques contemporaines, et augmentés de panneaux matériels et d’interfaces numériques.

2015 : FLAUBERT DANS LA VILLE

Réveler le patrimoine urbain par la recherche scientifique et les œuvres contemporaines

Gaspard Lieb, Lycée Corneille

flaubert-danslaville.univ-rouen.fr

Cet évènement place la recherche scientifique

au coeur de notre culture commune

et de notre identité territoriale.

Jennifer MacKay, Musée Flaubert

Les artistes ont installé leurs œuvres sur des lieux emblématiques de la vie de l’écrivain: le Musée Flaubert et d’histoire de la médecine, son lieu de naissance, le Palais de Justice, lieu symbolique de censure de Madame Bovary, la cathédrale, la place des Carmes où se trouve la statue de l’écrivain, etc.

La promenade dans la ville se fait au gré d’œuvres qui traduisent les textes en images, en proposant ainsi aux passants une nouvelle lecture des plus grands romans de Flaubert. Ces installations permettent de penser et redécouvrir l’univers riche et parfois complexe de l’écrivain.

24 758 personnes présentes aux manifestations et sur les lieux d’exposition

3 033 connexions sur le site spécifique Flaubert dans la ville

149758 connexions sur le site principal Flaubert durant la manifestation

11articles dans la presse

7 émissions télévisuelles et radiophoniques

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L’ouvrage Flaubert dans la ville, Images et textes, sous la direction de Sandra Glatigny, (éditions PURH) retrace le parcours Flaubert dans la ville. Cette manifestation s’est attachée à valoriser le patrimoine normand et les recherches menées par le Centre Flaubert par la médiation numérique et iconographique.

Contrepoints scientifiques des créations artistiques installées dans la ville, les analyses des images et des imaginaires flaubertiens ont montré l’influence de l’écrivain dans les œuvres littéraires contemporaines.

Images et textes témoignent des dialogues fructueux entre cultures scientifiques et artistique, art du passé et art contemporain, approche traditionnelle et numérique. Cet ouvrage manifeste, s'il en téait besoin, l'actualité de l'oeuvre flaubertienne, susceptble de toucher aussi bien les connaisseurs que les néophytes.

Le Centre Flaubert est une composante du laboratoire CÉRÉdI (Centre d'études et de recherche Éditer-Interpréter), à l'Université de Rouen. Le site flaubert.univ-rouen.fr contient la Revue Flaubert, qui paraît en ligne une fois l'an, et les Archives du Bulletin Flaubert. Il fait l'objet d'un partenariat avec la Bibliothèque municipale de Rouen (où sont conservés, entre autres manuscrits du fonds Flaubert, les dossiers de Madame Bovary et de Bouvard et Pécuchet) et avec le Rectorat de l'Académie de Rouen, pour la partie « Études pédagogiques ».

Projets en cours …• Extension du site de la correspondance électronique aux lettres reçues par Flaubert

• Les objets de Flaubert, base de données

• Reconstitution en 3D de la maison de Croisset

• Projet HyperFlaubert : Base de données regroupant la correspondance, la biographie, la bibliothèque de Flaubert, les notes et dossiers manuscrits

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Flaubert dans la ville, images et textes Le centre Flaubert

Retrouvez la présentation de l’ouvrage sur webtv.univ-rouen.fr et purh.univ-rouen.fr

flaubert.univ-rouen.fr

En 2016, c’est parmi les projets labellisés par le conseil scientifique du festival Normandie Impressionniste que la fondation Flaubert souhaitait désigner son lauréat. Elle a ainsi soutenu l’exposition William Klein, Figure(s) du siècle, qui s'est tenu en l’abbatiale Saint-Ouen, du 16 avril au 24 juillet 2016.

2016 : WILLIAM KLEIN,

FIGURE(S) DU SIÈCLE

VISITES ET ATELIERS

Différentes médiations ont été conçues en direction des publics jeunes. Avec les plus jeunes, la médiation a pris une forme participative permettant à chaque enfant de s’exprimer et d’échanger avec ses camarades. Pour les plus âgés (12 à 18 ans), la visite abordait également l’aspect technique de l’œuvre de Klein, le processus de construction d’une photographie et le discours qui y est rattaché, la lecture et l’analyse d’une image, mais également les événements historiques dont témoignent certaines œuvres. La multiplicité des thématiques abordées dans cette exposition a donc permis de créer des médiations variées, adaptées à chaque âge.

Exposition inédite sur le territoire normand d’un des maîtres de la photographie du XXe

siècle, William Klein, Figure(s) du siècle a rassemblé près de cent œuvres originales dans une scénographie à la mesure de ce lieu patrimonial exceptionnel qu’est l’abbatiale Saint-Ouen. L’exposition, grâce notamment au mécénat de la fondation Flaubert, a permis le développement d’actions de médiation et de pédagogie spécifiques.

