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ELECTRONIQUE DE PUISSANCE II COMMUTATIONS FORCEE ET NATURELLE CHAP I : INTRODUCTION GÉNÉRALE CHAP II : COMPOSANTS ACTIFS DES CONVERTISSEURS STATIQUES CHAP III : INTRODUCTION A L'ETUDE DES CONVERTISSEURS STATIQUES CHAP IV: LA COMMUTATION DANS LES CONVERTISSEURS STATIQUES CHAPV : DUALITE DANS LES CONVERTISSEURS STATIQUES CHAP VI: LES HACHEURS CHAP VII: LA COMMUTATION FORCEE CHAP VIII: LES ONDULEURS CHAP IX: LES ALIMENTATIONS A DECOUPAGE CHAP X : CIRCUITS D'AIDE A LA COMMUTATION (C.A.L.C) CHAP XI: COMMANDE DES ELEMENTS SEMI‑CONDUCTEURS CHAP XII: COMMUTATION NATURELLE

2electronique de Puissance

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Page 1: 2electronique de Puissance

ELECTRONIQUE DE PUISSANCE IICOMMUTATIONS FORCEE ET NATURELLE

CHAP I : INTRODUCTION GÉNÉRALE

CHAP II : COMPOSANTS ACTIFS DES CONVERTISSEURS STATIQUES

CHAP III : INTRODUCTION A L'ETUDE DES CONVERTISSEURS

STATIQUES

CHAP IV: LA COMMUTATION DANS LES CONVERTISSEURS STATIQUES

CHAPV : DUALITE DANS LES CONVERTISSEURS STATIQUES

CHAP VI: LES HACHEURS

CHAP VII: LA COMMUTATION FORCEE

CHAP VIII: LES ONDULEURS

CHAP IX: LES ALIMENTATIONS A DECOUPAGE

CHAP X : CIRCUITS D'AIDE A LA COMMUTATION (C.A.L.C)

CHAP XI: COMMANDE DES ELEMENTS SEMI‑CONDUCTEURS

CHAP XII: COMMUTATION NATURELLE

Page 2: 2electronique de Puissance

- Convertisseurs d’énergie? : Transformation de la forme de l’énergie

(Thermique-Mécanique-Electrique).

-Convertisseurs d’énergie d’une forme quelconque en énergie

électrique:

- En continu: Batteries d’Accumulateurs

(Inconvénients: Encombrement, Entretien

régulier et coûteux)

- En alternatif: Alternateurs synchrones (Fréquence fixe)

- Essor industriel de l’occident (années 50): Nécessité de l'énergie

électrique sous ses formes les plus diverses:

Tension variable en continu ou en alternatif

Fréquence variable en alternatif.

D'où la nécessité de convertisseurs d'énergie.

Page 3: 2electronique de Puissance

- Solution électromécanique: Machines (Transformateurs, Groupes

convertisseurs, Commutatrices....)

- Inconvénients: Ensembles lourds, peu souples et nécessitent un

entretien fréquent et coûteux.

- Disparition des ensembles convertisseurs-machines au profit des

convertisseurs statiques: Enormes progrès dans le domaine des

composants électroniques de faibles

puissances (commande, contrôle) et de

puissances élevées (Interrupteurs: Diode,

Transistor bipolaire, M.O.S, I.G.B.T, G.T.O…).

Page 4: 2electronique de Puissance

- Les différents types de conversion possibles sont:

Page 5: 2electronique de Puissance

- Redresseurs et Convertisseurs directs (cyclo-convertisseurs):

Cours 2ème année (Commutation naturelle assistée par le réseau)

HACHEURS

- Hacheurs: Convertisseurs statiques permettant d'obtenir une tension

continue variable en amplitude à partir d'une tension

continue à amplitude constante à l'entrée.

Page 6: 2electronique de Puissance

ONDULEURS

- Onduleurs: Convertisseurs statiques permettant d'obtenir une tension alternative à partir d'une tension continue.

Onduleur Monophasé

- La forme du courant dépend de la nature de la charge (R, L ou C)

Page 7: 2electronique de Puissance

CONVERTISSEUR INDIRECT DE TENSION

- Convertisseurs permettant d'obtenir une tension continue E2 à partir

d'une tension continue E1 en passant par l'intermédiaire d'un onduleur

(isolement galvanique entre l'entrée et la sortie).

Page 8: 2electronique de Puissance

CONVERTISSEUR INDIRECT DE FREQUENCE

- CONVERTISSEURS INDIRECTS DE FREQUENCE: Convertisseurs qui

fournissent, à leur sortie, une tension alternative dont l'amplitude et la

fréquence sont différentes de celles de l'entrée.

Page 9: 2electronique de Puissance

- Fonctionnement des convertisseurs statiques: Commutation de

courant entre mailles adjacentes

- Elément de base: Interrupteur pour ouvrir ou fermer un circuit

considéré.

- Convention récepteur pour l'interrupteur:

- Caractéristique idéale de n'importe quel interrupteur

sera dans la caractéristique idéale suivante:

AVANT COMMUTATION APRES COMMUTATION

Page 10: 2electronique de Puissance

-

- Différentiation des composants:

- Réalisation technologique

- Fonction interrupteur assurée: *Caractéristique statique I(V) (Nombre de branches de la

caractéristique idéale).

*Caractéristique dynamique (Commande au blocage et/ou à l’amorçage).

Page 11: 2electronique de Puissance

CLASSIFICATION DES INTERRUPTEURS

- Caractérisation d’un interrupteur: Définition de ses caractéristiques

statique et dynamique.

- Caractéristique dynamique: Façon par laquelle se font les transitions

d'une branche à l'autre de la caractéristique

statique: commandées ou spontanées.

- Classification de tous les semi-conducteurs (en tant qu’interrupteur):

- Quatre catégories:

* Amorçage et Blocage spontanés: DIODE.

*Amorçage et Blocage commandés: TRANSISTORS

(bipolaire, M.O.S, I.G.B.T), G.T.O.

*Amorçage commandé, Blocage spontané: THYRISTOR

Page 12: 2electronique de Puissance

*Amorçage spontané, Blocage commandé: Pas de

composant sous forme discrète:

Synthétisation de cette fonction

(duale de celle du thyristor) autour

d'un semi-conducteur à amorçage et

blocage commandés (En rendant

son amorçage commandé en

spontané: C'est le "thyristor dual« ).

- Commutation spontanée: Elle produit le minimum de pertes (le produit

V.I est toujours faible). La commutation s’effectue

le long des axes si on néglige les phénomènes

secondaires (Courant de fuite à l'état bloqué et

Chute de tension à l'état passant).

- Commutation commandée: Elle produit d’importantes pertes (Elle oblige

le point de fonctionnement de sauter d'une

branche à l'autre de la caractéristique statique

Page 13: 2electronique de Puissance

Apparition de contraintes instantanées

importantes (existence simultanée de V et I) .

Danger si la durée de la commutation

s'allonge et/ou la fréquence de commutation

augmente.

DIODE

Caractéristique statique réelle Caractéristique idéalisée

Page 14: 2electronique de Puissance

- VRRM : Reverse Recovery Maximum

Tension de seuil inverse maximale

- Caractéristique dynamique: Passage de l'état bloqué à l'état passant

(amorçage) et inversement (blocage).

Amorçage de la diode

Phénomène transitoire: Présente en général une faible importance.

- Apparition d'une surtension pendant le temps de

rétablissement tfr.

- Surtension présente un inconvénient dans certains

montages (Conduction inverse de transistors bipolaires)

Page 15: 2electronique de Puissance

-

Page 16: 2electronique de Puissance

Cas où la charge est inductive

- Même si D2 présente une surtension pouvant faire conduire en

inverse T2, ce dernier ne sera pas soumis à de fortes contraintes

puisqu'il conduit en direct juste après le blocage de D2.

Courant et Tension dans une charge inductiveCourant et Tension dans une charge inductive

Page 17: 2electronique de Puissance

Cas où la charge est capacitive

- Par contre, si le transistor sera soumis à une tension élevée

(blocage) après sa conduction en inverse, la focalisation des

courants peut mener à la destruction du composant (Apparition de

points chauds).

Courant et Tension dans une charge capacitiveCourant et Tension dans une charge capacitive

Page 18: 2electronique de Puissance

Blocage de la diode

- Lorsqu’on polarise en inverse une diode après la conduction en

direct, elle ne retrouve pas immédiatement son pouvoir de blocage et

elle continue à conduire en se comportant comme un court-circuit

pendant un certain temps appelé temps de recouvrement inverse

noté trr.

Page 19: 2electronique de Puissance

- Phénomène de recouvrement: Présence de charges stockées

pendant la conduction directe (Q0=J.IF où J est la durée de vie

des porteurs minoritaires et IF le courant moyen direct avant la

commutation).

- Pendant la commutation: une partie de Q0 disparaît spontanément

par recombinaison interne. L'autre partie, appelée charge

recouvrée QR est évacuée par le courant inverse circulant dans la

diode.

Page 20: 2electronique de Puissance

- La deuxième partie de recouvrement, après t1, c'est la diode qui

impose la décroissance du courant inverse, la jonction P-N

commence à retrouver son pouvoir de blocage.

A l'instant t1, , Ec est appliquée en inverse à

la diode.

Au moment où la pente change de signe (point d'inflexion

de irr(t)), il y'a apparition d'une surtension

d i

d trr 0

d i

d trr

E Ldi

d tC crr .

Page 21: 2electronique de Puissance

THYRISTOR

- Thyristor: Semi-conducteur de structure PNPN assimilable à

un ensemble de trois jonctions.

Page 22: 2electronique de Puissance

-

- VRRM: Reverse Recovery Maximum

- VM : Tension de retournement

Caractéristique statique réelle Caractéristique idéalisée

Page 23: 2electronique de Puissance

Amorçage du ThyristorPour amorcer un thyristor:

- Tension entre anode et cathode positive

- Envoie d’une impulsion de courant entre la gâchette et la cathode (attaque en courant)

Précautions: Limitation de la vitesse de croissance du courant à

l'amorçage (di/dt: gradient de courant)

- Solution: Adjonction, en série avec le thyristor, d'une inductance de

faible valeur (quelques µH).

Blocage du Thyristor

Pour bloquer un thyristor:

- Annuler le courant anode-cathode (ou le rendre

inférieur au courant de maintien)

- Appliquer une tension inverse négative pendant

un temps au moins égal à tq (temps de désamorçage

(de 10 µs à 100 µs selon le type de thyristor).

Page 24: 2electronique de Puissance

-

tq= tr+trg

- Lors du dimensionnement des circuits de commutation forcée ou

naturelle, il faut que le temps d'application de la tension inverse

soit au moins égal à tq (tinv>tq).

Page 25: 2electronique de Puissance

TRANSISTORS

TRANSISTOR BIPOLAIRE

Transistor bipolaire: Semi-conducteur de structure NPN ou PNP

C’est la structure NPN qui s’est nettement développée par rapport

à la structure PNP. Aujourd’hui, Transistors 1600V,400A.

Symbole:

Symbole du transistor bipolaire NPNSymbole du transistor bipolaire NPN

Page 26: 2electronique de Puissance

-

- Transistor bipolaire en tant qu’ Interrupteur Points de

fonctionnement statique qui se trouvent au voisinage des deux axes:

Axe 0-VCE à l'état bloqué

Axe 0-IC à l'état passant

Caractéristique statique réelle Caractéristique idéaliséeCaractéristique statique réelle Caractéristique idéalisée

Page 27: 2electronique de Puissance

FONCTIONNEMENT STATIQUE

- ETAT BLOQUE:Courant Collecteur-Emetteur nul.

Valeurs maximales de la tension Collecteur-Emetteur que peut

supporter le transistor sont:

Vce0(sus): Circuit de base ouvert (iB=0)

VCER : Base reliée à l'émetteur par une

résistance RBE

VCEX : Jonction base-émetteur polarisée

négativement (VBE <0).

EXEMPLE: BUX 48: Vce0(sus)=450V; VCER=600V;

VCEX=850V.

- ETAT PASSANT: Au voisinage de l'axe vertical IC de la

caractéristique statique I(V), trois zones:

Page 28: 2electronique de Puissance

-

Zone 1: Zone de fonctionnement en linéaire ou

zone d'amplification.

Zone 2: Zone de quasisaturation. Elle correspond

à de faibles valeurs de la tension VCE

notée VCEsat. Le rapport IC/IB décroît

rapidement (VCE=VBE).

Zone 3: Zone de saturation. Toute augmentation

de IB ne modifie pas la valeur de VCesat

qui a atteint sa valeur minimale.

Page 29: 2electronique de Puissance

- En régime de commutation, le transistor ne peut être utilisé que dans

les zones 2 ou 3 lorsqu'il est conducteur. Car dans la zone 1, le

produit VCE.IC est important Apparition d'importantes

contraintes pouvant mener à la destruction du composant.

FONCTIONNEMENT DYNAMIQUE

- En commutation: Nécessité d’études des phénomènes

accompagnant le passage de l'état bloqué à

l'état conducteur et inversement lorsqu'une

commande est appliquée à la base du transistor.

Page 30: 2electronique de Puissance

-

td : temps de retard à la croissance

tr : temps de montée du courant collecteur

ts : temps de stockage

tf : temps de descente du courant collecteur

ten; ton: temps d'enclenchement (de l'ordre de la µs)

tde; tOFF: temps de déclenchement (quelques µs)

Page 31: 2electronique de Puissance

- Le temps de stockage ts dépend fortement du circuit de commande.

Ce temps peut être limité à de faibles valeurs par le choix d'une

commande appropriée du transistor bipolaire.

TRANSISTOR M.O.S DE PUISSANCE

MOSFET: Metal-Oxyde-Semiconductor

Field-Effect-Transistor

- Le M.O.S de puissance: Elément semi-conducteur à effet de

champ avec trois électrodes: grille G

(équivalent de la base B d'un transistor

bipolaire), drain D (équivalent au

collecteur C d'un N.P.N) et la source S

(équivalent à l'émetteur E d'un N.P.N)

Page 32: 2electronique de Puissance

- Le symbole utilisé pour le M.O.S est:

La structure physique du M.O.S fait

apparaître une diode en anti-parallèle

avec le transistor. Elle supporte le même

courant nominal du transistor mais elle

présente un temps de recouvrement

relativement élevé.

Caractéristique de commande

- Caractéristique statique

Pour bloquer le transistor MOSFET, il suffit de lui appliquer une

tension UGS nulle entre la grille et la source. Pour le faire conduire, il

faut appliquer une tension UGS positive. Pour une valeur de UGS de

l'ordre de 10V, le transistor M.O.S se transforme en une résistance

de faible valeur et fonctionne en zone de saturation.

