L e j o u r n a l d e s g e n s d ’ i c iDistribution : 8700 exemplaires

VOLUME 8, NUMÉRO 9JEUDI 17 JUILLET 2008PROCHAINE PARUTION : JEUDI 21 AOÛT 2008

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Les festivitésdu 24 juinÀ Prévost comme à Sainte-Anne-des-Lacs, les citoyens

étaient nombreux à participer aux activités de la fête nationale. -voir pages ??

Le conseil unanime, on doit sauver le pont Shaw

Lundi 14 juillet, tous les per-sonnes présentes dans la salle duconseil ont signé la pétitiondemandant au ministère desTransport de faire en sorte quele pont Shaw redevienne acces-sible et sécuritaire.- suite page 3 et 4

À découvrir...Cet été, la participation du club Adomédia nous revienten force avec la participation de jeunes enthousiastescomme vous pourrez le lire en pages 24 et 25.

Le Groupe Sainte-Cécile en spectacle à la gare de PrévostLe Groupe Géronimo étaitprésent à Sainte-Anne-des-Lacs

2 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

Entretenirune phobie, plus facile

qu’on ne le pense!La psychologie canine est très à la

mode présentement. Qui ne connaîtpas César??!! L’interaction quotidien-ne qui relie l’animal à l’humain amènece dernier à confondre son chieninvolontairement (ou quelquefoisvolontairement…) à un de ses sem-blables. Or, les chiens ont leur langa-ge propre, constitué majoritairementde gestes, d’émotions et d’instinct. Ledécalage qui persiste entre ces deuxespèces provoque parfois des erreursd’interprétation qui peuvent malheu-reusement initier des comportementsanormaux ou phobiques non-désirés.

D’abord, il est important de com-prendre que si votre animal a peur oucraint une situation quelconque, vousn’êtes pas nécessairement respon-sable de cet état. Il est tout à fait nor-mal d’éprouver de l’anxiété dans unesituation nouvelle. La capacitéd’adaptation varie chez chaque indi-vidu et plus l’animal est jeune, plus ilest facile de renverser la vapeur. Biensouvent, les répétitions à elles seulessont suffisantes pour habituer l’ani-mal et lui permettre d’acquérir de laconfiance (méthode de désensibilisa-tion). L’exemple le plus frappant est labalade en voiture. En répétant la pro-menade, toujours un peu plus long-temps, vous réussirez à désamorcer lacrainte envers cette grosse machinebruyante! Ignorez les plaintes ou lesgémissements. Récompensez égale-ment les bons comportements. Votreanimal fera une association entre lesgâteries et la voiture; résultant en uneexpérience fort agréable.

La voiture, le départ de la maison,l’arrivée d’un nouvel animal, voilà dessituations prévisibles que l’on peutsuperviser et répéter. Par contre, cer-taines situations non-contrôlablesrestent moins évidentes à gérer. Lesorages en sont un bon exemple.Plusieurs animaux ont très peur desorages ou des feux d’artifices. Entenant compte de la rareté de cesévènements, chaque épisode devientun calvaire, pire à chaque fois. Lors deces situations, votre jugement est demise afin d’éviter de renforcir, bienmalgré vous, ces phobies. Dans lalogique humaine, lorsqu’un autre êtrehumain souffre, nous allons le conso-ler et le réconforter. Voici une erreurd’interprétation à ne pas effectueravec l’animal. Dans sa propre logique,votre chien comprend que lorsqu’ilmanifeste de l’anxiété durant unorage, vous venez le voir, le cajoler etl’encourager à continuer de la sorte.Votre langage non-verbal incite votrechien à entretenir une crainte. Votrelangage verbal le rassure, vos inten-tions sont bonnes, mais au bout ducompte il n’y comprend strictementrien…

La règle à retenir est donc la sui-vante : ignorez les comportementsindésirables et récompensez les gestesou attitudes souhaitées. Restez calmeen situation difficile, car nos animauxressentent nos émotions. Ils sontcomme de petites éponges qui cap-tent nos sentiments. Trop souventnous avons le « non » facile, la puni-tion étant presque un geste naturelpour indiquer le droit de l’interdit.Nous devons modifier notre façon dedresser nos animaux et encouragerplutôt le renforcement positif.Dre Valérie Desjardins2906, Curé-Labelle, Prévost • 224-4460www.hopitalveterinaire.com

« Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie » Jacques Prévert

www.journaldeprevost.ca

À la gare de PrévostOnzième symposium depeintureKarine Bernier

Pour la onzième édition du Symposium de peinture dePrévost, le thème sera Toiles et Pinceaux. L’événement,qui aura lieu du 30 juillet au 3 août, va se dérouler à lagare de Prévost.

Plus de 90 peintres de toutes lesrégions du Québec se feront unplaisir de créer sur place, unemultitude de toiles qui saurontplaire à tous par la diversité descréations. Des activités artis-tiques, organisées pour les jeunesdans le cadre de cette exposition,permettront aux enfants descamps de jour de profiter pleine-ment de cette journée et de laisserlibre cours à leur imagination

Les adultes pourront apprécierla prestation de la chanteuseGiselle Bart. Durant 5 jours, de 9h à 17 h, le public aura l’occasionde voter pour son artiste préféré

afin d’élire un gagnant. La toilequi aura reçu le plus de votes seratirée lors des évènements de clô-ture. Tout au long du symposium,la totalité du profit généré par lavente des toiles ira aux artistes.Pour Mme Lynda Rossignol, de laCaisse populaire Saint-Jérôme,qui soutient financièrement leSymposium depuis plusieursannées, « À la Caisse noussommes conscients de l’impor-tance de l’art et la culture et noussommes particulièrement fiers desoutenir ce 11e Symposium dePrévost ».

Le Journal de Prévost,Piedmont et Sainte-Anne-des-Lacs – Qui sommes nous?Benoît Guérin

Depuis maintenant huit ans nous publions le journal quevous avez présentement entre les mains. Nous sommes pas-sablement différents des journaux publiés par les grandsgroupes de presse, tant par les moyens que par le contenu.

0$ profitUne différence fondamentale.

Votre journal est un organisme sansbut lucratif ayant un membershipouvert, dont l’objectif est de favori-ser la circulation de l’informationdans la communauté et l’implica-tion des citoyens dans la circulationde l’information locale et régionale.La majorité des intervenants et latotalité des personnes qui font officede journaliste et qui vous transmet-tent la nouvelle sont des bénévolesimpliqués dans le journal ou dansdes organismes de votre milieu àl’exception de quelques étudiants enstage d’été.

Collaborateurs recherchésNos bénévoles ne peuvent pas tou-

jours être présents aux activités aux-

quelles ils sont invités à participerpour le journal. Nous devons comp-ter sur leurs disponibilités limitées.Cependant si vous nous transmettezl’information sur votre activité ouvotre nouvelle, soyez assurés quenous ferons au mieux pour quecelle-ci soit diffusée.

Afin d’améliorer cette situationnous avons retenu les services àtemps partiel et sur une base tempo-raire de Isabelle Schmadtke commejournaliste pour couvrir certainsévénements, là où les bénévoles nesuffisent pas à la tâche.

Il ne faut toutefois pas perdre devue qu’il faut recruter de nouveauxcollaborateurs dans tous les secteursd’intérêt de la vie communautaire denos trois communautés.

Collaborateur recherché

Assemblées du conseilmunicipal de PiedmontBenoît Guérin

Le Journal de Prévost, Piedmontet Ste-Anne-des-Lacs recherche uncollaborateur bénévole pour fairepartie de l’équipe de collabora-teurs du journal et pour assisteraux assemblées du conseil munici-

pal de Piedmont et en faire étatdans nos pages à tous les mois.

Pour plus d’information on peutcontacter Michel Fortier, rédac-teur en chef au (450) 602-2794 ouau redaction@journaldeprevost.caou Benoit Guérin aubguerin@journaldeprevost.ca .

90 peintres exposent et produisent devant vous des œuvres d’une grande diversité.

Mission :Le Journal de Prévost est né du besoin ex-

primé par un grand nombre de citoyens, dese doter d'un journal non partisan, au servi-ce de l'information générale et communau-taire. Socié té sans but lucratif, il est distribuégra tui tement dans tous les foyers des muni-cipalités de Prévost, Sainte-Anne-des-Lacset Piedmont.

Les Éditions Prévostoises ont choisi la ga-re, symbole de l'activité communautaire,comme quartier général du Journal dePrévost.AVIS :

Outre la publication exceptionnelle d’unéditorial, les articles sont la responsabilité deleurs auteurs et n'engagent d'aucune façonle Journal de Prévost.

Tous les textes (article, opinion, annonced'événements ou communiqué) doivent êtreaccompagnés du nom, de l'adresse et du nu-méro de téléphone de l'auteur.

On ne peut utiliser des textes ou des pho-tographies sans autorisation du Journal.

La conception des annonces du Journal dePrévost est incluse dans nos tarifs. Toute re-production en tout ou en partie des annoncesest interdite sans la permission écrite duJournal.Les Éditions PrévostoisesC.P. 603, Prévost, Qc, J0R 1T0Tél. : 450 602-2794Téléc. : 450 224-1548

Rédacteur en chef et directeur :Michel Fortier, tél. : 450 602-2794redaction@journaldeprevost.cawww.journaldeprevost.ca

Conseiller juridique :Benoît Guérinbguerin@journaldeprevost.ca

Conseil d’administration et collaborateurs créatifs :M. Benoît Guérin, présidentM. Yvan Gladu, vice-présidentM. Michel Fortier, trésorierMme Lucile D.LeducM. Élie LarocheM. Marc-André MorinM. Jean-Pierre DurandM. Gilles W. PilonM. Yvon Blondin

Révision des textes :Gleason Théberge, Lucile D. Leduc, Benoit Guérin,Yvan Gladu, Lauraine C. Bertrand, Monelle Beaulneet Marc-André Morin.

Journalistes :Mme Isabelle Schmadtke,isabelle@journaldeprevost.caBruno Montambault,brunomontambault@hotmail.comKarine Bernier,calipso_25_79@hotmail.comMarie-Pier Chartrand, Club Ado Media

Direction artistique :Carole Bouchard

Infographie :Naomi KumamotoClaudia Lefebvre infographie@journaldeprevost.ca

Représentante publicitaire :Fernande Gauthier,Tél. : 450 224-1651fernandegauthier@videotron.ca

Imprimeur :Transcontinental Impression

Tirage : 8 700 exemplaires

Distribution : Postes CanadaDépôt légal :

- Bibliothèque nationale du Québec- Bibliothèque nationale du Canada

ISSN 1496-2497 Journal de Prévost

Le Journal de Prévost reçoit l’appui duministère de la Culture et desCommunications du Québec

Association desmédias écrits

communautairesdu Québec

Subvention octroyée par le pacte rural

Nouvelle journalistepour le Journal dePrévostMichel Fortier

Le Journal a engagé Isabelle Schmadtke afin d’élargir lechamp de sujets couvert notamment en matière de santé,d’économie et de politique municipale. Cette bonne nouvel-le a été rendue possible par une des 9 subventions accor-dées par pacte rural à des organismes communautaires

Les lecteurs des pages de Ste-Anne-des-Lacs reconnaîtront Isabellecomme étant une des leurs, couvrantles évènements locaux depuis plus detrois ans. Son baccalauréat en socio-logie, sa longue expérience en forma-

tion de personnel ainsi qu’en écrituretechnique, lui offre une perspectiveunique qu’elle utilisera pour infor-mer nos lecteurs. Pour la joindre,rien de plus simple : isabelle@jour-naldeprevost.ca.

Été 2008 – Voici l’occasion de participer à la production d’un vrai journal !Cet été, le journal de Prévost offre, pour une qua-trième année, la possibilité aux jeunes de Prévost,Piedmont et Sainte-Anne-des-Lacs, âgés de 10 à16 ans, de vivre une expérience unique.

En t’inscrivant au Club Ado Média, il tesera possible de participer à plusieursaspects de la production d’un journaltels que : - Le journalisme - La photographie -La bande dessinée

• Inscriptions limitées • Frais rattachés à certaines activités

Demandez Marie-Pier Côté ChartrandTél.: (450) 224-5560clubadomedia@journaldeprevost.ca

Et de couvrir les thèmes et les évènements qui te passionnent tels que:les sports, la culture, les domaines artistiques ou l’environnement.

Au cours de cet été, le journal de Prévost accueillera les jeunes journalistes enherbe, par petit groupe et selon leur disponibilité, afin de les accompagner dansla production d’articles et de photos qui seront publiés dans les pages du jour-nal. Des sujets originaux leurs seront proposés selon les intérêts de chacun etpermettront de découvrir les attraits de la communauté. Que ce soit pour la ren-contre de magiciens, de musiciens, d’une vedette locale, une entrevue avec ungrand chef indien ou un élu, de la visite d’une usine de fabrication de voituresélectriques ou d’assiter à l’impression du journal à l’imprimerie, les jeunes pour-ront découvrir le métier de journaliste tout en s’amusant.

À la suite de cette évaluation dupont, réalisée par la société Dessau-Soprin, le ministère des Transports aordonné la fermeture du pont pourune durée indéterminée. Cette déci-sion apparaît inquiétante, d’autantplus que le ministère avait rapatriéen novembre 2007 la responsabilitédes structures municipales. Cela luidonne donc plein pouvoir de répa-rer, de conserver ou de détruire lepont Shaw. Alors, quelles sont lesintentions du ministère?

Pour le moment, le ministèreconserve toutes les possibilités à l’es-prit. Madame Claude Ouimet,représentante du ministère desTransports, a expliqué au journalque les discussions ont repris entrela Mairie et le Ministère : ils ontprévu une réévaluation de la situa-tion du pont pour le mois d’août.Les citoyens devraient doncconnaître les intentions duMinistère seulement vers la fin août.

« Sécurité avant tout »Selon madame Ouimet,« il faut

penser à la sécurité avant tout ».C’est pour cette raison que la ferme-

ture du pont est « complète ».Contrairement à ce qui est écrit surle communiqué officiel du 30 juin,les piétons et les cyclistes ne peuventpas aller sur le pont, même siClaude Ouimet sait que « bien sûr,le pont ne tombera pas demain ».Pourtant, la restriction de poids per-mis sur le pont passe de 5 tonnes à 0gramme, ce qui est bien regretté parles citoyens. Car, selon ce que lejournal a pu observer lors de laconvocation des médias du 30 juin,la conservation du pont pour lespiétons et les cyclistes est une deleurs préoccupations principales.C’est une préoccupation d’autantplus importante que des citoyensconsidèrent que l’autre chemin (rueLouis-morin et route 117) est«hyper-dangereux ». Sur ce point, leMinistère devrait prochainement,en raison de l’augmentation del’achalandage du pont de la 117,« refaire les lignes pour circuler àdeux voies et baisser la vitesse poursécuriser davantage autant les véhi-cules que les cyclistes », nous aappris Mélanie Cayer, attachée poli-

tique du député d’Argenteuil DavidWhissell.

Interrogée sur l’importance patri-moniale du pont, madame ClaudeOuimet répond : « Si c’est possible,on va essayer de le conserver. Mais sic’est trop onéreux de le conserver,on peut construire à un autreendroit […] ou même le détruire s’ily a la question de sécurité » quirentre en ligne de compte. Touteéventualité est donc à prévoir.

Mort annoncéeLe rapatriement par Québec de la

responsabilité des structures muni-cipales en novembre 2007 avait sus-cité à l’époque un certain enthou-siasme : « Les citoyens seront rassu-rés de constater qu’une agencespécialisée, compétente et respon-sable de ses réalisations prendra en

mains les structures de la région.C’est une bonne nouvelle pour noustous», avait dit le maire de Morin-

Heights, M. Michel Plante. Dans lapratique pourtant, le Ministère avaitdéjà la responsabilité de l’entretiende certaines routes et structures sansen être propriétaire. Selon le rapportJohnson, « les petites municipalités[…] n’auront jamais les ressourcesnécessaires pour gérer desstructures » de l’importance du pontShaw. D’après Jean-Pierre Joubert,les coûts reliés à la réparation dupont pourraient aller jusqu’à 2,5millions $ et l’investissement gou-vernemental pour la directionLaurentides-Lanaudière est de 191millions $ en 2008; mais seulement11,7 millions $ vont aux structuresmunicipales! Un simple coup d’œilaux chiffres et l’enthousiasme initialde novembre 2007 s’évanouitimmédiatement.

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 3

Pont Shaw fermé… pour toujours?Chronique d’une mort annoncéeBruno Montambault

Sous le motif de la sécurité, le ministère des Transports adécidé le 26 juin dernier de fermer le pont Shaw, coupantainsi la circulation entre le vieux Shawbridge et le vieuxPrévost. Les citoyens semblent inquiets et leur inquiétudene pourra s’estomper qu’à la fin août, quand le Ministèreprendra peut-être une décision quant à l’avenir du pont.

Il y avait de nombreux citoyens présents sur l’historique pont Shaw, fermé à la circulation depuis le 26 juin dernier, lors de la conférence de presse donnéepar le conseiller Jean-Pierre Joubert.

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Les valeurs qui motivent nos élitespolitiques et économiques font ensorte qu’ils voient des deux parquatre dans les arbres, des barragessur les rivières et de l’argent dans lepurin de porc. Lorsqu’ils voientquelque chose de vieux, ils ont legoût de le couper en bouttes, de lefaire fondre et de l’envoyer en Chinepour qu’ils nous fassent des cossinscheaps qu’on met dans les grossesvidanges le printemps d’après. Lepatrimoine, c’est fatigant, ça nousporte à réfléchir à des choses dont lavaleur économique à court terme estdifficile à évaluer. Comment ça s’ap-pelle un Shawbridge sans le pont?Shaw-with-out-a-bridge, Shawrien,Shawtoutcourt? On oublie William,on oublie le pont, pis on oublied’ousse qu’on vient pis d’oussequ’on s’en va!

Je me suis laissé emporter quelquepeu, revenons à des argumentsmoins émotifs. LE PONT YÉ PASEN PLATINE, ÇA DOIT SERÉPARER! Quelqu’un va avoir unaccident au bout du pont de la 117,

il manque une voie et ça roule tropvite – à au moins deux reprisesdepuis sa construction, ce pont tropbas, mal placé dans un coude de larivière a été inondé à au moins deuxreprises, il aurait même dû êtrereplacé sur ses assises lors d’un de cesincidents. Comme par hasard, devi-nez où fut détournée la circulation?Sur le petit pont vert! Imaginez unaccident grave sur le pont de la 117ou sur ses approches, nous aurionsl’air de beaux zoins-zoins à faire letour par Saint-Jérôme! Le gouverne-ment provincial nous a dompé cecadeau, il y a des années, sans nousdonner les ressources pour assurerson entretien et les réparations dontil avait déjà besoin à l’époque.Maintenant qu’ils prétendent vou-loir assumer leur responsabilités, lescitoyens et tous les élus de Prévostdevraient mettre de côté leurs diffé-rents et faire comprendre à ce gou-vernement, QUE CHEZ-NOUS ILY A DES CHOSES AUX-QUELLES IL NE FAUT PASTOUCHER!

4 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

Benoît Guérin

Le pont Shaw à une autre époque alors qu’il a été pendant longtemps le seullien vers St-Sauveur et le nord des Laurentides… un autre site patrimonialde Prévost en voie de disparition ? Prendrons-nous enfin nos responsabilitésen ce qui concerne notre patrimoine ?C’est à suivreOriginal : Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, Collection numérique, L. Charpentier, Montréal, cote C.P. 4322

Appelons un Shaw un Shawet un pont un pontMarc-André Morin

Mon jeu de mots est douteux, mais il y a une certitude : la partie la plus ancienne dePrévost s’appelait Shawbridge en l’honneur de William Shaw, qui construisit le premierpont. À l’époque, on construisait des ponts pour rapprocher les gens qui vivaient de partet d’autre des rivières, maintenant nous sommes évolués, on les embarque dans le char eton les envoye faire le détour par l’autre pont!

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Au moment d’aller sous presse nous apprenions une bonne nouvelle,lors de son assemblé régulière, le conseil municipal a résolu à l’unanimi-té de demander au MTQ de rétablir le lien routier en réparant le pontShaw. Les cinquante quatre personnes présentes dans la salle du conseilont signé une pétition en ce sens. Cette pétition sera disponible en lignesur le site de la ville de Prévost.

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 5

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Le député d'Argenteuil et ministre respon-sable de la région, David Whissel, a annoncéle 7 juillet que la région peut compter sur unbudget de fonctionnement de 740,4 M$ etun budget de développement et de transitionde 14,3 M$ pour l'année 2008-2009. Il s'agitd'une augmentation de plus de 5 % par rap-port à l'année dernière, soit un montant de39,2 M$. Au chapitre des investissements enimmobilisation, le ministre a aussi confirmédes investissements de 8,4 M$ pour la hautetechnologie et le maintien de l'équipementdu système sociosanitaire dans la région.

Les priorités visent notamment les aînés enperte d’autonomie, les personnes vivant avecdes problèmes de santé mentale, la luttecontre le cancer, les personnes atteintes dedéficience physique et intellectuelle, les

jeunes en difficulté et leursfamilles, ainsi que les personnesayant une dépendance. Parailleurs, le ministre de la Santé etdes Services sociaux a demandé auréseau régional de continuer à

soutenir l’accès aux services de chirurgie.« Nous nous réjouissons du nouveau budget

pour les services de santé et les servicessociaux que le Gouvernement a octroyé à larégion des Laurentides. Pour la deuxièmeannée consécutive, nous recevons une sommeimportante pour augmenter le volume d’acti-vités. C’est encourageant et motivant », dedire Jocelyn Ouellet, président-directeurgénéral de l’Agence de la santé et des servicessociaux des Laurentides.

Des questions se posent : est-ce assez ou est-ce mieux que rien? Est-ce que cet argentréduira les listes d’attentes en offrant des ser-vices à ceux qui en ont besoin? Est-ce que cebudget contribuera à réduire l’attente quenous vivons chaque fois que nous désironsconsulter un médecin? Est-ce que ceci rendrapossible la mutation de ressources dans nosbelles Laurentides?

Le journal tentera de répondre à ces ques-tions dans les publications subséquentes. Sivous avez des questions au sujet de l’alloca-tion des fonds de ce budget en matière desanté, vous pouvez nous les faire parvenir àl’adresse suivante : isabelle@journaldepre-vost.ca et nous poserons les questions pourvous.

Programme environnement-plageCe programme a été mis sur pied

par le ministère du Développementdurable, de l’Environnement et desParcs afin de procéder à l’échan-tillonnage bactériologique (coli-formes fécaux) des eaux de bai-gnades du Québec, notamment desLaurentides. Du 16 juin au 14 août,72 plages seront surveillées pour queles utilisateurs soient au courant dela qualité de l’eau et pour diminuerles risques pour la santé publique.Pour connaître la qualité de l’eau desplages participantes, les gens peu-vent téléphoner au 450-433-2220(Centre de contrôle environnemen-tal de la région) ou visiter le siteInternet suivant : www.mddep.gouv.qc.ca/regions/region_15/liste_plage15.asp.

D’un point de vue plus local, troisplages de Sainte-Anne-des-lacs etdeux de Prévost participent au pro-gramme. Dernièrement (2 juillet),les plages du camp de l’Avenir et ducamp Olier ont été analysées et onttoutes deux reçu la mention A. Celasignifie que la qualité de l’eau est

excellente et que tous les usagesrécréatifs sont permis.

