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Rassemblement ClubCLIC – Paris, Geront’expo, le 26 mai 2009 – DICSIT Informatique 03.83.23.69.00
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3ème
rassemblement des membres de ClubCLIC
A l’occasion du salon
Le 26 mai 2009 De 14 h à 17 h,
en salle HEMISPHERE du hall 7 de PARIS EXPO, Porte de Versailles
Compte-rendu
Avec la participation de
45 Place de l’Eglise
54380 BEZAUMONT
Tel : 03.83.23.69.00
Fax : 03.83.23.69.01
www.dicsit.com [email protected]
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Sommaire
INTRODUCTION 3
PRESENTATION D’AGEVILLAGE SUR INTERNET 4 Agevillage.com 4 Agevillagepro.com 4
L’ARTICULATION CLIC – RESEAU DE SANTE GERONTOLOGIQU E 5 Intervention d’Yvelise ABECASSIS 5 Intervention de Richard-Pierre WILLIAMSON 11 Questions et réactions de la salle 20
LA COORDINATION EN LIGNE : ATTENTUM, POUR LA GESTIO N DES LISTES D’ATTENTE EN ETABLISSEMENT SUR INTERNET 21
Par Emmanuel PENETRAT 21
LA SOLUTION D’ACCES A DISTANCE A LOGICLIC AVEC ORAN GE 28 Par Jean-Pierre BARBARINI 28
PRISE EN CHARGE DES PERSONNES HANDICAPEES EN EHPAD : ENJEUX ET SOLUTIONS 33
Par Joël PRIOU, Cap Retraite 33 Questions et réactions de la salle 34
SITUATION ET AVENIR DES CLIC 35 Intervention de Laurence LE ROUX 35 Intervention de Dominique SGAMBATO et Yvelise ABECASSIS 36
CONCLUSION 37
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Introduction
Par Yvelise ABECASSIS (Présidente de l’ANC-Clic et directrice du clic et du réseau de
FONTAINEBLEAU (77)), Richard-Pierre WILLIAMSON (Vice-Président de l’ANC-Clic et directeur du clic
de LA ROCHE SUR YON (85)) et Emmanuel PENETRAT (directeur de la société DICSIT Informatique, et
fondateur de ClubClic)
En juin 2002, parallèlement au déploiement du logiciel LOGICLIC, l’idée d’un club utilisateur est
née. Initialement baptisé « clubLogiclic », ce groupe de discussion sur Internet s’est très rapidement
enrichi de discussions métier allant au-delà du logiciel en lui-même, puis s’est très vite élargi à
d’autres membres acteurs des clic. Cette évolution a justifié ensuite l’évolution de l’appellation
« clubLogiclic » en « clubClic ».
En mai 2009, ClubClic regroupe 750 membres en lien direct avec l’activité des Clic.
L’originalité du rassemblement ClubClic est qu’il s’agit d’un groupe qui est né sur internet en
premier lieu, pour ensuite se rencontrer physiquement. Cette 3ème édition a été co-organisée par
DICSIT Informatique et l’Association Nationale des Coordinateurs et Directeurs de Clic (ANC-Clic),
elle-même née des 2 précédentes rencontres. L’ANC-Clic compte à ce jour 35 adhérents et 18
administrateurs
Selon Yvelise ABECASSIS il est important que l’ANC-Clic se positionne progressivement sur tout ce
qui touche de près ou de loin à la personne âgée. L’association, encore jeune, a subi quelques retards
au démarrage par rapport aux objectifs fixés, du fait des différents projets dans lesquels sont
impliqués les membres de son bureau.
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Présentation d’AgeVillage sur internet
En tant que partenaire du rassemblement, il a été présenté succinctement Agevillage au début
du rasseemblement.
AgeVillage est devenu en neuf ans, un acteur incontournable du secteur de la gérontologie. Les familles, aussi bien que les professionnels, ont pris l’habitude de venir chercher des informations,
proposer des points de vue ou des solutions, mettre en valeur leur expérience
Agevillage.com
• Informations sur la perte d’autonomie et le Bien vieillir : l’actualité du bien vieillir, du grand
âge, des dossiers pratiques : de la vie quotidienne avec une personne âgée fragile à la vie des
services, des établissements, des collectivités, les initiatives locales, nationales, internationales, les chroniques des professionnels du secteur, l’agenda des manifestations
locales…
• Conseils : aide aux aidants, question juridique, recherche d’un établissement…
• L’annuaire du Grand Age : Annuaire national des établissements et services aux personnes
âgées, les lieux d’information, dont en particulier les Clic
• Questions - Réponses : Les experts sont à la disposition des internautes pour répondre aux
questions posées
• Petites annonces : bénévolat, service aux aidants, offre de logements adaptés
• Forums de discussion autour des problématiques liées au Grand Age
• La Newsletter, lettre hebdomadaire d’agevillage.com envoyée aux abonnés
Agevillagepro.com
• Chaque jour,
toute l'actualité
professionnelle
du secteur de la
gérontologie et
du handicap :
évolutions
réglementaires et
politiques, etc…
• Des dossiers d’expertise sur abonnement : outils d’aide à l’analyse et à la pratique,
conventions tripartites, outils qualité, droit, projets d’animation, projets d’établissement
achats, appels d’offres…
• Des services : mini-sites, agenda des manifestations et des formations, f aux professionnels du secteur, module « place de l’emploi », petites annonces…
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• Le salon Professionnel : véritable salon virtuel qui regroupe les fournisseurs, les prestataires
et les entreprises de formation du secteur
• La Newsletter, lettre hebdomadaire d’agevillagepro.com envoyée aux abonnés
L’articulation CLIC – Réseau de Santé Gérontologique
Intervention d’Yvelise ABECASSIS
Il s’agit de deux entités fortement complémentaires (les Clic apportant l’approche sociale et les
réseaux la composante sanitaire), mais régies par des tutelles différentes (les Conseil Généraux pour
les Clic, et l’URCAM pour les réseaux) et donc soumises à des financements et des fonctionnements
différents.
