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JEUDI 24 MAI 2012 - 2 RADJEB 1433 - N° 6570 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 COLL OQUE À P ARIS «AL GÉRIE 50 ANS APRÈS» L’indépendance, l’armée et les islamistes… ELLE DÉCIDE DE SE DÉSENGAGER DE L A SÉCURITÉ DES ST ADES L’étrange décision de la police PAGES 6 et 7 PAGE 5 LE BONJOUR DU «SOIR» Vous avez vu la photo des réfractaires du FLN au cours de leur réunion du 19 mai 2012 ? Vous avez bien vu ces vieux moudjahidine, anciens cadres, retraités aux cheveux blanchis, le dos courbé et les yeux fatigués ? Ce ne sont pas des gamins et le chahut n’est pas leur fort. Ils ont dépassé l’âge des élans passionnels et des actes irréfléchis. Certains d’entre eux ont été ministres, ambassadeurs, directeurs généraux. S’ils se réunissent dans cette cour comme des SDF, ce n’est point pour des avantages personnels, mais pour asseoir la démocratie à l’intérieur de leur parti. Mais aussi pour stopper les dérives d’une direction prête à s’allier avec le diable pour préparer 2014. Jamais, au grand jamais, un aussi grand nombre de cadres du FLN n’a demandé si clairement la rupture avec l’islamisme et un retour aux valeurs immuables du FLN. Et ce recadrage vaut certainement plus qu’une large victoire aux législatives. C’est un grand élan patriotique qui ne restera pas sans lendemains. C’est la fin des liaisons dangereuses et peut-être que le salut tant attendu du côté des démocrates et des partis de gauche viendra encore de ces éléphants qu’on a vite fait d’enterrer alors qu’ils sont plus vivants que jamais ! [email protected] «Bon sang ne saurait mentir.» (Proverbe) Un éléphant, ça trompe énormément ! Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Photo : DR Photo : Samir Sid

4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

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Page 1: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

JEUDI 24 MAI 2012 - 2 RADJEB 1433 - N° 6570 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

COLLOQUE À PARIS«ALGÉRIE 50 ANS APRÈS»

L’indépendance,l’armée et lesislamistes…

ELLE DÉCIDE DE SE DÉSENGAGERDE LA SÉCURITÉ DES STADES

L’étrangedécision

de la police

PAGES 6 et 7

PAGE 5

LE BONJOUR DU «SOIR»

Vous avez vu la photo des réfractairesdu FLN au cours de leur réunion du 19 mai2012 ? Vous avez bien vu ces vieuxmoudjahidine, anciens cadres, retraitésaux cheveux blanchis, le dos courbé et lesyeux fatigués ? Ce ne sont pas des gaminset le chahut n’est pas leur fort. Ils ontdépassé l’âge des élans passionnels et desactes irréfléchis. Certains d’entre eux ontété ministres, ambassadeurs, directeursgénéraux. S’ils se réunissent dans cettecour comme des SDF, ce n’est point pourdes avantages personnels, mais pourasseoir la démocratie à l’intérieur de leurparti.

Mais aussi pour stopper les dérivesd’une direction prête à s’allier avec lediable pour préparer 2014. Jamais, au

grand jamais, un aussi grand nombre decadres du FLN n’a demandé si clairement larupture avec l’islamisme et un retour auxvaleurs immuables du FLN.

Et ce recadrage vaut certainement plusqu’une large victoire aux législatives. C’estun grand élan patriotique qui ne restera passans lendemains. C’est la fin des liaisonsdangereuses et peut-être que le salut tantattendu du côté des démocrates et despartis de gauche viendra encore de ceséléphants qu’on a vite fait d’enterrer alorsqu’ils sont plus vivants que jamais !

[email protected]

«Bon sang ne saurait mentir.»(Proverbe)

Un éléphant, ça trompe énormément !

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Feu d’artifice chinoisLe feu d’artifice prévu pour la soirée du 4 au

5 juillet sera confié à une entreprise chinoisespécialisée dans les activités pyrotechniques.

Les experts chinois promettent un beauspectacle avec des feux d’artifice planifiés surune hauteur de 280 mètres, jamais réalisés enAlgérie.

Il faudra une cinquantaine de containerspour transporter le matériel nécessaire à

ce spectacle.

Le mouvement de contestation quigagne le RND enregistre déjàl’adhésion de quelques membres

de l’actuel gouvernement. «Si pour lemoment cette adhésion est plus oumoins discrète, ils ne vont pas tarder à lefaire savoir d’une manière officielle», affir-ment des sources proches de ce parti.

PPMême les ministres

Jeudi 24 mai 2012 - Page 3

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier

sondage

Pensez-vous que la position exprimée par lesofficiels américains concernant «l’affaire Ross»

traduit une évolution de la position de Washingtonsur la question du Sahara occidental ?

OUI : 41,45%NON : 48,58%S. OPINION : 9,97%

Pensez-vous que la contestation actuelle ausein du RND menace sérieusement l’avenir

d’Ahmed Ouyahia à la tête du parti ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

Les sous-traitantsde Sonatrach

Les partenaires de Sonatrachcommencent à se poser desquestions sur l’ascension vertigi-neuse d’une entreprise qui a rafléune bonne partie des prestationsde forage. Ainsi, après avoir obte-nu des marchés auprès de la divi-sion forage pour un montant avoi-sinant les 15 milliards de dinars,cette entreprise est revenue enforce cette semaine et a pu arra-cher de nouveaux contrats dépas-sant 1,5 milliard de dinars. Desexperts en hydrocarbures ont

constaté queSonatrach

commenceà perdrecertainsde ses

métiers,en les

délégantà la sous-

traitance.

Des Écossaisen prospection

Une délégation représentantles cinq principales sociétéspétrolières écossaises séjourneactuellement en Algérie en vue deprospecter des «opportunitésd’affaires». Ce voyage, à l’initiati-ve de la Scottish DevelopmentInternational (SDI), une organisa-tion chargée de promouvoir lesentreprises écossaises à l’étran-ger, est le deuxième du genredans notre pays.

Outre les responsables deSonatrach, les hommes d’affairesécossais rencontreront les res-ponsables des entreprises pétro-lières internationales activant enAlgérie, indique-t-on encore.

C’EST MA VIEÇÇRRiieenn nnee ssee ccrr��ee,, rriieenn nnee ssee ppeerrdd,,ttoouutt ssee ttrraannssffoorrmmeeÈÈUne vieille armoire en bois massif que lui aofferte sa grand-mère lors d’un déménagement, un fauteuil chiné dans une brocante, un lit etune table n’étant plus au goût du jour ; tout ce mobilier est matière à reconversion pourRazik, ce jeune architecte d’intérieur de 24 ans.

VOYAGE CULINAIRELLeess bbrraajj ,, uunnee ddoouucceeuurr pprriinnttaannii��rreeA découvrir cette semaine, pour le plaisir des amoureux de la gastronomie authentique. La galette fourrée à la pâte de dattes, découpée en losanges, est devenue une recetteemblématique de la ville de Guelma.

SSoommmmaaiirree SSoommmmaaiirree

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESLLee ssttrreessss ddeess eexxaammeennss ddaannss ttoouuss sseess ��ttaattssBac et BEM auront lieu dans quelques jours, et la montée d’adrénaline acommencé pour les concernés. Les élèves sont à leurs dernières révisions et les parents aux petits soins.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇJJÕÕ iinnssiissttee ssuurr llaa pprr��ppaarraattiioonn �� ll ÕÕ eexxaammeenn ppaarr ddeesseexxeerrcciicceess ddee ssiimmuullaattiioonnÈÈMme Hannabi Farida, psychologue, décrit dans cet entretien les principes d’une thérapie comportementale qu’elle propose aux candidats aux différents examens victimes de crise de panique et d’angoisse en périodede révision.

RReettrroouuvveezz ccee ssaammeeddii llee nn°° 2200 ddee SSooiirrmmaaggaazziinnee

Page 4: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 24 mai 2012 - PAGE4

AVIS DE DÉCÈS

Les familles Abassa,Bensetti, Bekkadouri,Mostefa, Mostefai, Djalti,Bensalem, Mahmoud,Benkhettab, enfants, parentset alliés de Mostaganem,Oran, Alger, Paris, ont la dou-leur de faire part du décès de

ABASSA AhmedOuld Senouci Ould Khelil

Homme d’honneur, deprogrès et de bien que tousles enfants de Médjahers luireconnaissent.

Décédé le 23 mai 2012 àSour (Aïn-Tédelès) à l’âge de68 ans à la suite d’une longuemaladie.

L’enterrement aura lieu cejour au cimetière familial desOuled Bourras, Sour.

Que Dieu leMiséricordieux l’accueille enSon Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons,à Dieu nous revenons.

MALGRÉ LA RÉVISION DES MARGES DES DISTRIBUTEURS

Carburant : les prix ne changent pas

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Hier, àl’hôtel El Riadh à Alger, en marge d’une journéed’étude sur la médiatisation de l’essence sansplomb, Mohamed-Tahar Zerarka a indiquéqu’une réunion a regroupé, voilà quelquessemaines, l’ARH, le ministère de l’Energie etdes Mines, la société de distribution Naftal etl’Union nationale des investisseurs, propriétaireset exploitants des relais et stations-service(Uniprest). L’occasion pour les représentants del’Union privée de revendiquer l’ajustement à lahausse des marges bénéficiaires de distributiondes produits pétroliers, figées, selon eux, depuis2005.

Des revendications «légitimes» mais...

Et cela même si le président de l’ARH, quiestime leurs revendications «légitimes», précisenéanmoins que leur formulation n’était pasopportune dans le contexte actuel. Comme ilprécise que ces marges ont été déja réviséesavant 2007 du fait de l’intégration du GPL et dontles distributeurs ont déja bénéficié. Certes, laréglementation en vigueur précise que la révisiondes marges est opérée chaque an et dépend du

taux d’inflation, la parité de change et les prix àla pompe. Néanmoins, ces prix n’ont pas chan-gé, relève M. Zerarka qui rappelle que c’est l’Etatqui fixe la politique des prix des carburants. Pourautant, les revendications des distributeurs pri-vées ont été prises en compte, et tenant comptedes propositions du ministère et de Naftal et descontraintes d’ordre fiscal, un dossier a été élabo-ré en toute «objectivité» et, selon le président del’ARH, soumis au Premier ministère pour déci-sion. Une décision que le responsable de larégulation sectorielle espère proche et quidevrait répondre aux desiderata des distribu-teurs privés tout en satisfaisant ces paramètres.

Néanmoins, le président de l’ARH a laisséentendre que la révision des marges n’aura pasd’impact sur les prix des carburants, dans lecadre justement de la politique de l’Etat et de lanécessité de veiller aux intérêts des citoyens.

Cap sur la généralisation du sans plomb

Organisée sous l’égide des ministères del’Energie et des Mines et de l’Aménagement duterritoire et de l’Environnement (MATE), en par-tenariat avec le Programme des Nations uniespour l’environnement (PNUE), cette journéed’étude a été consacrée à la médiatisation et lasensibilisation sur l’utilisation des carburantspropres, notamment les essences sans plomb.

Une manifestation opportune dans le contex-te où l’utilisation de ce carburant, de plus en pluseffective en raison du parc roulant et descontraintes de l’industrie nationale de raffinage,

devrait se généraliser dès 2013. Et cela demanière systématique, du fait de l’arrêt de l’im-portation de véhicules carburant au plomb, laréhabilitation des raffineries lancée jusqu’à l’hori-zon 2017 et en tenant compte de la métallurgiedes véhicules.

Et, même si la représentante du PNUE, JaneAkumu, a indiqué que l’Algérie fait encore partiedes pays qui utilisent les carburants avec plomb,le P-dg de Naftal a insisté davantage sur labonne couverture du marché et la distributiondes carburants propres et moins polluants à tra-vers le réseau de stations-service (2076 relevant

de Naftal). Et dans le contexte où un program-me multidimensionnel a été lancé sous l’égide duMATE en matière de promotion de l’environne-ment, la protection des ressources naturelles, ladépollution industrielle, la sensibilisation environ-nementale, l’amélioration du cadre de vie et lalutte contre les changements climatiques.

Du marché du sans plomb...Selon les données de l’Office national des

statistiques (ONS) comuniquées lors de cettejournée d’étude par des représentantes de Naftalet Sonatrach, le marché algérien consommait en2010 quelque 600 000 tonnes par an d’essencesans plomb (RON 95), soit 20% du marché.

Cette essence est disponible dans 870 sta-tions-service de Naftal dont les capacités destockage et de distribution représentent respecti-vement 36% et 41% du marché.

Cette essence sans plomb vendue sur lemarché intérieur est actuellement produite uni-quement à la raffinerie de Skikda. Toutefois, lagénéralisation de la production est liée à l’achè-vement du programme de réhabilitation desautres raffineries.

Rappelons également que, selon la mêmesource, le parc national roulant comptait en 2010un nombre de 4 194 357 véhicules dont 1 437431 au gasoil et 2 756 926 à essence.

Toutefois, la consommation du gasoil repré-sente 74% contre 26% pour les essences dontcelles sans plomb représentent 22% (606 523véhicules concernés).

C. B.

La révison des marges bénéficiairesde distribution des carburants, un dos-sier soumis au Premier ministère, n’au-ra pas d’impact sur les prix de vente.Optimiste, le président de l’Autorité derégulation des hydrocarbures (ARH)l’est quant à ce dossier.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Les deux mis en cause dans cette affai-re sont en détention préventive depuisprès d’une année.

Il s’agit d’un ancien conseiller du P-dg de l’opérateur historique et de l’hom-me d’affaires Chani Mejdoub, un desmis en cause dans l’affaire du scandalede l’autoroute Est-Ouest.

L’accusation a requis également dixannées de prison ferme par contumacecontre trois Chinois, des dirigeants desentreprises ZTE et Huawei. Ces mêmesentreprises ont vu le représentant du

ministère public requérir contre chacuned’elles, une amende de cinq millions dedinars.

Selon l'ordonnance de renvoi, cetteaffaire a éclaté au grand jour en pleineinstruction du scandale de l’affaire del’autoroute Est-Ouest. C’était lors del'audition de deux témoins, en l’occur-rence Houari Baghdadi et NouarHarzellah, des connaissances de l'hom-me d'affaires.

Ces derniers avaient soutenu queMejdoub Chani disposait de plusieurscomptes bancaires au Luxembourg.

Aussitôt, une commission rogatoire aété dépêchée sur place où il a étédécouvert que le concerné disposaiteffectivement de plusieurs comptes ban-caires par le biais desquels il alimentaitd’autres comptes appartenant à despersonnes qui sous-traitaient pour lui.

C’est le cas des marchés (de télé-communications et d'internet) qu'au-raient accordés Algérie Télécom et sesfiliales à deux sociétés chinoises domici-liées à Hong Kong «en contrepartie decommissions versées dans des comptesoffshore» ouverts au Luxembourg, dontun serait, toujours selon l'ordonnance derenvoi, au nom d'un des cadresd'Algérie Télécom en détention.

A en croire l'enquête judiciaire,l'homme d'affaires Chani Mejdoub, denationalité algéro-luxembourgeoise,aurait bénéficié d'une procuration géné-

rale pour gérer l'ensemble de cescomptes. Les deux témoins devant êtreauditionnés par le tribunal avaient étéconvoqués par le juge en charge dudossier de l'autoroute Est-Ouest (actuel-lement en instruction au niveau du pôlejudiciaire spécialisé), pour être entendusune seconde fois sur leurs relationsavec l'homme d'affaires.

Hier, lors de leur audition, les deuxmis en cause ont nié en bloc les chefsd’inculpations retenus à leur encontre.D’ailleurs, Chani Mejdoub a déclaré qu’iln’a rien à voir dans cette affaire, bien aucontraire «je suis victime d’unebanque».

Mêmes propos tenus par Mohamed-Ali Boukhari qui, durant plus d’une heured’audience, a tenté de rejeter les accu-sations retenus à son encontre.

A. B.

AFFAIRE OPPOSANT ALGÉRIE TÉLÉCOM À ZTE ET HUAWEI

20 ans de prison requis contre Chani Mejdoubet Boukhari et 10 ans contre trois Chinois

Vingt années de prison ferme ont été requises, hier, par le procureurde la République près le tribunal du pôle judiciaire spécialisé duCentre, à l’encontre de deux mis en cause dans une affaire de blanchi-ment d’argent ayant causé un préjudice à Algérie Télécom. Au momentoù nous mettons sous presse, les plaidoiries des avocats de la défen-se se poursuivent. Le verdict est attendu pour la semaine prochaine.

OUM-EL-BOUAGHI3 morts et 12blessés dans 4 accidents

de la circulationLa commune de Meskiana, à 60 km

à l’est du chef-lieu de la wilaya d’OumEl Bouaghi, a été le théâtre d’un ter-rible accident de la circulation, survenusur le tronçon de la RN 1 reliant BhirChergui à Réhia. Trois personnesâgées de 21 à 35 ans qui étaient àbord d’une Peugeot 207 ont trouvé lamort lorsque le conducteur perdit lecontrôle du véhicule, qui s’est renversésur le bas-côté de la chaussée, et unequatrième personne a été grièvementblessée. Toujours dans la même com-mune, au niveau de la route reliantMeskiana et Blala, quatre personnes,dont un nourrisson, ont été blesséesaprès le renversement de leur véhicu-le. Par ailleurs, une autre collisionentre deux véhicules a causé des bles-sures légères à quatre personnes dontdeux femmes, au niveau de Fkirina,daïra située à 50 km, au sud du chef-lieu de wilaya.

Moussa Chtatha

TRAJET LES FUSILLÉS-BORDJ EL KIFFAN

Les Algérois pourront prendre le tramway dès le 15 juinLes usagers du tramway et les per-

sonnes voulant se déplacer vers Bordj ElKiffan à partir de Ruisseau notammentpourront prendre le tramway à partir de lastation des Fusillés dès ce 15 juin, aannoncé, hier, Amar Tou, ministre desTransports.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Cette étape a étéprécédée par une phase de marche à blanc, oupériode d’essai, qui s’est étalée sur trois mois, ontannoncé, hier, les responsables de l’Entreprise dumétro d’Alger. Une fois le moyen de transport opé-rationnel dans sa totalité, le temps d’attente entreles rames sera de sept minutes, alors que le trajetde 16,3 km des Fusillés à Bordj El Kiffan se fera en45 minutes, expliquent les responsables annonçantla disponibilité de 28 stations sur le tronçon.

