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70 CChhaarrmmeess eett CCoouulleeuurrss dduu Cameroun.

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71CChhaarrmmeess eett CCoouulleeuurrss dduu Cameroun.

GGrrââccee aauu RReennoouuvveeaauu ccuullttuurreell dduu PPrrééssiiddeenntt ddee llaa RRééppuubblliiqquuee SSEEMM PPaauull BBiiyyaa,, llee CCaammeerroouunn ffoorrtt ddee ssaa ttrrèèss ggrraannddee ddiivveerrssiittéé eetthhnniiqquuee,,ccoonnnnaaîîtt uunnee vvéérriittaabbllee eeffffeerrvveesscceennccee ccuullttuurreellllee,, àà ttrraavveerrss lleess mmuullttiipplleess ffeessttiivvaallss eett ffêêtteess oorrggaanniissééss ddaannss lleess ddiivveerrsseess rrééggiioonnss dduu ppaayyss..CCeess mmaanniiffeessttaattiioonnss ppeerrmmeetttteenntt ddee ffaaiirree vviivvrree llaa ccuullttuurree llooccaallee eett llaa vvaalloorriissee aauuxx yyeeuuxx ddeess nnoouuvveelllleess ggéénnéérraattiioonnss ,, ttoouutt eenn ccéélléébbrraanntt llaassaaggeessssee eett llaa bbrraavvoouurree ddeess ggéénnéérraattiioonnss aanncceessttrraalleess éétteeiinntteess.. AAiinnssii ppeeuutt--oonn ddiissttiinngguueerr,, àà ttrraavveerrss ttoouutt llee ppaayyss,, cceerrttaaiinnss éévvéénneemmeennttss mmaajjeeuurrss tteellss qquuee ::

FFEETTEESS EETT FFEESSTTIIVVAALLSS TTRRAADDIITTIIOONNNNEELLSS AAUU CCAAMMEERROOUUNN

LLee ffeessttiivvaall ««NNyyeemm--NNyyeemm»»

Les populations de Galim-Tignère, dans le Département du Faro etDéo, Région de l’Adamaoua, célèbrent chaque année le festival«Nyem-Nyem». Il s’agit d’un événement touristique et culturel qui commémore la ré-sistance du peuple «Nyem-Nyem» pendant la période coloniale alle-mande. Au menu, des danses initiatique, la fantasia et surtout la découverte duriche héritage culturel du peuple Nyem-Nyem. Un festival qui célèbrel’invincibilité et qui retrace l’histoire et le mystère de ce peuple guer-rier vers les années 1900 face aux Foulbés, puis face aux Allemandsmalgré leurs armes sophistiquées.

LLaa ffêêttee dduu ccooqq

Institué il y a près de quinze ans à Garoua, le Feo Kague, « fête du coq», a toujours été célébré par les Tupuri installés dans la partie nord dupays.Le "Féo Kagué" ou la "fête du coq" est un événement culturel d'une ul-time importance pour ce peuple guerrier du Sahel, originaire de la pro-vince de l'Extrême-nord du Cameroun. Ce vaste rassemblement festifvient couronner une année d'intenses activités et symbolise le jour del'an pour les ressortissants de cette tribu.

LLee KKeebboouuhh à Bangou

La Danse KEBOUH qui à pour signi-fication en langue Ngieup « la dansede la banane », est généralement exé-cutée par les femmes du village enavril-mai de chaque année. Selonelles, c'est avec l'argent issu de lavente des bananes qu'elles ont étédotées c'est pour cette raison qu'ellesexécutent cette danse, matérialiséepar une main de banane accrochéeautour du cou et un arc-de-cercled'arachide autour de la tête.

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LLaa ffêêttee ddeess BBaattaannggaass à Kribi

A travers cette fête, le peuple Batanga se souvient du retour de ses an-cêtres de la déportation, un événement qui est devenu à la fois un sou-venir et une tradition.En 1914 lorsque la première guerre mondiale éclate et fait des vaguesjusqu’à la côte atlantique, les populations Batanga se retrouvent coin-cées entre les feux des belligérants. Grâce au corps expéditionnairefranco-britannique, ces populations sont éloignées de Kribi, véritableépicentre des hostilités et déportées sur les flancs du Mont-Camerounà Moliko, Bolifamba … La guerre terminée, les populations Batanga re-trouvent leur terre natale en deux vagues, le 14 février et le 09 mai1916. Depuis lors, tous les ans, les populations Batanga commémorentce retour.

