252 naissance e 2016 : coup d jeun sur l vill · L’édito du maire 3 L a majorité des conseils municipaux s’étant prononcée pour transformer la communauté d’agglo en métropole,

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N°362 Mensuel d’informations municipalesAvril 2017

Prochain Clarté à

partir du 2 mai

252 naissances en 2016 : coup de jeune sur la ville

Elections présidentielles dimanches 23 avril et 7 mai (p.6)

Des repères de crue installés dans la ville (p.8)

Ateliers de hip-hop pour les familles avec Olivier Lefrançois (p.15)

Mardi 28 févrierNicolas, éducateur sportif de l’association Sport anime 37, a retrouvé à la bibliothèque les treize femmes participant aux ateliers « Préserver son capital santé dès 60 ans » organisés par le centre municipal de santé et la bibliothèque. Au programme : comment bouger chez soi en toute sécurité et sans se faire mal. Des conseils simples, comme ramasser un objet sans se casser le dos !

Jeudi 2 marsLa présence de Primagaz et des dépôts pétroliers sur la commune nécessite une vigilance toute particulière. Le Plan de prévention des risques technologiques est en cours de révision et son élabo-ration fait l’objet d’une concertation publique, dont le dossier est consultable jusqu’au 3 avril au service urbanisme. Une réunion publique se tient à ce sujet dans la salle des fêtes en présence d’intervenants de la Préfecture, de la Direction régionale de l’en-vironnement, de l’aménagement et du logement et de la Direction départementale des territoires.

Mercredi 8 marsLa tradition veut que les femmes travaillant ou ayant travaillé à la mairie se réunissent en cette Journée internationale des femmes. Marie-France Beaufils souligne la remise en question des acquis et notamment concernant le droit à l’avortement dans certains pays européens, les écarts salariaux de l’ordre de 26% entre hommes et femmes en France, le fait qu’il n’y ait pas une seule femme dirigeant une entreprise du CAC 40 et qu’elle soit la seule femme maire d’une commune de plus de 10 000 habitants en Indre-et-Loire... « Ne lâchez pas votre vigilance et luttez pour maintenir les libertés acquises ». A cette occasion, les femmes présentes ont reçu en cadeau un livre-agenda intemporel sur l’artiste Barbara, illustré par le Corpopétrussien Guy Papin.

Jeudi 16 mars et samedi 18 marsLa section jeunesse de la bibliothèque tente de percer les mystères des labyrinthes et autres casse-têtes. Nicolas Breuil (à gauche) est professeur de mathématiques au collège Jacques-Decour et aussi expert en Rubik’s Cube. Il partage ses astuces et ses méthodes de résolution avec une dizaine de jeunes passionnés du cube coloré. Leur objectif ? remettre en place les faces le plus vite possible. Le 18 mars, c’est l’artiste France de Ranchin qui inaugure son exposition sur les labyrinthes après une déambulation dans le dédale géant peint devant la bibliothèque.

Dimanche 19 marsLes élus, les habitants, les membres d’associations d’anciens combattants et les familles des disparus corpopétrussiens commémorent le cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962, qui met fin à huit ans de guerre. Cinq jeunes de Saint-Pierre-des-Corps y ont perdu la vie : Joseph Fabri, Maurice Garreau, Paul Geczy, Robert Coisbault et Lucien Saillard.

L’édito du maire 3

La majorité des conseils municipaux s’étant prononcée pour transformer la communauté d’agglo en métropole, celle-ci vient d’être créée. Elle a été confirmée par le ministre Jean-Michel Baylet venu apporter le décret ministériel créant cette nouvelle organisation – alors qu’il avait

voté contre la création de nouvelles métropoles quand il était sénateur…

Les nombreuses déclarations laissent poindre une attente démesurée de cette nouvelle métropole.

Pour notre part, nous allons tout faire pour que sa construction ne soit pas seulement tournée vers les notions d’attractivité et de compétitivité comme on l’entend. On sait que ces mots recouvrent trop souvent l’oubli des hommes et des femmes qui vivent sur le territoire.

Des sujets importants vont venir en débat dans ces prochains mois.

Le Plan local de l’habitat est en révision. La métropole prendra-t-elle la décision de mieux équilibrer l’accueil de toutes les populations dans chacune des communes de l’agglomération ? Le choix que nous défendons portera la nécessité que les communes qui n’ont toujours pas 25% de logements sociaux, atteignent ce seuil prévu par la loi. C’est un minimum.

L’autre sujet qui va fortement marquer cette métropole, c’est le choix qui va être fait cette année sur les lignes de tramway qui doivent desservir l’ensemble de l’agglomération. La première ligne nord-sud est un véritable succès. Il en faut une est-ouest. La presse s’est fait l’écho d’une possible deuxième ligne prolongeant la première ligne, et ne s’intéressant qu’à l’ouest de l‘agglomération.

Irriguer l’agglomération, réduire la pollution associée au trafic routier comme nous le vivons le long de l’autoroute ou sur les quais de la Loire, c’est permettre à un nombre de plus en plus important de Tourangeaux de prendre un transport en commun propre. Chaque jour des habitants de Saint-Pierre vont travailler dans d’autres communes de l’agglomération et inversement, des salariés viennent travailler à Saint-Pierre. On ne peut donc traiter le futur sans s’intéresser à la façon dont on répond aux différents usagers, salariés, lycéens, voyageurs SNCF, etc.

Une ligne est-ouest permettrait de relier la première ligne à la gare TGV de Saint-Pierre et allégerait le trafic routier et le stationnement des voyageurs dans son environnement.

La densité de population desservie ne peut être le seul critère d’appréciation pour définir la nouvelle ligne de tram. Il ne serait pas acceptable par exemple que le quartier de la Rabaterie ne soit pas desservi alors que la Rabière et le Sanitas le sont.

Notre contribution à la vie économique de la Touraine avec environ 1000 entreprises et plus de 10 000 emplois sur la commune mérite bien que tous ceux qui travaillent sur notre ville aient aussi le choix d’un transport propre pour leurs trajets quotidiens. 20% de la richesse de l’impôt économique dans l’agglomération est apporté par Saint-Pierre-des-Corps, nous sommes la deuxième commune contributrice à Tour(s)plus.

Cela mérite que le projet pour la métropole porte la qualité de vie et la solidarité de tous les habitants comme base de son orientation. Il est à construire et nous souhaitons le faire avec vous.

Quelle métropole ?

Marie-France Beaufilssénatrice-maire de Saint-Pierre-des-Corps

Vendredi 3 marsMarie-France Beaufils, l’entrepreneur Jacques Champion à l’origine du projet, Reynald Eugène architecte et Franck Bolève gestionnaire du site ont inauguré le centre Mika-do situé 110 avenue Jacques-Duclos, près du Magasin Général. Anciennement occupé par l’entreprise Lardier Gaz, la nouvelle zone d’activités s’étend sur 3000m². Elle accueille les entreprises Sites, Endel filiale d’Engie, Fantasia, Würth, Svendsen Sport et Colas Rail. Cette zone d’activités trouve ainsi une nouvelle dynamique économique en instaurant une certaine mixité d’activités.

Samedi 18 marsLa salle de réunion de l’USSP, rue Maurice-Beaufils, porte désormais le nom d’Henri Deseuf, décédé en 2015. Cette figure du sport corpopétrussien a été président de l’USSP pendant 25 ans.

Jeudi 23 marsGrosse affluence au Forum de l’emploi et de l’alternance, organisé par la ville, main dans la main avec Pôle Emploi et la Mission locale. 1810 personnes, CV à la main, se rendent à la salle des fêtes au cours de la journée, dont 570 le matin, lors des rencontres privilégiées entre candidats et recruteurs.