Pour citer l’exemple du clic FACIL de FONTAINEBLEAU ouvert en 2005, Yvelise ABECASSIS
souligne le fait que le GIR Moyen Pondéré de la population concernée s’élevait alors à 800, traduisant une très forte dépendance des personnes âgées, d’où la nécessité de fonctionner avec un
réseau de santé gérontologique. Le Réseau Gérontologique Sud 77, fortement soutenu par les
professionnels de santé du secteur, a ainsi rapidement vu le jour.
GERONTexpo 28 mai 2009
Quelques définitions
La gériatrie: spécialité médicale des maladies de la vieillesse (si l’on considère grossièrement 3 périodes de vie: jeunesse, âge adulte, vieillesse).
La gérontologie: science qui étudie le vieillissementdans tous ses aspects (biomédical, socio-économique, démographique, culturel…).
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Quelques définitions
Le CLICCentre local d’information et de Coordination
Structure de proximité pour:• Les personnes âgées de plus de 60 ans et leur entourage• Les professionnels de la gérontologie et du maintien à
domicilele CLIC, ses missions:Accueillir, informer, orienter, faciliter les démarches, fédérer les acteurs locaux.Évaluer les besoins à domicile et élaborer un plan d’aide personnalisé.Mettre en place et suivre le plan d’aide en coordonnant les professionnels de terrain (UAS, CCAS, services d’aide à domicile,
établissements de santé, EHPAD, intervenants libéraux….
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Quelques définitions
Le CLICCentre local d’information et de Coordination
Structure de proximité pour:• Les personnes âgées de plus de 60 ans et leur entourage• Les professionnels de la gérontologie et du maintien à
domicilele CLIC, ses missions:Accueillir, informer, orienter, faciliter les démarches, fédérer les acteurs locaux.Évaluer les besoins à domicile et élaborer un plan d’aide personnalisé.Mettre en place et suivre le plan d’aide en coordonnant les professionnels de terrain (UAS, CCAS, services d’aide à domicile,
établissements de santé, EHPAD, intervenants libéraux….
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Quelques définitions
Le CLIC, c’est aussi
• Un observatoire de la vieillesse et des problématiques liées à la dépendance.
• Un animateur de territoire:Actions de prévention
Aide aux aidants, groupes de parolesInformation/formation,conférences à thèmes, forums,
colloques…..
Un travail en réseau:Conseil Général, communes, CCAS, services de l’État, CNAM, caisses de retraites, CNAV, MSA,Services de maintien à domicile, comités d’entraide,associations, hôpitaux, réseaux de
santé, structures d’hébergement, services sociaux, professionnels de santé, acteurs de
l’habitat..
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Quelques définitions
Le réseau de santé gérontologique Réseau de santé, constitué de professionnels de santé libéraux, établissements de santé, institutions sociales et médico sociales, de représentants d’usagers.� objet: favoriser l’accès aux soins, la coordination, la
continuité et interdisciplinarité de la prise en charge sanitaire de la population âgée.
� buts: prise en charge adaptée aux besoins de la personne âgée tant sur le plan de l’éducation de la santé, de la prévention, que du diagnostic et du soin.
� Participe:
� à des actions de santé publique� à des actions d’évaluation et expertise
Se place: en amont et en aval de l’hospitalisation.
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La mutualisation des services
� Le binôme:� CLIC / Réseau de santé gérontologique
=� Pôle de Coordination gérontologique
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Caisses deretraites
EHPAD
Aidesalternatives
Structuresd’aide àdomicile Para
médicaux
Professionnelsde santélibéraux
SSIAD
RéseauDe
bénévoles
Aidantfamilial
Établissementsde santé
CLIC/RGS77
Le CLIC et le Réseau de santépivot du dispositif
Personne âgée Personne
âgée
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La consultation d’évaluation gérontologique
• c’est un outil efficace dans la prévention et le retardement de la dépendance (Pr. Robert Moulias, CH Charles Foix, Ivry/Seine, 2003)• c’est un bilan somatique, cognitif et social effectuée au cours d’une consultation longue effectuée par un gériatre.• elle a pour but de poser des diagnostics, collaborer au suivi du patient âgé, proposer les soins, les aides qui lui sont utiles, ainsi qu’à son entourage.
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La consultation d’évaluation gérontologique
l’évaluation réalisée porte au minimum sur:• les capacités cognitives,• les capacités à exercer les activités de la vie
quotidienne,• l’état psycho comportemental,• l’état visuel, auditif, dentaire,• l’état nutritionnel,• la continence,• sur l’équilibre et la motricité,• le risque de iatrogénicité médicamenteuse
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Le Pôle de Coordination gérontologique
CLIC FACIL RGS77Directrice
Secrétaire M.Co. GériatreC.E.S.F. Infirmière coC.E.S.F. Psychologue
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Aujourd’hui…demain….
Tout l’enjeu de la gériatrie est de savoir reconnaître, prévenir les risques de perte d’autonomie, retarder
cette perte d’autonomie par une prise charge globale et coordonnée en ville comme à l’hôpital.
L’articulation ville-hôpital et le travail en réseau conditionnent la qualité du service rendu à la personne
âgée pour lui conserver son indépendance, sa vie sociale et familiale aussi longtemps que possible à son
domicile.
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Aujourd’hui…demain….