LLee NNggoonnddoo,, ffêêttee ttrraaddiittiioonnnneellllee ddeess SSaawwaa

La cérémonie du Ngondo, la fête traditionnelle des Sawa « le peuplede l’eau », se déroule chaque année, la première semaine de décem-bre, sur les rives du fleuve Wouri à Douala. Véritable hommage de toutun peuple à la mémoire de leurs ancêtres, la cérémonie est codifiée etse révèle dans un vaste défilé traditionnel, pour de festives réjouis-sances. Les femmes y participent et y tiennent une place primordiale :les “Mamy Wata,” véritables sirènes dotées de pouvoirs surnaturels,rappellent aux hommes qu'elles sont à la fois mères, épouses et en-fants. Les courses de pirogues géantes à l'embouchure du fleuve Wourisont rythmées par les tams-tams et les encouragements de milliers desupporters... A l'arrivée, la foule et les piroguiers laissent éclater leurjoie dans une ferveur enthousiaste et collective. Le Ngondo attire de nombreux touristes venus du monde entier, pourune semaine entière de festivités et de réjouissances.

LLee «« FFeessttii BBiikkuuttssii »» à Yaoundé

Devenu un moment important dans le calendrier culturel du Cameroun, le Festival inter-national des musiques Bantoues (FestiBikutsi) est organisé chaque année en partenariatavec l’association ADA (Afrique des Arts). A travers les musiques traditionnelles locales etpopulaires, notamment le « bikutsi », sont organisées de multiples activités telles que lesrencontres et conférences portant sur la musique traditionnelle béti et les instruments etleurs significations, ainsi que des réflexions sur les possibilités de valorisation et conserva-tion de cette musique traditionnelle ; les réjouissances populaires à travers les concerts ;les partages et échanges entre les artistes ; et des remises de prix et distinctions afin d’en-courager les artistes musiciens qui ne cessent de faire rayonner sur le plan national et in-ternational le « bikutsi ». Près d’une cinquantaine d’artistes sont invités pour les 5 soiréesde spectacles organisées pendant une semaine. Cette manifestation connait l’appui insti-tutionnel du Ministère des Arts et de la Culture.

LLaa FFêêttee ddeess MMppoo’’oo à Edéa

Cette fête a lieu tous les ans en décembre. Elle se définie par ex-cellence comme un cadre d’échange de la diversité culturelle, derassemblement, de rencontre et de solidification des liens d’ami-tiés entre les ELOG – MPO’O, les autres communautés vivantesdans la capitale des ELOG – MPO’O, Edéa, pour une meilleureinter-connaissance et intercompréhension, dans la différence, latolérance et la fraternité.

LLaa FFêêttee dduu AAcchhuumm à Bafut

Elle se célèbre tous les ans en décembredans le but de montrer au public les rites sa-crés des membres des sociétés secrètes etcommémorer les victoires des grands guer-riers du passé.

LLaa ffêêttee LLeellaa à Bali

C’est une fête traditionnelle organi-sée au mois de décembre dans lachefferie Bali, située à une vingtainede kilomètres de Bamenda. Le Lelamarque, outre l’intronisation d’unnouveau Fon (appellation du « chef» en langue locale), la célébrationdes rites d’initiation des nouveauxmembres des sociétés secrètes.

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LLaa ffêêttee dduu NNgguuoonn à Foumban

Grande fête Bamoun qui a lieu tous les deux ans. La prochaine édi-tion se tient du 02 au 09 décembre 2012 à Foumban.Ce festival culturel est une conférence du peuple souverain devant le«Ku-mutngu», manifestation d'une démocratie agissante et un comiceagricole.

