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V.00-50324 Nations Unies A/AC.105/726 Assemblée générale Distr.: Générale 4 février 2000 Français Original: Anglais Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique Coordination des activités des organismes des Nations Unies concernant l’espace: programme de travail pour 2000, 2001 et les années suivantes Rapport du Secrétaire général Table des matières Paragraphes Page Introduction ...................................................... 1-5 7 I. Organismes et organisations des Nations Unies participant à des activités spatiales et tableau synoptique de leurs activités ...................................... 6-7 7 II. Aperçu des principaux programmes et activités prévus pour 2000, 2001 et les années suivantes ..................................................... 8-25 10 III. Activités prévues par les organisations et organismes des Nations Unies pour 2000, 2001 et les années suivantes ......................................... 26-272 12 A. Télédétection et systèmes d’information géographique ..................... 26-140 12 1. Programmes d’enseignement et de formation ........................ 26-37 12 2. Services d’experts et missions d’étude en vue de recenser les domaines d’application intéressant un pays ou groupe de pays donné et de mener des études sur des projets pilotes ou de réaliser ces projets à l’aide d’applications opérationnelles des techniques spatiales ................ 38-99 14 3. Diffusion ou échange d’informations sur l’état des techniques ou les systèmes opérationnels dans le cadre de réunions ou de publications et/ou grâce à la coordination des politiques ............................. 100-120 23 4. Renforcement des capacités ..................................... 121-140 25

A Assemblée générale · GDTA Groupement pour le développement de la ... du cycle hydrologique (OMM) IADC Comité de ... et de gestion de l’environnement du criquet

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V.00-50324

Nations Unies A/AC.105/726

Assemblée générale Distr.: Générale4 février 2000

FrançaisOriginal: Anglais

Comité des utilisations pacifiquesde l’espace extra-atmosphérique

Coordination des activités des organismes des Nations Uniesconcernant l’espace: programme de travail pour 2000, 2001 etles années suivantes

Rapport du Secrétaire général

Table des matièresParagraphes Page

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1-5 7

I. Organismes et organisations des Nations Unies participant à des activités spatialeset tableau synoptique de leurs activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-7 7

II. Aperçu des principaux programmes et activités prévus pour 2000, 2001 etles années suivantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-25 10

III. Activités prévues par les organisations et organismes des Nations Unies pour2000, 2001 et les années suivantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-272 12

A. Télédétection et systèmes d’information géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-140 12

1. Programmes d’enseignement et de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-37 12

2. Services d’experts et missions d’étude en vue de recenser les domainesd’application intéressant un pays ou groupe de pays donné et de menerdes études sur des projets pilotes ou de réaliser ces projets à l’aided’applications opérationnelles des techniques spatiales . . . . . . . . . . . . . . . . 38-99 14

3. Diffusion ou échange d’informations sur l’état des techniques ou lessystèmes opérationnels dans le cadre de réunions ou de publications et/ougrâce à la coordination des politiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100-120 23

4. Renforcement des capacités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .121-140 25

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Paragraphes Page

B. Communications et navigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141-197 29

1. Programmes d’enseignement et de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141-148 29

2. Services d’experts et missions d’étude en vue de recenser les domainesd’applications intéressant un pays ou groupe de pays donné et de menerdes études sur des projets pilotes ou de réaliser ces projets à l’aided’applications opérationnelles des techniques spatiales . . . . . . . . . . . . . . . .149-176 29

3. Diffusion ou échange d’informations sur l’état des techniques ou lessystèmes opérationnels à l’occasion de réunions, dans le cadre depublications et/ou de la coordination des politiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177-185 34

4. Réglementation de l’utilisation de l’orbite des satellites géostationnaireset des bandes de fréquences attribuées aux services de communicationspatiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186-189 35

5. Études et/ou travaux préparatoires en vue de mettre en place de nouveauxcadres juridiques ou de créer de nouveaux systèmes pour compléter descadres juridiques en vigueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190-191 36

6. Services mobiles terrestres, maritimes et aéronautiques par satellite. . . . . . 192-197 37

C. Météorologie et hydrologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .198-232 38

1. Programmes d’enseignement et de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .198-200 38

2. Services d’experts et missions d’étude en vue de recenser les domainesd’application intéressant un pays ou groupe de pays donné et de menerdes études sur des projets pilotes ou de réaliser des projets à l’aided’applications techniques opérationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .201-220 39

3. Diffusion ou échande d’informations sur l’état des techniques ou lessystèmes opérationnels dans le cadre de réunions ou de publications . . . . .221-232 43

D. Sciences spatiales fondamentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .233-238 44

E. Sûreté et prévention des catastrophes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .239-255 45

F. Autres activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .256-272 47

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Notes explicatives

ACSYS Étude du système climatique de l’Arctique (UNESCO)AFRICOVER Base de données numériques sur la couverture des sols pour

l’Afrique (FAO)AGPP Service de la protection des plantes (FAO)AGRHYMET Centre régional de formation et d’application en agrométéorologie

et hydrologie opérationnelleANASE Association des nations de l’Asie du Sud-EstARTEMIS Système d’observation en temps réel de l’environnement par

satellite imageur en Afrique (FAO)AVHRR radiomètre de pointe à très haute résolutionBRGM Bureau de recherches géologiques et minièresCCR Centre commun de recherche (Commission européenne)CCT Centre canadien de télédétectionCDR Conseil pour le développement et la reconstruction (Liban)CEA Commission économique pour l’AfriqueCEDARE Centre pour l’environnement et le développement de la région

arabe et l’EuropeCEE Commission économique pour l’EuropeCEOS Comité sur les satellites d’observation de la TerreCEPREDENAC Centre de coordination de la prévention des catastrophes naturelles

en Amérique centraleCESAP Commission économique et sociale pour l’Asie et le PacifiqueCIAT Centre international d’agriculture tropicaleCIFEG Centre international pour la formation et les échanges géologiquesCIPAC Comité interinstitutions du Programme d’action pour le climatCIRAP Comité interinstitutions régional pour l’Asie et le Pacifique

(CESAP)CIUS Conseil international pour la scienceCLIPS Services d’information et de prévision climatologiques (OMM)CNES Centre national d’études spatiales (France)CMIA Centre mondial d’information agricole (FAO)CMSC Centre mondial de surveillance de la conservation de la natureCNS/ATM communications, navigation, surveillance et gestion du trafic aérienCOI Commission océanographique intergouvernementale (UNESCO)COMEST Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et

des technologiesCOSPAS-SARSAT Système international de satellites de recherche et de sauvetageCRFPM Centre régional de formation professionnelle en météorologie

(OMM)DIPCN Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturellesDUP Programme pour les utilisateurs de données (ESA)EAP/AP Programme d’évaluation de l’environnement pour l’Asie et le

Pacifique (PNUE)EARSel Association européenne de laboratoires de télédétectionEMPRES Système de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et

les maladies transfrontières des animaux et des plantes (FAO)ENRIN Réseau d’information sur l’environnement et les ressources

naturelles (PNUE)

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EPA Agence pour la protection de l’environnement (États-Unisd’Amérique)

EROS Système d’observation des ressources terrestresERS Satellite européen de télédétectionESA Agence spatiale européenneEUMETSAT Organisation européenne pour l’exploitation de satellites

météorologiquesEurostat Office statistique des Communautés européennesEUTELSAT Organisation européenne de télécommunications par satelliteFAME Programme d’évaluation des forêts et de surveillance de

l’environnement (Pays-Bas/FAO)FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agricultureFEM Fonds pour l’environnement mondialGARS Programme sur les applications géologiques de la télédétection

(UNESCO/UISG)GCMD Global Change Master Directory (NASA)GDTA Groupement pour le développement de la télédétection aérospatialeGEWEX Expérience mondiale sur les cycles de l’énergie et de l’eau (PMRC)GIEC Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climatGLONASS Système mondial de satellites de navigation (Fédération de Russie)GNSS Système mondial de satellites de navigationGPS Système mondial de localisationGRID Base de données sur les ressources mondiales (PNUE)HYCOS Système d’observation du cycle hydrologique (OMM)IADC Comité de coordination interinstitutions sur les débris spatiauxIAI Institut interaméricain de recherche sur les changements

climatiques mondiauxICAMS Système intégré d’évaluation et de surveillance des zones côtières

(FAO-SDRN)ICIAR Centre international pour la recherche intégrée sur l’AntarctiqueICIMOD Centre international de mise en valeur intégrée des montagnesIDN Réseau international (CEOS)IGAD Autorité intergouvernementale pour le développementIGBP Programme international géosphère-biosphèreIGFA Groupe international des organismes de financement pour la

recherche sur les changements planétairesIGOS Stratégie mondiale intégrée d’observationIMSO Organisation internationale de télécommunications mobiles par

satelliteINFOCLIMA Service mondial d’information sur les données climatologiques

(OMM)INFOTERRA Réseau mondial d’échange d’informations sur l’environnement

(PNUE)INPE Institut national de recherches spatiales (Brésil)INTELSAT Organisation internationale des télécommunications par satelliteIRS Satellite indien de télédétectionISO Organisation internationale de normalisationITC Institut international de levés aériens et de sciences de la TerreIVDN Indice de végétation par différence normaliséeLAPAN Institut national indonésien de l’aéronautique et de l’espace

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MAB Programme sur l’homme et la biosphère (UNESCO)MSG Météosat seconde générationNASA Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace

(États-Unis)NIES Institut national pour les études sur l’environnement (Japon)NOAA Administration nationale des océans et de l’atmosphère (États-Unis)OACI Organisation de l’aviation civile internationaleOMI Organisation maritime internationaleOMM Organisation météorologique mondialeOMS Organisation mondiale de la santéOSS Observatoire du Sahara et du SahelPAM Programme alimentaire mondialPANGIS Réseau panafricain pour un système d’information géologiquePCD Plate-forme de collecte de donnéesPMRC Programme mondial de recherche sur le climat (CIUS/COI/OMM)PNUCID Programme des Nations Unies pour le contrôle international des

droguesPNUD Programme des Nations Unies pour le développementPNUE Programme des Nations Unies pour l’environnementRAMSES Système de reconnaissance et de gestion de l’environnement du

criquet pèlerin (FAO)RAPIDE Réseau africain pour l’intégration et le développementRCSSMRS Centre régional de topographie, cartographie et télédétectionRECTAS Centre régional de formation aux techniques des levés aériens

(CEA)RLS radiobalise de localisation des sinistresRNIS réseau numérique avec intégration des servicesSADC Communauté de développement de l’Afrique australeSICIVA Système d’informations et de cartes sur l’insécurité et la

vulnérabilité alimentairesSIG Systèmes d’information géographiqueSITA Société internationale de télécommunications aéronautiquesSMDSM Système mondial de détresse et de sécurité en mer (Organisation

hydrographique internationale/ OMI/OMM/UIT)SMIAR Système mondial d’information et d’alerte rapideSMO Système mondial d’observationSMOC Système mondial d’observation du climat (CIUS/COI/OMM/PNUE)SMOO Système mondial d’observation des océans (CIUS/COI/OMM/

PNUE)SMOT Système mondial d’observation terrestre (CIUS/FAO/OMM/

PNUE/UNESCO)SMT Système mondial de télécommunications (OMM)SOLAS Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en

merSOTER Base de données numériques sur les sols et les terrains à l’échelle

mondiale (Centre international de référence et d’informationpédologique/FAO/PNUE)

SPREP Programme régional pour l’environnement du Pacifique SudUISG Union internationale des sciences géologiquesUIT Union internationale des télécommunications

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UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et laculture

UNISPACE III Troisième Conférence des Nations Unies sur l’exploration et lesutilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique

UNITAR Institut des Nations Unies pour la formation et la rechercheUSAID United States Agency for International DevelopmentUSGS Service géologique des États-UnisUSGS-EDC Centre de données EROS du Service géologique des États-UnisVAM Veille atmosphérique mondiale (OMM)WAFC Centre mondial de prévisions de zoneWAFS Système mondial de prévisions de zoneWGISS Groupe de travail sur les systèmes et les services d’information

(CEOS)WHYCOS Système mondial d’observation du cycle hydrologique (OMM)WOCE Expérience mondiale concernant la circulation océanique

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Introduction

1. Le présent rapport, préparé par le Secrétaire généralà la demande du Comité des utilisations pacifiques del’espace extra-atmosphérique, décrit les activités desorganismes des Nations Unies en vue d’encouragerconcrètement les applications des techniques spatiales dansles pays en développement.

2. Le rapport a été préparé à partir des documentscommuniqués par les organismes et organisationsintéressés, suite à la demande d’informations de l’ONUconcernant les programmes de travail prévus, en particulierpour 2000 et 2001, et a été finalisé lors de la réunioninterinstitutions consacrée aux activités spatiales qui s’esttenue à Vienne du 2 au 4 février 2000.

3. Le rapport comprend trois chapitres. Lechapitre premier énumère les organismes et organisationsdu système des Nations Unies exerçant des activités dansle domaine spatial et récapitule, sous forme de tableau, lesactivités de chacun dans des domaines précis. Lechapitre II décrit brièvement les principaux programmes etactivités prévus pour 2000, 2001 et les années suivantes.Le chapitre III, enfin, décrit les programmes de chaqueorganisme ou organisation dans les domaines de latélédétection et des systèmes d’information géographique(SIG) (section A), des communications et de la navigation(section B), de la météorologie et de l’hydrologie(section C), des sciences spatiales fondamentales(section D), de la sécurité et de la prévention descatastrophes naturelles (section E), et dans d’autresdomaines des sciences et techniques spatiales et de leursapplications (section F).

4. Les sections A, B et C se composent de trois sous-sections consacrées, respectivement, aux programmesd’éducation et de formation, aux services d’experts etmissions d’étude et à la diffusion et à l’échanged’informations pour l’aide au développement. En outre, lasection A (télédétection et systèmes d’informationgéographique) comporte une quatrième sous-section sur lerenforcement des capacités en raison de l’importance decette question, tandis que la section B (communications etnavigation) comporte quant à elle deux autres sous-sections consacrées, respectivement, à la réglementation del’utilisation de l’orbite des satellites géostationnaires et duspectre des radiofréquences alloués aux services detélécommunications spatiales, et aux études et/ou travauxpréparatoires en vue de mettre en place de nouveaux cadresjuridiques ou de créer de nouveaux systèmes visant à

compléter des cadres juridiques existants du fait del’importance accordée aux aspects juridiques de cettequestion.

5. Certaines des activités examinées dans le présentrapport pourraient sans doute être traitées dans plus d’unesous-section. Ainsi, les activités destinées à développer etaméliorer les bases de données sont classées dans la sous-section “études ou projets pilotes”, alors que celles quiconcernent l’exploitation des bases de données figurentdans la sous-section “diffusion ou échanged’informations”. De même, les réunions de décideurs sontclassées dans la sous-section “diffusion d’informations”plutôt que dans celle consacrée aux “programmesd’éducation et de formation” si elles sont destinées àpermettre un échange d’opinions et à élaborer desstratégies ou des plans pour les activités futures.

