3è édition de la bourse de l’emploi et de la formation ... · La partition de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ)18 Décès de Soumaila Cissé : Hommage

MALI

761www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

JEUDI 31 DÉCEMBRE 2020L'information est l'oxygène des temps modernes

Atteinte à la sureté de l’Etat : En attendantla vérité !

Haut-représentant du Président de la Républiquepour le Centre : Que devient le Pr Dioncounda

Traoré ?

3è édition de la bourse de l’emploi et de la formation professionnelle :La partition de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ)

Echantillons testés

Suivi des actions de prévention et de riposte au lundi 28 décembre 2020

Nouveaux guéris

Au cours des dernères 24 H

Nouveaux décès

233

7029dont 64 dans

la communautédont 2535 font l’objet

d’un suivie médical

4548 269

56

1506

7Nouveaux cas confirmés

cas confirmés Guéris Décès

Bilan global de la situation du Covid 19

Ministère de la Santé et du Développement Social

MALIKILÉ - N°761 du 31/12/2020 Quotidien d’information et de communication 3

Sommaire

• Redacteur en Chef :Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B., Keïta, Souleymane Mary Diarra (Stagiaire), Moctar Sow • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : Rita Tessougué

Une

Actualité

Culture & société

International

Mali 2020 : Pleurs et Espoir déçu5

Justice : Sidiki Diabaté obtient la liberté provisoire 12Terrorisme : Environ 52 millions de FCFA retrouvés12Communiqué n°009- CS/FNASSC sur le rapport établi par l'ONU transmis aux conseils de sécurité contre les vaillants soldats maliens13Mali : Levée du corps de Soumaïla Cissé à Paris ce mercredi13

Atteinte à la sureté de l’Etat : En attendant la vérité ! 15Soumaila Cissé : Le Destin inachevé d'un vrai et affable Patriote. par Kabiné Komara, Ancien PM Guinée 16Rapport 2019 de l’ARGA : Un score final de 4.4 en 2019173è édition de la bourse de l’emploi et de la formation professionnelle :La partition de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ)18Décès de Soumaila Cissé : Hommage à mon ami, mon frère, mon camarade, mon Président Soumaïla CISSE, fils émérite du Mali20

Haut-représentant du Président de la République pour le Centre : Que devient le Pr Dioncounda Traoré ? 22RPM : Entre clans et départ de son fondateur, quel avenir ? 23Rétrospective 2020 : Une année à marquer d’une pierre noire 24

Poteaux électriques défectueux : Le danger plane au-dessus de nos têtes 27

Le positionnement politique en Guinée : L’oxygène du pouvoir autoritaire28Présidentielle au Niger : le pays dans l’attente des résultats 29

Turquie : Gaziantep, Nouha Dicko ouvre son compteur but 30

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Politique

Brèves

Edité par la Société Agence Malienne de Presseet d’Informations (AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble BayeNiass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] / [email protected] Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Redacteur en Chef : Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Demba SIDIBE (Stagiaire), Moctar Sow, Diala Teny Konaté, Ibrahim Sanogo, Yama Diallo • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : AZIA Bénédicte

Sport

Il y a un an, le Mali était mal. Dans la ré-trospective de 2019, les journaux les ana-lystes les plus optimistes espéraient, sans

trop y croire, que la situation socio-politiquedu Mali s’améliorerait en 2020 dans la pers-pective des élections censées faire oublier laprésidentielle décriée de 2018 qui permettaitau Président Ibrahim Boubacar Kéita, IBK, derempiler pour un second mandat de 5 ans. Orce fut une véritable catastrophe à cause dechoix incompréhensibles de la Cour Constitu-tionnelle du Mali qui donnèrent naissance àune contestation générale qui balaiera le Pré-sident de la République. Pendant que le Malivoguait en eaux troubles, le destin lui arrachetrois des personnalités qui ont eu un rôle ma-jeur dans la conduite des affaires du pays.Coup sur coup, Moussa Traoré, Amadou Tou-mani Touré et Soumaïla Cissé étaient empor-tés par la faucheuse en l’espace de trois mois.Si les deux premières cités avaient pris leurretraite politique, le troisième s’apprêtait àaller à la conquête du Palais de Koulouba carle destin semblait, enfin, lui tendre les bras.

Pendant que les Maliens pleuraient ces troisillustres personnalités, Assimi Goïta et ses ca-marades jetaient le trouble dans les cœurs pardes choix politiques plus que contestables,ruinant ainsi l’immense espoir né au lende-main du 18 août 2020. Ainsi, à l’orée de 2021,le Mali vogue entre Pleurs et Espoir déçu.L’année 2020 aura été une année catastro-phique, une année noire pour le Mali tant lescrises se sont amplifiées. A la guerre menéecontre le terrorisme avec son lot de morts ci-vils et militaires, ses déplacements massifsde populations, s’ajoutait une crise socio-po-litique qui s’est cristallisée à partir de juin2020 avec la création du Mouvement du 5Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques(M5-RFP). La crise sécuritaire s’est manifestéeavec le blocus du village martyr de Farabougoupar des groupes terroristes, blocus que lesForces armées maliennes ne sont toujours pasparvenues à lever depuis trois mois. Si lesforces coalisées de Barkhane et des Forces ar-mées maliennes (FAMa) ont engrangéquelques succès sur les groupes armés terro-

ristes (GAT), les deux-tiers du territoire natio-nal sont toujours hors de contrôle des troupesgouvernementales. Non seulement les GAT es-saiment dans le pays, leur capacité de nui-sance reste intacte comme en témoigne lamort de trois éléments de Barkhane à caused’un engin explosif improvisé.Comme pour rendre plus complexe et profon-dément improbable l’application de l’Accordpour la paix et la réconciliation nationale signéà Bamako en mai et juin 2015, le Gouverne-ment du Mali et la Coordination des Mouve-ments de l’Azawad peinent à faire avancer lesconcertations à cause sans doute de l’inappli-cabilité de certaines clauses de l’Accord rele-vées par des personnalités politiques commeChoguel Kokalla Maïga. Par ailleurs lesgroupes armés sont réticents à désarmer leurstroupes, mettant ainsi en péril la mise enœuvre du volet Désarmement, Démobilisationet Réinsertion (DDR) de l’Accord. 2021 s’an-nonce alors que l’Observateur indépendant duCentre Carter appelle le Gouvernement du Maliet les groupes armés à fournir plus d’efforts


UNE

Mali 2020 : Pleurs et Espoir déçu

Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°761 du 31/12/20206

UNE

dans le sens de la paix et de la réconciliation.Au plan sociopolitique, l’année 2020 a été mar-quée par le départ d’IBK balayé par la contes-tation populaire dirigée par le M5-RFP.S’appuyant sur une déception générale, le M5-RFP est arrivé à rassembler tous les mécon-tents du régime d’IBK. Les journées des 10, 11et 12 juillet 2020 ont définitivement scellé lesort d’IBK quand les forces de défense et desécurité ont tiré à balles réelles sur la fouledes manifestants, faisant 14 morts et plus de150 blessés. Le 18 août 2020, des officiers desforces de défense et de sécurité dirigées parle Colonel Assimi Goïta mettaient IBK aux ar-rêts et l’obligèrent à démissionner. Ce coup deforce appela sur le Mali des sanctions poli-

tiques et économiques de la CommunautéÉconomique des États de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO). Ces sanctions auraient pu êtrebeaucoup plus catastrophiques sans l’amitiéde pays comme le Sénégal et la Guinée Bissauqui ont contré les présidents totalitairescomme Alpha Condé et Alassane DramaneOuattara.Les nouveaux maîtres du pays réunis au seindu Comité national pour le salut du peuple(CNSP) sur lequel les Maliens fondaient beau-coup d’espoir, se sont fourvoyés dans desprises de décisions qui trahissaient leur vo-lonté d’accaparer tous les pouvoirs. En déci-dant d’ignorer leur allié naturel qu’était leM5-RFP dans la nomination des dirigeants de

la Transition, du Gouvernement et du Conseilnational de la Transition, les militaires trahis-saient leur parole et s’engageaient dans unegestion militariste du pouvoir. Mais plus quela trahison d’Assimi Goïta et de ses camarades,c’est la désorganisation au sein même du M5-RFP qui affectera le mouvement historique. Àcause de sa volonté maladive d’exercer uneparcelle de pouvoir, la Coordination des Mou-vements et Sympathisants de Mahmoud Dicko(CMAS) s’éloigne du M5-RFP et s’allie aux mi-litaires alors que le mouvement historique prô-nait la défense des idéaux qui ont prévalu toutau long des journées de contestation. Il s’agis-sait, entre autres, de mettre fin à l’ancien ré-gime dans toute sa plénitude.Ainsi les Maliens en sont à se demander si laprise du pouvoir par les militaires était le faitde militaires déterminés à remettre le Mali surles rails et à œuvrer à la construction d’un Malinouveau. Inexpérimentés en politique et en re-lations humaines, Assimi Goïta et ses hommesen sont réduits à tâtonner et à s’allier à desconseillers tout aussi inexpérimentés qu’eux.La mise en place des institutions de la Tran-sition et surtout du Conseil national de la Tran-sition (CNT) sont la preuve que les militairesn’écoutent personne. La composition du CNTest désespérante tant se côtoient quelquescaciques de la politique malienne et des per-sonnes d’un niveau intellectuel douteux dont


on se demande ce qu’ils pourraient apporteraux débats lors des sessions de l’organe lé-gislatif de la Transition. Le résultat est que lesMaliens se demandent aujourd’hui si les au-torités de la Transition seront capables deconduire le Mali vers les échéances qui l’at-tendent à la satisfaction générale.2021 s’annonce avec la disparition de celui quebeaucoup de Maliens considéraient comme lefutur Président du Mali. Soumaïla Cissé, triplesecond du deuxième tour des scrutins prési-dentiels de 2002, 2013 et 2018, s’en est alléle jour même où les chrétiens du monde entierfêtaient la Nativité. La nouvelle a frappé destupeur les Maliens dont beaucoup ignoraientque le Président de l’Union pour la Républiqueet la Démocratie (URD) avait été évacué enFrance. Avec Soumaïla Cissé disparaît un deshommes politiques les plus populaires et àmême d’apporter des idées nouvelles dans lagouvernance du Mali. Le Président de l’URDlaisse un parti dévasté où aucune autre per-sonnalité ne semble en mesure de combler levide laissé par son fondateur. Soumaïla Cissédisparaît au moment où le pays pleurait encorela mort des Présidents Moussa Traoré et Ama-dou Toumani Touré, ATT, faisant de 2020 l’an-née noire pour les hommes politiquesauxquels on peut ajouter l’ancien ministre Ha-

madou Konaté.Faut-il malgré tout espérer que 2021 sera uneannée favorable ? Au plan sécuritaire, il estpeu probable malgré l’arrivée d’officiers aupouvoir que la situation change de façon re-marquable. Aussi longtemps que les zones en-vahies par les GAT ne seront pas libérées etsécurisées, les populations seront encore sou-mises au diktat d’hommes sans foi, des cri-minels pour qui tuer est un immense plaisir.Les ONG estiment à plus de 200 000 personnes

le nombre de déplacés internes au Mali. Ilssont aussi nombreux ceux qui ont passé lesfrontières maliennes pour se réfugier en Mau-ritanie, au Niger et au Burkina Faso. Au planpolitique, le M5-RFP est dans l’attente duguerrier qui fourbit ses armes, et les Maliensretiennent leur souffle dans la perspective denouvelles contestations pour remettre le Peu-ple dans ses droits. Le Mali a connu en 2020une vague de grèves, parfois illimitées, qui nesont pas près de faiblir. S’il n’existe pas de pa-nacée à ces mouvements sociaux, il est certainqu’une remise en cause par les militaires desautorités de la Transition serait une bonnechose. Les militaires ont besoin de l’engage-ment de tous les Maliens pour réussir la Tran-sition et cela passe par une capacité d’écouterenforcée. Le Mali n’est pas un camp militaireet les Maliens ne sont pas sous ordre. Plus ons’écoutera plus on se donnera les chances desortir notre pays de l’ornière. Le succès de2021 passera par ce chemin. La fin du régimed’IBK a suscité un grand espoir qu’il serait as-sassin de décevoir. C’est tous ensemble, mili-taires et civils, que les Maliens pourrontentretenir cet espoir et la traduire en réalité.Cela fait 60 ans que le Mali cherche sa voie ets’est toujours fourvoyé. Faisons que 2021 soitle début de la concrétisation de l’immense es-poir qui fait vivre les Maliens de retrouver enfinle Maliba tant souhaité. C’est à cette conditionque nous retrouverons la Paix, la Réconcilia-tion et l’Entente qui ont toujours caractérisénotre pays.

