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A l’occasion de l’exposition/rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque
Française jusqu’au 14 février 2016 à Paris et du Prix Lumière qu’il vient de recevoir lors du
7ème Festival Lumière à Lyon, l’Espace Musique des Médiathèques de Vincennes vous
propose un focus musical sur Martin Scorsese, sans conteste l’un des plus grands cinéastes
de notre temps.
New-yorkais d’origine sicilienne né en 1942 à qui l’on doit de nombreux chefs-
d’œuvre cinématographiques dont Taxi Driver (Palme d’or du Festival de Cannes 1976),
Raging bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés (Oscar du meilleur film et réalisateur en
2007) ou le plus récent Loup de Wall Street, il est aussi réputé pour son travail
considérable sur la musique :
- en lui accordant une place prépondérante dans ses films,
- en réalisant des documentaires musicaux ou films-concerts,
- en ayant produit une série documentaire sur le blues, dont il a aussi réalisé un des sept films,
- ou même en ayant réalisé le célèbre clip du titre « Bad » de Michael Jackson !
Ce dossier – qui présente d’abord le lien entre Scorsese et la musique, puis recense
l’ensemble des documents qui lui sont liés dans nos différents espaces : bandes originales,
films de fictions et documentaires, livres… – s’accompagne d’un article publié sur le Tumblr
de la médiathèque, où vous trouverez notamment deux playlists dont une avec des extraits
des bandes originales de ses films, qui regorgent surtout de musiques populaires.
Y accéder directement en scannant le code QR ci-dessous avec votre smartphone :
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La musique chez Martin Scorsese
« La musique est pour moi aussi importante que le cinéma. Elle m’inspire constamment, elle
imprègne mes images, mes mouvements d’appareil, mon montage. Je sais que, sans la
musique, je serais perdu. Très souvent, c’est uniquement en entendant la musique choisie
pour mon film que je commence à le visualiser. »
On connait bien la cinéphilie de Martin Scorsese mais le cinéaste, adolescent à la
naissance du rock et qui a baigné dans le bel canto, le jazz et le doo-woop qu’écoutaient ses
parents, est aussi un mélomane averti et un grand collectionneur de disques ; c’est pourquoi
la musique est pour lui toujours primordiale, que ce soit à travers les bandes originales de ses
films ou, moins connus, ses documentaires musicaux.
Les bandes scorsesiennes
Pour ce passionné, la musique est indissociable de la narration de ses films. Plus
qu’un décor servant à situer l’action, elle définit effectivement le style du film, son rythme, et
caractérise les personnages qui évoluent dans la scène. La musique, travaillée comme un
matériau filmique, n’est pas seulement complément : elle est à la fois verbe et sujet.
Utilisation de musiques populaires pré-existantes
Pour accompagner son univers peuplé de la faune new-yorkaise, de personnages à la
dérive, et ses thèmes fétiches de la confusion du bien et du mal, la violence cathartique, etc.,
le premier réflexe du réalisateur est d’aller piocher dans sa monumentale discothèque :
- d’abord des classiques de rock qui ont marqué sa jeunesse : Cream, The Clash ou The
Rolling Stones dont il est fan et a utilisé leur titre évoquant l’inéluctable chaos du monde
« Gimme shelter » dans trois de ses films : Les Affranchis, Casino et Les Infiltrés,
- mais aussi du jazz : Ahmad Jamal, Cannonball Adderley, Django Reinhardt, Benny
Goodman… en particulier dans son film musical New York, New York,
- du blues : Muddy Waters et bien d’autres (cf. le documentaire Du Mali au Mississippi),
- ou encore des groupes vocaux féminins des sixties comme les Ronettes ou les Crystals.
Cet usage de la musique populaire (sorte de bande originale de son existence, comme
Scorsese la considère lui-même) est particulièrement important dans ses films évoquant le
milieu italo-américain et inspirés du quartier de Manhattan dans lequel il a grandit : Little
Italy (Mean streets, Raging bull, Les Affranchis).
Ici, la musique n’y accompagne rien, elle ne mime pas de manière redondante, comme dans
tant de films, le contenu des scènes (« Une scène d’amour avec une musique d’amour est tout
simplement médiocre » s’insurge-t-il). Elle vit sa propre vie, communique aux images sa
pulsation, son rythme, et s’harmonise au débit des personnages et aux ruptures du style visuel.
En ce sens, l’utilisation de chansons d’époque par Scorsese diffère de celle qui en est faite
dans bien d’autres films américains depuis American Graffiti (1973), où elles n’ont qu’une
valeur d’évocation nostalgique. Trop souvent, on n’utilise la musique que pour définir une
tonalité générale ou pour situer historiquement un film. En d’autres termes, on la réduit à de la
décoration, à une illustration ou à un remplissage. Une facilité conventionnelle qui se
substitue à un véritable travail sur le matériau cinématographique.
