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114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS AFFICHÉES INNOVATIONS PHARMACOLOGIQUES DANS LES MALADIES RÉTINIENNES 1S180 578 Injection intravitréenne d’anti-VEGF dans les néovascularisations choroïdiennes liées à une dégénérescence maculaire liée à l’âge. Cas des acuités visuelles basses. Intravitreal bevacizumab for choroidal neovascularization from age-related macular degeneration with low visual acuity. TAVASSOLI L*, RENAUD ROUGIER MB, DELYFER MN, KOROBELNIK JF (Bordeaux) Introduction : Cette étude s’intéresse à l’efficacité d’un antiVEGF non sélectif (bevacizumab, Avastin ® ) dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens (NVC) secondaires à une dégénérescence maculaire lié à l’âge (DMAL) associées à une acuité visuelle (AV) basse. Matériels et Méthodes : Les critères d’inclusions étaient une AV inférieure ou égale à 20/200 suite à une membrane de NVC active au cours d’une DMLA. Les patients ont bénéficié d’injection intravitréenne (IVT) de bévacizumab 1,25 mg. Les contrôles ont été réalisés à 1, 3 et 6 mois après la première IVT. Les consultations comprenai- ent une AV mesurée en ETDRS, un examen du fond d’œil, une tomographie à cohé- rence optique (OCT) et si besoin, une angiographie. La cohorte était divisée en 2 groupes pour comparer le traitement selon l’ancienneté (± 8 mois) et la taille (± 4 000 μ). Résultats : Dix-huit yeux de 18 patients dont l’âge moyen est de 80 ans ont été inclus. Le nombre moyen d’IVT était de 2 (1-5). L’AV moyenne à l’inclusion était de 20/320. À 1 mois, et 6 mois l’AV moyenne est améliorée à 20/250 mais cette diffé- rence n’est pas significative (p = 0,35 à 1 mois ; p = 0,96 à 6 mois). L’épaisseur maculaire centrale à l’OCT à l’inclusion est de 440 ± 158 μ et diminue significative- ment à 1 mois (374 ± 134 ; p = 10 -3 ), 3 mois (365 ± 134 ; p > 10 -6 ), 6 mois (349 ± 212 ; p = 10 -4 ). La réponse est significativement meilleure pour les lésions dont la décou- verte est 8 mois (p = 10 -3 ). La taille n’a pas d’influence. Discussion : La NVC responsables d’une AV basse aux antiVEGF est présente puisqu’on obtient une diminution de l’épaisseur rétinienne. En revanche, en termes d’AV, l’amélioration obtenue n’est pas significative. Il est probable qu’en traitant des lésions récentes les résultats soient meilleurs. Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent un bénéfice du traitement par un antiVEGF non sélectif (bevacizumab, Avastin ® ) dans le traitement des NVC associés une AV basse. Ils doivent être confirmés par une étude randomisée portant sur un plus grand nombre de patients. 579 Intérêt des injections intravitréennes de bevacizumab associées à la chirurgie de la cataracte chez les patients présentant une dégénérescence maculaire liée à l’âge exsudative. Interest of bevacizumab intravitreal injection associated with cataract surgery for patients with wet AMD. ZUNDANE I*, ADAM R, RODALLEC T, SALHI Y, LAPLACE O, DUFAY-DUPAR B, BROUSSEAU FX, NORDMANN JP (Paris) Objectif : Montrer l’intérêt des injections intravitréennes de bevacizumab associées à la chirurgie de la cataracte chez les patients présentant une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dans sa forme exsudative. Matériels et Méthodes : Sept patients présentant une cataracte dense associée à une dégénérescence maculaire liée à l’âge exsudative ont été inclus dans cette étude. Chaque patient a bénéficié d’un examen ophtalmologique complet avant la chirurgie associant notamment une ETDRS, une angiographie à la fluorescéine ainsi qu’au vert d’indocyanine et une tomographie par cohérence optique. À 1 mois une ETDRS est réalisée ainsi qu’une angiographie de contrôle associée à une OCT. À 6 mois un contrôle de l’ETDRS et une OCT sont réalisés. Résultats : Sur les sept patients, cinq présentaient une DMLA avec des néovais- seaux occultes et deux présentaient une forme mixte. Tous présentaient une cata- racte dense. La moyenne des acuités visuelles était de 1/20 avant chirurgie et 3/10 à 6 mois. Chez six patients les néovaisseaux ont régressé sans récidive. Chez un patient une seconde injection de bevacizumab a été réalisée à un mois en raison de la persistance d’un résidu de néovaisseau. Aucune complication n’a été retrouvée notamment de type inflammatoire. Discussion : Les injections intravitréennes de bevacizumab sont devenues une pra- tique courante pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge com- pliquée de néovaisseaux. Dans les formes associées à une cataracte évoluée, ces injections combinées à une chirurgie du cristallin peuvent accélérer la récupération de l’acuité visuelle et diminuer le risque de récidive. Conclusion : Les injections intravitréennes de bevacizumab associées à une chirur- gie de la cataracte représentent une bonne alternative thérapeutique chez des patients souvent âgés avec une cataracte dense et une DMLA compliquée. 