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• l’événenement Edition 2009 de iLearning Forum • dossier 1 • Edition 2009 de iLearning Forum a ouvert ses portes à Paris 2 • cornerstone, entrepri- se innovante 3 • 3 questions à Serge Ravet, Directeur de l’European Institute for E- Learning (EIfEL) 6 • Travailler plus 2.0 pour travailler mieux, par Jean-Marc Blancherie 10 • en bref ... sommaire l’événement ILearning Forum, fondé et dirigé par Sally Ann Moore, présente sa quatrième édition de iLearning Forum Paris, au Palais des Congrès les 19 et 20 janvier 2009. Dans cette entreprise, Sally Ann Moore est épaulée par Serge Ravet de l’EifEL, association européenne des professionnels du eLearning. Le grand thème d’iLearning Forum 2009 est « apprentissage intégré, convier les technologies au service de l’apprentissage individuel et organisationnel. » ... lire la suite page 2 Search 2009 vous donne rendez-vous le 13 mars 2009 Hotel Scribe Opéra**** Paris www.search2009.org 12 • L’impact du Web 2.0 sur les processus d’apprentissage par Bertrand Duperrin • •• le focus letter n° 3 - Janvier 2009 pour recevoir Veille Magazine et accéder au Pack Web www.veillemag.com anticiper, innover, décider dans l’économie de la connaissance Edition 2009 de iLearning Forum Entreprise apprenante 2.0 le dossier • la lettre Veillemag N°3 • Janvier 2009 • [email protected] • 1 • 111Lettre Janvier 2009 18/01/09 19:41 Page 1

3 questions à - veille · 2014. 9. 9. · 12 • L’impact du Web 2.0 sur les processus d’apprentissage par Bertrand Duperrin • •• le focus letter n° 3 - Janvier 2009 pour

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• l’événenementEdition 2009 de iLearning Forum

• dossier1 • Edition 2009 de

iLearning Forum a ouvertses portes à Paris2 • cornerstone, entrepri-se innovante3 • 3 questions à SergeRavet, Directeur del’European Institute for E-Learning (EIfEL) 6 • Travailler plus 2.0pour travailler mieux, parJean-Marc Blancherie10 • en bref ...

sommaire

l’événem

ent

ILearning Forum, fondé et dirigé par Sally AnnMoore, présente sa quatrième édition deiLearning Forum Paris, au Palais des Congrèsles 19 et 20 janvier 2009. Dans cetteentreprise, Sally Ann Moore est épaulée parSerge Ravet de l’EifEL, association européennedes professionnels du eLearning. Le grandthème d’iLearning Forum 2009 est «apprentissage intégré, convier lestechnologies au service de l’apprentissageindividuel et organisationnel. »

... lire la suite page 2

Search 2009vous donne rendez-vous le 13 mars 2009Hotel Scribe Opéra**** Pariswww.search2009.org

12 • L’impact du Web 2.0 sur les

processus d’apprentissage par

Bertrand Duperrin

• •• le focus

letter n° 3 - Janvier 2009

pour recevoir Veille Magazine et accéder au Pack Web www.veillemag.com

anticiper, innover, décider

dans l’économie

de la connaissance

Edition 2009 de iLearning Forum

Entreprise apprenante2.0le dossier

• la lettre Veillemag N°3 • Janvier 2009 • [email protected] • 1 •

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(•••janvier 2009, la lettre •••)

L’événement propose un espace de salonétendu de plus de 50% avec l’intégrationd’un nouvel événement dédié à la recon-

naissance et l’accréditation des compétences, laconférence RAC 2009 (Reconna i s s ance e tAccréditation des Compétences) qui attire unnouveau public de professionnels de la gestiondes talents et des compétences. Cette conférencesur la reconnaissance et l’accréditation des com-pétences doit aider les apprenants individuels àgérer leur propre apprentissage, les organisationsapprenantes à offrir un cadre pour l’apprentis-sage organisationnel, et les vi l les et régionsapprenantes à proposer un lieu pour l’innovation,le développement et l’inclusion sociale.

5000 visiteurs sont atten-dus au s a lon .L’espace ouver t à

tous est le lieu de toutes les démonstrations et lesprésentations des dernières nouveautés interna-tionales en matière d’e-learning, simulations,vidéos interactives, jeux sérieux (serious games),applications de gestion des compétences et destalents, outils de développement de contenus,réseaux sociaux d’apprentissage…

Mireille Boris

Edition 2009 de iLearning Forum a ouvert ses portes à Paris

ILearning Forum est l’occasion de mettrele projecteur sur des entreprises innovan-tes comme Cornerstone OnDemand dontle directeur général EMEA est VincentBelliveau.

Créée en 1999, plus de 170 collabora-teurs, siège à Santa Monica, CA, bureauxeuropéens à Paris, Londres, Munich et TelAv iv , Corners tone OnDemand es treconnu comme un spécialiste des solu-tions SaaS (software as a service) de ges-tion de la formation et du développementdu c ap i t a l humain . Corners toneOnDemand présente son nouveaumodule de gestion intégrée de la forma-tion et des talents, Cornerstone Connectqui fait intervenir les réseaux sociauxd’entreprise. Les réseaux sociaux permet-tent, selon Vincent Belliveau, « de cons-truire et rechercher des profils d’utilisa-teur complets, de créer une communautéde travail, de lier des utilisateurs avec desintérêts communs, de se mettre en rela-tion avec des experts et des tuteurs, dese c réer un réseau en in te rne . »Cornerstone Connect s’adresse aussi auxcommunautés externes à l ’entreprise,clients, partenaires, fournisseurs.

cornerstone

Sally Moore, Directrice de l’exposition

• la lettre Veillemag N°3 • Janvier 2009 • [email protected] • 2 •

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questions à ...

