Saint-Yrieix - Collégiale

Flavignac - Église

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• • • Juillet > Août 2018

Saint-YrieixFestival Musical

Vieux Saint-Hilaire - Église

conception et réalisation : R.oland Garniche

La 37ème édition du Festival musical va une fois de plus nous faire vivre des soirées exceptionnelles.La venue à Saint-Yrieix d’interprètes de renommée internationale contribue à son traditionnel rayonnement culturel. Le public, toujours fidèle et nombreux, confirme le succès de cette manifestation.

La programmation 2018, qui s’étend du 15 juillet au 24 août prochains, s’enrichit de nouveaux artistes à découvrir. Les concerts prévus au cœur de la Collégiale promettent de grands moments d’émotion, de part la qualité des représentations et de l’acoustique du lieu.

C’est donc avec grand plaisir que je vous convie à ce rendez-vous annuel incontournable, porté par une équipe animée du désir permanent de nous faire partager leur passion pour la musique classique.

Merci à tous ceux et à toutes celles qui permettent la tenue d’un tel évènement.

Bienvenue donc à Saint-Yrieix et…excellent Festival 2018 !

Daniel BoisserieMaire de Saint-Yrieix

Le mot du maire

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Comité d’honneur

Fondateurs du festival

Daniel Boisserie, MaireJeanne Brachet

Comité directeur

Membres et donateurs

Présidents d’honneurs

Directeur artistique du FestivalPrésident du Festival

Président associéVice-Présidents

Secrétaire généralSecrétaire adjoint

TrésorièreTrésorières adjointes

Philippe DubeauPhilippe DubeauJean-Claude BonnafyPaulette Bioulac-Sage - Jean-Pierre Werner - Frédéric Dupron Romain BoisseauBernard AverousFrançoise PellionGilette Alphonse - Lucette Averous

M. J. C. LebloisPrésident du Conseil départemental de la Haute-VienneM. G. VandenbrouckVice-Président Région Nouvelle - AquitaineM. D. BoisserieMaire de Saint-YrieixMme M. Plazzi - M. S. DelautretteVice-Présidents du Conseil départemental de la Haute-Vienne

Dr Jacques Boutard, Maire - Marc Célérier Philippe Dubeau - Alexandre DucasseJean-Pierre Fabrègue - François FerraudPhilippe Tenant de la Tour

Mme G. Alphonse - M.Mme B. Averous - M. Mme B. Bioulac - Boutique Un brin de folie M. Mme Boisseau - M. Mme F. Bonnet - M. Mme Jc. Bonnafy - M. Mme J. Bonnin

M. A. Bosselut - Mme M. Boudet - Boulangerie Gourdet - Mme J. BrachetM. JP. Carbonnière - Mme B. Chabaudie - Mme B. Chauveau - Mme F. Colas

Mme Ch. Dudognon - M.Mme F. Dupron - M. Mme J. Duverger - M. A. Fayollas Fournil Arédien - M. Mme J. Genies - Mme Gouvernal - Mme K. Graffeuil - Habitat décor -

M. Mme B. Hecquet Hôtel des Platanes - Hôtel la Tour Blanche - Mme F. Lassince M. Cl. Langlois - Mme O. Mathieu - M. Mme Maury - Mme Meyzie-Debenest

Abbé P. Kiedrovsky - M. Mme A. Pauliat - M. Mme Pellion - Mme M. Potapoff M. Mme D. Rebeyrotte - Mme J. Regaudie - Restaurant le Plan d’eau

Restaurant La Bonne Cave - Rose Coiffure - M. Mme Rouzier - Mme M. Roy M. Mme Saigne - M. B. Tronc - M. Mme J.P. Werner - M. Mme C. De Weyer

Conseil d’administration

Alphonse Gilette - Averous Lucette & Bernard - Bioulac Paulette & Bernard - Boisseau Romain - Bonnafy Françoise & Jean Claude - Chaveau Bernadette - Dubeau Philippe - Du-pron Frédéric - Duverger Jacques - Fayollas Alain - Graf-feuil Karine - Hecquet Bernard - Langlois Claude - Pellion Françoise & Pierre-Frank - Rebeyrotte Dominique - Rouzier Josette & Michel - Werner Jean Pierre

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Le public vient toujours de plus en plus nombreux à nos concerts ce qui recompense le travail de toute l’équipe du festival qui, elle aussi, s’est considérablement étoffée.Que tous les bénévoles de notre association soient ici remerciés pour le travail accompli pendant le festival et pour sa préparation.

La Musique nous conduira à découvrir un nouveau lieu cette année : la belle église du Vieux Saint Hilaire.

Merci infiniment à Monsieur Daniel Boisserie, maire de Saint-Yrieix et à son conseil municipal, à tous les partenaires institutionnels, à tous les autres partenaires

sans qui notre festival ne pourrait exister. Que la musique illumine à nouveau notre été.

Philippe DubeauPrésident du festival

Le mot du Président

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En 1979, l’organiste Philippe dubeau, originaire de la région est invité à donner un concert “trompette et orgue” dans la collé-giale du Moustier à l’occasion du quatorzième centenaire de la ville de Saint-Yrieix. Il découvre l’orgue Cavaillé-Coll de la collégiale et sa passionnante histoire. À partir de ce moment, il est persuadé que tous les bons ingrédients sont là pour faire un beau festival de musique en été et y accueillir le public local ainsi que les nombreux touristes présents l’été dans cette région.Le maire de l’époque, le docteur Jacques Boutard est enthousias-mé par ce projet. Les hommes du début ont pour nom : François Féraud, Marc Célérier, Alexandre ducasse, Jean-Pierre Fabrègue et Philippe tenant de La tour. « De la musique avant toute chose » disait Verlaine. Pour cette équipe farouchement déterminée, les rôles sont tout de suite dis-tribués : Philippe dubeau à la direction artistique, Marc Célérier à

l’administration et aux finances et François Féraud à la technique et à la communication.Le tout premier concert fut un hommage à Samson François par son élève le pianiste Bruno rigutto. Puis Philippe dubeau invita ses amis les Fontanarosa, la grande dame de la harpe Lily Laskine avec Michel de-bost, la cantatrice américaine Jo-Ann Pickens accompagnée du pianiste Carlos Cebro et le trompettiste Pierre thibaud. Enfin, l’orgue qui avait été restauré par Jacques Picaud fut inauguré par l’organiste Françoise Gangloff-Levechin, titulaire de l’orgue de Saint-Roch à Paris.Le coup d’essai fut couronné de succès, voilà comment naquit le Festival de Saint-Yrieix.

Philippe dubeau a été directeur artistique depuis la création jusqu’en 2002. Pendant cette période le festival a reçu les artistes les plus prestigieux parmi lesquels on peut citer Yehudi menuhin, Maurice andré, Gustav Leonhardt, Alexandre Lagoya, Narcisso Yepes, Pierre Coche-reau, Aldo Ciccolini, Jean-Pierre rampal, Lily Laskine mais aussi les vio-lons de la Philharmonie de Berlin, l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Pro Arte de Munich avec Kurt redel, l’Opéra national de Budapest ou encore les plus prestigieuses formations : trios, quatuors ou orchestres de chambre. Le festival est fier d’avoir présenté de jeunes talents comme Mireille delunsch, Mikail rudy, Jérôme Pernoo ou Jérôme ducros qui ont acquis maintenant une réputation internationale, pour ne citer qu’eux.

La naissanCe du FestivaL

37 ans de ProGrammation musiCaLe

L’orgue rénové de la collégiale Vincent Guédes

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Festival de Saint-Yrieix - 2018Orchestre symphonique de MinskDirection : Andrei GalanovSoliste : Dana Ciocarlie, piano

Gary Hoffman, violoncelle Claire Désert, piano

Bach, cantate 51 Haendel, sonates N°4 Vivaldi, concerto RV14 et airs

Dimanche 15 juillet - 17 h - Saint-Yrieix - Collégiale

Vendredi 20 juillet - 21h - Flavignac - église

Vendredi 3 août - 21 h - Saint-Yrieix - Collégiale

Vendredi 10 août - 21 h - Saint-Hilaire-les-Placeséglise Saint-Hilaire

Vendredi 17 août - 21 h - Saint-Yrieix - Collégiale

Haendel, Pescetti, Dalvimare, Mendelssohn, Schubert, Bellini,Franck, Barrios, Glazounov

Brahms, ouverture académique Schumann, concerto Brahms, danses hongroises n° 1-2-4-5-6

Vendredi 27 juillet - 21h - Saint-Yrieix - CollégialeBrahms, sonate n°3 Mozart, sonate K.301Franck, sonate

Fauré, sonate n°2 Chopin, sonateBrahms, sonate n°2

Augustin Dumay, violonVanessa Wagner, piano

Magali Léger, soprano Ensemble RosasolisGuy Touvron, trompette

Duo de harpesMarielle NordmannMartine Flaissier

Ensemble vocal et instrumental de l’Ain direction : Michel Corboz chef de chœur : éric Reynaudténor : Rémi Poulakisbaryton : Pierre Pobelsoprano : Claire Adeline Puvilland

Poulenc, Gloria Puccini, Missa di Gloria

Vendredi 24 août - 21 h - Saint-Yrieix - CollégialeHommage à Maurice André et Pierre Thibaud Guy Touvron, Nicolas André, David Guerrier, Simon Fournier, Nicolas KoludzkiSiméon Vinour-Motta, trompettesFrédérick Lombart, percussionsPhilippe Dubeau, orgue

Purcell, Carillo, Schubert, Vivaldi, Tele-mann Mouret, Haendel, Bach, Marcello, Caccini, Biber

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orChestre sYmPhonique de minskandrei GaLanov - direction dana CioCarLie - piano

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Andrei Galanov est diplômé de l'Académie nationale de musique biélorusse avec une maîtrise en direction d'orchestre symphonique et d'opéra (classe de professeur agrégé Anatoly Engelbrecht, 1995). Sa carrière de chef d'orchestre a commencé en 1993 au National Academic Bolshoï Opera and Ballet Theatre de la

République de Biélorussie; En 1997, il devient chef d'orchestre de l'Orchestre symphonique national d'état de la République de Biélorussie. Pendant les saisons de concerts de 1999 à 2003, il était chef principal du Rostov State Musical Theâtre (Russie); De 2004 à 2006, il a été chef principal du Théâtre académique national d'opéra et de ballet du Bolchoï de la République de Biélorussie. Répertoire

Pendant son séjour au théâtre, Andrei Galanov a mis en scène des opéras tels que Carmen de Georges Bizet, La cambiale di matrimonio de Gioachino Rossini, Iolanta et La Reine des Piques de Piotr Tchaïkovski.Le répertoire de conducteur comprend plus de 20 opéras et productions de ballet, y compris Rigoletto de Giuseppe Verdi, Madame Butterfly et Tosca de Giacomo Puccini, Iolanta

et La Dame de pique de Tchaïkovski, Lady Macbeth du district de Mtsensk par Dmitri Chostakovitch, la visite de la Dame par Sergey Kortes, L'Oiseau de feu et Le Sacre du printemps par Igor Stravinsky, Roméo et Juliette par Sergey Prokofiev, etc.