William Klein, Big face, Big buttons, New York, 1954-1955

32 933Visiteurs à l'abbatiale Saint-Ouen

1330Participants aux événements

785Élèves de l'école primaire à l'université

NORMANDIRE : un dispositif participatif original

À l’invitation du Centre Photographique du Pôle image, l’écrivain Philippe Ripoll a conçu un cycle d’ateliers centré sur une approche à la fois technique et sensible des œuvres : les élèves ont parcouru l’exposition guidés par un questionnaire pensé par l’écrivain, les invitant à analyser les images en détails. Les interrogations qui leur ont été proposées les ont amenés à créer des textes et des enregistrements audio autour des œuvres du photographe. Dans le cadre du partenariat avec la fondation Flaubert, trois ateliers ont été organisés à destination des étudiants et personnels de l’Université de Rouen Normandie.

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Portraits de villes-mondes

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La Réunion des Musées Métropolitains (RMM) couvre un large éventail des sciences humaines et sociales et constitue un partenaire naturel pour les établissements d'enseignement supérieur, et plus particulièrement de l'université de Rouen Normandie.

En 2017, la fondation Flaubert soutient un événement majeur porté par la RMM, autour d’une personnalité centrale pour la modernité : Pablo Picasso.

Revisiter et valoriser la modernité du patrimoine normand

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1ER AVRIL 2017

1950

1ER OCT.2017

NORMANDIE ET MODERNITÉ

Sylvain Amic, directeur de la RMM présente les temps forts de l'année 2017.

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75000Visiteurs tous sites confondus

700Etudiants participantsà la nuit étudiante du musée

4Villes de la métropole partenaires de l'action

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2017 : UNE SAISON PICASSO

Au musée Le Secq des Tournelles, une exposition, labellisée dans le cadre du 40e anniversaire du Centre Pompidou, a permis de montrer l’essentiel de l’œuvre de Julio González, l’ami de toujours de Picasso, avec lequel celui-ci s’est initié à la sculpture.

Au musée de la Céramique, l’exposition Picasso céramique sculpture a permis de replacer cette œuvre dans le contexte d’un musée de la céramique, et de témoigner de l’inventivité avec laquelle Picasso s’empare des savoir-faire populaires ancestraux, pour les projeter dans son époque.

Cette saison a également été une opportunité pour se pencher sur l’aventure de la modernité dans le territoire de la Métropole Rouen Normandie.

Le centre d’art de Saint-Pierre-de-Varengeville a dévoilé la collection abstraite du musée des Beaux-Arts de Rouen ; le Service Villes et Pays d’art et d’histoire s'est attaché à mettre en valeur l’architecture moderne, des années 30 à la Reconstruction, un patrimoine encore peu valorisé.

L’Historial Jeanne d’Arc s'est interrogé de son côté sur la présence de l’héroïne dans les arts à l’époque moderne, du cinéma à la sculpture, de la peinture à la littérature.

L’ensemble de ces initiatives a d’une part vocation à être largement diffusé dans la population, en particulier auprès du public étudiant, et d’autre part à convoquer les savoirs et les compétences de l’université.

Avec le soutien de la fondation Flaubert, de nombreuses actions ont été menées en ce sens : Nuit des étudiants, qui donnera accès de manière festive à ces expositions, le «Grand cours de dessin», qui encourage la pratique artistique individuelle dans les meilleures conditions, une journée d’étude le 7 septembre, mais aussi des visites, ateliers, promenades urbaines qui ont rythmé cette saison, du 1er avril au 11 septembre 2017.

Partenaire de la Saison Picasso, la fondation Flaubert est ainsi placée au cœur de l’événement culturel de la Métropole.

Sylvain Amic, Directeur de la Réunion

des Musées Métropolitains

2017 : ANN VERONICA JANSSENS

Soutenir les initiatives innovantesde démocratisation culturelle

En 2017, la fondation Flaubert choisit de soutenir le SHED, jeune lieu indépendant pour l’art contemporain de la métropole rouennaise.

Le projet développé est une triple exposition d’Ann Veronica Janssens, artiste majeure de la scène artistique contemporaine, au SHED, à l'Aître Saint-Maclou et au musée des Beaux-Arts.

Ce projet a été l’occasion d’un partenariat élargi avec les étudiants, les enseignants et les chercheurs de l’université de Rouen.

• transmission, avec l’accueil de stagiaires• recherche : à travers une journée d’étude organisée en collaboration avec les chercheurs de l’université de Rouen Normandie et l’IAC• diffusion, à travers différentes actions de médiation initiées avec la Maison de l’Université et des associations étudiantes.

Stella, d'Ann Veronica Janssens dans le cabinet de dessins du Musée des Beaux-arts de Rouen

Pour les enfantsDes visites-ateliers, intitulées Boréal Fizz, conçues par la plasticienne Sophie Grassart, propose aux établissements scolaires de la Métropole rouennaise, sur la période scolaire, et aux centres de loisirs durant les vacances.