Prélèvements de la villeLa ville procède à l’échantillonna-

ge des lacs (sur une base mensuelle),de la rivière du Nord (aux deuxsemaines) et de 35 ruisseaux. Ellefait l’examen de quatre indicateurssoit : l’opacité, le phosphore, lescoliformes fécaux et les strepto-coques fécaux. Ainsi, elle peut fairele suivi de la qualité des eaux de bai-gnade, afin d’éviter que les citoyenssoient vulnérables aux infectionsbactériologiques, ainsi que le suivide la santé des lacs.

Suivant les résultats d’échantillon-nage de la Ville de Prévost vers lami-juin de cette année, on peutavancer que la qualité des eaux debaignade des lacs prévostois estgénéralement bonne, car aucun pré-lèvement n’excède les 50 coliformesfécaux par 100 millilitres. Les lacsRenaud et Yvan sont ceux qui, glo-balement, ont obtenu les meilleursrésultats : la qualité de l’eau y estexcellente, avec un niveau de coli-

formes variant entre 0 et 21UFC/100ml.

Importance des installations sep-tiques

Grâce au suivi de la qualité desplans d’eau effectué par la Ville dePrévost, le module environnementet développement durable a remar-qué que la section nord-ouest du lacSaint-François avait un niveau élevéde coliformes fécaux comparative-ment au reste du lac. Le problèmepouvant provenir d’installationsseptiques douteuses, le conseil aadopté une résolution afin de procé-der à l’inspection, par le biais deJPG Conseil, de 45 unités domici-liaires dans ce secteur. Cette inspec-tion était censée commencer le 7juillet dernier et le rapport devraitêtre remis à la ville dans la semainedu 21.

D’après Frédérick Marceau, coor-donnateur à l’environnement, ilpourrait y avoir des contraventions,mais « on ne peut pas poursuivre envertu du règlement Q2-R8[Règlement sur l'évacuation et letraitement des eaux usées des rési-dences isolées - Loi sur la qualité del'environnement], seulement envertu du règlement sur les nuisances», adopté par le conseil municipal enoctobre 2007. M. Marceau prétendque si la première inspection du sec-teur nord-ouest du lac Saint-François est concluante, la villepourrait poursuivre vers d’autreszones.*Ministère du développement durable, de l’en-vironnement et des parcs

6 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

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CLASSIFICATION DE LA QUALITÉ DE L'EAU UTILISÉEPOUR LES USAGES RÉCRÉATIFS

Qualité de l’eau Selon le programme Coliformes fécaux/ Explicationenvironnement-plage 100 millilitres

Excellente A (Excellente) 0-20 Tous les usages récréatifs permis

Bonne B (Bonne) 21-100 Tous les usages récréatifspermis

Médiocre C (Passable) 101-200 Tous les usages récréatifspermis

Mauvaise D (Polluée) Plus de 200 Baignade et autres contactsdirects avec l’eau compromis

Très mauvaise D (Polluée) Plus de 1000 Tous les usages récréatifscompromis

Suivi réalisé par Prévost et le ministèreQualité de l’eauBruno Montambault

Il est essentiel que l’eau soit de la meilleure qualité possible,autant pour notre santé que pour celle de l’environnement.Afin de connaître l’état de nos plans d’eau, le MDDEP* et laVille de Prévost procèdent à différents échantillonnages. Il ya notamment le programme environnement-plage du MDDEP,qui a commencé ce 16 juin dernier, et les prélèvements effec-tués par la ville.

Nouveau budget santé annoncé Augmentation de 5%Isabelle Schmadtke

Un communiqué de presse publiécette semaine nous informed’une augmentation du budgetalloué à la santé pour la régiondes Laurentides. La nouvelle estbien accueillie par le PDG del’Agence de la santé et des ser-vices sociaux des Laurentides.

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Le prix d’achat d’un bungalow estd’environ 325 000 $ et plus, celacomprend les taxes, le terrain et lesactes notariés. L’approche clés enmain inclut le terrassement, l’entréeen pavé uni et un système d’alarmecentral. Le projet qui englobe les vil-las (bungalows et condos) sera sur-veillé par un garde de sécurité quirésidera sur les lieux afin de protégerles propriétés. L’entretien paysageret le déneigement de chaque rési-dence seront assumés par une équi-pe de préposés.

Les villas des Clos Prévostoiss’adressent à des gens qui ne veulentplus vivre les tracas qu’engendre

l’entretien d’une maison et quirecherchent un endroit calme et pai-sible. Ce projet offre une qualité devie réservée exclusivement aux rési-dents, un peu comme un club privé.Les résidents pourront bénéficierd’une villa communautaire quicomprendra, une salle de réception,de billard, de gymnastique, d’infor-matique et de cinéma, une biblio-thèque, une cuisine entièrementéquipée, un spa, une piscine creuséeet chauffée, et bien d’autres avan-tages. La réalisation de la villa com-munautaire sera possible grâce à lapart sociale de 5000 $ qui sera rem-boursé aux propriétaires lors de larevente de sa propriété. Selon mada-

me Saint-Pierre, responsable desventes, la réalisation de la villa com-munautaire pourrait représenter uninvestissement allant jusqu'à un mil-lion de dollars .

La phase 1 du projet, comprend23 bungalows, environ la moitié estdéjà vendu, et 12 unités de condos.Les travaux de la phase 2 devraientdébuter cet automne, les phases 3 et4 sont à venir. L’installation des feuxde circulation est prévue pour juilletà l’intersection des Clos-Prévostoiset de la 117.

Les Habitations André Taillon,ont préparé mandaté pour laconstruction du complexe domici-liaire des Clos Prévostois. Ce projetrésidentiel a été initié par GestionRive Nord, dont les maîtres d’œuvresont Guy Desmarais et JohanneSaint-Pierre. Tout ceci a été rendupossible grâce à l’enthousiasme de laCorporation Proment, après queGestion Rive Nord eut vanté leconcept des Villas du parc desMilles-Îles.

Pharmacie GagnonLes pharmacies Gagnon sont fières

de participer au tout nouveau projetcommercial du promoteurBrookline en y ouvrant une succur-sale, soit la deuxième de la ville dePrévost. La pharmacie actuellesituée au 2894 Curé-Labelle, conti-nuera de servir fidèlement sa clien-tèle. La construction de la nouvelle

pharmacie au tout nouveau pôlecommercial, Clos-des-Prévotois vacréer environs 40 emplois dont 10 àtemps partiel. Le bâtiment aura unesuperficie de 3 500 pieds carrés etnécessitera un investissement d’en-viron 500 000 $. Selon monsieurGeorges-Étienne Gagnon, deProxim, deux bureaux de consulta-tion spécialisés seront alloués afin

d‘offrir un service plus personnaliséà sa clientèle. Il ajoute avec une joienon dissimulée : « Cette nouvellesuccursale Proxim, sera la plus belleau Québec »

Supermarché IGA Le supermarché IGA, présente-

ment en construction, représente uninvestissement d’environ 5 millions,aura une superficie de 23 000 piedscarrés et permettra la création de 70emplois. La construction devraitêtre terminée pour l’automne 2008.Le marché AXEP, au nord dePrévost, ne sera pas associé au IGAet continuera de servir fidèlement saclientèle. Le comptoir de la CaisseDesjardins va déménager et sera éga-lement localisé dans ce projet com-mercial qui fait partie de la premièrephase du développement.

Selon monsieur Jaime Roskies,vice-président, location deBrookline, la deuxième phase duprojet, comprendra la constructionde la clinique Physio Axis, qui aurapossiblement une superficie de

1800 pieds carrés, ainsi que laconstruction d’autres entreprises. Ladeuxième partie de ce projet, devraitêtre terminée pour printemps 2009.

Il y a environ 15 ans que la corpo-ration Proment aspire à réaliser cegenre de projet avec la municipalitéde Prévost. Selon monsieur IlanGewurz, vice-président exécutif deProment, ce qui permet de créer unecommunauté c’est trois éléments :un centre commercial avec de nom-breux services (Clos Prévostois), desconstructions de bon niveau (Villas

des Clos Prévostois et des maisonsunifamiliales) ainsi que des espacesverts (parc régional de plus de10%). Monsieur Gewurz, concep-teur de ce projet, affirme que : « Leprincipal but est d’améliorer la qua-lité de vie des gens tout en créantquelque chose de charmant (stylechampêtre) qui respecte et cadreavec Prévost ». L’ampleur de ce pro-jet est maintenant possible grâce à laparticipation de la ville de Prévost,Sobeys, Brookline, et leurs parte-naires commerciaux.

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Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 7

Marché PrévostNouveau centrecommercial à PrévostKarine Bernier

Ce nouveau centre commercial, réalisé par développe-ments Brookline, est un projet d’investissement totalisantprès de 20 millions qui vise à répondre aux besoins d’unecommunauté en croissance et qui pourra aussi créer denouveaux emplois. Selon M. Claude Charbonneau, l’ouver-ture de ce centre commercial donnera un nouveau souffle àla ville de Prévost, il s’agit du plus gros projet d’investis-sement que la ville ait connu depuis longtemps.

Villas des Clos PrévostoisCommunauté privée à PrévostKarine Bernier

Les villas des Clos Prévostois, orchestrées par lesHabitations André Taillon, est un projet immobilier évaluéà plus de 75 millions de dollars. Ce projet devrait com-prendre 147 bungalows avec garage et plus de 48 unitésde condos luxueux. Ce projet d’envergure, considérécomme un genre de club privé, s’adresse spécifiquementaux retraités et semi-retraités.

Le supermarché IGA présentement en construction,représente un investissement d’environs 5 millions et aura une superficie de 23 000 pieds carrés.

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Yvon Blondin - Séance ordinaire du conseil municipal, le lundi 14 juillet 2008 à 19 H 30. Pourcette séance, au moins 75 personnes se sont présentées. Nous pouvons dire que la saveur dumois était le pont Shaw. Vu l’affluence, monsieur le maire, fit passer le point 54 qui concernaitle pont dès le début de l’assemblée. Une résolution a été votée qui décrit au ministère desTransports du Québec le côté patrimonial de la structure, le lien entre l’autoroute 15 et le sec-teur de Shawbridge, l’isolement entre les secteurs et plusieurs autres points. Tous les élus ont

voté pour cette résolution.

Yvon Blondin au conseil municipal de Prévost

8 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

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Les Échos du conseil municipal de Prévost

Madame Terri Selby, secteurShawbridge ne peut plus se rendre à lagarderie sur la rue Chalifoux pour ydéposer ses enfants car elle n’a pas d’au-tomobile : faire le détour à pied par laroute 117 représente un danger réel.

Monsieur Robert Selby, rue Ovila-Filion, déplore le fait que, depuis aumoins 5 ans, un citoyen sonnait la son-nette d’alarme régulièrement endemandant des mesures adéquatespour l’entretien du pont.

Monsieur Michel Fuller, montéeSainte-Thérèse, réclame à la Villetoutes les mesures de sécurité possiblesà l’intersection 117 et Louis-Morinavant qu’une tragédie ne s’y produise,et ceci, en attendant la réfection dupont Shaw.

Monsieur Jean Lapierre, rue Louis-Morin, décrit cette dernière commeune piste de course depuis que le pontest fermé et demande une surveillanceconstante de la SQ.

Monsieur Brunet, montée Sainte-Thérèse, souligne que les citoyens avan-tageront possiblement des achats dansles villes environnantes en tentantd’éviter une intersection probléma-tique.

Monsieur Yvon Blondin, montéeSainte-Thérèse. Ce citoyen fit remar-quer que l’interdiction du ministère desTransports inclut autant les piétons queles automobilistes; ceci reviendrait àdire que nous devrons traiter ces deuxcatégories sur le même pied et que lacirculation sur le pont pourra reprendreseulement si le pont est réparé.Monsieur le maire nous informe que,très bientôt, une rencontre avec leMTQ aura lieu et que des discussionsseront entreprises.

Oui, cette fois, il semble que l’unani-mité s’est faite autour du problème quereprésente le pont Shaw. MonsieurParadis demanda à monsieur le maires’il sera le porteur du ballon dans cedossier, monsieur le maire répondit queoui. Une pétition circula dans la salledurant la séance du conseil, 57 per-sonnes y ont apposé leur signature,cette dernière sera ajoutée à la résolu-tion qui sera envoyée au MTQ. Unepétition sur Internet sera très bientôtdisponible ainsi que d’autres, écrites,qui circuleront dans le secteur.

Direction généraleUn contrat a été octroyé à la firme

DB pour un montant de 228 129 $.

Cette dernière appliquera des mesuresde contrôle de l’érosion sur les ruesPrincipale et Chalifoux, qui sont atte-nantes à la rivière du Nord, ces travauxs’effectueront au mois d’août.

Une réfection partielle de la chausséesera effectuée par l’équipe St-Onge auboulevard du Lac-Saint-François pourun montant de 64 224 $.

La mise à niveau du poste d’eaupotable PSL requerra la somme de278 000 $ cette somme inclut unmontant de 63 000 $ pour un réser-voir d’eau réservé au service de pom-piers : une demande de subventionsera faite pour ces travaux. Le conseillerBordeleau soutient que, par le passé,l’eau du secteur du Domaine laurentienétait de meilleure qualité. Du mêmesouffle, monsieur Martin nous informed’un problème de consommation dansce secteur : entre 11 h et 22 h laconsommation quotidienne est passéde 2 100 m3 à 3 200m3 par heure. Desaffiches pour sensibiliser la populationseront installées, mais il est possibleque, très bientôt, les inspecteurs de laVille émettent des contraventions auxrésidents qui ne respecteraient pas lesrèglements municipaux qui limitent laconsommation d’eau.

Module Urbanisme etEnvironnement

Une demande de modifications aunouveau Schéma d’aménagement révi-sé de la MRC de la Rivière-du-Nord aété adressée à cette dernière concernantquelques coquilles qui s’y seraient glis-sées. Monsieur Paradis qui a reçu ledocument que quelques heures avant laséance du conseil est estomaqué deconstater que les documents arrivent àla dernière heure.

VariaLa Ville s’est encore une fois opposée

à la construction d’une tour de com-munication de la compagnie Rogerssur le territoire de Prévost. Le directeurgénéral, monsieur Martin, soutient queRogers communication ne coopère pasà son goût avec la ville de Prévost pourdéterminer, d’un commun accord,l’emplacement de cette tour, maisqu’au contraire, eue essaie de concluredes ententes avec des propriétaires etprésenterait, après coup, les décisionsau Conseil. Les positions ne semblentpas irréconciliables mais sont, de touteévidence, très éloignées.

Les 30 acres vendus par la familleDagenais est une première acquisi-tion pour le projet du Parc desFalaises. Un premier pas concretvers la sauvegarde d’un environne-ment des plus importants. Le CNCcompte créer une aire protégée quisaura marier la conservation de labiodiversité de ce secteur et les acti-vités de plein air. La réalisation d’unparc va permettre aux amateurs deplein air de profiter pleinement dessentiers pédestres, des pistes de skide fond, des voies d’escalades etd’autres activités de plein air. « Ilfaudra aménager les sentiers, quisont pour le moment « informels » ets’assurer qu’ils soient « sécuritaires »affirme M. Joubert, conseillermunicipal de Prévost. Le parc pour-rait être entretenu en collaborationavec la ville de Prévost et le Comité

régional pour la protection desFalaises (CRPF). Selon Jean-PierreJoubert, les négociations sont encours et devraient se clore avant à lafin de l’été. D’ici quelques mois, leCNC devrait évaluer le potentiel dusite.

Les artisans du projet espèrent qued’autres propriétaires privés serontsensibles à l’importance du gesteposé par la famille Dagenais et qu’ilsseront également prêts à agir afin desauvegarder cet environnementmenacé. « Il y a toujours moyen des’entendre lorsqu’on discute defaçon concrète et réaliste; nous espé-rons inciter d’autres propriétaires àparticiper à la sauvegarde de cet éco-système menacé », a affirmé M.Marc-André Morin, porte-paroledu CRPF. Selon M. ClaudeBourque, membre fondateur et pré-

sident du comité des Falaises : « c’estun territoire doté d’une richesse éco-logique qu’il faut éviter de gaspiller,le perdre serait catastrophique ». LeCRPF est prêt et espère se voirconfier le mandat d’assumer la ges-tion de ce projet.

Pour M. Bourque, la propriété quienglobe presque la moitié Est del’escarpement rocheux, forme l’undes paysages les plus remarquablesdes Basses-Laurentides. Sa localisa-tion géographique, en bordure de lavallée de la rivière du Nord, et sonétendue d’environ 1,5 km de lon-

gueur avec un dénivelé de 100mètres, est le plus beau morceau del’escarpement. En protégeant lemassif, nous protégeons des plantesrares, une forte densité de fauneaviaire, plusieurs espèces d’animauxet surtout, nous investissons dans lasanté humaine en nous assurantd’une qualité de l’eau, de l’air et dusol. Le massif garantit la santé d’unrégime hydrique de surface, demême qu’un rechargement de lanappe phréatique (eau potable) et lemaintien de l’intégrité écologique.

Cette acquisition a été rendue pos-sible grâce au soutien du gouverne-ment du Canada, par l’entremise duprogramme de conservation desaires naturelles (CNC) www.conser-vationdelanature.ca, de la ville dePrévost et de la fondation Hydro-Québec pour l’environnementwww.hydroquebec.com/fondation-environnement. Notons égalementla contribution financière deMountain Equipment Coop(MEC), ainsi que la participationdu Comité régional pour la protec-tion des falaises (CRPF).

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 9

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Massif de Prévost, Piedmont et Saint-HippolytePremière acquisition pour la protection du massifKarine Bernier

Le 2 juillet, Conservation de la nature (CNC) faisait l’acqui-sition de la partie Est des falaises de Prévost. C’est la pro-priété de la famille Dagenais, de 12,5 ha (30 acres), qui aété vendue au CNC afin de conserver et de protéger la bio-diversité de ce secteur.

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Les 30 acres vendues par la famille Dagenais à l’organisme conservation de la nature (CNC) sontreprésentées par la partie orangée.

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C’est le 10 juillet que se sontdéroulés les Mini-jeux desLaurentides à Sainte-Marguerite.

Environ 250 jeunes de divers campsde la région soit : Saint-Adolphed’Howard, Saint-Sauveur,

Piedmont, Morin Heights, Sainte-Marguerite, Sainte-Adèle et Sainte-Anne-des-Lacs y participaient. À labase, cette journée sert d’initiationaux sports offerts aux jeux duQuébec et promeut la pratiquerégulière de l’activité physique et desaines habitudes de vie.

Grâce à l’appui du Club Optimisteet de la municipalité de SADL, nosjeunes ont pu goûter au badminton,à l’escrime, à la crosse, au judo, àl’escalade, au triathlon, ainsi qu’àl’athlétisme pour n’en nommer quequelques-uns. Au cours de la jour-née, l’attitude positive, le dynamis-me, l’esprit sportif est noté par lesorganisateurs et le camp quidémontre ceci de façon marquantese mérite la bannière de la victoire.Bravos donc aux campeurs et auxmoniteurs qui, rappelons-le, avaientdéjà remporté les honneurs en 2005et deux fois auparavant alors que lesmini-jeux s’appelaient le défi inter-camps.

Le lendemain, les lève-tôt ont puprofiter de belles occasions lors dumarché aux puces, organisé parl’Amicale, quant aux tout-petitsune foule d’activités amusantes lesattendaient. En après-midi, une

fois le hot-dog dégusté, un groupede jeunes musiciens appelé Sketch,âgés de 15 à 18 ans, nous ont rajeu-ni les oreilles par leur musiquerythmée et envoûtante. Ces jeunes,assistés de leurs parents pour le

transport des instruments, sontvenus d’un peu partout desLaurentides et même un de Sainte-Anne-des-Lacs, pour saisir cettebelle occasion, c'est-à-dire jouer enplein air devant un public. Ensuite,c’était au tour des jeunes DancingQueens, de nous divertir et de nousen mettre plein la vue par leurs pasde danse. Ce qui était le plusimpressionnant, c’est que cesjeunes filles, toutes âgées de moinsde 12 ans ont décidé de poursuivre

leur danse sous la directionde Jessica, membre du groupe,quand leur professeur les a quittées

faute de temps pour poursuivrel’enseignement.

Finalement, avec le soleil et leréchauffement qui s’en suivit, lesjeux d’eau ont pu être pleinementappréciés, la partie de soccer amica-le jeunesse s’est bien déroulée; etque dire des prestations des amu-seurs de rue qui étonnaient les visi-teurs de leur savoir-faire.

Soulignons l’excellent travail del’équipe de bénévoles qui s’est join-te à la Municipalité pour permettrele succès de ces belles journées.

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10 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

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Isabelle Schmadtke

Environ 150 personnes se sont présentées lors de cette4e édition de la Journée verte le 6 juillet dernier, ce quien fait un événement rassembleur, dont les habitants dela municipalité ne pourraient plus se passer.

Analyse de l’eau de puits, Club de plein air, action environnement,échange de vivaces, organisation des bassins versants, énergie solaire,autant de kiosques variés et intéressants étaient animés afin d’informeret répondre aux questions ou encore servir de tremplin de départ auxdiscussions entre voisins attisés par un commun désir de mieux protégerla nature qui nous entoure.

Organisée par le Comité de consultation en urbanisme, cette journée aoffert à ceux qui l’ont visitée, la possibilité de s’informer sur des sujetsenvironnementaux de l’heure tels que la protection des plans d’eau et dela bande riveraine soit par les kiosques, soit par les conférences présen-tées lors de la journée. On pouvait même y faire un don de sang! Le seulbémol, selon certainespersonnes présentes,était encore une foisl’absence du maire oula présence de plusd’un conseiller – celase voit ailleurs! Avecl’arrivée des alguesbleues dans nos lacs, ilaurait été intéressantd’entendre ce que lesélus planifient enmatière d’environne-ment ainsi que leurvision pour le futur.

Mini-jeux LaurentidesMagicoparc Champions !Isabelle Schmadtke

Basé sur l’énergie, le dynamisme des jeunes, la camarade-rie et l’entraide entre campeurs, l’honneur du meilleurcamp aux mini-jeux des Laurentides est revenu encore unefois au camp Magicoparc de Sainte-Anne-des-Lacs.

23 et 24 juin à Sainte-Anne-des-Lacs

Une Saint-Jean familiale réussie

Les campeurs et moniteurs du camp Magicoparc

Tout le monde s'amuse sur le site

4e édition à Sainte-Anne-des-Lacs

Journée verte : incontournable

Comité de consultation en Urbanisme (CCU) dans l'ordrehabituel: Gilles W. Pilon, Jean-Guy Gendron, AndréLavallée, Frédéric Girard, absent: Normand Lamarche

Isabelle Schmadtke

C’est le 23 juin en soirée que les autos se sont encore unefois alignées le long du chemin Sainte-Anne-des-Lacs afinde permettre aux gens de commencer la fête en dégustantun souper-spaghetti accompagné en musique du groupePrisme. Plus tard, un magnifique feu d’artifice a impres-sionné grands et petits; et ensuite, un beau feu de joie les aréchauffés en cette soirée plutôt fraîche.

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Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 11

Les échos du conseil municipal de Sainte-Anne-des-Lacs – Élie Laroche

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C'est acheté!

Finances, administration et greffeL'item 5.4 de l'ordre du jour

concernant le contrat du vérifica-teur-comptable pour l'année 2008 aété reporté à une assemblée ultérieu-re à la demande du conseiller, mon-sieur Sylvain Harvey.

L'item 5.5 de l'ordre du jourconcernant une entente avec la régiede police, prévoyant le filtrage despersonnes appelées à oeuvrer auprèsdes personnes vulnérables (clientèledu camp de jour), a été retiré.

