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50 © Éditions Maison des Langues, 2016 3 Denk’ ich an Deutschland ... Was bedeutet uns unser Land? Présentation de l’unité 1. Objectifs 1.1. La problématique et le chemin vers la tâche finale Dans l’unité 3, les élèves seront amenés à revisiter et à approfondir leurs connaissances sur l’histoire de l’Allemagne au travers des deux événements les plus marquants du siècle dernier : l’ouverture de la fron- tière entre les deux États allemands, communément appelée « Chute du Mur de Berlin » et la période du national-socialisme. Il ne s’agit toutefois pas d’un cours d'histoire, mais d’une recherche des liens entre l’his- toire et l’identité nationale comme sentiment d’ap- partenance à un pays et son histoire. En partant de témoignages et de regards croisés sur la réalité alle- mande, les élèves seront invités à s’interroger sur leur propre vision de leur pays et le lien qui les unit à ce- lui-ci. Cette unité s’inscrit dans les notions : « Espaces et échanges » et « Lieux et formes de pouvoir ». Dans un monde de plus en plus ouvert à l’internatio- nal, d’une liberté quasi illimitée d’échanges réels ou virtuels, il semble important de rappeler aux élèves que l’Europe a connu des moments bien différents. Il y a moins de 30 ans, soit une génération plus tôt, les échanges est-ouest s’inscrivait dans un contexte de politique internationale très tendu. Les parents de nos élèves ont pour la plupart connu le 9 novembre 1989 et beaucoup d’en souviennent. Si ce jour a chan- gé profondément non seulement l’histoire de l’Alle- magne, mais aussi de l’Europe entière, sans parler des répercussions sur les évolutions mondiales, on sait moins de choses sur les jours, les semaines, les mois, voire les années qui ont suivi cet événement. Or, pouvons-nous aujourd’hui parler d’UNE identité allemande ? Pour essayer de trouver un début de ré- ponse, on abordera également la question bien plus douloureuse du passé nazi. Seront mises en lumière les difficultés à se forger un sentiment d’appartenance sur fond de souvenir, conscience, recherche de soi. La première leçon intitulée Meine deutsche Heimat tente de répondre à la question suivante : y a-t-il un seul État allemand pour deux peuples ? Elle propose évidemment un retour sur les faits historiques souvent mal connus ou compris par les élèves. Ils découvriront, à travers différents témoignages oraux et écrits, le ressenti d’Allemands de l’Est, de l’Ouest et de jeunes n’ayant pas vécu directement la séparation en deux pays. On s’interrogera alors sur l’évolution de ce sen- timent d’appartenance à un seul pays au fil du temps. La deuxième leçon intitulée Aus und vorbei? traite du regard que posent les jeunes Allemands d’au- jourd’hui sur le passé plus lointain et plus difficile de l’histoire allemande, le 3 e Reich. Des documents audio et vidéo ainsi que des textes permettront de donner un éventail d’impressions quant à la vision de la jeune génération d’une responsabilité collective et du travail de mémoire au 21 e siècle. Le projet final proposé en fin d’unité permet aux élèves de s’interroger sur leur propre lien à leur pays, la France, à travers l’histoire et des personnalités, la culture et les traditions, les paysages et les spécialités, les symboles ou encore la mode. La forme choisie, à savoir une présentation numérique, se prête parfaite- ment à un cadre d’échange avec une classe partenaire et pourra donner lieu à une exploitation sur le terrain. 1.2. Objectifs de communication Comprendre l’information contenue dans la plupart des documents enregistrés, interviews ou discussions, dans une langue standard convenablement articulée et sur un sujet connu (p. 41, 42, 46). Repérer des informations précises dans une vidéo dans le but de comprendre le résultat des sondages (p. 44, 45). Comprendre les informations pertinentes d’un document écrit et reconnaître le point de vue du narrateur (p. 43). Comprendre les idées prin- cipales d’un texte informatif (p. 46, 47). Émettre une hypothèse par de courtes séries d’expressions ou de phrases non articulées (p. 42) et justifier et argumenter à partir d’un document écrit (p. 47). Rendre compte d’une narration ou statistique en respectant un cahier des charges (p. 43, 44).

3 Denk’ ich an DeutschlandDeutsch... · Caspar David Friedrich / Caspar David Friedrich hat es im Jahre 1818 gemalt. Es heißt « Der Wanderer über dem Nebelmeer ». Man kann einen

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Présentation de l’unité

1. Objectifs1.1. La problématique et le chemin vers la tâche finaleDans l’unité 3, les élèves seront amenés à revisiter et à approfondir leurs connaissances sur l’histoire de l’Allemagne au travers des deux événements les plus marquants du siècle dernier  : l’ouverture de la fron-tière entre les deux États allemands, communément appelée « Chute du Mur de Berlin » et la période du national-socialisme. Il ne s’agit toutefois pas d’un cours d'histoire, mais d’une recherche des liens entre l’his-toire et l’identité nationale comme sentiment d’ap-partenance à un pays et son histoire. En partant de témoignages et de regards croisés sur la réalité alle-mande, les élèves seront invités à s’interroger sur leur propre vision de leur pays et le lien qui les unit à ce-lui-ci. Cette unité s’inscrit dans les notions : « Espaces et échanges » et « Lieux et formes de pouvoir ».

Dans un monde de plus en plus ouvert à l’internatio-nal, d’une liberté quasi illimitée d’échanges réels ou virtuels, il semble important de rappeler aux élèves que l’Europe a connu des moments bien différents. Il y a moins de 30 ans, soit une génération plus tôt, les échanges est-ouest s’inscrivait dans un contexte de politique internationale très tendu. Les parents de nos élèves ont pour la plupart connu le 9 novembre 1989 et beaucoup d’en souviennent. Si ce jour a chan-gé profondément non seulement l’histoire de l’Alle-magne, mais aussi de l’Europe entière, sans parler des répercussions sur les évolutions mondiales, on sait moins de choses sur les jours, les semaines, les mois, voire les années qui ont suivi cet événement. Or, pouvons-nous aujourd’hui parler d’UNE identité allemande ? Pour essayer de trouver un début de ré-ponse, on abordera également la question bien plus douloureuse du passé nazi. Seront mises en lumière les difficultés à se forger un sentiment d’appartenance sur fond de souvenir, conscience, recherche de soi.

La première leçon intitulée  Meine deutsche Heimat tente de répondre à la question suivante  : y a-t-il un seul État allemand pour deux peuples ? Elle propose

évidemment un retour sur les faits historiques souvent mal connus ou compris par les élèves. Ils découvriront, à travers différents témoignages oraux et écrits, le ressenti d’Allemands de l’Est, de l’Ouest et de jeunes n’ayant pas vécu directement la séparation en deux pays. On s’interrogera alors sur l’évolution de ce sen-timent d’appartenance à un seul pays au fil du temps.

La deuxième leçon intitulée Aus und vorbei? traite du regard que posent les jeunes Allemands d’au-jourd’hui sur le passé plus lointain et plus difficile de l’histoire allemande, le 3e Reich. Des documents audio et vidéo ainsi que des textes permettront de donner un éventail d’impressions quant à la vision de la jeune génération d’une responsabilité collective et du travail de mémoire au 21e siècle.

Le projet final proposé en fin d’unité permet aux élèves de s’interroger sur leur propre lien à leur pays, la France, à travers l’histoire et des personnalités, la culture et les traditions, les paysages et les spécialités, les symboles ou encore la mode. La forme choisie, à savoir une présentation numérique, se prête parfaite-ment à un cadre d’échange avec une classe partenaire et pourra donner lieu à une exploitation sur le terrain.

1.2. Objectifs de communicationComprendre l’information contenue dans la plupart des documents enregistrés, interviews ou discussions, dans une langue standard convenablement articulée et sur un sujet connu (p. 41, 42, 46).

Repérer des informations précises dans une vidéo dans le but de comprendre le résultat des sondages (p. 44, 45).

Comprendre les informations pertinentes d’un document écrit et reconnaître le point de vue du narrateur (p. 43). Comprendre les idées prin-cipales d’un texte informatif (p. 46, 47).

Émettre une hypothèse par de courtes séries d’expressions ou de phrases non articulées (p. 42) et justifier et argumenter à partir d’un document écrit (p. 47). Rendre compte d’une narration ou statistique en respectant un cahier des charges (p. 43, 44).

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Communiquer avec une certaine assurance sur des sujets et informations étudiés en classe (p. 43, 44, 45, 46).

Exploiter une caricature (p. 42), s’entraîner à la prise de notes sélective (p. 43, 44), élaborer une carte mentale (p. 45) et rédiger une lettre relative à un texte étudié (p. 47).

1.3. Objectifs grammaticaux• La voix passive au prétérit avec wurde (p. 50) • Le comparatif de supériorité et d’infériorité (p. 50)• Raconter au passé avec le prétérit (p. 51)

1.4. Objectifs lexicaux• La séparation et l’union : die Teilung, die

Wiedervereinigung, der Unterschied, zusammenwachsen, sich kennen lernen, die Vorurteile, die Klischees …

• Les formes de société : der Kapitalismus, der Sozialismus, die Meinungs-/Reisefreiheit, die (begrenzten) Möglichkeiten …

• Les formes de pouvoir : protestieren, meinen, bekämpfen, überwachen, überwinden …

• L’identité : die Herkunft, der Nationalstolz, das Selbstbild …

• Le souvenir et le travail de mémoire : die Gedenkstätte, das Mahnmal, sich erinnern, aus Fehlern lernen …

1.5. Objectifs culturels• La fin d’une Allemagne partagée• Le phénomène de deux identités allemandes :

Wessi et Ossi• Les réalités du travail de mémoire de la

persécution juive• L’identité allemande au 21e siècle

1.6. Formes coopératives de travail proposées • Partnerinterview (p. 43) • Gruppenpuzzle (p. 45)• Partnercheck (p. 46)• Lerntempoduett (p. 46)

Page d’ouverture p. 40-41

1. PrésentationCette double page d’entrée en matière propose un aperçu de différents aspects pouvant faire partie de l’identité allemande  : plusieurs photos et images représentant des domaines culturels, historiques ou sportives aideront l’élève à comprendre l’intitulé de l’unité : Denk ich an Deutschland …

En fonction des connaissances des élèves, ces photos évoqueront ou non un événement, une expérience, un souvenir. C’est pour pouvoir les exploiter toutes et leur associer un sens qu’elles s’accompagnent d’une courte description.

L’objectif de cette première activité est de faire par-ler les élèves spontanément. Elle permettra à l’ensei-gnant(e) de (ré)activer des connaissances historiques et culturelles et de procéder à un apport lexical préa-lable à l’entrée dans l’unité.

2. Mise en œuvre2.1. AnticipationPour une première prise de contact avec la théma-tique, l’enseignant(e) pourra inscrire le titre de l’unité au tableau Denk’ ich an Deutschland … et compléter la phrase une première fois: … dann denke ich an Ber-lin puis demander aux élèves : Und an was denkt ihr? 

Bien évidemment, on recueillera également, parmi des réponses intéressantes, un certain nombre de clichés, ce qui n’est pas gênant à ce stade du moment que la prise de parole spontanée et libre soit favorisée.

Production possible

Ich denke an große Autos / Mercedes / Fußball ...Denk’ ich an Deutschland, dann denke ich an ...Wenn ich an Deutschland denke, dann denke ich an ...Für mich ist / bedeutet Deutschland ...

2.2. ExploitationActivité A : L’enseignant(e) propose aux élèves de re-garder l’ensemble des images. En fonction du niveau des élèves, plusieurs pistes peuvent être envisagées.

L’exploitation la plus libre consisterait à demander aux élèves quelles images évoquent un souvenir pour eux : Welches Bild kennt ihr schon / habt ihr schon ein-mal gesehen ?

Production possible

Ich kenne schon das Bild ...Ich habe schon einmal das Foto ... gesehen.Im Collège / in der Seconde habe ich / haben wir über ... gesprochen.Ich weiß (nicht), was das Bild ... zeigt.

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Dans des classes moins spontanées, on pourrait com-mencer par demander à quels domaines renvoient ces images. Ceci peut aider des élèves plus hésitants : Zu welchem Bereich passen die Bilder? On aura pris soin de noter au tableau les domaines Sport – Kunst und Kultur – Geschichte.