Pour les publics spécifiquesLe SHED propose le projet Album, qui consiste dans l’édition d’un album de visite d’exposition, réalisé par les visiteurs eux-mêmes. Les photographies sont réalisées au cours de deux rendez-vous, alternant visites commentées et séances de prises de vue, dont l’objectif était de traduire les rapports d’échelle, les relations et interactions entre les pièces, choisies en fonction de leurs propres affinités. Un dernier rendez-vous porte sur le travail d’édition (choix des images et des séquences, mise en page). Le projet est mené avec des groupes, issus de nos partenariats, et en lien avec l’association Culture du Cœur.

Pour le public étudiantLe SHED propose, la réalisation d’un Album par un groupe associant des étudiants, des enseignants et des chercheurs de l’université, avec restitution du projet à la Maison de l’Université.

1800Visiteurs au SHED et à l'Aître Saint Maclou

50Étudiants impliqués dans le "project Album"

8Classes de maternelle, primaire et lycée

2M aisons de retraiteconcernés

SHEDCentre d'art contemporain de normandie

projet Album

Dans le cadre de l’expositionNaissances latentes

d’Ann Veronica Janssens

Informations : www.le-shed.com06 51 65 41 76 / publics@le-shed.com

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Dans les galeries Sud de l’Aître Saint-Maclou, un ensemble de pièces anciennes et récentes, réunies autour de l’enjeu du regard, a mis en perspective l’installation visible au SHED.

Partenaire de cette exposition, le musée des Beaux-Arts a accueilli une pièce de l’artiste et une journée d’étude.

Connaître et reconnaître un artiste normand hors du commun

Profondeur Duchamp, Jean-Luc Goupil

+50 manifestations sur le territoire métropolitain

+40 partenaires

Les étudiants sont les acteurs de premier plan de l'événement Duchamp dans sa ville. Ateliers de créations, pratiques artistiques et restitutions en public ont lieu lors des temps-forts de l'année : création d'un jeu d'échec grandeur nature avec circulation et animation dans la ville, pratiques chorégraphiques, photographies, ateliers d'écriture...Des visites spécifiques de l'exposition ABCDUCHAMP au Musée des Beaux-arts sont également organisées pendant la période estivale à destination des nombreux étudiants encore présents dans les cités universitaires à cette période.

MÉDIATIONS

http://www.duchamp-dans-sa-ville.com

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2018 : CÉLÉBRER DUCHAMP DANS SA VILLE

L'année 2018 marque le 50e anniversaire de la disparition de Marcel Duchamp, artiste mondialement connu, précuseur de l'art contemporain. Né à Blainville-Crevon et enterré au cimetière monumental de Rouen, Marcel Duchamp reste un illustre inconnu auprès du grand public rouennais. L'Université de Rouen Normandie et la fondation Flaubert ont choisi de lui rendre hommage.

Le festival Duchamp dans sa ville a débuté en janvier 2018, en direction des publics sco-laires, étudiants et du grand public avec le concours notamment de la ville de Rouen et de la Métropole, de l’Opéra, du Festival Terre de Paroles, de l’Atelier 231, de Canopé, du Munaé, du Muséum d’histoire naturelle, de la Factorie (27), de l'Alliance française, de l'ENSA, du 106 (salle de concert) et du 107 (salle d'exposition) ...

A travers l'appropriation de l'oeuvre et de la figure de Marcel Duchamp, le projet renou-velle les images et les contenus traditionnellement associés à Rouen et à ses environs. Duchamp dans sa ville propose une cinquantaine de manifestations structurées autour de plusieurs temps forts :

• 24 heures Duchamp les 14 et 15 avril, (Festival Terres de Paroles)• Concert Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp le 13 juin (salle du 106)• Colloque international les 14 et 15 juin (Musée des Beaux Arts)• L'exposition ABCDUCHAMP du 14 juin au 24 septembre (Musée des Beaux Arts)

DES CONFÉRENCES GRATUITES

L’Université de Toutes Les Cultures (UTLC) est une initiative lancée en 2014 par l’université de Rouen Normandie.

Elle s’adresse à toutes celles et à tous ceux, sans condition de diplôme ou d’âge, qui désirent apprendre et découvrir pour le plaisir. Cette initiative permet d’ouvrir l’université aux personnes qui aujourd’hui n’y ont pas ou plus accès.

Les principes sont posés :

Éveiller ou réveiller les curiositésPartager des étonnements et des questionnements, dans le creuset où se fondent les découvertes.