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A noter que parmi les collaborateurs incontournables du cinéaste figure le leader et guitariste
de The Band, dont il a consacré son 1er film-concert : Robbie Robertson, qui a eu un apport
déterminant en tant que conseiller et superviseur musical sur les projets à bandes non-
originales comme Les Affranchis (qui fonctionne comme un véritable juke-box) ; et même
originales puisqu’il a composé la musique de Raging bull et surtout La Couleur de l’argent.
Partitions originales
Car si Martin Scorsese est surtout connu pour son usage de musiques populaires, en
particulier de rock, il fait aussi régulièrement appel à des compositeurs triés sur le volet :
- les légendaires Bernard Herrmann pour Taxi Driver, sa toute dernière partition avant sa mort
le lendemain de l’ultime séance d’enregistrement,
- et Elmer Bernstein pour Le Temps de l’innocence, l’adaptation de la partition de Bernard
Hermann pour le premier Les Nerfs à vif (de Jack Lee Thompson) et A tombeau ouvert,
- les plus actuels Howard Shore pour After hours, Gangs of New York, Aviator, Les Infiltrés,
Hugo Cabret (Oscar de la meilleure musique de film en 2012) et le Loup de Wall Street,
- et Philip Glass pour Kundun,
- mais aussi… Peter Gabriel pour La Dernière tentation du Christ.
Quelques citations de musique classique
Enfin, Scorsese s’illustre aussi plus épisodiquement par son recours à des airs de
musique classique, en particulier dans Shutter Island où l’on retrouve des compositions à
l’esthétique moderne voire contemporaine de Krzysztof Penderecki, György Ligeti, Alfred
Schnittke ou John Cage.
Deux exemples marquants :
- l’Intermezzo de l’opéra Cavalleria rusticana composé par Pietro Mascagni, qui
accompagne le splendide générique d’ouverture de Raging bull, ce qui n’empêche pas
d’ailleurs le reste du film d’être rythmé par des standards de jazz et de be-bop,
- et le chœur final de la Passion selon Saint Matthieu de J.S. Bach (un oratorio retraçant
les derniers instants de la vie du Christ) utilisé dès les premières secondes de Casino après la
mort spectaculaire du personnage à l’écran, comme pour souligner son « destin christique »
Car comme s’exclame Scorsese :
« pourquoi ne pas les valoriser? même si [ses personnages] sont des maquereaux, des
prostituées, des voleurs, des tueurs, des tuants, tous ces gens restent des êtres humains, il font
partie de l’humanité et ils méritent bien du Bach, rien que pour ça. »
A noter que ces deux méthodes (utilisation de musiques originales et non-originales) ne sont
pas contradictoires et même parfois complémentaires ; pour A tombeau ouvert, Gangs of New
York, Le Loup de Wall Street ou même Taxi Driver, où la musique originale dominante laisse
place à quelques chansons dans le film (qui ne figurent toutefois pas sur le CD).
Les documentaires musicaux
Particulièrement attentif à la musique dans ses films de fiction, Martin Scorsese s’y
intéresse d’encore plus près en réalisant régulièrement (et c’est une facette injustement peu
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commentée de son travail) des documentaires dont elle est le sujet ; au point d’être devenu,
selon une formule utilisée par Michka Assayas lors de sa récente conférence donnée à la
Cinémathèque Française, « le réalisateur par qui le rock a envahi le cinéma ».
A ses débuts, Martin Scorsese a participé en tant que monteur et assistant réalisateur au film
de Michael Wadleigh sur le légendaire Festival de Woodstock en 1969 ; une première
approche sur un événement musical qu’il a développée tout au long de sa carrière (en
particulier depuis les années 2000) en consacrant des documentaires à la musique, au live et à
des performers de la scène :
- The Last waltz en 1978
Film-concert sur le groupe de rock canadien The Band, dont Bob Dylan est devenu le mentor,
avec de nombreux invités prestigieux de l’époque comme Eric Clapton, Muddy Waters, Van
Morrison, Ringo Starr, Joni Mitchell ou encore Neil Young.
- Du Mali au Mississippi, « traduction » de « Feel like going home » en 2003
Troisième des sept épisodes de la série documentaire (et discographique) « Martin Scorsese
presents… the blues » (dont il est aussi producteur), il présente les origines du blues dans le
delta du grand fleuve américain, et sa parenté avec les musiques traditionnelles du Mali et du
Niger.
- No direction home en 2005
Documentaire revenant sur l’influence de Bob Dylan sur la musique et la culture américaine
du XXème siècle et se concentrant sur la période entre son arrivée à New York en janvier
1961 et sa rupture avec le public en juillet 1966.
