68 - Magazine de Metz Métropole

RECONVERSION

BA 128Terres de Jim, perspectives

foncières, projets…

comment le site va renaître

INNOVATION

LORnTECHL'excellence numérique

du territoire en lice pour obtenir

un précieux label national

ÉVÉNEMENT

OPÉRA-THÉÂTRELa saison 2015-2016

dévoilée

le pleind'expos

METZMÉTROPOLEmetzmetropole.fr LE MAGAZINE DE VOTRE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION LE MAG' #68

CENTRE POMPIDOU-METZ

6 févrierLe célèbre designer Philippe Starck a dévoilé son projet d’hôtel pour le Quartier de l’Amphithéâtre : un surprenant immeuble contemporain surmonté… d’une villa du début du XXe siècle !

2 marsL’artiste française Tania Mouraud était présente au Centre Pompidou-Metz pour sa toute première rétrospective. À visiter jusqu’au 5 octobre.

21 marsLe Conservatoire

Gabriel-Pierné a ouvert ses portes

au grand public, afin de lui présenter

toute l’étendue de ses enseignements et

de son savoir-faire.

17 marsLe Conseil de développement durable (CODEV) de Metz Métropole a lancé une campagne pour inviter les volontaires du territoire à en devenir membre, afin d’imaginer ensemble l’avenir de l’Agglomération.

INSTANTANÉS2

omme vous pourrez le découvrir en parcourant ces pages,

j’ai fait en sorte, pour la préparation du budget 2015 (qui

a été voté il y a quelques semaines) que la plus grande

transparence ait lieu en ouvrant la commission des finances et

l’ensemble des commissions chargées de préparer ce budget,

à l’intégralité de vos 108 conseillers communautaires. Des cen-

taines d’heures de travail se sont tenues dans un contexte difficile

où l’État réduit très fortement ses dotations aux communes et aux

collectivités. Des dizaines de réunions de travail se sont tenues

pour compenser ces baisses sans réduire la qualité du service

public que nous vous rendons sur le territoire. Je salue le travail

exceptionnel de vos élus et des services de l’Agglomération qui

ont permis la stabilité des taxes d’habitation, foncière mais aussi

de la CFE et de la CVAE pour les entreprises, en 2015. Un budget

de rigueur qui a mis en œuvre tout un ensemble de mesures pour

réduire les frais de fonctionnement de l’institution cette année.

Nous sommes néanmoins, avec mes collègues, inquiets pour les

années à venir où l’État poursuivra sa baisse de dotations aux

communes en les poussant à la limite de l’asphyxie financière.

Nous ne perdrons pourtant jamais de vue que nous sommes à votre

service et au service du rayonnement du territoire pour l’emploi,

le développement économique mais aussi pour vous assurer un

cadre de vie apaisé et respectueux de l’environnement. C’est aussi

pour cette raison que nous avons décidé d’accélérer le déploie-

ment de la conteneurisation pour rattraper les 30 ans de retard

que nous avions dans ce domaine, alors que plus de 80 % des

villes et communes de France sont déjà conteneurisées depuis

des années.

C

Metz Metropole le mag' | N°68 mai 2015 Directeur de la publication : Jean-Luc Bohl Rédacteur en chef : Anne Prémel Rédacteur en chef adjoint : Alexandre Torressan Rédaction : Pierre Feisthauer Graphisme : Christophe Ferry, Chloé RedelerCouverture : Andy Warhol, Self Portrait. Paris, Centre Pompidou - Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2015. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat Photos : Williams Bonbon (p.2, p.23) ; Eiffage Construction Lorraine/Wilmotte & Associés (p.9, p.16) ; Explorations Architecture (p.23) ; Fly Pixel (pp.12-13, pp.20-21) ; Estelle Hoffert (pp.24-25) ; David Hourt (p.2) ; Bertand Jamot (p.3, p.10, p.14, p.17, p.26) ; Jeunes Agriculteurs (p.4) ; Christian Legay (pp.6-7, p.8, p.10) ; Gaël Lesure (p.22) ; Chloé Mazlo (pp.18-19) ; Mairie de Metz (pp.24-25) ; Grégory Wagenheim (p.11)Impression : Est Imprimerie – imprimé sur papier PEFC (Programme de Reconnaissance des Certications Forestières)ISSN : 1762 – 9977 / Tirage : 120 000 exemplairesDépôt légal : à parutionPour écrire à la rédaction : [email protected]

INSTANTANÉS

PROCHAINEMENT

Les Terres de Jim, une histoire de sillons

Le Centre Pompidou-Metz, cinq ans déjà !

FOCUS

LORnTECH, la quête du label

DYNAMIQUES

Waves Actisud, six mois après

Centre de Congrès, faire vivre le tourisme d’affaires

DURABLE

Le compostage investit la ville

Cop 21, s’engager maintenant pour le climat

DOSSIER

Budget 2015, le grand défi

RENCONTRE

Chloé Mazlo, un César à l’ESAL

VISITE

BA 128, comment elle va décoller

CULTURE

La nouvelle saison de l’Opéra-Théâtre

La nouvelle entrée de La Cour d’Or s’esquisse

AGENDA

PAROLES D’ÉLUS

PRATIQUE

2

4

6

8

10

12

18

20

26

24

27

22

SOMMAIRE

AMANVILLERS | ARS-LAQUENEXY | ARS-SUR-MOSELLE | AUGNY | CHÂTEL-SAINT-GERMAIN | CHESNY

CHIEULLES | COIN-LÈS-CUVRY | COIN-SUR-SEILLE | CUVRY | FÉY | GRAVELOTTE | JURY | JUSSY | LA MAXE

LAQUENEXY | LE BAN-SAINT-MARTIN | LESSY | LONGEVILLE-LÈS-METZ | LORRY-LÈS-METZ | MARLY

MARIEULLES-VEZON | MÉCLEUVES | METZ | MEY | MONTIGNY-LÈS-METZ | MOULINS-LÈS-METZ

NOISSEVILLE | NOUILLY | PELTRE | PLAPPEVILLE | POUILLY | POURNOY-LA-CHÉTIVE | ROZÉRIEULLES

SAINT-JULIEN-LÈS-METZ | SAINT-PRIVAT-LA-MONTAGNE | SAINTE-RUFFINE | SAULNY | SCY-CHAZELLES

VANTOUX | VANY | VAUX | VERNÉVILLE | WOIPPY

NOS 44 COMMUNES

Jean-Luc BOHLPrésident de Metz MétropoleMaire de Montigny-lès-Metz

suivez votre agglo

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MetzMetropole !

METZ MÉTROPOLE LE MAG’#68 / MAI 2015

3ÉDITO

PROCHAINEMENT4


Labourle pré

est dans

ulien Charpentier est heureux. Agriculteur à Grostenquin et président des Jeunes Agri-culteurs de Moselle, c’est lui qui pilote pour

2015 l’organisation de ce grand raout agricole français. Oh, ne réduisez pas les Terres de Jim à un concours de professionnels ! Il rit. “Il y a cin-quante ans, c’était effectivement le labour qui attirait l’essentiel du public. Aujourd’hui, c’est un prétexte pour parler de nos métiers au grand public. Depuis le temps qu’on se bat pour casser les clichés sur l’agriculture, cette vitrine est ex-ceptionnelle pour nous.” Du 11 au 13 septembre, c’est un véritable salon de l’agriculture en plein air qui sera proposé, autour des thèmes du végé-tal, de l’animal et de la diversification agricole (maraîchage, horticulture, trufficulture par exemple), sans compter une myriade d’anima-tions : grand marché du terroir, démonstration de fenaison, moisson et ensilage, concours de chiens de troupeaux, labyrinthe végétal, moiss’bat cross (c’est-à-dire des courses de mois-sonneuses-batteuses), concerts, temps forts avec les scolaires…

RETOUR SUR TERRE POUR LA BA

Le site retenu – l’ancienne BA 128 – l’enchante également. “C’est assez rare que les Terres de Jim soient organisées aussi près d’une ville. Cela va attirer encore plus de public et surtout, c’est un signal important pour le monde agricole : voilà un espace urbain qui a pour vocation de revenir vers l’agriculture… Pour une fois que ce n’est pas l’in-verse !” Cette thématique croise évidemment la politique de Metz Métropole en faveur de l’agri-culture périurbaine et sa lutte contre le grigno-tage des terres cultivables, mais également son implication dans la reconversion de l’ancienne BA 128 (lire par ailleurs en pages 20-21). Son projet d’Agrobiopôle devrait d’ailleurs voir le jour, emboîtant le pas des Terres de Jim : la Coo-pérative apicole du Pays messin, de même qu’une pépinière d’entreprise dédiée au maraî-chage bio pourraient démarrer leurs activités dès 2016. Metz Métropole sera bien sûr présente sur place du 11 au 13 septembre pour vous expli-quer tout cela en détail.

