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LES MOUVEMENTS PRÉALABLES À LA BATAILLE DE WATERLOO 17JUIN1815 À midi, Napoléon décide d'attaquer Wellington qu'il croit aux Quatre-Bras. Pour se prémunir d'un retour des Prussiens, il détache 30 000 hommes qu'il confie au maréchal Grouchy - qui commande l'aile droite de l'armée française - avec mission de se diriger sur Gembloux à leur recherche. Il ignore qu’à ce moment, les Prussiens - qui ont marche toute la nuit - sont déjà regroupés à Wavre, entre Grouchy et l'armée de Wellington. Sous une pluie battante, l'armée britannique et ses alliés se replient sur Mont-Saint-Jean en livrant des combats d'arrière-garde. Les artilleurs de Wellington utilisent des fusées Congreve. Elles peuvent incendier mais ont un impact plus psychologique que destructeur. Pendant ce temps, l'armée prussienne se voit renforcée par un corps d'armée commande par le général Bülow qui arrive de Liège. Vers 18 heures, Napoléon arrive à hauteur de la ferme de la Belle-Alliance. Il distingue des feux de bivouac derrière la crête de Mont-Saint-Jean et comprend que c'est là que se sont retranchées les troupes de Wellington et de ses alliés. Fatigué, il rentre à son quartier général : une ferme dite «du Caillou», située à Vieux-Genappe, où il passe la nuit. Les premières roquettes Mise au point par William Congreve pour l'armée britannique, cette fusée avait une portée de deux kilomètres, soit beaucoup plus qu'aucune autre pièce d'artillerie. Wellington s'en méfiait pourtant et elle fut peu utilisée à Waterloo. 18 JUIN 1815 L'armée prussienne, repliée à Wavre, dispose à ce moment de quatre corps d'armée de 25000 à 30000 hommes chacun. Le maréchal Blücher fait savoir à Wellington qu'il se joindra à lui au cours de la journée. Déjà le 1er corps de Zieten fait mouvement vers Ohain. Les lle et IVe corps (Pirch 1 et Bülow) prennent la direction de Lasne pour arriver bientôt à Chapelle-Saint-Lambert. Le III corps de Thielmann reste à Wavre pour contenir Grouchy. Napoléon estime pour sa part que la majeure partie de l'armée prussienne n'interviendra pas sur le champ de bataille de Waterloo. Fusée Congreve

3-Les Mouvements Préalables à La Bataille de Waterloo

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Page 1: 3-Les Mouvements Préalables à La Bataille de Waterloo

LES MOUVEMENTS PRÉALABLES À LA BATAILLE DE

WATERLOO

17JUIN1815

À midi, Napoléon décide d'attaquer Wellington qu'il croit aux Quatre-Bras. Pour se prémunir d'un retour des Prussiens, il détache 30 000 hommes qu'il confie au maréchal Grouchy - qui commande l'aile droite de l'armée française - avec mission de se diriger sur Gembloux à leur recherche. Il ignore qu’à ce moment, les Prussiens - qui ont marche toute la nuit - sont déjà regroupés à Wavre, entre Grouchy et l'armée de Wellington. Sous une pluie battante, l'armée britannique et ses alliés se replient sur Mont-Saint-Jean en livrant des combats d'arrière-garde. Les artilleurs de Wellington utilisent des fusées Congreve. Elles peuvent incendier mais ont un impact plus psychologique que destructeur. Pendant ce temps, l'armée prussienne se voit renforcée par un corps d'armée commande par le général Bülow qui arrive de Liège.

Vers 18 heures, Napoléon arrive à hauteur de la ferme de la Belle-Alliance. Il distingue des feux de bivouac derrière la crête de Mont-Saint-Jean et comprend que c'est là que se sont retranchées les troupes de Wellington et de ses alliés. Fatigué, il rentre à son quartier général : une ferme dite «du Caillou», située à Vieux-Genappe, où il passe la nuit.

Les premières roquettes Mise au point par William Congreve pour l'armée britannique, cette fusée avait une portée de deux kilomètres, soit beaucoup plus qu'aucune autre pièce d'artillerie. Wellington s'en méfiait pourtant et elle fut peu utilisée à Waterloo.

18 JUIN 1815 L'armée prussienne, repliée à Wavre, dispose à ce moment de quatre corps d'armée de 25000 à 30000 hommes chacun. Le maréchal Blücher fait savoir à Wellington qu'il se joindra à lui au cours de la journée. Déjà le 1er corps de Zieten fait mouvement vers Ohain. Les lle et IVe corps (Pirch 1 et Bülow) prennent la direction de Lasne pour arriver bientôt à Chapelle-Saint-Lambert. Le III corps de Thielmann reste à Wavre pour contenir Grouchy. Napoléon estime pour sa part que la majeure partie de l'armée prussienne n'interviendra pas sur le champ de bataille de Waterloo.

Fusée Congreve

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Mouvement prussien de Wavre à Mont-Saint-Jean le 8 juin