I. Organismes et organisations desNations Unies participant à desactivités spatiales et tableausynoptique de leurs activités

6. Les services du Secrétariat, organismes, instituts derecherche, institutions spécialisées et autres organisationsdu système des Nations Unies énumérés ci-après ont desactivités en rapport avec l’espace: Bureau des affairesspatiales, secrétariat de la Décennie internationale de laprévention des catastrophes naturelles, Commissionéconomique et sociale pour l’Asie et le Pacifique(CESAP), Commission économique et sociale pour l’Asieoccidentale (CESAO), Commission économique pourl’Afrique (CEA), Commission économique pourl’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), Commissionéconomique pour l’Europe (CEE), Institut desNations Unies pour la formation et la recherche(UNITAR), Programme des Nations Unies pour ledéveloppement (PNUD), Programme des Nations Uniespour l’environnement (PNUE), Organisation desNations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO),Organisation des Nations Unies pour l’éducation, lascience et la culture (UNESCO), Organisation de l’aviationcivile internationale (OACI), Organisation mondiale de lasanté (OMS), Banque mondiale, Union internationale destélécommunications (UIT), Organisation météorologiquemondiale (OMM), Organisation maritime internationale(OMI), Organisation mondiale de la propriété intellectuelle(OMPI), Organisation des Nations Unies pour le

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développement industriel (ONUDI) et Agenceinternationale de l’énergie atomique (AIEA).

7. On trouvera ci-après un tableau récapitulatif desprogrammes spatiaux menés dans le cadre du système desNations Unies.

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Organismes et organisations participant aux activités spatiales et tableau des programmes spatiauxa

Organisme ou organisation TélédétectionCommunications

et navigationMétéorologie et

hydrologie

Sciencesspatiales

fondamentales

Sécurité etprévention descatastrophes

naturellesAutres

activités

Bureau des affaires spatialesdu Secrétariat

26, 34, 38, 44, 45, 76 147, 149 233-236 242, 254, 255 256-267,271

Département des affaireséconomiques et sociales

38

Bureau de coordination desaffaires humanitaires

130 245, 253

Secrétariat de la Décennieinternationale de laprévention des catastrophesnaturelles

239-241, 253

PNUCID 74-77

PNUE 27, 35, 44, 46-73, 83,100-105, 121-133

153-160 201-205, 221,228-230

245, 246

CEA 28, 29, 39, 78, 106, 107,114,

141, 150, 161,162, 177, 181

CEE 108, 130

CESAP 36, 43, 44, 79, 109-111,115, 116, 128, 134

142, 158, 163,164, 178, 179, 183

222, 231 237, 238 243, 244 268-270

PNUD 65, 70, 96, 126, 128,130, 137

207

UNITAR 52, 130

FAO 37, 40-42, 44, 46-48, 53,68, 77, 80-91, 112-113,117-119, 127, 135-138

165, 182 220, 228, 229, 232 246

UNESCO 31-33, 44, 46-48, 73, 83,90, 92-99, 120, 139, 140

151, 157, 166-172,190

198, 203-206, 208,217, 218, 223,225, 228-230

249, 250 272

ONUDI 258

OACI 143, 191, 193-196 219

OMS 130

UIT 144-146, 148, 152,171-176, 180,184-189, 197

248, 251-253

OMM 44, 46-48 199, 200, 203-205,207-219, 224-230

OMI 192-194 217 247, 248

Banque mondiale 84, 126, 130 207

AIEA 254, 255

__________a Les chiffres dans chaque colonne renvoient aux paragraphes pertinents dur présent rapport.

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II. Aperçu des principaux programmeset activités prévus pour 2000, 2001et les années suivantes

8. Les organisations et organismes des Nations Uniesont prévu, pour 2000, 2001 et les années suivantes, desactivités dans les domaines de la télédétection et des SIG,des communications et de la navigation ainsi que de lamétéorologie et de l’hydrologie, ainsi que dans d’autresdomaines tels que les sciences spatiales fondamentales,l’amélioration de la sécurité et la prévention descatastrophes, ou les sciences et les techniques spatiales etleurs applications.

9. Les activités prévues vont des programmesd’enseignement et de formation aux applicationsopérationnelles. Dans la plupart des domainessusmentionnés, trois catégories d’activités présentent unintérêt particulier. Premièrement, les programmesd’enseignement et de formation, qui se présentent engénéral sous la forme de cours, d’ateliers et de séminairesou encore de bourses d’études. On s’efforce d’améliorerles conditions d’enseignement et de formation enfournissant des outils éducatifs.

10. Deuxièmement, des services d’experts et desmissions d’étude en vue de recenser les domainesd’application intéressant un pays ou groupe de pays donné,ainsi que des études et des projets spécifiques dans despays ou groupes de pays. Au cours des dernières années,les organisations et organismes des Nations Unies se sontde plus en plus attachés à tirer le meilleur parti desapplications opérationnelles des techniques spatiales pourpromouvoir le développement économique et social. Uncertain nombre de projets allant en ce sens seront exécutésaux niveaux local, régional ou mondial.

11. Troisièmement, la diffusion d’informations sur l’étatdes techniques et sur les systèmes opérationnels, qui atoujours constitué un aspect important des activitésspatiales. Les organismes et organisations desNations Unies publient de nombreux ouvrages, périodiquesou non, sur les nouvelles techniques spatiales et leursapplications éventuelles. D’autres informations sontdiffusées via des réseaux informatiques, ce qui encouragela demande de développement des bases de données.L’utilisation d’Internet et de ses divers services (courrierélectronique, protocole de transfert de fichiers, listes denoms et World Wide Web) est considérée comme unmoyen permettant d’améliorer la coordination entre les

organismes du système, et des mesures sont prises pour endévelopper l’utilisation à cette fin.

12. Dans le domaine de la télédétection, l’ONU et lesinstitutions spécialisées ont prévu d’organiser un certainnombre de cours de formation et d’ateliers internationaux,régionaux et nationaux, d’offrir des bourses d’études,d’élaborer des matériels pédagogiques et de mettre àdisposition des installations de formation. Ces cours etateliers portent sur les applications de la télédétectiond’une manière générale ainsi que sur des thèmes plusprécis tels que l’exploitation durable des ressourcesnaturelles et de l’énergie, la gestion des ressourcesnaturelles et de l’environnement, la cartographie ducouvert végétal et la planification de l’utilisation des sols.Ils sont pour la plupart organisés conjointement par deuxou plusieurs organismes des Nations Unies, généralementen coopération avec d’autres organisations internationaleset/ou des gouvernements.

13. De nombreux organismes et organisations desNations Unies fournissent des services d’experts etexécutent des projets faisant appel à la télédétection et auxSIG dans un grand nombre de domaines, tels que lasurveillance et la gestion de l’environnement, la gestiondes ressources naturelles et la prévision des catastrophes,l’alerte rapide en matière de sécurité alimentaire, lacartographie du couvert végétal et l’aménagement desterres, la planification et la gestion des forêts, lacartographie de la désertification, la surveillance des sitesculturels et la lutte contre les maladies. Ils participent à uncertain nombre d’activités visant à créer des bases dedonnées ou des réseaux d’information régionaux oumondiaux tels que la Stratégie mondiale intégréed’observation (IGOS), le Système mondial d’observationde l’environnement terrestre (GTOS), le Programme desurveillance des cultures illicites du Programme desNations Unies pour le contrôle international des drogues(PNUCID), la base de données numériques sur lacouverture des sols pour l’Afrique (AFRICOVER), leProjet régional de gestion d’informations surl’environnement pour l’Afrique centrale, le Systèmeinformatisé d’observation en temps réel del’environnement par satellite imageur en Afrique(ARTEMIS), le programme sur les applicationsgéologiques de la télédétection (GARS), la base dedonnées sur les ressources mondiales (GRID) et le Systèmeintégré de surveillance et d’analyse côtière, pour n’ennommer que quelques-uns.

14. En ce qui concerne la diffusion d’informations, ilsfournissent des renseignements sur demande et publient

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des ouvrages, périodiques ou non, consacrés à l’état destechniques et aux systèmes opérationnels afin de mieuxfaire connaître les applications utiles de la télédétection.Compte tenu de l’expansion rapide des autoroutes del’information due à l’utilisation des réseaux informatiques,un nombre croissant d’organisations mettent en place desbases de données qui accroîtront considérablement ladisponibilité de données présentant un intérêt pour un plusgrand nombre d’utilisateurs. Il convient de noter que lesréunions d’experts ou de décideurs ainsi que les ateliersorganisés dans le cadre du système des Nations Uniespermettent également d’échanger des informationstechniques ou pratiques d’actualité, qui sont essentielles àl’élaboration de stratégies régionales ou mondiales dedéveloppement économique et social faisant appel à latélédétection.

15. Un certain nombre d’activités destinées à développerles capacités des pays en développement pour ce qui est del’utilisation de la télédétection et des SIG seront menéesdans le cadre du système des Nations Unies. La plupart deces activités seront axées sur le renforcement des capacitésopérationnelles des institutions régionales ou nationalesexistantes qui interviennent dans la gestion del’environnement en vue d’un développement durable, lasécurité alimentaire, la surveillance des ressourcesnaturelles et la cartographie du couvert végétal. La mise envaleur des ressources humaines est considérée comme unfacteur important, en particulier dans le cadre des projetssur le terrain.

16. En ce qui concerne les communications et lanavigation, les organisations et organismes desNations Unies continueront d’organiser des cours deformation, des ateliers et des séminaires et d’offrir desbourses de formation approfondie. Pour ce qui est desservices d’experts et des services techniques consultatifs,ils participent à la mise en place de systèmes nationaux ourégionaux de communication par satellite pour diversesapplications telles que le téléenseignement, la médecine, lasensibilisation de la population aux questions de protectionde l’environnement et le renforcement des systèmesd’alerte rapide en cas de catastrophe naturelle et de risquespour la sécurité alimentaire. Les systèmes decommunication par satellite sont en outre considéréscomme un instrument essentiel du développementéconomique et social, notamment dans les régions ruraleset isolées des pays en développement. Ils ont égalementutilisés – c’est le cas du système Mercure – pour améliorerles communications entre les sièges et les bureaux

régionaux des organismes et organisations du système, ouentre leurs bureaux régionaux.

17. Les résultats ou les rapports intérimaires des projetsou études consacrés à l’utilisation des satellites réalisésdans le cadre du système des Nations Unies sont publiéssous forme d’ouvrages, périodiques ou non, et diffusésélectroniquement sur les réseaux informatiques.

18. Étant donné l’essor rapide que connaît l’utilisationdes bandes de fréquence pour divers services, on s’efforcede mettre à jour la réglementation internationale applicableaux radiocommunications et de se préparer à répondre auxbesoins futurs. Les modalités d’allocation des ressourcesspectrales et orbitales ont été examinées en vue d’uneutilisation plus efficace et plus équitable. Le règlementradio de l’UIT a été révisé et les nouvelles dispositionssont entrées en vigueur.

19. Les institutions spécialisées apportent également unecontribution importante dans le domaine de l’utilisationdes techniques spatiales pour les communications mobilesterrestres, maritimes et aéronautiques. Des études sur lamise en place de systèmes mondiaux de radionavigationsont actuellement en cours. Étant donné que l’accès auSystème mondial de localisation (GPS) et au Systèmemondial de satellites de navigation (GLONASS) est limité,il est envisagé de mettre au point un système qui leursuccédera. Afin de répondre aux besoins futurs del’aviation civile, on s’efforce d’améliorer les systèmes denavigation aérienne, y compris leurs éléments spatiaux.

20. L’application des techniques spatiales est un élémentimportant des activités de coopération technique menéesdans le domaine de la météorologie et de l’hydrologieopérationnelles. Plusieurs programmes de formationconsacrés à des sujets tels que la météorologie par satellite,la météorologie tropicale et les études du milieu marin sontprévus pour 2000 et 2001.

21. Les organismes et organisations des Nations Uniespoursuivent leurs efforts en vue de la constitution d’unsystème d’information sur les zones marines et côtièresafin d’améliorer la gestion des ressources en eau et desressources côtières, d’obtenir des données d’observationmétéorologiques plus précises au moyen de réseaux deplates-formes de collecte de données et d’améliorer lesystème de télécommunication météorologique enpréparant la mise en service de réseaux dans diversesrégions. Davantage conscients de l’importance deschangements mondiaux, notamment des changementsclimatiques et de leurs effets sur l’économie mondiale ainsique sur les économies régionales et nationales, ils

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participent à des programmes mondiaux tels que laStratégie mondiale intégrée d’observation (IGOS), leSystème mondial d’observation du climat (SMOC), leSystème mondial d’observation des océans (SMOO), laVeille météorologique mondiale (VMM), le Systèmemondial de prévisions de zone, la Veille atmosphériquemondiale (VAM), le Programme mondial de recherche surle climat (PMRC) et le Programme mondial des donnéesclimatologiques et de surveillance du climat. Un certainnombre de rapports techniques sur les recherches sur leclimat, l’observation des océans et la gestion desressources en eau ont également été publiés.

22. En ce qui concerne les sciences spatialesfondamentales, le système des Nations Unies continue deparrainer la participation de scientifiques de pays endéveloppement à des réunions internationales consacréesà ces questions.

23. Les organisations et organismes des Nations Uniesparticipent également aux efforts visant à améliorer lasécurité dans diverses activités humaines. Des études sonten cours concernant l’application des techniques spatialesà la mise au point de systèmes de sécurité et d’alerte rapidetels que les systèmes d’alerte rapide en cas de catastrophenaturelle, et le Système mondial de détresse et de sécuritéen mer (SMDSM) est devenu pleinement opérationnelen 1999. La Stratégie internationale de prévention descatastrophes naturelles poursuivra les activités menéesdans le cadre de la Décennie internationale qui s’estterminée en décembre 1999.

24. De nouveaux progrès ont été accomplis en ce quiconcerne la mise en place et le fonctionnement des centresrégionaux de formation aux sciences et aux techniquesspatiales, affiliés à l’Organisation des Nations Unies, enAsie et dans le Pacifique, en Amérique latine et dans lesCaraïbes, en Afrique ainsi qu’en Asie occidentale et leRéseau d’établissements d’enseignement et de recherchesur les sciences et les techniques spatiales pour les paysd’Europe centrale, orientale et sud-orientale.

25. L’ONU et ses institutions spécialisées continuerontde coordonner et de développer leurs activités en rapportavec les sciences et les techniques spatiales, et de mettrel’accent sur la contribution effective et potentielle dessciences et techniques spatiales au bien-être de l’humanité.À partir de 2000, elles accorderont une attentionparticulière à l’application des recommandations de latroisième Conférence des Nations Unies sur l’explorationet les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (UNISPACE III), que l’Assemblée générale

fait siennes par sa résolution 54/68 du 6 décembre 1999, enrenforçant pour ce faire leur coopération et en coordonnantdavantage leurs activités.