- Shine a light en 2008
De la préparation à la performance, entrecoupé d’images backstage et d’archives, seize
caméras et plusieurs grands chefs opérateurs captent l’énergie légendaire des Rolling Stones
lors de leurs concerts au Beacon Theatre de New York, les 29 octobre et 1er novembre 2006.
- et George Harrison : living in the material world en 2011
Portrait-fleuve du très créatif mais plus discret des Beatles, qui partageait d’ailleurs avec
Scorsese la pratique de la méditation transcendantale, à travers des interviews et des images
d’archives inédites.
A noter pour conclure que Martin Scorsese présentera en janvier 2016 la série Vinyl,
co-produite avec Mick Jagger et le scénariste Terence Winter (avec lequel il a déjà travaillé
sur la série Boardwalk Empire) : une plongée rock dans les coulisses de la scène musicale
new-yorkaise de la fin des années 70 dont il a réalisé le premier épisode ; nouvelle preuve du
lien indéfectible unissant Scorsese et la musique.1
Que ce soit à travers ses CDs., DVDs et livres, laissez-vous emporter dans
l’univers musical de Martin Scorsese en consultant, empruntant ou réservant si
indisponibles les documents de nos différents espaces !
1 Sources principales : le dossier de FilmDeCulte, le texte de présentation de l’émission Certains l’aiment Fip
consacrée à Martin Scorsese (voir les ressources en fin de dossier) et les notes du livret du coffret The Cinema of
Martin Scorsese.
6
Bandes originales et documentaires musicaux
CDs et DVDs de l’espace musique
Bandes originales (CDs) :
- La compilation The Cinema of Martin Scorsese – 521 SCO
Coffret 4 CDs de la collection Ecoutez le cinéma chez
Decca avec :
- des extraits de bandes originales par ordre chronologique
entre compositions originales, standards blues, rock, pop ou
jazz, ouvrages baroques ou contemporains,
- des titres bonus : relectures, inédits et réinterprétations,
dont un extrait de la B.O. du court-métrage documentaire
Made in Milan sur Giorgio Armani,
- et un livret de 48 pages contenant un texte de présentation
de Stéphane Lerouge (concepteur du coffret), un témoignage
d’Howard Shore et des photos célèbres et rares.
- Films de fiction :
1976 : Taxi Driver – 520 TAX
Musique originale incandescente où dominent les cuivres et composée par Bernard Herrmann,
avec le fameux thème jazz interprété par Tom Scott au saxophone.
1977 : New York, New York – 520 NEW
Film musical dont la chanson-titre de John Kander et Fred Ebb chantée par Liza Minnelli est
devenue un classique, reprise notamment par Frank Sinatra.
1985 : After hours – 521 SHO
Musique originale 100% électronique composée par Howard Shore, dont les 4 titres oniriques
figurent dans la compilation qui lui est dédiée : Collector’s edition vol. 1
1986 : La Couleur de l’argent – 520 COU*
Vieilles chansons rock d’Eric Clapton à Robert Palmer, en passant par Mark Knopfler et
Robbie Robertson (de The Band), qui a composé le thème principal.
1988 : La Dernière tentation du Christ – 520 DER
Album de Peter Gabriel également connu sous le titre « Passion », avec une musique aux
allures primitives et religieuses, enracinée dans les musiques d’Afrique du Nord, de Turquie
et d’Arménie.
1990 : Les Affranchis = Goodfellas – 520 AFF
B.O. d’une grande variété témoignant de l’histoire musicale des années 1950-80, avec des
morceaux de doo-wop romantique, des girl groups, des ballades italiennes, de la soul, du jazz
et bien évidemment du rock.
7
1995 : Casino – 520 CAS
Double album tout aussi éclectique allant de Jean-Sébastien Bach à Otis Redding en passant
par Roxy Music ; avec aussi le célèbre thème canonique de Camille dans Le Mépris, à
l’origine composé par Georges Delerue pour le film de Jean-Luc Godard.
1997 : Kundun – 520 KUN
Composé par le mystique Phillip Glass, gourou de la musique répétitive, ce score original se
distingue par ses boucles hypnotiques et l’utilisation d’instruments traditionnels rappelant la
partition de Peter Gabriel pour La Dernière tentation du Christ.
1999 : A tombeau ouvert = Bringing out the dead – 520 ATO*
Bande originale démente à l’image du film, avec des chansons rock (notamment des Clash,
qui assènent notamment un « I’m so bored with the USA » symbolique dans le film), des
musiques originales d’Elmer Bernstein ou encore… le reggae de UB40 et des Melodians.
2002 : Gangs of New York – 520 GAN
Composée par Howard Shore (trois déclinaisons d’un thème), la bande originale contient
toutefois principalement des chansons traditionnelles irlandaises. Ce n’est donc pas un hasard
si le film s’achève sur une chanson de U2 : « The Hands that built America ».