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Dana Ciocarlie s’est formée aux sources de l’école roumaine de piano comme Dinu-Lipatti, Clara Haskil et Radu Lupu. Elle a également étudié à Paris auprès de Vic-toria Melki à l’école normale de musique et a suivi le cycle de perfectionnement du Conservatoire national supérieur de musique dans les classes de Dominique Merlet et Georges Pludermacher. Sa ren-contre avec le pianiste allemand Christian Zacharias sera déterminante en parti-

culier pour approfondir l’œuvre pour piano de Franz Schubert. Douée d’un tempérament vif-argent où la générosité le dispute à l’engagement, Dana Ciocarlie possède un vaste répertoire, s’étendant de Jean-Sébastien Bach aux compositeurs d’au-jourd’hui. Certains d’entre eux lui ont dédié des œuvres tels Edith Canat de Chizy, Karol Beffa, Frédéric Verrières, Jacques Lenot, Helena Winkelman, Dan Dediu, et elle est reconnue comme l’une des interprètes majeures de Horatiu Radulescu. Son expérience et son talent ont été récompensés par de nombreux prix lors de concours internationaux presti-gieux : Grand prix au Concours International Robert Schu-mann à Zwickau, le Prix Spécial Sandor Vegh au Concours Geza Anda à Zurich, le Prix International Pro Musicis, le Young Concert Artist European Auditions à Leipzig.

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Tournées de concertsAndrei Galanov coopère activement avec les orchestres biélorusses et étrangers, y compris les orchestres symphoniques de Russie à Belgorod, Oulianovsk et Rostov-sur-le-Don; l'Orchestre de chambre de Provence (France), l'Orchestre du Teatro Marrucino (Italie), le New Tokyo Philharmonic Symphony Orchestra (Japon), etc. Il a tourné en Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Irlande, Espagne, Italie, Norvège, France, Suisse, Hongrie, Lituanie, Japon, Thaïlande et Brésil. Au cours des treize dernières années, le chef d'orchestre participe à des festivals de musique annuels en France et en Suisse. Des enregistrements de CD sur la musique du maestro Galanov ont été diffusés par la Radio nationale française, Cube Music et Harmonia mundi.

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Lauréate de plusieurs Fondations : Yvonne Lefébure, Nadia Boulanger, Gyorgy Cziffra, elle est aussi une interprète recher-chée dans le domaine de la musique de chambre. Parmi ses partenaires de prédilection, on mentionnera les violonistes Gilles Apap, Irina Muresanu, Nicolas Dautricourt, Laurent Korcia, les pianistes Christian Zacharias, Philippe Bianconi et Anne Quéf-felec, les violoncellistes Alexander Kniazev et Marc Coppey, le corniste David Guerrier, les Quatuors Talich et Parisii, les chefs d’orchestre Lawrence Foster, Yoav Talmi, Frédéric Chaslin.Ses multiples activités à travers le monde en récital ou en concert avec orchestre l’ont conduite aux états-Unis (Boston, New-York, Los Angeles), au Canada (Montréal, Festival de Lanaudière), en Chine, Philippines, Indonésie, en Europe (Allemagne, Suisse, Espagne, Belgique, Luxembourg, Italie, Pays-Bas, Roumanie), en France : Cité de la Musique, Radio-France, Auditorium du Louvre, Théâtre du Châtelet, Salle Pleyel, Salle Gaveau, au MIDEM de Cannes, à l’Opéra de Lyon, et dans différents festivals : Piano aux Jacobins, Berlioz de la Côte Saint-André, La Folle Journée de Nantes, Radio-France-Montpellier, La Roque d’Anthéron, Printemps des Arts de Monaco. Elle est l’invitée de la première édition au Japon du festival Piano aux Jacobins, en juin 2017 à Tokyo et Gifu. En janvier 2017, elle est nommée « Yamaha Concert Pianist », par Yamaha Artiste Service Europe.La parution successive de ses deux premiers enregistrements chez L’Empreinte Digitale consacrés l’un à la dernière Sonate pour piano de Schubert et l’autre à la musique roumaine, lui a valu des critiques élogieuses de la presse qui reconnaît en elle l’humilité des grands et n’hésite pas à la comparer par sa musicalité à Wilhelm Kempff et à Clara Haskil. Son dernier CD, l’intégrale des sonates pour violon et piano de Benjamin Godard avec Nicolas Dautricourt (mars 2016) chez Aparté, a reçu un « Choc » de Classica. Dana Ciocarlie se produit régulièrement en concerto, récital et musique de chambre. Sur France Musique, son cycle dédié aux œuvres de Robert Schumann dans le cadre de l’émission « L’atelier du musicien » de Jean-Pierre Derrien s’est déroulé sans interruption entre 2002 et 2014. À partir de 2017, elle poursuivra sur plusieurs années, une série de récitals « Voyage avec Schumann » dans le cadre du Festival International de Piano à Saint Ursanne (Suisse).Parmi sa discographie : Schubert (L’Empreinte Digitale, 1997);

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« Romania », Constantinescu, Enescu, Bartok (Recommandé par Classica, L’Empreinte Digitale, 2001), « La langue maternelle »: Bartok, Eötövos, Ligeti (L’Empreinte digitale), Magnard et Lekeu avec la violoniste Irina Muresanu (Ar Ré-Sé / Codaex); « Debussy en miroirs » (Triton); Dvorak comprenant le Quintette avec le Quatuor Psophos chez Ar Ré-Sé / Codaex, Mendelssohn, Intégrale de l’œuvre pour violoncelle et piano avec Sébastien van Kuijk (Intrada / Codaex), « Bohémia » (Janacek, Suk, Martinu, Maratka) avec la violoniste Marianne Piketty (Integral Classic), l’Intégrale des sonates violon/piano de Benjamin Godard (Aparté, 2016) avec Nicolas Dautricourt. Son intégrale « live » de l’œuvre de Robert Schumann pour piano seul (coffret de 13 CD,s) est disponible depuis septembre 2017 et a recueilli le plébiscite unanime de la presse française et internationale . (Choc de Classica 2017, ffff Télérama, Choix de Radio Classique, 5 diapasons, pianiste maestro).Dana Ciocarlie est Professeur au Conservatoire national de musique de Lyon et à l’école normale de musique de Paris Alfred Cortot.

Première Partie 1. Brahms : Ouverture académique (ou ouverture pour une fête académique)Cette œuvre est écrite par Brahms en 1881 en remerciement de sa nomination comme docteur honoris causa à l’Université de Breslau en Allemagne. L’ouverture pour une fête académique est le pendant de l’ouverture pour une fête tragique. Brahms s’est amusé à reprendre des chansons à boire estudiantines qu’il a transcrites pour grand orchestre dans un style classique.2. Schumann n’a achevé qu’un seul Concerto pour piano. 1. Allegro affettuoso en la mineur 2. Intermezzo : Andantino grazioso en fa majeur 3. Allegro vivace en la majeurIl est écrit en 1845 et se compose classiquement de trois mouvements.Le thème initial du premier mouvement, que l'on retrouve à la fin du deuxième mouvement, s'inspire d'un des thèmes principaux du Vaisseau fantôme de Richard Wagner. La valeur lyrique de ce concerto a souvent été soulignée. La diversité thématique, notamment, en est remarquable.

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Brahms (1833-1897)Johannes Brahms compositeur allemand, pianiste et chef d’orchestre est un des plus grands musiciens romantiques mais il est aussi considéré par ses contemporains comme classique.Brahms s’enracine dans la « musique pure » attachée à la tradition. Il cherche dans la musique l’équilibre et l’unité. Il s’est donc opposé à ses contemporains Wagner et Liszt partisans de « la musique d’avenir ».Son œuvre est variée et importante en nombre : quatre symphonies, quatre concertos (violon, piano, violon et violoncelle) de la musique de chambre, des pièces pour piano seul, et un grand nombre d’œuvres vocales.sChumann (1810-1856)Robert Schumann est un compositeur allemand qui s’inscrit dans le mouvement romantique du début du XIX° siècle avec Chopin et Mendelssohn. Son écriture musicale se dégage rapidement des structures classiques pour des formes plus libres qui permettent à la poésie de s’épanouir. Il a beaucoup composé pour le piano : concerto, quatuor, études symphoniques mais aussi des lieder sur des poèmes de Heine des symphonies et même un opéra.Atteint d’une maladie mentale qui justifie son internement, Schumann meurt à 46 ans après un suicide raté.

Cette œuvre originale et intimiste exige des pianistes de grands écarts de mains et une très grande virtuosité.

deuxième Partie1. Brahms Danses hongroises n° 1, 2, 4, 5, 6Brahms qui s’est intéressé tôt à la musique tzigane y a été initié par le violoniste hongrois Eduard Reményi. Il compose en quelques années 21 danses hongroises qui ont été très vite populaires et sont universellement connues. Brahms les ayant toujours considérées comme des adaptations de musique traditionnelle ces pièces n’ont pas de numéro d’opus. Les six premières danses parurent en 1869 dans leur version pour piano à quatre mains. Paradoxalement cette musique qui a fait la fortune de Brahms diffère un peu du style du reste de son œuvre.

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GarY hoFFman, violoncelleCLaire désert, piano

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Gary Hoffman étudie le violoncelle avec Janos Starker. Il fait ses débuts au Wigmore Hall de Londres dès l’âge de 15 ans. C’est ensuite New-York qui l’accueille. À 22 ans il devient le plus jeune professeur de la célèbre école de musique de l’Université d’Indiana. Premier Grand Prix Rostropovich à Paris, en 1986, il commence alors une carrière internationale et se produit avec les plus grandes formations, sur les divers continents. Il se produit ainsi avec les orchestres de Chicago, London Symphony et English Chamber Orchestra, Montréal, Toronto, Baltimore, Los Angeles Chamber Orchestra, National Symphony Orchestra,

Orchestre Philharmonique de Radio-France, Cleveland Orchestra, Philadelphie, Orchestre National de France, Orchestre de Bordeaux, Monte Carlo, Budapest, Madrid RTVE, Varsovie, etc.En récital, Gary Hoffman joue dans de célèbres salles : Alice Tully Hall, Suntory Hall, Kennedy Centre, Tivoli, Gulbenkian, St-Lawrence Center, Théâtre des Champs-élysées, Beethovenhaus de Bonn, Wigmore Hall, Philharmonie de Varsovie, Genève, Palau de la Musica à Valencia, Théâtre du Châtelet, Concertgebouw d’Amsterdam... On a pu le suivre pendant des années avec la Lincoln Center Chamber Music Society. Il est l’invité de très nombreux festivals: en Corée, au Japon, Hong Kong, aux états-Unis – Ravinia, Bath, Marlboro, Santa Fe, La Jolla, Blossom…, en Europe - Verbier, Schleswig-Holstein, Stresa, Prades, Colmar, Helsinki, Monte Carlo, Enescu Festival de Bucarest… Bien que relativement sélectif pour ses partenaires en récital, il est très demandé en musique de chambre, et a une belle collaboration avec le Jérusalem Quartet (avec lesquels il a récemment enregistré Dvorak), le Quatuor Modigliani, mais aussi en trio avec Pascal Moraguès et Claire Désert, ou Philippe Graffin et Gérard Caussé, ainsi que quelques autres…