Compte tenu de la présence des descriptions, les élèves s’appuieront tout naturellement sur ces informations. Il est donc également possible de leur faire associer image et texte pour présenter le contenu des documents.

On répartira ensuite les huit images dans la classe pour une analyse plus précise et on indiquera aux élèves l’aide proposée dans l’encadré. Ils seront invités à présenter brièvement le document (Was kann man sehen? Wo wurde das Foto gemacht? Woher stammt das Bild? Wann ist das passiert / geschehen?).

Activité B : Lors de cette écoute, les élèves sont in-vités à associer simplement les représentations prin-cipales. Pour les orienter, l’enseignant(e) pourra indi-quer qu’il s’agit d’une interview et qu’ils entendront quatre Allemands. Les élèves pourront prendre des notes sous forme de tableau en repérant qui parle et quel symbole il nomme.

Lors de la restitution, on incitera les élèves à réutiliser les tournures employées durant la phase d’anticipation.

Activité C  : Cette activité peut se faire en résumé des activités précédentes. Les élèves donnent main-tenant leur avis quant aux symboles auxquels ils pensent. Ces représentations peuvent rejoindre, de manière plus enrichie sur le plan linguistique, l’activi-té de prise de parole initiale ou bien avoir évoluées au cours des activités d’approfondissement.

Cette activité peut faire l’objet d’un travail personnel à la maison, permettant, d’une part, d’effectuer les re-cherches nécessaires pour répondre à la consigne et, d’autre part, de réemployer les expressions utilisées en classe. Les résultats seront présentés en début de séance suivante et consolideront les nouveaux acquis.

Corrigés / Productions possibles

ABild 1 (das erste Bild) gehört / passt zum Bereich Geschichte. ...Auf Bild 1 kann man das Reichstagsgebäude sehen. Es ist in Berlin. Oben ist die berühmte Glaskuppel von Norman Foster. Der Reichstag hat eine wichtige / bedeutende Rolle in der deutschen Geschichte gespielt.

Bild 2 ist ein Foto der deutschen (National-)Mannschaft. Das sind die Fußballweltmeister von 2014. Viele Leute sind gekommen, um sie zu sehen / um den Titel zu feiern. Sie machen Fotos oder filmen mit dem Handy. Das war im Juli 2014. Ich mag Fußball und erinnere mich an das Finale.

Auf Bild 3 sehe ich ein Monument von Johann Wolfgang Goethe und Friedrich Schiller. Sie sind Dichter und Freunde. Das Monument steht in Weimar. Goethe und Schiller sind wichtige Persönlichkeiten der deutschen Literatur.

Das vierte Foto zeigt den Tag nach dem Mauerfall, am 9. November 1989. Viele Leuten sitzen / sind auf der Mauer in Berlin. Sie feiern den Fall der Berliner Mauer.

Das fünfte Bild ist eine Briefmarke. Man sieht „Rotkäppchen und der böse Wolf“. Das ist ein Märchen der (Ge-)Brüder Grimm aus dem Jahr 1819 / Sie haben das Märchen 1819 geschrieben.

Bild 6 ist ein Foto vom Haupttor zum Konzentrationslager Auschwitz-Birkenau. Das ist in Polen. Hier sind viele Menschen gestorben/ ums Leben gekommen. Das war während des Zweiten Weltkrieges / in der Nazizeit.

Bild 7 ist ein Gemälde. Es ist / stammt von Caspar David Friedrich / Caspar David Friedrich hat es im Jahre 1818 gemalt. Es heißt « Der Wanderer über dem Nebelmeer ». Man kann einen Mann sehen. Er ist in den Bergen. Es ist neblig. Der Mann ist vielleicht (wirkt / sieht … aus) traurig / melancholisch. Ich mag das Gemälde / Das Gemälde gefällt mir (nicht).

Bild 8 zeigt ein Filmplakat. Der Film heißt « Good bye Lenin ». Das ist ein bekannter deutscher Film von Wolfgang Becker aus dem Jahre 2003. Katrin Sass und Daniel Brühl spielen in dem Film. Katrin Sass spielt die Mutter und Daniel Brühl spielt den Sohn. Ich habe den Film schon im Collège / in der Seconde gesehen. Ich kenne den Film schon. Er hat mir gut gefallen.

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Ba. Für die Frau steht die Romantik an erster Stelle. Die Frau denkt an Caspar Davis Friedrich bzw die (Ge)Brüder Grimm (wenn sie an Deutschland denkt).

b. Der Mann spricht von der Berliner Mauer / der Wiedervereinigung Deutschlands. Er denkt zuerst an den Mauerfall, weil das ein wichtiges historisches Ereignis war.

c. Das junge Mädchen / die Schülerin spricht über die Fußballnationalmannschaft. Sie sagt, dass Deutschland ein Fußballland ist. Sie sagt auch, dass es zwei Teams / Mannschaften gibt: die Männer und die Frauen.

d. Der junge Mann denkt an Politik / die Politiker / den Reichstag. Seine Freunde im Ausland machen Kommentare über die deutsche Politik. Er denkt an erster Stelle an den Reichstag und an Berlin, wenn er „Deutschland“ hört / an Deutschland denkt.

Deutschland in Bildern CD p. 6

Länge: 1’48”

Reporter: Hallo, wir machen eine Umfrage zu nati-onalen Symbolen. Können Sie mir eine kurze Frage beantworten? Frau: Ja gerne! Reporter: Wenn Sie an Deutschland denken, wel-ches Symbol oder Bild oder auch Schlagwort kommt Ihnen in den Sinn? Was steht Ihrer Meinung nach für Deutschland?Frau: Für mich ist die Romantik etwas sehr Deutsches. Also die ganze Epoche: vor allem die Maler, zum Bei-spiel Kaspar David Friedrich. Aber auch die Märchen der Brüder Grimm, die in aller Welt bekannt sind.Reporter: Danke schön! Und Sie, was meinen Sie dazu? Mann: Für mich steht der Mauerfall für Deutschland. Die Teilung und die Wiedervereinigung Deutsch-lands ist schon etwas Besonderes. Der Fall der Berli-ner Mauer war ein einzigartiges historisches Ereignis! Reporter: Danke sehr! Hier haben wir eine Schüle-rin, was meinst du? Welches Bild, Symbol oder auch Schlagwort steht für dich symbolisch für Deutschland? Mädchen: Unsere Fußballnationalmannschaft, na klar!! Und zwar sowohl die Männer als auch die Frau-en! Deutschland hat zwei ganz tolle Teams, auf die wir wirklich stolz sein können. Außerdem ist Fußball bei allen sehr beliebt. Deutschland ist ein Fußballland!

Reporter: Sehr interessant, danke! Und wie sieht es bei Ihnen aus, junger Mann? Woran denken Sie, wenn Sie Deutschland hören? Junger Mann: Na ja, ich habe viele Freunde im Aus-land, und da höre ich immer wieder Kommentare über die Politik und über Entscheidungen deutscher Politiker. Deutschland ist in Europa eben ziemlich wichtig. Ich denke an den Reichstag, wo ja viele Ent-scheidungen getroffen werden. Ja, der Reichstag und Berlin, das ist für mich Deutschland!

I Meine deutsche Heimat

1. Eine Mauer durch Berlin p. 421.1. Anticipation Cette première partie est consacrée à l’histoire de l’Al-lemagne divisée en deux États et plus précisément au Mur de Berlin. Pour introduire la thématique, l’ensei-gnant(e) pourra projeter une image du Mur de Berlin puis procéder à un brainstorming. Cette phase sera propice à un apport lexical afin de préparer les activités suivantes. Des questions comme : Welche Stadt wurde durch die Mauer geteilt? Welches Land war getrennt? Wie heißen die zwei (beiden) deutschen Staaten? per-mettront d’introduire le lexique utile à l’activité A.

Productions possibles

Das ist die Berliner Mauer. Sie ist 1989 gefallen (wurde ... geöffnet).

Die Mauer hat die Stadt Berlin geteilt. Deutsch-land war (in zwei Staaten) geteilt: Westdeutschland (die Bundesrepublik Deutschland / die BRD) und Ostdeutschland (die DDR).

1.2. Exploitation Activité A  : Si la phase d’anticipation a donné lieu à une prise de parole et à un délestage lexical, l’en-seignant(e) passera directement à l’activité A. Il ex-pliquera que les dates mentionnées correspondent aux moments importants de l’histoire du Mur, ce qui permettra le réemploi des mots comme wichtig / be-deutend et das Ereignis / die Ereignisse.

Les recherches peuvent ensuite se faire individuelle-ment ou en groupe, en salle informatique ou au CDI ou encore en partenariat avec un collègue d’histoire-géo-graphie. N’oublions pas l’acquisition de compétences transdisciplinaires à laquelle cette activité se prête particulièrement.

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Le Cahier d’activités ( p. 23, 1A) propose une ac-tivité qui permet d’obtenir un résultat probant par un exercice d’association.

L’exercice 1 de la rubrique Wortschatz du manuel ( p. 48) permet d’approfondir encore le lexique et les connaissances thématiques. Dans cet exercice, les élèves utiliseront de nombreuses formes passives. La rubrique Sprachstrukturen ( p. 50) fait le point sur la formation de la voix passive au prétérit avec wurde et propose des exercices d’entraînement.

Activité B  : Les élèves sont amenés à réfléchir à l’expression Mauer in den Köpfen. Pour cela, l’ensei-gnant(e) pourra s’appuyer sur la partie B de l’exercice 1 du Cahier d’activités ( p. 23, 1B) puis demander aux élèves d’analyser la caricature de Barbara Hen-ninger selon la fiche méthodologique nº  12 ( ma-nuel p. 144-145). Ceci favorisera la consolidation mé-thodologique.

Activité C  : Pour répondre à ces interrogations, les élèves vont entendre le témoignage d’un jeune Alle-mand de l’Est qui a quitté la RDA en septembre 1989, en passant par la Tchécoslovaquie, la Hongrie et l’Au-triche, pour rejoindre la RFA. Il livrera non seulement des informations sur sa fuite mais surtout sur son adap-tation à sa nouvelle vie dans un nouveau système.

Le Cahier d’activités ( p. 24, 1C) propose une carte muette. Avant la première écoute, l’enseignant(e) de-mande aux élèves d’indiquer en rouge la frontière entre les deux États allemands et en bleu le Rideau de Fer. Ils remarqueront alors que la frontière inte-rallemande faisait partie du Rideau de Fer. Ce travail préalable peut également être effectué en partena-riat avec le collègue d’histoire-géographie en charge de la classe. Il est conseillé d’expliquer à ce moment-là l’existence d’une Grüne Grenze, cette brèche dans le Rideau de Fer, entre la Hongrie et l’Autriche à partir de septembre 1989 que de nombreux Allemands de l’Est empruntèrent pour rejoindre la RFA.

On passe ensuite à une première écoute que l’on pourra interrompre à 1’18 afin de laisser le temps aux élèves de tracer l’itinéraire de Thomas. Pour les aider, l’enseignant(e) indiquera qu’il est parti de Leipzig. Les élèves devront ensuite repérer les villes de Prag – Bu-dapest – Wien. Le tracé des frontières entre les blocs de l’Est et l’Ouest et l’itinéraire de Thomas permet-tront aux élèves de comprendre, à travers l’immense « détour » qu’il a fait pour aller d’un État allemand à l’autre, la complexité de la situation politique en Eu-rope à cette époque.

On poursuivra l’écoute en demandant aux élèves de prendre des notes quant aux motivations de Thomas.

Les élèves devront trier les raisons de son départ se-lon trois catégories.

Activité D  : Lors de la deuxième écoute, les élèves devront prendre des notes plus précises. Les trois questions présentées dans le manuel les guideront durant l’écoute. L’exercice D du Cahier d’activi-tés ( p. 25, 1D) permet de vérifier si les élèves ont compris les informations essentielles du document sonore. Une seule réponse par question est juste, la lecture de l’ensemble des questions permet par ail-leurs de rebrasser de nombreux mots et expressions, ce qui contribue à l’acquisition du lexique.