Page 33: 2electronique de Puissance

-

- Etat bloqué d'un transistor M.O.S:

caractéristique de blocage

Caractéristique statiqueCaractéristique statique Caractéristique de commandeCaractéristique de commande

Caractéristique de blocage d'un transistor M.O.SCaractéristique de blocage d'un transistor M.O.S

Page 34: 2electronique de Puissance

- Blocage du M.O.S: Application d'une tension UGS nulle ou même

négative. Le courant de drain est pratiquement

nul. Si, dans ces conditions de

fonctionnement, la tension VDS dépasse une

certaine valeur fournie par le

constructeur notée VDSS, il se produit un

phénomène de claquage qui conduit à la destruction

du composant.

- Etat de conduction d'un transistor M.O.S:

Pour une tension de grille source UGS positive, le M.O.S présente une zone résistive:

Page 35: 2electronique de Puissance

- Le comportement du transistor M.O.S dans cette zone est équivalent à

celui d'une résistance appelée RDSon.

- Le transistor MOSFET présente l'avantage de commuter rapidement

d'un état à l'autre par rapport au transistor bipolaire. Un autre avantage

réside dans la simplicité de circuits de commande puisque le M.O.S est

commandé en tension alors que le bipolaire est commande par un

courant.

- Cependant, il présente deux inconvénients par rapport au transistor

bipolaire:

Les pertes par conduction sont plus importantes

La tenue en tension est plus faible.

Page 36: 2electronique de Puissance

TRANSISTOR I.G.B.T

(Insulate Gate Bipolar Transistor)

- Transistor I.G.B.T: Semi-conducteur de puissance combinant les

avantages du transistor bipolaire à ceux du

M.O.S (Simplicité de commande, Rapidité de

commutation, Tenue en tension élevée)

- Symbole de L'I.G.B.T:

Symbole de L'I.G.B.T Schéma équivalent de L'I.G.B.T

Page 37: 2electronique de Puissance

-

- I.G.B.T commercialisés: Tensions allant jusqu'à 1600V et Courants

pouvant aller jusqu’à 2000A pour les modules.

- La commande adéquate d'un I.G.B.T est identique à celle d'un MOSFET

de puissance.

THYRISTORS BLOCABLES G.T.O (Gate Turn Off)

- Thyristor G.T.O: Semi-conducteur composé de trois jonctions

(PNPN) similaire à un thyristor.

- Allumage G.T.O: Idem au thyristor: (impulsion positive entre

gâchette et cathode)

Caractéristique statiqueCaractéristique statique Caractéristique de commandeCaractéristique de commande

Page 38: 2electronique de Puissance

- Avantage/ au Thyristor: Possibilité de le bloquer par la gâchette

en appliquant une impulsion négative.

- Inconvénient G.T.O: Pas de blocage de tension inverse. Si

nécessité de blocage de tension

inverse, mise en série avec le G.T.O

d’une diode.

- Le symbole utilisé pour représenter le G.T.O est le suivant:

Page 39: 2electronique de Puissance

- Les caractéristiques directes correspondent à:

- Si le courant anode iA < au courant d'accrochage IL, le G.T.O se

comporte comme un transistor avec un gain iA/iG. Ce gain augmente

fortement avec le courant iA.

Page 40: 2electronique de Puissance

Commutation du thyristor G.T.O- Le comportement dynamique du G.T.O est représenté par la figure

suivante:

td(on) : retard à la croissance du courant iA

tr : temps de croissance

td(OFF)=ts : temps de stockage

tt : temps de traînage du courant à la décroissance

ton=td(on)+tr : temps d'enclenchement.

Page 41: 2electronique de Puissance

- Pour réduire ton, on envoie une impulsion à l'amorçage deux à cinq

fois le courant IGT.

- Au blocage, il faut que la rapidité de décroissance du courant iG ne

soit pas trop élevée sous risque que le G.T.O ne se bloque pas.

Cependant, un fort courant IGR favorise la rapidité de blocage.

Page 42: 2electronique de Puissance

INTRODUCTION A L'ETUDE DES CONVERTISSEURS STATIQUES

- L'objectif est de réaliser, à partir de la connaissance d'un cahier

de charges, la synthèse de la structure d'un convertisseur

statique.

- Un convertisseur statique est un montage utilisant des

interrupteurs à semi-conducteurs et permettant, par un choix

judicieux de séquences convenables de ces derniers, un transfert

d'énergie entre un générateur et un récepteur.

- Ce transfert pouvant être dans certains cas réversible. Les termes

entrée et sortie remplaceront désormais ceux de générateur et de

récepteur pour tenir compte des réversibilités.

Page 43: 2electronique de Puissance

- Le problème de la synthèse d'un convertisseur statique se posera

donc de la manière suivante:

On désire effectuer un certain type de conversion d'énergie

entre une entrée et une sortie connues par le cahier des charges

et cela à travers des interrupteurs sur lesquels on connaît rien à

priori. Il faut déterminer:

- la structure du convertisseur c.à.d le nombre et la

place des interrupteurs ainsi que la présence ou non

d'éléments de stockage (inductance ou

condensateur)

- les caractéristiques statiques et dynamiques des

interrupteurs.

- Au départ, les seuls éléments connus sont les entrées et les sorties

du convertisseur. La première étape consiste donc à les caractériser.

Page 44: 2electronique de Puissance

- Deux grandes familles doivent être distinguées:

- les sources de courants

- les sources de tension

- Ces termes seront utilisés indifféremment pour les générateurs et les

récepteurs d'énergie.

- Classiquement, une source est dite de tension lorsqu'elle impose une

tension quelque soit le courant de charge. Ceci implique que son

impédance série est nulle (ou très faible devant celle de la charge).

- De même, source de courant lorsqu'elle impose un courant quelque soit

la charge impédance série infinie (ou >> devant la charge).

- Cette caractérisation correspond à une propriété permanente. Or, le

fonctionnement des convertisseurs statiques, en raison de la présence

des interrupteurs, provoque des variations instantanées de certaines

grandeurs électriques. Il faut donc généraliser ces définitions à des

sources qui possèdent ces propriétés de façon instantanée.

Page 45: 2electronique de Puissance

- Source de tension lorsque la tension à ses bornes ne peut pas subir

de discontinuité du fait de la variation de la charge.

- Source de courant lorsque le courant qui la traverse ne peut pas

subir de discontinuité du fait de la variation de la charge.

- Pour préciser ces définitions, il est commode d'utiliser la notion

d'impédance instantanée.

- Source de tension lorsqu'elle présente une impédance instantanée

nulle.

- Source de courant lorsqu'elle présente une impédance instantanée

infinie.

EXEMPLES

- Condensateur:

Si l'on tentait de faire varier instantanément la tension aux

bornes d'un condensateur, on créerait un dv/dt infini, donc un

courant instantané infini puisque i=c.dv/dt.

Page 46: 2electronique de Puissance

- L'impédance instantanée d'un condensateur est nulle qu'un

condensateur sera considéré comme une source de tension dans la

synthèse des convertisseurs statiques.

- Inductance:

Si l'on tentait de faire varier instantanément le courant dans

une inductance, on créerait un di/dt infini, donc une tension

instantanée infinie puisque v=l.di/dt.

V Z I Z V I . p uisq ue finie e t infinie0

Z pC p

Z pC pC C p

p

( ).

, ( ).

1 10 lim lim

V Z I Z V I . p uisq ue infinie e t finie Z p L p Z p L pL L p p

( ) . , ( ) . lim lim

Page 47: 2electronique de Puissance

- L'impédance instantané d'une inductance est infinie

qu‘une inductance sera considérée comme une source de courant

dans la synthèse des convertisseurs statiques.

- Batterie d’accumulateurs:

Une batterie d’accumulateurs est elle une source de tension

ou de courant?

Pour la caractériser, il faut analyser les conditions

d'utilisation de cette batterie.

Supposons que cette batterie alimente une charge par

l'intermédiaire d'un interrupteur T et que le courant de charge est de

20 A. Si le câble de liaison a une longueur de 1 m et que l'interrupteur

T commute en 1 µs.

Page 48: 2electronique de Puissance

- A l'ouverture de T, on aura une surtension:

- Si la batterie présente une tension à ses bornes de 20 V, la

surtension est du même ordre de grandeur que la tension E de la

batterie.

- A cause des câbles de liaison, la charge ne peut pas être

considérée comme alimentée par une source de tension.

- Si on place un condensateur de valeur convenable entre les

points A et B, la charge sera alors alimentée par une source de

tension.

- Difficulté de caractérisation: Imposition pour Source type continue

-Transformation en source de tension : Ajout d'un condensateur en parallèle

-Transformation en source de courant : Ajout d'une inductance en série

v ld i

d tH

I

TH V . . .1 1

2 0

1 02 0

6

Page 49: 2electronique de Puissance

- Dans le cas où la source est de type alternatif, on ne peut que la

transformer en une source de courant en insérant en série avec elle

une inductance.

Page 50: 2electronique de Puissance

- Dans le cas où on veut transformer une source de type alternatif en

une source de tension en plaçant en parallèle un condensateur, on

risque de provoquer le court-circuit de cette source (si C est grand,

1/C.ω 0).

Réversibilités des entrées-sorties

- Lorsque une source de tension (ou de courant) impose une

tension (ou un courant) unidirectionnelle, on parlera de source de

tension (ou de courant) continue.

- Dans le cas où la tension (ou le courant) est bidirectionnelle, il

y'a lieu de distinguer deux cas:

- la tension (ou le courant) change de polarité de

manière périodique, on parlera de grandeur alternative

- la tension (ou le courant) change de sens de manière

non cyclique, on parlera de grandeur réversible.

Page 51: 2electronique de Puissance

- Pour déterminer les caractéristiques statiques et dynamiques

des interrupteurs, il faut préciser les divers modes de réversibilités

des entrées sorties.

- Une source sera de tension ou de courant:

soit deux possibilités

réversible ou non en tension: soit deux possibilités

réversible ou non en courant: soit deux possibilités

Soit donc au total 8 possibilités:

Page 52: 2electronique de Puissance

- EXEMPLE:

- Batterie d'accumulateurs: Une source de tension réversible en

courant puisqu'elle se comporte comme récepteur lors de la charge et

générateur lors de la décharge. Elle sera représentée comme suit:

REGLES D'INTERCONNEXIONS

- Au cours de son fonctionnement, le convertisseur statique connecte

ou déconnecte, par l'intermédiaire des interrupteurs, les sources

entre lesquelles il assure et contrôle l'échange d'énergie. Pour que

ces liaisons puissent se faire, il est nécessaire de respecter certains

règles:

Page 53: 2electronique de Puissance

- 1) Une source de tension ne doit jamais être court-circuitée

- 2) Le circuit d'une source de courant ne doit jamais être ouvert

- 3) On ne peut connecter entre elle que deux sources de nature

différente

- 4) On ne peut jamais relier deux sources de même nature.

CONFIGURATIONS DE BASE

- Nous appellerons configuration de base le schéma, qui sans

hypothèse sur les caractéristiques des interrupteurs, permet toutes

les interconnexions possibles entre une entrée et une sortie.

- L'interdiction de connecter deux sources de même nature

nous permet de distinguer deux configurations de base:

- les configurations de base à liaison directe lorsque

les sources sont de nature différente

- les configurations de base à liaison indirecte lorsque

les sources sont de même nature.

Page 54: 2electronique de Puissance

Configuration de base à liaison directe

- Une structure à liaison directe ne peut donc transmettre

l'énergie que d'une source de tension à source de courant et

inversement. La majorité des convertisseurs rentre dans cette

catégorie

- Convertisseur tension-courant

On dispose d'une source de tension (entrée) et d'une source

de courant (sortie):

Problème: Quelles sont les différentes possibilités

d'interconnexion de ces deux sources.

Quelle est la structure qui permet de réaliser toutes ces

interconnexions.

On peut (en respectant les règles d'interconnexion des

sources):

a) Relier dans un certain sens l'entrée et la sortie:

Page 55: 2electronique de Puissance

b) Relier dans l'autre sens l'entrée et la sortie:

c) les séparer en ouvrant la source de tension et en court- circuitant la source de courant:

Page 56: 2electronique de Puissance

- La structure en pont à 4 interrupteurs réalisant ces trois états aura

l’une des deux formes suivantes:

- K1 et K3 fermés donnent l'état a

- K2 et K4 fermés donnent l'état b

- K1 et K4 ou K2 et K3 fermés donnent l'état c

Variante 1 Variante 2

Page 57: 2electronique de Puissance

- Cette configuration pourra se simplifier dans les cas particuliers de

certaines réversibilités.

- Le fonctionnement interne des deux variantes précédentes étant

identique Dans la suite, on ne considérera que la variante 1.

Convertisseur courant tension

- Si l’entrée est une source de courant et la sortie est une source de

tension, une étude analogue à la précédente permet de montrer que la

structure suivante réalise toutes les interconnexions possibles entre

ces deux types de sources:

Page 58: 2electronique de Puissance

Configuration de base à liaison indirecte

- Interconnexion deux sources de même nature appel à des

éléments supplémentaires ne consommant pas d'énergie active

(capacité ou inductance). Ceci peut être réalisé en utilisant trois

méthodes:

- 1ère méthode: On modifie la nature de l'entrée ou de la sortie.

Page 59: 2electronique de Puissance

- Les convertisseurs (V,I) et (I,V) utilisés dans cette méthode sont à

liaison directe et que les éléments supplémentaires sont extérieurs au

convertisseur.

- 2ème méthode:

* Pour réaliser la conversion V V, on réalise une

double conversion V I puis I V en utilisant un étage

tampon constitué par une inductance.

Page 60: 2electronique de Puissance

- Pour réaliser I I, on utilise une double conversion I V puis

V I en utilisant un condensateur comme étage tampon.

- 3ème méthode:

* On résout le problème à l'aide d'une seule structure en

utilisant un élément de stockage (inductance ou capacité). Le

stockage fait partie du fonctionnement propre du

convertisseur.

Page 61: 2electronique de Puissance

Convertisseur tension-tension

- L'interconnexion de deux sources de tension se fait par

l'intermédiaire d'un élément tampon inductif. Les liaisons à effectuer

sont:

Page 62: 2electronique de Puissance

- La structure permettant de réaliser ces interconnexions est:

K1 fermé; K2, K3, K4, K5 ouverts donnent l’état a)

K1 ouvert; K2 et K5 fermés; K3 et K4 ouverts donnent l’état b)

K1 ouvert; K2 et K5 ouverts; K3 et K4 fermés donnent l’état c)

Page 63: 2electronique de Puissance

Convertisseur courant – courant

- L'interconnexion de deux sources de courant est réalisée par

l'intermédiaire d'un élément tampon capacitif.