Ouvrir l'université à tous

140 conférences gratuites organisées depuis octobre 2014

25 000 personnes accueillies depuis

octobre 2014

Partenariat avec l’Opéra, les librairies Colbert, et

l'Armitière, l'Historial J. d'Arc, l'Académie des Sciences,

Belles lettres et arts de Rouen

UNE REVUE : ÉTUDES NORMANDES

Diffuser les savoirs en Normandie

La revue Études Normandes propose d'alimenter notre connaissance du territoire sans s'enfermer dans l'univers académique.

Partenaire de la revue, dont la nouvelle formule est parue en mars 2017, la fondation Flaubert entend donner la parole à des interlocuteurs issus d'horizons disciplinaires et institutionnels variés, pour contribuer à faire émerger un monde à la fois pluriel et commun.

Rencontre avec Gérard Granier, Président de la revue Études Normandes

1000ventes par numéro

400abonnés

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La fondation Flaubert soutient l'UTLC qui permet à l'université d'aller à la rencontre de nouveaux publics, dans la Cité, et de valoriser les hauts lieux culturels de la ville.

Qu’en est-il de sa nouvelle formule?

La revue, trimestrielle, continue d’aborder des contenus variés, des disciplines différentes (histoire, géographie, littérature, sociologie, économie, environnement, etc.), mais sur le plan éditorial, nous souhaitons désormais qu’elle s’adresse à un public large. Les articles sont relativement courts et abondamment illustrés, dans un journal de 80 pages en quadrichromie, au format A4. Chaque numéro est constitué d’un dossier thématique de 50 pages au sein duquel interviennent de nombreux experts, d’articles variés et d’une bibliographie portant sur la Normandie.

Pourriez-vous nous présenter la revue Études Normandes ?

La revue a été fondée à Rouen en 1951 et a, depuis l’origine, pour ambition d’être à la fois l’expression de la recherche universitaire pluridisciplinaire, mais aussi de la vie économique et sociale de la région.

C’est pour cette raison que, parmi les auteurs, il y a toujours eu des universitaires et des acteurs économiques. Nous avons voulu profiter des circonstances historiquement favorables, la fusion de la Basse et de la Haute-Normandie, pour redonner à Études normandes un caractère véritablement normand.

67 ans d'activités

DES TABLES-RONDES

GRAND PUBLIC

La fondation Flaubert a accompagné l’organisation de tables-rondes à destination du grand public lors du Colloque International des Sciences du Territoires : « Représenter les territoires ». La thématique de ce colloque scientifique transdisciplinaire, organisé à Rouen en 2018, fait écho aux préoccupations majeures des acteurs et institutionnels de notre

métropole ainsi qu’au monde socio-économique, principal acteur des mutations territoriales.

Une science ouverte sur la société pour une meilleure intelligence collective des rapports entre société et territoires.

Contribuer aux grands débats de société

Ces temps de débats ont permis de faire se croiser les regards des acteurs économiques avec ceux des représentants politiques et culturels.

Encourager la multiplicité des points de vue, croiser les expériences de terrain et les analyses scientifiques, telles sont les conditions d’un débat public fructueux et résolument tourné vers l’avenir.

La Fondation universitaire Flaubert accompagne ces dynamiques en créant un espace d’échange transversal au service de la vie de la cité.

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UN PRIX DE THÈSE CHAQUE ANNÉE

Promouvoir le doctorat et la recherche

La Fondation remet chaque année un Prix de thèse, afin de mettre en lumière les travaux les plus aboutis qui, en sciences humaines et sociales, permettent d’appréhender autrement les questions d’actualité et les

enjeux de société.

Sélectionnés par leurs écoles doctorales, les candidats sont ensuite auditionnés par le conseil scientifique de la Fondation Flaubert, qui désigne son ou ses lauréats. La Fondation est attentive à l’ambition, à l’originalité et aux résultats des travaux, mais aussi aux projets de valorisation.

FINALE PUBLIQUE du Prix de thèse

de la fondation Flaubertjeudi 11 octobre 2018 à 10hUFR sciences et techniques

Campus du Madrillet

Romain Grancher - Les usages passés de la mer

Cette approche le conduit ainsi à reconsidérer par exemple le rôle des juridictions maritimes d’Ancien Régime. Alors que les tribunaux de l’amirauté

avaient toujours été présentées par l’historiographie comme des instruments de contrôle des communautés littorales aux mains de l’État royal, il montre grâce à l’analyse d’un corpus de près de 400 procédures civiles que l’amirauté de Dieppe remplissait également des fonctions essentielles en matière de résolution des conflits, d’expertise des accidents du travail en mer, ou encore de certification des contrats d’engagement oraux ; bref, qu’elle constituait une institution clé de la régulation des activités maritimes et qu’elle était à ce titre largement sollicitée par les gens de mer.

