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Le secteur privé africain exige un système de commerce mondial plus équitable et plus transparent ÉDITION 308 – VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT Pluviométrie : Offrir une meilleure visibilité jusqu’en 2021 24E FORUM ANNUEL DE L’AFRIQUE AUSTRALE SUR LES PERSPECTIVES CLIMATIQUES (SARCOF)

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L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUITÉDITION 151 – VENDREDI 23 JUIN 2017

Le secteur privé africain exige un système de commerce mondial plus équitable et plus transparent

ÉDITION 308 – VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT

Pluviométrie : Offrir une meilleure

visibilité jusqu’en 2021

24E FORUM ANNUEL DE L’AFRIQUE AUSTRALE SUR LES PERSPECTIVES CLIMATIQUES (SARCOF)

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Pluviométrie : Offrir une meilleure visibilité jusqu’en 2021

24E FORUM ANNUEL DE L’AFRIQUE AUSTRALE SUR LES PERSPECTIVES CLIMATIQUES (SARCOF)

VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 308

LA TOUR3

Le vingt-quatrième forum annuel de l’Afrique australe sur les perspectives climatiques (SARCOF24) a été organisé du 27 au 28 août 2020, par vidéo-conférence, en vue d’un consensus sur les tendances de la saison des pluies (2020 - 2021) dans la région de la SADC. La perspective pluviométrique

pour l’Afrique Australe a été préparée par les scientifiques des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (NMHS) et du Centre des services climatiques (CSC) de la SADC

Une grande partie de la SADC devrait recevoir des précipitations variant de normales à supérieures à la normale pour la majeure partie de la période d’octobre

à décembre (OND) 2020, notamment le nord-ouest de l’Angola, la majeure partie de la Répub-lique démocratique du Congo, la majeure partie de l’est de Madagascar, le nord du Malawi, le nord du Mozambique, les Seychelles, la Répub-lique-Unie de Tanzanie et le nord-est de la Zam-bie où des pluies variant de normales à inférieures à la normale sont attendues. La période allant de janvier à mars (JFM) 2021 devrait connaître des précipitations variant de normales à supérieures à la normale pour l’ensemble de la région.

Les experts ont recouru aux analyses statis-tiques, à d’autres systèmes de prévision cli-matique, à l’interprétation par des spécialistes pour indiquer la possibilité de précipitations supérieures à la normale, normales et inférieures à la normale dans chaque zone, (Cartes1 à 4) sur des périodes de trois mois qui se chevauchent. Par exemple : Octobre-novembre-décembre

(OND) ; Novembre-décembre-janvier (NDJ) ; Décembre-janvier-février (DJF) ; Janvier-févri-er - mars (JFM). Les précipitations supérieures à la normale sont définies comme étant dans les limites du tiers le plus humide de la hauteur de précipitations observée (une moyenne sur 30 ans de la période allant de 1981 à 2010) ; les précipitations normales comme étant dans les limites du tiers de la hauteur de précipitations autour de la médiane climatologique, et les pré-cipitations inférieures à la normale comme étant dans les limites du tiers le plus sec de la hauteur de précipitations.

Les climatologues ont pris en compte les facteurs océaniques et atmosphériques qui in-fluencent le climat sur la région de la SADC, notamment le phénomène El Niño - Oscillation australe (ENSO), qui est actuellement dans sa phase neutre. Selon les projections, l’ENSO devrait évoluer vers une phase de La Niña pen-dant la période considérée. Le risque d’un dipôle négatif de l’océan Indien (IOD) et d’un dipôle neutre subtropical de l’océan Indien (SIOD) est également accru d’ici la fin mars 2021.

Période couvrant octobre, novembre et décembre 2020

Zone 10 : MauricePossibilité accrue de précipitations près de la

normale à supérieur à la normale.

Période couvrant novembre-décembre 2020 à janvier 2021

Zone 9 : MauricePossibilité accrue de précipitations près de la

normale à supérieur à la normale.