Vendredi 3 marsMarie-Luce Thomas expose à nouveau à la galerie Chabrier, après onze ans d’absence. La travail de la Tourangelle autour de thème des frontières mêle mouvement et ombre, transparence et jeux de lumière.

www.saintpierredescorps.frLe bloc notes4

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SUR L’AGENDA DU MAIRE EN AVRIL

Jusqu’au 30 juin : suspension des sessions parlementaires durant la campagne électorale des prési-dentielles et des législatives. Samedi 1er : rendez-vous habitants. Lundi 3 : bureau communautaire à 19h30. Mardi 4 : visite du Sénat avec le collège Choiseul d’Amboise et conseil municipal à 20h (vote du budget). Mercredi 5 : conseil communautaire à 19h30. Jeudi 6 : réunion publique gare à 18h à la Mai-son Durand, 185 avenue Stalingrad. Vendredi 7 : déplacement à Hérouville-Saint-Clair (Calvados) pour visiter un pôle santé dans le cadre de la réhabilitation du centre commercial de la Rabaterie. Samedi 8 : colloque sur la Palestine au Sénat. Mardi 11 : rencontre avec les stagiaires du Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) à l’école Pierre-Sémard. Mercredi 12 : Treizièmes rencontres nationales au Vinci à Tours sur le transport régional. Samedi 15 : célébration de mariage et d’un baptême répu-blicain. Dimanche 16 et lundi 17 : challenge Marcel-Bois. Samedi 22 avril : célébration de mariages. Dimanche 23 : premier tour des élections présidentielles. Lundi 24 : conseil communautaire à 19h30. Mardi 25 : conseil de gestion de l’Observatoire national des risques naturels à Paris. Jeudi 27 avril : comité mixte inondations à Paris. Samedi 29 : célébration de mariages

MAIRIE02 47 63 43 43

Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h. 34 av. de la République

VOS ÉLUSsur rendez-vous02 47 63 43 43

• Marie-France Beaufils,sénatrice-maire ; amé-nagement, vie écono-mique, finances.• Martine Belnoue,première adjointe ; poli-tique de la ville, citoyen-neté, vie associative.• Jean-Marc Pichon, enseignement.• Colette Gauthier,culture, fêtes, jumelage.• Joël Pairis,enfance, périscolaire.• Ronan Lebert, vie sociale, logement, santé.• Ouassila Soum,bâtiments, patrimoine.• Daniel Ménier,

voirie, réseaux divers, eau, places et marchés.• Karine Chauvet, environnement.• Jean-Pierre Chipot,jeunesse, sports.

CONSULTATIONS MÉDICALES,

PLANNING FAMILIALDÉPISTAGE DU DIABÈTE

ÉCOUTE ET CONSEILS DES ADOLESCENTS

02 47 63 43 60• Consultations de mé-decine générale sans ren-dez-vous mardi et samedi à partir de 10h30 et mercredi à partir de 14h.• Permanences du plan-ning familial sans ren-dez-vous : vendredi 7 avril de 9h30 à 11h30, mercre-di 19 avril de 14h à 16h.• Dépistage du diabète gratuit entre 8h et 11h à jeun, samedi 1er avril.• Permanence de la Maison des adoles-

LE CARNETNaissancesBasile LURBE HIRN, Ahmed KHORCHANI, Alice TRIPPIER,Tayson GOMES MFOUMOU, Linaya KOFFI DELÉPINE, Alice GROISIL, Camille CHARMANT FEREY, Nathan PELAGE STÉPHAN, Gabriel JOULIN, Stévenn DÉROCHE, Mehdi LEULMI, Alya ACHERKOUK, Amine AMAR

MariagesFlorent SEPCHAT et Sandra REBOCHO

DécèsPatrick PACTEAU, Maria Do Céu REBANDA épouse MOTA, Thérèse OBONE MBA épouse JÉLODIN, Guy BAUDINAUD, Janine DUSNASI veuve DURAND, Marie LATTÉ veuve MEUNIER, Christèle NICOLIER épouse BRAZILLÉ, Pierrette VELUET veuve LOISON, Eugène DANIEL, Anne Marie BÉRY veuve HAÏCHOUR, Robert SERIN, François BORDEAU, Yvonne GUÉRIN épouse DOUDEAU, Sonia PÉREZ veuve DENISE, Ginette DIOSCA veuve SABLEAUX

Ce logo à la Une de

Clarté rappelle que la

Ville de Saint-Pierre-

des-Corps rejette

l’accord général sur

le commerce et les

services (AGCS) qui

prévoit la privatisation

des services publics.

Mensuel d’informationsmunicipales

de Saint-Pierre-des-Corpsavril 2017

n° 362• Directrice de la publication : Marie-France Beaufils• Directrice de la communication : Marie-Paule Mémy• Réalisation : Marie-Eve Descombes Clara Gouron, Tatiana Lorilleux• Publicité : Prest’Action 2000• Impression : Vincent imprimeries, Tours• Dépôt légal : mars 2017 ISSN n° 1257-5216

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cents entre 14 et 16h, mardi 11 et mardi 25 avril. Rendez-vous au 02 47 22 20 69.

au CMS12 rue Rosenberg

CONCILIATEURET POINT D’ACCÈS

AU DROIT02 47 63 43 20

• Le conciliateur essaie de régler à l’amiable les conflits entre particuliers. Rencontre sur rendez-vous, au 02 47 63 43 20, mardi 11 et mardi 25 avril de 14h à 17h.• Informations sur vos droits et devoirs face aux problèmes juridiques quoti-diens au Point d’accès au droit. Permanence mardi matin et jeudi après-midi.

PERMIS DE CONSTRUIRE ET ARCHITECTE

COLORISTE02 47 63 44 09

Vous construisez ou réaménagez une maison ? Rencontrez un archi-tecte-coloriste sur ren-dez-vous vendredi 7 avril de 14h à 17h et mercredi 26 avril de 9h30 à 11h30.

au centre technique 1 rue Robespierre

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La déchèterie du Bois de Plante est ouverte au pu-blic du mardi au dimanche. Obtenez votre badge d’accès gratuit sur www.saintpierredescorps.fr ou en remplissant le bulletin d’inscription disponible à l’accueil de la mairie.

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Non au harcèlement de rue !

Clarté de mai sera distribué entre le lundi 2 et le vendredi 5 mai

Surveillez les paquets de publicités !

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40 ans, ça se fête !L’USSP natation fêtera ses quarante ans le 1er juillet et re-cherche d’anciens membres du club pour cette journée. Contactez le 06 23 30 44 62 pour y participer.

Un mois dans la ville 5


ANIMATION-LECTURE

Vincent Bourgeau, un illustrateur à l’école maternelle Prévert

Chaque année, des auteurs et des illustrateurs viennent à la rencontre des élèves, interve-nant en classe dans le cadre de l’animation-lecture. Cette année, ils sont huit. Murielle Szac, Rémi Saillard, Vincent Bourgeau et Geoffroy de Pen-nard, venus en mars et Co-rinne Dreyfuss, PEF, Hélène Montardre et René Guichoux, en avril et mai.

L’animation-lecture a, chaque année, de plus en plus de suc-cès et rassemble pour cette édition 56 classes de la ma-ternelle au collège autour des contes et de la mythologie. Les élèves travaillent autour du thème et du travail de l’au-teur ou illustrateur qu’ils re-çoivent et s’investissent pour présenter leurs travaux lors de la semaine de final.

Lundi 23 mars, l’illustrateur Vincent Bourgeau s’est rendu dans la classe de moyens et grands d’Anne-Claire à la ma-ternelle Jacques-Prévert. Les jeunes élèves attendaient avec impatience de connaître la fin de Manger un loup, lu par celui qui a dessiné l’al-bum, afin de voir si la fin qu’ils avaient imaginée était identique à celle du livre (en fait, non, pas du tout).Ils lui ont aussi demandé de dessiner un ogre, ayant eux-mêmes imaginé une recette de soupe d’ogre, à base de poisson, de légumes, de nug-

gets de poulet et de chocolat. L’illustrateur leur a aussi ap-pris comment se fabriquait un livre et comment s’entraî-ner à dessiner pour devenir un jour illustrateur.4 Exposition des réalisations des élèves du mardi 16 au vendredi 19 mai, à la salle des fêtes. Mardi et jeudi de 8h30 à 18h, mercredi de 8h30 à 12h et vendredi de 8h30 à 16h30. Les familles sont atten-dues pour le final à 17h, mardi 16 mai (écoles Marceau-Courier, Pierre Sémard et Viala-Stalingrad) et jeudi 18 mai (écoles Henri-Wal-lon, République, Joliot-Curie et Jacques-Prévert).

Rugby Cité samedi 15 avrilLe club de rugby de l’USSP revient pour la troisième édition de « Rugby Cité ». Cette manifestation aura lieu samedi 15 avril dans l’après-midi sur la place des Cosmonautes.Rugby City s’adresse aux jeunes – garçons et filles – de 5 à 14 ans. Durant cette après-midi, le rugby sera appré-hendé de manière ludique à travers des jeux et structures gonflables installées au beau milieu de la place des Cos-monautes. L’occasion de découvrir ce sport d’équipe.Facebook : ussprugby

Les inscriptions en centres de loisirs pour cet été seront ou-vertes du mardi 18 avril au jeudi 15 juin au service en-fance-scolaire (premier étage de la mairie).Apporter : attestation CAF avec montant du quotient familial ou dernier avis d’imposition, carnet de santé de l’enfant (ou certificat médical précisant que l’enfant est à jour de ses vac-cinations), numéro de Sécurité sociale.3-6 ans (maternelle et CP) : Paul-Louis-Courier en juillet et Pierre-Sémard en juillet/août. 6-15 ans (CP-collège) : Les Grands Arbres en juillet/août.Permanences : mardi, mercredi et vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30 ; jeudi matin de 8h30 à 12h, possibilité de rendez-vous cette matinée (02 47 63 43 68). Ouverture jusqu’à 19h : mardi 2 mai, mardi 23 mai et mar-di 6 juin. Après le 15 juin, inscriptions sous réserve de places disponibles.