J

Du 11 au 13 septembre prochain, Metz Métropole vivra un événement doublement exceptionnel : elle accueillera les Terres de Jim, c’est-à-dire la 62e édition de la finale nationale de labour. Et ce plus grand évé-nement agricole de plein air de France aura lieu sur le site de l’ancienne BA 128, qui ouvrira pour la première fois ses portes au grand public. 100 000 visiteurs sont attendus.

Les Terres de Jim, 62e finale nationale de labour. Du 11 au 13 septembre 2015.

Ancienne base aérienne 128. Entrée sur place : 5 €. Prévente : 3 €.

5PROCHAINEMENT


QUELQUES CHIFFRES…

Ce ne sont que cinq années finalement, mais un petit bilan est toujours intéressant à dresser. Depuis mai 2010, ce sont 2,5 millions de visi-teurs qui se sont pressés au Centre Pompidou-Metz… soit quasiment deux fois et demi plus qu’escompté à l’origine (on tablait sur 200 000 visiteurs par an) ! Parmi eux, 58 % sont tou-jours en 2015 des primo-visiteurs, c’est-à-dire des personnes poussant pour la première fois les portes du lieu, ce qui reflète une indéniable attractivité. Un tiers des visiteurs sont des étrangers, au premier rang desquels on trouve les Allemands (28 %), suivis des Belges (19 %) et des Néerlandais (14 %).

LES EXPOS-PHARES DE 2015

Outre l’exposition semi permanente Phares, consacrée aux grands formats dans l’art mo-derne et contemporain (visible jusqu’au 15 février 2016 dans la Grande Nef), on peut parcourir la première rétrospective consacrée à Tania Mouraud qui balaie, à travers plus de

70 œuvres, l’ensemble de la carrière de l’artiste, depuis l’acte de l’autodafé de 1968, en passant par ses espaces d’initiation et de méditation des années 1970, jusqu’à ses œuvres les plus actuelles (jusqu’au 5 octobre 2015 en Galerie 2). En Galerie 3, c’est l’écrivain et ethnographe Michel Leiris qui est mis en lumière, et notam-ment son amitié avec les plus grands artistes de son temps comme Joan Miró, Alberto Giacometti, Pablo Picasso ou Francis Bacon (jusqu’au 14 septembre 2015)… Et puis, à partir du 1er juil-let, c’est le pape du Pop Art, Andy Warhol, qui s’installera en Galerie 1. L’exposition Warhol Underground mettra particulièrement en lu-mière l’influence de la scène musicale et de l’avant-garde chorégraphique new-yorkaises dans son œuvre. Elle sera l’occasion de célébrer les cinquante ans de la rencontre de Warhol avec le groupe de rock new-yorkais The Velvet Underground, dont il devint le producteur. Comme toujours, une riche programmation d’art vivant accompagnera tous ces événements.

A ne pas manquer : Samedi 16 mai, Nuit européenne des Musées. Entrée gratuite.

On se souvient tous de l’exposition inaugurale Chefs-d’œuvre ?…Cinq ans plus tard, le Centre Pompidou-Metz a trouvé son rythme de croisière et c’est Andy Warhol qui sera le grand invité de cet anniversaire.

ans déja !5Pompidou-Metzle centre

Éco-défis pour artisans volontaires

Metz Métropole et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Moselle lancent la première édition des Éco-défis. Cette opération s’adresse aux artisans volontaires : il s’agit de relever au moins quatre défis de leur choix, dans le domaine des déchets, des rejets et fluides, des éco-produits, de l’énergie et/ou des transports. Un accompagnement gratuit leur est proposé pour se lancer. La démarche aboutira à une labellisation fin 2015.Renseignements et inscriptions jusqu’au 1er juin auprès de Manuel Raquil par mail à : [email protected]

Science & You au campus du Saulcy

Du 1er au 6 juin prochain se déroulera l’opération Science & You sur le campus du Saulcy à Metz. Organisée par l’Université de Lorraine, elle réunira tous ceux qui s’intéressent à la médiation des sciences : chercheurs, doctorants, journalistes, élus, entrepreneurs, grand public… Ce colloque interna-tional sera accompagné d’un forum des sciences et cultures, invitant à la découverte et au partage.Tout le programme sur science-and-you.com

Les quatre métropoles du Sillon Lorrain obtiendront-elles le label French Tech en juin prochain ? Celui-ci identifie les territoires français pilotes en matière de numérique : des vitrines attractives où l’emploi à valeur ajoutée est appelé à se développer. L’important vivier numérique régional est mobilisé comme un seul homme depuis plus d’un an sur ce dossier.

FOCUS6

LORnTECH,

puissance 4le numérique

7FOCUS

u côté de Metz, Nancy, Thionville et Épinal, la tension monte peu à peu dans le dossier LORnTECH, mais l’espoir

aussi. Surtout depuis que la mission natio-nale French Tech est venue une dernière fois auditer sur place le dossier lorrain le 17 avril dernier, en compagnie des financeurs de l’opération, la Banque publique d’investisse-ment (BPI) et la Caisse des dépôts et consi-gnations. L’enjeu est de taille : intégrer la prometteuse galaxie des territoires labellisés French Tech. Le précieux label a déjà été dé-cerné lors d’une première vague à neuf métropoles françaises, le 12 novembre 2014 – aucune dans le Grand-Est. C’est le deuxième et dernier round qui se joue aujourd’hui entre six dossiers, et la concurrence est de taille. “Mais il n’y a pas de numerus clausus, précise Philippe Hénaux, en charge du projet à Metz Métropole. Si l’ensemble des dossiers tient la route, ils seront tous labellisés.”

MAIS QU’EST-CE QUE LA FRENCH TECH ?

Revenons un instant sur ce label French Tech. Il est né de la prise de conscience du poids qu’a acquis le numérique dans l’économie, et d’un certain retard de la France dans le domaine. Et pourtant : les talents en la matière abondent paradoxalement dans l’Hexagone. Plus de 10 000 personnes travaillent déjà

dans le numérique rien qu’en Lorraine. D’où l’idée de French Tech pour mobiliser et mettre en musique tout ce petit monde, levier de croissance et d’emploi, avec à la clef d’importants financements publics et privés (à part égale) pour financer des projets porteurs et mettre en lumière ces territoires novateurs et attractifs. “La Lorraine a besoin du label French Tech, insiste Bertrand Duval, vice-président de Metz Métropole en charge des infrastructures numériques. D’une part parce qu’il y a à la clef des créations d’emplois à valeur ajoutée, en captant et en fixant les talents sur notre territoire, mais aussi parce que nous disposons déjà d’un écosystème numérique dynamique. En montant le dossier de labellisation LORnTECH, nous n’avons rien créé de nouveau en fait, nous n’avons fait que valoriser et rendre visible ce qui existait dans les startups (Divacore, EZNOV, Axiocode par exemple), les associations (Grand Est Numérique, etc.), les entreprises (Moneo-Applicam, e-Fluid, Pro Consultants Informatique, ATC/X-Media, Cora Informa-tique…), les universités (Georgia Tech, CEA Tech, Centrale-Supelec, ENIM, CREM pour ne citer qu’eux) et enfin les collectivités de Lor-raine. Tous ces acteurs privés et publics ont investi des mois de travail, de compétences et d’enthousiasme dans ce dossier, ce label serait une belle récompense pour tout le monde.”