Diala Thiény Konaté

UNE


UNEUNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

Horon-Tv

Ce jour, 28 décembre 2020, le chef exécutif dela 5eme région du Mali a prêté serment devantle tribunal de grande instance de Mopti. Le Colonel Major remplace le Général de Brigade,Abdoulaye CISSE. Avant sa nomination au conseil des ministres du25 novembre 2020, il était le conseiller spécial du Président pour lesrégions du Centre du Mali. Le colonel-major Abbas Dembelé, faut-ilpréciser, est le fils du feu Colonel Koké Dembelé.

Figaro du Mali

SEM Président Pierre Buyaya inhumé dans unesimplicité quasi totale à Bamako Coura.Il repose désormais dans le cimetière catholiquea Bamako au Mali où sa famille a décidé de l'enter-rer.

RFI Afrique

En Éthiopie, les combats continuent dans laprovince du Tigré, presque deux mois après ledéclenchement des hostilités. Le gouvernementéthiopien assure que la situation se normalise dansla région mais le Tigré est toujours quasiment inaccessible. De raresconvois humanitaires ont pu apporter des vivres mais l’accès est en-core restreint et les télécommunications coupées. Les forces ti-gréennes continuent elles aussi le combat, depuis les zones rurales.

Apiè Sangala

Jeunes, dans un premier temps, vous pouvezcommencer petit avec le minimum et dévelop-per votre entreprise dans tous les secteurs del’économie. En effet, la création d’une micro-entre-prise est facile et rapide, le taux de prélèvement fiscal et social estrelativement faible et la gestion d’une micro-entreprise est ultra-simplifiée.Jeunes, investissons pour votre emploi !

Assane Sidibe

Covid 19, Triste record de la journée d'aujourdhui avec 233cas positifs et sans compter les cas non avérés.Encore la majorité des Maliens ne croit pas à cettemaladie.Les hopitaux sont debordés, Les marchés sont bondés,Les mariages et les baptèmes continuent,Les mosquées sont ouvertes,Des bars, des boites de nuit et les bars a Chicha continuent d'ouvrir, Et tout cela, dans une insoucience deconcertante de la majorité desMaliens.Prenons conscience car la COVID tue !!Assane.SIDIBE

Moussa Bathily

Un bon penseur doit penser aux pensés des au-tres penseurs pour que ses pensées soient pen-sante...

Ibou SY

CORONAVIRUS : UN INFIRMIER AMÉRICAINTESTÉ POSITIF HUIT JOURS APRÈS AVOIR ÉTÉVACCINÉPar CNEWS - Mis à jour le 30 Décembre 2020 En tant qu'infirmier, Matthew W., américain de 45 ans, faisait partiedes publics prioritaires pour la vaccination. Vendredi 18 décembre,il a donc reçu une dose du produit développé par Pfizer et n'a pas si-gnalé d'autres effets secondaires qu'une légère douleur dans le bras.Malheureusement, une semaine plus tard, il a été testé positif aucoronavirus.Matthew W. travaille dans deux hôpitaux différents. La veille de Noël,il est tombé malade après avoir exercé dans une unité Covid-19. Il aété pris de frissons et, plus tard, de douleurs musculaires accom-pagnées d'une grande fatigue. Son dépistage, qui s'est révélé positif,a été réalisé le lendemain de Noël.Interrogé par ABC News San Diego, Christian Ramers, spécialiste des


maladies infectieuses assure que, bien que regrettable, le cas deMatthew W. n'a rien d'extraordinaire. Il estime possible que l'infirmierait été contaminé avant d'être vacciné puisque la période d'incubationpeut durer jusqu'à deux semaines.Par ailleurs, Christian Ramers rappelle que Matthew W. n'avait reçuqu'une injection du vaccin de Pfizer, alors qu'il en faut deux pour at-teindre le niveau maximal de protection. «Nous pensons que cettepremière dose vous protège environ à 50% et que vous avez besoind'une deuxième pour atteindre les 95%», développe-t-il.Sans compter que «d'après les essais cliniques» il faut «environ 10à 14 jours pour commencer à développer» une immunité. Le spécia-liste fait état de cas semblables, impliquant des soignants infectéspeu après leur vaccination, notamment car ils sont très exposés. Cela illustre bien selon lui que les résultats ne sont pas immédiatset que, malgré les vaccins, la pandémie ne se résorbera pas instan-tanément. «Cela va être lent, prévient le spécialiste. Des semaines,voire des mois».

MALI KANU

Koulouba | 28 décembre 2020 | Audience 1Son Excellence Monsieur Bah N'DAW, Présidentde la Transition, Chef de l'État a reçu en audiencece lundi 28 décembre 2020, l'Ambassadeur de la Fé-dération de Russie au Mali SEM Igor Anatolievitch GROMYKO.Son Excellence Monsieur Bah N’DAW a souhaité une chaleureusebienvenue à l'Ambassadeur GROMYKO pour sa visite de courtoisie ets'est félicité de la qualité des relations exceptionnelles de coopéra-tion et d'amitié historique qui lient les deux pays. Les deux parties se sont félicitées également pour l'Accord de coo-pération militaire entre le Mali et la Russie, en marge du Forum mi-litaire et technique international dénommé Armée 2019, tenu en juin2019 à Moscou.A sa sortie d’audience, l'Ambassadeur GROMYKO s'est dit très heureuxde voir le Mali et la Fédération de Russie commémorer leurs soixanteannées de coopération. La rencontre a été pour le Diplomate russe, l'opportunité de féliciterl'ensemble des Autorités de la Transition pour les résultats déjà en-registrés et les avancées constatées dans le cadre de la Transition. Il a, par ailleurs, indiqué que la Russie se tiendra toujours prête àrenforcer les relations mutuellement avantageuses en s'appuyantsur la riche expérience de sa coopération avec le Mali, et ne ménagera

aucun effort pour aider le Mali à faire face aux grands défis du mo-ment, notamment, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.SEM Igor GROMYKO, s'est dit également convaincu qu'il faudrait ac-corder une importance particulière aux mesures pratiques pour fa-voriser la coopération dans le domaine commercial et économique.

Radio Guintan

Explosion d'un engin ingin improvisé. Un camion civil a heurté un engin entre Homboriet Gossi ce matin.

Bacary Camara

Le DG de l’ANPE Ibrahim Ag Nock est le fils d'ungrand notable de la région de Diré. Une familled’illustres personnalités touaregs très connueset respectées dans la région. J’ai connu son père quiétait d'une très grande générosité, parce que venant toujours en aideet avec empressement, à toutes les personnes qui en exprimaient lebesoin. Dans sa somptueuse résidence de Titibougou, les gens sebousculaient toujours au portillon, qui pour demander une aide,quipour un conseil, qui pour bénéficier de la gratitude des lieux. je penseque l’héritage laissé par l’ancien député de Diré feu Nock Ag Atia estaujourd’hui assumée avec fierté et dignité par ce fils à cheval surles traditions, mais surtout très respectueux de la mémoire.B. CAMARA/le Phénix

UNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE


UNEUNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

Seydina Abass Drame

Digne fils de Segounani Ani marakadougou ko-nonton. votre lettre ouverte au Général MoussaTRAORE pour l’ouverture démocratique resteradans les archives du SNEC et de l’UNTM Jusqu’à lanuit des temps. C’est après cet acte de bravoure que vous êtes allezs’éclipser à Turin en 1990. SIMAGA, que la paix de Dieu soit avec toi.Venant de toi ‘ le syndicaliste est difficile très difficile mais ce travail,quelqu’un doit le faire » Merci

Yehia Tandina

Tombouctou : Mr Abdrahamane Hamane sidiAdjawiakoye , Notable à Tombouctou et prési-dent de l'équipe régionale d'appui à la médiationinforme les populations de Tombouctou et environsque la cérémonie Fatiha du décès de Soumaila Bocar Cisse aura lieuà son domicile à Badjinde, à côté de la mosquée sidi Yehia.

Tous pour formuler des prières à l'illustre disparu ce vendredi 01 jan-vier 2021 à 16h.

Temple Éducatif

CITATIONS DE CHARLIE CHAPLIN“Une maison sans femme est aussi vide qu'unécrin à bijoux.”Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencéà me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire, personnes, si-tuations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison ap-pelait ça de l'égoïsme. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle... AmourPropre.“Il faut savoir s'effacer avant que ne commencent à pâlir les plaisirsde la foire aux vanités.”Il faut apprendre, non pas pour l'amour de la connaissance, maispour se défendre contre le mépris dans lequel le monde tient lesignorants.L'homme en tant qu'individu est un génie. Mais les hommes dans lamasse forment le monstre sans tête, un grand idiot brutal qui passelà où on le pousse.La valeur d'un homme ne se mesure pas à ses vêtements ni aux biensqu'il possède. La véritable valeur de l'homme, c'est son caractère,ses idées et la noblesse de ses idéaux.Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai pu apercevoir que monanxiété et ma souffrance émotionnelle, n'étaient rien d'autre qu'unsignal lorsque je vais à l'encontre de mes convictions. Aujourd'hui,je sais que ça s'appelle... Authenticité.Tous les enfants ont du génie, le tout est de le faire apparaître.Mon miroir est mon meilleur ami, car lorsque je pleure, il ne rit ja-mais.La vie est telle une pièce de théâtre, mais sans répétitions. Alorschantez, pleurez, dansez, riez et vivez avant que le rideau ne se fermeet que la pièce ne se termine sans applaudissements.“La connaissance de l’homme est à la base de tout succès.”J'aime bien les amis comme j'aime bien la musique : quand je suisd'humeur ; mais une telle liberté se paye parfois d'une certaine so-litude.Tu ne trouveras jamais d'arc-en-ciel si tu regardes toujours en bas.“La célébrité vous donne l'impression que tout le monde vous connaît,


mais en réalité, vous ne connaissez personne.”“Le succès est merveilleux, mais il implique l'effort de suivre lerythme de cette nymphe infidèle qu'est la popularité.”“C’est ce que nous sommes tous, des amateurs, on ne vit jamaisassez longtemps pour être autre chose.”“Quand le destin se mêle du sort des hommes, il ne connaît ni pitié,ni justice.”“L'argent n'est utile que pour qu'on l'oublie, mais c'est aussi quelquechose dont il faut se souvenir.”Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de chercher à tou-jours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où jeme suis trompé. Aujourd'hui, j'ai découvert... l'Humilité.“L'humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santéd'esprit.”“L'histoire n'est que violence et perversité, la géographie n'est quecartes, quant à la poésie, ce n'est rien de plus qu'une gymnastiquepour la mémoire.”Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris qu'en toutes cir-constances, j'étais à la bonne place, au bon endroit. Et, alors, j'ai pume relaxer. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle... Estime de soi.

Kisso Traore

Si l'Etat ne prend pas ses responsabilités pourle strict respect des mesures réglementaires, leréveil sera fatal.233 Cas!!!

Charles Blé Goudé

DÉCLARATION DU COJEP SUITE À LA LIBÉRATIONDU PREMIER MINISTRE PASCAL AFFI N'GUES-SAN Après deux (2) mois de détention, le Congrès Pana-fricain pour la Justice et l'Egalité des Peuples (COJEP) apprend avecgrande satisfaction la libération du premier ministre Pascal AffiN'Guessan, porte-parole des plateformes de l'opposition ivoirienne. Le COJEP se réjouit de cette libération et lui souhaite bon retour enfamille. Le COJEP remercie toutes les personnes physiques et morales quiont contribué à cette décision, y compris les autorités ivoiriennes.Le COJEP demande au pouvoir d'aller plus loin en prenant des me-sures générales et courageuses en vue de l'élargissement de l'en-semble des détenus politiques pour tourner définitivement la pagedes tensions politiques dans notre pays. Le COJEP réaffirme, en effet, son souhait de voir les autres prisonnierspolitiques recouvrer aussi leur liberté afin de célébrer les fêtes defin d'année avec leurs différentes familles. Le COJEP reste convaincu et rappelle au régime et à tous, que seulela voie du dialogue et de la concertation peut apporter à la Côted'Ivoire la paix, la stabilité et la cohésion sociale de manière dura-ble.Pour finir, le COJEP félicite l'ensemble des ivoiriens et ivoiriennespour leur mobilisation et leur solidarité à l'endroit de Pascal AffiN'Guessan et sa famille pendant toute sa détention. Que Dieu protège et sauve la Côte d'ivoire.Fait à Abidjan le 30 Décembre2020 Pour le COJEP, MARTIAL YAVO PORTE-PAROLE

UNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE


BREVESBREVES

Le président de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ba-mako a signé hier en début d’après-midi l’arrêt de la liberté pro-visoire pour l’artiste Sidiki Diabaté. « Le juge a ordonné la liberté

provisoire sous la caution de 15 millions de Fcfa», a confirmé son avocatMe Cheick Oumar Konaré, constitué par le Bureau malien des droitsd’auteur (Bumda) pour faire partie du collectif de la défense de l’artiste.En effet, le Tribunal de grande instance de la Commune III, en chargede l’affaire Mariam Sow dite Mamasita contre Sidiki Diabaté, avait rejetéla demande de liberté provisoire de l’artiste. Le collectif des avocats adonc fait appel de cette décision auprès de la chambre d’accusation dela Cour d’appel. Pour sa quatrième audience, qui a eu lieu hier mardi 29décembre, la chambre d’accusation, présidée par Amadou Cissé, assistéde deux autres juges, a donc décidé d’accepter cette demande tout enfixant une caution de 15 millions de FCFA. Sidiki Diabaté est sorti hier de la Maison d’arrêt de Bamako après lepayement de cette somme. Pour Me Konaré, c’est donc une étape im-portante qui vient d’être franchie dans cette affaire qui aura défrayé lachronique. Il faut rappeler que Sidiki Diabaté a été interpellé par la police le lundi21 septembre dernier et quatre jours après, le jeudi 24 septembre, il aété présenté devant un juge d’instruction du Tribunal de grande instancede la Commune III qui l’a aussitôt inculpé de violences, coups et bles-sures, entre autres. L’artiste de renommée internationale est assistépar un collectif d’avocats dont Me Seydou Badian Kéïta qui gère habi-tuellement ses intérêts, Me Magate Sèye et Me Cheick Oumar Konarécommis par le Bureau malien des droits d’auteur (Bumda). Cet orga-nisme public représente les intérêts matériels et moraux des artisteset autres créateurs. Grâce à son talent, le jeune artiste de 27 ans fait la Une de la presse etenflamme les réseaux sociaux depuis quelques années. Il produit sespropres titres, arrange et compose pour d’autres artistes du Mali,d’Afrique et d’ailleurs. Sidiki Diabaté a acquis une grande notoriété enécumant les grandes scènes à travers le monde.Issu de la 71è génération de joueurs de kora, il porte le prénom de songrand père qui a fait les belles heures de l’Ensemble instrumental na-tional. Son père, Toumani Diabaté, qui est aussi une virtuose de la kora,s’est construit une réputation internationale.