Centres de loisirs : s’inscrire pour l’été

Vincent Bourgeau

Murielle Szac Rémi Saillard

Atelier animé par Yves Javault, auteur, metteur en scène et comédien, organisé dans le cadre de la révision du Plan local d’urbanisme

Renseignements et inscriptions auprès du service urbanisme de la mairie 02 47 63 44 05

• Se balader et observer la ville• Un atelier d’écriture pour mettre en mots ses impressions• Une mise en scène pour restituer publiquement ses textes

Participez à un atelier d’écriture

• Un atelier d’écriture pour mettre en mots ses impressions• Se balader et observer la ville

Un mois dans la ville6


Le hangar aux avions, sur le site du Ma-gasin Général, rue de la Pichotière est un musée-chantier. Il accueille la Pacific 231E41 qui est restaurée par les membres de l’Amicale des anciens et amis de la trac-tion vapeur (AAATV-SPDC). Cette restau-ration est financée par la Fondation La Loco (Bombardier, Citelum, Comax, Dalkia,

Eurovia, Soccram et Sogea Centre).On peut visiter ce chantier et rencontrer les membres de l’AAATV-SPDC, sans ren-dez-vous les vendredis et samedis de 9h à 12h et de 14h à 17h et les dimanches de 9h à 12h : du 7 au 9 et les 21 et 22 avril, du 12 au 14 et les 26 et 27 mai, du 9 au 11 et les 23 et 24 juin.

La ville compte 11 bureaux de votes (bureaux 1, 2, 3 et 4 à l’école Pierre-Sémard ; bureaux 5, 6, 7 et 8 salles de la Médaille et 9, 10 et 11 dans le groupe scolaire Henri-Wallon). Chaque carte électorale mentionne l’adresse et le numéro de bureau où vous devrez vous rendre pour voter. Attention, il faudra présenter une pièce d’iden-tité pour voter, c’est obliga-toire.Les bureaux de votes seront ouverts de 8h à 19h et les résultats seront affichés au bureau centra-lisateur, salle de la Mé-daille et mis en ligne sur

le site internet de la ville.Si vous avez prévu de vous absenter au moment du vote, vous pouvez donner une procuration à une per-sonne votant à Saint-Pierre.Cette procuration – gra-tuite – s’établit auprès des autorités compétentes : po-lice, gendarmerie, tribunal d’instance (le poste de po-lice de Saint-Pierre est situé 22 rue Henri-Barbusse).Prévoyez un justificatif d’identité, ainsi que les nom, prénom, date, lieu de naissance et adresse de la personne à qui vous sou-haitez donner votre procu-ration. Les formulaires sont disponibles directement au poste de police, à la gendar-merie ou au tribunal.Vous pouvez aussi les télé-charger sur internet en sui-vant le lien : w w w .s e r v i c e p u b l i c . f r/particuliers/vosdroits/R12675

Visitez le chantier de restauration de la Loco

Le centre culturel fête ses 50 ans

en octobre

Venez témoigner et ainsi participer à une grande exposition collective.

Renseignements : 02 47 63 43 15 / [email protected]

Vous vous souvenez des expositions participatives ? les bols, les photos d’écoles ou de mariages, délices et gourmandises, les collectionneurs,

Juin-Jeunes Créateurs…

La locomotive Pacific 231E41 a pris ses quartiers fin 2013 sous le hangar aux avions. Le chantier de restauration est ouvert au public. Prenez date !

PATRIMOINE

ÉLECTIONS

Présidentielles1er tour : dimanche 23 avril2e tour : dimanche 7 mai

Législatives1er tour : dimanche 11 juin2e tour : dimanche 18 juin

Samedis piscineL’équipe des maîtres-nageurs propose des animations tous les samedis soirs de 18h à 18h45.Programme d’avril :• 1/04 : fermeture pour compétition• 8/04 : nage avec palmes• 15/04 : jardin aquatique• 22/04 : nage avec palmes• 29/04 : nage avec palmes

• Pour la nage avec palmes : savoir nager 100m sans arrêt et venir avec son matériel.• Jardin aquatique pour parent et enfant de 12 mois et plus. Les enfants seuls ne seront pas acceptés, les parents devront obligatoirement aller dans l’eau en maillot et prévoir des couches « spécial piscine ».• 30 personnes maximum par animation. • Tarif : 2,30 euros (1,50€ pour les enfants participant à jardin aquatique)Piscine municipale - 02 47 44 01 75

135 rue Jeanne-Labourbe

Conseil municipal (extraits)7www.saintpierredescorps.fr

Transformation de la communauté urbaine en MétropoleMétropole, c’est plutôt non : le conseil municipal, réuni lundi 13 mars, s’est prononcé contre la transformation de la communauté urbaine Tour(s)plus en métropole.16 votes contre (PC et NPA), 14 pour (PS et droite), 2 abstentions (Arial)Tel est le résultat du vote du conseil municipal sur le passage de Tour(s)plus au statut de métropole. Les élus se sont prononcés contre cette transformation, à la majorité. Le maire a souhaité « prendre date », a réaffirmé « être très convaincue par la coopération intercommunale, cela fait partie de notre culture », mais a redit son opposition à une forme (la métropole) qui « assèche le rôle des communes et épuise les territoires qui l’entourent » en rappelant qu’en 2020, les élus communautaires de Tours et Joué-lès-Tours auront la majorité au sein de l’assemblée métropolitaine. Les élus pour la métropole croient pour leur part à « une chance de dynamisation du territoire ».


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Débat d’orientationsbudgétaires 2017

Ce débat permet de discuter des axes forts du budget : on établit les besoins (il faudrait refaire des voiries, un personnel supplémentaire à la Petite enfance, une nouvelle cuisine centrale, accueillir plus d’enfants à la crèche, dans les écoles, etc.) ; on prend connaissance des prévisions de recettes (impôts, produit des services, subventions, quelle part d’emprunt ?) et on arbitre entre ces besoins et les ressources que l’on aura à mettre en face. La tendance est la suivante : alors que les besoins sont en progression du fait, entre autres, du rajeunissement de la population (252 naissances en 2016), les recettes devraient baisser de l’ordre de 4%. Ce qui rend la situation difficile dans de nombreux services et secteurs.Pas de vote

Orientations budgétaires de la régie de l’eau

La compétence Eau a été transférée à la communauté urbaine de Tour(s)plus le 1er janvier 2017. Cependant, il est convenu par convention que la ville vote la section fonctionnement du budget 2017 de la régie eau, et que Tour(s)plus vote la section investissement. Dans un premier temps, le conseil échange sur les orientations budgétaires de la section fonctionnement : les recettes prévues sont de l’ordre de 1 715 000€. La tarification du service de l’eau est maintenue à son niveau actuel. Pas de vote

AssociationsLe conseil a donné son accord au versement anticipé d’une partie des subventions qui seront accordées à plusieurs associations pour 2017, afin de ne pas compromettre leurs activités en cours. UnanimitéCertaines subventions dépassent un seuil fixé à 23 000€ qui nécessite une convention sur 3 ans entre la ville et l’association. C’est le cas pour le Comité des œuvres sociales (23 858€), l’Union

sportive de Saint-Pierre (60 255€) et le Patronage laïque (25 000€). Unanimité

Bail avec VTHLa ville est locataire, auprès de Val Touraine Habitat, de trois locaux associatifs situés au 40 boulevard Jean-Jaurès. Elle souhaite mettre le 2e étage du bâtiment à la disposition du syndical Union locale Solidaires. Un bail est conclu avec VTH pour mettre gratuitement les locaux à la disposition de la commune. Unanimité

Billetterie en ligne pour Bruissements d’Elles

Le festival Bruissements d’Elles, qui se déroule du 1er au 31 mars, organise une vente en ligne des places de spectacles via la société Festik. Le centre culturel s’inscrit dans ce dispositif ce qui lui permettra de tester la vente de billets en ligne. Unanimité