LA FIN DES COMPLEXES

L’une des particularités et forces du dossier LORnTECH, c’est justement qu’il est… lorrain. Les quatre villes et agglomérations de Metz, Nancy, Thionville et Épinal, sous l’égide du Sillon Lorrain, ont fait bloc dès le début de la démarche pour porter ensemble le projet. Pas question de partir en ordre dispersé face à des concurrents redoutables et qui bénéfi-cient d’une exposition traditionnellement plus favorable, comme le duo alsacien Strasbourg-Mulhouse. “On a remarqué que l’image de la Lorraine a souvent été un frein dans ce genre de compétition, constate encore Philippe Hénaux. La région avait du mal à se faire valoir comme dynamique et innovante. Ajoutez à cela les anciennes rivalités internes et au final, le résultat était accablant : nous n’obtenions rien. Avec le Sillon Lorrain, ce sont quatre villes qui parlent d’une seule voix, presque 1,5 million d’habitants, une ouverture transfrontalière unique en France… ce sont des atouts indéniables. LORnTECH permet de révéler un existant et de créer une dynamique favorable à l’iden-tité numérique du territoire.” De quoi tirer un trait sur les lancinants complexes de la Lorraine et la faire définitivement passer de l’ère de l’industrie lourde à celle du XXIe

siècle…

D

Waves Actisud,

commercele nouveau temple du

DYNAMIQUES8


epuis l’A 31, on ne voit qu’elle : la grande toiture d’inox poli comme un miroir de Waves Actisud, ondulée comme une vague

justement, un geste architectural de nature à modifier du tout au tout l’entrée ou la sortie dans la métropole messine. Un peu comme un phare. Et puis, c’est aussi naturellement un mastodonte commercial, avec ses 60 000 m2 de surface plan-cher, ses 37 enseignes (en attendant l’ouverture d’autres d’ici fin 2015), ses animations multiples, son traitement paysager unique, ses 450 emplois (dont les deux tiers de création) et ses quelques 50 000 visiteurs qui se pressent en moyenne chaque samedi. Un peu plus de six mois après son ouverture, le 31 octobre 2014, le pari est

donc gagné haut la main par la Compagnie de Phalsbourg, qui a investi 90 M€ dans ce bijou signé de la patte de l’architecte Gianni Ranaulo et mis en lumière par Yann Kersalé.

4 MILLIONS DE VISITEURS EN 2015 !

Un centre commercial appelé à renouveler le plaisir de consommer dans la métropole, et à rayonner sur la Lorraine et même au-delà des frontières luxembourgeoises et allemandes… Fin 2015, on table ainsi sur plus de 4 millions de visiteurs… Qu’espérer de plus ? De nouvelles enseignes tout d’abord, l’ouverture imminente

d’un Colombus Café, puis plus tard, d’un magasin Mango (mode femme) et d’un point de vente Undiz (sous-vêtements femme et homme). Et puis, plus loin, à l’horizon 2017, Waves Actisud mettra encore un peu plus de mixité dans ses activités puisque la grande voile abritera un cinéma. C’est Kinépolis qui y ouvrira un nouveau com-plexe cinématographique de six salles pour 900 sièges. Le projet a reçu en mars dernier le feu vert de la Commission nationale d’aménagement commercial.

Enseignes, restaurants, actualités, infos pratiques, offres spéciales et services sur wavesactisud.com

D

Six mois après son ouverture, Waves Actisud dépasse tous les espoirs placés en lui. Le centre commercial mise sur son cadre grandiose pour proposer une nouvelle expérience de consommation et être l’ambas-sadeur du dynamisme économique de notre métropole dans toute la Grande Région.

Le Centre de Congrès sera un atout majeur pour Metz Métropole, qui, dès 2018, pourra renforcer son positionnement sur le marché du tourisme d’affaires, grand pourvoyeur de développement économique mais aussi d’image. Encore faut-il activer les réseaux humains qui vont avec. Metz Métropole Développe-ment s’y emploie dès aujourd’hui.

UN BUREAU DES CONGRÈS, POURQUOI FAIRE ?

Tout simplement parce que si le bâtiment conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte est en soi exceptionnel, il s’agit de mettre en musique tous les acteurs concernés par le tourisme d’affaires sur la métropole. Il se pose en interface de l’Office de tourisme de Metz et de Metz Métropole Développement, qui cultivent chacun une facette du “tourisme d’affaires”. Ce Bureau des congrès aura la charge de fédérer les professionnels du secteur, mais aussi les prescripteurs et les prestataires de service marchand ou non marchand autour de la promotion du territoire de Metz Métropole, son potentiel d’attractivité mais aussi ses structures spécialisées dans le tourisme d’affaires, afin de générer un maximum de séminaires, congrès et autres événements professionnels sur le territoire. Pour cela, il va

ainsi développer des actions de marketing territorial en France et à l’étranger, élaborer une charte d’accueil pour les différents prestataires locaux concernés par le tourisme d’affaires, créer une marque de territoire pour l’Agglomération… Le Bureau des congrès est placé sous la direction d’Antoine Fonte.

CLUB DES AMBASSADEURS, POURQUOI PAS VOUS ?

Et puis, le Bureau des congrès aura la charge d’animer le tout nouveau Club des Ambassadeurs de Metz Métropole. Celui-ci a pour ambition de rassembler les habitants de l’Agglomération, de naissance, d’adoption ou de cœur, acteur économique, professionnel de la santé, de la culture, du sport, des loisirs… Leur point commun :

ils aiment leur territoire et ils transmettent leur passion partout où ils se trouvent. En devenant Ambassadeur de Metz Métropole, ils auront l’opportunité de promouvoir la capitale de la Lorraine comme destination d’affaires, auprès de leurs contacts professionnels ou bien lors de leurs déplacements. Le Club des Ambassadeurs est présidé par Fabrice Genter, président du groupe Dumur Immobilier, et est placé sous le patronage de Patrick Poivre d’Arvor.

Bureau des congrès de Metz Métropole et Club des AmbassadeursMetz Métropole Développement6, rue Lafayette - 57000 MetzTél. : 03 87 16 96 [email protected]

9

Le tourisme d’affaires,

à faire vivreune culture

DYNAMIQUES


À L’ÉCHELLE D’UN QUARTIER

Oui, c’est l’idée mise en place en Nouvelle Ville de Metz par Vincent Dubois et l’association Le Tripôt. Après le compostage collectif en pied d’immeuble, pourquoi ne pas étendre le concept à un quartier tout entier ? “L’idée est née lorsque j’ai suivi une formation pour devenir guide-com-posteur de Metz Métropole. J’ai disséminé des petites annonces dans le quartier et j’ai obtenu une dizaine de retours positifs.” Du coup, un site de compostage collectif verra le jour dans le square de la rue Antoine. L’aménagement de l’espace est réalisé par les espaces verts de la Ville de Metz, au titre du budget participatif. Cinq composteurs de 1000 litres y seront installés par Metz Métropole. Ceux-ci seront à disposition de tous les habitants pour y venir déposer les déchets

de cuisine, mais à certaines heures de permanence. “Cela permet de mieux accueillir les personnes, de créer de la convivialité, mais aussi de mieux les guider dans la manière de faire un bon compost.” Un compost que ces habitants pourront ensuite uti-liser. Le site sera inauguré le 30 mai avec l’espoir qu’il donnera des idées à d’autres quartiers.

Pour toute question, vous pouvez contacter l’association le Tripôt : [email protected]

LES PROFESSIONNELS S’Y METTENT AUSSI

Autre nouveauté : cette logique ne concerne plus que les particuliers. C’est le magasin bio Coop’éthique à Woippy qui a décidé de mettre la main à la pâte. L’enseigne de six employés en avait gros sur la patate de jeter avec les ordures

ménagères les fruits et légumes avariés. “Amener tous ces déchets verts à la déchèterie est une logistique ingérable pour nous, explique Valérie Desjardin. Du coup, nous nous sommes tournés vers Metz Métropole pour demander si une solu-tion de compostage était envisageable. Nous avons été immédiatement accompagnés pour apprendre à gérer les deux grands composteurs que nous avons reçus. Ils se sont avérés très facile à utiliser, ils ne dégagent aucune odeur et résultat : ils vont pro-duire un compost bio qui pourra être réutilisé…” Coop’éthique est prêt à faire école. “Si d’autres magasins sont intéressés, qu’ils nous contactent”. Son téléphone : 03 87 31 96 28. C’est dit !

Pour bénéficier d’un accompagnement au compostage : 03 87 39 71 62 [email protected]

Le compostage s’est longtemps cantonné à un coin de jardin derrière une maison, souvent à la campagne. Aujourd’hui, tout a changé : les composteurs investissent la ville et s’inventent de nouvelles pratiques. Avec succès.

compostageces

initiativesqui marchent

Le chiffre : 2,4 tonnes

C’est la masse de déchets qui a été sauvée de l’incinération en un an grâce à l’implication

de Monsieur Masson, gardien d’immeuble au 44 de la rue Charles de Gaulle

à Montigny-lès-Metz qui a initié le compostage au pied de cette

résidence de 48 logements. Cela représente plus de 40 kg

de déchets compostables collectés chaque semaine

auprès des 25 habitants qui participent activement

au projet.