III. Activités prévues par lesorganisations et organismes desNations Unies pour 2000, 2001 et lesannées suivantes

A. Télédétection et systèmes d’informationgéographique

1. Programmes d’enseignement et de formation

Cours de formation, ateliers et séminaires

26. Le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales prévoit d’organiserles cours de formation suivants en 2000 et 2001:

a) Dixième Cours international ONU/Suède deformation des enseignants à la télédétection, qui seraorganisé à Stockholm et à Kiruna (Suède) du 2 mai au9 juin 2000;

b) Onzième Cours international ONU/Suède deformation des enseignants à la télédétection, qui seraorganisé à Stockholm et à Kiruna (Suède) en 2001.

27. Le Programme d’évaluation de l’environnement duPNUE pour l’Asie et le Pacifique organisera en 2000 et2001 les programmes de formation suivants:

a) Une formation avancée à la télédétection, pour10 participants indiens, en 2000;

b) Deux stages pour des ressortissants de paysparticipant à un projet d’étude du couvert végétal en 2000et 2001;

c) Un programme de formation en 2000 pour sixparticipants venant du Bhoutan et du Népal surl’application de la télédétection et des systèmesd’information géographique à l’étude des inondationsprovoquées par la rupture de barrages glaciaires;

d) Un programme de formation de deux semainesconsacré à l’initiation à la télédétection et aux systèmesd’information géographique pour 15 participants de laProvince d’Anhui (Chine).

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28. La Commission économique pour l’Afrique (CEA)organisera les ateliers, séminaires et réunions suivants en2000 et 2001:

a) Un atelier sur les nouvelles technologies deconstitution de bases de données ainsi que surl’organisation et la gestion des informations concernant ledéveloppement, y compris l’utilisation plus larged’Internet et d’informations géographiques par les bureauxde statistique (octobre/novembre 2000);

b) Un séminaire sur les normes et lesspécifications des données référencées depuis l’espaceadaptées à la situation de l’Afrique en vue de développerles systèmes d’information géographique (mars 2001);

c) Un atelier sur l’utilisation des SIG pourcertaines applications à l’intention de décideurs(septembre 2001).

29. En 2000 et 2001, le Centre régional pour lacartographie des ressources pour le développement de laCommission économique pour l’Afrique organisera desstages de courte durée consacrés à diverses applications dela télédétection et des SIG.

30. Le Centre régional de formation aux techniques deslevés aériens de la CEA continuera d’organiserpériodiquement des formations longues (18 mois pour lestechniciens et 12 mois pour les diplômés de l’enseignementsupérieur) à la télédétection et aux SIG. Des stages decourte durée, des séminaires et des ateliers portant sur desaspects précis des applications de la télédétection et desSIG seront également organisés sur demande.

31. L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation,la science et la culture (UNESCO) participera àl’organisation des cours d’études supérieures ci-après en2000, 2001 et les années suivantes:

a) Cours internationaux de formation à latélédétection et à l’utilisation des SIG, notamment autraitement des images numériques, pour la gestion desressources minières, la gestion des zones côtières et leslevés et les études géomorphologiques, organisés parl’Institut international de levés aériens et de sciences de laTerre (ITC) d’Enschede (Pays-Bas);

b) Cours de formation aux applications de latélédétection et des SIG à l’exploration géologique et àl’étude des risques naturels d’origine géologique, organiséspar le Groupement pour le développement de latélédétection aérospatiale (GDTA) à Toulouse (France).

32. Elle continuera d’organiser, dans le cadre duProgramme sur l’homme et la biosphère, des cours deformation à la télédétection et à l’utilisation des systèmesd’information géographique à l’intention des personneschargées de la gestion des réserves de biosphère dans lespays en développement et mettra au point des projetspilotes consacrés aux applications opérationnelles des SIG.Les techniques de télédétection ainsi que les SIG ont étéintroduits dans la gestion des réserves de biosphère parl’UNESCO en coopération avec ConservationInternational, Intel (États-Unis d’Amérique) et la NipponElectric Company (Japon).

33. L’UNESCO prépare, en coopération avec l’ITC et leWorld Wildlife Fund, un cours de formation à latélédétection et aux SIG à l’intention de scientifiques etd’administrateurs pour la réhabilitation des habitats despandas en Chine.

Bourses d’études

34. Le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales et l’Agence spatialeeuropéenne (ESA) ont engagé une révision du programmede bourses d’études et de recherche dans les domaines del’instrumentation utilisée en télédétection au Centreeuropéen de recherche et de technologie de Noordwijk(Pays-Bas) et des systèmes d’information en matière detélédétection à l’Institut européen de recherches spatialesde Frascati (Italie).

35. Le Programme d’évaluation de l’environnement pourl’Asie et le Pacifique du PNUE financera en 2000 ouen 2001 la formation d’une personne à l’Institut asiatiquede technologie (Thaïlande) en vue de l’obtention d’unemaîtrise.

36. La Commission économique et sociale pour l’Asie etle Pacifique (CESAP) continuera d’offrir en 2000 et 2001des bourses pour des formations de moyenne durée et delongue durée à la télédétection et à l’utilisation dessystèmes d’information géographique dans des centresspécialisés de la région.

Fourniture de matériel et de moyens de formation

37. L’Organisation des Nations Unies pourl’alimentation et l’agriculture (FAO) renforce sacoopération avec des centres d’études afin de répondre auxbesoins des pays en développement en matière deformation et de développement des capacités pourl’application des techniques spatiales à la gestion des

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ressources naturelles, à la surveillance de l’environnementet au téléenseignement.

2. Services d’experts et missions d’étude en vue derecenser les domaines d’application intéressantun pays ou groupe de pays donné et de menerdes études sur des projets pilotes ou de réaliserces projets à l’aide d’applicationsopérationnelles des techniques spatiales

Services d’experts et missions d’étude

38. En 2000 et les années suivantes, le Bureau desaffaires spatiales du Secrétariat continuera de collaborer,dans le cadre du Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales, avec le Départementdes affaires économiques et sociales du Secrétariat etl’ESA à la réalisation de projets faisant suite aux cours deformation organisés à Frascati (Italie) en 1993, 1994, 1995et 1997 sur les applications des données recueillies par lesatellite européen de télédétection ERS ainsi que pard’autres satellites d’étude des ressources naturelles, dessources d’énergie renouvelables et de l’environnement. LeBureau fournira l’assistance technique, l’appui et le savoir-faire nécessaires aux projets en cours en Amérique latine(Argentine, Bolivie, Chili) ainsi qu’à la réalisation deprojets dans la région de l’Asie et du Pacifique (Viet Nam)et en Afrique (Centre régional de formation etd’application en agrométéorologie et hydrologieopérationnelles (AGRHYMET), Niger). Ces projets, quison destinés à développer les capacités des pays concernésà utiliser des données satellite pour la gestion desressources, profiteront d’une approche intégrée de lacoopération technique, appuyée par l’action de laCommission du développement durable pour faire suite auprogramme Action 21, et qui se traduit par des applicationsconcrètes des techniques spatiales.

39. La CEA continuera de fournir aux États Membres etaux organismes régionaux et sous-régionaux, à leurdemande, des services consultatifs au sujet de questions enrapport avec la télédétection et les systèmes d’informationgéographique.

40. Suite à la réalisation des phases I et II du projetFAO/Agence des États-Unis pour le développementinternational (USAID) concernant la surveillance, laprévision et la simulation du débit du Nil, la FAO a engagéen 1997 la phase III du projet qui s’étendra jusqu’en 2001afin d’aider le Gouvernement égyptien à compléter lesrésultats déjà obtenus grâce au renforcement du système de

surveillance et de prévision. Le système de contrôle/d’aideà la décision a été approuvé et sa mise en place a débutéen 1998. La première phase du programme derenforcement des capacités de gestion et de mise en valeurdes ressources du Nil, couvrant l’ensemble du bassinfluvial, est maintenant terminée et a fait place à ladeuxième phase, appuyée par le Gouvernement italien, quimet l’accent sur: a) la gestion et la planification du bassinfluvial au niveau régional; b) les aspects juridiques etconstitutionnels; et c) la planification et l’exécution deprogrammes d’action dans certaines régions spécifiques dubassin.

41. Outre ces projets mondiaux et régionaux, la FAO, parl’intermédiaire de son Service de l’environnement et desressources naturelles, exécute une centaine de projetsconsacrés pour une large part à la télédétection, auxsystèmes d’information géographique et aux systèmes degestion de l’information dans plus de 50 pays endéveloppement d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et desCaraïbes et d’Europe centrale et orientale, dontl’Afghanistan, l’Azerbaïdjan, le Bangladesh, le Brésil, laBulgarie, le Burundi, l’Érythrée, la Lituanie, Malte, lePakistan, le Pérou et la Tunisie, ou fournit un appuitechnique à ces projets. Elle participe égalementactivement à la mise au point sur le terrain dans plusieurspays de nouvelles méthodologies de télédétection dans lecadre de projets pilotes concernant par exemple lasurveillance des fermes d’élevage de crevettes auSri Lanka et la cartographie et l’évaluation des zoneshumides en Zambie à l’aide du radar à synthèsed’ouverture du satellite ERS, et la recherche d’eausouterraine en République arabe syrienne au moyen de latélédétection et des systèmes d’information géographique.La FAO offre par ailleurs des conseils aux pays entransition en ce qui concerne l’utilisation de latélédétection et des SIG pour la planification et laréalisation de réformes agraires ainsi que pour laréalisation de projets d’évaluation et de surveillance desatteintes à l’environnement. Ce type d’assistance estactuellement fourni à l’Albanie, à la Hongrie, à la Pologne,à la République tchèque et à la Slovaquie. En 1999, elle aterminé et publié un rapport sur le projet de surveillancedes élevages de crevettes au Sri Lanka.

42. La FAO a également entrepris de participer à unprojet pilote au Mali en vue de la définition d’un systèmeopérationnel d’information à la fois pour assurer la sécuritéalimentaire et pour lutter contre la désertification. Parailleurs, elle coopère étroitement dans le cadre duprogramme ARTEMIS avec un certain nombre

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d’universités et d’entreprises privées européennes à desessais, avec l’appui du programme d’utilisateur de donnéesde l’ESA, en vue de l’utilisation des données recueilliespar le diffusiomètre du satellite ERS pour la surveillancede la sécheresse au Sahel et en Ukraine.

43 La CESAP offrira à ses États membres, sur demande,des services consultatifs techniques dans le domaine desapplications des techniques spatiales pour la gestion desressources naturelles et la surveillance de l’environnement.

Études, projets pilotes et applicationsopérationnelles

44 En 2000 et 2001, le Bureau des affaires spatiales, laCESAP, le PNUE, la FAO, la Commissionocéanographique intergouvernementale (COI) del’UNESCO et l’OMM continueront de contribuer auxtravaux du Comité sur les satellites d’observation de laTerre (CEOS) en tant que membres associés.

45 En 2000, le Bureau des affaires spatiales participeraaux travaux du groupe de travail chargé par le CEOS depréparer une stratégie concernant les futures activités duComité en matière d’éducation et de formation dans lespays en développement ainsi que du groupe de travailchargé de fournir un appui en matière de gestion descatastrophes, également créé par le Comité à sa treizièmeréunion plénière.

46. La FAO, le Conseil international des unionsscientifiques (CIUS), le PNUE et l’OMM sont membresfondateurs du Système mondial d’observation del’environnement terrestre (GTOS) dont la missionprincipale consiste à fournir aux décideurs, auxresponsables de la gestion des ressources et aux chercheursdes outils d’aide à la décision et un accès aux données dontils ont besoin pour détecter, quantifier, localiser etcomprendre les variations (en particulier la diminution) dela capacité des écosystèmes terrestres à permettre undéveloppement durable. Le Système recueille des donnéesdans cinq domaines qui ont une importance à l’échellemondiale, à savoir la variation de la qualité des sols;l’existence de ressources en eau douce; la diminution de ladiversité biologique; la pollution et la toxicité et enfin leschangements climatiques et a pour but de fournir desindications pour l’analyse des données ainsi qued’encourager: a) l’intégration des données biophysiques etdes données socioéconomiques géoréférencées; b) lescontacts entre réseaux de surveillance, programmes derecherche et décideurs; c) l’échange et l’application des

données recueillies; et d) l’assurance de la qualité etl’harmonisation des méthodes de mesure.

47. Le Service de l’environnement et des ressourcesnaturelles de la FAO accueille le secrétariat du GTOS ausiège de l’Organisation au nom des parrains du Système.Le secrétariat du GTOS met actuellement au point, sous ladirection de son comité directeur, un réseau mondiald’observation de la Terre (GT-Net) ainsi qu’une base demétadonnées sur les sites de surveillance des écosystèmesterrestres, et envisage d’organiser conjointement avec leSMOC des ateliers en vue de la formulation d’activitésrégionales. Le GTOS a organisé un atelier pour l’Europeorientale à Budapest (Hongrie) en septembre 1999 et enorganisera un autre pour l’Afrique australe à Pretoria(Afrique du Sud) en janvier 2000. Il prévoit par ailleurs derenforcer la coopération avec d’autres parties dans le cadredes priorités identifiées par les membres de la Stratégiemondiale intégrée d’observation (IGOS), notamment pource qui concerne la surveillance de l’environnementterrestre, l’obtention de premières estimations de laproductivité primaire nette de la planète et la surveillancedu cycle du carbone dans un premier temps en établissantune carte pour la surveillance des sources et des puits decarbone. À cet égard, à la suite de l’adoption par le CEOSà sa treizième réunion plénière, tenue à Stockholm ennovembre 1999, du programme d’observation du carboneterrestre de l’IGOS, une réunion de planification desactivités futures sera organisée à Ottawa en février 2000.Le GTOS est également activement engagé dans laconstitution de réseaux sous-régionaux en Europe orientaleet en Afrique australe.

48. Dans le cadre du programme MAB, l’UNESCOcontinuera, en collaboration avec le PNUE, la FAO,l’OMM et le Programme international concernant lagéosphère et la biosphère (PIGB) du CIUS, à travailler surle SMOT, en particulier par l’intermédiaire de son Réseaumondial de réserves de biosphère (357 sites dans 90 pays).Deux nouveaux projets sont en cours d’élaboration pour2000-2001 et au-delà. Il s’agit, d’une part, d’utiliser lesréserves de biosphère comme sites d’étude de la réalité deterrain pour le projet du SMOT sur la productivité primairenette, projet coordonné par le Programme international desurveillance écologique à long terme en coopération avecl’Agence nationale de l’aéronautique et de l’espace(NASA) des États-Unis. D’autre part, on s’attache à mettreau point un programme intégré de surveillance des réservesde biosphère qui doit permettre d’améliorer l’échanged’informations, notamment de données obtenues partélédétection ou SIG, entre réserves de biosphère.