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Recherché et assidument suivi pour ses talents de pédagogue, il enseigne lors de master classes très prisées. Ainsi peut-on recevoir son enseignement à Salzburg, Ravinia, la Jolla, au Curtis Institute, à Paris (CNMSP, école Normale…), en Israel, Manchester, etc. également à Kronberg, dont Gary Hoffman est l’un des piliers de l’Académie. En 2011, il a ouvert la classe de violoncelle de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique en devenant le Maître attitré. S’il affectionne le grand répertoire classique pour violoncelle, Gary Hoffman n’en dédaigne pas pour autant la musique contemporaine, dont il est un porte-parole engagé. Des compositeurs tels que Graciane Finzi, Renaud Gagneux, Joël Hoffman, Laurent Petitgirard, Dominique Lemaître, lui ont dédié leurs concertos. On a aussi pu entendre Gary Hoffman dans les concerti de Carter, Lemaître, Julius Bürger, l’épitaphe d’Arad Atar … Installé depuis 1990 à Paris, Gary Hoffman joue sur un Nicolo Amati de 1662 ayant appartenu à Léonard Rose. Gary Hoffman a enregistré pour BMG (RCA), Sony, EMI, Le Chant du Monde, ainsi que la Dolce Volta - Mendelssohn avec David Selig, Les Sonates de Brahms avec Claire Désert (octobre 2017), le Concerto d’Elgar et Shelomo de Bloch (Orchestre Philharmonique de Liège) paraitront à automne 2018.

Claire Désert, aux quatre coins du monde, séduit le public par la grâce, la profondeur et l’humilité de ses interprétations. Invitée régulière des grands festivals tels que Radio France Montpellier, La Roque d’Anthéron, l’Orangerie de Sceaux, Piano aux Jacobins, Lille Piano(s) Festival, Festival International de

Colmar, Festival « Georges Enescu », « La Folle Journée » de Nantes, Bilbao, Tokyo… Claire Désert se produit sur les scènes internationales : Salle Pleyel à Paris, le Kennedy Center à New-York, le Wigmore Hall et King’s place à Londres, mais aussi en Italie, Pologne, Brésil, Etats-Unis… Et en soliste avec l’Orchestre de Paris, le National d’Ile-de-France, le Philharmonique de Radio France, le Symphonique de Québec, le Philharmonique

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de Strasbourg, le National de Lille, le Sinfonia Varsovia…Claire Désert, artiste rare, chambriste hors pair, a pour partenaires privilégiés le pianiste Emmanuel Strosser, les violoncellistes Anne Gastinel, Gary Hoffman, les violonistes Philippe Graffin, Tedi Papavrami, Nemanja Radulovic, Régis Pasquier, le Quatuor Sine Nomine, le Quintette Moraguès…élève du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à l’âge de 14 ans, elle obtient le premier prix de musique de chambre dans la classe de Jean Hubeau ainsi que le premier prix de piano à l’unanimité du jury (prix spécial du concours 1985) dans la classe de Vensislav Yankoff. Admise la même année en cycle de perfectionnement de piano, le gouvernement français lui attribue une bourse pour une année d’études à Moscou dans la classe d’Evgeni Malinin au conservatoire Tchaïkovski. À son retour en France, elle entre en cycle de perfectionnement de musique de chambre dans la classe de Roland Pidoux.Sa discographie bien étoffée comporte : un CD Schumann, 1er disque couronné d’un « 10 » de Répertoire, un enregistrement des concertos de Scriabine et de Dvorák avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg récompensé par une Victoire de la Musique en 1997, des enregistrements parus chez Naïve avec Anne Gastinel. Claire Désert a gravé chez Mirare les Davidsbündlertänze de Schumann, les Danses slaves de Dvorák à quatre mains avec Emmanuel Strosser, un disque solo Abendmusik (dédié à Clara Schumann, Robert Schumann et Johannes Brahms) très chaleureusement salué par la presse internationale. Son dernier enregistrement avec Anne Gastinel consacré à la musique française a été récompensé d’un « Choc » Classica, d’un « Music Chamber Choice » par le BBC Magazine. Ses derniers enregistrement parus chez Mirare avec Emmanuel Strosser : L’enfance (2013) a été distingué par « 5 Diapasons » et par le Gramophone Magazine, celui consacré à Schubert (2015) a remporté également un très grand succès. Vient de paraître chez « La Dolce Volta » les sonates pour violoncelle et piano de Johannes Brahms gravées avec Gary Hoffman. Son prochain disque solo paraîtra chez Mirare, un nouvel album consacré à l’un de ses compositeurs de prédilection : Robert Schumann.

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1. Fauré - Sonate n°2 en sol mineur op 117 1. Allegro

2. Andante (en ut mineur, commandé pour la célébration du centenaire de la mort de Napoléon)

3. Allegro vivoComposée en 1921, la sonate n°2 est donc une œuvre de vieillesse quand Fauré tend vers la sobriété. Ce retrait dans un monde intérieur est peut-être lié à l’installation de la surdité de l’auteur et s’oppose à la générosité de son œuvre antérieure. La sonate comprend classiquement trois mouvements.

Avec ses nombreux changements subtils de tonalité et de don pour la mélodie cette sonate a été décrite comme transmettant « le pouvoir de la pensée tranquille ».

2. Chopin - Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur op. 65 1. Allegro moderato (mouvement plus long que les trois autres réunis) 2. Scherzo : Allegro con brio 3. Largo (très concis) 4. Finale : allegroCette sonate a été écrite en 1846 et comporte quatre mouvements.Chopin a composé quatre œuvres pour violoncelle et piano. La sonate en sol mineur est l’œuvre la plus ambitieuse de Chopin, par sa longueur et sa complexité. Il y a recherché des nouveautés dans le domaine de l’harmonie, d’un grand raffinement. La première audition devait être le dernier concert public de Chopin qui disparut quelques mois plus tard. 3. Brahms - Sonate pour violoncelle et piano n°2 op 99 1. Allegro vivace en fa majeur 2. Adagio affettuoso en fa dièse majeur 3. Allegro appassionato en fa mineur 4. Allegro en fa majeur.Composée en 1886, sur les bords du lac de Thoune en Suisse, elle comporte quatre mouvements.Le monde de l’abstraction est révolu. Brahms est heureux de se laisser porter par le bonheur de composer. Cette sonate poignante, palpitante nous dit le lac profond et appelle la voix d’ombre du violoncelle et la houle du piano.

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FAURé (1845 -1924)Gabriel Fauré est un pianiste organiste et compositeur français. Maître de Chapelle puis titulaire du grand orgue à l’église de La Madeleine à Paris il devient ensuite professeur de composition au Conservatoire de Paris. Au début de sa carrière son style est classique, il devient ensuite romantique pour aboutir à une esthétique du XX° siècle. Les œuvres de Fauré se distinguent par la finesse de leur mélodie ainsi que par l’équilibre de leur composition. Fauré a laissé de nombreuses œuvres pour piano, des sonates pour violon et piano, violoncelle et piano, des trios pour piano et cordes mais aussi de la musique vocale (Cantique de Jean Racine) et de la musique orchestrale (Pavane)

CHOPIN (1810-1849)François Frédéric Chopin est un compositeur et pianiste virtuose de père français et de mère polonaise. Né en Pologne et installé en France à 20 ans, il a donc une double culture. Il incarne la musique romantique mais sa sensibilité polonaise lui fait rechercher et transcrire bien des mélodies populaires. Chopin a aussi fait évoluer la technique pianistique et Liszt disait qu’il « faisait entrer dans un monde où tout est miracle charmant, surprise folle » Ces avancées sont notamment l'extension des accords en arpèges, les petits groupes de notes surajoutées à la partition tombant « comme les gouttelettes d'une rosée diaprée par-dessus la figure mélodique » Chopin laisse une œuvre pour piano colossale : 21 nocturnes, 24 Préludes, 24 Etudes 69 Mazurkas, 17 Valses, Les deuxième et troisième sonates, Les Polonaises, 4 Scherzos

BRAHMSVoir page 12

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auGustin dumaY, violonvanessa WaGner, piano

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Augustin Dumay est comparé par la critique inter-nationale aux grands violonistes du XXe siècle, et souligne sa place particulière de « grand classique-styliste », confirmée par ses enregistrements incon-tournables pour Deutsche Grammophon : l’intégrale des sonates de Beethoven avec Maria João Pires « à classer sûrement aux côtés de Grumiaux-Haskil, Me-nuhin-Kempff, ou Perlman-Ashkenazy » (International Piano), les trios de Brahms où « l’héritage de Milstein dans le jeu de Dumay est admirablement évident » (Gramophone), ou encore les concertos de Mozart avec la Camerata Salzburg, « sans exagération l’un

des plus beaux enregistrements des concertos pour violon de Mozart jamais réalisés » (Classic CD), où il « confirme qu’il est un merveilleux interprète mozartien, comme le furent jadis Stern ou Grumiaux » (Classica).Né dans une famille de musiciens – sa mère joue du violoncelle et du piano, et son père est violoniste amateur – Augustin Du-may prend ses premières leçons de violon à l’âge de cinq ans, après avoir assisté à un concert de Nathan Milstein. À dix ans, il entre au Conservatoire de Paris. Récompensé du premier prix à l’âge de treize ans, il donne l’année suivante son premier concert au Théâtre des Champs-élysées, et se produit au Festival de Montreux devant Joseph Szigeti et Henryk Szeryng. Ce dernier propose alors au jeune violoniste de le remplacer pour une tour-née en Amérique du Sud. À son retour, Augustin Dumay travaille à Paris avec Nathan Milstein, qui dira de lui : « Je pense qu’il prendra sa place parmi les grands violonistes de l’an 2000 ». Il travaillera ensuite à Bruxelles avec Arthur Grumiaux pendant cinq ans.Très rapidement, il devient connu du grand public en France, mais sa carrière internationale prend un véritable essor grâce à