Le conseil municipal a octroyé uncontrat d'entretien préventif des sys-tèmes de chauffage, ventilation etclimatisation de l'édifice de l'Hôtelde Ville à la firme RéfrigérationLocas Inc au montant de 112,50 $par 3 mois. Le contrat débutera enseptembre 2008 pour prendre fin enaoût 2009.

Travaux publicsLe dossier du pont Chemin des

Mouettes, dont il avait été questionle mois passé dans le Journal dePrévost, chemine. Les démarches envue d'en connaître les estimationsdes coûts sont enclenchées.

Le projet d'achat d'un camion deservice pour les travaux publics a étéreporté à une date ultérieure.

Bonne nouvelle ! Le poteau desser-vant Hydro-Québec et Bell, situé àl'intersection du chemin Ste-Anne-des-Lacs et Chemin des Oies serabientôt déplacé. Hydro-Québecassume le déplacement gratuite-ment. Malheureusement, BellCanada exige 6 045 $ de frais. Leconseil municipal accepte unanime-ment de défrayer le montant.

Loisirs, cultureet vie communautaire

Madame Lauzon, coordonnatricedes loisirs, est mandatée par leconseil municipal à préparer unedemande d'aide financière au fondde la ruralité. Cette subvention ser-vira à préparer, à mettre en place et àcoordonner le projet de politiquefamilial.

Suite à la démission de Karine etPascale Méry, le conseil municipalautorise l'embauche de NicolasPérusse, chef-moniteur et DerickLacombe comme moniteur.

UrbanismeLe projet d'annexion d'une partie

de la ville de St-Jérôme au secteurdes rues Tournesol et Dunand Norda été remis à la demande duconseiller Daniel Laroche.

Un constat d'infraction a été auto-risé pour le numéro civique 6, ruedes Acajous, concernant de l'étalageet de l'entreposage non conforme.Le vote a été demandé. Le conseillerDaniel Laroche seulement a votécontre.

EnvironnementLe conseil municipal a mandaté

l'organisme ABVLACS (associationdes bassins versants des lacs) afin deprélever des échantillons pour éva-luation de la qualité de l'eau des lacs,le tout pour un montant de 6 450 $pour la saison 2008. Proposé parmonsieur Sylvain Harvey, secondépar madame Monique MonetteLaroche et unanimement résolu.

Le conseil municipal autorise leprolongement de l'embauche demadame Jaqueline Laporte jusqu'au10 octobre 2008. Elle assiste le tech-nicien en environnement et son rôleprincipal est de sensibiliser la popu-lation aux nouvelles dispositionsmises de l'avant par le conseil muni-cipal.

Sécurité publique et incendieLe conseil municipal autorise une

formation spéciale pour 5 pompiers.Cette formation est devenue néces-saire suite à l'achat d'une nouvelleauto-pompe afin d'en tirer le maxi-mum d'efficacité lors d'un éventuelincendie.

Parole du publicMonsieur Fredette demande s'il

serait possible que le procès-verbaldu comité consultatif d'urbanismesoit inscrit au site internet de lamunicipalité. Plusieurs citoyens seplaignent de l'état lamentable decertains bouts de chemin. Monsieurle maire Boyer a dû hausser le tonafin de rétablir le décorum. Plusieursd'entre eux n'acceptent pas lemanque de budget comme réponse àleurs demandes. Une solution a étéproposée par monsieur Élie Laroche.Ce dernier a invité le conseil muni-cipal a consulté la manière dont laville de Prévost a réussi à réparer plu-sieurs rues sans augmenter la taxefoncière. Afin d'accélérer les répara-tions sur certaines rues, cette derniè-re a mis de l'avant une participationfinancière des riverains selon leurcapacité de paiement.

Monsieur le maire Claude Boyer abien accueilli la proposition.Monsieur Claude Ducharme en féli-citant les organisateurs de la fête dela St-Jean et spécifiquement mada-

Assemblée du conseil municipal du 14 juilletMonsieur le maire Claude Boyer préside l'assemblée. Tousles conseillers sont présents. Monsieur Éric Brunet, préa-lablement autorisé par résolution le 9 juin 2008, remplacemonsieur Jean-François René comme directeur général, cedernier étant absent pour ses vacances annuelles.

me Lauzon, directrice des loisirs, aramené le calme dans l'assemblée.Selon monsieur Ducharme, 1500citoyens ont participé aux célébra-tions. C'est 50 % de la population deSte-Anne-des-Lacs.

Un projet d'école privée a été présen-té par monsieur D'Amour. Ce projetverra probablement le jour sur leChemin des Oies en autant que lamunicipalité consente au changementde zonage et que la population du sec-teur soit en accord avec le projet.

Le mois dernier, le journal publiaitsous la rubrique Expression Libreune lettre écrite par une maman deSainte-Anne-des-Lacs qui question-nait l’augmentation récente des prixdu camp de jour. Pensant que celle-ci n’était pas la seule à s’interroger età s’indigner, le journal à rencontré ledirecteur général de la municipalitéen vue d’obtenir plus de renseigne-ments à ce sujet.

M. Jean-François René a débutéen disant que la municipalité deSainte-Anne-des-Lacs a choisi cette

année d’appliquer la même sub-vention à son camp de jour quetoutes les autres municipalités auxleurs, c'est-à-dire de 25 % plutôtque le 46 % d’antan, appliquantainsi le conceptd’utilisateur/payeur. La munici-palité justifie ceci en disant quepuisque les budgets loisirs et cul-ture, celui de l’environnement, dela bibliothèque ainsi que celui dela voirie ont augmenté de façonsubstantielle pour combler lesretards et les manques, l’argent

ainsi redistribué profitera à un plusgrand nombre de citoyens. M. Renéadmet par contre qu’avec la venued’une éventuelle politique familiale,la municipalité pourrait réviser sa

structure de prix pour alléger la fac-ture des familles nombreuses.

La municipalité à donc fait deschoix. Parmi ceux-ci, on note uninvestissement au niveau des infra-structures. La patinoire a été nou-vellement refaite, de nouveaux butsde soccer achetés, le projet de réfec-tion de la clôture autour du parcHenri-Piette est en cours, le chapi-

teau demeure en permanence sur lesite cet été afin d’accueillir les jeuneslors de différentes activités et sur-tout lors des jours de pluie.

En faisant un sondage rapideauprès des camps de la région, lejournal a recueilli les données sui-vantes. Les prix sont tous basés surun enfant de 10 ans résidant de lamunicipalité sondée.

Lors de sa séance régulière du 14juillet, le Conseil municipal deSainte-Anne-des-Lacs approuvaitl’octroi d’un contrat de services àl’ABVLACS pour surveiller la quali-té de l’eau de sept lacs.

L’ABVLACS (anciennementCOGESAM) est une table deconcertation qui réunit les princi-paux acteurs de l’eau, soit lescitoyens, les commerces, les entre-prises et la Municipalité. Ce premierpartenariat est le résultat des effortsde collaboration entrepris il y a plu-sieurs mois entre les citoyens et laMunicipalité. Cette action concertéeest un pas important dans la réalisa-tion de la mission de l’ABVLACS, laprotection de l’eau.

Projet lacs en santéCe projet s’inscrit dans le plan de

lutte aux cyanobactéries de laMunicipalité, rendu possible grâce àune subvention récemment obtenuedu Fonds municipal vert.

Le travail consiste essentiellement àpoursuivre les efforts déjà entreprispar la Municipalité et l’ABVLACSdans la surveillance de certains para-mètres reliés à la qualité de l’eau.Sept lacs (Canard, Colette, Johanne,Olier, Parent, Pelletier et Susanne)viennent donc s’ajouter au 13 autresdéjà sous surveillance par les équipesde bénévoles formées en mai dernier.

Un technicien sera chargé d’échan-tillonner l’eau de chaque lac à troisreprises d’ici la fin de l’été, en plus de

mesurer l’oxygène, la température etla transparence de l’eau. Toutes cesmesures seront compilées et analyséesà l’automne dans le but d’établirl’état de santé général de nos lacs.

Une vigilance proactiveL’ABVLACS entend poursuivre son

action sur le terrain et inscrira l’anprochain 21 lacs au programme RSVdu MDDEP. Elle poussera encoreplus loin le dépistage des problèmesspécifiques à chaque bassin versant,dans le but de proposer des actionsconcrètes pour le maintien et l’amé-lioration de la qualité de l’eau.

Le climat de confiance qui s’installeà Sainte-Anne-des-Lacs permettra laréalisation des objectifs les plus ambi-tieux dans la protection et l’améliora-tion des eaux de surface et souterrai-ne.

Pour plus d’informations concer-nant l’ABVLACS ou ses activités,vous pouvez communiquer avec moià l’adresse électronique suivante :gwpilon@journaldeprevost.ca

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12 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

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Camp MagicoparcTarification trop élevée?Isabelle Schmadtke - Pour plusieurs jeunes de Sainte-Anne-des-Lacs cette année, 145 pour être exact, l’été neserait pas le même sans les chansons, les aventures et lestraditions du camp Magicoparc. Depuis deux ans parcontre, des augmentations de tarif appréciables provo-quent un questionnement chez les parents. Une compa-raison de ses services avec ceux d’autres municipalitéss’avère intéressante.

Qualité de l’eau des lacs

Un premier partenariat àSainte-Anne-des-Lacs

Gilles W. Pilon

Neuf mois auront suffi depuis la fondation de l’Agence desbassins versants de Sainte-Anne-des-Lacs l’automne der-nier, pour permettre l’atteinte d’un des principaux objec-tifs inscrits dans sa mission.

Tableau comparatif de la tarification des camps de jourbasé sur un enfant de 10 ans résidant de la municipalité

Camp de jour 1er 2e 3e 4e Sorties Passe aux glissagesenfant enfant enfant enfant incluses d’eau include

Magicoparc 550 $ 475 $ 400 $ N/A Oui, 1 sortie à Oui, Parc AquatiqueSte-Anne-des-Lacs l’extérieur par semaine Saint-SauveurCampuces 365 $ 340 $ 315 $ N/A Non, les sorties sont NonPiedmont en sus entre 12 $

et 16 $ la sortie Supernova 375 $ 270 $ 165 $ Gratuit Oui, 1 sortie à Non, possibilité de payer extraPrévost l’extérieur par semaine pour y aller en plus des sortiesCamp Soleil 375 $ 350 $ 300 $ 250 $ Oui, 1 sortie à NonSt-Sauveur l’extérieur par semaine

Lily Desjardins

Pour la douzième année consécuti-ve, la Fondation des CHSLD(Centre d'hébergement et de Soinsde Longue Durée) de la Rivière duNord tiendra son tournoi de golf levendredi 5 septembre au Club degolf de Saint-Jérôme

Le coût du billet de 105$ inclut legolf, la voiturette et le souper.L’événement se déroulera sous la pré-sidence d’honneur de RonaldRatelle. Les intéressés pourronts’adresser à Martine Desbiens au 450431-8200, poste 2520.

CHSLD de la Rivière du Nord

12e Tournoi de golf

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 13

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Le complexe d’habitations des vil-las des Clos Prévostois pourraitremettre en question une vision dela vie en société. À Prévost, ilsemble, en général, que les citoyensrecherchent une vie sociale basée surla solidarité et sur l’identité à lacommunauté. En sera-t-il toujoursainsi après l’achèvement de ce projetde communauté privée? Un débat adéjà été engagé au Québec, alors quedepuis quelques années, la provinceaccueille, lentement mais sûrement,de plus en plus de ces ensemblesrésidentiels isolés. Selon une étudemenée par le gouvernement,Communautés privées, communau-tés clôturées : la dimension sécuri-taire du phénomène des «gatedcommunities», il ne suffirait que dequelques facteurs favorables pour

que se développent plus massive-ment de telles communautés.

D’après les explications deJohanne Saint-Pierre, responsabledu bureau des ventes des villas, il nepeut y avoir d’équivoque par rap-port à la nature du projet : « Cesprojets-là, ça existe depuis long-temps aux États-Unis. Ça s’appelledes « gated communities ». Il s’agitbel et bien de ces communautés fer-mées, où résident, chez nos voisinsdu sud, plus de 8 millions de per-sonnes. Mais en quoi consistent ces« gated communities et quelles sontles raisons pour y vivre?

Une ville dans une villeChaque « gated community » com-

porte des particularités. Toutefois,on y retrouve des éléments récur-rents : une prise en charge autogéréede services exclusifs, pour pallier ladéficience des services publics; unerecherche d’intimité et de sécurité,qui peut comprendre un emmure-ment, la présence de gardes de sécu-rité et un accès réservé; une associa-tion de propriétaires. Certaines « gated communities » étasuniennesont porté ce mode de vie privatisantà un tel niveau qu’elles ont mêmefait sécession avec leur ville d’origi-ne. Suivant les idées du néolibéralis-me, les raisons qui expliquent le faitde vivre dans ces quartiers sont trèsbien expliquées dans l’étude du gou-vernement québécois : « prestigeassocié à ces nouveaux ensemblesrésidentiels, valeur des maisonsassurée par la fermeture et les règle-ments stricts, sentiment de sécuritéinspiré par le cloisonnement, viecommunautaire idéalisée ».

Dans le cas des villas des ClosPrévostois, on remarque de nom-

breuses similarités : premièrement,l’accès à des services exclusifs qu’of-frira une villa communautaire;deuxièmement, la formation d’unsyndicat des membres/coproprié-taires de la communauté qui fonc-tionnera de façon démocratique,avec deux assemblées ordinaires parannée, ainsi que des lettres patentespour protéger ces membres; et troi-sièmement, la recherche d’intimitéet de sécurité qu’offriront un accèsexclusif au quartier, des systèmesd’alarme et un gardien de sécuritéprésent en permanence à la villacommunautaire. D’après JohanneSaint-Pierre, l’utilisation d’une clô-ture ou d’un mur « pour plus d’inti-mité ou plus de sécurité » est envisa-geable, mais cela ne fait pas partiedu projet pour le moment.

C’est peut-être ce qui différencie leplus les villas des Clos Prévostois des« gated communities » étasuniennes :l’absence d’une enceinte de protec-tion. Bien que la possibilité d’en ins-taller une le long de la piste cyclablene soit pas tout à fait exclue. Ledirecteur général de Prévost, RéalMartin, a assuré au journal qu’il n’yaura pas de guérite à l’entrée desVillas pour surveiller l’accès. Il fautdire qu’au Québec, le niveau de cri-minalité est bien inférieur à celui desÉtats-Unis, où les quartiers sécuri-sés, apparus notamment à cause desinégalités sociales, sont parfois devéritables forteresses. La questionsuivante sera de plus en plus perti-nente dans l’avenir : « La peur est-elle suffisamment ancrée au Québecpour influencer l’apparition dequartiers sécurisés? », ainsi seconclue l’étude gouvernementale. Ilest à noter que des membres del’Assemblée nationale s’étaient éle-vés, en décembre 2003, contre unprojet de « quartier protégé » quidevait être développé à Sainte-Julie.

Pour sa part, la ville de Prévost nesemble pas s’inquiéter de la réalisa-tion des villas des Clos Prévostois.M. Jean-Pierre Joubert prétend quela ville est prête à accueillir un cer-tain type de clientèle et qu’elle ne

fait que répondre à la demande dumarché. Selon lui, le quartier devraitaccueillir des gens de l’extérieur, « deBlainville et de Laval, qui recher-chent la nature ». C’est pour cetteraison que les Clos Prévostoisdevraient conserver un côté « cham-pêtre ». Du point de vue de la ville,un tel quartier comporte différentsavantages : il y aurait des économiesà faire, notamment dans le cas duservice de déneigement qui sera prisen charge par une compagnie pri-vée, ainsi que dans les servicesd’égout et d’aqueduc qui serontgérés à la manière d’un projet inté-gré au niveau des condos. D’aprèsmonsieur Martin, les villes s’en vontde plus en plus vers cette mise encommun des services.

DiscriminationEn octobre 2006, une femme de

45 ans, Lucie Brousseau, avait portéplainte à la Commission des droitsde la personne contre un complexerésidentiel similaire à Mascouche.La plainte concernait le fait que lesVillas des cours de l’étang étaitexclusivement réservées aux prére-traités et retraités (50 ans et plus),excluant de ce fait les jeunesfamilles/couples. La Commission enest arrivée à la conclusion, aprèsenquête, que le concept d’un teldéveloppement urbain était discri-minatoire en vertu de la Charte qué-bécoise des droits et libertés de lapersonne. Ainsi, dès le moment oùles résidences sont mises en vente,on ne peut pas sélectionner la clien-tèle sur la base de motifs discrimina-toires, en l’occurrence l’âge.

Selon une source sûre, la cause demadame Brousseau est actuellementen mode négociation entre les par-ties (Commission et HabitationsRSM) et les demandes de laCommission concernent un mon-tant pour dommages compensa-toires ainsi que l’élimination de lalimite d’âge.

14 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

Les nageurs, les lanceurs au base-ball, les menuisiers, les plâtriers etmonsieur/madame tout le monde quirepeignent leur maison en une fin desemaine ont tous quelque chose encommun… Ils sont tous à risque dedévelopper des problèmes d’épaule.Cela est attribuable au fait qu’ils sontappelés à lever fréquemment le brasen exerçant une force importantevers l’avant ou vers le haut.

L’épaule est une articulation qui estconstamment sollicitée lors de nosactivités quotidiennes et elle présen-te une grande vulnérabilité auxlésions. Le trouble musculo-squelet-tique de l’épaule le plus fréquent estla tendinite de l’épaule.

L’articulation de l’épaule comprend,entre autres, quatre muscles quiconstituent ce que l’on nomme lacoiffe des rotateurs : le sous-scapu-laire, le sus-épineux, le sous-épineuxet le petit rond. Ces quatre musclesforment un tendon commun quis’attache au niveau de l’omoplate etqui s’insère sur la tête humérale. Letendon de la coiffe des rotateurs estle plus souvent en cause dans la ten-dinite de l’épaule.

Très souvent, on retrouve un désé-quilibre musculaire entre les musclesqui « tirent » l’épaule vers l’avant, quisont généralement forts ou raccour-cis, et les muscles à l’arrière, plusfaibles. Ce déséquilibre amène l’épau-le dans une position inadéquate etcause un stress excessif sur les ten-dons, les rendant plus vulnérables àl’inflammation.

La tendinite de la coiffe des rota-teurs survient généralement lorsquele tendon est surutilisé à la suite demouvements répétitifs exécutés demanière inadéquate.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’uneaffection grave en soi, on devrait lasoigner rapidement au risque decréer une série de problèmes plusgraves : bursite, capsulite rétractile,déchirure du tendon, etc. Dans cer-tains cas, l’amplitude des mouve-ments du bras est réduite et lesmuscles de l’épaule s’atrophient pro-gressivement faute d’être utilisés. Quel sont les symptômes ?

Une douleur sourde et diffuse dansl’épaule, qui irradie souvent dans lehaut du bras se fait sentir surtout lorsdes mouvements au dessus de la tête.Il est souvent impossible de dormirsur le côté de l’épaule affectée et ladouleur peut réveiller la nuit. De plus,on note souvent une perte de mobi-lité de l’épaule.Que faire ?

Lorsqu’on développe ce type desymptômes, il est recommandé dereposer l’épaule en évitant de lever lebras dans des amplitudes qui repro-duisent la douleur. De plus, il estimportant de suspendre pour quelquetemps les activités qui ont provoquéla tendinite ou les mouvements dou-loureux. Mettre de la glace quelquesfois par jour sur l’épaule aidera aussià diminuer l’inflammation du tendon.Dans le cas où le problème persiste, ilest recommandé de consulter unphysiothérapeute afin de prévenir descomplications telles qu’une capsulite.

Prenez donc le temps de réchauf-fer les muscles de vos épaules par desétirements lors de nouvelles activités !Et n’oubliez pas de prendre despauses fréquentes.Jasmine Perreault, physiothérapeutes

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Villas des Clos PrévostoisBruno Montambault

La construction des villas des Clos Prévostois est actuelle-ment en cours. Ce sont les Habitations André Taillon quiont commencé à mettre en branle le projet de résidencesréservées exclusivement aux retraités et préretraités. Cegenre de projet, assez semblable aux fameuses « gated com-munities » des États-Unis, devrait engendrer un importantdébat chez les citoyens de Prévost, ainsi que chez l’en-semble des Québécois.

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ME PAUL GERMAIN NOTAIRE

Le dossier n’est pas nouveau etrequiert une certaine remise en situa-tion. C’est en octobre 2007 que touta débuté avec la décision de la com-mission scolaire (CS) de la Rivière-du-nord de transférer, l’année sui-vante, les élèves de l’école secondairedes Hauts-Sommets vers la polyva-lente de Saint-Jérôme, à l’exceptiondes élèves des 4e et 5e secondaires.Face à une telle réorganisation forcéede la part de la CS, 125parents/enfants ont fait un choixd’école en faveur de l’école desHauts-Sommets arguant le senti-ment d’appartenance qu’ils ont déjàacquis à l’égard de l’institution. Maisil est écrit dans la Politique relativeau transport scolaire de la CS, « l’élè-ve qui choisit un établissement autreque celui de son secteur […] n’estpas admissible au transport sauf dansle cadre de la gestion des places dis-ponibles ». Après maintes demandeset lettres envoyées, les familles ontmandaté les commissaires de Prévostpour négocier avec la CS, ce qui nerapporta rien pour le moment. LaCS est ferme : le circuit d’autobussera modifié en septembre 2008 etles élèves des 1ère, 2e et 3e secon-daires devront aller à la polyvalentede Saint-Jérôme. Chose inquiétante,« les enfants ne sont même pas sur laliste de transport vers la Poly »explique une mère, Nicole DeCarufel.

Face à une telle situation, lesparents de ces 125 élèves se sententfloués et laissés-pour-compte.Néanmoins, pour plusieurs, le com-bat doit continuer jusqu’à ce qu’il yait gain de cause. C’est pour cetteraison que des parents se sont réunisà l’église la semaine dernière afin deconvenir de quelques pistes de solu-tions, notamment du covoiturageet/ou un transport spécial qui coûte-rait 540$ pour l’année. En outre, desmères se sont présentées à la dernièreséance du conseil de ville pour savoir

si la Ville était disposée à offrir sonsoutien. En réponse à cette deman-de, le maire a affirmé qu’ils pour-raient se rencontrer et discuter à cesujet. En bref, les parents réclament1- un traitement équitable et justeconcernant le transport et leur choix

d’école ; 2- le montant de 800 $habituellement subventionné par leministère de l’Éducation ; et refusent3- de débourser des frais supplémen-taires aux taxes existantes quidevraient, selon eux, couvrir de tellesdépenses.

Une école secondaire pourPrévost?

Alors que le transport scolairesemble causer bien des problèmes àcertains citoyens de Prévost, il appa-raît intéressant de rappeler le projetde construction d’une école secon-daire de niveau 1 à 5 qui avait étélancé en décembre 2000 par l’admi-nistration prévostoise alors en place.La ville de Prévost connaissait (etconnaît encore) une forte croissancedémographique, d’où l’importanced’une école secondaire qui permet-trait aux élèves de se rapprocher de

leur milieu, de favoriser leur senti-ment d’appartenance et d’améliorerleur réussite scolaire. Ce sont tousdes éléments qui permettent de lut-ter contre le décrochage scolaire,sujet très important dans un contex-te où la région veut endiguer ce pro-blème et qui touche particulièrementces familles ayant fait un choix d’éco-

le. Alors qu’est-ce qui a changédepuis 2000 pour que le projet aitété tué dans l’œuf?

Les parents intéressés à s’inscriresur la liste des parents ayant fait leurchoix d’école, contactez madameLinda Gagnon au 450-431-5666 oupar courriel au linda.gagnon6@sym-patico.ca.