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49. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID, entretientdes liens avec les fournisseurs et les utilisateursd’applications des techniques de télédétection et del’information dans de nombreux pays en vue de contribuerà la mise en place d’un cadre d’évaluation permettant dedresser un bilan des problèmes écologiques mondiauxprésentant un intérêt pour la communauté internationale.Le réseau GRID compte actuellement 15 centres. Dansquatre d’entre eux, situés respectivement à Bangkok(Programme d’évaluation de l’environnement pour l’Asieet le Pacifique du PNUE), Genève, Nairobi et Sioux Falls,des fonctionnaires du PNUE sont présents. Le GRID-Arendal est géré comme un établissement privé, avec leconcours du Gouvernement norvégien et l’appui direct duPNUE, conformément à un mémorandum d’accord concluentre les partenaires. Les autres centres appartenant auréseau sont le Centre international pour la rechercheintégrée sur l’Antarctique (ICIAR), à Christchurch(Nouvelle-Zélande); l’Institut national pour les études surl’environnement (NIES), à Tsukuba (Japon); le Centreinternational de mise en valeur intégrée des montagnes, àKatmandou (Népal); l’Institut national de recherchespatiale (INPE), à Saõ José dos Campos (Brésil); le Centrecanadien de télédétection (CCT), à Ottawa; le Ministère del’environnement, à Budapest (Hongrie); et le bureau duPlan bleu du Centre d’activités régionales dans le cadre duPlan d’action pour la Méditerranée. D’autres centres sontsitués à Varsovie (Pologne), à Moscou, sous l’autorité dela Commission nationale pour la protection del’environnement de la Fédération de Russie et, depuis peu,au Ministère de l’environnement à Tblilissi (Géorgie). Lesrésultats des activités menées par ces centres sont diffuséspar l’intermédiaire du réseau GRID et archivés dans lescentres de Bangkok, Genève et Nairobi.

50. Les centres du réseau GRID continuent de fournir,d’enrichir et de diffuser des ensembles de données servantà évaluer l’environnement. Le PNUE s’attachera plusparticulièrement à rapprocher ces centres et envisage decréer un comité directeur chargé de superviser lerapprochement de leurs activités. Le PNUE continue des’appuyer sur les centres du GRID pour ses projets relatifsau Réseau d’information sur l’environnement et lesressources naturelles (ENRIN), mis en œuvre dans le cadred’accords de coopération avec des organisationsgouvernementales et intergouvernementales dans les paysen développement et les pays en transition en vue de créerdes réseaux pour établir des évaluations et des rapports surl’environnement et promouvoir les échangesd’informations entre les institutions partenaires et le

PNUE; procéder à des consultations sur les politiques et laplanification concernant les évaluations et les rapportsinternationaux sur l’environnement; et favoriser lerenforcement des capacités des institutions participantes.

51. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Genève, gèredes bases de données actualisées sur la densité et larépartition de la population pour le continent asiatique etla Fédération de Russie. Ces ensembles de données ont étémis au point à l’aide de techniques de modélisation desSIG ainsi qu’à partir des informations les plus récentes surles frontières administratives infranationales et lapopulation au niveau du district. Le modèle utilisé estfondé sur un “indice d’accessibilité” et tient compte du faitque les gens ont tendance à se regrouper près des centresde population existants et le long des infrastructures detransport. Les données ventilées par maille des SIGpeuvent servir à de multiples applications, notamment àévaluer l’impact de la présence humaine surl’environnement, l’agriculture et la pauvreté. On trouverades informations sur les activités décrites ci-dessus etleurs résultats sur le site Web correspondant(http://www.grid.unep.ch).

52. En coopération avec l’Institut des Nations Unies pourla formation et la recherche (UNITAR), le GRID-Genèvea réalisé en 1999, dans le cadre du projet de systèmesd’information pour la surveillance de l’environnement aumoyen d’Internet destiné à l’Afrique (A/AC.105/700,par. 123), grâce à un logiciel standard bien connu, unprogramme intitulé “SIGWeb Afrique”, qui offre deuxprincipales fonctions en ligne: la consultation, l’affichageet l’impression de données géoréférencées d’une part et,d’autre part, la recherche d’informations à l’aided’opérateurs logiques et mathématiques. “SIGWebAfrique” est actuellement disponible sur CD-ROM etdevrait être accessible par Internet dans le courant del’année 2000.

53. Le GRID-Genève entreprendra en 2000 un nouveauprojet sur la cartographie du couvert végétal qui visera à:a) étudier différentes méthodes utilisées pour cartographierle couvert végétal (le Système de classification del’occupation du sol, mis au point par la FAO, parexemple); b) rendre les données relatives au couvertvégétal comparables entre elles et donc plus utiles pouranalyser le couvert végétal et son évolution aux niveauxrégional et mondial; et c) tirer de cartes du couvert végétaldes informations relatives à la diversité biologique. À cettefin, le GRID-Genève envisage de dresser une carte ducouvert végétal et de la diversité biologique de la partienord de Madagascar.

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54. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Genève,poursuit ses études pilotes sur l’utilisation des SIG pourprévenir les activités susceptibles de porter atteinte àl’environnement ou y remédier. Tirant parti de précédentesexpériences (voir le document A/AC.105/700, par. 67),une nouvelle étude a été menée en 1999 sur le bassin duNil. Toutes ces études utilisent les SIG, Internet et leWorld Wide Web pour recueillir et diffuser des donnéesspatiales utiles et pour présenter aux parties différentessolutions pouvant être affichées en ligne. On trouvera desinformations sur les activités décrites ci-dessus ainsi quesur leurs résultats sur le site Internet correspondant(http://www.grid.unep.ch).

55. Le PNUE continuera de gérer son centre nord-américain du réseau GRID en collaboration avec la NASA,le Service géologique (USGS), le Service des forêts(USFS) et l’Agence de protection de l’environnement desÉtats-Unis.

56. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Sioux Falls,continuera de permettre aux pays en développementd’avoir accès aux connaissances spécialisées et auxinstallations de l’Agence américaine de protection del’environnement, de la NASA, du Centre de données duSystème d’observation des ressources terrestres (EROS) del’USGS et de l’USFS pour l’utilisation des données et destechnologies de l’information. Le PNUE, toujours parl’intermédiaire du GRID-Sioux Falls, a participéactivement à la conception, à l’élaboration et à la diffusionrapide de produits d’information fiables sur le planscientifique, conscient qu’il est extrêmement difficile defournir rapidement aux responsables politiques, dans unformat compréhensible, des données qui puissent servir àla planification, à la gestion et à la définition de politiquesen matière d’environnement. Le Centre de données duSystème EROS, où travaillent environ 600 chercheurs, estle plus gros centre de données satellite du monde. Il aétabli de nombreux partenariats avec le secteur privé, desorganisations non gouvernementales, des institutsscientifiques et des établissements universitaires.

57. En 2000, le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Sioux Falls, réalisera l’étude bisannuelle sur les logicielsspatiaux en vue d’évaluer l’état des techniques et leurévolution et d’informer les pays en développement sur cepoint.

58. Le PNUE continuera également d’utiliser lesinstallations du GRID-Sioux Falls pour élaborer desméthodes d’analyse des politiques à partir d’informationsgéospatiales.

59. Le PNUE poursuivra ses travaux en vue de mettre aupoint des ensembles de données exhaustifs et cohérents surle couvert végétal mondial, le relief, les bassinshydrographiques, la population et la végétation des forêts,en collaboration avec d’autres organismes dans le monde.

60. Par l’intermédiaire du Programme d’évaluation del’environnement pour l’Asie et le Pacifique du GRID-Bangkok et en collaboration avec le Centre commun derecherche (CCR) de la Commission européenne, situé àIspra (Italie), le PNUE réalise actuellement, au Myanmar,dans des sites sélectionnés, une étude sur la surveillance dudéboisement, dont les conclusions seront présentées àl’occasion d’un atelier qui doit se tenir en 2000 à Jakarta(Indonésie). Toujours par l’intermédiaire du GRID-Bangkok et en collaboration avec le CCR, il mène desrecherches visant à mesurer l’utilité des données obtenuespar l’instrument VÉGÉTATION pour la surveillance ducouvert forestier en Indochine.

61. Par l’intermédiaire du Programme d’évaluation del’environnement pour l’Asie et le Pacifique du GRID-Bangkok, et avec une aide financière de la Banqueasiatique de développement, le PNUE a constitué une basede données au millionième sur le bassin du Mékong quisert à élaborer une stratégie globale pour l’environnementde la sous-région et qui comprend à la fois desinformations d’ordre biologique et physique et desinformations d’ordre socioéconomique.

62. Le Programme d’évaluation de l’environnement pourl’Asie et le Pacifique du GRID-Bangkok est également àl’origine d’un projet visant à surveiller les inondationsprovoquées par la rupture de barrages glaciaires dans lachaîne de l’Hindou Kouch (Himalaya) avec l’assistance del’ICIMOD et d’organismes nationaux compétents.

63. Ce même Programme élabore actuellement, avec leconcours de l’Institut national indonésien del’aéronautique et de l’espace et du Centre malaisien detélédétection, une base de données SIG au 1/250 000 surles îles de Bornéo et de Sumatra en vue, à terme, de dresserdes cartes des risques d’incendie et de calculer un indice dedanger d’incendie de forêt.

64. Le PNUE, par l’intermédiaire du Programme,collabore avec la délégation du Haut Commissariat desNations Unies pour les réfugiés (HCR) au Népal en vue decréer une base de données sur l’évaluation del’environnement et la mise en place de dispositifsd’intervention en cas d’urgence autour des camps deréfugiés situés dans l’est du Népal.

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65. Le PNUE, par l’intermédiaire du Programmed’évaluation de l’environnement pour l’Asie et le Pacifiquede Bangkok et du GRID-Sioux Falls, collabore avec leProgramme des Nations Unies pour le développement(PNUD) en vue d’évaluer, à l’aide de la télédétection etdes SIG, la situation de l’agriculture en Républiquepopulaire démocratique de Corée après les récentescatastrophes naturelles.

66. Le PNUE, par l’intermédiaire du Programmed’évaluation de l’environnement pour l’Asie et lePacifique, poursuit ses études sur l’évaluation et lasurveillance du couvert végétal en collaboration avec desorganismes nationaux et sous-régionaux. Ces études ontdéjà été achevées pour 13 pays. On procède actuellementà l’analyse du couvert végétal de Sri Lanka grâce à desdonnées recueillies par le capteur grand-angulaire dusatellite de télédétection indien (IRS).

67. Par l’intermédiaire du GRID-Nairobi, le PNUEcontinue de mettre en œuvre le projet de création d’unebase de données et d’un atlas sur les ressources des milieuxcôtier et marin d’Afrique de l’Est (projet EAF/14), projetqui découle du Plan d’action pour la protection, la gestionet la mise en valeur du milieu marin et des zones côtièresde l’Afrique de l’Est conclu par l’entremise du PNUE entreles Comores, la France (la Réunion), le Kenya,Madagascar, le Mozambique, la République-Unie deTanzanie, les Seychelles et la Somalie, tous signataires dela Convention pour la protection, la gestion et la mise envaleur du milieu marin et des zones côtières de la région del’Afrique orientale. Le projet EAF/14 a pour objectif,d’une manière générale, de mettre à la disposition desdécideurs et du grand public un outil qui permette deplanifier et de gérer la mise en valeur des ressourcescôtières. Il vise également à créer, au sein des organismesparticipants des différents pays, un service consacré auxSIG, à former le personnel à la gestion des bases dedonnées et aux SIG, et à produire des documents imprimés.Jusqu’à présent, deux ateliers ont été organisés dans larégion, des gestionnaires de bases de données ont étéformés, des services consacrés aux SIG ont été créés danstous les pays participants et des premiers manuels ont étéréalisés. Toutes ces activités se poursuivront au cours del’année 2000.

68. Après avoir achevé la base de données numériquessur les sols et les terrains à l’échelle mondiale (SOTER),réalisée au 1/5 000 000 pour l’Amérique latine, le PNUE,en collaboration avec le Centre international de référenceet d’information pédologique et la FAO, poursuit ses

travaux sur la base SOTER en vue de l’étendre à d’autresrégions.

69. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Arendal, etle Groupe consultatif pour la recherche agricoleinternationale (GCRAI) continueront d’étudier lespossibles applications des données géoréférencées dans lesdomaines de l’agriculture et de l’environnement.

70. Le PNUE continuera d’étudier activement les moyensde coopérer avec le PNUD en vue de transférer lesrésultats de la base de données intégrée sur la situationsocioéconomique et l’environnement, qu’il a constituée àl’intention du Rwanda avec le concours de l’Université duMichigan aux États-Unis, à des bases de donnéesconcernant d’autres pays et sous-régions.

71. Le PNUE et le Centre mondial de surveillance de laconservation de la nature (CMSC) ont poursuivi leursdiscussions en 1999 en vue de permettre au CMSC de sejoindre au réseau GRID en tant que centre spécialisé dansla diversité biologique et la conservation. Un accorddéfinitif devrait être conclu en 2000 entre le PNUE, leCMSC et le Gouvernement du Royaume-Uni deGrande-Bretagne et d’Irlande du Nord concernant lesrelations entre le CMSC et le PNUE.

72. Le logiciel de gestion des répertoires de métadonnéesdu PNUE, que les centres du réseau GRID ont mis au pointen vue de répertorier les sources de données du réseau auniveau mondial, permet aux utilisateurs, à partir d’unsimple ordinateur de bureau, de saisir des métadonnéessous un format compatible avec celui d’autres grandssystèmes de ce type. Sa maintenance et sonperfectionnement ont été confiés au GRID-Genève en 1998et, par l’intermédiaire d’un partenariat avec le Centre devol spatial Goddard de la NASA, qui mène un projet decréation d’un répertoire général sur les changementsclimatiques, il a été entièrement corrigé et mis à jouren 1999. Il a ensuite été distribué aux 15 centres du réseauGRID et à au moins autant d’organismes extérieurs auréseau et de potentiels utilisateurs en ligne ou parCD-ROM. De nouvelles métadonnées actualisées sontactuellement collectées par le GRID-Genève; ce dernier lesharmonisera et les communiquera au Centre de vol spatialGoddard, qui les incorporera dans le répertoire général,consultable partout dans le monde.

73. Le PNUE et l’UNESCO continueront de collaboreravec le Comité scientifique sur les problèmes del’environnement du CIUS.