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sa rencontre avec Herbert von Karajan : ce dernier, l’ayant en-tendu par hasard au cours d’une séance d’enregistrement dans un studio où il venait lui-même travailler, l’invite immédiatement à jouer avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Il enregistre ensuite pour EMI les concertos de Mendelssohn, Tchaïkovski, Saint-Saëns et Lalo.Depuis, il se produit régulièrement avec les meilleurs orchestres du monde – Berliner Philharmoniker, National de France, Japan Philharmonic, English Chamber, London Symphony, London Philharmonic, Royal Philharmonic, Royal Concertgebouw Ams-terdam, Los Angeles Philharmonic, Symphonique de Montréal, Suisse Romande, Mahler Chamber, Bayerischer Rundfunk entre autres – sous la direction de chefs tels que Alain Altinoglu, Frans Brüggen, Dennis Russell Davies, Andrew Davis, Sir Colin Davis, Stéphane Denève, Christoph von Dohnanyi, Charles Dutoit, Iván Fischer, Alan Gilbert, Gustavo Gimeno, Eivind Gullberg Jensen, Daniel Harding, Günther Herbig, Eliahu Inbal, Pietari Inkinen, Neeme Järvi, Armin Jordan, Emmanuel Krivine, Rafael Kubelík, Igor Markevitch, Kurt Masur, Marc Minkowski, Kent Nagano, Seiji Ozawa, Gintaras Rinkevičius, Gennadi Rozhdestvensky, Kurt Sanderling, Jukka-Pekka Saraste, Wolfgang Sawallisch, Lan Shui, Evgeny Svetlanov, Yuri Temirkanov, Robin Ticciati, Yan Pascal Tortelier ou David Zinman.Parallèlement à sa carrière de violoniste, il a développé au cours des dix dernières années une intense activité de chef d’or-chestre, en concert comme au disque. Il est régulièrement invité à diriger des orchestres comme l’English Chamber Orchestra, le New Jersey Symphony Orchestra, le Sinfonia Varsovia ou le New Japan Philharmonic. De 2003 à 2013, il a occupé le poste de Directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wal-lonie (Belgique), puis celui de Premier chef invité jusqu’en 2015. Depuis 2011, il est Directeur musical du Kansai Philharmonic Or-chestra (Osaka, Japon). En 2015, sous sa direction, une tournée européenne a mené le KPO pour la première fois en Allemagne (Tonhalle Düsseldorf et Mozartfest Würzburg), en Suisse (Fon-dation Gianadda) et en Italie (Festival Pianistico Internazionale di Brescia e Bergamo).Depuis 2004, Augustin Dumay est Maître en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Bruxelles), où il enseigne à quelques jeunes violonistes de très haut niveau, la plupart lau-réats de grands concours internationaux.Le cinéaste Gérard Corbiau (Le Maître de Musique, Farinelli) a réalisé sur lui un film portrait, Augustin Dumay, laisser une trace dans le cœur.

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« [...] les déploiements sonores spectaculaires dont Vanessa Wagner, impressionnante, communique le jaillissement et les riches textures harmoniques. On est sidéré par la puissance galvanisante de son jeu et l’ampleur de la résonance qu’elle fait naître sous un geste apparemment serein et toujours magnifiquement contrôlé. Le récital s’achève dans une plénitude sonore euphorisante qui soulève l’enthousiasme d’un public comblé ! »

Michèle Tosi, Resmusica, 31 juillet 2015

Vanessa Wagner, pianiste curieuse, voyage à travers les différents répertoires, celui du piano-forte qu’elle pratique, jusqu’à la musique de notre temps, celle de Pascal Dusapin ou François Meimoun notamment, qui lui ont dédié plusieurs pièces. Son jeu sensible et réfléchi, sa personnalité discrète et toujours en éveil, ses choix artistiques engagés font d’elle une musicienne singulière. Réputée pour ses couleurs musicales, la richesse de son jeu et de son toucher, elle développe de nombreux projets classiques, et d’autres plus atypiques, qui ont en commun l’éclectisme et l’exigence artistique qui la caractérisent. Dernièrement, elle a joué, entre autres, à la Roque d’Anthéron,

Sa discographie – une quarantaine d’enregistrements, la plupart récompensés par des prix prestigieux (Gramophone Awards, Audiophile Audition, Preis der deutschen Schallplattenkritik, Grand Prix du Disque, The Record Academy Award) – est dis-ponible chez Warner, Deutsche Grammophon et Onyx Classics.Pour Onyx, il a enregistré deux CD à la tête du Kansai Philhar-monic Orchestra, et, avec le pianiste Louis Lortie, les albums Franck & Strauss Violin Sonatas, par “l’un des grands violonistes d’aujourd’hui” (The Strad) et Brahms Sonatas, “un immense bonheur” (La Presse, Montréal). Après un double CD présentant trois aspects de sa vie de musicien – soliste, chef d’orchestre et chambriste, avec le Concerto pour violon et la Symphonie n° 8 de Beethoven, ainsi que le Sextuor à cordes n° 1 de Brahms – son dernier enregistrement, paru en mai 2016, est consacré au Concerto n° 2 de Bartók avec l’Orchestre symphonique de Montréal dirigé par Kent Nagano.

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au Festival de Pâques à Aix, à L’Esprit du Piano à Bordeaux, aux Rencontres Musicales d’évian, à Piano à Lyon, au Lille Piano(s) Festival, à l’Auditorium de Radio France, au Corum de Montpellier, à la Maison de la musique à Nanterre, au Trident à Cherbourg, ou encore aux festivals de Sceaux, l’Epau, Pontlevoy, Saintes, La Meije, Cordes sur ciel, Musique en Côte Basque, Musica de Strasbourg. Elle a également donné des concerts à Rio, Londres, Tokyo, Singapour, Luxembourg. Ses projets phares comprennent l’intégrale des Harmonies poétiques et religieuses de Liszt qu’elle jouera plusieurs fois en récital, le programme autour d’Amériques de Varèse à deux pianos avec M. Vermeulin, C.Tiberghien et W. Latchoumia ou encore celui avec Murcof, musicien réputé de la scène électro, avec lequel est sorti un disque en septembre 2016 (“Statea”, chez InFiné), suivi d’une série de concerts internationaux : Barbican à Londres, Jazzhouse à Copenhague, Café de la Danse à Paris, TAP à Poitiers, Cultuurcentrum à Hasselt, festival Antigel à Genève, Ankara Piano Festival, Abbaye de Noirlac, … Parmi ses autres dates à retenir dans la saison 16-17, on peut noter, par exemple, des concerts à la Philharmonie de Paris, l’Arsenal de Metz, l’Auditorium de Lyon, Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, TAP de Poitiers en résidence, l’Auditorium de Bordeaux, Grand Théâtre d’Aix-en-Provence, Solistes à Bagatelle, et avec les orchestres de Bordeaux, Toulon, Avignon, Les Siècles, ainsi qu’une tournée Schumann avec le chœur Spirito. Vanessa Wagner a récemment entamé une nouvelle collaboration discographique avec le label La Dolce Volta; dans ce cadre, un disque consacré à Mozart et Clementi et enregistré au Musée de la musique à Paris, est sorti le 24 février 2017. Vanessa Wagner est directrice artistique du Festival de Chambord et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

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Première Partie1. Brahms, Sonate pour piano n°3

1. Allegro, 2. Andante, 3. Scherzo, 4. Intermezzo, 5. Finale.

Composée en 1853 cette pièce termine un cycle de trois sonates. C’est une œuvre de jeunesse écrite en fa mineur. Elle comprend cinq mouvements.Elle dure quarante minutes ce qui fit dire à Schumann qu’il s’agissait d’une « symphonie déguisée ». 2. Mozart, Sonate pour piano et violon K 301 1. Allegro con spirito en sol majeur 2. Allegro en sol mineur en forme de rondoLa première de six sonates, la sonate pour piano et violon K 301 est composée en 1778. Dédiée à la princesse Marie Elizabeth Electrice du Palatinat elle fait partie des sonates dites «Palatines » et se compose de deux mouvements.

La complicité du piano et du violon donne à cette pièce tour à tour gaieté, majesté et volupté.

deuxième Partie1. Franck, Sonate pour piano et violon en la majeur. 1. Allegretto ben moderato 2. Allegro 3. Recitativo-Fantasia 4. Allegretto poco mossoC’est une des sonates les plus connues du répertoire piano et violon et c’est la pièce de Franck la plus jouée. Créé en 1886 elle est dédiée au violoniste Ysaÿe. Elle caractérise bien le style de l’auteur qui associe une architecture travaillée, des thèmes nombreux et variés.D’un équilibre parfait entre le piano et le violon, cette sonate donne une impression de tension et d’émotion liée à son tempo très retenu.

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mozart (1756-1791)Wolfgang Amadeus (aimé de Dieu) Mozart né à Salzbourg est universellement connu pour la précocité de son génie musical, pour sa virtuosité tant au piano qu’au violon et pour la variété et le nombre de ses œuvres (sonates, concertos, symphonies, opéras buffa, opéra seria, musique sacrée) Son style probablement influencé par ses voyages et sa curiosité naturelle est immédiatement reconnaissable. Il associe le classicisme, l’inventivité et le don pour la mélodie.

FranCk (1822-1890)César Franck est né à Liège. Compositeur belge naturalisé français, il remporte très tôt à Liège puis en France des prix de piano et de solfège. Il brille également à l’orgue et devient Professeur au Conservatoire de Paris. À partir de 1874 jusqu'à sa mort c’est la composition qui domine son activité avec la création d’oratorios, d’œuvres pour piano, de quatuors à cordes, d’une sonate pour violon, de ballet, de poèmes et variations symphoniques, de pièces diverses pour orgue. Il restera jusqu’à sa mort titulaire de l’orgue de l’église Sainte Clotilde à Paris (orgue Cavaillé Coll).

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Magali Léger, récompensée d’un pre-mier prix à l’unanimité du CNSM de Pa-ris, et après ses études auprès de Chris-tiane Eda-Pierre, est nommée en 2003 dans la catégorie « Révélations » des Victoires de la Musique Classique. Elle a travaillé avec des metteurs en scène tels que Laurent Pelly, Raoul Ruiz, Jérôme

Deschamps et Macha Makeieff, José Montalvo et Dominique Hervieu,Daniel Mesguich, Stanislas Nordey ainsi que les chefs d’orchestres Marc Minkowski, Michel Plasson, William Christie, Maurizio Benini ou encore Emmanuelle Haïm et « Le Concert d’Astrée ». Elle est notamment Eurydice d’Orphée aux Enfers et Norina de Don Pasquale à l’Opéra de Lyon, Blondchen de L’enlèvement au Sérail au festival d’Aix-en-Provence sous la baguette de Marc Minkowski, ou encore Minka du Roi Malgré Lui de Chabrier avec Evelino Pido, Léonore de L’amant Jaloux de Grétry à l’Opéra Comique et à l’Opéra Royal de Versailles ainsi qu’Ilia d’Idoménée de Mozart au Festival de Beaune avec le Cercle de l’Harmonie sous la direction de Jérémie Rohrer.Magali Léger a collaboré avec le compositeur et pianiste Michaël Levinas avec lequel elle a enregistré La Bonne Chanson de Fau-ré, et créé le rôle de La Sœur dans La Métamorphose à l’Opéra de Lille. En avril 2017, elle chante dans la création mondiale de son oratorio La passion selon Marc, une passion après Aus-chwitz à Lausanne. Magali Léger chante sous la direction de William Christie et les Arts Florissants Rameau, maître à danser, une mise en scène présentée depuis 2014 notamment à la Cité de la Musique à

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Paris, au Barbican Center de Londres, au Théâtre du Bolchoï à Moscou et, en septembre 2017 à Séoul.Au Brooklyn Academy of Music de New York en 2016, elle chante dans Les Fêtes Vénitiennes de Campra toujours avec Les Arts Florissants. Elle continue sa collaboration avec Emmanuelle Haïm en oc-tobre 2017 au théâtre des Champs Elysées pour un gala Mozart, et à l’Opéra de Dijon où elle interprète la Statue du Pygmalion de Rameau et Psyché dans L’amour et Psyché de Mondonville, mis en scène et chorégraphiés par Robyn Orlin.