Le Nguon est célébré depuis 1394 et s’est perpétré sous la régence detous les monarques qui ont succédé à NCHARE YEN jusqu’à NJOYA. Il fut interdit en 1924 par l'administration coloniale Française qui ac-cusait le roi NJOYA Ibrahim, d'exploiter son propre peuple et ne futcélébré que 4 fois pendant presque soixante ans par le 18e monarquede la Dynastie Bamoun, El Hadj NJIMOLUH NJOYA Seidou, à l'oc-casion d'événements ponctuels tels que l’inauguration de la mos-quée centrale de Foumban en 1958 ; le jubilé de ses trente ans derègne en 1963 ; les journées économiques en 1976; et l’inaugurationdu palais Royal et jubilé de ses 50 ans de règne en 1985. La périodicité de l'événement a été ramenée à deux ans depuis sa ré-introduction en 1993 par le Roi actuel, le Sultan El Hadj IbrahimMBOMBO NJOYA.

LLee ffeessttiivvaall MMeedduummbbaa à Bangangté

C’est un festival culturel organisé tous les deux ans(en général au mois de juillet) par les élites des treizevillages du département du Ndé, et a pour objectif lapromotion de la langue Medumba (langue commu-nément parlée dans ce département). Il permet aussiau peuple d'exposer l'artisanat local qui fait décou-vrir le génie de ces populations. Le festival est aussile lieu par excellence où se découvre la richesse cul-turelle de la région, laquelle se matérialise dans lesdanses traditionnelles, les contes, etc.

LLee ffeessttiivvaall GGaahh’’cchhoouu à Batchingou

Le festival culturel GAH’CHOU en abrégé FECUGA est un événement cul-turel né suite aux festivités marquant le « retour à la culture » qui ont eu lieuen Avril 2003. Il se tient tous les 2 ans et a pour but de valoriser le villageet la culture du peuple Batchingou en offrant des espaces d’expression, derencontres et d’échanges. C’est une période de divertissement pendant la-quelle les ressortissants de l’Ouest en général et de Batchingou en particu-lier font la promotion de leur culture à travers des danses traditionnelles,foire/exposition, ascension du Mont Batchingou etc. C'est un moment fon-dateur du «VIVRE ENSEMBLE». C’est la rencontre de plus de 10 000 per-sonnes pendant 3 jours.

LLee ffeessttiivvaall LLeemmoouu à Bafou Le Lemou est un festival culturel dont la prochaine manifestation aura lieuen décembre 2013. Il a pour but de valoriser la culture des Bafou et de leurpermettre de s’affirmer.

llee ffeessttiivvaall CChheeppaann à Bamendjou Il a lieu tous les 2 ans et s’étale sur une semaine. La prochaine édition setiendra en 2013.

LLee NNéékkoouu àà BBaammeennddjjiinnddaa Cérémonie biennale de purification et d’exorcisme…

Cette liste n’est pas exhaustive

LLaa ccéérréémmoonniiee dduu KKaaiinngg àà BBaahhaamm

La cérémonie du Kaing qui signifie magie, est un rite biennal relatif à desinitiations, à des cultes de fécondité, à l’évocation et à l’utilisation des forcesoccultes pour le bien être des populations

LLee ffeessttiivvaall NNggoouu NNgguuoonngg àà BBaalleenngg

Le festival biennal Ngou Nguong, qui s’étend sur plusieurs mois, est destinéà l’initiation des jeunes aux us et coutumes de la société. Les cérémonies sedéroulent sur place avec des fêtes décorées de masques végétaux confec-tionnés à partir de tiges d’arbre de paix.

LLaa ffêêttee ddee BBaannddjjoouunn Elle se tient en décembre tous les 2 ans. La prochaine édition se tiendra en 2014.LLee ffeessttiivvaall NNyyaanngg NNyyaanngg à Bafoussam

Le Nyang-Nyang encore appelé Nekang ou Nkee sedéroule tous les deux ans et signifie puissance oumagie. Exécutée par les peuples Baleng et Bafous-sam, c’est une danse de cérémonie initiatique bian-nuelle qui coïncide avec la période des récoltes. Elleest aussi symbole de richesse économique. LeNyang-Nyang est le cri des corbeaux qui assistent enquelque sorte les femmes au champ pendant les ré-coltes.