Selon les responsables présents, hier, à la pré-sentation des résultats de la période des essais àblanc, il s’agira d’arriver à terme à la concrétisationd’un réseau de transport intégré, regroupant les dif-férents modes de transport dans la capitale.

C’est au mois de mai 2011 que la premièrephase du tramway des Bananiers à Bordj El Kiffana été livrée, au mois de novembre de la mêmeannée a été livré le métro d’Alger alors que ladeuxième phase pour le tramway a débuté hieravant la mise en service commerciale dans un peuplus de quinze jours. Les responsables annonce-ront huit pôles d’échange pour le nouveau réseau

de transport dont les Fusillés, le Caroubier et BabEzzouar. Le réseau devrait ainsi desservir les pôlesuniversitaires, notamment l’Ecole polytechnique,l’Institut d’agronomie, l’Université du Caroubier etcelle de Bab Ezzouar. Par ailleurs, et avant le 15juin prochain, des opérations de sensibilisation surle tramway d’Alger seront organisées au niveaud’établissements scolaires.

Pour le fonctionnement de ce moyen de trans-port, le personnel a été formé, comme des simula-tions d’accidents lourds, d’intervention et de coordi-nation avec les secours ont été effectuées. La der-nière a eu lieu avant-hier. Les accidents concer-nent, entre autres, les collisions avec des véhi-cules, avec des passants, avec un convoi Naftal et

des cas d’incendie. Les experts recommanderontdavantage de coordination avec les services desecours suite aux tests effectués et aussi de parfai-re l’entraînement du personnel. Le tramway devraitêtre ouvert aux usagers de 5 heures du matin à 23heures en coordination avec les horaires du métroà partir de la station des Fusillés. 22 trains serontaussi opérationnels sur la ligne.

Concernant la tarification, il y aura des billetsd’utilisation du tramway uniquement ou du tramwayet métro de façon coordonnée, a annoncé le direc-teur général de l’Etusa. L’objectif, selon le respon-sable, est d’aller vers un ticket et un abonnementunique pour les transports dans la capitale.

F.-Z. B.

ELLE SERA CHARGÉE DE L’EXPLOITATIONDU MÉTRO ET DU TRAMWAY

Une société algéro-française voit le jourLe directeur de l’Etusa, Yacine Krim, a annoncé, hier, la création d’une autorité d’exploitation des

transports urbains, la Setram, pour la gestion du tramway et du métro. La nouvelle société, déjà opéra-tionnelle, devrait gérer les transports dans les wilayas d’Alger, Constantine et Oran. Le siège de l’entre-prise sera à Alger et elle sera gérée par un président-directeur général expatrié qui sera assisté par uncadre algérien qui sera désigné par la partie algérienne, a précisé le responsable. Il expliquera, en outre,que la société regroupera l’Etusa, l’Entreprise du métro d’Alger et l’entreprise française RATPDéveloppement. La partie algérienne détiendra 51% de l’entreprise et la partie française 49%, noteraYacine Krim.

F.-Z. B.

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 24 mai 2012 - PAGE5

ELLE DÉCIDE DE SE DÉSENGAGER DE LA SÉCURITÉ DES STADES

L’étrange décision de la police

La nouvelle approche adoptéepar la DGSN en matière de main-tien et de rétablissement del’ordre consistant en «la gestiondémocratique des foules», auxlieu et place des mesures répres-sives et correctives convention-nelles, serait «une nécessité».D’abord, puisqu’il y avait un ventde changement démocratique quia soufflé dans la région et surtout,précise le général-major,Abdelghani El Hamel, le tongrave, «la Sûreté nationale nevoulait pas offrir de cadavres».

A entendre, le général-majorAbdelghani El Hamel, DGSN, quis’exprimait hier lors d’une confé-rence de presse à partir deConstantine où il a présidé lacérémonie de clôture des jour-nées de la Sûreté nationale, soninstitution aurait été contrainte, laveille des soulèvements popu-laires qui ont touché la région,d’adapter ses moyens à cettenouvelle donne, et cela «pour évi-ter tout dégât».

Ceci même si par définitionl’on sait que ce corps est à carac-tère «répressif» de par les mis-sions qui lui sont dévolues. Et ence sens, le conférencier estimeque la «répression arrive en der-nier puisque la police est chargéedes missions de prévention,d’éducation, de renseignement etaide et secourisme».

Aussi, la DGSN, «aprèsconstat» et mûre réflexion, a optépour une nouvelle approcheconsistant en «la gestion démo-cratique des foules lors des opé-rations de maintien et de rétablis-sement de l’ordre». Et ceci, arelevé, le patron de la police, par-fois même «à mains nues»puisque, a-t-il laissé entendre,«des entités, semblerait-il, étaientà la recherche d’un cadavre».

«Nous avons constaté qu’il yavait un vent de démocratie qui asoufflé à travers le monde et qui atouché pas mal de pays arabes.Notre pays n’a pas été épargné.À ce titre, nous avons constaté

que des entités étaient à larecherche d’un cadavre. Et laSûreté nationale ne voulait pasoffrir de cadavres. La DGSN aadapté ses moyens pour évitertout dégât» a souligné le général-major Abdelghani El Hamel quiétait accompagné d’une fortedélégation des cadres de cecorps.

Commentant l’informationparue dans la presse selonlaquelle la police algérienne auraitété sollicitée par les pouvoirslibyens pour assurer la formationde ses agents de l’ordre, le patronde la police dira : «Effectivement,nous avons été sollicités par cesderniers. La formation sera assu-rée par des spécialistes de l’ap-pareil de formation de la Sûreténationale. Elle consistera en laformation d’agents sur le territoire

libyen». En matière de luttecontre la violence dans les stadeset le hooliganisme en particulier,auxquels font face les forces del’ordre, il semblerait que le patronde la DGSN veut se décharger decette mission et mettre ainsi lesresponsables du football devantleurs responsabilités. «J’ai unenouvelle approche. Je vais retirerla police des stades puisque cen’est pas son rôle. De par lemonde, c’est la mission des sta-diers. Notre mission commence àl’extérieur des stades. Je sais quec’est frustrant mais il faut quechacun prenne ses responsabili-tés, c’est d’ailleurs très couteux.»

S’agissant du nouvel organi-gramme de la DGSN, le confé-rencier qui évoquait le bilan de lavisite qu’il a effectuée dans l’Est(Annaba, El Kala et Constantine)dira que «le projet a été transmisà la présidence de la Républiqueet attend sa mise en application».

Concernant le dispositif misen perspective de la saison esti-vale, le patron de la police expli-quera que 54 postes de police etde sécurité repartis à travers 64plages seront fonctionnels. Uneffectif de plus de 1000 agents aété retenu à cet effet. Ils aurontpour mission de lutter contre lescomportements incivils, lesatteintes contre les personnes, ensus de la sécurisation des esti-vants.

Farid Benzaid

Le Liban dansl’engrenage syrien

Par Hassane ZerroukyLe conf l i t armé

opposant le régimesyrien à une partie deson opposition est entrain de s’étendre gra-duel lement au L ibanvoisin. Après les vio-lents af f rontementsentre groupes is la-mistes libanais opposésau régime syrien et desmi l ices a laoui tes àTripoli, deuxième villedu Liban, voilà que leconf l i t commence àatteindre Beyrouth, la capitale du pays. Suite à lamort, dimanche, d’un chef religieux sunnite libanaishostile au régime de Damas, tué par l’armée liba-naise dans la région du Akkar (Nord-Liban), desaffrontements armés ont eu lieu lundi à Beyrouthdans le quartier de Tarik el-Jdideh, quartier à majo-rité sunnite, faisant deux morts. Ils ont opposé despartisans du Mouvement du Futur, à majorité sunni-te, parti de l’ancien Premier ministre Saad Hariri,hostile au pouvoir de Damas, et des membres duParti du courant arabe, petite formation baathisteégalement sunnite mais qui soutient le présidentsyrien.

C’est un fait : la crise syrienne a exacerbé lestensions intercommunautaires au Liban. Elle a sur-tout donné du grain à moudre aux islamistes radi-caux basés à Tripoli, une ville qui, avec ses 40mosquées salafistes et ses dizaines d’ONG isla-mistes, est devenue la base arrière des djihadistesqui n’hésitent plus à passer la frontière pour endécoudre avec les partisans d’Assad.

Cette mouvance salafiste compte de nombreux«martyrs» en Syrie. Certains comme AbdelghaniJawhar et Walid Boustani, responsables du Fatahal-Islam, ont trouvé la mort f in avri l en Syrie.L’entrée en scène des djihadistes en Syrie, avecparmi eux des Libyens et des Irakiens, a suscitél’inquiétude des Etats-Unis.

James Clapper, le patron du renseignementaméricain, qui a imputé la plupart des attentats sui-cides en Syrie aux islamistes, a révélé l’existenced’un axe djihadiste reliant Tripoli (Liban) au nord del’Irak. Mais de là à accuser le Liban d’être la sourcedu terrorisme, voire des problèmes que connaît laSyrie, comme l’a fait le représentant syrien à l’ONU,c’est un peu fort. Toujours est-il qu’il existe unrisque de voir le conflit déborder et entraîner leLiban dans la tourmente syrienne. Dans cette affai-re, le Qatar et l’Arabie saoudite ne sont pas enreste.

En mettant au rang de leurs priorités la chute durégime syrien, s’opposant à toute solution politiqueentre les parties syriennes en conflit, ces monar-chies du Golfe, qui n’agissent jamais sans l’aval desEtats-Unis, portent une part de responsabilité dansla crise syrienne et ses risques de débordementdans les pays voisins.

Quant au Conseil national syrien (CNS), que laFrance de Sarkozy s’est efforcée de faire l’unique etexclusif protagoniste de cette crise et qui est soute-nu par les monarchies du Golfe, il est la proie dedissensions internes qui en disent long sur sa pré-tention à représenter l’ensemble de la populationopposée au régime de Bachar al-Assad.

Des opposants historiques au pouvoir de Damascomme Michel Ki lo n ’en font pas part ie .Récemment, Haithma al-Maleh et Kamel Labwanil’on quitté. Les Comités locaux de coordination(CLR), qui organisent manifestations et actions surle terrain, ont menacé jeudi dernier de se retirer àleur tour du CNS. I ls crit iquent la trop grandeinfluence exercée par les Frères musulmans ausein du CNS. Son président, Burhan Ghalioun, adéclaré qu’il ne serait pas «le candidat de la divi-sion» et qu’il était prêt à se retirer. Quant à l’Arméesyrienne libre (ALS), dont Al Jazeera médiatise lesactions(1), personne ne sait à qui elle obéit. Enrevanche, on sait que l’ALS échappe au contrôle duCNS.

Une chose est sûre, au stade où en est aujour-d ’hui la cr ise syr ienne, p lus les jours et lessemaines passent, plus s‘amenuisent les chancesd’une solution politique telle que préconisée par leplan de paix onusien de Kofi Annan.

Si le pouvoir à Damas est responsable de ce quise passe pour n’avoir pas pris dès mars 2011 lamesure de la crise qui secouait le pays et les aspi-rations à plus de liberté et de démocratie d’unemajorité de Syriens, ses opposants – le CNS et lesislamistes – qui refusent tout compromis avec lepouvoir en place, le sont également.

H. Z.

CE MONDE QUI BOUGE

QUALIFIANT LES DERNIÈRES LÉGISLATIVES DE «PASSAGE FORCÉ»

Le PST plaide pour la proportionnelleintégrale nationale

Se démarquant du reste despartis politiques qui, en dehors duduo FLN-RND, crient à une fraudemassive ayant entaché, selon eux,les dernières élections législatives,le Parti socialiste des travailleurs(PST) tient à situer, lui, le véritablegrand élément fraudeur : la nouvel-le loi électorale du 12 janvier der-nier.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Pour MahmoudRachdi, le secrétaire général du parti qui ani-mait, ce mercredi à Alger, une conférence depresse, cette loi, «taillée sur mesure, consacrel’hégémonie des partis de l’Alliance présidentiel-le, favorise le régionalisme, l’affairisme et leconservatisme tribal et ce au détriment des pro-grammes politiques et économiques et des pro-jets nationaux». «Une aberration, poursuit-il, vuque le mandat parlementaire est national et queles lois qui seront adoptées ont une vocationnationale».

Plus techniquement, Rachdi tiendra à expli-citer cette «énormité» en affirmant que cette loitue, par élimination, les listes n’ayant pas eulocalement 5% des voix exprimées, la pluralitépolitique au profit d’un renforcement arithmé-tique des vainqueurs de cette course déloyale etconsacre le détournement de la volonté populai-re» avec une majorité parlementaire de 339sièges au trio (FLN-RND-MSP) avec seulement10% du corps électoral. «Ce qui exclut, soutien-dra-t-il, 90% des électeurs d’une représentationparlementaire». Et au premier responsable duPST de ne pas se limiter au constat auquel, parailleurs, il greffera d’autres formes de fraudesdont «la fermeture de l’espace politique, le ver-rouillage du champ médiatique et le répressiondu mouvement social, le déni des libertés, des’organiser, de se réunir, de manifester, l’inscrip-tion des militaires sur les fichiers électorauxaprès expiration des délais...».

Rachdi plaidera, ainsi, pour une«Assemblée constituante élue à la proportion-nelle intégrale nationale», qui ne saurait fairel’impasse «sur la représentativité des travailleurset des masses populaires et les revendicationsdu formidable et bouillonnant mouvementsocial». Ce que le conférencier considère

comme le seul mode de scrutin à même de«préserver les voix de chacun et une concurren-ce entre les programmes politiques et les projetsde société et l’élection d’une Assemblée consti-tuante représentative des aspirations de lamajorité des Algériens».

Le secrétaire général du Parti socialiste destravailleurs, même s’il salue par «principe» laFront pour la sauvegarde de la démocratie àl'imitative de pas moins de 14 partis, il dira nepas s'inscrire dans la démarche qui manque,selon lui, «de clarté dans les objectifs».

Rachdi reproche à ces partis politiques «unedémarche inefficace qui ne peut consacrer une

alternative» à la nouvelle donne induite par lesrésultats du dernier scrutin législatif. Pour lui, ils’agit de partis ayant «nourri bien d’illusions,contrairement à nous au PST, et qui se sont,après, rendu compte avoir été floués et s’êtrelourdement trompés».

Mais loin pour Rachdi l’idée d’avoir servi decaution à ce «passage en force» comme il quali-fie lui-même ces élections, car, expliquera-t-il,«ces législatives nous ont permis de mieux nousfaire entendre tout en attirant l’attention des unset des autres sur les velléités et indices de frau-de bien avant le 10 mai».

M. K.

Abdelghani Hamel.

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Sid

Alors que le métier de stadier est encore presqueméconnu en Algérie et ceux qui l’exercent sontbeaucoup plus des supporters ou, au meilleur descas, des spectateurs, le premier responsable de lapolice algérienne décide de désengager ses élé-ments de la sécurisation des enceintes sportives.Une décision d’une grande importance lorsque l’onsait que le maintien de l’ordre public est exigécomme priorité dans des sociétés pour le moinsplus démocratiques que la nôtre.

OULD KABLIA :«Quand on ne reconnaît pas un Parlement,

on démissionne»Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a affirmé mercredi

que les partis qui ne reconnaissent pas un Parlement doivent démissionner. «Quand on ne reconnaît pas un Parlement, on démissionne», a déclaré le ministre dans

un entretien à l'APS, à la veille de l'installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale(APN). M. Ould Kablia répondait à une question relative aux partis qui, s'estimant lésés parles résultats du scrutin du 10 mai, ont décidé de boycotter l'APN.

COMMUNIQUÉ DJEZZYLLee lleeaaddeerr ddee llaa ttéélléépphhoonniiee mmoobbiillee

aauu sseerrvviiccee ddeess uunniivveerrssiittééss aallggéérriieennnneessDans le cadre du partenariat avec 13 universités algériennes, Djezzy, l’entreprise citoyenne, a orga-

nisé récemment au profit du Département Espace Carrière et Recrutement de l’Université Mentouri deConstantine une journée «Coaching» portant sur le thème «Se faire recruter». Par son expérience etson expertise, le Département Recrutement d’OTA a initié l’équipe de l’Espace Carrière et Recrutementde l’Université sur toutes les techniques et outils à adopter par l’étudiant pour passer avec succès unentretien d’embauche. L’équipe Espace Carrière de l’université formera à son tour les étudiants en finde cursus sur les différents types d’entretien en vue de leur assurer une rapide insertion socioprofes-sionnelle. Toujours dans le cadre de sa politique de proximité avec les universités, Djezzy a organiséau profit des étudiants de l’Ecole Supérieure de Commerce d’Alger, une journée d’information portantsur le thème «les métiers & services d’OTA». La conférence animée par les départements RessourcesHumaines, Marketing et Sécurité de Djezzy, a constitué un espace d’échange et de débats qui a permisaux étudiants de découvrir de plus près la vision et l’engagement du leader de la téléphonie mobile àmieux servir sa clientèle interne et externe. Nous rappelons par la même occasion, qu’en janvier 2012,Djezzy a inauguré un kiosque multiservices mis à la disposition des étudiants de l’ESC. Dans le mêmecadre, deux autres universités bénéficient de conventions de sponsoring «Kiosque & Cyber Room»,alors que d’autres en seront également bénéficiaires avant la fin de l’année en cours. Enfin, il est ànoter que nous avons encadré plus de 100 étudiants stagiaires pour le premier semestre 2012 grâce àla convention de partenariat. D’ici la fin de l’année, ce nombre est appelé à tripler.

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Le volet éclairages historiquespar lequel le colloque a démarré apermis à l’historien BenjaminStora et à l’historienne MalikaRahal, chercheuse au CNRS, delargement développer sur l’écritu-re de l’histoire et la place accor-dée à ce volet par les pouvoirs enplace.

Pour Malika Rahal, qui a fondéses travaux sur de nombreusesenquêtes, «l’Algérie indépendan-te n’existe pas comme champ del’histoire», affirmant même«qu’aucun historien algérien netravaille sur le post-1962».

Après 1962, explique-t-elle, cen’est plus la révolution et donc n’aplus aucun intérêt, aucune légiti-mité pour constituer un espaced’études historiques. Pour preu-ve, étaye-t-elle, entre autres, ledépartement d’histoire est choisipar les étudiants lorsqu’ils nepeuvent opter pour une autre dis-cipline et selon ses connais-sances, aucun fonds d’archivesn’a été versé après 1962 auxArchives nationales.