Youssouf DOUMBIA

Justice : Sidiki Diabaté obtient la liberté provisoire

L’Armée Algérienne annonce avoir récupéré une partie de la rançonversée par le Mali pour la libération de Soumaïla Cissé et d'autresotages en octobre dernier.

Le gouvernement algérien a annoncé avoir « récupéré » une partie dela somme versée par les autorités maliennes pour obtenir la libérationdes otages. C’était environ 200 prisonniers qui avaient été relâchés lejeudi 8 octobre 2020, en échange de l’opposant malien Soumaïla Cissé,la française Sophie Pétronin et deux autres italiens. Le ministère algérien de la Défense, a annoncé que c’est au total 80000 euros (autour de 52 millions FCFA) qui ont été retrouvés le lundi 28décembre 2020. Cette somme a été récupérée au cours d’une opérationde ratissage anti-terroriste menée dans l’Est de l’Algérie. Au cours de cette opération, cinq casemates utilisées par les terroristesont été détruites. Selon l'armée algérienne, les 80 000 euros étaientdestinés à « être versés au profit des résidus des groupes terroristestraqués par les services de sécurité ».Le gouvernement a annoncé par la suite qu’un « plan de redéploiementd'Al-Qaïda au Maghreb islamique » a été déjoué en cette fin d’annéesur le territoire algérien. Cette opération de ratissage fait suite à l’arrestation du présumé djiha-diste Rezkane Ahcene dit Abou Dahdah le 16 décembre 2020. En octobre 2020, le Premier ministre algérien avait dénoncé des « pra-tiques douteuses », « le versement de fonds colossaux au titre de ran-çons » qui selon lui « sapait les efforts de lutte anti-terroriste ». En rappel, Soumaïla Cissé, ancien président de la commission de l'UE-MOA et chef de file de l’opposition malienne est décédé du coronavirusle vendredi 25 décembre 2020 en France.Ces obsèques auront lieu le vendredi 1er janvier 2021 au palais de laculture Amadou Hampaté Bah au Mali selon un communiqué du BureauExécutif National de l’URD.

Source : www.libreinfo.net

Terrorisme : Environ 52 millions deFCFA retrouvés

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BREVESBREVES

La levée du corps de Feu Soumaïla Cissé a eu lieu ce mercredi 30décembre 2020 à 09h à l'hôpital américain de Paris, annonce l’Am-bassade du Mali en France. La cérémonie s’est déroulée en pré-

sence de Abdallah Ag Hama, chargé d'affaires de l'Ambassade du Malien France, du Consul Général du Mali à Paris, de la famille du défunt,notamment son épouse Madame Cissé Assa Traoré et ses enfants, pré-cise l'Ambassade du Mali en France. Toujours selon la représentationdu Mali en France, l'arrivée de la dépouille à Bamako est prévue pourdemain jeudi 31 décembre 2020 à 14h30 sur le vol régulier d'Air France.L'ancien chef de file de l’opposition malienne est décédé le 25 décembredernier en France de la Covid-19. Les obsèques de l’homme politiquesont prévues le vendredi prochain au Palais de la Culture Amadou Ham-paté Ba de Bamako, selon son parti l'URD.

M. TOURÉ Source : Essor

Mali : Levée du corps de SoumaïlaCissé à Paris ce mercredi

permanents disposant du véto. - La stratégie consiste à s'abriter du manteau ONUSIEN pour mieux in-cruster les manœuvres de prédation sur notre patrimoine et notre pré-sence au monde. - Soyons clairs, - Qui est l'occupant au Mali ?- Qui a engagé son armée contre l'intérêt national du Mali ?- Qui érige et maintient et entretient un protectorat sur le territoire ma-lien ?- Qui conduit sous divers facettes et depuis plusieurs décennies desmenées subversives visant à déstabiliser et fragmenter l'État malien ?- Vive le Mali un et indivisible, vive la paix. Bamako le 29 décembre 2020Pour le Comité stratégique de la FNASSCPorte-parole, Sanoussi TANGARAFédérateur, Mansa CISSOKO

La Fédération nationale des associations et syndicats de la sociétécivile(FNASSC) en collaboration avec des partis politiques et ci-toyens lambdas du Mali. Suite au soi-disant rapport de l'ONU

ayant fait le tour des réseaux sociaux avec comme relais certains médiasde service en tête et comme hasard une radio spécialiste de la pro-ac-tion dénommée rfi vilipendant et chargeant en boucle L'ARMÉE MA-LIENNE généreusement taxée d'exactions de droits humains. Nous avonsdécidé de tenir la présente conférence de presse afin d'éclairer l'opinionnationale et internationale sur les allégations sans tête ni queue quiont gratuitement visé nos forces de défense et de sécurité! Et cela afinque nul n'en ignore!- Considérant que l'armée est l'incarnation de la souveraineté nationaledu peuple que ce faisant s'en prendre au moral des FSD constitue uncrime d'atteinte à la sûreté et à l'indépendance nationale de cet État. - Considérant que ce type de méthode perfide et vicieux contrevient etviole tous les principes élémentaires des relations internationalescontemporaines. C'est avec regret et amertume que nous exprimonsnotre vive préoccupation et demandons des preuves que ledit rapportest bien l'œuvre de l'ONU dont nous maliens, sommes État membre àpart entière s'acquittant souverainement de ses cotisations de membre. - Aucun rapport de cette nature ne peut être établi de manière crédibleet transparente sans le nécessaire principe du contradictoire.- Il est très facile pour les espions touristes défroqués de se promenerdans un pays tiers et de donner libre cours à leurs fantasmes. Dès lors, rien d'étonnant dans ces médiamensonges qui soudainementapparaissent et se répandent comme de la poudre de perlimpinpin...pourles obscures besoins de la cause! C'est tout simplement délirant etinoui ! Car, il se trouverait toujours des âmes sensibles à émouvoir. Nousdisons non et non. Trop c'est trop !- Au Mali, nous considérons que ces allégations relèvent de pure ma-chination visant à jeter le discrédit sur ce que tout État a de plus cher: son ARMÉE. À propos de l'ONU- En vérité, le timbre de l'ONU en l'espèce n'est que farce et supercherie,bref une mascarade et un habillage mal habile qui ne trompe plus per-sonne. - Au Mali, nous savons qu'il n'y'a aucune réalité onusienne sur le terrainet que c'est purement un cheval de Troie de la part de certains membres

Communiqué n°009- CS/FNASSC sur le rapport établi par l'ONU transmisaux conseils de sécurité contre lesvaillants soldats maliens


Il aura fallu beaucoup de bruits, beaucoupde protestations et désapprobation pourque la justice malienne se décide à annon-

cer l’ouverture d’une enquête pour “Atteinte àla sûreté de l’Etat” impliquant des personna-lités récemment interpellées en dehors desprocédures normales d’interpellation. Et cela,à la suite d’une dénonciation des services desécurité faisant état de faits d’atteinte à la sû-reté de l’Etat, et une enquête préliminaire aété ouverte au niveau du Service d’Investiga-tions Judiciaires (SIJ) de la Gendarmerie Na-tionale. Fait insolite, c’est que le secrétaire généralmême de la Présidence de la République faitpartie des personnes interpellées dans cetteaffaire qui, pour certains, est une insulte faiteau président de la transition, Bah N’Daw. Lespersonnes mises en cause sont : Vital RobertDiop, Directeur Général de la société PMU-Mali, Souleymane Kansaye, Receveur Généraldu District, Sékou Traoré, Secrétaire Généralde la Présidence de la République, MohamedYoussouf Bathily alias Ras Bath, chroniqueurradio et Aguibou Macky Tall, Directeur Généraladjoint de l’AGEFAU. Elles ont été mises à la

disposition du Service d’Investigations Judi-ciaires de la Gendarmerie Nationale pour lesbesoins d’enquêtes. Interpellées manu-militari et conduites à laDGSE, les personnalités ont du passé quelquestemps dans les locaux de ce service qui n’apas bonne réputation, avant d’être transféréesà la gendarmerie où elles ont reçu la visited’une délégation de l’Association Malienne desDroits de l’Homme (AMDH), avant d’être pré-sentées au procureur. Et le nom d’un grospoisson, en l’occurrence l’ancien Premier mi-nistre Boubou Cissé, est aussi murmuré dansles coulisses comme étant l’un des comman-ditaires du projet de déstabilisation ainsiavorté. Ce dernier avait formellement démenti,le 23 décembre, toute implication dans un pro-jet de déstabilisation des institutions de latransition. « Depuis quelques jours mon nom est associéà travers les réseaux sociaux à un projet dedéstabilisation de la Transition dont certainsprésumés auteurs ont fait l’objet de mesuresd’arrestation par les services de la Sécuritéd’Etat. Je tiens à prendre l’opinion nationaleet internationale comme témoin de cette

odieuse tentative de jeter le discrédit sur mapersonne et l’idéal politique que je suis sup-posé incarner : je ne suis ni directement ni in-directement, de quelque manière que ce soit,associé à aucun projet de déstabilisation desinstitutions de mon Pays et, je défie quiconqued’en apporter la preuve contraire. Le sens élevé de l’Etat que je tire du privilègeinestimable de l’exercice des hautes fonctionsd’Etat, notamment celle de Premier ministredu Mali, mon engagement patriotique et lerespect religieux que m’inspirent les institu-tions démocratiques et républicaines de monPays, m’interdisent de participer à un complotquelconque contre le Mali. Je tiens à rassurerles autorités de transition et le peuple maliende ma loyauté et de ma disposition à toujoursservir les intérêts du Mali », a-t-il publié le 22décembre dernier suite au début la vague d’ar-restation quelques heures plutôt. Est-il pourautant tiré d’affaire ? En attendant que connaitre la vérité sur lestenants et les aboutissants de cette affaire,les réserves observées chez les partisans decertains mis en cause, notamment ceux deRas-Bath, semblent trop suspectes et susci-tent des interrogations. Qu’est-ce qui n’a pasété dit alors ?

Yama DIALLO

Atteinte à la sureté de l’Etat :En attendant la vérité !