� Coordonnateur de santé en gériatrie
(gestionnaire de cas)
� professionnel des champs sanitaires et sociaux� il assure l’évaluation, la planification, la
coordination et la continuité des services, en vue d’une intégration des soins et des services auprès
des personnes en perte d’autonomie
On retiendra que l’objectif principal d’un réseau de santé est d’orienter vers les professionnels concernés, suivant les résultats de Consultation d’évaluation Gérontologique.
Intervention de Richard-Pierre WILLIAMSON
A CHALLANS, en Vendée, l’association qui porte déjà le clic Coord’Age finalise un projet de
Réseau Gérontologique, le réseau de la Loire à la Vie.
Nathalie POISBELAUD, coordinatrice de Coord’Age (et secrétaire adjointe de l’ANC-Clic), n’ayant
pu se rendre à ce rassemblement, c’est Richard-Pierre WILLIAMSON qui présente ce projet, en toute
connaissance de cause puisqu’en Vendée, les Clic se sont déjà constitués en association et se réunissent tous les deux mois.
Pour ce qui est du clic de LA ROCHE SUR YON dirigé par Richard-Pierre WILLIAMSON, la
dimension de réseau en complément du clic n’a pas été nécessaire ; en effet, il s’agit d’un territoire
où la culture gérontologique est bien établie de longue date, y compris avant la création des Clic.
Ainsi, le Clic Entour’Age a progressivement été reconnu par l’ARH, et a donc naturellement
fonctionné avec les professionnels de santé du secteur. Le GIR moyen pondéré du Clic Entour’Age a
par ailleurs baissé jusque 360, ce qui signifie que les personnes âgées sont mises en lien avec le Clic
de plus en plus tôt.
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Projet de
Réseau de
Santé .
personnes âgées
« de la Loire à la Vie »
44 - 85 St Gilles
Croix Vie
Challans
Machecoul
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2
St Gilles
Croix Vie
Challans
Machecoul
2. Réseau/CLIC : quelles différences ?
3. RESPA de la Loire à la Vie: pourquoi ?
Pour qui ? Pour quoi ? Comment ?
1. Un réseau : une approche territoriale
Projet de réseau de santé P.A. « de la Loire à la Vie »
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3
CLIC PASS‘âges6000 personnes 60 ans et +
2122 personnes de 75 ans et +Machecoul (44)
CLIC Coord'Age13448 personnes 60 ans et +
4589 personnes de 75 ans et +Challans (85)
CLIC Pays Mer et Vie11610 personnes 60 ans et +
3791 personnes de 75 ans et +Saint Gilles Croix de Vie (85)
TERRITOIRE
INTER-DEPARTEMENTAL
DU RESEAU
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St Gilles
Croix Vie
Challans
Machecoul
1. Un réseau : une approche territoriale
3. RESPA de la Loire à la Vie: pourquoi ? Pour qui ? Pour quoi? Comment ?
2. Réseau / CLIC: quelles différences ?
Projet de réseau de santé P.A. « de la Loire à la Vie »
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HISTORIQUE
- Février 2007 : début de la réflexion à l’ initiative de 3 CLIC
- 2007 : financement d’un accompagnement auprès du DLA (Dispositif Local Associatif) et recrutement consultante
- MSA sollicitée en juillet 2007 : la mise en route de cet accompagnement estd'abord liée aux liens qui existaient auparavant sur ce territoire
- Septembre 2007 : constitution d’un comité de pilotage (COPIL)
-1er semestre 2008 : continuité de la réflexion sur la mise en oeuvre de ceprojet (forme juridique...)
-Convention de partenariat CLICs / MSA signée en septembre 2008
-La MSA ne sera pas membre du réseau, les promoteurs sont les décideurs
-D’autres relais locaux sont associés : Ainés Ruraux …
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QU’EST-CE QU’UN RESEAU GERONTOLOGIQUE ?
QU’EST-CE QU’UN CLIC?
Un réseau gérontologique :
� est un réseau de santé (articles L 6321-1 et 2 du Code de la Santé publique)
� vise au maintien à domicile, le plus longtemps possible, de personnes âgées dans les meilleures conditions médicales et sociales
Un CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) est:
� une instance de coordination gérontologique (loi n°2002-2 du 2 janvier 2002)
� un guichet d’accueil, d’information et de coordination
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DES MISSIONS COMPLEMENTAIRES… MAIS DIFFERENTES
Les CLIC Les réseaux gérontologiques
• Lieux d’accueil, d’écoute et d’information du public
• Centres de ressources pour les professionnels
• Facilitent l’accès aux droits
• Analysent les besoins et élaborent un plan d’accompagnement dont ils assurent le suivi (niveau 3)
• Facilitent la mise en relation des professionnels
• Initient des actions de prévention, de soutien aux aidants naturels, de formation
Une organisation :
• Assurant une prise en charge sanitaire et sociale coordonnée de la personne âgée
• Permettant un maintien à domicile grâce à la coordination des différents professionnels de santé par le médecin généraliste traitant de la personne âgée
• Pouvant mettre en place des actions d’éducation à la santé et de prévention
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8
QUELLES DIFFERENCES ? (2)
Les CLICS… Les réseaux gérontologiques
Financements
• Conseil Général• Collectivités territoriales• CRAM
• Assurance Maladie (Fonds d’Intervention pour la Qualité et la Coordination des Soins FIQCS)
Périmètres d’intervention
• Infra départemental
Défini dans le cadre du schéma gérontologique départemental
• Déterminé par le réseau
En fonction de l’offre de soins, et en tenant compte du Schéma Régional d’Organisation des Soins
(SROS)
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St Gilles
Croix Vie
Challans
Macheco
ul
1.Un réseau : une approche territoriale
2. Réseau/CLIC : quelles différences ?
3. RESPA de la Loire à la Vie
Pourquoi ? Pour qui ? Pour quoi ? Comment ?