Période couvrant décembre 2020 - janvier et février 2021

Zone 9 : MauricePossibilité accrue de précipitations près de la

normale à supérieur à la normale.

Période de janvier, février, mars 2021

Zone 10 : MauricePossibilité accrue de précipitations près de la

normale à supérieur à la normale.

Normale des précipitations à long-terme

La normale des précipitations à long terme au cours d’octobre, de novembre et décembre augmente du Sud-Ouest au Nord-Est dans une région contiguë de la SADC dans les deux cas. Sur Madagascar, les pluies augmentent d’Ouest en Est alors qu’elles sont plus uniformément réparties aux Comores, à Maurice et aux Sey-chelles. La normale des précipitations à long terme au cours de novembre, décembre et janvier indique un maximum supérieur à 500 millimètres de pluie sur la majeure partie du Malawi, de la Zambie, de l’Angola, la moitié Sud de la RDC, la région centrale et le Nord du Mozambique ainsi que sur Maurice, Madagas-car et les Seychelles. Le reste de la région reçois des précipitations inférieures à 400 millimètres diminuant progressivement vers le sud-ouest jusqu’au sud-ouest de l’Afrique du Sud et de la Namibie où la normale des précipitations est inférieure à 100 millimètres.

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Business People

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La Banque africaine de développement mobilise 27 millions de dollars pour

intensifier la riposte de l’Union africaine

FACE AU COVID-19

VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 308

ACTA PUBLICA4

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 9 septembre, une subvention de 27,33 millions de dollars américains pour l’Union africaine (UA) qui cherche à mobiliser les efforts au niveau continental pour enrayer la pandémie de Covid-19

Le secteur privé africain exige un système de commerce mondial plus équitable et plus transparent

Les PDG africains appellent explicitement à un système plus juste qui soutiendra les pays émergents et en voie de développement selon l’enquête commandée par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (PAFTRAC), et réalisée par le magazine African Business, en partenariat avec Afreximbank. Les PDG sont également optimistes quant aux perspectives d’avenir :- 37% des PDG interrogés estiment

que l’OMC, dans son état actuel, est inefficace.

- 65% des PDG estiment que le système commercial mondial est injuste pour l’Afrique.

- Plus de 50% des PDG jugent que le commerce mondial augmentera au cours des 12 prochains mois

- Plus de 70% des PDG pensent que le commerce intra-africain augmentera au cours des 12 prochains mois.

Une enquête commandée par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (PAFTRAC) pour évaluer le point de vue du secteur privé sur le commerce, a mis en évidence le désir du secteur privé

de réformes considérables pour doter le système mondial de règles commerciales plus justes et plus transparentes.

Consensus général200 PDG ont été interrogés sur

des questions concernant l’OMC et le commerce en général. L’enquête a été conduite à la lumière de la deuxième phase du processus de sélection du prochain directeur général de l’institution. Trois des huit candidats sont Africains : le Nigérian Ngozi Okonjo-Iweala, le Kenya Amina Mohamed et l’Égyptien Abdel-Hamid Mamdouh.

L’enquête, qui couvre de nombreux domaines, fait apparaître un consensus général sur le fait que les règles actuelles pénalisent le continent africain et son secteur privé. Ainsi, 86,6% des répondants disent comprendre le rôle de l’OMC dans le commerce mondial. Cependant, une majorité considère que l’OMC n’est pas assez efficace pour remplir son rôle. Si les infrastructures, la logistique et le capital humain ont été cités comme des défis majeurs à la croissance en Afrique,

les dirigeants ont également mentionné le commerce international biaisé comme contrainte clé.

Il est intéressant de noter que si la majorité des PDG estimaient que le système commercial mondial était injuste, la plupart voient également le système multilatéral se renforcer dans les années à venir. Ils ont présenté un ensemble de réformes pour un système commercial plus juste et plus transparent. Ils demandent de donner

une plus grande voix aux pays émergents, et de revoir les barrières tarifaires et non tarifaires, surtout dans le domaine de l’agriculture et des subventions.

