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28' Année. — N 8 11.603. Saint Edmond. LE NUMEPO S CENTIMES Mercredi 20 Novembre 1912. LE LITTORAL ORGANE Q r OTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF Cannes, Alpes-Maritimes & B»Mi-AlpM. Fr. Autres Départements > Htrangcr et Union Postale » !••• ihfllMMIll pwUll 4M1M •« 1» Six Moii 10 «S Un An aa «o ROHACDY, Faadatcnr Chef i U t i u 4 PÉOUILBAS Adminiitration «t RMaotio'- ' Mue Hsche, »4, CAfflffm — TÊLÊPHOHE S.3S Ut mtaamk MI IMM «MI «• râla, LH WHa MI KnuMH ml min. Annonces ()• page). O*f. «"Ô Chronique locale.. 1 fr. » .- . „ , Echos a fr. » Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne U llfnt Annonces (7 1 col., 4* page).. Of. 35 Annonces légales (9 col. 4* p.) Of. 2 5 Annonces légales (3" page)... Of.BO Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches Notre Politique Extérieure Notre politique extérieure prime en ce moment — et est appelée peut-être à primer davantage encore, si, contrai- rement aux pronostics optimistes, les circonstances s'accusaient toutes autres préoccupations d'actualité. Que devons-nous ? Où en sommes- nous ? allons-nous ? Voilà, semble- "t-il bien les trois questions auxquelles chacun attache sa sollicitude. Il importe beaucoup (M. Poincaré y a éloqueinment insisté dans son dis- cours de Paris) que les réticences des uns et les illusions des autres dispa- raissent pour faire place à la vérité vue de face. Aquoi bon des querelles ou des dissertations dissolvantes de- vant une situation qui n'est ni l'oeu- vre du ministère actuel, ni celle de ses prédécesseurs immédiats, mais qui re- monte beaucoup plus haut, à dix-neuf années, à la date historique du 22 oc- tobre 1893 fut conclue l'alliance franco-iusse ? Cette combinaison, sérieusement renforcée depuis par l'entente cordia- le franco-anglaise, a, en modifiant profondément l'axe de la politique eu- ropéenne, répondu à des nécessités que les •événements postérieurs n'ont fait qu'accroître et qui n'ont pu qu'a- jouter un sceau nouveau à des liens dont l'imlestructibilité doit Mre au- jourd'hui acceptée comme un principe par tous les Français loyaux. 11 s'agissai d'établir un contre-poids formant résistance à l'effort domina- teur des trois puissances centrales, Allemagne, Autriche et Italie, solida- risées dans un pacte militaire et poli- tique. Al'expansion de dedans en de- hors répondait la compression de de- hors en dedans. Que la répartition des forces en présence eût pu être autre, là n'est pas la question. Le mot de M. Poincaré : « Nous n'avons pas d'ami- tiés de rechange », eln.it vrai dès cette époque, et l'alliance constituait en quelque sorte une association d'inté- rêts qui, aux enthousiasmes qu'on se rappelle, [«irait avoir répondu pleine- ment aux sympathies des deux gran- des nations. Depuis (nous le rappelions tout à l'heure), l'Angleterre reconnaissant la nécessité de sorlir de son « splen- dide isolement », s'est jointe au con- cert franpo-nisw. F,h bien ! qu'y a-t- ileu, que s'est-il produit, qui ait alté- en quoi que ce soit cette union des trois races Rien. Nous répétons : rien. Tellement rien que la passivité sévère, mais haute- ment caractéristique, de nos deux al- liée et amie, a suffi, sans un geste sup- plémentaire, à nous garantir pour le moins dfi deux guet-apens avérés : Tanger et Agadir. L'action ainsi dé- montrée d'une défensive qui n'a be- soin, pour devenir effective, que de dire : « Je suis ! », prouve assez que, vis-à-vis de nous, la triple enten- te n'a failli àaucun des espoirs (pie nous avons fondés sur elle. Telle la situation existait en 1893, telle elle subsiste aujourd'hui. L'équi- libre mftme dont nous venons de mon- trer les preuves, a créé une stabilité correspondant à des nécessités identi- ques. Les pactes n'ont subi aucune at- teinte. Dès lors, ils entraînent la même obligation : celle de les respecter. non ! nous n'avons aucune ami- tié de rechange. Certes, les circons- tances présentes ont pu favoriser ries ébauches d'intrigues, qui, hâtons-nous de le dire à notre honneur, ne vien- nent pas de notre côté: mais nous .sa- vons bien, (et le gouvernement n'a manqué aucune occasion de le faire ressortir depuis l'ouverture de la cri- se orientale), qu'un contrat de 1 im- portance du contrat, anglo-franco-rus- se a été Ixisé sur des perspectives