3 questions à Serge Ravet

Directeur de l’European Institute forE-Learning (EIfEL) et Vice-Président de l'EuropeanFoundation for Quality in E-Learning(EFQUEL

Veille : pourriez-vous nous décrire un exempleprécis (factuel) où l'usage des technologies web2.0 ont permisde faciliter l'acquisition de compétences professionnelles,éventuellement reconnues par un certificat et/ou diplôme,dans le contexte de bas niveaux de qualification ?

Il y a de nombreux exemples d'usage de ePortfolio de type «réseau Social » comme outil au service de la reconnaissance descompétences et EIfEL a notamment travaillé dans 2 projets euro-péens sur ce thème: Keypal et Mosep.

Exemple: http://www.eife-l.org/activities/projects/keypal

A la fin du projet, les jeunes ont reçu un certificat accréditant descompétences acquises au cours de la construction d'un ePortfolioà l'aide d'une plate-forme de réseau social (Elgg).

Veille : Comment qualifieriez vous l'implication / lacompréhension du Ministère de l'éducation nationale ? Existe til d'ailleurs des délégations dédiées dans la mise en place dedispositifs de e-learning ?

Il y a bien une direction ( la SDTICE -- sous-direction TICE) maispas de véritable leadership, contrairement à des pays comme lesPays Bas

(SURF) ou le Royaume Uni (BECTA, J ISC, CETIS) qui ont uneréflexion de qualité et savent associer l'ensemble des parties pre-

2

1 l’hommeSerge Ravet est leDirecteur de l’European Institute forE-Learning (EIfEL) et Vice-Président de l'European Foundationfor Quality in E-Learning (EFQUEL).Combinant des compétences techno-logiques et pédagogique (20 annéesd’expérience dans la formation et ledéveloppement de ressources humai-nes) avec une expérience profession-nelle en Europe et aux Etats Unis, il estretenu comme un expert dans denombreux projets liésaux technologies de l'apprentissage. Ses publications incluent • “Technology BasedTraining” (Kogan Page, 1997); •“Valider les Compétences avec lesNVQs” (Demos, 1999);• un Guide sur les solutions d’e-aprentissage (2001) et de nombreuxarticles sur lestechnologies, la qualité, les compé-tences et le ePortfolio.

•••

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nantes. EIfEL a toujours reçu desfins de non recevoir à toutes nospropositions de collaboration, c'estce qui nous a amené à travailleravec le ministère de l'éducation duQuébec (M ELS) lo r sque nousavons voulu organiser la premièreconférence f rancophone sur leePort fo l io , un domaine (parmid'autres) dans lequel la SDTICE aune réflexion tout juste embryon-naire.

Veille : Si vous aviez ànoter quelques pays de l'UnionEuropéenne, qui aurait la plus mau-vaise note, la meilleure, et la France?

Je me refuse à donner des notesen dehors de conversat ions debistro. Disons que les pays leaders se trouveraient plutôt aunord de l'Europe, mais je reviens d'une conférence à Lisbonneoù je suis tout à fait impressionné par la politique volontaristeet la vision de ses leaders, mais aussi en Espagne -- tout lemonde connaît l'UOC !

La SDTICE continue de penser que les ENT (environnementsnumériques de travail) sont la fine fleur de la production fran-çaise dans le domaine des TICE. A l'heure du Web 2.0, jereprendrais volontiers la formule que Bruno Lussato usait enréférence au Minitel: " Je ne sais pas s'il [le monde] nous l'en-vie, messieurs, mais je peux en tout cas vous dire une choseavec certitude, c'est qu'il ne nous l'achète pas."

Faut-il trouver la cause du retard de la réflexion d'une partie desresponsables français dans la faiblesse de la participation fran-çaise aux conférences internationales sur les questions des TICE? Ainsi, en 2006, à Online Educa Berlin il y avait 2% deFrançais contre 4% de Belges, 4% d'Espagnols et 5% deNorvégiens... Dans la première conférence sur le ePortfolio quenous avions organisée à Poitiers en 2003, en dehors des orga-nisateurs, il y avait 2% de français contre 20% de Hollandais,malgré une traduction simultannée...

Avec iLearning Forum et RAC Forum, en organisant un événe-ment à la fois international et francophone à Paris, nous espéronsque plus de Français auront l'opportunité de confronter leursidées et réalisations avec le meilleur de ce qui se fait hors de nosfrontières.

Propos recueillis par J.Sala

3

A l'heure du Web2.0, je reprendraisvolontiers la formu-le que BrunoLussato usait enréférence auMinitel: " Je ne saispas s'il [le monde]nous l'envie, mes-sieurs, mais je peuxen tout cas vousdire une chose aveccertitude, c'est qu'ilne nous l'achètepas."

l’associationEIfEL est une association profes-sionnelle créée en février 2001dont la mission estd’accompagner les territoires, lesorganisations et les personnes,dans le développementd’une société de la connaissance.EIfEL travaille en particulier sur lerôle joué par lestechnologies de l’information, dela connaissance et de l’apprentis-sage dans laconstruction d'une société appre-nante, notamment sur leur rôlecomme fédérateur etintégrateur des différentesdimensions de l'apprentissage:apprentissage individuel,communautaire, organisationnelet territorial.La compréhension et la visiond'EIFEL de l’émergence d'unesociété de l’apprentissage etde la place des technologies ontnaturellement placé l'Institut aupremier rang dumouvement ePortfolio en Europeet dans le monde, et le principalavocat de lacoopération internationaleautour des initiatives ePortfolio.Europortfolio, un consortiummené par EIfEL s’est fixé commeobjectif qu'en 2010, chaquecitoyen pourra disposerd’un ePortfolio, faisant de cetobjectif un élément clé dans laréalisation de l’objectifpolitique défini en 2000 à laConférence de Lisbonne parCommission d'Européen pour laconstruction d’une économie dela connaissance.

