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Les Ateliers Lymphomes et LLC 22 – 24 octobre 2009 Le Moulin de la Forge – Le Vaumain (60)

22 – 24 octobre 2009 Le Moulin de la Forge – Le Vaumain (60)ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/48/.../Atelier-4/...et_trait_MZL---Final.pdf · Mononeuropathie axonale multiple VW Anticoagulant

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  • Les Ateliers Lymphomes et LLC

    22 – 24 octobre 2009Le Moulin de la Forge – Le Vaumain (60)

  • 4ème session : Lymphomes indolentsModérée par Guillaume CARTRON

  • 33

    Programme de la session

    4ème session : Lymphomes indolents ‐Modérée par G. Cartron

    Anatomopathologie N. Brousse

    Facteurs pronostiques cliniques Ph. Solal‐Céligny

    Facteurs pronostiques biologiques – Maladie résiduelle

    F. Jardin

    Stratégies thérapeutiques G. Salles

    Cas clinique interactif Présenté par G. Cartron

    Pathogénie et traitement des MZL C. Thieblemont

    Cas clinique interactif Présenté par Ph. Solal‐Céligny

  • Pathogénie et traitement des lymphomes de la zone marginale

    Catherine THIEBLEMONTService Hémato‐Oncologie, Hôpital Saint‐Louis, Paris

  • 5

    Un groupe de maladies

    SPLÉNIQUE GANGLIONNAIREMALT

    DisséminéTransformation

    engrandes cellules

    MZL

  • 6

    La zone marginale

    • Décrite dans la rate• Présente dans les tissus extra‐ganglionnaires associés aux muqueuses MALT • Rare dans les ganglions

    Mebius RE, Kraal G.  Nat Immunol 2005

    Tissu spléniqueOrganes MZ-like

  • Pulpe blanche= localisation des lymphocytes B et T‐ Cellule T : périartériolaire          DCs‐ Cellule B : follicules‐ Cellule B : zone marginale

    7

    Structure de la rate

    Mebius RE, Kraal G.  Nat Immunol 2005

    Pulpe rouge= système filtre pour le recyclage du fer et des bactéries par les macrophages spléniques

  • Pulpe blanche= localisation des lymphocytes B et T‐ Cellule T : périartériolaire          DCs‐ Cellule B : follicules‐ Cellule B : zone marginale

    8Mebius RE, Kraal G.  Nat Immunol 2005

    Pulpe rouge= système filtre pour le recyclage du fer et des bactéries par les macrophages spléniques

    Fonction 1 = Scavenging

    Fonction 2 = Réponses immunitaires innée et adaptative

    Fonctions de la rate

  • 9

    Les lymphocytes B de la ZM = B mémoires

    Stanley P. Immunol Rev 2008;  Saito 2003

    •Maturation spécifique via NOTCH2 et DL1 

    Cellules B nouvellement formées

    NF B

    Moelle osseuse

    • Cellules B mémoires : Réponse immunitaire innée et adaptative 

    Réponse : T- dépendante ou T- indépendante

    Cellules B FolliculairesPrécurseurs Folliculaires

  • Les lymphocytes B de la ZM

    • Cellules B mémoires : Réponse immunitaire adaptative et innée

    Ly B m

    Zone Marginale

    Naive B cells

    Réponse : T- dépendante ou T- indépendante– Réponse rapide 48H       / CG = 6 jours

    – Les antigènes reconnus par les lymphocytes B mémoire de la ZM sont

    les Ag polysaccharidiques des capsules bactériennes

    Hétérogénéité+++

    Rate, ganglion, patch peyer, MALT

  • 11

    MZL = Un aspect morphologique commun

    • Même histologie

    • Phenotype identique– Pan‐B cell + : CD20+, CD19+, CD79a+– Pas d’expression of CD5, CD23, CD10– Presence SIg :  IgM (fréquent), IgD (variable) – Expression variable de CD43– Pas d’expression de la cycline D1– Bcl‐2 protéine exprimée dans la plupart des cas