RosaSolis, né d’une longue amitié, l’ensemble est fondé en 2003 par des musiciens confirmés diplô-més des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Paris et de Lyon. Souhaitant faire partager leur passion pour les musiques vocales

et instrumentales des XVIIe et XVIIIe siècles, ils les abordent dans un véritable esprit « chambriste » : chacun des musiciens s’investit dans les choix artistiques et enrichit la personnalité du groupe. Très vite le succès est au rendez vous : l’ensemble est finaliste du concours international de musique de chambre de Bruges en août 2003.Aujourd’hui, les musiciens de RosaSolis sont membres des plus prestigieux ensembles de musique ancienne européens, mènent une carrière de soliste, certains se consacrent en outre à la pédagogie. Cependant, la musique de chambre reste pour eux un moyen privilégié pour donner vie à des projets musicaux plus personnels et approfondir leurs recherches sur leur réper-toire de prédilection. Leurs interprétations sincères, vivantes et sensuelles ont su, au cours des années, gagner l’estime et la confiance de nombreux festivals et de leurs publics.Magali Léger est leur principale partenaire «vocale».Outre les concerts consacrés aux grandes oeuvres du passé ou à la découverte d’ouvrages encore inconnus, l’ensemble Rosa-Solis se propose d’inventer et d’explorer de nouvelles formes pouvant toucher un public toujours renouvelé. Plusieurs spec-tacles ont vu le jour, dont « le ciel d’Ariane» ou « l’écho d’un songe », où la musique baroque, mêlée à des modes d’expres-

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Guy Touvron est aujourd’hui un artiste en pleine matu-rité. Récompensé par trois Grands Prix Internationaux – Munich, Genève et Prague - il a très tôt commencé une brillante carrière, à ce jour couronnée par 3.500 concerts. Il a joué avec des orchestres prestigieux : English Chamber Orchestra, I Solesti Veneti Mozar-teum de Salzbourg, Scala de Milan, Festival Strings de Lucerne, Orchestre de Chambre de Prague,

Symphonia Varsovia, Ensemble Orchestral de Paris, Orchestre d’Auvergne, Orchestre de chambre de Toulouse ainsi qu’avec de nombreuses formations symphoniques : Orchestre National de Lyon, du Capitole de Toulouse, de Lille, de Lorraine, de la Garde Républicaine de Paris, Philharmonique de Dresde, Orchestre de la Radio Bavaroise, Philharmonique Tchèque, dans les plus grandes salles du monde : Philharmonie de Berlin, Scala de Milan, Salle Pleyel, Royal Albert Hall de Londres, Konzertwerein de Vienne.Il s’est produit sous la direction de chefs tels que Menuhin, Serge

sions plus contemporains, renaît plus parlante, plus vive et plus moderne encore.L’ensemble RosaSolis a enregistré en 2008 son premier disque de motets et sonates de GF Haendel sous le label Musica Ficta. Ce disque a été largement salué par la critique (ffff Télérama, **** classica). Un deuxième disque, consacré aux cantates pro-fanes de GB Pergolesi et aux sonates en trio de Porpora est sorti en novembre 2010. Leur premier CD uniquement instrumental fut consacré aux sonates en trio de Jean-Marie Leclair (2014) tandis que la sortie de leur quatrième CD (qui rend hommage à Boccherini - Stabat Mater & Quintette à 2 violoncelles) est pré-vue pour l’automne 2017.L’ensemble s’est produit dans de nombreux festivals, notamment dans le cadre des flâneries musicales de Reims, de la saison de musique ancienne de Sablé/Sarthe, du festival Sinfonia en Péri-gord, du Festival de Saint-Guilhem, de l’abbaye de Sylvanès, Festival de musique ancienne d’Avignon, Printemps des arts de Nantes, Vochora, Souvigny, Festival Baroque de Pontoise, fes-tival baroque en Tarentaise, Théâtre du Jeu de Paume d’Aix, Festival du Périgord Noir et bien d’autres encore...

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Baudo, Sylvain Cambrelaing, Jean-Claude Casadesus, Emma-nuel Krivine, Michel Plasson, Claudio Scimone, etc.Il parcourt le monde des festivals tant en France : Lille, Prades etc. qu’à l’étranger : Salzbourg (Autriche), Pollença (Espagne), Lanaudière (Canada), Stresa (Italie), Montreux (Suisse), Ans-bach (Allemagne), Jérusalem, La Chaise Dieu, et il joue régu-lièrement aux états-Unis, au Japon (sept tournées), en Chine et dans tous les pays d’Europe.Il met son talent aussi bien au service de la musique baroque que de la musique de chambre et de la création contempo-raine. Plus de vingt-cinq œuvres ont été écrites pour lui par des compositeurs actuels : Karol Beffa, Charles Chaynes, Graciane Finzi, Antony Girard, Jacques Loussier, Alain Margoni, François Rauber ...Il a enregistré plus de soixante-quinze disques (EMI, BMG, Phi-lips, Ligia Digital, Erato) et, parallèlement à sa carrière de soliste, il est un pédagogue qui a le souci de transmettre son expérience aux jeunes artistes dans de nombreuses Master-Class et Acadé-mies : Juilliard School de New-York, Tokyo, Nice, Biella...Il est professeur en titre au Conservatoire Supérieur de Paris (CNR), à la Schola Cantorum, officier de l’Ordre National du Mé-rite français et Chevalier des arts et lettres. Il a publié la biogra-phie de Maurice André : « Maurice André, une trompette pour la renommée », aux éditions du Rocher.

Première Partie1. Vivaldi - Concerto RV 114 en do majeur 1. Allegro 2. Adagio 3. Chaconne2. Vivaldi - Sposa son disprezzaCet air écrit par Giacomelli (1692-1740) pour le castrat Farinelli a été repris par Vivaldi dans son opéra Bajazet comme c’était fréquent à l’époque. La princesse Irène, promise à Tamerlano, déplore l’infidélité et la cruauté de son futur mari. Celui-ci, vainqueur de Bajazet, empereur des turcs, tente de séduire sa fille Asteria, ignorant les vœux qu’il a pris avec Irène. Se sentant outragée et délaissée, Irène ouvre son cœur à Idaspe, confident du prince.

3. Vivaldi - Sonate en trio RV 63 «La Follia» opus 1 N°12

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1. Adagio - Andante - Allegro 2. Adagio - Vivace - Allegro - Larghetto - Allegro 3. Adagio - AllegroCette sonate a été écrite pour violon et basse continue. La sonate en trio était l’un des genres les plus populaires de la musique instrumentale en Italie. La maîtrise du genre était considérée comme un test de talent de composition, démontrant la capacité de façonner en même temps la mélodie et le contrepoint. La sonate La Follia tire son nom d’une ancienne danse portugaise. Elle se compose de trois mouvements.Après le premier adagio, sarabande majestueuse et solennelle, suivent 19 variations de tempi divers et de caractère virtuose. C’est une véritable démonstration des connaissances de Vivaldi en matière de technique instrumentale.

deuxiième Partie1. Haendel - Sonate en sol majeur op 5 N° 4 1. Allegro 2. Allegro non presto – Adagio

3. Passacaille 4. Gigue Presto 5. Menuet allegro moderato

6. Allegro Elle est écrite en 1739 pour violon violoncelle et clavecin. Tout en restant marquée par les influences italiennes, les sonates de l’opus 5 prennent des allures de suites car entre les purs mouvements de sonate (allegro, andante) Haendel se plaît à intercaler quelques mouvements de danse parmi les six mouvements.Cette sonate associe une belle maîtrise contrapuntique et une grande fluidité mélodique aussi bien qu’une appréciable verdeur rythmique. On retrouve dans ces pièces certaines de ses grandes œuvres vocales comme Athalie Ariodante ou le Messie.

2. Bach - Cantate 51 « Exaltez Dieu en toutes les contrées » 1. Aria en do majeur 2. Récitatif en la mineur 3. Aria en la mineur 4. Choral joyeux qui s’enchaine avec un alleluia fugato

en do majeur.Composée en 1730 cette cantate pour soprano solo, trompette solo (mouvement 1 et 4), violon, altos et continuo est destinée

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au quinzième dimanche après la Trinité. Elle comprend quatre mouvements.La partie soprano qui couvre deux octaves et la partie trompette demandent une grande virtuosité. Le quatrième mouvement voit le retour de la trompette qui termine la pièce sur une note festive.

haendeL (1685-1759)Georg Friedrich Haendel est un compositeur allemand, devenu sujet anglais. Avec Bach, Vivaldi, Telemann et Rameau il représente l’apogée de la musique baroque. Son œuvre est très abondante. Sa virtuosité à l’orgue et au clavecin lui inspire ses douze concertos pour orgue, mais il compose aussi des sonates pour divers instruments solos, des sonates pour trios, trois concertos pour hautbois, un pour harpe, des concerti grossi, des oratorios dont Le Messie, et les célèbres Water Music, et Music for the Royal Fireworks. En trente-cinq ans il écrit quarante partitions d’opéra seria dont Agrippina et Giulio Cesare in Egitto.

BaCh (1685-1750)Jean Sébastien Bach compositeur et organiste allemand est le plus célèbre de la grande famille de musiciens Bach. Il développe le contrepoint (superposition de lignes mélodiques distinctes) hérité de la musique du Moyen-Age. Sa musique est aussi inspirée par à un lyrisme porté par sa foi chrétienne. Bach opère une synthèse novatrice des traditions musicales allemandes françaises et italiennes. Il est le grand maître de la fugue, du prélude de choral, de la cantate religieuse et de la suite. Son œuvre est l’aboutissement de la tradition musicale baroque.

C o m P o s i t e u r svivaLdi (1678-1741)Antonio Vivaldi prêtre de l’Eglise catholique est un compositeur italien, reconnu de son temps pour sa virtuosité au violon. Inscrit dans la période baroque, il est un des initiateurs de la forme musicale « concerto ». Son activité est diversifiée : musique instrumentale (violon et autres instruments) religieuse et lyrique. Son concerto « Les quatre saisons » connu de tous, joué à maintes reprises traduit bien sa popularité.