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74. En 2000 et 2001, le Programme des Nations Uniespour le contrôle international des drogues (PNUCID)continuera d’élaborer des stratégies visant à éliminer ouréduire sensiblement la culture illicite du cocaïer, du pavotà opium et de la plante de cannabis d’ici à 2008, donnantainsi suite aux conclusions de la session extraordinaire del’Assemblée générale consacrée à la lutte contre leproblème mondial de la drogue tenue à New York enjuin 1998. Pour que cet objectif puisse être atteint, lePNUCID apportera une assistance technique auxgouvernements en vue de mettre en place des mécanismesde surveillance ou d’améliorer ceux qui existent déjà. Iljouera un rôle catalyseur pour la constitution de réseaux decollecte d’informations et il compilera, évaluera etanalysera les données relatives aux cultures illicites afin dedonner aux gouvernements, dans le cadre du programme decontrôle des cultures illicites et, plus largement, d’unréseau international de surveillance des cultures illicites deplantes servant à fabriquer des drogues, des informationsneutres et objectives. Le programme de contrôle descultures illicites fait appel, entre autres, aux imagessatellite.

75. Entre janvier 2000 et décembre 2003, le programmede contrôle des cultures illicites sera axé sur la mise enœuvre et les premières opérations des projets d’assistancetechnique, la diffusion de principes méthodologiquesd’enquête, la création de réseaux et le renforcement desmoyens dont dispose le PNUCID pour analyser l’ampleurde la culture illicite à l’échelon mondial et en rendrecompte. Il est prévu de mettre en œuvre un projet mondialet six projets de pays en Afghanistan et au Pakistan, enBolivie, en Colombie, au Myanmar, au Pérou et enRépublique démocratique populaire lao, respectivement.Ces projets ont été conçus pour aider les gouvernements àévaluer les techniques existantes et à sélectionner cellesqu’ils utiliseront pour exploiter les informations fourniespar les images satellite, les Systèmes mondiaux denavigation par satellite (GNSS) et les SIG. Ils combleronten partie certaines lacunes en permettant de transférer lestechniques disponibles dans les pays industrialisés vers despays en développement ayant un besoin impérieux desuivre l’évolution des cultures illicites sur leur territoire.L’ESA est partenaire du programme de contrôle descultures illicites depuis décembre 1998 et elle a entamé, enavril 1999, une étude sur les méthodes envisageables pourdétecter les cultures illicites à l’aide d’images satellite.L’Agence apportera son concours au PNUCID en vue des’assurer que les données satellite sont en permanenceaccessibles aux fins de la surveillance, que des experts de

renom prennent part à ces projets et que des solutions sontrecherchées à l’aide des techniques de pointe en matière detélédétection et de SIG.

76. En 2000, le Bureau des affaires spatiales continuerad’apporter au PNUCID une assistance technique à mesurequ’il élaborera, en partenariat avec l’ESA, uneméthodologie pour utiliser les images satellite aux fins dela surveillance des cultures illicites. Cette méthodologiesera ensuite intégrée au programme de contrôle descultures illicites et mise à la disposition des gouvernementsintéressés en vue d’éliminer la culture illicite du cocaïer etdu pavot à opium d’ici à 2008.

77. La FAO collabore avec le PNUCID et d’autresorganismes intéressés pour déterminer, à l’aide de latélédétection par satellite, l’emplacement des culturesillicites de plantes servant à fabriquer des stupéfiants.

78. En 2000 et 2001, la CEA réalisera une série d’étudestechniques relatives à la cartographie, à la télédétection etaux SIG, et notamment:

a) Une compilation technique d’exemplesd’expériences réussies en matière de recours aux SIG pourla prise de décisions, et une évaluation critique de l’utilité,du coût et des avantages des informations géographiques(dernier trimestre de 2001);

b) Une étude sur l’utilisation des SIG par lesservices nationaux de statistique de certains pays africains(octobre 2001).

79. La CESAP mettra au point des projets pilotes portantsur l’utilisation des techniques spatiales aux fins de lagestion des ressources naturelles et de la surveillance del’environnement.

80. À l’aide de son système ARTEMIS, la FAOcontinuera de surveiller les conditions de croissancesaisonnière des cultures et le développement de lavégétation en Afrique en se servant des données obtenuestoutes les heures par Météosat et chaque jour par leradiomètre de pointe à très haute résolution (AVHRR) del’Agence nationale d’étude de l’atmosphère et des océans(NOAA) des États-Unis pour déclencher rapidementl’alerte en cas de risques pour la sécurité alimentaire ou delutte antiacridienne. À cette fin, les images présentant desinformations sur les pluies et la végétation obtenues parARTEMIS seront régulièrement transmises par voieélectronique aux utilisateurs se trouvant au siège de laFAO ainsi que dans différents pays et régions. La FAOcontinuera également de contribuer à la création et auperfectionnement de systèmes locaux de réception et de

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traitement d’images satellite de faible résolution, etnotamment à l’amélioration des techniques d’interprétationdes images et à l’élaboration de logiciels d’analyse facilesà utiliser. Afin d’étendre les capacités du systèmeARTEMIS, la FAO, en coopération avec l’Institut desapplications de la télédétection du Centre commun derecherche de la Commission européenne, a mis en place unsystème de transmission régulière de données recueilliespar l’instrument Végétation qui, depuis le satelliteSPOT-4, fournit des images de la planète entière avec unerésolution de 1 km. Cet arrangement restera d’actualitéjusqu’en 2003, en vertu d’un accord signé entre la FAO etl’Union européenne par lequel cette dernière s’engage àsoutenir le Système mondial d’information et d’alerterapide sur l’alimentation et l’agriculture (SMIAR) de laFAO. En décembre 1999, après que la NASA eut lancéavec succès le premier satellite Terra, la FAO a signé avecl’Agence américaine un accord officiel sur l’utilisation desdonnées d’observation de la Terre obtenues grâce auspectromètre imageur à résolution moyenne embarqué àbord des satellites Terra, et ce dans divers domainesrelevant du mandat de la FAO. D’autres négociations ontlieu avec l’Organisation européenne pour l’exploitation desatellites météorologiques (EUMETSAT) et l’ESAconcernant respectivement les satellites Météosat deseconde génération et les satellites Envisat. La FAOparticipe activement aux discussions qui se tiennentactuellement entre l’Union européenne et EUMETSAT ausujet de la mise à niveau des stations des utilisateurs dedonnées primaires de Météosat sur le continent africain envue de leur permettre de recevoir les données recueilliespar les satellites de seconde génération. On trouvera desinformations détaillées sur le système ARTEMIS, sesbases de données et ses logiciels sur Internet(http://metart.fao.org).

81. La FAO contribue, au moyen de la télédétection etdes SIG, à l’élaboration de programmes de lutte contre lesmaladies transfrontières des animaux dans le cadre de sonSystème de prévention et de réponse rapide contre lesravageurs et les maladies transfrontières des animaux etdes plantes (EMPRES). Les résultats d’études antérieuresétablissant un lien entre, d’une part, les séries de donnéesrelatives à l’indice de végétation par différence normalisée(IVDN) recueillies par ARTEMIS et, d’autre part, laprésence de mouches tsé-tsé et les divers types d’utilisationdes sols au Nigéria et au Togo ont conduit à la créationd’un système opérationnel d’information pour la définitiondes politiques de lutte contre la trypanosomiase animale enAfrique, dans le cadre d’un projet régional mis en œuvre au

Burkina Faso et au Togo avec l’appui du Gouvernementbelge. Dans les pays où les images à haute résolutionfournies par les satellites permettent de distinguer lesdifférentes utilisations des sols, la télédétection sert àdéfinir la nature technique des méthodes de lutte contre lamouche tsé-tsé. Par ailleurs, la FAO élabore actuellementun projet qui permettra d’établir des cartes et d’utiliser lesSIG pour aider 11 pays d’Afrique de l’Ouest touchés parl’onchocercose. Ces programmes bénéficierontgrandement, dans les années à venir, des donnéesrecueillies par l’instrument Végétation de SPOT-4 et par lespectromètre imageur à résolution moyenne des satellitesTerra, et diffusées par l’intermédiaire du systèmeARTEMIS. Les SIG jouent également un rôle central dansl’établissement d’une géographie mondiale des troupeaux,sous forme de cartes d’une résolution de 10 km montrantl’évolution de la répartition des différentes espèces dans lemonde.

82. La FAO, par l’intermédiaire de son Service de laprotection des plantes – qui œuvre en collaboration avec leService de l’environnement et des ressources naturelles –et avec l’aide du Gouvernement belge, a élaboré et mis enservice le Système de reconnaissance et de gestion del’environnement du criquet pèlerin (RAMSES) dans lecadre de son programme EMPRES. RAMSES a pourobjectif de mieux exploiter les données obtenues parMétéosat et par l’AVHRR de la NOAA afin de détecterrapidement les zones de reproduction du criquet pèlerin enAfrique et les associer avec les données de terraingéoréférencées recueillies au niveau local et la base dedonnées historiques sur le criquet pèlerin, qui couvre lapériode allant de la fin des années 20 à aujourd’hui et quise trouve à la FAO dans un SIG spécialisé appeléSWARMS. L’utilisation des données recueillies parl’instrument Végétation de SPOT-4 s’est développéeen 1999, ces données présentant des avantages clairs parrapport à celles obtenues par l’AVHRR de la NOAA entermes de précision et de zone couverte. Dans un avenirproche, les données MODIS, d’une meilleure résolutionspatiale et spectrale, devraient permettre d’améliorer lesactivités de détection et de surveillance en vue de la luttecontre le criquet pèlerin.

83. Le Service de l’environnement et des ressourcesnaturelles de la FAO met en œuvre le projet AFRICOVERdepuis 1995. Ce projet vise à créer une base de donnéesnumériques sur le couvert végétal de certaines sous-régionsd’Afrique et à établir des cartes du couvert végétalau 1/250 000 (1/1 000 000 et 1/100 000 dans certains cas),qui s’appuient sur les mêmes géoréférences et le même

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système de projection pour toute l’Afrique et sont assortiesd’une légende harmonisée donnant des renseignementsactualisés notamment sur l’hydrographie, la toponymie, lesroutes et les caractéristiques du couvert végétal. Le projetest exécuté en étroite coopération par des centresrégionaux et nationaux africains spécialisés dans latélédétection et la cartographie, sous la direction de laFAO. Une phase supplémentaire de deux ans pourl’Afrique de l’Est est actuellement étudiée par leGouvernement italien en 1999. Cette phase, qui devraitdébuter en juin 2000, portera principalement surl’application, la consultation et la distribution desensembles de données AFRICOVER. La FAO coopèreégalement avec le PNUE et l’UNESCO en participant à desgroupes de travail sur l’harmonisation de la classificationde l’utilisation des sols et du couvert végétal et évalue lamesure dans laquelle la base de données AFRICOVERpourrait faciliter l’application des conventions relatives àl’environnement, notamment la Convention desNations Unies sur la lutte contre la désertification dans lespays gravement touchés par la sécheresse et/ou ladésertification, en particulier en Afrique, connue sous lenom de Convention sur la lutte contre la désertification.

84. Depuis 1996, la Banque mondiale met en œuvre, encollaboration avec la FAO, un projet régional de gestiondes informations relatives à l’environnement en Afriquecentrale, qui vise à améliorer et à renforcer la planificationet la gestion des ressources naturelles dans les pays dubassin du Congo en fournissant aux divers intéressés lesinformations nécessaires sur l’environnement. Le projetfait intervenir une centaine d’organisations des secteurspublic et privé et non gouvernementales, qui œuvrenttoutes dans le cadre d’un réseau national ou régional. LaFAO est responsable des activités normatives et decontrôle technique prévues dans le projet, qui est financépar un fonds de plus de 10 millions de dollars desÉtats-Unis auquel participent plusieurs donateurs, dont laBanque mondiale, l’Union européenne et le Fonds pourl’environnement mondial (FEM) ainsi que la Belgique, leCanada et la France. Parmi les principales activitésrécentes mises en œuvre dans le cadre de ce projet, oncitera: a) la préparation de plusieurs bases de donnéesgéographiques et d’études consacrées à l’environnement età l’utilisation des forêts et des sols; b) le renforcement descapacités et l’offre d’équipements et de services deformation; et c) la création de réseaux thématiques de typeInternet consacrés aux principales pr ior i tésenvironnementales de la sous-région (diversité biologique,sylviculture, zones côtières). On veille tout

particulièrement, dans ce projet, à associer les utilisateursd’informations à tous les niveaux de prise de décisions. Laparticipation de la FAO devrait s’intensifierconsidérablement en 2000.

85. Le Service de l’environnement et des ressourcesnaturelles de la FAO, en collaboration avec un certainnombre de partenaires et avec l’aide financière de l’Unioneuropéenne, a conçu un système intégré d’évaluation et desurveillance des zones côtières (ICAMS) qui facilitera lagestion de l’écosystème de ces zones en surveillant laqualité de l’eau, la répartition des ressources côtières et lesparamètres d’utilisation à partir de l’analyse de multiplesdonnées d’observation de la Terre telles que les donnéesobtenues par les satellites océanographiques Sea WIFS etpar les futurs satellites Envisat, ainsi que par des mesuresin situ. Ce système fournira des données d’échelles spatialeet temporelle appropriées, qui permettront de résoudre desproblèmes de gestion des zones côtières tels que lesorigines, les causes et les incidences de l’évolution de laqualité des eaux côtières. La viabilité opérationnelle dusystème ICAMS est en cours de démonstration au moyende projets d’application pilotes mis en œuvre sur trois siteseuropéens consacrés à diverses questions relatives à lagestion des zones côtières: surveillance de l’eutrophisationde l’estuaire du Pô (Adriatique, Italie); étude del’océanographie de la pêche dans le nord de la mer Égée(Grèce); et évaluation des risques de “marée rouge” dansla baie de Bantry (Irlande). Des efforts sont égalementdéployés pour appliquer le concept ICAMS à la gestion deszones côtières du delta du Nil (Égypte) ainsi que sur dessites témoins en Albanie et en Tunisie.

86. Le projet FRA d’évaluation des ressourcesforestières, étude mondiale sur les ressources forestièresexécutée en 1990 par le Département des forêts de la FAO,a montré que grâce à la télédétection, on pouvait obtenir defaçon rationnelle, rapide et statistiquement valable desinformations sur l’évolution de l’utilisation des forêts etdes sols dans les régions tropicales. La FAO a conclu quede telles études, poursuivies dans le temps, offriraient, defaçon fiable, aux spécialistes et responsables mondiaux del’environnement, une description des processus dechangement et une quantification de paramètres essentiels.Compte tenu des besoins de la communauté internationaleen matière d’information, en particulier du besoin d’étudessur les changements mondiaux, elle a décidé de répéterpériodiquement le projet FRA afin de disposer de sérieschronologiques, à la fois cohérentes et fiables, del’utilisation des forêts et des sols. La FAO exécuteactuellement le projet “FRA 2000”, qui s’appuiera

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largement sur la télédétection, en particulier sur destechniques d’observation de la planète, de faible résolutionpour élaborer des cartes du couvert forestier et surl’imagerie diachronique par satellite de haute et très hauterésolution pour étudier, à l’échelon mondial et régional,l’évolution des forêts et du couvert végétal. Le projetFRA 2000 prévoit un renforcement des capacités des pays,ce qui permettra à ces derniers de participer activement auprocessus d’évaluation. Le Gouvernement finlandais et leprogramme ordinaire de la FAO financent le volet“télédétection” du projet FRA 2000. Des arrangements departage des coûts pour le volet concernant l’établissementde cartes à faible résolution ont été conclus avec le Centrede données de l’EROS du Service géologique desÉtats-Unis.