- les différentes interconnexions à réaliser sont:

Page 64: 2electronique de Puissance

- La configuration de base pouvant réaliser ces interconnexions est la suivante:

K1 ouvert, (K2, K3, K5 fermés, K4 ouvert) ou (K3, K4, K5

fermés, K2 ouvert donnent l’état a)

K1 fermé, K2 et K5 fermés, K3 et K4 ouverts donnent l’état b)

K1 fermé, K2 et K5 ouverts, K3 et K4 fermés donnent l’état c)

Page 65: 2electronique de Puissance

- Les trois structures suivantes représentent les structures de tous les

convertisseurs:

Page 66: 2electronique de Puissance

SYNTHESE DES CONVERTISSEURS STATIQUES

Pour faire la synthèse d'un convertisseur statique, il faut

procéder comme suit:

1) Caractériser les entrées sorties pour déduire la

configuration de base correspondante

2) Déduire du cahier des charges les réversibilités des entrées

sorties

3) Identifier, pour la configuration de base correspondante, les

séquences de fonctionnement compte tenu des réversibilités

en tension et en courant

4) Observer, pour les différentes séquences, le sens du courant

dans les interrupteurs passants et le signe de la tension aux

bornes de ceux bloqués pour en déduire les caractéristiques

I(V) de chaque interrupteur

5) Reconnaître chaque interrupteur à partir de la caractéristique

statique ou de le synthétiser à partir d'interrupteurs usuels.

Page 67: 2electronique de Puissance

ETUDE DE QUELQUES CAS

Hacheur réversible en courant:

Cahier des charges:

- On veut alimenter, à partir d'une batterie d'accumulateurs, une

machine à courant continu sous tension continue variable. Cette

machine est à excitation indépendante. Elle devra fonctionner en

moteur et en génératrice pour le même sens de la vitesse de rotation.

On notera que pour assurer le freinage, on choisit de ne pas toucher à

l’inducteur mais, d’inverser le courant dans l’induit.

- SOLUTION:

a) caractérisation des entrées sorties et déduction des

réversibilités

L'entrée est une source de tension réversible en courant.

La sortie étant une source de courant non réversible en tension

mais réversible en courant. Donc, la configuration de base

est à liaison directe:

Page 68: 2electronique de Puissance

-

b) Séquences de fonctionnement et observation du sens du

courant dans les interrupteurs passants et du signe de la tension

aux bornes de ceux bloqués.

Les séquences de fonctionnement qui peuvent exister sont:

- phase active de traction

- phase active de freinage

- phase de roue libre en traction

- phase de roue libre en freinage.

Page 69: 2electronique de Puissance

- Phase active en traction

Page 70: 2electronique de Puissance

- Phase active de freinage:

Page 71: 2electronique de Puissance

- Roue libre en traction:

Page 72: 2electronique de Puissance

- Roue libre en freinage:

Page 73: 2electronique de Puissance

- Caractéristiques statiques des interrupteurs:

- K1 et K2 doivent être synthétisés à partir d'interrupteurs usuels. Par

exemple un transistor (ou un thyristor avec son circuit d'extinction) et

une diode en antiparallèle.

- K3 est un fil.

- K4 est un circuit ouvert.

Page 74: 2electronique de Puissance

-

Page 75: 2electronique de Puissance

Hacheur non réversible en courant:

Cahier des charges:

On désire alimenter à partir d’une batterie d’accumulateurs,

une machine à courant continu fonctionnant en moteur sans aucune

réversibilité. Ce moteur devra être alimenté sous tension continue

variable.

Trouver la structure du convertisseur ainsi que la nature des

interrupteurs le constituant.

Onduleur de tension:

Cahier des charges:

On désire obtenir une tension rectangulaire E aux bornes

d’une charge à partir d’une batterie d’accumulateurs.

Trouver la structure du convertisseur ainsi que la nature des

interrupteurs le constituant.

Page 76: 2electronique de Puissance

LA COMMUTATION DANS LES

CONVERTISSEURS STATIQUES

- GENERALITES SUR LA COMMUTATION DANS LES CONVERTISSEURS

Définitions relatives à la commutation

Fonctionnement d’un convertisseur statique: Succession de

séquences élémentaires. Chaque séquence réseau électrique

maillé différent du précédent (Modification de l’interconnexion des

différentes branches du convertisseur par le changement d’état

d’interrupteurs).

L’étude de la commutation dans les convertisseurs Analyse

du processus de modification successive des interconnexions sans

contraintes excessives sur les interrupteurs. Processus de

modification est réalisé par un «Commutateur»: Appareil ayant pour

fonction la substitution d’une portion de circuit à un autre ou la

modification successive des connexions d’un ou plusieurs circuits.

Page 77: 2electronique de Puissance

- Les phénomènes apparaissant lors du fonctionnement du

commutateur sont regroupés sous le terme général de

«Commutation».

Le commutateur a pour fonction de connecter la branche du circuit

associé au contact mobile C à un et un seul des autres contacts

fixes A1, A2, A3 et A4. La commutation est le passage du contact

mobile d’un contact fixe à un autre.

Page 78: 2electronique de Puissance

Processus de commutation

- Il ne concerne que trois branches: la branche liée au point

C et les deux branches qui vont échanger leur connexion avec C.

- Règles d’interconnexions branches reliées aux

contacts fixes ne peuvent être que des branches tensions (Elles

peuvent être ouvertes) et que la branche reliée au contact mobile C

est une branche courant (On ne peut connecter entre elles que

deux sources de nature différente).

- Réellement, le commutateur précédent est réalisé par un

groupement en étoile de semi-conducteurs fonctionnant en

interrupteur électronique comme indiqué sur la figure suivante:

Page 79: 2electronique de Puissance

-

Commutateur électronique à quatre voies

On parlera de voies plutôt que de positions et de pôles plutôt

que de contacts.

Pour réaliser la fonction commutateur si et seulement si:

- Entre deux commutations, un seul interrupteur est passant

- La commutation implique le changement d’état simultané et

complémentaire de deux interrupteurs et deux seulement

(toujours dans l’hypothèse de sources parfaites).

Page 80: 2electronique de Puissance

- L’étude du processus de commutation global dans la

majorité des convertisseurs statiques peut se ramener à l’étude de

l’aspect local de la commutation se déroulant dans la cellule de

commutation élémentaire suivante à deux voies isolée de la structure

globale du convertisseur:

Cellule de commutation élémentaire

Page 81: 2electronique de Puissance

Cellules de commutation élémentaires dans

les structures de base des convertisseurs statiques

Le hacheur L’onduleur de tension monophasé

L’onduleur de courant

monophasé

Page 82: 2electronique de Puissance

L’onduleur de

tension triphasé

L’onduleur de

courant triphasé

Page 83: 2electronique de Puissance

- La commutation est fondamentalement liée au

fonctionnement des deux interrupteurs de la cellule élémentaire

(Amorçage de l’un et blocage de l’autre). Ce qui représente l’aspect

local de la commutation. Cependant cette commutation présente

aussi l’aspect système lié au passage d’une séquence de

fonctionnement du circuit à une autre (Respect des règles

fondamentales d’interconnexions des sources).

- Lors de l’analyse du processus général d’une commutation, il

y’a lieu d’associer les deux aspects.

ASPECT LOCAL DE LA COMMUTATION

- L’aspect local de la commutation d’un interrupteur consiste à

observer les phénomènes accompagnant son changement d’état d’un

point de vue strictement local, c’est-à-dire limité au seul dipôle

constitué par le modèle électrique, plus ou moins complexe, de

l’interrupteur.

- L’étude des caractéristiques statiques et dynamiques des

Page 84: 2electronique de Puissance

Interrupteurs ainsi que les règles qui les lient font apparaître le lien

entre l’aspect local et l’aspect système de la commutation.

Régime statique

- L’analyse de chaque séquence élémentaire de fonctionnement d’un

convertisseur permet de localiser toutes les valeurs de Vk et Ik d’un

interrupteur de la structure et d’en déduire la caractéristique

statique qu’il doit posséder (Détermination de l’uni ou de la

bidirectionnalité en tension ou en courant et qui est insuffisante

pour identifier complètement le type d’interrupteur).

Régime dynamique – Mode de commutation

- L’étude du régime dynamique consiste à déterminer si la

commutation sera commandée ou spontanée (naturelle) tant pour

l’amorçage que pour le blocage lorsque le point de fonctionnement

passe d’un demi axe à l’autre de la caractéristique statique Ik=f(Vk).

Page 85: 2electronique de Puissance

- Commutation commandée d’un interrupteur

Un interrupteur est susceptible d’être commandé à l’amorçage

et/ou au blocage s’il possède une électrode de commande permettant

de provoquer son changement d’état de manière quasi instantanée.

«Si les points de fonctionnement statique imposés par la

séquence précédant la commutation et la séquence suivante se

trouvent sur deux demi-axes de mêmes signes, la commutation ne peut

être que commandée»

- Commutation spontanée d’un interrupteur

C’est le type de commutation se déroulant dans une jonction P-

N. Elle ne dépend que du circuit électrique extérieur.

«Si les points de fonctionnement statique imposés par la

séquence précédant la commutation et la séquence suivante se

trouvent sur deux demi-axes de signes contraires, la commutation ne

peut être que spontanée»  

Page 86: 2electronique de Puissance

- Cycle de fonctionnement d’un interrupteur

Ce cycle représente l’ensemble des points de

fonctionnement de l’interrupteur mais aussi la chronologie de

parcours de ces divers points faisant ainsi apparaître les

mécanismes de commutation associés et donc l’identification

complète de l’interrupteur.

Page 87: 2electronique de Puissance

ASPECT SYSTEME DE LA COMMUTATION

- Si l’aspect local de la commutation se limite à l’étude des

phénomènes apparaissant aux bornes du seul dipôle constitué par

un interrupteur, l’aspect système concerne la manière dont doivent

fonctionner les deux interrupteurs d’une même cellule élémentaire

pour que la commutation s’effectue correctement en tenant compte

des contraintes électriques imposées par la séquence considérée du

convertisseur.

- Nous supposerons, dans un premier temps, les sources de

tension et de courant parfaites.

Page 88: 2electronique de Puissance

LOI FONDAMENTALE DE LA COMMUTATION

Cellule élémentaire avant et après la commutation

- On peut écrire en permanence:

( )

( )

1

21 2

1 2

1 2

v v V V V

i i I

k k

k k

Page 89: 2electronique de Puissance

- Avant et après la commutation, les états des deux interrupteurs sont

complémentaires. Les points de fonctionnement correspondants sur

leurs caractéristiques statiques sont définis comme suit (V et I >0).

- Pendant la commutation, les deux relations précédentes

doivent être constamment vérifiées. Sinon, risque de court-circuit de

la source de tension ou ouverture du circuit de la source de courant.

Page 90: 2electronique de Puissance

- Naturellement le problème de synchronisation, entre l’ouverture

de l’un des interrupteurs et la fermeture de l’autre, est résolu grâce aux

propriétés des interrupteurs électroniques. En effet, on remarque que

les caractéristiques dynamiques des deux interrupteurs se situent dans

deux quadrants adjacents. L’un de ces deux quadrants correspond à

deux demi axes de même signe (Quadrant I de K1) K1 doit obéir à un

mode de commutation de type commandé. Le deuxième quadrant

(Quadrant VI de K2), correspond à deux demi axes de signe contraire

K2 doit donc obéir à un mode de commutation de type spontané.

- En fait, c’est la commande de l’un des interrupteurs, soit à

l’amorçage, soit au blocage qui provoque la commutation spontané de

l’autre. Puisque la commutation spontané oblige le point de

fonctionnement à se déplacer le long des axes, le point de

fonctionnement de l’interrupteur commandé doit se déplacer dans le

quadrant correspondant suivant une caractéristique quasi-

rectangulaire comme l’indique la figure suivante:

Page 91: 2electronique de Puissance

-

Loi fondamentale de la commutation naturelle:

Dans une cellule élémentaire de commutation d’un

convertisseur statique, la commutation naturelle est provoquée par

le changement d’état commandé de l’un des interrupteurs entrainant

le changement d’état spontané de l’autre.

La commutation commandée de l’un des deux interrupteurs

de la cellule élémentaire peut être de deux natures:

Page 92: 2electronique de Puissance

* Commutation par commande à l’amorçage de l’interrupteur ouvert Ou

* Commutation par commande au blocage de l’interrupteur fermé

- La détermination des points de fonctionnement des deux

interrupteurs sur la caractéristique statique avant et après la

commutation, avec les signes réels de V et I, permet d’effectuer cette

distinction. On peut énoncer la règle suivante: Si le signe du courant

traversant l’interrupteur fermé avant la commutation est le même que

celui de la tension à ses bornes après la commutation, celui-ci doit être

commandé au blocage. Si ces deux grandeurs sont de signe contraire,

la commande à l’amorçage de l’autre interrupteur est nécessaire.

1er Cas:

Page 93: 2electronique de Puissance

- Le signe de V après l’ouverture est le même que celui de I avant

l’interrupteur doit être commandé au blocage.

2ème Cas:

- Le signe de V après l’ouverture est le contraire de celui de I avant

l’autre interrupteur doit être commandé à l’amorçage.

- Cependant, il est plus intéressant de rattacher le mode de

commutation au fonctionnement du convertisseur et aux formes

d’ondes qui en découlent.

Page 94: 2electronique de Puissance

- On appelle commutation positive lorsqu’elle entraîne un

accroissement du potentiel du nœud de commutation C et

commutation négative dans le cas contraire. Soit la figure suivante:

-

Page 95: 2electronique de Puissance

- Règle:

Si la commutation et le courant sont de même signe, il y’a

commutation par commande à l’amorçage de l’interrupteur ouvert.

Si la commutation et le courant sont de signe contraire, il y’a

commutation par commande au blocage de l’interrupteur fermé.

- Pour la commutation précédente, les cycles dynamiques des

deux interrupteurs K1 et K2 ont la forme suivante:

- 1er Cas:

Page 96: 2electronique de Puissance

- 2ème Cas:

Page 97: 2electronique de Puissance

Synthèse des interrupteurs de

la cellule de commutation

- L’étude précédente permet, pour une commutation donnée

et en connaissant le signe de V et le sens I, d’en déduire lequel des

deux interrupteurs de la cellule élémentaire, doit être commandé et

s’il doit être commandé au blocage ou à l’amorçage. Or le

fonctionnement d’un convertisseur statique étant composé de

plusieurs séquences successives constituant un cycle complet, il

est nécessaire de connaitre toutes les commutations susceptibles

d’être imposées à la cellule au cours de ce cycle. En déterminant le

cycle dynamique de chaque interrupteur pour les différentes

commutations imposées à chaque cellule de commutation

élémentaire du convertisseur, la synthèse des interrupteurs de la

cellule a ainsi été effectuée, l’identification et le choix de

l’interrupteur le mieux adapté en découlent

Page 98: 2electronique de Puissance

- Dans un premier temps, on appliquera cette méthode à

plusieurs cas de fonctionnement cycliques élémentaires que l’on

rencontre dans les structures de base des convertisseurs statiques. Ce

sont des fonctionnement à « cycle unique ». Dans un deuxième temps,

on traitera le cas de fonctionnement plus complexes, où le

convertisseur impose à la cellule de commutation élémentaire plusieurs

modes de fonctionnement, donc des cycles différents.