Projet de réseau de santé P.A. « de la Loire à la Vie »
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POURQUOI ?
1) Permettre le maintien ou le retour à domicile dans des conditions sanitaires et sociales optimales des personnes âgées dépendantes
2) Prévenir, en facilitant l’accès aux soins, l’aggravationet les conséquences de la dépendance en vue de retarderl’institutionnalisation et l’hospitalisation
3) Articuler le lien ville/hôpital par la garantie de lacontinuité et de l’interdisciplinarité des prises en chargesanitaires des personnes âgées
� donc des plus-values attendues :
pour les usagers,
pour les familles et les aidants,
pour les professionnels,
pour les structures, institutions...
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POUR QUI ?
- prioritairement à des personnes âgées de 75 ans et plus et par
dérogation à celles âgées de 60 ans et plus ;
- vivant et souhaitant rester ou retourner à leur domicile qui sesitue sur le territoire du réseau , affiliées à un régime obligatoire de S.S.
- répondant à l’une ou plusieurs des situations suivantes :
* des patients gériatriques « se caractérisant par la coexistence deplusieurs pathologies chroniques invalidantes à l’origine d’unedépendance physique et/ou psychique », rendant critique le maintien àdomicile ou le retour à domicile dans les suites d’une hospitalisation ;
* des personnes se trouvant dans une situation de rupture socio-sanitaire (absence, insuffisance ou difficultés rencontrées par les «d’aidants » ou professionnels, rupture du lien social) nécessitant lerecours à des aides venant à la fois du champ sanitaire et social ;
* des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’unemaladie apparentée
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POUR QUOI ?
Un parcours simple de la personne âgée, dans le cadre d’un guichet unique, avec le médecin généraliste pour pivot :
1. Une évaluation gériatrique globale (médico-psycho-sociale),
2. Un plan d’intervention personnalisé élaboré lors d’une réunion de coordination réunissant les intervenants médicaux, sociaux et médico-sociaux,
3. Une mise en œuvre et le suivi du plan d’intervent ion personnalisé ,
4. Une réévaluation régulière du plan d’intervention personnalisé
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Exemple de parcours de la personne âgée
et d’articulation CLIC/Réseau
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COMMENT ?
Une équipe pluridisciplinaire :
� une infirmière coordinatrice
� des secrétaires administratives sur les 3 antennes
� un psychologue
� un ergothérapeute
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1. Un nombre important de bénéficiaires potentiels :
52 communes, 8 cantons,
31 000 de 60 ans et plus
10 500 de 75 ans et plus (recensement 1999)
2. Un territoire étendu et cohérent : sur le territo ire de santé du centre hospitalier Loire Vendée Océan de Challans/ Machec oul et GCS…
3. Une forte mobilisation locale ... 3 CLIC, comité de pilotage représentatif, contacts avec collectivités et URML
4. D’autres réunions prévues, projet en voie de fina lisation
5. Dépôt en juin devant la Commission Compétente Ass urance Maladie
6. Des partenariats sont en route
7. Les Conseils Généraux suivent ce projet de décloi sonnement du sanitaire et du social
CE QU’IL FAUT RETENIR…
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CE QU’IL FAUT RETENIR…
� Proximité, 3 lieux
� Guichet unique
� Renforcement de la coordination sanitaire et social e
� Triple objectif énoncé précédemment
� Plus values attendues
� Critères d’inclusion volontairement larges et soupl es
� Un parcours simple (schéma de prise en charge)
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Questions et réactions de la salle
Véronique BOUDIER, coordinatrice du Clic de la ville de COLOMBES (92) évoque le
rapprochement entre le clic de COLOMBES, et le réseau Agekanonix de VILLENEUVE LA GARENNE
(adhérent à la Fédération des Réseaux Gérontologiques d’Ile de France), qui n’inclut pas que des
patients âgés. Un projet de mutualisation des moyens des deux structures est en cours, et certaines
difficultés se posent, du fait des deux expériences différentes des deux entités. De plus, cette
articulation demande beaucoup d’énergie en terme de « négociation » et de « partage du pouvoir ».
Les premières difficultés de l’articulation clic/réseau se sont manifestées lors de la résolution
conjointe de situations complexes.
Dominique SGAMBATO, Responsable du Clic de CRETEIL (94), témoigne sur le Réseau de Santé
GERONTO 4, qui a d’abord couvert 4 communes, puis 15, sur le secteur de 2 Clic : l’expérience prouve
qu’il est important que les médecins traitants des patients soient contactés prioritairement au réseau
par les professionnels de santé, facilitant ainsi l’adhésion de ces médecins au réseau.
Par ailleurs, la particularité du réseau GERONTO 4 est qu’il est également porteur de projet
MAIA.
Stéphane RAÏLO est directeur opérationnel de l’association REGAIN d’AGEN (47) qui porte 2 Clic
et un réseau de santé, dont la particularité est de ne pas être qu’à vocation gérontologique (prise en
charge de tous les troubles cognitifs, dont la maladie d’Alzheimer) : selon l’expérience de ce réseau, les médecins répondent très facilement aux réseaux de santé. Stéphane RAÏLO souligne aussi le fait
que dans le Lot et Garonne, les réseaux mémoire sont fédérés.
Yvelise ABECASSIS rappelle l’incompréhension des Clic, fin 2007, de leur détachement de la
maladie d’Alzheimer face à la création des MAIA.
Nathalie FENAIN, coordinatrice générale de 3 Clic de l’arrondissement de DOUAI (59), fait part
de la difficulté à trouver des subventions pour les Clic, réaliser l’interface avec les réseaux, mais
également les MAIA aujourd’hui, et pose la question de la lisibilité et de la crédibilité.