«Est-ce dans la diasporaque va s’écrire notre

Histoire ?»L’Histoire est de ce fait un sec-

teur sinistré, abstraction faite desarticles et récits de presse qui nepeuvent, toutefois, construire«un récit-cadre». La conférenciè-re conclut en s’interrogeant : est-ce dans la diaspora algérienneque va s’écrire l’histoire de l’Algé-rie ? Et c’est complexe. Lesconflits mémoriels ont occupél’intervention de Benjamin Storaqui rappelle que cette questionest devenue un préalable dansles relations bilatérales franco-algériennes, qu’ils empoisonnent.Mais, relève l’historien, «noussommes sortis de la séquence del’oubli, du déni, du refoulement...en 2012, près de 120 livres sontsortis, une dizaine de documen-taires en France et en Algérie, unfilm sur Zabana a suivi celuiconsacré à Ben Boulaïd et beau-coup de témoignages sont faitsen Algérie par les acteurs de laguerre».

Pour Stora, une autre étape aété franchie : «Plus les travauxdes historiens progressent et plusle sentiment qu’il y a deux rap-

ports à l’histoire se renforce. Lerécit historique algérien, explique-t-il, s’enferme sur l’origine et lescauses de la guerre et sa durée»alors qu’en France, et c’est nou-veau, «les accords d’Evian, lesmassacres de harkis, les événe-ments d’Oran» sont aujourd’huiobjet d’études. Si les deux typesde récits se font concurrence, unefragmentation des récits apparaîtà l’intérieur même de chacun deces deux récits. En France, ellese manifeste avec l’apparitiond’une série de gestes politiques(stèles et plaques mémoriellespour l’OAS…). En Algérie, cettefragmentation est aussi présente.Alors que, jusque-là, il existaitune certaine homogénéisationautour du peuple héroïque, una-nime, aujourd’hui l’on voit appa-raître un certain nombre de per-sonnages qui ont suscité desdébats : Messali, Amirouche, laquestion berbère.

La France comme l’Algérie,précise-t-il, s’approprient le dis-cours politique et «l’on n’a pas finiavec le champ historique de lacolonisation, dont on n’est qu’auxbalbutiements».

Et Stora d’appeler à uneapproche qui ne serait pas del’ordre abstrait de idéologique dedénonciation du système colonialqui reste toujours sans écho maisde s’atteler à des chosesconcrètes qui se sont passéesdurant la période coloniale, tellesque les essais nucléaires au Sud,l’utilisation du napalm dans leConstantinois, l’assassinat d’Au-din… et sur lesquels un travail

historique peut se faire en com-mun pour peu que la déclassifica-tion des archives soit accordée.

Bilan socioéconomique des plus

catastrophiques Quel bilan socioéconomique

et quelles perspectives ? A cettequestion qui a constitué ledeuxième thème du colloque, denombreux exposés ont répondu :celui, très documenté en chiffres,de Fatiha Talahite, économiste etchercheuse au CNRS, et qui ascindé son exposé en deux :d’abord les 25 premières annéesde construction sociale puis les25 autres années de sortie dusocialisme pour conclure que pasplus le socialisme que sa décons-truction n’ont pris en compte ledéveloppement qui a été sacrifiésur l’autel des réformes qui n’enétaient pas et du pluralisme voulualors, mais à l’intérieur du partiFLN. Celui de Zoubir Benha-mouche et de Samia Boucetta,qui a consacré son intervention àla Sonatrach, ont tous abouti auconstat amer que la dynamiqued’implosion sociale n’est pas loinet ce, malgré et peut-être para-doxalement à cause des res-sources abondantes non diversi-fiées, d’une faible capacité d’ab-sorption du savoir et de l’instabili-té politique et économique.

A ce constat, Rostane Hamdi,de l’association Nabni, répondpar les objectifs très généreuxconsistant à impliquer le maxi-mum de citoyens dans unedémarche de propositions pouraméliorer le quotidien des Algé-riens et ce, quelle que soit leurcoloration politique. Cette préci-sion a justement fait réagir dansla salle ceux qui s’interrogent surl’impact d’une telle démarche quise confine à quelques petites pro-positions sans changement defond et la difficulté à mobiliser surdes bases de neutralité politique.

«Les initiatives de la sociétécivile», thème dans lequel Nabniest intervenu, a donné la parole àtrois autres intervenants. HassenOuali, journaliste à El Watan etsyndicaliste qui a évoqué lesconditions de création de la pres-se indépendante, les difficultés(juridiques et économiques)mises sur son chemin pour labâillonner, le pouvoir n’ayant pasdu tout la volonté de libérer la

parole, la libre opinion et tentantd’entraver les luttes persistantesde la profession encore aujour-d’hui, pour faire taire toute pressequi ne se met pas sous sa botteet garder parallèlement le contrô-le des médias lourds pour le ser-vir. Amine Menadi, fondateur d’Al-gérie pacifique, et Yassine Zaïd,membre du comité national de laLigue algérienne des droits del’homme (LADDH) qui ont ren-contré l’arbitraire et la violenced’Etat contre toute dénonciationsurtout lorsqu’elle vient de syndi-cats libres, ont raconté leursdéboires, exposé par vidéo lesimages des violences policièresqu’a connues ces derniers moisle pays. Enfin, Michel Tubiana,président d’honneur de la LDH etmembre du réseau euro-méditer-ranéen des droits de l’Homme, atracé l’historique de l’associationdans notre pays relevant que, jus-qu’à ce jour, les membres de sonassociation sont interdits d’entréesur le territoire algérien. Consa-cré aux «institutions politiques,militaires et de gouvernance, il vasans dire que ce dernier volet dela rencontre a concentré à lui seulle plus grand nombre de réac-tions de la salle.

Benbitour : «Pour changer, il fautd’abord une vision»

L’ancien chef du gouverne-ment Ahmed Benbitour a consa-cré son exposé à répondre àcette question : «Quel paradigmede changement pour un mondeglobalisé ?» Après avoir défini cequi est entendu aujourd’hui par laglobalisation et exposé ses diffé-

rentes manifestations, l’ancienchef du gouvernement considèreque «tous les systèmes contien-nent en eux-mêmes les germesde leur propre destruction» et quele changement attendu ne peutvenir «ni du système, ni de sessatellites, ni de l’agenda gouver-nemental». Partant, et pouratteindre un discours mobilisa-teur, cinq instruments du change-ment sont indispensables : il fautêtre doté d’une vision pour l’ave-nir (où va-t-on ?) ; il faut créer desalliances stratégiques entre lesforces du changement et dési-gner un leadership ; il faut avoirdes personnalités d’appui pou-vant servir de caution morale ; ilest important de parier sur la jeu-nesse et enfin innover en termede travail politique, sortir des pra-tiques anciennes et de la démis-sion des élites.

Y a-t-il un pouvoir et où sesitue-t-il, est-il prêt à accepter lechangement ? A ces interroga-tions par lesquelles il a été inter-pellé, M. Benbitour répond qu’ilfaut avant tout définir la nature dupouvoir en place et le mode deproduction et de redistributiondes richesses. En l’occurrence,le pouvoir en Algérie est autoritai-re et populiste. Un pouvoir auto-ritariste est un pouvoir «qui n’ac-cepte même pas de neutralité,vous êtes avec moi ou vous êtescontre moi». «Il se distingue aussi

par l’existence du chef entouré decourtisans qui se font la compéti-tion pour plaire au chef afin debénéficier de ses gratifications etqui considèrent la société dansson ensemble comme une socié-té non apte à la question poli-tique».

Echanges très denses que ceux qui ont eu lieu aucolloque «Algérie 50 ans après l’indépendance :défis et perspectives». A l’initiative de la jeune«Association des élèves de Sciences Politiques pourle Monde arabe» (formée essentiellement d’Algé-riens et créée en 2006), la rencontre a permis, dufait de la qualité et de la diversité des interve-nants, de croiser sur toute une journée desapproches multiples aux plans politique, sociolo-gique, historique et institutionnel. Ce qui a fait larichesse du débat et lui a permis d’éviter l’écueildes certitudes assénées sans écoute de l’autre est

certainement le travail fait en amont dans le choixdes thèmes et leur articulation. La tonalité géné-rale, naturellement pessimiste lorsqu’il s’est agi detracer le bilan d’un demi-siècle d’indépendance, apris une tournure très dynamique lorsque dejeunes intervenants ont donné leur vision d’uneautre Algérie, celle dont ils rêvent et tentent defaire de ce rêve une réalité. Un point, c’étaitattendu, a largement occupé les échanges parfoistrès vifs : le rôle de l’armée par le passé et sa posi-tion dans la phase de transition démocratique quepourrait connaître l’Algérie.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 24 mai 2012 - PAGE 6

COLLOQUE À PARIS

L'indépendance, l'armée

De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 24 mai 2012 - PAGE 7

Avec ces caractéristiques, ils’agit bien d’un pouvoir corrompuet vous avez «différents pôles depouvoir qui ne se reconnaissentpas entre eux et chacun considè-re que c’est lui qui détient le pou-voir».

C’est pourquoi, explique M.Benbitour, il n’est plus possiblede réformer. Il faut changer lanature du pouvoir. Et lorsquequelqu’un lui rappelle qu’il a par-ticipé à ce système, l’ancien chefdu gouvernement, quelque peuirrité, a cette réponse : «Il ne fautpas dire que j’étais dans le sys-tème. J’étais au service de l’Etatet pas dans le système et j’aidémissionné !»

L’intervention de MohamedChafik Mesbah était très atten-due et cela va de soi, eu égard àses anciennes fonctions d’officiersupérieur de l’Armée nationalepopulaire. Politologue de forma-tion, l’intervenant a longuementdécrit l’évolution de l’institutionmilitaire et des services de ren-seignement à travers le passé, leprésent et ses analyses sur sonpositionnement dans le futur del’Algérie, eu égard, notamment,aux bouleversements queconnaît la région. La naissancede l’armée date «symbolique-ment» de 1948 et c’est donc bienavant le déclenchement de laguerre avec l’organisation spé-ciale (OS) du PPA/MTLD. Elleétait formée d’un noyau de mili-tants algériens préparés àdéclencher la guerre de Libéra-tion, n’était malheureusement ladécouverte de cette organisationpar le régime colonial qui l’adémantelée. Partant, l’échéancede déclenchement a été reportéeà novembre 1954 et ce sont 22militants de cette organisationspéciale qui ont décidé du lance-ment de la guerre. Un triumviratmilitaire formé de Boussouf, Ben-tobal et Krim Belkacem (les 3 B).Jusqu’en 1960, la direction mili-taire dominait les instances de larévolution algérienne, mais avecla création, en 1960, de l’Etat-Major général sous le comman-dement du colonel Boumediène,ce dernier a supplanté le triumvi-rat. Sans entrer dans les détails

et le déroulé des événementslargement passé en revue par leconférencier, et au risque d’êtreréducteur pour le lecteur, M.Mesbah constate : «Dès qu’il aété installé en tant que chefd’Etat-Major de l’ALN, Boume-diène était manifestement prépa-ré d’une manière magistrale àexercer le pouvoir. En 1962,poursuit-il, l’Etat-Major s’étaitdéjà distingué par une attituded’hostilité, de rébellion même,vis-à-vis du GPRA, essentielle-ment pour des desseins nonavoués de conquête du pouvoir.Si on peut dire que jusqu’en1967 l’armée était partie au pou-voir, à partir de 1967 et la tentati-ve de coup d’Etat du colonelTahar Z’biri, l’armée était deve-nue purement un instrument duprésident Boumediène qui avaitenlevé l’uniforme militaire et étaitdevenu un personnage politique.Pour le politologue, ce qu’il décritpour l’armée est aussi valablepour les services de renseigne-ment vis-à-vis desquels le colo-nel développait une méfiancecertaine.

Il était notamment contre lefait que les officiers supérieursdu MALG reprennent leurs activi-tés et s’est attelé alors à en dis-patcher beaucoup dans les insti-tutions, notamment aux affairesétrangères et au ministère del’Intérieur.

Durant toute la période deBoumediène, l’armée et les ser-vices de renseignement, insisteencore le conférencier, «ont étévraiment un instrument au servi-ce du pouvoir et pas la source dupouvoir et, mieux encore, l’enca-drement militaire n’a pu accéderà l’intelligence des phénomènesde société».

Boumediène, dit-il encore,«cantonnait l’armée loin de lapolitique, s’en servant toutefoiscontre ses opposants poli-tiques». Avec l’arrivée de Chadliet l’apparition du FIS et l’évalua-tion par le commandement de cequi a été considéré comme unemenace gravissime, l’Etat- Majora décidé d’arrêter les violences.A partir de ce moment-là et para-doxalement, il y a eu un certain

fonctionnement démocratique dechaîne de commandement. Leschefs militaires se réunissaientd’abord pour décider collective-ment de la conduite à tenir. Celaa été le cas, y compris lors de ladécision de la «mise à la porte deChadli».

Chafik Mesbah : «Les militaires ne sont

plus dans l’éradication»Cela n’a cependant pas duré.

Avec l’arrivée de Bouteflika, cedernier a réussi, très intelligem-ment, à dissocier l’armée desservices de renseignement etpoussé à la porte le généralLamari qui présentait des incom-patibilités avec lui.

Le seul point à l’actif de Bou-teflika, relève le conférencier, estle rajeunissement de l’arméeavec les cadets de la Révolution,qui ne portent aucune casserole,sont d’un bon potentiel intellec-tuel et sont dotés d’une expérien-ce professionnelle certaine etdénués de tout esprit régionalis-te. Toutefois, beaucoup d’insuffi-sances ont marqué cette pério-de. Ainsi, «il n’y a jamais eu dedoctrine de défense et le travailde modernisation promis n’a paseu lieu». Et quel serait le com-portement de l’armée algériennedans un contexte de bouleverse-ment pour une transition démo-cratique et qui pourrait conduire

l’armée à intervenir ? Pour yrépondre, M. Mesbah rappelleque la chaîne de commande-ment a été bouleversée et qu’el-le est constituée aujourd’hui depersonnes âgées entre 40 et 60ans, très au fait du politique etdont l’extraction des officiersreste les couches pauvres etmoyennes.

Par ailleurs et contrairementaux pays voisins qui ont connudes bouleversements, l’Algérie ades liquidités financières impor-tantes et bénéficie de complai-sances des puissances occiden-tales vis-à-vis de la situation etce, soit par intérêt sécuritaire,l’Algérie ayant des accords desécurité avec ces pays, soitencore par intérêt mercantileparce qu’il y a des affaires àfaire.Quant à la police, elle n’estpas en mesure de contenir toutemanifestation, pour deux raisons: la constitution sociologique dela police est la même que celledes citoyens et ce sont donc desgens qui partagent les mêmesdifficultés, même s’il y a eu reva-lorisation des salaires.

En outre et même si cet ex-officier considère aujourd’huiqu’il y a un climat potentiel d’ex-plosion, il n’existe pas dans lepays de partis solidementimplantés ni de syndicats offen-sifs comme en Tunisie…

Les nouveaux chefs militairesen poste ont compris qu’au XXIe

siècle, il n’est plus possible d’in-tervenir impunément et que laseule ligne qui les y amèneraitseraient les fondamentauxconstitutionnels. Beaucoup dequestions ou plutôt de commen-taires ont été faits par les partici-pants à la rencontre qui ontnotamment parlé de l’existencede cabinets noirs, de laboratoire,de décideurs des services derriè-re la façade civile.

Mohamed Chafik Mesbah abalayé toutes ces remarques,renvoyant leurs auteurs à ce qu’ila développé tout au long de sonexposé. «Je crois qu’il y a beau-coup de fantasmes qui sontnourris sur la mission de l’arméequi a vu un développementnotable au fil des temps dans lacomposition de la chaîne decommandement et dans ce quianime ses officiers, autrementplus au fait de leur société et desbouleversements internationaux.

Quant au laboratoire d’idéesqui serait entre les mains desservices : «Il n’y a pas de labora-toire d’idées. Ce n’est pas lavolonté qui manque mais lacapacité et la compétencen’existent pas. Pour ce quiconcerne l’état d’esprit des mili-taires, ils ne sont plus pour l’éra-dication comme projet politiquealternatif, cette politique n’a riendonné, il faut passer à autrechose.

K. B. A.

«ALGÉRIE 50 ANS APRÈS»

et les islamistes...

Le Soir d’Algérie : Quelle estvotre appréciation globale ducontenu et du déroulement dece colloque ?

M. Mesbah : Je salue avecbeaucoup d’admiration la tenuede ce colloque qui reflète l’endu-rance, la persévérance et la qua-lité de travail du groupe qui prési-de à cette association et la quali-té des représentants et le contenudes débats sont tout à fait excep-tionnels. J’aurais tant souhaitéque ce genre de débats avec cegenre d’associations puisse exis-ter dans mon pays.

Vous avez beaucoup étéinterpellé au cours de cesdébats. Vous vous y attendiez ?

Oui, je m’y attendais. Je m’ysuis habitué. Lorsque l’on déve-loppe des idées que l’on défendpubliquement, il faut accepter larègle du jeu. Parfois, les proposun peu dévoyés me font un peumal mais j’arrive à surmonterl’épreuve et à répondre. Ceci dit,je suis favorable au débat d’idéesmême lorsque je suis interpellé decette manière.

Propos recueillis par K. B.-A.

Deux questions du Soir d’Algérieà Mohamed Chafik Mesbah

La Société AIR ALGERIE, Direction des Res-sources Humaines, située au 01, Place MauriceAudin, Alger, lance un avis d’Appel d’Offres OuvertNational et International pour :

LLaa mmiissee eenn œœuuvvrree eeffffeeccttiivvee dd’’uunn SSyyssttèèmmee ddeehhiiéérraarrcchhiissaattiioonn ddeess mmééttiieerrss eett ssaallaaiirreess..

Le présent avis d’appel d’offre s’adresse aux can-didats ayant une vaste expertise dans le domaine.

Les candidats qualifiés et intéressés peuvent reti-rer le dossier d’appel d’offres du dimanche au jeudi

de 09h00 à 12h00 à l’adresse suivante :AAIIRR AALLGGEERRIIEE

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ment d’un montant non remboursable de 5.000,00dinars. Le paiement sera effectué par virement aucompte d’Air Algérie ouvert auprès de la BNA,Agence Liberté à 08, rue de la Liberté Alger N°

compte bancaire 00100605030000 443 254.