  • 12

    Anomalies chromosomiques

    • Anomalies les plus fréquentes :– +3/+3q bcl‐6 – Abnormalities du 7q (del) CDK6– Trisomie 18, trisomie 12– t(11;18)(q21;q21) API2 / MALT 1

    • Moins fréquentes :– t(1;14)(p22;q32)  bcl‐10– t(14;18)(q32;q21) MALT1– +7– Isochromosome 17q

    Valeur pronostique –Réponse thérapeutique

  • 13

    Dans les lymphomes du MALT : translocations

    Jamais dans les autres sous‐types de lymphomes, y compris le LZM ganglionnaire et splénique

    Bertoni & Gascoyne, 2008

  • Protéine de fusion API2‐MALT1 fonctionnelle

    API2 inhibe l'activité biologique des caspases 3 7 8

    MALT 1 est impliqué dans l'activation de la voie NF-KB

    Résistance aux antibiotiques, aux agents alkylants, mais pas au rituximabMoins de transformation histologiqueDétection systématique : conseillée

    Du MQ J Clin Exp Heamatopathol 2007

    t(11;18)

  • Auto-antigènes- Thyroïde Thyroïdite d'Hashimoto- Glande salivaire Sialadénite myoépithéliale +/ - syndrome de Sjögren - Poumon Pneumopathie interstitielle lymphoïde

    Lymphomes de la zone marginale associés                     à une stimulation antigénique chronique

    Lymphomes de MALT

    Site Agents infectieux- Estomac Helicobacter pylori - Intestin Campylobacter jejuni- Annexes oculaires Chlamydia psittaci- Peau Borrelia burgdorferi

    Virus de l'hépatite C

    Pathogènes microbiens

    1.

    2.

    +

    LZM splénique

  • Concept du lymphome de MALT : un modèle de progression tumorale

    BB B

    B

    B

    BB

    B

    BB B T

    T

    stimulation spécifiquede la souche

    Prolifération des cellules T muqueuses

    Lymphome de MALT dépendant de H. pylori

    Prolifération des cellules B

    activation des neutrophiles avec libération de radicaux

    génotoxiques

    sélection des antigènesauto-immunité

    altérations génétiques

    T

    lésions génétiques supplémentaires

    B

    T

    Cellules T CD4+

    lymphome diffus à grandes cellules B

    B B

    B

    Lymphome de MALTindépendant de H. pylori

    BB

    Ferrucci & Zucca , BJH 2007

    T

    HP

  • Small cell2,4%

    T-cell Large L.3,4%

    T cells small cell5,4%

    T small cell L. (angioim.)0.5%

    Lymphoblastic L.0,5%

    Burkitt0,5%

    DLBCL38,0%

    FL8,8%

    MALT7,3%

    MZL18,5%

    SLL6,3%

    MCL4,9%

    Waldenstrom3,4%

    LZM30 %

    MZL17%MCL

    6%

    DLCL31%

    LL 1%

    BL3%

    HIV/PTL2%

    Unclassified2%

    SLL/LPL10%

    CTCL1%

    FL21%

    ALCL1%

    PTCL6%

    MALT 43% LZM17 %

    Chez l'adulte Patient très âgé > 80 ans

    > 2ème chez le patient très âgé

    Nathwani 1999; Sonoki 2001; Berger F 2000; Thieblemont C. 2007

    La fréquence du LZM augmente avec l'âge

  • 18

    Lymphomes de MALT

    • 50 % ‐ 70 %  des LZM• 8 %  des lymphomes

  • • Selon localisations

    • Maladie indolente– Symptômes B rares– Taux serum LDH and β2 microglobulin : normaux

    • Disseminée au diagnostic : 1/3 des patients– Envahissement multiple :  organes +/‐moelle os (20 %)

