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21 Jours
Pour Guérir
Votre Prostate
Par François Givet
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Cher ami ............................................................................................................................................... 3
Vous n'êtes pas seul... ........................................................................................................................... 5
Médecine officielle et effets secondaires ............................................................................................. 7
Les preuves douteuses sur le finastéride (ce qu'on a omis de vous dire) ............................................. 9
Prostatectomie : seulement si c'est absolument nécessaire ................................................................ 11
Les effets dévastateurs du stress sur votre prostate ............................................................................ 14
10 trucs à faire pour diminuer nettement votre risque de souffrir d'un cancer de la prostate (ou
augmenter vos chances de guérir si vous en souffrez déjà) ............................................................... 18
Les causes multiples et mystérieuses de la prostatite ........................................................................ 22
Montez sur ressorts votre prostate ..................................................................................................... 29
Embolisation artérielle de la prostate : des résultats particulièrement prometteurs ........................... 31
Vessie hyperactive : l'autre problème urinaire de l'homme ................................................................ 34
Diète spéciale prostate ....................................................................................................................... 37
Retour à une alimentation normale .................................................................................................... 39
Au moins deux plantes peuvent vous aider ........................................................................................ 40
Les baies de sabal (Serenoa repens) ............................................................................................... 40
Le prunier africain (Pygeum africanum) ........................................................................................ 41
Chassez les problèmes de prostate par l’exercice .............................................................................. 43
Essayez en particulier l’exercice du cerf ........................................................................................ 43
Comment pratiquer cet exercice .................................................................................................... 44
Mais attention à certains exercices ................................................................................................. 44
La différence fondamentale entre le succès et l'échec : focalisez-vous sur la méthode, pas sur
l'objectif .............................................................................................................................................. 45
Le mot de la fin (cela ne fait que commencer) .................................................................................. 48
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Cher ami
Si vous êtes un homme de plus de 50 ans, il y a de grandes chances que vous soyez gêné par
une prostate un peu trop grosse.
Et si vous n’êtes pas gêné (ou si vous êtes encore jeune)… vous le serez probablement un
jour.
Car avec l’âge, la prostate grossit de manière quasi-inéluctable : on estime qu’entre 40 et 60
ans, la moitié des hommes ont une forme d’hypertrophie bénigne de la prostate (ou HBP),
c'est-à-dire une prostate trop grosse, et que c’est le cas de 90 % des plus de 80 ans.
L'HBP provoque divers désagréments.
Les médecins parlent de « troubles de la miction », ce qui signifie que l'on a du mal à uriner
(miction = évacuation de la vessie).
Le débit d'urine devient plus faible et on a en permanence l'impression que la vessie n’est
pas complètement vidée, ce qui est très désagréable.
Quand arrive le besoin d’uriner, il est souvent nécessaire d’attendre, et les quelques gouttes
qui suivent peuvent aussi être gênantes.
Surtout, les hommes souffrant d'HBP sont régulièrement réveillés la nuit avec l'impression
d'avoir besoin d'uriner, impression d'autant plus frustrante qu'elle n'est pas totalement
soulagée par le passage aux toilettes.
Même en l’absence de “témoin”, vous avez peut-être déjà remarqué que votre jet d’urine était
plutôt faible ou intermittent.
Sans doute devez-vous alors faire un effort abdominal marqué pour uriner et vous vider
complètement la vessie.
De toute évidence, c’est là un symptôme d’obstruction typique d’une hyperplasie bénigne ou
encore d’une prostatite aiguë.
À moins qu’il ne s’agisse d’un cancer de la prostate assez avancé.
En général, cette situation n’est heureusement pas irréversible, si elle est prise à temps.
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En fait, la prostate, comme toutes les glandes, peut retrouver une nouvelle jeunesse.
Notamment grâce à certaines plantes, une hygiène alimentaire adaptée... ou un exercice fort
simple que vous découvrirez plus loin.
Si vous ne souffrez d’aucun problème apparent de prostate, songez néanmoins à
entreprendre dès maintenant quelque chose pour prévenir les divers troubles de la prostate.
Surtout si vous faites partie d’un groupe à risques.
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Vous n'êtes pas seul...
En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, jusqu’à 80% des hommes sont
susceptibles de souffrir de troubles prostatiques au cours de leur vie, et 1 sur 3 aura
probablement besoin d’une intervention chirurgicale.
Les statistiques montrent aussi que le cancer de la prostate compte pour le 1/4 des cancers
masculins.
Bizarrement, alors que tant d’hommes mûrs, de médecins, de chercheurs, sont handicapés
par ce petit organe qui se situe directement sous la vessie, on ne connaît pas précisément
les raisons pour lesquelles la prostate augmente de volume.
Mais on en a une petite idée, et je vais vous donner les hypothèses les plus vraisemblables, à
partir des données les plus récentes de la recherche scientifique.
Vous saurez comment limiter la croissance de votre prostate, et quelles solutions naturelles
peuvent vous soulager si vous êtes handicapé.
Les méthodes de prévention sont assez simples. Mais avant d’examiner les nombreuses – et
fort intéressantes – solutions qu’offrent les médecines naturelles pour rajeunir votre
prostate, il est impératif de voir d’abord ce que la médecine classique peut vous offrir.
Si vous êtes un homme de plus de 50 ans, il y a de grandes chances que vous soyez gêné par
une prostate un peu trop grosse.
Et si vous n’êtes pas gêné (ou si vous êtes encore jeune)… vous le serez probablement un
jour.
Car avec l’âge, la prostate grossit de manière quasi-inéluctable : on estime qu’entre 40 et 60
ans, la moitié des hommes ont une forme d’hypertrophie bénigne de la prostate (ou HBP),
c'est-à-dire une prostate trop grosse, et que c’est le cas de 90 % des plus de 80 ans.
L'HBP provoque divers désagréments.
Les médecins parlent de « troubles de la miction », ce qui signifie que l'on a du mal à uriner
(miction = évacuation de la vessie).
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Le débit d'urine devient plus faible et on a en permanence l'impression que la vessie n’est
pas complètement vidée, ce qui est très désagréable.
Quand arrive le besoin d’uriner, il est souvent nécessaire d’attendre, et les quelques gouttes
qui suivent peuvent aussi être gênantes.
Surtout, les hommes souffrant d'HBP sont régulièrement réveillés la nuit avec l'impression
d'avoir besoin d'uriner, impression d'autant plus frustrante qu'elle n'est pas totalement
soulagée par le passage aux toilettes.
Même en l’absence de “témoin”, vous avez peut-être déjà remarqué que votre jet d’urine était
plutôt faible ou intermittent.
Sans doute devez-vous alors faire un effort abdominal marqué pour uriner et vous vider
complètement la vessie.
De toute évidence, c’est là un symptôme d’obstruction typique d’une hyperplasie bénigne ou
encore d’une prostatite aiguë.
À moins qu’il ne s’agisse d’un cancer de la prostate assez avancé.
En général, cette situation n’est heureusement pas irréversible, si elle est prise à temps.
En fait, la prostate, comme toutes les glandes, peut retrouver une nouvelle jeunesse.
Notamment grâce à certaines plantes que je vous propose de découvrir dans ce rapport
spécial.
Si vous ne souffrez d’aucun problème apparent de prostate, songez néanmoins à
entreprendre dès maintenant quelque chose pour prévenir les divers troubles de la prostate.
Surtout si vous faites partie d’un groupe à risques.
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Médecine officielle et effets secondaires
Localisée tout juste devant le rectum et sous la vessie, votre prostate est une petite glande
aux grandes responsabilités !
Sans être comme telle indispensable à la reproduction, elle la facilite néanmoins. Les
substances hormonales qu’elle sécrète – les prostaglandines – aident en effet la semence à
nager vers l’ovule.
Et il faut bien dire aussi que son absence (en cas d’ablation) risque de se faire cruellement
sentir au niveau de la libido.
Cette glande qui ne dépasse guère la taille d’une châtaigne (soit 20 grammes) entoure, à la
manière d’un collier ou d’une bague, le canal d’évacuation de votre vessie.
En d’autres termes, l’urètre.
C’est là justement que les choses peuvent se compliquer. Avec l’action combinée de l’âge et
de divers facteurs, cette bande qui encercle l’urètre peut gonfler et donc l’"étrangler"
progressivement.
Le passage de l’urine devient donc de plus en plus difficile et ce problème caractérise les
divers troubles de la prostate.
Contre l'hypertrophie bénigne de la prostate, il existe des médicaments qui paraissent
efficaces au premier abord.
Mais ils ont tous des effets indésirables, plus ou moins sérieux.