FONCTIONNEMENT A CYCLE UNIQUE

- Plusieurs convertisseurs ont un fonctionnement cyclique simple

où il y’a alternance des commutations:

*Pour une cellule à deux voies, après la commutation K1 K2,

il faut effectuer la commutation K2 K1 avec les nouvelles

conditions de signe de V et de I.

*Pour une cellule à plus de deux voies, les commutations se

succèdent cycliquement K1 K2, K2 K3, ….., Kn K1

Page 99: 2electronique de Puissance

1er Cas: V et I ne changent pas de signe entre deux

commutations

- Les deux commutations sont de signes contraires. Si la

première est positive, la seconde est négative ou inversement. Le

courant gardant le même sens pour les deux commutations, on aura

une commande à l’amorçage pour l’interrupteur bloqué et une

commande au blocage pour l’interrupteur passant. Il s’agit du même

interrupteur qui est commandé à chaque commutation, l’autre et à

amorçage et blocage spontanés. Les cycles dynamiques permettant

d’identifier les deux interrupteurs auront la forme suivante:

Page 100: 2electronique de Puissance

-

- La structure du commutateur est asymétrique (les deux

interrupteurs sont de natures différentes). C’est le hacheur dévolteur

non réversible.

Page 101: 2electronique de Puissance

2ème Cas: le sens du courant change entre deux commutations

- Le signe de V étant invariable, la source de courant est

bidirectionnelle et son courant est alternatif. Il se produit une

commutation à chaque demi-période.

- Supposons que la première commutation est > 0 (fermeture

de l’interrupteur relié au plus haut potentiel de C). Sil le courant est

positif commutation et courant sont > 0 il y’a

commutation à l’amorçage de l’interrupteur ouvert.

- La commutation suivante sera forcément négative (fermeture

de l’interrupteur relié au plus bas potentiel de C). Le courant aura

changé de sens commutation et courant sont < 0 il y’a

de nouveau commutation par commande à l’amorçage de

l’interrupteur ouvert. Les cycles dynamiques permettant d’identifier

les interrupteurs de la cellule auront la forme suivante:

Page 102: 2electronique de Puissance

-

- Les deux interrupteurs auront donc un amorçage commandé

et un blocage spontané, unidirectionnels en tension et

bidirectionnels en courant: C’est le thyristor en antiparallèle d’une

diode.

Page 103: 2electronique de Puissance

- On peut résumer les deux cas correspondant à un courant

positif ou négatif comme suit:

Page 104: 2electronique de Puissance

3ème Cas: Le signe de V change entre deux commutations

- La d.d.p V est alternative. Il se produit une commutation à

chaque demi-période. Les deux interrupteurs seront donc

unidirectionnels en courant et bidirectionnels en tension.

Page 105: 2electronique de Puissance

- Si le courant I est > 0 et si la première commutation est elle-

même positive (fermeture du point lié au plus haut potentiel), il y’a

commutation par commande à l’amorçage de l’interrupteur ouvert

(K1).

- Le signe de la tension V ayant changé, la commutation

suivante sera à nouveau positive et donc commutation par

commande à l’amorçage de l’interrupteur ouvert (K2) les deux

interrupteurs sont du même type : des thyristors. Ce qui est en

concordance avec les deux cycles précédents.

- Dans le cas où commutation et courant sont de signes

contraires, les interrupteurs, toujours unidirectionnels en courant et

bidirectionnels en tension, seront à blocage commandé et amorçage

spontané. Ceci peut être résumé par la figure suivante:

Page 106: 2electronique de Puissance

-

Commutation et courant de même Commutation et courant de

signe

signe Commande à l’amorçage contraire Commande au

(Redresseurs) blocage (Onduleur parallèle)

Page 107: 2electronique de Puissance

4ème Cas: Cellule de commutation polyphasée

- La cellule élémentaire comporte n interrupteurs (n>2)

groupés comme suit:

Page 108: 2electronique de Puissance

- Les interrupteurs Ki (i=1,…,n) seront:

- Commandés à l’amorçage et blocage spontané si le courant est >0 et la

commutation est >0 (Vj+1>Vj) ou si le courant est <0 et la commutation

est <0 (Vj+1<Vj) (Cas A).

- Commandés au blocage et à amorçage spontané si le courant est >0 et

la commutation est <0 (Vj+1<Vj) ou si le courant est <0 et la

commutation est >0 (Vj+1>Vj) (Cas B).

Page 109: 2electronique de Puissance

FONCTIONNEMENT A PLUSIEURS CYCLES

Cellule réversible

- Les cellules élémentaires étudiées précédemment ont toutes

un fonctionnement régulier et cyclique où les cycles dynamiques des

interrupteurs restent toujours les mêmes. Cependant, certains

convertisseurs ont un fonctionnement plus élaboré et les cellules

élémentaires le constituant doivent fonctionner sous des cycles

différents. Les interrupteurs de la cellule doivent être capables de

fonctionner suivant l’un ou l’autre des cycles dynamiques imposés à

la cellule.

- Exemple:

- Soit une cellule élémentaire de commutation à deux voies à

laquelle le convertisseur impose les conditions suivantes:

- Dans un premier temps, il y’a fonctionnement cyclique

de la cellule avec V constant et I > 0.

- Dans un deuxième temps, I s’inverse et devient <0.

Page 110: 2electronique de Puissance

-

- La cellule est asymétrique et réversible en courant.

- Applications: - Hacheur dévolteur réversible en courant

- - Onduleur de tension à modulation ±E

Page 111: 2electronique de Puissance

COMMUTATION COMMANDEE AU BLOCAGE

- L’étude précédente suppose l’existence de semi-conducteurs

commandables à l’amorçage ou au blocage couvrant des domaines

de puissance très étendu. Cependant, la commande au blocage

souffre d’un certain retard technologique par rapport à la commande

à l’amorçage.

- Lorsque les tensions et courants mis en jeu imposent

l’utilisation d’interrupteurs de gros calibres et qu’il s’avère

nécessaire d’utiliser le thyristor, il faut procéder à la modification de

la structure de la cellule de commutation pour pouvoir provoquer le

blocage spontané. Cette modification présente certains

inconvénients tel que l’augmentation du coût du convertisseur, une

limitation en fréquence due à l’allongement des durées de

commutation. Ce mode de commutation s’appelle Commutation

Forcée.

Page 112: 2electronique de Puissance

- Principe de la commutation forcée:

- La commutation forcée consiste à provoquer le blocage

spontané du thyristor par le biais d’un circuit auxiliaire ayant la

configuration de principe suivante:

Page 113: 2electronique de Puissance

- Le circuit auxiliaire de commutation est composé d’un

interrupteur K3 commandé à l’amorçage (En l’occurrence un thyristor) et

d’un condensateur préalablement chargé d’une tension initiale Vc0

d’amplitude et de polarité telles que le blocage spontané de K1 soit

possible lorsque K3 est commandé à l’amorçage.

- Lorsque K1 se bloque (blocage spontané quasi-instantané), la

continuité du courant est assurée par le condensateur C à travers K3. La

tension Vc aux bornes du condensateur évolue au cours du temps selon

l’équation suivante:

- Lorsque vK2 s’annule, il y’a commutation naturelle libre entre K3

et K2. K3 se bloque naturellement et K1 s’amorce tout naturellement. La

commutation du courant de K1 vers K2 est terminée.

v V VI

Ctk C2 0

.

Page 114: 2electronique de Puissance

- Le circuit de commutation précédent est très simplifié. Les

circuits de commutation complets seront étudiés dans le chapitre

consacré à la commutation forcée. Sauf qu’à partir de ce circuit,

quelques conclusions importantes peuvent être tirées, à savoir:

- - une plus grande complexité de la cellule de commutation

munie de son circuit d’extinction pouvant entrainer un

changement dans le fonctionnement global du convertisseur

considéré,

- - augmentation de la durée de commutation limitant la fréquence

de fonctionnement,

- - contraintes supplémentaires sur les interrupteurs,…

- INFLUENCE DE LA NATURE REELLE DES SOURCES

- L’étude précédente a été menée en considérant les sources de

tension et de courant parfaites. La commutation dans la cellule

élémentaire se déroulait en respectant les deux relations

suivantes:

( )

( )

1

21 2

1 2

1 2

v v V V V

i i I

k k

k k

Page 115: 2electronique de Puissance

- Les deux grandeurs (V1-V2) et I sont invariables à l’échelle de

la commutation ou très lentement variables.

- Cependant, une source de tension ne peut jamais être parfaite

et la présence d’impédance interne inductive, aussi faible que soit-

elle, ne peut être négligée au moment de la commutation. Ainsi, la

source de tension n’impose plus un potentiel V, mais un potentiel

v=V-l.di/dt. Le terme l.di/dt pouvant présenter une amplitude

élevée en régime transitoire rapide de courant (di/dt élevé).

- De même, une source de courant ne peut être jamais parfaite

et la présence d’une impédance interne capacitive, aussi faible que

soit-elle, ne peut être négligée au moment de la commutation. Ainsi la

source de courant n’impose plus un courant I, mais un courant I-

c.dv/dt. Le terme c.dv/dt ne peut être négligée que si c est faible et

que v est lentement variable. La représentation des sources de

tension et de courant imparfaites peut se faire comme suit:

Page 116: 2electronique de Puissance

-

- C’est le premier cas qu’on rencontre souvent dans la

conversion statique de l’énergie électrique. La nature des

générateurs et des récepteurs dont on contrôle l’échange d’énergie

est généralement constituée par des machines électriques, des

réseaux de distribution,…L’identification de certaines sources à des

sources de tension est une hypothèse souvent grossière. Cette

représentation peut être valable pour des régimes lentement

variables mais non en régime de commutation.

Page 117: 2electronique de Puissance

- La présence d’un terme inductif dans les deux branches

tension de la cellule élémentaire étudiée précédemment modifie

considérablement le déroulement de la commutation. Ainsi, la

commutation ne peut plus être instantanée. La somme des tensions

aux bornes des deux interrupteurs de la cellule n’est plus imposée.

On doit procéder à une nouvelle étude de la commutation avec les

conditions de la figure suivante:

Page 118: 2electronique de Puissance

- La règle établie précédemment concernant le mode de

commutation de la cellule par commande à l’amorçage ou par

commande au blocage a été obtenue à partir de l’état initial des

interrupteurs avant la commutation et de leur état final après la

commutation. Cette règle restera donc toujours valable. Elle précise

le seul mode de commutation qui puisse être envisagé pour les

interrupteurs de la cellule dans les conditions qu’impose le circuit.

Sauf qu’il faut maintenant étudier si la présence d’inductances

permet effectivement la commutation dans les deux modes de

commande envisageables, à savoir la commande à l’amorçage de

l’interrupteur ouvert et la commande au blocage de l’interrupteur

fermé.

Commande à l’amorçage avec

des sources de tension inductives

- Le déroulement de la commutation se déroule selon la chronologie

suivante:

Page 119: 2electronique de Puissance

-

Page 120: 2electronique de Puissance

- Etat initial: K1 ouvert, K2 fermé, Commutation et courant sont de

mêmes signes (Par exemple, v=V1-V2>0, I>0)

Commande à l’amorçage de K1 et blocage spontané

de K2 dans le cas de sources parfaites. Ceci est-il

possible avec des sources de tension imparfaites?

- La commande à l’amorçage de K1 implique son basculement

à l’état passant, mais les inductances l1 et l2s’opposent aux

variations rapides de i1 et de i2 Effondrement de la tension vk1

qui passe de v=V1-V2 à 0 K1 et K2 se trouvent tous les deux

conducteurs et on peut écrire:V l

d i

d tV l

d i

d t

i i Id i

d t

d i

d t

d i

d t

d i

d t

V V

l lk kk k

1 11

2 22

1 2 1 2

1 2

0

1 2

1 2

. .

Page 121: 2electronique de Puissance

- La commutation est terminée lorsque ik2 s’annule (Blocage

spontané de K2) et ik1 atteint la valeur I la commutation à

l’amorçage de l’interrupteur ouvert et blocage spontané de l’interrupteur

fermé dans le cas de sources de tensions inductives est possible avec

les conséquences suivantes:

- la durée de la commutation s’allonge et est

directement liée à l’importance des inductances.

- le potentiel du point C durant la commutation vaut

(V1+V2)/2 (Si l1 = l2)

- la commutation à l’amorçage est moins énergique que

dans le cas où les sources de tension sont supposées

parfaites (Effondrement d’abord de la tension, puis

ensuite augmentation du courant dans K1, on peut

parler de commutation douce)

- Ce type de commutation s’effectue avec empiètement

Page 122: 2electronique de Puissance

Commande au blocage avec

des sources de tension inductives

- Soit la cellule élémentaire suivante:

Page 123: 2electronique de Puissance

- Etat initial: K1 ouvert, K2 fermé, Commutation et courant sont de

signes contraires ((V1-V2)>0 et I<0) Commande au

au blocage de l’interrupteur fermé et amorçage spontané

de l’interrupteur ouvert dans le cas de sources de tension

parfaites. Ceci est-il possible avec des sources de tension

imparfaites?

- Une commande au blocage de K2 entraine une augmentation rapide

de la tension à ses bornes accompagnée d’un effondrement de la tension

aux bornes de K1. Mais K2 ne sera considéré comme bloqué que lorsque ik2

s’annule K2 conduit un courant sous pleine tension (Pertes). Le

problème qui s’ensuit est l’ouverture d’un circuit inductif Surtension

aux bornes de K2 lors de son ouverture.

- En conclusion, la commutation naturelle avec commande à

l’ouverture est inadmissible si les sources de tension sont inductives

(Même pour des valeurs faibles des inductances).

Page 124: 2electronique de Puissance

- Question: Quelle est la solution si la commande au blocage est

nécessaire pour le fonctionnement d’un convertisseur

donné?

- Elles sont de deux types:

- 1) Découplage de la cellule de commutation

- 2) Circuit de commutation forcée.

1) Découplage de la cellule de commutation

- Cette solution consiste à placer un condensateur au plus

près des bornes A1 et A2 de façon à limiter l’effet de la présence des

faibles inductances. C’est le cas de sources continues telles que les

batteries d’accumulateurs, le cas de sources alternatives capacitives

(circuit résonnant parallèle) ou même la sortie d’un filtre L-C. Le

condensateur de découplage assure la continuité immédiate du

courant installé dans l’inductance et la surtension à l’ouverture de

l’interrupteur est limitée à des valeurs acceptables.