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 15

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Parents en quête de la liberté de choixTransport de 125 élèvesBruno Montambault

Plusieurs familles de Prévost sont actuellement aux prisesavec une situation délicate qui consiste à trouver du trans-port scolaire pour leurs enfants d’ici septembre prochain.Elles se sont rencontrées la semaine dernière afin de s’en-tendre sur les moyens à exercer et se sont adressées auconseil de ville le 14 juillet dans le but de trouver un sou-tien politique.

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16 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

Karine Bernier

En cette journée du 24 juin,les gens sont venus en grandnombre, à la gare de Prévost,afficher leur fierté d’êtrequébécois. Ces festivitésfamiliales ont été particuliè-rement appréciées desenfants tout en égayant lesplus grands.

« Je suis fier de ma ville, fier d’êtremaire, fier d’être francophone et fierde vivre au Québec », a affirmé lemaire Claude Charbonneau lors del’ouverture officielle de la fête natio-nale. La députée du Bloc québécois,madame Monique Guay, a témoignéde sa fierté d’appartenir à ce peuplequi fête ses 400 ans d’histoire de pré-sence française en Amérique. Pour sapart, monsieur Gleason Théberge acréé beaucoup d’émotions, avec unmagnifique témoignage des 400 ansd’histoire française sur ce continent. « Ce coin de planète ne nous appar-tient pas, c’est nous qui lui apparte-nons. Par contre, ce qui nous appar-tient, ce sont nos coutumes, notremanière d’aménager nos espaces etnos vies… aujourd’hui, devant cettegare, en guise de cadeau d’anniversai-re, c’est notre propre appartenanceque nous affirmons, en bleu et enfrançais. Bonne fête nationale! » Vousretrouverez dans ces pages l’ensembledu témoignage de monsieurThéberge.

Après le discours patriotique desofficiels, le lever du drapeau annonçale début des festivités de soirée. Legroupe Sainte-Cécile qui fait danserson public depuis plus de 20 ans aapporté une touche très dynamique àcette soirée en offrant une prestationgénéreuse et variée.

L’ensemble de la journée fut égale-ment bien rempli, et a particulière-ment plu aux tout-petits. Le sourireaux lèvres et les yeux émerveillés, lesenfants entraient dans un tourbillond’activités et d’animations ambu-lantes. Le majestueux Olly Magie,avec le plus grand plaisir, offrait auxenfants des ballons en animaux.Madame Barbouille a maquillé sansrelâche tous les bouts de chouqui affichaient fièrementleurs visages remplis decouleurs festives ouaux évocations ani-malières. De gigan-tesques jeux gon-flables offraientun terrain de jeuxfascinant et appré-cié. Les adultesont également pro-fité de certainsdivertissements, telsque les tournois de fer,de pétanque et les partiesde mini-golf.

Discours de Gleason Théberge400 ans !

Même après plus de 400 ans deprésence française en Amérique,nous devons reconnaître que cetteterre ne nous appartient pas. Nouspouvons y marcher, la creuser, lameurtrir; mais aussi en admirer lespaysages, en apprécier les fruits, lacultiver, et pourtant elle ne serajamais nôtre ni n’appartiendra à nosenfants. Les cataclysmes, tornades,inondation, tremblements de terrenous le rappellent irrégulièrement :nous aurons beau y mettre le pied,la cadastrer, affirmer qu’elle est ànous; c’est une erreur : nous ne fai-

sons qu’y vivre ; nous nepouvons qu’en vivre.

Nouveaux arrivésdu siècle ou

issus desa n c ê t r e seuropéens,ce coin deplanète nen o u sa p p a r -tient pas,pas plus

qu’aux toutpremiers arri-

vants des pré-cédents millé-

naires. C’est nous quilui appartenons.

Toutes celles et ceux qui sont de ceterritoire appartiennent au mêmeQuébec.

Ce qui est à nous, par contre, c’estnotre société, nos coutumes, notremanière d’aménager nos espaces etnos vies. Et notre aventure est unehistoire que nous nous fabriquons,en français depuis plus de quatresiècles, et dont nous continuons àtisser les fibres avec d’autres maté-riaux, venus de plus en plusd’ailleurs. Québécoises etQuébécois, nous nous savonshumains et nous n’ignorons pas queles connaissances qui nous font ceque nous sommes nous viennent deplus loin que nous, d’ailleurs queseulement de chez nous.

Ces quatre siècles, pourtant, nousdistinguent des autres nations toutaussi plongées dans le courant desinfluences. Et pour nous qui arri-vons parfois à vivre cent ans, maistout juste, c’est à l’image de nos viesque nous pouvons relire un peunotre histoire nationale. Notre vie,après le souhait qu’en font lesparents, c’est d’abord sept ou huitans d’enfance, dont on se rappellepeu, mais qui nous font l’essentielde ce que nous serons, puis l’adoles-cence de l’école et des apprentis-sages sociaux, et ensuite des annéesde travail, à ne disposer de sontemps qu’au tiers à peine… lemariage parfois, les enfants souvent,avec au bout, pour plusieurs, uneaisance relative, une certaine paixdu cœur et quelques libertés long-temps espérées. Et telle est l’histoiredu Québec.

De même que nos vies commen-cent avant notre naissance, le faitfrançais en Amérique date de plusde 400 ans, d’avant la fondation deQuébec. Quand l’équipage dumalouin Jacques Cartier parcourt lefleuve, en 1534, c’est comme pourannoncer une naissance, qui auralieu à Tadoussac, à Port-Royal puis,à Québec, mais devant des témoinsdont la civilisation est plusieurs foismillénaire. Leur continent, qu’ilsont exploré de l’actuel Alaskajusqu’aux terres aztèques, ils levoient comme une «GrandeTortue», tel qu’il est encore, avec sespattes sud en Californie et enFloride, au nord en Alaska et ce quisont les Maritimes. La queue, c’estla pointe mexicaine, la tête, c’étaitpeut-être l’actuel Québec, cheznous.

Mais quand ils y arrivent, les« Européens ignorent tout du conti-nent, des Amérindiens et de leurpropre destin sur ce sol dont ils pré-tendent prendre possession. Habitéspar la forte jeunesse, invincibles, ilss’emparent alors progressivementde tout ce qui est disponible… etc’est à Québec, puis Trois-Rivièreset Montréal, que l’adolescence leurvient, avec son audace d’explorer leplus loin possible, l’affirmationd’une liberté, et de plus en plus endésaccord avec la mère patrie. Puis,un jour, encore à Québec, c’est lejeune âge adulte. La rupture abrup-te des liens avec la France, le maria-ge forcé, les démariages et rema-riages, de «dominion» en provinces,décidés à Londres ou Ottawa. Nos

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Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 17

ancêtres désormais «canadiens» seretrouvent dans l’obligation de tran-siger avec le voisinage, interculturel,comme on dit aujourd’hui… et c’estla lente valse entre les frustrations dene pas être maîtres chez nous et laprogression vers d’autres cultures, dece continent comme des autres pays.

Bien sûr, la dominance du peuple-ment anglophone, encouragé par lebeau-père britannique, nous offredes motifs de plaintes, mais notresociété y gagne l’humanisme dudroit anglais, moins autoritaire, lafréquentation des tout aussi minori-taires Irlandais, avec qui partagermusique et religion, et une relativeprotection contre l’impérialisme éta-sunien. Mais le mariage nous pèse.

Aujourd’hui, sur 400 ans, nousavons déjà trois siècles d’union d’ac-coutumance, qui nous ont empê-chés de créer tout à fait librementnos propres allégeances. Un peuCendrillon dans une famille debelles-sœurs, ce que nous célébrons,cette année, avec l’anniversaireapproximatif de la fondation denotre capitale nationale, c’est ledébut du rêve français sur ce conti-nent, auquel nous sommes des mil-lions à appartenir; c’est ce Québec,dont le fait français sert d’ancrageaux autres francophones américains,et qui développe sa culture à la foisproche de l’Europe (vous enconnaissez, vous, des artistes étasu-niens qui réussissent en Angleterre?)et marquée du sceau des Amériques(et des artistes français qui attirentles foules aux Etats-Unis?). Aux yeux

du monde, 1608 est manifestementun bon cru.

Et c’est à cette société que parnotre langue nous appartenons, àPrévost, devant cette gare, témoind’une fréquentation hors mariageréussie d’environ 150 ans entreanglophones et francophones; etc’est ici que nous entretenons l’es-poir de voir toute la nation devenuevraiment adulte, au lieu de n’êtreque reconnue du bout des lèvres parun beau-frère fédéral qui n’a que desmots à nous offrir. En cette fêtenationale, aujourd’hui, en guise decadeau d’anniversaire, c’est notrepropre appartenance que nous affir-mons, en bleu et en français.

Bonne fête nationale !

Monsieur Gleason Théberge racontant l’histoiredes 400 ans du Québec.

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tier

Grâce à l’audace et à la passion dufondateur de l’évènement KinyaIshikawa, l’exposition célèbreaujourd’hui ses noces de porcelaine,pour le plus grand plaisir des visi-teurs et des amateurs de métiersd’art. Vivant au Québec depuis 40ans, monsieur Ishikawa nous expri-me avec émotion et franchise sonsentiment par rapport à la réussitede sa création : « Au début, je croyaisque tout était un hasard, mais cen’est pas un hasard, c’est un rendez-vous avec vous ». Pendant le vernis-sage du 11 juillet, l’animatrice de lasoirée nous expliquait que 1001pots est parti « d’une petite édition,qui a ensuite grandi grâce à l’espritde groupe, grâce à l’esprit commu-nautaire. » Et ce rendez-vous annuelnous apporte cette année plusieursinnovations.

Tout d’abord, l’exposition 1001pots a voulu cette année affirmerson engagement environnementalen éliminant l’utilisation de sacs deplastique et en les remplaçant pardes tissus de lin réutilisables que l’onnomme furoshiki. Aux coûts de 1 $ou 2 $, les visiteurs pourront repartiravec leurs achats en découvrant unenouvelle manière de transporter nos

biens. Ensuite, les organisateurs ontpensé cette année recycler des objetsde céramique en les réutilisant pourla création du Jardin de Silice.Surprise aux visiteurs… Aussi, il yaura un nouveau thé en vedette ausalon de thé, spécialement déména-gé pour mieux observer le Jardin deSilice. Ce thé, baptisé « mariage dethés verts », a été concocté en raisondes noces de porcelaine de l’exposi-tion.

Il y a de nombreuses activités aux-quelles les visiteurs pourront partici-per (voir le site Internetwww.1001pots.com), mais deuxnous paraissent particulièrementintéressantes à signaler. Il s’agit pre-mièrement du spectacle de tam-bours japonais Arashi Daiko quiaura lieu le samedi 19 juillet à 20 h.Faites vite, car les premiers arrivésseront les premiers servis, donc lesseuls satisfaits! Il y aura aussi, durantla fin de semaine des 2 et 3 août, uneactivité de « tour de main ». Cestournages de bols permettront decréer des œuvres qui seront remises àl’organisme les Bols du partage,engagé contre la faim dans lemonde, afin qu’il puisse ensuitefinancer leur cause.

Alors, longue vie à cette expositionunique en son genre! Et en espérantqu’elle continue de faire le plaisir denombreux visiteurs. Le maire deVal-David a confirmé aux personnesprésentes lors du vernissage que laville « va toujours entretenir la flam-me avec 1001 pots » et qu’ils avaientsigné (la ville et 1001 pots) « uneentente pour assurer la pérennitépour les années qui viennent.

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1001 pots célèbrent ses noces de porcelaine, uneaventure à ne pas manquer!

18 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

www.ville.prevost.qc.ca

HOCKEY MINEUR ET PATINAGE ARTISTIQUE

SAINT-JÉRÔMEHOCKEY MINEUR

INSCRIPTION : 15 AOÛT DE 17 H À 21 H ET 16 AOÛT DE 9 H À 13 HAU CENTRE COMMUNAUTAIRE NOTRE-DAME, 655 RUE FILLION

COÛT AVANT REMBOURSEMENT : 605 $ PAR ENFANT*COÛT APRÈS REMBOURSEMENT 1ER = 380 $, 2E = 305 $, 3E ET + = 205 $

*IL FAUT AJOUTER LES FRAIS EXIGÉS (50 $) PAR L’ASSOCIATION

JOUEUR DOUBLE LETTRE (BB-CC)UNE SOMME DE 25$ SUPPLÉMENTAIRE SE RAJOUTERA AUX COTISATIONS CI-HAUTET SERA PAYABLE UNE FOIS

QUE LES ÉQUIPES SERONT COMPLÉTÉES.

PATINAGE ARTISTIQUE INSCRIPTION AU MODULE LOISIRS AU 2945, BOUL. DU CURÉ-LABELLE

INSCRIPTION : À PARTIR DU 19 AOÛT

COÛT AVANT REMBOURSEMENT : 600 $ PAR ENFANT*COÛT APRÈS REMBOURSEMENT 1ER = 375 $, 2E = 300 $, 3E ET + = 200 $

*IL FAUT AJOUTER LES FRAIS EXIGÉS PAR LE CLUB

SAINTE AGATHEPATINAGE ARTISTIQUE: INSCRIPTION EN SEPTEMBRE

POUR INFORMATION – 1-819-326-4595 POSTE 2

RECHERCHE DES PROFESSEURSLe module loisirs, culture et vie communautaire

de la Ville de Prévost est à la recherche dePROFESSEURS :

POUR DES COURS OFFERTS À LA PROGRAMMATION D’AUTOMNE 2008

VOLETS SPORTIF ET CULTURELESCRIME– DANSE SOCIALE – DANSE CRÉATIVE

HANDBALL – BASKETBALL – VOLLEYBALL – CHOUK-BALLORIGAMI – BRICOLAGE – BRIDGE – ESPAGNOL – AUTRES

VEUILLEZ COMMUNIQUER AVEC M. JEAN-FRANÇOIS COULOMBEAU 224-8888 POSTE 252 AVANT LE 1ER AOÛT 2008

2008

COMPARATIF EN DATE DU 30 JUIN

COMPARATIF DU TONNAGE DE RECYCLAGE RAMASSÉ

2007

576,95 T+ 28 %

903 tonnesen 2007

2008

450,58 T

2007

EMPLACEMENTS DES RÉFECTIONS DE PAVAGE EN 2008Emplacement des travaux Quantité approximative

Total : 2057 m2

Pour sa campagne 2008, la Villede Prévost s’associe avecHerbaNatur qui a développé leproduit Adios Ambros qui est unherbicide écologique pour lecontrôle et la suppression del’Ambrosia.Totalement naturel, il n'engendre aucuneffet négatif sur la santé publique ou l'en-

vironnement. Il est sélectif ayant ainsi lapropriété de s’attaquer majoritairementaux plants d’herbe à poux. Il laisse intactla majorité des autres végétaux. Applicablepar vaporisation, il agit immédiatement surle feuillage de la plante.

Pour la deuxième année, plus de 56kmde bordure de route seront vaporisé !

Campagne de lutte Contre l’herbe à poux !La Ville de Prévost poursuit sacampagne de lutte contre l’her-be à poux, la principale cause durhume des foins.La lutte s’étend à lagrandeur du territoi-re et se déroulerajusqu’à la mi-août,donc avant la pério-de à laquelle la plan-te relâche son pollen,

soit de la mi-août à la fin septembre.Afin que la campagne soit efficace, nouscomptons sur votre participation afinde vous assurer d’arracher l’herbe àpoux qui se trouve sur votre terrain !

Ce sont les efforts detous, qui feront de lacampagne de luttecontre l’herbe à pouxun franc succès !

Elle pousse en coloniedans les solspauvres, sur les ter-rains dénudés, brû-lés par le calcium,ou remués parl’homme. Cela dit,on la voit partout enmilieu urbain : le longdes terrains, des trottoirs,des routes, des voies ferrées,sur les terrains vagues, leschamps cultivés…

On ne la retrouve pas en forêt.En compétition avec d’autresespèces, le trèfle par exemple,elle disparaît aussitôt.

La tonte mécanique de l’herbeà poux est un moyen efficaced’élimination. Mais pour s’en

débarrasser définiti-vement, il faut l’arra-cher, la détruire etensemencer.

DESCRIPTION•Hauteur de

10 à 150 cm.

•Feuilles très dentelées

et minces

•Couleur vert grisâtre

•Fleurs vertes sous formed’épis

•Tiges poilues

•Racines faciles à arracher

•Floraison en juillet, août etseptembre

HABITAT DE L’HERBE À POUX

Contrôle écologique del’herbe à poux

Pour de plus amples informations :(450) 224-8888 poste 233

Liens utiles www.herbanatur.ca

Voici à quoi ressemblel’herbe à poux !

AVIS PUBLICENTRÉE EN VIGUEUR

AVIS est donné que le conseil municipal de la Ville de Prévost a adopté les règlementssuivants, lors des séances du 14 avril 2008 et du 9 juin 2008.Règlement 590 « Concernant la division du territoire de la Ville en six districts électorauxet abrogeant le règlement 523 ». Aucune approbation n’est requise de la part de laCommission de la représentation électorale du Québec.Règlement 310-77 « Amendement au règlement de zonage 310, tel qu’amendé(Multilogement, zone H-257-3) ». Ce règlement est entré en vigueur le 18 juin 2008, aprèsavoir reçu l’approbation de la municipalité régionale de comté de la Rivière-du-Nord, envertu d’un certificat de conformité, tel que prévu, par la Loi sur l’aménagement et l’ur-banisme.Ces règlements peuvent être consultés à la mairie de Prévost, sise au 2870, boulevard duCuré-Labelle, durant les heures de bureau.DONNÉ À PRÉVOST, CE DIX-SEPTIÈME JOUR DU MOIS DE JUILLET DEUX MILLE HUIT.Me Mylène BrièreGreffière adjointe

1. De 1095 à 1103, rue Bellevue 501 m2

2. Chemin du Lac-Écho, intersection Roy 378 m2

3. Boul. du Lac St-François, intersection 117 200 m2

4. Face au 1268, rue Guénette 180 m2

5. Face au 1129, rue Principale 282 m2

6. Face au 995, rue Principale 102 m2

7. Face aux 1354 et 1400, rue Des Champs 201 m2

8. Rue Contant, intersection Lyrette 75 m2

9. Rue Richer, intersection du Parc 69 m2

10. Rue Richer, intersection Trudeau 69 m2

Objectif 2008 :1100 tonnes

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 19

LA VIE COMMUNAUTAIRE EN ACTION…

Nous vous invitons à participer en grandnombre aux activités du Club de l’âged’or de Prévost. Au programme : Pétanquele mardi à 18 h 30, au parc Val-des-Montset Marche le mardi et jeudi dès 9 h, ledépart à la Gare de Prévost. De plus, infor-mez-vous auprès de Lise Montreuil au(450) 224-5024.L’Amicale de la Mèche d’or poursuit sesactivités avec son souper spaghetti-bléd’inde le 12 août au pavillon Léon-Arcand(Gilles Desautels au 450-560-9397). Deplus, profitez le 4 septembre prochain d’unsortie champêtre à Nid’Otruche où vousaurez l’occasion de dîner suivi d’un visiteau verger Lafrance (Nicole Daigneault au450-224-5142). Ne manquez pas le tour-noi de golf qui aura lieu en septembre.

Nouvelles du module loisirs,culture et vie communautaire

loisirs@ville.prevost.qc.ca

Calendrier ACTIVITÉS ESTIVALES

SYMPOSIUM DE PEINTUREDE PRÉVOST

30 JUILLET AU 3 AOÛT PROCHAIN Nous vous invitons à participer auxdifférentes activités entourant la

tenue du 11e symposium de peintureà la gare de Prévost, située au 1272

rue de la Traverse. L’entrée au site estgratuite et plus de 100 peintres vous

attendent sur place !

En tout temps : Piscine municipale(jusqu’au 17 août) Gratuit pour les résidents1208 rue PrincipaleExposition de peintureGare de Prévost, 1272, de la traverse

Tennis extérieurGratuit pour les résidents3 endroits : Parc Léon-Arcand(2), Parc Val-des-Monts (2) et rue Centrale (1)

Bibliothèque Jean-Charles-Des Roches2945, boul. du Curé-LabelleLundi au vendredi de 10 h à 20 h Pour information : 450-224-5231

17 juillet : Date limite 3e versement de taxe2870, boul. du Curé-Labelle

19 juillet : Écocentre ouvert2870, boul. du Curé-Labelle 1144rue Doucet, via la rue Richer, secteur Terrasse des pins

30 juillet au 3 août : Symposium de peinture de Prévost- 11e édition: sur le site de la Gare de Prévost, 1272, rue de la Traverse

7 août : Course de vélo de montagne – Circuit Merrell Parc de la coulée, entrée Clos- Toumalin

11 août : Séance du ConseilHôtel de ville à 19 h 30

16 et 17 août : Fête de la famille – 9e éditionSur le site de la Gare de Prévost (samedi et dimanche de 10 h à 16 h) et à l’école Val-desMonts (Cinéma du samedi soir à 19h)

30 août : Épluchette des PatriarchesAssociation des citoyens du Domaine despatriarches au Parc des Patriarches Pour information : w w w. a c d p . c a

30, 31 août et Symposium du verre «L’en Verre1er septembre : du décor»

Sur le site de la gare de Prévost

COUPER UN ARBRE SANSPERMIS COÛTE CHER

EN CONFORMITÉ AVEC LAPOLITIQUE ENVIRONNE-MENTALE, NOUS VOUSRAPPELLONS QUE TOUTABATTAGE D’ARBRENÉCESSITE UN PERMIS

(même si celui-ci est mort, clairementmalade ou présente un danger). Unevisite d’un inspecteur est nécessairedans tous les cas.L’amende minimale associée à l’abat-tage d’arbres sans permis est de500$ plus 100 $ par arbre soit 600$plus les frais pour l’abattage d’un seularbre… pensez-y… pour l’environne-ment ! (Arbre : Tronc d’un diamètre de75 mm ou plus mesuré à une hauteur de1,3 m du sol).

POUR NOUS REJOINDRE : 450-224-8888poste 246

CAMPS D’ÉTÉPLACES DISPONIBLES !!!L’édition 2008 du camp de jour

Supernova et le Club Ado-ventureconnaissent un succès inespéré. Nous

accueillerons donc plus de 515enfants et adolescents au cours de

l’été. Vous n’êtes pas encore inscrits ?Il reste quelques places pour les 4

dernières semaines… Dépêchez-vous !

FÊTE DE LA FAMILLE16-17 AOÛT

Prenez note que la 9e édition de laFête de la famille aura lieu durant lafin de semaine du 16-17 août pro-

chain sur le site de la Gare de Prévost.La nouvelle formule de la Fête per-

mettra à tous les membres de lafamille de s’amuser pendant

les 2 jours ! Surveillez la promotionau courant du mois d’août.

BIBLIOTHÈQUEJEAN-CHARLES-DES ROCHESHORAIRE ESTIVAL JUSQU’AU 30 AOÛT

Lundi au vendredi : 10 h à 20 hSamedi et dimanche : fermé

Le Club des Aventuriers du livre et le Rat Bibochesont de retour cet été !!!

S’adressant aux jeunes de 7 à 14 ans (Aventuriers) et de 3 à 6 ans (RatBiboche) profitez de la saison estivale pour lire et vous amuser tout en courant la chancede gagner un des nombreux prix de participation. Inscription à la bibliothèque jusqu’au 7

septembre. Les prix de participations seront tirés le 8 septembre 2008.N’OUBLIEZ PAS QUE L’ABONNEMENT EST GRATUIT

Plus de 3 000 personnes ont participé

aux différentes activités organisées

lors du 24 juin dernier. Nous tenons à

remercier le comité de la Gare de

Prévost et l’Association de baseball

mineur de Prévost pour leur implica-

tion lors de cette journée !