Les deux familles de médicaments les plus utilisées sont les alpha-bloquants et les
inhibiteurs d’une enzyme appelée 5-alpha-réductase dont je vais vous reparler.
Les premiers, les alpha-bloquants, n’agissent que sur les symptômes de l’obstruction
urinaire et entraînent fréquemment une baisse de la pression artérielle qui peut perturber
la vie quotidienne.
Les seconds, les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase, réduisent non seulement les
symptômes mais aussi le volume de la prostate.
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Ils diminuent même le risque global de cancer ! Que leur reprocher alors ?
Malheureusement, ils posent plusieurs problèmes : ils peuvent affecter la sexualité et surtout
entraîner une augmentation des cancers agressifs de la prostate, ceux qui sont les plus
difficiles à traiter.
Si l’on peut s’en passer ou réduire leur dosage, il vaut beaucoup mieux le faire.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais rassurer ceux qui parmi mes lecteurs sont
concernés par l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).
Le terme « bénigne » prend ici tout son sens car on a maintenant la certitude (ce n’était pas
le cas jusqu’à une date récente) que la HBP n’augmente pas le risque de cancer de la prostate.
HBP et cancer peuvent certes cohabiter, mais une prostate augmentée de volume ne fait pas
de vous statistiquement un candidat à un cancer.
Des études récentes suggèrent même qu’une prostate volumineuse augmente les chances
d'éviter plusieurs des formes les plus agressives (et potentiellement mortelles) du cancer de
la prostate.
Ces deux maladies sont vraiment indépendantes.
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Les preuves douteuses sur le finastéride (ce qu'on a omis de vous dire)
Si vous souffrez ou avez souffert de la prostate, votre médecin vous a sans doute prescrit du
finastéride ou un équivalent.
Le finastéride agit en inhibant la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone,
un androgène particulièrement actif au niveau de la prostate.
Selon les études publiées dans les années 1990, le finastéride serait le Saint Graal pour tous
ceux qui souffrent d'hypertrophie bénigne de la prostate.
Il permettrait même... de réduire le risque de cancer de la prostate de 25% !
En tout cas, c'est ce que disaient les études qui à l'époque ont accompagné le développement
commercial de cette molécule sur pratiquement tous les marchés du monde.
Sauf que... On a omis de nous dire à cette époque que, bien que réduisant le risque de
survenue des cancers, le finastéride semble favoriser les formes les plus graves de la maladie.
S'agissait-il d'un biais ou d'un effet délétère secondaire du finastéride ?
Les chercheurs avancent quelques hypothèses.
Le médicament diminue le taux de testostérone, et l'on sait que les hommes ayant de bas
niveaux de cette hormone ont tendance à développer des cancers plus graves que ceux ayant
des taux normaux.
L'action sélective et prioritaire du finastéride sur les petites tumeurs laisserait les plus
grandes se développer.
Mais de plus amples études seront nécessaires pour donner une explication précise de cet
effet.
Parallèlement, les effets secondaires d'ordre sexuel (baisse de la libido, réduction du volume
de l'éjaculat, troubles de l'érection) semblaient plus importants sous finastéride, à l'inverse
des problèmes urinaires.
Au final, il reste encore aujourd'hui des zones d'ombre inquiétantes autour de ce traitement.
Je ne dis pas que vous devez le refuser si votre médecin vous le prescrit.
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Mais il ne vous coûtera rien de bien lui poser la question de la nécessité de ce traitement
pour traiter votre problème et d'être également bien attentif aux effets secondaires que vous
pourriez ressentir.
Un homme averti en vaut deux.
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Prostatectomie : seulement si c'est absolument nécessaire
On sait que la prostatectomie, même si elle est parfois inévitable, peut avoir de nombreux
effets indésirables, en particulier sur le plan sexuel.
Ce qu'on sait moins, c'est que la prostatectomie peut... réduire la taille de votre pénis.
Cela paraît complètement dingue mais de nombreuses études le prouvent.
Les effets de la prostatectomie sur la taille du pénis
Une étude publiée dans la revue Urology a été réalisée à partir de 948 questionnaires remplis
par les médecins d'hommes soignés pour un cancer de la prostate, après récidive. Les
scientifiques ont pu observer que 4% des hommes ayant subi une prostatectomie totale
(ablation chirurgicale de la prostate) se plaignaient d'avoir un pénis plus court après
l'opération, et 2,7% après un traitement par radiothérapie associé à une thérapie anti-
androgénique.
Ceux ayant été traités par radiothérapie seule n'ont pas remarqué de diminution de leur
pénis.
Ces chiffres peuvent sembler très bas - et donc non inquiétants - mais d'après les chercheurs,
ils seraient en réalité plus élevés.
Notamment parce que dans le questionnaire n'ont été prises en compte que les fois où le
patient posait la question d'une éventuelle diminution de la taillé pénienne, sans que le
médecin le lui demande. Peut-être que s'il l'avait fait, les résultats auraient été plus
importants.
L'expérience traumatisante de l'un de mes lecteurs...
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Récemment, l'un de mes lecteurs a vécu cette expérience traumatisante. Il n'a aucune idée
de la diminution exacte de la taille de son pénis.
Mais il m'a écrit que celle-ci est "choquante" et "facilement visible à l’œil nu"...
Pour moi son témoignage est étonnant car peu d'hommes osent parler de ce problème.
Pourtant ils sont nombreux à observer ce phénomène après une prostatectomie.
Bien sûr, si vous devez envisager une prostatectomie, n'imaginez pas que votre pénis
deviendra minuscule !
Généralement, la réduction de sa taille sera modeste.
Mais tout de même, dans la plupart des cas, elle est visible à l’œil nu.
Et les hommes qui subissent cet effet secondaire sont souvent choqués et ont du mal à
l'accepter.
Troubles de la continence et de la sexualité
En plus du possible rétrécissement du pénis, les chercheurs ont également démontré que la
prostatectomie totale entraînait des troubles de la continence et de la sexualité (troubles
érectiles...).
D’une manière générale, l'incontinence urinaire est une conséquence assez fréquente après
une prostatectomie radicale.
Près de 65% des hommes continuent à souffrir d'incontinence jusqu'à 5 ans après leur
chirurgie. Mais a fortiori lorsqu’il y a réduction de la taille du pénis qui vient s’ajouter à la
perte de contrôle de la vessie.
Sur les dysfonctionnements sexuels, ils sont associés, dans un cas sur deux à l’incontinence.
Dans les cas de réduction de la taille du pénis, l’atrophie du tissu érectile entraîne quasi-
systématiquement des troubles de la sexualité. Au-delà des lésions, les auteurs observent
que l'activité sexuelle de ces patients devrait être soigneusement évaluée en raison de la
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relation évidente avec la perception qu'ont les patients de la longueur de leur pénis.
***
Maintenant, si vous souffrez de problèmes de prostate et que votre médecin vous
recommande une prostatectomie, que devez-vous faire ?
Et bien ma seule recommandation serait de vous encourager à solliciter l'avis d'un autre
médecin avant de passer sur la table d'opération.
Car contrairement à ce qu'on laisse croire, la prostatectomie n'est pas une opération bénigne.
Vous devez donc être certain que c'est la seule option envisageable pour traiter votre
problème de prostate.
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Les effets dévastateurs du stress sur votre prostate
Savoir que le stress peut avoir un impact significatif sur votre santé n'est certainement pas
une grande nouvelle pour vous.
On associe principalement le stress aux maladies cardiovasculaires.
Mais vous n'imaginez certainement pas à quel point les effets du stress peuvent être
dévastateurs pour la santé de votre prostate.
Ici lorsque l'on parle de stress, on prend en compte le stress émotionnel, dans sa définition
classique. Mais aussi le stress biologique engendré par une mauvaise alimentation, le
manque d'exercice, les polluants externes... C'est ce que les spécialistes appellent le « stress
oxydatif » qui, par l'intermédiaire de radicaux libres, des molécules instables, dévorent vos
cellules saines.
Bref, quelque soit le problème qui vous concerne (cancer, prostatite, hypertrophie bénigne
de la prostate), une meilleure gestion de votre stress aura un impact positif direct sur vos
symptômes. Alors... détendez-vous cher ami.
Stress et cancer de la prostate
Si vous souffrez de problèmes de prostate et que vous êtes anxieux, inquiet et peut-être
même en colère par rapport à votre situation, votre stress va aggraver votre problème en
altérant la capacité de votre système immunitaire à combattre la maladie.
Réduire la quantité de stress dans votre vie, tout en mangeant mieux et en faisant un peu
d'exercice peut ralentir la progression du cancer de la prostate.
