24
Marché On recentre la partie textile du grand marché du samedi. page 3 Politique culturelle Claire Antognazza, adjointe à la culture : « Favoriser la rencontre entre les publics et les productions artistiques ».page 4 Tourisme local Des idées de balades. page 17 INFORMATIONS MUNICIPALES www.ville-arles.fr Ateliers photo dans les écoles et les quartiers page 17 JUIN 2003 • N° 73 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

MarchéOn recentre la partie textile dugrand marché du samedi. page 3

Politique culturelleClaire Antognazza, adjointe à laculture : «Favoriser la rencontreentre les publics et lesproductions artistiques ».page 4

Tourisme localDes idées de balades. page 17

INFO

RMAT

IONS

MUN

ICIPAL

ESwww.v

ille

-arles.

fr

Ateliers photodans les écoles

et les quartierspage 17

JUIN 2003 • N° 73

7 et 8 juinles athlètes

à rude épreuve

7 et 8 juinles athlètes

à rude épreuve

Page 2: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

sommaire2

page 3

page 9

Le marché du samedi se recentre ..................................3

Dossier : la politique culturelle ......................................4

Débat : déchets et incinérateurs.

Un lieu pour en parler, la Clide ......................................6

Bilan de la construction 1990-2002 ..............................7

Demain : le musée de la Résistance

et de la déportation ......................................................8

Les accueils enfants-parents ........................................9

Moustiques : limiter la nuisance ..................................11

Henri Laurent, manadier ..............................................13

On consolide les arènes de Salin-de-Giraud ................13

Le meeting international d’athlétisme,

les 7 et 8 juin ..............................................................14

Du kayak à Beauchamps ..............................................15

Les 34es Rencontres de la photographie........................16

L’atelier “je représente mon quartier” ..........................17

Redécouvrez les alentours d’Arles ..............................18

La reine d’Arles au Japon ............................................18

Page enfants................................................................20

Bloc-notes ..................................................................21

Alexandre Filhon, golfeur en herbe ..............................24

actualité

Magazined’informationde la Ville d’Arles

� Directeur de la publicationZani Koukas

� Rédacteur en chefAlain Othnin-Girard

� RédactionMélanie Vallat-Cristianini,Françoise Maurette,Ingrid Estephan,Jean-Pierre Autheman,Christophe Cachera

� PhotosDaniel Bounias,Valérie Farine,Robert Ricci,Hervé Hôte,Samuel Thomas,Lionel Roux,DR.

� Création maquetteNicole Bousquet

� Mise en page et photogravureGraphistes associés

� ImpressionTrulli (Vence)

Dépôt légal : 7 mai 2003ISSN : 1283 5900

RédactionTél. 0490493790Fax 0490493721e-mail : [email protected]

Direction de la communicationet des relations publiquesHôtel de ville,BP 196,13637 Arles cedex.Tél. 0490493696Fax 0490498548Site Internet : www.ville-arles.fr

services

loisirs

N°73 - juin 2003

page 12

Des sujets à traiter, des opinions à partager ?Votre avis nous intéresse.

Arles informations municipales — Tél. 04 90 49 37 [email protected]

Le prochain numérod’Arles Informations municipalesparaîtra en septembre 2003

Page 3: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

3 actualité

Rendez-vous préféré desArlésiens, mais aussi de

nombreux visiteurs : les same-dis matins, les grands boule-vards de la ville sont unthéâtre de couleurs et de sen-teurs… Sur le marché d’Arles,on se rencontre, on bavarde,on flâne… Il est le reflet d’unart de vivre… et de palabrespittoresques.

Martial Roche, premier ad-joint, délégué à l’économie et au commerce, estime d’ailleurs, «nous avons un des plus beauxmarchés de Provence, la diversité des produits pro-posés est impressionnante». Soucieuse de renfor-cer cette manifestation, la municipalité a décidéde lui donner plus d’aise.

Depuis deux ans, l’évolution a porté sur lacirculation des piétons, les Lices étant désor-mais interdites à la circulation automobile le sa-medi matin ; et sur l’installation d’un marchépaysan sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, amé-nagements effectués après concertation desmarchands et des usagers… Une nouvelle étapeconcer ne le redéploiement du secteur textile.L’objectif est de recentrer le marché, en parti-culier par la recherche d’une meilleure continu -ité entre le haut du marché, sur les Lices trèsfréquentées, et la partie basse, boulevard

Clemenceau qui regroupe lesmarchands de textiles, où l’ona moins de passage.

Une vingtaine de commer-çants sont déjà installés devantla halte centrale des bus. Pro-gressivement la rue Wilson etla place Wilson accueillerontégalement des forains. Cenouvel « itinéraire » vise aussià faire bénéficier les rues com-merçantes adjacentes du

centre ville des déambulations des usagers etdes touristes.

Conseil municipaldu 24 avril 2003

� Parmi les délibérations :• Achat par la commune d’Arles dedeux piscines d’été, achat dematériel d’équipement pour les annexes de la Médiathèque,(inves tissement 2003 du Contratde Ville d’Arles).

• Délibération sur les dispositionsde réduction du temps de travailen mairie d’Arles.

• Subventions aux associationspour 2003 (deuxième attribution).

• Autorisation de changement deforme juridique du délégatairepour l’exploitation des Arènesd’Arles et autorisation de sous-traitance des buvettes. La SA(Société anonyme) JalabertFrères devient une société paraction simplifiée (SAS).

• Approbation du programme desactions 2003 d’Arles dans lecadre de la convention « Villed’Art et d’Histoire » :

- Visites guidées gratuites d’Arlesavec l’Office de Tourisme et pu-blication du dépliant « Laissez-vous conter la ville » qui en pré-sente le programme.

- Ateliers de création de jardins enville proposés aux élèves arlésiens« Un jardin dans la ville », actionpédagogique par le service édu-catif du Patrimoine…

- Organisation des « Journées duPatrimoine» les 20 et 21septem -bre 2003.

• Donation d’ouvrages du XIXe siècleà la Médiathèque par M. DelNista, directeur du centre hospi-talier Joseph-Imbert.

� Banque de FranceJuillet 2004, la succursale d’Arlessera transformée en bureau d’in-formation. Hervé Schiavetti rappelledans un communiqué de presse du30 avril le vœu du conseil munici-pal du 30 janvier 2003 pour lemaintien des succursales de laBanque de France. Il regrette cettedécision qui va à l’encontre d’unepolitique d’aménagement partagéedu territoire et a fait approuver àl’unanimité par la commission per-manente du Conseil général desBouches-du-Rhône qu’un vœu soitformulé par le CG pour défendreles succursales d’Aix, Salon etArles.

� Conseil municipal Commerce

Samedi, je fais le marché

Le saviez-vous ? Le marché du samedi rassemble environ 500 vendeurs et celui du mercredi300. Chaque commerce occupant en moyenne 5m linéaires, le marché du samedi offre doncplus de 2,5 km d’étalages aux chalands.

Un brin d’histoire…«Le marché qui se tient le samedi à Arles a été de tousles temps » peut-on lire dans un texte réglementairede 1752 conservé aux archives municipales. La dé-claration rappelle la très ancienne origine du marchéd’Arles…Encore plus loin en remontant l’histoire, un auteur duVe siècle fait cette description : « Tout ce que l’Orient,tout ce que l’Arabie aux parfums pénétrants, tout ceque l’Assyrie féconde peuvent produire, tout cela serencontre à Arles en une aussi grande abondance quedans les pays d’origine ».Dans une lettre de 1584, Henri III confirme la tenuedes deux marchés hebdomadaires d’Arles, celui dumercredi et celui du samedi.

Les animationsdu marché paysanSur l’esplanade Charles-de-Gaulle,les vendeurs, sont regroupés au seind’une association. Celle-ci s’engageformellement sur l’origine des pro-ductions de ses adhérents. Les ven-deurs se proposent aussi de faire ve-nir des divertissements pour rendrecet espace plus sympathique à fré-quenter (animations musicales, fes-tives, pour les enfants, conféren -ces…).

Page 4: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

dossier 4

Comment définirez-vous globalement leprojet culturel que vous défendez ?Claire Antognazza : Notre rapport à la culture s’est modifié depuis les premièrespolitiques culturelles publiques, menéesnotamment par André Malraux. D’unepart, la décentralisation a permis unemeilleure “irrigation” des productions culturelles et artistiques. Actuellement laplupart les villes, de grande et moyenneimportance dont Arles, ont des program-mations et des actions culturelles de trèsgrande qualité, dans leur diversité. Desmédiathèques, des écoles de musique, desthéâtres ont vu le jour, soutenus par lescollectivités locales qui en assument pourune très grande part les financements. Néanmoins et malgré tout, le volontarismedont ont fait œuvre dans un premiertemps les créateurs, sous la figure tutélairede Jean Vilar, puis les équipes profession-nelles, la démocratisation culturelle a enpartie échoué puisque les analyses socio-logiques des publics fréquentant lesthéâtres, les musées, les salles de concert…font apparaître que ce sont toujours lesmêmes classes qui y ont accès majoritai-rement.Mais par ailleurs, on constate que les pratiques culturelles amateurs se sontconsidérablement développées. Nombred’Arlésiens par exemple chantent, font de

la musique, du théâtre, écrivent… et celaira certainement en s’amplifiant notam-ment avec l’accroissement du temps libre.On est donc passé, à mon sens, de l’idéalde démocratisation de la culture à l’idéede démocratie culturelle, dans un va etvient nécessaire entre les œuvres les plusabouties, qu’il est absolument nécessairede faire partager au plus grand nombre etles pratiques artistiques culturelles et ama-teurs qu’il faut prendre en compte et dé-velopper.À cela se surajoute la prégnance de la culture de masse (dont la culture télé -visuelle) qui laisse à penser que la cultureest une marchandise comme une autre et

que c’est la loi du marché qui doit prédo-miner. Toute politique culturelle, y com-pris locale, doit intégrer ces données et sepositionner par rapport à celles-ci.

Quels sont les atouts et les particula-rismes d’Arles en matière culturelle ?C. A. : Ville culturelle, autant par la ri-chesse de son patrimoine que par les ma-nifestations qui s’y déroulent, Arles béné-ficie d’une aura incontestable et c’est unatout indéniable. Elle a attiré et attire denombreux artistes qui y trouvent unesource d’inspiration rare. Elle se doit d’of-frir aussi à ses habitants, au quotidien, unepolitique culturelle de qualité.Arles a une autre particularité. C’est lalarge part d’initiatives prises par les asso-ciations. Malgré ses difficultés financières,la Ville a maintenu le niveau des subven-tions allouées aux associations, permet-tant en cela d’une part, une grande diver-sité et d’autre part l’engagement associatif,qui est un signe de démocratie. Mais celapose la question du travail en commun :comment concilier l’autonomie des asso-ciations et le partenariat nécessaire avecla ville. C’est pourquoi, le premier chan-tier de ce mandat a été la mise en place dela commission extra-municipale de la culture, ouverte à quiconque veut y par-ticiper, et d’autre part les contrats d’ob-jectifs, signés dans un premier temps avecles associations les plus soutenues et pro-gressivement avec l’ensemble des associa-

Politique culturelleÁ la rencontre de tous les publicsClaire Antognazza, adjointe à laculture, présente la politiqueculturelle de la municipalité.

� Médiathèque, Archives, Musée Réattu« Ces trois services municipaux aux objectifs propres ont en commun la sensibilisation des publics l’information et la formation». Ouverture pédagogique grâce à leurs services éducatifs, travail en partenariatavec les associations ou d’autres services, modernisation des outils (accès au DVD pour la médiathèque,élaboration de cédéroms pour les archives).

� Théâtre d’ArlesLa deuxième saison de programmation s’achève. Les résultats sont encourageants. Le théâtre a re-trouvé sa place dans le paysage local. Il faut renforcer ses interventions « hors les murs » et mener en-core plus d’actions de sensibilisation du public.

� Les actions organisées par le service de l’action culturellePluridisciplinarité et événements qui vont dans le sens d’une rencontre entre le public et les artistes :Objectif rue, le Carnaval, Un été au ciné, Courants d’Arts, La Fête de la musique, Premiers pas… au-tour de la danse. Il se charge aussi de la coordination des services de la mairie sur les manifestationsculturelles portées par le tissu associatif, mais réclamant une forte aide logistique municipale, participeau suivi et à l’évaluation des projets culturels contrat de ville, CTL, CEL et soutien aux enseignementsartistiques en milieu scolaire….

Répétition de Sfax et les Gamras, au Théâtre d’Arles. Création de Claudine Pellé interprêtée dans les camelles deSalin-de-Giraud

Page 5: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

5

tions. Le but est de lesconforter dans leurs ac-tions et de les aider à tou-cher le maximum de pu-blic, pour l’entraîner dansune véritable dynamiquepartagée par le plus grandnombre. Pour cela, ellessont incitées à consacrerentre 15 et 20% de leursubvention municipale, àdes actions en direction dela jeunesse, des actions dé-centralisées, des actions deproximité comme des ate-liers, des stages, en menantdes projets artistiques etculturels partagés.