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Nous voici à jamais privé de cet hommedont le sourire caractéristique dévoilaitdes dents d'une blancheur immacule�e

que mettait en relief un teint toujours d'unerare fraîcheur suggérant une jeunesse qui ré-siste au temps. Et pour cause, il s'est éteintce 25 décembre 2020 dans un hôpital parisien,sous l'attention impuissante de sa digneépouse Astan Traoré Cissé. Lui, C'est Soumaila Cissé, le leader incontestéde l’opposition malienne depuis près de deuxdécennies et ancien Président de l’Union Eco-nomique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Le Mali et l'Afrique vont accompa-gner ce grand homme politique en ce vendredi1 janvier 2021 à sa dernière demeure, justequelques mois après deux autres figures deproue de la scène politique malienne, à savoirles anciens présidents Moussa Traoré et Ama-dou Toumani Touré que leur peuple est loind'avoir fini de pleurer. Des destins différents pour trois hommes queDieu l'insondable a décidé de rappeler à Luipour clore une année à nulle autre pareille parses rebondissements et ses épreuves ! Si les deux premiers avaient connu la joie del'exercice du pouvoir avant d'en faire les frais

dans des conditions de stoïcien différentes,tel n'a pas été le cas de Soumaila Cissé quis'était engagé dans une voie de conquête dupouvoir avec la conviction qu'elle seraitlongue, ingrate, parfois introuvable, mais tou-jours animé de la foie inébranlable que cettequête du pouvoir ne saurait se faire en déchi-rant son pays. Je me souviens ainsi de lui me disant à Nia-mey, en avril 2019, en marge de l'investituredu Candidat Mohamed Bazoum, qu'il n'accep-terait jamais de cautionner le chienlit dans sonpays, sous prétexte que des suffrages luiavaient été dérobés. Il justifiait ainsi les ré-ponses positives qu'il donnait à toute initiativequ'il trouvait utile pour faire avancer laconstruction de la démocratie et de laconcorde dans son pays et au-delà. Ce faisant, il était convaincu que le temps luidonnerait l'opportunité d'officier aux destinéesde son Mali meurtri, en dépit du fait que cer-tains pensaient que originaire du Nord, il auraitdu mal à sortir victorieux d'un scrutin prési-dentiel. C'est d'ailleurs ce qui l'amena, aprèsson troisième échec à l'élection présidentiellede 2018, à s'engager une deuxième fois dansles e�lections législatives de mars 2020 pour

aller battre campagne dans la zone inhospi-talière de Niafounké, sans une escorte dignede ce nom. Il y fut victime le 25 mars 2020 de la toute pre-mière expérience de kidnapping politique dansla région, rappelant ainsi les pratiques obs-cures connues en Colombie et ailleurs enAmérique Latine. Il fut certes réélu comme député sous la ban-nie�re de son emblématique parti politiquel'URD, pendant qu'il était en détention danscette région isolée du Nord Mali mais demeuraaux mains de ses ravisseurs pendant prés de6 mois, malgré les initiatives discrêtes et sou-tenues de l'équipe ad hoc dirigée bénévole-ment par l'ancien PM Ousmane Issoufi Maiga,sur les instructions, il faut le reconnaître, duPrésident IBK. Sa libération intervenue le 8 octobre 2020 sousles auspices de la Transition fut un grand sou-lagement et souleva un vent d'espoir pour voirenfin arriver l'heure de Soumi Champion auterme des joutes électorales prévues dans 16mois. He�las! Mille fois hélas! Le destin de celui quel'on imaginait incarner bientôt un nouveaustyle de gouvernement basé sur le rejet de toutce qu'il avait dénoncé, rejeté et combattu, cedestin dont on commençait déjà à dessiner lescontours avec certitude prit la tournure d'untestament qui devra éclairer toute la famillepolitique du Mali. Ce pays pétri de valeur quise trouve à la croisée des chemins et qui atant donné à notre région et à l'Afrique entie�rese devra de bien revisiter ce testament pourdoter le Mali d'institutions nouvelles respec-tables, animées par des femmes et deshommes dont la seule référence devra êtreuniquement de servir sans rien attendre en re-tour. Je formule le vœu qu'il en soit ainsi pour quesa digne épouse Astan, leurs enfants, son partiUnion pour le Rassemblement pour la Répu-blique et la Démocratie (URD), l'InternationaleLibérale dont il fut un pilier, le peuple malienet les innombrables admirateurs de l'illustredisparu à travers le monde puissent conjuguerla disparition de l'affable Soumaila avec l'avè-nement d'une vraie renaissance de son Maliqu'il a tant aimé et si bien servi.

Kabinè Komara Ancien Premier Ministre de Guinée

Soumaila Cissé : Le Destin inachevé d'un vrai et affable Patriote. Par Kabine Komara,Ancien PM Guinee

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L’évaluation pour le compte de l’année2019 a été menée par l’Alliance pour re-fonder la gouvernance en Afrique (ARGA).

Pour cet exercice, un panel de l’expert a étéorganisé. Le résultat du rapport d’évaluation2019 a été exposé par le coordinateur Isaac

Dakono. A l’en croire, la présence des partici-pants à cet atelier permettra de mieux élabo-rer ce rapport. Ce rapport est déjà évalué maisc’est une coconstruction, ce n’est pas parcequ’on s’enferme quelque part pour rédiger unrapport. La démarche participative est très im-

portante dans ce processus. C’est pourquoi, ila tenu à remercier les participants à cet ate-lier. Ce rapport est une initiative FH 360 sousl’appui financier de l’USE. Depuis plusieurs an-nées, cette activité de veille est réalisée dansplusieurs pays d’Afrique et dans les paysd’Asie. L’objectif est de porter un regard sur lafonctionnalité des organisations de la sociétécivile dans ces différentes localités. Un outildéveloppé qui permet de questionner les or-ganisations de la société civile et voir quelssont les goulots d’étranglement. Questionnerdans le sens de la détérioration de leurs acti-vités et questionner aussi dans le sens del’amélioration de leurs activités. Pour celanous avons à notre niveau pour l’exercice N-1,c’est dire l’évaluation porte sur une annéeécoulée. En termes clairs, l’évaluation de 2018est faite en 2019 et l’évaluation de 2019 estfaite en 2020. « Donc c’est à ce titre quenous avons postulé pour cette offre etnous avons été heureux gagnant. Il fautle dire ainsi. Courant 2018 parce que c’estlà le point de départ comme on l’a dit sil’année N- 1 doit être considérée. Nousavons navigué sur les 7 dimensions del’exercice 2018. En 2018 l’index globalétait de 4.3. Pour 2020 nous avonsconstaté une légère amélioration de l’ac-tivité des organisations de la société ci-vile en lien avec les 7 dimensions. Maisc’est important de faire un petit focus surl’attribution des points. De 1 à 3 on peutdire que l’index est amélioré. De 1 à 5 onpeut dire que c’est dans une logique évo-

Rapport 2019de l’ARGA : Un score finalde 4.4 en 2019L’alliance pour refonder la gouvernanceen Afrique a organisé, le mercredi 30décembre 2020, un atelier de restitutiondu rapport d’évaluation des organisa-tions de la société civile au Mali en2019. L’objectif de ce mini atelier estpartager les résultats de l’évaluation del’indice de durabilité des organisationsde la société civile.

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lutive mais de 5 à 7 on peut dire que ladurabilité en tant que telle est entra-vée. C’est en 3 et 5 qui est bon globa-lement », a-t-il précisé, avant d’indiquerque lorsqu’on prend l’indice environnementjuridique, en 2018 on avait 4.3 et cetteannée, des activités de plaidoyer réaliséescourant cette période en vue de l’adoptiond’une loi de protection contre les défen-seurs de droit de l’Homme au Mali. Ce quipermet de dire que l’environnement n’a pasévolué de façon systématique mais des ac-tions ont été posées par les organisationsde la société civile pour améliorer l’envi-ronnement. « C’est pourquoi vous ver-rez que la loi a été adoptée en 2020mais nous capitalisons cela commedes acquis de 2019. Sur la dimensioncapacité organisationnelle, nousavons relevé un score final de 4.4 en2019. Vous constatez avec moi qu’en2018 il y avait 4.3. Cela explique unelégère détérioration de la capacité or-ganisationnelle », a-t-il dit. En résumé, Isaac Dakono dira que compa-rativement à l’exercice 2018, l’indice de du-rabilité en 2019 des organisations de lasociété civile au Mali s’est légèrementamélioré. A la fin de l’atelier, les partici-pants ont livré leur impression sur cetteactivité. En somme, c’est la quintessencede ce rapport.Au Mali, les organisations de la société ci-vile sont une entité indépendante de l’Etatet des organisations économiques, elles netravaillent pas pour un but lucratif et es-saient d’attirer l’attention sur leurs intérêts.En effet, elles travaillent selon la détermi-nation des objectifs, au service de la chosepublique et ne poursuivent pas des fonc-tions étatiques, mais s’intéressent unique-ment à une participation politiqueindépendante. Au Mali, il y a une panoplied’organisations de la société civile quiœuvre dans différents secteurs de la gou-vernance, elles mènent des actions deveille citoyenne, de plaidoyer, mènent desactions de développement communautaire,pour ne citer ceux-ci, et elles font du Fun-draising dans la dynamique d’atteindreleurs objectifs respectifs.

Ibrahim Sanogo

L’Agence pour la Promotion de l’Emploides Jeunes (APEJ) a pris part à Bandia-gara aux activités de lancement des pro-

grammes de la 3è édition de la Bourse del’emploi et de la formation professionnelle(BEFP). Initiée par le Ministère de l’Emploi etde la Formation Professionnelle, l’édition deBandiagara 2020 était placée sous le haut par-rainage du Premier ministre et présidée par leMinistre de l’Emploi et de la Formation Pro-fessionnelle, M. Mohamed Saliha Touré.

Un stand d’information et de promotion

Après l’arrivée des délégations le vendredi 25décembre, c’est la Maison des Jeunes de Ban-diagara nouveau chef-lieu de Région, qui aabrité la cérémonie d’ouverture, du beaumonde et plusieurs interventions : le Maire, lePrésident du conseil de cercle, le Président duconseil régional, le concept de la Bourse et lediscours de lancement du Ministre Touré au

cours duquel il a annoncé l’octroi à la popula-tion de plusieurs équipements agricoles dontdes tracteurs et trois tricycles.Les premières équipes de l’APEJ arrivées 23décembre se sont d’abord occupées de l’amé-nagement et de la décoration du stand d’in-formation et de promotion dédié à l’évènementen marge des autres activités programméespar la commission d’organisation et le comitéde pilotage. Un stand qui a reçu la visite duMinistre et des autres officiels juste après lacérémonie d’ouverture de la Bourse. Pour lesaccueillir, M. Bouraïma Sory Traoré, Chef deDépartement Entreprenariat Jeunesse etl’Equipe de la Coordination régionale de Moptidirigée par M. Mahamadou Tamboura, un ex-pert (M. Issaka Ouédraogo) et une conseillèreen orientation professionnelle (Mme MariamZorom). Au cours de cet évènement, auquel aégalement pris part le Chef de la Cellule In-formation et Communication de l’APEJ, M. Ca-simir Sangala, le stand aura enregistréquelques 300 visiteurs.

3è édition de la bourse de l’emploi et de la formation professionnelle : La partition del’Agence pour la Promotion del’Emploi des Jeunes (APEJ)


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L’Equipe de l’APEJ conduite par M. José PierreFélix Coulibaly son Directeur Général Adjoint,assistera également dans l’après-midi du sa-medi 26 décembre à la finale du tournoi defootball initié par le Club Rfi de Bandiagara etorganisé entre les huit cercles de la Régiondans le cadre de la consolidation de la paix.

L’APEJ a déjà investi 3,9 milliards pour les précédentesbourses

Au programme le dimanche 27 décembre, laprésentation des offres et des missions desdifférents services du Ministère de l’emploi etde la formation professionnelle.Le Directeur Général Adjoint indiquera pour sapart que l’Agence pour la Promotion de l’Em-ploi des Jeunes a pour mission de concourir àla création d’emplois pour les jeunes en mi-lieux urbain et rural, notamment en facilitantleur accès au marché du travail et au crédit.Le groupe cible de l’APEJ est constitué dejeunes (hommes et femmes) âgés de 15 à 40ans y compris ceux de la diaspora.Ainsi, de 2004 à aujourd’hui dans le cadre dela mise en œuvre du Programme Emploi etgrâce au concours de l’Etat et de plusieursPartenaires, les interventions de l’APEJ onttouché de nombreux jeunes diplômés et nondiplômés sur l’ensemble du territoire nationalet particulièrement dans la Région de Moptiet à Bandiagara. Ces interventions ont portéentre autres sur les projets à Haute intensitéde main d’œuvre dans le domaine du pavageet du dallage des rues y compris à Bandiagara,la valorisation des matériaux locaux et la for-mation des jeunes, l’aménagement de terreset l’installation de jeunes dans la productionagricole, les programmes de stage de forma-tion professionnelle et de qualification, le fi-nancement de projets dans les secteurs ducommerce, de l’artisanat, de l’alimentation,l’élevage, le maraîchage.L’APEJ a également joué sa partition dans lecadre de la mise en œuvre des deux premièreséditions de la Bourse de l’Emploi et de la For-mation Professionnelle qui permet aux jeunesn’ayant pas une idée précise d’entreprise depostuler pour des kits clés en main en opérantun choix parmi un catalogue d’offres d’emploiset de formation. Ainsi au cours des éditionsde 2008 et de 2011 de la Bourse, l’APEJ a oc-troyé 1 695 qui ont généré 5 075 emplois di-

rects, 7 672 emplois indirects et un inves-tissement de 3 960 011 500 FCFA.

