« Désigner celui qui, à gauche, peut rassembler la France »

L e 16 octobre, la Région PACA accueillait à Marseille (13) la cinquième Université de l’Engagement. Au programme des ateliers et tables rondes : la refondation de l’école, la justice

sociale, la mobilisation sur les réseaux sociaux, la fraternité répu-blicaine, l’extrême-droite et les primaires citoyennes.

Justement, à propos de nos primaires, le Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, a tenu à clarifier en meeting de clô-ture : « Il ne s’agit pas, mes amis, je le dis pour tout le monde, ceux qui participeront à la primaire, ou ceux qui ne sont pas à la pri-maire, ceux qui sont au parti communiste ou ceux qui sont au-de-là, il ne s’agit pas de choisir le meilleur qui représente la gauche, d’autant que la gauche, elle est plurielle. Il s’agit de désigner celui qui, à gauche, peut rassembler la France, la conduire et être effi-cace dans cette élection. »

Les Universités de l’Engagement se poursuivent. Elles feront converger le 3 décembre à Paris dans la grande convention na-tionale de la Belle Alliance Populaire l’ensemble des démocrates, socialistes, écologistes, intellectuels, militants associatifs et syn-dicalistes qui souhaitent bâtir la gauche dans l’unité.

#LaBAPlabellealliancepopulaire.fr @alliance_popparti-socialiste.fr

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François-michel lambertDéputé des Bouches-du-Rhône (UDE)

Comme Cézanne, dessinons ce tableau de tous ces petits points que nous avons mis en place

depuis 5 ans, et continuons sur les 30 prochaines années, ce cycle nouveau qui s’ouvre. »

Dans notre société, il y a deux tendances opposées : celle réactionnaire de la droite, celle fraternelle

de la gauche, de la République laïque et sociale. »

slimane tirera Coordinateur de la maison des Potes

insaf rézaguiSecrétaire de section à Fréjus

Vivre dans une ville dirigée par le Front national c’est affronter et combattre en permanence le

racisme et le sexisme. »

Yannig JOubrelPremier secrétaire fédéral du Vaucluse

C’est l’honneur de la gauche que de refuser que 14 % des Français vivent dans la pauvreté. »

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« Ce que nous avons fait, nous devons le porter. Nous avons renouvelé profondé-ment la politique de la ville pour accueillir du logement social partout et dé-ghettoïser les quartiers populaires. Le plus difficile, c’est de rendre l’action visible ! »

hélène geOFFrOY Secrétaire d’État à la politique de la ville

« Le Front national défend une « laïcité » d’avant 1905. La religion catholique, à condition qu’elle soit blanche et réactionnaire, ne lui pose pas problème ».

Denis quinquetOn Président de Homosexualité et Socialisme

« Il y a une formidable distorsion entre la re-présentation fantasmée du Front national et la réalité de son projet politique ».

elsa Di meO Secrétaire nationale du PS à la Fraternité Républicaine

« Sur les réseaux sociaux le nombre de mots lus diffère entre les jeunes, les actifs et les séniors. Il faut donc adapter en permanence nos messages à ces différents publics.»

michaël bruel Secrétaire régional de l’Union Régionale socialiste de PACA

« L’enjeu des primaires est vital pour la gauche et pour le pays. Chaque personne qui constitue le peuple de gauche doit pou-voir s’y faire son idée. Ce débat pour la prési-dence n’est pas un débat contre quelqu’un.»

bernard giner Premier secrétaire fédéral du Var

« Le premier plan de lutte contre la précarité dans toutes ses traductions, c’est notre espace politique. Nous devons assumer tout cela.»

marie-arlette carlOtti Députée des Bouches-du-Rhône, ancienne ministre

« Le système électoral de la métropole ne permet pas un scrutin direct à la proportion-nelle pour les conseillers métropolitains, qui permettrai de dépasser l’intérêt local. Tout le monde est d’accord, sauf Gaudin. »

patrick mennucci Député des Bouches-du-Rhône

« La scolarisation des enfants de moins de 3 ans est une avancée considérable pour la réussite des enfants dans nos quartiers quand la droite veut supprimer l’école maternelle. »

samia ghali Sénatrice des Bouches-du-Rhône

« Des gens se reconnaissent à gauche et refusent que la droite reprenne le pouvoir. Nous ne devons pas avoir honte de ce que nous avons réussi. »

christophe maDrOlle Secrétaire général de l’UDE

« Alors que la droite considère que le destin d’une personne est figée à sa nais-sance, nous, nous mettons l’émancipation au cœur de l’éducation ».