Dean Ornish, chercheur à l'Université de Californie à San Francisco a dirigé une étude
publiée dans la célèbre revue Urology en 2008. Cette étude a impliqué 93 hommes atteints
du cancer de la prostate. Au cours de cette expérience, ces hommes ont suivi un régime
alimentaire principalement végétarien (pas de produits d'origine animale) et ont participé à
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des exercices de relaxation comme le yoga pendant une heure par jour.
Après 6 mois, ils ont amélioré leur score au test PSA (antigène spécifique de la prostate).
Plus précisément, les hommes qui ont suivi ce programme ont connu une baisse moyenne
de 4% de leur score PSA tandis que ceux qui n'avaient pas suivi le programme ont connu une
augmentation moyenne de 6%.
En outre, les patients qui ont adopté ces modifications de style de vie étaient moins
susceptibles d'avoir besoin de traitements supplémentaires. Ornish a souligné que cette
étude était « le premier essai randomisé montrant que la progression du cancer de la
prostate peut être arrêtée et peut-être même inversée en adoptant un mode de vie plus sain
et moins stressant. »
Une autre étude a examiné la relation entre le stress et le cancer de la prostate à un niveau
chromosomique. Plus précisément, Ornish et son équipe ont examiné comment des
améliorations dans le régime alimentaire et le mode de vie, y compris la réduction du stress,
pourrait augmenter l'activité d'une enzyme appelée « télomérase ».
Cette enzyme protectrice empêche de raccourcir les télomères, des protéines complexes qui
protègent vos chromosomes. Pourquoi est-ce important ?
Et bien le raccourcissement des télomères est associé au vieillissement et à la mort
prématurée dans de nombreux cancers, notamment le cancer de la prostate.
Par conséquent, l'équipe de Ornish a cherché à savoir si, parmi 24 hommes atteints d'un
cancer de la prostate qui ont participé à trois mois d'intenses changements de mode de vie
connaîtraient des changements dans l'activité de la télomérase : le renouvellement des
télomères.
Globalement, l'activité de leur télomérase a augmenté, et l'augmentation était
significativement associée à la baisse des lipoprotéines de basse densité (LDL) associées au
cholestérol. Ils ont également observé une diminution de leur détresse psychologique.
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Stress, prostatite, et hypertrophie de la prostate
La prostatite est une maladie caractérisée par une inflammation de la prostate, ce qui
entraîne une douleur dans la région pelvienne et les organes génitaux, et une variété de
symptômes des voies urinaires.
Un petit pourcentage d'hommes souffrent d'une forme de prostatite causée par des bactéries,
tandis que les autres souffrent pour la plupart d'une forme non bactérienne / chronique.
Le stress peut avoir un impact à la fois sur la prostatite bactérienne et non bactérienne.
Il peut aggraver les symptômes de la prostatite bactérienne et peut également avoir un rôle
dans l'apparition de la prostatite non bactérienne.
En fait, certains experts estiment que, tout comme les gens qui contractent souvent les
muscles du cou ou des épaules quand ils sont stressés, certains hommes reportent
inconsciemment leur stress (ou au moins une partie de celui-ci) sur les muscles du plancher
pelvien. Or la contraction chronique des muscles du plancher pelvien peut être une cause de
la prostatite.
Les hommes qui prennent des mesures pour gérer leur stress chronique peuvent donc s'aider
à prévenir le développement de la prostatite ainsi qu'en réduire les symptômes si ils
souffrent déjà de ce problème.
Le stress peut également avoir plusieurs effets sur l'hypertrophie de la prostate. Pour les
hommes qui en souffrent déjà, le stress peut aggraver les symptômes tels que la fréquence
urinaire, les mictions douloureuses et l'urgence urinaire.
Vous devez aussi être conscients qu'il existe une relation entre le zinc, le stress et l'HBP. Le
stress peut abaisser les niveaux de zinc, et une carence en zinc peut provoquer le
grossissement de la prostate.
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Apprendre à gérer votre stress pour améliorer la santé de votre prostate
Que vous souffriez déjà de problèmes de prostate ou que souhaitiez simplement prévenir ce
genre de problèmes, vous avez donc intérêt à apprendre à mieux gérer votre stress.
Pour y arriver, il existe des dizaines de techniques plus ou moins sophistiquées, de la
psychothérapie, en passant par la méditation, l'hypnose... ou tout simplement... la
respiration profonde ou les balades au grand air (sérieusement, pour la plupart des hommes,
des promenades régulières seul ou en bonne compagnie peuvent soigner le stress)...
En tout cas, quelque soit votre besoin ou votre préférence, l'objectif à atteindre est de vous
libérer de votre stress, des tensions musculaires qu'il crée et de développer et maintenir un
sentiment de calme et d'équilibre.
Un autre élément essentiel d'une meilleure gestion de votre stress est... le soutien de vos
proches.
Si vous êtes aux prises avec un problème de santé de la prostate (ou tout autre problème de
santé d'ailleurs), vous pouvez grandement bénéficier du soutien émotionnel de votre famille,
vos amis, d'autres hommes qui connaissent les mêmes problèmes que vous.
Alors ne vous morfondez pas seul avec vos difficultés.
Partagez vos inquiétudes, libérez-vous du stress que vous subissez.
Extériorisez-le et nourrissez-vous du soutien et de la chaleur de ceux qui vous entourent.
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10 trucs à faire pour diminuer nettement votre risque de souffrir d'un
cancer de la prostate (ou augmenter vos chances de guérir si vous en
souffrez déjà)
Un homme sur six développera un cancer de la prostate à un moment donné de sa vie.
Prendre les mesures nécessaires pour réduire les risques et prévenir l'apparition de ce cancer
devrait être une priorité pour chaque homme.
D'autant plus que les spécialistes connaissent maintenant la recette exacte qui peut vous
permettre de vous prémunir contre cette maladie.
Vous ne pouvez rien faire contre certains facteurs de haut risque comme l'âge et la génétique.
Mais il y a d'autres facteurs sur lesquels vous pouvez agir pour prévenir le cancer de la
prostate ou augmenter vos chances d'en guérir si vous êtes déjà atteint par cette maladie.
Selon les spécialistes, 90% des cancers de la prostate seraient dus en partie à des facteurs
alimentaires.
Voici les 10 points clés à appliquer pour réduire autant que possible votre risque de souffrir
d'un cancer de la prostate :
1. Mangez plus de fruits et légumes
Les fruits et légumes sont ceux qui contiennent les niveaux les plus élevés de substances
anti-cancer et anti-inflammatoires comme des antioxydants, des polyphénols, des vitamines
(A, B, C, E), des minéraux (zinc, potassium, calcium) et des fibres.
2. Privilégiez les graisses saines
La recherche montre que les gens qui vivent dans les pays où les régimes riches en graisses
sont la norme (comme les États-Unis) sont plus susceptibles de développer un cancer de la
prostate que les personnes qui vivent dans des pays où les régimes alimentaires sont faibles
en gras.
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Cela ne veut pas dire que vous ne devez plus manger aucune graisse. Vous devez toutefois
privilégier des graisses saines comme celles que l'on trouve dans les avocats, les noix et les
huiles comme le colza et l'huile d'olive.
3. Choisissez plutôt des protéines végétales
Les régimes riches en protéines végétales ont démontré leur capacité à réduire les taux de
cancer et de maladies de la prostate. A l'inverse, selon l'Organisation Mondiale de la Santé,
les protéines d'origines animales, en particulier dans la viande, rouge sont davantage
cancérigènes.
4. Buvez beaucoup de thé vert
Le thé vert contient des substances actives appelées catéchines qui voyagent dans tout le
corps et s'installent dans la prostate.
Les catéchines peuvent ralentir la croissance des cellules cancéreuses, encourager le
développement des cellules anticancéreuses (apoptose) et interférer avec les actions des
enzymes qui favorisent la croissance et la propagation du cancer.
Des études montrent que les hommes qui boivent du thé vert peuvent réduire de 70% le
risque de développer un cancer de la prostate par rapport aux hommes qui n'en boivent pas.
5. Mangez des aliments riches en Oméga-3
Les Oméga-3 sont des acides gras essentiels que vous trouvez notamment dans le poisson.
Ils luttent contre l'inflammation, un processus qui dévore les antioxydants naturels du corps
et affaiblit le système immunitaire, ce qui rend le corps plus vulnérable à la maladie.
Les Omega-3 permettent également de diminuer de manière significative le risque de cancer
de la prostate.