Une enveloppe de 258 360 000FCFA et 300 emplois généréspour la présente édition

Dans le cadre de la 3è bourse, l’APEJ a proposécinq types de projets sous forme de Kits pourinciter les jeunes à opter pour l’auto-emploi,là où réside le maximum d’opportunités d’in-sertion. Il s’agit de 20 kits d’embouche bovine,20 kits de vente d’aliment bétail, 20 kits deboucherie, 20 kits de tannerie et 20 kits d’ate-lier en électricité photovoltaïque soit 100 kitsd’emplois et un investissement de plus de 258millions FCFA. Tous ses secteurs sont jugéssocialement pertinents en termes de demandeet techniquement rentables au plan écono-mique suivant les évaluations. L’approche mé-thodologique pour ces offres est axée sur cinqétapes : la sélection des bénéficiaires, la for-mation des jeunes bénéficiaires en entrepre-neuriat et compétences de vie, la formationtechnique sur l’embouche bovine et l’électri-cité photovoltaïque, l’octroi de kits d’insertionet le suivi-évaluation des projets. L’ensemblede ce programme étalé sur une phase pilotede douze mois coûtera 258 360 000 FCFA etgénérera 100 emplois directs et 200 emploisindirects.L’APEJ a ensuite participé aux autres activités: les débats, les communications sur le pro-gramme de développement économique, so-cial et culturel de la Région de Mopti par leConseil régional, les potentialités écono-miques et les créneaux porteurs de la Régionde Mopti par le représentant régional duConseil National du Patronat du Mali, la pré-sentation des Etudes sur les opportunités dedéveloppement local EODEL (cas de la Régionde Mopti) par l’ANPE, la présentation des op-portunités d’emploi et de formation profes-sionnelle de la Région de Mopti par laDirection Régionale de l’Emploi et de la For-mation Professionnelle et la communicationdes Partenaires Techniques et Financiers in-tervenant dans la Région.Parallèlement, le Directeur Général Adjoint aaccordé plusieurs interviews en français et enbambara aux médias dont Cherifla et l’ORTM.

L’APEJ finance les jeunes, à euxde rembourser

Au cours de la 3è journée des activités, lesparticipants ont assisté à la proclamation desrésultats du concours PITCH initié la veille parle PROCEJ. Dix (10) jeunes porteurs de projetsde plusieurs secteurs d’activités ont été rete-nus pour des appuis partiels. Ainsi chacun deslauréats recevra un appui de 500 000 FCFA.La cérémonie de clôture présidée par le Se-crétaire général du Ministère de l’emploi et dela formation professionnelle a enregistré laprésence des cadres du Cabinet et du dépar-tement, les autorités régionales dont les éluset surtout les jeunes, la société civile et lapresse. Elle a été inaugurée par la proclama-tion des résultats du concours de Pitch orga-nisé par le PROCEJ et qui accordera dessubventions à 10 porteurs de projets à hauteurde 500 000 FCFA chacun.Le Président du Comité local des jeunes Ama-dou Lougué et celui du Conseil régional Mo-dibo Traoré ont remercié les autorités sur lechoix porté sur Bandiagara pour abriter cetteédition avec abnégation et courage. Les jeunesde Bandiagara ont souhaité l’ouverture des es-paces orientations jeunesse (EOJ) dans l’en-semble des localités.Le Secrétaire Général du Ministère, M. DrissaGuindo, qui s’est exprimé après M. AbdoulayeTraoré 2è Adjoint au Préfet, a remercié pourleurs contributions l’Union Européenne, les au-tres Départements ministériels et plus parti-culièrement ceux en charge de l’agriculture,de la communication et de l’environnement, laCroix Rouge, Ginna Dogon, Tabital Pulaaku, To-guna Agro Industrie, le Projes avec SwissCon-tact, le GIZ, etc. Idem pour les structures duMinistère dont l’APEJ, la Commission natio-nale d’organisation et celles régionale et lo-cale. Après ce lancement, les activitésannoncées seront mises en œuvre jusqu’à laprochaine édition par les structures et les dif-férents partenaires. Quant aux recommanda-tions relatives à la sécurité et à lareconstruction de la paix, elles seront trans-mises à qui de droit.L’accompagnement apporté aux jeunes dansle cadre de cette Bourse se fera sous formede prêts remboursables même si les garanties,les formations et le suivi sont à la charge del’APEJ.

Source: CICOM APEJ 30 12 2020


Gloire à Dieu seigneur du monde ! LeDestin de chacun de nous est tracé àl'avance. Seul le bon Dieu décide.

Qui pouvait imaginer qu'après avoir survécu àsix longs mois de séquestration dans l'isole-ment, la solitude, l'angoisse, l'inconfort quetu allais partir maintenant !Des milliers de personnes se sont investiespour ta libération. Des prières individuelles etcollectives ont été organisées par ta familleet tes nombreux amis militants et sympathi-sants. Comme tout musulman je crois en laforce de la prière et la puissance du saint

Coran. Dieu nous a entendu il a accepté nosprières et exaucé nos vœux de te voir rejoindreles tiens.Le monde entier a appris avec soulagement talibération. Je me dis que tu aurais pu disparaître défini-tivement au fin fond du Désert dans des condi-tions inhumaines sans jamais voir ta famille. Tu as pu profiter de la présence et de l'affec-tion de ta famille et de tes nombreux amis. Cefût un moment inoubliable et de joie pourchacun de nous et victoire pour la démocratie. Comme une prémonition, tu agissais comme

s'il fallait tout faire le plus rapidement possi-ble. Humaniste, tu étais tellement attaché aux re-lations humaines. Tu as été très affecté parles pertes de certains de tes collaborateurspendant ton absence et tu tenais à présentertes condoléances dans leurs familles respec-tives. Comme une course effrénée contre la montre,en quelques jours tu as épuisé ce programmeet tu as pris d'assaut les avions pour unetournée régionale afin de remercier les chefsd'États, les personnalités et les militants duparti et l'ensemble de la communauté ma-lienne. Oui la reconnaissance, pour les effortsdéployés, une vertu de tout bon musulman.Malgré les six mois de calvaire que tu venaisde vivre ta détermination est restée intacte. Tu avais une vision, un projet pour le Mali, tuas toujours cru que l'émergence d'un nouveauMali était possible. Tu avais ton programme des activités à menerpour la période de transition avec un chrono-gramme des visites que tu tenais à effectuerdans les structures du parti à l'intérieur dupays afin de féliciter les militants pour leursmobilisations lors des élections législativespassées et les remercier pour les prières in-dividuelles et collectives par les séances delecture de Coran. Pour toi tout était urgent. Tuvoulais commencer avant la conférence na-tionale du parti qui était prévu pour fin décem-bre. L'Homme propose Dieu dispose.La nouvelle est tombée comme un séisme. Sur le coup je refusais d'y croire. Soumaila quia su résister à tous les malheurs à tel pointque j'ai fini par croire qu'il était invincible nepeut pas partir maintenant. C'est seulement aujourd'hui que j'ai compriscar une petite voix me dit : tu ne peux pas faireça à ton Ami. Tu lui dois un dernier hommage.Je n'ai pas la plume facile. Ce n'est pas facilede parler de plus de vingt ans de compagnon-nage.

Décès de Soumaila Cissé : Hommage à mon ami, mon frère, mon camarade, mon PrésidentSoumaïla CISSE, fils émérite du Mali

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Mon compagnon de lutte, mon frère, monAmi,tu as pris ma main pour être à tes côtés dansta vie politique, j'ai été de tous les combatsavec toi avec bonheur et fierté. Que d'épreuvestraversées depuis la conférence nationale del'Adema/PASJ qui a vu le départ de son prési-dent, au choix du candidat pour l'élection pré-sidentielle lors de la fameuse convention duparti où tu as été investi pour être lâché parla suite, aux élections présidentielles de 2002.Tu as voulu que je sois dans ton équipe decampagne. De la création de notre parti URD à aujourd'huitu m'as confié l'un des postes les plus impor-tants pour un parti politique la vice-présidentecharge des questions électorales et tu n'hé-sitais pas à m'envoyer te représenter chaquefois que tu pensais qu'il y avait un enjeu. Danscette mission tu m'as appris à travailler enéquipe avec les cadres du Parti. Tu savais tirerle maximum de chacun de nous.Cette confiance et considération que tu avaispour moi m'a valu le respect de tous et toutesau sein du parti. Que dire de ton choix porté sur ma personnepour codiriger ta campagne en 2013 ou prési-der la commission stratégique en 2018 pourréaliser l'alternance au Mali et restaurer l'es-poir !Tu n'hésitais pas à m'appeler et me présentercomme TA PATRONNE. Pour moi pas besoind'autres compliments car il y avait pas meil-leure reconnaissance. Toi et moi nous savionsce que cela signifiait.Très peu de gens croyaient en notre réussitelorsque nous avons décidé de créer notreparti. Nous avons réussi car nous avions la vo-lonté de te porter à la magistrature suprême.Grâce à ton leadership l'URD est devenu lameilleure force politique au Mali. Mieux qu'unparti politique tu en as fait une grande familleoù chaque militant et militante se sent chezlui. Tu suivais avec sollicitude les efforts dechacun de nous.En l'URD tu laisses un héritage fabuleux. Mon frère, mon Ami Tu as tout subi, tout accepté. Tu as préféré êtretrahi que de trahir. Tu as été vilipendé, tu asglissé sur des peaux de bananes jetées soustes pieds sans jamais tomber. Tu es restédigne et debout. Tu as été un Rassembleur, unPatriote souvent incompris parce que tu étaisun futuriste, tu croyais à un nouveau Mali, un

Mali émergent. Tu étais en avance sur tonépoque. Soumaila mon frère, mon Ami, mon président,tu aurais été le meilleur président de la répu-blique du Mali démocratique si tu en avais eul'occasion. Acceptons la volonté divine et rendons grâceau Tout puissant.D'autres camarades qui se sont battus pour lacréation de l'URD t'ont devancé. Je veux parlerdes honorables Oumar Samba Diallo, BabaOumar Boré, Fadel Dramé, Abdoulaye Koïta,Lassana Koné pour ne citer que ceux-ci. Queleurs âmes reposent en paix. Merci Mme Cisse Astan Traoré notre premièreDame, la merveilleuse et digne, la braveÉpouse." Derrière chaque Grand Homme il y a

une Grande Dame" tu as pleinement joué cerôle. Je sais que tu es forte, je prie pour que Dieut'accorde une longue vie et une meilleuresanté auprès de tes enfants que ton mari ettoi avez si bien éduqués. Mes condoléances très attristées aux frèreset sœurs de Soumaila inconsolables, à toutela famille et au peuple de l'URD. Mon cher frère, mon ami, mon Président jeveillerai avec les autres sur l'héritage que tunous a laissé, inchallah nous allons perpétuerton œuvre, notre œuvre.Dors en paix Soumaïla.

Mme COULIBALY Kadidiatou Samaké3ième Vice-Présidente URD.

ACTUALITE


POLITIQUEPOLITIQUE

Le Haut-représentant du Président de laRépublique pour le Centre, le Pr Dion-counda Traoré, ne donne plus de la voix

depuis la chute de celui qui l’a nommé à ceposte. Or, en l’absence d’un décret d’abrogationdu décret à la base de sa désignation commeHaut-représentant du Président de la Répu-blique pour le Centre, son bureau reste doncopérationnel, en dépit de quelques incongrui-tés, comme la nomination de son Expert mili-taire, le Colonel-major Abass Dembélé,comme gouverneur de la région de Mopti.Faut-il voir dans cet acte des autorités de latransition un signe, quant aux velléités de des-saisissement de Dioncounda Traoré de sescharges et mission ? Une seule certitude, c’est que tant que le dé-cret présidentiel qui l’a mis à ce poste n’estpas abrogé, il reste en charge de travailler àl’apaisement de la situation sécuritaire au cen-tre du Mali. Nommé à ce poste en juin 2019et reçu en audience quelques heures par lePrésident de la République, le Pr DioncoundaTraoré s’était dit honoré d’être désigné pourconduire à bien la mission de pacification duCentre du pays en proie à des massacres despopulations civiles. Et d’ajouter : « Mais, au-delà, je reçois la mission avec humilité, mais

aussi avec beaucoup de détermination, avecbonne volonté. J’espère contribuer à la réso-lution de ce problème au Centre du Mali avecl’accompagnement de chaque Malien, dechaque Malienne… ».Si le choix porté sur Dioncounda Traoré a faitjaser à l’époque, d’aucuns ne voyant en lui au-cune capacité pour ce faire, pour d’autres,c’était plutôt un atout, au regard de son statutd’ancien Président de la transition, mais aussipour ses qualités personnelles, l’homme étantvu par beaucoup de nos compatriotes commedoté de sagesse, d’une grande capacitéd’écoute et d’analyse des situations difficiles.Ils en voulaient pour preuve le rôle joué par luien 2012, face à la rébellion indépendantistedu MNLA et de ses alliés terroristes avec lademande d’intervention de la France au Mali,les pourparlers inter maliens à Ouagadougou,dans le cadre de la CEDEAO ayant permis l’or-ganisation des élections présidentielles de2013 ! C’est à lui qu’incombe la mission de stabiliserl’ensemble des régions du Centre à traversl’instauration et le maintien d’ un climat deconfiance entre toutes les communautés etl’Etat ; de faciliter les échanges intra et inter-communautaires ; de contribuer au rapproche-