DURABLE10


11DURABLEUrgenceclimatique !

qui marchent

’est un bien étrange totem que les visiteurs du Centre Pompidou-Metz découvriront sur le parvis des Droits de l’Homme. À la fois grand

huit, évocation du symbole mathématique de l’infini, à moins qu’il ne s’agisse d’un sablier aux formes épurées. Oui, à bien y regarder, c’est d’un sablier dont il s’agit : de l’eau glissera d’une panse à l’autre, au rythme d’une goutte toutes les vingt secondes environ. Sur l’ensemble de son pourtour, un bandeau lumineux fera défiler une ribambelle de noms. Cette allégorie du temps qui passe a été imaginée par Grégory Wagenheim, en résidence à la ruche artistique et numérique des TCRM-Blida et réalisée par deux étudiants de l’ENIM (École nationale d’ingénieurs de Metz) dans le cadre de leur projet de fin d’études.

COP 21

Renseignement pris, la dernière goutte du sablier s’écoulera le 11 décembre 2015. Nouveau calendrier maya annonçant la fin du monde ? Pas vraiment, mais l’œuvre entend tout de même nous alerter sur notre avenir et de sombres perspectives qui pourraient s’ouvrir. Le 11 décembre 2015, c’est tout simplement la date à laquelle sera signé (ou pas !) à Paris, entre les représen-tants des 196 pays du monde, le nouvel accord clima-tique international visant à contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C… Il s’agit de la relève du fameux protocole de Kyoto, et l’accord parisien est d’ores et déjà présenté comme les engagements de la dernière chance en matière de préservation du climat de la planète. Rendez-vous en juin sur le parvis des droits de l’Homme.

Pour en savoir plus : cop21.gouv.fr

C

En juin prochain, un étrange objet prendra place devant le Centre Pompidou-Metz. Il invitera les passants à prendre conscience des enjeux du changement climatique à l’occasion de la COP 21, événement majeur qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.


Budget

2015,


Le contexte de crise n’est pas nouveau, mais les baisses drastiques des dotations de l’État chahutent les finances de l’ensemble des collectivités territoriales françaises. Le mot d’ordre du budget 2015 de chacune d’entre elles, comme Metz Métropole, est clair : faire face, en étudiant lucidement chaque piste d’économie, parfois en imaginant de nouvelles manières de travailler. Et surtout, en évitant la tentation trop facile du repli et de l’attentisme car nombre de projets indispensables et passionnants attendent notre Agglomération.

2015,

défile grand

DOSSIER

Metz Métropole présente pour 2015 un budget contraint du fait de la baisse importante des dotations de l’État. Jean-Luc Bohl, Président de Metz Métropole, décrypte pour nous les choix de l’Agglomération.

Poursuivre nos projets

est une stratégie

gagnanteMetz Métropole le mag’ : Comment va Metz Métropole ?

Jean-Luc Bohl : Elle est un peu à la croisée des chemins. Dire qu’elle va mal serait exagéré, surtout quand on pense que, née en 2002, elle a passé désormais l’essentiel de son existence dans un contexte de crise. Elle est habituée à faire face, à être rigoureuse et à être consciente de ses responsabilités. Mais aujourd’hui, ses marges de manœuvre sont plus que jamais limitées du fait des baisses drastiques des dota-tions de l’État. En 2015, cela se traduit par 3,3 M€ en moins... À cela il faut ajouter 2 M€ de désen-gagement d’autres partenaires... Ce problème n’est pas propre à Metz Métropole, il est com-mun à toutes les collectivités. J’appelle ça le “domino infernal”...

M.M. le mag’ : Comment qualifieriez-vous ce budget 2015 de Metz Métropole ?

J-L. B. : Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un budget de crise car la crise, nous la connaissons depuis

quelques années maintenant et nous avons la responsabilité de grands projets structurants comme le Centre Pompidou-Metz, METTIS ou l’Institut Lafayette. Cette année nous présen-tons un budget de rigueur en raison des baisses de dotations de l’État qui nous impactent dé-sormais de manière critique, réduisant forte-ment nos capacités d’investissement. Et ce n’est pas le sens de l’action publique que de se contenter de “vivoter”. Elle doit agir pour ac-compagner la vie des citoyens.

M.M. le mag’ : Avez-vous réussi à faire des éco-nomies dans le fonctionnement au sein même de l’institution ?

J-L. B. : Oui, bien sûr, car nous nous devons d’être exemplaires et participer à l’effort collec-tif. Nous avons réduit les dépenses de fonction-nement de Metz Métropole de 2,3 M€… cette somme est considérable ! Il faut bien com-prendre que les sources d’économies ne sont pas légion, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a jamais eu de gabegie. Nous avons tou-

jours été rigoureux, année après année. Nous avons analysé tous les moyens de compression possibles du budget, service par service, avec ces résultats. Aller au-delà, il ne s’agirait que d’économies “de bouts de chandelle”, qui n’au-raient pour effet que de briser l’humain et la qualité du service rendu. Ce n’est pas ma conception de l’agglomération, de la gestion des Ressources Humaines et de la proximité à laquelle nous aspirons.

M.M. le mag’ : Des choix sont-ils tout de même faits parmi les projets de Metz Métropole ?

J-L. B. : Le contexte actuel nous amène plutôt à reconsidérer leur phasage. Faire des choix supposerait que certains de nos projets sont superflus ou somptuaires et il faut bien avoir conscience que ce n’est pas le cas. Nous nous y engageons car nous croyons à leur potentiel pour tout le territoire. Il serait trop facile de stopper l’investissement et de se “cacher” plu-sieurs années au nom de la prudence. Personne ne doit perdre de vue que la création d’emplois


15DOSSIER


et de richesses est l’obsession de notre inter-communalité et la ligne forte de la politique que je mène. Je suis convaincu que la poursuite de nos projets est une stratégie gagnante.

M.M. le mag’ : Concrètement, quels seront les principaux projets de Metz Métropole pour les prochaines années ?

J-L. B. : La priorité est d’investir dans des projets susceptibles de créer de l’activité économique. Je pense bien évidemment au Centre de Congrès, qui est un outil indispen-sable pour le rayonnement de l’Agglomération. C’est à ce titre qu’il a toujours été prévu en complémentarité du Centre Pompidou-Metz. Les détracteurs du projet imaginent que le marché du tourisme d’affaires est ruiné du fait de la crise, mais ce postulat de départ est faux. GL Events, entreprise privée d’envergure inter-nationale et gestionnaire du futur équipement, est la première convaincue par ce Centre de Congrès. Il faut imaginer que dans le même

quartier, le centre commercial Muse (300 M€ d’investissements privés) et un hôtel signé Philippe Starck vont se construire. Il y a tout de même quelque matière à croire en la réus-site de nos projets, non ? De plus, nous allons prendre soin de l’important patrimoine dont nous avons la charge, car il est un vecteur de dynamisme, d’attractivité et de rayonnement. Je pense à la nouvelle entrée du Musée de La Cour d’Or ou la rénovation de l’Opéra-Théâtre. Et puis, il y aura aussi le développement de la politique de conteneurisation des déchets et son extension à l’ensemble de l’Agglomération. Elle est essentielle à la qualité de notre cadre de vie. Tous ces projets vont être “mis en mu-sique” par un nouveau Programme pluriannuel d’investissement (PPI) pour la période 2016-2020.

M.M. le mag’ : Quelles sont les perspectives fiscales pour 2015, pour les habitants et les entreprises ?

J-L. B. : L’augmentation des impôts n’est pas une option que nous privilégions. En 2015,

il n’y aura aucun changement concernant la Taxe d’Habitation, les Taxes Foncières et la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). En revanche, la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) va devoir être réévaluée d’un point pour accompagner l’achèvement de la conteneurisation des déchets. Une redevance spéciale pour les gros producteurs de déchets (administrations, entreprises, commerces…) qui font appel au service public va être mise en place. Elle permettra une équité dans le finan-cement du service ( jusqu’à présent supporté principalement par les ménages) et une factu-ration au juste prix du service rendu.