Les offres doivent être remises à l’adresse ci-dessous, au plus tard le 12 juillet 2012 à 16h00.

Les offres reçues après le délai fixé seront reje-tées.

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0011,, PPllaaccee MMaauurriiccee AAuuddiinn -- AAllggeerr

AAIIRR AALLGGEERRIIEEDDIIRREECCTTIIOONN DDEESS RREESSSSOOUURRCCEESS HHUUMMAAIINNEESS

SSIIEEGGEE SSOOCCIIAALL,, 0011 PPLLAACCEE MMAAUURRIICCEE AAUUDDIINN -- AALLGGEERR 1166000000TTEELL.. :: 221133 ((2211)) 7744 2244 2288 -- TTÉÉLLEEXX :: 5533 445599 -- SSIITTAA :: AALLGG DDZZ AAHH

AAVVIISS DD’’AAPPPPEELL DD’’OOFFFFRREESS OOUUVVEERRTT NNAATTIIOONNAALL EETT IINNTTEERRNNAATTIIOONNAALLAAAAOONNII NN°°0033//DDRRHH//22001122

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 24 mai 2012 - PAGE 8

L’ALGÉRIE AU LENDEMAIN

La consécration d’un ordreLLeess rrééssuullttaattss ooffffiicciieellss ddeesséélleeccttiioonnss llééggiissllaattiivveess dduu1100 mmaaii 22001122 eenn vvuuee dduurreennoouuvveelllleemmeenntt ddeell’’AAsssseemmbbllééee ppooppuullaaiirreennaattiioonnaallee ((AAPPNN)) ssoonnttccoonnnnuuss..

L’importance de l’abstention, officiellementétablie à 56,86%, doit y être relevée commeun phénomène politique et social majeur,marquant la faible adhésion de la populationau processus électoral engagé. Et ce, alorsmême que la campagne électorale, en termesde communication, a été menée dans uncontexte marqué du côté des autorités parune exagération outrancière, voire une dra-matisation tout à fait excessive de l’importan-ce des enjeux liés à la participation au scru-tin. Or, au final, les deux partis constituant lecœur de l’Alliance présidentielle sortante – leFront de libération nationale (FLN) et le Ras-semblement national démocratique (RND) –qui, entre autres grâce aux dispositions dumode de scrutin retenu, obtiennent respecti-vement 221 et 70 sièges de la future APN, ontune base électorale de 1 324 363 et 524 057voix sur un corps électoral total de 21 645 841électeurs dont 9 339 026 votants et 7 634 979suffrages exprimés. En fait, les deux partis –FLN et RND – tout en obtenant 62,85% dessièges, ne réunissent, en dernière analyse,sous leurs deux bannières que : 8,53% desinscrits, 19,79% des votants et 24,21% dessuffrages exprimés. C’est donc dire combienleur base sociale réelle est limitée par rapportà l’ensemble de la société en direction delaquelle ils doivent agir.

De tels résultats que l’on peut supposercomme peu susceptibles d’avoir été manipu-lés à la baisse par une intervention de l’admi-nistration en raison de la forte et directe proxi-mité des deux acteurs impliqués – FLN etRND – avec elle, tout comme ceux obtenuspar les formations politiques inscrites dans lamouvance islamiste — la principale coalitionde partis islamistes, l’Alliance de l’Algérieverte, comprenant le Mouvement de la socié-té pour la paix (MSP) qui participait à l’Allian-ce présidentielle sortante, obtient 47 siègeset 475 049 voix — nous interpellent quant àleurs causes. Six grands ensembles de déter-minations méritent d’être soumis à examen etdébat :

1 - la centralité croissante dans la sociétéalgérienne de la rente économique liée auxhydrocarbures et de l’ensemble des enjeuxindividuels et collectifs liés aux modalitésd’accès direct et indirect à ses ressources :depuis plusieurs décennies déjà, mais demanière encore plus nette depuis les années2000, la société algérienne est dominée parun contexte économique rentier de plus enplus nettement accentué, voire caricatural. Eneffet, les ressources liées aux hydrocarburesreprésentent sensiblement 35/40% du Pro-duit intérieur brut (PIB), 65/70% des res-sources budgétaires de l’Etat et 98% desexportations. Et c’est ainsi que l’accès à cesressources dont la gestion est assurée par lepouvoir politique central, seul en charge desmodalités de leur redistribution, est devenuun enjeu décisif pour toutes les stratégiesindividuelles et collectives. En fait, d’unemanière ou d’une autre, directement ou indi-rectement, tous les acteurs sociaux vontdévelopper des stratégies afin de maximiser

leurs avantages dans la compétition générali-sée qui se déroule autour de l’accès aux res-sources concernées. Les catégories socialesayant bénéficié sous une forme quelconquede la redistribution de ces ressources ren-tières – mieux assurée ces deux dernièresannées sous les formes les plus diversescomme pare-feu face aux risques de conta-

gion du printemps arabe» — sont celles quiont constitué la base sociale majeure del’électorat FLN/RND, comme noyau politiquecentral du pouvoir en place et donc, garant dustatu quo redistributif. Pour l’essentiel, ellessont composées des couches salariéesmoyennes et supérieures articulées autour dufonctionnement de l’ensemble des structurespubliques : administrations centrales et terri-toriales, entreprises publiques et locales.Ainsi que des propriétaires des entreprisesprivées bénéficiant des marchés publics etdes artisans et/ou petits producteurs ayantbénéficié de prêts publics bonifiés, notam-ment dans le secteur de l’agriculture, et desmêmes couches salariées moyennes etsupérieures oeuvrant dans le secteur privé.Elles peuvent toutes être considérées dansune lecture en termes de «insider/outsider»utilisée dans certaines approches sociolo-giques et économiques à propos de l’emploi

— et que l’on pourrait rendre par «accé-dant/non accédant» — comme étant des«insiders/accédants» pour, à la fois, l’emploiet/ou le revenu et donc, de fait, d’une maniè-re ou d’une autre, pour les précieuses res-sources rentières. Peuvent également êtreconsidérées dans ce cas les catégoriessociales contrôlant grâce aux politiquespubliques mises en œuvre le fonctionnementdes circuits de distribution de «l’économie debazar» et des diverses formes d’économieinformelle objectivement mises en place etqui, culturellement, idéologiquement et fonc-tionnellement souvent plus proches de lamouvance islamiste, vont constituer la basesociale principale des formations islamistesentrées en compétition. L’ensemble formé parles diverses catégories sociales évoqués, enrègle générale composé de citoyens plutôtâgés et relativement bien insérés économi-quement et socialement, notamment entermes de réseaux sociaux, souvent de natu-re clientéliste, articulés autour des canauxformels et informels de redistribution de larente — de fait donc, tous des «insiders/accé-dants» — va constituer l’essentiel de l’électo-rat qui a participé au processus électoral du10 mai dernier ;

2 - le désintérêt croissant à l’égard desprocessus politiques officiels de la part d’unejeunesse économiquement marginalisée etqui se sent exclue de la redistribution rentière: face à cet ensemble, composé «d’insi-ders/accédants», dans une société pourtantdominée par les jeunes – l’âge médian actuelest de 28 ans — existent d’innombrable «out-siders/non accédants», majoritairementjeunes qui vont constituer l’essentiel des abs-tentionnistes enregistrés. Comme le révèlent,à la fois, le niveau limité de la contribution en

2010 au PIB de l’industrie (5%) et de l’agri-culture (8%) et la généralisation du recoursmassif aux importations, y compris de pro-duits sans aucune complexité technologique,illustrant le processus paradoxal de désindus-trialisation qui affecte le pays, tous les sec-teurs économiques potentiellement créateursd’emplois sont en crise profonde. Avec,

comme conséquence directe la plus lourdede cette grave crise, l’importante croissancedu chômage et du sous-emploi, particulière-ment sévères chez les jeunes affectés par untaux de chômage réel moyen de l’ordre de35/40% et, en réalité, dans certaines zonesgéographiques, bien supérieur. A l’exceptiondes catégories, nettement minoritaires, dejeunes les plus qualifiés et les mieux inséréssocialement – soit directement soit dans lecadre de stratégies familiales –, ce sont euxqui développent des stratégies de survie dansle cadre de l’économie de la «débrouille»mentionnée et en voie d’expansion, tentantainsi, eux aussi, d’accéder à leur manière auxressources rentières. En règle générale,déçus par les résultats qu’ils obtiennent, ilsont le net sentiment d’être exclus des circuitsmajeurs de la redistribution rentière qui, entout état de cause, ne les concerne qu’à lamarge et, dans les faits, ne parvient ni àréduire leur vulnérabilité ni à assurer leurinsertion sociale, les renforçant dans leurpositionnement «d’outsiders/non accédants».Même lorsqu’il leur arrive de travailler dans lesecteur formel dont ils forment, de par leurfaible niveau de qualification, les couchessalariées inférieures, ils vivent une conditionde travailleur pauvre dont les effets négatifsne sont atténués que par le «filet social» de lasolidarité familiale, encore active dans lasociété. Tentant à leur manière d’exprimerleurs sentiments de révolte, ainsi que leursfrustrations et ressentiments, dans des pro-cessus plutôt individuels et localisés, ils sontles principaux acteurs des multiples émeuteslocales généralisées à travers le pays et quicontribuent à y créer les conditions d’une pré-occupante situation d’anomie sociale. Faceaux processus politiques officiels, tels quecelui des récentes élections législatives, ilsne se sentent que très faiblement concernéset vont constituer l’essentiel de la base socia-le de la très forte abstention enregistrée ;

3 - l’évolution de la dynamique islamiqueprésente dans la société algérienne vers despratiques plus religieuses, sociales et cultu-relles que réellement politiques : maintenant

durablement installée dans la société algé-rienne – au moins depuis le tournant desannées 1980/1990 –, il existe une dynamiqueidéologique, culturelle et sociale complexequi, progressivement, a fait de la matriceintellectuelle islamique un des déterminantsmajeurs de tous les domaines de la vie ensociété. En effet, sur cette période historique,un mouvement d’islamisation de la société adirectement contribué à installer, au seinmême des mentalités individuelles et collec-

tives , diverses problématiques islamiques – ycompris dans certaines de leurs versions«salafistes» — comme devant désormaisconstituer les seules options possibles, à l’ex-clusion de toutes les autres. De ce point devue, on ne soulignera jamais assez le rôlejoué par cinq importants ensembles d’acteursinstitutionnels dont les logiques, pratiques etdiscours dominants auront fini par converger,créant ainsi les conditions d’une hégémonieculturelle de nature islamique au sein de lasociété : le système éducatif, le réseau desmosquées, les institutions religieuses tradi-tionnelles, notamment les zaouïas, lesmédias nationaux publics et les chaînes detélévision satellitaire arabes. Le soutienostensible accordé par le pouvoir politique enplace au mouvement d’islamisation à l’œuvredans la société, tant qu’il se «limite» à despratiques religieuses, sociales et culturelles,a contribué à le faire percevoir – en premierlieu le FLN, surtout en raison de l’actionpublique de certains de ses courants – par delarges couches de la société comme garan-tissant une offre politique crédible à caractère«suffisamment islamique» en termes decontenus religieux, sociaux et culturels telsqu’exprimés par la demande sociale.

Cette offre islamique «moyenne» estd’autant plus attrayante qu’en permettantd’éviter le recours aux risques de dérives poli-tiques que pourraient représenter les partisislamistes eux-mêmes, elle apparaît commeun compromis social acceptable, en premierlieu car garant de la stabilité nécessaire à lapérennité de la redistribution rentière, surtoutaux yeux des «insiders/accédants» qui, depar leur âge et leur statut, fournissent l’es-sentiel des leaders d’opinion actifs en direc-tion de la société ;

4 - la monopolisation de l’offre politique dechangement possible par la seule mouvanceislamiste : en raison du faible impact socialdes partis politiques non islamistes, autresque le FLN et le RND et ce, pour des raisonscomplexes, notamment liées, à la fois, à l’his-toire de la colonisation du pays et aux cli-vages culturels internes qu’elle a générés,aux orientations et pratiques politiques privi-légiées après 1962 et à leur propre incapaci-té à formuler un projet politique commun cré-dible, aujourd’hui, tout changement politiquesubstantiel apparaît comme ne pouvant prati-quement se faire qu’au profit de la seule mou-vance islamiste. Un tel «verrouillage» de laproblématique politique nationale, réduitedans les faits à la seule alternative «pouvoirpolitique en place ou mouvance islamiste»contribue pour beaucoup à renforcer le pre-mier dans son positionnement affiché en tantque seul garant de la stabilité face auxrisques, voire aux menaces dont serait poten-tiellement porteur tout changement en faveurde la seconde.

Placés face à cette problématique binaire,pouvant paraître lourde de conséquencesnon maîtrisables en raison de l’histoire récen-

te, à la fois, du pays même et de certainspays arabes, de nombreux citoyens et, entout premier lieu, majoritairement, les diffé-rentes catégories «d’insiders/accédants» enposition de bénéficier, d’une manière oud’une autre, de la politique actuelle de redis-tribution, dans un réflexe de type conserva-teur compréhensible, ont préféré se pronon-cer plutôt pour l’offre politique du pouvoir enplace ;

Par Nadji Safir, sociologue([email protected])

En dernière analyse, la société algérienne – par le biais deses élites, dans toute la diversité de leur composition,militaire comprise, car partie prenante majeure dupouvoir politique réel et rarement interpellée sur lesfondements de la légitimité de ce statut – doit s’organiserpour négocier de manière ouverte et démocratique lesconditions d’un «nouveau pacte social», comme conditionde la formulation – plus complexe et plus longue à fairemûrir – d’un véritable «projet de modernité» dont lapertinence historique ne saurait se démentir.

D’autant plus que, le terrorisme islamiste étant toujoursactif, même s’il a perdu en intensité, le sentiment diffusdemeure que le pays n’est pas totalement à l’abri d’unregain de ses activités et même d’un nouvel embrasementque la majorité de la société encore fortement traumatisée– y compris dans ses composantes jeunes – rejette.

En fait, la société algérienne doit aujourd’huiimpérativement faire la preuve de ses capacités à créer denouvelles richesses par la production de biens — horshydrocarbures — de services et de connaissances et ce, enfonction de nouveaux impératifs liés à sa participationactive aux échanges mondiaux, eux-mêmes actuellementcaractérisés par l’importante croissance de l’économie dela connaissance.

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 24 mai 2012 - PAGE 9DES LÉGISLATIVES

rentier précaire5 - le souvenir toujours vivace des trauma-

tismes individuels et collectifs liés aux évène-ments des années 1990 qui continuent defonctionner comme repoussoir : la façon dontl’expérience de démocratisation de la vie poli-tique intervenue après les évènements d’Oc-tobre 1988 a été menée et les impasses aux-quelles elle a abouti, avec leurs lots de violen-ce exacerbée des années 1990, ont conduitles citoyens à plus de circonspection à l’égarddes graves dérives que comporte tout proces-sus politique dont les conditions de mise enœuvre apparaissent comme porteuses derisques non maîtrisés, notamment en termesde violence. En effet, pour l’ensemble de lasociété, le douloureux vécu des années 1990continue de nourrir les imaginaires individuelset collectifs en souvenirs traumatisants dontnul ne souhaite qu’ils puissent, aujourd’hui,d’une manière ou d’une autre, se renouveler.D’autant plus que, le terrorisme islamiste étanttoujours actif, même s’il a perdu en intensité,le sentiment diffus demeure que le pays n’estpas totalement à l’abri d’un regain de ses acti-vités et même d’un nouvel embrasement quela majorité de la société encore fortementtraumatisée – y compris dans ses compo-santes jeunes — rejette ;

6 - l’influence négative du nouveau contex-te régional dont le caractère chaotique destransitions qui s’y déroulent finit par fonction-ner comme contre-exemple : en effet, les évo-lutions politiques en cours dans d’autres paysarabes affectés par «le printemps arabe» –particulièrement Tunisie, Égypte et, surtout,Libye et Syrie – régulièrement suivies, notam-ment grâce aux chaînes de télévision satelli-

taire arabes dont l’influence dans le pays vacroissant, et évaluées, apparaissent, de plusen plus, aux yeux de l’opinion publiquecomme plutôt décevantes. Les majorités poli-tiques qui se dégagent — ou semblent enmesure de se dégager – dans ces pays étantlargement dominées par la mouvance islamis-te, celle-ci a perdu en légitimité et crédibilitépuisqu’elle n’a pas été – ou ne semble pas —en mesure d’y résoudre les problèmes ren-contrés, notamment d’ordre économique, àcommencer par celui de l’emploi, de manièresatisfaisante ; et du moins pas aussi bienqu’elle n’avait cessé de le proclamer. Enfin, ilest un facteur dont l’effet sur le comportementdes électeurs algériens n’a pas été négli-geable : celui correspondant à la «thèse ducomplot» à propos du «printemps arabe» trèsrépandue dans l’opinion publique, mais aussilargement utilisée par le pouvoir en place.

Dans une réaction de type nationaliste,tendant à démontrer une spécificité algérien-ne longtemps réclamée et assumée commetelle, les électeurs ont pu vouloir, en quelquesorte, prouver leur «anticonformisme» en sedémarquant de la mouvance islamiste perçueet/ou présentée comme manipulée, et ce, demanière tout à fait «paradoxale» par un «Occi-dent» dont les stratégies en direction desmondes arabe et musulman sont souventanalysées comme contraires aux intérêts deleurs peuples. Aujourd’hui, avec la nouvellemajorité parlementaire qui s’annonce – pro-bable alliance FLN/RND, ouverte ou non àune tierce force — la donne politique nationa-le formelle qui est apparue ne connaît aucuneévolution significative majeure. Elle consacreun ordre rentier précaire, dont le présidentAbdelaziz Bouteflika, ainsi que l’illustrent sondiscours du 8 mai 2012 à Sétif et son probableplébiscite dans les urnes, se pose comme legardien. Elle est nettement dominée parl’émergence d’un grand pôle conservateur,

autour du noyau FLN/RND, fondamentale-ment garant d’un ordre doublement rentier et,en fait, engagé dans une course contre letemps, perdue d’avance. En raison de l’inexo-rable processus d’épuisement, déjà largemententamé, de ses deux sources constitutives : larente politique fondée sur l’instrumentalisation

du patrimoine symbolique datant de la guerrede Libération nationale, et à laquelle les nou-velles générations sont déjà et seront demoins en moins sensibles ; la rente écono-mique, liée à la commercialisation des hydro-carbures – ressource fossile non renouvelable– sur le marché mondial et dont les réservesnationales, plutôt limitées – ne sont certaine-ment pas inépuisables.