ment des points de vue ; de favoriser et sou-tenir le déploiement des forces de défense etde sécurité dans les régions du Centre ; dedésarmer toute les milices et autres forceshostiles ; de contribuer au rétablissement desservices sociaux de base ; d’élaborer et mettreen œuvre une stratégie globale axée sur laprotection des civiles et la réduction des vio-lences intercommunautaires, de veiller à ceque les responsables de violences des droitsde la personne humaine ainsi que du droit in-ternational humanitaire répondent de leursactes. Depuis sa nomination, Dioncounda Traoré auramené diverses activités, dont des rencontreset audiences au cours desquelles le problèmedes régions du Centre était le thème principal.Un processus qui aura enregistré environ 500contacts repartis entre différentes catégories: les personnes ressources (les cadres et per-sonnalités politiques et religieuses), les mis-sions diplomatiques, les associationsculturelles, les groupements d’associations,les organismes nationaux et internationaux etautres. Il déclinait le déroulé de ses activitésau cours d’une rencontre avec la presse enjanvier, soit plus de six mois après sa désigna-tion. Aussi, avait-il dit avoir envoyé des émis-saires auprès d’Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali,dans l’espoir de les rencontrer pour un dialo-guer entre maliens, conformément aux recom-mandations du Dialogue National Inclusif.De sa lecture de la situation au centre, Dion-counda avait alors soulevé comme causes duconflit dans le centre, l’abandon des modestraditionnels de gestion des conflits, les abusou l’absence même de l’Etat et les opérationsde charmes des terroristes qui rendent sou-vent la « justice ». Pour lui, il n’y a pas de pro-blèmes ethniques contrairement à ce quebeaucoup pensent. En perspectives, avec l’ac-compagnement de l’ensemble des méca-nismes dédiés pour la sécurité, il ambitionnaitune solution durable aux problèmes des ré-gions du centre, passant, selon lui, par l’offred’une alternative socio-sécuritaire crédible,une action militaire conséquente par la pré-sence des forces de défense et de sécurité etune lutte commune. L’homme continue-t-il à travailler dans l’ombre? Bénéficie-t-il de l’appui des autorités de latransition ou a-t-il été dessaisi de sa mission?

Yama DIALLO

Haut-représentant du Président de la Républiquepour le Centre : Que devient le Pr Dioncounda Traoré ?


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L’entrée récente au Conseil national de latransition (CNT) de Mamadou Diarras-souba, 1er Secrétaire à l’organisation du

RPM, en rupture avec la ligne du parti, qui étaitde ne pas participer à cet organe, a accentuéles fractures au sein du parti des Tisserands.« Je ne suis pas là au nom du RPM. Mon ap-port sera d’aider à ce que toutes les réformesse fassent dans de bonnes conditions et enles adaptant aux réalités du moment. En tantque Malien et patriote, je ne peux pas me met-tre en dehors de cela », se défend l’ancien 1erQuesteur de l’Assemblée nationale.Même si l’ex-député se réclame toujours, etplus que jamais, du RPM, malgré ce choix in-dividuel « pour le Mali », sa décision divise ausein du parti. Selon un observateur proche duRPM, certains responsables et militants lapartagent, estimant que même en n’étant pasd’accord avec les procédures, il ne faut pasjouer la politique de la chaise vide et qu’il fautavoir des éléments dans le dispositif pour sa-voir ce qui se passe, en prévision des électionsà venir en 2022. Mais, pour d’autres, cela pro-

cède tout simplement d’une trahison.Comme par le passé, lors de l’élection du Pré-sident de l’Assemblée nationale, les diver-gences de position entre les clans, certainsfavorables à l’élection de Moussa Timbiné,d’autres à Mamadou Diarrassouba, et d’autresne soutenant ni l’un ni l’autre, continuent ausein du RPM.« Aujourd’hui, le parti est loin d’être uniformeet loin d’être en cohésion. Le départ de celuiqui en est le fondateur fait qu’il se trouve unpeu orphelin. Déjà sous IBK il y avait des ten-sions et des divergences mais maintenant qu’iln’est plus là, c’est pire », confie notre source.Lendemains incertainsMême si, en termes d’implantation, le RPMest encore le premier parti sur l’échiquier po-litique national, sa survie au-delà l’ex Prési-dent IBK suscite bien des interrogations.Réussir à s’accorder sur l’essentiel pour main-tenir le parti soudé, de sorte à ce que mêmes’il ne gagne pas, il figure en bonne positionlors des prochaines échéances, c’est cela, àen croire un proche d’IBK, le vrai challenge

du RPM aujourd’hui.Mais, constate-t-il, « il n’y a personne quiémerge au point d’être présidentiable, derrièrequi le RPM va se dresser comme un seulhomme et qui pourrait même drainer d’autresforces périphériques, qui ont accompagné leparti depuis 2012 ».Dans cette configuration, les mésententespersistantes au sein du parti peuvent aboutiraux départs de certaines figures, pour des am-bitions personnelles, si au moment de choisirun candidat pour le parti ou de soutenir uncandidat d’une autre force politique les violonsne s’accordent pas.Mais dans l’immédiat, pour notre interlocuteur,cela ne risque pas d’arriver, parce qu’ « il vautmieux rester soudé à un parti qui a un nom etune implantation que d’aller tenter une aven-ture dans un moment aussi incertain ».À court ou long terme, pour Boubacar Bocoum,analyste politique, la disparition du RPM del’échiquier politique national est une certitude.« Les conflits internes vont avoir raison duparti », prédit celui qui pense qu’il n’est pasévident qu’avec le pouvoir qui s’installeraaprès la transition le RPM ait les mêmesconnexions. « Ils sont en train de mourir. Nepas l’accepter et vouloir se débattre pour sortirla tête de l’eau est tout à fait légitime, maisréussir est une autre paire de manches », iro-nise l’analyste politique.

Source : Journal Du Mali

RPM : Entre clans et départ deson fondateur, quel avenir ? Un peu plus de quatre mois après la chute d’Ibrahim Boubacar Keita, le Rassemble-ment pour le Mali (RPM) cherche sa voie. Si la dynamique de remobilisation de la baseenclenchée par le Bureau politique national se poursuit, des divergences entre les pre-miers responsables persistent encore aujourd’hui, augurant de lendemains incertains.


POLITIQUEPOLITIQUE

Avalanche de crises comme des coupsde poing reçus en plein visage et quiatténuent tout pouvoir de résistance.

Aux grèves perlées se combinait une foudrequi s’abattait sur les manifestants avec sonlot de morts et de blessés. Foudre déclenchéepar les irrésistibles contestations électoralesnées des dernières législatives alors que latornade de l’insécurité frisant le cyclone s’am-plifiait. Tout comme l’opposition au régimevoyait de jour en jour grossir ses rangs. A lapointe du combat, l’imam Mahmoud Dicko en-touré d’anciens Premiers ministres et minis-tres et une flopée d’associations et de partisterrassaient l’hydre avec un coup de main sal-vateur des militaires.

Gorges chaudes

Le climat était pourri. Et les choses s’empi-raient. Tenez ! Les procureurs et poursuivantsréunis en association ne sont pas allé avec ledos de la cuillère. Son président, Cheick Mo-hamed Chérif Koné fixait l’éparpillement desremarques ou extraits d’interventions du toutnouveau ministre de la Justice en une entre-prise de démolition de l’Administration où toutsemble sens dessous dessus. Dans un brûlotsans précédent, elle s’est insurgée contre «l’imposition d’un magistrat non méritant,voire un néophyte du ministère public àla tête du parquet de la Cour suprême,aux mépris des observations pertinentesdu Conseil supérieur de la magistrature,aux seules fins abjectes d’organiser l’im-punité des prédateurs de l’économie,convaincus de malversations financièreset de détournement de deniers publics. »Au besoin, elle s’appuyait sur des règles uni-versellement admises régissant le fonction-nement du parquet et la carrière de sesmembres pour désapprouver toute nominationà des postes de responsabilité dans le secteurde la Justice, fondée sur des considérations

autres que celles tenant au mérite, à la com-pétence , à l’expérience et la qualité profes-sionnelle. Des pratiques en cours assimiléesà un « cafouillage heurtant et l’éthique etla morale, et n’ayant autre but que d’or-ganiser le dysfonctionnement de la Jus-tice, pour les besoins d’une causemanifestement illicite et d’une entrepriseprofondément immorale. »Les dieux s’étaient écroulés sur leur tête. Letout-puissant président de la Commission dé-fense, sécurité et protection civile de l’Assem-blée nationale jetait l’éponge. Son charembourbé dans le sable mouvant de son odys-sée espagnole où des bordelles de luxe à bordd’un bateau digne de prince massait un zinzinà vous couper le souffle, ne pouvait dans latempête provoquée reprendre du service.Karim Keïta avait laissé suffisamment deplumes pour reprendre son envol. Flanqué deson frère et des amis, ils trinquaient, beso-gnaient leurs mâchoires dans l’indifférence to-tale des crises à étages qui sévissent au Mali.Charles Aznavour, auteur d’une célèbre chan-son, déclamait: « Il faut savoir quitter latable quand l’amour est desservi. »Certes, il a fait sienne cette vérité qui n’a prisaucune ride en traversant les temps. Mais desmots sont restés au travers de sa gorgechaude.

Désillusion frappante

Comme un papillon de nuit attiré par les pau-vres lumières, le ministre de la Justice d’alorsMe Kassoum Tapo n’a pas hésité à froisser dé-libérément la Cour suprême dans l’optiqued’un hypothétique gain politique, réduisant leparquet à « sa chose ». Le hic est que sesmembres « de par leur statut et leurs mis-sions, n’ont pas d’instructions à prendreauprès du ministère de la Justice, d’avisà recevoir de lui, ou de compte à lui ren-dre »

La désillusion était frappante, poignante. MeKassoum Tapo ne trouvait plus grâce aux yeuxde l’association qui a finalement suspendutoute collaboration avec lui et son cabinetjusqu’à nouvel ordre, annonçait une déclara-tion en date du 10 août.L’idylle entre M5 et CNSP sera de courte durée.Le Mouvement du 5 juin donnait de la voix etsonnait la mobilisation de ses troupes dans ledessein de libérer le pays des freinsconscients opposés par les militaires aux as-pirations légitimes des populations au chan-gement. Son porte-parole Dr Choguel KokalaMaïga, avertissait : « la base du M5 estprête à imposer le changement. Elle n’at-tend que le mot d’ordre… nous ne voulonspas une rupture avec la transition, maisune transition de rupture ».L’éminence grise de la lutte Mahmoud annon-çait dans la foulée sa retraite dans sa mos-quée de Badalabougou. Depuis il est l’objet decritiques voire d’insultes. Ces écorchures, cescoups d’épingle à répétition font bondir de leurcage ses lieutenants. L’heure de rompre le si-lence pesant est arrivé au moment où des «politiques tapis dans l’ombre » font dire etécrire des mots. D’aucuns citent nommémentl’ancien Premier ministre Boubou Cissé trèsremonté contre leur mentor en raison du rôleimminent qu’il a joué dans le renversement dupouvoir. Jusque-là aucune preuve produite surson implication présumée dans ce qu’on consi-dère comme une cabale dirigée contre celuiqu’il appelait encore son père. Le tout sur fondde menaces à peine voilées de représaillescontre les auteurs et les commanditaires deces « bases œuvres ».

Soif et faim mal contrôlées

Signe qu’ils ne sont pas prêts à changer lefusil d’épaule, jour après jour, pour ne pas direheure après heure, ils scrutent les réseaux so-ciaux, sonnent l’alerte dès qu’ils sont contra-riés, ruminent colère noire sur colère noire,armés de leur courage, de leur soif et faim del’illustre homme, ils menacent de mener desexpéditions punitives. On parle de chausseren la matière les bottes des hamallistes, quiparait-il, sont rodés dans ce genre de pra-tiques.L’opinion qui était en délire semble mettreDicko dans le même sac que les militaires, lepremier soutenant les seconds fortement cri-

Rétrospective 2020 : Une annéeà marquer d’une pierre noire Dans le vent qui a agité les cèdres et les roseaux, le régime d’IBK s’effondrait, et surses cendres fumantes naquit la transition houleuse, un baobab nommé ATT se cou-chait, Moussa Traoré était rappelé à Dieu, suivi de Soumaïla Cissé.


POLITIQUEPOLITIQUE

tiqués pour avoir joué en solo dans la com-position du Conseil national de la transition.Toutes les convenances établies auraient étébalayées par les militaires comme des feuillesmortes. Précédemment, le mouvement estresté sur le quai alors que train du gouverne-ment embarquait des forces réfractaires auchangement, puis a lorgné sans succès le fau-teuil de Premier ministre. En sueur certes,mais pas épuisé, ne tremblant point et paspâle comme un mort, il approche son rasoirau pouvoir en sonnant la mobilisation destroupes. Le branle-bas de combat annoncé etdont la date reste à déterminer se veut uneréaction devant un « danger insoutenable ».