FÊTE NATIONALE

DU QUÉBEC -

BILAN POSITIF

Mot du maire Claude Charbonneau

Fermeture du pont ShawTel qu’annoncé au début du moisde juillet, le pont Shaw demeurefermé à la circulation des véhi-cules, vélos et piétons par ordre duministère des Transports pour lasécurité des usagers.Nous travaillons présentementavec le MTQ pour analyser le futurdu pont. Un groupe de citoyens dusecteur me rencontraient le 9 juilletdernier pour voir au suivi à donner.Il est clair que nous travaillons àmaintenir ce lien routier afin d’évi-

ter l’isolement des citoyens dusecteur.Le pont Shaw était la première tra-verse de la rivière-du-Nord sur l’an-cienne route 11, maintenant la 117.Ce pont était en bois dans sa pre-mière version et il était mêmepayant, 0,01 ¢ la traverse.Le ministère travaille présentementà améliorer la sécurité à l’intersec-tion de la route 117 et de la rueLouis-Morin. C’est à suivre…Ça bouge dans les Clos PrévostoisPhase commerciale aux Clos-Prévostois – En construction pré-

sentement, le marché IGA, la phar-macie Proxim, les services finan-ciers, la Caisse populaireDesjardins, dont l’ouverture pro-chaine est prévue à l’automne2008 ou au printemps 2009. Unevingtaine d’autres commerces deservices de proximité sont en réa-lisation pour 2009.Des feux de circulation à l’inter-section du boulevard des Clos-Prévostois et de la route 117 serontinstallés.Un lien routier entre la route 333(boulevard des Hauteurs) et la route

117 est présen-tement à l’étu-de encollaborationavec la Municipalité régionale decomté de la Rivière-du-Nord (MRC)et le ministère des Transports duQuébec (MTQ).Les infrastructures (route, égouts,aqueduc) sont assumées totalementpar les utilisateurs futurs (résidentsou commerçants), le tout, conforme àla réglementation et au zonage enplace à la ville de Prévost.

GREFFE, TRÉSORERIEET ADMINISTRATION• adopté le Règlement no 596 décrétant la

conception des plans et devis et la sur-veillance des travaux de mise à niveau duposte de distribution du réseau d’aqueducdu lac Écho et autorisant un emprunt de89 500 $ nécessaire à cette fin.

• donné avis de motion dans le cadre duRèglement no 597 décrétant des travauxde drainage, de fondation, de pavage etd’aqueduc sur la rue Shaw Ouest et auto-risant un emprunt de 118 500 $ nécessaireà cette fin.

• autorisé le renouvellement de la conven-tion collective – SCFP des employés syn-diqués pour les années 2008-2010.

VOIRIE ET HYGIÈNE DU MILIEU

• octroyé le contrat 2008-01754 concer-nant les mesures de contrôle de l’érosion,rues Principale et Chalifoux.

• octroyé le contrat pour les travaux d’as-phalte et des travaux connexes –Boulevard du Clos-Prévostois.

• octroyé le contrat 2008-02230 pour lacanalisation d’un axe de drainage entre le2500 et le 2502 boul. du Curé-Labelle.

• octroyé le contrat 2008-02231 concer-nant la réfection partielle de la chausséepour le boul. du Lac-Saint-François.

• mandaté la firme d’ingénieur ÉQUILUQSpour la mise à niveau du poste de distri-bution du réseau d’aqueduc du DomaineLaurentien.

• mandaté la firme d’ingénieur CIMA+ pourla réalisation d’une étude de faisabilitépour le prolongement du réseau d’égout

sanitaire dans le domaine Terrasse desPins.

MODULE SÉCURITÉ PUBLIQUE• autorisé l’acquisition d’équipement de pro-

tection incendie (appareils respiratoires)

MODULE LOISIRS, CULTURE ET VIECOMMUNAUTAIRE• octroyé un don à monsieur Maximilien

Cyr dans le cadre de la politique de sou-tien aux artistes.

• mandaté la firme Herbanatur inc. dans lecadre du contrôle écologique de l’herbe àpoux afin de poursuivre l’épandage éco-logique sur ±50 km. de rue.

• Octroyé des subventions aux organismessuivants : Association des résidents du lacRenaud 2000, Association des citoyens duDomaine des Patriarches, Association descitoyens du Lac René dans le cadre deleurs activités 2008;

MODULE URBANISME ETENVIRONNEMENT• demandé différentes modifications au

Schéma d’aménagement révisé de la MRCde la Rivière-du-Nord

Voici un résumé des principales décisions du conseil municipal pourla séance du 14 juillet 2008. Les membres du conseil municipal ont,notamment, …

Je vous invite à la prochaine séance ordinaire qui se déroulera lelundi 11 août prochain à 19h30. J’en profite également pour sou-haiter la bienvenue aux nouveaux résidents et une excellente sai-son estivale à tous.Claude Charbonneau, maire

Nouvelles du conseil de ville

20 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

Florence Frigon

Histoire de vous compliquer latâche, je me décris et vous devinezmon nom…

• Bien que d’une fragilité appa-rente, je suis un arbuste bien adapté au climat nordique;

• Mes tiges couchées s’enracinentau sol pour former un tapis au feuillage dense;

• On me dit espèce circumboréa-le, c’est-à-dire que je me déve-loppe aussi bien dans la forêt laurentienne – dans les forêts résineuses et à l’orée des bois de

conifères – que dans la steppe sibérienne ou les collines écossaises;

• Mes tiges minces portent de petites feuilles ovales de la tailled’une pièce de 10 sous dispo-sées face à face tout le long des rameaux;

• On peut m’apercevoir dès la fonte des neiges car mon feuillage lustré parsemé de quelques poils et d’huile me permet de résister au gel;

Bravo, quelques-uns parmi voussavent déjà mon nom…pour lesautres, ça continue :

• Mes fleurs, d’un blanc rosé plusou moins prononcé, sont coquettes avec leur forme d’en-tonnoir inversé;

• Par temps frais, je dégage un délicieux parfum d’amande;

• Mes tiges florales s’élèvent à une dizaine de centimètres du sol;

• Ma floraison débute à la fin du printemps, mais ce n’est que 2 ou 3 semaines plus tard que j’atteinds mon apogée;

Hourra, d’autres jardiniers vien-nent de me découvrir…et mevoilà reparti…

• Je suis heureuse dans un sol acide dont le pH oscille entre 4 et 5, un sol

humifère qui retient bien la fraîcheur et j’ai besoin d’un bon drainage;

• Quasi impossible de me repro-duire à partir de semences, je me propage facilement par bouturage et marcottage;

• Attention! Il me faut de l’espacepour m’étendre.

(source Fleurs Plante Jardins vol. 18No 4 – Isabelle Dupras, pépiniériste)Vous désirez, vous aussi, nous présen-ter une de vos plantes indigènes coupde cœur, n’hésitez pas à communi-quer avec moi au 450-224-9252.

En blanc, un très beau vin de laVallée de la Loire, un Sancerre 2007,Les Baronnes. Élaboré uniquementavec du sauvignon, ce vin est vieillicinq (5) mois sur lies fines ce qui luiconfère une rondeur et un gras sanspareil. Un sancerre se livrant avecdes arômes d’agrumes, une légèretouche végétale. En bouche, ceSancerre possède une belle aciditéjumelée à un gras moelleux quiapportent une longueur trèsagréable. Un vin parfait à prendre enapéro ou des crustacés. Si vous pou-vez patienter quelques années pourdéguster Les Baronnes, vous serezgrandement récompensé. En effet,les vins de Sancerre de cette quali-té s’expriment beaucoup pluslorsque vieillis. Ils gagnent en ron-deur et en complexité. Les Baronnes2007, Sancerre à 25.55 $ (303511).

En rouge, je me laisse charmer parles vins de Bourgogne, le pinot a surmoi un effet thérapeutique incon-testable. Ce cépage souvent sur lefruit en jeunesse nous dévoile unepalette aromatique incroyablelorsque le vigneron, encore une fois,traite le fruit de la vigne comme s’ils’agissait d’un roi. Un très beau vinproduit par Daniel Rion et fils, avecl’appellation toute simpleBourgogne. Un 2006 explosif aprèsquelques heures de carafe. Desarômes de fruits rouges (cerises) des

tanins serrés mais tout en souples-se. Une acidité qui soutient bien levin. Un ensemble équilibré qui méri-te d’être servi tout simplement avecdes saucisses fraîches que vous aurezfait griller sur le BBQ ou bien despâtes avec une sauce à la tomate etparmesan. Encore une fois, si vouspouvez patienter quelques années,ce bourgogne vous le rendra bien.Vous gagnerez un vin complexe, qui« pinote » et qui sera alors excellentavec une pièce de cerf ou de che-vreuil. Bourgogne 2006, DanielRion à 23.80 $ (715094).

Pour terminer, je ne peux laisser decoté les vins italiens. L’Italie, parti-culièrement la Sicile est pour moisynonyme de soleil, de chaleur, deconvivialité. C’est le réconfortsuprême. Et pour se câliner lespapilles rien de tel qu’un vin élabo-ré avec de la syrah. Nadir 2005,Tenuta Rapitala, Sicilia I.G.T. Nadiren arabe signifie profond, rare etprécieux, c’est tout dire! Une roberubis foncé avec encore quelquesreflets violacés, un nez de fruitsnoirs et d’épices. Une bouche ample,souple, dense et persistante avecune légère rétro de moka. Un plaisiravec une entrecôte de bœuf ou uncarré d’agneau. Nadir 2005, TenutaRapitala, Sicilia IGT à 18.65 $(10675474)

Il arrive quelque fois quela vie nous malmène, dansces moments moinsfaciles, j’aime retrouvermes « classiques », ces vinsqui, millésime après millé-sime, nous attendent pournous offrir le meilleur. Cesvins mis au monde par desproducteurs qui veulentnous donner le meilleur deleur terre, de leur vigne etde leur savoir-faire. Envoici quelques-uns que jeveux partager avec vous.

MANON CHALIFOUX – CONSEILLÈRE EN VINS, SAQ SÉLECTION SAINT-SAUVEUR

Qui suis-je?

Le syndrome « pas dans ma cour »inversé

Qui peut m’expliquer commentun gouvernement, une municipalitéou même un individu peut se vanterd’être «vert» (avouez que si nous ensommes à nous vanter d’une telleattitude, c’est parce qu’avant, ça nedevait pas être rose) quand ilapplique juste un petit peu de pesti-cides par-ci par-là?

Pourquoi les terrains de golf ont-ils une dérogation pour l’applicationde pesticides?

Pourquoi certainesmunicipalités don-nent-elles des déro-gations pour l’appli-cation d’insecticidescontre les versblancs qui bouffentvos gazons? Nesommes-nous pas,pancartes sur lesbords d’autoroutes àl’appui, pour unenvironnement plusnaturel et harmo-nieux?

Pourquoi appli-quer et vider vospots ou boîtes decarton de pesticidesque vous avez ache-tés avant l’interdic-tion?

Pourquoi j’ai l’air d’un débilequand je parle de vision à longterme?

Pourquoi devrait-il toujours yavoir une croissance économique? Àce que je sache, une économie n’estpas une entité vivante, c’est une illu-sion factice... Observez le cours dupétrole et vous verrez commentcréer l’absurde avec rien...

Et Dieu bénit votre gazon... Il y a même des gens qui écrivent

des moratoires appuyés par desrecherches et des études sournoisesdonnant à votre gazon une impor-tance dépassant l’imaginaire dugéant vert. Vous savez, un humainayant une bonne plume pourraitmême vous faire croire que lemonstre du Loch Ness pourrait

manger vos petits enfants qui cou-rent dehors après 19 h si vousn’achetez pas le «Pouch Pouch GoAway».

Les graminées qui composent lespelouses n’ont que de très faiblesimpacts sur les bienfaits environne-mentaux que l’on recherche enmilieu urbain. En réalité, elles cau-sent plus de problèmes d’entretienqu’elles ne représentent des avan-tages. Ces herbes sont utilisées quede façon esthétique.

Dites-vous une chose, un gazonparfait à l’état naturel, ça n’existepas. Si votre gazon ou celui de votrevoisin est vert comme un tapis demini-golf et qu’il n’a aucune mau-vaise herbe, c’est qu’il y a applica-tions de pesticides. Mais voilà, notreculture nous autorise le prestiged’un statut social par le biais d’ungazon court et parfaitement vert.

Il y a aujourd’hui tellement d’ar-gent investi dans l’industrie desengrais de synthèse et des pesticidesque les pressions sont très fortes surles gouvernements et sur les munici-palités pour que l’industrie nesouffre pas trop des nouvelles régle-mentations, au nom des chômeursque cela ferait si nous décidions dene plus acheter dans certains centresde jardin qui nous proposent desplantes qui demandent un apport

continu en pesticides et en engraisparce qu’ils ne peuvent s’introduirenaturellement dans l’écosystèmedéjà présent.

La solution reste toujours lamême; la prévention et l’observa-tion des impacts à long terme endéveloppant une économie sur laréalité des besoins vitaux de tous lesjours.

Les écosystèmes ne se sont pas éta-blis en sept jours nous offrant desjardins paradisiaques. Toutes cesrelations se sont mises en place len-

tement sur des millionsd’années. L’interaction d’unécosystème à un autre esttellement interreliée dans letemps passé, présent etfutur qu’en ce moment, jerespire peut-être l’air qu’ontinhalé Napoléon,Cléopâtre, ou même unhomme de la préhistoire.L’air et même l’eau ne seretrouvent pas par hasarddans un cycle continu surnotre planète. Nous buvonset respirons tous la mêmeeau et le même air depuis ledébut de l’apparition de lavie sur terre. Ce sont les bac-téries, les champignons et lesvégétaux qui filtrent et net-toient ce tout qui était, qui

est et qui, j’espère, sera encore là.Sans sombrer dans le terrorisme

écologique, soyons du moins cré-dibles.

À moins que vous me disiez quevotre rêve serait de vivre commeAstro le petit robot dans un mondede pilules synthétisées pour se nour-rir et d’un environnement rectilignebétonné surréaliste et apocalyp-tique. Là! Si tout le monde s’entendsur cette vision d’avenir, moi, je metais et je disparais.

Mais si vous prenez la peine d’ob-server régulièrement ces êtresméconnus que sont les arbres et lesvégétaux, indispensables à notreexistence, peut-être pourrions-nousagir intelligemment et consciem-ment.

Se peinturer en vert, se dire bio par-ci, bio par-là et laissercroire que nous sommes en harmonie avec la nature... Là, j’en

ai ras-le-bol du discours hypocrite et fallacieux d’un troupeaud’inconscients qui se pavane auréolé d’une approbation capitalis-

te bon marché.

En vert et contretout !

*La réponse se trouve dans les pages du journal.

Société d’horticulture et d’écologie de Prévost, C.P. 858, Prévost 450-224-9252

notre culture nous autorise le prestige d’un statut social parle biais d’un gazon court et parfaitement vert.

Les lacs n’arrivent tout simple-ment plus à «digérer» les chargespolluantes que nous leur imposonsavec nos conceptions urbaines del’aménagement des rives. La sur-charge de nutriments, tels les phos-phates, et nos mauvaises habitudesde consommation causent la prolifé-ration des algues et autres végétauxaccélérant la dégradation de la quali-té de l’eau, le comblement et l’atter-rissement des lacs.

Existe-t-il des solutions? Appelés àprendre leurs responsabilités face àla dégradation des plans d’eau, lescitoyens commencent à saisir l’im-portance de végétaliser, reboiser, etréaménager les berges qui, desdécennies durant, ont fait l’objetd’un joyeux saccage au profit depelouses richement fertilisées. Aunombre des efforts concertés, outrela végétalisation des berges, qui viseà faire obstacle aux apports de phos-phates et autres indésirables, citonsl’utilisation de produits ménagersmoins nocifs et l’adoption de com-portements moins agressifs à l’en-droit de la nature.

Depuis quelque temps, les alguesbleues sont devenues la hantise dugrand public. On estime que leurprésence résulte de la surabondancede nutriments tels les phosphates etles nitrates. Afin de contrer cettesurabondance, trois grandesméthodes d’oxygénation de l’eausont aujourd’hui proposées : l’éo-lienne, le rocher oxygénateur et lecirculateur. En favorisant l’oxygéna-tion de la couche profonde tout enévitant le brassage du fond, ces sys-

tèmes permettent de contrôler laprolifération des algues. Un nou-veau concept, l’île flottante, consti-tuée d’une matrice de fibres plas-tiques formant un genre de matelas,entrelacé des fibres de noix de cocoet garni d’un substrat de croissancefournit un habitat idéal à des végé-taux sélectionnés qui se chargerontde digérer les nutriments.

Il y a 15 ans, l’éolienne faisait sonapparition sur certains lacs desLaurentides. Malgré son prix élevé,son esthétique douteuse et sa faibleefficacité réelle (plus ou moins unecentaine de gallons/heure), certainscontinuent d’en légitimer le choixsur la base de sa consommationnulle d’énergie (autre que celle duvent).

Le rocher oxygénateur ou Rocherflottant, qui existe depuis plusieursannées et dont la majorité des pro-priétaires se disent satisfaits, ainsique le système de circulation forcéeCIR-Q-LATOR qui repose au fonddu plan d’eau, exigent une alimenta-tion électrique pour assurer la circu-lation d’importants volumes d’eau(jusqu’à 7500 gallons/heure pour lecirculateur). En outre, ces systèmesqui mélangent les eaux de surface etles eaux plus profondes favorisentl’addition de dioxyde de carboneaux niveaux inférieurs et contribue àmaintenir l’équilibre écologique.

On constate que les efforts doiventêtre concertés et que les problèmesdoivent être attaqués sous plusieursangles à la fois. L’efficacité des solu-tions adoptées pourrait être annuléesans l’application d’une réglementa-

tion sévère à l’endroit des installa-tions septiques. Il importe de repé-rer et de signaler les installationsnon conformes et d’appliquer sansdélai les mesures correctives appro-priées. Par ailleurs, afin de protégerles plans d’eau contre le ruisselle-ment direct des eaux de pluie dansles lacs, des fosses de rétention pour-ront être aménagées dans les bassinsversants. Ces dispositifs, relèvent despouvoirs municipaux, avec lesquelsnombre d’associations de résidentstravaillent activement à la rechercheet à l’implantation de solutions.

En conclusion, s’il urge d’agir, toutn’est pas perdu. C’est à nous, léga-taires d’un patrimoine menacé, deprendre nos responsabilités. À cha-cun de faire sa petite part.

Michel Côté me raconte quechaque semaine, depuis la sortie dupremier film de Cruising Bar, lesgens lui demandent quand sortira lasuite. Malgré qu’il n’avait pas l’in-tention de récidiver, il s’est rendu àl’évidence que c’était ce que lepublic espérait. Ne voulant pas unjour avoir à regretter de ne pasl’avoir fait, il a «sauté dans le bateau»avec Robert Ménard.

Il me raconte que l’accueil du filma été formidable et que, malgrél’écriture du scénario, qui a durédeux ans, ait été un peu stressante, letravail s’est fait dans la joie.

Quand on lui demande quel per-sonnage il a préféré joué, Michel

répond sans hési-tation : Gérard leTaureau. Il se dittrès privilégié defaire du cinémadans un si petitmarché commele Québec.

Ils ont décidé d’utiliser pour lesrôles secondaires, des acteurs qui nesont pas très connus du public, maisqui sont très bons. Jean-MarieBenoit a créé 95 % de la musique dece film et Michel considère qu’il afait un travail exceptionnel.L’histoire? Les personnages de

Cruising Bar sont obligés de revenirsur le marché de la «cruise», mais ilsseront confrontés à de nouvelles réa-lités et ils vivront toutes sortesd’aventures aussi drôles et déca-pantes qu’attendrissantes. Lors duvisionnement, dans la salle, ça riaitde bon cœur ! La première partie esttout simplement «tordante», alorsque la deuxième partie a un rythmeun peu plus lent, un peu plus tou-chant; les personnages se retrouventconfrontés à la réalité et auront deschoix à faire. C’est un film attendu,à voir absolument et vous ne serezpas déçu !

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 21

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Cruising Bar 2

Une suite attendue, un public raviJohanne Gendron

C’est avec un grand plaisir que j’ai rencontré Michel Côté, Véronique LeFlaguais, ClaireWojas ainsi que le producteur et coscénariste Robert Ménard au restaurant Spago deSainte-Adèle après l’avant-première du film Cruising bar 2 au Cinéma Pine. Une gangbien sympathique !

Michel Côté,Véronique Le Flaguais, Claire Wojas et Robert Ménard lors de la première de Cruising Bar.Crédit : Johanne Gendron

Préservation des plans d’eau

Aux actes, citoyens!Association des résidents du Lac Renaud

Tout ce qui naît, vit et meurt, même les lacs! Nés de la fontedes glaciers, nos lacs ont été l’objet d’une longue évolution.La stagnation de l’eau conjuguée à la décomposition d’in-nombrables générations successives d’espèces sont à l’ori-gine du vieillissement naturel de nos lacs.

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DERNIERARRET

vendredi 20h/chaque semaineà la gare de Prévost

22 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

À la gare de Prévost on est toujours en vacances!Catherine BaïcoianuQue ce soit pour quelques minutes ou quelques heures,lorsque vous vous arrêtez à la gare et que vous prenez letemps de vous reposer sur le quai en jasant avec les autresvisiteurs ou que vous entrez pour contempler l’expo encours en dégustant un bon café, vous aurez toujours cetteimpression que le temps s’arrête à la gare. Comme si vousattendiez le passage du prochain train ; et ces quelques ins-tants d’attente sont des instants de vraie liberté…. de dis-traction ou de rêverie…

Expo en coursSur les murs de la gare actuelle-

ment, ce sont les œuvres d’ IsabelleHamel que vous pouvez admirer; labeauté et la sagesse qu’ellerecherche, nous la trouvons dans sestoiles… un univers à découvrir jus-qu’au 29 juillet. Elle laissera l’espaceau 11e Symposium de peinture, quiaura lieu du 30 juillet au 3 août, unévènement à ne pas manquer!

La Saint-Jean à la gareComme chaque année la gare a

accueilli des centaines de personnesvenues pour célébrer la fête nationa-le et tous ont pu y trouver leurcompte. Les enfants on pu s’amuserdans les jeux gonflables après avoirdéguster les délicieuses crêpesoffertes par le Service des loisirs dePrévost. Les grands ont pu euxaussi, jouer à la pétanque, aux fersou au mini –golf. Les amateurs d'artont pu admirer la peinture en directet participer à l'encan de fin de jour-née, organisé par Encandart. Tousont pu assister à l’excellent spectacle

du groupe Sainte-Cécile, retenu parla Municipalité de Prévost pourfaire chanter les participants. Enfinles feux d’artifice ont permis à lafoule d’achever la soirée avec desétoiles dans les yeux….

Un grand merci à tous les organi-sateurs du Service des loisirs et auxbénévoles de la gare de Prévost.

Bonnes vacances à tous, n’oubliezpas que la gare reste ouverte toutel’année et que nous sommes làchaque jour pour vous accueillir de8 h30 à 16 h30 !

La gare de Prévost 1272, rue de la Traverse, Prévost,

Québec. J0R 1T0 Tél : (450) 224-2105 Courriel: garedeprevost@yahoo.ca

www.inter-actif.qc.ca/garedeprevost

Photos : Catherine Baïcoianu

Le groupe Sainte-Cécile qui a fait bouger la foule!