Partant de l’idée qu’avoir le droit de pêcher n’est pas une condition suffisante pour capturer du poisson, mais qu’il faut encore savoir et pouvoir pêcher, il s’efforce également de dépasser le problème du seul accès à cette ressource commune pour penser son exploitation en termes de modes d’appropriation (depuis sa capture jusqu’à sa commercialisation). Cela l’amène à mettre en évidence la spécificité d’institutions sociales propres au monde de la pêche, telles que les associations d’armement à la part par exemple, destinées à fournir en commun le capital nécessaire à l’armement d’un bateau et à repartir solidairement les risques et les revenus de la pêches entre les membres de l’équipage.

Enfin, son approche lui permet de proposer de nombreuses pistes pour renouveler l’histoire des formes de gestion des ressources marines. Il parvient en effet à montrer, à partir de deux moments de controverse autour des causes de la « disette du poisson », comment l’imposition de nouvelles mesures de police des pêches vient progressivement s’articuler, au XVIIIe siècle, à la formation d’un champ d’expertise autour et au nom de la conservation des ressources de la mer. Ouvrant une première réflexion sur la genèse des modèles et des outils du gouvernement de la nature, la dernière partie de sa thèse formule ainsi l’hypothèse d’une construction négociée entre les gouvernants et les gouvernés de la législation royale en matière de pêche maritime – une hypothèse qu’il est actuellement en train de vérifier dans le cadre d’un nouveau projet de recherche consacré à l’histoire des rivages de la Manche aux XVIIIe et XIXe siècles.

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PRIX DE THÈSE 2017

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La thèse de Romain Grancher nous restitue le fonctionnement ordinaire de ce monde du travail d’Ancien Régime au plus près de l’expérience des maîtres, des matelots et des armateurs qu’il a pu rencontrer à la lecture d’un grand nombre d’archives, allant des procédures portées devant le tribunal de l’amirauté aux livres de compte d’un grand négociant dieppois, en passant par les enquêtes réalisées dans le cadre de l’inspection générale des pêches.

Soucieux d’envisager les « usages de la mer » dans toutes leurs dimensions, Romain Grancher a construit son objet de recherche à la croisée de l’histoire du travail, de l’histoire environnementale et de l’histoire du droit, afin d’étudier un problème qui sert de fil rouge à son analyse : comment s’élabore, par et autour de la pratique de la pêche à Dieppe au XVIIIe siècle, une armature institutionnelle et juridique originale, adaptée aux contraintes inhérentes à cette activité maritime comme à ses conditions locales d’exercice ?

Les usages de la merDroit, travail et ressources dans le monde de la pêche (Dieppe, années 1720 - années 1820)

Thèse préparée à l’université de Rouen entre 2010 et 2015 sous la direction de Michel Biard (GRHIS)

Le port de Dieppe par Joseph Vernet

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Optimisation de la performance, évaluation et analyse des réponses physiologiques en sports de combat

Thèse préparée à l’université de Rouen Normandie, sous la direction de Claire Tourny et Jérémy Coquart (CETAPS).

Montassar Tabben La performance en karaté

Le travail de Montassar Tabben fait progresser la connaissance des sports de combat, et propose des avancées notoires dans le champ de la préparation des sportifs.

Réalisé sur trois années, ce travail impressionne d’abord par son l’imagination méthodologique et le sens pratique dont il fait preuve, par son ambition théorique et par ses applications au domaine de l’entraînement et de l’optimisation de la performance.

Montassar Tabben utilise les méthodes d’exploration les plus contemporaines, auxquelles il est allé se former à l’université de Marburg en Allemagne, et les synthétise pour innover, rester proche du terrain et proposer des protocoles expérimentaux moins invasifs et plus écologiques – c’est-à-dire à la fois plus faciles à mettre en place et plus ajustés aux pratiques effectives.

La thèse est novatrice en ce qu’elle élabore un test spécifique à un sport qui reste encore scientifiquement peu exploré et connu, rigoureuse en ce qu’elle le fait valider scientifiquement, et ambitieuse en ce qu’elle propose une démarche reproductible, qu’il est facile d’élargir à l’ensemble des sports de combat.

PRIX DE THÈSE 2016

Son parcours scientifique exceptionnel est à l’image de sa carrière sportive, finalisée par de très nombreux podiums internationaux en karaté.

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Sa thèse porte également une véritable ambition théorique en ce qu’elle a permis de modéliser l’activité du sportif, de faire progresser la compréhension

de l’effort et de la fatigue : l’activité de plus de 120 athlètes a été observée en situation compétitive, et a été passée au crible d’une analyse qui croise physiologie, posturologie, enjeux du combat et choix technico-tactiques.

Enfin, sa démarche est porteuse d’applications, et les équipes nationales du Brésil, des États-Unis, d’Égypte et de France ont déjà pris contact avec Montassar Tabben pour mieux concevoir les prochaines préparations olympiques en karaté, à l’horizon des jeux de Tokyo en 2020.

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© université de Rouen Normandie

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Les abbayes cisterciennes de Normandie (XIIe-XIVe siècles) : implantation, conception, évolution

Thèse préparée à l’université de Rouen, sous la direction d’Anne-Marie Flambard Héricher (GRHis).