2010 : Shutter Island – 520 SHU
Double album s’aventurant, une fois n’est pas coutume, du côté de la musique symphonique
moderne, à l’image de la glaçante Symphonie n° 3 « Passacaglia » de Penderecki ; avec aussi
un audacieux mixage de Robbie Roberston pour The Bitter earth/On the nature of daylight :
une chanson de 1960 chantée par Dinah Washington sur un quintette à cordes du compositeur
contemporain Max Richter.
2013 : Le Loup de Wall Street – 520 LOU
Sélection de seize morceaux sur les soixante (!) du film : du blues, du jazz, de la soul ou
même du hip-hop… une bande originale fourmillante à l’image du réalisateur, qui ne peut à
nouveau s’empêcher de rendre hommage au rock qu’il aime tant en utilisant le titre « Pretty
thing » de Bo Diddley, dont le grain de voix rappelle d’ailleurs un certain Mick Jagger.
- Documentaires musicaux :
1978 : The Last waltz / The Band – 2 BAN 00
Double album contenant des chansons absentes de la version DVD.
2003 : Du Mali au Mississippi = Feel like going home – 520 DUM
B.O. du troisième épisode de la série consacrée au blues, avec des titres des afro-américains
Robert Johnson, Muddy Waters, Lead Belly, John Lee Hooker… mais aussi des maliens Ali
Farka Touré et Salif Keita.
Egalement disponibles, les 6 autres bandes originales des films de la série :
- The Soul of a man – 520 SOU
- La Route de Memphis – 520 ROU
- Devil’s fire = Warming by the Devil’s fire – 520 DEV
- Red, white and blues – 520 RED
- Godfathers and sons – 520 GOD
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- Piano blues – 520 PIA
2005 : No direction home / Bob Dylan – 2 DYL 30
Double album avec les tubes « Blowin’ in the wind », « Like a Rolling Stone » (en version
live), « Mr. Tambourine man » ou « Highway 61 revisited » (en prises alternatives).
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Documentaires musicaux (DVDs) :
1978 : The Last waltz – SCO
Edition spéciale avec reportage, séquences d’archives inédites,
commentaires audio…
1h57
Le dernier concert du groupe de rock canadien The Band en
novembre 1976, dans la salle du Winterland Ballroom de San
Francisco. Sur scène, de nombreux invités de prestige ayant côtoyé
ce populaire groupe des années soixante et soixante-dix parmi
lesquels Bob Dylan, mentor de la formation, mais également Neil
Young, Muddy Waters ou encore Eric Clapton. Le concert est
entrecoupé d’interviews des membres du groupe réalisées par
Martin Scorsese.
2003 : Du Mali au Mississippi = Feel like going home – 110 SCO
Le troisième des sept épisodes de la série « Martin Scorsese
presents… the blues ».
1h17
Martin Scorsese nous offre un voyage depuis les rives du fleuve
Niger, au Mali, jusqu’aux champs de coton et aux arrière-salles
bricolées du delta du Mississippi afin de retracer les origines du
blues. Il nous livre un cocktail lyrique de performances originales
(dont celles d’Ali Farka Touré, Salif Keita, Habib Koité, Taj
Mahal, Corey Harris, Othar Turner) et d’images d’archives
rarissimes.
2005 : No direction home – 2 DYL 30
Double DVD, 3h21
Fan de Bob Dylan, le cinéaste Martin Scorsese rend hommage à
son idôle [de son succès fulgurant en tant que chanteur de
musique folk à son tournant plus rock] dans un documentaire
riche d’interviews, d’extraits de concerts et d’archives.
Convoque aussi les figures de la folk et de la country music qui
ont façonné l’univers de l’artiste. On retrouve ainsi Woody
Guthrie et Johnny Cash, parmi d’autres artistes qui l’ont
influencé. L’histoire se poursuit avec les premiers pas de Dylan
dans le New York bohème du début des années 1960…
10
2008 : Shine a light – 2 ROL 00
2h02
Martin Scorsese réalise son rêve de toujours : filmer les Rolling
Stones, le groupe qui incarne le rock’n’roll à lui tout seul. Le gang
qui a escorté toute son œuvre. Cette rencontre cinématographique
donne naissance au film musical événement : Shine a light, dans
l’intimité d’un groupe mythique et du plus rock’n’roll des
cinéastes !
Avec notamment un featuring de Buddy Guy sur le titre
« Champagne & Reefer » de Muddy Waters.
2011 : George Harrison : living in the material world – 2 HAR 00
Double DVD, 3h28
Martin Scorsese retrace la vie de l’ex-Beatles George Harrison.
Ami d’enfance de Paul McCartney et John Lennon, Harrison est
toujours resté dans l’ombre des deux hommes. A travers la
sensibilité de ses compositions, le documentaire relate la difficulté
d’un homme à accepter son image de star…
Contient des témoignages exceptionnels dont celui d’Eric Clapton,
et une myriade d’archives retraçant le parcours du musicien depuis
sa naissance en 1943 à Liverpool, jusqu’à sa mort d’un cancer en
novembre 2001 à Los Angeles.