87. La FAO considère que la gestion des feux de forêtfait partie intégrante de la conservation et de la gestiondurable des forêts, activités qui se situent au cœur de sonprogramme forestier. Elle opérera la synthèse des donnéesmondiales sur les feux de forêt dans le cadre du projetFRA 2000 et continuera de conclure des partenariats et denouer des liens avec des organismes qui participent à lamise au point de méthodes de télédétection permettant dedétecter les feux de forêt et de friches, tel le Centrecommun de recherche de la Commission européenne.

88. La FAO élabore, avec le Gouvernement néerlandais,le programme FAME d’évaluation et de surveillance desforêts, qui complète le programme FRA et vise à définir, àmettre au point et à appliquer des moyens opérationnelsspécialisés et intégrés de télédétection par satellite destinésà faciliter l’accès en temps réel aux données obtenues partélédétection nécessaires pour gérer de façon durable lesressources forestières au niveau régional. En 1998, la FAOa participé à une vaste étude sur les besoins des utilisateursde ce programme, coordonnée par l’ITC au nom duGouvernement néerlandais, en analysant la situationau Brésil, au Costa Rica, en Malaisie et au Népal et enparticipant à un atelier organisé à l’ITC en novembre 1998.Le rapport final de cette étude et huit documentstechniques connexes ont été publiés en juin 1999. Unprogramme de suivi intitulé “Établissement d’uneutilisation opérationnelle des données spatiales pourl’évaluation et la surveillance des forêts et des solsforestiers” (FLAME), qui met l’accent sur un renforcementcoordonné des capacités à l’appui d’une gestion forestièredurable aux niveaux local et national, fait actuellementl’objet de discussions entre le Gouvernement néerlandaiset la FAO.

89. Le Service central du SIG, qui opère au sein duService de l’environnement et des ressources naturelles, acoordonné, en collaboration avec les divisions techniquescompétentes, la mise au point de plusieurs bases dedonnées pilotes utilisées dans le cadre de SIG pour évaluerles ressources marines, des unités de terrain intégrées etdes bassins hydrologiques en Afrique.

90. Un certain nombre de projets d’analyse etd’application s’appuyant sur les SIG sont mis actuellementen œuvre. Il s’agit notamment de: a) la mise au point duvecteur et de la trame du SIG pour la carte mondiale dessols FAO/UNESCO; b) l’estimation de la superficie desterres arables disponibles en vue de l’importante étude surl’agriculture en 2010; c) l’analyse des sites intérieursd’aquaculture en Afrique, en Amérique du Sud et enAmérique centrale pour s’assurer qu’ils sont adaptés à lapisciculture; d) l’étude sur l’aptitude des sols à être utiliséspour divers types de cultures en Afrique; e) l’étude surl’autosuffisance alimentaire avec des techniques utilisantpeu ou beaucoup de facteurs de production; f) lapréparation d’une typologie des ressources terrestresdominantes en Afrique; g) l’élaboration de cartes sur lesmodes de nutrition; h) l’élaboration de cartes de larépartition des ressources halieutiques en Méditerranée; eti) la préparation de cartes pour le Sommet mondial del’alimentation. La télédétection et les SIG sont égalementutilisés par la FAO en coopération avec plusieurs autresorganismes pour élaborer des cartes de l’insécuritéalimentaire, de la vulnérabilité et de la pauvreté. Unimportant programme de cartographie de la pauvretés’appuyant sur les SIG, financé par le Gouvernementnorvégien, devrait devenir opérationnel en 2000 dans lecadre d’une coopération entre la FAO, le GRID-Arendal etle Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) sousl’égide du Système interinstitutions d’information et decartographie sur l’insécurité et la vulnérabilité alimentaires(SICIVA).

91. La FAO envisage d’étendre l’utilisation du Systèmemondial de localisation (GPS) aux fins des levés etd’intégrer les données obtenues par télédétection dans lessystèmes d’information sur les ressources terrestres desSIG. Elle envisage également de recourir à la télédétectionpour évaluer et surveiller l’avancement des travaux deconservation des sols et de l’eau réalisés sur le terrain dansle cadre des programmes nationaux appuyés par leProgramme alimentaire mondial (PAM).

92. Dans le cadre du programme MAB, l’UNESCOcontinuera de collaborer avec l’Observatoire du Sahara etdu Sahel (OSS) à la création en Afrique du réseau

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ROSELT d’observatoires écologiques en facilitantl’adoption des techniques spatiales pour la surveillance del’environnement.

93. L’UNESCO, le CIUS et plusieurs organismesapparentés parrainent le programme Diversitas d’étude dela diversité biologique. L’année 2001 ayant été déclaréeAnnée internationale de l’observation de la diversitébiologique, plusieurs activités sont prévues dans le monde,utilisant, pour nombre d’entre elles, les techniques detélédétection et les applications des SIG.

94. La Division des sciences de la Terre de l’UNESCOcontinuera, en 2000, 2001 et au-delà, de mettre en œuvrele programme GARS qu’elle exécute conjointement avecl’Union internationale des sciences géologiques (UISG) dela façon suivante:

a) Troisième phase du projet de création d’unréseau régional d’utilisateurs de la télédétection enAfrique, en collaboration avec le Musée royal de l’Afriquecentrale (Belgique). Cette activité est liée au projet deréseau panafricain pour un système d’informationgéologique (PANGIS), auquel des capacitésd’interprétation des données obtenues par télédétection ontété ajoutées. Le Centre international pour la formation etles échanges géologiques (CIFEG) en France et le Muséeroyal coopèrent avec l’UNESCO dans le cadre du projetPANGIS, qui compte actuellement 33 pays d’Afriqueparticipants;

b) Phase terminale du projet pour l’Amériquelatine, consacrée à la cartographie des risques en montagneet des glissements de terrain dans les Andes à l’aide desdonnées obtenues par des capteurs spatiauxhyperfréquences et des SIG;

c) Phase d’exécution du projet pour l’Asie, qui apour but de mettre au point de nouvelles méthodesd’évaluation et de prévision des risques volcaniques àl’aide des données transmises par plusieurs satellites et desSIG. Quatre sites volcaniques témoins aux Philippines, àsavoir les volcans Bulusan, Mayon, Pinatubo et Taal, fontl’objet d’une surveillance dans le cadre de ce projet;

d) Les résultats des recherches menées dans lecadre des différents projets seront présentés lors d’uncolloque qui se tiendra pendant le Congrès géologiqueinternational (Brésil) en août 2000.

95. L’UNESCO coopère avec le Conseil de l’Europe, laCommission européenne et l’ESA dans la mise en œuvredu programme sur les techniques spatiales pour la gestiondes risques majeurs.

96. L’UNESCO et le PNUD mettent en œuvre, encollaboration avec le Service géologique égyptien etl’Administration égyptienne de la télédétection, leprogramme de développement durable de la vallée du Sudet du Sinaï à l’aide de la télédétection et des SIG, quis’étendra sur trois ans.

97. Le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCOétudie avec le Service d’étude de la Terre de la NASAdiverses possibilités d’utilisation d’images archivées etnouvelles obtenues par satellite et par télédétection pourl’étude du couvert végétal de la réserve animale de Dja(Cameroun) et des régions voisines afin d’évaluer lagravité de la menace d’isolement biologique qui pèse surce site, ainsi que pour l’étude de la dynamique du couvertvégétal de 35 sites naturels tropicaux classés au patrimoinemondial. Les résultats de cette étude seront connus début2000.

98. Le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCOélabore également avec l’ESA un système moderne degestion de l’information pour la surveillance des sitesculturels et historiques.

99. L’UNESCO, dans le cadre de son programmed’archéologie spatiale, continuera de renforcer sacollaboration avec des agences spatiales telles que laNASA (États-Unis), la NASDA (Japon) et le Centrenational d’études spatiales (CNES, France) en vue demener des activités de recherche sur le terrain telles que laprospection des sites archéologiques et l’étude de ces sitesdans leur environnement géographique.

3. Diffusion ou échange d’informations sur l’étatdes techniques ou les systèmes opérationnelsdans le cadre de réunions ou de publicationset/ou grâce à la coordination des politiques

Diffusion d’informations techniques

100. Le PNUE, par l’intermédiaire du Programmed’évaluation de l’environnement pour l’Asie et le Pacifiquede Bangkok, distribue des exemplaires de la MosaïqueAsie-Pacifique établie à partir des images à hauterésolution de l’AVHRR datant de 1993 obtenues auprès duCentre de données de l’EROS du Service géologique desÉtats-Unis, du Service national de satellites, de données etd’information en matière d’environnement (NESDIS) de laNOAA, du Conseil national pour la recherche de laThaïlande, de l’Administration de la météorologie/Centrede météorologie satellite en Chine et du GRID-Tsukuba, duCERS et de l’Université Chiba au Japon. En outre, une

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mosaïque WiFS établie par le satellite indien detélédétection pour le Cambodge, le nord de l’Inde, leMyanmar, la Thaïlande et la République démocratiquepopulaire lao est en cours de préparation.

101. Le PNUE a produit, par l’intermédiaire duGRID-Sioux Falls, plusieurs publications liées àl’intégration des données d’observation de la Terre et desdonnées socioéconomiques aux fins de l’étude del’interaction entre l’environnement et le développement, ycompris les publications suivantes, qu’il distribue:

a) Un rapport analytique intitulé “Early warningof selected environmental issues in Africa”, établi avecl’aide de trois chercheurs du Ghana, du Sénégal et del’Ouganda, qui a fourni de nouvelles indicationsconcernant les problèmes d’environnement en Afrique;

b) Un article intitulé “Application of geo-spatialinformation for identifying priority areas for biodiversityconservation in Africa”, paru dans l’ouvrage Nature andHuman Society: the Quest for a Sustainable World publiépar l’Académie nationale des sciences des États-Unis (souspresse);

c) Un article intitulé “Assessing environmentalconditions of major river basins in Africa as a surrogate forwatershed health” pour le Journal of Ecosystem Health(sous presse);

d) Un rapport sur l’observation de la Terre parsatellite aux fins de la lutte contre les feux de friches,établi en qualité de coprésident du Projet d’aide à lagestion des catastrophes du CEOS.

102. Le Programme d’évaluation de l’environnement pourl’Asie et le Pacifique de Bangkok a préparé une nouvellepublication sur l’évolution de l’utilisation des sols et ducouvert végétal en Asie du Sud-Est, qui est distribuéegratuitement. Un disque compact contenant des données etdes publications relatives à des projets d’étude du couvertvégétal est en cours de préparation et sera disponible aupremier trimestre 2000.

103. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Sioux Falls,continuera de communiquer des informations sur lesrécentes évolutions des technologies de l’information, enparticulier sur la télédétection, la gestion et l’applicationdes données dans les SIG ainsi qu’Internet.

104. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Sioux Falls,expérimente au sein du système des Nations Unies unserveur de cartes interactif par Internet qui permettrait auxutilisateurs de spécifier les données et l’échelle de cartesen coopération avec l’Institut de recherche sur les systèmes

environnementaux. À cet égard, il complète l’Expériencemondiale sur les cycles de l’énergie et de l’eau (GEWEX)avec une capacité améliorée d’accès aux données parInternet et assure la compatibilité des données du PNUEavec les normes de l’ISO/Commission fédérale desdonnées géographiques du Service géologique desÉtats-Unis.

105. En 2000 et 2001, le PNUE s’efforcera de diffuserdavantage ses publications et ses bases de données surInternet. Au cours des dernières années, plus d’un millionde fichiers ont été transférés gratuitement depuis le site duGRID-Sioux Falls et il continuera de faciliter l’accès auxdonnées importantes.

106. En 2000 et 2001, la CEA continuera d’intensifier sesefforts visant à promouvoir l’utilisation des supportsélectroniques pour la diffusion de l’information et desrésultats des études en cours sur l’informationgéographique.

107. La CEA continuera d’harmoniser le contenu de labase de données sur l’information géographique enAfrique, qui comprend des applications des SIG ainsi quedes outils de cartographie et de formation.

108. La Division de statistique de la Commissionéconomique pour l’Europe (CEE) organisera à Neuchâtel(Suisse), du 10 au 12 avril 2000, une réunion de travail surles problèmes méthodologiques liés à l’intégration desdonnées statistiques et géographiques. Cette réunion,organisée en étroite collaboration avec l’Office statistiquedes Communautés européennes (Eurostat) et la Division destatistique du Secrétariat, est l’une des activités prévues autitre du point 2.6 – Données géographiques et régionales –du programme de travail de la Conférence des statisticienseuropéens. Les participants aborderont les thèmes suivants:a) gestion des bases de données spatiales et entreposagedes données (géographiques); b) solutions Internet etIntranet; c) aspects politiques et organisationnels des SIGet de la statistique; et d) analyse spatiale dans un contextestatistique et procédures de contrôle de la divulgationd’informations.

109. La CESAP continuera, en 2000 et 2001, de publier larevue annuelle intitulée Asian-Pacific Remote Sensing andGIS Journal.

110. Dans le cadre de ses services habituels d’information,la CESAP publiera et diffusera, en 2000 et 2001, despublications et des rapports sur les projets pilotes exécutésdans le cadre du Programme régional pour les applicationsdes techniques spatiales au développement durable.

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111. Le Groupe de travail régional de la CESAP sur latélédétection, les systèmes d’information géographique etla localisation par satellite continuera d’actualiser sa paged’accueil sur Internet.

112. Pour favoriser la diffusion de l’information sur latélédétection et les applications des SIG, la FAO produitdes publications techniques traitant des systèmes declassification du couvert végétal, des indicateursenvironnementaux, des principes directeurs applicables àla gestion des zones côtières et des bases de donnéesagroclimatologiques. Elle produit aussi régulièrement, encoopération avec des institutions nationales detélédétection, une série de publications sur la télédétectiondestinées aux responsables politiques et établies dansdifférentes langues en vue de leur diffusion mondiale.