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6. Consommez des épices anticancer
Des niveaux élevés de folates (acide folique) et de vitamine D sont associés à un risque réduit
de développer un cancer de la prostate. Des épices comme le curcuma dont le principe actif
est la curcumine et le piment de cayenne dont le principe actif est la capsaïcine ont
également des propriétés anticancéreuses, tout comme le lycopène que l'on trouve
principalement dans les produits à base de tomate.
7. Maintenez votre poids d'équilibre
De nombreuses études ont montré un lien entre l'excès de poids et un risque élevé de cancer
de la prostate ainsi que des taux de survie à long terme plus faibles et des formes plus
agressives de la maladie.
Pour le cancer de la prostate comme pour de nombreuses maladies, surveiller votre poids
est donc un élément extrêmement important.
8. Pratiquez régulièrement une activité physique
Des études suggèrent que l'exercice physique peut aider à ralentir la propagation du cancer
de la prostate et réduire le risque de contracter la maladie.
L'exercice a également un effet préventif sur la prostatite et l'HBP ainsi que l'inflammation.
Toutefois, vous devez pratiquer cette activité physique de manière modérée. Pratiquer un
sport de manière trop intensive aura tendance à augmenter l'oxydation (une sorte de rouille)
de vos cellules.
9. Gérez votre stress
De nombreux experts de la santé pensent que le stress joue un rôle dans l'apparition et le
développement des cancers.
A long terme il peut être très préjudiciable à l'organisme car il affaiblit le système
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immunitaire et modifie votre équilibre hormonal vous rendant plus vulnérable face aux
maladies.
10. Évitez l'exposition aux toxines
Éloignez-vous des produits chimiques et des autres substances qui peuvent augmenter votre
risque de développer un cancer.
Il a été estimé que 90% des personnes vivant dans les pays occidentaux sont surexposées à
des toxines comme le bisphénol et que cette surexposition constitue un facteur majeur de
risque accru de cancer, dont le cancer de la prostate.
***
Voilà pour ces 10 points essentiels pour vous prémunir contre le cancer de la prostate. Bien
sûr Ils ne vous garantissent pas à 100% que vous ne souffrirez jamais de cette maladie.
Vous devez donc rester très attentif et réaliser régulièrement les examens et dépistages
nécessaires, en lien étroit avec votre médecin.
Si vous souffrez déjà d'un cancer de la prostate, ces conseils vous aideront sans doute à guérir
plus rapidement mais ils ne vous dispensent évidemment pas des traitements recommandés
par votre médecin.
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Les causes multiples et mystérieuses de la prostatite
Sur le plan scientifique, les causes de la prostatite ne sont pas complètement comprises.
Il existe de nombreuses controverses parmi les experts les plus réputés. Gardez à l'esprit que
n'importe quel homme souffrant de prostatite peut avoir plus d'une cause en même temps.
En tout cas, voici les trois principales écoles de pensée sur les causes de la prostatite :
• l'infection bactérienne,
• un désordre du système immunitaire,
• un problème de tension neuromusculaire ou un problème de blessure physique.
Nous allons les aborder ici en détails.
Mais sachez d'ores et déjà qu'il existe d'autres causes possibles supplémentaires sur
lesquelles j'aurai l'occasion de revenir dans un prochain numéro de La Lettre Santé de
l'Homme Mature.
Parmi ces causes, on peut envisager : un trouble de l'acide urique, des caillots de la prostate,
un rétrécissement de l'urètre, une tumeur rare, un cancer de la prostate, l'hyperplasie
bénigne de la prostate (HBP, la croissance non-cancéreuse de la prostate), une allergie
alimentaire, une infestation de levure, un problème de levure spécifique du genre Candida
ou un virus.
Si vous avez souffert de prostatite pendant très longtemps et si vous a eu de très nombreux
rendez-vous pour essayer de la traiter, vous avez sans doute déjà entendu certaines de ces
théories.
Maintenant, est-il important de connaître la cause de votre prostatite ?
La réponse est OUI. Car selon la cause de votre prostatite, les options pour un traitement
efficace sont très différentes.
Aussi, malheureusement, même si votre médecin est certain de connaître la cause de votre
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prostatite , il n'est pas sûr qu'il sache exactement comment vous guérir.
Pourquoi ?
Pour une raison simple : les médecins ne sont pas très bien formés au diagnostic et à la prise
en charge de la prostatite. Leur formation est souvent trop spécialisée pour comprendre les
causes très diverses et souvent multiples de la prostatite.
Le résultat de toute cette complexité est que c'est vous qui allez devoir jouer le rôle
d'aiguilleur pour aider votre médecin et les différents spécialistes à bien identifier la ou les
causes de votre prostatite et donc les traitements qui seront les plus efficaces.
Bien sûr, vous aurez besoin de médecins pour effectuer les examens nécessaires, les
interpréter pour vous, et prescrire des médicaments si nécessaire.
Mais vous allez devoir être celui qui pose les bonnes questions, indique les informations
importantes sur votre état et oriente ainsi efficacement votre médecin pour aller au fond du
problème.
Infection bactérienne : la cause la plus répandue (a priori)
Votre prostatite pourrait être causée par des bactéries. On parlera alors de « prostatite
bactérienne ».
Si vous avez souffert d'une prostatite aiguë avec de la fièvre, elle était probablement d'origine
bactérienne (et vous avez sans doute du la traiter avec des antibiotiques).
En tout cas, au début, il y avait très probablement une infection bactérienne.
C'est la théorie la plus courante sur la cause de la prostatite. Maintenant, bien sûr, nous
savons que certaines prostatites n'ont rien, ou peu, à voir avec des bactéries.
L'importance du facteur bactérien dans les causes de la prostatite est un sujet de grand débat
à tous les niveaux, de la discussion entre le médecin et son patient jusqu'au niveau de la
recherche scientifique de pointe.
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La raison est qu'il y a une controverse entre les experts sur la façon dont on dépiste les
bactéries. De manière générale, un test négatif signifie simplement que le test n'a pas trouvé
de bactéries. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de bactéries...
Car ces tests sont tellement complexes et versatiles qu'ils peuvent :
• soit être réalisés de manière trop imprécise,
• soit être mal interprétés.
Pire, les tests prescrits peuvent tout simplement ne pas tester les bonnes bactéries ou celles-
ci peuvent tout simplement rester invisibles.
Retenez bien ceci : la médecine n'est PAS une science exacte.
Et pour ce qui est du dépistage d'une éventuelle cause bactérienne de la prostatite, il y a
encore de gros progrès à faire pour arriver à un diagnostic fiable.
Ensuite, il y a la question suivante : même si un examen démontre la présence d'une bactérie
dans votre organisme, cela ne signifie pas forcément qu'elle est la cause de vos symptômes
de prostatite. Dans ce cas, l'élimination de ces bactéries va-t-elle permettre de soigner votre
prostatite ? Peut-être que oui. Mais peut-être que non.
Ce qui nous amène à une autre grande question. Comment peut-on se débarrasser des
bactéries ? Y a-t-il des antibiotiques qui marchent contre la prostatite ? Quels sont les effets
secondaires de ces antibiotiques ? Sont-il graves ? Vos bactéries sont-elles résistantes aux
antibiotiques ? Ou comme une étude datant de 2000 le suggère, vos bactéries ont-elles
développé des mécanismes de défense pour survivre contre les antibiotiques ?
Au cours des 30 dernières années, avec le développement de puissants antibiotiques, les
médecins n'ont pas amélioré leur capacité à diagnostiquer les infections bactériennes.
Pourquoi l'auraient-ils fait d'ailleurs ? Alors qu'il leur suffit de prescrire un antibiotique
puissant à large spectre et de voir le patient se remettre d'aplomb...
Alors maintenant, si vous pensez que la cause de votre prostatite est d'origine bactérienne,
que devez-vous faire ?
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Je laisse le Docteur Daniel Shoskes, un spécialiste américain vous expliquer cela.
Selon lui, il faut inclure dans le test de dépistage le plus grand nombre possible de bactéries.
En outre, il est essentiel de comprendre que la présence de bactéries dans l'urine ou le liquide
prostatique ne veut pas forcément dire qu'il y a une infection.
En tout cas, voici les examens à réaliser à minima :
• un prélèvement urétral,
• une analyse d'urine,
• une analyse des sécrétions prostatiques (dans l'idéal) ou de l'urine extraite après un
massage de la prostate.
En outre, chez les hommes souffrant de douleurs post-éjaculatoires et / ou de changements
visuels dans le sperme, il faut mener une analyse du sperme.
Dans l'analyse des cultures qui va être menée, il est également déterminant de demander
qu'elle soit faite sur des cultures conservées pendant AU MOINS 5 jours.