Cette étude archéologique globale du bâti et du non-bâti s’inscrit dans une véritable réflexion historique. Reposant sur des observations et des relevés de fouille originaux, ce travail impressionne par son ampleur : les abbayes ont été étudiées de façon systématique, à l’échelle de la région normande. Il force le respect par sa méthodologie, qui multiplie les prises sur l’objet et fait parler autrement les vestiges du passé.

PRIX DE THÈSE 2015

La thèse porte une véritable ambition théorique et déplace les problématiques, en les faisant passer de l’architecture et de l’histoire de l’art aux aménagements du territoire.

Jean-Baptiste VincentLes abbayes cisterciennes de Normandie

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Le territoire normand offre un total de 24 abbayes cisterciennes aux vestiges architecturaux contrastés. A l’échelle européenne, l’épo-pée cistercienne est bien documentée avec des problématiques

diverses comprenant l’architecture, le milieu d’implantation, et l’économie de ces établisse-ments des XIIe-XIIIe siècles, mais la vaste région normande était en reste. C’est pourquoi une investigation de terrain a été menée, à la fois sérielle et globale, en appliquant toutes les démarches prospectives (topographie, prospection pédestre, prospection géophysique), les études du bâti et l’analyse des sources archivistiques afin d’envisager des restitutions chronologiques.

L’utilisation de nouvelles techniques appliquées à l’archéologie permet de cartographier ces monastères mais aussi d’envisager une étude multifactorielle des monastères : la gestion du milieu pour édifier un monastère, l’adaptation du milieu hydrologique pour assainir un territoire tout en apportant les besoins en eau nécessaires à une vie commu-nautaire, enfin la compréhension de l’organisation spatiale et architecturale des abbayes à l‘intérieur de l’enceinte monastique, ceci en considérant les différences possibles entre savigniens et cisterciens, hommes et femmes, selon une évolution chronologique. Ainsi, après un travail monographique en deux volumes des 24 monastères, une synthèse générale restitue l’histoire de l’implantation cistercienne en Normandie, puis analyse les aménagements nécessaires réalisés en amont de l’édification d’un monastère, avant d’abor-der les aspects architecturaux.

Abbaye de Bonport (Eure) © Jean-Baptiste Vincent

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PRIX DE THÈSE 2015

Louis César Ndione Acculturation du consommateur migrant

En distinguant cette thèse, la Fondation montre qu’elle s’inscrit dans les dynamiques du monde d’aujourd’hui. Ce sujet témoigne du souci des

sciences humaines et sociales de prendre en compte les questions d’actualité, de rendre intelligibles les enjeux de société et, par là même, de contribuer à y répondre. Le travail montre des comportements et rend compte des processus culturels d’acculturation à l’œuvre. Il ouvre des pistes et renouvelle les recherches sur les migrations comme sur les consommations, en intégrant des dimensions culturelles qu’il expose avec clarté et méthode.

Acculturations du consommateur à partir des parcours migratoires : le cas des venants sénégalais

Thèse préparée à l’université de Rouen, sous la direction d’Éric Rémy (NIMEC).

Dans le courant de la théorie culturelle de la consommation, cette thèse cherche à dépasser les recherches classiques sur l’acculturation de la consommation et porte sur la culture de migration. Elle s’appuie sur le cas des « venants », désignant la diaspora sénégalaise de France qui revient en « vacances » au pays d’origine, dont l’expérience migratoire est à replacer dans une visée globale. En effet, avec la mondialisation de la migration et l’ère des mobilités, ces mouvements d’allers-retours se font aussi bien à l’échelle infranationale et internationale, aussi bien au nord qu’au sud.

Louis César Ndione aborde l’immigration traditionnelle des travailleurs sénégalais dans les foyers de Rouen et les parcours migratoires dé-communautarisés et sédentarisés. Le mode de consommation de ces migrants, les formes d’échanges au cœur de ces mouvements d’allers-retours, participent de la mondialisation de la culture et de la marchandisation du monde. Leur rôle en tant que passeur culturel est évoqué sachant que leur légitimité cultu-relle est de plus en plus contestée au niveau local par les élites, la circulation des images et la jeunesse mondialisée.

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Bagages de "migrants" à l'aéroport © Louis César Ndione

Accompagner les jeunes vers la recherche

ADELINE RICHARD lauréate 2015Jeune psychologue, Adeline Richard développe des recherches au sein du laboratoire CRFDP (Centre de Recherche sur les Fonctionnements et Dysfonctionnements Psychologiques) avec l’aide d’un avatar numérique pour améliorer l’interaction des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Sa thèse intitulée «Interagir avec un agent virtuel : qu’en est-il pour les enfants typiques ou porteurs de TSA ?», est dirigée par Katia Rovira et Émilie Chanoni.