Sabrina Giguére, étudiante à l'accueil, en pleintravail!

Isabelle Hamel devant une de ses oeuvres

Les enfants ont pris d'assaut les jeux gonflables.

Normand Ménard devant la toile qu'il a réalisée dans la journée

Les lanceurs ont la vie dure cettesaison. À mi-saison, huit joueursont conservé une moyenne au bâtonsupérieure à 0,500 ; et plus de 51coups de circuit ont été frappés. Leconseil de la ligue a même dû opterpour un changement de type deballes afin d’offrir plus de protectionaux lanceurs.

En plus de ce changement deballes, certains joueurs ont changéd’équipe afin de pouvoir égaliser leschances de chacun. Et malgré tout,l’équipe de la Plomberie Goulet n’apas été délogée du premier rang, etce, malgré une belle bataille avecl’équipe Contact/L’escale. Chaquerencontre à venir entre ces deux for-mations promet d’être relevée et si latendance se maintient, le premierrang devrait également être à l’enjeuà chaque fois.

Deux lanceurs utilisent mainte-nant des casques protecteurs avecvisière afin d’éviter les blessures lors-qu’ils lancent. Un geste intelligentqui a déjà prouvé son mérite à uneoccasion, cette saison, lorsqu’uneballe frappée a ricoché sur le casquede Normand Pagé. Souhaitons qued’autres lanceurs emboîteront le pasprochainement. Un certain tempsd’adaptation est requis, mais une foiscette adaptation faite, les lanceurspeuvent jouer avec plus de confiance.

Avis aux intéressés, deux ren-contres sont extraordinairementprévues à l’horaire pour le dimanche13 juillet prochain. La premièredébutera à 9 h 30 et la seconde vers11h. Rappelons qu’ordinairement,cette ligue organise les rencontres lesmardis et mercredis soirs à partir de20 h 00.

Donc, dernier droit avant les sériesde fin de saison. Souhaitons lameilleure des chances aux quatreéquipes!

Le soleil était au rendez-vous encette soirée d’inauguration, alorsqu’étaient présents de nombreusespersonnalités politiques de larégion, des invités de marque, desmembres des familles de l’équipe dumusée ainsi que l’équipe du muséeelle-même. Tous semblaient avoirle sentiment qu’il s’agissait enfin de« la concrétisation d’un rêve de 25ans », selon les termes de CharlesGarnier, préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut. En effet, le Musée du skides Laurentides a connu une histoi-re assez mouvementée, parfois incer-taine. Robert Shelso, président duconseil d’administration, mentionneque « c’est depuis 1983 qu’on est dansle désert en train de se chercher. »

Aujourd’hui, le Musée s’est retrou-vé, grâce notamment au conseil

municipal de Saint-Sauveur qui luia permis d’avoir un local gratuite-ment, à la subvention de 50 000 $du Conseil régional des élus desLaurentides et aux nombreux effortsd’une équipe dévouée. PierreUrquhart, directeur général dumusée et directeur de la Chambrede commerce de Saint-Sauveur, s’estbeaucoup impliqué pour amener leprojet à bon port, car le Musée duski faisait partie du plan d’action dela Chambre de commerce. MonsieurUrquhart a mentionné au journalque « le but, c’est d’avoir des muséessatellites dans toute la région desLaurentides ». On pourrait ainsi qua-lifier cet objectif de phase 3, aprèsune phase 2 qui sera de mettre enbranle une exposition permanente.

Mais avant tout, il fallait commen-cer quelque part et c’est cette expo-sition temporaire sur l’histoire del’enseignement du ski de 1900 à1970 qui redonnera un souffle aumusée. Michel Allard, conseillerspécial depuis deux mois et profes-seur en muséologie à l’UQAM,exprime bien l’importance duMusée du ski : « Dans notre région,les planches du skieur ont remplacéla hache du défricheur et la charruede l’agriculteur. Sans le ski, on ne

peut pas comprendre l’évolution del’histoire des Laurentides ».

On peut donner crédit particuliè-rement à Denis Chabot, chargé deprojet, qui a préparé l’exposition encomplétant sa maîtrise en muséolo-gie. Mais aussi à Soraya Bassil, com-missaire de l’exposition, à MichelAllard qui a coordonné l’organisa-

tion scientifique du musée, à PierreUrquhart, sans qui rien n’aurait étépossible, et à plusieurs autres. Alors,pour les amateurs de ski et d’histoi-re, le Musée du ski des Laurentidesest officiellement rouvert et il voussera possible d’aller visiter l’exposi-tion temporaire au 30, avenueFilion, à Saint-Sauveur.

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 23

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« Concrétisation d’un rêve de 25 ans »Réouverture du Musée du skiBruno Montambault

Nous avons assisté le 3 juillet dernier à l’inauguration dunouveau local du Musée du ski des Laurentides, alors quedébutait une exposition temporaire sur l’histoire de l’en-seignement du ski au Canada. Cette exposition, la phase 1de l’aménagement du musée, sera présentée dans l’ancien-ne caserne de Saint-Sauveur jusqu’au 2 novembre 2008.

Ligue de balle du Domaine LaurentienLes frappeurs sont à l’honneurMarc Cusson - Encore une fois pour ce mois-ci, Jean Lafontaine domine le classement desfrappeurs. Il est le seul à avoir conservé une moyenne au bâton de plus des ,600. Il domi-ne également dans les points produits avec 29 en seize rencontres.

Légende de la cote :Les films serontcotés de 1 à 5Charlie Chaplin selonla cote suivante :

1 : À éviter2 : Moyen3 : Bon4 : Très bon5 : Exceptionnel

Drame policierU.S.A. 2007Réalisation : BenAffleckActeurs: CaseyAffleck, MorganFreeman, EdHarrisDurée : 1 heure55 minutesClassement : 13ans et plus

Gra

cieu

seté

de

Vid

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NotreCOTE

Fil

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Hélène Brodeur

GONE BABY GONE

Une fillette de quatre ans est disparue de sondomicile. À la demande de sa tante, aux abois, unjeune détective privé et sa compagne issus du mêmequartier défavorisé que l’enfant, participent auxrecherches ; ce qui n’est pas sans déplaire aux poli-ciers chargés de l’enquête.

On doit reconnaître que Ben Affleck, qui en est àsa première présence derrière la caméra, est plusintéressant qu’il ne l’a souvent été devant.

Gone Baby Gone n’est pas un banal drame poli-cier. L’intrigue est parfois déroutante, mais l’actionest soutenue dans cette histoire, dont l’enjeu pre-mier, soit l’enlèvement d’une fillette, est troublant.

Un film qui porte certainement à réflexion en por-tant un regard sur le bien et le mal. Le mal peut-ilparfois être bien et vice-versa.

Le jeu des acteurs est intéressant et le film réussit àcaptiver et à toucher.Le premier film de Ben Affleckest donc digne d’intérêt.

Le nouveau local du Musée du Ski.

L’essentielle coupe du ruban exécutée par (degauche à droite) Robert Shelso, président duconseil d’administration, Charles Garnier, pré-fet de la MRC des PDH, et Michel Lagacé,maire de Saint-Sauveur.

La chanson de Louis Armstrongétait chantée par une belle jeune filleau visage et à la voix douce etconfiante. Après la chanson, la petitechanteuse se dirigeait vers sesparents. En avançant vers elle, j’aper-çus une dame qui la regardait, et jevous jure, on aurait pu voir des

étoiles dans lesyeux de cettefemme. En lesabordant, jecompris quec’était sa tante.Elle regardaitsa nièce avecune fierté etune admira-tion qui vousdonnent desfrissons.

Lorsque lesprésentationsfurent termi-nées, Kiran

Jacobs, la chanteuse aux cheveuxd’or, m’apprit qu’elle avait 10 ans.Ainsi sans le savoir, les spectateursquelques minutes auparavant étaientéblouis, abasourdis et sans voixdevant une jeune fille qui venait toutjuste de passer le cap de la décennie.

Cette jeune Mohawk m’apprit qu’el-le prenait des cours de chant depuisl’âge de 5 ans.

Toute jeune adolescente des idoles,des personnes à admirer, à aimer.Kiran, contrairement à plusieursautres, n’admire pas les chanteusespop qu’on entend sans cesse à laradio comme par exemple BritneySpears, Milley Sirus ou bien HillaryDuff. Non, avec une maturité indé-niable, elle affirme ne pas aimer cesvedettes puisqu’elles chantent toutesla même chose avec une voix modi-fiée par ordinateur. Kiran, dit préfé-rer la vieille musique, celle que sesparents écoutaient lorsqu’ils avaientson âge dans le genre de Ray Charleset Donna Clint. Par contre elle ditadorer la voix de Christina Aguilera.

Kiran Jacobs adore chanter; sesyeux et son sourire pouvaient nous

l’affirmer. Quant aux spectateurs ilsont adoré l’écouter; leurs yeuxbrillants et leurs bouches grandesouvertes témoignaient du talent de lajeune demoiselle.

Les Mohwaks comme les Cris ettous les autres, ne vivent plus dansdes tipis, il ne vivent plus seulementde chasse et d’agriculture. Bien des

choses ont changé. Oui, ils sont tou-jours animés par leur même culture,mais contrairement à ce que je pen-sais avant de venir au Pow-Wow, ilsont connu comme tout le monde, lamodernisation. Ce fut surprenantcette journée remplie de nouvellesdécouvertes et de rencontresagréables.

24 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

Daisy Villeneuve Isabelle Neveu Laura-MaudeDoucet Poirier Rosalie Villeneuve Tanya D'iorio

Christina Aguilera au Pow-wow?Petite chanteuse, grand répertoireLaura-Maude Doucet Poirier

J’avais passé la journée au Pow-wow, une journée qui s’avérait à être remplie de nouvelles découvertes.J’étais sur le point de partir, je jetais un dernier coup d’œil sur les bijoux que certains Mohawksavaient confectionnés pour nous les vendre lorsque j’entendis : « And I think to myself, what a wonder-ful world… »

Phot

o : L

aura

-Mau

de D

ouce

t Poi

rier

Du haut de ses 10 ans, la jeune chanteuse affiche déjà beaucoup

de prestance et d’assurance alors qu’elle entame Beautiful de

Christina Aguilera.

Concours

Eh ! les jeunes, activez vos neurones et courez la chance, tous les mois, de gagner un certificat-cadeau de la librairie Renaud-Bray d’une valeur de 30$ en participant au jeu Concours Défi*.

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10. ------------------------------

� En été, on mange mon épi.� Je suis le premier petit fruit

récolté de la belle saison.� Je suis un petit fruit dont le nom

est un surnom donné aux habi-tants du Lac Saint-Jean.

� Je suis un petit légume racineparfois très piquant et récoltétrès tôt en saison.

� Je suis un légume feuille consom-mé en salade ou dans les sand-wichs.

� Je suis la pastèque mais on menomme aussi …

� Petits, on nous utilise pour fairedes cornichons.

Il paraît que je suis le légume pré-féré des lapins.

De terre, je suis un tubercule.� Je fais pleurer ceux

qui me hachent.

Réponses de juin 2008

RÉPONSES : 1–Vacances 2–Bateau 3–Sable 4–Glacière 5–Piscine 6–Estrie ouCantons-de-l’Est 7–Baleines 8–400ans 9–Lac Saint-Jean 10–Chine

La gagnante du Défi de juin est :Cassandre Mercier, 13 ans de Prévost.Ellel se mérite un certificat cadeau d’unevaleur de 30$ de la librairie Renaud-Bray.

COUPON-RÉPONSE

Juillet 2008

Note : Plusieurs des réponses aux questions du concours se trouvent dans le dictionnaire Larousse.Les questions contiennent souvent un mot clé pour orienter vos recherches.

Nom --------------------------------------------------------------------

Ville --------------------------------------------------------------------

Âge ----------------------------- Tél------------------------------------

Remplissez le coupon-réponse, déposez-le dans la boîte du concours à la bibliothèquede Prévost, au 2945, boul. du Curé Labelle - ou faites-le parvenir par la poste (au jour-nal) avant le premier du mois qui suit la parution, à : Les Éditions Prévostoises, ConcoursDÉFI, C.P. 603, Prévost, Qc., J0R 1T0 ou encore par courriel defi@journaldeprevost.ca. Le gagnant sera choisi au hasard parmi tous ceux qui auront répondu cor-rectement à toutes les questions. Le gagnant du mois verra sa photo et son nom publiésdans le journal suivant. Toutes les réponses y seront aussi publiées. *Le concours est ouvert à tous les jeunes des municipalités desservies par le Journal de Prévost, Piedmont et Sainte-Anne-des-Lacs. Les fac-similés sont acceptés s’il y a plus d’un participant par famille. Vous n’aurez droit qu’à un seul coupon par per-sonne.

N.B. Vous pouvez déposer vos coupons de participation dans les boîtes «Défi» situées dansles bibliothèques suivantes : Val-des-Monts, Champ-Fleuri, Jean-Charles-Desroches.

FRUITS ET LÉGUMES

Odette Morin

Tout au long de la journée, des activités ont

été organisées principalement à la gare de

Prévost. Jeu gonflable, tournois de fer, rallye

et bien d’autres étaient au programme. La

musique, les rires et les cris de joie attiraient

les cyclistes qui passaient par là.

Plus tard, en soirée, les discours patriotiques

et ceux des députés ont précédé la levée du

drapeau et les hommages. C’est à 19 h 45 que

le groupe Sainte-Cécile a fait son entrée. Ce

groupe énergique de huit musiciens a joué

diverses chansons du répertoire québécois.

Les spectateurs semblaient apprécier le spec-

tacle. Plusieurs dansaient, d’autres fredon-

naient et se dandinaient sur leurs chaises.

Familles, amis et voisins étaient réunis. Plus la

soirée avançait plus la foule était dense. À 22 h

15, les feux d’artifice ont ébloui les spectateurs

accompagnés de la chanson finale du groupe

Sainte-Cécile. Ce mix était très bien pensé et

a changé l’atmosphère du traditionnel feu

d’artifice.

Pour conclure, la fête nationale a permis aux

habitants de Prévost de se rassembler et de

souligner leur fierté d’être citoyens du

Québec.

Isabelle Neveu

Le mardi 24 juin dernier, les Prévostois ont célébré en grand nombre la

fête nationale. Ambiance de fête et beau temps ont fait de cet évènement

une réussite.

Fête nationale

Un grand rassemblement

à Prévost

Né le 26 mars 1958, à Verdun,Jacques Goldstyn fait partie d’unefamille de créateurs. Son frère estingénieur, sa sœur est architecte pay-sagiste et son père lui a appris à dessi-ner. Il n’a jamais suivi de cours dans ledomaine du dessin. « Je suis un auto-didacte », a-t-il précisé. Par contre, il abien observé le travail de grandsmaîtres comme Hergé, Franquin,Uderzo et SEMPÉ. Avant d’être dessi-nateur, M. Goldstyn a étudié enSciences pures au cégep et enGéologie à l’Université. Il a mention-né: « Je trouvais que devenir dessina-teur était trop facile ». Ses connais-sances en science lui servent beaucoupdans son travail de bédéiste. « Je dessi-ne ce qui m’intéresse », dit-il. Lorsqu’ilse met au travail, sa stratégie principa-le est de dessiner la BD en tout petitformat. « Ça me permet de voir rapi-dement le résultat dans son ensemble.Si ça ne me convient pas, je reprendstout depuis le début. Ensuite, je dessi-ne la BD en grand format », m’a-t-ilexpliqué.

Parmi tous les personnages qu’il acréés, Beppo, une petite grenouille,est sans aucun doute son préféré. « Ilest gourmand, jaloux, égoïste, fron-deur, rancunier, rieur, paresseux, pré-tentieux, orgueilleux, bref toutessortes de défauts qui le rendentplus… humain », a-t-il justifié. C’esten 1983 que ce personnage a été créé.M. Goldstyn a illustré un livre appelé :Jardinez avec le professeur Scientifix.« Il fallait un petit animal pour allerdans le potager. Une tortue? Un verde terre? Ce fut une grenouille.Depuis, elle est toujours présente. Lenom de Beppo m’est venu d’une histoi-re d’Alphonse Daudet, celui qui a écrit"La chèvre de Monsieur Séguin"», meraconta-t-il.

En plus d’être un dessinateur talen-tueux, Jacques Goldstyn est uncitoyen préoccupé par l’avenir denotre planète. Il a déclaré : « Je penseque nous avons pas mal "magané" laplanète au cours des derniers siècles.Les humains ne voient pas plus loinque le bout de leur nez. Les dégâtscausés à la nature auront des consé-quences pour nos enfants et nos petitsenfants. C’est le cas de la pollution.Ce n’est pas aux pays de régler leschoses individuellement, il faudraitrespecter les décisions prises par un

organisme central comme lesNations-Unies, par exemple. Leshumains préfèrent jouer à l’autruche.De toute façon, je pense que la planè-te survivra aux humains. La naturereprendra ses droits quand leshumains seront partis ». M. Goldstynfait aussi des petits gestes pour aiderl’environnement.

Malgré qu’il se considère plutôt soli-taire, M. Goldstyn fait du bénévolat.« Je dessine pour des organismescomme l’hôpital Sainte-Justine. J’airéalisé des dessins pour conscientiser

les gens qui rentrent et circulent dansl’hôpital, de bien laver leurs mains »,dit-il. Il a également fait des dessinspour Les petits chanteurs du Mont-Royal et pour un groupe qui senomme « J’apprends avec monenfant», qui encourage la lecture chezles enfants pauvres.

Pour conclure, Jacques Goldstyn estlu un peu partout dans le monde, carsa bande dessinée Van l’inventeur esttraduite en espagnol et en chinois. Il aune belle personnalité humoristiquequi se reflète bien dans ses bandes des-sinées.

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 25

bguerin@qc.aira.combguerin@qc.aira.com

Daisy Villeneuve Isabelle Neveu Laura-MaudeDoucet Poirier Rosalie Villeneuve Tanya D'iorio

Pour nerien man-quer denotre aven-ture, nouss o m m e spartis à 6 hdu matin,un timidesoleil sel e v a n t .Après unepetite esca-le pourdéjeuner,nous avons

poursuivi notre chemin en directiond’Ottawa. Nous avons rejoint notregroupe au musée des sciences et tech-nologies. J’ai bien aimé ce musée.Tout particulièrement là où l’on pou-vait entrer dans un vrai train datantdes premiers chemins de fer.Passionné d’histoire, c’est une visite àne pas manquer! J’ai même eu lachance de faire une simulation de voldans l’espace, c’était vraiment pre-nant. Ensuite, nous sommes allés voirles tulipes au parc Major’s Hill. Il fautpréciser : mon voyage avait lieu enmême temps que le festival destulipes. C’était vraiment éblouissant

tous ces arcs-en-ciel de couleur, rouge,jaune, orange, mauve, rose et biend’autres… Puis, je vous laisse imagi-ner les nombreux / la multitude de ?parfums flottant dans l’air. De plus,de ce parc, nous avions une vue spec-taculaire sur le Parlement et le canalRideau.

Plus tard, nous avons visité le mar-ché le plus vieux d’Ottawa : le BywardMarket. Ensuite, nous sommes allés àla résidence universitaire Saint-Paul,qui nous servait d’hôtel. Notrechambre, située au 7e étage était laplus haute perchée. Pendant la nuit,une alarme a retenti dans la résidence :une alerte d’incendie ! C’était trèsangoissant de voir les gens se bouscu-ler pour évacuer les lieux et surtout desortir soi-même quand on se trouveau dernier étage! Heureusement, lespompiers sont arrivés rapidement.

Mais, rassurez-vous, ce n’était qu’unefausse alerte.

Le lendemain matin nous sommesallés au musée de la nature. J’ai adoréla partie qui parlait du crétacé, j’aimême eu la chance de voir un petitfilm sur la météorite qui aurait détruità jamais le règne des dinosaures. Dansle film, lorsque de la pluie tombait,une fine bruine tombait dans la salleet lorsque le vent se levait à l’écran,des ventilateurs s’activaient. Ces petitseffets techniques rendaient l’activitéplus vraie que nature. Hélas, la visitedu musée fut plus courte que prévu,car ce dernier était en rénovation.Après cette visite, nous sommes ren-trés au bercail, à Prévost.

Je vous conseille cet endroit pourpasser vos vacances. Ottawa est unetrès belle ville. Et de plus, plusieursnouveaux attraits seront ouverts aumusée de la nature en juillet.

Au musée des sciences et technologies, on retrouve des trains authentiques et dignentdes films de « Far West »

Isabelle Neveu - Cette année, pour un travail scolaire enespagnol, j’ai eu la chance de réaliser une entrevue à dis-tance avec Jacques Goldstyn, l’auteur des bandes dessi-nées Van l’inventeur et Les Débrouillards.

Jacques Goldstyn, unbédéiste impliqué

Beppo, la fameuse grenouille et mascotte desDébrouillards .

Mon voyage à OttawaDaisy Villeneuve - Dans la fin de semaine du 10 mai 2008, ma famille et moi sommes alléesà Ottawa avec notre école maison. Adorant voyager, laissez-moi vous faire part de ce péripledes plus enrichissant.

Le week-end a bousillé le tempo etdans une croyance à l’élan de rattra-page, c’est dans un rythme maratho-nien qu’on se plonge dans le quoti-dien d’une nouvelle semaine. Ce quien fait n’y changera rien. Ce lundi làdonc, j’étais à un coin de rue assezachalandé; et comme plusieursautres, j’attendais, j’avançais un peu,je regardais les feux de circulation :rouge, vert, jaune, on peut tourner àgauche entre telle heure et telle heure,donc, il me reste cinq minutes pouratteindre le coin; ça clignote, ce n’estpas longtemps au vert… Il y a lesimpatients qui klaxonnent, les défon-ceurs de tympans avec leur musiqueen roulement de tonnerre et les gen-

tils tolérants, pondérés, rêveurs,tristes ou inquiets et dont le calmereflète soit de la soumission, soitencore mieux, de la création à êtremise en page un peu plus tard. Et mevoilà l’esprit sur le pilote automa-tique… Observer et penser. La phy-sionomie des gens n’est rien de moinsqu’une brève autobiographie : parfoispresque lyrique, parfois davantagevraie dans les interlignes, parfoisdédiée à Sherlock Holmes. Peuimporte, c’est toujours très intéres-sant de chercher à deviner l’autrecomme une analyse microscopiquedans une sorte d’invasion permise.

Et voilà qu’une irrespectueusemouette tourne en rond au dessus de

l’intersection; à chaque tour un peuplus bas; puis, sans battement d’ailes,elle plane jusqu’au sol parce qu’unhumain tout aussi irrespectueux y ajeté un gobelet de frites à moitié vide.À lire en première ligne : Une mouet-te risque sa vie pour une frite et créeun embouteillage. Banal? Non, pasdu tout. Pour éviter de frapper lamouette, un premier conducteurfreine; un deuxième le frappe et untroisième continue la chaîne. Rien neva plus. Pendant que la mouette gla-pisse son impatience pour unedeuxième dégustation et surveille duhaut des airs comme un hélicoptèreen service, le premier conducteur, lesdeux bras levés, l’invective d’insultesqu’une cervelle d’oiseau ne peut sai-sir. Le deuxième vérifie minutieuse-ment sa rutilante BM, puis sort sonconstat amiable, que l’autre refuse decompléter parce que … la mouette

est responsable! Le troisième, heureu-sement, semble être un de ces gentilsconciliants. Puis s’en est suivi l’op-portunisme de certains pour faire ducode de la route un jeu de piche-nettes. Une deuxième mouette estarrivée en renfort. Plusieurs seront enretard au boulot. Et tout ça pour unefrite!