Jennifer CHETRIT, responsable du Clic du CCAS de BOULOGNE-BILLANCOURT (92), évoque la
difficulté qu’il existe parfois pour différencier clic et réseau ; en effet, le Clic de BOULOGNE-
BILLANCOURT intègre déjà une infirmière et une psychologue. Il s’agit d’une spécificité dû au fait
qu’il s’agit d’un Clic municipal, et qui a donc des financements supplémentaires à un Clic associatif
par exemple. Yvelise ABECASSIS reconnaît qu’un clic de niveau 3 a effectivement une activité proche
de celle d’un réseau de santé gérontologique.
Emmanuel PENETRAT rappelle qu’à l’origine des Clic, il était prévu que ces structures aient une
part médicalisée, ce qui n’est aujourd’hui pas le cas.
Une infirmière d’un réseau de santé de la Loire souligne les divergences nationales de
fonctionnement des réseaux, puisqu’elle travaille dans un réseau de santé dans lequel il n’y a ni
gériatre, ni psychologue.
Une directrice d’EHPAD constate qu’on ne répond pas aujourd’hui efficacement aux
problématiques de la personne âgée à domicile. Chaque territoire a sa propre logique de
fonctionnement, justement car clic et réseaux sont en « pièces détachées », et à chacun d’écrire sa
propre « notice ».
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La coordination en ligne : ATTENTum, pour la gestion des listes d’attente en
établissement sur internet
Par Emmanuel PENETRAT
LISTE D’ATTENTE EN ÉTABLISSEMENT CENTRALISÉE SUR INTERNET
Un produit Distribué par
Le logiciel en ligne ATTENTum, édité par la société SELIA, partenaire de DICSIT Informatique, a vu
le jour en 2007, et a notamment fait ses preuves dans le département du Puy de Dôme :
• en évitant les « parcours du combattant » pour les familles (une seule démarche à faire, auprès d’un seul établissement, ou auprès d’un clic)
• en redonnant un sens concret aux listes d’attente grâce à leur mise à jour en temps
réel (ce qui n’était pas toujours le cas auparavant, quand la personne âgée était admise
dans un autre établissement, ou même décédée.
ATTENTum fonctionne à la manière d’une boîte mail évoluée. Par leur neutralité, les Clic jouent
un rôle prépondérant dans le processus d’inscription des personnes âgées sur les listes d’attente
d’entrée en établissement.
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Le dossier en ligne
� Il sera saisi en ligne et une seule fois, par le CLIC ou par tout autre acteur habilité (EHPAD, Service social, CCAS ...)
� Il sera donc en temps réel positionné dans les listes d’attente de chaque établissement demandé
� Dossier en ligne adapté au modèle unique de votre département
� Possibilité de joindre des documents au dossier de l’usager (certificat médical, justificatifs)
� Démarches simplifiées
� Il peut obtenir facilement des renseignements sur l’avancée globale de son dossier
Côté usager
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Côté établissement
� Liste d’attente fiable du fait de sa mise à jour permanente
� Visualisation de l’ordre des souhaits de l’usager et de l’évolution de la demande auprès de chaque établissement concerné
� Recherche par critères des personnes en attente d’une place (GIR, ...)
� Des indicateurs fiables pour le développement de l’établissement (création, extension)
� Respect des pratiques internes dechaque établissement
Côté C.L.I.C, Service Social, Réseau, …
� Suivi des demandes et information à la personne / famille
� Possibilité de gérer les lettres de maintien en liste d’attente
� Visualisation des places disponibles dans chaque établissement
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Côté médecin
� Un seul dossier médical à établir
� Suivi des demandes
Côté Conseil Général
� Indicateurs fiables sur les listes d’attentes, profils des demandeurs, types de demandes, ...
� Aide à l’orientation des politiques d’ouvertures de nouvelles places
� Un meilleur service rendu au public
� Intégration possible du service ATTENTum dans le portail du conseil général
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Techniquement
� Accès sécurisé via votre navigateur internet (aucune installation à prévoir sur les ordinateurs)
� Données hébergées sur des serveurs Orange, hébergeur de fait de données de santé
� Gestion d’habilitations par utilisateur et par service
� Dossier pré rempli pour la déclaration du traitement Attentum à la C.N.I.L.
Le CLIC, pivot du dispositif
� Les familles sollicitent naturellement le CLIC pour l’entrée en établissement
� Les CLIC ont un rôle neutre très important qui permet un travail collaboratif inter établissements (de nombreux CLIC ont animé l’élaboration d’un dossier unique !)
� Compétences de coordination reconnue (cœur de métier des CLIC)
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Intérêts pour le CLIC
� Permet d’apporter un vrai service rendu aux usagers et aux établissement
� Il renforce donc sa légitimité
� Source possible de financement
2 formules possibles
� Standard : le CLIC coordonne le lancement du dispositif ( formation, interlocuteur ..) Les établissement paient l’abonnement internet à ATTENTum
� Avancé : le CLIC met à disposition un temps de son personnel pour une véritable animation du dispositif. Par convention, les établissement paient ce service rendu par le CLIC (incluant aussi l’abonnement internet à ATTENTum)
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Coûts
� Standard : 155 €HT/an et par établissement ( 300 €si aucun investissement initial)
Avancé : pour 12 établissements et pour financement d’¼ ETP, 615 €HT/ an et par établissement
Concernant la recherche de financements par les Clic, on évoque la cas du clic associatif
« Regain » d’AGEN (47) : Stéphane RAÏLO explique que le clic a signé 150 conventions valorisées, avec
des cliniques privées, par exemple. Ainsi, le Clic reçoit une double subvention de la part de la CRAM Aquitaine, mais aussi de convention avec des cliniques (ce qui s’élève à environ 6500 € à l’année).