Pour le peuple Fussep (appellation traditionnelle deBafoussam), le passage des jeunes garçons de l’ado-lescence à la classe des adultes s’opère à travers desrites secrets d’initiation appelés Niekeng, plusconnu sous l’appellation de « Nyang-Nyang ». LeNiekeng constitue la première étape et le passageobligé pour l’entrée dans la haute hiérarchie sociale(classe des notables et sociétés secrètes). Au coursde cette initiation, les adolescents apprennent les uset coutumes du peuple Fussep, afin de devenir devéritables hommes. Ils apprennent l’histoire desFussep, le respect de la tradition et s’initient à lamaîtrise des danses traditionnelles qui, durant 5mois, s’exécutent une fois tous les 8 jours.

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LLeess zzooooss

Il en existe 3 au Cameroun à savoir, le zoo de Mvog beti àYaoundé, le centre de faune de Limbé, et le zoo de Garoua, quipermettent d’avoir un aperçu sur la faune locale. On y retrouveplusieurs types d’animaux tels que les lions, crocodiles, singeset chimpanzés, serpents, oiseaux, antilopes… Ce sont des cen-tres d’accueil et de conservation des espèces, souvent prises encharge par des ONG (Organisation Non Gouvernementale)qui prodiguent à ces animaux des soins et l’alimentation né-cessaire à leur survie. Maintenus dans des espaces protégés, levisiteur peut alors découvrir ces différents animaux et recevoirquelques informations sur leur mode de vie.

LLeess mmuussééeess

L’histoire du Cameroun a laissé au pays des vestiges et unpassé riche, qui sont aujourd’hui sauvegardés dans plusieursmusées à travers le pays. L’aspect culturel du Camerounétant très marqué par sa diversité tribale, ces musées per-mettent de prendre attache avec les racines de la culture ca-merounaise et d’en découvrir les bases à travers des objetsd’arts ancestraux et contemporains, ainsi que des photos,sculptures et peintures. On peut citer l’ancien palais prési-dentiel à Yaoundé actuellement aménagé en musée natio-nal, le musée des bénédictins au Mont fébé à Yaoundé, lemusée de la chefferie Bandjoun, le musée du sultanat deFoumban, le musée des civilisations à Dschang …

LLee ssppoorrttTrès présent dans les activités quotidiennes des camerou-nais, le sport est pratiqué au Cameroun sous ses diversesformes. Internationalement connu pour le football qui aapporté plusieurs reconnaissances au pays, les Camerounaissont très attachés à leur équipe nationale « les lions in-domptables », véritable représentation de la combativité, del’effort et de l’ardeur au travail du peuple camerounais.Ainsi, il n’est pas inhabituel de croiser de bonne heure ouen soirée de multiples groupes de coureurs, marcheurs,gymnastes le long des rues, ou footballeurs dans les petitsstades des divers quartiers. Parmi les sports pratiqués onpeut citer le football pour lequel plusieurs stades ont étéaménagés dans les 10 régions du Cameroun et d’autres sonten chantier, le handball, le basket-ball, le golf avec les 3 par-cours du Mont-Fébé à Yaoundé, de Kribi et celui de Tikodans le Fako, le trekking sur les diverses montagnes de ladorsale camerounaise …

LLeess aaccttiivviittééss ccuullttuurreelllleess//ssooiirrééeess ccuullttuurreelllleess

Les activités à caractère culturel sont plus pratiquées en zonerurale. Faisant partie du mode de vie ancestral, elles sont au-jourd’hui présentes dans les régions les moins touchées parl’urbanisation croissante, et pallient le manque d’installationsurbaines et appareils modernes tels que les télévisions, radioset autres. Ainsi, pour occuper les jeunes et les éduquer, dessoirées culturelles sont organisées autour du feu, durant les-quelles des enseignements sont donnés et des contes sont ra-contés. Certaines activités sont pratiquées en journée tels queles jeux de sociétés comme le « songo » chez les Bétis ou le «Gouma » danse des seins au Nord.Dans cette optique culturelle, on retrouve sur l’ensemble duterritoire camerounais plusieurs festivals où les savoir-faire lo-caux sont exposés, de même que les diverses cérémonies etmanifestations traditionnelles et mystiques locales. Très sou-vent on peut assister aux processions telles que la sortie desjeunes après les sessions de circoncisions au Nord, ou auLa’akam à L’Ouest pour la désignation du nouveau chef.

LLeess nniigghhtt--cclluubbss

La vie nocturne au Cameroun est dominée par les disco-thèques et les pubs qui se concentrent dans, et autour desvilles. Ils sont généralement centrés autour des rythmes de lamusique camerounaise. D’un naturel festif et joyeux, les ca-merounais affluent dans ces discothèques après leurs journéesde travail. Ce moyen de divertissement et détente a conduit àla naissance de plusieurs discothèques, pubs et snack-bars. Mu-sique et danse, qui ont toujours fait partie du quotidien desCamerounais se sont associées à cette vie nocturne, et de nosjours même les petites villes disposent de night clubs aména-gés de façon locale selon le standing des populations. Ainsi, ils varient selon les régions et le taux de fréquentation.On peut citer à Yaoundé, le SAFARI NIGHT CLUB, le KATIOS,la SANZA, le CESAR … A Douala, le GEORGE 5, la CLE …

LLeess ccaabbaarreettss

Tout comme les night clubs, les cabarets sont nombreux auCameroun, et investissent plus facilement les grandes commeles petites villes, tant l’ambiance y est détendue et moins res-trictive. Ce sont généralement de grands espaces à ciel ouvertou couverts, aménagés pour la danse et la musique. Certainsartistes locaux sont très souvent invités à se produire sur cesscènes, offrant ainsi des spectacles bruyants et très animés.La régionalisation du pays ayant permis à certaines ethnies devaloriser leur musique et danse, on y joue des musiques lo-cales, mais sur l’ensemble du territoire les musiques les pluspopulaires sont Makossa et Bikutsi pour leur caractère dan-sant. Ces deux types de musique doivent leurs origines auxformes musicales traditionnelles du pays. L'utilisation de divers instruments de musique traditionnels etmodernes, pour accompagner les musiciens prête une saveurunique à ces cabarets.

LLEESS LLOOIISSIIRRSS AAUU CCAAMMEERROOUUNN

VVéérriittaabbllee ooccééaann ddee cciivviilliissaattiioonnss eett ddee ppaayyssaaggeess,, llee CCaammeerroouunn ooffffrree aauuxx vviissiitteeuurrss llaa ppoossssiibbiilliittéé ddee ccoommbbiinneerr aauu ttoouurriissmmee pplluussiieeuurrss llooii--ssiirrss.. LLeess ggrraannddeess ccoommmmee lleess ppeettiitteess vviilllleess dduu CCaammeerroouunn ddiissppoosseenntt dd’’aattttrraaccttiioonnss eett aaccttiivviittééss ccuullttuurreelllleess qquuii ppeerrmmeetttteenntt ddee ssee ddiivveerrttiirr.. OOnnppeeuutt cciitteerr ::

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76 CChhaarrmmeess eett CCoouulleeuurrss dduu Cameroun.

CCAAMMEERROOUUNN,, BBEERRCCEEAAUU AAFFRROO--AAMMEERRIICCAAIINN

EEnn qquuêêttee ddee lleeuurrss vvéérriittaabblleess oorriiggiinneess,, pprrèèss ddee 88..000000 AAffrroo--aamméérriiccaaiinnss oonntt ddééccoouuvveerrtt lleeuurrss rraacciinneess ddaannss ccee ppaayyss dd’’AAffrriiqquuee cceennttrraalleeaapprrèèss ss’’êêttrree ssoouummiiss àà uunn tteesstt AADDNN.. FFiinn ddéécceemmbbrree 22001111,, 8877 dd’’eennttrree eeuuxx oonntt ffaaiitt llee vvooyyaaggee rreettoouurr eenn ssee rreennddaanntt nnoottaammmmeenntt àà BBiimm--bbiiaa ((ssuudd--oouueesstt dduu CCaammeerroouunn)),, aanncciieenn ppoorrtt nnééggrriieerr.. CC’’eesstt aaiinnssii qquuee lleess aarrttiisstteess SSPPIIKKEE LLEEEE,, QQUUIINNCCYY JJOONNEESS oouu eennccoorree IINNDDIIAAAARRIIEE oonntt rreettrroouuvvéé lleeuurrss oorriiggiinneess aaffrriiccaaiinneess aauu CCaammeerroouunn.. TTrrèèss ppeeuu cciittéé ddaannss ll’’hhiissttooiirree ddee llaa ttrraaiittee nnééggrriièèrree,, llee CCaammeerroouunn ppoorrtteerrééeelllleemmeenntt ddeess ttrraacceess ddee ll’’eessccllaavvaaggee.. EEnn eeffffeett,, ll’’aanncciieenn ppoorrtt nnééggrriieerr ddee BBiimmbbiiaa,, pprrèèss ddee LLiimmbbéé,, ccoonnsseerrvvee eennccoorree ddeess vveessttiiggeess ddeecceettttee ééppooqquuee,, nnoottaammmmeenntt ddeess ffoonnddaattiioonnss ddee bbââttiimmeennttss qquuii sseerrvvaaiieenntt àà eemmpprriissoonnnneerr lleess eessccllaavveess aavvaanntt lleeuurr eemmbbaarrqquueemmeenntt ssuurrddeess bbaatteeaauuxx,, eett lleess uusstteennssiilleess uuttiilliissééss ppaarr lleess nnééggrriieerrss eett lleess eessccllaavveess.. CC’’eesstt ddaannss ccee ccaaddrree ffoorrtt eenn ssyymmbboollee qquuee 8877 AAffrroo--aamméérriiccaaiinnssssee ssoonntt rreeccuueeiilllliiss ssuurr lleess ttrraacceess ddee lleeuurrss aannccêêttrreess qquuii sseerraaiieenntt ppaarrttiiss dduu CCaammeerroouunn.. CCee ««pprrooggrraammmmee ddee rreettoouurr aauuxx oorriiggiinneess»»,, eessttppaarrttii dduu NNoorrdd aauu SSuudd dduu ppaayyss ppoouurr ss’’aacchheevveerr ppaarr uunn ppèèlleerriinnaaggee àà BBiimmbbiiaa,, llaa ««GGoorrééee»» ccaammeerroouunnaaiissee mmééccoonnnnuuee eett aabbaannddoonnnnééee..LLeess ddiivveerrsseess rreennccoonnttrreess aavveecc lleess ppooppuullaattiioonnss llooccaalleess oonntt ppeerrmmiiss ddee rreennoouueerr aavveecc cceess «« ccoouussiinnss »» llooiinnttaaiinnss eett ddee mmuullttiipplleess ddoonnssoonntt ééttéé ffaaiittss,, aavveecc ddeess pprroommeesssseess ddee rreennccoonnttrreess ffuuttuurreess.. UUnn rreettoouurr aauuxx ssoouurrcceess rriicchhee eenn éémmoottiioonn ppoouurr lleess vviissiitteeuurrss dduurraanntt lleeqquueellàà qquueellqquueess cceennttaaiinneess ddee mmèèttrreess ddee llaa ppllaaggee,, lleess ppooppuullaattiioonnss llooccaalleess oonntt jjoouuéé uunnee ppiièèccee ddee tthhééââttrree rreettrraaççaanntt llaa ccaappttuurree dd’’eessccllaavveessppaarr lleess vviillllaaggeeooiiss ddee ll’’ééppooqquuee.. LLee CCaammeerroouunn «« bbeerrcceeaauu ddee nnooss aannccêêttrreess »» qquuii ffiigguurree ddaannss ll’’hhyymmnnee nnaattiioonnaall dduu ppaayyss,, ppeeuutt êêttrreeffiièèrreemmeenntt cchhaannttéé,, aauu vvuu ddeess ffoorrtteess ggéénnéérraattiioonnss dd’’aamméérriiccaaiinnss ccééllèèbbrreess qquu’’iill aa ffaaççoonnnnééss !! LLeess «« CCaamméérriiccaaiinnss »» ccoommmmee oonn lleess aapp--ppeellllee ddoorréénnaavvaanntt aauu CCaammeerroouunn !!

QQUUIINNCCYY JJOONNEESSLe célèbre producteur QQuuiinnccyy JJoonneess s'estdécouvert des racines camerounaises à lasuite d'un test ADN.

SSPPIIKKEE LLEEEE

SSppiikkee LLeeee,, de son vrai nom SShheellttoonn JJaacckk--ssoonn LLeeee, est un scénariste, réalisateur etproducteur américain

CCOONNDDOOLLEEEEZZAA RRIICCEE

66ème Secrétaire d’Etat américaine. A cin-quante ans, elle accède au poste trèsconvoité de Secrétaire d’Etat américain àla Sécurité nationale du 26 janvier 2005 –20 janvier 2009

DDRR MMAATTHHIIAASS FFOOBBII

DDrr MMaatthhiiaass FFoobbii est un éminent chi-rurgien d'origine Camerounaise, né àNkwen un petit village du Cameroun.Chirurgien de renommée internatio-nale, il a mis au point une méthodequi l'a rendu célèbre aux Etats-Unis.La méthode est baptisée la FobiPouch "Poche Fobi", qui est une véri-table réussite. La poche Fobi est uneautre version du Bypass gastrique ré-duisant l'estomac. Cette version estmaintenant utilisée dans le mondeentier. Il crée sa méthode afin de veniren aide à des millions d'obèses auxEtats-Unis. Il a aidé de nombreusescélébrités américaines comme Ro-seanne Barr ou Randy Jackson à per-dre du poids grâce à cette technologiechirurgicale qu'il a mise au point.

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CCAAMMEERROOUUNN,,LLEE PPAAYYSS DDEESS GGLLOOIIRREESS

SS..EE..MM AALLBBEERRTT RROOGGEERR MMIILLLLEERR

LLeess iiccôônneess dduu ssppoorrtt

Le célèbre RRooggeerr MMiillllaa né AAllbbeerrtt RRooggeerr MMoooohh MMiilllleerrle 20 mai 1952 à Yaoundé au Cameroun est un an-cien footballeur camerounais qui évoluait au posted'avant-centre et aura marqué toute une générationmondiale de football après sa participation à laCoupe du monde 1990 en Italie.Âgé de 38 ans, il réalise sa plus belle performancede footballeur. Le Lion inscrit quatre buts en coupedu monde 90, chaque fois accompagnés d'unedanse Makossa autour du poteau de corner, céré-monial qui a depuis fait le tour du monde. A 42ans, repoussant les limites de l’âge il inscrit 2 nou-veaux records à son palmarès en devenant le plusvieux buteur de l'histoire de la Coupe du monde94. Il est également le premier joueur africain àavoir disputé trois phases finales de coupe dumonde. Roger Milla réside aujourd'hui à Yaoundéoù il occupe des fonctions d'ambassadeur itinérantqui l'amènent à parcourir la planète.

YYAANNNNIICCKK NNOOAAHH

YYaannnniicckk NNooaahh est un joueur de tennis et chanteur français d’originecamerounaise, né le 18 mai 1960 à Sedan, dans les Ardennes, enFrance.A seulement 17 ans, il remporte son premier grand tournoi junior àWimbledon. Dès 1978, il rentre dans la cour des grands et affronte lafine fleur du tennis mondial (Connors, Pecci, Vilas, Lendl, …). Unrêve devenu réalité pour le gamin de Sedan.La consécration survient en 1983, lorsque Noah remporte, devant unpays en émoi, le tournoi de Roland-Garros, face au Suédois Wilan-der. Cela faisait 37 ans que la France attendait cet événement et lejoueur est célébré comme un héros.