Corrigés / Productions possibles

1A 8.5.1945 – Ende des Zweiten Weltkriegs24.5.1949 – die Bundesrepublik Deutschland wird gegründet7.10.1949 – die Gründung der DDR13.8.1961 – Bau der Berliner Mauer9.11.1989 – die Öffnung der Grenze3.10.1990 – Deutschland wird wiedervereinigt

1. Es handelt sich um eine Karikatur aus dem Jahr 1996. Die Karikaturistin heißt Barbara Henninger. Das Thema der Karikatur ist die Berliner Mauer.

2. Man sieht viele Menschen. Sie sind in zwei Gruppen geteilt. In der Mitte (dazwischen) erklärt eine Frau (ein Tourist-Guide, eine Stadtführerin) den Touristen die Geschichte der Berliner Mauer. Sie sagt: „Hier hat einst eine schreckliche Mauer die Menschen getrennt!“ Nur zwei Hunde interessieren sich füreinander.

Es fällt besonders auf, dass die Berliner Mauer nicht mehr existiert, die Menschen aber trotzdem getrennt sind.

3. Anstatt einer Mauer/Grenze in Berlin sieht man eine weiße Linie, die die Ost- und Westdeutschen trennt. Die Karikaturistin will zeigen, dass die Leute Vorurteile haben/sich ignorieren/sich fremd sind. Sie kritisiert, dass sie sich nicht kennen lernen wollen/sie sich nicht füreinander interessieren. Obwohl die Mauer schon vor 7 Jahren gefallen ist, ist das deutsche Volk noch nicht geeint.

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4. Ich finde die Karikatur sehr gelungen, denn sie zeigt, dass Ost-und Westdeutsche eine andere Identität haben. Ich persönlich frage mich, ob das stimmt/richtig ist. Vielleicht ist die Karikatur übertrieben. Wir können uns auch fragen, was sich seit 1996 (seit 20 Jahren) verändert hat.

1C• politische Gründe: er wollte nicht in die Partei

(eintreten); er wollte seine Meinung frei sagen können; er wollte nicht vom Staat überwacht werden

• berufliche Gründe: er hatte keine beruflichen Perspektiven / begrenzte Möglichkeiten

• wirtschaftliche Gründe: er hatte keine eigene Wohnung; er hatte kein Auto; er wollte frei sein (reisen); er wollte die Welt entdecken

1Da. • seine Familie und seine Freunde• (Nach seiner Flucht hat er seine Familie und

Freunde vermisst.)b. • seine Bilanz ist positiv• er hat keine schlechten Erfahrungen gemacht• er hatte keine Probleme mit Vorurteilen• er hat eine Arbeit (gefunden)• er hat nur nette Westdeutsche kennen gelerntc.• er ist gut integriert (Familienvater, hat eine

westdeutsche Frau; das funktioniert gut)• er wohnt in Deutschland, aber er arbeitet in der

Schweiz• er fühlt sich weder als „Ossi“ noch als „Wessi“,

sondern als „Südi“ (on expliquera si besoin ces termes)

Eine Mauer durch Berlin CD p. 7 / MP3 p. 3

Länge: 3’43”

Journalistin: Aus Anlass des 25. Jahrestages der Deutschen Einheit berichten wir immer wieder über Menschen, die damals außerordentliche Erfahrun-gen gemacht haben. Heute bei mir im Studio: Tho-mas. Hallo Thomas. Thomas: Guten Tag!Journalistin: Thomas, Sie sind im September 1989 über die Grüne Grenze aus der damaligen DDR ge-flohen. Wie war das und warum haben Sie Ihr Land damals verlassen?

Thomas: Also, ich war damals gerade 21 Jahre alt und überall in der DDR gab es da schon diese De-monstrationen, die Montagsdemos. Uns als dann in Ungarn die Grenze zu Österreich geöffnet wurde, hab’ ich mich entschlossen, wie viele andere, meine Heimat zu verlassen und auch ein neues Leben an-zufangen; ich war ja noch jung und wollte was vom Leben haben, ich hatte Träume und Wünsche ... Also bin ich damals - offiziell als Tourist - über Prag nach Budapest gekommen. Dort am Bahnhof fragten die Taxifahrer schon „Taxi Wien, Taxi Wien“ – das alles war so aufregend!Journalistin: War das Leben in der DDR denn so negativ?Thomas: Hm, schlecht ging es mir in der DDR ja nicht, ich hatte Arbeit, aber eben keine eigene Wohnung. Und von einem Auto habe ich auch nur geträumt. Ich war ein Computerfreak, aber auf die-sem Gebiet hatte ich keine beruflichen Perspekti-ven, außer wenn ich in die Partei eingetreten wäre. Aber das wollte ich nicht. Meine beruflichen Mög-lichkeiten waren sehr begrenzt. Außerdem wollte ich meine Meinung frei sagen können und nicht vom Staat überwacht werden. Das Schlimmste war aber, dass wir nicht frei reisen konnten und dabei wollte ich doch die Welt entdecken!Journalistin: Und als Sie dann in der Bundesrepu-blik angekommen waren, ja, wie haben Sie sich da gefühlt? Was hat Ihnen am meisten gefehlt, was ha-ben Sie vermisst?Thomas: Tja, am Anfang war es schon nicht einfach, so ganz ohne Familie und Freunde, die habe ich schon vermisst. Alles war plötzlich ganz neu und so richtig wusste man gar nicht, wie die Zukunft aussieht. Aber ich habe hier wirklich nur nette Westdeutsche ken-nen gelernt, die waren alle so hilfsbereit. Journalistin: Sie ziehen also eher eine positive Bilanz? Thomas: Ja, für mich persönlich auf jeden Fall. Schlechte Erfahrungen hab’ ich eigentlich keine gemacht und auch mit negativen Vorurteilen hatte ich keinerlei Probleme. Ich hab’ dann auch schnell Arbeit gefunden und zum Glück war die Sprache ja auch dieselbe, ich glaube, sonst hätte ich wohl Probleme gehabt. Aber ein bisschen fremd war das schon am Anfang. Journalistin: Und darf ich fragen, wie Ihr Leben heutzutage aussieht?Thomas: Jetzt bin ich selber Familienvater und mei-ne Frau ist aus Westdeutschland. Und das funktio-niert gut! Auch wenn wir in verschiedenen Systemen groß geworden sind, verstehen wir uns sehr gut und haben viele Gemeinsamkeiten. Wir wohnen zwar in Deutschland, aber ich arbeite jetzt in der Schweiz. Hier fühle ich mich einfach nur als Deutscher. Wessi – Ossi ... dann muss ich wohl ein Südi sein (lacht).

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Spaß beiseite, ich erinnere mich gern an meine Kind-heit und Jugend in der DDR und es ist natürlich toll, dass die Grenzen damals so schnell geöffnet wurden, sonst hätte ich meine Familie und meine Freunde vielleicht nie wieder gesehen.Journalistin: Vielen Dank, Thomas, und alles Gute für die Zukunft.

2. Mauer in den Köpfen? p. 432.1. Anticipation La deuxième partie de cette leçon se construit sur la problématique annoncée dans la première partie : grâce aux documents, les élèves pourront donner un début de réponse à la question posée qui a donné lieu au titre de cette partie. Ce titre qui se présente volontairement sous forme de question fera le lien entre la problématique de la leçon soulevée dans la partie 1 et les parties 2 et 3 qui apporteront des élé-ments permettant d’y répondre. Pour la partie anti-cipation, le Cahier d’activités ( p. 25, 2A) propose un exercice qui se sert des informations de la partie 1 pour préparer le Partnerinterview à faire réaliser par les élèves dans l’activité A du manuel.

L’enseignant(e) pourra donc s’appuyer sur cette révi-sion des phrases interrogatives partielles. Elle est né-cessaire pour détecter les difficultés éventuelles de certains élèves et y remédier afin de permettre à tous de réussir la tâche suivante.

2.2. ExploitationActivité A : L’enseignant(e) présente l’activité aux élèves  : Ihr werdet jetzt einen Text lesen, der viele wichtige Informationen enthält. Il pourra ensuite leur demander comment repérer les informations essen-tielles et il pourra procéder à un brainstorming sur les habitudes et méthodes déjà employées par les élèves. Ce tour de table pourra favoriser une res-ponsabilisation des élèves dans leur apprentissage et l’acquisition de méthodes de travail.

La fiche méthodologique nº 5 (manuel p. 133) re-prend de manière claire et explicite les stratégies de compréhension d’un texte informatif. Les élèves pourront alors approuver et/ou enrichir leurs propres techniques.

Ensuite, les élèves lisent le texte une première fois et procèdent au repérage des informations essentielles en suivant les conseils de la fiche. Ils effectuent ce travail en prenant des notes ou en surlignant les informations pertinentes dans le Cahier d’activités ( p. 26, 2C).

Afin de pouvoir interviewer leur partenaire, une deuxième phase préparatoire servira à faire réfléchir les élèves sur le questionnement qui découle des informations repérées. Les élèves moins spontanés peuvent – là aussi – prendre quelques notes pour se rassurer. Dans le Cahier d’activités ( p. 26), ils trou-veront sous le texte la place pour cette préparation.

Pour mettre en confiance les élèves en difficulté, une phase intermédiaire de mise en commun peut s’avérer bénéfique : l’enseignant(e) procède alors à un tour de table afin de vérifier si le texte dans son ensemble a été compris et quelles sont les informations à en retenir.

Les élèves s’interrogent ensuite mutuellement. Cette phase de travail collaboratif permet à tous de prendre la parole. L’enseignant(e) encadre cette ac-tivité en passant parmi eux pour apporter de l’aide quant à la prononciation ou une correction ou encore pour débloquer un échange. Le Cahier d’activités ( p. 27, 2D) propose un exercice qui permet de véri-fier la compréhension globale du document.

Activité B : Cette activité est un approfondissement de l’activité A. Les élèves poursuivent leur travail en binômes. Il semble opportun de conserver les mêmes partenaires. Deux questions sont posées, la première se rapportant directement au contenu explicite du texte, la seconde exigeant une analyse de l’implicite puis une réflexion personnelle. Le mot Schwierigkeiten ne devrait pas poser problème car il a pu être éluci-dé dans l’exercice 2D du Cahier d’activités (schwierig). Quant au verbe verbessern, l’enseignant(e) pourra ap-porter une aide – méthodologique de surcroît – en invi-tant les élèves à une observation linguistique.

L’enseignant(e) présente aux élèves le travail à effec-tuer et la tâche à accomplir : prendre la parole devant la classe à partir de notes prises en amont. Il ne s’agira pas d’une présentation exhaustive mais, à ce stade de l’année, d’une courte présentation. La fiche méthodo-logique nº 8 sera d’une aide précieuse et peut faire l’objet d’une étude préalable. La grille d’évaluation servira également à faire comprendre aux élèves les critères de notation et donc les points importants de leur présentation.

Activité C : Elle est la suite logique de l’activité A. Après avoir pris des notes pour répondre au questionnement, les élèves disposent d’un moment pour s’entraîner à leur prise de parole, pour organiser la répartition, l’agence-ment des idées, les expressions et mots utiles.

Les autres élèves – évaluateurs – disposent d’une grille (cf. fiche méthodologique nº 8), aménagée en l’absence de supports visuels. L’enseignant(e) intro-

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duira tout naturellement des formes comparatives et pourra faire le point sur la formation du comparatif de supériorité et d’infériorité grâce à l’exercice 2A de la partie Sprachstrukturen (manuel p. 50).

Productions possibles

2a

* Woher stammt Louisa? – Sie stammt / kommt aus Westdeutschland / Kassel.

* Seit wann lebt sie in Sachsen-Anhalt? – Seit 13 Jahren.

* Wo lebt sie seit 13 Jahren? – In Sachsen-Anhalt.

* Ist sie froh, in Ostdeutschland zu leben? – Ja, sie ist froh / sie findet es gut.

* Wie reagieren ihre Bekannten im Westen? – Die meisten reagieren positiv.

* Welche Vorurteile haben manche Westdeutsche / Bekannte aus dem Westen?

– Sie denken/glauben, dass ostdeutsche Städte grau, hässlich und langweilig sind. / Sie denken, dass die Leute arbeitslos sind.

* Was denken die Ostdeutschen über die Westdeutschen? / Welche Vorurteile haben die Ostdeutschen über die Westdeutschen?

– Dass sie arrogant und egozentrisch sind. / Sie denken an Arroganz und Egozentrik.

* Wo wollen immer mehr Studenten aus dem Westen studieren?