gé- nérales dont aucun des contractants ne laissera aux événements du jour-le- jour la liberté d'altérer le sens. Nous savons que les signatures échangées scellent la garantie des in- térêts vitaux des trois peuples. Point d'autre précision. Une entente qui eût prétendu prévoir l'avenir et en régler d'avance les difficultés éventuelles eût été un carcan, non une arme ma- niable. Nous avons donc souscrit à un engagement forfaitaire que nos hom- mes d'Eta nous rappellent aujourd'hui non pour alarmer, mais pour former le faisceau de la loyauté nationale en face d'événements possibles. Tout pour la paix, d'abord : tel est le mot d'ordre adopté au quai d'Or- say, et dont, à l'unanimité des suffra- ges, il faut reconnaître que M. Poin- caré, ministre des Affaires étrangères, s'est inspiré avec l'intelligence la plus sûre, tant pour prévenir la conflagra- tion balkanique que pour en em- pêcher l'extension lorsqu'il a malheu- reusement été prouvé que ses premiers efforts avaient été perdus. La bonne volonté des puissances laisse espérer qu'aucun conflit capi- tal ne succédera à la niée des Balkans. Cette hypothèse ne nous en crée pas moins des obligations de solidarité dans les graves conversations diploma- tiques courtoisement engagées. On a dit avec raison que nous sommes dé- sintéressés en Orient, tout au moins au point de vue territorial. En ce cas, il est évident que notre force, inem- ployée pour nous-mêmes, doit servir à nos alliés, à régler amicalement, au préalable, les modalités à intervenir entre eux et nous. Au bloc austro-ger- mano-italicn, chargé de soutenir les convoitises autrichiennes, les diploma- tes de la Triple-Entente opposeront le bloc franco-anglo-russe dont la tâche, d'ores et déjà définie, consiste à dé- fendre les intérêts msses et à soutenir les confédérés balkaniques afin d'a- mener la solution finale de la question d'Orient. Sur ce point, la France s'en remet à ses mandataires, lesquels ne sont, cer- tes point gens à la compromettre dans un tour de valse d'un autre côté que chacun sait bien. Et si, hélas ! la mar- che des choses entraînait des compli- cations plus graves, les explications multipliées de M. Poincaré ont fixé notre ligne de conduite, en sept mots : nous ferons honneur à notre signature échangée. Voilà, très simplement, mais très honnêtement, comment nous entendons notre politique extérieure. RENÉ GHOUGÉ. HOTEL DES PINS flOUVELLES^E PARTOUT Paris. M. Pamart venait de confronter, au palais, avec sa femme, un agent d'affaires, M. Julien Henry, inculpé d'escroquerie et d'abus de confiance et demandait à l'inculpé de signer le procès-verbal, ce qu'Henry faisait sans aucune difficulté, sans la moindre émotion. A peine avait-il déposé la plume qu'une déto- nation se faisait entendre et qu'Henry s'a- battait mort au pied de la table ; il venait de se tirer un coup de revolver dans la tempe, M. le général de division Charpentier du Moriez, disponible, est placé, àdater d'au- jourd'hui 20 novembre, dans la 2 e section (réserve du cadre de l'Etat-Major général de l'Armée). M. Maillard, avocat, s'étant jugé offen- par une carte à lui adressée par M. Mille, député de l'Allier, une rencontre au pistolet a été décidée. Elle a lieu au Parc des Princes. Deux balles ont étééchangées sans résultat. Départements. Roche/ori. Une grave mutinerie a écla- tée, hier, à la prison de cette ville. Le gardien cht;f a été tué à coups de revolver, sa femme décapitée avec un rasoir. Un officier et un matelot qui se portaient à leurs secours ont été grièvement blessés, Des ouvriers de l'Arsenal, réunis à la Bourse du Travail, ont voté, hier soir, à l'u- nanimité moins 8voix, une grève de 24 heu- res, si les salaires ne sont pas relevés et si les retraites pour les veuves et les orphelins, ne sont pas votées. Arles. La femme d'un gardien delapaix de Marseille, Mme Jullian, revenait d'un voyage, hier soir, en compagnie de son jeune fils, âgé de 5 ans ; elle avait pris place, à Ta- rascon, dans le rapide, qui filait aussitôt ; soudain, l'enfant, qui était appuyé contre la portière, disparut, la portière venait de s'ou- vrir. Le train stoppa et l'enfant fut trouvé le crâne fracturé. Cette. — Le vapeur grec « Archimède », est rentré, hier, au port ramenant l'équipage du bateau de pêche 1390, qui se trouvait à 10 milles au large et qu'il avait heurté et coupé en deux. Le bateau, heureusement, de- meura suspendu à l'entrave de 1' » Archi- mède », ce qui permit aux marins de monter dans les vergues et de mettre pied sur le pont du vapeur. Tous les hommes sont sauvés, mais deux ont été blessés. Etranger. Atlanta. Une collision, qui a causé la mort d'ungrand nombre de personnes s'est produite sur la ligne de Seabrand, près de la frontière des états de Virginie et de Caroline du Nord. Madrid. M. Moret, ancien président du Conseil, a été élu président de la Chambre à l'unanimité de 300 votants. La Chambre a fait une ovation au nouveau président. En prenant place au fauteuil, M. Moret a fait l'éloge de M. Canelcjas. Russie. L'empereur de Russie et la fa- mille impériale sont arrivés à Tsarkoïe-Selo. Le tsarewitch a très bien supporté le voyage. Regina Hôtel Bernascon ÉCHOS ARRIVÉES. A l'hôtel Bellevue : M. Georges Eustis et sa famille. ** * A l'hàtel Paradis : Dr Kuvelcs Jones -' ""••;. * * * A l'hôtel Luxembourg : Comtesse M. Ralbis; Baronne L. Pa- lombo; Mine Wagner Scott; M. F. Ap- pra. * * # A l'hôtel Royal : M. et Mme Guttinger. * * * A l'hôtel du Pavillon : Mme Bréaud; Mlle Fournoud. Le comte Arthur de Gahriac, le ta- lentueux baryton mondain, et notre hôte de tous les hivers, vient de quit- ter Paris pour quelques juurs, se ren- dant à llruxellcs, où il a été prié de se faire entendre chez S. A. R. Mme la comtesse de Flandre, au palais de la rue de la Régence. ** * Mme la baronne des Michels, liée de Las Cases, femme de l'ancien ambas- sadeur, actuellement administrateur de la Compagnie de l'Ouest-Etat, est descendue, hier, villa Marina, square Mérimée. ** * M. Albert Couvreux, notre hôte fi- dèle, arrivé, hier, s'est installé, pour la saison, villa Girard, rue de Fréjus. On se souvient du succès obtenu pur les conférences que M. J. Louis, fit aux chasseurs du 7° alpin et aux canon- niers de la 2" batterie du de monta- gne, avant leur départ pour le Maroc. •Le distingué conférencier vient de recevoir de M. Mi'llerand, ministre do la Guerre, une letre chaleureuse de re- merciements et de félicitations. Nous sommes très lieureux d'enre- gistrer ce témoignage officiel de sym- pathie dont a été l'objet l'initiative si intéressante prise par M. J. Louis. SOCIÉTÉ DES COUIISES DE CANNES. M. le Maire de la ville de Cannes et les commissaires des courses, ont ap- prouvé, sous toutes réserves, les da- tes suivantes indiquées par M. Au- bier, le secrétaire de la Société, pjur les réunions de 1913, sur l'hippodro- me de la Napoule : 11 et 19 janvier (pendant les grandes courses de Nice), et probablement les 9, 13 et 16 fé- vrier. Ces dates viennent, en outre, d'être -soumise à l'approbation de M. le mi- nistre de l'Agriculture. D'Antibes Notre ami, M. Cablat, ancien admi- nistrateur de la Marine à Antibes, ac- tuellement chef adjoint du cabinet du ministre de la Marine, vient d'être cruellement éprouvé dans ses affec- tions par la mort de sa mère, Mme Ca- blat, décédée à Saint-Georges-de-Di- donne, près Royan. En cette douloureuse circonstance, nous adressons à M. Cablat et à sa fa- mille, l'expression attristée de nos sin- cères condoléances. De Nice LA NOUVELLE EGLISE RUSSE. La Commission impériale de cons- truction de la nouvelle Egliao russe a l'honneur d'informer les membres des colonies russe, grecque, bulgare, serbe et monténégrine, que les personnes ap- partenant à la religion orthodoxe et désirant assister à l'inauguration de la nouvelle cathédrale orthodoxe Nice, sont priées de s'inscrire jus- qu'au 1" décembre, chez le diacre, à la bibliothèque de l'Eglgise russe de la rue de Longchamp, journellement, de 11 heures à midi, à l'effet de se munir de «irtes d'invitation. Ces car- tes seront délivrées à une date qui se- ra ultérieurement indiquée par la voie des journaux. De Paris LA CHASSE. M. Jean Dupuy, ministre des Tra- vaux publics, avait réuni, dimanche, quelques-uns de ses amis du Parle- ment, à sa chasse de la forêt de Saint- Germain. Parmi les tireurs : MM. Caillaux, an- cien président du Conseil; Raynaud, ancw'n ministre; Lefèvre-Noullens, dé- puté, ancien sous-seerélaiic d'Etal; Hunau-Yaiïlla, directeur du Malin: François Carnot, Félix Poullan, l,au- raine, Maginot, députés, etc. Au tableau : 320 pièces, dont 165 faisans et 155 lapins. DE MONACO-MONTE-CARLO Demain, Jeudi 21 Novembre 1912, à 2 h. |, 1" Concert Classique, sous la direction de M. Léon Jehin : 1. Don Juan, ouverture, Mozart; 2. Symphonie en Si bémol (n* 4), Beetho- ven; 3. Circenses, poème symphoni- que( première audition), .Jules ivlaze- lier; 4. Les Murmures de la Forêt, (Siegfried), Wagner; 5. Capriccio Es- pagnol, Rimsky Korsakow (Solistes : Mlle Thévenet," MM. Wagemans, Ca- bus, Jeanjean). Bains de mer de Monaco (Plage Larvotto). L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous les jours, de 7 heures à 13 heures, et de 15 heu- res à 19 heures. Leçons de natation; douches; mas- sage, etc. COUP HE SOLEIL. On ne dira pas que les Bulgares, les Serbes, les Grecs, les Monténégrins sont proporlioniialiste. ••- Pourquoi dont; ? --• Ils se battent pour l'arrondisse- ment île leurs territoires I REVUE 0E LA PRESSE L'Action, à propos des pourparlet* de 1 armistice : En acceptant d'abaisser les armes pour examiner une paix possible, les Etats balkaniques et fa Turquie écartent d'eux- mêmes les plus prochains dangers de conflagration qui menaçaient l'Europe Le canon de Tchataldja Ta se taire de- vant les conversations de l'armistice. Il y a là un bon exemple pour l'Autriche et la Serb.c qui feront évidement mieux de s accorder avant une nouvelle bou- cherie qu'après. £xc«/i!or,surledifférent austro-serbe. Le différent austro-serbe poursuit son évolution accidenté : deux circonstan- ces, toutefois, tendraient à montrer qu'il ne s'est pas aggravé ; tout d'abord le discours très pondéré du comte Ber- chtold, à la Délégation hongroise. Il a été tout à fait net au sujet d'une Albanie autonome ; il n'a pas exclu la possibili- d'un règlement pacifique delà ques- tion de l'accès serbe à la mer Adriatique ensuite, les nouvelles rassurantes concer- nant le Consul de Prizrend, on calmé la surexcitation de certains organes vien- nois. La Serbie n'en reste pas moins fermement attachée au principe du rè- glement des questions brûlantes après la conclusion de la paix, suivant la for- mule si heureuse préconisée par MM. Poincaré et Asquith. La. Petite République, sur le même su- jet: Oui, c'est un grand diplomate que ce choléra tout à la fois meurtrier et paci- ficateur. Son ingérence ne suffira pour- tant pas à résoudre le conflit austro-ser- he qui semblait en voie d'arrjngement et,qui redevient aigii ; mais escomptons la sagesse et des intéressés et de leurs amis. Ceux-ci s'ingénient à trouver des formules qui se rencontrent toujours quand les adversaires ne sont pas résolus à en venir aux mains, c'est le cas croy- ons-nous, et nous demeurons confiants CHAMBRE DES DEPUTES Dans sa séance d'hier matin, la Chambre a terminé l'examen du bud- get de l'Agriculture; l'après-midi elle a voté le budget des Invalides de la Marine et commencé la discussion de celui des établissements de la Guerre. Au cours de la discussion du bud- •ge de l'Agriculture.une très intéressan- te intervention de M. Lairolle, député de Nice, s'est produite à propos de la réglementation de l'entrée en France îles (leurs et plantes provenant d'Ita- lie. Le député de Nice a rappelé au mi- nistre de l'Agriculture qu'en janvier dernier, un décret a prohibé cette in- troduction. Cette interdiction a. ému les producteurs de fleurs des ÂIpës-Ma- ritimes et du Var, qui trouvent dans les plantes italiennes un adjudant utile. Sur les réclamations énergiques de la Ligue florale, appuyée par les re- présentants des Alpes-Maritimes et du Var, le ministre a rapporté l'interdic- tion en ce qui concerne lesfleurscou- pées; aujourd'hui, la Liguefloralede- mande le retrait complet de la mesu- re; il serait préférable qu'à cette me- sure on substitue un service d'ins|>ec- tion à la frontière avec des certificats d'origine pour les régions non conta- minées, certificats dont profiterait, dans l'espèce, la région de San-Reino à Vintimille, qui n'est pas atteinte par le parasite, cause de l'interdiction édictée pnr le Gouvernement français. M. Lairolle, en même temps,' de- mande que le service d'inspection phy- topathologiqtie modifiât son esprit un peu trop théorique et que les repré- sentants de l'horticulture soient con- sultés sur les mesures d'interdiction. Le ministre de l'Agriculture a prn- mis d'activer les pourparlers avec l'I- talie pour établir un nuidiis virendi qui satisfasse la production Imrt'rnlc des deux pays.

8 LE NUMEPO S CENTIMES LE. LITTORAarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1912/Jx5... · A l'expansion de dedans en de-hors répondait la compression de de-hors en dedans

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28' Année. — N8 11.603. — Saint Edmond. LE NUMEPO S CENTIMES Mercredi 20 Novembre 1912.

LE LITTORALORGANE Qr OTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF

Cannes, Alpes-Maritimes & B»Mi-AlpM. Fr.Autres Départements >Htrangcr et Union Postale »

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Adminiitration «t RMaotio'- ' Mue H s c h e , »4 , CAfflffm — TÊLÊPHOHE S.3S

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U llfntAnnonces (71 col., 4* page).. O f. 3 5Annonces légales (9 col. 4* p.) O f. 2 5Annonces légales (3" page)... Of.BO

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

Notre PolitiqueExtérieure

Notre politique extérieure prime ence moment — et est appelée peut-êtreà primer davantage encore, si, contrai-rement aux pronostics optimistes, lescirconstances s'accusaient — toutesautres préoccupations d'actualité.Que devons-nous ? Où en sommes-nous ? Où allons-nous ? Voilà, semble-

"t-il bien les trois questions auxquelleschacun attache sa sollicitude.

Il importe beaucoup (M. Poincaréy a éloqueinment insisté dans son dis-cours de Paris) que les réticences desuns et les illusions des autres dispa-raissent pour faire place à la véritévue de face. A quoi bon des querellesou des dissertations dissolvantes de-vant une situation qui n'est ni l'œu-vre du ministère actuel, ni celle de sesprédécesseurs immédiats, mais qui re-monte beaucoup plus haut, à dix-neufannées, à la date historique du 22 oc-tobre 1893 où fut conclue l'alliancefranco-iusse ?

Cette combinaison, sérieusementrenforcée depuis par l'entente cordia-le franco-anglaise, a, en modifiantprofondément l'axe de la politique eu-ropéenne, répondu à des nécessitésque les •événements postérieurs n'ontfait qu'accroître et qui n'ont pu qu'a-jouter un sceau nouveau à des liensdont l'imlestructibilité doit Mre au-jourd'hui acceptée comme un principepar tous les Français loyaux.

11 s'agissai d'établir un contre-poidsformant résistance à l'effort domina-teur des trois puissances centrales,Allemagne, Autriche et Italie, solida-risées dans un pacte militaire et poli-tique. A l'expansion de dedans en de-hors répondait la compression de de-hors en dedans. Que la répartition desforces en présence eût pu être autre,là n'est pas la question. Le mot de M.Poincaré : « Nous n'avons pas d'ami-tiés de rechange », eln.it vrai dès cetteépoque, et l'alliance constituait enquelque sorte une association d'inté-rêts qui, aux enthousiasmes qu'on serappelle, [«irait avoir répondu pleine-ment aux sympathies des deux gran-des nations.

Depuis (nous le rappelions tout àl'heure), l'Angleterre reconnaissantla nécessité de sorlir de son « splen-dide isolement », s'est jointe au con-cert franpo-nisw. F,h bien ! qu'y a-t-ileu, que s'est-il produit, qui ait alté-ré en quoi que ce soit cette union destrois races Rien.

Nous répétons : rien. Tellement rienque la passivité sévère, mais haute-ment caractéristique, de nos deux al-liée et amie, a suffi, sans un geste sup-plémentaire, à nous garantir pour lemoins dfi deux guet-apens avérés :Tanger et Agadir. L'action ainsi dé-montrée d'une défensive qui n'a be-soin, pour devenir effective, que dedire : « Je suis là ! », prouve assezque, vis-à-vis de nous, la triple enten-te n'a failli à aucun des espoirs (pienous avons fondés sur elle.

Telle la situation existait en 1893,telle elle subsiste aujourd'hui. L'équi-libre mftme dont nous venons de mon-trer les preuves, a créé une stabilitécorrespondant à des nécessités identi-ques. Les pactes n'ont subi aucune at-teinte. Dès lors, ils entraînent la mêmeobligation : celle de les respecter.

Hé non ! nous n'avons aucune ami-tié de rechange. Certes, les circons-tances présentes ont pu favoriser riesébauches d'intrigues, qui, hâtons-nousde le dire à notre honneur, ne vien-nent pas de notre côté: mais nous .sa-vons bien, (et le gouvernement n'amanqué aucune occasion de le faireressortir depuis l'ouverture de la cri-se orientale), qu'un contrat de 1 im-portance du contrat, anglo-franco-rus-

se a été Ixisé sur des perspectives gé-nérales dont aucun des contractantsne laissera aux événements du jour-le-jour la liberté d'altérer le sens.

Nous savons que les signatureséchangées scellent la garantie des in-térêts vitaux des trois peuples. Pointd'autre précision. Une entente qui eûtprétendu prévoir l'avenir et en réglerd'avance les difficultés éventuelleseût été un carcan, non une arme ma-niable. Nous avons donc souscrit à unengagement forfaitaire que nos hom-mes d'Eta nous rappellent aujourd'huinon pour alarmer, mais pour formerle faisceau de la loyauté nationale enface d'événements possibles.

Tout pour la paix, d'abord : tel estle mot d'ordre adopté au quai d'Or-say, et dont, à l'unanimité des suffra-ges, il faut reconnaître que M. Poin-caré, ministre des Affaires étrangères,s'est inspiré avec l'intelligence la plussûre, tant pour prévenir la conflagra-tion balkanique que pour en em-pêcher l'extension lorsqu'il a malheu-reusement été prouvé que ses premiersefforts avaient été perdus.

La bonne volonté des puissanceslaisse espérer qu'aucun conflit capi-tal ne succédera à la niée des Balkans.Cette hypothèse ne nous en crée pasmoins des obligations de solidaritédans les graves conversations diploma-tiques courtoisement engagées. On adit avec raison que nous sommes dé-sintéressés en Orient, tout au moinsau point de vue territorial. En ce cas,il est évident que notre force, inem-ployée pour nous-mêmes, doit servirà nos alliés, à régler amicalement, aupréalable, les modalités à intervenirentre eux et nous. Au bloc austro-ger-mano-italicn, chargé de soutenir lesconvoitises autrichiennes, les diploma-tes de la Triple-Entente opposeront lebloc franco-anglo-russe dont la tâche,d'ores et déjà définie, consiste à dé-fendre les intérêts msses et à soutenirles confédérés balkaniques afin d'a-mener la solution finale de la questiond'Orient.

Sur ce point, la France s'en remet àses mandataires, lesquels ne sont, cer-tes point gens à la compromettre dansun tour de valse d'un autre côté quechacun sait bien. Et si, hélas ! la mar-che des choses entraînait des compli-cations plus graves, les explicationsmultipliées de M. Poincaré ont fixénotre ligne de conduite, en sept mots :nous ferons honneur à notre signatureéchangée.

Voilà, très simplement, mais trèshonnêtement, comment nous entendonsnotre politique extérieure.

RENÉ GHOUGÉ.

HOTEL DES PINS

flOUVELLES^E PARTOUTParis.

M. Pamart venait de confronter, au palais,avec sa femme, un agent d'affaires, M. JulienHenry, inculpé d'escroquerie et d'abus deconfiance et demandait à l'inculpé de signerle procès-verbal, ce qu'Henry faisait sansaucune difficulté, sans la moindre émotion. Apeine avait-il déposé la plume qu'une déto-nation se faisait entendre et qu'Henry s'a-battait mort au pied de la table ; il venaitde se tirer un coup de revolver dans la tempe,

— M. le général de division Charpentierdu Moriez, disponible, est placé, à dater d'au-jourd'hui 20 novembre, dans la 2e section(réserve du cadre de l'Etat-Major général del'Armée).

— M. Maillard, avocat, s'étant jugé offen-sé par une carte à lui adressée par M. Mille,député de l'Allier, une rencontre au pistoleta été décidée. Elle a lieu au Parc des Princes.Deux balles ont été échangées sans résultat.

Départements.Roche/ori. — Une grave mutinerie a écla-

tée, hier, à la prison de cette ville. Le gardien

cht;f a été tué à coups de revolver, sa femmedécapitée avec un rasoir. Un officier et unmatelot qui se portaient à leurs secours ontété grièvement blessés,

— Des ouvriers de l'Arsenal, réunis à laBourse du Travail, ont voté, hier soir, à l'u-nanimité moins 8 voix, une grève de 24 heu-res, si les salaires ne sont pas relevés et siles retraites pour les veuves et les orphelins,ne sont pas votées.

Arles. — La femme d'un gardien de la paixde Marseille, Mme Jullian, revenait d'unvoyage, hier soir, en compagnie de son jeunefils, âgé de 5 ans ; elle avait pris place, à Ta-rascon, dans le rapide, qui filait aussitôt ;soudain, l'enfant, qui était appuyé contre laportière, disparut, la portière venait de s'ou-vrir. Le train stoppa et l'enfant fut trouvé lecrâne fracturé.

Cette. — Le vapeur grec « Archimède », estrentré, hier, au port ramenant l'équipagedu bateau de pêche n° 1390, qui se trouvaità 10 milles au large et qu'il avait heurté etcoupé en deux. Le bateau, heureusement, de-meura suspendu à l'entrave de 1' » Archi-mède », ce qui permit aux marins de monterdans les vergues et de mettre pied sur le pontdu vapeur. Tous les hommes sont sauvés,mais deux ont été blessés.

Etranger.Atlanta. — Une collision, qui a causé la

mort d'un grand nombre de personnes s'estproduite sur la ligne de Seabrand, près de lafrontière des états de Virginie et de Carolinedu Nord.

Madrid. — M. Moret, ancien président duConseil, a été élu président de la Chambreà l'unanimité de 300 votants. La Chambrea fait une ovation au nouveau président. Enprenant place au fauteuil, M. Moret a faitl'éloge de M. Canelcjas.

Russie. — L'empereur de Russie et la fa-mille impériale sont arrivés à Tsarkoïe-Selo.Le tsarewitch a très bien supporté le voyage.

Regina Hôtel Bernascon

ÉCHOSARRIVÉES.

A l'hôtel Bellevue :M. Georges Eustis et sa famille.

* * *A l'hàtel Paradis :Dr Kuvelcs Jones -' ""••;.

* * *A l'hôtel Luxembourg :Comtesse M. Ralbis; Baronne L. Pa-

lombo; Mine Wagner Scott; M. F. Ap-pra.

* * #A l'hôtel Royal :M. et Mme Guttinger.

* * *A l'hôtel du Pavillon :Mme Bréaud; Mlle Fournoud.

Le comte Arthur de Gahriac, le ta-lentueux baryton mondain, et notrehôte de tous les hivers, vient de quit-ter Paris pour quelques juurs, se ren-dant à llruxellcs, où il a été prié de sefaire entendre chez S. A. R. Mme lacomtesse de Flandre, au palais de larue de la Régence.

* * *Mme la baronne des Michels, liée de

Las Cases, femme de l'ancien ambas-sadeur, actuellement administrateurde la Compagnie de l'Ouest-Etat, estdescendue, hier, villa Marina, squareMérimée.

* * *M. Albert Couvreux, notre hôte fi-

dèle, arrivé, hier, s'est installé, pourla saison, villa Girard, rue de Fréjus.

On se souvient du succès obtenu purles conférences que M. J. Louis, fit auxchasseurs du 7° alpin et aux canon-niers de la 2" batterie du 2° de monta-gne, avant leur départ pour le Maroc.

•Le distingué conférencier vient derecevoir de M. Mi'llerand, ministre dola Guerre, une letre chaleureuse de re-merciements et de félicitations.

Nous sommes très lieureux d'enre-

gistrer ce témoignage officiel de sym-pathie dont a été l'objet l'initiative siintéressante prise par M. J. Louis.

SOCIÉTÉ DES COUIISES DE CANNES.

M. le Maire de la ville de Cannes etles commissaires des courses, ont ap-prouvé, sous toutes réserves, les da-tes suivantes indiquées par M. Au-bier, le secrétaire de la Société, pjurles réunions de 1913, sur l'hippodro-me de la Napoule : 11 et 19 janvier(pendant les grandes courses de Nice),et probablement les 9, 13 et 16 fé-vrier.

Ces dates viennent, en outre, d'être-soumise à l'approbation de M. le mi-nistre de l'Agriculture.

D'Antibes

Notre ami, M. Cablat, ancien admi-nistrateur de la Marine à Antibes, ac-tuellement chef adjoint du cabinet duministre de la Marine, vient d'êtrecruellement éprouvé dans ses affec-tions par la mort de sa mère, Mme Ca-blat, décédée à Saint-Georges-de-Di-donne, près Royan.

En cette douloureuse circonstance,nous adressons à M. Cablat et à sa fa-mille, l'expression attristée de nos sin-cères condoléances.

De NiceLA NOUVELLE EGLISE RUSSE.

La Commission impériale de cons-truction de la nouvelle Egliao russe al'honneur d'informer les membres descolonies russe, grecque, bulgare, serbeet monténégrine, que les personnes ap-partenant à la religion orthodoxe etdésirant assister à l'inauguration dela nouvelle cathédrale orthodoxe d©Nice, sont priées de s'inscrire jus-qu'au 1" décembre, chez le diacre, àla bibliothèque de l'Eglgise russe dela rue de Longchamp, journellement,de 11 heures à midi, à l'effet de semunir de «irtes d'invitation. Ces car-tes seront délivrées à une date qui se-ra ultérieurement indiquée par la voiedes journaux.

De ParisLA CHASSE.

M. Jean Dupuy, ministre des Tra-vaux publics, avait réuni, dimanche,quelques-uns de ses amis du Parle-ment, à sa chasse de la forêt de Saint-Germain.

Parmi les tireurs : MM. Caillaux, an-cien président du Conseil; Raynaud,ancw'n ministre; Lefèvre-Noullens, dé-puté, ancien sous-seerélaiic d 'Etal;Hunau-Yaiïlla, directeur du Malin:François Carnot, Félix Poullan, l,au-raine, Maginot, députés, etc.

Au tableau : 320 pièces, dont 165faisans et 155 lapins.

DE MONACO-MONTE-CARLO

Demain, Jeudi 21 Novembre 1912, à2 h. | , 1" Concert Classique, sous ladirection de M. Léon Jehin :

1. Don Juan, ouverture, Mozart; 2.Symphonie en Si bémol (n* 4), Beetho-ven; 3. Circenses, poème symphoni-que( première audition), .Jules ivlaze-lier; 4. Les Murmures de la Forêt,(Siegfried), Wagner; 5. Capriccio Es-pagnol, Rimsky Korsakow (Solistes :Mlle Thévenet," MM. Wagemans, Ca-bus, Jeanjean).

Bains de mer de Monaco (Plage d»Larvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous les jours,de 7 heures à 13 heures, et de 15 heu-res à 19 heures.

Leçons de natation; douches; mas-sage, etc.

COUP HE SOLEIL.

— On ne dira pas que les Bulgares,les Serbes, les Grecs, les Monténégrinssont proporlioniialiste.

••- Pourquoi dont; ?--• Ils se battent pour l'arrondisse-

ment île leurs territoires I

REVUE 0E LA PRESSEL'Action, à propos des pourparlet*

de 1 armistice :En acceptant d'abaisser les armes pour

examiner une paix possible, les Etatsbalkaniques et fa Turquie écartent d'eux-mêmes les plus prochains dangers deconflagration qui menaçaient l'EuropeLe canon de Tchataldja Ta se taire de-vant les conversations de l'armistice. Ily a là un bon exemple pour l'Autricheet la Serb.c qui feront évidement mieuxde s accorder avant une nouvelle bou-cherie qu'après.

£xc«/i!or,surledifférent austro-serbe.Le différent austro-serbe poursuit son

évolution accidenté : deux circonstan-ces, toutefois, tendraient à montrer qu'ilne s'est pas aggravé ; tout d'abord lediscours très pondéré du comte Ber-chtold, à la Délégation hongroise. Il aété tout à fait net au sujet d'une Albanieautonome ; il n'a pas exclu la possibili-té d'un règlement pacifique delà ques-tion de l'accès serbe à la mer Adriatiqueensuite, les nouvelles rassurantes concer-nant le Consul de Prizrend, on calméla surexcitation de certains organes vien-nois. La Serbie n'en reste pas moinsfermement attachée au principe du rè-glement des questions brûlantes aprèsla conclusion de la paix, suivant la for-mule si heureuse préconisée par MM.Poincaré et Asquith.

La. Petite République, sur le même su-jet :

Oui, c'est un grand diplomate que cecholéra tout à la fois meurtrier et paci-ficateur. Son ingérence ne suffira pour-tant pas à résoudre le conflit austro-ser-he qui semblait en voie d'arrjngementet,qui redevient aigii ; mais escomptonsla sagesse et des intéressés et de leursamis. Ceux-ci s'ingénient à trouver desformules qui se rencontrent toujoursquand les adversaires ne sont pas résolusà en venir aux mains, c'est le cas croy-ons-nous, et nous demeurons confiants

CHAMBRE DES DEPUTESDans sa séance d'hier matin, la

Chambre a terminé l'examen du bud-get de l'Agriculture; l'après-midi ellea voté le budget des Invalides de laMarine et commencé la discussion decelui des établissements de la Guerre.

Au cours de la discussion du bud-•ge de l'Agriculture.une très intéressan-te intervention de M. Lairolle, députéde Nice, s'est produite à propos de laréglementation de l'entrée en Franceîles (leurs et plantes provenant d'Ita-lie.

Le député de Nice a rappelé au mi-nistre de l'Agriculture qu'en janvierdernier, un décret a prohibé cette in-troduction. Cette interdiction a. émules producteurs de fleurs des ÂIpës-Ma-ritimes et du Var, qui trouvent dansles plantes italiennes un adjudantutile.

Sur les réclamations énergiques dela Ligue florale, appuyée par les re-présentants des Alpes-Maritimes et duVar, le ministre a rapporté l'interdic-tion en ce qui concerne les fleurs cou-pées; aujourd'hui, la Ligue florale de-mande le retrait complet de la mesu-re; il serait préférable qu'à cette me-sure on substitue un service d'ins|>ec-tion à la frontière avec des certificatsd'origine pour les régions non conta-minées, certificats dont profiterait,dans l'espèce, la région de San-Reinoà Vintimille, qui n'est pas atteinte parle parasite, cause de l'interdictionédictée pnr le Gouvernement français.

M. Lairolle, en même temps,' de-mande que le service d'inspection phy-topathologiqtie modifiât son esprit unpeu trop théorique et que les repré-sentants de l'horticulture soient con-sultés sur les mesures d'interdiction.

Le ministre de l'Agriculture a prn-mis d'activer les pourparlers avec l'I-talie pour établir un nuidiis virendiqui satisfasse la production Imrt'rnlcdes deux pays.