2,3 M€ économisés dans le fonctionnement

de Metz Métropole

DOSSIER16

budget généralLe

En matière de recettes, Metz Mé-tropole doit faire face à une baisse significative des dotations qu’elle perçoit de l’État (-3,3 M€ atten-dus), qui s’inscrit dans le cadre du Pacte de confiance et de respon-sabilité. Néanmoins, grâce au plan d’économie sur ses charges de fonctionnement, l’Aggloméra-tion a voté ses taux de fiscalité pour 2015 (Taxe d’Habitation,

Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties et Cotisation Foncière Entreprises) en stabilité par rap-port à 2014. Toutefois, s’agissant de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), son taux a dû être porté de 10,06 % à 11,06 % afin de financer le programme de conteneurisation des déchets (conteneurs, points d’apports vo-lontaires).

Dotations (dont DGF) et subventions de l’État

Fiscalité entreprises (CFE, CVAE, IFER, TASCOM)

Fiscalité ménages (TH, FPB, FPNB)

Taxe enlèvement des ordures ménagères (TEOM)

Autres recettes dont reprise des résultats 2014

Emprunt

TOTAL

49 M€

38,4 M€

34 M€

30,3 M€

40,4 M€

13 M€

205,1 M€

23,9 %

18,7 %

16,6 %

14,8 %

19,7 %

6,3 %

Politiques communautaires

Reversements aux communes membres

Gestion de l’institution

Divers et reprise des résultats 2014

Annuité de la dette

TOTAL

118,3 M€

45,8 M€

26 M€

9,2 M€

5,8 M€

205,1 M€

57,7 %

22,3 %

12,7 %

4,5 %

2,8 %

Recettes réelles

Dépenses réelles


Ventilation du budget généralMetz Métropole présente pour 2015, un budget cumulé de 305,4 M€ (mouvement réels avec reprise des résultats 2014) se décomposant entre le budget principal et 5 bud-gets annexes de la façon suivante :

BUDGET ANNEXE DÉCHÈTERIES

5,2 M€2 %

BUDGET ANNEXE ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE

3,8 M€1 %

BUDGET ANNEXE ZONES EN RÉGIES

5,6 M€2 %

BUDGET ANNEXE DÉCHETS VAL ST-PIERRE

0,6 M€0 %

BUDGET ANNEXE TRANSPORTS

85,1 M€28 %

BUDGET PRINCIPAL

205,1 M€67 %

17DOSSIER

Thierry Hory VICE-PRÉSIDENT DE METZ MÉTROPOLE EN CHARGE DES FINANCES

“Il n’y a jamais de budget facile à élaborer, mais l’exercice 2015 de Metz Métropole se révèle en effet plutôt complexe bien qu’il faille souligner que cette problématique n’est pas propre à notre Agglomération. Toutes les collectivités territoriales de France sont confrontées aux mêmes problèmes : palier les baisses des dotations de l’État, réaliser des économies, parfois faire face aux engage-ments non respectés de certains partenaires… À Metz Métropole, nous sortons d’une période de lourds investissements avec METTIS notamment. Dans ce contexte de difficultés à la fois structurelles et conjoncturelles, certains projets vont peut-être être différés ou redimensionnés. Quoi qu’il en soit, les élus de Metz Métropole favoriseront toujours les investissements appelés à générer de l’activité économique ou des recettes supplémentaires. Et ils mettront un point d’honneur à respecter les engagements pris.”

Taxe d’Habitation 2014

Taxe Foncière 2014 Propriétés Bâties

Cotisation Foncière Entreprises 2014

LE REGARD

DE...

AGGLOMÉRATION TAUX

Metz 18,30%

Nancy 21,25%

Tours 21,55%

Clermont-Ferrand 25,26%

Le Mans 26,01%

Besançon 26,14%

Mulhouse 26,67%

Brest 27,20%

Dijon 28,35%

Perpignan 28,46%

Le Havre 29,00%

Amiens 30,33%

Reims 30,71%

Nîmes 31,05%

Orléans 31,09%

Caen 31,69%

Angers 35,16%

AGGLOMÉRATION TAUX

Caen 26,06%

Angers 27,44%

Metz 28,07%

Le Havre 28,18%

Reims 28,34%

Perpignan 28,38%

Orléans 28,51%

Mulhouse 29,44%


Tours 30,43%

Nancy 30,54%

Dijon 31,67%

Besançon 31,75%

Le Mans 32,70%

Amiens 32,78%

Brest 34,21%

Nîmes 40,10%

AGGLOMÉRATION TAUX

Tours 23,37%

Metz 24,86%

Orléans 24,88%

Reims 24,92%

Angers 25,22%

Le Havre 25,22%

Besançon 25,69%


Amiens 25,83%

Dijon 25,96%

Caen 26,10%

Mulhouse 26,48%

Le Mans 26,84%

Brest 29,17%

Nancy 29,65%

Nîmes 34,30%

Perpignan 34,59%


RANG

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE

30,2 M€25,6 %

RENFORCER LA COMPÉTITIVITÉ

19,2 M€16,2 %

AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE

68,9 M€58,2 %

Opéra-ThéâtreCentre Pompidou-Metz

Conservatoire Gabriel-PiernéMusée de La Cour d’Or

École supérieure d’art de LorraineArchéologie préventive,

tourisme, divers

Aménagement des zones d’activitéDéveloppement économique

Enseignement supérieur – RecherchePlanification territoriale

Gestion des déchetsVoirie Transports urbainsAssainissement pluvialPolitique du logement et de la villeUrbanisme et Service d’Information GéographiqueEnvironnement et développement durableService d’incendie et de secoursDivers

Zoom sur les politiques communautairesRÉPARTITION DES DÉPENSES RÉELLES(fonctionnement et investissement)

RENCONTRE18

Chloé Mazlo

petits caillouxsème ses

lle attendait sans chichi, souriante, près de la machine à café du sous-sol de l’École supérieure d’art de Lorraine, au

milieu d’une volée d’étudiants en pause. Les siens, elle les a laissés un étage au-dessus, dans une grande salle lumineuse qui donne sur l’Esplanade, se débrouiller un peu seuls. Chloé Mazlo leur enseigne le dessin appliqué à la communication. Pour faire court : comment transformer des traits et des lignes en une affiche ou un visuel qui intriguera le regard. Depuis septembre dernier, elle vient ainsi deux jours par quinzaine à Metz. Elle est née à Paris, y vit toujours, a déjà mis le cap à l’Est pour se former aux Arts déco de Strasbourg mais aussi, plus loin, pour découvrir la terre de ses parents, partis en 1976 du Liban. Elle en a fait un court métrage, Deyrouth. Elle prépare aujourd’hui son quatrième, l’adaptation d’un conte de Boris Vian, dont elle partage le goût de l’onirisme.

LES LAURIERS DU CÉSAR

Ce sera aussi sa première œuvre non autobio-graphique car oui, quand on a l’imagination généreuse, sa propre vie est une matière pre-mière d’une infinie richesse. Tiens, parlons des Petits cailloux, non ? Cela semble si loin déjà pour Chloé Mazlo. Déjà plus d’un an que ce film de 15 minutes est terminé et qu’elle a la tête à Boris Vian. Et voilà qu’en février dernier, Les petits cailloux ont refait surface d’une ma-nière tout à fait inattendue : en obtenant le César 2015 du meilleur court-métrage d’ani-mation. “Je ne m’y attendais absolument pas, d’autant que Les petits cailloux n’avaient pas obtenu beaucoup de récompenses dans les

précédents festivals. Pour un court-métrage d’animation produit, son budget de 80 000 € est aussi plutôt modeste. Quand j’ai appris que l’Académie des César l’avait sélectionné dans le dernier carré des quatre finalistes, c’était déjà une sacrée surprise. Que ce jury, composé des 4 500 membres de l’Académie, se soit finalement prononcé en faveur des Petits cailloux est une reconnaissance et une jolie fierté, bien sûr.”