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Le propos n’est pas de présenter les éléments biographiques d’une artiste comme Marielle Nordmann dont la carrière fait le tour de la Terre. Tout musicien la connaît et c’est la marque même d’un rayonnement qui s’est toujours manifesté dans la seule vérité de sa source.Marielle Nordmann, à aucun moment de sa vie, n’a donné le sentiment que le concert était une confrontation, mais une rencontre. C’est d’une relation aussi primordiale, que le talent fait renaître les succès les plus profonds et les plus durables.Cette harpiste, par le mouvement constant de sa curiosité musicale, par son sens artisan de l’accomplissement, par son acte de présence empreint à la fois de maîtrise et de simplicité, nous est toujours apparue, dans sa robe

de grâce, comme l’artiste vraie qui met en pure résonance le geste et la pensée. Lorsque s’y ajoute la conscience du destin de toute musique, qui la fait passer de brillantes estrades aux éclairages contrôlés des prisons ou du côté des enfants qui n’ont pas la chance de marcher, on salue avec respect cette mission universelle.Liée à plusieurs fondations s’occupant de jeunes musiciens, parcourant le monde entier mais sans oublier ses « bébés har-pistes », Marielle Nordmann, harpiste mais aussi récitante dans les spectacles musicaux qu’elle crée, traverse tout simplement la grande scène musicale de notre temps avec la souriante beauté des êtres qui appartiennent à la famille des fées – que l’on croyait décidément inapprochables.

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martine FLaissier est lauréate de la Fondation Yehudi Menuhin, de l’Académie Ravel, de la Camargo Foundation. Elle mène une carrière très éclectique et se passionne pour la musique de chambre.Fondatrice du Trio Controverse (flûtes,

harpe électro-acoustique et percussions), du Quatuor Lucia, (flûte, violon, violoncelle et harpe), elle est invitée à se produire sur les scènes européennes: Auditorium National de Madrid avec le Quatuor Ravel, Institut Français de Barcelone, Zaal De Unie de Rotterdam, Musikgebow d’Amsterdam, le Studio de l’Opéra Bastille de Paris… et pour les Festivals : Flâneries Musicales de Reims, Festival Radio-France Montpellier, Festival Méditerranéen, Festival du Vigan, Festival Musical Languedoc-Roussillon, Festival musique de chambre de Briançon, « Aujourd’hui Musiques » Perpignan, « Journées de la harpe » Arles, Festival .d’Ile de France, « Musiques Démesurées », Clermont Ferrand, Festival « Un livre à la mer » Collioure, été 66 Palais des Rois de Majorque Perpignan, Fondation Yehudi Menuhin Château de Saumur...Elle a réalisé plusieurs enregistrements : « Un disque essentiel de musique d’aujourd’hui, à posséder absolument »(Classica), « Jeu souple et sensible… un modèle d’éloquence… lyrique et poignant » (Diapason), « Harpe magique que fait résonner l’enchanteresse Martine Flaissier » (Integral News). Soucieuse d’élargir le répertoire de son instrument, elle réalise des transcriptions ( baroque, classique, rock…) et sa curiosité, son avant-gardisme dans le domaine de la musique contemporaine font d’elle la dédicataire et créatrice de nombreuses œuvres (commandes de l’Etat, de festivals, de concours).Investie dans la recherche et la création musicale, elle a obtenu le soutien de diverses institutions (Ministère de la Culture, ADAMI, MFA, SCCP, Région Languedoc Roussillon, Départements du Gard, de l’Hérault et de la Lozère, Ville de Montpellier, Camac Harps).En 1999, les Journées de la Harpe lui commandent un spectacle pédagogique, « Ma Non Troppo » pour harpe bleue et orgue de

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barbarie, lui ouvrant ainsi l’univers du Théâtre Musical.« Martine Flaissier trouve dans « Ma Non Troppo » l’occasion de montrer un réel talent d’actrice » (La Croix).En 2004, Martine Flaissier crée en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Kirill Karabitz le Concerto pour flûte, harpe bleue et orchestre de Vincent Paulet au Festival « Présences » à la Maison de la Radio, retransmis en direct sur France Musique.En 2010, elle crée avec l’actrice Marie Christine Barrault et Claire Sala à la flûte deux spectacles : l’Odyssée, et Aimé Césaire.

1. Haendel - Chaconne en ut majeur (Duo)2. Pescetti - Sonate en ut mineur pour la harpe (M. Flaissier)

1. Allegro vigoroso 2. Andantino espressivo

3. PrestoToute en délicatesse, cette sonate comprend trois mouvements.3. Dalvimare - Duo pour harpes 1. Andante 2. Thème et variations4. Mendelssohn - Romance et prélude (M. Nordmann)5. Schubert/Thomas - 4 Lieder pour deux harpes composés par Schubert et transcrits par J Thomas pour la harpe. (M Nordmann et M Flaissier)6. Bellini / Parish Alvars - Variations sur Norma (M. Flaissier)7. Franck /.Owen - Prélude, Fugue et Variation pour deux harpes. (Duo)Il s’agit d’une œuvre écrite pour l’orgue, dédiée à Camille Saint Saëns et transcrite par D. Owens. Cette pièce suit le modèle baroque développé par JS Bach.8. Barrios - Catedral (M. Nordmann) -La Catedral évoque la cathédrale de Montevideo (Uruguay).9. Glazounov - Valse en ré Majeur pour deux harpes (Duo)

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G.B. PesCetti (1704-1766)Compositeur claveciniste et organiste italien débute à Venise puis se retrouve à la direction du King’s Theatre de Londres en 1738. Fuyant l’animosité contre les catholiques italiens, il revient en Italie où il se consacre à l’opéra.

m.P daLvimareMartin Pierre Dalvimare du Briou (1772-1839) harpiste et compositeur français émigra au moment de la Révolution. Revenu à Paris en 1800 il fut musicien à l’orchestre de chambre de Napoléon. En 1807, il eut le titre de maître de harpe de Joséphine et de sa fille Hortense.

F. mendeLssohnFélix Mendelssohn (1809-1847) est un chef d’orchestre, pianiste et compositeur allemand du début de la période romantique. Il laisse une œuvre féconde pour sa courte vie : symphonies, concerti, oratorios, œuvres pour piano seul, musique de chambre…. Sa notoriété actuelle repose sur quelques-uns de ses plus grands chefs-d'œuvre : Le Songe d’une nuit d’été, ses Symphonies italienne et écossaise, son second Concerto pour violon , son Octuor à cordes et son trio n°1

F. sChuBert / J. thomasFrantz Schubert (1797-1828) compositeur autrichien de la fin de la période classique. Il est initié par son père au violon, puis au chant et à la basse continue. Il bénéficie de l’enseignement de Salieri. Après avoir joué dans l’orchestre familial il devient violon à l’orchestre du Konvikt puis chef d’orchestre. Il meurt à 31 ans en ayant écrit 600 œuvres vocales (lieder) dont il est le maître incontesté, sept symphonies, de la musique sacrée et des operas… Bien plus qu’un simple mélodiste, il est considéré comme un artiste créatif avec un vif désir d'expérimentation.

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BeLLini / e. Parish aLvarsVincenzo Bellini (1801-1835) grand mélodiste italien de la période romantique meurt à 34 ans en ayant créé des opéras parmi les plus joués du répertoire lyrique comme « la Somnanbule » et « Norma ».Elias Parish Alvars (1808-1849) harpiste autrichien ayant introduit en concert le « glissando » pour traduire le mouvement de l’onde.

César FranCkvoir page 21a. BarriosAugustin Barrios (1885-1944) compositeur pour la guitare paraguayen a composé trois cents œuvres pour la guitare classique. Ses pièces sont influencées par le folklore sud-américain.

a. GLazounovAlexandre Glazounov (1865 -1936) est un compositeur russe et un chef d’orchestre de la fin de la période romantique russe. Il a été directeur du Conservatoire de St-Pétersbourg. Bien qu'il base ses compositions sur la musique populaire russe, sa maîtrise de la technique lui a permis d'écrire dans un langage culturel sophistiqué et raffiné. Il a été critiqué pour son académisme par Prokofiev et Chostakovitch mais ils lui ont reconnu une influence stabilisatrice en une période de bouleversements et de transition. Ses œuvres les plus populaires sont les ballets Les Saisons et Raymonda mais il a aussi écrit neuf symphonies, sept quatuors à cordes et un beau concerto pour violon.

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e n s e m B L e v o C a L e t i n s t r u m e n ta L d e L ’a i nmiCheL CorBoz : directionériC reYnaud : chef de chœurRémy Poulakis : ténorClaire-Adeline Puvilland : soprano Pierre Pobel : baryton basse

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21 HSaint-YrieixCollégiale

Michel Corboz débute sa formation au Conservatoire de Fribourg, en Suisse, où il étudie le chant soliste et la composition. Attiré par la direction, il ne tarde pas à s'y consacrer et fonde l'ensemble vocal de Lausanne et l'ensemble instrumental de Lausanne en 1962. Il est

également professeur au Conservatoire de musique de Genève, et directeur des chœurs de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne. En 1964 à Nevers (lors des rencontres internationales de chant choral Europa Cantat), il fait connaissance avec Michel Garcin, directeur artistique de la firme Erato. Cela sera décisif pour la suite de sa carrière, en lui ouvrant la voie du disque et par là, de la notoriété internationale. C'est avec cette firme qu'il enregistre ses plus grands succès avec entre autres, les Vêpres puis un opéra (L'Orfeo), de Claudio Monteverdi, de même que la Messe en Si mineur et le Magnificat de Jean-Sébastien Bach.Michel Corboz dirige des chœurs a cappella, des cantates et des oratorios, avec une prédilection pour Monteverdi, Bach et Marc-Antoine Charpentier. L'excellence de ses interprétations ne se fonde pas tant sur des recherches musicologiques que sur sa sensibilité et son intelligence des partitions. Il n'a jamais réellement cherché à s'inscrire dans le mouvement baroque. Il a du reste interprété des œuvres de musiciens très divers, pos-térieurs au baroque, comme Joseph Haydn, Franz Schubert, Gioacchino Rossini, Felix Mendelssohn, Charles Gounod, Jo-hannes Brahms, Gabriel Fauré, et les suisses Arthur Honegger, Frank Martin, etc.La carrière de Michel Corboz est marquée par sa ferveur pour la musique vocale, qui ne s'est jamais affaiblie. Il reçoit notamment le Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques (1990) et le Prix de la Fondation Pierre et

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e n s e m B L e v o C a L e t i n s t r u m e n ta L d e L ’a i nLe Choeur :L’histoire de l’EVIA commence en 2001, par une rencontre : celle de chanteurs amateurs venant du département de l’Ain et de chefs de choeur charismatiques, Michel Corboz, le chef de réputation internationale, et son élève, ériC reYnaud. À la fin

de ce stage de chant, le choeur décide de poursuivre l’aventure sous la direction d’éric Reynaud et il se constitue en association. L’Ensemble Vocal de l’Ain est né, sous le regard bienveillant de Michel Corboz qui lui fait le grand honneur d’être son parrain.Une trentaine de chanteurs, une passion commune, un travail assidu, un chef inspiré, capable de mobiliser le meilleur de ses choristes et voilà l’EVA explorant le répertoire de la musique sacrée, en quête d’émotion et de plaisir à partager avec le public.