Relations aigres-douces

Au milieu de ces relations aigres-douces, ontprospéré des procès d’intention consécutiveau rallongement de l’état d’urgence jugé suf-fisamment préoccupant pour être acceptablede tous. Les déclarations oscillent entre lesreproches acrimonieux et une compréhensionguidée par le souci d’endiguer la vague défer-lante de la pandémie de coronavirus et l’insé-

curité qui sévit dans les villes et campagnes.Partis politiques, organisations des droits del’homme redoutaient une manœuvre destinéeà museler les libertés individuelles et collec-tives selon les uns, stratégie visant à redorerle blason terni par la montée en flèche de l’in-sécurité dans les villes et campagnes de l’avisdes autres. A les suivre, toute tentative dejuger d’un œil, fut-il impartial, de l’évolutionpolitique, du climat social et sécuritaire dupays, serait interprétée comme un travail desape de la transition, au lieu d’y voir un miroiroù lire les oppositions, les déchirements, lessuggestions. On en venait à la conclusion quela nomination de 17 gouverneurs militaires derégions, une cinquantaine de préfets et desous-préfets y préparaient le lit.Avis que ne partagent pas certains citoyensrencontrés au hasard dans les rues. Eux ac-ceptent volontiers de se plier à des exigencessécuritaires mais pas au prix de violations deslibertés collectives et individuelles.La suite des événements semblent conforterl’analyse des détracteurs. La vague de per-sonnalités survenue la semaine dernière.Pr Doulaye Konaté criait seul dans le désert

.Si on ne pouvait frapper du sceau de soupçonsa détermination à nettoyer au karcher la pro-pension à la fraude. « J’ai donné la fermeinstruction aux surveillants que les exa-mens soient propres ».Une digue de mots qui n’a pas empêché lafuite à grande échelle des sujets du DEF.

La mort a frappé aux portes

Le soldat bâtisseur et père de la démocratie,Amadou Toumani Touré s’en est allé le 10 no-vembre à l’âge de 72 ans, laissant derrière luiun peuple inconsolable qui l’a porté dans soncœur et qu’il avait tant aimé. Il n’était pas deceux qui avaient présidé aux destinées de leurpays pour le pays les change, le rend fortuné,mais pour changer le pays. Ses grands travauxdignes d’éloges, de légende, ont vraimenttransformé le Mali dans tous les domaines.Auparavant Moussa Traoré, qu’il avait renverséen mars 91, était rappelé à Dieu, suivi de l’an-cien ministre Soumaïla Cissé.

Georges François TraoréSource: L’Informateur


CULTURE ET SOCIETE

Depuis quelques temps à Bamako, onassiste à des accidents causés par despoteaux électriques. La société Énergie

du Mali (EDM-SA) a installé aux abords desroutes et dans les quartiers de la ville des po-teaux électriques. Certains sont en béton,d’autres en bois ou en métal. Mais, l’on s’in-terroge sur la capacité de résistance de cer-taines de ces installations qui sont pourtantindispensables à la desserte de la ville enélectricité. Leur implantation devant les mai-sons constitue souvent une source d’inquié-tude pour les populations riveraines. Cespoteaux peuvent, dans leur chute, provoquerdes pertes en vies humaines et des dégâtsmatériels importants. Ils peuvent s’écroulersur des maisons, sur des engins à deux ouquatre roues ou sur des individus de passage.La mort d’un jeune homme en septembre der-nier au marché de Médine lorsqu’il était depassage, illustre parfaitement cette éventua-

lité. «Avant que cet incident ne se produise,nous avions signalé, à maintes reprises, l’étatdéfectueux du poteau aux agents de l’EDMpour qu’ils le réparent. Ils sont venus uneseule fois pour voir l’état du poteau. Après onne les a plus revus jusqu’à ce que le poteauen question tombe sur le jeune homme quiétait de passage», révèle Sékou Diarra, un ven-deur de friperie, dont le magasin est situé nonloin du lieu de l’accident. Ce jeune homme ra-conte que le poteau avait, auparavant, été per-cuté par un camion en septembre dernier.«Pendant plus d’un mois, on a tout fait pourqu’il ne tombe pas sur quelqu’un. On a appeléplusieurs fois l’EDM, en espérant qu’elle allaitdépêcher des agents pour le remplacer. Maisrien n’a été fait» dit-il, indigné.Notre interlocuteur suggère à la société na-tionale de l’électricité de procéder au contrôlede ses installations électriques, ne serait-cequ’une fois chaque mois afin d’éviter de tels

accidents dramatiques. Il faut souligner quece n’est que plusieurs jours après la mort dujeune homme dont la nouvelle a fait le buzzsur les réseaux sociaux, que l’EDM a remplacéle poteau électrique en cause. Comme on ledit : «le médecin après la mort».Cet incident n’est pas malheureusement uncas isolé. Au cours du même mois de septem-bre, un accident similaire s’est produit à Sé-bénikoro, non loin du commissariat de policedu 9ème arrondissement, en Commune IV duDistrict de Bamako. Dans ce quartier, AdamaKeïta témoigne qu’un poteau en fer a été ren-versé par un camion benne. Le conducteur avoulu éviter des élèves qui traversaient lachaussée. «Tout cela s’est déroulé sous mesyeux. Il faut dire que ces poteaux datent delongtemps. Certains ne sont tenus que par desfils de fer. L’on trouvera même à travers la villed’autres poteaux électriques qui sont mal im-plantés», s’inquiète-t-il. Aux dires d’AdamaKeïta, jusque-là, le poteau défectueux n’a pasété remplacé.Notre équipe de reportage a pu constater devisu la situation de plusieurs poteaux élec-triques dans d’autres quartiers de la capitale.Pendant que certains (surtout les poteaux mé-talliques) sont penchés, d’autres en béton pré-sentent des fissures à travers lesquelles lesfils électriques sont dangereusement expo-sés.À la cité des 1008 Logements sociaux de Yiri-madio, un poteau électrique situé près de lamaison d’une artiste connue, et auquel sontfixés plusieurs fils ne tient plus sur ses«jambes». Les riverains ont été obligés dedonner l’alerte sur les réseaux sociaux, ensuppliant la société d’électricité de venir«sauver des vies». Un problème similaire estsignalé aussi dans le quartier périphérique deDialakorodji en Commune I, où la populationétait sur le point de se révolter contre EDM.Pourquoi ces poteaux électriques ne sont pasremplacés à temps ? à la direction de l’EDM,un responsable s’est contenté de dire que ladirection est en train de faire l’état de tous lespoteaux défectueux dans la ville de Bamakodans le but de procéder à leur remplacement.Ce qui va, forcément, nécessiter des res-sources importantes pour la société.

Fadi CISSÉSource : L’ESSOR

Poteaux électriques défectueux : Le danger planeau-dessus de nos têtes Certains ouvrages en mauvais état restent longtemps sur place. Des accidents mortelssurviennent souvent

CULTURE ET SOCIETE


INTERNATIONALINTERNATIONAL

Le phénomène le plus marquant de laculture politique guinéenne est le « po-sitionnement » ou l’habileté de changer

de veste au gré des changements politiques.L’immense majorité des instruments de ré-pression sont restés les mêmes depuis l’in-dépendance. Des forces armées aux agitateurspolitiques, ce sont toujours les mêmes quiclaironnent et entretiennent le culte du chefquitte à soutenir celui qu’ils vilipendaient hierquand ce dernier, comme le cas de l’actuelprésident, passe du statut d’opposant au postede président.En outre, les partis politiques étant ethnique-ment constitués, il est difficile de faire unedistinction entre leur positionnement politiquesur des thématiques majeures. Par exemple,quelle est la différence entre le RPG et l’UFDGsur l’aide internationale, la présence des mul-tinationales, etc. Comment le savoir ? Ainsi,

les partis sont constitués pour refléter sur lascène publique les ambitions hégémoniquesdes groupes ethniques. Les positionnementssont donc ethniques, clientélistes et opportu-nistes. Les débats thématiques sont absentsparce que peu porteurs de renouveau. Les po-pulations étant majoritairement analphabètes,elles sont aussi manipulées dans ce jeu. Sibien que la voix d’un intellectuel sera inaudi-ble dans sa communauté d’origine si parexemple il s’opposait à un leader politique decette communauté. Ce fut le cas d’OusmaneKaba face à Alpha Condé récemment lors dela dernière campagne. En gros, le positionne-ment politique en Guinée est à forte colorationethnique alors que dans les démocraties oc-cidentales il est à forte coloration idéologique.Il n’est toutefois pas exclu que dans l’un etdans l’autre, il n’y ait pas un faible pourcen-tage de l’ethnique et de l’idéologique, tant les

hommes manquent de conviction et les dis-cours sont imprégnés de flagornerie.La démagogie, un phénomène culturel bienguinéenEn vérité, la société guinéenne est certaine-ment une société où l’usage de la démagogiecomme moyen de survie est un des plus ré-pandus au monde. C’est le lieu où l’on voit sou-vent les gens vouer à leurs chefs une telleallégeance si démesurée qu’ils finissent parles élever au rang de « dieux » en leur collanttoutes sortes de titres, qu’ils les méritent oupas. En effet, les appellations du genre « Pro-fesseur, Excellence, Docteur, Président, Mongrand, Doyen, le Sage, le Big Boss, etc. » fontpartie du vocabulaire quotidien de beaucoupde guinéens. Cette attitude des gens à l’égarddu chef a été qualifiée par Tocqueville de «nouveau despotisme ». Dans son ouvrage ma-jeur « De la démocratie en Amérique », il écrit

Le positionnement politique en Guinée : L’oxygène du pouvoir autoritaire


INTERNATIONALINTERNATIONAL

: « Je vois une foule innombrabled’hommes semblables et égaux qui tour-nent sans repos sur eux-mêmes pour seprocurer de petits et vulgaires plaisirs,dont ils emplissent leur âme […] Au-des-sus de ceux-là s’élève un pouvoir immenseet tutélaire, qui se charge seul d’assurerleur jouissance et de veiller sur leur sort.»Cette disposition assumée de certains in-dividus à vouloir se montrer si zélés et siaimants vis-à-vis du chef en le bombar-dant de toutes sortes de titres prestigieuxpour obtenir leur pitance prend ses racinesprofondes dans la cellule de base mêmede la société guinéenne, à savoir la fa-mille. En effet, force est de constater quedans bon nombre de familles guinéennes,on peut fréquemment voir un père ou unemère de famille, attribuer à certains deleurs enfants les plus chouchoutés toutessortes de surnoms glorieux, afin d’obtenirleur obéissance. Alors même que les en-fants qui sont désignés ainsi n’ont géné-ralement rien fait pour mériter ces titres.Et voilà que ces enfants ainsi dorlotés de-viennent très vite prétentieux et arrogants,parce qu’ils finissent par croire incons-ciemment qu’ils possèdent des qualitésque les autres n’ont pas. Cette réactionpsychologique constatée chez les enfantsse reproduit exactement de la même ma-nière chez les chefs adulés, acclamés parle peuple dès lors qu’ils manifestent lemoindre mouvement de la main ou un ges-tuel quelconque. Ainsi, un chef, même desplus médiocres, qui se voit élogier par sonpeuple à tout bout de champ, finit paradopter une posture de Terminator, prêt àécraser quiconque s’amuse avec son titreou ses décisions.À cet égard, on pourrait dire que la sociétéguinéenne est elle-même responsable dela fabrication de ses propres autocrates,car la plupart du temps, ce sont les fonc-tionnaires malhonnêtes et les militantsopportunistes en quête de positionnementqui s’emploient corps et âme à cette tâche.

Une analyse d’Aboubacar Fofanaavec une contribution de Boubacar

Caba Bah pour Guineenews

7,4 millions d’électeurs étaient appelésaux urnes ce 27 décembre dans le pays(sur 23 millions d’habitants). Le dépouil-

lement a commencé dans des bureaux de Nia-mey en début de soirée, dès dimanche soir.Selon la Céni, les résultats pourraient êtreconnus d’ici à mercredi, jeudi au plus tard.Mais les premières estimations nationalespour la présidentielle sont attendues dès celundi. Aucun « incident grave » n’avait été re-censé dans le pays par la commission électo-rale dans la soirée. « Quel que soit levainqueur, la victoire appartiendra au peuplenigérien. C’est un jour spécial pour le Niger quiva connaître pour la première fois de son his-toire une alternance démocratique », a souli-gné le président sortant Mahamadou Issoufou,après avoir voté à l’hôtel de ville de Niamey.