Prostatite non bactérienne : la piste d'un dérèglement du système immunitaire
Beaucoup de patients et les médecins sont intrigués par l'idée que le système immunitaire
peut être la cause des symptômes de la prostatite.
Cette hypothèse ferait de la prostatite une maladie similaire au diabète, à la polyarthrite
rhumatoïde, à l'asthme, aux allergies et tout un tas d'autres maladies que l'on pense être la
conséquence d'un dysfonctionnement du système immunitaire.
Pourquoi cette hypothèse pourrait être la bonne ?
Les patients atteints de prostatite non bactérienne chronique ont des niveaux élevés de
globules blancs dans le liquide de la prostate. Mais aucune bactérie n'est présente, ou du
moins, aucune bactérie n'est identifiée dans les fluides prostatiques.
Dans cette situation, il y a deux explications possibles.
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La première est que les globules blancs réagissent à une infection microbienne indétectable.
La seconde est que qu'il y a une cause non infectieuse de l'augmentation des taux de globules
blancs et donc un phénomène d'inflammation. Si c'est le cas, on parlera de maladie auto-
immune, autrement dit, d'une maladie du système immunitaire.
Au départ, l'inflammation est une réaction d'autodéfense de votre organisme face à un agent
pathogène externe. Mais dans les maladies auto-immunes, vos globules blancs s'activent
sans raison, il n'y a pas d'agent pathogène externe, et ils attaquent vos propres organes, en
l'occurrence votre prostate, en créant une réaction inflammatoire non justifiée.
Différentes études viennent renforcer cette hypothèse concernant la prostatite.
Le Dr Alexander de l'Université Johns Hopkins aux Etats-Unis a étudié des hommes avec ou
sans prostatite chronique pour voir si les cellules dans leur sang, en particulier les globules
blancs, réagissent avec les protéines de la prostate. Ils ont constaté une réaction positive
dans 4 des 14 patients atteints de prostatite et chez aucun des 15 témoins normaux.
Il y aurait donc un lien entre des niveaux élevés de globules blancs, un marqueur de la
réaction immunitaire, et la prostatite.
Enfin, des observations cliniques ont permis de montrer que certains patients atteints de
prostatite se plaignent de troubles de nature inflammatoire dans d'autres parties du corps.
Ceux-ci peuvent inclure les maladies inflammatoires de l'intestin, des douleurs articulaires,
et des éruptions cutanées.
Au final, même si le facteur immunitaire est probable dans certains cas, la prostatite
chronique non bactérienne ne devrait pas être prise en compte comme une maladie auto-
immune classique.
Ce serait plus probablement un trouble de la régulation de la réponse inflammatoire avec
une réaction inflammatoire qui perdure, même si toutes les bactéries infectantes ont été
éliminées dans un premier temps.
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Nouvelle piste à explorer : les causes physiques et neuromusculaires de la
prostatite chronique
Plusieurs problèmes physiques, musculaires ou neurologiques peuvent être à l'origine de
votre prostatite.
Par exemple, des problèmes aux disques intervertébraux dans le bas du dos peuvent causer
des symptômes de la prostatite. Ou alors un déséquilibre et une tension dans vos muscles
du plancher pelvien. Une sténose physique ou un blocage dans le tube de l'urètre (qui porte
votre urine) peuvent causer un refoulement ou un reflux d'urine, provoquant une
inflammation de la prostate.
Pour pouvoir déterminer si votre prostatite a pour origine une cause physique ou
neuromusculaire, vous devez prêter attention à ces signes courants de douleur ou
d'inconfort :
• dans le pénis ou dans les testicules
• au-dessus de l'os pubien
• dans le bas du dos, bas de la jambe, à l'aine
• pendant ou après l'éjaculation
• lorsque vous êtes assis
• peut-être avez-vous la sensation qu'il y a une balle de golf coincée dans votre
rectum
• la fréquence urinaire et leur urgence augmentent
• brûlure pendant ou après la miction
• un besoin d'uriner même après avoir déjà uriné
• une sensation de malaise dans la zone pelvienne
• aucun signe d'infection dans l'urine ou le liquide prostatique
• aucun signe de maladie de la prostate ou ailleurs dans le plancher pelvien
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Ces douleurs et inconforts dans la zone pelvienne sont créées par des tensions
neuromusculaires chroniques, qui causent des dommages de manière lente et progressive
chez les hommes qui contiennent leur tension et leur agressivité à l'intérieur d'eux-mêmes.
Ils prennent sur eux plutôt que d'extérioriser.
Souvent, ils ont un travail dans lequel ils sont assis pendant de longues périodes de temps et
le seul moyen qu'ils ont trouvé pour exprimer leur frustration est de tendre leur muscles
pelviens. Cette tension est devenue une habitude et ils ne sont même plus réellement
conscients de cet état de tension interne.
Dans ce cas, les traitements classiques contre la prostatite (antibiotiques ou anti-
inflammatoires) n'ont absolument aucune chance de réussir puisque l'origine n'a rien à voir
avec une infection bactérienne ou un dysfonctionnement du système immunitaire.
Pour désactiver les points de tension qui causent les douleurs prostatitiques, seul un
traitement de « la mobilisation des tissus mous » peut permettre d'obtenir un véritable
soulagement. Ce traitement est pratiqué par un thérapeute qui exerce des pressions précises
sur les nœuds de la zone pelvienne.
Ce soulagement doit être accompagné d'un apprentissage à une meilleure gestion du stress
pour les hommes concernés. Apprendre à détendre profondément les muscles pelviens n'est
pas une chose facile. La tension pelvienne chronique a généralement été une habitude de
longue date pour de nombreux hommes qui ont des douleurs pelviennes.
Vu de cette façon, la prostatite est un code secret que le corps utilise pour dire à l'homme
qu'il a besoin pour gérer son stress et sa vie différemment.
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Montez sur ressorts votre prostate
Envies d'uriner impérieuses, expéditions nocturnes aux toilettes, jet faiblard… Un patient
sur dix souffrant d'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) finit par être opéré, comme les
cas médiatiques bien connus de Messieurs Charles de Gaulle ou François Hollande.
Si vous souffrez d'HBP, votre médecin (généraliste ou urologue) commence par vous
prescrire des médicaments qui soulagent les symptômes.
Le traitement de l'adénome est un cheminement thérapeutique qui va du plus soft au plus
agressif. Au bout d'une dizaine d'années, quand les médicaments ne fonctionnent plus et
que la glande continue d'enfler, une opération vous sera proposée.
Pratiquée par voie endoscopique (sans ouverture), la "résection" (on désobstrue l'obstacle
prostatique en enlevant du tissu) permet de retrouver un jet urinaire de jeune homme (si
tout se passe bien).
Des implants de fils rétractables
Durant la dernière décennie, une révolution s'est opérée dans le traitement de l'adénome.
Un traitement neuf n'est pas forcément un Graal. Mais selon votre situation, il peut être très
prometteur.
C'est le cas notamment des implants UroLift, qui ont fait le buzz dans les congrès
internationaux d'urologie. Ces fils rétractables, qui rentrent le tissu prostatique sans le
mutiler, pourraient offrir une alternative à l'opération chez certains patients.
Cette technique, peu invasive et peu agressive pourrait s'inscrire entre le traitement
médicamenteux et la chirurgie.
Aux yeux des spécialistes, le principal atout de ces petits "ressorts", posés grâce à un pistolet
introduit par voie endoscopique à travers l'urètre, est de ne pas causer d'éjaculation
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rétrograde, l'un des effets indésirables courants de l'opération chirurgicale qui entraîne
souvent, mécaniquement, un écoulement du sperme vers la vessie.
Pourtant, chez les urologues, la question des implants divise
Selon certains spécialistes, le concept est très intéressant. L'avantage des traitements plus
légers, c'est qu'ils sont plus facilement applicables à des gens fragiles.
Pour d'autres, il s'agit certes d'un traitement intéressant mais qui ne fait que s'ajouter à un
arsenal déjà très fourni.
UroLift n'est pas un traitement miracle mais une option supplémentaire pour traiter
certaines petites prostates à un stade débutant sans compromettre la fonction sexuelle.
La vraie inconnue reste l'efficacité à long terme de cette innovation qui, si elle est limitée,
renchérirait le coût du traitement.
***
D'autres études devraient éclairer les performances respectives de la dernière génération de
lasers utilisés pour la résection de la prostate et qui, depuis dix ans, font de la concurrence à
la chirurgie classique par endoscopie.
Et on parle également de plus en plus d'une autre piste explorée au Portugal : celle de
l'embolisation des deux artères qui irriguent la prostate.