Force est de constater que le pre-mier responsable est ce pollueur irres-ponsable qui après s’être empiffré decholestérol a disgracieusement jetéson restant au beau milieu de lanature. À quand l’attendu civisme?

J’ai parlé d’un incident cocasse?Oui, un peu tout de même. Et ça m’afait sourire, sans méchanceté, parceque parfois l’absurdité a ce petit côtétout à fait décontractant.

Il reste que ça commence plutôtmal un lundi matin.

26 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

VINAIGRETTE AU JUS D’AGRUMESUne vinaigrette légèrement sucrée quisaura atténuer l’amertume de certainslégumes comme l’endive, le radicchio, lachicorée, etc. Elle rehaussera le goût dessalades contenants des fruits (pomme,mangue, ananas, pamplemousse, etc.).De l’ail ou du gingembre râpé de mêmeque des herbes fraîches peuvent y êtreajoutés selon votre goût.INGRÉDIENTS

- Sirop d’érable,1 cuil. à thé ou plus- Vinaigre au choix, de riz, balsamique,

2 cuil. à soupe -Huile d’olive, 1 à 2 cuil. à soupe-Jus d’orange ou de pamplemousse,1 à 2 cuil. à soupe

-Sel et poivre-Herbes et/ou une pointe de Dijon

SAUCE AU YOGOURT À L’ANETHINGRÉDIENTS

-Yogourt nature, 1 tasse-Aneth, 1 cuil. à soupe haché menu-Ail, 1 gousse râpée-Sel et poivre, au goût

PRÉPARATIONMélangez et laissez macérer au frigoquelques heures. En trempette oucomme sauce pour fruits de mer, pois-son, fondue, etc.

SALADE DE POIVRONS GRILLÉS ETDE TOMATES AUX CROÛTONS

INGRÉDIENTS-Poivrons de couleurs différentes,3 moitiés

-Oignon rouge, émincé 1/2-tasse-Tomates moyennes, 2 en gros dés-Herbes fraiches, hachées 2 ou 3 cuil.à soupe de persil, cerfeuil, basilic,estragon…

-Vinaigrette, ½ tasse-Croûtons maisons, 1 tasse

Vinaigrette :-Ail râpée, 1 gousse -Moutarde (Dijon ou de Meaux), 1 cuil.à thé

-Miel ou sirop d’érable,1 cuil. à de thé-Sel et poivre-Vinaigre, balsamique blanc ou autre,

3 cuil. à soupe -Huile d’olive, 2 cuil. à soupe

Croûtons : 2 à 4 tranches de bon pain(de seigle, de blé germé…) légèrementgrillé. Frottez les tranches avec unegousse d’ail, coupez-les en gros dés,mettez-les dans un bol et arrosez-lesd’huile d’olive (1 à 3 cuil. à soupe) salez,poivrez, remuez. Remettez à grillerquelques minutes, laissez refroidir.PRÉPARATIONFaites griller les demi-poivrons, sur legril ou au four, une dizaine de minutes.Si vous voulez les peler, les couvrez d’unlinge propre et laissez-les reposerquelques minutes, la peau devrait alorsse détacher facilement. Coupez-les enmorceaux (1 cm par 3 cm) et déposez-lesdans un saladier avec les oignons et lavinaigrette, remuez le tout. Ajoutez lestomates et les herbes par-dessus (sansremuer), puis les croûtons. Vous mélan-gerez la salade juste avant de la servir.La salade de poivrons est une adaptationd’une recette italienne. Vous pourriez yajouter des câpres, des olives, des hari-cots blancs (cuits/en conserve).

GASPACHOPotage froid typique de la cuisine espa-gnole.INGRÉDIENTS

-Tomates fraîches, 3 tasses en gros désou conserve de 796 ml-Légumes mélangés crus ex. : con-combre, céleri, oignon, poivron, 1 ½ tasse en dés

-Ail, 1 gousse ou plus-Jus d’un citron ou vinaigre balsamique, 1 à 2 cuil. à soupe

-Huile d’olive, 1 à 2 cuil. à soupe-Sel et poivre au goût-Herbes fraîches (persil, basilic, co-riandre, menthe…), 1 à 2 cuil. à soupe

-sucre ou sirop d’érable (facultatif),1 cuil. à thé

-Petits dés de légumes pour la garniture, ½ tasse ou plus

PRÉPARATIONAu mélangeur ou au robot culinairemalaxez tous les ingrédients pour en

obtenir un mélange homogène. Servezfroid garni de petits dés de légumes

SALADE DE PÂTES PROVENÇALE-Pâtes cuites au choix encore chaudes,4 tasses -Tomates en dés ou tomates cerise coupées en deux, 1 à 2 tasses

-Huile d’olive, 3 cuil. à soupe ou plus-Ail râpé, 2 à 5 gousses -Sauce soya japonaise, 2 cuil. à soupe-Poivre ou Cayenne, au goût-Vinaigre balsamique ou jus de citron, 1 cuil. à soupe

-Herbes fraiches, 2 ou 3 cuil. à soupe au choix : persil, basilic, estragon, cerfeuil…

(Facultatif : olives noires, féta, légumescuits – courgettes, poivrons, brocoli…)PRÉPARATIONFaites chauffer au four à micro-ondes 20à 30 secondes tous les ingrédients (saufles pâtes, les tomates, les herbes et lesingrédients facultatifs).Mélangez tous les ingrédients. Servezchaud, tiède ou froid. Pour accompagnerles grillades, les brochettes, etc.

SAUMON TERIYAKI SUR LE GRILINGRÉDIENTS

-Filet de saumon coupé en pavés (avecla peau)

-Saké ou vin blanc, ½ tasse -Sauce soya japonaise (Kikkoman),½ tasse

-Sirop d’érable, ½ tasse-Ail râpé, 1 cuil. à thé -Gingembre râpé (facultatif), 1 cuil.à thé

-Huile, pour badigeonnerPRÉPARATIONDéposez les morceaux de saumon dansun plat de verre. Mélangez le reste desingrédients et versez le tout sur le pois-son. Laissez mariner au moins 2 heuresau frigo. Retirez le saumon de la marina-de et épongez-le (essuie-tout) pourensuite le badigeonner d’huile. Faitesréduire la marinade à feu doux, en préle-ver un peu pour badigeonner le saumondurant sa cuisson, le reste ira sur la tablepour le service. Après avoir saisi le côté

COUSCOUS À L’AIL ET À L’ANETHCette recette fut concoctée lors d’unvoyage de pêche. Le couscous en cam-ping c’est formidable! On peut l’ajou-ter sec à des légumes sautés etmouiller au pif avec de l’eau, dubouillon, du vin, du jus de fruits ou delégumes… Cette recette accompagneà merveille les poissons, les grillades,les brochettes, etc. peau du saumon vous pourrez le transfé-rer sur la grille du haut et y finir la cuis-son sans le retourner en prenant soin defermer le couvercle.INGRÉDIENTS

-Couscous (sec), 1 tasse -Bouillon de volaille, 2 tasses -Ail, 1 ou 2 gousses hachées finement-Aneth, 1 cuil. à soupe haché finement-Poivre et sel au goût

PRÉPARATIONDans un saladier, mettez l’ail, l’aneth etle poivre. Versez-y un peu de bouillontrès chaud (cela enlèvera la force del’ail), remuez. Ajoutez ensuite le cous-cous et le reste du bouillon, remuez letout et couvrez (assiette ou pelliculeplastique). Laissez gonfler environ quin-ze minutes, remuez et servez.

PÂTÉ AUX PETITS FRUITS DE MAMANINGRÉDIENTS

-Mélange de fruits --Petits fruits (fraises et/ou framboises,bleuets, mûres, quartiers de pêchesetc.) 4 tasses

-Sucre (selon l’acidité des fruits),1 demie à 1 tasse

-Liqueur, ex. : Brandy, Grand Marnier(facultatif), 1 cuil. à soupe

Mélange sec :-Farine, 1 ¾ tasse-Sucre, ¾ de tasse-Poudre à pâte, 2 cuil. à thé -Sel, 1 pincée

Mélange liquide :-Œufs, 2-Lait, ½ tasse-Vanille, ½ cuil. à thé -Zeste (citron ou orange) râpé (facul-tatif), 1 cuil. à thé

-Beurre fondu, 2 cuil. à soupe -Une grosse pincée d’amour incondi-

tionnelPRÉPARATIONPréchauffez le four à 350oF. Beurrez unplat qui va au four (pyrex, terre cuite,etc.) d’environ 25 cm par 30 cm par 5 cm.Mélangez les fruits avec le sucre et laliqueur. Gardez à la température de lapièce pendant la préparation de la pâte.Dans un grand bol à mélanger, tamisezles ingrédients secs.Dans un moins grand bol, battez lesœufs et mélangez avec le lait, la vanilleet le zeste.Mettez les 2/3 des fruits au fond du platde cuisson. Versez le mélange liquidedans le mélange sec, ajoutez le beurrefondu. Mêlez le tout à la spatule trèsbrièvement comme pour une pâte àmuffin (ne pas battre).Déposez la pâte par grosses cuilleréessans la niveler. Ajoutez le reste des fruitspar cuillérées et de façon aléatoire par-dessus la pâte.Mettez au four pour au moins 35minutes (jusqu’à 45 minutes selonl’épaisseur du pâté).Il ne vous reste plus qu’à faire la vaissel-le et à déguster ce délice avec 6 à 8 devos enfants.P.S : Faute d’enfants, invitez quelquesamis. Qui sait vous aurez peut-être desvolontaires pour la vaisselle.

SLUSH MAISONVous pouvez utiliser les fruits de votre

choix, du jus d’orange concentré avec desfraises, de la mangue, du melon… deuxfilles de 9 ans ont adoré la recette quisuit, elles ont dit que c’était « full hot ».INGRÉDIENTS

-8 glaçons (ou plus)-Fraises, ½ tasse -Ananas frais, ½ tasse en dés-Eau glacée, 2/3 de tasse -Sucre, 1 à 2 cuil. à soupe (au goût)

PRÉPARATIONMettre dans la jarre du mélangeur etpulser, servir immédiatementBon appétit!

pourleplaisirdupalais@hotmail.com www.jounaldeprevost.ca

AvecOdetteMorin

Les chaleurs enfin arrivées, on estparfois à court d’idée et on ne veutsurtout pas allumer le four sauf pourun bon pâté aux petits fruits. Je vouspropose des recettes déjà publiéesqui plaisent particulièrement enpériode de canicule et qui nous fontapprécier les bons fruits et légumes

frais enfin à notre disposition. Unevisite au marché public vous mettraen appétit, ses étalages colorés vousinspireront peut-être des recettesinusitées. Le marché des agriculteursde Saint-Jérôme est ouvert les mar-dis, vendredis et samedis, allez-yavant d’aller au supermarché, vous

serez agréablement surpris par laqualité et le prix des produits etséduit par la gentillesse des gens. Jevous conseille aussi une visite aumarché bio de Val-David qui a lieule samedi matin (9 h à 13 h) en pleincœur du village près de l’école pri-maire; vous y ferez d’agréables

découvertes dontcelle de produc-teurs deviandes bio-logiques.

Idées pour la période de canicule

Une mouette en infractionLauraine C. Bertrand

Dernièrement, j’ai été témoin d’un incident un peu…disons, cocasse. C’était un lundi matin ordinaire, doncimmodéré comme le sont en général tous les lundis.

Chorale Ouistrehamde Normandie

Concertgratuit àl’égliseMarie-Eve et Martin

La chorale de Normandie pourqui nous cherchions des famillesd'accueil dernièrement nousoffrira un concert gratuit àl'église de Prévost cedimanche 20 juillet 2008 à16 h. Vous êtes tous cordiale-ment invité à venir entendreleur medley de chanson québé-coise sous le thème: JE MESOUVIENS.

L’organisation de ce Pow Wowdébute en septembre. C’est un tra-vail de longue haleine pour arriver àréunir les premières nationsd’Amérique. Toutefois, les effortsdes organisateurs n’ont pas été vains.De la même manière que lors des 10précédents Pow Wow, la fête débutepar la danse traditionnelle d’ouver-ture, où les aînés ouvrent le pas etdans le respect, les photographesposent leur appareil. Cette année,alors que les danseurs s’exécutaient,l’un d’entre eux s’arrêta net et regar-da le ciel. Par curiosité, je levai latête vers les cieux et remarquai-jeainsi un oiseau planant au loin…

Le public se joint au danseur, puistranquillement, tous se rendent versun petit érable rouge planté en 2005pour honorer les vétérans amérin-diens. Tiorahkwathe, un chefMohawk de Kahnawake, expliquecombien l’amour et le respect duprochain sont des valeurs impor-tantes pour lui et son peuple. En leregardant attentivement, je constate

que c’est le danseur qui fixait l’oi-seau lors de la danse. Réalisant qu’iladore partager sa culture et sonsavoir avec autrui, je lui pose l’ulti-me question : « Pourquoi certainsdanseurs ont tourné la tête vers l’oi-seau lors de la danse ?» Toujoursavec un sourire aux lèvres, ilexplique qu’un oiseau planant ainsiest un annonciateur de malheur.Remarquant le voile d’inquiétudesur mon visage, le chef Mohawk

sourit de plus belle et déclare qu’iln’a pas vu l’ombre d’un danger. À lafin de la journée, le soleil brillaitencore et toutes les diverses commu-nautés présentes semblaient partirl’esprit chargé de nouvelles décou-vertes.

Pour moi, c’était mon premierPow Wow, et autant au début de lajournée, j’étais nerveuse de ne pasêtre capable de parler aux gens,autant après 10 minutes : je rentraisdans un tipi typique, après 30minutes : je dansais avec lesMohawk, à midi : je dégustais del’ours, de l’oie du saumon, castor etbien d’autres mets avec les Cris. Brefune journée riche en couleur!

B.Sc. Pht. D.O.Membre O.P.P.Q. et R.O.Q.

75, ch. de la gare, bloc L4, Saint-Sauveur

Tél. : 227-1864908, ch. du Lac Écho à Prévost

Tél. : 224-2189 • 224-2993

...Intégrité et harmoniefonctionnelle sans douleur...

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 27

Communautés cries et vétérans autochtones

Pow-Wow 2008Bruno Montambault

Lors de la 11e édition du pow-wow annuel des CentresBatshaw, les participants avaient la possibilité de faire demerveilleuses rencontres et de s’ouvrir aux culturesautochtones. Parmi ces merveilleuses rencontres, j’en aivécu une avec un travailleur social des communautés cries,René Shecapio. Des soldats autochtones étaient aussi pré-sents, afin de commémorer la participation autochtoneaux grandes guerres du siècle passé.

Travail socialAssis sur un lit de rameaux d’épi-

nettes, abrités par une tente presquetransformée en sweat-lodge par l’ef-fet de serre, nous étions parfaite-ment confortables, René Shecapioet moi, pour converser sur la pré-sence de communautés cries à cetteédition du pow-wow. M. Shecapioest un travailleur social auprès desjeunes des communautés cries deChisasibi et de Mistassini, loin dansle Nord-du-Québec. À lui parler, onremarque que son travail est pourlui une vocation et qu’il y a encorebeaucoup à faire pour régler les pro-blèmes des jeunes de ces commu-nautés. Selon la gravité de ces pro-blèmes, le rôle de René Shecapio estde faire en sorte qu’autant les jeunesque leurs familles travaillentensemble vers la recherche de solu-tions. Bien entendu, il ne peut pastout faire tout seul et, lorsque lecontexte le nécessite, les Centres dela jeunesse et de la famille Batshawsont là pour aider les jeunes ayantd’importants problèmes, que ce soitde drogue, de comportement, d’in-sertion sociale ou autres.

Soldats autochtonesLors de la marche d’ouverture de

l’évènement, il y avait des représen-tants autochtones de l’armée cana-dienne. Leur présence avait pourobjectif de commémorer leur parti-cipation aux deux grandes Guerresmondiales (1914-1918 et 1939-1945), ainsi qu’à la guerre de Corée(1950-1953). Il y eut plus de 7000Autochtones canadiens qui s’étaientengagés comme volontaires dans lesgrandes guerres. Fait intéressant,certains Autochtones ont été parti-culièrement importants dans laDeuxième Guerre mondiale, afinque l’ennemi ne puisse comprendreles transmissions qu’il interceptait :des Cris se chargeaient de trans-mettre et de traduire les messages. Ily avait aussi un drapeau étasunienqui ondulait au vent pendant lamarche d’ouverture. Cela représen-tait d’une part la participation desoldats autochtones à la guerre duVietnam et, d’autre part, l’apparte-nance continentale des communau-tés autochtones. Selon Dave Brown,un des organisateurs du pow-wow,« les Autochtones ne reconnaissentpas les frontières ».

La 11e édition du Pow Wow au Centre Batshaw

Une journée riche en couleurMarie-Pier Côté-Chartrand

Le 21 juin dernier, un samedi qui s’annonçait nuageux, àla limite du pluvieux, fut, finalement, ensoleillé et trèscoloré au Centre Batshaw Youth and Family. En effet, sousun soleil amical, tous et toutes étaient invités à un PowWow traditionnel où plusieurs nations amérindiennes par-tageaient leur culture avec nous.

Par Odette MorinPlacez dans la grille la première lettre de la réponse de chaque énigme.Vous obtiendrez ainsi le mot ou le nom recherché.

1 2 3 4 5 6

1 - On peut se les faire craquer.2 - Premier os du cou ou géant de la mythologie grecque.3 - On la met à la pâte pour aider.4 - Il est en ronde bosse.5 - La courber, c’est se soumettre.6 - En obsède plus d’un.

Mot (ou nom) recherché : On les prend à son cou pour s’enfuir.

1 2 3 4 5 6

1 - Ville métallurgique de l’ouest du Québec.2 - Ce prince prête son nom à une province canadienne.3 - Jacques-Cartier y débarqua en 1534.4 - Capitale du Nunavut.5 - Sa principale ville est Kuujjuaq.6 - On y trouve les « Bad lands ».

Mot (ou nom) recherché : Pas loin de Moose Jaw.

P E R D USolution page 35

Le pow wow est un événement de prédilection pour échanger entre culture.

Photo : Tanya D’iorio

Le sommet du tipi installé par les Cris témoigne de leur ingéniosité dans laconception de beaucoup avec peu! Photo : Tanya D’iorio

450-431-5061

Dix jours ou pas dixjours...

Plusieurs personnes nousdemandent à tour de rôle s’ilspeuvent annuler tel ou telcontrat dans les dix jours de sasignature. Ces personnes pen-sent généralement que le droitd’annuler un contrat dans lesdix jours est généralisé à tousles contrats, et ce, à tort.La possibilité d’annuler uncontrat dans un certain délaiest plutôt limité à quelquescontrats prévus à la Loi sur laprotection du consommateur età quelques autres seulement.Un des cas bien connu où ledélai de dix jours s’applique estle contrat conclu avec un com-merçant itinérant.Qui n’a pas été tenté par uneencyclopédie en 26 volumes, unproduit miracle ou un assorti-ment de produits alimentairescongelés pour toute l’année àvenir.Le vendeur itinérant qui fait duporte à porte, par exemple, ouqui vous sollicite par téléphoneet qui vend des biens de plus de25$ doit détenir un permis del’Office de protection duconsommateur. Le permis n’estpas une garantie de qualité desproduits vendus mais attesteque le commerçant a versé unmontant d’argent pour indem-niser le consommateur en casde problème ou encore pourrembourser le consommateur sile commerçant devait cesser sesopérations.Le commerçant doit vous four-nir un contrat écrit conformeaux dispositions de la loi. Il doitcontenir, entre autres les coor-données du vendeur, y comprisson numéro de permis, la date,la description de l’objet vendu,le prix, etc. Le commerçantdoit vous fournir un double ducontrat dûment rempli et cecontrat doit comprendrel’énoncé de votre droit à larésolution (annulation) et ildoit comprendre le formulairerequis pour effectuer cettedemande.Vous avez dix jours pour chan-ger d’idée et annuler le contratdu moment où l’on vous enremet un double.Dans certains cas, par exemple,si le commerçant n’a pas le per-mis requis, le délai de 10 jourssera prolongé à un an.Notez bien que le commerçantne peut vous réclamer aucunpaiement, acompte ou dépôtavant la fin du délai de 10 jourssauf si le bien acheté vous estremis avant la fin de ce délai.Votre contrat est donc annulé àla date ou vous envoyez un avisécrit à cet effet à l’intérieur dudélai de dix jours ou aumoment où vous remettez lebien qui fait l’objet du contratau commerçant dans le mêmedélai. Le vendeur a alors 15jours pour vous rembourser lessommes dues si cela était le cas.Ce texte ne remplace aucunement lestextes de loi en vigueur et ne peut êtrereproduit sans autorisation.

28 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

Horizontal1- Pas hier ni demain.2- Rivière d'Afrique. -Canton helvétique.

-Pas indécis.3- Dieu. -Fort en bouche. -Note.4- Celle d'Orléans, par exemple. -Hébergerait

un monstre. -Symbole du fer.5- Entrelacer. -Souverains.6- Bat le Roi. -Poisson ou missile. -12 mois.7- Cap ibérique. -Retiraient.8- «Ça»anglais. -Se trouve dans un fruit

-Possédé.9- Vraiment écrit comme ça. -Aide à Toute

Détresse (sigle). -Encore.10- Molybdène. -Ceinture nipponne. -Mettre au

pouvoir.11- Entourer de papier.12- On l'appelle aussi couteau. -Fourrage.

Vertical1- Austérité de principes.2- Préparations de film.3- Article au pays des tapas. -Dans un

titre universitaire. -Version originale (sigle).4- Pièce de charrue. -Personnel. -Organisation

Des Éleveurs de lapins (sigle).5- Impitoyable.6- Ordre de classement.7- Vachement. -Chef de bande.8- On lui doit «E=MC2». -Aide sûrement à gagner

le tour de France.9- Course de chevaux.10- Entre des arts et des lettres. - Note.

-Peut se faire dans un hamac.11- Au-dessus de la barre, dans une fraction.12- Pour s'y retrouver. -Étain. -Rognées et pleines

de trous.

MOTS CROISÉS Odette Morin

Solution page 31 Juillet 2008

Joyeux Anniversaire aux membresnés en juillet

Lise Montreuil

Le 1er juillet, Henri Drouin – le 2,Yolande Déoux – le 5, Cécile Roy,Francine Corbeil et Céline Lamarche– le 6, Laurent Vaudry et VéroniqueDuquette – le 7, Armand Dufort – le8, Germaine Demers - GermaineSaint-Jean gagnante du gâteau – le 9,Jacqueline Ducharme – le 10,Menny Yrichuck - le 11, MartheBrière gagnante des fleurs et LucieBoismenu – le 13, Denise Cloutier –le 14, Serge Fréchette et CaroleDanis – le 15, Francine Lessard etMicheline Allard – le 17, RitaMétayer – le 20, Lucienne Monette –le 22, Pierre Gosselin – le 27, RobertLachapelle et Raymonde Lauzon – le28, Marie-Claude Tremblay – le 29,Aline Richer, Liette Auger et Marie-Andrée Fontaine – le 30, MauriceBrière – le 31, Léo Cuerrier.

Bonne fête à tous et félicitationsaux gagnantes de ce mois, Mmes

Germaine Saint-Jean et MartheBrière. Sincères remerciements à nosfidèles commanditaires, Mme

Geneviève Maillé, propriétaire ducommerce «Les Fleurs deGeneviève » et M. Dominic Piché,propriétaire du Marché Axep.