– Sie wollen in Ostdeutschland / im Osten studieren. / Sie entscheiden sich für ein Studium im Osten.

* Warum hat Louisa weniger Vorurteile? – Weil sie beide Teile Deutschlands kennt.

* Worauf / Warum ist sie stolz? – Ein „Wossi“ zu sein. / Weil sie ein „Wossi“ ist.

* Wie fühlt sich Louisa? – Sie fühlt sich als „Wossi“.

3. Die Zeiten ändern sich … p. 443.1. Anticipation Ce dernier volet de la première leçon présente une vision plus globale du ressenti des Allemands. Après avoir étudié les points de vue individuels de Tho-mas et Louisa, les élèves seront confrontés à un gra-phique. L’exploitation de ce dernier requiert, outre des connaissances linguistiques, des compétences méthodologiques : l’étude de la fiche méthodologique nº 6 (manuel p. 134) peut aider les élèves souvent démunis devant ce genre de documents à exploiter. Si l’enseignant(e) a choisi d’introduire les formes compa-ratives (cf. exploitation activité 2C), les élèves seront davantage outillés pour réussir cette analyse.

3.2. ExploitationActivité A : Une lecture globale du graphique per-met de confirmer les deux points de vue individuel  : la majorité des Allemands, quelque soit leur origine, considèrent la réunification comme un événement positif. C’est certainement l’information principale à relever avant de passer à l’analyse plus nuancée pour laquelle deux questions guident les élèves. Selon leur aisance, il est envisageable de former deux groupes de travail : un groupe traitant la question a, l’autre la question b. Pour disposer ensuite de l’ensemble des informations, un échange entre les groupes sera né-cessaire et propice à une dynamique renforcée.

Dans un premier temps, les élèves doivent saisir que la question a exige une lecture par colonne, donc ver-ticale, tandis que la question b nécessite une analyse par ligne, donc horizontale.

Les réponses seront mises en commun en plénière afin de s’assurer de la bonne compréhension du gra-phique. Pour aider les élèves à prendre la parole, l’en-seignant(e) pourra noter au tableau les adjectifs sui-vants : optimistisch / pessimistisch, skeptisch, kritisch, negative / positive Meinung, zufrieden.

Activité B : Il s’agit d’inciter les élèves à une réflexion pour comprendre ces différences entre d’une part l’Est et l’Ouest et d’autre part jeunes et moins jeunes. Si cette activité se prête à un moment d’échange, la prise de parole spontanée dans une classe peu dy-namique ou présentant des lacunes lexicales pourra entraver cet échange.

Dans ce cas, l’enseignant(e) pourra commencer par un brainstorming sur les différents avantages des uns et des autres. À ce stade, il n’est pas nécessaire que les élèves formulent des phrases complètes, un simple apport lexical suffira.

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Vient ensuite la phase d’expression  : à l’aide des ex-pressions notées au tableau, les élèves formulent des réponses à la question. L’enseignant(e), dans son rôle de personne ressource, complétera au début les af-firmations par des modalisateurs tels que : Es kann / könnte sein, vielleicht, sicher(lich), wahrscheinlich… afin de nuancer les hypothèses des élèves. Le Cahier d’activités propose un exercice ( p. 27, 3A) qui ré-sume ces idées.

Activité C : Ce document vidéo apporte, grâce à ses témoignages authentiques, un regard supplémentaire sur la problématique identitaire, les satisfactions et/ou frustrations des uns et des autres dans une société nou-velle. L’enseignant(e) prendra soin d’introduire la vidéo. Les élèves connaissant déjà le terme Umfrage (activi-té A), il convient de préciser les questions posées aux personnes interrogées, à savoir : Was hat die deutsche Einheit gebracht? Was ist das Ergebnis / Resultat heut-zutage? Ces témoignages, courts, contiennent un grand nombre de mots-clés qui s’enchaînent rapidement. Aus-si convient-il de procéder en deux étapes.

Première écoute  : Les élèves sont invités à prendre connaissance du document dans sa totalité. Connais-sant la thématique et le fond du sondage, ils ont un horizon d’attente. Lors de cette première écoute, l’en-seignant(e) leur demandera d’effectuer un tri des son-dés : ceci peut s’effectuer de manière comptable (une personne mécontente pour huit satisfaites) ou encore sous forme de tableau si l’enseignant(e) souhaite ex-ploiter cette écoute pour stimuler l’expression. Cette solution se prête davantage notamment aux classes plus fragiles ou moins dynamiques ou spontanées.

Un tableau comme celui ci-après peut alors aider les élèves. On leur indiquera que seules les trois pre-mières lignes sont à remplir lors de cette écoute. À la fin de la mise en commun, l’enseignant(e) fera le lien avec le graphique analysé en A. Les élèves seront maintenant en mesure de répondre à la question  : Bestätigt diese Umfrage das Schaubild?

Befragte(r) 1

ein Mann

positive Meinung

hat eine Menge gebrachtPositives, nur Positives

Deuxième écoute : Elle doit permettre de repérer et de noter des mots-clés entendus dans les différents témoignages. Le manuel propose pour cela huit thé-matiques abordées ou non dans ces interventions. L’enseignant(e) peut s’aider soit du tableau ci-dessus (4e ligne) soit du Cahier d’activités ( p. 28).

Productions possibles

3ADie Ostdeutschen und (sowie) die Westdeutschen sehen mehr Vorteile als Nachteile in der Wiedervereinigung. Beide haben eine positive Meinung.Wenige Leute haben eine negative Meinung/ finden, dass es mehr Nachteile gibt.Man kann eine positive Bilanz ziehen.

a. Die Ostdeutschen sehen mehr Vorteile in der Wiedervereinigung als die Westdeutschen.Sie sind optimistischer/ nicht so pessimistisch wie die Westdeutschen.Sie haben eine positivere Meinung als die Westdeutschen.

b. Die 14 bis 29-jährigen Deutschen (junge Generation) haben (hat) eine positivere Meinung als die ältere Generation. Die Meinung der jungen Generation (der jungen Leute) ist nicht so kritisch wie die Meinung der älteren Leute.Die jungen Leute sind optimistischer/zufriedener als die älteren Leute.3B• unzufrieden sein • frei reisen • die Meinung frei sagen/ ausdrücken • sich über die Vorteile freuen • ein besseres Leben haben • berufliche Perspektiven haben• ein eigenes Auto haben• die deutsche Einheit teuer finden • Angst um den Arbeitsplatz haben • das Leben genießen• viele Projekte haben

Sicherlich wollen die jungen Leute frei reisen.Vielleicht haben die älteren Leute Angst um ihren Arbeitsplatz.Viele Ostdeutsche möchten wahrscheinlich ein eigenes Auto.Es ist auch denkbar, dass einige Westdeutsche die deutsche Einheit teuer finden....

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3CDie erste befragte Person ist ein Mann. Er ist positiver Meinung/Ansicht.Die zweite befragte Person, ein Herr/Mann, vertritt auch eine positive Meinung.Die Meinung/Ansicht der ... Person ist eher negativ.Die Umfrage entspricht dem Schaubild.Diese Umfrage bestätigt das Schaubild.

Frage der Woche – Tag der Deutschen Einheit Film 4

Länge: 1’47’’/ Entstehungsjahr: 2013 kanal-21.tv: Der Tag der Deutschen Einheit am 3. Ok-tober ist seit 1990 Nationalfeiertag in Deutschland, da an diesem Datum die Wiedervereinigung der bei-den deutschen Staaten vollzogen wurde. Wir haben uns bei den Bielefelderinnen und Bielefeldern rund ums Thema “Deutsche Einheit” umgehört - was hat uns die Wiedervereinigung eigentlich gebracht?

Henrike Tiemann, Reporterin: Hallo zur Frage der Woche! Wir haben heute Bielefelder Bürger rund ums Thema “Deutsche Einheit” befragt. Was hat die Deutsche Einheit gebracht?

Herr 1: Oh, ‘ne ganze Menge, denk’ ich. Positives, nur Positives.

Dame 1: Viele Möglichkeiten und Chancen, zusam-menzurücken und zusammenzuwachsen.

Herr 2: Ich denke, der Wegfall der Grenzen ist ei-gentlich im Grunde genommen ein Vorteil und letzt-lich eine Bereicherung unserer Kultur.

Dame 2: Viel Bereicherung. Neue Freunde. Wirt-schaftswachstum. Ja!

Herr 3: Ein größeres Land auf alle Fälle.

Dame 3: Deutsche Einheit erinnert mich zuerst dar-an, dass viel Geld reingeflossen ist in den ehemaligen Osten. Dass das von Vielen als ungerecht empfun-den wird, dass es ‘ne sehr große Belastung ist und die Versprechungen, dass es in so und so vielen Jahren sich erledigt hat, sind meiner Ansicht nach auch nicht eingetroffen. Ich finde das ganze Thema immer noch sehr schwierig.

Dame 4: Vielleicht ein bisschen mehr Gerechtigkeit.

Dame 5: Also ich bin froh, dass alles so gekommen ist, denn die Menschen hier haben teilweise auch vergessen, dass auf der anderen Seite auch noch Deutsche sind und wir ein Deutschland sind.

Herr 4: Hätte es nicht die Deutsche Einheit gegeben, wäre ich nicht als Aufbauhelfer im Osten gewesen und hätte dann eben auch meine Freundin, mit der ich jetzt Bielefeld erkunde, nicht kennengelernt.

4. Miniprojekt:

Tourist-Guide in Berlin4.1. AnticipationLa première tâche intermédiaire de cette unité s’ap-puie sur les connaissances acquises au cours des dif-férentes activités, qu’elles soient d’ordre historique, civilisationnel ou linguistique. L’activité proposée permettra aux élèves de remobiliser ainsi tous les sa-voirs et savoirs-faire afin de les consolider.

On proposera aux élèves de jouer la scène représen-tée sur la caricature de la page 42. Cette activité re-prenant le thème d’introduction à la problématique servira donc habilement à la clôturer en réinvestis-sant l’ensemble du contenu des séances. Ainsi, l’en-seignement prend tout son sens.

4.2. ExploitationCe Miniprojekt peut être envisagé de différentes ma-nières. Il en va du choix de chaque enseignant(e) qu’il effectuera en fonction du temps qu’il/elle souhaite y consacrer et du mode de présentation.

Ainsi, il/elle pourra former des groupes de deux ou plusieurs élèves jouant les rôles de(s) guide(s) et des touristes. Cette activité prendra la forme d’une ex-pression orale en interaction, avec la possibilité de questions et de réponses entre les différents acteurs. Une présentation orale sous forme de saynètes per-mettra aux élèves de gagner en aisance et en confiance lors de la prise de parole. L’enseignant(e) peut égale-ment choisir une présentation sous forme d’enregis-trement. Il s’agira dans ce cas d’une expression orale en continu, le guide s’exprimant seul en donnant toutes les explications qui lui semblent opportunes.

L’enseignant(e) veillera à une présentation structurée des contenus et à l’emploi correct des faits de langue étudiés. Il incitera ses élèves à employer le passif, no-tamment pour les faits historiques, ainsi que le pré-térit des verbes de modalités et du comparatif pour expliquer la situation actuelle à l’Est et à l’Ouest.

Si l’enseignant(e) choisit d’évaluer ce travail ou de le faire évaluer par les élèves pour les rendre à la fois attentifs à leurs camarades et à leurs idées et pour développer un esprit critique et constructif, il/elle

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pourra s’inspirer de la grille d’évaluation présentée à la page 137 du manuel qui sera simplement amputée de la ligne « Supports visuels ».

II Aus und vorbei?Cette deuxième leçon s’interroge sur l’évolution du sentiment national dans l’Allemagne contempo-raine et sur le rôle de l’histoire dans la construction identitaire des jeunes Allemands. Dans un premier temps, les élèves découvriront quelle image ont les Allemands d’eux-mêmes et, dans un deuxième temps, comment se positionnenent les jeunes générations face au devoir de mémoire de l’époque nazie.

1. Fragen zur deutschen Identität p. 45Dans cette première partie de la leçon, les élèves confronteront leur perception de ce qui caractérise les Allemands au regard que portent les Allemands sur eux-mêmes et sur leur pays. L’identité allemande est le thème d’un micro-trottoir ainsi que d’une étude menée par l’institut BIM de l’université Humboldt de Berlin, dont les élèves apprendront les principaux résultats.