De même, en partenariat avec une caisse de retraite, le Clic réalise des bilans mémoire auprès
des bénéficiaires de cette caisse. Cela rapporte au Clic une subvention de 30000 € sur 3 années.
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La solution d’accès à distance à LogiCLIC avec Orange
Par Jean-Pierre BARBARINI
Depuis 2006, DICSIT Informatique a choisi Orange Business Services pour proposer ses logiciels
sous forme d’hébergement web en toute sécurité, Orange étant ‘hébergeur’ de fait pour les données
de santé personnelles, et notamment agréé ‘hébergeur de DMP’ en 2006.
Les données sont ainsi hébergées sur un serveur administré à distance par DICSIT Informatique,
situé au sein d’un Data Center Orange Business Services répondant aux normes de sécurité les plus exigeantes.
Grâce aux solutions de bureau à distance, l’utilisateur ouvre une session sur un serveur Orange,
par le biais d’une simple connexion internet, pour se connecter au logiciel et aux données de son
service.
L’hébergement WEB apporte de nombreux avantages :
• Aucun logiciel n’est installé sur les postes utilisateurs (seul un raccourci de connexion
bureau à distance) ;
• Il est possible d’accéder à son logiciel depuis n’importe quel ordinateur connecté à
Internet (ADSL, 3G, …)
• La gestion des sauvegardes est entièrement assurée pas DICSIT Informatique et Orange,
invisible par l’utilisateur
• Les mises à jour sont automatiques, lors de la maintenance mensuelle du serveur
Transmettre et consulter l’information dès que nécessaire avec les solutions
d’Orange
3eme Rassemblement des membres de clubclic
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Transmettre et consulter l’information dès que nécessaire
� … sans attendre d’être de retour au bureau, les évaluations sont saisies et disponibles en temps réel , le coordinateur dispose de l’information
� consulter en mobilité avec le même confort qu’au bureau lors des permanences grâce au réseaux haut débit mobile d’Orange, Wi-Fi, 3G+, EDGE et GPRS
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Les outils: l’ultra portable AKOYA, le réseau Orange, LOGICLIC et LOGIRESO hébergé
75%en 3G+
99%en EDGE
fin mars 2009
Logiclic le système d’information
Hébergé sur une plateforme Orange
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Gagnez du temps
� Business Everywhere vous permet de travailler en déplacement depuis votre ultra portable sans fil, partout où vous en avez besoin
– accédez à votre système d’information Dicsit ,en situation fixe, depuis le domicile des personnes , en situation de mobilité, en déplacement , et partout ailleurs
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Les bénéfices
� garder un lien permanent avec votre système d’information où que vous soyez
– fournir à vos collaborateurs les outils nécessaires pour mieux travailler
– diminuer les flux papier entraînant une ressaisie dans le système d’Information
– Consulter les dossiers à distance en temps réel – Accéder à l’information via internet ( annuaires, site web
des partenaires)
� Améliorer le service aux personnes aidées
– être plus réactif sur le terrain– disposer de remontées terrain en temps réel pour des
décisions rapides
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une offre qui sécurise vos connexions et votre ordinateur portable
� Business Everywhere s’intègre dans la politique de sécurisation mise en place dans votre structure
� Orange sécurise l’accès au logiciel hébergé depuisles réseaux mobiles Wi-Fi 3G+, EDGE et GPRS
– authentification forte aux réseaux GPRS, EDGE, 3G, 3G+grâce à la carte USIM
� Orange sécurise votre ordinateur portable
– en GPRS, EDGE, 3G, 3G+ toute connexion entrante depuisInternet est bloquée
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Medion E1210
� Caractéristiques
– Processeur Intel® Atom™ N270 1.6 GHz– Windows® XP Edition Familiale Service Pack 3 Authentique– Ecran large TFT de 10,2" (1024x600 pixels)– Disque dur de 160 Go, Mémoire vive 1 Go DDR2 RAM– Batterie grande capacité 6 cellules – Wi-Fi 802.11 b/g/draft-n et LAN 10/100 mb/s intégrés – Adaptateur Bluetooth fourni– Taille : 260 x 180 x 19/43 mm Poids : 1,25 kg , batterie incluse – Garantie 24 mois +
AtoutsHaut débit mobile Wi-Fi/3G+/EDGE prêt à l’emploi (Kit BEW pré-installé)Mini PC ultra compact et léger (Poids : 1,25 kg)Batterie grande capacitéWindows XP standardEcran et clavier de taille confortable
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LE HAUT DEBIT MOBILE ORANGE
63%en 3G+
99%en Edge
74%en 3G+
99%en Edge
Début 2008
Début 2009
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Prise en charge des personnes handicapées en EHPAD : Enjeux et solutions
Par Joël PRIOU, Cap Retraite
La prise en charge des personnes handicapées en EHPAD : enjeux et solutions
Si chaque personne âgée est unique et nécessite une prise en charge adaptée, c’est encore plus
vrai en ce qui concerne la prise en charge des personnes handicapées en EHPAD. Fort de son
expérience de conseil et d’orientation auprès des personnes âgées et de leurs familles en recherche
de solutions d’hébergement, l’organisme Cap Retraite est confronté au quotidien à cette problématique spécifique, ses enjeux et les pistes d’amélioration envisageables.
A – De plus en plus de personnes âgées handicapées
Les progrès de la médecine et l’amélioration des conditions de vie expliquent que les personnes
âgées vivent de plus en plus vieux. Ainsi, l’espérance de vie atteint désormais 85 ans pour les femmes
et 77 ans pour les hommes.
Parallèlement aux progrès enregistrés pour le reste de la population, l’espérance de vie pour les
personnes handicapées est également en progression. Elle atteint actuellement 71 ans pour les femmes et 66 ans pour les hommes.