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Longtemps il devait s'imposer de bonne heure… le e-learning ;devenir dans les trois ans le vecteur principal de la formation,réduire drastiquement les couts, donner de la cohérence interne.Et puis rien, ou bien peu. En 2007-2008 le 2.0 relance laritournelle. Mais cette fois, c'est une sorte d'évidence qui saisit lesacteurs. Par Jean-Marc Blancherie

avis d’expert

Travailler plus 2.0

pour travailler mieux

Les temps changent ! Jusqu’àprésent on parlait de e-lear-ning pour signifier que l'ensei-gnement (ac adémique)comme la formation (profes-

sionnelle) pouvaient bénéficier d'outils etde pratiques distribués, en ligne, sur leWeb. Or voici que le Web devient uneplate-forme de technologies pluri-médias,très simples d'accès et d'utilisation, attrac-tives, peu onéreuses voire gratuites, fon-dées sur la constitution de contenus àpartager et la mise en relation systéma-tique des utilisateurs-créateurs !

Cet ensemble de caractéristiques, et jen'ai cité là que les plus généralisées et lesplus évidentes, aucun chercheur ne lesavait conçues ou prévues, personne neles a pensées volontairement et rationnel-lement comme ayant d'autres fonctionsque celles qui sont intrinsèques à cestechnologies elles-mêmes.

D'ailleurs ce n'est pas un besoin identifiéqui fait le succès actuel du 2.0, c'est l'a-

grégation d'un ensemble considérable depratiques individuelles et semblables enligne, le plaisir de s'exprimer avec l'outiloffert , de concevoir, de partager, derepérer des affinités, de se confronter ets'évaluer par rapport aux autres, de valo-riser ses savoir-faire, de nouer des liens.

DES NOTIONS POUR LE MOMENTTRÈS MARKETING

La chouette de Minerve se lève à la tom-bée du jour, la pensée de la chose vientaprès la chose : quelques spécialistes,souvent inspirés par des préoccupationsmarketing, vont établir les notions néces-saires pour désigner des phénomènestechnico-pratiques peu évidents, maisqui existent, et se propagent sur unegrande échelle, prennent de la valeur par"ef fets de réseaux", et f in issent pardéterminer les enjeux, des plus straté-giques aux plus empiriques.

Il faut donc bien les nommer, même sic'est approximatif : par exemple les ter-mes de "réseaux sociaux", là où il s'agiten fait de pratiques de "réseautage", le"crowdsourcing" et la "folksonomie",quand on demande à l 'uti l isateur decontribuer directement (et gratuitement)à la mise en place des contenus et desméta-informations qui permettent de lesretrouver. Pas de panique, vous accédezà toutes ces nouveautés de langage surWikipédia, et vous pouvez même élabo-rer et diffuser vous aussi néologismes etnouveaux savoirs : des créneaux restent

SSII VVOOUUSS SSOOUUHHAAIITTEEZZ

•• FFAAIIRREE UUNN PPOOIINNTT SSUURR VVOOSS AAPPPPRROOCCHHEESS DDEE FFOORR--

MMAATTIIOONN IINNTTEERRNNEE,, LLEESS DDIISSPPOOSSIIFFIISS DDEE EE--LLEEAARRNNIINNGG,,

LL’’EEVVOOLLUUTTIIOONN DDEE VVOOSS BBEESSOOIINNSS

•• AAMMEELLIIOORREERR VVOOTTRREE VVIISSIIBBIILLIITTEE SSUURR LL’’OOFFFFRREE

AACCTTUUEELLLLEE EETT SSOONN AADDAAPPTTAATTIIOONN ÀÀ VVOOSS EENNJJEEUUXX,,

NNOOUUSS SSOOMMMMEESS LLÀÀ PPOOUURR VVOOUUSS AACCCCOOMMPPAAGGNNEERR ::

JJEEAANN--MMAARRCC BBLLAANNCCHHEERRIIEE

CCOONNTTAACCTT :: JJMMBBLLAANNCCHHEERRIIEE@@II--KKMM..CCOOMM

JJEEAANN--MMAARRCC BBLLAANNCCHHEERRIIEE

FFOONNDDAATTEEUURR && DDIIRREECCTTEEUURR..

II--KKMM,, IINNTTEELLLLIIGGEENNCCEE KKNNOOWWLLEEDDGGEE MMAANNAAGGEEMMEENNTT

TTEELL :: 3333 ((00)) 44 9933 9911 3311 2222

OOUU 0099 5522 2255 3311 2222

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à prendre ! Vous pouvez aussi affinervotre vocabulaire et entrer dans le seindes seins de la nouvelle sémantique duWeb en allant sur le Blog (en françaispour le phrasé) de Frédéric Cavazzahttp://www.fredcavazza.net/page/5/ :Crowdfunded C i t i zen Low Emi t ionsSoftwares, Crowsourced Social ActionsBrandstream, e t autres "Transrea l i tyOnline Corporate Workplaces (des espa-ces de travail collaboratif en ligne repo-sant sur le principe de la réalité augmen-tée - ou de la virtualité diminuée - spécia-lement optimisés pour les problématiquesdes grands compte)" vous donnerontsinon des modes d'emploi pour dévelop-per votre management des RH et des SI,du moins le vocabulaire pour en imagi-ner les termes. Jusqu'en janvier 2009Fred Cavazza est "off line" car il est tropsollicité. Le potentiel augmenté auraitdépassé les limites des pratiques raison-nables ou raisonnées !