Film sur HébronLa ville est jumelée avec Hébron en Palestine. A ce titre, une délégation s’y rendra du 19 au 24 novembre 2017. Le conseil attribue une subvention de 2000€ à l’association Dana Films pour la réalisation d’un film retraçant les rencontres et les échanges qui sera le témoignage de l’action des élus, membres d’associations, d’avocats et députés français pour la libération des prisonniers. Unanimité

Politique de la villeLe conseil approuve le rapport 2016 de mise en œuvre de la politique de la ville dans les différents quartiers concernés au sein de l’agglomération tourangelle – La Rabaterie à Saint-Pierre. Abstention : NPA

PLU de Saint-AvertinLe conseil donne son avis sur le projet de révision du Plan local d’urbanisme de Saint-Avertin. Il émet un avis favorable au projet de PLU mais souligne que l’évolution de certaines zones

– concernant notamment le lac des Peupleraies – doit rester compatible avec la volonté de protection des secteurs naturels alentours. Unanimité

Plan de préventiondes risques technologiques

Le Plan de prévention des risques technologiques, lié à la présence de Primagaz et des dépôts pétroliers sur la commune, est en cours de révision. Son élaboration fait l’objet d’une concertation publique jusqu’au 3 avril dont le dossier est consultable au service Urbanisme.Concernant Primagaz, l’activité à l’origine du risque a été pour partie transférée sur d’autres sites de l’entreprise (il s’agit de l’embouteillage) et pour une autre partie sera transférée (le vrac). Les biens situés autour de l’entreprise ne seront donc plus soumis à des mesures de protection particulières d’ici la fin de l’année.S’agissant des pétroliers, environ 27 logements situés rue des Épines Fortes pourraient faire l’objet de mesures de protection prévoyant des travaux obligatoires de mise en sécurité des habitants. La ville demande à ce que l’intégralité des travaux soit prise en charge. Compte tenu de l’ampleur des travaux qui seraient nécessaires à sa mise en sécurité, la société Multi Packaging Solutions située avenue Yves-Farge va déménager sur un autre site dans la commune d’ici deux ans – cette entreprise d’emballages pharmaceutiques emploie 75 salariés. Unanimité

Gymnastique du Patronage laïque

L’ensemble des agrès de la salle de gymnastique du Val Fleury, devenu vétuste et ne répondant plus aux normes de sécurité, doit être renouvelé pour un montant de 94 501€. La Région prend à sa charge 30% de la dépense et la ville le complément soit 66 151€. Unanimité

du mercredi 1er mars 2017



LES ATELIERS ET LES CADOUXRue des AteliersLes 49 logements en location s’appellent « Les Ateliers » et les 10 en accession « Les Cadoux ». Deux anciens élèves du lycée Martin-Nadaud font partie de l’équipe qui construit ces loge-ments. Livraison : courant 2017.

RÉSEAU DE CHAUFFAGE URBAINLa construction de la Chaufferie à bois de la rue de la Rabaterie démarrée en mai 2016 s’achè-vera cet été. Le mois prochain commencera le raccordement du groupe scolaire Pierre-Sémard.

RÉSEAU D'EAU POTABLERue Pierre-Curie et de la RabaterieDes travaux de renouvellement du réseau d'eau potable ont eu lieu rue Pierre-Curie et rue de la Raba-terie en janvier et février.

HALTE-GARDERIERue de l’EridenceLes travaux de la halte-garderie sont en cours, à l’intérieur comme à l’extérieur avec la création d’un puits climatique qui réchauffera et

rafraîchira le bâtiment. A l’intérieur, des peintures naturelles à la chaux et des sols lavables à l’eau claire et des espaces restruc-turés pour accueillir plus d’enfants.

LYCÉE MARTIN-NADAUDOn en voit le boutLa rénovation complète des lo-caux du lycée Martin-Nadaud démarrée en 2000 touche à sa fin. Tout devrait être terminé après les vacances d'automne. Cela permettra de gagner 10

classes. Un dortoir filles a été inauguré en septembre 2016 (les filles ne sont plus obligées d’aller dormir à Grandmont) et une nouvelle entrée sera aménagée pour la prochaine rentrée.

LES ATLANTESRue de RochepinardL’architecte Jean-Yves Barrier a planché sur les esquisses L’ancien Réseau pro a été rasé constituant une réserve foncière de 20 000m2.

IMATEQRue de la PichotièreLes travaux d’Imateq ont démarrédoucement au sud du pont Jean-Moulin. A terme, l’entreprise devrait créer 65 emplois.

ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET AMÉNAGEMENTS DE VOIRIE

LES PROGRAMMES DE LOGEMENTS

ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

TRAVAUX

Si vous n’avez pas l’habitu-de de vous promener dans la ville le nez en l’air, vous n’avez peut-être pas remarqué les repères de crues qui ont déjà été installés sur le mur du centre culturel, à l’entrée du cimetière, sur la station de pompage d’eau du Co-lombier, devant le groupe scolaire Viala-Stalingrad, au 170 rue Yves-Farge ou sur le quai 2/6 de la gare.Ces repères, fournis par l’Éta-blissement public Loire (EPL) ont pour objectif de rendre vi-sible le niveau atteint par les eaux du fleuve lors de la crue de 1856. Ils ont été posés à la

hauteur qu’atteignait la Loire, par exemple le repère du centre culturel est à 2,50m.D’autres repères seront pro-chainement installés – les

emplacements ont été définis par l’EPL et la ville – avenue Pompidou, rue de la Raba-terie sur les bords de Loire et rue des Grands Mortiers.

Concernant les bords de Loire, une échelle de crue que l’on appelle aussi échelle limnimétrique, va être installée. Elle est desti-née à mesurer les augmen-tations (ou les baisses) de hauteur d’eau par rapport à un niveau zéro. Un pan-neau d’informations accom-pagnera l’échelle ainsi que plusieurs plaques émaillées reprenant les dates des plus grandes crues subies par Saint-Pierre : 1846, 1856, 1866 et 1907.Ce dispositif est mis en place dans toutes les villes où existe un risque de crue.

Les avez-vous vus, ces repères de crue ?INONDATIONS

Réunion publique GareUne réunion publique sur la transformation de la zone de la gare aura lieu jeudi 6 avril à 18 heures à la Maison Durand, 185 avenue Stalingrad.Au programme : l’implantation d’un abri vélo, mais aussi l’instal-lation du centre de correction auditive Audilab.

Le renouveau démographique 9

Comment analysez-vous le fait que l’on enregistre

deux fois plus de nais-sances à Saint-Pierre-des-Corps que dans d’autres communes de taille comparable, dans

l’agglomération ?Il y a sans doute plusieurs éléments d’ex-plication. La commune est attractive pour les jeunes ménages. Ils y trouvent des possibilités d’achat de logements à des prix nettement inférieurs à ceux d’autres communes de l’agglomération. La muni-cipalité a fait le choix, depuis longtemps, d’acquérir des terrains et des bâtiments. Cela nous a permis de sortir des pro-grammes de logements moins chers. La propriété publique du sol a limité forte-ment l’envolée des prix. Et quand on est un jeune ménage, c’est un point fonda-mental que de pouvoir trouver des biens à la mesure de ses moyens ! Mais ce sont aussi les services qui existent en ville qui intéressent ces nouveaux habitants.

La présence de la gare TGV joue-t-elle aussi ?Nous avons vu arriver des familles, dont l’un ou l’autre membre du couple travaille à Paris, et qui ont acheté leur logement à

Saint-Pierre, parce que la gare est à côté de chez eux. C’est un vrai confort de vie. Mais on n’a pas la mesure de cette in-cidence dans l’accroissement de bébés.

Avez-vous mis en place les moyens nécessaires à l’accueil de ces tout pe-tits ?Plus de 200 enfants sont accueillis ac-tuellement. Nous avons la crèche Pata-ploum, la crèche familiale, sur laquelle une réflexion est en cours pour la faire évoluer, peut-être en micro-crèches. La halte-garderie va entrer dans ses locaux rénovés rue de l’Eridence et se trans-former en multi-accueil pour accroître le nombre d’enfants qui pourront y venir. Nous avons recruté… Il y a aussi sur le territoire des assistantes maternelles indépendantes avec le RAM, un maillon essentiel dans l’accueil des jeunes enfants, du fait de la pénurie de places en crèches. Une micro-crèche pri-vée s’est installée sur la commune avenue Jean-Bonnin. Mais il y a des listes d’at-tente. Nous ne sommes pas en mesure de répondre à toutes les demandes. C’est le cas d’ailleurs en France en général où il manque de l’ordre de 140 000 places en crèches. La ville a consacré de l’ordre de 5 millions d’euros au secteur enfance

— petite enfance, écoles, vacances tout confondu — en 2016, c’est 1 million de plus qu’il y a dix ans. Mais il faudrait d’autres moyens pour faire plus. Or les communes ont perdu beaucoup d’argent avec la baisse des dotations de l’État qui ont diminué de 3,5 millions en cumul au cours des trois dernières années pour ce qui concerne notre commune.

Et du côté de l’école maternelle ?Nous accompagnons les ouvertures de classes décidées par l’inspecteur de l’Éducation nationale. Dix classes ont été ouvertes ces dernières années, on en attend quatre à la rentrée prochaine — dont trois maternelles — notamment les très petites sections pour l’accueil des enfants qui ont entre deux et trois ans Cela a toujours été une priorité, et nous y mettons les moyens nécessaires avec des personnes — les ATSEM dont la mission, à Saint-Pierre, est exclusive-ment d’être auprès des enfants — dans d’autres communes elles sont aussi en charge du nettoyage des locaux. Nous aurions besoin de moyens plus impor-tants, et de plus de solidarité de la part de l’agglomération à laquelle notre seule ville apporte 20% des impôts écono-miques. Ce n’est pas rien !

Saint-Pierre-des-Corps est une ville où il fait bon faire des enfants. En 2016, on a enregis-tré 252 naissances, soit deux fois plus qu’ailleurs dans l’agglomération. Pourquoi et quelles conséquences sur les infrastructures ? Entretien avec Marie-France Beaufils, sénatrice-maire.


Coup de jeune sur la ville

Le renouveau démographique10

A Saint-Pierre, on note une augmentation des naissances, malgré quelques années plus creuses (213 naissances en 2012, 214 naissances en 2015). A Saint-Cyr, c’est l’effet inverse, puisque de 143 naissances en 2007, on passe à 124 en 2011, puis 117 en 2014 et 114 en 2016. A Saint-Avertin, après une première augmentation des naissances entre 2009 et 2012, la courbe se maintient avec un peu plus de 130 naissances par an. Le rajeunissement de la population à Saint-Pierre-des-Corps nécessite de maintenir l’ef-fort financier sur la petite enfance, pour permettre d’accueillir plus d’enfants à la crèche, à la halte-garderie, dans les écoles, etc.


Les naissances entre 2007 et 2016

200

250 244

214

126

143

259 252

131 132

114117

155

124

150

100

2007 2010 2014 2016

Saint-Pierre15 997 habitants

Saint-Cyr16 390 habitants

Saint-Avertin15 449 habitants

(chiffres Insee 2017)

244

214214

126

131 132132132143

126

131

114114114117124

En 2014 et 2015, Saint-Pierre a vu naître 478 bébés — 259 en 2014 et 219 en 2015. Et la carte ci-dessus montre, par quartier, la répartition de ces naissances. A l’est de la ville, seulement 13 bébés, mais il y a encore peu de nouvelles constructions et de turn-over dans ce grand quartier pavillonnaire et peu construit. A l’ouest, dans le Vieux Saint-Pierre, 78 bébés. Le quartier attire les jeunes familles séduites par la proximité de Tours et de la gare. Le quartier est constitué essentiellement de maisons, la concentration d’habitants n’est pas très importante. Dans le centre, 117 bébés et quelques nouvelles constructions entre la rue de la Rabaterie et la gare, des logements collectifs qui augmentent la concentration d’habitants. Dans le quartier de la Rabaterie, on compte 154 bébés, un chiffre cohérent compte-tenu du nombre de logements. Et entre le boulevard Jean-Jau-rès et la rue Danielle-Casanova, où l’on compte immeubles et pavillons, 116 bébés sont venus au monde en 2014 et 2015.

Où naissent les bébés ?

13

116

117

154

78

Naissances en 2014 et 2015

rue de la Rabaterie

rue

de la

Gra

nd C

our

rue

Dani

elle

-Cas

anov

a

boul

evar

dJe

an- J

aurè

s

Pour la scolarisation des tout-petitsLa municipalité se mobi-lise pour que les enfants de moins de trois ans puissent aller à l’école. En effet, leur entrée en mater-nelle est conditionnée au nombre de classes dans les écoles. Les parents qui souhaitent faire entrer à l’école leurs enfants nés en 2014 et 2015 doivent s’ins-crire au service scolaire (02 47 63 43 68 – ouvert du mardi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 et sur rendez-vous le jeudi matin). Et pour une rentrée tout en douceur, le Pôle petite enfance travaille avec les écoles et divers services de la ville. Il a d’ailleurs rem-porté un prix pour cette ac-tion soutenue par le dispo-sitif de réussite éducative.

Le renouveau démographique 11


Les structures de la petite enfance ont reçu environ 330 tout-petits en 2016. Il y a une grande diversité chez ces enfants comme au sein de leurs foyers, dont 30% sont des familles monoparentales ; cer-taines familles ont des revenus leur per-mettant d’assurer une vie confortable à leurs enfants, d’autres ont des revenus plus modestes, et d’autres encore sont confrontées à une grande précarité de leurs ressources, liée au manque d’emploi ou bien à des emplois partiels.Pour certains petits, il y a de quoi être inquiet. Pourquoi cet enfant, très agité, lance-t-il tout à coup un jouet à travers la salle ? Pourquoi tel autre mord-il aussi sou-vent ? Pourquoi celui-ci a-t-il fréquemment des crises de larmes ? Pourquoi celui-là entre-t-il dans une colère noire dès que l’on pose une limite ?Il y a de multiples raisons. Mais les profes-sionnels qui travaillent avec les tout-petits constatent que l’aggravation de la pau-vreté vient percuter de plein fouet certains enfants, dont le malaise fait écho à celui des parents confrontés au stress de la mal-vie. Cela peut provoquer des troubles importants du comportement. La souf-france et les pathologies que cette mal-vie engendre trouvent souvent leurs racines dans la pauvreté et les difficultés que celle-ci engendre.La publicité fait miroiter des images qui piègent parfois de jeunes parents, lors-qu’ils découvrent que la vraie vie, ce n’est pas comme à la télévision. Il faut nourrir, calmer, parler, respecter, encourager le sommeil, poser des limites, éduquer et élever les enfants, et cela n’est pas simple à fortiori lorsque l’on est soi-même dans la tension, l’anxiété, la nervosité.44% des familles accueillies dans les struc-tures à Saint-Pierre n’ont que les minimas sociaux pour vivre. 75% un tarif correspon-dant à ce que la Caisse d’allocations fami-liales considère comme étant celui du seuil de pauvreté… Cette situation sociale fragile n’est pas sans impact sur les en-fants. Un sur quatre est dans une situation familiale nécessitant un soutien, une atten-tion particulière des services de la ville et de la Protection maternelle et infantile.La situation s’est dégradée au cours des dernières années. Et les enfants en font parfois les frais. Tout n’est pas noir dans le petit monde des enfants. Mais tout n’est pas rose non plus. Et la vulnérabili-té des petits doit être considérée avec la plus grande attention. Ils sont les adultes de demain. Ils méritent que l’on mette des moyens financiers et des services publics, qui aujourd’hui ne sont pas à la hauteur des besoins.

Au 1er janvier 2017, la po-pulation de Saint-Pierre s’élève à 15 997, soit 239 habitants de moins qu’en 1999, mais 148 de plus que l’an dernier. Dans les années 1980, la ville a compté environ 18 000 habitants, elle en a donc perdu 2000 en trente ans. Est-ce nor-mal ?En tout cas, cela s’ex-plique. Il est dit que pour qu’une ville garde la même population qu’en 1968, il faut que les lo-gements soient trois fois plus nombreux. Pourquoi ? Parce qu’en 1968, on comptait 3,33 personnes par logement alors qu’aujourd’hui, la moyenne est de 1,9, no-tamment avec l’augmen-tation des seniors de plus de 75 ans qui bénéficient du développement des services de maintien à domicile. Mais aussi à cause des séparations. C’est ce que l’on appelle le « desserrement dé-mographique » : si la taille moyenne des mé-nages ou le taux d’oc-cupation des résidences principales diminue, il faut davantage de lo-gements pour le même nombre d’habitants.

Malheureusement entre 1990 et 1999, il n’y a eu que 90 nouveaux loge-ments à Saint-Pierre, en raison des zones inon-dables qui empêchaient les constructions. Très logiquement, la ville a perdu des habitants. Mais la population se stabilise et augmente même doucement de-puis 2013. Dans le cadre du Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) qui définit une politique d’ensemble et précise les projets d’aménagement, la ville a prévu de construire 60 logements par an durant les quinze pro-chaines années afin de garder une population constante. Le PADD fait partie intégrante du Plan local d’urbanisme (PLU) que la ville est en train d’élaborer, en collabora-tion avec des habitants impliqués dans les Ate-liers de la Cité. La ville va donc conti-nuer de construire pour compenser le desserre-ment démographique, remplacer les logements détruits ou ayant chan-gés d’usage aussi. Et ainsi contribuer au re-

nouvellement urbain né-cessaire au maintien du dynamisme de la com-mune.On compte plusieurs opérations immobilières, comme Cour du Petit Pressoir dans le quartier Gambetta, Les Villas Cu-rie et la résidence Chem rue de la Rabaterie, les Randonnières, Les portes de Saint-Pierre et d’autres qui ont permis aux jeunes familles de s’installer dans une ville proche de Tours et de la gare SNCF.

Le Vieux Saint-Pierre et le centre-ville se trans-forment aussi, avec la construction d’une cen-taine de maisons depuis le début des années 2000. Ces nouveaux lo-gements s’installent dans des « dents creuses » du quartier. Cela signifie que lors d’une vente, les terrains sont coupés en deux, les habitations sont parfois rasées pour que d’autres plus modernes, plus fonctionnelles et plus petites – lorsque le terrain est morcelé – sortent de terre. Au premier janvier 2015, le nombre de logements s’élevait à 7620 soit 495 de plus par rapport à 1999.Avec ces nouvelles constructions, il faut aussi prévoir les voiries et les raccordements de réseaux, les espaces pu-blics en cas de construc-tions de logements collectifs. Tout cela contribue à faire évoluer le visage de la ville.

Parmi les petits, certains plus fragiles

Construire 6o logements par an pour maintenir la même population

Une centaine de maisons dans

le Vieux Saint-Pierre

Libre expression12

tribunes des groupes

Les articles publiés ci-dessous, portant sur des questions municipales, sont rédigés par chacun des groupes politiques représentés au sein du conseil municipal et n’engagent que leurs auteurs.

Élus communistes et républicains Élus socialistes et républicains

ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS

M.-F. Beaufils, M. Belnoue, C. Gauthier, R. Lebert, D. Ménier, J.-P. Chipot,

C. Chafiol, L. Berruet-Angele, D. Patre, S. Lenoble, D. Bouhourdin, M. Soulas,

J. Hebert, D. Dupont, G. Moindrot. Contact : [email protected]

ÉLUS SOCIALISTES, APPARENTÉS ET RADICAL DE GAUCHE

J.-M. Pichon, J. Pairis, O. Soum, K. Chauvet, C. Jeanneau, P. Pairis,

J. Saez, D. Marchand, C. Rosmorduc, A. David, V. Allain.

Contact : [email protected] et http://ps-spdc.fr


Emploi : mobilisation pour les habitants de la ville

Tram : Saint-Pierre en marge ?

Comme tous les ans, la ville de Saint-Pierre-des-Corps or-ganise au mois de mars avec Pôle Emploi et la Mission lo-cale un Forum de l’emploi et de l’alternance. Ce forum est un succès. Succès en terme d’organisation, d’implication des partenaires et de fréquen-tation par les demandeurs d’emploi (job dating le matin et accès libre l’après-midi). Cette année, ce sont plus de 1800 personnes qui ont pu être mises en contact direct avec 70 entreprises et divers organismes de formation avec des offres concrètes d’em-bauche. C’est un succès car c’est un service rendu à la per-sonne, c’est de la confiance retrouvée et l’espoir d’une vie meilleure. C’est une dyna-mique personnelle réenclen-chée. La Ville a fait le choix d’apporter un soutien fort à cette initiative tant sur le plan logistique que financier. Sur un autre plan, la Ville anime le Groupe Solidarité Emploi dont l’objectif est d’assurer sur le territoire communal, un travail en réseau avec l’ensemble des acteurs insti-tutionnels et associatifs, en matière d’insertion profes-sionnelle.La municipalité s’engage ré-solument pour l’emploi, pour la formation, pour l’insertion sociale et professionnelle.La situation le justifie : notre ville compte plus de 23% de demandeurs d’emploi. Une grande partie de notre popu-lation se trouve donc en situa-tion de grande précarité.La ville et ses élus commu-nistes et républicains ne l’ac-ceptent pas. Les chiffres sont

implacables. Janvier 2012, la ville comptait 1154 de-mandeurs d’emplois. Janvier 2017 : 1554. Entre temps sont passés le Crédit impôt compé-titivité emploi (CICE) sensé, par des baisses de charges aux entreprises, permettre des créations d’emplois et la loi Travail, sensée fluidifier et sécuriser les parcours pro-fessionnels. Au final, ce sont 400 chômeurs de plus sur la commune. C’est la preuve que les réformes libérales en ma-tière d’économie et d’emplois ont fait faillite. Toutes les catégories ont été touchées : hommes, femmes, pas ou peu diplômés, jeunes et moins jeunes. Ce sont tous les ans des jeunes, qui après une formation qualifiante, n’ont d’autre solution que la Mis-sion locale ou Pôle Emploi ou quitter l’agglomération pour trouver ailleurs un travail. Ce sont des adultes qui après une reconversion, repasseront par un guichet internet pour s’identifier auprès des ser-vices de l’emploi.Pourtant, grâce à une poli-tique constante et déterminée depuis des décennies, notre ville reste très attractive : 1135 entreprises et établissements sont présents sur le territoire communal dans les secteurs du commerce, des transports, de la logistique, de la san-té, de l’enseignement, de la construction, de l’industrie. Des entreprises nouvelles continuent de s’y implanter. Alors combattre les politiques libérales en matière d’emploi, c’est d’abord et aussi se mo-biliser pour les habitants de Saint-Pierre-des-Corps.

Voilà des mois que nous at-tendons le nouveau schéma de transport de l’agglomé-ration. Hélas, nous avons tous noté que le Président n’avait pas nommé notre ville en évoquant lors du der-nier conseil de Tour(s)plus les communes qui seraient conviés à la présentation du projet de deuxième ligne de tramway. Les échos lus à différentes sources évoquent bien Saint-Pierre mais uni-quement sous l’angle de la desserte de la gare TGV.

Il est curieux que les élus, sur un sujet majeur comme celui-là, ne soit informés que par ce qui « transpire » dans la presse des discussions cir-conscrites aux techniciens et à quelques élus. Ce n’est pas une méthode qui redonnera du poids à la vie démocra-tique, le conseil métropo-litain ne peut pas être une simple chambre d’enregistre-ment.

Il faut remettre le sujet sur la table et dire que le projet de gare métropolitaine ne peut se résumer au raccordement au cœur de métropole par un cordon ombilical. Nous avons besoin d’un transport en commun en site propre qui permette de relier non seulement notre gare mais aussi de faire de nos quar-tiers des éléments à part en-tière du projet métropolitain. Nous devons avoir connais-sance des éléments de déci-sions, savoir ce qui fait pen-cher la balance. Nous devons aussi tracer pour notre ville des perspectives claires et

suffisamment proches dans le temps pour qu’elles soient crédibles.

En permettant aux Corpo-pétrussiens d’emprunter un moyen de transport en com-mun rapide, confortable et fiable, ils pourront ainsi être inclus pleinement dans la métropole. Ils pourront alors toucher du doigt les bénéfices au quotidien de ce projet. Ils y gagneront aussi la considé-ration à laquelle ils ont droit comme tous les métropoli-tains.

Les regards sur notre ville doivent changer et il faut que les poncifs véhiculés sur Saint-Pierre soient battus en brèche. Encore faut-il que nous n’y contribuions pas en faisant systématiquement un portrait apocalyptique du projet métropolitain. Lors de notre dernier conseil munici-pal, 14 élus ont voté pour l’en-trée en Métropole et dit que cette dimension était celle qui serait à même de vivifier notre ville. La maintenir à l’écart du projet de tramway est un mauvais signe envoyé à notre population et aux élus qui soutiennent le pro-jet métropolitain. Ne faisons plus de l’intercommunalité un épouvantail. L’avenir de notre ville s’inscrit dans le projet métropolitain, inves-tissons-le sans réticences pour en recevoir les béné-fices.

13Libre expressiontribunes des groupes

Un nouvel élanpour Saint-Pierre

Citoyens actifs et ouverts 100% à gauche

UN NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-PIERREDroite et CentreA. Garcia, J. Métais, M. Haddad, J.-F. Lebourg

Contact : [email protected]

CITOYENS ACTIFS ET OUVERTSVerts et apparentés

B. Moulin, R. Lyaet.

Arial : 7 impasse Boisdenier, tél. 02 47 46 27 76


100% À GAUCHENPA

P. Bourbon.


Compte Twitter : @100gaucheSPDC


Non à la disparition de la caserne de pompiers

Une Métropole pour quel projet de territoire ?