SOPHIE LADET lauréate 2016 Originaire de Montpellier, Sophie Ladet, a effectué son master 2 de psychologie à Rouen, en vue d’y développer son projet de thèse. Ses travaux de recherche portent sur les « difficultés interactives des enfants avec troubles du spectre autistique : et si le traitement du mouvement biologique était en cause ? ». Sa thèse est également dirigée par Katia Rovira avec par Julie Brisson, au sein du CRFDP.

En 2015 et 2016, la Fondation a financé deux allocations de recherche destinées à soutenir un travail de doctorat préparé à l’Université de Rouen Normandie. Soucieuse de valoriser les sciences humaines et sociales, elle soutient les projets qui ont pour ambition d’offrir un autre regard sur le monde.

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ALLOCATIONS DE RECHERCHE

Où en sont actuellement vos travaux de recherche ?

A.R. : La construction de l’agent virtuel avec le laboratoire LITIS a duré plus longtemps que prévu, mais est aujourd’hui achevée. Je suis actuellement dans la phase de terrain et d’expérimentation auprès des enfants. J’ai ouvert mon protocole aux enfants avec déficiences intellectuelles pour créer un outil dont ils bénéficieront aussi. Je suis avant tout psychologue et je souhaite que mon travail contribue à la prise en charge des enfants ayant des difficultés sur le plan des interactions sociales.

Ensuite, je passerai à la rédaction, au traitement des données et à la communication de mes résultats en colloque.

S.L. : Le premier volet de la thèse porte sur la compréhension du langage du corps dans les interactions sociales. Nous nous intéressons aux enfants au développement typique et à ceux ayant un trouble du spectre autistique (TSA). Pour le second volet, nous nous centrerons plus spécifiquement sur ces enfants pour voir ce qui pourrait les aider à mieux comprendre les mouvements du corps, à développer leurs compétences de communication, tout en accompagnant les familles, professionnels, etc.pour interagir avec eux. Nous nous intéressons à tous les enfants avec un TSA âgés de 3 à 9 ans, qu’ils aient une déficience intellectuelle associée ou non, plus ou moins de difficultés sociales, ou motrices par exemple.

L’objectif est de proposer, à terme, des solutions individualisées adaptées au profil de chaque enfant. Pour ces deux volets, nous utilisons un traqueur oculaire et des vidéos, que nous avons réalisées avec le soutien du laboratoire CETAPS de Rouen.

Vos travaux sont-ils complémentaires ?A.R. : Notre objectif est commun : l’interaction sociale, avec des enfants présentant des problématiques dans le domaine verbal et non verbal. Nous travaillons avec les mêmes outils et nos données se complèteront.

S.L. : Notre domaine d’étude est en pleine expansion, dans très peu d’années, nous pourrons intégrer plusieurs résultats pour proposer des adaptations comportementales simples et des outils de remédiation pour les enfants avec TSA.

Que vous apporte le soutien de la Fondation Flaubert ?

A.R. : Grâce à la Fondation, j’ai réalisé plusieurs déplacements, pour échanger avec d’autres chercheurs sur mes travaux de recherche : je suis allée à Dublin faire une conférence l’an passé et j’ai participé à une école d’été linguistique à Aix-en-Provence. en-Provence. Enfin, je pars ce printemps deux semaines au Canada faire un stage en cyber psychologie.

S.L. : Je n’aurais pas pu faire de doctorat sans être financée. Les valeurs de la Fondation étaient en accord avec mon sujet de thèse, car elle privilégie les projets de recherche ayant des visées pour la société. Par ailleurs, je trouve que la valorisation de la région par la fondation Flaubert est très intéressante, étant nouvellement arrivée en Normandie. Enfin, j’espère pouvoir participer à des stages, collaborations ou colloques grâce au soutien de la Fondation.

TROIS QUESTIONS À ADELINE RICHARD ET SOPHIE LADET

Expression des émotions faciales par un assistant virtuel © Adeline Richard

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DES PROJETS CULTURELS

POUR ALLER PLUS LOIN

Rapprocher les lycéens de l'université

Désireuse d’encourager la démocratisation culturelle et de favoriser le continuum entre le secondaire et l’enseignement supérieur, la fondation Flaubert a mis en place un partenariat avec l’Académie de Rouen, via la Délégation Académique à l’Action Culturelle.

En quoi consiste la collaboration avec la Fondation Flaubert ?La collaboration revêt un double enjeu : encourager la démocratisation culturelle en développant des projets ambitieux d’éducation artistique et culturelle auprès des lycéens de l’académie et favoriser le continuum entre le secondaire et le supérieur. Les arts et la culture sont en effet des leviers forts pour favoriser la réussite éducative des élèves grâce à la rencontre avec les œuvres, les artistes et la pratique artistique liés aux apprentissages, ainsi que la fréquentation de l’université et de l’ensemble des événements culturels soutenus par la Fondation Flaubert.