Pour aller à l’essentiel, le défi le plusimportant, auquel est aujourd’hui clairementconfrontée la société algérienne, est celui desortir le plus rapidement possible du scénarioactuel de «croissance économique-fiction»exhibant, comme autant de preuves de sonexistence et de son efficacité supposées,d’une part, la croissance annuelle du PIB,

basée sur une exploitation de nos ressourcesnaturelles ; alors que cette croissance n’aaucun sens en elle-même et ne peut en avoirque si, en même temps, elle contribue direc-tement à générer de nouvelles sourcesdurables de création de richesses ; ce quiactuellement n’est pas le cas. Et de l’autre,une accumulation de réserves de change –actuellement de l’ordre de 205 milliards dedollars – strictement liée à la valorisation deshydrocarbures et dont le statut, en termesd’affectation productive sociale optimale, doitabsolument être interrogé, en fonction de laseule grille de lecture possible : celle des réelsproblèmes de toutes natures que vit la sociétéalgérienne et dont la solution imposerait préci-sément la mobilisation productive des res-sources immobilisées qui, en l’état actuel, nefont qu’aggraver le syndrome rentier en cours.En fait, la société algérienne doit aujourd’huiimpérativement faire la preuve de ses capaci-tés à créer de nouvelles richesses par la pro-duction de biens – hors hydrocarbures – deservices et de connaissances, et ce, en fonc-tion de nouveaux impératifs liés à sa partici-pation active aux échanges mondiaux, eux-mêmes actuellement caractérisés par l’impor-tance croissante de l’économie de la connais-sance. A cet égard, pour ce qui concerne laproduction de connaissances qui pose direc-tement la question des capacités nationalesgénérées par le fonctionnement des systèmesd’éducation et de formation et de la recherchescientifique et d’innovation, il convient d’êtreconscient de leur nécessaire articulationstructurelle avec l’économie, les trois ne pou-vant fonctionner qu’en étroite symbiose. Dèslors, il est vain de croire qu’un pays sans unsecteur productif – hors hydrocarbures – dequalité puisse avoir des systèmes d’éducationet de formation ainsi que de recherche et d’in-novation qui le seraient. L’enjeu productif estd’autant plus important que, de toute éviden-

ce, il n’y a aucune autre solution possible auxgraves problèmes d’emploi que connaît lepays – notamment chez les jeunes, victimesde taux de chômage et de sous-emploi excep-tionnellement élevés entretenant directementleur fort sentiment d’exclusion – que l’urgentedéfinition et application de nouvelles poli-

tiques économiques et sociales visant la miseen place d’une réelle base productive nationa-le. Et, ipso facto, refondant les conditions dela répartition de la richesse ainsi créée enfonction de critères d’efficience centrés sur letravail, la créativité et le mérite. Dans lecontexte actuel du pays, où elles sont pluspertinentes que jamais, les premières lignesdu dernier chapitre de la Théorie Générale del’économiste John Maynard Keynes méritentd’être relues et méditées : «Les deux vicesmarquants du monde économique où nousvivons sont, le premier, que le plein emploi n’yest pas assuré, le second, que la répartitionde la fortune et du revenu y est arbitraire etmanque d’équité.»

Les élections législatives qui viennent dese dérouler continuent de maintenir la sociétéalgérienne – comme depuis longtemps – dansune situation nettement caractérisée par ladomination des apparences et des enjeux for-mels au détriment de la prise en charge desvéritables problèmes auxquels elle doit faireface. Sa jeunesse surtout, dont les différentesmodalités de réponses à ses immensesbesoins doivent devenir la référence majeuredes politiques à conduire dans tous lesdomaines. Et ces dernières élections ne peu-vent avoir de sens – comme phase nécessairemais non suffisante — que si elles permettentl’émergence des conditions de définition et demise en œuvre de ces nouvelles politiquesdont l’urgence s’impose. Or, de ce point devue, comme déjà souligné, la base électorale –et donc aussi nécessairement sociale – étroitedu pouvoir politique qui se dessine n’inciteguère à penser que cette très forte contraintepourra, du jour au lendemain, être levée parles simples processus politiques formels inhé-rents aux lendemains de telles échéancesélectorales, tels qu’un simple changement degouvernement. Car il ne faut pas s’y tromper,si l’on en juge par l’importance, à la fois, desdéfis de toute nature qui sont ceux de la socié-té algérienne, en général, et surtout des senti-ments d’exclusion qui existent chez une trèsgrande partie de la jeunesse, en particulier, la«victoire» du pouvoir politique en place inter-venue aux élections législatives est clairementen trompe-l’œil. Réinscrite dans le contexte

général des évolutions profondes de la sociétéet de l’ensemble des données caractérisant leprocessus électoral, elle ne modifie en rien desprocessus sociaux structurellement complexestoujours à l’œuvre et pouvant, demain, à toutmoment, générer des formes de violenced’une intensité bien supérieure à celle qu’au-jourd’hui nous connaissons dans des émeuteslocales aussi largement répandues que facile-ment contenues.

En dernière analyse, la société algérienne- par le biais de ses élites, dans toute la diver-sité de leur composition, militaire comprise carpartie prenante majeure du pouvoir politique

réel et rarement interpelée sur les fondementsde la légitimité de ce statut - doit s’organiserpour négocier de manière ouverte et démo-cratique les conditions d’un «nouveau pactesocial», comme condition de la formulation –plus complexe et plus longue à faire mûrir –d’un véritable «projet de modernité» dont lapertinence historique ne saurait se démentir.Un tel «pacte» doit accompagner le change-ment de cap qui, de plus en plus, s’impose enraison des très nombreux risques systé-miques pesant sur l’avenir du pays et enmenaçant directement la stabilité. Qu’ilssoient internes (croissance démographiqueencore significative, sous-emploi et chômageimportants, limites des réserves en hydrocar-bures, capacités limitées du marché national,contraintes liées à l’aménagement du territoi-re, conséquences directes dans le pays descrises climatique et écologique mondiales…)ou externes (crises climatique et écologiquemondiales, turbulences probables liées auxévolutions de l’économie mondiale entréedans une phase relativement longue dereconfiguration des rapports entre ses princi-paux acteurs avec d’inévitables ondes dechoc et répliques vers «le reste du monde»,instabilité prévisible de l’environnement régio-nal notamment dans toute la zone saharo-sahélienne…).

Ce «pacte» visera à assurer en priorité unetransition économique effective vers les exi-geantes réalités d’une nouvelle sphère natio-nale de la production de biens - hors hydro-carbures - de services et, surtout, de connais-sances fonctionnant au diapason des rythmesdu monde dans lequel nous vivons. Ce«pacte» suppose, d’une part, une large allian-ce entre toutes les forces sociales et poli-tiques attachées à l’émergence d’une écono-mie nationale basée sur une nouvelle logiqueproductive, orientée vers la satisfaction desbesoins des jeunes générations et marginali-sant progressivement l’impact de la rente. Et,de l’autre, le fonctionnement efficient d’un Etatfort de plus en plus stratège et de moins enmoins directement entrepreneur, à l’exceptiond’activités stratégiques strictement définiescomme telles. Lui seul est en mesure d’assu-rer une sortie «par le haut» consensuelle etnon-violente des trop faciles illusions rentièresqui, insidieusement, chaque jour un peu plus,aggravent la crise complexe - y compris mora-le, comme le prouve l’extension du phénomè-ne de la corruption - que vit le pays et com-promettent ses perspectives d’avenir.

En même temps que sa dimension écono-mique, ce «pacte» comportera également unedimension politique visant à assurer, par delàtout fonctionnement institutionnel formel dusystème démocratique, souvent vidé de soncontenu dans les pratiques quotidienneseffectives qui le caractérisent, la mise enplace de l’ensemble des pouvoirs et contre-pouvoirs dont l’architecture des équilibres res-pectant le principe de «accountability/redeva-bilité» - soit la nécessité pour chaque acteursocial de rendre des comptes à la société - estla seule garante du fonctionnement d’unedémocratie réelle et d’une économie efficien-te. De manière plus générale et pour conclure

en abordant une dimension ontologique,incontournable dans la crise que nous vivons,je dirai, en paraphrasant une formule célèbre,que, tout comme on ne naît pas rentier etqu’on le devient, il est tout aussi possibled’évoluer en sens inverse et donc, un jour, dene plus l’être ; il suffit de le vouloir.

Car il convient de ne jamais oublier unesaine règle d’éthique – individuelle et collective– que l’écrivain français André Gide avait ainsiformulée : «Il est bon de suivre sa pente, pour-vu que ce soit en montant.» En effet, sinon,toute pente – à commencer par celle, douce-reuse, de la rente – ne peut être que fatale.

De ce point de vue, on ne soulignera jamais assez le rôlejoué par cinq importants ensembles d’acteursinstitutionnels dont les logiques, pratiques et discoursdominants auront fini par converger, créant ainsi lesconditions d’une hégémonie culturelle de nature islamiqueau sein de la société : le système éducatif, le réseau desmosquées, les institutions religieuses traditionnelles,notamment les zaouïas, les médias nationaux publics et leschaînes de télévision satellitaire arabes.

Comme le révèlent, à la fois, le niveau limité de lacontribution en 2010 au PIB de l’industrie (5%) et del’agriculture (8%), et la généralisation du recours massifaux importations, y compris de produits sans aucunecomplexité technologique, illustrant le processusparadoxal de désindustrialisation qui affecte le pays, tousles secteurs économiques, potentiellement créateursd’emplois, sont en crise profonde.

En fait, d’une manière ou d’une autre, directement ouindirectement, tous les acteurs sociaux vont développer desstratégies afin de maximiser leurs avantages dans lacompétition généralisée qui se déroule autour de l’accèsaux ressources concernées.

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Jusqu’à preuve du contraire, legène de l’héroïsme n’est pasencore identifié dans le géno-me humain. J’affirmerai que

les qualités intrinsèques : qu’ellessoient morales, comportementalesou caractérielles ne peuvent êtretransmises par les bases azotées denotre ADN. Il est évident de confir-mer la thèse qu’un homme lâchepeut enfanter une progénitureintègre et utile pour sa patrie,comme il est également vrai qu’unhéros peut laisser une descendanceen opposition de phase avec leurslignées antérieures. Donc, la véri-table grandeur de l’homme résidedans ses actes, son rapport positif àla société et surtout dans son inté-grité.

A noter aussi qu’on ne peut choi-sir ni sa date de naissance, ni sesprocréateurs, ni sa patrie. A partirde ces constats, je conclurai quechaque individu est singulier et por-tera la responsabilité de ses chutescomme de ses victoires et n’auraaucun mérite d’appartenir à tel pedi-gree ou de s’approprier tous lesdroits hégémoniques

Et j’ajouterai sans risque de metromper qu’il n’est plus légitime dese déclarer seul opposant car j’ap-partiens au premier parti de l’opposi-tion, où j’ai connu l’incarcération, àcause de mes combats pour leslibertés, et aussi de se prendre pourmissionnaire prophétique étantdonné que j’adhère au plus vieuxparti (c’est comme si on a le choixde choisir sa destinée).

Je n’ai jamais vu des arrière-petits-fils d’Atatürk en Turquie, deNapoléon Bonaparte en France, deLénine en Russie, d’AbrahamLincoln au USA et encore moins deMandela en Afrique du Sud ou deGandhi en Inde s’auto-proclamerlumières de leur patrie car, issusd’une lignée marquante de l’histoirede leurs pays respectifs. Cessez detergiverser et regardez-vous en face: en quoi êtes-vous supérieurs auxautres en tant que personnalité,

compétence, intelligence, abnéga-tion, et surtout intégrité et patriotis-me !

Le peuple vous a tous vus àl’œuvre et, même si vous utilisezaujourd’hui la recette (Dieu mercicar elle est déjà dépassée !) tama-zight, l’islamisme et les langues deDiderot ou d’El Mutanabbi, vous nepasseriez plus. L’éveil deconsciences s’est amorcé, et lamajorité du peuple, véritable créa-teur de richesses, ne vous laisseraplus spéculer sur son devenir, onsera un rempart infranchissable àtous les paranoïaques quels quesoient leurs racines, leurs horizonspolitiques ou leurs refrains préférés !

Ce peuple fait d’enseignants,d’ouvriers, médecins, paysans n’apas choisi de fuir son pays aumoment où tous les complexes etles nostalgiques du colonialismetrouvent l’alibi tant recherché pouravoir le statut de réfugiés sous lescieux cléments de leurs maîtres !

Ces télé-algéro-phyles pensentque le peuple stagne juste auxréflexes des années de l’indépen-dance !

«Le pays est beau sans souf-frances, et la rose est belle sansépines» fakou ! C’est la réponse desAlgériens intègres, à tous ces exilésde luxe qu’ils soient de Beyrouth,Washington, Bakou ou de Paris.

L’ALGERIE ALGERIENNEAPPARTIENT A TOUS LES ALGE-RIENS !!!!!!

Pour ceux qui prennent l’écolepour cible, car, à leurs yeux, ellen’est qu’une machine à fabriquerdes indigènes, je leur demande toutsimplement d’où ils puisent leur«grand savoir». Si c’est dans lesgrandes écoles d’Helsinki, Moscou,Oslo ou de Munich, qu’ils nouslèguent donc leurs bagages intellec-tuels car on est assoiffés deconnaissance et on veut sincère-ment parfaire notre éducation.

En quoi êtes-vous supérieurs àcette génération ? En dehors de lalangue de Molière que vous maîtri-

siez mal, vous n’êtes que des igno-rants bilingues devant les pro-grammes actuels. Que ce soit ensciences biologiques, en sciencesphysiques, en informatique (Dieumerci mes neveux maîtrisent l’infor-matique et les claviers des néo-ordi-nateurs !) ou en philosophie.

Admettre que notre environne-ment d’autrefois nous a énormé-ment aidés dans notre formation carle pays souffrait de manque decadres et les agressions techniquesqui peuvent nous détourner de nosvocations étaient quasimentabsentes (ni de paraboles, ni d’inter-net mais aussi de télés portables),les études étaient pour notre géné-ration la voie du salut. Et le chôma-ge n’était même pas un mot quel’Algérien prononçait autrefois !

Il est aisé de critiquer quand onest observateur, mais, jamais quandon est acteur. Car, entre les deux, ily a l’action.

Certes, notre école n’est pas par-faite, mais, objectivement, elle n’estpas aussi sinistrée, elle demandejuste à faire sa mue comme ça sepasse dans tous les pays du monde.Déjà, les prémices de l’améliorationfont leurs pas : reconsidération légi-time de l’enseignant sur le plansocial, actualisation des pro-grammes (pas mal de filières n’ontrien à envier à la France ou auCanada !), intégration de l’outil infor-matique et de l’internet danspresque chaque établissement, dis-ponibilité des moyens didactiquesles plus modernes que notre géné-ration n’a connus que par le nom ! Etmême à la fac, que de change-ments ! Je citerai, entre autres, pourconfirmer mes dires vérifiables sur leterrain : dispositions de centrifu-geuses, balances de précisions,polarimètres, colorimètres, ph-

mètre, spectrophotomètres, distilla-teurs, conductimètres… et la listeest longue (je sais que nousn’avions jamais la chance de décou-vrir ces moyens pendant notreépoque).

Qu’importe le véhicule de trans-mission, qu’il soit de Diderot,Dostoïevski, Alfarasdak, Gandhi oude Firmus, l’important c’est le gise-ment du savoir. Regardez KualaLumpur, Djakarta ou Téhéran.Capitales des pays émergents queni la langue, ni la religion n’ont entra-vées dans leur essor de développe-ment spectaculaire !

Dieu merci, nous sommes despurs produits de l’école algérienne,sans rougir, et notre vision desautres ne se fait ni à la verticaleascendante ni descendante, juste àl’horizontale : qu’importe s’il esteuropéen, américain, asiatique ouafricain.

Je rends grâce au présidentBoumediène d’avoir donné lesmêmes chances aux fils despauvres qu’à ceux des nantis ; c’estau défunt président que revient lemérite indéniable d’avoir édifié desécoles même au fin fond de nosmontagnes.

Une reconnaissance à cesefforts, qui se sont exprimés à tra-vers la subvention étatique deslivres et de tous les moyens d’ins-tructions, n’est que justice rendue àl’homme. Loin de tout clivage poli-tique ; toute œuvre servant le peupleet par ricochet la patrie incite à lareconnaissance de son auteur.

«Savoir apprécier et honorer sesadversaires, c’est une attitude tota-lement distincte de celles des adula-teurs, des faibles ou des traîtres.»

Medjahed Larbi, ingénieurd'Etat en génie des polymères,

professeur de physique

Le Soird’AlgérieJeudi 24 mai 2012 - PAGE 10

On se demande ce que veut lefront qui refuse de reconnaîtrel'Assemblée fraîchement élue ? On sedemande surtout, pourquoi cesmêmes acteurs participent dans toutesles fêtes et une fois la face moche dela médaille étalée, on crie au scanda-le. Personnellement, je ne crois pas dutout en votre sincérité vous qui légiti-mez les mascarades en cautionnant lerégime qui les organise et qui venezensuite nous raconter des histoires àdeux sous ! Les élections, c'est fini, sion a eu une fraude ce n’est pas la pre-mière fois donc on est habitués, ayezle courage de citer celle organisée en1992 par le FIS…

Entamez votre travail en consultantle peuple qui vous a élus et ne lesconsultez pas au Saint-George ou àClub-des-Pins, car les Algériens nesont pas dans ces lieux des VIP maisdans une situation tout à fait contraire.Commencez par désamorcer la crisesociale qui secoue le pays, où nosenfants se suicident et se jettent à lamer pour fuir la hogra, occupez-vousde nos malades qui meurent à petit feufaute de médicaments, écoutez lesjeunes : ils ont beaucoup de choses àvous dire.