AUTOBIOGRAPHIE ET STOP MOTION

Les petits cailloux racontent une partie de son histoire : celle d’une jeune femme plutôt heureuse, mais dont l’insouciance est progres-sivement grignotée par un mal de ventre qui ne la quitte pas… Chloé Mazlo, à la fois scéna-riste, graphiste et réalisatrice, tourne presque toutes les scènes dans son propre atelier. Elle est fidèle à cette technique dont elle s’est éprise depuis l’époque des Arts déco à Stras-bourg : le stop motion, c’est-à-dire ces actions découpées image par image qui permettent de donner vie à des objets immobiles et qui sont souvent restituées de manière saccadée. Mais aussi, au fond, à sa thématique de prédi-lection car derrière l’amusement autobiogra-phique, elle s’adonne avec ironie à “la remise en question du bonheur, de la famille idéale, du grand amour...” Et maintenant ? a-t-on en-vie de demander. Comment vit-on avec un Cé-sar en poche ? “À vrai dire, cela ne donne pas de travail en plus, mais on a le sentiment d’en-trer dans une nouvelle dimension. C’est la re-connaissance de ses pairs et une superbe carte de visite. Peut-être cela facilitera-t-il les choses au moment de monter de nouveaux projets ?”

Chloé Mazlo est artiste plasticienne, enseigne à l’École supérieure d’art de Lorraine (ESAL) et vient de remporter le César du meilleur court-métrage d’animation pour son film Les petits cailloux. Rencontre.

19RENCONTRE


à l’ESAL

France Télévisions diffusera Les petits cailloux courant juin (date et chaîne non définies à cette heure).

E

se réinventer

Elle pourrait être la 45e commune de Metz Métropole, avec ses 400 hectares de surface (un peu moins que Saint-Julien-lès-Metz), son cœur de ville, ses routes, son patrimoine, ses forêts… À ceci près qu’elle est vide et qu’il faut réinventer son histoire. C’est le défi gigantesque et passionnant de l’ancienne base aérienne 128, dont les premiers signes de reconversion pourraient être visibles d’ici un an.

VISITE20

n a longtemps marché sur des œufs en parlant de l’ancienne BA 128. Elle était le symbole de la déchirure brutale entre la métropole et

“son” armée, de la perte soudaine de milliers d’habi-tants, d’années de doutes entourant la parole de l’État et il y a peu de temps encore du traumatisme Ecomouv’, des complexes négociations pour réaliser sa cession... Depuis 2012 et le départ de l’Armée de l’air, la discrétion était donc de mise. D’une part parce que de longues études préalables étaient né-cessaires pour connaître l’état exact du site, d’autre part parce que les démarches juridiques concernant la transmission de propriété des terrains sont par nature affaire de patience. Aujourd’hui, le dossier BA 128 se décante et voici ce qu’on peut en dire.

QUI GÈRE LA BA 128 À L’HEURE ACTUELLE ?

C’est l’Établissement public foncier de Lorraine (EPFL) qui en assure la gestion pour le compte de Metz Métropole depuis septembre 2014. Il est en charge de l’entretien, du gardiennage et de la sécurisation des 400 hectares de l’ancienne base en lien direct avec l’Agglomération. Mais pour pouvoir commercialiser les terrains, Metz Métropole devra en devenir propriétaire, espace d’accueil par espace d’accueil, morceau par morceau. La procédure de cession est encore en phase de négociations entre l’État, l’Agglomération et les trois communes de Moulins-lès-Metz, Marly et Augny, sur le ban desquelles se situe la BA 128.

Metz Métropole espère bien que ce dossier sera clos mi 2015.

DANS QUEL ÉTAT EST LE SITE ?

À vrai dire, pas très bon. Le site est vide depuis plusieurs années, les bâtiments sont (trop) nom-breux, certains sont inadaptés à l’usage civil et surtout, l’ensemble des réseaux (eaux usées, électricité, etc.) est à rénover. Petit détail également : la BA 128 étant autrefois habitée mais n’étant pas une ville, elle ne dispose pas d’éclairage public, de trottoirs ou de panneaux de circulation par exemple.

O

BA 128,


une vie

21VISITE


N’Y A-T-IL EU AUCUNE OFFRE POUR OCCUPERL’EMPRISE ?

Si ! Beaucoup même. Mais toutes n’étaient pas sérieuses, d’autres étaient incompatibles avec les contraintes urbaines environnantes… À l’in-verse, le destin tragique d’Ecomouv’ ne doit pas occulter le fait que son implantation sur la BA 128 s’était faite avec succès. Metz Métropole souhaite simplement garder une cohérence de site. Ce n’est pas parce que cette zone s’est libérée de manière inattendue que son potentiel doit être dispersé. Car du potentiel, l’ancienne BA 128 en a, proche d’Actisud, de la rocade et de l’A 31.

JUSTEMENT, A-T-ON IDENTIFIÉ DES SECTEURSÀ HAUTE VALEUR AJOUTÉE ?

Oui, trois. La première est l’ancienne zone de Tournebride, une langue de terre allant de l’an-cienne résidence du général à l’hypermarché Cora. Elle s’appelle désormais ZAC du Domaine

de Frescaty. Ses 26 hectares présentent un profil particulier, riche en espaces boisés et en milieux humides. La plupart des bâtiments y seront dé-truits et la ZAC se pose déjà en réserve foncière à haute ambition environnementale et urbaine pour permettre un éventuel renouvellement commercial qualitatif d’Actisud. La résidence du général, elle, a vocation à devenir un site gastro-nomique, pourquoi pas assorti d’un projet hôtelier. La seconde zone identifiée est l’an-cienne base vie de la BA 128, son “cœur de ville” en quelque sorte (25 ha). Elle conservera 30 bâti-ments. Les travaux d’aménagement (démoli-tions, réseaux, voirie…) pourraient y débuter au second semestre 2015. Sa plus-value se situe dans son caractère de mixité des surfaces, puisque elle dispose déjà d’espaces verts et de lieux publics identifiés. Enfin, la troisième zone est celle voisine de l’ancienne aérogare, côté Marly, où s’établira la première tranche de l’Agro-biopôle. Il s’agit de reconvertir quelques bâti-ments et environ 10 ha de prairies en terrains agricoles : ils accueilleront la coopérative

apicole du Pays messin mais aussi une zone test pour mettre du foncier à disposition de jeunes agriculteurs, en collaboration avec le lycée agri-cole de Courcelles-Chaussy. Un pôle élevage centré sur le bien-être animal pourrait égale-ment profiter des grands espaces du site, en collaboration avec Metz Métropole Développe-ment et la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF). Tout ceci devrait voir le jour d’ici le printemps 2016.

ET LE RESTE DE LA BA ?

Une réflexion est en cours sur l’opportunité d’accueillir de grands événements sur le site. Les Terres de Jim (lire par ailleurs en page 4) sera un excellent test. Une route traversant la BA 128 d’Ouest en Est est également envisagée. À noter que l’ancien fort Saint-Privat et les bâtiments affectés aux hélicoptères de la gendarmerie res-teront propriété de l’État. Ces réflexions sont inscrites au concours EUROPAN.

Le concours EUROPAN sur la BA

EUROPAN13 est un concours d’idées d’architecture et d’urbanisme se déroulant simultanément dans une vingtaine de villes euro-péennes, sur des sites réels proposés par des collectivités territoriales et un thème commun : “la ville adaptable”. Il s’adresse aux jeunes profes-sionnels de moins de 40 ans (architectes, urbanistes, paysagistes européens…) et est suivi de réalisations pour les trois équipes sélectionnées. La BA 128 a été proposée à la réflexion des candidats venus visiter le site le 24 mars dernier. L’occasion de croiser regards extérieurs et autres pratiques en matière d’urbanisme…

CULTURE22

La saison 2015-2016 de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole a été dévoilée. C’est William Shakespeare qui en sera l’invité d’honneur.

l’accent anglais

Saison

20152016

’est sans doute un détail qui vous paraît anodin, mais croyez Paul-Émile Fourny, il a son importance : l’Opéra-Théâtre de Metz

Métropole a été l’un des premiers à annoncer le pro-gramme de sa prochaine saison 2015-2016 au début du mois de mai. “Il ne s’agit pas du tout d’une course à l’échalote, précise le directeur artistique de la mai-son. Cette précocité souligne surtout que l’Opéra-Théâtre vit, qu’il a des projets et une vision d’avenir, et qu’il sait préparer ses saisons en amont. Et ce, tout en conservant ses trois volets lyriques, théâtraux et chorégraphiques, ce qui devient de plus en plus rare ailleurs.” N’imaginez pas que le contexte morose soit nié, mais Paul-Émile Fourny a fait le choix de trouver d’autres solutions que la fatalité. “Il ne faut plus chercher à travailler seuls, surtout quand, comme à Metz Métropole, on a la chance d’être voisin du Luxembourg, de l’Allemagne ou de la Belgique. C’est dans notre ADN de chercher des partenariats, et la refonte de la carte régionale renforce cette logique.”