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. »

Victor Hugo

Notre centre de secours devrait fusion-ner avec d’autres casernes et disparaitre de la ville.Pourquoi les élus ont enterré ce dossier, quelle est la raison de cette fermeture annoncée ? La question se pose depuis plusieurs années, aucune réponse n’a été apportée par manque de volonté de nos dirigeants. On a laissé se dégrader des locaux vétustes, indignes d’un centre de secours d’une ville de plus 15 000 habitants. Madame la Maire espère maintenant trouver une solution, « un centre de proximité pour faciliter les in-terventions », déclaration faite le jour de la sainte Barbe, mais le choix est fait le centre va disparaître pour laisser la place à, encore, des logements collectifs et des locaux commerciaux (sachant que cer-taines enseignes n’arrivent pas à vendre leurs commerces depuis des années par le manque d’attractivité de la ville. La fermeture de notre centre aura un impact négatif sur la qualité des secours et des contraintes pour les pompiers bénévoles qui habitent Saint-Pierre. A terme cette fermeture est une menace pour l’engagement citoyen, ce projet irait à l’encontre d’une société solidaire. Il faut maintenir un centre de secours à Saint-Pierre-des-Corps, il est nécessaire au bon fonctionnement et à la protec-tion de notre ville. Après avoir perdu une présence policière journalière, une gendarmerie, le dernier symbole de la protection civile va nous quitter alors que nous avons une maire sénatrice et une première adjointe qui fut vice-pré-sidente du Conseil général actuellement Conseil départemental. Saluons le rôle des pompiers volon-taires, que l’on peut voir dans les céré-monies, qui forment des jeunes issus de différentes couches de la société, unis pour des valeurs de courage et d’engage-ment au service des autres.Répétons-nous, il faut absolument maintenir un centre de secours à Saint-Pierre-des-Corps.

Nous avons déjà exprimé à plusieurs reprises notre scepticisme quant à la forme et aux implications de la « mé-tropolisation ». Nous redoutons des choix cruciaux auxquels la population ne sera pas associée et l’instauration d’une gouvernance peu démocratique au service d’intérêts particuliers. Seules les majorités communales sont repré-sentées dans cette assemblée d’élus qui gouvernera la métropole ; les minorités critiques et constructives ne pourront apporter leur contribution.

Nous nous sommes prononcés pour l’étape de passage en Communauté ur-baine qui aurait permis d’organiser plus sérieusement les choses. Au lieu de cela, tout est précipité et au final, rien n’est prêt : la soi-disant métropole n’a pas les moyens de gérer l’eau, l’urbanisme ; tout se fait dans la confusion la plus to-tale.

Mais pas question d’abdiquer sur les sujets qui nous tiennent à cœur : la qua-lité de l’air, une régie intercommunale de l’eau, des transports collectifs à la mesure des besoins, le développement d’une agriculture urbaine, une meil-leure gestion des déchets, une straté-gie des risques d’inondation concertée et assumée par tous. Nous portons des propositions sur toutes ces questions qui concernent l’avenir de notre com-mune à l’échelle de la métropole. Face à cela, l’autoroute et l’aéroport restent les supports d’un sombre avenir bâti sur la voiture, le camion et l’avion.

Nous sommes déjà engagés dans des dynamiques inter-associatives autour de l’eau et des déchets. Nous avons ré-cemment co-organisé une réunion pu-blique à Montlouis sur le déboisement des îles de la Loire et la stratégie locale des risques d’inondation. Qu’on se le dise : la métropole ne se fera pas sans nous (entendre) !

Le conseil municipal va voter le budget pour l’année 2017, normalement c’est le moment de répartir les recettes (impôts locaux, dotation de l’État...) vers les ser-vices rendus à la population (restauration scolaire, dotation de fonctionnement des écoles, subventions pour les centres de loisirs, clubs sportifs, action sociale, en-tretien de la voirie, Centre municipal de santé…).

L’objectif d’un budget, de celui de l’État comme celui de notre commune est de re-distribuer les richesses de ceux qui ont les revenus les plus élevés vers ceux dont les revenus sont les plus modestes, à travers l’accès à l’éducation, la protection sociale, etc.

Or depuis plus de 5 ans, c’est l’inverse qui se passe, le gouvernement ponctionne lourdement les budgets de nos com-munes par la baisse des dotations sous le prétexte de contribuer au rembourse-ment de la dette publique.

D’où vient cette dette ? En 2008, sous Sarkozy, les banques largement respon-sables de la crise, ont bénéficié d’un plan de sauvetage de 18 % du PIB nécessitant un emprunt auprès des marchés de 253 milliards en 2009, puis de 212 milliards en 2010, générant cette fameuse dette publique. C’est ainsi que les banques ont pu se « refaire la cerise » grâce à des em-prunts d’États. Puis le gouvernement a fait un cadeau, le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), de 41 milliards aux entreprises sans aucune contrepartie sur l’emploi. La France est le pays d’Europe où les dividendes redis-tribués sont les plus élevés. En 2016 les actionnaires du CAC40 ont reçu 55, 7 mil-liards d’euros.

Et c’est ainsi que le système marche sur la tête au lieu de partager les richesses, il accroît les inégalités sociales. Le budget de notre commune comme les précédents sera encore un budget d’austérité !



Le conseil du jardinierPortes ouvertes aux serres le 23 avril Plante solide, le chèvrefeuille fait partie des incontournables parmi les plantes grimpantes à fleurs.

De septembre à mai, préparez le sol en le bêchant en profon-deur pour éliminer cailloux et mauvaises herbes, en incorpo-rant du fumier composté avec éventuellement du terreau plantation en terres lourdes ou au contraire sableuses. Faites tremper la plante dans un seau d’eau afin de bien humidifier la motte de terre. Creusez un trou équivalant à 3 fois la hauteur et la largeur de la motte et mettez une poignée de corne torréfiée au fond du trou avant de le re-couvrir de terre.

Après avoir dépoté la plante, griffez la motte pour aérer les racines, posez la motte dans le trou de manière à ce que le collet (base de la plante) soit surélevé de quelques centi-mètres par rapport au sol. Comblez le trou avec un mé-lange de terreau et de terre du jardin, tassez légèrement en formant une cuvette au pied de la plante, arrosez abon-damment et régulièrement durant la première année.Le mois prochain : le potiron4 L’association des petits jardiniers, 60 rue Paul-Vaillant-Couturier (magasin ouvert les samedis 2, 8, 15, 22 et 29 avril de 10h à 11h30)[email protected]://lespetitsjardiniers-spdc-com.sitego.fr/http://lespetitsjardiniersdespdc.blog4ever.com

Le service des espaces verts ouvrira les portes des serres municipales le dimanche 23 avril. Cette journée sera l’occasion de découvrir les serres ainsi que leurs espaces extérieurs.Les jardiniers présenteront leur travail, animeront des ateliers et donneront des conseils aux habitants sou-haitant passer au zéro phyto, puisque la ville n’utilise plus de produits phytosanitaires depuis 2009. Ils présenteront également les projets et réali-sations de rénovation des es-paces verts dans la ville.La Société ornithologique de

Touraine sera présente avec des oiseaux ainsi que l’asso-ciation Biodivercity qui par-lera des ruches installées aux serres.D’autres associations locales devraient aussi être pré-sentes, mais au moment de boucler ce numéro de Clarté, le programme définitif n’était pas arrêté. Dans tous les cas, ce dimanche sera un moment privilégié pour partager les trucs et astuces chers aux jardiniers !4 50 rue de la Morinerie. Visite libre de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. Bâtiment accessible aux per-sonnes à mobilité réduite.