Page 125: 2electronique de Puissance

- Cependant la commande à l’ouverture sera toujours plus

difficile à maîtriser que la commande à la fermeture.

2) Circuit de commutation forcée

- La découplage ne peut pas constituer toujours la solution.

L’utilisation d’un condensateur s’avère inapplicable lorsque les

inductances font partie intégrante de la structure physique des

sources (Machines électriques).

Page 126: 2electronique de Puissance

- On a recours à la commutation forcée pour réaliser la

commutation par commande au blocage lorsque celle-ci est

nécessaire au fonctionnement d’un convertisseur donné.

- Le principe de fonctionnement d’une cellule de

commutation munie d’un circuit de commutation forcée a été

annoncé auparavant où on a considéré que la source de tension est

parfaite. En est il de même lorsque cette source présente une

impédance inductive interne.

- Soit la structure élémentaire de la cellule de commutation

suivante :

Page 127: 2electronique de Puissance

-

- Le fonctionnement de ce circuit de commutation est le suivant:

1ère Séquence: Amorçage de K3 Blocage spontané quasi-instantané

de K1. Le condensateur se charge à courant constant.

Lorsque Vc atteint V K2 s’amorce spontanément.

La première séquence est terminée

Page 128: 2electronique de Puissance

2ème Séquence: L’amorçage de K2 crée un circuit oscillant constitué

par L,C et E. Au bout d’un quart de période ,

ce courant s’annule et K3 se bloque. La commutation

du courant de K1 vers K3 est terminée.

- Les grandeurs vk1, vk2 et le courant dans K3 évoluent en

fonction du temps de la manière suivante:

tLC

.

2

Page 129: 2electronique de Puissance

-

Page 130: 2electronique de Puissance

PROPRIETES FONDAMENTALES

DE LA COMMUTATION FORCEE

- Interrupteurs: - A amorçage commandé ou spontané et à

blocage spontané (Diodes et Thyristors).

- Contraintes de tension plus sévères

(V+VC0).

- Durée de la commutation: - Obstacle pour le fonctionnement à

haute fréquence des convertisseurs.

- Condensateur: - Dimensionnement réalisant compromis

entre sécurité (temps minimal

d’application de la tension inverse) et une

durée minimale de la commutation.

Page 131: 2electronique de Puissance

DUALITE DANS LES CONVERTISSEURS

STATIQUES

Introduction:

- L’existence de plusieurs structures de convertisseurs

statiques conduit tout naturellement de tenter d’établir des relations

entre ces divers structures d’une part, pour limiter l’étude de ces

structures aux principales et en d’en déduire le comportement des

autres et d’autre part, pour pouvoir rechercher de nouvelles

structures de convertisseurs.

- Les convertisseurs statiques sont constitués principalement

d’interrupteurs, d’éléments passifs et réactifs et de sources de

tension et de courant dont ils contrôlent l’échange d’énergie. Il existe

une relation de bijection qui associe à chaque élément possédant

certaines propriétés en tension (resp. en courant) un autre élément

possédant les mêmes propriétés en courant (resp. en tension). Cette

relation s’appelle la dualité.

Page 132: 2electronique de Puissance

- Les convertisseurs statiques étant constitués entre autres,

d’éléments interrupteurs, il est nécessaire de définir les éléments duaux

de ces interrupteurs.

Rappels sur la dualité des graphes et des circuits:

- Il existe des couples de grandeurs électriques duales (ou

corrélatives) qu’on peut énumérer comme suit:

- Coutant: Tension

- Résistance: Conductance

- Inductance: Capacité

- Impédance: Admittance

- Flux: Quantité d’Electricité

- Puissance: Puissance

- Energie: Energie

- La dualité s’applique aux graphes et circuits qui sont applicables sur le plan sans imbrication de branches (Cette imitation prend toute son importance dans le cas de convertisseurs polyphasés) .

Page 133: 2electronique de Puissance

- Deux graphes sont duaux si:

- il existe une relation biunivoque entre les mailles de

l’un des graphes, y compris la maille externe, et les

nœuds de l’autre graphe;

- à chaque branche B commune à deux mailles de

l’un des graphes est associée, dans l’autre graphe, une

branche B’ connectée entre les deux nœuds

associés à ces deux mailles.

- Deux circuits électriques sont duaux si:

- les graphes qui leurs sont associés sont duaux;

- les éléments placés sur les branches duales B et B’, appartenant à chacun de ces graphes sont duaux.

Page 134: 2electronique de Puissance

- L’exemple classique de deux circuits duaux est le suivant:

- Les équations caractérisant le fonctionnement de ces deux

circuits s’écrivent sous la même forme symbolique:

F p H p p H ppH p( ) . ( ) . . ( )

.. ( )

1

Page 135: 2electronique de Puissance

- F(p) et H(p) représentent respectivement la tension et le

courant dans le circuit a, et le courant et la tension dans le circuit b.

Obtention du circuit dual d’un circuit donné

- On obtient le circuit dual d’un circuit donné en marquant un

point dans chacune des mailles du circuit et un point à l’extérieur de

ce circuit correspondant à la maille externe. Chacun de ces points

représente un nœud du circuit dual. Entre chaque paire de points,

pour chaque branche commune aux deux mailles qui entourent ces

points, on insère une branche sur laquelle est placé l’élément dual

de l’élément placé sur la branche commune aux dites mailles.

- Exemple de circuits duaux:

Page 136: 2electronique de Puissance

-

- Lorsque la structure duale est déterminée, il faut définir les

signes des grandeurs duales. Pour cela, il faut orienter les branches

du circuit initial et d’en déduire une orientation des branches du

circuit dual. Dans l’exemple précédent, une fois définie l’orientation

des branches du circuit initial, on peut écrire la loi des mailles

comme suit:

Page 137: 2electronique de Puissance

-

où Vi désigne la tension aux bornes de la branche i.

Pour le nœud A, la loi des nœuds s’écrit par dualité:

Pour les nœuds B et C, on a:

- L’orientation des branches du circuit dual (b) est

directement déduite des 3 relations précédentes. Cette détermination

des signes des grandeurs duales est fondamentale lorsque les

circuits contiennent des éléments unidirectionnels.

V V V V

V V V

V V V V V

1 2 3 4

4 5 6

1 2 3 5 6

0

0

0

I I I I1 2 3 4 0' ' ' '

I I I

I I I I I

4 5 6

1 2 3 5 6

0

0

' ' '

' ' ' ' '

Page 138: 2electronique de Puissance

INTERRUPTEURS STATIQUES DUAUX

- La notion de dualité peut être étendue aux convertisseurs

statiques puisque ces derniers sont fondamentalement des circuits

électriques. Cependant, pour que cette dualité soit complètement

applicable, il est nécessaire de définir les éléments duaux des

interrupteurs usuellement utilisés dans la conversion statique de

l’énergie électrique.

- On peut contourner cette difficulté en déterminant, pour chaque

séquence de fonctionnement du convertisseur, le circuit électrique

dual correspondant en remplaçant les interrupteurs conducteurs par

des court-circuits et ceux bloqués par des circuits ouverts.

- Cette méthode présente une grave lacune puisque seul le

fonctionnement entre les commutations qui est pris en considération.

Ce qui permet de déterminer les caractéristiques statiques et d’occulter

les caractéristiques dynamiques des interrupteurs. Le tableau suivant

rassemble les interrupteurs usuellement utilisés et leurs duaux.

Page 139: 2electronique de Puissance

-

Page 140: 2electronique de Puissance

THYRISTOR DUAL

- Les interrupteurs à deux segments (Diode et Type «Transistor») sont

des interrupteurs qui sont leur propre dual. En revanche, pour les

interrupteurs à 3 segments, on remarque que lorsque ceux-ci ont un

amorçage et un blocage commandés, l’interrupteur idéal est

facilement identifiable, et que lorsqu’il s’agit de ceux à amorçage

commandé et blocage naturel (type «Thyristor»), l’interrupteur dual

correspondant n’existe pas sous forme discrète. Ce composant,

désormais associé à la nomination «Thyristor-dual», pourrait être

synthétisé à partir de composants ayant un amorçage et un blocage

commandé en transformant leur amorçage en naturel.

Synthèse du thyristor dual

- A partir des propriétés du thyristor, on peut définir les

propriétés que doit posséder le thyristor-dual avant sa synthèse

(Sans savoir à priori ses éléments constitutifs).

Page 141: 2electronique de Puissance

- Pour transformer l’amorçage commandé en naturel, on doit

réaliser un ET logique entre l’existence d’une commande à

l’amorçage et l’annulation de la tension aux bornes du composant.

Le blocage étant tel qu’il est, il ne sera actif que lorsque le courant

est positif. La commande au blocage sera inactive si le courant est

négatif (Tout comme la commande à l’amorçage du thyristor qui doit

être inactive lorsque celui-ci est soumis à une tension négative).

- Les pertes par commutation à l’amorçage du thyristor-dual

sont nulles puisque celle-ci s’effectue à tension nulle (Les pertes par

commutation au blocage du thyristor sont nulles puisqu’il se bloque

à courant nul).

- Pour protéger le thyristor contre des di/dt élevés et limiter

les pertes durant l’amorçage, on ajoute en série avec le composant

une inductance. Celle-ci ne nécessite aucune évacuation de l’énergie

électromagnétique durant le blocage puisque le thyristor se bloque à

courant nul. On en déduit que pour protéger le thyristor-dual contre

Page 142: 2electronique de Puissance

des dv/dt élevés au blocage et limiter ainsi les pertes durant cette

commutation, on doit placer un condensateur en parallèle du

composant.

- Le thyristor s’amorce tout naturellement si la tension à ses

bornes atteint ou dépasse la tension de retournement VM. On en

déduit que le thyristor-dual doit se bloquer lorsque le courant atteint

ou dépasse une valeur maximale IM. Cette propriété de disjonction

est une propriété très intéressante puisqu’elle constitue une auto

protection du composant.

- On peut rassembler les propriétés du thyristor et de celles

du thyristor-dual dans le tableau comparatif suivant:

Page 143: 2electronique de Puissance

-

* Conditions d’amorçage: * Conditions de blocage:

V > 0 + Commande à l’amorçage I > 0 + Commande au blocage

* Conditions de blocage * Conditions d’amorçage

I < 0 V < 0

* Auto-amorçage si V=VM * Auto-blocage si I=IM

* Courant maximal à l’état passant * Tension maximale à l’état bloqué

* Nécessité en protection en: * Nécessité en protection en:

di/dt > 0 à l’amorçage: L en série dv/dt > 0 au blocage: C en parallèle

* Diminution des pertes à l’amorçage * Diminution des pertes au blocage

Page 144: 2electronique de Puissance

- Le symbole utilisé pour représenter le thyristor-dual est le

suivant:

APPLICATION DES REGLES DE LA DUALITE

DANS LES CONVERTISSEURS STATIQUES

- La connaissance des éléments duaux des interrupteurs

usuellement présents dans les structures des convertisseurs

statiques permet la recherche de structures duales par application

des mêmes règles que celles utilisées dans le cas des circuits

linéaires. Cependant, la présence d’éléments unidirectionnels

nécessite la détermination de l’orientation des branches du circuit

dual préalablement au positionnement de ces éléments.

Page 145: 2electronique de Puissance

Recherche du convertisseur dual d’un convertisseur donné

- On se place toujours dans le cas de convertisseurs applicables

sur le plan sans imbrication de branches.

- Chaque branche du circuit initial est numérotée et orientée de

façon arbitraire. On procède ensuite à la détermination du graphe

orienté du circuit. On marque un point dans chaque maille adjacente de

ce graphe et un point quelconque à l’extérieur du circuit.

- A chacun de ces points, on fait correspondre un nœud du

circuit dual.

- Entre chaque paire de nœuds duaux, on insère la branche duale

correspondante à l’élément commun au deux mailles duales des dits

nœuds.

- Un sens de parcours dans les mailles du graphe initial étant

choisi, toutes les branches orientées dans ce sens ont des branches

duales orientées dans le même sens vis-à-vis du nœud dual de cette

maille.

Page 146: 2electronique de Puissance

- Le graphe dual ainsi obtenu étant orienté, on place sur chaque

branche l’élément dual correspondant. Comme les éléments

unidirectionnels sont définis par des caractéristiques courant-tension,

à une branche orientée dans le sens courant (resp. tension) de

l’élément qu’elle comporte correspond par dualité une branche

orientée dans le sens tension (resp. courant) de la caractéristique de

l’élément dual.

- Exemple: Recherche du convertisseur dual d’un hacheur

à thyristors à commutation forcée

Page 147: 2electronique de Puissance

-

Page 148: 2electronique de Puissance

HACHEURS

- Définition: Convertisseurs directs de type continu-continu.

Fonction: convertir et traiter l'énergie électrique dans des

structures ou n'apparaissent que des sources

continues (Avantages:Rendement et souplesse

meilleurs que ceux du contrôle rhéostatique).

- Analogie: Hacheur en continu et Autotransformateur en

alternatif.

A partir de V fixe, on obtient une tension variable de 0 à V:

Hacheur dévolteur ou > V: Hacheur survolteur.

- Principe: Ouverture et fermeture régulières d'un

interrupteur (Thyristor ou Transistor) permettant la

liaison ou la séparation d'une entrée (source

d'énergie) et d'une sortie (utilisation). Le réglage

relatif des temps d'ouverture et de fermeture

permet le contrôle de l'échange d'énergie.

Page 149: 2electronique de Puissance

- En général: Générateur source de tension E supposée

parfaite. Récepteur F.c.e.m Ec en série

avec une résistance de faible valeur Rc et

d'une inductance Lc (Machine à Courant Continu).

- L'entrée (Source de tension), Sortie (Source de courant) la

liaison sera de type directe.

Page 150: 2electronique de Puissance

Fonctionnement

- A t=0, Système au repos, tous les courants sont nuls.

- On ferme Tp, apparition d’un courant ic dans la maille

E, LC, RC et EC. ic croît exponentiellement et LC accumule de

l'énergie électromagnétique pendant le temps de fermeture de

T noté tf.

- On ouvre T, iC commute de T vers D (commutation

forcée au blocage de T). LC restitue l'énergie à EC et RC. iC décroît

exponentiellement. C'est la roue libre.

- Deux cas sont possibles:

* iC s'annule avant la nouvelle fermeture de T. Le système

revient au repos: Conduction discontinue.

* On ferme T avant que iC s'annule commutation de

iC de D vers T (Commut forcée): Conduction continue.