Je vous en dis plus ci-dessous.
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Embolisation artérielle de la prostate : des résultats particulièrement
prometteurs
Dans la quête du traitement de l'HBP le plus efficace et le plus sûr, les scientifiques ont mis
au point une nouvelle technique appelée « embolisation artérielle de la prostate ».
Cette procédure est peu invasive et peut être effectuée sur une base ambulatoire.
Ce nouveau traitement a été démontré à la fois sûr et efficace dans un nombre croissant
d'études à travers le monde.
L'embolisation artérielle de la prostate est effectuée par un nombre limité de médecins aux
États-Unis et dans d'autres pays européens et il devient progressivement plus facilement
disponible.
Plus de 85% de succès
L'embolisation artérielle de la prostate, qui bénéficie d'un taux d'environ 85 pour cent ou
plus de succès, fonctionne comme ceci.
Tout d'abord, les hommes subissent une échographie ou une IRM (imagerie par résonance
magnétique) pour cartographier l'approvisionnement en sang de la glande de la prostate.
Ensuite, l’embolisation des artères prostatiques consiste à utiliser la voie naturelle que
représente les vaisseaux sanguins pour atteindre la prostate sans chirurgie.
Après avoir repéré les artères prostatiques, on y injecte des petites particules de la taille d’un
grain de sable. La glande prostatique dont la taille entraîne les symptômes ne recevant plus
ce sang, va rétrécir progressivement.
Une hospitalisation d’une journée est programmée. L’intervention dure en général un peu
plus d’une heure et se pratique sous anesthésie locale. Les symptômes s’améliorent en
général progressivement dans les 3 mois suivant l’intervention, parfois plus vite.
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L'un des avantages de l'embolisation artérielle de la prostate est l'absence d'effets
secondaires sexuels associés à d'autres procédures tels que l'incontinence, l'impuissance,
l'éjaculation rétrograde, et la dysfonction érectile.
En fait, environ un tiers des patients éprouvent une amélioration de la fonction sexuelle.
Des études particulièrement porteuses d'espoir
Dans une récente étude (Septembre 2014), 13 hommes atteints d'HBP ont subi une
embolisation artérielle de la prostate et ont été suivis pendant une moyenne de 244 jours.
Techniquement, la procédure s'est déroulée avec succès pour 12 de ces patients (92%). Seul
un patient n'a pas pu bénéficier de cette nouvelle technique car il souffrait d'athérosclérose,
une maladie qui empêche la procédure.
Après 12 mois, il y avait une réduction moyenne du volume de la prostate de 28 pour cent,
et les patients ont montré des améliorations significatives de leur qualité de vie et de leur
fonction érectile.
Dans un essai clinique aux États-Unis, 20 hommes ont subi la même intervention et ont été
suivis à 1, 3 et 6 mois : leur qualité de vie, leur fonction érectile, leur débit urinaire maximal,
et le volume de la prostate s'étaient améliorés. Par ailleurs, aucun effet secondaire n'a été
associé à la procédure. Les auteurs concluent que l'embolisation artérielle de la prostate est
une « option de traitement sûre et efficace pour les hommes atteints d'HBP ».
À l'Université de Sao Paulo Medical School, Francisco C. Carnevale, Professeur, a mené une
étude qui a impliqué 11 hommes âgés de 59 à 78 ans et souffrant d'HBP. Aucun des hommes
n'avait répondu positivement à des alpha-bloquants oraux pour l'HBP.
Après l'embolisation, la taille de leur prostate s'est réduite en moyenne de 30 pour cent. Dix
hommes ont connu un soulagement important des symptômes de l'HBP et les cathéters ont
été retirés après une moyenne de 12 jours. Les seuls effets secondaires rapportés ont été une
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légère douleur dans la région périnéale chez tous les hommes, un léger saignement rectal
pour 3 des 12 hommes (un homme a subi deux embolisations). Après 10 mois de suivi, les
dix hommes ont signalé une amélioration significative de leur qualité de vie.
Enfin, dans une autre étude à l'hôpital Saint-Louis à Lisbonne au Portugal, Joao Martins
Pisco, Professeur, un des pionniers de l'embolisation artérielle de la prostate, a mené une
étude sur 84 hommes atteints d'HBP et pour lesquels tous les autres traitements avaient
échoué. Après une moyenne de 9 mois de suivi, l'embolisation artérielle de la prostate a été
déclarée réussie pour 98,5 pour cent des hommes.
Une amélioration nette des symptômes de l'HBP a été rapportée par 91,7 pour cent des
participants, 7,1 pour cent ont reconnu une légère amélioration, et seulement un homme
(1,2%) n'a ressenti aucune amélioration. Comme dans d'autres études, il n'y a pas eu de
complications majeures.
***
L'embolisation artérielle de la prostate est véritablement porteuse d'espoir si vous souffrez
d'hypertrophie bénigne de la prostate. D'autant que ce traitement est de plus en plus
facilement accessible.
Cependant, si vous souhaitez en apprendre plus sur ce traitement, vous devriez d'abord en
parler à votre médecin et vérifier avec lui que c'est la bonne option par rapport à votre
situation.
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Vessie hyperactive : l'autre problème urinaire de l'homme
J'ai souvent des lecteurs qui me parlent de leurs envies fréquentes d'aller uriner.
Pour la plupart d'entre eux, un problème de prostate est à l'origine de ces envies pressantes.
Mais ces envies d'uriner peuvent avoir une toute autre origine. Parfois, votre prostate
fonctionne parfaitement bien mais vous souffrez quand même de ces envies fréquentes et
soudaines d'aller uriner.
Dans ce cas, vous souffrez peut-être d'un problème de « vessie hyperactive »
Les personnes qui souffrent d'une vessie hyperactive vont aux toilettes plus de 8 fois par jour.
Lorsque la vessie hyperactive est accompagnée d'une perte involontaire d'urine, on appelle
quelquefois cette affection de l'incontinence par impériosité.
La vessie hyperactive est causée par les contractions involontaires du muscle détrusor, qui
se trouve dans la paroi de la vessie.
Bien que la vessie hyperactive soit une affection plus susceptible de se produire avec l'âge,
vous pouvez l'éviter ou la soigner de manière parfaitement naturelle, efficace et sans risque
d'effets secondaires.
Ce qui peut causer un problème de vessie hyperactive
Un grand nombre de troubles médicaux peuvent accroître le risque de vessie hyperactive.
Parmi ceux-ci on retrouve : la démence, le diabète, la sclérose en plaques, la maladie de
Parkinson, un traumatisme de la moelle épinière ou un accident vasculaire cérébral.
L'ingestion de quantités excessives de caféine, d'alcool, ou de liquide en général, peut
également augmenter le risque d'avoir une vessie hyperactive.
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La constipation et certains médicaments diurétiques ou les antidépresseurs peuvent aussi
accroître votre risque de vessie hyperactive. Les médicaments qui augmentent le risque de
vessie hyperactive comprennent les diurétiques (pilules qui augmentent l'excrétion de
l'urine).
Si vous pensez avoir une vessie hyperactive, il importe grandement que vous consultiez votre
médecin, car des études ont montré que des traitement peuvent considérablement améliorer
votre qualité de vie.
Quelques conseils simples pour prévenir le risque de vessie hyperactive ou en
limiter les conséquences
Si vous souffrez d'une vessie hyperactive, votre médecin pourra vous prescrire certains
médicaments. Mais comme à chaque fois, leurs résultats sont variables et les effets
secondaires sont inévitables.
Si vous pensez devoir recourir à ce genre de traitement, faites-le en accord et avec le suivi de
votre médecin et surtout, faites-le uniquement si le diagnostic de vessie hyperactive est
certain.
Dans les autres situations, certains changements simples dans votre mode de vie peuvent
s'avérer extrêmement efficaces.
Par exemple, une alimentation saine à forte teneur en fibres réduit le risque de constipation
et un apport décru en caféine et en alcool réduira le risque de vessie hyperactive.
Si vous trouvez que certains médicaments ont augmenté l'envie de vider votre vessie, vous
devriez en parler avec votre médecin et voir avec lui si ce médicament est connu pour ce
genre d'effets secondaires et si vous ne pouvez arrêter temporairement de le prendre pour
voir les effets sur votre vessie.
Ensuite, il existe un grand nombre de traitements naturels efficaces pour soigner une vessie
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hyperactive.