580 Traitement combiné par photothérapie dynamique guidée par l’ICG et bevacizumab injecté en intravitréen d’une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire avec décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire. Combined treatment of juxtapapillary polypoidal choroidal vasculopathy with serous macular pigment epithelium detachment by ICG-guided photodynamic therapy and intravitreal bevacizumab. PETROPOULOS I*, MATTER MA, DESMANGLES PM (Genève, Suisse) Introduction : Le traitement optimal pour la vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire impliquant la macula n’est pas encore défini par une étude randomi- sée. Des récidives ont été décrites après une photothérapie dynamique (1) ou un traitement anti-VEGF. Objectifs et Méthodes : Nous présentons un cas de vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire compliquée par un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire qui a répondu favorablement au traitement combiné par pho- tothérapie dynamique et bevacizumab injecté en intravitréen. Observation : Une femme de 72 ans nous a consultés en raison d’une baisse de vision récente de son œil droit. L’acuité visuelle de l’œil droit était à 2/10 partielle et de l’œil gauche à 8/10. L’angiographie à la fluorescéine et à l’ICG et l’examen OCT ont révélé une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire associée à un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire de grande taille et à un décollement séro-rétinien maculaire. La patiente a reçu une injection intravitréenne de bevacizumab sans aucun effet sur la taille du décollement et l’acuité visuelle. Une photothérapie dynamique guidée par l’ICG et dirigée vers les polypes juxtapapillaires fut ensuite effectuée, suivie d’une deuxième injection de bevacizumab, ce qui a per- mis la résolution complète du décollement de l’épithélium pigmentaire maculaire, la restauration de la dépression fovéolaire et une amélioration de l’acuité visuelle. Sept mois après une troisième et dernière injection de bevacizumab, soit 10 mois après l’apparition de la vasculopathie, l’acuité visuelle de l’œil droit est à 4/10 en présence d’une cataracte et il n’y a pas eu de signe d’exsudation angiographique ou à l’OCT. Discussion : L’association de la photothérapie dynamique en juxtapapillaire au trai- tement anti-VEGF aurait induit la cicatrisation de la source du liquide sous-rétinien, la protection de la choriocapillaire adjacente saine et l’inhibition de l’expression de VEGF dans les cellules endothéliales et de l’épithélium pigmentaire (2), ayant permis une amélioration de la vision. Conclusion : Le traitement combiné de photothérapie dynamique guidée par l’ICG et de bevacizumab injecté en intravitréen pourrait s’avérer efficace en cas de vascu- lopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire persistante impliquant la macula. Eandi CM et al. Retina 2007 ; 27 : 825. Matsuoka M et al. Br J Ophthalmol 2004 ; 88 : 809. 581 Étude préliminaire sur l’efficacité de 3 injections intravitréennes de Bevacizumab dans le traitement de la DMLA exsudative. Preliminary study about the efficience of 3 intravitreal bevacizumab injections for the treatment of exudative age related macular degeneration. BIDOT ML*, MALVITTE L, GUILLAUBEY A, BRON A, CREUZOT GARCHER C (Dijon) Objectif : Évaluer l’efficacité du traitement par Bevacizumab par voie intravitréenne chez des patients présentant une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective incluant, de juin 2006 à juin 2007, des patients atteints d’une DMLA exsudative quels que soient le type de néovaisseaux et les traitements antérieurs. Tous les yeux ont bénéficié de 3 injections intravitréennes successives de 1,25 mg de Bévacizumab à 1 mois d’intervalle. Le principal critère d’évaluation était la mesure de l’acuité visuelle (AV) (échelle LOGMAR), avant la pre- mière injection et 1 mois après la dernière. Tous les yeux ont bénéficié d’une angio- graphie et d’un OCT3 avant la première injection afin de définir le type de néovaisseaux puis d’un OCT3 ± angiographie 1 mois après la dernière pour en éva- luer l’activité résiduelle. Résultats : Cinquante-huit yeux de 58 patients ont été inclus. Soixante-cinq pour cent des néovaisseaux étaient de type occulte, 23 % visible et 12 % mixte. Cin- quante-trois pour cent des yeux avaient déjà bénéficié d’un traitement par photothé-