Et ce flambeau qui «brûle» entreles mains de ceux qui nous gouver-nent depuis 1962, n’est-il pas tempsde le remettre aux jeunes ? Essayezde réconcilier les Algériens entre eux,je ne parle pas de la concorde civilemais de notre culture d'amour et d'en-traide ; le talent est à revendre enAlgérie, il faut juste savoir l'exploiter,ne faites pas comme ceux qui ontpensé que le pouvoir est éternel, pen-sez-y. Boumediène est mort mais il estvivant dans l'esprit de tous lesAlgériens, même ceux qui ne leconnaissent pas, Boudiaf aussi estprésent dans les cœurs de tous lesAlgériens, posez-vous la questionpourquoi les morts sont encore vivantset les vivants sont morts et enterrés,quant à ceux qui se disent victimes defraude, personne ne va vous croire carvous avez offert votre «baraka» à cevote alors, pour une fois, assumez etvivez avec.

Habbib

• En ce 24 mai, merveilleuse fête àma Racha que j’aime. Ton amour, tacompréhension, ta bonté et ta joie devivre font de moi l’être le plus heureuxdu monde. Je ne peux rien demanderde mieux à la vie que de continuer à lapartager avec toi... Partager les joieset parfois les peines, afin de multiplierpar deux les premières et de réduirede moitié les deuxièmes...

«CIF» qui t’aime très fort

• A toi ma chère chérie Tyta. Sacheque je ne pourrai jamais supporter uneseconde sans te voir ni même sansentendre ta douce voix. tu me hanteset je t'aime à la folle folie.

De la part de Yougourthene

• Moh chéri, sache que tu es madose, ma prose, mon bouclier, monbébé, ma raison de vivre, que le tracéde l’union de nos vies soit uni à toutjamais, je t’aime mon amour.

Ta Betbouta chérie

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TTEEXXTTOO

À propos du voyaged’un Algérien en IsraëlD’Oran, Omar nous écrit : «50 ans après, ils ne veulent pas partir ya

bougalb ! A quand des ministres nés après 1954 qui ne nous casserontplus la tête avec la légitimé historique ? Dénoncez ça et également leclown séparatiste Ferhat Mehenni, vous qui êtes jaloux de l'unité natio-nale.»

Omar n’est pas le seul à nous faire ce reproche. Si nous ne parlonspas de Ferhat Mehenni, ce n’est pas parce que nous cautionnons sondéplacement en Palestine occupée et ses rencontres avec les plushautes personnalités israéliennes. Nous considérons simplement queFerhat Mehenni est un citoyen libre de ses mouvements. Si c’était unepersonnalité politique engageant un mouvement quelconque, notre réac-tion aurait été immédiate. Mais M. Mehenni ne représente que sa per-sonne, quand bien même il s’affuble du titre folklorique d’un gouverne-ment kabyle qui n’a aucune crédibilité.

M. Mehenni agit à l'opposé des ténors de la politique issus de cetterégion, comme MM. Aït Ahmed ou Saïd Sadi, ou le nouveau leader trèsapprécié dans toute l’Algérie par ses positions claires contre l’islamisme,M. Amara Benyounès, ainsi que les dizaines de milliers de militants ausein de tous les partis, des syndicats, des associations, etc. qui n’ontjamais épousé les thèses indépendantistes, conscients qu’ils sont,comme la majorité des habitants de la Kabylie, que leur avenir ne sauraitêtre dissocié de celui de la Nation tout entière.

Il est curieux de constater qu’en dehors du Maroc revanchard, via desmédias bien «conseillés», d’Israël – qui veut rééditer en Algérie le couplibyen – et de certains milieux français bien connus, personne n’attachede l’importance au discours séparatiste de M. Mehenni, ni à son voyageen Israël. Même pas les Etats-Unis qui, habituellement, sautent sur toutce qui se «rapproche» d’Israël dans le monde arabe.

Ceci étant, M. Mehenni peut aller autant de fois qu’il veut en Israël.C’est son droit. Il n’engage que sa personne.

Vox Populi

Vous avez cautionnéla mascarade,

alors assumez !

CHRONIQUE DU CANADA«On ne naît pas Homme, on le devient !»

Pensez-vous que crier devantune prison réveillera le patriotismedormant des citoyens ?

Croyez-vous qu’en faisant cela,à la mémoire d’Ahmed Zabana,vous allez apporter quoi que ce soitde plus par un refrain, aussi stridentsoit-il, réveillant ainsi par votreaction des gens, ô combien lasséspar 50 ans de fatigue !… Lassés de50 ans d’espoir sombrant dans unabîme de désespérance ! Une jeu-nesse épuisée, éreintée par mille etun discours leur promettant un ave-nir glorieux qui ne s’apparente enréalité qu’à une errance… se four-voyant dans les méandres de labureaucratie algérienne.

Que faites-vous des gens rongéspar les maux et la maladie, qui n’ontque leur oreiller pour soulager leurpeine et que vous osez réveillerbrusquement par un tapage noctur-ne ?

Est-ce cela qu’on appelle uneaction réfléchie, digne d’un citoyenvivant au XXIe siècle ? Dites ?

Monsieur, si vous voulez rendrehommage à une figure embléma-tique de l’Histoire, apprenez quecela commence en premier lieu parl’instruction de tout un peuple, laconnaissance des évènements réelsayant jalonné l’histoire algériennedurant des siècles ! Savoir d’abordqu’un martyr n’est pas mort pour que50 ans plus tard viennent des genspour crier à 4h du matin devant sadernière demeure à l’instar de ceque faisaient les peuples barbares àla mémoire des leurs.

Savoir ensuite que les seuls crisauxquels nous devrons porter une

oreille attentive, qui réveillent lesconsciences, sont ceux qui manifes-tent la douleur de ceux et celles quisouffrent dans le silence, dans lemépris, qui subissent les affres de lasurvie, vivant au jour le jour etappréhendant chaque évènementfâcheux ruinant la vie des personnesqui n’ont que leurs yeux pour mani-fester leur peine.

Savoir enfin que cet hommagene se fait pas en un instant ponctuelsuivi d’un oubli de 50 autres annéesténébreuses, mais se fait en véritépar un rappel à cette jeunesse siprompte à l’oubli… à l’oubli de ceque furent les convictions de ceuxqui ont combattu l’injustice, la misè-re, le mépris, la pauvreté,… tout celadans un but ultime et noble qu’estcelui de la liberté.

La liberté, cher Monsieur, au casoù vous l’auriez oublié, est le droitde l’âme à respirer, à vivre en profi-tant dignement de ses droits decitoyen à part entière.

Au final, juste une question quitaraude mon esprit ainsi que celui detout universitaire épris de l’amour deliberté : Vous sentez-vous libre ?

Dr Amirouche Sadoun, médecin praticien en neurochirurgie

Quelle suggestion !

À NOS LECTEURSUn texte à faire passer dans «Vox Populi» [email protected] ou

[email protected]

Page 11: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

A près les péripéties des autresdongles tel Morbox ou Hitech,c’est au tour de celui de

Cristor de subir les foudres des opé-rateurs TV et satellite. Depuisquelque temps, il est désespéré-ment bloqué sur C000 (pas de récep-tion des serveurs pour pouvoirdécrypter les chaînes TV) et cecimalgré plusieurs mises à jour.

De sources proches des dévelop-peurs, la team King, ce serait lesopérateurs d’Eutelsat W3 etatlanticBird1 qui ont mis à mal lefameux décodeur, sans pour autanttoucher aux autres dongles, vu quec’était le plus prisé et le plus vendu.

Ce dongle dont nous avions vantéles mérites dans nos précédenteséditions, dans un article où noussoulignons la possibilité pour cerécepteur d’être 3 en 1. C’est-à-direrécepteur, dongle et programmeurdes défuntes cartes Omnia.

Par ailleurs, son prix avait atteintdes sommets l’an dernier. Pour lespossesseurs de ce récepteur utiliséen dongle ce fut un coup dur. Mais lateam King, par son sérieux et sonhonnêteté par rapport à ses clients,vient de sortir une version pour cerécepteur permettant d’avoir tousles bouquets français en EMU surAstra. Pourvu que ça dure !

Nacer Aouadi

SNSJeudi 24 mai 2012 - PAGE 12LLEE SSOOIIRR NNUUMMÉÉRRIIQQUUEE && SSAATTEELLLLIITTEE

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SATELLITE

Dongle Cristor Atlas E… la FIN !

Date Poule Lieu Match Diffuseur

8 juin 2012 18h00 A Varsovie Pologne – Grèce M68 juin 2012 20H45 A Wroclaw Russie – République tchèque BeInSport

9 juin 2012 18H00 B Kharkiv Pays-Bas – Danemark BeInSport9 juin 2012 20H45 B Lviv Allemagne – Portugal TF1

10 juin 2012 18H00 C Gdansk Espagne – Italie M610 juin 2012 20h45 C Poznan Irlande – Croatie BeInSport

11 juin 2012 18H00 D Donetsk France – Angleterre TF111 juin 2012 20H45 D Kyiv Ukraine – Suède BeInSport

12 juin 2012 18H00 A Wroclaw Grèce – République tchèque BeInSport12 juin 2012 20H45 A Varsovie Pologne – Russie M6

13 juin 2012 18H00 B Lviv Danemark – Portugal BeInSport13 juin 2012 20H45 B Kharkiv Pays-Bas – Allemagne TF1

14 juin 2012 18H00 C Poznan Italie – Croatie BeInSport14 juin 2012 20H45 C Gdansk Espagne – Irlande TF1

15 juin 2012 20H45 D Kyiv Suède – Angleterre M615 juin 2012 18H00 D Donetsk Ukraine – France M6

16 juin 2012 20H45 A Wroclaw République tchèque – Pologne BeInSport16 juin 2012 20H45 A Varsovie Grèce – Russie BeInSport

17 juin 2012 20H45 B Kharkiv Portugal – Pays-Bas M617 juin 2012 20H45 B Lviv Danemark – Allemagne M6

18 juin 2012 20H45 C Gdansk Croatie – Espagne TF118 juin 2012 20H45 C Poznan Italie – Irlande TF1

19 juin 2012 20h45 D Donetsk Angleterre – Ukraine BeInSport19 juin 2012 20h45 D Kyiv Suède – France M6

A noter que BeInSport est la nouvelle chaîne de l’offre (qui en comporte 2) sportive pour la France du groupe qatari Al Jazeera.

Euro-2012… où voir les matchsEn plus des chaînes allemandes connues pour la gratuité de leur diffusion (ZDF, ARD ...), voici un petit résumédu programme du premier tour de l’euro et nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions.

N. A.

Page 12: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 24 mai 2012 - PAGE13

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TOURNOI NATIONAL MESSIEURS (2e PHASE) À AÏN TAYA

Duels disputés

Cette compétition qui étaitofficielle en début de saison aconnu des changementsnotables. En effet, les clubsdevant y prendre part ontdécidé, après son gel par letribunal sportif, de la maintenirsous forme amicale pour per-

mettre aux équipes d’avoir dela compétition.

Pour rappel, 12 équipes sesont qualifiées à la premièrephase du championnat natio-nal disputé en un champion-nat en aller et retour, danscinq groupes de cinq forma-

tions chacun. Un tirage ausort a été effectué pour déter-miner la position de chaqueéquipe dans la grille de com-pétition.

Lors de la deuxièmephase, ce sont les vi l lesd’Oran et de Batna qui ontabrité la compétition à l’issuede laquelle les formations deChelghoum Laïd, Skikda, ElOued et Alger-Centre ont prisles billets des demi-finales.

Pour revenir à la compéti-tion proprement dite, les deuxdemi-finales s’annoncent inté-ressantes à suivre. La premiè-re opposera les Sudistes auxAlgérois et la deuxième seraanimée par Skikda etChelghoum Laïd. A voir leparcours de chacune deséquipes, force est de consta-ter que l’explication entre lesSudistes et les Algérois serapleine de suspense car lesdeux ensembles en présence

sont d’égale valeur. Aussi,qui des Algérois chers àDjellamid Rabah ou desSudistes drivés par LahbibKheraifia auront le dernier motavec à la clé le césame ? Parcontre, la deuxième confron-tation paraît quelque peu

déséquilibrée. Les Skikdispeuvent assurer avec l’expé-rience de leur composante.Mais leurs adversaires du joursont animés par cette volontéde ne pas abdiquer sans sedéfoncer.

O. K.

La salle de Aïn Taya sera parée de ses plusbeaux atours pour abriter la phase finale dutournoi national messieurs de handball. Cettecompétition connaîtra le déroulement des demi-finales et de la finale. Lors de ce week-end, leséquipes devant animer cette phase seront trèsmotivées pour tenter de décrocher le trophée.

HANDBALL

CHAMPIONNAT NATIONAL, DIVISION UNEDAMES (2e PHASE)

Une journée particulière

Pour ce week-end, la com-pétition au niveau de la divisionnationale une dames concer-nera la lutte pour le sacre etcelui plus pathétique du main-tien.

Au play-off, cette 6e étapeest vraiment unique en songenre. En effet, le hasard ducalendrier donnera lieu à troisderbys forts intéressants àsuivre. Il y aura un derby pourchaque région : un à Alger, unà Constantine et le troisième àl’Ouest.

Pour celui de la capitale, ilaura pour cadre la salleMokhtar-Aribi d’El Biar. Là, lesPétrolières veulent «se payer»les El Biaroises qui «traînent lapatte». A l’Est, l’Antique Cirtaabritera l’explication entre deuxéquipes de cette ville, à savoirle FSC et l’OJSC. Si on tientcompte du clasement actuel, leFSC est en mesure de s’impo-ser devant les Olympiennes quisont collées à la dernièreplace. Mais comme tout derbyqui se respecte, cette confron-tation ne sera pas «ennuyeu-se», loin de là. Enfin à l’ouest

du pays, la ville de Bethiouaregroupera les ensembles deGdyel et de Saïda.

En théorie, les Saïdies,chères à Kadi, semblent plusproches du succès. Donc, auxdames de Gdyel de nouscontredire. Pour la lutte aumaintien qui sera à sa huitièmeescale, il y aura le choc de lajournée entre Laghouat quirecevra Arzew. A El-Kseur, laformation d’Awzellaguen aurafort à faire en accueillantConstantine. Aussi, les proté-gées de Idriss Hassaouidevraient se défoncer pourbattre les visiteuses et aug-menter leur capital points pours’éloigner de la zone rouge,synonyne de risque de reléga-tion. Un autre duel est à suivreà Douéra, entre l’Universitéd’Alger et celle de Touggourt.

Evoluant sur leur terrain, lesAlgéroises sont dans l’œil ducyclone qui pourrait les empor-ter vers la deuxième divisionalors que les Sudistes ontperdu beaucoup de terrain etont pris place dans l’ascenseurvers le palier inférieur.

StartVendredi 25 mai 2012 (10h)(Play-off / 6e journée)A El Biar : HBC El Biar-GS PétroliersA Constantine : FS Constantine-OJS ConstantineA Bethioua : HBC Gdyel-HHB Saïda(Play-down / 8e journée)A Douéra : RIJ Alger-ESFOR TouggourtA El Kseur : JS Awzellaguen-NRF ConstantineA Laghouat : EHB Laghouat-HBCF Arzew.

Start Salle de Aïn TayaJeudi 24 mai 2012 15h : O El Oued-CRBEE Alger-Centre17h : JSE Skikda-C Chelghoum LaidSamedi 26 mai 201215h : Match de classement (3e/4e place)17h : Finale

Le NB Staouéli et le CRBTémouchent ont remportémardi une précieuse victoire,lors de la 28e journée duChampionnat de superdivi-sion, qui leur permet d’entre-tenir l ’espoir avant leurconfrontation directe prévuesamedi dans un match à quit-te ou double dont le perdantsera automatiquement barra-giste. Pour le second barra-giste, il faudrait attendre lesdeux dernières journées pré-vues samedi et mardi pro-chains, où pas moins de sixéquipes sont concernées.

En effet, outre le CRBT etle NBS, quatre équipes et nondes moindres se retrouventdans un mouchoir de poche, àsavoir l ’ IRBB Arréridj, l ’OBatna, l ’US Sétif et le MSCherchell qui, tous battusmercredi, auront des fortunesdiverses. Certaines devrontaffronter les équipes candi-dates pour le titre, à l’instar duMSC devant le CSMConstantine. Ce dernier, qui arejoint le GS Pétroliers à lapremière place mais avec unmatch en plus, continue decroire au miracle, en espérantdeux faux pas du championd’Algérie en titre face au WAB(en match retard) et l’US Sétiflors de la dernière journée àHydra. La 29e journée serajouée en 3 jours, hier mercre-di (GSP-AUA), vendredi (lesdeux matches de Blida, avan-cés en raison du match inter-national de football, Algérie-

Niger à Blida), alors que lereste de la journée sera jouésamedi. M. A.

RésultatsCRB Témouchent-O. Batna 87-79AS Skikda-TBB Blida 76-77WA Boufarik-IRBB Arréridj 74-66CRB Dar El-Beïda-AU Annaba 90-50CSM Constantine-US Sétif 81-67NA Hussein-Dey-MS Cherchell 70-65NB Staouéli-USM Blida 69-63

Classement Pts J

1. GS Pétroliers 52 27-. CSM Constantine 52 283. WA Boufarik 49 274. CRB Dar El-Beïda 47 285. TBB Blida 46 286. NA Hussein-Dey 42 287. AB Skikda 41 288. USM Blida 40 289. IRBB Arréridj 39 28--. O. Batna 39 28--. US Sétif 39 28--. MS Cherchell 39 28--. NB Staouéli 39 2814. CRB Témouchent 38 2815. OM Bel-Abbès 33 2816. AU Annaba 30 28

Programme de la 29e journée :

GS Pétroliers-AU Annaba (jouéhier)VendrediTBB Blida-O Batna (15h)USM Blida-NA Hussein-Dey(16h30)Samedi (14h)NB Staouéli-CRB TémouchentIRBB Arréridj-AB SkikdaOM Bel-Abbès-WA BoufarikUS Sétif-CRB Dar El-BeïdaMS Cherchell-CSM Constantine

VOILE15e challenge

Samir MokraneLa ligue de voile d’Alger

organise, en collaborationavec le club sportif amateurSahel Nautique El Biar, le 15e

challenge Samir Mokrane,qui aura lieu les 25 et 26 mai2012 au port de plaisance deSidi Fredj (Alger), qui repré-sente le 3e challenge du pro-gramme de la ligue de voiled’Alger. Plus de 90 athlètesreprésentant une douzainede clubs de la ligue de voiled’Alger prendront part à cettecompétition dans les diffé-rentes séries : optimiste, mis-tral et planche à voile open &laser 4.7 M. M.