La grande convergence

Cela dit, il n'est pas possibled'ignorer cet univers d'inno-vations ni de tenter d'en mai-triser applications et implica-tions. Actuellement, les entre-prises demandent à i-KMcomment nous pouvons lesaider, en matière deKnowledge Management, dee-learning, de RH, de proces-sus, pour bien utiliser et cana-liser des initiatives qui sontprises par leurs collaborateursau travers de wikis (souvent),de blogs, de création de com-munautés, ou encore d'utilisa-tion du Mind Mapping. A tousles niveaux un désir légitimede collaboration active, et d'u-tilisation des outils que lesgens connaissent par la fré-quentation personnelle et

familiale du Web, se heurte à

l'absence de culture commu-

ne, d'expérience, de vision

claire, d'orientation, de mana-

gement de leur usage collectif

et organisationnel.

Pour le moment, les logiques

qui président à la compréhen-

sion du 2.0 sont celles de la

découverte et du marketing.

La notion même de 2.0 repré-

sente un ensemble hétérogène

de ruptures technologiques à

effet de réseau et en recherche

de modèle économique.

Ce que les gens de marketing

font spontanément, car il faut

vendre, les autres métiers ne

peuvent pas s'en dispenser

pour leur propre mission.

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Structurer les usages

en leur donnant du sens

Nous proposons une approche au travers de quelques idées clés

permettant à cet ensemble techno-pratique de produire de l'utilité

collective marchande et non marchande :

1 • Leur donner un sens collectif et dans le temps,en les contextualisant, en imaginant des pratiques orientées :• par l'intelligence stratégique, les projets, la résolution de problèmes

essentiels ou plus modestes ; • leur appropriation opérationnelle peut se faire aussi en fonction des

situations et non de la seule pulsion ou créativité individuelle (intéressan-te par ailleurs).

Quelques exemples : un wiki prend du sens pour des responsables RHdispersés en répondant à une problématique sensible : réduire les pertes deconnaissances critiques du fait des départs à la retraite ; un réseau sociald'entreprise ouvert à des partenaires et clients répond à la volonté straté-gique de développer des opportunités de croissance. Un ensemble d'outils et d'action viennent alors enrichir le système et moti-ver les acteurs : des types de contenus écrits et du rich média pédagogiquesur le wiki en fonction des objectifs et des publics, des communautés spé-cialisées sur le réseau social en fonction d'idées partenariales qui émer-gent, puis des modes d'organisation nouveaux entre eux pour élaborer desprojets, etc. Stratégie, créativité, organisation et animation permettent à lafois de donner du sens et de produire, partager, donner de l'expansion, à lavaleur connaissance, sans se demander si on fait de la formation, du KM, due-learning ou du travail collaboratif.

1 • Favoriser des pratiques lisibles, propager unnouveau paradigme, par une approche globale clarificatrice. Un ensemblede domaines très liés aux usages des technologies de l'information et de larelation sont déjà relativement travaillés, conceptualisés, théorisés et pra-tiqués. Or la nouvelle donne du 2.0 les rapproche inexorablement. Ilsdeviennent même obsolètes si on continue de les penser séparément. Leconcept de l'entreprise 2.0 permet de concevoir et réaliser leur cohérencenouvelle.

Un défi est lancé à tous ceux qui peuvent

mettre en pratique, développer des usages,

produire de la méthode. Il faut passer de l'ou-

til et du partage spontané à des utilités plus

globales, plus "sociales", plus orientées par

les contextes les attentes et les besoins.

E-LEARNING, KNOWLEDGEMANAGEMENT, ET ORGANISATIONAPPRENANTE : RÉALISERL'ENTREPRISE 2.0

C'est l'exemple type d'une conver-gence annoncée vers l 'entreprise2.0. Son traitement implique desenjeux critiques et de tous niveaux :en termes de développement desRH et des compétences, d'organisa-tion et de transformation organisa-tionnelle, de développement person-nel et d'apprentissage continu, dedéveloppement et gestion des actifsimmatér ie l s , de t rans format ionrapide des avantages concurrentiels,de performance voire de survie desentreprises, d'atouts pour les paysen développement rapide…

Deux points d'ancrage essentielspeuvent être évoqués

La transmission de connaissances.Par eux-mêmes et pilotés par sesseuls spécialistes le e-learning, leKnowledge Management, l'intelli-gence stratégique, pour ne citerqu'eux, ne peuvent intégrer et valo-riser à leur juste mesure les nouvel-les et immenses possibilités du 2.0.Le 2.0 permet de travailler auprèsde son public simplement, sur uneplate-forme qui permet le partagede documents et de présentations,le tableau blanc, les séminaires enligne (webinars), les réunions, lescours, les démonstrations, l'expres-sion de tendances. Il offre évidem-ment les outils multimédias, asso-ciant l'image, le son et la vidéo pourdévelopper les animations ; de pos-sibilités très diverses de formaliser etpub l ie r l e s conna i s s ances sousforme de s l ides commentés enaudio, de mind maps conçues enéquipe et en ligne puis commentéesen vidéo ; de faire émerger desconnaissances tacites au travers deconversations professionnelles ouexpertes synchrone ou asynchronesen l igne . La t ransmiss ion des

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connaissances, au travers de tellestechniques, se rapporte à la fois à lat ransmiss ion pédagog ique dessavoirs et compétences (e-learning),à la sauvegarde et la création desconnaissances critiques de l'entre-prise (KM), à l'apprentissage perma-nent au cours de l'action (organisa-tion apprenante), à la capacité dediscuter et diffuser l'innovation et laperformance au delà des hiérarchieset des silos (entreprise 2.0). Celamérite bien de déconstruire les spé-cialisations et les expertises, et derepenser autrement les pratiques enfonction de finalités construites etidentifiables.