Page 151: 2electronique de Puissance

Fonctionnement du hacheur en conduction continue

- Au bout d'un certain nombre de périodes de fonctionnement,

le régime permanent s'établit et on aura un courant iC périodique de

valeur moyenne Icmoy et d'ondulation εIC:

Page 152: 2electronique de Puissance

-

V E R i Ld i

d t

E t

tC C C C CC f

. . p en d an t

p en d an t 0 0

VT

V t d t V t d t

TE dt E

t

TE

C C Ct

Tt

t f

MOYf

f

f

1

1

0

0

. ( ) . ( ) .

. . . .

VT

E dtT

R i d tT

Ld i

d td t

V E R I

C C

T

C C

T

CC

T

C C C C

MOY

MOY MOY

1 1 1

0 0 0. . . . . . . .

.

Page 153: 2electronique de Puissance

- = tf/T: le rapport cyclique.

=LC/RC: constante de temps de la charge

EC/E=a ; E/RC=Ik

- Si varie de 0 à 1 (tf varie de 0 à T ou t0 varie de T à 0)

VCMOY varie de 0 à E.

- Conservation de la puissance moyenne:

V

E

I

IaC C

k

MOY MOY ;

E I V I E I I IE C C C E CMOY MOY MOY MOY MOY MOY. . . . .

I

I

I

IaE

C

E

K

MOY

MOY

MOY ; .

Page 154: 2electronique de Puissance

Etude en valeurs instantanées

- Pendant tf:

- Pendant t0:

- L’étude du courant en régimes transitoire ou permanent peut

être réalisée à partir des deux relations précédentes.

- Soit IC0: Valeur maximale de ic(t)

- Soit I’C0: Valeur minimale de ic(t)

i i eE E

Re i

E E

Re

E E

Rm

tC

C

t

mC

C

tC

C

. . . 1

i i eE

Re i

E

Re

E

RM

tC

C

t

MC

C

tC

C

. . . 1

I I eE E

ReC C

t

C

C

tf f

0 01

. .

I I

E

Re

E

RC CC

C

tC

C0 0

0

.

Page 155: 2electronique de Puissance

- En remplaçant I’C0 par son expression dans IC0, on obtient:

- En remplaçant IC0 par son expression dans I’C0, on obtient:

- L’ondulation relative du courant aura pour expression:

I

I

e

e

aC

K

t f

T

01

1

I

I

e e

e

aC

K

t T

T

0

0

1

I

I

I I

I

e

e

e e

e

e e

e

C

K

C C

K

t t T

T T

f

T T T

0 0

0

1

1 1

1 1

1

1. ( )..

Page 156: 2electronique de Puissance

Procédé de réglage

- Pour faire varier la tension moyenne du hacheur, il faut faire

varier le rapport cyclique . Ceci nous amène à concevoir deux

procédés de réglage simples:

- Réglage à tf constant et T variable

- Réglage à T constant et tf variable

Influence du procédé de réglage

sur l'ondulation du courant

- Réglage à tf constant et T variable: Posons t0=T-tf:

I

I

e e

e

C

K

t tf

T

1 1

1

0

.

Page 157: 2electronique de Puissance

- La constante étant généralement >>T, tf est < T,

l'expression de l'ondulation relative du courant peut être approximée

par:

- Cette expression permet l'étude de l'ondulation réduite IC/IK

en fonction de T/ pour différentes valeurs de tf/.

I

I

t T t

T

t t

TC

K

f f

f f

1 1 1 1 1

1 1

1

. .

.

Page 158: 2electronique de Puissance

REMARQUES

- Pour T=tf, (=1) (cas impossible car t0 minimale de l’interrupteur et

son circuit de commutation), l'ondulation est nulle.

- Lorsque T/ augmente, IC/IK tend vers une limite asymptotique

- L'ondulation est maximale et presque constante pour les valeurs

élevées de T (fréquence faible). Ce qui correspond au domaine des

faibles tensions de sortie.

- L'ondulation sera d'autant plus faible que le temps de conduction tf

sera plus petit.

- CONCLUSION:Ce type de réglage est bien adapté au cas où la

tension de sortie doit prendre des valeurs très

faibles (quelques % de la tension d’entrée).

1

e

t f

Page 159: 2electronique de Puissance

- Réglage à T constant et tf variable: Prenons comme

paramètre de réglage le rapport cyclique =tf/T, l'ondulation relative

du courant aura pour expression en tenant compte que T<<:

- REMARQUES : Pour T donné, donc f, l'ondulation est nulle pour =0

et =1 (Cas impossibles: temps de commutation de l'interrupteur).

- L'ondulation passe par un maximum pour =0.5 c.à.d pour

une tension de sortie moitié de l'entrée. Elle a pour valeur:

I

I

T T

T

TC

K

1 1 1 1 1

1 1

1

. . .

. .

I

I

e

e

e

e

C

K

T

T

T

T

1

1

1

1

2

2

2

2

2

2

Page 160: 2electronique de Puissance

-

- L'ondulation diminue lorsque la fréquence augmente. En

particulier pour =0.5 et T<<, on aura:

Si F IC/IK

I

I

TC

K

4

Page 161: 2electronique de Puissance

- CONCLUSION:Ce type de réglage ne permet pas de fournir des

tensions de sortie faibles (Si F augmente, T tend vers 0 Vmoy=

(tf/T).E prend des valeurs assez grandes)

- Or, dans de nombreux cas, il est nécessaire de fonctionner

avec des tensions de sortie voisines de 0 (par exemple démarrage

d'une machine à courant continu).

- En pratique, on recombine ces deux procédés. Le premier

est utilisé pour démarrer avec une tension de sortie faible et une

fréquence de découpage faible.

- Une fois atteint le rapport cyclique minimal que l'on peut

ainsi obtenir, on passe à un réglage du deuxième type: la fréquence

de découpage est maintenue constante et on module le rapport

cyclique.

Page 162: 2electronique de Puissance

Conduction critique

- Dans ce cas, I'C0=0 sans discontinuité.

- La relation précédente permet de déterminer l'inductance

critique LC. De même, l'ondulation critique a pour expression:

- Les deux relations précédentes permettent de déterminer les

lieux critiques pour différentes valeurs de a fixant les limites de

validité des caractéristiques pour chaque type de modulation.

I

I

e

e

a e a eC

K

tT T

f

T

01

1

0 1 1

.

.

I

I

e

e

aC

K critique

t

T

f

1

1

2

Page 163: 2electronique de Puissance

Etude du fonctionnement en conduction discontinue

- En conduction discontinue, le courant iC s'annule avant

chaque remise en conduction de l'interrupteur T.

Page 164: 2electronique de Puissance

- On définit le rapport cyclique de conduction c par:

- Pour les valeurs maximale et minimale de ic, on peut écrire:

- En éliminant IC0 entre les deux équations, on aura:

cf et t

T

Vt

TE

T t t

TE E E

V

Ea V R I E

Cf e f

C C C

CC C C C C

MOY

MOY

MOY MOY

. . . .

. ; .

1

1

IV

R

E

R

I

I

V

E

E

Ea aC

C

C

C

C

C

K

C CCMOY

MOY MOY MOY . 1

I I eE

Re

IE E

Re

C C

tC

C

CC

C

e te

t f

0 0

0

0 1

1

. .

.

Page 165: 2electronique de Puissance

-

- A partir des trois relations précédentes de VCMOY, ICMOY

et C,

on peut définir entièrement le fonctionnement du hacheur en régime

de conduction discontinue en connaissant les caractéristiques de la

charge (a et ) ainsi que les paramètres de contrôle et T.

CARACTERISTIQUE DE SORTIE

- En négligeant RC (Résistance) en conduction discontinue, on

aura:

C

T

TLOG

e

a

.

.

11

IT

i d tT

i d tL T

E E t d tL T

E t t d t

IL T

E E t E t V ET

E dt E d tt

t

E E

E

C

t t

C

t

C e

t

C C f C e C C

t

C

te

f

C

C

MOY

f f e

MOY MOY

f

1 1 1 1

1

2

1

0 0 0 0

2 2

0 0

0

0

. . . ..

. . ..

. . .

. .. . . . . ;

Page 166: 2electronique de Puissance

-

- En conduction continue, RC=0 VCMOY/E= =a=EC/E

=a2(1/a-1)=a(1-a) .

- Pour ICMOY faible, on est en conduction discontinue. Lorsque ICMOY

augmente, on passe par la conduction critique vers la conduction

continue. Les caractéristiques VCMOY=f(ICMOY

) ou a=f() auront la forme

suivante:

IT L

E E tE E

Et

aV

E

E

E

L

T EI

L

T E

E

T L

E

Et

E E

E

E E

Et

C C fC

Cf

C CC

Cf

C C

Cf

MOY

MOY

MOY

1

2

2 2

21

2

2

2

2 2

. .. . .

.

..

.

..

. .. . . . ;

1 1 112 2 2

2

2

E

E

E

E

E

E

a

aou aC C

C

. . . .

Page 167: 2electronique de Puissance

-

- En conduction discontinue, VCMOY dépend fortement de ICMOY

Existence de la non linéarité dans le contrôle de VCMOY

Page 168: 2electronique de Puissance

STRUCTURES GENERALES DES HACHEURS

I] HACHEUR A LIAISON DIRECTE:

- Le hacheur est dit dévolteur

V E E R V EC C C CMOY MOY . ;0 0 1

Page 169: 2electronique de Puissance

II] HACHEURS A ACCUMULATION D'ENERGIE ELECTROMAGNETIQUE

- Le principe de fonctionnement de ces hacheurs nécessite la

présence obligatoire d'une inductance L.

- Le fonctionnement en deux temps de ce type de hacheur

consiste à:

* Dans un premier temps, la source de tension alimente une

inductance L qui stocke de l'énergie pendant le temps tf

* Dans un deuxième temps, l'énergie stockée est restituée à la

charge soit:

- directement: hacheur survolteur-dévolteur

- en série avec la source E: hacheur survolteur

Hacheur survolteur

- Dans le fonctionnement en hacheur dévolteur, la f.e.m de

l'inductance, pendant la conduction de l'interrupteur où la source et la

charge sont réunies, a le signe suivant:

Page 170: 2electronique de Puissance

- EC < E (diC/dt >0 car iC croît).

- Si on désire un fonctionnement

en hacheur survolteur, il faut

que le signe de la f.e.m aux bornes

de l'inductance ait un sens

contraire à celui précédent. Ceci

implique donc que le courant doit

décroître qu'on doit introduire

L en série avec la source E.

Page 171: 2electronique de Puissance

- On doit introduire une capacité C en parallèle de la charge

pour la transformer en une source de tension puisque la source E

en série avec l'inductance est une source de courant.

- Dans le cas où RC0 E'=EC.

- Pendant tf, on stocke de l'énergie dans L en fermant TP. On

bloque TP, l'inductance L se décharge avec la polarité suivante:

Page 172: 2electronique de Puissance

Pendant tf Pendant t0

E EC

.1

1

Page 173: 2electronique de Puissance

- Pour déterminer la valeur moyenne de la tension E', il suffit

d'utiliser la propriété que la tension moyenne aux bornes de

l'inductance est nulle.

- Lorsque T conduit, VL=E>0 (pendant tf)

- Lorsque T est bloqué, VL=(E-E')<0 (pendant to)

Page 174: 2electronique de Puissance

-

E'>E Hacheur survolteur

- Les caractéristiques de sortie VCmoy=f(ICmoy) ressemblent à

celles du hacheur dévolteur:

VT

E dt E E dtE

E

t

tL

t tf

MOY

f

1

0 10 0 0

0

. . .

Page 175: 2electronique de Puissance

Hacheur survolteur-dévolteur

- Principe de fonctionnement:

* dans un premier temps tf, on stocke de l'énergie

dans une inductance en la connectant à la source

* dans un deuxième temps t0, la source est

déconnectée et l'inductance restitue l'énergie accumulée à

la charge.

Structure du hacheur Pendant tf Pendant t0

Page 176: 2electronique de Puissance

- En régime permanent:

- Le montage est dévolteur pour tf/t0<1 et survolteur pour tf/t0>1.

- Cette structure est souvent utilisée pour obtenir un isolement

galvanique en utilisant un transformateur au lieu d'une inductance.

- Ce type de montage est utilisé aux faibles puissances et pour

une fréquence de fonctionnement élevée. La taille du transformateur

est très réduite. Ce sont les alimentations à découpage.

V E t E t =E

E

t

tL ff

MOY

. . 0

0

0

E

E

n

n

t

tf2

1 0

.

Page 177: 2electronique de Puissance

COMMUTATION FORCEE

- Dans le chapitre précédent (hacheur), l'interrupteur de puissance

TP devrait être commandable au blocage et à l'amorçage, c'est le cas du

transistor et du G.T.O. Pour un thyristor dont l'amorçage est

commandable, il faut transformer son blocage spontané en un blocage

commandé. Rappelons d'abord que pour qu'un thyristor initialement

conducteur se désamorce dans des conditions correctes, il faut:

1) Annuler son courant d'anode

2) Appliquer une tension inverse pendant un temps au

moins égal à tq (turn off)

Commutation naturelle - Commutation forcée

- Chaque fois que l'on dispose, dans le montage, de sources de

tension de signes et de valeurs telles qu'elles puissent assurer les deux

conditions ci-dessus, on dit que le montage fonctionne en commutation

"naturelle" ou "assistée".

Page 178: 2electronique de Puissance

- Par contre si, au moment où on désire effectuer une

commutation, il n'existe dans le montage aucune tension

susceptible de remplir les deux conditions précédentes, on doit

recourir à un circuit annexe dit circuit de "commutation forcée"

- Pour obtenir le blocage spontané du thyristor au moment

désiré, on va placer une maille de commutation auxiliaire qui

permet d'obtenir un blocage commandé.

1er principe d'extinction

Page 179: 2electronique de Puissance

- Vcomm doit avoir un signe tel qu'on puisse obtenir

simultanément l'amorçage de Ta et le blocage spontané de Tp

Vcomm doit être négative.

- Au moment de l'envoi de l'impulsion d'amorçage sur Ta, il y'a

circulation d'un courant inverse dans la maille auxiliaire. Supposons

que TP s'est bloqué, le schéma du montage devient:

Page 180: 2electronique de Puissance

- Il faut bloquer Ta et obtenir l'amorçage spontané de D. Pour

cela, il faut que V'comm soit négative.

- V'comm = E - Vcomm V'comm est > 0 car Vcomm < 0.

- Pour que V'comm soit < 0, il faut que Vcomm soit > à E. On ne

pourra obtenir cette condition que si Vcomm évolue et change de signe

en devenant plus grande que E. Prenons comme Vcomm un

condensateur.

Page 181: 2electronique de Puissance

- On suppose que ICH=Cte durant la commutation (T<<).

(fminimale= 300 Hz).

Page 182: 2electronique de Puissance

- Le thyristor TP est soumis pendant tinv à une tension négative

(inverse). Le temps tinv doit être supérieur à tq.