SPORT SCOLAIREMeeting national

d’athlétismeSous l’égide du wali de

Sétif, et en collaborationavec la Fédération algérien-ne du sport scolaire (FASS),la Ligue de la wilaya du sportscolaire de Sétif organiserace samedi 26 mai 2012, auniveau du stade d’athlétismed’El Bez de Sétif, le meetingnational scolaire d’athlétis-me. Cette importante mani-festation sportive scolaireverra la participation de 200athlètes issus des 48 wilayasdu pays. A noter que l’enca-drement technique de cettecompétition nationale seraassuré par les enseignantsde l’éducation physique etsportive (EPS) suite au refusde la ligue spécialisée (ligued’athlétisme) de désigner lesjuges et arbitres. I. S.

M. YAHLA (PRÉSIDENT DUWAT ET DU FPC) :

«Ce professionnalisme est un échec»

C’est dans une salle del’hôtel Mercure que le Forumdes présidents des clubsprofessionnels a tenu uneséance de travail mardiaprès-midi.

Seuls neuf présidents declub de Ligue 1 étaient làavec toutefois la présence de«chairmen» charismatiques,comme Hannachi (JSK),Laïb (USMH) Medouar(ASO) et Gana (CRB).

La ligue 2 était un peuplus représentée avec treizeparticipants. L’ordre du jourétait de dresser un bilan cri-tique de la saison écoulée etd’envisager des actionsauprès des instancesconcernées.

Après une réunion deprès de deux heures, M.Yahla, le président du Foruma accueilli les reporters pourleur faire part des décisionsarrêtées. D’emblée, il a fusti-gé la LFP «Cette ligue n’apas du tout répondu auxattentes des clubs. Nousdénonçons également l’arbi-trage qui a été catastro-phique et qui a engendré desactes de violence», a-t-il sou-ligné en substance avant dedresser la liste des actionsque le Forum envisage d’en-treprendre dans les pro-chains jours.

A ce sujet, il dira : «Nousallons saisir le président dela LFP pour provoquer uneAG extraordinaire. Il me suffi-ra de recueillir les signaturesdes deux tiers des prési-dents, et cela devrait se réa-l iser rapidement. D’autrepart, nous avons demandéune audience auprès du MJSet nous attendons sa répon-se. D’ores et déjà, nousavons désigné sept per-sonnes pour siéger avec leministre. Il s’agit de moi-même et MM. Hannachi,Madane, Lahlou, Laïb,Medouar et Zetchi.»

La plate-forme des reven-dications à exposer auministre comporte l’interpré-tation des subventions del’Etat, la concession desstades qui pourraient êtreloués aux clubs le jour desrencontres officielles ainsique l’association des prési-dents au débat sur le problè-me de la violence. Il est éga-lement prévu de proposerque seuls deux clubs soientrelégués au l ieu de troisactuellement.

En conclusion, M. Yahlaa estimé que tous les clubsétaient déficitaires et que sila loi était appliquée, toutesles formations actuellesseraient dissoutes.

Pour lui, ce professionna-lisme à l’Algérienne est unéchec et dit regretter la fuiteen avant des responsablesdu football national.

H. B.

Phot

o:DR

BASKET-BALL : CHAMPIONNATDE SUPERDIVISION (28e JOURNÉE)

Sursis pour le NBS et le CRBT

Page 13: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

Culture Jeudi 24 mai 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

JJJJ ’ai appris que les banjoisteschaâbi affectionnent le banjo àsix cordes, au détriment du

banjo «ténor» à quatre cordes aban-donné par les orchestres chaâbi depuisles années cinquante. Ainsi, c’est leréglage des accords de l’instrument quipeut en faire soit un banjo «ténor» soitun banjo «guitare».

Du temps de cheikh Nador de sonvrai nom Mustapha Saidji (1874/1926),un certain Abdelghani Bouchiba jouaitdéjà du banjo donc bien avant qu’il nesoit intégré dans les orchestres d’El-Anka. Des enregistrements du medh, legenre ancêtre du chaâbi interprété parMalek Saïd et datant de 1924 seraienten possession de la Radio algérienne àtravers ses archives. En raison d’unedocumentation réduite et des moyensd’enregistrement peu performants del’époque, nous n’avons pas pu parlerde ces chanteurs ni des musiciens pré-curseurs du chaâbi. Espérons que nouspourrons leur rendre hommage et retra-cer l’histoire de cet art avec plus d’élé-ments. Des témoignages crédibles et

des documents sonores à libérer deleur séquestration inexpliquée nousdonneront une vision plus large de cepatrimoine. Nos radio et télévision selimitent à quelques diffusions, souventles mêmes, qui nous donnent unevision bien étriquée du chaâbi. Dès lesannées 1920, aussi bien cheikh Nadorque le meddah Kouider Bensmaïn à quil’on doit la célèbre Zour El Wali Sah-noun ont introduit des instruments àcordes dans leurs orchestres respec-tifs. Mais revenons à Mohamed Kabourdont la coquetterie et l’élégance vesti-mentaire étaient remarquables. Jouis-sant d’un physique avantageux et d’unregard bleu, il se coiffait avec art etdégageait un profil de gentleman.Impressionnant avec son banjo, lesmusiciens de la troupe accordaientleurs instruments à sa baguette. Défé-rent et affable, il était entouré de tousles égards aussi bien par le maître deslieux que l’orchestre.

Sa façon de jouer est considéréecomme ordonnée, appliquée et trèspersonnelle. Ses istikhbarate font réfé-rence et ses répliques sont bien à pro-pos. D’ailleurs Naguib et bien d’autresbanjoistes le prennent pour exemplepour ne pas dire qu’ils s’en inspirent. Ilest parti un jour de 1993, discrètement,

en léguant à nos oreilles des sonoritésgraves que de jeunes talents essayentde perpétuer. Son fils m’a confié uneinterview accordée à une journalistealgérienne et enregistrée sur cassettedans laquelle il parle de son parcoursavec humour et simplicité. Il est né en1911 à Sidi Abderrahmane (Basse-Casbah) et est issu d’une famillemodeste. En 1929, il entame sa vie pro-fessionnelle à la Grande Poste d’Algeren qualité de télégraphiste. Par la suite,il sera apprenti tailleur à l’âge de vingtans chez un tailleur belge. Le surnomde «Mohamed Ettailleur» vient de là.Après une bourde professionnelle com-mise en tentant de retoucher une dou-blure de veste d’un client, il fut renvoyéet reçut, selon ses dires, une gifle deson patron, geste dont il se souviendrajusqu’à la fin de ses jours.La famille Kabour habita au Telemlypuis à Fontaine fraîche pour s’installerensuite définitivement à Saint- Eugène,l’actuelle Bologhine, au milieu defamilles dites bourgeoises de l’époque,telles que les Tchekiken ou les Berra-zouane et au sein du même quartier oùvivait une importante communauté ita-lienne et française. Mohamed Kabourallait alors sur ses vingt ans. En quêtede travail, il papillonna en s’essayantdans plusieurs métiers. C’est ainsi qu’ilfut plombier, ouvrier confectionnant desespadrilles et mules chez Ronda,laveur de voitures chez un garagiste,vendeur de pièces détachées automo-biles à Bab-El-Oued. Il fut même tailleurà la rue de Bône après avoir déchargédes régimes de bananes au port d’Al-ger. C’est en 1941 qu’il rejoint la Marinenationale qu’il quitta vers 1945. Sa car-rière artistique débuta presque fortuite-ment quand il croisa le chemin deBoudjemaâ El-Ankis et El-Hadj Barichachez cheikh Brahimi dit Kabaïli qui futpar ailleurs le maître d’AbderrahmaneEl- Kobbi et d’Amar Ezzahi.

Au départ, Mohamed Kabour jouaitdiscrètement de la flûte loin desregards qui y trouvaient une note malé-

fique et jeteuse de mauvais sorts.D’ailleurs, la mère de MohammedKabour jetait tout morceau de roseauqui servait d’instrument musical à sonfils. En 1932, il rencontre Hadj Boukem-ma qui jouait au mandole avec El-HadjM’hamed El-Anka. Il apprécia tellementl’instrument qu’il décida de s’acheterune mandoline italienne avec tous sesaccessoires à la rue de Chartres avecses quelques économies ramasséessou par sou. La touchia moual fut sapremière exécution musicale.

En accompagnant El-Hadj Boukem-ma, Mohamed Kabour s’exerça longue-ment à la mandoline. De soirée en soi-rée, il se rapprocha des grands musi-ciens. Un jour, sur recommandation deHadj Boukemma, il intégra l’orchestred’El-Anka pour jouer à la percussion,au tambour puis au tambourin (derbou-ka puis tar).

Parmi les musiciens qui compo-saient l’orchestre d’El-Hadj M’hamedEl-Anka, un certain Bibioo faisait preu-ve d’indiscipline puisqu’il arrivait sou-vent en retard aux cérémonies, ce quiagaçait fortement le grand maître quidut s’en séparer.

El-Hadj M’hamed El-Anka demandaà Mohammed Kabour de l’accompa-gner chez lui à la fin d’une soirée. Il luimit entre les mains un vieux banjo et luidemanda de le nettoyer, de le régler etde le remettre en état. C’était l’instru-ment de Bouzmali, grand musiciendécédé. Mohamed Kabour s’exécuta etacheta le nécessaire à la place Hochedevenue aujourd’hui place Ahmed-Zabana. Un certain Cherif El-Anka imi-tait alors El-Hadj M’hamed El-Anka etavait sollicité Mohamed Kabour pourfaire partie de son orchestre. Quelquessoirées furent animées.

Boukemma attira l’attention d’El-Hadj M’hamed El-Anka sur le talent deMohamed Kabour. C’est ainsi qu’Et-tailleur finit par faire partie de la troupedu géant de la musique chaâbi. Il serason compagnon fidèle jusqu’en 1938.

Radio Alger dirigée à l’époque par

un certain Commandant Bendaoud nepouvait se contenter d’une programma-tion musicale exclusivement orientale.Le responsable se mit à la recherchede musiciens algériens pour fairedécouvrir un art plus autochtone. A LaCasbah d’Alger, il prit attache avec El-Hadj M’hamed El-Anka, El-Hadj M’ri-zek, Khelifa Belcacem, El-HadjMenouar, Moh Sghir «l’aveugle» de sonvrai nom Aouli, Kaddour Bouheraouadit Eccherchali et Boudjemaâ Ferguenequi avaient appris à jouer chacun deson côté, sans référence au solfège. Cequi permit l’émergence de talents.

Auparavant, Ettailleur jouait avecHadj Menouar en compagnie de Boud-jemaâ Ferguene. Hamdane, MahmoudZaouche qui aurait introduit la cithare(quanoun) dans l’orchestre chaâbi. Sid-Ali Cheikh El- Hadra Ali Kiki’ou ont éga-lement été des compagnons demusique de Mohamed Kabour. Uneaudition fut programmée par RadioAlger. C’est ainsi qu’El-Hadj M’hamedEl-Anka prit la peine d’aller rencontrerMohamed Kabour sur son lieu de travailau port d’Alger, au grand étonnementde ce dernier. El-Hadj M’hamed El-Anka réunit cette troupe de musicienset chanteurs au café Malakoff pour lespréparer à l’audition.

Le Commandant Bendaoud fut sub-jugué par la prestation de ces artistesen herbe. De là, trois genres furent ima-ginés : le chaâbi fut confié à El-HadjM’hamed El-Anka, le classique ouandalou à Fekkardji et le moderne àMustapha Skandrani. Radio Alger déci-da d’une programmation bihebdoma-daire. L’appellation chaâbi émane deBoudali Safir qui a baptisé ce genre en1946 pour être définitivement adoptéen 1964. Ettailleur sera invité par plu-sieurs figures dominantes du chaâbi. Iljouera ainsi avec Boudjemaâ El- Ankis,El-Hadj El-Hachemi Guerrouabi, AziouzRais, Amar Ezzahi. Quand vous écou-terez des enregistrements de concertschaâbi, vous le reconnaîtrez à traversses plages musicales où une pluie desnotes se fait apaisante, caressante…

R. M.

MOHAMED KABOUR DIT «ETTAILLEUR»

Le gentleman du banjo

Bien après la projection du film, les débats se poursuivent à la Cinéma-thèque d’Alger. Belkacem Hadjadj parle des difficultés qu’il avait rencon-trées lors du montage financier et du tournage du film Machaho. Il avait aussibravé bien des hostilités pour enfin pouvoir réaliser un des premiers filmscinématographiques en tamazight, pas encore langue nationale à l’époque.

Chacun donne son avis. Hadjadj rappelle que le long métrage se terminepar les youyous de la femme saluant le retour de son mari, mais que c’est«une fausse happy end».

La personnage du père dans le film, obstiné et meurtrier, est au centredes débats. Hachemi Cherif, secrétaire général du MDS (Mouvement démo-cratique et social), prend la parole.

«Le problème n’est pas dans l’homme en lui-même, il peut aussi faire lebien. Ainsi, on a vu dans le film que le père avait planté un oranger et qu’ilen avait pris soin jusqu’à ce qu’il pousse. Le problème est dans l’idéologiedu père. C’est elle qui le pousse à faire le mal autour de lui. Pour que lasociété avance, il faut dépasser cette idéologie négative.»

Belkacem Hadjadj est du même avis.«C’est vrai ! Vous avez vu que quand le père est recueilli par le vieil imam

dans la mosquée du village, il fait un beau rêve. Mais le lendemain, son idéo-logie prend le dessus, et il reprend la route pour mettre à exécution son pro-jet de vengeance.»

Une quinzaine d’années plus tard, le débat est toujours d’actualité...K. B.

[email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (ELMADANIA, ALGER)• Jusqu’au 31 mai : 13e Festival culturel euro-péen en Algérie.• Aujourd’hui à 19h : Concert du Rémi Panossian Trio (France).• Vendredi 25 mai à 19h : Concert du groupeBesh O Drom (Hongrie).

PALAIS DES RAÏS (BAB-EL-OUED, ALGER)• Jusqu’au 30 mai :Festival national de la création féminine.Aujourd’hui :A 10h : Ouverture au public. Tout au long de lajournée, expositions, animations et ateliers d’ani-mation.A 18h : Concert de Meriem Benallal (Tlemcen).

CENTRE CULTUREL DE BOUDOUAOU (BOU-MERDÈS) • Aujourd’hui à 15h30 : Générale de la pièce dethéâtre Harb el gharaïz. Mise en scène de DjamelZenati. Production : Association culturelle etscientifique du Théâtre de verdure.

LIBRAIRIE MULTI-LIVRES ETS CHEIKH (19,

AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZI-OUZOU)• Aujourd’huià 13h30 : Abdelhafidh Yaha signerason livre Au cœur des maquis en Kabylie, paru auxéditions Inas.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE (PLACE KENNEDY, EL-BIAR, ALGER)• Aujourd’hui de 15h à 17h30 : Pierre etClaudine Chaulet dédicaceront leur livre Le choixde l’Algérie, deux voix, une mémoire, préface deRédha Malek, paru aux éditions Barzakh.• Samedi 26 mai à 14h30 : Zineddine Sekfalisignera son ouvrage Tribunes libres, chroniques etentretiens 2000-2001, parux aux éditions Hibr.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE EMIRABDELKADER, ALGER)• Samedi 26 mai à 14h30 : Abdelhafidh Yahasignera son livre Au cœur des maquis en Kabylie,paru aux éditions Inas.

GALERIE DAR EL KENZ (16 LOT BEN HADDA-DI, CHÉRAGA, ALGER)• Jusqu’au31 mai : Exposition de peinture«Bettina et ses amis de Guelma», avec desœuvres de Bettina Heinen-Ayech, Hakim

Benabda, Ridah Boukhatem, Abdelghani Dafri,Hocine Fnides, Abdelouahab Khaled Khodja etMohamed Saâdane.La galerie ouvre de 10h à 18h et ferme le vendre-di et le dimanche.

GALERIE D’ART BENYAA (4, RUE DE PICAR-DIE, LES CASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS,ALGER)• Samedi 26 mai à 17h : Conférence de LucienneBrousse sur le tatouage en Algérie intitulée«Beauté et identité féminine, lewcham».

GALERIE ART 4 YOU (17, RUE HOCINE-BELADJEL, SACRÉ-CŒUR, ALGER-CENTRE)• Jusqu’au 31 mai : Exposition de peinture«Mémoire intime» de l’artiste Linda Bougherara.

GALERIE D’ART COULEURS ET PATRIMOINE(4, RUE YAHIA-MAZOUNI, ALGER)• Jusqu’au 31 mai : Exposition collective d’artsplastiques avec les artistes NoureddineChegrane, Karim Sergoua, NoureddineHammouche, Nawel Belaifa, etc.

INSTITUT CERVANTES D’ALGER (9, RUE

KHELIFA-BOUKHALFA, ALGER)• Jusqu’au 7 juin : Exposition «Dessin Injuve»,une sélection des œuvres récentes de jeunesartistes espagnols (graphiques, de mode, etc).

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 2 juin : A la galerie Baya, exposition«Paroles tissées» de l’artiste peintre HamsiBoubekeur, organisée en collaboration avec laDélégation Wallonie-Bruxelles à Alger.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)• Jusqu’au 31 mai : Exposition de photogra-phies «Temps fort mode : fashionista, la modeselon Sandee Pawan» de l’artiste-photographeSandee Pawan.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER Cours intensifs d’initiation à la langue arabeclassique• Du 10 juin au 10 juillet : Frais d’inscriptionspour 40 heures : 10 000 DA. Inscriptions à par-tir du 10 mai.

Il était une fois Machaho... Ph

oto

: DR

Après le banjo dit «ténor» et le portrait de sonmeilleur ambassadeur Amarouche Sid-Ahmeddit «Naguib», nous parlerons du banjo «guita-re», instrument associé indiscutablement àMohamed Kabour dit «Ettailleur».

HAMID GRINEÀ CONSTANTINELes 27 et 28 mai

à l'invitation de l'Institutfrançais, Hamid Grine sera

à Constantinepour rencontrer ses lecteurs.

Voici son programme :27 mai :15h : il dirigera un atelierd'écriture.17h : conférence à l'Institut français.28 mai :10h : conférence à l'Ecole normale supérieure.