113. La FAO tient à jour un site Internet consacré à ladésertification (http://www.fao.org/desertification) quicontient, entre autres modules, une base de donnéesgéoréférencée mondiale sur les paramètres relatifs à ladésertification. Cette base de données pourra,parallèlement à d’autres activités de la FAO liées auxsystèmes d’information sur la désertification, êtreprogressivement développée en fonction de l’existence definancements externes pour former un outil d’appuitechnique utile aux organisations et programmes nationauxet régionaux mettant en application la Convention sur lalutte contre la désertification. La FAO a également offertson soutien technique au Réseau asiatique “TPN1”d’évaluation et de surveillance de la désertification dans lecadre de la Convention.

Élaboration de stratégies ou de plans pour lesfuturs programmes ou systèmes d’applicationet/ou coordination des politiques

114. En 2000 et 2001, la CEA organisera les réunionssuivantes:

a) Une réunion spéciale d’experts sur l’utilisationfuture des SIG en Afrique, qui se tiendra en juin 2000;

b) La réunion du Sous-Comité sur l’informationgéographique, qui rendra compte au Comité sur ledéveloppement de l’information au début de 2001.

115. La CESAP organisera la session annuelle du Groupede travail régional sur la télédétection, les systèmesd’information géographique et la localisation par satelliteà Téhéran (République islamique d’Iran) en juillet 2000.Le lieu de la session annuelle de 2001 reste à déterminer.

116. La CESAP tiendra des réunions consultatives en vuede déterminer les activités régionales qui seront menées enrapport avec la télédétection et les SIG en 2000 et 2001.

117. La FAO continuera d’établir des partenariats avecl’Union européenne, le Centre commun de recherche, laNASA, la NOAA, EUMETSAT et l’ESA ainsi qu’avecd’autres agences spatiales en vue de la mise au point et del’utilisation opérationnelle de nouvelles sources dedonnées de façon à offrir de meilleurs services en matièred’information et à élargir le groupe d’utilisateurs, aussibien à son siège que sur le terrain.

118. La FAO participe à des réunions internationalesconsacrées à l’utilisation des systèmes d’information dansle cadre de la Convention des Nations Unies sur la luttecontre la désertification et a préparé, à la demande duSecrétariat exécutif de la Convention, un rapport décrivantdans ses grandes lignes une nouvelle initiative importantepour l’évaluation de la désertification au niveau mondial.

119. La FAO a adopté le cadre stratégique de son activitépour la période 2000-2015. L’une des cinq stratégiesproposées à cet égard met clairement l’accent sur une pluslarge diffusion des données et le développement deséchanges d’informations, de la surveillance, del’évaluation et de l’analyse de la situation en ce quiconcerne la nourriture et l’alimentation, l’agriculture, lespêches et la sylviculture au niveau mondial; ainsi quel’adoption de mesures destinées à faire de la sécuritéalimentaire l’une des priorités de la communautéinternationale. La diffusion à l’ensemble des Étatsmembres de données complètes, actuelles et fiables,auxquelles peuvent également avoir accès la communautéinternationale et le grand public, constitue l’une despriorités de ce cadre stratégique, adopté par la Conférencede la FAO de novembre 1999, qui a également mis l’accentsur l’importance de la stratégie en matière d’information.

120. L’UNESCO participera au troisième Colloque surl’information pour le développement durable organisé parl’Association africaine de télédétection de l’environnementau Cap (Afrique du Sud) en mars 2000.

4. Renforcement des capacités

121. Le PNUE a poursuivi la restructuration de saDivision de l’information et de l’évaluationenvironnementales de façon à créer trois unitésfonctionnelles: un Service de l’évaluation et del’établissement des rapports; un Service de réseaud’informations sur l’environnement qui regroupe le réseau

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GRID ainsi que les activités de gestion des données et del’information à l’appui des activités d’évaluation et derenforcement des capacités institutionnelles au niveaurégional (programme ENRIN); et un Service des systèmesd’information sur l’environnement chargé descommunications, de la diffusion et de l’échanged’informations scientifiques et techniques surl’environnement, du réseau UNEPnet (voir par. 154ci-dessous) et du Réseau mondial d’échanged’informations sur l’environnement (INFOTERRA) (voirpar. 160 ci-dessous) de même que de la maintenance dusystème Mercure.

122. Les activités du PNUE en matière de renforcementdes capacités se limitent aux institutions qui s’emploientactivement à étendre leur réseau d’évaluation des donnéeset de l’information desservi par le GRID et l’ENRIN. Lesactivités de développement des réseaux et de services ontpour objectifs de déterminer les besoins des institutionspartenaires, d’élaborer des projets et des propositions poursatisfaire ces besoins et d’aider les institutions concernéesà mobiliser les ressources nécessaires pour exécuter lesditsprojets. En contrepartie, le PNUE cherche à conclure desaccords concernant l’accès aux données et leur échange envue de les mettre à la disposition de la communautéinternationale et d’établir les rapports.

123. En Afrique, le PNUE continue de constituer desréseaux et de favoriser le renforcement des capacités dansle cadre du programme ENRIN avec l’aide duGRID-Nairobi. Un dialogue s’est instauré avec l’Autoritéintergouvernementale pour le développement surl’adoption d’une stratégie visant à créer des réseaux dansles pays membres de l’Autorité.

124. Le PNUE continue de collaborer avec laCommunauté de développement de l’Afrique australe(SADC) en vue de la constitution de réseaux destinés àfaciliter la gestion de l’environnement et des sols dans larégion. Une initiative commune dans le cadre duProgramme ENRIN doit permettre de renforcer lescapacités institutionnelles nationales et sous-régionales degestion des données et de l’information surl’environnement de façon à faciliter la prise de décisions.Cette initiative s’articule autour de deux composantes, àsavoir, d’une part, la constitution et le raccordement enréseau d’une base de données régionale, réalisés par leservice technique de la sécurité alimentaire et del’administration de la SADC pour le compte du Secteur del’environnement et de la gestion des terres (ELMS) et,d’autre part, les activités de formation et d’éducationassurées par le Service de l’information sur

l’environnement, qui fournit à la SADC ainsi qu’aux Étatsmembres l’appui dont ils ont besoin pour mettre en placeet renforcer les infrastructures nationales en matière deformation et d’éducation et répondre à la demandecroissante de spécialistes de l’évaluation del’environnement, de l’établissement de rapports et de lagestion des données et des informations surl’environnement.

125. Le PNUE travaille actuellement à une initiativesimilaire pour le Comité permanent inter-États de luttecontre la sécheresse dans le Sahel. En collaboration avecle Centre AGRHYMET, il a mis au point une stratégierégionale de services d’information sur l’environnement etde constitution de réseaux principalement axée sur quatredomaines stratégiques, à savoir les capacitésinstitutionnelles; les réseaux d’échange d’informations;l’harmonisation et la normalisation des données et desoutils d’évaluation et de surveillance, y compris ceuxutilisés pour l’établissement de rapports nationaux etrégionaux sur l’état de l’environnement; et enfin lescapacités de formation au niveau des pays.

126. Le PNUE continue de fournir une assistancetechnique à l’Érythrée, au Ghana, au Kenya, au Lesotho, àl’Ouganda, à la République-Unie de Tanzanie et à laZambie. La coopération pour la mise en place de systèmesd’information sur l’environnement en Afrique estcoordonnée par le Comité consultatif sur les systèmesd’information sur l’environnement en Afriquesubsaharienne. Ce Comité, parrainé par la Banquemondiale, le PNUE, le Bureau de la lutte contre ladésertification et la sécheresse du PNUD, l’Agenceallemande de coopération technique (Gesellschaft fürTechnische Zusammenarbeit), l’Agence des États-Unispour le développement international (USAID) et l’Agencenorvégienne pour le développement international, constitueune instance à la fois de coordination et d’échange d’idées.

127. Le PNUE collabore également avec le Bureaurégional pour l’Afrique de la FAO, situé à Accra, aurenforcement des capacités institutionnelles en vue de laconstitution, dans certains pays le long de la côte ouest del’Afrique, tels que la Gambie, le Ghana et la Guinée, debases de données sur l’environnement côtier et marin. LePNUE et son programme pour les systèmes d’informationsur l’environnement en Afrique subsaharienne collaborentégalement avec des pays d’Afrique de l’Ouest à la mise aupoint de directives pour la normalisation et l’harmonisationdes données de manière à en faciliter l’échange etl’utilisation dans la région.

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128. Le PNUE continue de conclure des accords pourl’accès aux données en Asie et dans le Pacifique avec desinstitutions coopérantes telles que l’Association desnations de l’Asie du Sud-Est, la Commission du Mékong,le Centre international de mise en valeur intégrée desmontagnes (ICIMOD), le Programme coopératif surl’environnement pour l’Asie du Sud de Colombo et leProgramme régional du Pacifique Sud pourl’environnement ainsi que d’autres organisationsintergouvernementales plus petites. Il tient régulièrementdes réunions avec ses principaux partenaires pour s’assurerque les accords conclus viendront compléter l’actionengagée en vue de renforcer les capacités pourl’établissement d’évaluations et de rapports et la gestiondes données. Il continue par ailleurs de coopérer avec laDivision des statistiques et des ressources naturelles de laCESAP, le Bureau régional du PNUD pour l’Asie et lePacifique, le Centre asiatique de préparation préalable auxcatastrophes, l’ICIMOD, l’Institut international derecherche sur les cultures en zone tropicale semi-aride etl’Institut international de recherche sur le riz.

129. Le PNUE continue d’exécuter par l’intermédiaire duGRID-Arendal le programme ENRIN à l’intention des paysde la Communauté d’États indépendants (CEI) ainsi quedes pays en transition d’Europe centrale et orientale. Troisnouvelles propositions de projet concernant l’évaluationdes besoins et le renforcement des capacités ont étéélaborées pour cette région, et un nouveau centre du réseauGRID a été inauguré au Ministère hongrois del’environnement à Tbilissi. À l’issue de la phase pilote duprojet de création d’un centre GRID en Fédération deRussie (GRID-Moscou), au siège du Centre fédéral pourles systèmes géoécologiques du Comité d’État pour laprotection de l’environnement, un nouveau mémorandumd’accord concernant la poursuite du projet devrait êtrepréparé en 2000.

130. Le PNUE continue d’accorder une très large place àla coopération interinstitutions à tous les niveaux dans lasous-région des pays en transition d’Europe centrale etorientale, en particulier avec le Haut Commissariat desNations Unies pour les réfugiés (HCR), l’UNITAR, laCEE/ONU, le PNUD, l’Organisation mondiale de la santé(OMS), le Centre européen pour l’environnement et lasanté, la Banque mondiale, le Centre régional pourl’environnement de Budapest, l’Organisation decoopération et de développement économiques (OCDE),l ’Agence européenne pour la protection del’environnement, le Fonds pour l’environnement mondial(FEM), le Programme Phare de l’Union européenne, le

programme d’assistance technique de l’Union européenneen faveur de la Communauté d’États indépendants ainsique du Centre mondial de surveillance de la conservationde la nature.

131. Depuis le milieu de 1999, le GRID-Genève étudie,avec le Centre pour l’environnement et le développementdans la région arabe et l’Europe (CEDARE) du Caire, lapossibilité de lancer un projet de renforcement descapacités en Méditerranée orientale afin d’établir aumoyen de techniques de télédétection une carte de lapollution marine d’origine tellurique du Liban. À l’issued’une mission au Liban en juillet 1999, les objectifs duprojet ont été étendus à la constitution d’un systèmegénéral d’information côtière dont les partenairespotentiels sont le Conseil libanais pour le développementet la reconstruction, le Centre national libanais detélédétection et le Ministère libanais de l’environnementainsi que le Bureau du Plan d’action pour la Méditerranéedu PNUE à Athènes. Le projet établira également descontacts avec l’Observatoire libanais de l’environnementet du développement, qui sera bientôt créé au sein duMinistère libanais de l’environnement et dont le projet aété organisé par le Plan d’action pour la Méditerranée etd’autres organismes.

132. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Genève et dubureau du Plan bleu (Plan d’action pour la Méditerranée)de Sophia Antipolis (France) a élaboré une nouvellestratégie de renforcement des capacités dans la région dela Méditerranée dans le cadre du programme ENRIN.Depuis 1995, le bureau du Plan bleu a mis en place, dansplusieurs pays méditerranéens, toute une séried’observatoires de l’environnement qui, de même que lescentres nationaux du GRID, sont en mesure de collecter,gérer, analyser et diffuser différents types de données etd’informations environnementales et socioéconomiques.Le PNUE envisage de participer à cet effort en y apportantla capacité technique du réseau GRID et en étendant lesactivités du programme ENRIN à la régionméditerranéenne en élaborant de nouvelles propositions definancement à l’intention des donateurs et des partenaires.

133. Sous réserve de disposer des ressources financièresnécessaires, le PNUE continuera d’offrir des bourses deformation de courte durée à des ressortissants de pays endéveloppement afin de leur permettre de travailler auGRID-Sioux Falls et d’élaborer ou d’analyser des donnéessur l’environnement dans leurs pays d’origine. En 1999, ila ainsi offert des bourses à des scientifiques venant deChine, du Ghana, d’Ouganda et du Sénégal.

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134. La CESAP continuera d’organiser des séminairesrégionaux sur l’observation de la Terre pour la gestion desressources naturelles, la surveillance de l’environnementet l’atténuation des effets des catastrophes naturelles envue de constituer au niveau national des capacités pour cequi est de l’utilisation de la télédétection et des systèmesd’information géographique à l’appui du développementdurable et de la gestion des ressources naturelles dans larégion de l’Asie et du Pacifique.

135. La phase II du projet régional de télédétection de laFAO pour les États membres de la Communauté dedéveloppement de l’Afrique australe (SADC) a débouchésur la création du Groupe régional de télédétection de laSADC doté de moyens importants de traitement etd’analyse des données figurant dans la base ARTEMIS etdans d’autres bases de données sur l’environnement,comme d’une capacité de réception directe et de traitementdes données Météosat ainsi que de diverses informationstransmises électroniquement aux systèmes régionaux etnationaux d’alerte rapide ainsi qu’à d’autres utilisateurs.L’Union européenne a approuvé un projet d’une durée detrois ans, qui devrait devenir opérationnel en janvier 2000,visant à consolider et à renforcer la capacité technique etinstitutionnelle de la SADC en ce qui concerne lasurveillance de l’environnement au moyen de satellitespour la sécurité alimentaire ainsi que la prévision de laproduction agricole et des pâturages aux niveaux régional,national et sous-national. Ce projet sera exécuté par laFAO en coopération avec le groupe de la SADC chargé desressources alimentaires et des ressources naturelles et lesorganismes concernés des États membres de la SADC, desorganisations non gouvernementales et le secteur privé.