- C.VC0 ICH.tq (C.Vc0: quantité d'électricité stockée dans C)

- Variante: Au lieu de placer C en parallèle sur le thyristor, on

va le placer en parallèle sur l'ensemble source + thyristor:

Page 183: 2electronique de Puissance

- - Pour pouvoir bloquer TP lors de

l'amorçage de Ta (circulation

d'un courant inverse de maille

fictif en sens inverse de TP), il

faut que VC0>E lors de l'envoi

de l'impulsion sur Ta). - L'excédent de

tension par rapport à E qui permet de

bloquer TP est (VC0-E) C.

(VC0‑E)Ich.tq

- ICH.tq est le même pour les deux

variantes mais pour le deuxième montage, on a CVC0=CE+(CVC0-E). La

quantité d'électricité C.E est stockée dans le condensateur sans être utilisée.

Dans le premier montage, le condensateur fonctionne entre +VC0 et -VC0 avec

VC0E alors que dans le deuxième, le condensateur fonctionne entre 2E et 0

donc plus cher.

Page 184: 2electronique de Puissance

Deuxième principe d'extinction

- Pour provoquer l'extinction du thyristor

principal, on introduit en série avec celui-ci une f.e.m dont le sens

est tel qu'elle tende à faire circuler dans le thyristor un courant

inverse de celui à annuler. On dispose une inductance L dans la

maille source, thyristor, charge et c'est aux bornes de cette

inductance que l'on applique le condensateur de commutation.

Page 185: 2electronique de Puissance

- Si le condensateur est placé

directement aux bornes de L, il

faut que Vc0 soit > à E.

- Du point de vue du temps

d'application de la tension

inverse aux bornes du thyristor

principal, nous pouvons

toujours nous ramener au

premier principe d'extinction.

-Une fois la commutation

terminée, le condensateur ne

présente plus

la bonne polarité en vue d'une nouvelle commutation. Pour inverser

cette polarité, on utilise souvent des circuits oscillants.

Page 186: 2electronique de Puissance

-

- - La durée de la commutation

n’occupe en général qu'une

fraction très faible de la

période de fonctionnement

du convertisseur. L'étude du

fonctionnement global du convertisseur et du détail de la commutation

ne peuvent se faire avec la même échelle de temps.

- Pour palier à cette difficulté, on élimine le temps des équations

du circuit. On utilise l'espace d'état à deux dimensions qui permet de

représenter l'évolution de iL en fonction vC. Dans la plupart des cas,

l'inductance L et le condensateur C sont en série, on a iL=iC=C.dvC/dt. Il

y'a coïncidence (à un coefficient près) entre le plan d'état et le plan de

phase (vC, dvC/dt).

1

2

1

20 0

22

C V L I I VC

LC C. . .

Page 187: 2electronique de Puissance

ETUDE DE QUELQUES MONTAGES HACHEURS

Hacheur de WAGNER

- Conditions initiales:

Vc=Vc0< 0, IL=IL0=0,

TP conduit,

DP bloquée car TP conduit (VDp=-E),

Ta bloqué mais peut s'amorcer car VTa=-Vc=-Vc0>0,

Première Séquence:

On envoie une impulsion sur Ta, il s'amorce et on a le

schéma équivalent suivant:

Page 188: 2electronique de Puissance

- - Le régime final du circuit

oscillant formé par L et C est

(Vc=0, IL=0): C'est l'état final

vers lequel évoluera ce circuit

pendant un temps infini du fait

des pertes. Ces pertes peuvent être

négligées au niveau d'une période

(Amortis faible) du fait que la

résistance du circuit est négligeable).

- Tests à vérifier:

I

I

V

T

T

D

P

a

?

?

?

0

0

0

I I I

I I

V

T CH L

T L

D

P

?

?

0

0

0 ca r T co n d u itP

Page 189: 2electronique de Puissance

-

- Dés qu'un test est vérifié lors de l'évolution des variables

d'état, on arrive à la fin de la séquence avec de nouvelles conditions

initiales et on doit recommencer la même démarche pour les

séquences suivantes:

Page 190: 2electronique de Puissance

- Le courant crête dans le circuit oscillant sera:

- ÎL doit être supérieur à ICH.

- Une fois ITp s'annule, c.à.d IL atteint ICH, TP se bloque et on a alors:

- D restera bloquée tant que VC n'aura pas atteint +E c.à.d VD=0. On

aura donc la nouvelle séquence suivante:

1

2

1

20 0

22

C V L I I VL

CC C. . .

VC

LI V I

L

CC CH C CH0 0

T

T

V

P

a

D P

b lo q u é

co n d u c teu r

< 0?

V E V V Ldi

d tI CD C C

CHCH

te

P

0 0

0 0 ( ) . (

Page 191: 2electronique de Puissance

Deuxième Séquence:

- Tests à vérifier:

- On aura donc une charge à courant constant jusqu'à ce que

VC aura atteint E.

- La durée de l'application de la tension inverse aux bornes du

thyristor principal correspond à la durée pendant laquelle VC restera

négative puisque VTp=VC.

C II I

V VL CH

C C

.

0

0

T

T

D

P

a

P

b lo q u é

co n d u c teu r

b lo q u ée

Page 192: 2electronique de Puissance

-

- Lorsque VC aura atteint E, la diode DP s'amorce et on aura

une nouvelle séquence.

tC V

IV V Arc

I

I

I I tLC

kI

IV V Arc

kV

k

tC V

I

k

k

INVC

CHC C

CH

C

L C

C

CHC C C

INVC

CH

.. co s sin

. s in

. co s sin .

..

m ax

m ax

m ax

0

0 0

0 0 0

0

1

11

1

1

2

2

av ec

av ec

Page 193: 2electronique de Puissance

Troisième Séquence:

- TP restera bloqué tant qu'on l'amorce pas.

- Circuit oscillant avec comme régime forcé (E, 0).

- Le circuit changera de configuration lorsque ITa=IL 0.

- VC aura atteint . Le thyristor Ta se bloque et

on aura la configuration suivante:

C IV E

I IC

L CH

.

T est à v é rifie r:

b lo q u é

b lo q u é b lo q u ée

co n d u c trice

T

T D

D

P

a a

P

V E IL

CC CH .

Page 194: 2electronique de Puissance

-

- VDa est elle > 0. Da s’amorce et on a

un circuit oscillant formé par L, C, Da et E avec comme conditions

initiales:

b lo q u é

b lo q u é co n d u c trice

s ' am o rce t' e lle?

T

TD

D

P

a

P

a

V IL

CD CHa . 0

C I V E IL

CI

C CH

L

. .

0

Page 195: 2electronique de Puissance

Quatrième Séquence:- R.F du circuit oscillant (E,0)

- Da se bloquera lorsque le courant qui la traverse s'annule et qu'il

aura tendance à changer de sens. La tension aux bornes du

condensateur C aura atteint:

- Lorsque Da se bloque, cette séquence est terminée et C aura une

mauvaise polarité à ses bornes pour un nouvel blocage de Tp. La

configuration du circuit aura la forme suivante:

V E IL

CC CH .

Page 196: 2electronique de Puissance

-

- TP est prêt à s’amorcer si on lui envoie une impulsion sur sa

gâchette.

Quatrième Séquence:

- On envoie une impulsion sur TP; il s'amorce car VTp=E > 0

que le système aura la configuration suivante:

b lo q u é

b lo q u é

co n d u c trice

b lo q u ée

T V E

T V E E IL

CI

L

CD

D V

P T

a T CH CH

P

a D

p

a

a

0

0

0

. .

Page 197: 2electronique de Puissance

-

- DP se bloque presque instantanément car VDp=-E. Il y'a un circuit

oscillant formé par C, L, Da et TP qui permet de changer la polarité de

C avec comme VC0 final:

- L'évolution de VC(t) et de IC(t) correspond à:

V E IL

CC fina l CH0 .

Page 198: 2electronique de Puissance

-

Page 199: 2electronique de Puissance

- Conclusion:

Nous disposons d'un hacheur dont VC0 est plus petit que E

et que plus ICH est grand, plus VC0 sera petit donc le pouvoir de

coupure du hacheur sera faible.

HACHEUR DE MAC MURRAY

Page 200: 2electronique de Puissance

-

- On amorce Ta: il peut s'amorcer car VTa=-VC=-VC0 > 0 circuit

oscillant formé par Ta, C, L, TP.

- ITP=ICH

-IL

- Dés que IL atteint ICH, ITp s'annule TP se bloque (il faut

que VC0 soit > ICH(L/C) sinon la commutation sera ratée). TP se

bloquant, il risque de changer l'état des autres semi-conducteurs.

C IV V

I

T

D T

T

D T

C C

L

P

a P

a

P P

.

C o n d u c teu r

B lo q u ée ca r C o n d u c teu r

B lo q u é

B lo q u ée ca r C o n d u c teu r

00

0

I I tL C

I VC

LL L L C m ax m ax

sin ..

. av ec e t 1

0

Page 201: 2electronique de Puissance

- Da s'amorce t'elle ? VDa ? > 0; DP s'amorce t'elle ? VDp ? > 0

- Ta peut t'il se bloquer ? ITa ? vers 0

- On suppose que ni DP, ni Da conduisent qu'on aura

une charge à courant constant VDa = -VC = -VC0 > 0 Da

conduit DP reste bloquée TP reste bloqué.

- iDa = iL - ICH. Dés que iL atteint ICH, Da se bloque. Le temps

d'application de la tension inverse aux bornes de TP est t3-t2 (voir

figure suivante). Da se bloquant, elle risque de changer l'état des

autres semi-conducteurs.

b lo q u é

b lo q u ée p eu t e lle s ' am o rcer

co n d u c teu r: p eu t il se b lo q u er?

T

DD V

T

P

a

P D

a

p?

0

Page 202: 2electronique de Puissance

- VDp = - E - VCt3

. Si VDp > 0, c.à.d VCt3

> E, DP s'amorce. Sinon, VDp <

0 C.à.d VCt3 < E, on aura une charge à courant constant jusqu'à ce

que VC atteigne E.

- Supposons que VCt3 > E Dés que Da se bloque, DP s'amorce et

on aura un circuit oscillant formé par E, Ta, C et L. Ta se bloque

lorsque IT 0

- Si on amorce Ti pendant la roue libre qu'il n y'aura pas

d'apport d'énergie au circuit oscillant formé par L, C, Ti et DP.

- L'évolution de iL(t) et VC(t), avant l'inversion du signe de la

tension aux bornes du condensateur (pour qu'il soit prêt pour une

nouvelle commutation), correspond à:

V E IL

CC CHfina l .

Page 203: 2electronique de Puissance

-

Page 204: 2electronique de Puissance

- La représentation de iL(L/C) en fonction de vC, dans le plan de

phase est la suivante:

Page 205: 2electronique de Puissance

- Si on amorce Ti pendant la roue libre qu'il n y'aura pas

d'apport d'énergie au circuit oscillant formé par L, C, Ti et DP.

- Pour augmenter le pouvoir de coupure du hacheur par l'apport

d'énergie au circuit oscillant, on amorce Ti juste avant l'amorçage de

TP. Si désigne le retard d'allumage de TP sur Ti, doit être

inférieure à pLC de manière à augmenter la charge de C sans

pour autant détériorer les semi-conducteurs.

Page 206: 2electronique de Puissance

LES ONDULEURS

- La conversion de fréquence occupe actuellement une part

importante dans le domaine de la conversion statique de l’énergie

électrique. La variation de vitesse des machines à courant alternatif

en est l’un des domaines le plus important. Celle-ci consiste à

convertir le réseau triphasé à fréquence constante (50 Hz) en un

autre système triphasé à fréquence et tension variables.

- Cependant, il existe d’autres applications nécessitant une

conversion de fréquence, à savoir les alimentations sans

interruption, la récupération d’énergie dans le réseau triphasé à

partir de sources à base d’énergie renouvelable. Dans ce cas, il faut

convertir une source continue (de tension ou de courant) en un

système alternatif (monophasé ou triphasé) à fréquence constante.

Il y’a donc une conversion continue-alternative. Les puissances

mises en jeu peuvent aller de quelques dizaines de VA jusqu’à

quelques dizaines de MVA.

Page 207: 2electronique de Puissance

- Les convertisseurs de fréquence triphasés qu’on peut

rencontrer sont en nombre de quatre:

1er ) Le convertisseur de fréquence direct (Ou cycloconvertisseur)

Ce convertisseur est composé de trois convertisseurs de

courant bidirectionnels. La fréquence de sortie est limitée à 15 Hz.

Ce convertisseur est utilisé pour alimenter des moteurs

asynchrones ou synchrones de grande puissance et tournant à

basse vitesse. Ce type de convertisseur est abandonné en raison de

l’évolution spectaculaire des composants semi- conducteurs de

puissance et en particulier des transistors IGBT qui ont permis la

réalisation de ce type de conversion pour des puissances élevées à

des coûts très compétitifs et des commandes moins

encombrantes, facilement réalisables.

2ème) Le convertisseur de fréquence à circuit intermédiaire à courant

continu avec commutation naturelle.

Ce type de convertisseurs est constitué de deux

convertisseurs

Page 208: 2electronique de Puissance

de courant montés en cascade. L’un fonctionne comme

redresseur et l’autre fonctionne comme onduleur. Son circuit

intermédiaire est constitué d’une bobine permettant de lisser le

courant continu et séparer les deux convertisseurs. Certaines

conditions sont nécessaires pour le fonctionnement en commutation

naturelle de l’onduleur, à savoir l’existence d’une source de tension

triphasée permettant de produire de la puissance réactive.

Ainsi, ce type de convertisseur est utilisé pour alimenter des

machines synchrones ou pour réaliser une liaison élastique entre

deux réseaux électriques.

3ème) Le convertisseur de fréquence à circuit intermédiaire à courant

continu avec commutation forcée.

L’onduleur de ce type de convertisseur est muni des circuits

de commutation forcée. Par conséquent, ce type de convertisseur

est capable de fonctionner avec n’importe quelle charge

triphasée. Il est surtout utilisé pour l’alimentation des machines

Page 209: 2electronique de Puissance

asynchrones d’une puissance de quelques centaines de KVA

jusqu’à quelques MVA.

4ème) Le convertisseur de fréquence à circuit intermédiaire à tension

continu.

Ce type de convertisseur est constitué à l’entrée d’un

redresseur à diodes qui alimente le circuit intermédiaire à tension

continue constante. L’onduleur est constitué d’éléments

commandables à l’amorçage et au blocage ou de thyristors munis de

leurs circuits de commutation forcée. Ce type de convertisseur est

utilisé pour alimenter des machines asynchrones ou synchrones de

puissance de quelques KVA à quelques centaines de KVA.

- Les deux premiers convertisseurs faisaient partie de

l’enseignement du 1er module d’Electronique de Puissance.