Quelles actions concrètes seront mises en place ?Un appel à candidature a été lancé auprès des lycées de l’académie pour une action triennale d’éducation artistique et culturelle financée par la Fondation Flaubert qui doit permettre de construire des projets artistiques de qualité avec des artistes et des professionnels de la culture au bénéfice des élèves et de les inciter à découvrir l’université, ses filières et ses enseignements, ainsi que l’ensemble des projets artistiques qu’elle propose et soutient. Les établissements prioritaires sont ceux dont les élèves sont éloignés de l’offre artistique et culturelle et ont un faible taux de poursuite d’études post-bac.

Marion Laude, sa déléguée, revient sur cette collaboration.

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Lauréats du dispositif triennal, le lycée professionnel Louis Modeste Leroy d’Evreux et le Lycée des Bruyères de Sotteville -lès-Rouen vont proposer à une centaine d’élèves une série d’actions permettant à chacun de “s’imprègner” d’un bain culturel tout au long du cycle seconde, première et terminale.

Artiste en résidence, ateliers, sorties, l’équipe pédagogique s’engage en faveur d’une ouverture culturelle et un désenclavement de son public sur le territoire.

200Lycéens de terminales directement concernés, chaque année

2000Lycéens eu contact avec la programmation artistique des lycées, chaque année

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Intervention de l'artiste Laure Ledoux au collège Louis Modeste Leroy d'Évreux

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Je contribue à la diffusion des savoirs auprès du plus grand nombre.

Je fais un don à la fondation Flaubert

Particulier Entreprise

100€ 1000€

Je déduis 66% de mes impôts

Je déduis 60% du montant du don de l'impôt sur

les sociétés

Exemple

400€34€

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LE MOT DES FONDATEURS EN 2014

L’université de Rouen a aujourd’hui sa Fondation. Cela témoigne du dy-namisme de ses projets de recherche. C’est l’attractivité et la richesse de l’enseignement supérieur en Haute-Normandie dans son ensemble qui vont s’en trouver renforcées. Ce nouvel espace d’échanges entre l’enseignement, le monde socio-économique, culturel, patrimonial permettra d’élaborer des projets conjoints diffusés au plan national et international. C’est une chance pour notre territoire et une véritable plus-value pour la qualité des enseigne-ments proposés aux étudiants et leur insertion professionnelle.

Banque coopérative, la BRED est pleinement engagée sur les terri-toires où elle est implantée. Présente en Seine-Maritime depuis plus de 65 ans elle en est naturellement devenue l’un des acteurs du dé-veloppement économique, social et culturel. C’est à ce titre que nous avons décidé de soutenir la fondation universitaire Flaubert dont nous

partageons pleinement les objectifs liés à l’éducation, au partage des savoirs et au rayon-nement culturel.

Participer à la vie intellectuelle, culturelle et artistique de la Cité est une des facettes de notre tradition mutualiste marquée par notre participation à de nombreuses actions telles que tout récemment, la création de la Fondation Charles Nicolle à Rouen. Quand ces actions prennent place sur le territoire qui a vu naître la MATMUT il y a plus

de 50 ans, cela nous paraît encore plus naturel. Profondément ancrée dans l’économie régionale, la MATMUT est heureuse d’apporter son soutien à la fondation universitaire Flaubert.

Le territoire de la Métropole Rouen Normandie est riche d’un patri-moine culturel, historique et naturel remarquable dont le rôle est es-sentiel dans notre ouverture au monde. En assumant une double vo-cation, patrimoniale (en œuvrant à la valorisation de ce patrimoine)

et civique (parce que la recherche et les travaux universitaires peuvent contribuer encore davantage à la richesse de la vie intellectuelle, culturelle et artistique de la vité), la Fonda-tion universitaire Flaubert sera un outil au service du rayonnement de notre territoire.

Il s’agit d’impliquer davantage l’université dans l’animation de la vie intellectuelle, culturelle et artistique de la cité et dans la valorisa-tion du patrimoine régional. Cette ambition passe par un soutien aux sciences humaines et sociales, et par des opérations de valorisation

qui portent les résultats des recherches à la connaissance du grand public : faire circuler les savoirs pour mieux les partager, pour alimenter et renouveler les débats de société. Cet esprit d’ouverture se traduit par le travail d’un conseil scientifique composé en majorité depersonnalités extérieures à l’université.

REJOIGNEZ-NOUS DANS L'ACTION

Fondation Flaubert, Université de Rouen17 rue Lavoisier, 76130 Mont-Saint-Aignan

Damien Féménias - Président de la Fondation Flaubert

Alain Bideau - Président du Conseil scientifique

Mélanie Knockaert - Chargée de projetsfondation.flaubert@univ-rouen.fr

02 32 76 93 09

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