Dans le monde de l'enseignement,en dehors d'ilots d'innovation inté-ressants, la pédagogie et la relationpédagogique classique quand elle nese replie pas sur ses présupposést rad i t ionne l s , es t s implementtransposée pour ou par quelquesoutils. Même le Mind Mapping, quiaugmente cons idérab lement lescapacités et l'intelligence cognitivereste confidentiel alors que les paysd'innovation tels que la Finlande lepratiquent dès l'école élémentaire.

LA RELATION EN RÉSEAUX DESAVOIRS, DE COMPÉTENCES,D'EXPERTISES.

Les réseaux sociaux ne sont pas desimples plate-formes d'échange decartes de visite. Ils servent à créer dulien social, de la relation durable, del'accès à la connaissance par… laconnaissance de qui la crée ou ladétient. Les communautés peuventse constituer comme actives, pluridi-mensionnelles, apprenantes: pourpartager des centres d'intérêt com-muns, des pratiques, des apprentis-sages. Les enjeux sont immenses etse jouent sur plusieurs niveaux : lamise en place des réseaux sociauxd'entreprise, inter-entreprises, inter-acteurs de l'innovation, ou encoredes technopoles, du développement

durab le , des pays à l 'éche l le degrands projets et grands enjeux dedéveloppement, comme par exemplel'Union pour la Méditerranée. Ils senomment synergies, mobilisation del'expertise, meilleures pratiques, fidé-lisation des collaborateurs, accueil etefficacité des nouveaux membres,préservation et développement ducapital connaissances, développe-ment humain et gestion de carrière,innovation organisationnelle, maîtrised 'une in format ion évo lu t i ve e tdispersée, veille collaborative, sensi-bi l i té aux tendances, gest ion desr i sques . Pour ne donner quequelques idées qui viennent de l'ex-périence.

Jesuis quant à moi convaincu qu'ilest temps, largement, de tra-

vailler et apprendre en réseau, en 2.0; travail ler bien plus, certes, maispour inventer les cadres nouveaux etles mots pour le dire, pour dépasserdes pratiques 2.0 pour le momentfoisonnantes, dispersées, expérimen-tées par ilots, assises sur une connais-sance approximative des outils et deleurs usages. Ce qui nous surpren-dra, ce n'est plus tellement la capa-cité des technologies, même si la 3D,le Web sémantique, la réalité aug-mentée (ou diminuée !) vont bientôtse trouver à portée d'e-learning, deKM, et de développement responsa-ble. Ce sera plutôt ce que les person-nes et les équipes vont inventerensemble avec ces supports, danstous les univers de la vie commune,et il faut le dire aussi, par un principede plaisir et le désir d'apprendre.

Et si la crise permettait de se concen-trer sur l'essentiel, dans une écono-mie du XXIème siècle investissant endéveloppement durable, connaissan-ces , réseaux soc iaux , échangescoopératifs, formation et e-learning ?J-M BLANCHERIE

Ces deux champsd'application pra-tique, transmissiondes connaissances –réseaux sociauxcontextuels, et il y en ad'autres, sont aussides moteurs du systè-me. Nous sommesbien dans ce qu'EdgarMorin désigne commeréalité complexe, à lafois cause et effet,producteur et produitde sa logique et deson mouvement. C'estpourquoi on peut s'in-quiéter d'un emballe-ment des pratiques,d'un hiatus entre lesconnaissances des

acteurs et des modesd'organisation dépas-sés, d'un décrochageentre générations,d'une faiblesse struc-turelle des compéten-ces adaptatives, d'uneincapacité à anticiperet gérer l'innovation...que ce soit à l'échelledes équipes, desentreprises, des insti-tutions, des pays, etde toutes les interre-lations qui s'y nouent.La complexité estindispensable, et elleun pont vers de nou-veaux modes d'activi-té et de connaissance.A condition que diri-

geants et profession-nels se mobilisent,deviennent lucides etcréatifs, sortent desschémas dépassés etdes habitudes scléro-santes, oriententautrement des res-sources financièresqui sont importantes,et s'appuient sur lestechnologies de larelation pour inventerdans un mouvementample, participatif etcréatif les nouveauxmodes, conjoints, detravail et d'apprentis-sage.

Des dévealoppements vous attendent sur www.i-km.com/e-learning.htm

Maîtriser la complexité

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Le Comité européen de normalisation (CEN),organe de la Commission européenne, travailledepuis 2003 à l'élaboration d'un « référentiel d'e-compétences » (European e-competencesframework), qui a été présenté à la presse enoctobre 2008.

e-compétences

Ce référentiel concerne lesprofessionnels des TIC et, enparticulier, du secteur infor-matique. Il s'agit d'un référen-tiel généraliste, qui compte 32compétences organisées en 5domaines, couvrant l'ensem-ble du cycle de projet de lamise en place d'un systèmed'information : conception,construction, exploitation,gestion de l'environnement deprojet, management.

Pour chaque compétence estindiqué le niveau de maîtriserequis, sur une échelle de 1 à5, ces niveaux étant eux-mêmes reliés aux niveauxstandards définis par le Cadreeuropéen des certifications.

Exemple : les compétencesrequises de la famille « cons-truction » d'un système d'in-formation, et le niveau demaîtrise exigé.

Ce référentiel sera utile à dif-férents publics :

Les praticiens et gestionnairesde projets TIC ;

Les gestionnaires desRessources Humaines ;

Les concepteurs de program-mes de formation initiale etcontinue en informatique ;

Les décideurs politiques.

Il aidera en outre les jeunesdiplômés à se positionner surle marché du travail, et lesprofessionnels à faire le pointsur leurs compétences dans lecadre de leur progression decarrière et la recherche deformation continue.