    19

    Présentations cliniques variées

    intestine poumonpeau thyroïde

  • 20

    • Maladie multifocale• La dissémination n’affecte pas la survie

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    5 10 15 20 25

    Years

    p NS

    Localized disease

    Disseminated disease

    FFP survival

    Disseminated disease

    Years

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    0 5 10 15 20 25

    p NS

    Overall Survival

    Localized disease

  • Traitement des lymphomes de MALT

    Lymphome MALT ‐ DEPENDANT d'un pathogène microbien

    Traitement du pathogène

    Hussel Lancet 1993 Wootherspoon Lancet 1993; Wündisch JCO 2005

    Réponse complète :   60‐80 %

    Lymphome MALT ‐ INDEPENDANT d'un pathogène microbien

    Selon la localisation

    Lecuit M. NEJM 2004;350:239

    Pinotti et al; 1997; Thieblemont et al; 2003; Hammel et al 1995; Levy et al; 2002

  • Lymphome gastrique du MALT

    H. pylori ‐ stade I ou II

    ‐ Eradication d'Hp :     97 %

    ‐ Réponse complète  :     75 %

    ‐ Réponse :      3 à 28 mois !

    ‐ Résistance associée à t(11;18)

    Hussel Lancet 1993 Wootherspoon Lancet 1993; Wündisch JCO 2005

    Lymphome MALT ‐ DEPENDANT d'un pathogène microbien

  • Recommandations pour la prise en charge de l'infection à HP

    Inhibiteur de la pompe à protons (oméprazole 20 mg) x 2/jour

    + clarithromycine 500 mg x 2/jour

    + amoxicilline 1 g x 2/jour

    Chey WD et al Am J Gastorenterology 2007

    Recommandations de l'American College of gastroenterology

    Patients non préalablement traités par un macrolide 

    10 jours

    Patients allergiques à la pénicilline, non préalablement traités par un macrolide 

    Inhibiteur de la pompe à protons (oméprazole 20 mg) x 2/jour

    + clarithromycine 500 mg x 2/jour

    + métronidazole 500 mg x 2/jour10 jours

  • Recommandations pour la prise en charge de l'infection à HP

    7 jours 10 jours 14 jours

    Eradication

    3 jours

    27 % 77 % 78 % 92 %

    Trithérapie

    Chey WD et al Am J Gastorenterology 2007

    Recommandations de l'American College of Gastroenterology

  • 10 jours

    Eradication 78 %

    Trithérapie•SURVEILLANCE

    • 2 MOIS : Test respiratoire à 2 mois                      (+ fibroscopie gastro duodénale ?)• PUIS : fibro avec biopsies tous les 6 mois  2 ANS

    • Des études moléculaires sont‐elles nécessaires ? NON

    – Patients avec réponses endoscopique et histologique complètes : 50 % ont un clone de cellule B

    – Infiltration lymphomateuse résiduelle difficile à évaluer

    Recommandations de l'American College of Gastroenterology

    Chey WD et al Am J Gastorenterology 2007

  • Durée de la réponse

    Après 5 ans = 71 %n = 120 patients

    Suivi médian = 7 ans

    Fischbach et al. Gut 56:1685‐7, 2007Pinotti et al. 10‐ICML Abstract # 361Stathis A et al Ann Oncol 2009

  • Essai LY03 dans le lymphome gastrique du MALT Chlorambucil versus observation après traitement anti‐Helicobacter

    B. Hancock, BJH 2009

    Patients avec un lymphome gastrique du MALT traités avec succès par anti‐Hp   

    > Le Clb peut‐il aider à prévenir la récidive de lymphome ?

    A 5 ans, taux de récidive / progression

    Chlorambucil Observation

    11 % 21 %

    N = 110 randomisés

    p = 0,15

  • Essai LY03 dans le lymphome gastrique du MALT Chlorambucil versus observation après traitement anti‐Helicobacter

    B. Hancock, BJH 2009

  • Traitement des lymphomes de MALT (2)

    Maladie disséminée– Monochimiothérapie : Ritux, chlorambucil, cyclophosphamide, fluda– Polychimiothérapie : R‐CHOP R‐FC (forte masse tumorale)