Objectif « coup K.O. » pour Bazoum

Mahamadou Issoufou a également rappelé quec’était la première élection à laquelle il ne par-ticipait pas depuis trente ans. Après dix anspassés au pouvoir, il espère passer le témoinà son bras droit Mohamed Bazoum. À 60 ans,le candidat du Parti nigérien pour la démocra-tie et le socialisme (PNDS-Tarayya) est donnéfavori du scrutin, pour lequel 30 candidats autotal étaient en lice. « Je demande aux mili-tants de sortir encore plus nombreux pour as-surer notre victoire, comme (pour les électionsmunicipales et régionales) le 13 décembre »,a dit l’ancien ministre de l’Intérieur, qui viseun succès dès le premier tour à ce scrutin pré-

sidentiel couplé à des législatives – ce qui se-rait une première dans le pays. « Il est encoretrès tôt, mais le coup K.O. est fort possible »,a confié lundi un cadre du PNDS à JeuneAfrique.

Accusations de corruption

« Une élection à un seul tour n’est pas possible», a rétorqué l’ancien ministre des Affairesétrangères Ibrahim Yacouba après avoir votédans son village de Birnin-Lokoyo (Sud-Ouest),qui affirme avoir vaincu le parti au pouvoirdans les fiefs électoraux de sa formation, leMouvement patriotique nigérien. « Ils (les gensdu pouvoir) savent très bien que l’état de santéde leur parti et le niveau de frustration des Ni-gériens empêchent toute perspective de faireun « coup K.O. ». Cette campagne a été mas-sivement corrompue par l’argent du parti aupouvoir. Ce processus corrompu peut impacterles résultats », a-t-il dénoncé.Le candidat de l’opposition pour la présiden-tielle affirme également que son parti est entrain de compiler des cas de fraude constatéspar ses militant dans des bureaux de vote.Dans le bureau Cité Député de Niamey, des op-posants ont ainsi fait part de « l’achat deconsciences ». « Tu appelles un numéro. Tudois jurer sur le Coran que tu as voté pour Ta-raya (PNDS, parti au pouvoir) et on te fait untransfert de 1 000 F CFA », soit 1,5 euro, accusel’un d’entre eux, sous couvert de l’anonymat.

Source : Jeune Afrique

Présidentielle au Niger : le paysdans l’attente des résultats Le vote s’est déroulé dans le calme, dimanche 27 décembre. Les premières estimationspour la présidentielle sont attendues lundi.


L’international malien, Nouha Dicko (28ans), a attendu la 15è journée pour ouvrirson compteur-but dans le championnat

turc. Dimanche dernier, l’attaquant malien afait trembler les filets à la 9è minute lors dela victoire de Gaziantep devant Alanyaspor (3-1). Nouha Dicko et ses partenaires ont dominéleurs adversaires de la tête et des épaules etsigné leur quatrième victoire consécutive enchampionnat. Cette bonne série permet à Ga-ziantep de se hisser sur la troisième marchedu podium (30 points), à deux longueurs duleader, Galatasaray. Nouha Dicko qui a cédésa place à un partenaire dans le dernier quartd’heure (75è min), a exprimé sa joie après larencontre.Sur son compte Snapchat, l’avant-centre ma-lien a posté ce message : «Je suis très contentde l’ouverture de mon compteur but. J’atten-dais ça depuis que je suis arrivé dans cetteéquipe. Dieu merci, je viens juste de marquer.Je félicite tout le groupe qui a facilité mon in-tégration. Je demande à tous mes coéquipiersde continuer sur cette lancée, afin que nous

puissions être au sommet du championnatcette année», a écrit Nouha Dicko.Et de continuer : «J’ai été félicité par l’entraî-neur Marius Sumudicā, j’avoue que ça m’a pro-fondément touché, je suis content. Je dédiece but à tous les Maliens et à toutes les Ma-liennes. Je souhaite une bonne fin d’année etune bonne année 2021 à tous et à toutes».Nouha Dicko, né le 14 mai 1992 à Saint-Mau-rice (France) de parents maliens, a commencéà taper dans le ballon à l’âge de six ans à laJeanne d’Arc de Maisons-Alfort. Il reste six ansdans ce club, avant de signer dans l’équipe desmoins de 13 ans de l’US Créteil-Lusitanos. En2006, il effectue un essai au RC Strasbourg quisera sanctionné par un contrat de trois anscomme aspirant en 2007. Malheureusement,la première saison à Strasbourg du Franco-Malien est gâchée par de nombreuses bles-sures dont une fracture de la malléole externegauche qui l’éloigne des terrains pendant qua-tre mois.Lors de la saison 2008-2009, il inscrit 7 butsavec les moins de 16 ans. La saison suivante

(2009), Nouha Dicko débute avec l’équipe ré-serve qui évolue en CFA, à l’occasion de la 8èjournée du championnat contre l’Entente San-nois Saint-Gratien et marque un but lors de lavictoire 2-0 de son équipe. Durant cette saison,il joue 18 matches de CFA pour 4 buts marqués(dont 3 lors des 4 dernières journées) mais nepeut éviter la relégation de la réserve en CFA2.Néanmoins, la saison s’achève par la victoirede son équipe en Coupe d’Alsace. En août2011, le jeune attaquant effectue un essai auclub anglais de Wigan athletic qui évoluait enPremier League qui est concluant. Après avoirdemandé la résiliation de son contrat à Stras-bourg, Nouha Dicko paraphe un contrat de troisans à Wigan. Le 27 janvier 2012, il est prêté àBlackpool en Championship (D2 anglaise). Ilparticipe au bon parcours de son équipe (10matches de championnat pour 4 buts) qui sequalifie pour la finale des barrages de montée.Il participe aux barrages de montée en PremierLeague où il entre en jeu lors des troismatches mais Blackpool perd en finale contreWest Ham United.Prêté successivement aux WolverhamptonWanderers (28 mars 2013) à Rotherham United(20 novembre 2013), l’international malien re-vient à Wigan le 23 décembre 2014 avant designer dans la foulée à Wolverhampton. Avecles Wolves, il est titularisé dès le match sui-vant face à Bristol City, où il marque deux butset contribue à la large victoire des siens (3-1).En 19 matches, Nouha Dicko marque 13 butsavec en prime, un triplé -son premier en tantque professionnelle 18 avril 2014 face à Ro-therham United (victoire 6-4). Wolverhamptongagne le championnat et accède ainsi auChampionship. Le 29 août 2017, le Franco-Ma-lien rejoint Hull City avant de quitter l’Angle-terre, direction Vitesse Arnhem au Pays-Bas.En octobre 2020, il débarque en Turquie, pré-cisément à Gaziantep.Le palmarès de l’international malien com-prend, entre autres, la League One en 2014, leChampionnat de CFA 2 (groupe C) en 2011, laCoupe d’Alsace en 2010. Avec les Aigles,Nouha Dicko a effectué son grand baptême dufeu le 25 mai 2014 contre la Guinée en amicalen France (1-2).

D. B.Source : L’ESSOR

Turquie : Gaziantep, NouhaDicko ouvre son compteur but

SPORT

Bélier (21 mars - 19 avril)Professionnellement rien ne se passe comme vous le souhaitez. Entre un di-recteur ronchon, des collègues de bureau exaspérés et votre manque de moti-vation, il est difficile de se mettre au travail. Impatiemment, vous attendezvotre heure de pause.Vous avez quelques difficultés à boucler votre budget, une dépense par-ci, unedépense par-là, vous avez l'impression de ne jamais vous en sortir. Pourtant,cher Bélier, votre vigilance commence à payer. Prochainement vous en béné-ficierez.

Taureau (20 avril- 19 mai)Essayez de calmer vos ardeurs, de refréner vos réactions si vous pouvez, et lesrapports entre collègues redeviendront ce qu'ils ont toujours été, c'est-à-direapaisés et cordiaux ! Entre Uranus et le Soleil, vous avez du mal à garder lecontrôle.Avec Jupiter, vous voyez les choses de façon démesurée. Vous pourriez avoir lafolie des grandeurs, et l'envie de déménager fait son chemin. Une belle maisonà la campagne, pouvant accueillir toute votre famille, voilà qui serait formida-ble!

Gémeaux (20 mai - 21 juin )Grâce à Mercure, vous aurez plus d'un tour dans votre sac. Fine mouche, vousutiliserez les éventuelles dissensions sur votre lieu de travail pour creuser votresillon avec habileté. On vous demandera conseil, car vous garderez la têtefroide.Sur le plan financier, les tentations seront grandes. Et comme Vénus aura ten-dance à lever toutes vos inhibitions, vous aurez envie de faire des folies, quitteà le regretter par la suite. Par conséquent, efforcez-vous de mieux maîtriservotre carte bleue.

Cancer (21 juin - 21 juillet )Pour parvenir à régler un problème, vous pouvez faire appel à vos plus prochescollaborateurs, en effet, la situation vous semble suffisamment complexe pourpouvoir la résoudre en solo. Vous recevez un appui de qualité. Vos talents sontreconnus.C'est grâce aux actions de Jupiter et à votre grande force de persuasion quevous pourrez obtenir un plus gros salaire. On peut dire que la situation actuellearrange bien vos affaires financières. Ce serait ridicule de passer à côté.

Lion (22 juillet - 23 août )En recherche d'emploi, il y a une issue favorable, cher Lion. Votre CV est retenu,vous pouvez vous réjouir d'avance, votre profil intéresse une entreprise degrande envergure. Présentez-vous à l'entretien et montrez-vous très confiant.La façon de placer votre argent dépend de ce que vous souhaitez en tirer. Prenezrapidement conseil auprès de votre conseiller de banque, cela vous permettrad'obtenir les bonnes informations et d'avoir les réponses à vos questions.

Vierge (23 août 23 septmbre)L'ambiance au bureau est gâchée par des tensions, du fait de votre irritabilitédu jour. La communication s'avère compliquée, et, malgré une belle créativité,votre travail risque d'en pâtir. Tournez le dos aux médisances et n'écoutez pasles ragots !Votre nature généreuse est mise en avant pendant cette journée, et vous avezenvie de gâter vos proches. Mais en bon économe, vous parvenez tout de mêmeà limiter votre budget, et vous gérez parfaitement. Aucun débordement inutile,bravo.

Balance (23 septmbre - 22 octobre )Vous aurez du pain sur la planche, mais vous serez suffisamment stimulé pourmener vos tâches avec succès. Vous serez remarqué favorablement par votrehiérarchie. Si vous recherchez un emploi, patience, car la chance va enfin tour-ner de votre côté.En priorité, vous mènerez certaines affaires financières tambour battant, maisvous risquerez d'en délaisser d'autres qui mériteraient particulièrement votreattention. Certaines personnes pourraient tenter d'en profiter pour vous doubler: soyez alerte.

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Vous n'avez pas le temps de vous attarder sur les problèmes de vos collèguesde travail, vous avez suffisamment à faire. Si vous désirez monter votre propreactivité, pour doubler vos chances de réussite, votre projet doit être maîtrisé àla perfection.Budgétairement, tout va très bien ! Pluton (spécialiste financier) vous permetde finaliser une affaire, vous pourriez également signer un contrat très rentable.Vous profitez d'excellentes influences, autant vous faire plaisir si vous le sou-haitez.

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Vous manquez d'organisation. Un travail désorganisé et vous voilà à vous tirerles cheveux. Des petites complications pourraient vous apporter du stress.Votre impatience vous joue des tours. Prenez votre mal en patience avant demonter au créneau.Vos finances crient à la prudence, aujourd'hui, rien ne va comme vous le sou-haitez de ce côté-là. Un point précis sur la situation est obligatoire. Faites-vous aider de votre banquier, ensemble vous devriez trouver des solutions defacilité.

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) Votre organisation légendaire est bien réelle, et vous savez ce que vous faites.Le sérieux dont vous faites preuve au travail n'a d'égal que votre détermination,mais chassez cet air vaniteux qui peut arriver, et compromettre les bonnes re-lations.Vous faites tout votre possible pour parvenir à équilibrer votre budget, et vousy parvenez. Économies ou épargne, restriction, tout est fait intelligemment afinque vous ne manquiez de rien, et cela malgré votre générosité bien réelle. Vousêtes champion !

Verseau (20 janvier - 19 février)Mercure dynamisera vos échanges avec vos collègues pour travailler efficace-ment. Si vous visez un emploi, vous serez acharné dans vos recherches. Vousn'attendrez pas forcément que l'on vous propose quelque chose. Vous prendrezdes initiatives.Il pourrait être question d'un prêt, d'un financement, mais vous devrez remplirplusieurs dossiers et attendre le feu vert de la banque. Un arrangement admi-nistratif pourrait vous être octroyé dans d'excellentes conditions et avanta-geuses pour vous.

Poisson (19 février - 21 mars)Cher natif, sortir de votre zone de confort ne peut que vous faire du bien. Cen'est pas sûr que jouer la carte de la sécurité vous amuse bien longtemps. Au-jourd'hui, vous avez un choix à faire. Votre situation mérite grande réflexion.De l'insouciance ou de la négligence, vous n'êtes pas suffisamment focalisésur vos finances. C'est sûr, vous n'avez pas envie de vous encombrer l'esprit,mais votre situation financière actuelle demande un peu plus de sérieux et devigilance.

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