Egalement disponibles, les 6 autres films de la série sur le blues par d’autres réalisateurs :
- The Soul of a man / Wim Wenders – 110 WEN
- La Route de Memphis / Richard Pearce – 110 PEA
- Devil’s fire = Warming by the Devil’s fire / Charles Burnett – 110 BUR
- Red, white and blues / Mike Figgis – 110 FIG
- Godfathers and sons / Marc Levin – 110 LEV
- Piano blues / Clint Eastwood – 110 EAS
Autres :
Woodstock : 3 jours de musique et de paix / Michael Wadleigh (1994) – 2 WAD 00
Nb : également disponible, la version longue 4 DVDs de 2009 avec film, rétrospective,
performances musicales inédites, documentaires…
Video greatest hits : History / Michael Jackson (2001) – 280 JAC
Avec le clip « Bad » de Michael Jackson, que Martin Scorsese a réalisé en 1987.
11
Films de fiction et documentaires
DVD et Blu-rays
Longs-métrages de fiction : Espace adulte à la cote SCO sauf mention contraire
1972 : Bertha Boxcar = Boxcar Bertha
Drame/thriller avec Barbara Hershey, David Carradine, Barry Primus
1h28
Pendant la Grande Dépression dans l’Arkansas, Bertha Thompson,
une jeune fille assiste à la mort accidentelle de son père, provoquée
par un employeur tyrannique. Seule, sans toit ni travail, elle se
retrouve sur les routes et utilise les wagons des trains de
marchandises pour se déplacer (d’où son futur surnom de « Boxcar
Bertha », Fourgon à bestiaux). Elle fait la connaissance de Bill
Shelly, un syndicaliste qui va lui transmettre sa révolte. Tous deux
deviennent des pilleurs de trains confirmés.
1973 : Mean streets
Drame/policier avec Robert De Niro, Harvey Keitel, David Proval
1h50
Dans le quartier des immigrés italiens, la mafia a pris ses marques.
Johnny Boy, tête brulée et bagarreur, a emprunté de l’argent à un
parrain, sans intention de rembourser. Son ami Charlie, jeune
mafioso ambitieux, tente de le protéger de ses créanciers. Mais
Johnny Boy est incontrôlable.
1974 : Alice n’est plus ici
Drame/romance avec Ellen Burstyn, Kris Kristofferson, Harvey Keitel
1h52
Alice, âgée de huit ans, rêve de devenir une star… 27 ans plus tard,
elle est mariée et mère d’un insupportable gamin. A la mort de son
mari, elle part chercher du travail comme chanteuse, et se retrouve
serveuse de snack. La chance de sa vie apparaît enfin sous les traits
de David, un propriétaire de ranch divorcé.
12
1976 : Taxi driver
Drame/policier avec Robert De Niro, Jodie Foster, Harvey
Keitel
1h55
Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de
taxi dans la ville de New York. Ses rencontres nocturnes et la
violence quotidienne dont il est témoin lui font peu à peu perdre
la tête. Il se charge bientôt de délivrer une prostituée mineure
de ses souteneurs.
1977 : New-York, New-York
Comédie dramatique/musical/romance avec Liza Minnelli,
Robert De Niro, Lionel Stander
2h43
New York est en liesse après la victoire sur le Japon. Jimmy
Doyle, saxophoniste et jeune soldat, remplace son uniforme par
les habits à la mode et se rend au Starlight Club où la fête est
déjà commencée. Il rencontre Francine Evans, une jeune
chanteuse, et tente sans succès de la séduire. Mais le hasard les
fait à nouveau se rencontrer dans la nuit, et la chanteuse et le
saxophoniste vont s’aimer, faire carrière, connaitre la gloire, se
séparer et se rencontrer à nouveau dix ans plus tard.
1980 : Raging bull
Drame/biopic avec Robert De Niro, Cathy Moriarty, Joe Pesci
2h09
Raging bull retrace les moments forts de la carrière flamboyante
de Jack La Motta, champion de boxe poids moyen. Issu d’un
milieu modeste, il fut le héros de combats mythiques, notamment
contre Robinson et Cerdan. Autodestructeur, paranoïaque,
déchiré entre le désir du salut personnel et la damnation, il
termine son existence, bouffi, en tant que gérant de boîte de nuit
et entertainer. Quand l’ascension et le déclin d’une vie
deviennent épopée…
13
1983 : La Valse des pantins = The King of comedy
Comédie dramatique avec Robert De Niro, Jerry Lewis,
Diahnne Abott
1h50
Un comique méconnu, pour se faire reconnaitre, enlève le
présentateur d’un show télévisé et n’accepte de le libérer qu’à
la condition de participer à son spectacle.
1985 : After hours
Comédie avec Griffin Dunne, Rosanna Arquette, Verna Bloom
1h38
La nuit infernale d’un jeune informaticien, employé de banque
et grand admirateur d’Henry Miller, dans le quartier bohème
de Soho, à New York…
1988 : La Dernière tentation du Christ
Drame/historique avec Willem Dafoe, Harvey Keitel, Paul
Greco
2h44
L’évocation de la vie de Jésus Christ, écartelé entre son
humanité et sa divinité.
14
1990 : Les Affranchis = Goodfellas
Policier avec Robert De Niro, Ray Liotta, Joe Pesci
2h25
Depuis sa plus tendre enfance, Henry Hill, né d’un père
irlandais et d’une mère sicilienne, veut devenir gangster et
appartenir à la Mafia. Adolescent dans les années cinquante, il
commence par travailler pour le compte de Paul Cicero et voue
une grande admiration pour Jimmy Conway, qui a fait du
détournement de camions sa grande spécialité. Lucide et
ambitieux, il contribue au casse des entrepôts de l’aéroport
d’Idlewild et épouse Karen, une jeune Juive qu’il trompe
régulièrement. Mais son implication dans le trafic de drogue le
fera plonger…
1993 : Le Temps de l’innocence
Romance/drame avec Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer,
Winona Ryder
2h15
A travers le portrait d’un homme partagé entre deux femmes et
deux mondes, une étude minutieuse de la haute société new-
yorkaise des années 1870, avec ses intrigues, ses secrets, ses
scandales, ses rites désuets et subtilement répressifs.
1995 : Casino
Drame avec Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci
2h58
En 1973, Sam Ace Rothstein est le grand manitou de la ville de
toutes les folies, Las Vegas. Il achète et épouse une virtuose de
l’arnaque, Ginger Mc Kenna, qui sombre bien vite dans l’alcool
et la drogue. Mais un autre ennui guette Sam, son ami d’enfance
Nicky Santoro, qui entreprend de mettre la ville en coupe
réglée…
15
1997 : Kundun
Biopic/historique avec Tenzin Thuthob Tsarong, Gyurme
Tethong, Tulku Jamyang Kunga Tenzin
2h17
A travers l’histoire de la quatorzième réincarnation du
Bouddha de la Compassion, de son plus jeune âge à l’invasion
du Tibet par l’armée de Mao et à son exil en 1959, hommage
au dalai-lama. « Kundun », c’est l’aventure d’un jeune homme
qui se forgea en quelques années une stature de leader et resta
fidèle à ses principes de non-violence pour conduire son peuple
à travers l’une des périodes les plus tourmentées de son
histoire.
1999 : A tombeau ouvert = Bringing out the dead
Drame/thriller avec Nicolas Cage, Patricia Arquette, John
Goodman
2h01
Frank sillonne tous les soirs au volant de son ambulance l’un
des quartiers les plus chauds de New York. Il opère dans
l’urgence, hanté par toutes les vies qu’il n’a pas pu sauver.
2002 : Gangs of New York
Drame/historique/action avec Leonardo DiCaprio, Daniel Day-
Lewis, Cameron Diaz
2h50
En 1846, le quartier de Five Points, un faubourg pauvre de
New York, est le théâtre d’une guerre des gangs entre
émigrants irlandais d’un côté, les Dead Rabbits menés par
Père Vallon, et les Native Americans de l’autre, dirigés par le
sanguinaire Bill le Boucher. Ce dernier met rapidement en
déroute les Dead Rabbits en assassinant leur chef, et prend par
la même occasion le contrôle exclusif des rues de la « grosse
pomme ». Afin de renforcer ses pouvoirs, Bill s’allie avec Boss
Tweed, un politicien influent…
16
2004 : Aviator
Biopic/drame/historique avec Leonardo DiCaprio, Cate
Blanchett, John C. Reilly
2h45
Aviator couvre près de vingt ans de la vie tumultueuse d’Howard
Hughes, industriel, milliardaire, casse-cou, pionnier de
l’aviation civile, inventeur, producteur, réalisateur, directeur de
studio et séducteur insatiable. Cet excentrique et flamboyant
aventurier devint un leader de l’industrie aéronautique en même
temps qu’une figure mythique, auréolée de glamour et de
mystère.
2006 : Les Infiltrés
Policier/drame/thriller avec Leonardo DiCaprio, Matt Damon,
Jack Nicholson
2h30
A Boston, une lutte sans merci oppose la police à la pègre
irlandaise. Pour mettre fin au règne du parrain Frank Costello,
la police infiltre son gang avec « un bleu » issu des bas
quartiers, Billy Costigan.