L’Orchestre :L’orchestre est aussi un espace de rencontre et d’échange entre des enseignants des écoles de musique et des instrumentistes d’orchestre. Tous viennent chercher au sein de l’EVIA une pratique orchestrale rigoureuse et le plaisir d’interpréter un large répertoire, dans un esprit d’émulation, de franchise et d’amitié.

Dès 2003, le choeur et l’orchestre se retrouvent de manière régulière, lors des concerts sous la direction exigeante et éclairée d’Eric Reynaud, ce qui est une chance et un atout formidable pour les deux formations.Au fil du temps, des liens se sont tissés, d’ordre musical, bien sûr, mais pas seulement, l’estime et l’amitié y ont aussi leur part.

JC Vouillon

Louise Meylan (2001). Il est également lauréat du Prix de Lau-sanne 2003 pour ses 50 ans de fidélité chorale. Il est le père de l'ingénieur du son et claviériste de jazz Benoît Corboz.

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Rémy Poulakis, né en 1980, commence sa formation musicale dès 1986 par l’accordéon à l’école de son père Alain Poulakis. Ses études le mèneront successivement de l’école nationale de musique de St Etienne au conservatoire National de Lyon où il obtient en 1998 la Médaille d’or en accordéon de concert à l’unanimité avec les félicitations du jury.Depuis 1991, il étudie le piano à l’ENM du Puy en Velay, et en 1997, dans la classe de M. Soler au CNR de Lyon. Il obtient son Diplôme de fin d’étude dans cette discipline.En 1998 son intérêt pour le chant le mène quelque

temps dans la classe de Mme Nicolas.Il chantera successivement les premiers rôles dans « Le dialogue des carmélites » de Poulenc puis dans « Traviata » de Verdi, « Cosi Fan tutte » de Mozart, dans « Rigoletto » de Verdi, spectacles montés par l’association lyonnaise Almaviva. Dans « Madame Butterfly » de Puccini ou encore dans le « Carmen » et « Les pêcheurs de perles » de Bizet.Il aura le rôle titre dans « Les contes d’Hoffmann » d’Offenbach. Sous la direction d’Eric Reynaud ou encore de Philippe Peatier, lors de concerts de Musique Sacrée, il interprétera de nombreux oratorios : la Messe opus 4 de Saint Saëns, la Messa di gloria de Puccini (enregistrée), le Miserere de Hasse, le Magnificat de Bach, la « Paukenmesse » de Haydn, filmés par TF1.Suivront aussi le Stabat Mater et la Petite messe solennelle de Rossini et les Requiem de Mozart, de Saint - Saëns et de Bruckner…Récemment il a été interprété, au chant mais aussi à l’accordéon, aux côtés de Mina Agossi dans « Porgy and Bess » sous la direction de Nicolas Bianco pour l’Opéra de Lyon. Trop amoureux de musique pour se consacrer uniquement au chant, à l’accordéon ou encore au piano, il multiplie les projets et styles musicaux. Il est entre autres, accordéoniste et chanteur de l’Impérial Orphéon. Il est aussi à la création d’un bal décalé, le « bal des cousins », ou de « Elouna » duo chansons italiennes et tango, il participe à « Amachao » Quartet de jazz, réalisations qui lui permettent d’exploiter toutes les disciplines qu’il adore et au travers desquelles son merveilleux talent s’impose, là aussi, de jour en jour …

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Claire - Adeline Puvilland débute sa carrière en 2006. Très vite, elle est remarquée pour sa voix ronde et scin-tillante de soprano colorature.Elle commence sa vie musicale par le piano, obtient un CFEM en 2004. Elle poursuit avec une solide for-mation théorique (DEM au CNR de Lyon, licence de musicologie à l’Université de Saint Etienne). Le choix de la voix s’impose, et des rencontres déterminantes comme Marcin HABELA, Evelyne BRUNNER ou Edda MOSER lui permettent d’avoir une expérience vocale et scénique déjà solide.

Sur scène elle a déjà pris de nombreux rôles, notam-ment la Reine de la Nuit, la Première Dame (La Flûte enchan-tée, Mozart), Adele (La Chauve-souris, Strauss), Jeannette (Les Noces de Jeannette, Victor Massé), Frasquita (Carmen, Bizet), ou Pauline (La Vie Parisienne, Offenbach)…Elle aime tout particulièrement l’intimité du récital, et s’associe avec des formations variées. De la plus classique : programmes de Lieder et mélodies avec piano, de Schubert à Messiaen, à des concerts plus atypiques, accompagnée d’un accordéon avec lequel elle rivalise de virtuosité dans le grand répertoire d’opéra. Elle se produit aussi avec des ensembles ayant une couleur plus « exotique » dans un programme de compositeurs originaires d’Amérique du Sud, ou avec des petits ensembles de musique ancienne…Elle participe également à de nombreux concerts d’oratorio, avec le Requiem de Mozart notamment. Fidèle à ce répertoire, elle a eu l’occasion de chanter plusieurs œuvres en soliste (Da-vidde penitente de Mozart, Nelsonmesse de Haydn, Gloria de Poulenc, Carmina Burana de Orff…), avec différents chœurs. En 2008, elle enregistre pour TF1 le Miserere de Hasse et le Magni-ficat de Bach au Monastère Royal de Brou (Ain).

CLaire - adeLine PuviLLand - soprano

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Natif de l'Ain, il intègre la chorale "la Villanelle" de Bourg-en-Bresse en 1983 avec laquelle il assure de nombreux solos. Il continue sa formation vocale au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Bourg en Bresse. Il intègre les "Chœurs de Lyon – Bernard Têtu" puis "l'Ensemble Vocal de L'Ain" sous la direction d'Eric Reynaud en 2006.

Parallèlement, il est la basse du Quatuor Vocal "Quatr'Ain".

Il assure les solos de basse des "Requiem" de Fauré et Cimarosa, de la "Messe de minuit" et du "Te Deum" de Charpentier, la "Misa Criolla" de Ramirez, la "Messe en Sol" de Schubert et des "Sept paroles du Christ en croix" de Franck….

Pierre PoBeL - baryton basse En

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1. Poulenc - Gloria Gloria,

Laudamus te, Domine Deus, Domine fili unigenite Domine Deus Agnus Dei Qui sedes ad dexteram Patris.Composée en 1961, cette œuvre existe en deux versions mais c’est celle avec accompagnement de piano qui a été retenue ici. Cette pièce associe un recueillement digne d’un chant grégorien et une certaine liberté voire de truculence notamment dans le «Laudamus Te ».2. Puccini - Messa di GloriaCette messe est une œuvre de jeunesse où le chœur est très sollicité et où les mélodies sont faciles à mémoriser. Il y a dans cette messe des accents de bel canto qui évoquent plus un opéra qu’une œuvre sacrée.

P r o G r a m m e

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PouLenCFrancis Poulenc (1899-1963) est un compositeur et pianiste français. Il fait partie de l’avant-garde artistique du XX° siècle et côtoie Apollinaire, Cocteau, Eluard, Diaghilev. En dehors de mélodies et chansons, il compose deux opéras « Les mamelles de Tirésias » et « Le dialogue des carmélites » ainsi que de la musique sacrée : Messe, Litanies de la Vierge noire, Stabat Mater…et Gloria

PuCCiniGiacomo Puccini (1858-1924) est un pianiste et compositeur italien qui commence sa carrière tardivement mais avec un succès triomphal de son Opéra Le Villi (Les Sorcières). Suivront Manon Lescaut, La Bohème,Tosca, Madame Butterfly et Turandot.

C o m P o s i t e u r s

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h o m m a G e à m a u r i C e a n d r é e t P i e r r e t h i B a u d GuY touvron, niCoLas andrédavid Guerrier, simon FournierniCoLas koLudzki, siméon vinour-motta, trompettesFrédériCk LomBart, percussionsPhiLiPPe duBeau, orgue

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mauriCe andré (1933 / 2012) Maurice André est un trompettiste français classique.Outre les dizaines de disques d'or et de platine, Maurice André a reçu de nombreuses distinctions et récompenses.► En 1987, puis encore à trois reprises, les victoires de la musique classique lui sont décernées.► En France, il reçoit la légion d'honneur.

► En Grande-Bretagne, il est nommé membre d'honneur de l'Académie royale de la capitale britannique. Il figure dans le grand livre parmi les trois cents plus grands musiciens de tous les temps, au même titre que Prokofiev, Mendelssohn ou Stravinsky.► En 2000, il reçoit la médaille d'or de l'Académie « Arts Sciences et Lettres ».► En 2006, les Américains le proclament officiellement « meilleur trompettiste du monde » devant Louis Armstrong, Miles Davis et Dizzy Gillespie.► Le dimanche 1er juin 2008, en sa présence et de celles de son épouse et de ses enfants, au cours de la messe d'action de grâce célébrée dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste d'Alès, il reçoit un message du pape Benoit XVI ainsi que la bénédiction apostolique du Saint Père.► Dans le monde entier, des écoles de musique portent son nomIl a été professeur de trompette au conservatoire national supérieur de musique de Paris où il a introduit l'enseignement de la trompette piccolo notamment pour le répertoire baroque. Inspirateur de nombreuses innovations de l'instrument, sa

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grande maîtrise technique et son profond sens artistique ont contribué pendant cinquante ans à populariser la trompette dans le monde entier.Maurice André a joué et enregistré les grands concertos du répertoire avec les plus illustres chefs d'orchestre de son époque.Maurice André est issu d'une famille de mineurs. En 1944, il commence par apprendre le solfège durant deux années avant même de pouvoir toucher à son premier cornet, cadeau de prix, pour un père d'origine modeste. Il descend à la mine de 14 à 18 ans, tout en commençant à étudier la trompette, avec comme premier professeur son père, Marcel-Jean André, grand amoureux de musique classique. Son frère Raymond est également trompettiste et ils feront quelques concerts et enregistrements ensemble notamment le concerto pour deux trompettes de Vivaldi.

P i e r r e t hiBaud ( 1 9 2 9 / 2 0 1 2 ) .I l a été professeur de trompette au conservatoire national supérieur de musique de Paris depus 1975. Il a été également Trompette solo de l'Opéra de Paris, Trompette solo de l'Ensemble ARS NOVA, de l'Ensemble Musique Vivante (Diego Masson), de l'IRCAM (Pierre Boulez), où il a effectué de très nombreuses créations

mondiales.Pierre Thibaud a joué en Soliste avec tous les plus grands orchestres du monde sous la direc tion des plus grands chefs (Solti, Barbiroli, Munch, Mazel, Martinon, Guilini, Paray, Metha, Celibidache, Richter, Von Karajan, etc.) et sur tous les continents.Pierre Thibaud a enregistré pour la firme Deutsche Grammophon dans la collection "Pres tige" et dans la collection "Archiv" (Concertos brandebourgeois, sous la direction de K. Richter), la Cantate 51, ainsi que l'Intégrale des Cantates de Bach. Avec le Philharmonique de Berlin (sous la direction de Karajan) la Messe en Si de Bach.Pierre Thibaud a été également professeur à L'Académie internationale d'été de Nice et toute l'année à L'Académie Internationale de Saluzzo (Italie). Au conservatoire de Paris, il a formé la plupart des jeunes trompettistes actuellement solistes des orchestres français ou étran gers (notamment Hâkan Hardenberger).