1.1. AnticipationActivité A : Afin de faire réfléchir les élèves sur l’iden-tité allemande, on leur propose d’établir des hypo-thèses et de les visualiser sous forme d’une carte mentale (voir fiche méthodologique nº 9, manuel p. 138) . L’enseignant(e) pourra ainsi introduire le voca-bulaire nécessaire (comme pünktlich, ordentlich, die Herkunft) pour comprendre le document vidéo qui est au cœur de cette partie de la leçon.

1.2. ExploitationActivité B  : L’enseignant(e) montre une première fois la vidéo aux élèves. Ils doivent uniquement se concen-trer sur l’ordre des thèmes dont on parle dans le docu-ment. Comme le vocabulaire a été introduit dans l’ac-tivité A, cette première activité ne devrait pas poser trop de problèmes. Afin de faciliter la compréhension de l’oral lors de la première activité, l’enseignant(e) peut s’appuyer sur les activités prévues dans le Cahier d’activités ( p. 28, 1A / B) afin de guider davantage les élèves et de préparer l’activité C.

Activité C : Selon les principes de mise en œuvre du Gruppenpuzzle (KL7), les élèves se répartissent en groupes d’experts et prennent chacun en charge une personne présente dans la vidéo. Ils visionnent la vi-déo une deuxième fois et prennent des notes sur les quatre thèmes de l’activité C. Les experts comparent leurs résultats. Dans un deuxième temps, ils se réu-

nissent en groupes mixtes afin de mutualiser leurs ré-ponses. Ils seront ensuite prêts à compléter la carte mentale commencée lors de l’activité A.

Activité D  : Les élèves sont amenés à comparer les informations du micro-trottoir avec l’étude menée par l’université de Berlin. Afin de les guider davan-tage, le texte est reproduit dans le Cahier d’activités ( p. 29, 1D), accompagné de questions ciblées per-mettant de mieux comprendre le document 

Corrigés / Productions possibles

1ASo sehen sich die Deutschen:• Charakter / „deutsche Tugenden“: fleißig,

pünktlich, ordentlich // langweilig, penibel, spießig• Wirtschaft: „Exportweltmeister“ (zumindest

zweiter) Verbindung zu den Tugenden: Erfinder, z. Bsp. Automobil, Roentgenbilder, Computer

• Kultur: „Land der Dichter und Denker“, Romatik, Barock: Musik, Literatur

• Geschichte: empfindliches Geschichtsverhältnis und Verhältnis zum

• Nationalstolz, Täter, Geschichte darf sich nicht wiederholen

• Europa: Selbstverständnis als Europäer, wichtiges und angesehenes Mitglied der EU

1Bd – a – b – c

1CPerson 1:• einhundert Prozent deutschstämmig • Pünktlichkeit und Ordnung als Zeichen deutscher

Identität • Nationalstolz vorhanden• als Folge des Dritten Reiches lebt Deutschland

seinen Nationalstolz nicht ausPerson 2:• Halbitaliener • Pünktlichkeit, Spießigkeit, Langeweile als Zeichen

deutscher IdentitätPerson 3: • Halbkroatin • Pünktlichkeit und deftiges Essen als Zeichen

deutscher Identiät • Stolz sowohl auf Deutschland als auch auf

Kroatien. • in weniger weltoffenen Ländern existiert weiterhin

ein Bild von Deutschland als nationalsozialistisches Land

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Person 4:• eher Selbstverständnis als Europäer als als

Deutscher • typisch „deutsche Tugenden“ gibt es nicht, sie sind

höchstens eine persönliche Frage, deutsch macht einen die Staatsbürgerschaft, sonst nichts.

• Stolz auf die Entwicklung in den letzten Jahren • will dazu als deutscher keine Aussage machen Person 5:• Deutschstämmiger • das „Typisch Deutsche“ sind nur Klischees • im Allgemeinen kein Patriotismus, Fußball als

Ausnahme

1DDie Aussage der Studie, dass die Mehrheit der Befragten stolz auf Deutschland ist,deckt sich mit den Antworten der Befragten auf die Frage, ob sie stolz auf ihr Land seien. Im Interview wird die Wiedervereinigung nicht als zentrales historisches Ereignis für Deutschland angesprochen. Dass der Nationalsozialismus für die deutscheIdentität nicht mehr prägend sei, zeigen auch Antworten im Interview.Von niemanden wird die nationalsozialistische Vergangenheit als Teil der eigenen Identität aufgefasst. Auch der Holocaust wird nicht angesprochen.

Haben wir Angst deutsch zu sein? Film 5

Länge: 2’31’’ / Entstehungsjahr: 2013E-Café tv: Deutsch sein -- Was bedeutet das eigent-lich? Welches Bewusstsein für Identität und Gemein-schaft liegt uns Deutschen zu Grunde? Und wie wird dieses Denken durch die Erinnerung an die deutsche Geschichte seit 1945 beeinflusst? Nach über zwanzig Jahren Wiedervereinigung und einem halben Jahr-hundert Migrationsgeschichte hat sich die Bundes-republik zu einer facettenreichen modernen Gesell-schaft entwickelt.

Kulturelle und ethnische Vielseitigkeit begründet nicht nur neue Traditionen und Lebensformen in Deutsch-land, sondern vereint auch die unterschiedlichsten Mentalitäten in einem Land. Die Talkrunde wirft einen Blick zurück auf die Geschichte der Bundesrepublik, hinterfragt gängige Klischeevorstellungen und sucht nach Ideen und Anregungen für ein friedliches Mit-einander in der Zukunft. Sei dabei, bring dich in die Diskussion ein und leiste einen Beitrag zur Identitäts-findung Deutschlands!

Thomas: Hi, ich bin Thomas vom E-Café und ich habe heute ein paar Fragen zur deutschen Identität. Bist du Deutschstämmige?

Dame 1: Ja. Zu Hundertprozent.

Herr 1: Ich bin halber Italiener.

Thomas: Wo kommst du denn her?

Dame 2: Aus Kroatien.

Herr 2: Ich fühle mich eher als Europäer als als Deut-scher.

Thomas: Bist du Deutschstämmiger?

Herr 3: Ja.

Thomas: Und wie würdest du deine Identität so ein bisschen definieren?

Herr 1: Pünktlich. Spießig. Langweilig.

Dame 1: Die Pünktlichkeit, das Ordentliche.

Herr 2: Ich glaube, dass diese deutschen Tugenden, die viele immer erwähnen, relativ blödsinnig sind. Also grade Pünktlichkeit und solche blödsinnigen Sa-chen halte ich für nicht deutsch. So was ist einfach ‘ne persönliche Sache.

Herr 3: Klischees, Vorurteile. Ich glaub’ so richtig das typisch Deutsche.

Herr 1: An jedem Klischee ist natürlich ein Fünkchen Wahrheit dran. Im Gegensatz zu den Italienern zum Beispiel sind die Deutschen natürlich überpünktlich, überfleißig.

Dame 2: Sie sind immer pünktlich. Das Essen ist gut. Sehr deftig.

Thomas: Würdest du sagen, dass du stolz darauf bist, Deutsche zu sein.

Dame 1: Doch, ja. Kann ich schon von mir behaupten.

Dame 2: Ich fühl’ mich sowohl kroatisch als auch Deutsche, also sowohl als auch “stolz”.

Herr 3: Beim Fußball auf jeden Fall. Ich weiß nicht, da steht man halt hinter seinem Land und so. Und das ist halt bei Sportereignissen was anderes. Aber sonst so, dass ich hier immer patriotisch draußen rumlau-fen würde, würde ich jetzt nicht so sagen.

Herr 2: Bei unserer Entwicklung die letzten zwanzig, dreißig Jahre bin ich stolz Deutscher zu sein.

Thomas: Würdest du sagen, dass die NS-Vergangen-heit immer noch auf Deutschland lastet?

Dame 1: Denke ich schon, ja. Also wenn man zu den Nachbarn zum Beispiel in Frankreich rüberschaut, die haben doch ganz einen anderen Nationalstolz als wir Deutschen. Wir leben das einfach nicht so aus.

Herr 2: Ich als Deutscher möchte das nicht beurtei-len können.

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Dame 2: Also ich denk’ schon, dass da viele Länder, die nicht so weltoffen sind, schon öfters glauben, dass es in Deutschland immer noch so hergeht wie zur damaligen Zeit.

2. Unser Land – unsere Geschichte p. 462.1. AnticipationL’enseignant(e) peut, afin de rentrer dans le sujet, projeter une photo de l’entrée d’un camp de concen-tration. Ceci permettra de situer les faits historiques et de corriger d’éventuelles fausses informations.

2.2. ExploitationCette deuxième partie s’articule autour du natio-nal-socialisme et de son impact sur les jeunes Alle-mands d’aujourd’hui.

Activité A : Les élèves écoutent les conversations de jeunes Allemands lors d’une visite d’un mémorial de la Shoah. Pour rédiger ces conversations, nous nous sommes inspirés du reportage de Laura Weck publié sur ZEITMAGAZIN, 04/11/2010.

Les élèves doivent associer chaque conversation à une des cinq affirmations contenues dans les bulles. Afin de faciliter la compréhension de l’oral, l’enseignant(e) peut s’appuyer sur les activités correspondantes pré-vues dans le Cahier d’activités ( p. 29, 2A et B)

L’activité B : La forme coopérative proposée pour cette activité est le Partnercheck (KL1). Le Partnercheck peut être utilisé après une consigne, une question de l’enseignant(e), un travail de lecture, un travail indivi-duel ou avant la vérification d’un travail personnel. Ici, les élèves classent d’abord les affirmations de l’activi-té A selon leur accord ou désaccord en justifiant leur choix. Ensuite, ils échangent avec leur partenaire.

Corrigés / Productions possibles

2Aa – Gespräch 5b – Gespräch 1c – Gespräch 4

d – Gespräch 3e – Gespräch 2

2BIch bin mit Aussage a einverstanden, weil es immer wieder Konflikte zwischen den Ländern gibt und die USA und Russland nie einer Meinung sind. Ich bin mit Aussage b nicht einverstanden, weil es immer wieder Kriege gibt und die Leute nie aus der Geschichte lernen. Ich bin mit Aussage e nicht einverstanden, weil auch andere Personen wie Kommunisten, Behinderte und Sinti und Roma deportiert worden sind.

Unser Land – unsere Geschichte CD p. 8

Länge: 2’34’’

1. Mädchen (15): Für Deutschland war das Dritte Reich ein richtiger Schock. Wenn so was woanders wieder passiert, dann würden die Deutschen sagen: Hey, pass mal auf, so was läuft nicht.Mitschülerin (16): Ja, so was kann nicht passieren, da passt Europa schon auf.Mädchen: Man kann das Volk nicht mehr manipulieren wie früher. Es gibt 50 Sender, und jeder sagt was ande-res. Außerdem wissen wir jetzt viel mehr als die beim Zweiten Weltkrieg, weil wir ja später geboren sind.

2. Lehrerin: Hättest du denn im KZ enden können?Schüler (16): Nee.Lehrerin: Warum nicht?Schüler: Weil ich kein Jude bin.Lehrerin: Aber es wurden doch nicht nur Juden de-portiert. Es wurden auch Roma und Sinti, Denunzian-ten und Homosexuelle …Schüler: Ich bin doch nicht schwul!

3. Lehrling: So organisierter Massenmord passiert nie wieder, weil die Leute heute gebildeter sind.Boris: Aber in Amerika könnte so was wieder pas-sieren. Die sind eben nicht so streng wie hier. Dort darf man ja sogar Waffen tragen, und die haben die Todesstrafe.Lehrling: Oh Mann, Boris, das hat doch damit nichts zu tun.Boris: Doch, wenn man einmal anfängt zu töten, dann hört es nicht mehr auf.Lehrling: Ich fänd’s aber gut, wenn es hier die Todes-strafe geben würde: für Pädophile! Boris: Doch, aber wenn man einmal anfängt zu töten, dann hört es nicht mehr auf.

4. Schüler (15): Auf dem Schulhof haben die mir auch schon gesagt: „Scheißdeutscher, Scheißdeutscher“. Da hab ich gesagt: Dann geh doch in dein Land, wenn es dir hier nicht gefällt. Dann haben die gesagt: Scheißnazi. Ich bin dann immer gleich der Nazi.Schülerin (16): Na ja, ist ja dann auch so.

5. Lehrling (19): Die Politik ist eh völlig sinnlos. Das pas-siert bestimmt noch mal. Die Politiker machen sowie so nur, was ihnen gerade einfällt, denen ist alles egal. Es wird einen dritten Weltkrieg geben. Aber nicht so organisiert. Eher so jeder schießt auf jeden oder ein Atomkrieg. So voll durcheinander und chaotisch.

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3. Schüler wie wir p. 46-47Le troisième volet de cette deuxième leçon appro-fondit la réflexion à partir d’un article de journal montrant comment des lycéens berlinois se réap-proprient la mémoire de la Shoah en enquêtant sur le sort des élèves juifs scolarisés dans leur établisse-ment dans les années 1930. L’action des élèves ber-linois présentée dans l’article inspire également la tâche intermédiaire dans laquelle il s’agit d’écrire une lettre au maire de Berlin en adoptant la perspective des lycéens de la Schillerschule.

3.1. Anticipation Le document proposé peut être abordé selon le prin-cipe du Lerntempoduett (KL 3). Les élèves travaillent à leur rythme, ce qui permet aux élèves plus perfor-mants d’aller plus vite tandis que les élèves plus lents n’analyseront probablement qu’une partie du texte.

C’est pour cela que le texte a été coupé en trois par-ties. Confrontés d’abord à une seule partie peut aider les élèves à se sentir rassurés car souvent un texte long les décourage d’emblée.

3.2. ExploitationActivité A : Afin d’aborder le texte, les élèves peuvent, lors d’une première lecture, chercher les mots-clés dans le texte entier. Grâce au Cahier d’activités ( p. 30), ils peuvent souligner directement sur le texte et faire l’exercice sur les mots importants. Ensuite, ils relisent la partie A du manuel et répondent aux ques-tions. Une fois le travail sur la partie A terminé, ils se lèvent pour chercher un(e) partenaire qui a également fini afin de comparer leurs réponses. Ils procèdent de la même façon pour les parties B et C. L’enseignant(e) peut fixer une limite en imposant par exemple à tous les élèves de traiter au minimum une partie ou deux parties du texte.

Activité B : Au cours de la discussion plénière qui sui-vra le travail en autonomie, les élèves peuvent donner leur point de vue quant à l’initiative et réfléchir à la nécessité de ne pas oublier le passé. L’activité prévue dans le Cahier d’activités ( p. 30-31, 3A) peut aider les élèves à s’exprimer.

Productions possibles

3Aa. In der Schule gibt es Denkmäler, die an die Gefallenen des Ersten und Zweiten Weltkriegs erinnern. An die Opfer des Nationalsozialismus wird nicht erinnert.

b. Das Projekt der Schüler besteht darin, dass sie sich über das Schicksal der jüdischen Schüler ihrer Schule informieren und für sie ein Denkmal auf dem Schulhof zu schaffen. c. Im November 1938 wurden die letzten jüdischen Schüler des Schillergymnasiums ausgeschult. d. Die jüdischen Schüler mussten die Schule wechseln oder ins Ausland fliehen –in diesem Fall wurden oftmals Verwandte, die in Deutschland geblieben waren, ermordet. Zehn von ihnen haben den Holocaust nicht überlebt und wurden in Vernichtungslagern ermordet. e. In der Walther-Rathenau-Schule wurden die Briefe, mit denen jüdische Eltern ihre Kinder 1933 von der Schule abmeldeten, gesammelt. Sie sind heute in Buchform zugänglich. f. In der NS-Zeit war die Schule alles andere als ein neutraler Ort,einerseits weil die Schüler von der Schulleitung nach rassistischen Gesichtspunkten in Gruppen eingeteilt wurden und entsprechend behandelt wurden. (Außerdem wurde in der Schule die Nazi-Ideologie verbreitet.)3B• Es ist ein Zeichen von Respekt.• Es ist wichtig, über die eigene Geschichte

nachzudenken, schließlich geht es um die eigene Schule.

• Man muss ein Bewusstsein dafür schaffen, dass sich die Geschichte niemals wiederholen darf.

• Wir müssen in unserer Zeit ein Zeichen gegen die Ausgrenzung von « Anderen » und gegen die Gewalt gegen Minderheiten setzen.

4. Miniprojekt:

Brief an den BürgermeisterLa tâche intermédiaire proposée ici est un travail d’expression écrite en lien direct avec la thématique de la commémoration. Le but est de permettre aux élèves de réactiver les connaissances acquises dans cette leçon et d’utiliser les idées et expressions vues précédemment. Ce mini-projet a également comme objectif de préparer les élèves à l’épreuve du bac-calauréat car la rédaction d’une lettre est une tâche

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courante dans cette épreuve. Ce mini-projet permet de réactiver les formules nécessaires dans une lettre formelle.

Dans un premier temps, les élèves listent ce qu’ils savent sur les élèves juifs et les raisons de l’impor-tance d’un monument. Après seulement, ils rédigent la lettre.

Wortschatz p. 48-49

Lerntempoduett : une forme coopérative idéale pour les exercices de grammaire et de lexiqueLes rythmes de travail très différents d’un élève à l’autre constituent l’un des plus grands défis des en-seignant(e)s lorsqu’il s’agit d’individualiser au quo-tidien les apprentissages. Le Lerntempoduett  fait partie des moyens de différenciation les plus effi-caces : il ne désavantage ni les élèves performants ni les élèves en difficulté. Tous peuvent travailler selon leur propre rythme en traitant ou non les activités selon leur niveau de difficulté et donc selon ce qu’ils sont capables de faire. Cela diminue la pression de devoir réussir les mêmes tâches que tous dans un temps donné en classe et évite à la fois l’ennui pour les élèves plus à l’aise comme la peur d’échec pour les élèves en difficulté.

Une phase en classe entière précède chaque phase de Lerntempoduett afin de s’assurer que tous les élèves aient les pré-aquis nécessaires pour pouvoir effectuer les activités proposées lors du Lerntem-poduett. Pour une première mise en œuvre, le plus simple consiste à ne choisir que deux activités / exer-cices différents, si possible de difficulté croissante. Ultérieurement, vous pourrez essayer de proposer une liste de trois voire, quatre exercices / activités.

Dans un premier temps, les élèves travaillent seuls sur la première tâche / le premier exercice donné(e). Pour pouvoir envisager la mutualisation ultérieure, le travail doit se faire par écrit. Les élèves ayant termi-né le premier exercice / la première tâche se lèvent en silence pour signaler qu’ils sont prêts à comparer leurs réponses en binôme. Ils regardent autour d’eux pour choisir un partenaire potentiel s’étant levé à peu près en même temps. Le binôme cherche une place dans un coin de la salle pour échanger à mi-voix sur les réponses obtenues. Puis chacun se rassoit à sa place et continue en travaillant sur la deuxième activité. Une fois cette deuxième activité terminée, les élèves cherchent de nouveau un partenaire, et ainsi de suite.

Le Lerntempoduett n’aurait pas de sens si, à la fin de cette phase de travail (dont le temps imparti doit être communiqué aux élèves en amont), tous les élèves avaient fait tous les exercices / activités de la liste. L’objectif est, au contraire, que les élèves puissent, se-lon leurs possibilités, faire au moins une des deux – ou deux des trois – activités proposées. À la fin de cette phase, il convient de prévoir un moment de mise en commun / de correction collective. Comme alternative au bilan en classe entière, il est possible de confier aux élèves les plus à l’aise le rôle d’enseignant(e) pour ceux qui n’ont pas pu effectuer l’ensemble des activités.

En plus, sur le site compagnon www.teamdeutsch-lycee.emdl.fr, vous trouverez des exercices interac-tifs et autocorrectifs sur le lexique et la grammaire de cette unité, ainsi que des fiches de vocabulaire en format Word téléchargeables.

Corrigés / Productions possibles

1. Rund um die Mauer

A. Diesseits und jenseits der Mauer.Im Westen:• im Kapitalismus leben • unbegrenzte Möglichkeiten haben • westdeutsch • die Westdeutschen• Meinungs- und Reisefreiheit haben

Im Osten:• im Sozialismus leben • begrenzte Möglichkeiten haben • ostdeutsch • die Ostdeutschen • keine Meinungs- und Reisefreiheit haben

B. Was passiert wann?d – l – g – b – i – e – k – h – f – j – a – c

C. Jetzt sind Sie Reporter/in!Nachdem 1945 der Zweite Weltkrieg mit der Kapitulation Deutschlands endete, wurde das Land von den Alliierten in vier Besatzungszonen geteilt. 1949 kommt es zur doppelten Staatsgründung: Im Westen die BRD, im Osten die DDR. 1961 wurde eine Mauer zwischen den beiden deutschen Staaten gebaut. Jahrelang wurde die Mauer streng bewacht. Die Ostdeutschen wurden von der sozialistischen Einheitsregierung überwacht, kontrolliert und ihrer Freiheit eingeschränkt. Die Bürger der BRD dagegen hatten Rede –und Reisefreiheit.

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In der DDR machten viele den Versuch, aus beruflichen, wirtschaftlichen oder politischen Gründen aus dem Land zu fliehen. Andere blieben im Land und protestierten gegen die Regierung. Schließlich führten die friedlichen Proteste dazu, dass am 9. November 1989 die Mauer geöffnet wurde. Die ganze Nacht wurde der Mauerfall in Deutschland als ein großes Fest gefeiert. Seit der Wiedervereinigung der beiden Staaten am 3. Oktober 1990 wird die Wiedervereinigung jedes Jahr an diesem Tag gefeiert.

2. Westen und Osten

A. Zusammenwachsen ist nicht einfach.1. finanzieren2. haben 3. zusammenwächst 4. lebten 5. finden

6. überwinden7. genannt8. kennen gelernt9. bekämpfen10. existiert

B. Was passt nicht?a. Vorurteile habenb. das Volk

c. die Gemeinsamkeitend. teilen

3. Ich und mein Land

A. Wie sehen sich die Deutschen?(1) das Selbstbild(2) Vergangenheit

(3) Ereignis(4) Schande

B. Die Deutschen über sich.1 – b2 – d3 – h4 – c

5 – a6 – f7 – e8 – g

4. Deutsche Vergangenheit

A. Gespräch vor dem Holocaust-Mahnmal.Gedenkstätte - Holocaust - Opfer - ausgeschlossen - Gedenktafeln - Nachdenken -Projekte

B. Deutsche Vergangenheit.a. ein besseres Zusammenleben • sich verantwortlich fühlen • aus Fehlern lernen • sich erinnern an • zusammenwachsen • Unterschiede überwinden • Meinungsfreiheit • Vorurteile bekämpfen • Gemeinsamkeiten finden • einander kennen lernen

b. die Nazi-Vergangenheit • Opfer • sich verantwortlich fühlen • aus Fehlern lernen • sich erinnern an • Konzentrationslager • Juden verfolgen • Vorurteile überwinden

c. DDR und BRD • Teilung • Wessi • Ossi • Mauerfall • Opfer • verschiedene Erfahrungen • Vorurteile bekämpfen • Meinungsfreiheit • Unterschiede überwinden • Gemeinsamkeiten finden • einander kennen lernen

Sprachstrukturen p. 50-51

Corrigés / Productions possibles

1. La voix passive au prétérit avec wurde

A. Die Geschichte der Mauer.1. Deutschland wurde nach dem Krieg geteilt. 2. Am 13.08.1961 wurde die Mauer gebaut. 3. Die ostdeutsche Bevölkerung wurde überwacht und kontrolliert. 4. Die Ostdeutschen wurden „Ossis“ und die Westdeutschen „Wessis“genannt. 5. Am 9.11.1989 wurde die Mauer geöffnet. 6. Die Wiedervereinigung wurde gefeiert. 7. In Deutschland wurden viele Reformen durchgeführt. 8. Die Schwierigkeiten zwischen Ost und West wurden überwunden.

B. Nach dem Mauerbau.1. Die Menschen in Ost und West wurden von der Mauer getrennt. 2. Die Menschen in der DDR wurden von der Regierung überwacht. 3. In der BRD wurde die DDR von der Regierung nicht akzeptiert. 4. In der DDR wurden westliche Produkte vom Ministerium nicht importiert.

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5. Die Menschen in Ost und West wurden von den Medien falsch informiert.6. Die DDR und die BRD wurden von der Sowjetunion und den USA unterstützt.

C. So geht es auch!1. Die Mauer hat die Menschen in Ost und West getrennt. 2. Die Regierung hat die Menschen in der DDR überwacht. 3. Die Regierung in der BRD hat die DDR nicht akzeptiert. 4. Das Ministerium in der DDR hat westliche Produkte nicht importiert.5. Die Medien haben die Menschen in Ost und West falsch informiert. 6.Die Sowjetunion und die USA haben die DDR und die BRD unterstützt.

2. Le comparatif de supériorité et d’infériorité

A. Studieren in Fernost.1. mehr 2. leichter 3. neuer

4. billiger 5. niedriger 6. höher

B. Zahlen vergleichen.1. Die ostdeutschen Jugendlichen finden die Wiedervereinigung besser als die westdeutschen Jugendlichen. 2. Zwischen 45 und 59 Jahren sind es mehr Westdeutsche als Ostdeutsche, die die Wiedervereinigung negativ sehen. 3. Insgesamt sind die Ostdeutschen mit der Wieder-vereinigung zufriedener als die Westdeutschen. 4. Bei den 60-jährigen gibt es weniger Westdeutsche als Ostdeutsche, die die Wiedervereinigung positiv sehen. 5. Insgesamt finden die 14-29-Jährigen die Wiedervereinigung positiver als die anderen Gruppen.

3. Raconter au passé avec le prétérit

A. Die Geschichte eines Projekts.(1) entstand (2) beschäftigten (3) fragten (4) gab

(5) wollten (6) organisierte (7) erinnerten (8) konnten

B. So war es damals. 1. 1933 kam Hitler an die Macht. 2. Die Nationalsozialisten gründeten einen totalitären Staat. 3. In Deutschland herrschten Rassismus und Militarismus.

4. Die Gesetze von Nürnberg machten alles für die Juden schlimmer. 5. Viele Juden mussten einen gelben Stern tragen. 6. Viele Menschen wurden aus religiösen und politischen Gründen verfolgt. 7. Nicht alle verfolgten Menschen konnten Deutschland verlassen. 8. Viele Menschen wurden in Konzentrationslagern ermordet.

Kunst und Kultur p. 52-53Cette double page culturelle s’articule autour de personnages importants de l’histoire allemande. Les élèves peuvent faire un concours en équipes afin de trouver le plus possible de réponses correctes. L’en-seignant(e) peut prévoir une petite récompense pour l’équipe gagnante.

Corrigés

1 – a2 – b3 – b4 – b

5 – b6 – a7 – a8 – b

9 – a10 – b11 – b12 – b

Unser Projekt p. 54

Digitale Präsentation für unsere Partnerklasse : „Denk ich an Frankreich ...“

1. PrésentationCette tâche finale est l’aboutissement des deux le-çons. Le projet final proposé dans cette unité 3 a pour thème une présentation digitale de la France vue par les élèves, à travers plusieurs aspects bien précis. L’objectif de ce projet est que les élèves réfléchissent à leur identité culturelle. L’activité langagière mise en avant sera l’expression orale en continu même si les élèves doivent aussi passer par une phase d’expres-sion écrite pour préparer leur présentation.

2. Mise en œuvreSchritt 1: VorbereitungAfin d’optimiser le travail préparatif, la forme de travail utilisé est le Tischset (KL6). Avant de commencer, les élèves sont répartis par groupes de quatre et choisissent quatre domaines de la liste proposée dans le manuel.

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Ensuite, selon le principe de mise en œuvre du Tisch-set, les élèves se répartissent dans un premier temps (phase Think) autour d’un set de table et inscrivent dans les cases extérieures des notes concernant chaque domaine choisi en veillant à trouver des côtés positifs et négatifs.

Dans un second temps (phase Share), ils comparent leurs résultats et inscrivent leurs meilleures réflexions dans la zone centrale du set de table.

Schritt 2: Material sammeln und Präsentation gestaltenChacun s’occupe d’un aspect et organise ses idées en deux feuillets.

Le groupe prépare deux diapos par domaine et des mots-clés nécessaires pour la présentation. Le ma-nuel propose p. 136-137 (fiche méthodologique nº 8) des conseils méthodologiques pour la réalisation du PowerPoint et pour la présentation orale. Il est utile de les lire avec les élèves avant qu’ils ne se mettent au travail.

Schritt 3: Präsentation und BewertungChaque équipe présente son portrait de la France à la classe. Les autres élèves prennent des notes et évaluent la présentation. Les deux présentations les plus originales sont publiées sur Internet pour la classe partenaire.

Evaluation des Projekts

Digitale Präsentation für unsere Partnerklasse: „Denk ich an Frankreich ...“

Grille d’évaluation pour les présentations orales

Contenu La thématique est présentée de façon cohérente et claire.

2 – 1 – 0

Langue et lexique S’exprime dans une langue globalement correcte et compréhensible.

3 – 2 – 1 – 0

Utilise un vocabulaire approprié. 3 – 2 – 1 – 0

Communication Se détache de ses notes et regarde le public. 2 – 1 – 0

Parle assez fort et utilise une voix et une gestuelle expressives.

2 – 1 – 0

Sait faire face à des « trous » ou des hésitations pour ne pas rester bloqué.

2 – 1 – 0

Supports visuels Les supports projetés sont clairs et lisibles. 2 – 1 – 0

Les supports utilisés contribuent à rendre le contenu plus accessible et intéressant.

2 – 1 – 0

Total des points ... / 18

Fit fürs Bac p. 55Cette page de bilan permet aux élèves de se prépa-rer au mieux pour les épreuves de langues du bacca-lauréat. Les cinq compétences sont proposées aus-si pour réviser au mieux les deux notions travaillées dans cette unité : « Espaces et échanges » et « Lieux et formes du pouvoir  ». Afin de structurer ces révi-sions, une problématique est proposée au centre de la page : Inwiefern prägt die Geschichte die Identität der Detuschen? Pour répondre à cette question cen-trale, plusieurs pistes sont évoquées en abordant

trois angles d’approche : le national-socialisme, la di-vision allemande, la réunification.

Cette problématique a l’avantage de balayer les thé-matiques vues au cours de l’unité et le vocabulaire fourni aidera les élèves à mieux formuler leurs idées sans avoir à chercher comment exprimer telle ou telle idée. Ce questionnement les entraîne à l’expression orale en continu et en interaction.

L’activité A leur propose de s’entraîner à l’expression orale en continu en reprenant les documents vus au cours de l’unité et en les associant à la problématique proposée.

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L’activité B propose un Partnerinterview en expres-sion orale en interaction : chaque élève du binôme prépare une question et le partenaire y répond puis les rôles sont inversés. Enfin, et ce pour les entraîner à toutes les compétences, trois activités sont propo-sées : compréhension de l’écrit, expression écrite et compréhension de l’oral avec des supports différents à chaque fois.

Vous trouverez sur le site compagnon de la méthode, www.teamdeutschlycee.emdl.fr, une proposition d’évaluation de type bac pour les autres activités lan-gagières (compréhension de l’écrit, expression écrite, compréhension de l’oral).

Corrigés / Productions possibles

Lesen

Text A

1.a. FALSCH: Zeile 1 „Als ich geboren wurde, war der Krieg gerade elf Jahre vorbei.“b. FALSCH: Zeile 12-13 „Dass dieses Land einerseits immer ein normales Land sein soll (…), dass es das aber nun mal nicht ist.“c. RICHTIG: Zeile 6 „Ich lernte, meinem Land zu misstrauen.“ Oder Zeile 7-8 „Ich suchte das Trennende“. Oder Zeile 8-9 „Ich wurde Deutscher, alber ich wurde es nicht gern.“d. RICHTIG: Zeile 20-21 „Es gibt (…) Landschaften, von denen ich ohne zu zögern sagen würde, dass ich sie liebe.“e. RICHTIG: Zeile 2-3 „Ich erfuhr in der Schule, dass in Deutschland die Juden verfolgt und ermordet worden waren (...)“

2. • Der erste Weltkrieg („der zweite nun schon in

wenigen Jahrzehnten“ Zeile 4-5)• Die NS-Diktatur und der zweite Weltkrieg (Zeile 3-4)• Die deutsche Teilung („so lange geteilt“ Zeile 14)• Die deutsche Wiedervereinigung („nun wieder

langsam zusammenfindet“ Zeile 14-15)

3.Axels Hackes Identität als Deutscher wird durch die Geschichte des 20. Jahrhunderts definiert, mit der NS-Herrschaft und dem zweiten Weltkrieg. Er fühlt er sich aber auch seinem Land zugehörig, weil er keine andere Sprache so gut wie Deutsch spricht, und weil er sich in den deutschen Landschaften zu Hause fühlt.

Text B

1.a. friedlichb. die Feindschaftc. die Nacht

d. ausbauene. der Austauschf. sterben

2.a. FALSCH: Zeile 6-7 „unser großes Interesse, andere Länder und deren Kulturen kennenzulernen“b. FALSCH: Zeile 10 „Wir sind die Zukunft!“ oder Zeile 25 „In deinen Händen liegt die friedvolle Zukunft“c. FALSCH: Zeile 14-15 „haben einige europäische Soldaten von einer friedlichen Zukunft geträumt“d. RICHTIG: Zeile 23-24 „Fremdsprachen lernen, um so (…) Frieden für alle zu schaffen“

3.a. Vor 100 Jahren wurden sehr viele Jugendliche in den Krieg geschickt. Sie konnten ihre Träume nicht verwirklichen. Millionen von ihnen starben auf dem Schlachtfeld: Der Krieg hat ihre Zukunft zerstört.

b. Deutsche und französische Jugendliche treffen sich, um gemeinsam über die Vergangenheit und die Zukunft nachzudenken. Sie wollen, dass der Wille nach Frieden die Zukunft bestimmt. Sie schreiben eine Botschaft an die nächsten Generationen.

Hören

1.a. Anna kommt aus Frankfurt/Main.b. Frankfurt/Main liegt im Westen Deutschlands, Leipzig liegt im Osten.

2.a. Tom studiert Philosophie.b. Anna ist Schülerin.c. Anna möchte Physik studieren.d. Angela Merkel ist Physikerin.e. Tom kommt aus Frankfurt.f. Anna war noch nie in Leipzig.

3. a. Die Universität Leipzig existiert seit 1409.b. Berühmte Persönlichkeiten haben hier studiert: zum Beispiel Goethe und Angela Merkel.

4. a. Anna ist motiviert: Sie möchte in einer neuen Stadt studieren, um etwas Neues kennenzulernen. Außerdem hat sie Lust, Physik zu studieren.

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b. Tom gefallen das Leben in der Wohngemeinschaft, die zentrale Lage der Universität, die Modernität Leipzigs, wo das Leben auch günstiger ist als im Westen Deutschlands.

Résumé en françaisAnna, de Francfort-sur-le-Main, vient de passer son bac et souhaite s’informer sur les possibilités d’études à Leipzig. Elle téléphone à Tom, origi-naire comme elle de Francfort, qui fait une licence de philosophie dans cette ville. Elle dit qu’elle n’est pas encore sûre de son choix d’études mais s’intéresse à la physique. Elle aimerait que Tom lui parle de son université, dont elle a entendu dire que c’est l’une des plus modernes d’Allemagne, ce que Tom confirme. De plus, elle est située en plein centre et est également très ancienne car fondée en 1409. Goethe y a étudié le droit et Angela Mer-kel, originaire de RDA, la physique.

Anna demande à Tom s’il s’est habitué au fait de vivre à l’Est, ou si les Allemands de l’Est restent dif-férents. Tom adore sa nouvelle ville. Selon lui, il s’y passe peut-être même plus de choses qu’à Berlin. Il encourage Anna à venir ; celle-ci a en effet envie de découvrir autre chose mais doit commencer par trouver une chambre. Tom l’invite dans sa co-location et lui propose son aide ; il précise que les chambres sont moins chères à Leipzig qu’à Franc-fort. Enfin, il lui indique un site Internet où elle pour-ra se renseigner sur les études à Leipzig et même voir des interviews d’étudiants. Anna va regarder tout de suite. Tom lui dit à bientôt à Leipzig.

Informationsgespräch zum Studium CD p. 9

Länge: 2'33"

Tom: Tom Bernhard.Anna: Hallo Tom, hier ist Anna aus Frankfurt, erin-nerst du dich noch an mich?Tom: Ja klar, du hast doch dieses Jahr Abi gemacht, oder?Anna: Genau, und deshalb rufe ich dich an. Studierst du noch in Leipzig?Tom: Ja, ich mache ein Bachelor in Philosophie. Und du, was hast du vor?Anna: Ich bin mir noch nicht so sicher, was ich studie-ren will … Physik zum Beispiel interessiert mich sehr. Ich rufe dich an, weil ich mich über die Leipziger Uni informieren möchte. Ich habe gehört, sie soll eine der modernsten in ganz Deutschland sein.

Tom: Ja, und sie liegt mitten im Stadtzentrum, was natürlich auch sehr praktisch ist. Unsere Universität ist aber nicht nur modern, sondern auch sehr alt …Anna: Modern und alt? Wie soll ich das denn verste-hen?Tom: Sie wurde 1409 gegründet und blickt auf eine lange Tradition zurück. Zum Beispiel hat Goethe hier Jura studiert. Und im zwanzigsten Jahrhundert hat sich eine berühmte deutsche Politikerin, genau wie du, für Physik in Leipzig entschieden!Anna: Ach so? Wer denn?Tom: Angela Merkel natürlich!Anna: Das wusste ich gar nicht! Aber es stimmt, die Bundeskanzlerin kommt ja aus der ehemaligen DDR.Tom: Genau!Anna: Sag mal, wie ist es so im Osten der Republik? Hast du dich da gut eingelebt, oder sind die Ostdeut-schen immer noch anders als wir?Tom: Was für eine Frage, Leipzig ist eine ganz tolle Stadt, hier ist richtig was los, womöglich noch mehr als in Berlin! Komm her, du wirst es selber feststellen.Anna: Das ist ja toll! Weißt du, ich möchte endlich mal etwas anderes sehen, eine neue Stadt kennenlernen. Aber ich muss noch ein Zimmer finden …Tom: Auch da wirst du staunen: Ein WG-Zimmer ist hier billiger als zum Beispiel in Frankfurt. Wenn du willst, kannst du ein paar Tage bei uns in der WG schlafen, meine Mitbewohner und ich helfen dir auch gern bei der Zimmersuche.Anna: Das ist aber nett, danke! Ich hätte noch so vie-le Fragen, was das Studium anbelangt: Hast du da einen Tipp, wie ich mich von hier aus schon mal infor-mieren kann?Tom: Ganz einfach: Auf der Website leipzig-minus-studieren-punkt-de findest du alles, was du brauchst, es sind auch Interviews von Studenten dabei.Anna: Vielen Dank, das mache ich sofort.Tom: Viel Spaß und bis bald in Leipzig!

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Corrigés du Cahier d’activités

p. 231A8.5.1945 – Ende des Zweiten Weltkriegs24.5.1949 – die Bundesrepublik Deutschland wird gegründet7.10.1949 – die Gründung der DDR13.8.1961 – Bau der Berliner Mauer9.11.1989 – die Öffnung der Grenze3.10.1990 – Deutschland wird wiedervereinigt

1Bsich ignorieren ≠ sich füreinander interessierensich fremd sein ≠ sich gut kennensich nicht kennen lernen wollen ≠ sich oft besuchen wollenVorurteile haben ≠ offen sein

Anstatt sich füreinander zu interessieren, wollen sich Ost- und Westdeutsche nicht kennen lernen.Anstatt sich oft besuchen zu wollen, ignorieren sich Ost- und Westdeutsche.Anstatt offen zu sein, haben Ost- und Westdeutsche.

p. 241CFluchtweg: von Leipzig nach Prag nach Budapest nach Wien nach Freiburg

p. 251D1. a2. a3. a

4. b5. b

2AWoher? Thomas stammt aus Ostdeutschland.Wo? Heute lebt er in Süddeutschland.Seit wann? Seit 1989 lebt er nicht mehr in seiner Heimat.Wie? Die meisten Westdeutschen waren sehr nett zu ihm.Wer? Seine Familie fehlt ihm.Womit? In einem anderen Land hätte er Probleme mit der Sprache haben können.

2B1. Woher stammt Thomas?2. Wo lebt er heute?3. Seit wann lebt er nicht mehr in seiner Heimat?4. Wie waren die meisten Westdeutschen zu ihm?5. Wer fehlt ihm?6. Womit hätte er in einem anderen Land Probleme haben können?

p. 262CInformations à repérer (propositions) :Meine Familie stammt aus Westdeutschland, ich habe die ersten Jahre meines Lebens in der Nähe von Kassel verbracht. Seit 13 Jahren lebe ich nun aber in Sachsen-Anhalt. Und ich bin sehr froh darüber, in Ostdeutschland zu leben. Als Westdeutscher in Ostdeutschland? So selbstverständlich, wie man das nach mehr als 22 Jahren wiedervereinigtem Deutschland meinen könnte, ist das aber nicht. Die meisten Bekannten im Westen reagieren positiv, wenn ich über meinen Wohnort erzähle. [...] Aber sogar unter Jüngeren sind noch viele Vorurteile verbreitet: Bei einer Umfrage der „Hochschulinitiative Neue Bundesländer“ verbanden junge Westdeutsche ostdeutsche Städte oft mit den Begriffen: grau, hässlich, langweilig, arbeitslos. Ein Studium im Ausland käme für sie eher in Frage als eins ins Ostdeutschland. Umgekehrt gilt das aber auch für junge Ostdeutsche, die ein Studium im Ausland dem an einer westdeutschen Hochschule vorziehen würden. Mit Westdeutschen verbinden viele Ostdeutsche – wie auch schon vor zwei Jahrzehnten – Arroganz und Egozentrik. Auch wenn diese Ost-West-Vorurteile noch bestehen, ändert sich nun langsam etwas. Gefördert durch Kampagnen wie „Studieren in Fernost“ entscheiden sich mehr Studenten aus dem Westen für ein Studium im Osten. Leipzig gilt mittlerweile bei vielen jungen Leuten als das „bessere Berlin“.[...] Ich kenne beide Teile Deutschlands gut, habe Freunde und Bekannte aus beiden Teilen Deutschlands und deshalb vermutlich auch weniger Vorurteile gegenüber „Ossis“ oder „Wessis“. Ich bin einfach stolz, ein „Wossi“ zu sein!

Woher stammt Louisa(s Familie)?Seit wann lebt sie in Sachsen-Anhalt?Wo lebt sie seit 13 Jahren?Ist sie froh, in Ostdeutschland zu leben?Wie reagieren ihre Bekannten im Westen?Welche Vorurteile haben (manche) Westdeutsche/Bekannte aus dem Westen?Was denken die Ostdeutschen über die Westdeutschen?Welche Vorurteile haben die Ostdeutschen über die Westdeutschen?Wo wollen (immer) mehr Studenten aus dem Westen studieren?Warum hat Louisa weniger Vorurteile?Worauf (Warum) ist sie stolz?Wie fühlt sich Louisa?

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2Da. Louisa stammt aus Westdeutschland.b. Seit 13 Jahren lebt sie jedoch in Ostdeutschland.c. Sie findet es toll, beide Teile Deutschlands zu kennen.d. Ihre Freunde im Westen finden ihre neue Heimat interessant.e. Heutzutage gibt es immer noch Ost-West-Vorurteile.f. Viele junge Deutsche würden lieber im Ausland als im anderen Teil Deutschlands studieren.g. Die Kampagne „Studieren in Fernost“ soll Studenten motivieren, in Ostdeutschland zu studieren.h. Immer mehr ostdeutsche Städte werden für westdeutsche Studenten attraktiv.i. Louisa bezeichnet sich selber als Wossi.

3AJunge Deutsche :• viele Perspektiven haben• viele Studienmöglichkeiten haben• ein schönes großes Land haben

Ältere Deutsche :• die deutsche Einheit teuer finden• Angst um den Arbeitsplatz haben• unzufrieden sein

Sicher haben die jungen Leute viele Perspektiven.Es kann (auch) sein, dass sie viele Studienmöglichkeiten haben.Sicherlich haben sie ein schönes großes Land.Möglicherweise finden die älteren (Deutschen) (Leute) die Einheit teuer.Vielleicht haben sie Angst um ihren Arbeitsplatz.Es ist auch denkbar, dass sie unzufrieden sind.

p. 283D1. die Reisefreiheit2. eine kulturelle Bereicherung3. neue Freunde und Partner4. ein größeres Land5. die finanzielle Herausforderung6. ein gerechteres Land7. ein gemeinsames VolkMeinungsfreiheit: nicht genannt

3E1 – b 2 – a 3 – a

1A1. Definition der deutschen Identität2. Herkunft / Abstammung3. Nationalstolz / Patriotismus4. Nationalsozialistische Vergangenheit

1Ba. Definition der deutschen Identität: 2, 7, 12, 13b. Nationalstolz / Patriotismus: 3, 4, 8, 9, 14c. Nationalsozialistische Vergangenheit: 5, 10d. Herkunft / Abstammung: 1, 6, 11

p. 291C1 – R2 – F

3 – R4 – F

1Da. 87% der Menschen stimmen der Aussage „Ich liebe Deutschland“ zu.b. Die Wiedervereinigung charakterisiert am besten die Deutschen.c. 16% der Befragten finden den Zweiten Weltkrieg für das Selbstbild prägend-d. Für 0,5% der Befragten ist der Holocaust prägend für das Selbstbild.

2Aa. Gespräch Nr. 5b. Gespräch Nr. 1c. Gespräch Nr. 4

d. Gespräch Nr. 3e. Gespräch Nr. 2

p. 302BGespräch Nr. 1: a – Fb – RGespräch Nr. 2:a – Rb – RGespräch Nr. 3:a – Rb – R

Gespräch Nr. 4:a – Rb – FGespräch Nr. 5:a – Fb – R

p. 31 3A a. In der Schiller-Schule wird mit einer Gedenktafel und einem Denkmal an die Gefallenen der beiden Weltkriege erinnert. Für die Opfer des Nationalsozialismus gibt es bisher kein Denkmal.b. Das Projekt der Schüler besteht darin, historische Orte der Nazi-Vergangenheit zu besuchen und über die damals verfolgten jüdischen Schüler der Schillerschule zu recherchieren. Sie möchten nämlich ein Denkmal für diese Schüler errichten.c. Im November 1938 wurden die letzten jüdischen Schüler von der Schule verwiesen.

Page 23: 3 Denk’ ich an DeutschlandDeutsch... · Caspar David Friedrich / Caspar David Friedrich hat es im Jahre 1818 gemalt. Es heißt « Der Wanderer über dem Nebelmeer ». Man kann einen

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3 Denk’ ich an Deutschland ... ©

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d. Einige dieser Schüler wechselten die Schule, andere flüchteten ins Ausland, zehn von ihnen wurden ermordet.e. 200 Abmelde-Briefe jüdischer Eltern und die „Schwarzen Listen“ der Schulleitung wurden in der Rathenau-Schule gesammelt.f. Die Schule war damals kein neutraler Ort, denn Schüler wurden nach ideologischen Kriterien in Kategorien eingeteilt und diskriminiert.3Ba. die Gedenktafel: eine Tafel mit Inschrift zur Erinnerung an eine Person oder ein Ereignisb. das Mahnmal: Denkmal, das an etwas erinnert, damit es nie wieder geschiehtc. die Gedenkstätte: ein Ort, an dem man sich an die Vergangenheit erinnern soll

d. das Denkmal: ein Monument, z. B. eine Statuee. das Opfer: jemand, dem etwas Negatives passiert ist

p. 323CWir brauchen Mahnmale und Gedenkstätten, um aus den Fehlern zu lernen an an die Opfer zu erinnern.Wir brauchen sie auch, um mehr Verantwortung für die Zukunft zu fühlen. Außerderm brauchen wir sie, um Informationen über die geschichtlichen Ereignisse zu bekommen. Schließlich brauchen wir sie, um die Geschehnisse der Vergangenheit nicht zu vergessen.

3Dkam / nachdachten / wollten / gab / unternahmen / dachten / gelang