Tandis que Billy s’efforce de gagner la confiance du malfrat
vieillissant, Colin Sullivan entre dans la police au sein de l’Unité
des Enquêtes Spéciales, chargée d’éliminer Costello. Mais Colin
fonctionne en « sous-marin » et informe Costello des opérations
qui se trament contre lui.
Risquant à tout moment d’être démasqués, Billy et Colin sont contraints de mener une double
vie qui leur fait perdre leurs repères et leur identité…
2010 : Shutter Island
Thriller avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley
2h17
En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck
Aule sont envoyés enquêter sur l’île de Shutter Island, dans un
hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels.
L’une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement
disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d’une cellule
fermée de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est
une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de
chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre
cohérente d’une malade, ou cryptogramme ?
17
2011 : Hugo Cabret
Espace jeunesse à la cote HUG. Egalement en Blu-ray
Aventure/drame avec Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Asa
Butterfield
2h08
Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de
douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son
destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange
automate dont il cherche la clé – en forme de cœur – qui pourrait
le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé
la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…
2013 : Le Loup de Wall Street
Egalement en Blu-ray
Biopic/drame/policier avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Margot
Robbie
2h59
L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations
étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise.
Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue
complètement inutile. Trop n’était jamais assez…
Courts et moyens-métrages et documentaires :
1978 : Courts-métrages et documentaires / 5 films de Martin Scorsese – SCO V.O.
Nb : version originale sous-titrée français uniquement
Contient :
- What’s a nice girl like you doing in a place like this ?
1963, 9 min
L’écrivain Harry emménage dans un quartier modeste de New York.
Tandis qu’il cherche l’inspiration…
- It’s not just you, Murray !
1964, 15 min
Gangster new-yorkais d’origine italienne, Murry raconte son parcours
de 1922 à 1965, du trafic d’alcool à la production de spectacles de
music-hall.
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- The Big shave
1967, 6 min
Une salle de bain d’un blanc immaculé. Un homme torse nu commence à se raser. Plus il se
rase, plus il se coupe… Cri de colère contre la guerre du Vietnam.
- Italianamerican
1974, 45 min
Contrepoint documentaire de Mean streets, le cinéaste se filme en train de discuter avec ses
parents (grands-parents siciliens), il interroge ses origines italiennes avec humour et lucidité.
- American boy : a profile of Steven Prince
1978, 54 min
L’ancien road manager de Neil Diamond, à la fois amusant et terrifiant, entre drogues et
armes à feu, il dévoile la face sombre des années 70, un témoignage fascinant.
1989 : New York stories
Bibliothèque Est à la cote NEW
Comédie dramatique/romance avec Nick Nolte, Rosanna Arquette,
Patrick O’Neal
2h04
Trois sketchs qui ont pour cadre la ville de New York dont
Apprentissages (= Life lessons, 45 min) de Martin Scorsese.
Tandis qu’il se sépare de sa compagne et assistante, un peintre
prépare une exposition.
1995 : Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain / un film de Martin
Scorsese et Michael Henry Wilson – 791.092 SCO
Egalement en version de 2001
Le réalisateur raconte les films américains qui l’ont marqué et qui
ont influencé son œuvre. Son voyage à travers le cinéma commence
au début du siècle pour se terminer en 1969, date de son premier
film.
À travers plus de trois cents extraits de films, de l’ère du muet à la
période underground des années 1960, et de nombreux témoignages,
dont ceux de Frank Capra ou Billy Wilder, Martin Scorsese nous
invite à visiter son propre musée imaginaire, contant sa fascination
pour les salles obscures et pour les créateurs qui ont bouleversé sa
vie (Samuel Fuller, Nicholas Ray, John Cassavetes…). Une
formidable plongée dans le cinéma américain par un des maîtres du
genre.
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Série :
Du côté du petit écran, Martin Scorsese a réalisé le premier épisode de la série dramatique
Boardwalk empire, dont il est aussi le producteur exécutif.
Disponibles à la cote BOA, l’intégrale des saisons 1, 2, 3 et 4 (2010-2013) en 4 coffrets
La chronique sombre et violente du développement d’Atlantic City dans les
années 1920, lors de l’émergence des premiers casinos dans un climat de
prohibition qui donnera naissance à la Pègre.
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Livres et revue
Espace musique :
Le Blues : voyage à la source / Peter Guralnick, Robert Santelli… – 781.1 BLU
Paris : Naïve, 2004
287 p. ; 21 cm
Préfacé par Martin Scorsese
Panorama des chansons et personnages les plus
représentatifs de l’histoire du blues. Rassemble des
articles de fond documentés, de riches témoignages, la
vision passionnée de cinéastes qui ont retracé à l’écran
l’histoire du blues, des interviews de musiciens d’hier et
d’aujourd’hui (Bob Dylan, Ali Farka Touré…) et des
récits d’écrivains (James Baldwin, John Edgar
Wideman…).
Espace adulte :
Scorsese : la passion cinéma – 791.092 SCO
Paris : Les Inrockuptibles ; collection Les Inrocks 2 n° 65, 2015
98 p. ; 29 cm
Hors-série des Inrockuptibles consacré au cinéaste.
Martin Scorsese : entretiens avec Michael Henry Wilson – 791.092 SCO
Paris : Cahiers du cinéma : Centre Georges Pompidou ; collection Albums, 2005
299 p. ; 29 cm Les entretiens entre les deux hommes sont un rituel depuis 1974. L’entretien devient un
dialogue de plus en plus approfondi avec le temps. Les chapitres restituent la chronologie de
ces rencontres et couvrent toute la filmographie de Martin Scorsese. Des photos et archives
personnelles du cinéaste illustrent ses propos.
Martin Scorsese / Jean-Philippe Domecq – 791.435 SCO*
Paris : Hatier ; collection Bibliothèque du cinéma, 1986
159 p. ; 23 cm
La vie et l’œuvre de Scorsese à travers ses films.
Mes plaisirs de cinéphile : textes, entretiens, filmographie complète / Martin Scorsese –
791.092 SCO
Paris : Cahiers du cinéma ; collection Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma n° 24, 2000
192 p. ; 17 cm
Publication du dossier paru dans le numéro 500 des Cahiers du cinéma. Dans l’entretien
autour de son film « Casino », le cinéaste américain évoque avec passion sa collaboration
avec Robert de Niro. Il livre sa propre biographie, parle de son amitié avec les cinéastes de
sa génération et donne son avis sur la nouvelle. D’autres textes et entretiens viennent
compléter cet ensemble.
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Taxi driver : L’Avant-scène cinéma / un film de Martin Scorsese – 791.437 AVA*
Paris : Avant-scène ; collection : L’Avant-scène cinéma n° 529, 2004
84 p. ; 25 cm
Ce numéro contient le découpage plan par plan du film et quelques articles critiques dont un
sur le héros scorsesien.
Martin Scorsese et Robert De Niro sur le tournage de Taxi Driver
* = En réserve, s’adresser au personnel
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Ressources en ligne
A consulter également :
- le Tumblr de la médiathèque où se trouvent deux playlists concoctées par l’espace musique :
* une avec une quarantaine de titres utilisés dans les films de Scorsese (cf. le code QR en 2ème
page),
* une autre avec des séquences musicales plus ou moins célèbres de ses films, également par
ordre chronologique (de son 1er long-métrage Who’s that knocking at my door en 1967 à
Shutter Island en 2010), ainsi que des extraits de ses documentaires musicaux et la version
longue du clip « Bad » de Michael Jackson :
http://mediathequedevincennes.tumblr.com/
- deux émissions de radio :
* « Certains l’aiment Fip » du 7 octobre 2015 :
http://www.fipradio.fr/emissions/certains-l-aiment-fip/2015/certains-l-aiment-fip-martin-
scorsese-10-07-2015-20-00
=> 2h de voyage dans l’univers musical du réalisateur sous forme de playlist.
* et « Martin Scorsese raconté par sa musique » du 3 octobre 2015 :
http://www.franceinter.fr/emission-on-aura-tout-vu-martin-scorsese-raconte-par-sa-musique
=> avec Michka Assayas et Stéphane Lerouge, elle porte principalement sur les
documentaires musicaux du réalisateur.
- le dossier de FilmDeCulture intitulé « La musique chez Scorsese » :
http://archive.filmdeculte.com/autour/autour.php?id=30
- un site français consacré à Scorsese, avec biographie détaillée, analyses des films, actualité
et projets… :
http://www.martin.scorsese.odysseeducinema.fr/index.php
- le site d’Arte avec :
* la page du cycle Martin Scorsese avec une exploration interactive des grandes thématiques
de son cinéma :
http://cinema.arte.tv/fr/dossier/cycle-martin-scorsese
* sa page générale, avec de nombreuses vidéos :
http://cinema.arte.tv/fr/search/site/martin%20scorsese?page=1
* dont le Top 5 musical Martin Scorsese (jusqu’au 15/10/2018) :
http://cinema.arte.tv/fr/article/top-5-musical-martin-scorsese
- le site de l’exposition à la Cinémathèque Française du 14 octobre 2015 au 14 février 2016 :
http://www.cinematheque.fr/cycle/martin-scorsese-l-exposition-58.html
- et la plateforme de ressources en ligne Eurêka, à disposition des abonnés de la médiathèque,
où figurent notamment quatre longs-métrages de Scorsese, dont le documentaire Shine a light.
N’hésitez pas à réserver les documents empruntés auprès des médiathécaires ou via le
catalogue des Médiathèques de Vincennes : https://biblio.vincennes.fr
Espace Musique des Médiathèques de Vincennes, novembre 2015