SSAAMMUUEELL EETTOO’’OO

SSaammuueell EEttoo''oo FFiillss,, est un footballeur camerounaisné le 10 mars 1981 au Cameroun à Nkon. il évolueavec le numéro 9, au poste d'attaquant au sein duFK Anji Makhatchkala ainsi que pour l'équipe na-tionale du Cameroun dont il est le capitaine. Consi-déré comme l'un des meilleurs footballeurs aumonde de sa génération et le meilleur joueur afri-cain de tous les temps. Samuel Eto'o a marqué plusde 130 buts en cinq saisons avec le FC Barcelone.En 2010, il est devenu le premier et le seul joueur àremporter deux triplés (Championnat-Ligue deschampions-Coupe) consécutifs. Dans son palma-rès, il demeure le seul joueur à avoir reçu à quatrereprises, le titre de Ballon d'or africain en 2003,2004, 2005 et 2010, après avoir remporté les Jeuxolympiques 2000 de Sydney. Il a également gagnéles CAN 2000 et 2002 et a participé à la coupe dumonde 1998, à la coupe du monde 2002 et à lacoupe du monde 2010. Il est le meilleur buteur del'histoire des Lions indomptables et meilleur buteurde l'histoire de la Coupe d'Afrique des nations.

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78 CChhaarrmmeess eett CCoouulleeuurrss dduu Cameroun.

CCAAMMEERROOUUNN,,LLEE PPAAYYSS DDEESS GGLLOOIIRREESS

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SS..EE..MM MMAANNUU DDIIBBAANNGGOO

EEmmmmaannuueell NN''DDjjookkéé DDiibbaannggoo,, dit MMaannuu DDiibbaannggoo,,est un saxophoniste et chanteur camerounais deworld jazz né le 12 décembre 1933 à Douala.MMaannuu DDiibbaannggoo est un artiste multi-instrumentalisteet compositeur. L’histoire de Manu Dibango se par-tage entre l’Afrique, la France et les États-Unis pourdécors principaux. Au fil des expériences et des col-laborations, il a su s’imposer comme une pointurede renommée internationale. S’illustrant avec lamême maestria dans le jazz, la soul et la worldmusic.Il s’est produit à travers le monde entier deBruxelles, à Anvers et à Charleroi, où son jazz s'afri-canise au contact du milieu congolais dans l'am-biance de l'accession du Congo belge àl'indépendance en 1960, en Afrique en 1969, où ilenregistre des compositions personnelles qui luifont renouer avec le succès africain. En 1972, la faceB d'un 45 tours, Soul Makossa (notamment samplésur Wanna Be Starting Something de Michael Jack-son et Please don't stop the music de Rihanna), faitla conquête des États-Unis et lui vaut d'y faire unetournée. Depuis les années 1980, il a revisité le patrimoinemusical mondial avec les ténors Youssou N'dour,King Sunny Ade, Salif Keïta, Angélique Kidjo, PapaWemba, et une large palette d’artistes européens etaméricains.

RRIICCHHAARRDD BBOONNAA

Né en 1967 à Minta, au Cameroun, dans une fa-mille de musiciens (grand-père chanteur et percus-sionniste, et mère chanteuse), RRiicchhaarrdd BBoonnaa est unartiste camerounais reconnu sur la scène musicaleinternationale comme un bassiste réputé. Il mèneégalement depuis 1999 une carrière de chanteursolo avec 6 albums à son actif, dont il est composi-teur-interprète. La réputation de cet extraordinairebassiste à la voix envoûtante se propage.

Ses 3 premiers albums l'ont fait révéler au grand pu-blic comme un formidable raconteur d'histoires,musicien surprenant et vocaliste proprement en-voûtant. Son style unique, campé au carrefour d'unefoule d'influences (jazz, bossa, pop music, afro-beat, chants traditionnels, funk...) a donné à la mu-sique dite africaine une dimension nouvelle,jusqu'ici inexplorée et pour le coup réellement uni-versaliste. Sollicité dans les meilleurs et plus grandsfestivals du monde, il joue régulièrement dans desclubs de jazz et s’est produit aux côtés de plusieursgrandes stars, notamment Jacques Higelin, DidierLockwood, Manu Dibango, Salif Keita, Francis Las-sus, Lokua Kanza,etc.

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