    – Monothérapie : rituximab = anti‐CD20 chlorambucil cyclophosphamide

    Maladie localisée mais souvent multifocale– Chirurgie– Radiothérapie RR = 70 %

    Dont 50 % de RC Naïfs Rep.G = 87 %A. Conconi et al. Blood 2003

    G. Martinelli et al. J Clin Oncol. 2005

    Lymphome MALT ‐ INDEPENDANT d'un pathogène microbien

  • Lymphome de la zone marginale splénique

    • Rare• 20 % des MZL• 3 % des lymphomes

  • Présentation clinique

    La plupart des patients 

    – Asymptomatiques– Anomalies de la numération globulaire

    – Lymphocytose– Cytopénie (auto‐immune ou par hypersplénisme)

    – Pas de symptômes B– PS 0‐1 : 85 %– Age médian : 65 ans– Examen clinique : SPLENOMEGALIE

    C. Thieblemont et al. , 2003 ‐ K Viala et al., 2008 ‐ Troussard X et al., 1996 ‐ J Chacon et al. 2002 ‐ N Parry‐Jones et al., 2003

  • En cas de maladie avancée – Asthénie : PS > 2– Cachexie– Douleur de l'hypochondre gauche : splénomégalie volumineuse

    – Anomalies de la numération globulaire – Lymphocytose– Cytopénie +++ (auto‐immune ou par hypersplénisme)

    Présentation clinique

    C. Thieblemont et al. , 2003 ‐ K Viala et al., 2008 ‐ Troussard X et al., 1996 ‐ J Chacon et al. 2002 ‐ N Parry‐Jones et al., 2003

  • Associé à des troubles immunitaires

    Composante M (IgM) 46 %Hyperviscosité et hyperglobulinémie marquées = peu fréquentes

    Troubles immunitaires 20 %– Anémie hémolytique 10 %– Test de Coombs positif 16 %– Thrombopénie 5 %– Coagulation 3 % 

    – Agglutinine froide– Déficit acquis en inhibiteur de la C1‐estérase– Neuropathies Polyneuropathie démyélinisante

    RadiculopathieMononeuropathie axonale multiple

    VWAnticoagulant circulant lupique ou cardiolipidique

    C. Thieblemont et al. , 2003 ‐ K Viala et al., 2008 ‐ Troussard X et al., 1996 ‐ J Chacon et al. 2002 ‐ N Parry‐Jones et al., 2003

  • Diagnostic du LZM splénique

    • Diagnostic généralement établi sur le sang :– Infiltration de cellules CD5‐ CD10‐ CD23‐

    – Score de Matutes :  20 %

    E Matutes et al. Leukemia 2008

    > OMS 2008 : lymphome splénique avec lymphocytes villeux circulants = LZM splénique 

  • Le diagnostic est parfois difficile

    • Cas morphologiques atypiques– LLPC– LM– Leucémie à tricholeucocytes et variantes

    • Phénotype atypique– CD5+

    • Cytogénétique atypique– Translocation t(11;14) : LM indolent ?

    • Diagnostic différentiel avec le lymphome lymphoplasmocytique / maladie de Waldenström

  • MCL

    LZM

    CCND1 + CCDN1 ‐CCND1 +

    SLL/LLC

    Cas limites

    CCDN1 ‐

    L. l.plasmocytique /Waldenström

    Leucémie àtricholeucocytes

    / variante

    • Splénique

    • MALT

    • Ganglionnaire

    +/‐ diff. Plasmo.+/‐ L. Villeux

    + / ‐ VHC

    Diagnostic différentiel entre les lymphomes 

    non folliculaires à petites cellules B

    Non classifiableL. splénique avec infiltration de la 

    pulpe rouge et LV

  • LZM splénique = lymphome indolent

    LZM Splénique (n=81)

    Overall survival

    Années0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Median = 10,42 ans

    C. Thieblemont 2002

  • Est‐il nécessaire de traiter les patients au diagnostic?

    Chez les patients asymptomatiques :  NON

    1.0

    Ans0 2 4 6 8 10

    0.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    Délai d'instauration 

    du traitement

    Délai médian d'instauration du traitement = 3 ans

    Splénectomie‐ Splénomégalie symptomatique ‐ Cytopénie Après la vaccination contre Pneumococcus et Haemophilus

  • Bénéfices de la splénectomie

    • Amélioration du performance status• Correction de la cytopénie

    0

    100

    200

    300

    Before After

    Neutrophiles Plaquettes

    0

    2

    4

    6

    Hémoglobine

    0

    5

    10

    15

    Before After Avant AprèsAvant Après Avant  Après

  • Years0 2 4 6 8 100.0

    0.2

    0.4

    0.6

    0.8

    1.0

    Median time to next treatment > 8 years

    Diminution de l’infiltration médullaire

    • Associée à une diminution de la lymphocytose

    • Les patients sont en RP

    En particulier lorsque l’envahissement sanguin est faible

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    1 2

    Lymphocytes

    Avant Après

    Bénéfices de la splénectomie

  • Chimiothérapie

    • Après splénectomie : le bénéfice n’est pas établi– Si LDH élevé et/ou présence de symptômes B ?– Aucun impact sur le risque de rechute et sur la survie

    • Si contre‐indication à la chirurgie ou en cours d’évolution– Agents alkylants (clb, cyclophosphamide)– Purine analogues (fludarabine)– Rituximab

    • Polychimiothérapie si– Taux de LDH élevé ou > 20 % grandes cellules

  • Rituximabou R ‐ chimiothérapie en première ligne (1)

    TAUX DE Rep Globale

    Survie sans échec 

    à 3 ansSurvie à 3 ans

    R seule (n = 26) 88 % 86 % 95 %

    R‐chimio (n = 6) 83 % 100 % 100 %

    Chimio (n = 11) 55 % 45 % 55 %

    Tsimberidou et al. Cancer 2006 : série rétrospective 

    70 patients atteints de LSZM ‐ (43 PTS‐ Pas de splénomégalie)

    Disparition de la splénomégalie chez 92 % des patients

    R : pendant 4 ou 8 semaines

    Chimio : FMD ou FC

  • Rituximab

    • Au diagnostic, le rituximab est une bonne alternative : – Pour les patients avec des comorbidités– Pour les patients âgés

    • Après une splénectomie ?• Associé à une chimiothérapie ?• Anti‐CD20 : 3ème génération ?

  • LZM splénique associé au VHC

    • La glycoprotéine E2 du VHC interagirait avec le CD81– Responsable d’une activation du lymphocyte B  via la signalisation du 

    BCR, contribuant ainsi à la lymphomagénèse 

    • Présentation clinique identique– + anticorps VHC

    – + cytolyse / cirrhose hépatique

    – +/‐ cryoglobulinémie

    Traitement IFN α ou  IFN α + ribavarin

    > Réduction de la lymphocytose et splénomégalie

    Suarez F 2006 

    O Hermine NEJM 2002

  • Facteurs pronostiques ‐MZL spléniqueSurvie globale

    OSP

    Beta2 microglobulin             

  • LZM ganglionnaire

    • Rare : 

  • Délai de progression

    Maladie plus agressive

    CHLS data

    SpléniqueMALT

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

    Years

    0,0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1,0

    survival

    GanglionnaireDélai médian de  

    progression 1‐2 ans

  • Survie globale

    … mais l’évolution est bonne

    CHLS data

    MALTSpléniqueGanglionnaire

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

    Years

    0,0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1,0

    survival

    SG à 5 ans = 70 %

  • Traitement

    • Rare :  Intensification thérapeutique + Autogreffe 

  • Conclusion

    • Plusieurs entités 

    • Maladie indolente

    • Liée à des pathogènes microbiens : bactéries et VHC

    Implication thérapeutique

    • Pas d'essai randomisé pour définir un traitement standard

    • Nouveaux médicaments : Revlimid ? Bendamustine ? Anti‐CD20 de 3ème génération ?

  • Les Ateliers Lymphomes et LLC

    22 – 24 octobre 2009Le Moulin de la Forge – Le Vaumain (60)