Sortir, découvrir 15www.saintpierredescorps.fr

AVRILAVRILAVRIL

Lundi 3/04RENCONTRE-DÉDICACECorinne Dreyfuss, auteure-illustratriceBibliothèque - espace jeunesse - 17h - entrée libre(Animation lecture)

Mardi 4/04CONSEIL MUNICIPALEn mairie - 20hCINÉMAChez nousCentre culturel - 20h30Du 4/04 au 3/06PHOTOGRAPHIEVignes et vergersAlexis ManchionCentre culturel - rencontre samedi 3 juin de 14h à 16h30Mercredi 5/04CINÉMALa belle et la bêteCentre culturel - 14h30Du 5/04 au 3/06CHANSONS - EXPOSITIONVignes et vergersPhotos de Pascal Godin, tableaux de Mélanie Lus-seault, le vin à Saint-Pierre par les archives municipales, partitions anciennes de chansons à boire de Patrick Fonteneau et aquarelle de Guy Papin. Aubade de chansons à boire par Les Salanganes mercre-di 5 avril à 18h et vernissage à 18h30 - bibliothèque - en-trée libreVendredi 7/04CONTESVignes et vergersFabrice EsculierA partir de 3 ans - biblio-thèque - 18h - sur réservationDu 7/04 au 29/04EXPOSITIONPatrick SonnetGalerie Chabrier - vernissage vendredi 7 à 18h30 - entrée libre

Mardi 11/04CINÉMANocesCentre culturel - 20h30Mercredi 12/04ATELIER DÉGUSTATIONVignes et vergersPetits jeux sensoriels et dé-gustations comparatives de produits du marché. Dès 8 ans - sur inscription - biblio-thèque - entrée libreMardi 18/04CINÉMAL’opéraCentre culturel - 20h30Lundi 24/04RENCONTRE-DÉDICACEPEF, auteur illustrateurBibliothèque - espace jeunesse - 17h - entrée libre(Animation lecture)

Mardi 25/04RENCONTREVignes et vergers Rencontre avec le vigne-ron Francois Pinon, en compagnie de Jean-Eric Zabrodsky du Vin ligérien. A 18h30 - bibliothèque - entrée libreCINÉMASage femmeCentre culturel - 20h30Jeudi 27/04RENCONTRE-DÉDICACEHélène Montardre, auteureBibliothèque - espace jeunesse - 17h - entrée libre(Animation lecture)

Vendredi 28/04CABARET-CONCERTLa Dive BouteilleDoulce MémoireCentre culturel à 21h - 12/20€Dimanche 30/04COMMÉMORATIONJournée nationale du souve-nir de la Déportation11h, parvis de la mairie

MAIMAIMAI

Jeudi 4/05RENCONTRE-DÉDICACERené Gouichoux, auteurBibliothèque - espace jeunesse - 17h - entrée libre(Animation lecture)

Du 5/05 au 27/05EXPOSITIONBenoît Déchelle

Galerie Chabrier - vernissage vendredi 5 à 18h30 - entrée libreSamedis 6, 13 et 20/05ATELIERVignes et vergersCréation d’une illustration avec la plasticienne Mélanie Lusseault. A partir de 7 ans. Sur inscription et sous condi-tion de présence aux trois dates - bibliothèque


Bibliothèque municipale - 3 rue Henri-Barbusse - 02 47 63 43 17 - www.stpierredescorps-bibliotheque.frCentre culturel - 37 bis avenue de la République - 02 47 63 43 15Galerie Chabrier - Passage Emmanuel-Chabrier - 02 47 63 43 15Salle des fêtes - Avenue de la République

Agenda

c’est où ?

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Olivier Lefrançois, danseur en résidence

Du 18/04 au 22/04 et du 9/05 au 13/05

En avril et mai, Olivier Lefrançois sera en résidence au centre culturel. Le danseur enseignant et chorégraphe de la compa-gnie Espace des sens a mis en scène plusieurs pièces après avoir évolué aux côtés d’autres chorégraphes comme Farid Berki. Issu de la danse contemporaine, Olivier Lefrançois évolue dans le hip-hop depuis de nombreuses années, s’inspirant aussi des arts martiaux qu’il a longtemps pratiqués. Diplômé d’état en danse contemporaine et formateur en AFCMD (analyse fonc-tionnelle du corps dans le mouvement dansé) au Centre na-tional de la danse, il va animer plusieurs ateliers ouverts au public. « J’aime animer des ateliers, montrer que cela peut faire du bien de libérer sa créativité. Tout le monde bouge, il n’y a pas de mauvais mouvements. On bouge avec son histoire. Le premier atelier sera un binôme artistique - quelque chose que j’adore - avec une musicienne autour d’un spectacle jeune pu-blic Totem. Les participants travailleront autour des animaux, de la symétrie, de l’échange. »Atelier danse et musique du 18 au 22 avril avec la musicienne et compositrice Élise Escarguel (mardi 18, mercredi 19 et ven-dredi 21 ou samedi 22 de 10h à 11h30 sur inscription. Venez en famille ! Mercredi 19, vendredi 21 et samedi 22 avril de 15h30 à 17h - entrée libre.Atelier danse et art plastique du 9 au 13 mai avec le graffeur Kalouf et atelier chorégraphique autour de la conférence dansée du 16 au 20 mai qui aura lieu vendredi 19 mai. Renseignements 02 47 63 43 15

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Maël Toitot et Sami Khouda

Les semaines de Sami Khou-da et Maël Toitot sont bien rythmées. Entre les entraîne-

ments de basket le soir, les matchs le samedi – ils sont tous les deux licenciés de l’USSP – et le sport au collège qui occupe leurs pauses dé-jeuner et leurs mercredis après-mi-di, ils ne s’ennuient pas. Et de plus, ils ont tous les deux des responsa-bilités au sein des associations de l’Union nationale de sport scolaire (UNSS) du collège Stalingrad.« Je suis vice-président de toutes les associations sportives du col-lège, et je fais du hip-hop, explique Sami. Et Maël est vice-président du multisport. Les élèves qui font du multisports font de l’ultimate (sorte de frisbee en équipe), du rugby, du basket, du foot, de la course d’orientation, du cross, de la natation et du foot en salle. »« On s’est impliqué tous les deux pour aider les professeurs. Ils ont

besoin d’élèves pour motiver tout le monde, ça nous semblait normal à Sami et moi de donner un coup de main », ajoute Maël.Maël a quatorze ans et Sami les aura bientôt. Les deux garçons sont aujourd’hui en quatrième et leur complicité saute aux yeux. « Ils sont tout le temps ensemble depuis qu’ils sont en maternelle, ils ne se sont jamais perdu de vue », sourit la maman de Sami. La seule différence est qu’aujourd’hui Sami continue le hip-hop et se prépare pour championnat national de danse chorégraphiée UNSS alors que Maël a choisi le multisports. En décembre 2016, ils sont passés sur les ondes de radio Saint-Pierre Express avec la directrice de l’UNSS d’Indre-et-Loire Isabelle Kieffer. Elle a été sensible à leur discours tout en simplicité, selon lequel tout le monde – professeurs-pa-rents-élèves – doit s’investir pour

apporter sa pierre à l’édifice.Sami et Maël ont donc été invités au séminaire national de l’UNSS qui se déroulait à Tours. Là encore, leur engagement a séduit et ils ont tous les deux été conviés au Sénat à l’occasion de la remise du Prix national Éthique et Sport scolaire pour récompenser leur engage-ment. Une sacrée récompense pour Maël et Sami.« Le fait d’être vice-présidents d’associations ne nous prend pas trop de temps, souligne Maël. C’est surtout pour servir de référent, de moteur, ou prêter main forte pour transporter du matériel dans une salle. Et cela implique certaines responsabilités. Comme organi-ser des manifestations pour faire connaître les activités du collège et récolter de l’argent pour des as-sociations caritatives, comme l’as-sociation “Dans les pas d’Axel”, ve-nant en aide à un enfant souffrant d’infirmité motrice cérébrale pour laquelle nous avons réuni 1000 eu-ros. »Ces responsabilités que Maël et Sami endossent bien volontiers, font aussi partie de ce que les col-légiens de Stalingrad apprennent tout au long de l’année.« Notre collège est un peu comme Poudlard, l’école des sorciers d’Harry Potter, avec ses diffé-rentes maisons. Chaque classe participe à un challenge qui per-met de gagner des points tout au long de l’année. A la fin, une céré-monie de remise de prix distingue une classe par niveau. C’est moti-vant et cela prend en compte les résultats scolaires mais également l’investissement et l’état d’esprit », ajoute Sami.Sami et Maël, bien dans leurs bas-kets, bons élèves, à l’aise et popu-laires, ont tous les deux été récom-pensés, par le prix des élèves les plus investis et le prix de la partici-pation. Deux jeunes à suivre.

Par

oles

« Ça nous semblait nor-mal de donner un coup de main. »

L’un est vice-président de la section multisports et l’autre de l’ensemble des associations de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) du collège Stalingrad. Maël et Sami sont en quatrième, ils sont copains depuis toujours et super bien dans leurs baskets ! Les cadres nationaux de l’UNSS ont repéré ces deux adolescents impliqués dans la vie sportive de leur établissement et les ont invités à une remise de prix au Sénat en mai.

Maël et Sami, vice-présidents UNSS à Stalingrad

Maël et Sami

Documents

252 naissance e 2016 : coup d jeun sur l vill · L’édito du maire 3 L a majorité des conseils municipaux s’étant prononcée pour transformer la communauté d’agglo en métropole,