Des solutions naturelles spécifiques pour votre vessie
Parmi eux, vous avez notamment :
• les exercices de Kegel - ces exercices vous montrent comment raffermir les
muscles du plancher pelvien. En contractant les muscles qui soutiennent la vessie,
vous fortifiez et vous resserrez l'orifice de la vessie. Pour tirer parti de ces exercices,
vous devez les pratiquer régulièrement et selon les directives de votre
professionnel de la santé.
• les exercices de vessie - en vous rendant progressivement moins souvent aux
toilettes, vous habituerez probablement votre vessie à ne pas vous donner si
souvent l'envie d'uriner.
***
En dernier recours, si ces exercices ou les médicaments prescrits par votre médecin ne vous
soulagent pas suffisamment, la chirurgie peut cibler la réduction de la stimulation nerveuse
qui cause les contractions involontaires de la vessie, augmenter la taille de la vessie ou créer
une autre voie de drainage de l'urine.
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Diète spéciale prostate
L’une des tendances majeures de la recherche moderne est maintenant d’examiner à fond
l’impact – positif ou négatif – de l’alimentation.
Et comme il se doit, elle n’a pas manqué de le faire dans le cas des maladies de la prostate.
Voici ce qui en ressort.
Votre Diète spéciale prostate
Durée : 21 Jours.
Si cela vous semble trop difficile à tenir, fixez-vous pour objectif de suivre ces
recommandations pendant 7 jours. Les résultats vous encourageront à poursuivre.
1. Évitez tous les aliments vides ou ce que l’on appelle communément la « malbouffe
» (produits transformés, sucre blanc, farine blanche, sodas, plats à emporter, fast-
foods…).
2. Consommez autant que vous le voulez les aliments frais, non transformés et riches
en nutriments. Variez autant que possible ces aliments. Achetez-les si possibles
bios et issus d’un marché local pour garantir au maximum leur fraîcheur et leur
qualité nutritive.
3. Eliminez la consommation de viande rouge, sauf l’agneau. Pour vos protéines,
concentrez-vous sur les viandes blanches telles que le poisson, le poulet et la dinde,
puis l'agneau. Les oeufs fermiers sont OK, sauf si vous êtes allergique.
4. Évitez tous les sucres et les aliments contenant du sucre tels que les bonbons, le
chocolat, le miel, la confiture…
5. Évitez les fruits frais, les fruits secs et les jus de fruits pendant 2 semaines. Si vous
vous sentez beaucoup mieux sans fruits, prolongez.
6. Essayez de ne pas manger les mêmes aliments tous les jours, variez vos aliments
autant que possible.
7. Privilégiez les légumes à feuilles vertes surtout les épinards, le céleri, le brocoli, la
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laitue.
8. Évitez la famille des solanacées : pommes de terre blanches et rouges, le poivron
ou les piments.
9. Réduisez votre consommation de produits laitiers sauf éventuellement les yaourts
riches en acidophilus. Vous pouvez prendre du beurre (pas de la margarine).
10. Essayez d'intégrer certains aliments fermentés traditionnellement comme la
choucroute ou le Kimchi (chou traditionnel coréen).
11. Essayez d'intégrer certains légumes de la mer (les algues) dans votre alimentation.
12. Agrémentez vos plats avec de l’ail et des oignons.
13. Buvez beaucoup d'eau et des tisanes (2-3 litres par jour).
14. Prenez un complément alimentaire multivitaminés et des enzymes digestives.
15. Intégrez à votre alimentation des noix fraîches comme les noix du Brésil car elles
contiennent des acides gras essentiels dont les cellules ont besoin pour réduire
l'inflammation, bloquer la pollution et les bactéries et optimiser sa régénération.
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Retour à une alimentation normale
Après ces 21 jours de diète, il est temps de revenir progressivement à une alimentation
normale. Cette étape est obligatoire.
Vous allez progressivement élargir la gamme des aliments que vous mangez.
Testez soigneusement les aliments pour identifier ceux qu’il vaut mieux continuer d’éviter
pendant un certain temps, voire éliminer définitivement de votre alimentation.
Avec le temps, vous devriez être capable de suivre à nouveau un régime alimentaire normal.
Dans cette phase de retour à la normale, réintroduisez une seule catégorie d’aliments tous
les deux jours.
De cette manière, vous avez le temps d’identifier la réaction de votre peau face à la
réintroduction de telle ou telle catégorie d’aliment.
Commencez par les aliments les plus sains et courants de l’alimentation : les fruits
notamment.
Si vous constatez que vous réagissez à une catégorie d’aliments, recommencez à l’éviter
pendant deux semaines. Puis, vous pouvez réessayer à nouveau.
De cette manière, vous aurez de grandes chances de pouvoir réintroduire la majorité des
aliments et éviter seulement ceux qui ont les effets les plus néfastes pour vous.
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Au moins deux plantes peuvent vous aider
Se pourrait-il que des plantes médicinales en viennent à remplacer des médicaments ?
Vous vous en doutiez peut-être : oui, c’est possible !
Les baies de sabal (Serenoa repens)
Tout récemment, 2 études européennes ont démontré que les baies de sabal produisaient à
peu près les mêmes résultats que le Proscar®, un médicament très classique.
En revanche, les baies de sabal ne provoquaient pas l’impuissance ni ne réduisaient l’éjaculat
comme le Proscar® (Quarterly Review of Natural Medicine, 1997 : pp. 101-10).
Les baies de sabal proviennent du chou palmiste nain, une plante originaire de la côte
Atlantique de l’Amérique du Nord.
Les Indiens l’utilisaient déjà pour traiter les problèmes du tractus génito-urinaire.
Des études cliniques ont prouvé l’efficacité des extraits de baies de sabal.
En effet :
• ils réduisent la production de dihydrotestostérone (hormone mâle mise en cause ici) ;
• ils diminuent la fréquence du besoin d’uriner ;
• ils facilitent la miction ;
• ils réduisent l’inflammation et la douleur liées à l’hypertrophie bénigne de la prostate
(HBP).
Vous pouvez faire tout à fait confiance à ce remède.
Voici d’ailleurs ce qu’en dit le Dr Andrew Weil, un médecin américain, spécialiste des
thérapeutiques naturelles :
“Ce remède protège la prostate des effets irritants de la testostérone et, en favorisant une
réduction de la prostate, améliore la fonction urinaire. Il est non toxique et
vous pouvez l’utiliser indéfiniment”.
Vous n’aurez aucune difficulté à trouver dans le commerce des extraits standardisés de baies
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de sabal.
Demandez les marques CAPISTAN® ou PERMIXON®.
Vous n’aurez aucune peine à trouver ces extraits en pharmacie et ils vous seront remboursés
par la sécurité sociale à 35%.
Dose recommandée : prenez 160 mg d’un extrait (85 à 90%), 2 fois par jour.
Votre traitement doit durer au moins 3 mois.
Sinon, vous pouvez en prendre à des fins préventives.
Le prunier africain (Pygeum africanum)
Changeons maintenant de continent.
Les extraits tirés de l’écorce du prunier d’Afrique (un grand résineux africain) traitent fort
bien les troubles urinaires causés par l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Ils réduisent l’inflammation et l’enflure.
Tout comme pour les baies de sabal, les chercheurs ont bien démontré l’efficacité des extraits
de pygéum.
C’est ainsi que lors d’une étude récente menée en Allemagne, en France et en Autriche,
environ 70% des 263 sujets testés ont ressenti une nette amélioration du flot urinaire après
8 semaines d’utilisation.
L’action du pygéum est double :
• d’une part, il réduit la taille de la prostate ;
• d’autre part, il traite les problèmes d’érection et d’infertilité si ceux-ci ont été causés par un
trouble prostatique.
Dans le commerce, vous trouverez des extraits standardisés d’écorce de prunier d’Afrique
sous le nom de TADENAN®.
Ces extraits de 50 g sont disponibles en pharmacie et vous seront remboursés par la sécurité
sociale à 35%.
Le TADENAN® a quelques effets indésirables mais très mineurs en comparaison de ceux
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qu’occasionnent les médicaments de synthèse. Soit : constipation, diarrhée, nausées.
Dose recommandée : prenez du TADENAN® 2 fois par jour, matin et soir. Étant donné qu’il
s’agit d’extraits de 50 mg, votre dose quotidienne sera donc de 100 mg au total.
Le traitement durera de 6 à 8 semaines.
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Chassez les problèmes de prostate par l’exercice
L’absence d’exercice est la mère de bien des maux, dont les maladies de la prostate.
Si vous passez beaucoup de temps assis, il est évident que votre plancher pelvien subit une
pression permanente qui comprime la prostate.
Si votre travail vous oblige à rester longtemps assis, prenez l’habitude de vous lever
régulièrement pour faire quelques étirements, marcher, etc.
Ces petites pauses exercices entretiendront la santé de votre prostate, mais aussi celle de vos
yeux, de votre dos et de vos nerfs.
Essayez en particulier l’exercice du cerf
Les philosophes taoïstes de l’Antiquité Chinoise (le clan opposé aux confucianistes) avaient
noté que le cerf mâle avait l’habitude de faire bouger sa queue.
Ce mouvement leur parut causé par des contractions des sphincters anaux.
Étant donné la réputation de “virilité” du cerf mâle, ces philosophes se sont donc demandés
si ce mouvement particulier ne pouvait leur apporter quelque bienfait au niveau sexuel.
De fait, cet “exercice” se révéla fort utile pour augmenter la jouissance sexuelle et même
retarder l’éjaculation à volonté.
Les sexologues modernes ont redécouvert d’ailleurs les vertus sexuelles des contractions
répétées du pubococcygien (le bloc de muscles qui va du pubis au coccyx), qu’ils ont
d’ailleurs baptisé le “muscle de l’amour”.
Mais les bienfaits de cet exercice ne s’arrêtent pas là !
Dans son ouvrage The Tao of Sexology, le Dr Stephen T. Chang, un médecin chinois adepte
du taoïsme, affirme que les contractions du plancher pelvien aident en plus la prostate à
rester en bonne santé.
Le Dr Chang compare cette pratique à un massage interne qui stimule l’activité de la prostate
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mais qui, en même temps, contrôle son expansion possible.
La pratique régulière de l’exercice du Cerf peut donc contribuer à prévenir les troubles de la
prostate.
Comment pratiquer cet exercice
Cet exercice consiste tout simplement à contracter le groupe de muscles qui va du coccyx au
pubis. Au début, faites au minimum une dizaine de profondes et longues contractions – et
ce, 2 à 3 fois par jour.
Après la phase de contraction, relâchez lentement.
Par la suite, faites des séries plus longues.
Cet exercice peut se pratiquer n’importe où: en voiture, dans une file d’attente, etc.
Mais attention à certains exercices
Comme vous l’avez vu plus haut, la vie de “rond-de-cuir” nuit à la miction.
Cependant, le cuir de la selle de bicyclette ou de cheval présente aussi des risques.
Le cyclisme et l’équitation “écrasent” en effet la région pelvienne.
Heureusement, dans le cas de la bicyclette, vous pouvez utiliser une selle de très bonne
qualité qui soutient la pointe des fesses.
Certaines selles sont même spécialement conçues pour dégager le plancher pelvien.
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La différence fondamentale entre le succès et l'échec : focalisez-vous
sur la méthode, pas sur l'objectif
Vous reconnaissez-vous dans ceci ? (répondez honnêtement !)
Vous prenez de bonnes résolutions pour améliorer votre santé, que ce soit perdre quelques
kilos, manger plus sainement, arrêter de fumer, faire plus de sport...
Vous commencez par rassembler tout ce dont vous avez besoin : pour perdre du poids, un
livre de recettes diététiques, pour faire plus de sport, une nouvelle paire de chaussures, pour
arrêter de fumer, des patchs...
Ça y est, vous êtes fin prêt pour attaquer le problème et il vous tarde de passer à l'action.
Au début, vous êtes vaillant et vous suivez à la lettre le programme que vous vous êtes fixé.
Rien ne pourra vous résister : vous voulez changer et... « quand on veut... on peut ! ».
Et puis vous commencez par faire un écart. Pas grave, puisque vous avez déjà réalisé de gros
progrès. Alors vous vous autorisez finalement un deuxième écart, puis un troisième et en
quelques jours, vos bonnes résolutions sont oubliées et vous revenez au point de départ avec
en plus le sentiment d'échec.
Nous sommes tous passés par là.
Au début on est extrêmement motivé, prêt à tous les sacrifices pour atteindre notre objectif.
Mais cette détermination est difficile à maintenir dans le temps.
Plus jeune, je croyais que la volonté seule suffisait à soulever des montagnes. Je me disais
comme tout le monde que « quand on veut... on peut. »
Mais souvent, malgré toutes les bonnes raisons du monde et toute ma volonté, j'échouais à
atteindre des objectifs aussi banals que perdre du poids, faire plus de sport etc.
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A chaque fois, le sentiment d'échec était énorme. Je me trouvais nul.
C'était déprimant au point qu'à un moment donné, j'avais commencé à préférer rester
comme j'étais à l'époque (c'est à dire, encore jeune mais déjà en mauvaise santé. Il a fallu
que je rencontre de sérieux problèmes de prostate pour me dire qu'il était temps de réagir).
Il y aura toujours des jours « avec » et des jours « sans »
Un jour, j'ai lu l'interview d'un coach sportif qui a complètement transformé mon approche
du changement. C'était il y a une dizaine d'années et je ne me souviens malheureusement
plus du nom de cette personne ni où j'avais lu cet article, j'espère que vous me le pardonnerez.
En tout cas, je me souviens très bien qu'il expliquait que la motivation, la volonté d'accomplir
quelque chose, que ce soit un changement dans votre hygiène de vie, au travail, dans vos
relations... n'était pas un facteur déterminant de votre succès ou de votre échec.
Il considérait d'ailleurs que tout miser sur sa volonté propre, c'était courir à l'échec dans 99%
des cas car l'homme est ainsi fait qu'il ne peut pas compter sur sa volonté de manière
permanente, qu'il y aura toujours des jours « avec » et des jours « sans ».
Alors comment faire pour changer ?
Finalement, plutôt que de compter sur sa motivation, il conseillait de se concentrer sur la
méthode, quelque chose de concret, qui ne dépend presque pas de vous et que vous pouvez
donc maintenir beaucoup plus longtemps.
Je vous donne un exemple : si vous devez perdre du poids, au lieu de vous fixer pour objectif
de perdre 5 kilos en 1 mois, donnez-vous pour objectif de ne plus prendre de dessert à midi.
Vous voyez comment cela fonctionne ? Autre exemple : si vous avez mal au dos, ne vous fixez
par pour objectif de guérir votre dos en 3 mois. Donnez-vous pour objectif de réaliser chaque
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matin 5 minutes d'étirements et de renforcement musculaire.
Concentrez-vous sur l'application rigoureuse de la méthode que vous avez choisie, pas sur
un objectif abstrait et lointain.
Cela fera une grande différence. Et vous permettra de tenir vos bonnes résolutions et de voir
les résultats sur votre santé et votre vie.
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Le mot de la fin (cela ne fait que commencer)
La vie est une série de défis à surmonter.
Et avoir un problème de prostate fait certainement partie de ceux qui sont les plus difficiles
pour les hommes car ils viennent perturber tout un tas d'idées sur ce qui nous est le plus
précieux : notre santé et surtout, ce qui fait de nous un homme.
Mon espoir en partageant mes expériences et découvertes est de vous donner le courage de
prendre votre problème de prostate à bras le corps afin de le surmonter.
Le chemin de la guérison est un sentier tortueux et bosselé. Comme la vie.
Vous pouvez parfois monter une haute colline pour découvrir que vous devez en fait
descendre de nouveau comme si aucun progrès n'avait été réalisé.
Vous traverserez des moments d'exaltation et d'intense espoir, ainsi que moments de
désespoir et de peur.
Prenez du recul et continuez à avancer.
Chaque revers est également une expérience sur laquelle vous pouvez compter pour rebondir
et trouver le chemin qui vous conviendra.
Vous avez le droit de vous sentir découragé parfois, mais sachez ceci : à un moment ou à un
autre, vous sortirez de l'obscurité. Vous trouverez la lumière et vous guérirez.
Il suffit de continuer à aller de l'avant, d'expérimenter les différents traitements possibles,
jusqu'à ce que vous trouviez votre remède miracle à vous.
Avec ce livre, vous disposez maintenant d'une boîte à outils unique en son genre.
A vous maintenant de faire le boulot pour construire votre solution personnalisée.
Tout ce dont vous avez besoin c'est un esprit ouvert et la volonté de vous mettre en route sur
le chemin de votre guérison.
Et bientôt, vous vous trouverez en bonne santé, heureux et... guéri.
Je terminerai en vous remerciant pour votre confiance et l'intérêt que vous avez porté à mon
expérience et aux découvertes que j'ai pu faire sur le chemin de ma guérison.
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Maintenant, il vous faut passer à l'action. Sachez juste que vous pourrez me contacter à
n'importe quel moment pour me faire part de vos questions ou pour partager les moments
difficiles et les moments heureux de votre voyage vers la guérison.
A votre excellente santé,
François Givet.