Mohamed Kabour 2e à partir de la droite. De gauche à droite : Hadj MohAkli, Mahboub Bati, Boudjemaâ El Ankis, Ettailleur et Mabrouk.

Par Dr Rachid [email protected]

Page 14: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 24 mai 2012 - PAGE 18

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400 g de pois chiches (en conserve), 1 c. à s.d'huile d'olive, 20 g de beurre, 1 cuillère à café de

cannelle, 1 cuillère à café de cumin, coriandrefraîche ciselée, 2 petites aubergines, 2 tomates, 1 gousse d'ail, 1 oignon, menthe fraîche ciselée,

sel, poivre.Lavez les aubergines et coupez-les en rondellesd'environ 5 mm d'épaisseur, dans le sens de lalargeur. Disposez-les sur une plaque huilée aupinceau et mettez sous le gril du four. Dès coloration,retournez les rondelles pour faire griller l'autre face.Pendant ce temps, dans une sauteuse, faites blondirl'oignon et l'ail dans le beurre fondu environ 5 minutes.Remuez de temps en temps. Lavez, pelez et épépinezles tomates. Coupez-les en dés et ajoutez-les dans lasauteuse bien chaude. Saupoudrez de cannelle et decumin, d'une pincée de sucre (pour ôter l'acidité destomates) et salez. Couvrez et cuisez à feu douxpendant 10 minutes. Une fois grillées, mélangez lesaubergines à la préparation précédente. Rincez etégouttez les pois chiches. Ajoutez-les dans lasauteuse et assaisonnez avec le sel et le poivre.Poursuivez la cuisson en couvrant partiellement surfeu doux jusqu'au moment de servir. Ajoutez lacoriandre et la menthe fraîches ciselées au derniermoment. Suggestion : Servir avec un yaourt assaisonné dementhe fraîche et de cannelle.

Phot

os: D

R

Choisir un parfumn’est pas chose facile,et c'est une questionde goût et depersonnalité. La femme doit êtreséduite par le jus,voire le flacon, et ceque représente leparfum.

Voici quelques conseilspratiques :

- Il n’est pas recommandéde sentir à même le flaconpour apprécier un parfum.Vaporisez-le plutôt sur unemouillette ;- vaporisez votre peau enparticulier l’intérieur ducoude et du poignet. Vouspouvez ainsi savoir si leparfum vous plaît et s’ilvous va ;- laissez la fragrances’évaporer naturellement.Ne frottez pas ! Celaaltérerait le parfum ;- ne sentez pas plus de 3ou 4 parfums, votre nez

se saturerait ainsi et lerésultat sera médiocre ;- prenez votre temps àl’achat d’un nouveauparfum. C’est primordial.Vous pouvez apprécier unparfum puis l’aimernettement moins plus tard,et vice-versa. Il y adifférentes concentrationsde parfum, l'extrait deparfum, l'eau de parfum,l'eau de toilette, l'eaufraîche ou l'eau deCologne. Ces différentstypes n’ont pas tous lamême composition etn’ont pas tous la mêmeconcentration d’alcool.

Savoir choisir son parfum

RRééppuullssii ff àà ffoouurrmmiiss

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Dans l’éventualité où ils’agit de plantes enpots, vaporisez aussisur les pots afin demaximiser le pouvoirirritant du répulsif. A la maison,trouver le point d’entréedes fourmis.Y écraser un citron en ylaissant par la suitel’écorce.Dans le cas où il s’agitd’un point d’entréeponctuel, par exempleun trou dans leplancher, il peut êtretrès efficace d’y verserdu poivre de Cayenneau lieu du citron ou delime. Par contre, les fourmisne traversent pas plusles lignes de citron quecelles de poivre deCayenne.

Le stress favoriseles troublesdigestifs, il est uneréaction dedéfense normalemais qui doitrester ponctuelle,car à la longue, ilperturbe lefonctionnement del'estomac et del'intestin. C'est ainsi que lestress est unfacteur aggravantdu reflux gastro-œsophagien(brûluresd'estomac etremontéesacides), del'ulcère gastro-duodénal et dusyndrome ducôlon irritable. Pour diminuer lestroubles digestifs,il est doncessentiel de luttercontre le stress etparallèlementaméliorer sonalimentation.

Mal au ventre... Et si c'était le stress ?

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Préchauffer le four à 190°, et huiler les petits moulesà muffins. Ecraser les bananes avec le sucre,mélanger l'œuf et le beurre fondu, y ajouter lemélange banane-sucre puis incorporer la farine, lalevure et le sel. Cuire 15 minutes au four à 190°/200°.

Le stress aggrave lestroubles digestifs,comme les brûluresd'estomac et lesremontées acides, maisreprésente égalementun des principauxfacteurs déclenchants.Si vous faites partiedes personnessoumises à un stresschronique et que voussouffrez de troublesdigestifs, vous devezremplir deux missionssimultanément : réduirevotre stress etrééquilibrer votrealimentation.

Page 15: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSHasard

----------------Ruminant

Attablé----------------Tourmente

Grosses----------------

CéréaleCésium

----------------Niais

----------------Dans l’œil

S’exila----------------Pièced’échec----------------ReposesSubtil (inv.)----------------Bout de tissu----------------

Chiffre

Tête blonde----------------Déesse----------------Fin de soirée

Ferment (inv.)----------------Voyelledouble----------------Remerciées

Singe (dés.)----------------

Dinar----------------Dans la route

Divinité----------------Squelette

----------------Vieux

Enduit----------------

Mesures----------------

DopageTentais

----------------Argon

----------------Stars

Indien----------------

Ex-ENTV

Flottes----------------

Océans----------------

Traités

Doublée----------------

Pronom

Pays----------------

Réparés

Fruits----------------

ArticleDésassembla----------------

Espèce animale

Diverse----------------

Argent----------------Dénuement

Molybdène----------------

Article

Possessif----------------

Groupes----------------

Obligea

Paroi----------------

Confiant

Pronom----------------

Détresse

Accouche-ments

----------------Décombres

Condition----------------

Saison

Issue----------------

Hôtel

Rêves----------------Blessures

Pays----------------

MalinDiplôme

----------------Ville deFrance

Bruit----------------

Parasite----------------Note (inv.)

Décidées----------------Préposition----------------

NettetéPourris

----------------Cacheras

Lettre----------------

Divague(inv.)

Piège(pho.)

----------------Césium

Casernes----------------Prévention

Pareil----------------

Pronom

Nazis----------------

Désirés

Svelte----------------

Dinar

Pays----------------Mobylette

Réelles----------------

A payer

Lave----------------

Laitue

Cartons----------------

Via----------------

GonfleLisière

----------------Mesures

Isolées----------------

Région de France

Dessinanimé

----------------Cri de

douleurAmas

----------------Arabe

Mal faits----------------

TournaiPréposition----------------

Dans letrain

Sans reliefs----------------

Crapule----------------

PeupleDespotes

----------------Chaud

BourréePoissons

----------------Refus

Acclamation----------------

Gaillards

Sucer(pho.)

----------------Lettres de

TokyoArticle

Iridium----------------Ton (inv.)

Terre----------------

Poisson----------------

Mesures

Semble----------------Après-midi----------------

DressesMonstres

----------------Accordrusse

Joua à la Juve----------------Décodée----------------PolitesseNabot

----------------Ministrealgérien

Auteur français

----------------Gaz rare

Sélénium----------------

Crochet

Sodium----------------

Passage

Vastes----------------

Roue àgorge

Légume----------------

Volonté

Germanium----------------

Amende

Entrée deRome

----------------Grecque

Manipules----------------Bloquas----------------Dans la brume

Malaise----------------

Infinitif

Journal----------------Population

Colère----------------

Savane

Occupation----------------

Erbium

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 24 mai 2012 - PAGE 19

Page 16: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Les familles Aït Hamoudaet Ould Hamouda ontl ’ immense douleur defaire part du décès de Boukhalfa Aït Hamouda

Hadj Lounis à l’âge de 84 ans.L’enterrement aura lieuaujourd’hui à Chlef.

«A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous

retournons.»

AVIS DE DÉCÈS

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Hadiouche, parents etalliés, a l’immense douleur de faire partdu décès de

Hadiouche Idirsurvenu le 23 mai 2012.

L’enterrement aura lieu demain ven-dredi 25 mai 2012 au cimetièred’Ikhlidjène, commune de Tinebdar, Sidi-Aïch, Béjaïa.

NECROLOGIE

Page 18: 4 «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS» I N S I A E ELLE DÉCIDE DE SE

La ville n’est belle que sous les pre-miers rayons du soleil. Trop delumière la déshabille et alors elle

s’offre aux regards avec tous sesdéfauts : sale, repoussante, laide, sansverdure, sans attrait, livrée à la cohorteinerte des femmes et des hommes quicroient vivre mais qui sont mortsdepuis longtemps dans cette cité oùthéâtre, cinéma, concert, course dechevaux, cirque, zoo, aéroclub, bow-ling, terrasses vivantes et animéesdonnant sur le rivage, kermesses etjoie de vivre ne sont plus que souve-nirs racontés par les plus vieux auxjeunes qui ont encore la patience de lesécouter …

Sous le soleil qui se lève, la ville secolore du rouge et or qui débarque del’horizon ; elle s’habille de refletspourpres qui la prolongent dans l’eaupaisible du golfe. Habitant tout près,j’ai une chance extraordinaire de voirl’astre de feu se lever sur ma belleplage et ces matins-là, le bonheur esttout simplement ce spectacle magni-fique qui monte comme un hymne à lanature, lorsque s’ouvrent, devant mesyeux enchantés, les rideaux d’un opéraaux dimensions infinies…

Oh, bien sûr, ce n’est plus le Maid’antan ! Les industries boulimiquesd’Europe, d’Amérique et d’Asie, leursguerres à succession ont chassé leprintemps pour installer une saisonhybride, excentrique, cinglée par lescoups de gueule d’un vent bâtard quis’engouffre dans nos villes avec sescolonnes de sable jeté partout. Cesexcès rageurs sont suivis d’accalmiesqui laissent pointer un soleil agressif…Ce n’est plus le doux soleil hivernal :l’été précoce succède déjà à l’hiver tar-dif et du printemps, feu le printemps, ilne subsiste qu’une tombe plantéedevant la mer et fouettée par les tem-pêtes du large, avec cet épitaphe : «ci-gît le printemps : 150 millions d’annéesavant J-C 1990». Mais il est des mati-nées de Mai qui vous font oublier cettenouvelle saison orpheline et qu’il fau-dra bien, un jour, affubler d’un nom

quelconque, un de ces nomsmodernes, high-tech, qui nous dira quenos printemps colorés et joyeux sontbien finis et qu’on ne pourra les revoirque sur les écrans éblouissants d’unetélé LED ou d’un micro…

Le meilleur moment est celui où lanuit est lacérée par les premièreslueurs écarlates du jour naissant. Puis,rapidement, la déchirure devient ouver-ture béante : le grand éclat de lumièrechasse les derniers lambeaux d’obscu-rité vers l’ouest, derrière l’Edough.Puis, en discernant mieux les êtres etles choses, on aperçoit une rangée depetites barques, stoïquement alignéessur le sable, attendant l’arrivée des pre-miers pêcheurs qui referont les mêmesgestes et chanteront les mêmes com-plaintes avant de prendre le large poury semer leurs filets affamés par lalongue nuit.

Un bolide s’arrête brusquement.Trois jeunes dont deux filles ouvrentbrusquement les portières et courentvers la mer. Ils plongent tous habillés.Un chien les regarde en se demandantsi les humains sont des êtres raison-nables. Un autre jeune, qui rêve certai-nement d’avoir un bolide semblable,regarde froidement les plongeursexcentriques et continue de planter desparasols qu’il louera cent dinars lajournée. Généralement pour descouples qui se diront des motsd’amour et plus si affinités, protégésdu regard curieux – parfois réprobateur– des passants… Un ivrogne rejetteviolemment dans un fossé l’alcool qu’ila ingurgité. Un taxi s’arrête devant ladiscothèque, quatre belles de nuit s’yengouffrent. Elles ne sont plus bellescar leur maquillage a fondu. Commefondent les espoirs de ce joueur invété-ré qui, chaque matin, jure à la mer qu’ilabandonnera les parties de poker rui-neuses. Mais ce soir, il remettra çaparce qu’il croira, encore, qu’il vagagner…

Le soleil grimpe plus haut. La pro-menade s’anime. Maintenant, il y desflics. Les pickpockets ne le savent pas,

sinon ils changeraient l’horaire de leurboulot. Ne le dites pas, s’il vous plaît.Je n’ai pas envie de faire une mauvaiserencontre et de gâcher cette randonnéematinale au bord de la mer qui est unpur moment de félicité. Les voleurs deportables ne me lisent pas. Mais je suissûr que certains grands prédateursparcourent ces lignes : ces derniers neme font pas peur. Ils n’ont que faire demon «Samsung» digital, ni desquelques dinars que je prends chaquematin pour acheter les croissants, lelait et un jus d’orange. Ce qui les inté-resse, ce sont les millions de dollarsdes marchés avec l’étranger…

C’est peut-être le moment de rentrer.Il n’y a plus rien à voir. La vie normalea repris ses droits. Les baigneurs vontarriver par cars entiers. Ils vont salir laplage et repartir. Pourtant, il y a un grosengin qui fait le va-et-vient pour débar-rasser le sable de toutes les impuretésapportées par les nageurs de la veille.Et rien ne me dit que ceux de ce matinseront plus sages. Il y a, accrochés auxlampadaires, quelques corbeilles quifont la sieste… Le soleil grimpe encoreet le boulevard grouille de vie. Lescommerçants montent les rideaux deleurs magasins. Et ça fait«criiiiiiiiiiiiisssssssssssss». Dans toutel’Algérie, des millions de commerçantsfont «criiiiiiiiiiiiisssssssssssss». Avecleurs rideaux et c’est comme le nouvelhymne du pays. Nous sommes touscommerçants et viendra le jour où cha-cun achètera ses aliments dans sapropre épicerie. Et vous me dites qu’onva construire notre pays avec ces garsassis sur leur chaise devant desrideaux levés et qui referont«criiiiiiiiiiiiisssssssssssss». Ce soir, àl’heure de la fermeture ? Un pays seconstruit avec des usines, des ouvriersqui partent tôt le matin vers le travail,sagement assis dans les trains et lescars… Avec des fonctionnaires quiarpentent les rues d’un pas décidé,avec des secrétaires au teint frais quilaissent traîner derrière elles les bellesodeurs des parfums féminins… Avec

des agriculteurs qui suent… Avec desjeunes qui apprennent, innovent, déci-dent…

Le tohu-bohu couvre le boulevard.Vite, c’est l’heure de décamper. Enespérant que ces responsables et élustombés sur la tête ne viendront pasbétonner la mer et planter sur sesvagues un de leurs sinistres projetsfaits de ciment et de fer. Croyez-moi, ilsen sont capables. Et si j’aime la mer,c’est parce que c’est le seul endroit quiéchappe à leur rapacité. Pour combiende temps encore ? Je ne le sais pasmais je reste optimiste : ils ont plus de2 millions de kilomètres carrés pour yjouer à la dévastation de la nature et çaprendra un sacré bout de temps. Alors,mer, ma Méditerranée, je reviendraidemain à la même heure. Quand je teregarde, je sais que je tourne le dos àleurs bêtises : c’est pour ça que lalumière éblouissante me pousse versla maison. Comme un vampire. Car, jen’ai plus envie de voir ce qu’ils ont faitde toi, belle baie des corailleurs, bijoude ma Bône chérie…

M. F.

Quand le jour se lève sur la Baiedes CorailleursPPANORAMAANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

2e et dernier jour de l’élection présidentielle en Egypte. Ungrand favori ! Le candidat du…

… FLN !

Les élections communales auront lieu en octobreprochain. Comment te dire ? Ce scrutin ne sera pascomme les autres. Ces communales-là ne ressemble-ront à aucune autre communale. Comment te dire ?Ces communales-là, ça sera un peu comme leCongrès de la Soummam. Certains les voient mêmecomme un remake de la réunion des 22 historiquesdans une maison d’Alger, à l’ombre des bougainvil-liers complices. Comment te dire ? Lors des ces com-munales d’octobre, rien ne sera pareil qu’avant. Tuvois les urnes ? Tu croyais qu’elles ne pouvaient pasêtre plus transparentes que lors des législatives du 10mai dernier ? Eh ben, tu te trompais ! Comment tedire ? En octobre, pour les élections communales, lesurnes seront encore plus transparentes. Le procédéd’accentuation de la transparence des urnes n’a pasété dévoilé au grand public, mais il est d’ores et déjàprésenté comme révolutionnaire. Encore plus révolu-tionnaire qu’un 1er Novembre 1954 ! Comment te dire ?Les communales seront un rendez-vous à ne pasrater ! Ceux qui voudront appeler à rater les commu-nales, à les bouder ou à les boycotter carrémentseront déclarés traîtres à la nation, harkis. Mais atten-

tion ! Ça n’a rien à voir avec ceux qui ont déjà étédéclarés traîtres et harkis le 10 mai dernier parcequ’ils ont dédaigné les centres de vote. Nooooon !Comment te dire ? Cette fois-ci, ils seront déclarésencore plus traîtres et encore plus harkis que la foisprécédente. C’est une question de dosage, d’échelledans la traîtrise. Bien sûr que toi et moi ne disposonspas d’un étalon de mesure de ces degrés de traîtrise.Mais il suffit de savoir qu’eux, en haut, dans le Palais,l’ont. Comment te dire ? C’est comme les codesnucléaires. Y a que le locataire du château et celui desdouves qui en disposent. Et puis, il faut bien com-prendre que pour ces communales, les gens serontnombreux, très nombreux, fort nombreux, très fortnombreux à aller voter en masse compacte pour élireles maires. Comment te dire ? Le chiffre de la partici-pation, je ne l’ai pas encore sous les yeux, mais ildépassera largement celui des dernières commu-nales. Comment je sais tout cela ? Et en plus par avan-ce ? Comment te dire ? C’est un pote du RND qui mel’a confié. Je t’ai dit que le RND allait remporter lescommunales avec une majorité écrasante, suivi duFLN et du RCD ? Non ? Je ne te l’ai pas dit ? Quelétourdi que je suis, tout de même ! Eh ben voilà, je tele dis ! Comment te dire ? Je te le dis, tout en fumantdu thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui conti-nue.

H. L.

Comment te dire ? POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@[email protected]

LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE