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23 et 29/12/14

Sommaire

Théorie et caractéristiques de la lumière

Les grands principes de l’éclairage

Quelques définitions

Les fondamentaux

Les grandes règles en studio

Quelques techniques d’éclairage

6 schémas d’éclairage

Le matériel et les réglages

Atelier pratique

La Lumière : un peu de théorie �  La lumière est une forme d’énergie appelée « Radiation

électromagnétique » : �  elle se propage dans l’espace via des particules appelées « Photons »

à la vitesse de 299 792 458 m/s, �  l’énergie transportée par ces photons dépend de la fréquence des

oscillations, soit de la longueur d’onde de la radiation (la couleur). �  plus l’onde est courte, plus l’énergie est importante, �  l’énergie de la lumière rouge est plus faible que celle de la lumière

bleue.

À savoir ! Un capteur CCD ou CMOS peut être sensible aux UV et aux IR… !

La Lumière : 3 caractéristiques �  La luminance de la scène

�  Ce qui caractérise la luminosité de la scène ou du sujet photographié

�  La couleur de la lumière �  Plusieurs façon d’éclairer un sujet : ○  Un illuminant coloré, abondamment utilisé pour le spectacle, ○  Un illuminant de type « lumière blanche » : lumière du jour,

lampes halogène ou tungstène, tubes fluo, bougie, flash, … �  Le degré de concentration du faisceau lumineux

�  Cette concentration est déterminée par les dimensions apparentes de la source de lumière vue depuis le sujet à photographier,

�  Cette concentration accentue plus ou moins les ombres portées (cf. § Règles d’éclairage)

1. La Luminance de la scène �  Intensité : ce qui quantifie la source de lumière artificielle

(en candelas : cd), �  Flux lumineux : rayonnement de la source de lumière (en

lumen : lm), �  Eclairement : ce que reçoit la surface placée à une

distance donnée de la source de lumière (en lux : lx) �  Luminance : c’est ce que cette surface réfléchit en

direction de l’observateur ou de l’appareil photo (en candelas par m2 : cd/m2).

En photographie, ce sont l’éclairement et la luminance qui importent le plus puisqu’ils déterminent la valeur de l’exposition.

2. La Couleur de la lumière �  La photographie s’intéresse à la

lumière visible du spectre caractérisée par la roue des 12 couleurs à

�  Celles-ci se caractérisent également en température de couleurs (TC) exprimée en kelvins (K)

3. La Concentration du Faisceau lumineux �  Le soleil, les spots : ce sont des sources

ponctuelles de faible diamètre apparent qui forment des ombres denses aux contours nets : « ombres dures »

�  Les nuages, les boites à lumière : ce sont des sources de grand diamètre qui forment des ombres peu marquées : « ombres douces »

À noter qu’il est important de différencier le degré de dureté des ombres et leur densité. Cette dernière dépendant de la nature de la surface sur laquelle elle est projetée.

Les Grands Principes de l’éclairage �  Il est un principe en photographie, celui d’essayer de

prévoir les effets d’un éclairage : �  Dans la nature, on les subit, on les devine, on les envisage,

mais on ne les domine jamais complètement... �  En studio, on les maîtrise car on pilote la source de l’éclairage

de la scène ! Alors,… la réussite est entre nos mains…

�  3 grands principes de l’éclairage : �  La taille apparente de la source de lumière, �  Les reflets produits à la surface des objets, �  L’angle d’éclairage choisi.

Ombres et lumières 1.  ombre dure et dense (petite source de lumière,

sans réflecteur), 2.  ombre dure et peu dense (petite source, avec un

réflecteur), 3.  ombre douce et dense (grande source de

lumière, sans réflecteur), 4.  ombre douce et peu dense (grande source,

avec réflecteur).

1.  lumière directe du soleil = lumière dure 2.  temps nuageux : lumière filtrée par les nuages

= lumière douce 3.  lampe de bureau en éclairage direct =

lumière dure 4.  boîte à lumière = lumière douce

Quelques rapports: Eclairage et Contraste – Diffusion, Absorption et Réflexion �  Contraste: une image dispose d’un contraste idéal lorsqu’elle a été idéalement

exposée. Une image est dite « contrastée » lorsqu’elle mêle des zones très lumineuses et des zones très sombres.

�  Eclairage : une sous-exposition « enterre » les ombres alors qu’une sur-exposition « crève », « brûle » les hautes lumières. �  Ces 2 expositions extrêmes entraînent de fait une modification du contraste et une perte

de détails.

�  Diffusion : la transmission de la lumière par diffusion est la dispersion de celle-ci traversant un matériau translucide,

�  Absorption : c’est l’énergie de lumière plus ou moins absorbée selon la nature du matériau,

�  Réflexion : la proportion de la lumière incidente qui rebondit sur la surface de l’objet. C’est elle qui permet la vision des choses et qui concoure au résultat final d’une photo de studio (voire de tout type de photo) : �  2 types de réflexion : directe et indirecte �  2 types de lumière : incidente et réfléchie

Fondamentaux sur l’éclairage �  Plus une source de lumière est proche du sujet et plus sa surface est grande

è alors plus les ombres seront douces.

�  Au contraire, plus la source de lumière est éloignée du sujet et plus sa surface est petite è alors plus les ombres seront marquées. �  Cette règle permet de comprendre l'intérêt d'utiliser des accessoires qui agrandissent la

surface de la source de lumière, et les différences de rendus que l'on a selon l'endroit où l'on place cette lumière par rapport au sujet,

�  On obtient une source large en plaçant un diffuseur prêt du sujet. Le diffuseur devient la

source, il ne faut donc pas trop l'éloigner sinon on se retrouve dans le deuxième cas (ombres dures).

�  Plus une source de lumière est large è alors plus la lumière est douce et plus la surface réfléchie sur le sujet augmente.

�  Plus on rapproche le sujet d’un fond tout en étant un minimum éloigné de la source de lumière è alors plus l’éclairage sujet-fond est homogène.

�  Plus on éloigne le sujet du fond en le rapprochant de la source de lumière è alors plus le sujet est lumineux et se détache du fond qui lui s’obscurcit.

Règles de l’éclairage en studio �  Privilégier l’unicité de l’éclairage tant que cela est possible

�  En éclairage, la simplicité est de mise !

�  Multiplier les sources d’éclairage augmente les risques d’incohérence du couple « lumière-ombre »

�  Respecter un angle d’éclairage pouvant s’assimiler le plus possible à la lumière naturelle : �  Plongeant, voire rasant pour obtenir certains effets,

�  Réserver la contre-plongée pour les compositions de nature morte qui peuvent le nécessiter.

�  Connaître, voire maîtriser le rôle et l’influence des modeleurs et diffuseurs sur l’éclairage �  Car une source de lumière ne s’utilise que rarement seule,

�  Elle est bien souvent associée à un accessoire qui canalise, modélise ou diffuse la lumière.

�  Identifier et prendre en compte les sources passives �  A l’instar des sources actives (flashs, spots et lumière naturelle), ce sont les reflets ou dispositifs de

réflexion ou d’absorption de lumière, qui viennent s’ajouter à celles-ci

�  Bien gérer la distance entre le sujet et l’arrière-plan

La loi de Lambert ou loi du carré inverse La puissance de la lumière est inversement proportionnelle au carré de la distance entre la source d’éclairage et le sujet.

Exemple : Si nous plaçons une source de lumière à 1 mètre d’un sujet et que celui-ci reçoit théoriquement 100% de celle-ci,

Alors, le fait d’éloigner cette source de lumière d’1 mètre réduit de 4 fois sa puissance. Il ne reçoit plus alors que 25% de lumière : ○  distance 2m = 22 = 4 ○  Puissance = ¼ soit 0,25

Techniques d’éclairage en studio Low-key (discret): C’est une technique qui produit une photo à dominante sombre. Le fond est noir et se confond avec le sujet dont seules quelques parties sont éclairées.

High-key (fort) : A l’inverse, cette technique produit des photos à dominante très claire. Le fond est blanc et se confond avec le sujet dont seules quelques parties sont visibles (les yeux, la bouche…)

Packshot ou technique de la feuille blanche : Le but de cette technique est d’obtenir une photo de l’objet sur fond blanc (généralement utilisée dans les catalogues de vente).

Cette technique consiste à placer un flash derrière le modèle ou l’objet pour surexposer le fond. Le sujet est lui éclairé par le flash de l’appareil. Le fond ainsi surexposé permet un détourage facile…

3 schémas de portraits en studio

3 schémas de natures mortes en studio

Le matériel de studio

Le matériel de studio : source, mesure et fond Flash-torche Elinchrom d’une puissance de 500 W, équipé d’une lampe pilote et d’un récepteur radio permettant le déclenchement sans fil via un émetteur radio El-Skyport Eco inclu. Ils sont équipés de ventilateurs permettant le refroidissement de la torche ainsi que de ses composants.

Le pilotage numérique et l’affichage DEL de la puissance du flash permettent de régler de manière précise et simple votre éclairage avec une précision par 1/10.

Flashmètre : Il mesure lumière incidente sur 180° par sphère intégratrice et la lumière réfléchie sur 35°. Il possède également une mesure spot de 10°. Il se règle avec la sensibilité et la vitesse d’obturation

Le fond : Il peut être de couleur différente selon le résultat voulu. Être en tissu ou en papier. Portable ou à demeure.

Le flash cobra : Il sert de déclencheur synchro des autres sources de lumière.

Le matériel de studio : réflecteurs et diffuseurs Le réflecteur : Ce n’est rien d'autre qu'une surface qui réfléchit la lumière. On peut donc utiliser un réflecteur avec tout type de lumière : un flash, un éclairage de studio, la lumière naturelle du soleil.

Le parapluie : Il est utilisé pour adoucir la lumière. Il en existe dans une multitude de tailles et de finitions différentes. •  Le parapluie blanc peut être utilisé comme diffuseur (la lumière

passant au travers). L’avantage est d’obtenir des ombres moins dures et moins marquées qu’avec le bol classique monté de base sur les flash- torches (voir slide précédent).

•  Le parapluie noir est recouvert dans sa partie intérieure d’une surface argentée ou dorée. Il est alors utilisé comme réflecteur.

La boite à lumière : C’est un diffuseur à travers lequel on fait passer la lumière pour l'adoucir. Traditionnellement, on les appelle "soft box". Le principal avantage des boîtes à lumière, c’est qu'elles permettent d’obtenir des ombres très douces, voire inexistantes.

Le matériel de studio : diffuseurs et modeleurs Le Bol beauté : C’est un diffuseur. La lumière produite est généralement douce mais moins qu'une boite à lumière. Les couleurs sont ainsi plus saturées avec une impression de netteté accrue. La perte de puissance est assez faible et un flash de 150 joules suffit largement. Comme pour les boites à lumière : plus le diamètre du bol beauté augmente plus la lumière produit un faisceau large avec de la douceur. C’est le top niveau en terme de lumière dirigée et contrastée, offrant le meilleur rendu de peau.

Le snoot : C’est un cône qui est très utilisé en effet d’éclairage pour la photographie de portait ou d’objets. Il permet de créer un faisceau étroit et focalisé de lumière dure pour éclairer les cheveux ou une petite zone isolée par exemple La grille "nid d'abeille" adaptable : L'extrémité effilée du snoot peut recevoir une grille à nid d'abeille qui permet d'adoucir le faisceau. Ainsi le snoot peut être placé derrière le sujet sans éblouir le photographe ou créer de l’éclat (flare).