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... encore cette limite est-elle constamment reculée par des phénomènes tels que Maurice André et Pierre Thibaud.

C'est ce dernier, professeur au Conservatoire, trompette solo de l'Opéra et de l'Ensemble Intercontemporain, avec le jeune organiste Philippe Dubeau, qu'une foule nombreuse était venue entendre mercredi soir à l'église de la Trinité, et d'autant plus qu 'ils étaient placés sous le patronage d'Olivier Messiaen. Celui-ci devait, après eux, improviser sur les thèmes de con certos et sonates de Telemann, Corelli et Loeillet. Pierre Thibaud a tiré un superbe feu d'arti fice explosant de tous côtés, avec des traits ultra-rapides comme des volées de mitraille qui alternaient avec de grandes mélodies admirablement liées, pures et naïves. L'éclat de son jeu était tel qu'il éclipsait parfois le son de l'orgue positif, pourtant très joliment joué par Philippe Dubeau.

LE MONDE (Jacques Longchampt)

Messiaen improvise ...

.... Quatre pièces baroques pour trompette et orgue interprétées souverainement par Pierre Thibaud et Philippe Dubeau, lointain mais brillant successeur de Gabriel Fauré au grand orgue de Notre-Dame-de-Clignancourt.

LE PARISIEN LIBÉRÉLa vituosité de Pierre Thibaud est stupéfiante

LE MATIN DE PARIS (Claude Samuel)Le Festival de Bergame a débuté par l’éblouissant concert des deux grands virtuoses français Pierre Thibaud et Philippe Dubeau

L’ECHO DI BERGAMO (ITALIE) 9ème Festival de musique baroque)

Le jeune organiste Philipe Dubeau fit preuve d’une rare maîtrise; il fit étalage de la richesse et de la diversité de son talent et d’un grand bonheur d’expression, tantôt plein de douceur et de recueillement tantôt emporté par un souffle fougueux et poétique. Pierre Thibaud fut éblouis-sant de virtuosité, faisant jaillir l’éclat lumineux de sa trompette sous les voûtes de la nef. Pierre Thibaud et Philippe Dubeau se complètent merveilleusement.

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ GRENOBLE (A.D.)

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Guy Touvron est aujourd’hui un artiste en pleine matu-rité. Récompensé par trois Grands Prix Internationaux – Munich, Genève et Prague - il a très tôt commencé une brillante carrière, à ce jour couronnée par 3.500 concerts. Il a joué avec des orchestres prestigieux : En-glish Chamber Orchestra, I Solesti Veneti Mozarteum de Salzbourg, Scala de Milan, Festival Strings de Lucerne, Orchestre de Chambre de Prague, Symphonia Varsovia,

Ensemble Orchestral de Paris, Orchestre d’Auvergne, Orchestre de chambre de Toulouse ainsi qu’avec de nombreuses forma-tions symphoniques : Orchestre National de Lyon, du Capitole de Toulouse, de Lille, de Lorraine, de la Garde Républicaine de Paris, Philharmonique de Dresde, Orchestre de la Radio Bava-roise, Philharmonique Tchèque, dans les plus grandes salles du monde : Philharmonie de Berlin, Scala de Milan, Salle Pleyel, Royal Albert Hall de Londres, Konzertwerein de Vienne.Il s’est produit sous la direction de chefs tels que Menuhin, Serge Baudo, Sylvain Cambrelaing, Jean-Claude Casadesus, Emma-nuel Krivine, Michel Plasson, Claudio Scimone, etc.Il parcourt le monde des festivals tant en France : Lille, Prades etc. qu’à l’étranger : Salzbourg (Autriche), Pollença (Espagne), Lanaudière (Canada), Stresa (Italie), Montreux (Suisse), Ans-bach (Allemagne), Jérusalem, La Chaise Dieu, et il joue régu-lièrement aux états-Unis, au Japon (sept tournées), en Chine et dans tous les pays d’Europe.Il met son talent aussi bien au service de la musique baroque que de la musique de chambre et de la création contempo-raine. Plus de vingt-cinq œuvres ont été écrites pour lui par des compositeurs actuels : Karol Beffa, Charles Chaynes, Graciane Finzi, Antony Girard, Jacques Loussier, Alain Margoni, François Rauber ...Il a enregistré plus de soixante-quinze disques (EMI, BMG, Phi-lips, Ligia Digital, Erato) et, parallèlement à sa carrière de soliste, il est un pédagogue qui a le souci de transmettre son expérience aux jeunes artistes dans de nombreuses Master-Class et Acadé-mies : Juilliard School de New-York, Tokyo, Nice, Biella, ...Il est professeur en titre au Conservatoire Supérieur de Paris (CNR), à la Schola Cantorum, officier de l’Ordre National du Mérite français et Chevalier des arts et lettres. Il a publié la bio-graphie de Maurice André : Maurice André, une trompette pour la renommée, aux éditions du Rocher

GuY touvron - trompette

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Nicolas André, né en 1972, fait ses premiers pas à la trompette avec son père, Maurice André, à l’âge de six ans.Après une formation aux Conservatoires de Versailles et de Rueil-Malmaison avec Eric Aubier, Il effectue avec sa soeur et son père de nombreuses tournées dans le monde entier, puis fonde le trio baroque “Maurice André", qui rencontrera un succès toujours renouvelé. Professeur au Conservatoire de Valencia, Nicolas André est actuellement trompette solo

au sein de l’Orchestre de l’Opéra de Pampelune en Espagne.

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david Guerrier - trompetteDavid Guerrier commence ses études musicales en 1990 au Conservatoire à rayonnement intercommunal du Tricas-tin d'abord au piano, puis à sept ans, il commence la trom-pette dans la classe de Serge Vivarès. Il rencontre Pierre Dutot à Grasse en 1994 lors d'un stage et rejoint sa classe au conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon en 1997 après avoir obtenu une dérogation spéciale vu son jeune âge (13 ans). Il s'y perfectionne jusqu'en 2000, apprenant également la trompette baroque avec Jean-Fran-

çois Madeuf, développant déjà son goût pour jouer les œuvres étudiées sur les instruments d'origine de la composition. À onze ans, il participe à l'école des fans consacrée à Maurice André et remporte cinq ans plus tard le 1er Grand Prix de la Ville de Paris du Concours de trompette du célèbre concertiste.En 2004, il est désigné Soliste instrumental de l’année aux Vic-toires de la musique classique en tant que trompettiste. Il obtient le même prix en 2007 en interprétant le deuxième mouvement du Concerto de Henri Tomasi avec l'Orchestre national de France.Il commence le cor en 2002 et devient très rapidement cor solo de l'Orchestre national de France.En 2006, il devient professeur de cor au conservatoire de Lyon. Il est membre de la Chambre philharmonique (E. Krivine) et a été également cor solo de l'Orchestre national de France (K. Masur) de 2004 à 2009 puis à l'Orchestre philharmonique du Luxem-bourg (E. Krivine) de 2009 à 2010.

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Il occupe aujourd'hui le poste de trompette solo dans cette même formation.Il joue également depuis peu le tuba, le trombone, le violon et l'ophicléide.Il attache une importance toute particulière à interpréter les œuvres du répertoire sur les instruments joués à l'époque où elles ont été créées. Il a fondé il y a quelques années l'ensemble Turbulences (cuivres et percussions), ensemble à géométrie variable, qui fait redécouvrir le répertoire original en l'interpré-tant sur instruments d'époque.Sa discographie comprend notamment le septuor de Saint-Saëns avec les frères Capuçon et Frank Braley ; le 4e concerto pour cor de W.A. Mozart et le concerto pour trompette de Leo-pold Mozart avec l'Ensemble orchestral de Paris (John Nelson) ; le Konzertstück pour 4 cors et orchestre de Schumann avec La Chambre Philharmonique (Emmanuel Krivine), les autres cornistes sont Antoine Dreyfuss, Emmanuel Padieu et Bernard Schirrer, tous 4 sur cors viennois ; et le dernier enregistrement en date comporte 2 titres sur le second album du quatuor Ane-mos (trombones) - Anemos & Co - qui sont le Carnaval de Ve-nise de J-B Arban et Teutatès, fantaisie mystique d'A. Corbin, avec l'ensemble Turbulences (D. Guerrier, cornet à pistons ; A. Ganaye, ophicléide ; Chloé Ghisalberti, piano).

Simon Fournier, né à Angers en 1973, fait ses études de Trompette au Conservatoire d'Angers, puis il se perfec-tionne dans la classe de Guy Touvron au Conservatoire Supérieur de Paris, où il obtient le Premier Prix en 1992 et le Prix de Perfectionnement à l'unanimité en 1993.Depuis 1989, il est concertiste, il a enregistré trois CD. Il a joué en soliste en France, Allemagne, Espagne et en Italie avec Maurice André, Guy Touvron, Frédéric Lodéon, Youri Bashmet, Les Solistes Français, Les Solistes de

Moscou…Il obtient en janvier 1999 le Certificat d’Aptitude de Professeur de Trompette, il est Directeur du Conservatoire Municipal de Musique, Danse, Théâtre et Beaux Arts de Roissy-en-Brie et Professeur de Trompette au Conservatoire de Pontault-Com-

simon Fournier - trompette

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Nicolas Koludzki est né le 16 juin 1992 à Troyes.étudiant au Pôle Supérieur de Paris Boulogne-Billancourt (PSPBB) dans la classe de Guy Touvron.A travaillé avec Jean-Luc Ramecourt et Gérard Boulanger (CRR de Paris).Titulaire d’un DEM (Diplôme d’études musicales) de Trom-pette et d’un DEM de percussions.Il est lauréat en 2011 du concours d’excellence de la Confé-dération Musicale de France avec mention TB et félicitations

du jury (trompette) et du concours artistique d’épinal en niveau excellence (trompette).Membre de :

- l’orchestre d’harmonie de Sainte Savine (10) en divi-sion supérieure - l’orchestre d’harmonie de Troyes (10) en ni-veau honneur - de l’orchestre d’harmonie du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris - de l’orchestre symphonique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris - des or-chestres du PSPBB - formations Trompettes et Orgue, Quintette de cuivres et ensemble de cuivres.

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bault ainsi que Trompette-Solo de l’Harmonie de Troyes et de l’Orchestre Symphonique de l’Aube.Il a fondé son Quintette de Cuivres, ainsi que Les Trompettes du Roy (sur instruments baroques).

Né en 1998, Siméon débute l’étude de la trompette à l’école de musique de Thuir en 2007. Il entre ensuite au CRR Perpignan-Méditerranée dans la classe de Jean-Marie Oriol, où il obtient en 2012 son passage en 3e cycle avec la mention