La dimension européenne dece référentiel doit favoriser lamobilité des professionnels del'informatique dans l'espaceeuropéen. Il offrira en effetune plus grande lisibilité auxdiplômes nationaux, en per-mettant de préciser facilementquellles compétences ont étéacquises par les étudiantsdans le cadre de leur forma-tion initiale.

Ce référentiel constitue unebase à partir de laquelle doi-vent être définies les spécifici-tés des postes de travail et desemplois ; il doit également êtreadapté dans chaque pays auxcaractéristiques des entrepri-ses et emplois nationaux.

Il s'agit d'un outil très tech-nique, dont l'implémentationest facilitée par le guide quil'accompagne.

Ecompetences, le site de pré-sentation du référentiel. Onpeut y télécharger le référen-tiel en version abrégée et enversion complète, ainsi que leguide d'implémentation (enanglais seulement).

Présentation du Cadre euro-péen des certifications(http://ec.europa.eu/educa-tion/index_en.htm) , avecbrochure téléchargeable enPDF dans toutes les langues del'Union

Auteur : Christine Vaufrey

site :www.ecompetences.eu

Un vivier pour l’emploi : le boum des métiersde la sécurité

Le domaine de la sécurité recrute et seprofessionnalise : assurer la sécurité desbiens et des personnes, protéger, sur-veiller, éviter les dangers, prévenir,redonner confiance tel est le lot dequelques centaines de milliers de fem-mes et d'hommes affectés à un secteur enpleine expansion qui recrute et proposede réelles possibilités de carrières,accompagnés d’un parcours de forma-tion.

Une demande accrue de sécuritéIl ne suffit plus d'avoir de gros bras pourdevenir agent de sécurité, de prévention,maitre-chien ou rondier. Pour répondreaux annonces d’emploi que l’on trouvesur le site Internet de l'ANPE, il est néces-saire d’avoir certaines qualifications. Quece soit pour un poste en restaurationrapide, sur un site industriel ou dans unegrosse entreprise : les métiers de la sécu-rité se professionnalisent, ce qui engend-re des difficultés pour le recrutement.Aujourd’hui environ 99 800 profession-nels exercent ce métier dans 4 000entreprises.90 000 postes seront créés en France d’ici2010, estime l’Union des Entreprises deSécurité Privée (USP). Face à la crise derecrutement et face aux nouvelles exi-gences de formation dans le domaine,tous les acteurs se mobilisent. L’ANPE et FPSG (Formation PréventionSécurité Générale) organisent une jour-née d’information le 18 décembre pro-chain pour répondre à toutes les ques-tions. La question de la professionnalisationpar le biais de la formation est essentiellepour la branche, les clients étant de plusen plus exigeants sur la qualification despersonnels.

Un métier diversifié et ouvert aux jeunes àcondition qu’ils soient formés !

Banques, industries, aéroports, bâti-ments publics, centres commerciaux... Laliste des lieux de travail d’un agent desécurité est longue et variée. Cette for-mation est dispensée dans tous les cent-res FPSG !

http://wt012.lerelaisinternet.com/default.asp

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Informatique : les ingénieurs résistent à la criseLes spécialistes de la sécurité plébiscités par les employeurs.

Les jeunes diplômés ESIEA trouvent un emploi avant la fin de leurs études. Le nombre d’emploi dans le secteur connaît une forte

croissance (+ 40% en 2008).

A l’heure où la crise financière bouleverse les marchés et rend la conjoncture économique morose, certains secteurs tirent leur épingle du jeu. Parmi eux, les ingénieurs en informatiqueres-

tent sereins. Les observateurs constatent une augmentation des attaques électroniques, des actes de malveillances et de la cybercri-

minalité contre les entreprises. En se développant, ce nouveau type d’agressions offre des opportunités d’emploi aux étudiants spécia-

listes de la sécurité et des réseaux. La demande est aujourd’hui en forte croissance (+ 40% d’offres d’emplois sur ces secteurs en

2008 selon l’Apec) et la tendance devrait se poursuivre en 2009.

12 000 ingénieurs dans les 5 ans à venirLes grands groupes sont gourmands d’ingénieurs et de jeunes diplômés bac + 5. Polyvalents, ces derniers peuvent intervenir dans de

multiples domaines. Les diplômés d’écoles d’ingénieurs ont tout intérêt à se spécialiser dans le développement de systèmes com-

plexes, car de grands groupes (Airbus, Renault, Thales, Alstom, Safran, Dassault Systèmes, Schneider Electric) souhaitent étoffer

leurs effectifs. Un des pôles de compétitivité d’Ile de France (System@tic) annonce l’intégration de 12 000 ingénieurs dans les 5 ans à

venir, dont 5 600 d’ici fin 2010.

A l’ESIEA, 98% des jeunes diplômés trouvent un emploi avant l’obtention de leur diplôme, grâce en particulier à leur stage de fin d’étu-

des d’une durée de 9 mois en entreprises.

A propos de l’ESIEA, Ecole supérieure d’informatique électronique automatique > www.esiea.fr r

Nous avons demandéà Laurent Schmitte

(ORCA - contact :[email protected]) quelle étaitson opinion sur l'évolution des métiersde la sécurité.

Pour cet expert de la sécurité, on peutclairement observer ceci :

"Quel que soit le métier lié à la sécurité(Resp. Sûreté, Responsable Sécurité,RSSI, ...) la tendance est à la responsa-bilisation juridique de l'homme. Quelque soit son poste il devient et devien-dra de plus en plus responsabledevant la loi de ses choix, de ses équi-pes, des procédures qu'il a mises enplace ainsi que de leur application.

Cela oblige les responsables concer-nés à acquérir des connaissances juri-diques parfois pointues, à prendre desprécautions contractuelles ou régle-mentaires au sein de l'entreprise.