L’ouverture de la saison se fera ainsi avec le Roméo et Juliette de Gounod, en coproduction avec les opéras de Tours, Avignon, Massy et Reims. Il Turco in Italia de Rossini se montera avec les maisons italiennes de Trévise, Plaisance et Ferrare, et la Cavalleria ruticana de Leoncavallo avec celle de Toulon…

PLUS D’UN MOIS DE FESTIVAL

Les 16 spectacles de cette saison “ambitieuse” proposeront, comme à chaque fois, un riche panel de lyrique, de ballet et de théâtre, en misant sur le grand répertoire et la découverte, la légèreté et la profondeur, le public passionné, les curieux et la jeune génération. La saison culminera au printemps 2016 avec un véritable festival multifacettes consacré à William Shakespeare (le Shakespeare Project), dont nous fêterons alors le 23 avril le 400e anniversaire de la mort : A Midsummer Night’s

Dream de Benjamin Britten (lyrique, les 4, 6 et 8 mars 2016) ; The Fairy Queen d’Henry Purcell, réinterprété par la compagnie Deracinemoa (théâtre, les 18 et 19 mars 2016) ; la projection du film Shakespeare in Love de John Madden (le 23 mars 2016) ; Shakespeare à l’Opéra, un apéritif-concert le 5 avril 2016 ; le concours lyrique Voices of Shakespeare organisé en collaboration avec l’Orchestre national de Lorraine (le 8 avril 2016) ; Le Songe d’une nuit d’été de Felix Mendelssohn, chorégraphié par Laurence Bolsigner-May (ballet, les 1er, 2 et 3 avril 2016) et enfin l’événement Mesguich lit Shakespeare le 15 avril 2016… Un beau feu d’artifice artistique.

C


Retrouvez dès maintenant toute la saison 2015-2016 de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole sur opera.metzmetropole.fr

(le programme complet sera encarté dans le prochain numéro de votre magazine,

à paraître en septembre).

23CULTURE

e Musée de La Cour d’Or est un site prodigieux, accroché à la colline Sainte-Croix, sur le berceau même de

Metz. Son enchevêtrement de salles historiques intrigue, ses collections fascinent, ses différents niveaux interpellent, ses façades interrogent. Mais voilà : aménager cet enchevêtrement des siècles nécessite une sacrée patience et une grande minutie. “La chapelle des Petits-Carmes est un édifice du XVIIe siècle, qui a été aménagé par la suite en bibliothèque, puis partiellement en dépôt lapidaire à l’époque allemande,

explique Vincent L’Homel, du pôle Bâti-ments de Metz Métropole, qui vit

passionnément le projet depuis ses origines. À l’heure actuelle, des

sondages archéologiques ont été effectués dans le niveau

inférieur de la chapelle. Ils sont fructueux : des fouilles complètes d’une

durée de trois mois vont donc prochaine-

ment être lancées, une fois détruite la dalle de béton armé qui sépare les deux niveaux de cette ancienne église.”

UN BUNGALOW DANS LA COUR

Conséquence de ce bichonnage historique : l’accueil historique du Musée va devoir être déplacé. Pas une mince affaire. “C’est une opération gigogne : il a fallu pour cela déplacer le dépôt lapidaire de la chapelle, mais aussi des vestiaires, des bureaux, des ateliers…” L’entrée provisoire du Musée se fera quelques mètres plus loin, dans une cour donnant elle aussi sur la rue du Haut-Poirier. Pas de quoi dérouter les visiteurs, mais il s’agit d’une belle logistique tout de même. “C’est un kilomètre de câbles qu’il a fallu tirer pour as-surer tout ce qui est billettique ou vidéosur-veillance par exemple”. Côté locaux, pas de gaspillage : c’est l’ancienne Maison METTIS, installée jusque fin 2013 place de la République à Metz, qui a été réutilisée et relookée. En tout, 78 m2 de surface pour accueillir le public, la boutique, le vestiaire et les espaces dédiés aux agents du Musée. Des sanitaires ont été entièrement rénovés dans un local attenant. De quoi assurer la même qualité de service que l’ancien espace d’accueil. Cette entrée provisoire sera opéra-tionnelle courant juin.

L

Un rapprochement des conservatoires lorrains

Sous l’égide du Sillon Lorrain, une réflexion sur le rapprochement des conservatoires de Metz, Nancy, Thionville et Épinal a été engagée. Au-delà d’économies d’échelle possibles (commandes groupées, marchés uniques…), l’objectif est clairement d’enrichir l’offre pédagogique de chacun des sites en promouvant la mobilité des professeurs, notamment pour les disciplines spécialisées comme le chant grégorien, l’histoire du ballet ou l’accordéon, proposées actuellement au seul Conservatoire Gabriel Pierné de Metz Métropole par exemple. Ce rapprochement aurait également pour effet de renforcer le caractère lorrain des établissements et de donner une meilleure lisibilité de l’offre pédagogique artistique, à l’heure de la dilution des régions dans le grand ensemble Alsace- Lorraine-Champagne-Ardennes et de la forte attractivité du Conservatoire de Strasbourg. Les élus de Metz Métropole veilleront naturellement à maintenir le rayonnement du Conservatoire Gabriel Pierné, le plus important de Lorraine.

la Cour d’Or,


Le projet de nouvelle entrée du Musée de La Cour d’Or suit son cours. En attendant que l’ancienne chapelle baroque des Petits-Carmes abrite ses premiers visiteurs, un nouvel accueil provisoire est en cours d’installation.

histoires d’entrées

Jusqu’au 16 mai

Festival PassagesMetz, place de la République. > Infos sur festival-passages.org

Jeudi 14 mai

Vide-grenier du ChâteauMoulins-lès-Metz. De 7 h à 18 h.

Dimanche 17 mai

Brocante Dans les rues de Lorry-lès-Metz. De 7 h à 18 h.

Les 22 et 23 mai

Enfer et contre toutThéâtre. À 20 h. À partir de 15 €. > Renseignements et réservations sur

opera.metzmetropole.fr ou au 03 87 15 60 60.

Les 23 et 24 mai

26e édition des CrapaudsRozérieulles. Course VTT de 24 heures.

Du 29 mai au 5 juillet

Montigny JardinsMontigny-lès-Metz. Animations en plein air. > Programme sur montigny-les-metz.fr

Les 30 et 31 mai

10e anniversaire du château de CourcellesMontigny-lès-Metz. Spectacles, anima-tions, visites.

AGENDA24


L’agenda

étéprintemps

LES EXPOSITIONS

Jusqu’au 14 septembre

Leiris & Co.Centre Pompidou-Metz. > Infos sur centrepompidou-metz.fr

ou au 03 87 15 39 39.

Jusqu’au 5 octobre

Tania Mouraud. Une rétrospectiveCentre Pompidou-Metz, et à partir du 27 juin également à Metz au Frac Lorraine, à l’Arsenal, à Saint-Pierre-aux-Nonnains, à la chapelle des Templiers, au Musée de La Cour d’Or, à Faux Mouvement, dans les galeries Octave Cowbell et Toutouchic, ainsi que dans l’espace urbain. > Infos sur centrepompidou-metz.fr

ou au 03 87 15 39 39.

Du 15 mai au 15 septembre

Sculptures Alain KuryloMontigny-lès-Metz, espace Europa-Courcelles.

Du 23 mai au 5 juillet

Exposition Françoise ChamagneMontigny-lès-Metz, château de Courcelles.

Du 5 au 7 juin

Les RemarquablesAugny, dans la chapelle et le parc Simon. Dans le cadre de l’opération “Rendez-vous aux Jardins.”

À partir du 1er juillet

Warhol UndergroundCentre Pompidou-Metz. > Infos sur centrepompidou-metz.fr

ou au 03 87 15 39 39.

SPECTACLES ET ANIMATIONS


25AGENDALes 5, 7 et 9 juin

Un Ballo in maschera Lyrique, de Giuseppe Verdi.À 20 h les 5 et 9 juin, à 15 h le 7 juin. À partir de 15 €. > Renseignements et réservations

sur opera.metzmetropole.fr ou au 03 87 15 60 60.