Le coupe-flux : Il est composé de panneaux opaques et orientables qui permettent de délimiter l’action d’une source de lumière. Il peut être équipé de filtres colorés pour réchauffer une scène ou donner un effet sur le fond.

Le matériel : Appareil et objectif - choix L’appareil photo : Le réflex de type APS-C (15,7x23,4 mm) ou plein format (full frame, 24x36 mm) donnera les meilleurs résultats de par les possibilités de réglages manuels accrus et les possibilités de choix d’objectifs. Le bridge : sera un bon compromis dès lors où le débrayage des automatismes est possible. Le « pocket » : sera d’un usage très limité pour ce type de photographie.

L’objectif : 2 choix possibles : -  Focale fixe : Très bon piqué – plus grande ouverture de focale

(f1.8, f1.4 voire f1.2) pour une créativité accrue, une très grande profondeur de champ. Il force le photographe à bouger pour changer le cadrage de la scène…

-  Zoom : grande plage focale – qualité optique sensiblement inférieure à celle d’une focale fixe - Moins lumineux, donc une ouverture minimale du diaphragme moins grande – Choix possible un 24-70 mm

Pour le studio, opter plutôt pour une focale fixe de 50 mm en plein format ou de 35 mm en APS-C

Le matériel : réglages de l’appareil •  Programme

•  Utiliser le mode manuel de l’appareil pour rester maître des réglages vitesse/ouverture/Iso

•  ISO : •  Réglage à 50 asa (moins sensible à la lumière) offrira une image dépourvue de bruit,

impliquera une ouverture de diaphragme plus grande, donc une profondeur de champ permettant plus facilement d’isoler le sujet du fond ; idéal pour la photo de studio.

•  Des réglages à de hautes sensibilités (400, 800 et plu) seront réservés à la réalisation d’effets sur le résultat attendu (romantisme, high key, …)

•  Le réglage automatique est à éviter puisqu’il n’autorise pas le contrôle de cette variable.

•  Format du fichier •  Raw : très peu compressé (16 bits), c’est le « négatif » de la photo numérique. Il offre

la plus grande souplesse en post-production (développement, effets, …). Mais il est volumineux (30 Mo sur certains appareils) et les fichiers ne peuvent être lus que via des applications compatibles avec la marque de l’appareil photo.

•  Jpeg : format compressé (8bits) qui peut ramener la taille du fichier d’un portrait fait en studio à moins de 5 Mo. Il est lisible sur n’importe quel Pc quelque soit le modèle de l’appareil photo. Cependant, il offre une bien moins grande latitude de réglage en post-production.

•  Collimateur : •  Privilégier le mode manuel du réglage du focus, de préférence en collimateur zone

centrale.

Atelier pratique Eclairage frontal (frontal lightning)

Eclairage papillon (butterfly lightning) Eclairage Rembrandt (Rembrandt lightning)

Eclairage large (broad lightning) Eclairage court (short lightning)

Eclairage de côté/profil (split lightning)

Atelier pratique Eclairage frontal (frontal lightning)

Eclairage papillon (butterfly lightning) Eclairage Rembrandt (Rembrandt lightning)

Eclairage large (broad lightning) Eclairage court (short lightning)

Eclairage de côté/profil (split lightning)

α = 30°

α = 45°

α = 30°

Spot jaune = éclairage principal Spot rouge = éclairage secondaire α = valeur d’angle de l’axe/hauteur de l’éclairage

Atelier pratique Le posemètre – flashmètre du club « Regards Magnanvillois »

Atelier pratique : lumière incidente ou réfléchie Les paramètres d’exposition peuvent être mesurés de 2 manières différentes : •  Lumière incidente : luminosité de la lumière éclairant le sujet •  Lumière réfléchie : l’intensité de la lumière réfléchie à partir du sujet dans la

direction de l’appareil photo (luminance)

Atelier pratique : Mesure lumière incidente

Atelier pratique : Mesure lumière réfléchie

Atelier pratique : Méthode de mesure