Quelles sont donc les lignes de force duprojet culturel municipal ?C. A. : favoriser la rencontre entre les pu-blics et les productions artistiques et celadès le plus jeune âge. En développant lesactions pédagogiques, en collaborationavec les enseignants, en s’appuyant sur lesservices pédagogiques municipaux très ac-tifs ainsi que la formation au sein des pra-tiques amateurs.Davantage de propositions culturelles doi-vent être faites aux quartiers et aux vil-lages, en s’appuyant sur le tissu associatifet par des projets menés en partenariat.C’est le sens de notre investissement pouraméliorer les bibliothèques de quartier etde villages, par l’accès aux nouveaux sup-ports ; pour la réouverture du cinéma à Salin, la mise en place de classes de l’Écolede musique à Mas-Thibert et à Salin, et denos propositions lors du Carnaval autourdes spectacles de rues.Je veux aussi encourager l’innovation,c’est-à-dire de nouvelles formes artistiquescomme le “Cirque hors piste”, programméau théâtre ou les spectacles de rues. L’am-

biance de fête qu’ilsprovoquent modi-fient le rapport

entre l’art et le public. Ilfaut aussi envisager la créa-tion d’un nouveau lieu detravail pour les artistes quisoit aussi un lieu de ren-contres et d’échanges.

Comment la ville peut-elleamener davantage de pu-blic à une curiosité pourles événements culturels ?C. A. : Il faut rompre avecla conception héritée desannées 80, instituant unefracture entre le mondeculturel et le monde socio -culturel. C’est une pensée

maniché enne dont on voit les limites au-jourd’hui. Je crois beaucoup à la place de l’artiste dans la société ainsi qu’à la né-cessité de l’exigence de son travail. Pourautant, nombre de créateurs s’impliquent,par choix personnel, dans des projets ou-verts à des personnes qui, à priori, ne sesentent pas concernées par une démarcheartistique et qui y trouvent une recon-naissance indispensable. Quand ClaudinePellé, en création au Théâtre d’Arles, tra-vaille avec un groupe de femmes d’origineétrangère sur leur mémoire, ce qui se passeest extraordinaire. Il en est de même dutravail mené par le service des publics dumusée Réattu autour de l’exposition Bayaet de bien d’autres initiatives qu’il nousfaut aider ou impulser.

Quels sont les projets d’équipements etd’aménagement ?C. A. : Le projet le plus immédiat sera laréalisation d’un studio de répétition demusique, dans le cadre de la mission del’Association Andromède ainsi qu’une salledédiée à des projets portés par des artistes.Un des projets ambitieux sur lequel noustravaillons est l’extension du Musée Ré-attu afin de donner à cet établissementtoute sa mesure. C’est à la fois un projetculturel et un projet urbanistique et de dé-veloppement local en lien avec l’aména-gement des bords du Rhône. Avec une

création architecturale contemporaine, ou-verte sur le fleuve et sa lumière dontnombre d’artistes sont tombés amoureux.On y trouvera des salles d’expositions tem-poraires, une boutique… autant d’élé-ments qui feront du musée d’Arles un“phare” de la ville, en termes culturel ettouristique.Sur le site des anciens ateliers SNCF, outrele pôle universitaire et le projet “Arles nu-mérique” porté par la Région, la volontéde la ville est que cet espace intègre diffé-rentes activités dont une partie culturelle.Nous savons la nécessité de la créationd’une halle qui pourrait accueillir de nom-breuses manifestations requérant un grandespace.La présence à Arles des RIP ainsi que del’École nationale de la photographie, nousemmène naturellement à penser que lacréation d’un pôle autour de l’image trou-verait toute sa place à laquelle pourraitêtre associées des salles de cinéma.Enfin, dans un de ces superbes bâtimentsà l’architecture du XIXe siècle, j’ai l’espoirqu’on puisse trouver une place pour desartistes de toutes disciplines qui pourraientbénéficier d’un lieu de travail, ouvert auxpublics, aux expériences, à la rechercheet à convivialité. »

Jean-Noël Guérini, président du Conseil généraldes Bouches-du-Rhône, encourage les nouvellesformes du spectacle vivant comme: « l’année destreize lunes » de passage à Arles le 18 mars.

Répartition [en euros]Lecture publique,livres et médiathèque : ....................1673000Patrimoine : ....................................1148000Ecole de musique : ............................594 000Musée Réattu : ..................................794000 Direction des Affaires culturelles :........422282

Subventions aux Associations : ........1058515Théâtre d’Arles :............................459000Autres théâtres :............................107544

Rencontres de la photo : ....................274 410Recette des entrées dans les monuments

Le budget de la culture : 6233474eurosIl est consacré d’abord aux trois grands équipements municipaux que sont la médiathèque, l’écolede musique et le musée Réattu.

Carnaval 2003 : monstres et créatures fantastiques surles Lices

Claire Antognazza :«La culture ce n’est passeulement s’extasier surle passé, mais aussi seprojeter dans l’avenir. »

Page 6: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

6débat

Comment a été décidée la fermeture de l’incinérateurd’Ar les en 2004.Catherine Levraud: Le conseilmunicipal a pris deux délibé-rations à ce sujet : la premièreen 2002 prévoit la fermeturede l’équipement qui ne répondplus aux normes du ministèrede l’environnement. La deu -xième dit que l’on va créer uncentre de transfert pour orga-niser le déplacement des dé-chets ménagers d’Arles vers uncentre d’enfouissement : 25000 tonnes par an.La loi de 1992 donnait dix ans aux communespour ne plus mettre en décharge que les déchetultimes.

Qu’est-ce qu’un centre de transfert ?C. L . : Une petite usine qui sort les déchets desbennes à l’aide de grappins et les charge sur descamions, trains ou bateaux, selon ce que l’onaura décidé. De toute façon, il n’y aura pas decentre d’enfouissement sur le site actuel de l’in-cinérateur. Le site du centre de transfert d’Arlesn’est pas encore défini. Un appel d’offres seralancé d’ici la fin de l’année pour déterminer versquelle décharge iront nos déchets. Il y en a troisou quatre possibles dans le département. Si nouschoisissions un centre d’enfouissement hors département, cela nous coûtera plus cher.

Un incinérateur à Fos«La mauvaise solution, souligne Nicolas Koukas,c’est de construire un incinérateur sans prendrel’avis des gens». En décembre dernier le conseilmunicipal d’Arles s’est opposé au projet d’inci-nérateur à Fos. Les communesvoisines ont fait de même. «Ladécision du maire de Marseilleest un manque flagrant deconcertation vis à vis des com-munes sur le choix du lieu, et despopulations habitant à proxi-mité ». Nul ne peut affirmerqu’il n’y aura pas de risquespour l’environnement. «Le toutincinération est aujourd’hui deplus en plus contesté. Les pre-mières usines de ce type ont desbilans peu convaincants» ajouteNicolas Koukas.

La commune de Fos n’a pas euson mot à dire. «Marseille a ré -us si le tour de passe-passe de né-gocier directement avec le Portautonome qui est une structurehabilitée à concevoir un tel équi-pement industriel. Celui-ci a pro-posé un terrain à Fos. Sur Arles,le plan d’occupation des sols nel’aurait pas permis. » dénonceCatherine Levraud.

Une étape obligée :la concertation

Le maire d’Arles a mis en place une Clide, com-mission locale d’information sur les déchets etl’eau, afin que les mesures prises par la Ville enla matière soient évoquées préalablement de-vant la population, et que le débat puisse avoirlieu sur les options possibles. Réunie une pre-mière fois le 21 mars «Elle est avant tout un ou-til de concertation» précise Nicolas Koukas.

«Nous allons porter à la connaissance des Arlésiensces dossiers compliqués ; leur faire partager les dif-ficultés de choix devant lesquels nous sommes» ex-

plique Catherine Levraud. Lesincinérateurs sont des installa-tions classées, surveillées enraison des risques qu’ils peu-vent faire courir. Ne plus inci-nérer ne veut pas dire forcé-ment tout mettre en décharge. «Nous sommes censés valoriserla moitié de nos déchets. Or, ac-tuellement nous en recyclons15%. Dans l’immédiat la solu-tion du centre de transfert laissedu temps pour réfléchir au rem-placement de l’incinérateur.» Laréflexion est ouverte.

Ces déchets qui nous encombrent� Bilan de la Feria de PâquesExcellent pour les professionnelsdu tourisme. Côté arènes, malgrédeux jours de mauvais temps, seulela corrida du dimanche matin a dûêtre reportée. L’atmosphère étaitréellement à la fête. Une soupapede sécurité salutaire, en cette pé-riode de troubles internationaux.Entre bruits de guerre et problèmessanitaires, la feria d’Arles a béné-ficié de nombreux reports de des-tination.Les chiffres• 200000 personnes sur 4 jours.• 40% de plaintes en moins aucommissariat de police, par rap-port à 2002.

• 16 bodegas ouvertes.• Arènes, la pré-location est majo-ritaire : 48000 places sur 54000vendues à la veille de la feria.

• 60% de fréquentation locale etde proximité (départements 30,34, 13… ).

• 200 interventions au poste desecours « avancé » sur le bd desLices, ça soulage l’hôpital.

• Les sobres chauffeurs de l’opé-ration «Nez rouge » ont rapatrié22 personnes et 12 véhiculesdans la nuit de samedi à di-manche.

• Enfin, la consommation aug-mente puisque le tonnage desdéchets récoltés «exclusivementliés à la feria » s’accroît à 101,5tonnes en 2003.

� Parc de CamargueL’Europe apporte une aide aux pro-jets de conservation et de protec-tion des milieux humides. Le parcnaturel régional de Camargue vaen bénéficier au travers de la sta-tion biologique de la Tour du Valat.

� Surprise, surprise !Le 21 juin, place de la République,aux alentours de 19 heures, unesurprise vous attend. On n’en dé-voile pas plus.

� Au fil des jours

Le NON des Saliniers«Devant la mairie annexe, de pe-tites affichettes d’un collectif d’as-sociations de Fos et Port-Saint-Louis disent de manière virulente “Non àl’incinérateur”. La mairie annexe partage leur position »,explique Philippe Martinez, adjoint spécial. A Salin se sontdéjà tenus une réunion publique en avril, un conseil devillage le 6 mai. Une nouvelle réunion publique est pré-vue le 20 mai. « Si rien ne change, cette usine va s’im-planter à 6 ou 8km de Salin-de-Giraud. On craint la ca-tastrophe écologique », commente l’élu.

L’incinérateur d’Arles va fermer. Fos-sur-mer s’apprête à en recevoir un géant pourtraiter les déchets de Marseille. Entre les nécessités, les solutions alternatives, etles passages en force, deux élus arlésiens se prononcent : Catherine Levraud,adjointe déléguée à l’écologie urbaine et Nicolas Koukas, adjoint à la propreté.

Catherine Levraud : « Il n’y aurapas de centre d’enfouissement surle site actuel de l’incinérateur ».

Nicolas Koukas : « La décision dumaire de Marseille est un manque

flagrant de concertation».

Page 7: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

7

Miracle des outils informatiques, destableaux sur l’état de la construction

à Arles ont pu être dressés, par quartier,par nature de la construction et parannée. 2336 logements construits, soitune moyenne de 180 logements par an.Si on a délivré 299 permis en 2002 contre155 permis en 1990, la hausse est irrégu-lière (148 permis en 1998, 324, chiffre re-cord, en 2001), répartis pratiquement àégalité entre le logement collectif (46%)et les constructions individuelles, en ZACet en lotissement, (49%). Le restant con -cerne des constructions agricoles (5%).

La localisation des principales opéra-tions collectives (Le Galliéni, Estajan, Jardin des Alyscamps, Résidence d’Alem-bert, Mérimée 1 et 2, Quai des Platanes etle Franklin), indique la demande crois-sante de logements dans l’agglomération(encore plus évidente si on intègre lespermis accordés dans les secteurs Camargue Nord et Pont-de-Crau). Les villages (Raphèle, Salin-de-Giraud, Mou-lès, Mas-Thibert le Sambuc) avec 257permis, représentent 11% des construc-tions récentes.

Dans le contexte actuel de ralentisse-

ment de la croissance, le nombre de pro-jets ayant obtenu autorisation ou en coursd’instruction à Arles, demeure à la haussedans la première partie de 2003. L’Obser-vatoire indique que, sans les contraintesd’urbanisme liées aux risques d’inonda-tion, dans des secteurs comme Trinque-taille et Plan-du-Bourg notamment, oul’attente du tracé du contournement au-toroutier, la progression serait encore plus

forte. L’aménagement urbain du vaste sec-

teur des Ateliers SNCF et des Minimes re-présente d’ailleurs un élément susceptiblede répondre à ces demandes.*) référence à l’année de l’avis favorable pour les construc-tions individuelles ou année d’ouverture de chantier ou deson achèvement pour les constructions collectives. Les ré-habilitations avec restructuration complète – donc créationde logement - sont prises en compte (elles donnent lieu àdes permis de construire).

Nombre de logements créés de 1990 à 2002

Constructions à rythme soutenupendant dix ansDe 1990 à 2002, 2336 permis deconstruire* ont été délivrés dansla commune. Ces chiffresémanent des statistiques de laDirection de l’urbanisme et desinformations traitées parl’Observatoire de l’habitat, deuxservices de la Ville. Ilspermettent d’avoir uneestimation globale de l’activitéeffective du secteur du bâtimentsur la commune.

Les Mazets de la Crau à Raphèle. Un type de construction qui répond aux besoins des villages.

Permis de construire partype de logement

20 %Opérations à caractèrepublic (HLM, administrations,etc.)

23 %Opérations d’ensemble

(lotissements,ZAC, AFU)

15 %Individuel zone NB

26 %Habitat collectif

5 %Constructions à titre agricole

11 %Opérationsparticulières

Page 8: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

8demain

La préparation du futurmusée dans les locaux du

collège Frédéric-Mistral suitson cours. Un groupe d’éluspiloté par Éliane Mézy, con -seil lère municipale déléguéeau Musée de la Résistanceavec Nicolas Koukas, adjointaux anciens combattants et audevoir de mémoire, et l’Asso-ciation pour un musée de laRésistance et de la Déporta-tion d’Arles et du Pays d’Arlesy travaillent de con cert. Leprojet d’ouvrir un lieu de mémoire bien iden-tifié dans Arles, musée et centre de recherche àla fois, mobilise deux associations de combat-tants et de déportés de la deuxième guerremondiale, l’Anacr, la FNDIRP et l’Associationpour un musée de la Résistance et de la Dé-portation d’Arles et du Pays d’Arles. Elles ontuni leurs forces pour mener à bien les études etles démarches auprès des institutions qui permettront l’ouverture d’un tel établissementculturel.

La mémoire et la citoyennetéUn musée, afin de conserver les témoignagesd’une guerre sans précédent, avec des sommetsd’atrocités et de souffrances dont les survivantsveulent transmettre la trace aux générationsnées après 1945 ; mais également un centred’initiatives éducatives et citoyennes, s’ap-puyant sur le combat périlleux de ceux qui sesont levés contre la barbarie fasciste et nazie.Des bâtiments d’enseignement, lieux de trans-mission du savoir par excellence, ceux du col-lège Frédéric-Mistral en centre-ville, ne pou-vaient mieux convenir.

Le conseil municipal vient de préciser l’em-placement du futur collège – entre la place La-martine et la gare SNCF– après avoir confirméson soutien à la création du musée. Un musée,puisqu’il s’agit, d’une part, de réunir et conser-ver les documents et pièces historiques de laguerre de 39-45 des associations, et d’organiserleur présentation au public. Mais aussi centrede recherche sur la période de l’Occupation etde la Résistance en Pays d’Arles.

Pour Éliane Mézy, Nicolas Koukas et ColetteLaffineur, présidente de la FNDIRP, le musée

doit éveiller les consciences. L’exposition desévénements, leur enchaînement, leur explica-tion, doivent contribuer à former la vigilancedes citoyens sur les droits de l’homme et leurprotection. Vigilance toujours d’actualité.

Le centre de recherche Charles-Barontinipourra ainsi évoquer d’autres guerres et conflits(Indochine, Algérie et les conflits actuels),ajoute Georges Carlevan, président de l’asso-ciation pour le musée de la Résistance (asso-ciation domiciliée à la maison Pablo-Nerudadepuis mars 2003). L’esprit de résistance, s’il estun symbole de la Résistance 39-45, est toujoursnécessaire. D’où l’importance « d’initier des démarches pédagogiques… afin de stigmatisertous les rejets tels que la haine de l’autre, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme… »,comme le précise une délibération du conseilmunicipal de mai 1999.

L’association pour la création du musée sedonne jusqu’à la fin de l’année 2003 pour dres-ser l’inventaire des objets et documents (pho-tographies, écrits) en sa possession. Ils consti-tueront le fonds de démarrage du musée.D’autre part, avec les services de la ville et destechniciens de l’aménagement des musées, elleva faire des propositions sur l’agencement desespaces intérieurs et la mise en valeur despièces présentées au public.

Apprendre la Résistance au collègeUn nouveau musée doit s’installer dans les bâtiments du collège Frédéric-Mistral,une fois que les élèves auront rejoint l’établissement qui sera construit placeLamartine. Le musée de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du paysd’Arles est porté par deux associations arlésiennes avec le soutien du conseilmunicipal.

Musée de la Résistance et Maison des anciens combattants

Les deux projets sont distincts, même si, à terme, ilspourraient cohabiter dans les bâtiments de l’actuel col-lège Mistral. Un musée à part entière géré par une ins-tance qui reste à définir d’un côté, de l’autre des locauxmis à disposition pour les associations d’anciens com-battants.

Colette Laffineur et Éliane Mézy devant le collège Mistral où va être installé le futurmusée de la Résistance et de la déportation

� Mas-ThibertLe conseil de village vient de se ré-unir. A l’ordre du jour, la présenta-tion au groupe de travail des amé-nagements qui vont être réalisés surle CD24. Les techniciens de la Direction des routes du Conseil gé-néral des Bouches-du-Rhône ontdétaillé les projets de modificationsde l’axe qui traverse le village à laperpendiculaire des deux canaux.Un rond-point sera notamment crééafin de mieux distribuer la circula-tion, et surtout comme l’a rappeléJean-Marie Egidio, conseiller spé-cial de Mas-Thibert, pour obliger lesvéhicules à diminuer leur vitesse.

� Escrime à SalinLe club d’escrime d’Arles, avec lemaître d’armes Clément, championdu monde d’épée, font une dé-monstration de leurs activités (160licenciés à Arles) à Salin-de-Giraudle 1er juin. Pour rencontrer les fineslames, rendez-vous à 17 h placeCarlo-Naudot.

� Prémices du rizL’ambassadrice du riz, élue pourdeux ans par la confrérie des Prémices du riz, a changé. CécileGalon succède à Émilie Lacrotte.L’association présidée par ClaudeReboul, prépare, les Prémices2003, les festivités qui accompa-gnent la récolte annuelle en sep-tembre. Corsos les samedi et di-manche 20 et 21 septembre.

� Développement durableL’AEEC participe à la semaine na-tionale du développement durabledu 2 au 8 juin. Différentes mani-festations et colloques sont prévuespar l’association arlésienne pourl’éducation à l’environnement et àla citoyenneté.

� Piles à recyclerDans le dernier numéro de Arles in-fos municipales, un de nos lecteurss’inquiétait des lieux de dépôt despiles usagées en centre ville.Catherine Levraud, élue à l’envi-ronnement précise : « Les pilesachetées dans les magasins doi-vent être reprises dans ces mêmesmagasins. En effet, dans le prix devente est compris le coût de la reprise. C’est pourquoi il n’y a pasd’autres endroits pour les récu -pérer. »

� Au fil des jours

Page 9: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

9 service

Mon enfant ne dort pas, il n’est pas propre,il a des difficultés pour parler, il ne veut

pas manger, il est agité, il a du mal à se déta-cher de moi…

En proie aux interrogations, à la culpabilité,au doute, quel parent ne s’est pas inquiété pourson enfant ? Pour les aider, il existe à Arles deslieux d’accueil enfants-parents ouverts auxmoins de 4 ans, accompagnés d’un adulte : onarrive et on repart quand on veut, c’est gratuit.Ce sont des lieux d’échanges, de rencontres, deconvivialité, de détente, de jeux… Dans ces es-paces chacun est reconnu mais pas jugé. L’ano-nymat est respecté.

Ces lieux favorisent la socialisation, facilitentl’accompagnement sur le chemin de l’autono-mie en permettant, par exemple, d’amorcer laséparation avant l’entrée à l’école. L’enfant nepeut devenir indépendant que s’il se sent enconfiance, la présence rassurante des parentsjoue donc un rôle important. Ces lieux d’ac-

cueil permettent aussi de rompre l’isolement

des familles : les mamans jouent avec leur en-fant, partagent leurs expériences avec d’autresparents et avec le personnel d’accueil…

Marilou Bevilacqua intervient dans le lieud’accueil «Les Minots» à Barriol, et sa collègueElisabeth Robert dans celui situé au Trébon« Bout de Lune ». Toutes deux psychologues,elles résument ainsi leur action :

« On observe, on écoute, on est là pour per-mettre aux parents de trouver des réponses, de dé-dramatiser certaines situations… En posant lesmots sur ce qui est difficile, les parents trouvent unapaisement. Cette écoute est un fondement de l’ac-tion préventive».

Les membres de l’équipe accueillante ont desformations différentes : éducatrices jeunes en-fants, puéricultrices, assistantes maternelles, orthophonistes, psychologues, psychomotri -cien nes… Les futures mamans y sont aussibienvenues pour se préparer à la naissance deleur bébé au contact des mères présentes et desaccueillantes.

Petite enfance

Se sentir mieux avec son enfant… � Au fil des jours

� « Perdus de vue » Au mois de janvier dernier, quandRené reçoit le n° 68 de notre ma-gazine, il découvre en dernière pagele portrait de Fernand, un copainperdu de vue depuis leurs annéesde scoutisme à Arles. Et il le contacte42 ans plus tard ! D’où leur idéecommune d’étendre la joie des re-trouvailles à d’autres anciens guides,scouts ou «de la route» des années1955 à 1960, pour constituer uneamicale des anciens scouts arlé-siens. Si vous y étiez et que le pro-jet vous intéresse, contactez RenéPalpant au 06 89 22 80 21 ou Fernand Galeron 04 90 49 75 89.

� Espace Info EnergieDans toute la France, se met enplace un réseau d’information surl’amélioration de l’utilisation del’énergie. Espace Infos Energie duPays d’Arles s’ouvre dans les locauxde la CLCV (Consommation, loge-ment, cadre de vie), 6 rue Jean-Bouin, dont les animateurs vont fairevivre le lieu.Horaires d’ouverture : lundi de 9h à12h et de 14h30 à 18h ; mercredide 9 h à 12 h ; vendredi de 9 h à12h. e-mail : [email protected] conseiller en énergie peut aussiêtre contacté au 04 90 96 43 86

� CAF et Bouches-du-RhôneLe département des Bouches-du-Rhône compte 1835407 habitants(chiffres Insee). La Caisse d’alloca-tions familles donne le chiffre de377489 allocataires, dont 14% surle secteur Arles/Salon.

� Sécurité routièreLe Conseil général et Monique Tiba-ron, conseillère municipale, chargéede la prévention routière, ont réuniles jeunes afin de les sensibiliser auxdangers de la route, et leur expliquerles comportements à risques en ma-tière de circulation automobile. Le«Securité Tour Jeunes 13» s’est ar-rêté à Arles, stade Robert-Morel, le12 mai.

« Ces lieux d’accueil sont bé-néfiques pour les parents au-tant que pour les enfants. Leséchanges et les liens qui s’ycréent redonnent confianceaux parents dans leurs capa-cités éducatives. Ils agissentégalement sur le comporte-ment et le développement del’enfant, puisqu’il y a desrègles à respecter… » sou-ligne Josette Pac, conseillèremunicipale déléguée à la Petite enfance.

Les adressesLe CCAS de la Ville d’Arles gère deux lieux d’accueil en-fants-parents : « Les Minots », dans les locaux de la PMI à Barriol, ou-vert le lundi de 13 h30 à 16 h30 et « Bout de Lune »,dans les locaux du Mas Clairanne au Trébon, ouvert lemardi de 8h45 à 11h45.Deux autres lieux d’accueil sont gérés par le centre Hos-pitalier d’Arles, le Conseil général et la CAF : «L’Oasis »à l’Espace Ariane à Griffeuille, ouvert le mardi de 9h à11h30 et le «Club du 1er âge », centre médico-social,rue du Docteur-Fanton, ouvert le vendredi de 9 h à11h30.

Au Mas-Clairanne, le «Bout de lune ». Les lieux d’accueil favorisent la socialisation et le développement de l’enfant

Page 10: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

contactsdu 15 avrilau 13 mai� NaissancesLillani Dureau, Jordan Lorente, RaphaëlBonici, Natacha Fremon, Rania Benarba,Coline Didier, Joseph Poubill, DylanPoubill, Amori Borelli, Célia Contadini,Hugo Farci, Léo Galpin, Bastien Candella,Lou Tayolle, Dory-Ann Chevet, Lou-Antonin Gillot, Eliot Oudot, ThiphaineAmato, Aymeric Rouyer, Ilario Martelli,Ethan Tub Laj Jourdan, Xavier Julliard,Théo Acher, Paolo Cigliobianco, MoussaMarjani, Ambre Meille, Noé Apfflel, HugoRenard, Manon Fustier, Eolia Planchon,Léa Thome, Djové Meckes, Emilien Culot,Camellia El Quodi, Sarah Aabbar, SamuelBrulhard, Jenifer Conan, Inès Ifra, RomainFabre, Paul Maurice, Dorian Cayzac, HugoGalle, Chloé Pialhoux, Oriane Colombier,Sofia Peillon, Johan Aresi, Rayan Pitrat,Thibault Adelle, Abdel-Hay Alfaquir,Brandon Rodriguez, Imane Habouch,Chloé Ignatiew, Sarah Senetaire, PaulBibiloni, Samuel Straboni, Jordan Zirger

� MariagesKhanh Nguyen Van et Alounsay Kingphet,Driss Kobaa et Narima Sahnoune, YoussefStitou et Sonia Boudjemaa, SergeCassanas et Dominique Revert, LudovicSantiago et Marjorie Dewonck, Jean-Louis Tros et Fabienne Delsault, PhilippeMonleau et Aline De Freitas, Turan Et etBrigitte Vesque, Michal Pacvon et AlineAzoulay, Alexis Belhadj et Mariame Qrimi,Bruno Laures et Nathalie Pratlong,Ludovic Escriva et Valérie Horn, Jean-Pierre Capillon et Michèle Sanchez, EricBrassier et Peggy Marot, Jean-ChristopheOrluc et Céline Lopez

� DécèsRaymonde Boymond née Bouhey (88ans), Marie-Rose Baraton née Richaud(79 ans), Pietro Cilia (94 ans), VincentSantacreu (92 ans), Louise Savastano néeGagliano (84 ans), Simone Soler néePichon (80 ans), Elise Mullatier (101 ans),Giuseppe Barra (79 ans), Honoré Lombard(79 ans), Marguerite Ehrer née Girard (90ans), Mireille Jurado née Reig (73 ans),Edmond Abbès (79 ans), Marius Reynier(76 ans), Bernardine Licari née Loucan-Danis (94 ans), Alain Jamin (61 ans),Jeanne Ricard née d’Altilia (93 ans),Maurice Guenadou (85 ans), VictorineHidalgo née Bordenave (84 ans), JeanneRoy née Suzaret (77 ans), Marie-LouiseLaupies (81 ans), Catherine Sicilia (40ans), Henri Richard (85 ans), AugusteArtigue (91 ans), Léonie Jansen néeDourgian (88 ans), Maria Dolorès Lopez(85 ans), Joaquina Belmonte née Santo(89 ans), Marcelle Deforge née Finoël (87ans), Maurice Sautecoeur (69 ans),Maurice Fouchet (75 ans), MargueriteDubois née Mazel (89 ans)

En raison des avis prononcés par laCommission nationale informatique etLibertés (CNIL), seuls les noms desfamilles qui auront donné leurautorisation à une publication des actesd’état civil les concernant seront publiésdans cette rubrique.

Mairie d’Arles� standard : 0490493636Mairie annexe de Salin-de-Giraud :� 0442868212Mairie annexe de Raphèle :� 0490984877Mairie annexe du Sambuc :� 0490972044Mairie annexe de Moulès :� 0490984418Mairie annexe de Mas-Thibert :� 0490987025Accueil cabinet du maireHôtel de ville, 2e étage,� 0490493600Accueil élus, Hôtel de ville, 1er étage,� 0490493604« Arles Ensemble » � 0490493612« Arles Plurielle » � 0490493549« Arles Passionnément » � 0490493936« Alliance arlésienne » � 0490493677État-civil, Hôtel de ville, rez-de-chaussée,� 0490493692 — 04904937670490493849

Affaires générales, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 0490493892Élections, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 0490493653Cimetières, cour des Podestats,� 0490493762Urgences dimanches et fériés� 06 18 44 35 82Allô Propreté� 049049 39 40Hydraulique, chem. pointe de Jouveau,Pont de Crau, — � 0490183162 ou0490183292Service Habitat, 5, rue Molière,� 0490185914Cadastre, 5, rue du Cloître, cour,� 0490493634Permis de construire,5, rue du Cloître, cour, � 0490493633Kiosque du net, place de la République,� 0490493775CCAS, 2, rue Aristide Briand,� 0490184680Crèche collective Lou Pitchounet,15, rue du Docteur-Fanton,� 0490963212Crèche familiale, rue Aristide Briand,� 0490184680Structure multiaccueilLa Souris verte, rue Marius Allard,� 0490936851Halte-garderiesLa Poule rousse, Barriol, � 0490937680Van-Gogh, place Felix-Rey,� 0490497029 Gribouille, 10 rue du docteur Schweitzer,� 0490963550Les Tuiles bleues, rue du Château-d’eau(Mas-Thibert), � 0490987332Centres sociauxChristian-Chèze, place Maurice Thorez,� 0490493821

Le Mas Clairanne rue MariusAllard,� 0490965361Centre socio-culturel Les Tuiles bleues,rue du Château d’eau (Mas-Thibert), �0490987332Antennes mairieTrinquetaille, 2, rue de la Verrerie, �0490962261Pont-de-Crau, rue Auguste Broussonet, �0490496389Griffeuille, 10 rue Jean Cocteau �0490968525Maisons de quartierGriffeuille, place V. Auriol, �0490189503Trinquetaille - � 0490962261Accompagnement scolaireATP- Ville d’Arles, 7, bd Salvador Allende,� 0490189634Antenne universitaireespace Van Gogh et ancien archevêché �0490493753Médiathèque, espace Van Gogh �0490493939Archives communales,espace Van Gogh — � 0490493874Service des sports, rue F. de Lesseps,� 0490493685,Complexe sportif Fernand Fournier,av. Joseph Imbert — � 0490493743Stade des Cités, rue Pierre Sémard, �0490961637Stade Mailhan, rue Jean Charcot, �0490962541Stade et gymnase Van Gogh,rue de la Tour des Jonquets, �0490965086Stade et gymnase Véronique Angelin,rue Vincent Scotto — � 0490937905Stade et gymnase Robert Morel,rue Robert-Martin — � 0490966869Stade et gymnase Louis-Brun,av. Louis Vissac — � 0490934015Stade et gymnase Robert Mauget,rue du dr Schweitzer — � 0490962399Palais des sports J.-F. Lamour,av. de Stalingrad — � 0490937624Salles Saint-Pierre, rue des Capucins,� 0490960061Piscine Guy-Berthier, av. de Stalingrad,� 0490960685Piscine Philippe Rouget, rue de Pskov,� 0490966939Piscine Marius Cabassud,av. Joseph Imbert, — � 0490493765Centre de formation des apprentisrue Lucien Guintoli — � 0490493681École municipale de musiqueplace de la Croisière — � 0490930847ou 0490493656Maison de la Vie associative2, bd des Lices — � 0490935375Office de tourismeEsplanade Charles De Gaulle �0490184120Point écoute : 0490934650

Autres services publicsCIO (centre d’information etd’orientation) 2, rue Léon Blum� 0490961362Centre d’InformationDroits des Femmes et des Familles� 0490934746 — 0490184349Sous-préfecture, � 0490183600Centre de secours principal d’Arles(pompiers) (administration) 0490936295le 18 (Service départementald’interventions et de secours)Gendarmerie nationale, � 0490525060Commissariat de Police, �0490184500Centre hospitalier Joseph Imbert,� 0490492929Urgences, � 0490492922SMUR, � 0490492999Clinique Jeanne d’Arc, � 0490993232Urgences, � 0490993233Clinique Jean Paoli, � 0490993400Urgences, � 0490993401CPAM � 0820 01 3000CAF � 0821 01 9913Service social � 04 90 99 34 01Médecine du travail, � 0490967036La Poste, � 0490184110France Télécom, � 0442373014CCI Pays d’Arles, � 0490990808Chambre de métiers :- Arles � 0490961683Aéroport Marseille-Provence,� 0442890974Aéroport Nîmes-Arles-Camargue,� 0466704949Boutique des transports,� 0490963625 ou 0810 00 08 16Taxis arlésiens,� 0490969003Taxi salinier, � 0442868389SNCF, � 0836353535DDE, � 0490936874EDF, � 0490951543 ou 0810 084084- dépannage � 0810 333184GDF, � 0490893900 ou 0810 084084- dépannage � 0810 893900Société des eaux d’Arles (SEA) � 0490496009- dépannage eau � 0490960737- dépannage assainissement

� 0490960673ANPE, � 0490184300Assedic, � 0811 01 01 13Maison du droit, � 0490522061Tribunal d’instance, � 04 90 52 21 30Tribunal de commerce,� 04 90 52 20 30Greffe du Tribunal de commerce,� 04 90 96 57 80Conseil des prud’hommes� 04 90 52 08 70Centre des impôts, � 0490994800Recette des finances, � 0490188080

10� État-civil

Page 11: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

11 tribune

Petite histoire arlésiennehélas ! Trop fréquente !

Marguerite ArsacGroupe Alliance Arlésienne

Un jeune couple attend un enfant. Commentgarder leur travail et faire garder l’enfant ? Ilsse renseignent auprès des responsables destructures d’accueil. Seule possibilité : 2 heures,deux fois dans la semaine et pas avant octobre.162 places pour 50 000 habitants (trois foismoins que dans d’autres villes du département),et pratiquement toutes créées avant 1993,montrent bien que depuis plusieurs années la«petite enfance» n’est pas une priorité politiquesur Arles. La ville n’a pas su utiliser le « plancrèche » du gouvernement précédent, ne lais-sons pas passer celui du gouvernement actuel.Devant ces structures d’accueil insuffisantes etvieillissantes (sauf la Souris Verte, bien entendu)les parents se sentent délaissés par la collec-tivité ; et le personnel, qui s’investit en perma-nence, se décourage.

La « Prestation jeune enfant » récemment ins-tituée donne un libre choix financier aux famillespour le mode de garde de leurs enfants maisquelle liberté quand il n’y a pas d’offre !Quels que soient ses moyens, une communedoit accroître son offre de garde (quitte à sti-muler le secteur privé : crèches privées, paren-tales ou d’entreprise) parceque c’est ce que luidemande ses administrés. Après la crèche de Trinquetaille qui est indis-pensable, il faut créer une grande structured’accueil sur les terrains SNCF pour les habi-tants de Griffeuille, Monplaisir, les Alyscampsmais aussi pour les ingénieurs, professeurs,étudiants que les «nouvelles technologies» at-tireront.

La loi du 27 février 2002 prévoit que « lorsque la com-mune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletind’information générale […], un espace est réservé à l’ex-pression des conseillers n’appartenant pas à la majoritémunicipale ».C’est donc dans ce cadre que nous nous exprimeronschaque mois dans « Arles Informations municipales » afind’informer nos concitoyens des positions de notre groupesur la politique municipale la situation d’Arles et son ave-nir par des articles généraux ou portant sur un sujet pré-cis concernant la vie des arlésiens.

Depuis des années, la mairie mène àcette période de l’année des cam-

pagnes de démoustication, en particuliercontre « les aedes (moustiques deschamps) et les culex pipiens (moustiquesurbains) avec l’Entente interdépartemen-tale de démoustication (EID) », expliqueOdile Crombé, ingénieur, chef du serviceenvironnement de la Ville.

« Les culex pipiens, moustiques de ville,naissent, vivent et meurent dans des eauxstagnantes urbaines comme les bouchesd’égouts. L’EID les traite depuis longtemps».Cette institution, opérateur public, est leseul organisme habilité à démoustiquersur le littoral. A partir d’une cartographietrès détaillée des marais et des agglomé-rations proches de la côte, ses techniciensinterviennent à la demande des collecti-vités. À Arles et en Camargue, l’EID sur-veille toute l’année l’émergence des larveset traite avec des produits dits biolo-giques.

Le problème des aedes est plus com-

plexe. « Ils pondent sur des surfaces sécheset éclosent lorsque les sols sont mis en eau.Présents en très grand nombre en Camargue,ils sont systèmatiquement recensés en péri-phérie de villes. Ils peuvent parcourir des di-zaines de kilomètres ». Le traitement pourdiminuer la nuisance doit tenir compte dela présence d’une réserve naturelle et duParc naturel régional de Camargue.

Le programme de démoustication enzone rurale, hors des limites du parc, avecle BTI (produit biologique), est notam-ment appliqué dans le marais de Beau-champs. «On contrôle aussi les rizières,prairies et réseaux de fossés au nord d’Arles,sur le plateau de Fourchon et dans la zone deMeyranne aux alentours de Raphèle »,ajoute la chef de service environnement.

Le moustique va-t-il être définitive-ment éradiqué d’Arles ? «Il ne faut pas queles gens s’imaginent que les nuisances vontdisparaître car il n’est pas question de revoirle statut des milieux protégés comme leparc», répond Alain Dervieux, conseillermunicipal, administrateur au parc régio-nal et chercheur au Desmid, unité duCNRS spécialisée dans les milieux hu-mides.

«En outre, la gestion hydraulique de laCamargue, depuis un bon siècle, a un impactdirect sur le développement des aedes. Nousavons modifié le rythme hydrologique natu-rel pour le remplacer par un rythme nouveauqui a favorisé la multiplication du mous-tique ». La démoustication contient leurprolifération.

Démoustication

Le retour des beaux jours dans les zones humides du Delta signale aussi celui des moustiques.

Relevé de larves dans les marais de Beauchamps

Page 12: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

Manifestation pour la protection sociale et les droits à la retraite le 13 mai

��

12

Feria pascale : prouesses de caballero et de banderillero

1er mai des travailleurs, le déjeuner dans les jardins des Alyscamps organisé par la CGT

la ville en photos

Les cérémonies en mémoire du 8 mai 1945

Les formations musicales arlésiennes avec le collectifcontre la guerre en Irak en concert le 9 mai

1er mai, place de la Major : bénédiction des gardians

Une calèche pour vous emmenerdans les marais du Vigueirat

Inauguration de l’exposition sur l’Algérie antiqueFestival européen de la photo de nu du 8 au 11 mai

Page 13: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

13 tradition

Henri Laurent, mas des Marquises àSalin-de-Giraud, se souvient : «Dans

les années 1940, il y avait une seule associa-tion d’éleveurs. Son siège était au Waux-Hall,sur les Lices, à Arles. Peu à peu, on a diffé-rencié les élevages de race espagnole pour lescorridas, de ceux de taureaux de race Ca-margue pour les cocardiers. » L’associationdes éleveurs de «Camargue » est consti-tuée et décide d’installer son siège àNîmes. « Les criadores de toros », eux,sont restés à Arles.

«Tous les lundis après le marché, les ma-nadiers se retrouvent, au Grand café de laBourse. » Marcel Mailhan a été présidentde l’association de 1960 à 1990. PuisFrancis Fabre et Jacques Blatière lui ontsuccédé. « J’ai assuré l’intérim jusqu’auxélections en 2000 où l’on a voté pour la pre-mière fois à bulletins secrets. Je peux dire queje suis le premier président du troisième mil-lénaire ». Assis dans son salon, au milieudes trophées taurins et des tableauxd’Etienne Laget, le président des mana-diers de race di bioù, aime les formulespour raconter les aléas du métier et dé-tailler les traditions arlésiennes. Depuisdeux autres associations de manadiers ont

été créées dont une pour les abrivados.De l’œil et de la patience«Le taureau de Camargue, c’est un sportif.Il est minime, cadet, junior. S’il est bon il vaen équipe première. A l’âge de 6 ans, il com-mence à être connu et reconnu par l’aficion»,explique Henri Laurent. Avant, il a fallufaire les bons choix dans l’élevage, sélec-tionner puis essayer les jeunes taureaux.Dès la troisième année on trie ceux quipartent à l’abbatoir, les étalons ou les co-cardiers qu’on fera «courir dans des arènesdifférentes et devant des raseteurs de plus enplus aguerris ». Le supposé cocardier doitconfirmer. « Il s’éteindra après quelquescourses ou au contraire va se bonifier, deve-nir un fauve redoutable ». De la tremped’un Goya, exceptionnel cocardier, partiau paradis des bioù en 1986 après unebelle carrière à la poursuite des hommesen blanc. « Il ne passe pas un jour aux Mar-quises sans que le nom de Goya vienne dansla discussion». Le manadier est fier d’avoir« sorti » Goya d’un élevage qui remonteaux bêtes que possédait le marquis de Ba-roncelli.

Sortir un Goya ou un Clairon, c’est lerêve de tous les manadiers, des marais del’Aude à Uzés, de Camargue ou de Crau,rêve difficile à atteindre. «Nous sélection-nons l’agressivité sur le long terme. C’est sonmental, quelque chose de très subtil que nousrecherchons ». Chaque année les éleveursprésentent leurs jeunes recrues, plus lestaureaux déjà testés les années précé-dentes. Malgré plus de 800 courses au ca-

lendrier 2002 (dans toutes les catégories),organisées par les clubs taurins dans leVaucluse, le Gard, l’Hérault et lesBouches-du-Rhône, les manadiers ont dumal à trouver suffisamment d’engage-ments pour essayer leurs taureaux.

Coup de pouce à l’élevage, l’État a décerné une appellation d’origine (AOC)aux territoires de production qui seconfondent avec ceux du cheval Camargue.

Portrait

Profession : manadier

Les six associations* utilisatrices desarènes de Salin se faisaient du souci.

Elles y accueillent beaucoup d’enfants etelles mesuraient que la sécurité n’était passuffisante. Des travaux d’urgence sont en-trepris en ce moment sous la conduite duservice des Bâtiments communaux de laVille. Ils portent sur la consolidation de l’édi-fice et s’appuient sur une étude techniquedu Lerm (le laboratoire arlésien d’études etde recherche sur les matériaux). Celle-ci aconfirmé ce que les Saliniers savaient : levieux béton, de mau vaise qualité, ne sou-tiendrait plus longtemps la structure. Sa restaura-tion avec du béton neuf et des ferraillages est ef-fectuée par l’entreprise Freyssinet, la maçonnerie,la ferronnerie, respectivement par les entreprises

Tahon et Sanchez. Par la suite, des travaux de gros entretien et d’em-bellissement sont prévus, qui seront inscrits auxprochains budgets d’Arles. Philippe Martinez com-

mente le projet d’ensemble : «C’est un vieuxbâtiment qui peut recevoir 800 personnes.Ces arènes ont 80 ans, il faut leur donnerun coup de jeune. On a enlevé les partiesqui menaçaient de s’effondrer. On va main-tenant intervenir sur les poutrelles, puis surla façade. D’abord la sécurité. Ensuite, onva rendre les arènes plus fonctionnelles(couverture du toril, deuxième sortie, garde-corps, escalier supplémentaire, accès ex-térieur à la buvette avec un rideau métal-lique, drainage de la piste), enfin leurembellissement. » Dans ces travaux nousavons suivi les demandes des principaux

utilisateurs, les associations.

*) Le comité de la féria, le club taurin Provence Aficioun, le clubtaurin Paul-Ricard, le comité des fêtes, l’association des jeunesles Péquélets et l’école taurine. Elles attirent 20 000 spectateurs

� Salin-de-Giraud : des arènes plus solides

Salut à LouLa mairie annexe félicite Sonia Tayolle. Laconseillère municipale, déléguée à la vie associa-tive de Salin, est maman d’une petite Lou, née lemois dernier.

Michel Vauzelle, auConseil régional a fait en

sorte que les élevagesde Camargue

obtiennent l’AOC.

Visite de chantier au début du mois avec le maire

Goya, taureau emblème de la manade Laurent

Page 14: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

sport 14

Les décathloniens sont-ils des spécialistesde ces sports combinés ?André Martre : Le bon décathlonien estplutôt un « touche-à-tout » de qualité. Ildoit être suffisamment rapide, coordonné,endurant, résistant, avoir assez de détente,dans l’espoir d’atteindre de bonnes per-formances dans les dix disciplines.Leur spécialité c’est la pluridisciplinarité.Un décathlonien excellent à la course ne battra jamais un sprinter, mais l’inverseest vrai aussi, un grand athlète dans unediscipline n’arrivera pas premier au décathlon.

Combien de meetings comme celui d’Arlessont organisés dans le monde ?A. M. : Hors Jeux olympiques et cham-pionnats, on en compte quatre. Depuisdeux ans, celui d’Arles est inscrit au Chal-lenge de la fédération mondiale desépreuves combinées (IAAF).

Combien d’athlètes internationaux se retrouvent à Arles ?A. M. : entre 30 et 40 garçons et le mêmenombre d’athlètes filles. Participent aussià ce meeting les minimes de la région.Mais il n’est pas question d’en demander

Décathlon et heptathlon les 7 et 8 juin 2003

Des athlètes bons en tout

Les horaires� Samedi 7 juinà partir de 11h30, épreuves du décathlonhommes (100m, longueur), de l’heptathlonfemmes (100m haies, hauteur)à partir de 14h, suite des épreuves dudécathlon (poids, hauteur, 400m), et del’heptathlon (poids, 200m)

� Dimanche 8 juinà partir de 10h, suite des épreuves dudécathlon hommes (110m haies, disque,perche, javelot, 1500m), heptathlon femmes(longueur, javelot, 800m)Podiums vers 17h30

6e édition de la compétitionreconnue par la fédérationinternationale (IAAF) au«Challenge Mondial desépreuves combinées».L’événement, un décathlon etun heptathlon - est organisésur deux jours par le SOA.Précisions avec AndréMartre, président du SOA.

110 mètres haies, sauts, lancers… des épreuves spectaculaires pendant deux jours

Page 15: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

15

Finies les vacances de Pâques… maispour les élèves du CE2 de l’école Jules

Vallès, la reprise du lundi 28 avril est ré-jouissante. Dès 9h, ils étaient sur le site deBeauchamp pour une journée découvertedu canoë-kayak. Un baptême pour la plu-part d’entre eux. Gilet de sauvetage bou-clés, ils écoutent les dernières recom-mandations des éducateurs, impatients demettre leur embarcation à l’eau…

Cette activité a été mise en place grâceà un partenariat entre la Ville et l’Educa-tion nationale, s’appuyant sur un projetpédagogique entre enseignants, éduca-teurs territoriaux, parents, coordinateurs,et le service des sports de la Ville.

Cette année, dix classes arlésienness’initieront au kayak sur le canal de la val-lée des Baux pendant deux journées avantune sortie en eau vive : la descente duGardon entre Collias et le Pont-du-Gard.

Lionel Schneider, adjoint aux sports asuivi les aménagements qui viennentd’être réalisés par la ville : vestiaires et toi-lettes pour améliorer l’accueil desgroupes.

« Le canoë-kayak est un sport accessibleà tous, évolutif. On peut le pratiquer ensimple ballade ou chercher des sensationsplus fortes. C’est aussi une manière pour lesenfants de découvrir les richesses de la nature… ».

Le centre d’initiation à l’activité canoë-kayak,sur le site de Beauchamp (en contre-bas dela Rocade) est géré par la Ville.- Il fonctionne pendant deux périodes(Septembre/octobre et mai/juin).

- 3 éducateurs du service des sportsencadrent les enfants.

- La Ville met à disposition 2 canoës,et 30 kayaks.

Ça pagayeà Beauchamp !

autant à ces adolescents. Les éducateurssportifs les encouragent à la pratique deces épreuves multiples, en constituant deséquipes de trois garçons ou trois filles. Lestrois concurrents se partageant les dixépreuves du décathlon. Le 400m et le1500m sont courus par les trois équipiersen relais. Leur participation c’est le plai-sir de se retrouver au milieu des cham-pions.

Combien d’adhérents avez-vous au SOA?A. M. : entre 170 et 180, dont les troisquarts ont 18 ans et moins. L’enfant pré-fère essayer plusieurs disciplines que sespécialiser dans une seule. Son intérêt,c’est de venir passer un bon moment surle stade en participant au saut, à la course,au lancer.... Cela peut lui ouvrir des hori-zons. Au SOA, on ne cherche pas à enfaire le champion de sa rue.

Les podiums 2002Décathlon :Laurent Hernu : . . . . . . . . . . . . . . . .8108 ptsPierre-Alexandre Vial : . . . . . . . . . . .7989 ptsVolodymyr Mykhaylenko : . . . . . . . .7931 ptsHeptathlon :Marie Collonville : . . . . . . . . . . . . . .6083 ptsSvetlana Parfyonova : . . . . . . . . . . .6029 ptsMargaret Simpson : . . . . . . . . . . . .6004 pts

Décathlon et heptathlonDécathlon, hommes (100m, saut en longueur, poids, hauteur, 400m, 110m haies,disque, perche, javelot, 1500m)Heptathlon, femmes (100m haies, hauteur, poids, 200m, longueur, javelot, 800m).

«Notre ville mettra tout en œuvre pour assurer aux participants un séjour agréable et souhaite aux athlètes d’établirleur meilleure performance» déclare Lionel Schneider, adjoint au sport

Page 16: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

16culture

� Le flamant roseet sa place en CamargueDu 1er avril au 30 juin au lieu-dit«Clos d’esclot » au bord de l’étangdu Fangassier, le Parc de Camarguea installé une exposition didactiquesur le flamant rose, son mode devie, son intérêt dans la chaîne éco-logique. On apprend, entre autre,que cet étang est le seul site de reproduction des flamants roses enFrance. David Bernard, Jessica Ponsat et Nadine Youssef, origi-naires de Salin de Giraud informentles visiteurs tout en veillant sur lacolonie de flamants.Contact sur place : 06 21 87 00 26

� Concours de peintresà RaphèleOrganisé en extérieur, dimanche 4 mai pendant la foire aux fleurs etsur le thème du marché, leconcours a réuni une dizaine depeintres du pays d’Arles, mais aussid’Istres et d’Avignon. Grand succèsde fréquentation pour cette mani-festation organisée par le comitéd’intérêt de village « Raphèle- Ave-nir». C’était la première fois que lesfleurs et les peintres se rencon-traient ainsi.

� Concours de créationsUniversité de la radioAvant le festival des créateurs desons des 12, 13 et 14 juillet, avecdes stages et des présentationspubliques d’œuvres sonores qui ca-ractérisent la richesse et la diver-sité de la création radiophonique,l’Université de la radio organise unconcours de créateurs ouvert auxamateurs de sons et de montagessonores en tout genre. Les inscrip-tions sont ouvertes jusqu’au 15 juin.

� Brèves

Du 5 au 13 juillet, Les Rencontres d’Arles (nedites plus les Rip !) nous invitent à décou-

vrir 41 expositions. Certaines resteront jusqu’àmi-octobre ! La nouveauté 2003 : les soiréesprojection déménagent du Théâtre antique auxateliers SNCF (entrée chemin des Minimes) quideviennent le cœur du festival et des réjouis-sances. En effet, après les projections photo-graphiques et les soirées des Suds, l’autre grandfestival de l’été, des «after» sont prévus tous lesjours. Des concerts, fruit de la collaborationamicale établie entre les équipes du Cargo denuit, des Suds et des Rencontres. Sur place ontrouvera aussi un bar, un restaurant et une li-brairie. Pour rallier le centre-ville aux Atelierset inversement, une navette de la Star est pré-vue gratuitement de 9h à 22h.

Des expositions-événementsClaude Berri, cinéaste, montre pour la premièrefois sa collection d’œuvres de Man Ray, Brassaï,Steichen… (à l’archevêché et au cloître Saint-Trophime).La Chine : 15 artistes portent leur regard surl’évolution de leur pays depuis les événementsde la place Tien An Men (manifestations àPékin en 1989) : des tirages de 36m de long,sur les thèmes de la vie quotidienne aujour-d’hui en Chine seront exposés.20e anniversaire du «Conservatoire du litto-ral ». Les commandes photos, témoignages de

l’évolution du littoral français depuis vingt ans,seront projetées sur la bâche masquant les tra-vaux sur l’amphithéâtre romain. Portraits d’irakiens avant la guerre. Sont-ilsmorts ou encore en vie, ces «gens d’Irak» pho-tographiés par Hien Lam Duc ? Au nom detous les anonymes victimes de toutes lesguerres.Arles célèbre les FRAC. Les Fonds régionauxd’art contemporain (FRAC) étaient créés en1983 par Jack Lang. Pour cet anniversaire, leministère de la Culture organise une grande ex-position nationale dans quatre villes : Stras-bourg, Avignon, Nantes et Arles. Afin de mieuxfaire connaître l’art contemporain. Les œuvresprésentées à Arles utilisent le médium photo-graphique. A la chapelle Sainte-Anne et auxAteliers SNCF.

*) Le programme complet du festival sera publiédans le supplément Rencontres d’été 2003, àparaître en juin. Renseignements : 04 90 96 76 [email protected]

Festival de la photographieLes Rencontres d’Arles 2003 : plusd’expositions, plus d’espaces dont8000 m2 aux Ateliers SNCF

Alain Arnaudet, François Hebel et François Barré, les trois têtesdes Rencontres d’Arles

Mao Zedong 1949 © Hou Bo & Xu Xiaobing

Page 17: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

17

� Collège des traducteursLe collège international des traduc-teurs littéraires, situé à l’angle del’Espace Van-Gogh, s’est associéaux manifestations de l’année del’Algérie en France. Il reçoit le 4 juinà 18h30, Waciny Lâredj, auteur desBalcons de la mer du Nord, éditéchez Actes Sud, avec sa traductriceCatherine Charruau, et l’éditeur- auteur, Sofiane Hadjadj.Lectures de textes de Sylvie Germain, le 13 juin à 20h30, avantune rencontre avec l’auteur le 14juin à 15h30.CITL : 04 90 52 05 50.

� Centre de conservationdu livre

Partenaire de l’exposition « Icônesarabes, art chrétien du Levant » du6 mai au 17 août à l’Institut dumonde arabe de Paris, dans lecadre du projet européen Manu-med, le centre de conservation dulivre d’Arles a restauré certains desouvrages exposés. Notamment leprestigieux manuscrit enluminé dumonastère de Balamand (Liban) da-tant du XIIe siècle.

� Concours de chantà TrinquetailleOrganisé par le CIQ le 21 juin à par-tir de 14h30 à l’Espace «Daillan»,boulodrome de l’avenue Edouard-Herriot, c’est une manifestation gratuite, conviviale et en plein air oùvous viendrez découvrir de nou-veaux talents. Une façon de faire lafête de la musique dans son quar-tier.

� Brèves

Du 14 au 20 juillet Arles accueille les musiques du monde avec plus de 50concerts au Théâtre antique et cour de l’archevêché. Dans les rues et les jar-dins, apéros dédicaces, siestes musicales, repas de quartiers, cinéma enplein air, tellinade à Salin, les after à l’atelier.Les Suds c’est tout ça, et aussi les stages de flamenco, sévillane, danse orien-tale, danse africaine, hip-hop, danse berbère, capoeira, salsa et rueda de ca-sino, tango argentin, percussions africaines, calligraphie arabe, 23 en tout,dans des lieux du centre ville, à deux pas des concerts et des autres anima-

tions. Les niveaux des stages vont de l’initiation au per-fectionnement. Les Arlésiens sont vivement invités à s’yinscrire.

Contact stages : Frédérique Bertet Suds à Arles, Maison des suds66, rue du 4-septembre - 13200 ArlesTél. 0490960627-Fax [email protected] / www.suds-arles.com

Portraits BarriolaisL’an dernier, l’équipe des Rencontres avait réussi un événement artistique autour du 30e

anniversaire du quartier de Barriol, avec un groupe de jeunes filles, devenues reportersd’images, et Jane Evelyn Atwood, photographe américaine, complice du projet. LesRencontres donnent une suite à cette expérience.

« Je représente mon quartier », atelier misen place au centre social de Barriol, avec

un autre groupe de jeunes photographes, pour-suit l’idée de dresser les portraits des habitants,« en situation», dans l’exercice de leur activitéou dans un instant caractéristique. Les prises etvues, la sélection des images, toujours avec l’ap-port artistique de Jane Evelyn Atwood, ferontl’objet d’une exposition-événement pendant lesRencontres de juillet.

La veille de l’ouverture du festival de la pho-tographie, les panneaux électo-raux de la commune seront re-couverts de grands tiragescouleur (70x100 cm), sélectionde ces photos des gens de Barriol.Entre 100 et 150 clichés- portraitsseront affichés dans toute la ville,explique Alain Arnaudet, respon-sable des ateliers aux Rencontres.

Une initiative pour laquelle les

Rencontres se sont appuyées sur la Régie de dé-veloppement social et l’association Yaka. Parailleurs, pendant le mois de juin, on pourraaussi revoir l’exposition de l’an dernier «Les 30ans de Barriol » au Théâtre de La Calade.

Des ateliers toute l’annéeIl y a le festival, et les ateliers dans les écolesavec des plasticiens photographes qui appren-nent aux enfants comment on crée des imageset comment les comprendre. Atelier construc-

tion-destruction d’images avec desclasses de CP et CE1, et atelier surles rites et les rituels du quotidiendes élèves, les cadres de leur viepersonnelle, avec les classes deCE2, CM1 et CM2. Les résultats deces travaux et réflexions seront pré-sentés dans les écoles à la fin del’année scolaire, et à la commande-rie Sainte-Luce pendant le festival.

� Suds à Arles : les stages

Page 18: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

La reine d’Arles au Japon

«Nous avons été reçues royalement »,résume Francine Riou, directrice

adjointe de l’Office du tourisme d’Arles,qui accompagnait fin avril au Japon lareine d’Arles Florence Disset et sa demoi-selle d’honneur Ludivine Chagnoleau. Ladélégation arlésienne était invitée au paysdu Soleil Levant pour participer à la céré-monie d’ouverture d’un parc à thème

baptisé « la Forêt de Provence » dans laville d’Ito, au sud du Japon.

Témoignage de l’engouement des Nip-pons pour la Provence en général, pourVan Gogh et pour Arles en particulier, ceparc occupe un terrain de 33 000m2.Pour offrir des moments de calme et derelaxation à ses visiteurs, 300 variétés defleurs ont été plantées (dont 50 espècesde roses) dans ce parc verdoyant quicomprend aussi un jardin aromatique auxsenteurs méridionales : lavande, romarin,etc.

«Au centre du parc, un village provençala été reconstitué avec beaucoup de goût», ra-conte Francine Riou. Un vrai café et saterrasse jouxtent une galerie d’art qui pro-pose des reproductions de huit tableauxcélèbres de Vincent Van Gogh comme lesTournesols, Café, la nuit ou encore le pontLanglois. Les visiteurs pourront aussi ytrouver la brochure en japonais éditée parl’Office de Tourisme d’Arles. « La région

d’Ito compte beaucoup de résidences secon-daires appartenant à des habitants de Tokyo.Nous espérons donner envie à cette clientèleaisée de venir à Arles. Et nous sommes laseule ville présente dans le parc», expliquela directrice adjointe de l’Office de tou-risme.

Au Japon, une telle inauguration se dé-roule selon un rituel protocolaire. Plu-sieurs personnalités (gantées de blanc…)coupent cérémonieusement le ruban :M. Abe, PDG du parc et le consul deFrance à Tokyo, aux côtés des trois Arlé-siennes. La veille, la délégation avaitrendu visite au maire de la ville, M. Suzuki.

Au total 120 personnes, dont de nom-breux journalistes japonais, assistaient àcette cérémonie dont la presse nippones’est largement fait l’écho. Cette invitationjaponaise a donc permis à la ville d’Arlesune opération de relations publiques dontelle n’aurait pas eu seule les moyens.

18loisirs

• Balade à la PalissadeSur un terrain appartenant au Conservatoire du lit-toral, le domaine est le point de départ d’un sentierde découverte de la Camargue originelle, celle entrele Rhône et la Méditerranée. Possibilité de prome-nade à cheval et exposition permanente sur la na-ture.Ouvert tous les jours de 9h à 17hTarifs, pour les circuits à pied : 3€ (troiscircuits possibles) ; balades à cheval : 14,7€(1h) ou 24,7€ (2h).Tél. 04 42 86 81 28 - Fax 04 42 48 82 18

• Le parc ornithologiquede Pont-de-GauSur 60 hectares de marais, le parc permet une approche facile et passionnante des oiseaux de Camargue, grâce aux volières et aux étangs. Troisparcours fléchés donnent le choix entre une courtebalade avec des enfants ou une découverte appro-fondie de plusieurs heures.Sur la route des Saintes-Maries. Ouvert tousles jours de l’année sauf le 25 décembre de9h au coucher du soleil (du 01/04 au 30/09)et de 10h au coucher du soleil (01/10 au31/03). Tarifs individuels: adulte 6€,enfant de 4 à 10 ans 3€Tél. 04 90 97 82 62 - Fax 04 90 97 74 77

• Le petit train salinier En une demi-heure, le petit train vous fait découvrirde l’intérieur le site fascinant des Salins. La visiteest commentée et permet de comprendre la récoltedu sel. Départ du « point de vue » sur la route de Piémançon, après Salin-de-Giraud.Départs toutes les heures, tous les jours de10h a 12h et de 14h a 18h (d’avril àoctobre) Tarifs : 5€ adultes, 3€ enfants de4 à 10 ans, groupe à partir de 20 pers. 4€.Tél. / Fax : 04 42 48 81 87

• Le Musée camarguaisRetrouver la vie d’un mas camarguais au XIXe siècle,c’est possible au musée installé dans la bergerie du

Mas du Pont-de-Rousty où les expositions retracentl’évolution des paysages et des activités humainesdu delta du Rhône.Jusqu’au 30 septembre ouvert tous les joursde 9h15 à 17h45 (jusqu’à 18h45 en juilletet août). Tarifs : 4,60€ pour les adultes,2,30€ pour enfants et étudiants, gratuit pourles enfants de moins de 10 ans)Musée Camarguais : tél. 04 90 97 10 82

• L’abbaye de MontmajourTout le monde connaît sa silhouette massive de pierreblanche qui monte la garde à l’entrée des Alpillesdepuis mille ans, mais il faut profiter des expos pho-tos de l’été pour la revisiter…Tél. 04 90 54 64 17. Ouvert tous les jours de9h à 19h jusqu’au 30 septembre.Tarifs : 6,10€ pour les adultes,gratuit pour les moins de 18 ans.

Neuf idées pour (re)découvrir le

À Ito, les photographes japonais sous le charme

Page 19: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

19

Des touristesembarassants

En 1680, il existait prés de Pont-de-Crau une banale petite source qu’un

fait étrange allait rendre célèbre dans laFrance entière.

Une jeune bergère hydropique (souf-frant d’œdème) ayant bu de son eau setrouva subitement guérie de son mal. Apprenant cela, une dame du monde,madame de Sommeyre, atteinte de la gra-velle (calculs), tenta la même expérienceet guérit aussi rapidement. La nouvelle serépandit dans la région et bientôt lasource fut assaillie par tous les graveleux,ulcéreux, dartreux et autres souffreteux.La machine publicitaire se mit en place.Chimistes et médecins attestant des vertuscuratives de ces eaux, le Mercure Galantdans sa publication du mois de novembre1680, vanta les mérites de cette sourcemiraculeuse. Arles, déjà connue pour sesvestiges et son art de vivre, ajoutait unecorde à son arc en devenant la ville detoutes les guérisons. Les consuls firentbâtir une belle fontaine agrémentée d’unbassin et le monde se précipita chez nouspour le plus grand bonheur de nos hôte-liers d’alors.

Malheureusement, le nombre de gué-risons étant très limité, les clients passa-blement abîmés par la maladie et souventcontagieux, nos touristes en fin de séjourrepartaient le plus souvent vers le cime-tière.

L’image de la ville s’en trouva sensible-ment altérée. La source perdit rapidementde sa crédibilité. On mit fin au phéno-mène en décrétant que l’eau avait été pro-bablement polluée par les infiltrations ducanal de Craponne et avait perdu toutesses vertus. Elle tomba dans l’oubli aupoint même de disparaître totalement.

Deux siècles plus tard, en nous racon-tant cette histoire, Emile Fassin prétendavoir retrouvé l’emplacement de la divinerésurgence qui ne donnait déjà plus qu’unmaigre filet d’eau. N’attirant plus per-sonne, elle avait cédé toute sa clientèle àun petit cabaret voisin réputé pour sonvin blanc.

Si le vin ne nous guérit pas de tous lesmaux, il a au moins le mérite de nous lesfaire oublier un moment. En tout cas,leçon est prise. Il vaut mieux attirer letouriste avec des valeurs sûres.

pays d’Arles• l’Ecomusée de la CrauOutils anciens ou expositions sur le pastoralisme etla transhumance, les traditions de la Crau sont ra-contées et expliquées dans une ancienne bergerie.Découverte aussi de la géologie, de la faune et dela flore. Tous les jours de 9h à 12h et 14h à 18h.Entrée gratuite.Écomusée de la Crau à Saint-Martin-de-Crau Tél. 04 90 47 02 01

• Parc des SablonsC’est une « ferme pédagogique» qui permet de fairedécouvrir aux petits citadins élevage et culture enversion camarguaise.Route de Gimeaux. Tél. 04 90 96 25 01Ouvert de 14h à 18h tous les jours.Tarifs : 4€ pour les adultes, 2€ pour lesenfants de moins de 12 ans.

• Musée du rizPour être incollable sur le riz, le musée familial duPetit Manusclat est une étape indispensable sur laroute des plages. Dégustation et vente de riz biolo-gique.

Durée de la visite : environ 1 heure.Ouvert tous les jours de 9h à 12het de 13h30 à 17h30. Musée du Riz au SambucTél. 04 90 97 29 44

• A cheval à la manade SalierènePour apprendre la monte camarguaise ou se per-fectionner au travail de gardian, la manade Salie-rène propose des stages d’une semaine, très com-plets et encadrés par des moniteurs diplômés. Desrandonnées équestres de plusieurs jours sont aussiorganisées.Manade Salierène - Tél. : 04 66 87 45 57

Page 20: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

Mathé� L’histoire de lapoule et de l’œuf,de José LuandinoVerga, éditeur« L’école des loisirs »Dans un pays d’Afrique, une pouleappartient à une villageoise. Mais cettepoule va pondre un œuf dans le jardin dela voisine. À qui appartient l’œuf ? Lapolémique enfle, enfle. On va faire appel àde multiples témoins, à l’homme de loi, aumarchand de grain. Mais quelqu’un finirapar mettre d’accord les deux femmes.Délectables palabres à l’africaine. Pour les11-12 ans.

� Le feu de Shiva, de Suzanne Fisher Staples, chez Gallimard,collection « Scripto »L’histoire d’une danseuse en Inde. Le jourde sa naissance une tempête dévaste levillage, tue son père, affole les éléphants.Dans le regard du bébé, brille uneintelligence pas commune. En souvenir de

son mari, la mèreconserve unestatuette en bois desantal, Shiva, le dieude la danse entouréde flammes. La petiteregarde intensémentla statuette qu’ellevoit s’animer. Il vas’avérer que lafillette a des donsexceptionnels pour

la danse.Un roman envoûtant, bien documenté. Àpartir de 11 ans.

� La Verluisette,de Roberto Piumini, chez HachetteLe fils du vizir est malade. Dans son palaistrès éloigné, son père va faire venir unpeintre pour distraire son fils. Le peintrecommence à peindre les murs blancs dela chambre, et l’enfant va voir les paysagespeints s’animer sous ses yeux. Le bateause rapproche sur la mer, dans les prés lessaisons se succèdent. L’enfant et lepeintre se lient d’amitié. À partir de12 ans.

Monique� Iqbal, un enfant contre l’esclavageL’histoire romancée de ce petitPakistanais qui a vraiment vécu, esclavemoderne avec des milliers d’autresenfants dans les ateliers de tissage detapis. Iqbal travaillait très bien mais avaitbeaucoup d’arrogance. Seul il oseaffronter les patrons et défendre lesdroits des enfants. Un combat pour laliberté. Pour les 13 ans et plus.

Danièle� Le fils de mon père, chez HachetteLe père de Théo est mort à la guerre.L’enfant vit avec sa mère et son beau-père. On lui recommande de bientravailler à l’école pour faire honneur àson père disparu. Un jour Théo découvreque son père n’est pas celui qu’on luidécrit. De découverte en découverte,Théo apprend le vrai destin de son pèrebien plus fantastique que celui qu’on lui araconté. À partir de 11 ans.

� Du courrier pour le chat,chez CastermannLes parents d’Anika l’adorent mais nesont jamais disponibles. À la fin desvacances, Anika, doit abandonner Misti lepetit chat qu’elle avait adopté. Sur lechemin du retour en voiture, avec unbout d’antenne devenu baguette magiqueelle transforme un papillon blanc en ange.« Ange occupe-toi de Misti » ordonneAnika. Mais en fait, l’ange est Sophie quicroise le chemin d’Anika à la stationservice. Aussi seule qu’Anika, Sophie serend justement dans le village où Anika alaissé Misti. Une correspondance s’établit.

Magui� Raïsha, fille du désert,de Carine Verleye, chez Flammarion,collection « Castor poche »Raïcha raconte la vie de sa tribu nomade,au rythme de ses déplacements dans le

désert : on dresse la tente, onfait paître les bêtes, et on aplein de temps pour regarderla nature, les animaux, la nuitet le ciel étoilé, et écouter les

récits poétiques. Raïcha nous expliquecomment faire le pain avec des braisesdans le sable, les différentes sortes dethé, et comment les enfants apprennent àlire sans livres, en écrivant dans le sable.Voilà l’heure du départ, il faut déplier lestentes, faire provision de sel. Un textedocumentaire qui annonce aussi la fin dumode de vie des Touaregs.

� Le Soleil va mourir,de Christian Grenier, chez Pocket JuniorRéédition d’un livre de science-fiction.En 2313, trois scientifiques sont partis enmission sur la planète Vénus. Ils sontchargés de préparer la venue deshommes sur cette planète. La biologisteest ravie de parvenir à faire pousser desplantes transgéniques. Au cours d’unretour sur Terre ils se heurtent àd’étranges météorites qui leur bouchentle passage. Ce sont des cubes radioactifsenvoyés dans l’espace voici… troissiècles. À partir de 12 ans.

cœur

20enfants

Bientôt les vacances ! Pour conclure cette première série, lesbibliothécaires qui ont animé cette page, vous proposent leurs«coups de cœur », de belles histoires pour rire, rêver, mais aussides sujets graves qui nous interrogent.

Coupsde

Page 21: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

bloc notes� Culture

Chapelle du Méjan

> Soirées musicales d’ArlesGuillaume Sutre (violon), Miguel DaSilva (alto), Christophe Coin(violoncelle) : Mozart, divertimento pourviolon, alto et violoncelle,vendredi 13 juin à 20h30.16€/11€/7€> Lectures en Arles

La semaine de lectures organisée parl’association du Méjan a pour thèmecette année la jalousie : cinqcomédiens (Maud Rayer, FrançoiseFabian, Marie-Christine Barrault…)liront des passage de Proust, Musil,Cervantès, Maupassant, James,Barbey d’Aubervilly…, accompagnésau piano par Jean-Marie Senia, au Cloître Saint-Trophime, du lundi23 au vendredi 27 juin à 19h.8€/3€Renseignements : 04 90 49 56 78

Cargo de Nuit

> Collectif Fictif (Tzigane), « laCuisine » vous invite à une soiréephotos, musique, théâtre…, jeudi 5 juin à 20h.> Natalia M. King (Pop RockFusion), samedi 14 juin à 22h(8€/3€).

> Soirée «Ateliers», présentationdu travail de l’atelier de musiquesactuelles et de l’atelier depercussions, jeudi 19 juin à 21h.> Fakosystem (Soul Funk),samedi 21 juin à 23h.Renseignements : 04 90 49 55 99

Théâtre de la Calade

> Présentation des travaux desAteliers du Grenier «Le Fils » par le groupe de l’atelieradolescents dirigé par CharlotteGardette suivi de «Capital… oucapitaux» par le groupe de l’atelieradolescents dirigé par Arlette Bach,lundi 2 et mardi 3 juin à 19h.«William S. Histoires» par le groupede l’atelier adultes dirigé par ArletteBach et Henry Moati,jeudi 5 juin à 20h30.4,5€/3,5€> Barriol, 30 ans de mémoireExposition de photographies, jusqu’au6 juin. Rens. : 04 90 93 05 23

Théâtre d’Arles

> Présentation de la saison2003/2004, mardi 17 juin à20h30. Réservations : 04 90 52 51 51

Théâtre de l’Entre-Texte

> Atelier enfants :«Un héritage mouvementé» et «Lalégende de la forêt de Melville »,mise en scène de Charlotte Rita-Pichon, vendredi 20 et samedi 21juin à 20h30 et dimanche 22 juin à17h30. > Atelier adolescents :«L’araignée», mise en scène deCharlotte Rita-Pichon, vendredi 27 etsamedi 28 juin à 20h30 etdimanche 29 juin à 17h30.6€/4,5€. Rens. : 04 90 49 73 73

Médiathèque

> «La Taverne Méditerranée»,concert poétique de Christian Gorelli,Raymond et Bastien Boni, mardi 3juin à 18h.> «Mosaïque de lectures»,atelier de lecture à voix haute, sur lethème de l’Algérie, à la bibliothèqueannexe de Barriol, mercredi 11 juinà 14h30. > Fête de la musique, concert derock festif avec le groupe«Madchamao», samedi 21 juin.Renseignements : 04 90 49 39 39

Museon Arlaten

> Exposition : «Bergers de Crau :au-delà de l’image» ethnologues et photographe nouslivrent une approche du pastoralismeprovençal d’aujourd’hui autour duberger transhumant de Crau…,du 6 juin 2003 au 7 mars 2004. > Apéroconte de l’été«Meli-melo », voix, cordes etpercussions. Musiques et chants de laMéditerranée d’hier et aujourd’huiavec Guylaine Renaud (chants etpercussions) et Guillaume Crot(mandoluth et guitare),vendredi 20 juin à 18h30 (gratuit).> Lancement d’un «Navipass»Le Museon Arlaten propose désormaisà ses visiteurs un ordinateur de pocheinteractif qui mêle commentaires,textes littéraires, musiques, sons etimages pour appréhender de manièrevivante les collections du musée,à partir du 5 juin. Renseignements : 04 90 93 58 11

Musée Réattu

> Exposition «Bayaou la fable du monde»Dans le cadre de «Djazaïr, une annéede l’Algérie en France », le muséeRéattu consacre une rétrospective àl’œuvre de Baya (1931-1998), figure

Les rendez-vousdes juniors

Museon Arlaten

d aMuseon-nous Fèsto de la musico :avec la participation del’orchestro-choraled’aMuseon nous, dirigé parChaïb Bouchiki. Séance decontes, découverte descollections, atelier depratique artistique… pourles 6-12 ans, mercredi 25juin à 14h30 (gratuit).

d Dis-moi qui tufilmes, je te diraiqui tu es, atelierd’écriture et de mises enimages autour du thème del’identité et del’appartenance culturelle,de mars à juin pour les13-18 ans (gratuit).Inscriptions :04 90 93 58 11

Musée de l’Arles et de laProvence antiques

d Atelier« Monstresmarins », pour les 7-11ans, autour de l’exposition«Algérie antique»,mercredi 18 juin à 14 h.Renseignements :04 90 18 88 88

et pour lespichounets

Médiathèque

d L’heure duconte, pour les enfants àpartir de 4 ans, mercredi4 juin à 15h30.

Musée de l’Arles et de laProvence antiques

d Atelier« Une mosaïquede peuples »,pour les 4-5 ans, autour del’exposition « Algérieantique», mercredi11 juin à 14h.Renseignements :04 90 18 88 88

21

Les premiers pas… Spectacles, stages, ateliers,rencontres autour de la danseorganisés par la Ville d’Arles, lesateliers Incidence et Saugrenu. > Les « Instants d’Incidence» :Marie Bosque et Raymond Boni,atelier d’Incidence, vendredi 13juin à 20h30.> Cours-atelier, avec BelkacenTir, compagnie Geneviève Sorin,atelier d’Incidence, mercredi 4juin à 20h.Renseignements : 04 90 49 67 27

Atelier Jazz VocalTravail technique de pose de voix,le souffle, l’écoute, l’interprétation,l’improvisation, du 28 mai au1er juin, Salle Jean-et-Pons-Dedieu. RenseignementsDirection de l’Action Culturelle04 90 49 37 40

Page 22: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

> Patrick BossoThéâtre Antique, samedi 7 juin à21h30.

> Gad El Maleh Théâtre Antique, jeudi 26 juin à21h30.Renseignements : 04 90 49 37 40

bloc notes 22

majeure de la peinture algériennecontemporaine, jusqu’au 22 juin.> Autour de l’expo…• Visites commentées pour tous,les 4, 6, 11, 13, 18 et 20 juin à 14h.• Rendez-vous avec Lucette Albaret,présidente du centre d’étudesafricaines (EHESS) : Baya, au-delà dumythe : la femme et l’artiste, mardi3 juin à 18h. • Concert de musique arabo-andalouse : Akim El Sikameya. Enpartenariat avec Les Suds,samedi 14 juin à 21h. > Hommage à Hélène CingriaPrésentation de la collection d’HélèneCingria offerte au musée Réattu,représentative de la photographie desannées 30 (Dora Maar, Man Ray, PaulNadar…), jusqu’au 22 juin.Renseignements : 04 90 49 37 58

� Expositions

> Le marchand dans l’atelier Peintures de Manolo Belzunce,à l’Espace Bessompierre, 63, av.Docteur-Morel, du 3 au 28 juin. Renseignements : 04 90 49 98 71

> Regards contemporains sur lamosaïque antique Photographiesde Zineb Sedira à l’Abbaye deMontmajour, du 26 avril au 8 juin.> Paysages-Méditerranée Photographies d’Alain Ceccaroli, Jean-Louis Elzéard et Jeff Wolin, àl’Abbaye de Montmajour, jusqu’au15 juin.

> Fête de la Musique,samedi 21 juin Animations en ville et dans les villages(Rens. : 04 90 49 37 40).Actions musicales menées par l’association OPERAauprès des personnes âgées, dans les maisons deretraite et foyers, du 19 au 26 juin (04 90 93 37 07)

Musée de l’Arles et de la Provence Antiques

> Algérie Antique Exposition organisée dans le cadre de«Djazaïr, une année de l’Algérie enFrance », du 26 avril au 17 août.

> Visites guidées del’expositionDu lundi au samedi, à 16h,le dimanche, à 11h, 15h et 17h.

> Dire l’AlgérieLectures avec les comédiens duThéâtre de la Calade,jeudi 12 et vendredi 13 juin à 21h.

> Les jeudis midi au musée « L’Afrique à Arles », le 5 juin,«Témoignage des cultes égyptiensde l’Arles et l’Algérie antiques », le12 juin, «A propos demosaïques…», le 19 juin, «Unatelier de sculpture à Césarée », le26 juin.

> Les samedis de la mosaïque Visite thématique de l’exposition«Mosaïques et mythologie », le 28juin à 15h.

> Apprendre à voir lesmosaïques. Des visites pourparents et enfants, les 7, 14 et 21juin à 14h30 et 17h.

> Conférences Dans l’auditorium du musée,à 18h30 (entrée libre) : «Présentationdu site d’hippone », le 10 juin,«Mises en scène paysagères dansle décor de la maison », le12 juin, «Mosaïques et mosaïstesdans les provinces antiques del’Algérie », le 19 juin, «Portraitsimpériaux - portraits privés dansl’Afrique romaine…», le 24juin, « Les royaumes berbèresressuscités : la Grèce contreRome», le 26 juin.

> Le son du triangle Les musiques algériennes sontà l’honneur de cette série deconcerts : Gacha Empega et El Hillal,le 6 juin à 19h, le «Marzoug» deBiskra, le 30 juin à 19h.

> Imaginaire et réalités d’unfleuve En liaison avec l’AEEC, lemusée propose une évocation duRhône à trois « voix » avec l’historienPhilippe Rigaud, la conteuse LiseGros et la chanteuse Guylaine

Renaud (sur réservation), jeudi 11juin à 20h.> Sorties archéologiques

Grottes de Calès, le

1er juin, Fort Saint-Jean, le 4 juin,Saint-Pierre-de-Vence, le 15 juin,l’aqueduc des Alpilles, le 22 juin.

> Regards sur le Rhône Promenades fluviales avecl’association Voiles latines d’Arles, le29 juin à 10h et 15h.Renseignements : 04 90 18 88 88

� Spectacles de variétés

> Visite conférence «circuit VanGogh», balade à pied sur les lieuxévoquant la vie et l’œuvre de l’artiste,les samedis à 14h30.(Rens.: 04 90 18 41 20)

> Exposition Gérald MasCentre culturel des PénitentsBleus, Saint-Rémy-de-Provence, entrée libre tousles jours de 15h à 20h,du 12 au 29 juin.

Page 23: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

� Vie Associative

> AssociationVille et Patrimoine : • Café patrimoine : « La science auservice du patrimoine », restaurantl’Entrevue, 19 juin à 18h30.• Exposition : « Les bétons artistiques,recherche et innovation au service del’art et du patrimoine », Chapelle desTrinitaires, du 21 au 25 juin.Renseignements : 04 90 93 59 50

> Semaine nationale dudéveloppement durable : Différentes animations sont organiséesdans le cadre de cette semaine par laDIREN, l’AEEC, Cohérence Provence,Confédération paysanne, Forumcivique européen, Attac, Casseurs depub…: exposition, conférences-débats, formation et table-ronde,du 2 au 8 juin.Renseignements : 04 90 93 73 69

Maison de la vie associative

> Représentations théâtrales,par la Cie les Panathénées :«7 femmes» d’O. Moulin et JérômeJean, vendredi 6 juin à 20h30,«Un fil à la patte » de G. Feydeau,vendredi 13 juin à 20h30, «Quandla Chine téléphonera » de P. Levrey, samedi 28 juin à 20h30.

> «La gestion des conflits dansle sport », journée d’informationorganisée par le service des sports,samedi 14 juin à partir de 9h.> « Internet et la musique»,stage de formation organisé parOPERA, du 16 au 18 juin. > Spectacle de cirque, organisépar Jeunesse Espoir d’Arles,dimanche 29 juin à 15h.

� Quartiers et villages

> Fête votive Au programme taureaux dans les rues,course aux arènes, fête foraine…à Raphèle, du 27 au 30 juin.

� Sports et Loisirs

� Jeudi 5 juin> Volley-BallVBA/Avignon,Complexe R. Morel à 21h.

� Vendredi 6 juin> FootballUSCA Foot/Cabannes,Stade des Cités à 19h.

� Samedi 7 et dimanche 8 juin> AthlétismeMeeting international organisé par leStade Olympique Arlésien Complexe F.-Fournier.

> JudoDojo Raphélois, compétition Palais des Sports J-F.-Lamour.

� Samedi 21 juin> FootballACA/US 14e (féminines), Stade Mailhan à 16h.

> TirTir au vol club arlésien,Plaines de Meyran à 14h30.

� Dimanche 22 juin> FootballSporting de Pont de Crau, fête du clubStade Beauchamp.

� Samedi 28 juin> DanseJazzy Danse, spectacle, Palais des Sports J-F.-Lamour à 21h.> GRSCentre Gymnique Arlésien, gala,Complexe F.-Fournier.

� Courses camarguaises

> Courses de protectionLes mercredis 4, 11, 18 et 25 juin à16 h30 aux Arènes d’Arles.

23

> Rencontres internationalesd’aéromodélismeShow aérien en Camargue avec lesplus grosses maquettes du monde,organisé par l’association Arles RadioModel Club,Plaines du Meyran, samedi 31 maiet dimanche 1er juin.

� Fêtes d’Arles

Lundi 23 juinFeu de la Saint-Jean : 12h, arrivée de la flamme àl’Hôtel de Ville, 18h30, bénédiction et distributionde la flamme, 21h30, spectacle de la Saint-Jeanau Théâtre Antique suivi du feu sur la place de laRépublique.Mardi 24 juin et mercredi 25 juinFoire du XVIIe siècle par le Théâtre de la Bohème,animations dans la ville.21h45, «Sganarelle ou le cocu imaginaire » dans lacour de l’Archevêché.Samedi 28 juin21h45, la messe solennelle : concert exceptionnelà l’occasion du bicentenaire de la naissanced’Hector Berlioz au Théâtre Antique.Dimanche 29 juinCourse de satin : 10h, concours de ferrades,15h30, courses traditionnelles de chevaux… à lamanade Fernay (navette gratuite au départ ducentre-ville toutes les demi-heures).

Lundi 30 juin21h45, la Kahina, ballet par la compagnieSalima Iklef dans la cour de l’Archevêché.Mercredi 2 et jeudi 3 juillet 21h45, 3e Forum Lyrique dans la courde l’Archevêché.Vendredi 4 juillet21h30, Pegoulado, dans les rues de la villeet aux arènes.Samedi 5 juillet21h45, Tango flamenco au Théâtre Antique.Dimanche 6 juilletFête du Costume : 9h30, messe à la PrimatialeSaint-Trophime, puis défilé et présentation auThéâtre Antique, 17h, spectacle aux arènes.Lundi 7 juillet17h, 72e Cocarde d’Or aux arènes.Renseignements : Festiv’Arles : 04 90 96 81 18www.tourisme.ville-arles.fr

Page 24: 7 et 8 juin les athlètes à rude épreuve

portrait 24

Le garçon n’est pas un petit Arlésiencomme les autres. Il avait 7 ans quand

son père, l’a entraîné sur un green et placéun club de golf entre les mains. Alexandrefrappe la petite balle blanche de toutes sesforces. «Dès le départ, ça m’a plu de voir laballe partir très loin et rentrer dans le trou».Encore bucolique, le jeune sportif aimeregarder le gazon, rêve devant la beautédu paysage et la tranquillité des lieux.

Après son galop d’essai en famille,Alexandre s’inscrit aux cours de RichardStanislas, golfeur professionnel. Désor-mais, ce sont les entraînements réguliersau complexe Maeva à Fourchon qui dis-pose d’un vrai parcours. En une année, ila assimilé les diverses techniques de ce

sport, bien plus complexe qu’iln’y paraît aux profanes, qui de-

mande aussi une extrêmeconcentration et maî-

trise de soi. Alexandre est maintenant au-tonome sur le green et il parcourt sansdifficulté le six-trous.

Autonome certes, mais le professeur etles parents veillent au grain. « Au départ,j’avais de grosses difficultés pour frapper laballe correctement. Mon père m’a beaucoupaidé. Avec Richard, mes balles ont commencéà partir très loin. J’avais deux problèmes : lalongueur et l’alignement ». Le père rectifiela position, l’enseignant, patient, corrigeles maladresses. Alexandre se perfec-tionne. Trois ans plus tard, l’apprentissageinitial et les défauts de jeunesse sont loin.Il en est à quinze heures d’entraînementpar semaine. Il cultive ses dons et reste lu-cide. «J’ai une faiblesse à la sortie de bunker.Mon point fort, c’est le put ». À dix ans,Alexandre est en passe de devenir unsportif de haut niveau. Lors de sa dernière

participation à un tournoi, il a ter-miné troisième sur 120 concur-rents, en majorité des adultes.« J’aimerais devenir professionnel etévoluer dans le circuit mondial ».

Et l’enfance, les jeux, les co-pains et l’école dans tout cela?

Anastasia Filhon, la maman, faitla part des choses : «Nous

sommes avec lui. Nous lesoutenons mais nous lui si-gnalons aussi qu’il existed’autres choses. Nous ne

voulons pas qu’il se can-tonne à sa seule passion ».Difficile ! L’enfant se régaleà «manger le gazon ».«Qu’il pleuve, qu’il vente,quelles que soient lesconditions climatiques, il

est sur le green. »Excellent golfeur, Alexandre doit aussi

se concentrer sur ses études. Ses parentsveulent qu’il sorte du cycle scolaire avecun diplôme. « Pour l’heure, il arrive àconjuguer son amour pour le golf et l’école.Nous verrons l’année prochaine quand il seraen 6e s’il peut conserver ce rythme d’entraî-nement».

Anastasia se fait protectrice. Elleconnaît la passion dévorante d’Alexandre :« Le golf, c’est un monde d’adultes. Pour lepratiquer, il faut un moral d’acier, uneconcentration irréprochable et une conditionphysique hors pair. Alexandre n’a que dixans ! »

Haut comme trois pommes, le jeune golfeur connaît déjàles règles du golf sur le bout des doigts. Alexandre Filhon,10 ans, se verrait bien devenir professionnel, succéder à lastar actuelle du circuit international,Tiger Woods ?

Alexandre Filhon,sur les traces de Tiger Woods

«Qu’il pleuve,qu’il vente,il est surle green »