580 Traitement combiné par photothérapie dynamique guidée par l’ICG et bevacizumab injecté en intravitréen d’une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire avec

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Page 1: 580 Traitement combiné par photothérapie dynamique guidée par l’ICG et bevacizumab injecté en intravitréen d’une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire avec

114e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.

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578Injection intravitréenne d’anti-VEGF dans les néovascularisations choroïdiennes liées à une dégénérescence maculaire liée à l’âge. Cas des acuités visuelles basses.Intravitreal bevacizumab for choroidal neovascularization from age-related macular degeneration with low visual acuity.TAVASSOLI L*, RENAUD ROUGIER MB, DELYFER MN, KOROBELNIK JF (Bordeaux)

Introduction : Cette étude s’intéresse à l’efficacité d’un antiVEGF non sélectif(bevacizumab, Avastin®) dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens (NVC)secondaires à une dégénérescence maculaire lié à l’âge (DMAL) associées à uneacuité visuelle (AV) basse.Matériels et Méthodes : Les critères d’inclusions étaient une AV inférieure ou égaleà 20/200 suite à une membrane de NVC active au cours d’une DMLA. Les patientsont bénéficié d’injection intravitréenne (IVT) de bévacizumab 1,25 mg. Les contrôlesont été réalisés à 1, 3 et 6 mois après la première IVT. Les consultations comprenai-ent une AV mesurée en ETDRS, un examen du fond d’œil, une tomographie à cohé-rence optique (OCT) et si besoin, une angiographie. La cohorte était divisée en 2groupes pour comparer le traitement selon l’ancienneté (± 8 mois) et la taille (±4 000 μ).Résultats : Dix-huit yeux de 18 patients dont l’âge moyen est de 80 ans ont étéinclus. Le nombre moyen d’IVT était de 2 (1-5). L’AV moyenne à l’inclusion était de20/320. À 1 mois, et 6 mois l’AV moyenne est améliorée à 20/250 mais cette diffé-rence n’est pas significative (p = 0,35 à 1 mois ; p = 0,96 à 6 mois). L’épaisseurmaculaire centrale à l’OCT à l’inclusion est de 440 ± 158 μ et diminue significative-ment à 1 mois (374 ± 134 ; p = 10-3), 3 mois (365 ± 134 ; p > 10-6), 6 mois (349 ± 212 ;p = 10-4). La réponse est significativement meilleure pour les lésions dont la décou-verte est ≤ 8 mois (p = 10-3). La taille n’a pas d’influence.Discussion : La NVC responsables d’une AV basse aux antiVEGF est présentepuisqu’on obtient une diminution de l’épaisseur rétinienne. En revanche, en termesd’AV, l’amélioration obtenue n’est pas significative. Il est probable qu’en traitant deslésions récentes les résultats soient meilleurs.Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent un bénéfice du traitement par unantiVEGF non sélectif (bevacizumab, Avastin®) dans le traitement des NVC associésune AV basse. Ils doivent être confirmés par une étude randomisée portant sur unplus grand nombre de patients.

579Intérêt des injections intravitréennes de bevacizumab associées à la chirurgie de la cataracte chez les patients présentant une dégénérescence maculaire liée à l’âge exsudative.Interest of bevacizumab intravitreal injection associated with cataract surgery for patients with wet AMD.ZUNDANE I*, ADAM R, RODALLEC T, SALHI Y, LAPLACE O, DUFAY-DUPAR B, BROUSSEAU FX, NORDMANN JP (Paris)

Objectif : Montrer l’intérêt des injections intravitréennes de bevacizumab associéesà la chirurgie de la cataracte chez les patients présentant une dégénérescencemaculaire liée à l’âge (DMLA) dans sa forme exsudative.Matériels et Méthodes : Sept patients présentant une cataracte dense associée àune dégénérescence maculaire liée à l’âge exsudative ont été inclus dans cetteétude. Chaque patient a bénéficié d’un examen ophtalmologique complet avant lachirurgie associant notamment une ETDRS, une angiographie à la fluorescéine ainsiqu’au vert d’indocyanine et une tomographie par cohérence optique. À 1 mois uneETDRS est réalisée ainsi qu’une angiographie de contrôle associée à une OCT. À 6mois un contrôle de l’ETDRS et une OCT sont réalisés.Résultats : Sur les sept patients, cinq présentaient une DMLA avec des néovais-seaux occultes et deux présentaient une forme mixte. Tous présentaient une cata-racte dense. La moyenne des acuités visuelles était de 1/20 avant chirurgie et 3/10à 6 mois. Chez six patients les néovaisseaux ont régressé sans récidive. Chez unpatient une seconde injection de bevacizumab a été réalisée à un mois en raison dela persistance d’un résidu de néovaisseau. Aucune complication n’a été retrouvéenotamment de type inflammatoire.Discussion : Les injections intravitréennes de bevacizumab sont devenues une pra-tique courante pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge com-pliquée de néovaisseaux. Dans les formes associées à une cataracte évoluée, cesinjections combinées à une chirurgie du cristallin peuvent accélérer la récupérationde l’acuité visuelle et diminuer le risque de récidive.