Dimanche 14 juin

Vide-grenierVany.

Jeudi 18 juin

Fête de la musiqueMoulins-lès-Metz, grande salle du Château Fabert. À 20 h.

Du 18 au 21 juin

Fête du villagePlappeville. Concert à l’église (18 juin à 20 h 30), soirée théâtre à la salle polyvalente (19 juin à 20 h 30), concert de plein air devant la mairie (20 juin à 20 h 30), animations, vide-grenier et feu de la Saint-Jean (21 juin).

Les 19, 20 et 21 juin

Feux de la Saint-JeanJury.

Dimanche 21 juin

Vide grenierVernéville.

Dimanche 21 juin

Fête de la musiqueMontigny-lès-Metz, jardin Devant-Blory. À 18 h 30.

Du 26 au 28 juin

Fête patronaleAugny.

Du 26 juin au 5 juillet

Elior Open 57Moulins-lès-Metz. Tounoi de tennis féminin. > Infos sur elioropen57.com

Les 27 et 28 juin

Fête du villageLorry-lès-Metz, parc de Nauvigne.

Dimanche 28 juin

Fête champêtreVany.

Les 4 et 5 juillet

Fête du Village Chieulles.

Du 4 au 18 juillet

Saint-Privat-la-PlageSaint-Privat-la-Montagne.

Du 9 au 12 juillet

Festival Hop Hop HopMetz. > Infos sur hophophop.eu

Les 11 et 12 juillet

Fête patronaleVernéville.

Lundi 13 juillet

Fête nationaleÀ Augny, Coin-sur-Seille, Montigny-lès-Metz (stade du Canal, à partir de 20 h), Vany.

Du 22 juillet au 16 août

Metz PlageMetz, plan d’eau. Vraie plage de sable fin, terrain de beach volley, espaces détente, parcours aventure, deux bassins d’eau surveillés et encadrés, nombreuses anima-tions culturelles, pédagogiques et sportives toute la journée, des concerts gratuits…

Les 8 et 9 août

Fête de la Saint-LaurentCoin-sur-Seille.

Du 23 au 30 août

Fêtes de la MirabelleRendez-vous incontournable à Metz, les Fêtes de la Mirabelle proposent un programme varié comme l’élection de la Reine de la Mirabelle, la grande parade de la Mirabelle, le feu d’artifice, les concerts, les marchés du terroir et de l’artisanat,les Montgolfiades et d’autres animations. > Infos sur metz.fr

Le 29 août

Marché du terroirAugny, espace Mazenod.

PAROLES D’ÉLUS26


POUR CONTRER LA FUITE EN AVANT BUDGÉTAIRE, DES ÉLUS UTILES !

A chaque élection, vous exprimez un « ras le bol fiscal » de plus en plus fort. Vous attendez que les élus appliquent aux finances publiques ces principes de saine gestion que vous : foyers, entrepreneurs, commerçants, artisans… respectez au quotidien.

Avez-vous l’impression d’être entendus par les dirigeants de Metz-Métropole ? Non, puisque le budget 2015 augmente : Entreprises +3,5%, Ménages +4,3 %, Ordures ménagères +12,1 %, Dette +16 M€...

Quand leurs amis politiques (Gouvernement, Région, Département) diminuent leurs dotations, les cogérants UDI-PS-UMP vous taxent sans scrupule pour renflouer Pompidou ou le Mettis… et offrir un Palais des Congrès aux socialistes messins ! Pourtant, de nombreux maires de l’agglomération ont demandé de surseoir à ce chantier hasardeux qui va encore plomber nos comptes.

Face à la folie dépensière, nous sommes aux côtés de ceux qui veulent dépenser juste.

Plus d’infos sur www.pourmetz.com

QUEL AVENIR POUR L’UNIVERSITÉ À METZ ?

L’université de Lorraine a été créée le 1er Janvier 2012, par fusion de l’université de Metz et des trois universités de Nancy. Metz est la seule métropole à avoir choisi cette voie : l’université de Mulhouse n’a pas fusionné avec celle de Strasbourg, ni celle de La Rochelle avec celle de Poitiers, etc…

Ce n’est donc plus à Metz que se décide l’avenir des filières de formation universitaires de la Moselle.

Et, poursuivant la même logique néolibérale, ceux qui ont fermé des classes d’écoles et supprimé des places d’hôpitaux ou des bureaux de poste s’en prennent maintenant à l’enseignement supérieur de proximité.

Les trois années menant à la licence d’espagnol seront supprimées à partir de la rentrée 2015. D’autres filières, et les emplois correspondants, sont menacés à court-terme ; et surtout, c’est l’accès de beaucoup de jeunes de notre métropole aux études supérieures qui est remis en cause.

Réagissons, et rapidement !

Françoise GROLET, Thierry GOURLOT,

Bérangère THOMAS et Aymeric PERRAUD.

Philippe CASIN, élu Europe Ecologie-Les Verts

27PRATIQUE

OM : ordures ménagères / CS : collecte sélectiveLa collecte s’effectue normalement dans les communes et quartiers qui ne sont pas cités.

Déchets : reports de collecte

Ars-Laquenexy les collectes OM et CS du lundi 25 mai sont supprimées et avancées au samedi 23 mai.

Ars-sur-Moselle la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée et reportée au mardi 26 mai.

Châtel-Saint-Germain la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report.

Chesny la collecte CS du vendredi 15 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée et reportée au mardi 26 mai.

Jury la collecte CS du vendredi 15 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée et reportée au mardi 26 mai.

Jussy la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai.

Laquenexy les collectes OM et CS du lundi 25 mai sont supprimées et avancées au samedi 23 mai.

La Maxe la collecte CS du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai.

Le Ban-Saint-Martin la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report.

Lessy la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai.

Longeville-lès-Metz la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi

16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report.

Lorry-lès-Metz les collectes OM et CS du jeudi 14 mai sont supprimées et reportées au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report.

Mécleuves la collecte CS du vendredi 15 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée et reportée au mardi 26 mai.

Metz la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée sans report dans les quartiers de Sablon-Nord, Sablon-Sud (exceptée la pointe de Sablon-Sud) et Queuleu. La collecte CS du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai dans les quartiers de Bellecroix, Plantières et Vallières. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report dans les quar-tiers de Devant-lès-Ponts, Vallières, Bellecroix, Plantières, Borny, Technopôle, Actipôle et Metz-Nord. La collecte CS du lundi 25 mai est supprimée et reportée au mardi 26 mai dans le quartier du Sablon-Sud. La collecte OM du mardi 14 juillet est supprimée sans report dans les quartiers de Sablon-Nord, Sablon-Sud et Queuleu. La collecte CS du mardi 14 juillet est supprimée et avancée au lundi 13 juillet dans les quartiers de Devant-lès-Ponts, Borny, Technopôle et Actipôle. La collecte OM du samedi 15 août est supprimée sans report dans les quartiers de Sablon-Nord, Sablon-Sud et Queuleu. La collecte CS du samedi 15 août est supprimée et avancée au vendredi 14 août dans le quartier de Metz-Nord.

Moulins-lès-Metz la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai à Moulins-Centre. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report à Moulins-Centre.

Noisseville les collectes OM et CS du lundi 25 mai sont supprimées et avancées au samedi 23 mai.

Nouilly les collectes OM et CS du lundi 25 mai sont supprimées et avancées au samedi 23 mai.

Peltre la collecte CS du vendredi 15 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La col-lecte OM du mardi 14 juillet est supprimée et avancée au lundi 13 juillet.

Plappeville les collectes OM et CS du jeudi 14 mai sont supprimées et reportées au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report.

Rozérieulles les collectes OM et CS du jeudi 14 mai sont supprimées et reportées au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report dans les collectifs.

Saint-Julien-lès-Metz la collecte CS du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai.

Sainte-Ruffine la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai.

Saulny les collectes OM et CS du jeudi 14 mai sont supprimées et reportées au samedi 16 mai.

Scy-Chazelles la collecte OM du jeudi 14 mai est supprimée et reportée au samedi 16 mai. La collecte OM du lundi 25 mai est supprimée sans report.

Vaux les collectes OM et CS du jeudi 14 mai sont supprimées et reportées au samedi 16 mai.

Vernéville les collectes OM et CS du lundi 25 mai sont supprimées et avancées au samedi 23 mai.


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68 - Magazine de Metz Métropole