- La structure ainsi que le mode de commutation des deux

autres seront abordés dans la suite du présent chapitre.

Page 210: 2electronique de Puissance

Principe de fonctionnement des onduleurs

- Un onduleur de tension permet d'imposer une tension ±E aux

bornes d'une charge quelque soit le signe du courant dans cette charge.

Ceci est obtenu par l'utilisation de deux hacheurs tête-bêche.

- A t=0, on amorce T1 VCH=+E et un courant s'établit dans la charge

avec une loi dépendante de celle-ci (exponentielle si la charge est

inductive (R+L)).

- A l'instant t=t1, on ouvre T1. Si la charge est inductive le courant ne

peut pas varier instantanément, D2 s'amorce VCH=-E.

Page 211: 2electronique de Puissance

-

- Pendant que D2 conduit, T2 ne peut pas s'amorcer car VT2=-VD2<0.

Dés que le courant s'annule, on peut amorcer T2. La phase de t1 à t2

correspond à un envoi de l'énergie de la charge vers la source et c'est

une phase de récupération.

- Si on amorce T2 juste au moment où le courant s'annule, on

aura une "commande adjacente" (En pratique, on envoie le signal de

Page 212: 2electronique de Puissance

gâchette sur T2 dés l'instant t1 pour s'assurer que dés que le

courant s'annule, le thyristor T2 s'amorce).

- Si au lieu d'envoyer le signal de gâchette à l'instant t1, on

l'envoie après l'annulation du courant dans la charge, on aura une

"commande disjointe". L'instant t2 dépendra de la charge et que

celle-ci interviendra sur la tension de sortie.

-

Page 213: 2electronique de Puissance

- Dans la plupart des cas, la source continue est unique et cela

conduit à la structure en pont.

- On envoie sur T1 et T4 des signaux complémentaires. De

même, on envoie sur T2 et T3 aussi des signaux complémentaires mais

décalés de r par rapport aux précédents.

- A t0=0, iCH=0, VCH=+E. De t0 à t1, T1 et T2 conduisent, iCH > 0

et VCH=+E. A l'instant t1, on ouvre T2. Si la charge est inductive, le

courant ne peut pas varier instantanément et c'est la diode D3 qui

s'amorce. La tension VCH=0 et c'est la phase de roue libre.

Page 214: 2electronique de Puissance

- A tout instant de cette phase de roue libre, on peut passer à une

phase de récupération en ouvrant T1 et c'est D4 qui se met à conduire.

La tension VCH devient négative et égale -E. Cette phase se termine

lorsque le courant s'annule (instant t3) et c'est T3 et T4 qui se mettent à

conduire.

Page 215: 2electronique de Puissance

- Phases de roue libre : t1 - t2; t4 - t5

- Phases de récupération : t2 - t3; t5 - t6

- A l'instant t4, on ouvre T3 et c'est D2 qui se met à conduire et

c'est la deuxième phase de roue libre.

- A tout instant de cette phase, on peut ouvrir T4 et c'est D1 qui

se met à conduire.

- On dispose d'une tension E; 0; -E

- Si r=0, on aura une tension E, -E

ONDULEUR MAC MURRAY

- Les circuits d'inversion de polarité des condensateurs de

commutation ne sont plus indispensables car, lorsque un thyristor a

commuté, la tension aux bornes du condensateur a changé de polarité

et il se trouve qu'il est prêt à commuter l'autre thyristor du même bras.

Chaque fois qu'il y‘ a une diode tête-bêche sur un thyristor, il faut

Page 216: 2electronique de Puissance

- installer une inductance pour protéger les composants contre les forts

gradients de courant.

- Le coefficient de qualité L/r est en général de l'ordre de 10.

- Sur une demi-période, la chute de tension est de l'ordre de VC=15%

(r: résistance des composants+celle du circuit oscillant L, C).

QL

r r

L

C

1

Page 217: 2electronique de Puissance

-

- On remarque que plus ICH est important, plus l'apport d'énergie de la

source E vers (L, C) est important donc auto-adaptativité.

Page 218: 2electronique de Puissance

ONDULEUR EN PONT TRIPHASE

- Avant d'étudier les onduleurs triphasés, reprenons

l'onduleur monophasé selon une méthode que nous généraliserons

facilement à l'étude des ponts triphasés.

V V V V V V V V V V VCH A B A M M B A M B M

Page 219: 2electronique de Puissance

-

ONDULEUR EN PONT A COMMANDE DISJOINTE (TYPE 120°)

- Chaque thyristor est commandé pendant 120°. Il y'a donc un

trou de 60° entre les commandes de deux thyristors d'une même

verticale d'où le nom de "commande disjointe". Les commandes

des thyristors d'une verticale sont décalées de 120° par rapport aux

thyristors de la verticale voisine.

Page 220: 2electronique de Puissance

SCHEMA DE L’ONDULEUR

Page 221: 2electronique de Puissance

-

Page 222: 2electronique de Puissance

ONDULEUR EN PONT A COMMANDE ADJACENTE

- Dans ce cas, chaque

thyristor est commandé

pendant 180°. Les comm-

-andes de deux thyristors

d'une même verticale

sont adjacentes alors que

les commandes des

thyristors d'une verticale

sont décalées de 120°

par rapport aux thyristors

de la verticale voisine.

Page 223: 2electronique de Puissance

-

puisque n (Charge équilibrée).

- On impose à tout instant, la tension de sortie quelque soit la

charge. La tension entre phases est identique à celle d'un onduleur

monophasé à commande décalée avec r=60°. D'où un minimum

d'harmoniques et suppression de l'harmonique 3.

V V V

V V V

V V V

VV V V

AN AO ON

BN BO ON

CN CO ON

NOAO BO CO

3

V V VAN BN CN 0

Page 224: 2electronique de Puissance

convertisseur de fréquence à circuit intermédiaire

à courant continu à commutation forcée

- Ce type de convertisseur consiste à redresser le réseau

triphasé par un redresseur triphasé commandé en pont. Le courant

continu Id ainsi obtenu, circulant dans le circuit intermédiaire

constituée d’une inductance Ld, est imposé relativement sur deux

phases de la charge (par exemple stator d’un moteur asynchrone) au

moyen d’un onduleur à commutation forcée. Les condensateurs C

servent à bloquer les thyristors de l’onduleur. Celui-ci est à extinction

par séquence de phase. La bobine Ld sert à lisser le courant continu Id

et prend en charge la différence entre les tensions instantanées udI et

udII respectivement du redresseur et de l’onduleur. Le schéma de

principe est le suivant:

Page 225: 2electronique de Puissance

-

Page 226: 2electronique de Puissance

-

Page 227: 2electronique de Puissance

LES ALIMENTATIONS A DECOUPAGE

- INTRODUCTION

- Une alimentation a pour fonction de délivrer des tensions

continues (5V, +12V, -12V,...) pour alimenter des circuits

électroniques et ce à partir d'un réseau alternatif (220V, 50Hz) ou

continu.

- Longtemps, on utilisait les alimentations à régulation linéaire.

Elles se composent généralement:

- d'un transformateur fonctionnant à la fréquence

secteur (50Hz) permettant d'adapter les niveaux de

tension et d'assurer l'isolement galvanique

- d'un redresseur à diodes

- d'un filtre LC.

- La régulation de la tension de sortie s'effectue par le biais

d'un transistor fonctionnant en régime linéaire (appelé Ballast).

Page 228: 2electronique de Puissance

- La tension VCE, aux bornes du transistor, évolue de manière

à maintenir aussi constante que possible la tension de sortie

malgré les variations de la charge ou de la tension d'entrée.

- Le schéma synoptique de ces alimentations est le suivant:

Page 229: 2electronique de Puissance

- Ces alimentations présentent plusieurs inconvénients:

- le rendement global de l'ensemble ne dépasse

guère 60%. Ceci est du essentiellement aux pertes dans le

transistor Ballast car il y'a existence simultanée de

VCE et IC

- le transformateur est encombrant car il travaille à

fréquence faible (50Hz).

- Par contre, ce type d'alimentation présente l'avantage d'être

simple à réaliser.

- Ces inconvénients ont incité les utilisateurs ainsi que les

industriels à concevoir d'autres types d'alimentation ayant un bon

rendement et présentant un faible encombrement.

- Ceci a été rendu possible grâce aux énormes progrès réalisés

ces dernières années dans le domaine des transistors de puissance:

Page 230: 2electronique de Puissance

- d'une part dans le domaine théorique de leur

fonctionnement et dans celui de leurs technologies de

réalisation. Ces nouveaux transistors peuvent

commuter rapidement de l'état conducteur à l'état bloqué et

vice-versa avec la possibilité de les alimenter directement

sous haute tension secteur.

- d'autre part, dans la connaissance de leurs mécanismes de

défaillance qui a permis la résolution d'un problème majeur

qui est leur protection contre les court-circuits ou surtensions

occasionnelles.

- Ces transistors de puissance permettent de concevoir et de

réaliser aujourd'hui des alimentations peu encombrantes, bon

marché et ayant un bon rendement et ce en les faisant fonctionner en

commutation à fréquence élevée (20kHz pour le transistor bipolaire

et au delà de 50kHz pour le M.O.S de puissance). La tension continue

d'entrée est "découpée" et un transformateur haute

fréquence permet d'adapter les niveaux de tension et de réaliser

Page 231: 2electronique de Puissance

l'isolement galvanique. Ce composant joue un rôle très important

dans la réalisation d'une bonne alimentation à découpage. En effet, il

permet d'isoler les parasites du réseau qui peuvent avoir une

influence nuisible sur le circuit à alimenter (par exemple les

téléviseurs). Le schéma synoptique d'une alimentation à découpage

correspond à:

Page 232: 2electronique de Puissance

- Ce type d'alimentation présente plusieurs avantages par

rapport aux alimentations à régulation linéaire:

1) un meilleur rendement dû aux faibles pertes dans

l'interrupteur. Ces pertes surviennent durant la conduction (VCE

faible), durant le blocage (IC faible) et durant les commutations.

2) un encombrement réduit grâce à l'utilisation des

transformateurs haute fréquence à noyau en ferrite.

Ve=K.N.S.F.BM avec N: Nombre de spires, S: Section du noyau,

F: Fréquence, BM: Induction maximale.

- L'augmentation de F permet de réduire la section du noyau et le

nombre de spires (malgré une induction maximale faible dans les

ferrites).

- Par contre, elles présentent l'inconvénient dû à la pollution du

milieu environnant par l'émission électromagnétique ainsi que la difficulté

de la réalisation pratique (régulation, protection de l'interrupteur, nécessité

de composant rapide et composants réactifs à faibles pertes).

Page 233: 2electronique de Puissance

DIFFERENTS MODELES

- Il existe de nombreux modèles d'alimentation à découpage qu'on

peut classifier comme suit:

- les alimentations non isolées du secteur: ce sont les montages

hacheurs

- les alimentations isolées grâce aux transformateurs à noyau en

ferrite.

- Ces dernières peuvent être classées en deux familles et font appel

à plus ou moins de composants et permettent d'obtenir des puissances

plus ou moins importantes avec des régulations plus ou moins parfaites.

1) Les convertisseurs à accumulation ou en phase bloquée

également appelées séries indirectes ou "FLY-BACK"

L'énergie est stockée dans le transformateur sous forme d'énergie

magnétique pendant la phase de conduction du transistor et à

Page 234: 2electronique de Puissance

cause de la polarité du secondaire et de la présence d’une

diode D, le courant secondaire est nul. Par contre, pendant la

phase de blocage du transistor, l'énergie magnétique stockée

dans le transformateur est transmise à la charge à travers la

diode D et le condensateur de filtrage. Un entrefer relativement

grand est donc nécessaire dans le noyau en ferrite afin d'éviter

la saturation.

Page 235: 2electronique de Puissance

- Ces alimentations sont les plus simples et les moins

onéreuses à réaliser. Elles sont réservées, pour les faibles

puissances (<200W), pour des tensions de sortie supérieures à 10V

et conviennent pour les applications réclamant des tensions de

sortie multiples.

2) Convertisseurs séries-directes ou à phase passante

également appelées "FORWARD"

- L'énergie est transmise à la charge pendant la phase de

conduction du transistor et une partie est stockée dans une

inductance de lissage L. Le schéma synoptique d'une telle

alimentation est le suivant:

Page 236: 2electronique de Puissance

- Pendant la phase de blocage du transistor TR, l'énergie stockée

dans L est fournie à la charge (D2 conductrice, D1 bloquée). L'énergie

restante dans le circuit magnétique est d'autre part renvoyée au circuit

d'entrée grâce à l'enroulement de démagnétisation formé par D3 et N3.

- L'entrefer du circuit magnétique du transformateur doit donc

être très faible de façon que l'énergie de magnétisation soit aussi

faible que possible.

- Pour l'inductance de lissage L, elle est en général traversée

par un courant important. Sa valeur doit être faible de façon à ce

qu'elle ait un bon comportement vis à vis des variations rapides de la

charge et en même temps, il est préférable qu'elle ait une grande

valeur de façon à avoir un bon comportement de l'alimentation à faible

courant de charge.

- Ces deux exigences étant contradictoires, on utilise des

inductances non linéaires qui se saturent dés que l'induction dans le

noyau atteint un certain niveau.

Page 237: 2electronique de Puissance

- Dans ce type d'alimentation, on a un bon filtrage réalisé par L

et C et les puissances peuvent aller de 100W à 1kW.

FLYBACK

- Les alimentations à découpage type FLYBACK peuvent

fonctionner selon deux façons différentes:

-fonctionnement avec démagnétisation complète ou

incomplète.

FLYBACK à démagnétisation complète:

- Dans ce type de fonctionnement, le courant secondaire iD a le

temps de s'annuler avant la nouvelle mise en conduction du transistor

TR, c'est à dire que le transformateur se démagnétise complètement

avant une nouvelle accumulation d'énergie.

- L'évolution des différentes grandeurs au cours du

fonctionnement de l'alimentation est la suivante:

Page 238: 2electronique de Puissance

-

Page 239: 2electronique de Puissance

- Détermination la fonction de transfert VS=f(E). On prend =ton:

La puissance PS représente la puissance minimale que

doit fournir la source E.

- VS ne dépend pas de N2/N1.

- VS est une fonction de la charge RCH. Donc on a pas réalisé

une source de tension mais plutôt une source de puissance qu'il

est nécessaire d'avoir une régulation.

PV

RSS

CH

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CH2

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.

.

Page 240: 2electronique de Puissance

FLYBACK à démagnétisation incomplète:

- Dans ce type de fonctionnement, le transistor est remis en

conduction avant que le courant ne s'annule dans le secondaire. De

ce fait, le transformateur ne se démagnétise jamais complètement.

La forme des courants i1(t) et i2(t) et de la tension VCE(t) sur la figure

précédente correspondent à: