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2S42 79e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.
velles possibilités pour une chirurgie moins invasive en conser-vant l’implant téléscopique de Bailey et Dubow original dont lafiabilité est reconnue.
25 Analyse multicentrique internatio-nale des complications de l’embro-chage centromédullaire élastiquestable des fractures du fémur chezl’enfant
Franck LAUNAY*, John FLYNN, Leslie MOROZ,Mininder KOCHER, Peter NEWTON,Steven FRICK, Gérard BOLLINI,Paul SPONSELLER
INTRODUCTION. L’embrochage centromédullaire élasti-que stable est devenu la méthode de choix pour stabiliser laplupart des fractures du fémur chez l’enfant de plus de 5 ans.Dans la majorité des cas, cette méthode d’ostéosynthèse per-met une mobilisation précoce et une guérison fiable. Cepen-dant, peu d’études ont été publiées sur les complications de cetraitement. Notre analyse multicentrique a été conçue afind’établir l’incidence des différentes complications et afin demieux comprendre les facteurs amenant à des résultats nonsatisfaisants.
MATÉRIEL ET MÉTHODES. Les chirurgiens de 6 centresde traumatologie pédiatrique ont participé à cette étude rétros-pective. Les dossiers et les radiographies des enfants opérésselon cette technique ont été revus. L’étude était limitée auxfractures non pathologiques ostéosynthésée par deux brochesrétrogrades et ayant pu être suivies jusqu’à consolidation. Nousavons noté les données démographiques, le mécanisme del’accident, le type de fracture, les éventuelles lésions associées,les différentes complications, ainsi que les résultats cliniques etradiologiques finaux. Les résultats finaux ont été classés commeexcellents, satisfaisants ou mauvais.
RÉSULTATS. Deux cent trente-quatre fractures diaphysairesdu fémur chez 229 patients ont été traitées sur une période de5 ans. L’âge moyen au moment de l’accident était de 10,3 ans(2-18 ans). Soixante-six patients présentaient des lésions asso-ciées. Nous avons noté 114 complications au cours du traite-ment de 87 fractures. La complication mineure la plus fréquenteétait une douleur du genou (38 patients, 16 %) secondaire à uneirritation locale due aux broches. La complication majeure laplus fréquente était le cal vicieux (18 patients, 8 %). Les résul-tats furent classés comme excellent dans 148 cas (64 %), satis-faisants dans 57 cas (25 %) et mauvais dans 25 cas (11 %).Quatre cas ne purent être classés faute de renseignements suffi-sants. Les résultats étaient mauvais pour 15 des 90 enfants(17 %) âgés de 11 ans ou plus alors qu’ils n’étaient mauvais quepour 10 des 143 enfants plus jeunes (7 %).
DISCUSSION. L’embrochage centromédullaire élastiquestable a permis d’obtenir 89 % de résultats excellents ou satis-faisants. Les complications se rencontrent plus souvent chezl’enfant de plus de 11 ans, ce d’autant plus que le trait de frac-ture se situe au niveau du tiers proximal ou au niveau du tiersdistal de la diaphyse fémorale. Afin d’éviter les complications,la technique opératoire est importante. La perte de réductionpostopératoire s’observe volontiers lorsqu’il n’existe pas decontact cortical avec les broches au niveau du foyer de fracture.
26 Fracture-avulsion de la tubérositétibiale anterieure chez l’adolescent :à propos de 22 cas
Thomas BAUER*, Alexandre MILET,Thierry ODENT, Jean-Paul PADOVANI,Christophe GLORION
INTRODUCTION. Les fractures de la tubérosité tibiale chezl’adolescent sont rares. L’objectif de ce travail est de mieux con-naître les circonstances de survenue de ces fractures, les lésionsassociées et les complications possibles et d’apprécier les résul-tats des différentes options thérapeutiques.
MATÉRIEL. Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée chez22 enfants présentant une fracture-avulsion de la tubérositétibiale antérieure.
MÉTHODES. La classification radiologique du type de frac-ture de la tubérosité tibiale décrite par Ogden a été utilisée pourchaque cas. Les lésions associées ont été notées à chaque fois demême que les éventuelles complications. Le résultat fonctionnela été évalué au dernier recul.
RÉSULTATS. L’âge moyen lors de la survenue de la fracturede la tubérosité tibiale était de 13 ans (12-16 ans). Cette fractureconcernait 14 garçons et est survenue 15 fois sur 22 après unsaut ou la réception d’un saut. Cinq patients présentaient dessymptômes d’apophysite tibiale antérieure homo- ou controlaté-rale avant le traumatisme. La fracture de la tubérosité tibialeétait non déplacée (stade IA) dans 10 cas et a été traitée orthopé-diquement. Dans 12 cas, la fracture était déplacée et a nécessitéune ostéosynthèse. L’immobilisation a été maintenue pendant4 semaines en moyenne (3-7 semaines). Parmi les 12 cas defracture déplacée, une avulsion du tendon rotulien a été retrou-vée une fois sur trois. Des complications ont été relevées : 2 casd’hématomes, un cas de rupture complète du tendon rotulien à18 mois postopératoires, un cas de récurvatum avec inégalité delongueur et un cas de raideur du genou. Le recul moyen est de2 ans (9 mois-8 ans). Le résultat fonctionnel est excellent cheztous les patients ayant eu une fracture non déplacée et chez7 patients sur 12 ayant eu une intervention chirurgicale.
DISCUSSION. La fracture non déplacée de la tubérositétibiale antérieure chez l’enfant (stade IA) doit être considéréecomme une entité à part pour laquelle le traitement orthopédique
*Georges Finidori, Service d’Orthopédie et TraumatologiePédiatriques, Hôpital des Enfants Malades,
149, rue de Sèvres, 75015 Paris.
*Franck Launay, Service de Chirurgie Orthopédique,Hôpital Timone Enfants, 264, rue Saint-Pierre,
13385 Marseille Cedex 05.