Yannick trigance Secrétaire national adjoint du PS à l’éducation et aux lycées professionnels

« Avec les nouveaux rythmes éducatifs, les activités culturelles et de loisirs sont inscrites dans le cursus d’apprentissage des élèves ».

annie leVY-mOzzicOnacci Conseillère métropolitaine d’Aix-Marseille-Provence

« Le numérique est devenu un fait social to-tal. Notre rôle consiste à faire en sorte que tous les publics puissent y avoir accès et y être sensibilisés.»

Julien cOclet Secrétaire d’ARSENIC (Association de Soutien aux Espaces Numériques de

l’Information et de la Communication)

« Il nous appartient de transmettre à tous les citoyens de gauche l’envie de participer à ces primaires. »

christine niVOu Première secrétaire fédérale déléguée des Hautes-Alpes « Face à ce bloc identitaire, notre

devoir particulier en PACA est simple : l’union, sans aucune faille, de la gauche. Ce qui signifie un soutien total aux camarades directement confrontés à la violence du FN. L’union en PACA, c’est ce que nous essayons de faire avec la Belle Alliance Populaire. C’est une démarche politique salutaire, non pas pour changer notre parti, mais parce que quand la société évolue rapidement, il faut que les partis politiques évoluent en-core plus rapidement, sous peine d’être dis-tancés par les populismes. »

Karine berger Députée des Hautes-Alpes

« Le droit du sol résume la République. C’est la volonté de vivre ensemble, l’adhésion à un socle et un horizon commun, la fierté d’être Français. »

Xavier garcia Premier secrétaire fédéral des Alpes-maritimes

« Nous devenons aussi des militants numé-riques. Ayons conscience que cette autre façon de militer est un champ à investir. »

Olivia pOlsKi Secrétaire nationale à la communication

« L’opération de green-washing du Front na-tional est une imposture. Il y a un écart consi-dérable entre ce que dit le parti de Marine Le Pen et son vote anti-environnement. »

France gamerre Présidente d’honneur de Génération Écologie

« Les primaires ce n’est pas une option, c’est une nécessité. L’occasion de faire un débat démocratique. L’enjeu ce n’est pas le prochain congrès. Nous devons nous re-mettre en perspective politique face à cette droite dure.»

rachid temal Secrétaire national à la coordination et à l’organisation

« Si ce n’est pas les progressistes, la gauche qui aborde les débats de société, il n’y aura personne parce que nous sommes contraints, dans un monde du repli, celui des souverainistes, des nationalistes de gauche et de droite. Nous porterons l’état de la France dans lequel elle est. Nous porterons l’avenir, un espoir de fabriquer une réponse pour une société meilleure, collaborative, connectée, mais aussi responsable. »

Jean-David ciOt Premier secrétaire fédéral des Bouches-du-Rhône

« Dans l’état des lieux de la mon-dialisation, du cadre dans lequel nous vivons au niveau international, pouvoir dire, à la fin de cinq ans : « Ça ne va pas plus mal », est déjà absolument gigantesque ! La primaire, c’est pour débattre de ce qui va permettre à notre République française d’être à la hau-teur. La primaire va répondre à une ques-tion : comment reconstituer dans ce pays une majorité progressiste ? »

Jean-luc bennahmias Président du Front Démocrate

« Si nous n’arrivons pas à faire en sorte que l’ensemble de la gauche rassemblée, soit capable d’être une alternative dans cette campagne et au-delà, alors le destin funeste de la gauche, mais au-delà, de la démocratie française, sera celui d’une Assemblée nationale où seront dominants les responsables et les militants de la droite mais où le parti de l’opposition, parce qu’il aura le plus de parlementaires, sera celui du Front national. Il faut tendre la main à tout le monde. Nos primaires sont ouvertes, tout le monde devrait pouvoir y participer, quel que soit son point de vue ou son point de départ. Oui, tous les progressistes doivent être unis parce que nous sommes confrontés à un moment historique et que je pense que si la droite l’emporte, elle ne sera qu’un moment dans la marche de l’extrême droite. »

Jean-christophe cambaDélis premier secrétaire du Parti socialiste

RENDEZ-VOUS À LA GRANDE CONVENtiON NAtiONALE à Paris, le 3 décembre 2016