Il leur faut aussi apprendre à mieuxcommuniquer pour expliquer les rai-sons de leurs décisions et désamorcerles mécontentements."

www.orcasecurity.fr

avis d’expert X-PERTeam présente Composica, son nou-

vel outil 100% web et collaboratif de création

de contenus, permettant l ’ intégration de

contenus 2.0Edité par la société israélienne éponyme, Composica est enfin distribué en France

et dans tous les pays francophones par X-PERTeam. Pionnier et leader du e-lear-

ning depuis plus de 10 ans, X-PERTeam annonce ce jour le lancement de

Composica, une solution 100% web, collaborative, facile à utiliser, destinée aux

entreprises souhaitant mettre en place une politique ingénieuse de création de

contenu e-learning.

Composica est un système innovant de développement de contenus conçu pour la

création de contenus multimédia interactifs de formation. Composica propose une

approche unique et très productive du processus de développement des objets

d’apprentissage (Learning Object). Il intègre la création de contenu en équipe, une

interface intuitive, une intégration poussée des feuilles de style, une bibliothèque

de modèles réutilisables et une prise en charge du workflow spécifique à la créa-

tion de contenu.

« Véritable solution de développement interne, Composica permet à chaque entre-

prise de se doter d’un outil intuitif de rapid learning qui simplifie la mise en œuvre

de modules tout en offrant aux apprenants les avantages des technologies web

2.0», commente Arnaud de Corgnol, Directeur Marketing d’X-PERTeam.

L’apprentissage social devient simple à mettre en œuvre. Sans avoir recours à la programmation, les entreprises vont pouvoir renforcer leurs

contenus et tirer parti des outils des médias sociaux pour créer une communauté

d’apprentissage. Les apprenants peuvent ainsi partager leurs connaissances,

apprendre les uns des autres, faire des commentaires, participer dans un blog, lire

un fil RSS externe et tout ceci pendant un cours, sans jamais quitter l'environne-

ment d'apprentissage.

Avec les Mashup Widgets, l’auteur peut par exemple ajouter des films YouTube,

des graphiques Google, un moteur de recherche et les personnaliser entièrement

dans le moindre détail.

Pour en savoir plus www.x-perteam.frLaetitia BediX-PERTea

[email protected]él. : 01 55 70 28 28

en bref ...

• la lettre Veillemag N°3 • Janvier 2009 • [email protected] • 11 •

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analyse

Au fur et à mesure que le travail de chacun se complexifie,demande de savoir faire face à des situations à chaque foisuniques et ce quasi immédiatement, il s’avère nécessaire de mettreen ?uvre de nouveaux modes d’apprentissage. Non pas pourremplacer l’existant mais pour répondre aux besoins spécifiquesqu’il ne couvre pas. Peut-on dès aujourd’hui évoquer l’impact duweb 2.0 sur les processus d’apprentissage dans les organisations.Par Bertrand Duperrin

L’impact du Web 2.0

sur les processus

d’apprentissage

L’apprent iss age, que cesoit au sein de l’entre-pr i se comme dans uncontexte plus large, estun sujet vaste qui recou-

vre une mult i tude de réal i tés, debesoins et de modes opératoires.

C’est un domaine que l’entreprise adécouvert et pris en compte depuislongtemps, tout au moins dans unecertaine mesure. Pendant longtempsle modèle « descendant » de forma-tions organisées afin de permettre àchacun de disposer des savoirs et dessavoir-faire nécessaire à leur travailquotidien a relativement bien fonc-

tionné dans la mesure où les besoinsdes collaborateurs étaient relative-ment prévisibles et leur tâches stan-dardisées.

Au fur et à mesure que le travail dechacun se complexifie, demande desavoir faire face à des situations àchaque fo is uniques et ce quas iimmédiatement, il s’avère nécessairede mettre en ?uvre de nouveauxmodes d’apprent issage. Non paspour remplacer l’existant mais pourrépondre aux besoins spécifiquesqu’il ne couvre pas.

Plus qu’un savoir, l’individu recher-che ici une réponse à une situationprécise, réponse qui doit être immé-diatement opérationnelle. Sur le longterme, en raison de l’interconnexioncroissante entre les individus et lesfonct ions , chacun est égalementamené à devoir comprendre, nesera i t - ce qu ’à min ima , en quo iconsistent le quotidien et les enjeuxde l’autre.

Par Bertrand Duperrin, Consultantchez blueKiwi Software, leader euro-péen des éditeurs de logiciels deréseaux sociaux

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N’allons pas chercher plus loin l’ap-port des technologies du Web 2.0 auprocessus d’apprent issage. Et necommettons pas l’erreur d’analyserl ’ appor t de ces te chno log ies auregard d’un catalogue de fonctionsmais au regard des dynamiquesqu’elles supportent et rendent possi-bles. « On n’apprend rien sur une îledéserte », partant de là le rôle de latechnologie est de faciliter les conver-sations et les échanges afin que surle court terme questions et réponsesse rencontrent et qu’à p lus longterme de fructueux échanges entrepairs augmentent les savoirs de cha-cun.

APPRENDRE REVIENT DONC ÀCONTRIBUER, CONNECTER ETÉCHANGER. RESTE À SAVOIRCOMMENT.

• Tout part de la contribution

qui revêt différentes formes. Unepersonne qui remplit son profil surun réseau social contribue puisque,ce faisant, elle permet aux autres de

« la forme la plus

accessible de

savoirs est la

conversation »Début 2008 l’Aspen Institute(http://www.aspeninstitute.org/) constatait, dans un rapportsur la co-création de valeur décentralisée, que « la forme laplus accessible de savoirs est la conversation », confirmantainsi que les savoirs se transmettent d’autant mieux qu’ilscorrespondent à un besoin immédiat et que cela se passe autravers d’échanges entre pairs. Une sorte de micro-formation fondée sur la confiance et laproximité.

mieux la connaître. Quels sont sescentres d ‘intérêt, ses expertises, sesréalisations, son parcours, ses ques-tionnements et préoccupations ? Cesont autant d’informations très utilesà la naissance de relations interper-sonnelles qui favoriseront l’apprentis-sage. Une personne qui publie surun espace de discussion, que ce soitpour partager une expérience réus-sie, une solution trouvée ou un ques-t ionnement , émet éga lement unsignal social permettant à ceux quipartagent les mêmes préoccupationsqu’elle de la trouver.

• Vient ensuite la connexion

qui a elle aussi de multiples aspects.Premièrement il faut connecter l’indi-vidu à l’information pour lui permet-tre de trouver toute les ressourcesdont il a besoin et qui sont suscepti-bles de l’intéresser. Ensuite il fautconnecter les individus entre eux afinqu’un échange puisse naître. Enfin, ilfaut connecter les individus via l’in-formation afin de pouvoir trouverl’information émise par une personnedont on a identifié le profil ou identi-fier une personne qui est l’auteur decontenus intéressants.

• Vient enfin l’échange,

touche finale et essentielle du pro-cessus. L’ informat ion trouvée estrarement adaptée à un besoin précis,fortement contextualisé. Trouver lemeilleur expert n’est non plus d’au-cune utilité s’il n’est pas possible d’é-changer avec lui. Parce qu’on attenddes réponses personnalisées, parceque la confiance joue un rôle essen-tiel qui fait que le transfert horizontalest plus efficace que le transfert verti-cal, parce qu’on apprend plus facile-ment en essayant et en discutantqu’en étant un récepteur passif. Quel ’on appe l le l a chose échange ,conversation, discussion ou mêmefeedback, c’est un processus qui estau c?ur de la diffusion et, surtout, del’appropriation des connaissances del’entreprise. •••

• la lettre Veillemag N°3 • Janvier 2009 • [email protected] • 13 •

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Importées dans le monde de l’entreprise, elles permettent de :• Créer et alimenter des profils enrichis pour les individus afin defaciliter leur identification en tant que ressources• Traiter l’information dans une logique de flux vivant et suscepti-ble d’enrichissement plutôt que comme un produit fini.• Faciliter les conversations• Donner un haut niveau de disponibilité à l’information afin de larendre accessible mais également de permettre à chacun de suiv-re de manière fine l’évolution des contenus sur des sujets précis. • Formaliser le lien entre individus et informations afin de créerun écosystème apprenant.• Capitaliser le tout au fil du temps afin de créer une mémoired’entreprise.

Ce sont ces choses a priori si simples qui

constituent un des apports majeurs des

technologies du Web 2.0 et des pratiques

qui leurs sont attachées.

LA FONCTIONNALITÉ APRÈS L’USAGE

Prolongement naturel de l’activitéprofessionnelle de l’utilisateur tant lafonctionnalité s’efface derrière l’u-sage, les technologies du Web 2.0sont en passe de devenir le supportd’une foule de pratiques nouvellescar elles constituent le media parexcellence des activités reposant surles échanges et la relation interper-sonnelle. C’est ce qui rend la miseen place de réseaux sociaux profes-sionnels tellement importante pourles entreprises qui souhaitent facili-ter l’échange de savoirs et capitalisersur les connaissances de chacun. BERTRAND DUPERRIN

Carlos Diaz, CEO

En 1997, il crée l’agence Web groupe Reflect où il occupe pendant 10ans le poste de Directeur Général. groupe Reflect fait aujourd’-hui partie des agences Web référentes sur le marché nationalet développe son offre auprès de sociétés prestigieuses.Pionnier de l’Internet depuis 1997 et acteur du Web 2.0 depuis2003, il entreprit d’ouvrir chez groupe Reflect le premier blogd’entreprise français co-rédigé par les collaborateurs de l’a-gence. Cette expérience fut l’occasion de prototyper de nou-veaux usages et de découvrir les bénéfices de ce type dedémarche dans le monde de l’entreprise : capitalisation dusavoir interne, mise en avant des talents, veille collaborative… Dès 2005, il a eu à coeur de transformer cette idée en opportu-nité. Avec Christophe Routhieau il imagine alors une solutionqui adapte les blogs, les wikis et les réseaux sociaux aucontexte professionnel. Après la mise au point d’un prototypefonctionnel auprès de clients pilote et la sortie de la V1 en2006, il crée blueKiwi Software, éditeur dédié à cette solution.

Fort du succès rencontré par cette solution, blueKiwi Softwareest aujourd’hui le leader européen des éditeurs de logiciels deréseaux sociaux professionnels. blueKiwi permet aux organi-sations de créer et d'animer de puissantes communautés où lescollaborateurs, les partenaires et les clients peuvent facile-ment partager leurs idées, leurs connaissances et leurs bonnespratiques et ce, en toute sécurité. En capitalisant sur les échan-ges informels et en rapprochant les individus entre eux,blueKiwi permet aux entreprises d'accélérer leur productivitécommerciale, d'accroître leur capacité d'innovation et de

mieux valoriser leurs talents.

• la lettre Veillemag N°3 • Janvier 2009 • [email protected] • 14 •

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nelle de l'entreprise et les professionnels de l’in-formation, Veille constitue un véritable outil d'aideà la décision et un tremplin vers une nouvelle cul-ture de l'information : dynamique, globale, transversale. Veille a créé en 2005 les Rencontres ICC(Innovation, Compétitivité & Connaissances). Les 5e Rencontres ICC se tiendront les 7 & 8 octobre 2009 au Toit de la Grande Arche, Paris La Défense.(www.icc2008.info)

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