René Lenoir, qui fut en 1975 à l’origine de la loi d’orientation en faveur des personnes
handicapées, affirmait en 1976 : « Les débiles profonds mourraient presque tous a l’adolescence, ils
atteignent maintenant l’âge mûr et nous aurons dans 10-15 ans de grands handicapes du troisième
âge ».
B – Une dynamique du vieillissement particulière
Chez les personnes handicapées, la dynamique du vieillissement est plus rapide que pour le reste de la population. Les manifestations de vieillissement chez les personnes handicapées sont plus
précoces et on assiste donc à un décalage entre l’âge d’apparition de phénomènes liés au
vieillissement et l’âge réel de la personne. Cette accélération de la vieillesse et des manifestations du
grand âge chez les personnes handicapées justifient une prise en charge spécifique de celles-ci.
C – Les personnes âgées handicapées en quelques chiffres
60 ans et plus 70 ans et plus
Population à domicile 11 586 000 6 192 000
population a domicile
souffrant d’au moins une
incapacité
812 600
659 700
Population en institution 483 800 437 400
source : enquête handicaps-incapacités-dépendance (2001)
D - Les solutions de prise en charge en institution
Il existe trois axes principaux d’action pour améliorer la prise en charge des personnes âgées en
institution : l’axe législatif, l’axe médical et l’axe financier.
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1/ Légiférer pour abaisser l’âge minimal d’entrée en EHPAD
Aujourd’hui, une personne âgée de moins de soixante doit demander une dérogation d’âge pour
pouvoir entrer en maison de retraite. L’abaissement de l’âge de prise en charge par les EHPAD des
personnes handicapées permettrait de répondre à beaucoup de cas critiques.
2/ Améliorer la prise en charge médicale
Pour répondre aux spécificités de la prise en charge des personnes handicapées hébergées en
EHPAD, il convient d’améliorer le nombre et la qualification du personnel soignant. Le financement de postes supplémentaires permettrait une meilleure prise en charge médicale de ce type de public.
3/ Alléger le poids financier des familles
Le financement des frais d’hébergement n’est que très faiblement subventionné par la
collectivité, comparé, par exemple, au financement des soins hospitaliers. Ainsi, le« reste à charge »
des personnes âgées, compte tenu des aides et subventions disponibles, reste encore trop élevé. La
réévaluation du mode de financement, en faisant un appel accru à la solidarité nationale, permettrait
d’alléger le fardeau financier qui pèse sur les familles des personnes âgées handicapées.
Annexe – Les principaux textes juridiques
- loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté
des personnes handicapées
- loi du 30 juin 2004 relative a la solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et des
personnes handicapées
- décret du 17 mars 2004 relatif a l'abaissement de l'âge de la retraite pour les assures sociaux
handicapes
- loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale
- loi du 20 juillet 2001 relative a la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées
et a l'allocation personnalisée d'autonomie
Questions et réactions de la salle
Mesdames BOCQUET et DUTRIAT, chargées de mission Personnes Agées pour le Conseil Général de
l’Eure (27), citent l’exemple d’une personne handicapée très isolée, atteinte de sclérose en plaques
et âgée d’une quarantaine d’années. Dans ce type de cas, une demande de dérogation pour l’entrée
en maison de retraite peut être faite, puisque la législation standard impose un âge minimum.
Joël PRIOU confirme que ces situations vont se reproduire de plus en plus souvent, et c’est pourquoi
CAP Retraite favorable à la diminution de l’âge minimum d’entrée en EHPAD.
Monica YUNES du Clic des Portes de l’Essonne à JUVISY SUR ORGE (91) évoque la situation dramatique des personnes handicapées qui survivent à leurs parents. Est-ce que les handicapés de
moins de 60 ans ont leur place dans une maison de retraite ? En 2008, le Clic des Portes de l’Essonne
a travaillé sur 4 situations semblables.
L’âge moyen d’entrée en EHPAD est d’aujourd’hui 86 ans. Certains établissements ont tenté
l’expérience d’accepter des personnes âgées avec leurs enfant handicapés, précise Joël PRIOU.
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Stéphanie DECLERCK intervient au nom du clic des Géants de Flandre d’HAZEBROUCK (59), qui mène
un groupe de travail sur les populations handicapées vieillissantes. Il en ressort que la prise en charge
des personnes handicapées se doit d’être très spécifique, et très ciblée suivant les handicaps.
Situation et avenir des CLIC
Intervention de Laurence LE ROUX
Laurence LE ROUX, Coordinatrice du Clic de CHATEAU-GONTIER (53) insiste sur les très
nombreuses différences observées d’un Clic à l’autre, en termes de missions, de statuts, de salaires,
de moyens, de locaux … Les notions de Clic et de Coordination sont à définir clairement.
Une personne représentant le Conseil Général de la Manche (50) remarque que les Clic ont
beaucoup apporté à la Gérontologie en général, et qu’ils en représentent aujourd’hui la « matière
grise ».
Pour le cas du département de la MAYENNE, il existe beaucoup d’entités juridiques différentes. A la base, ce sont les hôpitaux qui orientent les situations de personnes âgées dépendantes vers les
différentes associations.
Pour ce qui est du Clic de CHATEAU-GONTIER, Laurence LE ROUX s’attache à mettre en avant les
différences sur les différents types de contrats (CDD, CDI, détachements, …). Ce Clic coûte environ
50000 € à l’année, et il est donc nécessaire de faire les démarches nécessaires à l’obtention de
subventions. C’est pourquoi Laurence LE ROUX déplore le fait d’organiser ses actions davantage en
fonction des possibilités de financement que des besoins du territoire.
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Il est ainsi justifié de s’interroger sur l’équité des réponses apportées au niveau nationale, ainsi
que sur la pérennité économique des Clic.
Intervention de Dominique SGAMBATO et Yvelise ABECASSIS
�Présentation de l’annuaire des CLICPar Mme SGAMBATO
577 CLIC15 Coordinations gérontologiques (Hauts de Seine 92)12 Réseaux gérontologiques (7 départements)5 Unités PA PH (Aube 10)Maison Départementale de l’Autonomie avec 13 Maisons du
Conseil général comprenant un service Autonomie (Isère 38)100 Maisons de Rhône (Rhône 69)
4 Départements sans CLIC ou autres (Aveyron, Charente, Haute Loire et Somme)
L’objectif du recensement national des Clic, entrepris par Dominique SGAMBATO, responsable du
Clic de CRETEIL (94), est de clarifier la situation des Clic. Force est de constater que certains Clic ne
doivent pas connaître ni ClubClic, ni l’ANC-Clic.
La Présidente de l’ANC-Clic annonce la future mise en ligne du site officiel, intégrant notamment
cet annuaire. Certaines structures telles AG2R ou la CNSA se disent prêtes à financer l’ANC-Clic.
A ce jour, seuls 35 Clics adhèrent à l’ANC-Clic qui profite de ce rassemblement pour lancer un
appel aux adhésions.
Emmanuel PENETRAT présente la vision globale de DICSIT Informatique sur la situation des Clic
avec leurs Conseils Généraux respectifs ; un des points mis en avant est la difficulté de faire cohabiter
les équipes médico-sociales APA et les Clic, certains Conseils Généraux pouvant que leurs équipes APA pourraient effectuer le travail des Clic.
Marie-Paule DEBRAY, de la Direction de l'Action Sociale de l'Enfance et de la Santé de la ville de
PARIS, réagit afin de présenter un travail collaboratif entre le Conseil Général, les services APA et les
services de coordinations d’arrondissement afin de clarifier les missions de chacun et les frontières
d’interventions. Il apparaît fondamental de définir un référent par type de situation et de mettre en
place un protocole de partenariat. La nécessité d’un écrit s’avère importante pour formaliser, les
décisions orales ne suffisant pas.
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Richard-Pierre WILLIAMSON insiste sur la nécessité de produire ce genre d’initiative à une
échelle nationale. Sur la Vendée, les Clics ont demandé, dans le cadre de leur fédération, la mise en
place d’un conseiller sur 5 jours afin de mettre sur pied un référentiel qualité CLIC.
Monica YUNES, Responsable du Clic des Portes de l’Essonne, regrette que le Conseil Général de
l’Essonne soit relativement changeant quant à ses décisions concernant l’avenir des CLIC, et sans
discours clair.
Les Clic de l’Essonne ont souhaité mettre en place des groupes de travail pour la gestion des
Personnes Handicapées par les Clic. Mais cela implique évidemment beaucoup plus de personnes à suivre, sans financement supplémentaire. En conséquence à ce groupe de travail, le Conseil Général
a conclu que le département ne devrait se doter que de 6 Clics, au lieu des 10 actuels !
On s’inquiète donc dans l’Essonne au sujet du devenir du rôle du CLIC. A ce jour, l’un des 10 Clics
s’est même vu dans l’obligation de mettre au chômage partiel son personnel, du fait de sa précarité.
Qu’en est-il dans les autres départements ?
Dans le Nord-Pas de Calais, Nathalie FENAIN présente un tout autre état des lieux : 30 CLIC sont
ouverts, avec le Conseil Général comme seul financeur pérenne. Pour les 3 CLIC que dirige Nathalie
FENAIN, le financement annuel s’élève à 320 000 €. Nathalie FENAIN Indique que des conventions
existent entre les CLIC, le Conseil Général et la CRAM, qui s’appuient sur un cahier des charges départemental.
Yvelise ABECASSIS met en avant la force du Clic, qui au final est la seule structure à rendre ce
genre de services. Elle cite l’anecdote du Conseil Général de la Seine et Marne qui déconseille
vivement aux Clic du département de ne pas avoir de membres de services proches de la personne
âgée dans leur bureau ou Conseil d’administration…
Marie-Paule DEBRAY conseille aux Clic de fournir en marge de leur rapport d’activité, une « fiche
mémo » avec les chiffres clés, afin que cela puisse être lu et exploitable par les élus.
Le Conseil Général de PARIS verse en début d’année 70% de l’enveloppe de l’année précédente. Christine FULACHIER, coordinatrice du Clic de BLOIS (41) dresse le tableau du Loir et Cher : dans
ce département, les Clic n’ont aucun interlocuteur précis. Le Clic se voit ainsi forcé d’aller chercher
des missions annexes et des financements annexes. La question de faire appel au Conseil d’Etat se
pose, d’autant qu’il y a eu des conventions signées à la création des Clic par la DDASS. Aujourd’hui, il
est question de créer une plate-forme de niveau 1, ce qui peut être considéré comme du « gâchis ».
Richard-Pierre WILLIAMSON imagine en conclusion deux leviers de manœuvre que
sont l’Assemblée des Départements de France et les Agences Régionales de Santé, à qui l’on devrait
confier la gestion des Clic. Il ne faut pas oublier que la coordination à domicile devrait être un droit.
CONCLUSION
Cette 3ème édition du rassemblement ClubClic aura une nouvelle fois démontré l’importance et la
nécessité de la fédération nationale des Clic, pour une harmonisation des fonctionnements et une équité des services proposés à la personne âgée sur tout le territoire français.
La création de l’ANC-Clic en est une première étape, mais il faut que davantage de Clic y
adhèrent.
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L’ANC-Clic et DICSIT Informatique remercient tous les participants au rassemblement pour leur
contribution, ainsi que les différents intervenants pour la qualité de leurs présentations.
D’ici le prochain rassemblement, les débats pourront se prolonger via ClubClic.