Conclusion : Les injections intravitréennes de bevacizumab associées à une chirur-gie de la cataracte représentent une bonne alternative thérapeutique chez despatients souvent âgés avec une cataracte dense et une DMLA compliquée.

580Traitement combiné par photothérapie dynamique guidée par l’ICG et bevacizumab injecté en intravitréen d’une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire avec décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire.Combined treatment of juxtapapillary polypoidal choroidal vasculopathy with serous macular pigment epithelium detachment by ICG-guided photodynamic therapy and intravitreal bevacizumab.PETROPOULOS I*, MATTER MA, DESMANGLES PM (Genève, Suisse)

Introduction : Le traitement optimal pour la vasculopathie choroïdienne polypoïdalejuxtapapillaire impliquant la macula n’est pas encore défini par une étude randomi-sée. Des récidives ont été décrites après une photothérapie dynamique (1) ou untraitement anti-VEGF.Objectifs et Méthodes : Nous présentons un cas de vasculopathie choroïdiennepolypoïdale juxtapapillaire compliquée par un décollement séreux de l’épithéliumpigmentaire maculaire qui a répondu favorablement au traitement combiné par pho-tothérapie dynamique et bevacizumab injecté en intravitréen.Observation : Une femme de 72 ans nous a consultés en raison d’une baisse devision récente de son œil droit. L’acuité visuelle de l’œil droit était à 2/10 partielle etde l’œil gauche à 8/10. L’angiographie à la fluorescéine et à l’ICG et l’examen OCTont révélé une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire associée à undécollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire de grande taille et à undécollement séro-rétinien maculaire. La patiente a reçu une injection intravitréennede bevacizumab sans aucun effet sur la taille du décollement et l’acuité visuelle. Unephotothérapie dynamique guidée par l’ICG et dirigée vers les polypes juxtapapillairesfut ensuite effectuée, suivie d’une deuxième injection de bevacizumab, ce qui a per-mis la résolution complète du décollement de l’épithélium pigmentaire maculaire, larestauration de la dépression fovéolaire et une amélioration de l’acuité visuelle. Septmois après une troisième et dernière injection de bevacizumab, soit 10 mois aprèsl’apparition de la vasculopathie, l’acuité visuelle de l’œil droit est à 4/10 en présenced’une cataracte et il n’y a pas eu de signe d’exsudation angiographique ou à l’OCT.Discussion : L’association de la photothérapie dynamique en juxtapapillaire au trai-tement anti-VEGF aurait induit la cicatrisation de la source du liquide sous-rétinien,la protection de la choriocapillaire adjacente saine et l’inhibition de l’expression deVEGF dans les cellules endothéliales et de l’épithélium pigmentaire (2), ayant permisune amélioration de la vision.Conclusion : Le traitement combiné de photothérapie dynamique guidée par l’ICGet de bevacizumab injecté en intravitréen pourrait s’avérer efficace en cas de vascu-lopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire persistante impliquant la macula.Eandi CM et al. Retina 2007 ; 27 : 825.Matsuoka M et al. Br J Ophthalmol 2004 ; 88 : 809.

581Étude préliminaire sur l’efficacité de 3 injections intravitréennes de Bevacizumab dans le traitement de la DMLA exsudative.Preliminary study about the efficience of 3 intravitreal bevacizumab injections for the treatment of exudative age related macular degeneration.BIDOT ML*, MALVITTE L, GUILLAUBEY A, BRON A, CREUZOT GARCHER C (Dijon)

Objectif : Évaluer l’efficacité du traitement par Bevacizumab par voie intravitréennechez des patients présentant une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)exsudative.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective incluant, de juin 2006 à juin 2007, despatients atteints d’une DMLA exsudative quels que soient le type de néovaisseaux etles traitements antérieurs. Tous les yeux ont bénéficié de 3 injections intravitréennessuccessives de 1,25 mg de Bévacizumab à 1 mois d’intervalle. Le principal critèred’évaluation était la mesure de l’acuité visuelle (AV) (échelle LOGMAR), avant la pre-mière injection et 1 mois après la dernière. Tous les yeux ont bénéficié d’une angio-graphie et d’un OCT3 avant la première injection afin de définir le type denéovaisseaux puis d’un OCT3 ± angiographie 1 mois après la dernière pour en éva-luer l’activité résiduelle.Résultats : Cinquante-huit yeux de 58 patients ont été inclus. Soixante-cinq pourcent des néovaisseaux étaient de type occulte, 23 % visible et 12 % mixte. Cin-quante-trois pour cent des yeux avaient déjà bénéficié d’un traitement par photothé-