Plusieurs prix de présence ont étéofferts à l’occasion du « Bal en blanc »du 14 juin dernier. Grand merci àtous nos généreux commanditaires :Mmes Françoise et Josée Desnoyers du« Salon chez Françoise Elle et Lui »,un beau panier de produits.M. Georges-Étienne Gagnon, phar-macien, de la « Pharmacie Proxim »,un autre bel emballage de produits. « Botanix » a également offert unecarte-cadeau. « La Pépinière Lorrain& Fils », une carte-cadeau.M. Frédéric Tessier, propriétaire de

« L’Escale Resto-bar »,une carte-cadeau.Deux « surprises »offertes par MmeThérèse Guérin, etdeux cadeaux de l’Âged’Or. Encore une fois,un grand merci.

Ce bal fut un succèsmalgré la douce cha-leur ambiante….insupportable! Je nesais plus à quel saint ouà quel diable me vouerpour que les ventila-teurs du gymnase fonc-tionnent lors de nosdanses, hiver commeété. J’ai beau avisertoutes les personnes responsables rienn’y fait. Je suis obligée de déranger unsamedi soir, M. Provost, concierge dejour sur semaine, pour qu’il viennenous dépanner. Si cela continue, jecrains qu’il ne me pousse des cornes!!!

Malgré la chaleur du début, la soi-rée fut une belle réussite. Le repas,concocté par M. André Allard du « Buffet du Domaine » était excellentet le service aimable et efficace. Mercià vous. La musique agrémentée parM. Serge Fréchette fut bien appré-ciée. J’aimerais aussi souligner le tra-

vail de nos bénévoles. Décorer ungymnase, ce n’est pas évident. M.Gérard Lévesque, qui fait partie dugroupe des bras forts, a construit unebelle tonnelle. Les mains habiles deSuzanne Monette, Thérèse Guérin,Georgette Gagnon, Mariette Martinet Lucienne Monette ont décorécette tonnelle ainsi que la salle, aidésde nos deux bras forts, GérardLévesque et André Gagnon quiétaient partout où on avait besoind’eux. À tous ceux qui ont participé,avant, pendant et après la soirée, un

GROS MERCI. Sans votre aide, onne pourrait rien faire. L’an prochain,il y aura encore un bal, mais il seradifférent. Détails à venir…

Activités estivales pour les membres: Pétanque, les mardis à 18 h 30 –Marche, départ de la gare de Prévost,les mardis et jeudis matin à 9 h. Info :José, 450-569-3348.

Reprise des activités par le Conseil,le 15 août. Le voyage à Québec dansle cadre du 400e, les 21-22 août, estcomplet. – Bonnes vacances et àbientôt

Dominic Piché de AXEP, Lise Montreuil de l’age d’Or et Geneviève Maillé de Les Fleurs de Geneviève, présentent les fêtésde juillet: Germaine Saint-Jean avec le gâteau maison de AXEP et Marthe Brière avec l’arangement floral de Les Fleursde Geneviève. Félicitations à tous nos membres gagnants et grand merci à nos généreux commanditaires

Demande d’accès pour maîtres et chiensau parc de la CouléeMichèle Côté : apcp_wouf@yahoo.ca – Depuis sa fondation, l’Association des proprié-taires canins de Prévost (APCP) a travaillé à définir les différentes activités qu’elle sou-haite organiser pour ses membres. En prenant connaissance des différents besoinsexprimés par les propriétaires de chiens, c’est celui d’avoir accès à des espaces où il estpermis d’y amener son chien qui s’est avéré une priorité. Mais la possibilité pour lesmembres de se rencontrer avec leur chien est difficile, car la réglementation en cours àla ville de Prévost interdit l’accès aux parcs et aux terrains de jeux.

Ce témoignage d’une propriétairede chiens en fait foi : « Étant résidentede Prévost et propriétaire de chiens(2), je suis toujours surprise par cettephrase dans le règlement, sous larubrique nuisance - lorsqu'un chien,tenu en laisse ou non, se trouve dansun parc ou terrain de jeux de la ville.»Nous devons comprendre qu’àPrévost, un chien est une nuisance,avec ou sans laisse, dès qu’il arpenteun parc ou un terrain de jeux.Combien d’autres municipalitésentretiennent ce genre de réglemen-tation? En tout cas, pas à Montréald’après le témoignage suivant : « J'aitravaillé pour la ville de Montréal etquoique nous ayons des parcs àchiens dans les arrondissements, leurprésence est laisse sont acceptée dansles parcs. Les infractions relèvent de lapropreté. Dans la ville de Québec,idem, les chiens sont acceptés en lais-se. Vous pouvez même aller au Jardinbotanique avec votre chien. Noushabitons en villégiature et il est plusdifficile de s’y promener avec unchien que dans des villes commeQuébec et Montréal. Mon rêve... unclub de marche avec nos chiens... enlaisse sur la piste cyclable. Il estmagnifique à l'aube de voir joggeurs,marcheurs, cyclistes et chiens sur lespistes cyclables de... Montréal.»

Chaque année, c’est 2000 licencesde chien qui sont payées à la ville pardes propriétaires canins et l’APCPs’interroge sur la qualité de l’espacepublic qui leur est accordé. C’est prèsdu cinquième de la population quipossède un chien et qui n’a pas la pos-sibilité de partager ses activités enfamille ou entre amis avec son chien.Une promenade dans n’importe quellieu public s’avère compliquée puis-

qu’il est interdit aux chiens de lesaccompagner dans un parc ou un ter-rain de jeux, même dans un parcaussi grand que le parc de la Couléeou le parc Linéaire.

L’association souhaite que se déve-loppe à Prévost une harmonisationdes rapports entre les citoyens pro-priétaires de chiens et les autres. Dansune ville, tous les citoyens ont un jourou l’autre quelque chose à partager etil est souhaitable que cela se fassedans un esprit de tolérance. Unedemande a été faite en ce sens à laVille de Prévost afin de permettrel’accès des chiens au parc de laCoulée. Les membres de l’APCP sontaussi conscients qu’un partage de l’es-pace public avec les chiens, ne seravraiment viable qu’avec un compor-tement responsable ou éduqué dupropriétaire et de son chien et ils sou-haitent apporter leur contribution àun effort de la municipalité qui iraitdans ce sens.

Actuellement on prône l’exercicephysique pour la santé! Il y a des gensqui ne sortiraient pas si ce n’était quepour promener leur chien. C’est pourplusieurs propriétaires de chiens quimanque d’espace, la motivation, àbouger. Pour le chien, ses besoinsd’exercices contraignent beaucoup deproblèmes de comportements : voirl’agressivité, la destruction ou l’en-nui. Alors, la question qui s’impose « Que faire avec son chien à Prévost? »Par le biais de notre association, nousvoulons développer dans ce sens desaires ouvertes aux propriétaires caninset le reste de leur famille. Du coup, lechien n’est-il pas, après tout le com-pagnon d’une personne ou d’unefamille?

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 29

Il fallait être là! Dans un des neuf res-taurants participants ou au Parc de laFamille pour écouter des contes du ter-roir… Il fallait être là pour regarder lesyeux brillants, écouter les rires spontanésdes clients du Café de la rue Morinlorsque André Lemelin a parlé de soncoin de pays, l’Abitibi. Il a poussé un airavec son harmonica comme le faisaientnos grands-parents à l’époque. À la finde l’histoire, on a cru entendre :«Excusez-la!» S’asseoir autour d’unetable pour transporter ses convives dans

un conte ou unelégende tout natu-rellement, si bienque les principauxintéressés se sontdemandés si l’his-toire était déjàcommencée, n’est-ce pas là une belleréussite ?

RencontresexceptionnellesChacun à sa

manière, les cinqconteurs profession-

nels ont donné le meilleur d’eux-mêmesà travers leurs prestations. Dès 17h30,Yvon Boutin, Nicole Filiatrault, ÈveDoyon, Murielle Larochelle et AndréLemelin se sont déplacés dans les cafés etles restaurants suivants : Café de la rueMorin, La Chitarra, Bistro le Monde,Chat Noir, La Vanoise, La Chocolaterie,Spago, La Muse Bouche et L’escapade.

Les restaurateurs, tout comme leurclientèle, se sont régalés : entendre desNicole Filiatrault et Yvon Boutin entre-

mêler si habilement des ficelles de la réa-lité à l’imaginaire, ou encore MurielleLarochelle qui a créé de toute pièce unconte accompagné de son tambour, ouÈve Doyon qui a su raviver les mémoiresde belles légendes oubliées. Raconter deshistoires, oui, mais les conteurs ont suaussi créer un lien avec les auditeurspour capter leur attention jusqu’à la fin.

Comme en famillePour la deuxième année, des clients se

sont déplacés d’un café à un restaurantpour suivre le parcours d’un conteurdont ils avaient apprécié la prestation. Sil’atmosphère était presque aux confi-dences dans certains cafés, les artistes ontsu adapter leurs légendes pour détendrel’atmosphère et créer l’intimité dans lesplus grands restaurants.

Dès 20 h, on pouvait reconnaître plu-sieurs visages dans le Parc de la Famille,des témoins qui avaient assisté aux pres-tations un peu plus tôt voulaientconnaître la suite des histoires. La soiréea débuté par le tirage d’un séjour offertpar l’Auberge Café-ô-lit, gracieuseté despropriétaires; par la suite, réunis sur lascène, les conteurs accompagnés par lafoule ont entonné «L’arbre est dans sesfeuilles». Puis, à tour de rôle, chaqueconteur a foulé les places de la scènepour transporter les spectateurs dansd’autres histoires réelles ou invraisem-blables. Plus la soirée avançait, plus l’au-ditoire s’agrandissait. Environ 300 spec-tateurs ont assisté aux Contes sous lesétoiles.

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Activités optimistes de PrévostBenoît Guérin

Nouvel exécutif aux Optimistes de Prévost – Les membres du ClubOptimiste de Prévost ont nommé récemment leur nouvel exécutifpour l’année 2008-2009. Luc Garneau en est le nouveau président,Daniel Huard accède au poste de trésorier et Vanessa Pelletieroccupera le poste de secrétaire. – Félicitations aux nouveaux éluset nous leur souhaitons une excellente année optimiste.

Deux Prévostoisgagnants au Festivalen chanson dePetite-Vallée 2008

Yvan Gladu

Le duo Con-tra-dic-tion formé de SoniaJohnson et Frédéric Alarie, gagnant dans lacatégorie Chansonneur

Yvan Gladu

La saison 2008-2009 deDiffusions Amal’Gammesera rendue publique lemois prochain.

Les Piedmontais, les Annelacois etles Prévostois retrouveront en encartde leur journal du mois d’août ledépliant de programmation deDiffusions Amal’Gamme et pour-ront prendre connaissance du menumusical des plus relevés que leurréserve la prochaine saison.

En attendant, toute l’équipe s’affai-re pour mettre au point les derniersdétails afin de permettre à tous deprofiter au maximum de ces magni-fiques concerts intimes qui serontprésentés au Centre culturel etailleurs. D’ici là, bonnes vacances àtoutes et à tous !

Saison à venir deDiffusionsAmal’Gamme

Le célèbre festival qui en était à sa vingt-sixième éditionétait présidé cette année par Michel Rivard, qui pour cefaire portait le titre de Passeur.

Avec leur duo Con-tra-dic-tion, Sonia Johnson etFrédéric Alarie combinent leurs talents pour célébrer lachanson francophone et le jazz.

On pourra les entendre et les voir le 17 octobre prochainau Centre culturel de Prévost.

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Il fallait être à Sainte-Adèlepour la Grande Parlotte!Marthe Saint-Laurent

L’Association des auteurs des Laurentides (AAL) récidive avec laGrande Parlotte des Pays-d’en-Haut où des conteurs profession-nels ont transformé Sainte-Adèle par la magie des contes etlégendes du terroir.

Opti-voyagesAfin de financer ses activités le Club

Optimiste de Prévost, en collaborationavec 14 clubs de la région lance l’édition2008-2009 du tirage opti-voyages, 2200billets serons émis et vous permettrons departiciper au tirage de 52 voyages, soit unvoyage par semaine d’une valeur moyennede plus de 2 000 $ chacun. Le tirage d’unprix spécial de 5 000 $ est aussi prévu pourle 27 novembre 2008. Les billets sont ven-dus au coût de 150 $ chacun.

Ce tirage est une source importante definancement pour les activités jeunesse duclub Optimiste. On peut obtenir desinformations supplémentaires et desbillets en communiquant avec JoséeDesnoyers du Salon de beauté chezFrançoise elle et lui au (450) 224-5152

Sécurité à véloLe Club Optimiste de Prévost remercie

monsieur Emile Bielen de RST Vélo dePrévost pour sa collaboration à la réussitede l’activité le 8 juin dernier. RST Vélo aen effet fourni tente, mécanicien, consul-tant tant au départ à la gare de Prévostqu’à l’arrivée au Domaine des patriarches.

Les conteurs au Parc de la Famille à Sainte-Adèle, lors de la Grande Parlotte desPays-d'en-Haut. Dans l'ordre de gauche à droite: Yvon Boutin, André Lemelin,Nicole Filiatrault, Murielle Larochelle et Ève Doyon se sont réunis sur la scène letemps d'une chanson.

30 Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008

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Mon coup de ce mois-ci vapour la naissance d’une belle peti-te fille de 8 lb et 5oz qui portera lenom de Justine, née ce samedi du5 juillet à l’hôpital Hôtel-Dieu deSaint-Jérôme. Félicitations auxheureux parents Benoît VincentPiché (Axep) et Émilie Ferraris.

Nouvelle administrationC’est maintenant fait et déjà ter-

miné, la rénovation du restaurantPizzeria Nuevo Bozo.Méconnaissable ! C’est le mot quiconvient. Une cuisine complète-ment réaménagée où l’on retrouvedu rangement et une grande pro-preté. La salle à manger est lumi-neuse, elle est devenue un endroitagréable avec un mobilier tout

neuf, moderne et classique. Lecoin repas s’ouvre sur un espaceaéré propice à la détente. Quelquesretouches ont suffi pour donnerun nouveau souffle à la grande ter-rasse. Voir son annonce en page15.

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Le Festival du film de Tremblantcette année nous proposait un éven-tail d’environ 30 longs métrages, 8courts métrages et 6 films pourenfants, ainsi que des projections defilms en plein air. La mission du fes-tival : présenter des films artistiqueset populaires provenant de l'Europe

et des États-Unis et faire découvrir lecinéma d'ici. Cette année l’objectif aété largement atteint puisque lesœuvres présentées nous ont ouvertune fenêtre sur le monde. Citons-enquelques-uns juste pour donner unaperçu de la saveur internationaledes prestations 2008, dont les longs

métrages étaient ori-ginaires entre autresdes pays suivants :France, Irlande,Allemagne, États-Unis, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, Russie, Brésil,Mexique… déli-cieux! L’ultime hon-neur du meilleurfilm, décerné par le

jury professionnel présidé parGérard Krawczyk, est revenu à 24mesures de Jalil Lespert. Rappelonsque le Festival du film de Tremblantest un organisme à but non lucratifqui véhicule les valeurs d'authentici-té, de passion et de confiance dansune intimité accessible.

Mais ce n’est pas tout… En cemagnifique début de juillet, l’étéenfin beau et chaud, Tremblantcontinue de nous divertir : enmusique cette fois avec son Festivalinternational de blues, comportantplus de 150 spectacles gratuits.Parmi les grands noms retrouvés onremarque ceux de Johnny Winter,Keb’Mo, Ana Popovic, The JeffHealey's Blues Band. Lors duconcert de Keb’Mo, l’ambiance étaitparfaite : une foule enthousiaste, unsoir d’été sous les étoiles; et que direde l’excellente musique rythmée àfaire danser les passionnés ou biendétendre ceux qui préfèrent écouter.Plus besoin de filer obligatoirementvers le sud pour s’amuser à un festivald’été, on est si bien chez nous!

L’événement estival prend la formed’une route des métiers d’art ets’étend de Val-Morin à Labelle, enpassant par Val-David, Saint-Faustin-Lac-Carré et Mont-Tremblant. L’activité vise particuliè-rement à faire découvrir aux gens

l’atelier des artisans ainsi que le côtéhumain de leurs œuvres. Les ateliersdes artisans participants serontreconnaissables grâce à une imagedistincte sur les panonceaux visiblesen région, le long du circuit ainsiqu’à l’intérieur du dépliant.

Signature Laurentides est unregroupement d’une trentaine d’arti-sans professionnels dont la missionest de promouvoir et commercialiserles produits de métiers d’art de sesmembres. À Val-David, la galerie-boutique de Signature Laurentides

va participer à l’événement en expo-sant les œuvres des artisans profes-sionnels membres du réseauSignature Laurentides.

Madame Line Brissette, directricegénérale de Signature Laurentides,rappelle l’importance que revêt laroute des métiers des artisans pour ledéveloppement régional ainsi que lesretombées économiques positivesdans le milieu. Elle souligne aussil’important soutien à la réalisationde cette activité culturelle offert parson organisme, par le Conseil desmétiers d’art du Québec, par le CLDdes Laurentides, par TourismeMont-Tremblant et par laMunicipalité de Val-David.

Pour plus d’informations, il voussera possible de visiter le sitewww.signaturelaurentides.com ou devous procurer le dépliant officiel dela route des métiers d’art disponiblesur ce site, dans les bureaux d’infor-mations touristiques desLaurentides, ainsi que dans certainsgîtes, auberges et hôtels de la région.

Le Journal de Prévost — 17 juillet 2008 31

Me Paul Germainnotaireet conseillerjuridique

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UNE AFFAIRE VASEUSE

Deux personnes font une offred’achat sur une maison dans lesLaurentides avec façade sur un lacet permettant apparemment labaignade. Subséquemment, lors del’inspection, les vendeurs leurconfirment, en réponse à des ques-tions, que le lac est accessible etqu’on peut s’y baigner à partir dela grève. La vente est conclue.

Après la prise de possession, lesacheteurs constatent que le fonddu lac est mou et vaseux et qu’ons’y enfonce dans la vase jusqu’auxgenoux. De plus, le lac est envahià compter de juin par des lys d’eau,ce qui n’était pas le cas lors de leurvisite en mai. Le propriétaire admetne pas leur avoir mentionné, lorsde leur rencontre, que le fond dulac est vaseux, précisant que celaest visible de la grève. Il reconnaîtaussi l’existence de lys d’eau, ajou-tant que ceux-ci n’occupentqu’environ 20 % de la surface dulac. Affirmant qu’ils n’auraient pasacheté cette propriété s’ils avaientconnu ces faits, les acheteursréclament une diminution du prixet le débat s’engage sur la base desrègles de la garantie contre lesvices cachés.

Y a-t-il un vice caché? Le tribu-nal souligne que le lac en cause n’apas été créé artificiellement. Lejuge déclare que la condition dufond, dans son état naturel, nepeut être qualifiée de défectueuseparce qu’il n’existe aucune normeétablissant que le fond d’un lacdoit être ferme ou sablonneux oules deux à la fois. Cela vaut aussipour la présence des lys d’eau. Celane suffit toutefois pas pour réglerle litige parce que les acheteursinvoquent aussi le non-respect dudevoir de divulgation du vendeurdu fait de ne pas leur avoir dit quele lac est vaseux et porteur de lysd’eau. À cela le tribunal répondque les acheteurs n’ont jamaistenté au moment de l’achat desavoir de la part du propriétairequel était l’état du fond du lac etils n’ont fait eux-mêmes aucungeste pour le découvrir. Ils n’ontpas non plus indiqué au vendeurqu’ils désiraient que le fond du lacsoit solide ou sablonneux et levendeur n’a fourni aucune assu-rance à cet égard.

En somme, il n’y a pas non plusde défectuosité fonctionnelle, niconventionnelle et leur demandede réduction du prix est rejetée.

Quoi qu’il en soit, cette affaireest porteuse de leçons. Un ache-teur devrait poser directement auvendeur toutes les questions qu’iljuge importantes. Il aurait aussiavantage à procéder lui-même auxvérifications susceptibles derépondre à ces même questions.

D’après Renz c. Lafontaine etRevue du Notariat

Réponse de la page 20: Youpi, vous avez vu juste,mon nom est... LINÉE BORÉALE

Route des métiers d’art 2008Karine Bernier

La route des métiers d’art est un parcours de tourisme culturel et éducatif qui se déroulepartout sur le territoire de la MRC des Laurentides. Une quinzaine d’artisans et de bou-tiques accueilleront les visiteurs du 8 au 10 août et du 15 au 17 août prochains.

Festivals du Film et de Blues de Tremblant

Culture sous les étoilesIsabelle Schmadtke

Cette année, Tremblant célébrait son 3e Festival du film, du 18 au 22juin, ainsi que son 15e festival de Blues, du 4 au 13 juillet, se confir-mant une place incontestée dans le cœur des amateurs de festivals,offrant aussi une alternative régionale à ceux de la grande ville.

Au café 4 sucres-Moments savoureuxMichel Fortier

Tous les jeudi dès 18h, le Café 4 sucres présente un spectacle. Les 17 et 24 juillet, ce sera le The 401 Band, le31 juillet ce sera le chansonnier Pascal Chaumont et les 7, 14, 21 et 28 août ce sera l’auteur compositeurIsabelle Robert. L’entrée est libre et le café excellent. L’initiative est d’autant plus intéressante que Amalgammfait relâche durant l’été et que la formule est légère. – Comme une pluie d’été?

Mots croisés - Odette Morin

SOLUTION DES JEUXA la recherche du mot perdu

1 2 3 4 5 6J A M B E S

1.Jointures 4. Buste2.Atlas 5. Échine3.Main 6. Sexe

1 2 3 4 5 6R É G I N A

1. Rouyn-Noranda 4. Iqaluit2. Édouard 5. Nunavik3. Gaaspé 6. Alberta

Les problèmes d’étéGeneviève Rouette, infir-mière

La dermatite du baigneurLa dermatite du baigneur se carac-

térise par des petites plaques rougeset des démangeaisons causées par desparasites que l’on retrouve dans cer-tains lacs. Quelques heures après labaignade, les plaques rouges se gon-flent pour ressembler à des piqûresd’insectes et les démangeaisonsdeviennent plus intenses. Malgré lessymptômes, la dermatite du bai-gneur ne se transmet pas d’une per-

sonne à une autre. Pour soulager l’in-confort, utilisez une crème ou unelotion contre les démangeaisons.Pour prévenir la dermatite du bai-gneur, asséchez votre peau en la frot-tant vigoureusement avec une ser-viette. Il faut éviter de laisser la peausécher au soleil ou à l’air libre.

L’otite du baigneurL’otite du baigneur (ou otite exter-

ne) est une inflammation du canalexterne de l’oreille. L’eau pénètredans l’oreille et y reste trop long-temps, ce qui cause des fissures dans

la peau. Cet état favorise aussi lacroissance des bactéries. Le premiersymptôme de l’otite externe est ladémangeaison. La douleur augmenteà la mastication ou à la manipulationdu lobe de l’oreille. La douleur peutêtre soulagée en appliquant des com-presses chaudes sur l’oreille ou enprenant de l’acétaminophène. Il exis-te aussi différentes sortes de gouttespour les oreilles. Pour plus d’infor-mation, demandez conseil à votreprofessionnel de la santé.

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Lundi 4 aoûtJOURNÉE « profil santé »

Une infirmière remplira avec vous un carnet pro-fil santé.

Mercredi 13 aoûtJOURNÉE « Cessation tabagique»

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Lundi 18 aoûtJOURNÉE « Santé respiratoire»

Renseignez-vous sur les façons de mieux gérerl’asthme et les maladies pulmonaires chroniqueset passez un test de fonction respiratoire.

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