Les dirigeants sont optimistes quant aux perspectives d’avenir : plus de 50% des PDG considèrent que le commerce mondial augmentera au cours des 12 prochains mois ; et plus de 70% des PDG jugent que le commerce intra-africain augmentera au cours des 12 prochains mois.

Cette approbation fait suite à une réunion du Bureau élargi de la Conférence des

chefs d’État et de gouvernement avec le secteur privé africain, tenue le 22 avril dernier et présidée par Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud et président de l’UA, au cours de laquelle le prési-dent de la Banque, Akinwumi Adesina, s’est engagé à soutenir fermement l’Initiative de riposte au Covid-19 de l’Union africaine.

La réunion du Bureau de l’UA a été l’occasion de lancer un appel à contribution au Fonds de riposte Covid-19 de l’Union africaine, in-stitué en mars 2020 par le prési-dent de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.

« Avec cette enveloppe de financement, nous réaffirmons notre ferme engagement en faveur d’une réponse africaine coor-donnée face à la pandémie de Covid-19 », a affirmé le président Adesina. « De façon plus importante encore, nous en-voyons un signal fort pour dire que grâce à une action collective, l’Afrique est en mesure de contenir la pandémie qui met à rude épreuve ses systèmes de santé et

provoque des impacts socioéconomiques sans précédent à l’échelle continentale. »

Approfondir les compétences

Le financement de la Banque aidera les Centres africains pour le contrôle et la prévention des mal-adies (CDC Afrique) à fournir une assistance technique et à renforcer les capacités des 37 pays éligibles au Fonds africain de développe-ment (FAD), en particulier les États en transition, pour lutter contre la pandémie et en atténuer les impacts. Le FAD est le guichet de prêt à taux concessionnel de la Banque.

Prélevées sur l’enveloppe des opérations régionales/biens pub-lics régionaux du FAD et la Facilité de soutien à la transition, ces deux subventions permettront d’appuy-er la mise en œuvre du Plan de préparation et de riposte du CDC Afrique à la pandémie de Covid-19. Elles renforceront la surveillance à divers points d’entrée dans les pays

africains (par air, mer et terre), approfondiront les compétences infrarégionales et nationales en vigilance épidémiologique, et as-sureront la disponibilité de tests

de dépistage et d’équipements de protection individuelle pour les effectifs déployés dans les zones sensibles et travaillant en première ligne. L’opération facilitera égale-

ment la collecte de données ven-tilées par sexe et la mise à disposi-tion de personnels formés auprès du centre des opérations d’urgence du CDC Afrique.

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La reprise post-pandémie de l’Afrique sera probablement longue et irrégulière

Control Risks, cabinet de conseil spécialisé dans la gestion des ris-ques, et NKC African Economics, cabinet international de conseil indépendant et la filiale d’Oxford

Economics spécialisée dans les questions africaines, ont publié le 15 septembre la cinquième édition de l’Africa Risk-Reward Index.L’indice offre un aperçu comparatif des opportunités et des risques du marché sur l’ensemble du continent. Il fournit une per-spective fiable à long terme des principales tendances qui caractérisent l’écosystème des investissements dans les principales économies africaines, et pourrait étayer les stratégies des organisations désireuses d’in-vestir ou de développer leurs activités en Af-rique. Les investisseurs recherchant à mini-miser les risques et à maximiser les bénéfices sont invités à ne pas se focaliser sur les gros titres, mais plutôt à comprendre les contextes spécifiques aux pays, secteurs et projets qui les concernent.La pandémie de COVID-19 a sans aucun doute affecté l’amélioration générale des scores de risque et de performance observés sur le continent africain ces dernières an-nées, mais cela ne doit pas décourager les in-vestisseurs. Le relèvement de l’Afrique pour-rait être long et irrégulier, mais il pourrait

aussi avoir un effet transformateur.L’énorme coût économique de la pandémie a provoqué une baisse universelle de nos scores de performance, mais l’impact sur les scores de risque s’est avéré plus hétérogène. L’Ethiopie a connu les plus fortes baisses de notation car les problématiques induites par la COVID-19 s’ajoutent à l’escalade des ten-sions ethniques dans le contexte d’une élec-tion repoussée. La note de risque de l’Égypte est restée relativement stable, mais sa note de performance a été durement touchée par le triple coup de la pandémie, de la faiblesse des prix du pétrole et de la chute des revenus du tourisme. Le score de risque de l’Algérie a progressé depuis les manifestations de masse et les élections historiques de 2019, mais les défis pour son économie, dépendante du pé-trole, ont encore fait baisser son score global.« La pandémie de COVID-19 est une crise mondiale, mais la reprise sera plus lente et irrégulière sur le continent », prévient Barnaby Fletcher, directeur as-socié de Control Risks. « Toutefois, cette reprise permettra aux gouvernements à travers le continent de s’attaquer aux contraintes structurelles et de promou-voir de nouvelles stratégies. Nous ob-servons déjà des progrès en ce sens, et pour les investisseurs, cela implique des opportunités intéressantes ».

Post-pandémie : Impact de la COVID-19 et perspectives de redressement de l’AfriqueL’impact immédiat de la COVID-19 fera subir à l’Afrique sa première récession en 25 ans, mais le plus inquiétant est le man-que de marge de manœuvre budgétaire dont disposent les gouvernements africains pour engager des dépenses inhérentes à la relance. Pour de nombreux pays, la reprise économ-ique devra être menée par un secteur privé déjà affaibli et encore fragilisé par la pan-démie.« L’impact économique de la COVID-19 sera variable, mais la reprise le sera en-core plus », déclare Jacques Nel, responsa-ble de la macroéconomie africaine chez NKC African Economics. « Les optimistes es-pèrent assister à une relance sans pa-reil à l’heure où les gouvernements lan-cent des réformes plus que nécessaires, tandis que les pessimistes prédisent un continent régressant de plus d’une décennie. La réalité se situera quelque part entre les deux, chaque pays trou-vant une place unique sur cet échiquier ».Toutefois, certains éléments indiquent déjà

POST SCRIPTUM5

La pandémie de COVID-19 a sans aucun doute affecté l’amélioration générale des scores de risque et de performance observés sur le continent africain ces dernières années, mais cela ne doit pas décourager les investisseurs

REDÉFINIR LES RÉALITÉS

Cont’d on page 6

VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 308

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POST SCRIPTUM6VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 308

que cette crise sans précédent a engendré des réformes salvatrices. Dans un contexte mondial instable, les gouvernements afr-icains ont un besoin urgent de développer la production en aval, les chaînes d’appro-visionnement régionales et les marchés de capitaux nationaux. Il semble également qu’une grande partie de la main-d’œuvre intègre l’économie formelle pour accéder au soutien financier du gouvernement et faire face aux mesures d’endiguement de la pan-démie. Certaines de ces tendances ont vu le jour avant l’apparition de la pandémie, mais la COVID-19 semble les avoir accélérées. Les investisseurs qui restent en Afrique malgré le ralentissement actuel auront non seulement un rôle important à jouer dans sa reprise, mais ils y verront aussi des changements et des opportunités prometteuses.

L’élément catalyseur : Ou comment l’Afrique utilise les nouvelles solutions numériques pour redynamiser les industries traditionnellesLes investissements en faveur des technolo-gies africaines ont atteint des niveaux record ces dernières années. Ils devraient diminuer en 2020, conséquence des récentes difficultés du secteur et de l’impact de la COVID-19 sur le financement extérieur. Toutefois, toute baisse de ce type doit être considérée comme une occasion de repenser les attentes et les méthodes de chacun, et non comme une in-dication selon laquelle les secteurs concernés seraient moins attrayants.La COVID-19 a permis de mettre en évidence la nécessité de solutions technologiques et numériques sur tout le continent. Elle a sus-cité le développement d’applications de santé pour aider à lutter contre la pandémie, de plateformes de commerce électronique pour

faciliter la vie en situation de confinement, et de nouveaux systèmes de paiement et de micro-assurance.Le numérique et la technologie sont appelés à jouer un rôle bien plus important qu’au-paravant dans l’avenir post-pandémique de l’Afrique. La vague de travailleurs et d’en-treprises informels qui entrent dans l’écono-mie officielle devra avoir accès à des services financiers et juridiques de base, qui seront probablement fournis par des plateformes en ligne ou mobiles. Les solutions numéri-ques peuvent également contribuer à facilit-er la tendance croissante vers la création de chaînes d’approvisionnement régionales.

Une désinformation toxique : La réputation et la géopolitique africaine à l’ère des opérations d’influenceL’Afrique a toujours lutté pour écrire sa pro-pre histoire et dépasser les généralisations, qui donnent à penser que pour le continent tout entier les chances de rédemption ou de devenir la prochaine puissance économique se seraient volatilisées. Cette lutte s’intensifie davantage dans la mesure où les acteurs in-ternes et externes répandent activement des idées erronées par le biais d’opérations d’in-fluence et de campagnes de désinformation.Les puissances étrangères impliquées dans de telles pratiques sont motivées par la concurrence géopolitique en Afrique, qui n’a cessé de croître au cours de la dernière décennie. En outre, les gouvernements afr-icains renforcent leurs propres capacités en vue de déployer des campagnes similaires.Les investisseurs ne doivent pas supposer que ces activités n’ont d’impact que sur les gou-vernements. Les investissements étrangers font souvent l’objet d’un débat politique dans les pays africains, et lorsque ce débat

est faussé par des acteurs extérieurs, les en-treprises sont alors confrontées à des risques de réputation non négligeables. De plus, les campagnes de désinformation ont été uti-lisées par des groupes de militants à des fins de recrutement et pour faire en sorte que des manifestations pacifiques sombrent dans la violence, menaçant au passage la sécurité des opérations commerciales.Le risque posé par les opérations d’influ-ence en Afrique ne doit pas être exagéré, bien que la tendance ne cesse de s’accroître compte tenu de l’usage généralisé des ré-seaux sociaux sur le continent. Tout comme la compréhension du paysage politique et commercial peut aider les investisseurs à éviter les pièges et à maximiser leurs chanc-es de réussite, la compréhension du paysage médiatique – ce qu’il décrit et qui cherche à l’influencer – deviendra de plus en plus im-portante.

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DEBRIEF7

C’est une grande fierté pour Phoenix Beverages Lim-ited aujourd’hui de pou-

voir déclarer à la communauté Mauricienne que malgré le climat difficile rencontré au niveau mac-ro-économique suite à la pan-démie de Covid-19, sa volonté forte de continuer à investir plus de Rs 200 millions de son outil de production pour le futur, réitère par la même occasion la confiance qu’elle a en Maurice.

Cette nouvelle ligne de produc-tion de bouteilles en verre consiste en un processus unique de lavage, d’inspection (ASEBI) des bou-

teilles vides, de remplissage et de capsulage automatique « State of the Art », ainsi que la remise en caisse et la palettisation automatique des casiers et bouteilles. La mise en place de la nouvelle ligne de pro-duction va par conséquent altérer la chaine de production et de dis-tribution dans le marché pour une durée de 2 mois et demie.

« La ligne de production précédente date de 45 ans. Elle est arrivée en fin de vie. Ce nouveau projet nous permet de changer pour un équipement offrant une technologie moderne qui nous permettra d’être à la pointe de l’embouteillage de verre. Elle génère l’effet positif d’un

emballage plus rapide et flexible, ainsi que la possibilité de nouveaux types ou de catégories de produits », explique Gérard Merle, Senior Manager Non-Alcoholic Beverages & Civil Engineering chez Phoenix Bever-ages Limited.

Ce nouveau projet sera accen-tué par une panoplie d’avantages sur le long-terme, à savoir une ef-ficacité renforcée, entrainant une économie d’énergie et de temps qui s’inscrit dans la droite ligne du renforcement de nos capacités de délivrer des produits plus durable et respectueux de notre environ-nement.

Innovation chez PBL : Une nouvelle ligne de production de

bouteilles en verre

MCB Rodrigues Scholarship 2020: Alia Lutricia Félicité et Marie Anaëlle Prudence boursières

Alia Lutricia Félicité et Marie Anaëlle Prudence sont les ré-cipiendaires de la MCB Rodrigues Scholarship 2020. Elles béné-ficieront ainsi d’une bourse de la MCB Forward Foundation et poursuivront des études tertiaires à l’Université de Maurice. La cérémonie officielle de remise des bourses a eu lieu le lundi 14 sep-tembre à Port-Louis. Agées toutes les deux de 19 ans, les jeunes boursières, effectueront un BA (Hons) French à l’Université de Maurice. Elles ont un rêve commun : se mettre au service de la jeunesse rodriguaise.

Total Mauritius dévoile le nouveau packaging de ses lubrifiants

Nouvelles couleurs, nouvelles étiquettes et design plus er-gonomique : voici en quelques mots les caractéristiques du nou-veau bidon dévoilé par Total Mauritius pour l’ensemble de sa gamme de lubrifiants TOTAL. La cérémonie de dévoilement a eu lieu le jeudi 10 septembre 2020 dans la station-service TO-TAL Belle Vue, en présence de plusieurs personnalités dont Yogi-da Sawmynaden, ministre du Commerce et de la Protection des Consommateurs, Patricia Buisson-Hays-Narbonne, Directrice Générale de Total Mauritius, Eric Leal et Francois Gellé respec-tivement Chief Executive Officer et Chief Operating Officer de Leal & Co Ltd, aussi distributeur agréé des lubrifiants TOTAL à Maurice.

Red Bull Car Park Drift : Dernière préparation avant l’événement du 3 octobre

La septième édition du spectaculaire Red Bull Car Park Drift (Mauritius), approche à grands pas. Rendez-vous est pris pour le 3 octobre dans le parking du stade Anjalay Coopen à Belle Vue. Les dernières séances de préparation des pilotes, mises sur pied par les organisateurs, auront lieu ce week-end. Les participants s’entraînent depuis fin juillet pour ce grand rendez-vous, sur un circuit mis sur pied par Robert Chung, le consultant technique local pour cette compétition internationale organisée par Red Bull.

Le Red Bull Car Park Drift mauricien édition 2020 aura lieu à huis clos car Red Bull a adopté mondialement un principe de précaution par rapport à la Covid-19 et évite les grands rassem-blements pour les événements que la marque organise dans cette situation difficile. Seuls seront présents sur le circuit et autour : les pilotes, les membres de leurs équipes techniques, les organ-isateurs et officiels, ainsi que les journalistes. Tous sont invités à prendre les précautions de rigueur par rapport à la Covid-19.

Dans le cadre de l’un de ses projets d’innovation, Phoenix Beverages Limited installe et lance une nouvelle ligne complète d’embouteillage de verre à partir de fin novem-

bre-début décembre de cette année-ci

VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 308

Sun Resorts organise pour la quatrième année consécutive la SUNCARE Charity Golf Compe-tition à l’île aux Cerfs Golf Club le samedi 10 octobre. Ce tournoi de golf caritatif se déroule sur 18 trous en formule scramble en équipe de 4. Dans un contexte un peu particulier cette année, la compétition accueille tout de même plus de 96 joueurs. Tous les bénéfices récoltés seront reversés au Sun Children Cancer Fund. Créé en 2008, le Sun Children Cancer Fund soutient et finance l’unité des enfants atteints du can-cer de l’hôpital Victoria à Candos. Sun prend en charge l’entretien de cette unité où une centaine d’en-fants est soignée. L’année dernière, ce tournoi avait permis de récolter

Rs 1.7 millions pour rénover en-tièrement le bâtiment qui abrite

le Cancer Ward ainsi que la salle d’éveil et de jeux.

Le SUNCARE Charity Golf Competition revient le 10 octobre au profit du Cancer Ward

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DEBRIEF8VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 308

Le film « Nu finn grandi ansam » qui enregistre déjà plus de 75,000 vues, a été

lancé cette semaine sur les réseaux sociaux invitant les membres du public à replonger dans leurs sou-venirs en partageant les anecdotes et photos qu’ils ont conservées de leurs visites à Casela.

Casela Nature Parks est en effet bien plus qu’un simple parc anima-lier et de loisirs… Casela c’est un patrimoine où se cultivent les sou-venirs de plusieurs générations de Mauriciens. Qui ne se souvient pas des sorties scolaires ou en famille à Casela ? Du bassin à poissons de l’entrée du parc ? Qui n’a jamais im-mortalisé cette célèbre vue du res-taurant surplombant la côte Ouest et d’où l’on peut admirer les mon-tagnes du rempart, de La Tourelle et des Gorges de la Rivière-Noire ?

Aujourd’hui les souvenirs des plus âgés se mêlent à ceux des plus jeunes. « Ou ti vini zanfan, aster-la ou vini ek ou ou bann zanfan… Zot finn grandi, nu finn agrandi. Ek nou finn vinn pli gran park atraksyon ki existe dan Moris », raconte la voix de Zulu.

Au-delà d’un parc animalier, Casela tient un rôle prépondérant dans la conservation des espèces - abritant notamment plusieurs espèces considérées comme étant en danger - et dans l’éducation en faisant prendre conscience au pub-lic que l’Homme est un acteur à part entière dans la conservation et le bien-être animal.

Ouvert au public depuis décem-bre 1979 comme un parc oiseaux, le parc a subi de transformations importantes pour intégrer au fil des années, d’autres types de loisirs et de nouveautés. S’étendant aujo-urd’hui sur une surface de plus de 350 hectares, Casela Nature Parks s’est imposé avec succès en tant que lieu incontournable de l’île.

Casela dévoile le lien très fort qui lie,

depuis quatre décennies, les Mauriciens au parc

« NU FINN GRANDI ANSAM »

Bar Battle : C Mauritius met à l’honneur des barmen de cinq groupes hôteliers

Leur passion, c’est la mixologie. Quinze barmen de cinq groupes hôteliers du pays s’étaient donné rendez-vous pour le Negroni by the C Punch Battle, concours organisé par C Resorts, marque sœur de Constance Hotels & Resorts. Ces professionnels devaient créer un punch en utilisant la base du Negroni, un fameux cocktail italien. Après les délibérations du jury et les votes du public présent, ce sont Sodoheeb Manveer dit ‘’Rahul’’, Vimal Ramleka et Sachin Samoburthia de l’équipe de Constance Hotels & Resorts, qui ont décroché le premier prix de cette compétition qui s’est déroulée le samedi 5 septembre au C Mauritius à Palmar. Réservé aux Assis-tant Bar Manager et barmen, ce concours a duré une heure pendant laquelle les participants ont dû concevoir et préparer un punch pour plus de 30 personnes.

Loterie Shell : un an de salaire, provisions, le plein de carburant et une BMW

Quatre prix vedette sont mis en jeu pour la campagne promo-tionnelle annuelle de Vivo Energy Mauritius, société détentrice de la franchise Shell à Maurice. Tout achat d’un montant minimum de Rs 500 dans une des stations Shell offre la possibilité de remporter, par tirage mensuel : l’équivalent d’une année de salaires au mois de septembre, de provisions au mois d’octobre, de plein de carburant en novembre. Le tirage du mois de décembre sera l’occasion exception-nelle de remporter une BMW 218i.

Le premier grand gagnant de la campagne promotionnelle est as-suré de 12 fiches de paie de Rs 32,400 chacune. Le grand gagnant du mois d’octobre empochera, quant à lui, 12 bons d’achat de Rs 10,000 chacun pour ses provisions de l’année 2021. Le mois de no-vembre réserve une belle surprise aussi. Cette fois, les automobil-istes auront la possibilité de rouler gratuitement avec du carburant Shell FuelSave, à raison de Rs 10,000 par mois et ce pendant une année. La star prize, une BMW 218i Gran Coupé Lounge, incluant une année d’assurance auto et de Road Tax, viendra couronner la campagne pour le tirage de décembre.

Emtel fait équipe avec la NEF pour la tenue d’un Beach Soccer Tournament

Une journée joviale et conviviale autour de la passion du ballon rond. Le Beach Soccer Tour-nament, organisé par Emtel et la National Em-powerment Foundation (NEF), avec la collabora-tion de l’ONG KPAV et le ministère de l’Autonomi-sation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, visait, en effet, à insuffler l’amour du beach soccer aux bénéficiaires de la fondation et, pourquoi pas, dénicher nos prochaines gloires. Ce tournoi s’est tenu le samedi 29 août, entre 9 et 16 heures, sur la plage publique de Flic-en-Flac. « Le football, et le sport en général, est un formidable outil éducatif, porteur de nobles valeurs et de vertus, notamment l’esprit d’équipe, le sur-passement de soi, le respect et la tolérance, et peut être une solu-tion pour lutter contre la pauvreté, la précarité et les inégalités. A travers ce tournoi, nous avons voulu donner aux bénéficiaires de la NEF un outil de plus pour se tracer un avenir meilleur et pour les autonomiser car le sport peut leur ouvrir bien des portes », souligne Shezaad Auchoybur, responsable RSE chez Emtel.

« Nu finn grandi ansam » ; le titre du nouveau film dévoilé par Casela Nature Parks cette semaine, résume parfaitement le message fort et émotionnel raconté à travers ce dernier. Réalisé en collaboration avec le chanteur Zulu qui a prêté sa voix rauque

si singulière pour la narration, ce film raconte, au-delà des quarante ans d’histoire du parc, le lien fort qui lie des générations de Mauriciens au parc emblématique de la

côte Ouest

Avoir une idée. La tester. L’af-finer. La tester de nouveau… et ainsi de suite jusqu’à ce que l’idée devienne une réponse à un besoin. Voilà ce à quoi se résume le plus souvent l’innovation au sein de l’entreprise. Cette envie d’expéri-menter sans cesse de nouvelles idées pour se donner les moyens de saisir toutes les opportunités, ENL l’encourage depuis toujours parmi ses collaborateurs. Afin de promouvoir davantage cette cul-

ture au sein de ses équipes, le groupe lance la première édition du ENL Innovation Challenge, baptisé Innov8. Ce concours, réservé uniquement aux em-ployés, dont le coup d’envoi a été donné le lundi 7 septembre 2020, s’achèvera par une Pitch Night qui aura lieu le 19 novem-bre.

Les participants, ainsi sélec-tionnés, participeront à des at-

eliers de formation et des séances de coaching qui auront lieu du 6 au 27 octobre, avant la Pitch Night lors de laquelle ils n’auront que trois minutes pour convaincre un jury composé des membres du Senior Leadership d’ENL. Durant les étapes de ce concours, les par-ticipants seront appelés à travail-ler sur des problématiques réelles identifiées en amont avec les chefs d’entreprises du groupe.

ENL lance la première édition du ENL Innovation Challenge