136. Un projet similaire de la FAO pour les paysd’Afrique de l’Est a permis de doter le Centre régional detopographie, cartographie et télédétection des moyensnécessaires pour traiter les données mondiales/localesrecueillies par les satellites Météosat et NOAA et pourproduire des informations, y compris pour la préparationde bulletins d’alerte rapide en cas de risque pour la sécuritéalimentaire à l’intention des pays membres de l’Autoritéintergouvernementale pour le développement. Un troisièmeprojet, à l’intention des pays d’Afrique de l’Ouest etd’Afrique centrale, a également été préparé et estactuellement examiné par le Gouvernement belge en vued’un possible financement.

137. La FAO a élaboré, avec l’aide du PNUD, un systèmede gestion de l’information concernant les programmespour l’Afghanistan afin de faciliter les efforts desorganismes et organisations du système des Nations Unies,

ainsi que des donateurs en faveur des organisations nongouvernementales et des institutions afghanes en matièrede coordination, planification et exécution de même que ledéveloppement des moyens de surveillance et d’évaluationdes activités humanitaires, d’urgence et de développement.Ce système a principalement pour objectif: a) de rendre lesdonnées et documents largement accessibles et facilementutilisables; b) de fournir les outils nécessaires pourtransformer les données géographiques et les données etgraphiques en produits d’information; c) d’aider lesorganisations à tirer parti des investissements réalisés pourl’obtention de données et d’informations; d) de faciliterl’adoption de systèmes de gestion déjà largement utilisésou nouveaux; et e) de faciliter la surveillance etl’évaluation des nouveaux programmes d’assistance enfaveur de l’Afghanistan. Les travaux d’élaboration de cesystème ont débuté en 1997 et se poursuivent à l’heureactuelle.

138. La FAO coopère avec les commissions régionales del’ONU ainsi qu’avec des centres régionaux et nationaux detélédétection et des agences de protection del’environnement à la mise au point et à l’utilisationefficace de méthodes de télédétection et de SIG pour lacartographie, l’évaluation et la surveillance des ressourcesnaturelles renouvelables, l’étude de la dynamique desressources terrestres et la surveillance des catastrophesnaturelles. Ses priorités concernent désormais lerenforcement des capacités en vue de la mise en œuvre desrecommandations contenues dans le programme Action 21adopté par la Conférence des Nations Unies surl’environnement et le développement ainsi que desrecommandations du Sommet mondial pour l’alimentation,tenu à Rome en novembre 1996, et des conventionsinternationales sur la lutte contre la désertification, labiodiversité et les changements climatiques, y compris leProtocole de Kyoto.

139. L’UNESCO organisera des ateliers spécialisés afind’aider le Gouvernement libyen à développerl’infrastructure du pays en matière de télédétection et desystèmes d’information géographique et de lui permettreainsi de mieux utiliser ses ressources naturelles.

140. L’UNESCO a lancé, à la fin de 1999, un projetquadriennal financé par le Gouvernement néerlandaisvisant à renforcer les capacités des pays d’Amériquecentrale à atténuer les conséquences des catastrophesnaturelles. Les activités prévues concernent notamment laformation et l’acquisition d’une expérience pratique auzonage des risques géologiques, à l’évaluation de lavulnérabilité et à la cartographie des risques au moyen de

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SIG. Elle coopère étroitement avec le Centre decoordination pour la prévention des catastrophes naturellesen Amérique centrale (CEPREDENAC) ainsi qu’avecl’ITC, l’Université technique de Delft, l’Universitéd’Utrecht, le GeoForschungsZentrum de Potsdam(Allemagne) et le Bureau de recherches géologiques etminières (BRGM) français.

B. Communications et navigation

1. Programmes d’enseignement et de formation

Cours, ateliers et séminaires de formation

141. La Commission économique pour l’Afrique (CEA)organisera en 2000 et 2001 dans les États membres de larégion deux ateliers de formation en groupe par anconsacrés à l’élaboration de politiques, plans et stratégiesnationaux dans le domaine de l’infrastructure en matièred’information et de communications.

142. La Commission économique et sociale pour l’Asie etle Pacifique (CESAP) élabore actuellement uneproposition concernant l’organisation en 2000 d’unséminaire régional sur l’utilisation et le potentiel desatellites de communication à haut débit tels que Gigabit etETS VIII pour des projets de téléservice communautaire.

143. L’Organisation de l’aviation civile internationale(OACI) mène des activités visant à faire face aux nouveauxproblèmes de ressources humaines que pose l’entrée enservice de systèmes perfectionnés de télécommunication,de navigation et de surveillance/gestion du trafic aérien.L’OACI mène ses activités de planification et de formationdes ressources humaines dans le cadre de son programmeTRAINAIR, qui favorise la coopération entre centres deformation pour l’élaboration des nombreux nouveaux coursde formation nécessaires dans ces divers domaines. En1999, elle a organisé des séminaires sur l’utilisation dusystème mondial de satellites de navigation (GNSS) pourl’Asie et le Pacifique, les Caraïbes et l’Amérique du Sud.D’autres séminaires similaires seront organisés à l’avenir.

144. Le Bureau des radiocommunications (BR) de l’UITorganisera des séminaires mondiaux tous les deux ans etdes séminaires régionaux pendant les années intermédiairessur la gestion des fréquences, l’utilisation de l’orbite dessatellites géostationnaires et les préparatifs desconférences des radiocommunications, dans le but defournir une assistance technique aux pays participants.

145. L e B u r e a u d e d é v e lo p p e me n t d e stélécommunications (BDT) de l’UIT organise, dans lecadre du Plan d’action de La Valette pour ledéveloppement des télécommunications dans le monde, destables rondes et des séminaires sur les politiques, lesstratégies et la recherche-développement en matière detélécommunication à l’intention des pays endéveloppement, et la formation de personnel venant depays en développement aux divers aspects destélécommunications et à l’utilisation des SMDSM ainsi quedes communications mobiles par satellite, en particulierdes systèmes mobiles mondiaux de communicationpersonnelle par satellite (GMPCS).

146. L’UIT a engagé quatre projets de création de centresd’excellence en matière de télécommunications en Afrique(deux), en Asie (un) et dans les Amériques (un), quicontribueront de façon importante à renforcer lescompétences à différents niveaux de responsabilité dans ledomaine des politiques, de la réglementation et de lagestion (gestion des fréquences) dans le secteur destélécommunications.

Bourses d’études

147. Le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales et l’ESA ont entreprisde revoir le programme de bourses d’études afin depermettre aux bénéficiaires de ces bourses d’entreprendredes recherches et des études sur les antennes spatiales etl’électromagnétisme ainsi que sur les systèmes decommunication au Centre européen de recherche et detechnologies spatiales de Noordwijk (Pays-Bas).

148. L’UIT continue d’octroyer des bourses à despersonnes originaires de pays en développement quisouhaitent participer à ses réunions.

2. Services d’experts et missions d’étude en vue derecenser les domaines d’applications intéressantun pays ou groupe de pays donné et de menerdes études sur des projets pilotes ou de réaliserces projets à l’aide d’applicationsopérationnelles des techniques spatiales

Services d’experts et missions d’étude

149. En 2000-2001, le Bureau des affaires spatialescontinuera de fournir, dans le cadre du Programme desNations Unies pour les applications des techniquesspatiales, des services consultatifs au secrétariat duConseil Asie-Pacifique de communications par satellite.

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150. La CEA fournit à ses États membres ainsi qu’à desinstitutions sous-régionales et régionales des servicesconsultatifs concernant la mise en place d’uneinfrastructure de l’information et des télécommunicationsainsi que l’élaboration de politiques, plans et stratégies enla matière (deux missions par an).

151. L’UNESCO aidera le Gouvernement libyen àdévelopper les programmes de téléenseignement dansl’enseignement supérieur.

152. Les activités de l’UIT dans le domaine descommunications par satellite sont les suivantes:

a) Le BDT continuera de fournir, à la demandedes administrations des États membres qui sont des pays endéveloppement, des services d’experts pour des projets destations terriennes de réception et pour la planification desystèmes régionaux ou nationaux de communication parsatellite. En règle générale, les documents établis parl’UIT – plans de développement, plans-cadres ou étudessectorielles sur les télécommunications – sont en partieconsacrés aux communications par satellite;

b) Les administrations des États membrescontinueront de recevoir les circulaires hebdomadaires duBureau des radiocommunications, accompagnéesd’annexes spéciales, désormais publiées sur CD-ROM, demanière à être régulièrement informées des caractéristiquestechniques, attributions de fréquence et positions orbitalesdes systèmes spatiaux qui auront été notifiées au Bureau.Ces informations sont également accessibles sur Internet.

Études, projets pilotes et applicationsopérationnelles

153. Le PNUE exploite, par l’intermédiaire del’Organisation internationale des télécommunications parsatellites (INTELSAT), le système Mercure destiné àfaciliter l’accès aux informations sur l’environnement, quiconstitue un élément clef de l’infrastructure nécessaire à ladiffusion d’informations par Internet (voir A/AC.105/700,par. 181). Mercure fait appel à des satellites INTELSAT enorbite géosynchrone au-dessus de l’océan Indien et del’océan Atlantique et à des stations terriennes à fortecapacité installées à Arendal (Norvège), Bangkok(Thaïlande), Beijing (Chine), Genève (Suisse), Nairobi(Kenya) et San José (Costa Rica) qui permettront derépondre aux besoins des organismes régionaux chargésdes questions d’environnement ainsi que du siège et desbureaux régionaux du PNUE en matière de gestion del’information. Des stations de moindre capacité, destinéesà répondre aux besoins des organismes nationaux de

protection de l’environnement, ont été installées à Almaty(Kazakhstan), Hanoi (Viet Nam), Katmandou (Népal),La Havane (Cuba), La Paz (Bolivie), Manama (Bahreïn),Maputo (Mozambique), Niamey (Niger) et Vienne(Autriche).

154. Conformément aux objectifs fixés dans le chapitre 40du programme Action 21, le PNUE a mis en place surInternet le réseau international sur l’environnementUNEPnet destiné à répondre aux besoins de ses partenaireset des utilisateurs d’informations sur l’environnementpartout dans le monde. Le système Mercure est essentiel àl’existence de ce réseau dans les pays en développement etles pays en transition en raison de sa capacité à transmettredans le monde entier des informations sur l’environnement.UNEPnet et ses liens avec Internet assure une diffusion del’information par des moyens modernes et rentables etpermet ainsi d’avoir accès à des informations complètessur l’environnement et le développement durable.UNEPnet supporte le système Intranet du PNUE relié à descentres nationaux de coordination.

155. Les possibilités de télécommunications spatialesoffertes par UNEPnet et Mercure représentent un outilextrêmement précieux et rentable pour le PNUE en tantqu’organe des Nations Unies. Par exemple, UNEPnet/Mercure assure les liaisons téléphoniques numériques parl’intermédiaire du réseau numérique à intégration deservices à destination de tous les organismes desNations Unies installés sur le campus de Gigiri à Nairobiet autorise de ce fait les liaisons par vidéoconférencedirectement depuis les bureaux. Ces services nonseulement permettent de réduire le nombre de missionsmais également facilitent la tenue de brèves réunionspériodiques, telles que la participation du Directeurexécutif du Programme à des réunions hebdomadaires dehaut niveau avec ses pairs. Des services devidéoconférence similaires sont maintenant disponiblesdans les bureaux régionaux et extérieurs du PNUE sur lessix continents.

156. L’ensemble UNEPnet/Mercure permet également deréduire les coûts d’un certain nombre de services detélécommunications. Par exemple, l’utilisation d’Internetpour la téléphonie et la télécopie permet au PNUEd’épargner de l’ordre de 100 000 dollars par mois. Desservices similaires sont en cours d’installation dans lesbureaux régionaux et extérieurs du PNUE sur les sixcontinents.

157. Le système UNEPnet/Mercure participe aux travauxdu Comité sur les satellites d’observation de la Terre. Le

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PNUE assure la vice-présidence du Groupe de travail duComité sur les systèmes et les services d’information. LaCommission océanographique intergouvernementale del’UNESCO coopère elle aussi étroitement aux activités duGroupe de travail du Comité.

158. En tant que membre associé du Comité sur lessatellites d’observation de la Terre et membre du réseauvirtuel du Comité, le PNUE négocie avec d’autres réseauxla poursuite du développement des services d’informationsur l’environnement offerts par UNEPnet/Mercure. Onpeut citer à cet égard les initiatives engagées parl’intermédiaire de la CESAP en vue d’avoir accès auRéseau Asie-Pacifique (APAN) et au Réseau mondiald’observation et d’information. Les possibilités decommunications offertes par les satellites d’étude del’environnement peuvent être étendues aux petits Étatsinsulaires en développement du Pacifique, en particulieraux États membres du Programme régional du PacifiqueSud pour l’environnement, pour lesquels lescommunications régionales indispensables pour s’acquitterdes responsabilités qu’ils ont contractées en vertu desconventions internationales relatives à l’environnementreprésentent une charge financière et logistiqueconsidérable. UNEPnet/Mercure offre la possibilitéd’avoir accès à des données de télédétection pour lagestion des ressources marines et l’élaboration delégislations sur l’environnement. Parmi les autres servicesassurés, on peut citer l’assistance fournie à la Mongoliepour la validation et l’étalonnage de données recueilliespar des capteurs en orbite.

159. UNEPnet/Mercure assure également un certainnombre de services d’information concernant les activitésdu Comité sur les satellites d’observation de la Terre afinde développer les applications des données d’observationde la Terre à la surveillance et à la gestion del’environnement. Le PNUE accueille les sites duRépertoire international (IDN) du Comité en Hongrie, auKenya et en Suisse, et a adopté le système de localisationde l’information du CEOS, qui constitue un élémentessentiel de sa propre infrastructure de servicesd’information. À l’avenir, il cherchera à établir despasserelles avec le protocole d’interopérabilité descatalogues. Le Répertoire international, le système delocalisation de l’information et le protocoled’interopérabilité des catalogues sont tous trois le résultatdes travaux du Groupe de travail sur les systèmes et lesservices d’information. Par ailleurs, le PNUE participe trèsactivement aux activités du CEOS en rapport avec lesmétadonnées, y compris les données d’observation de la

Terre. Il représente désormais le Groupe de travail sur lessystèmes et services d’information du Comité auprès duComité technique de l’Organisation internationale denormalisation sur les métadonnées spatiales.

160. Le PNUE continuera de promouvoir l’échange dedonnées et d’autres informations par l’intermédiaire dusystème INFOTERRA, qui dispose maintenant de centresnationaux de contact dans 175 pays. Le systèmeINFOTERRA est compatible avec plusieurs mécanismesd’échange, tient à jour une liste d’abonnés pour lesquestions relatives à l’environnement et dispose d’un nœudGopher sur Internet. Le PNUE continue de promouvoir lesméthodes de télécommunications, y compris lescommunications par satellite, pour l’échanged’informations sur l’environnement en vue de la réalisationdes objectifs susmentionnés. Le système INFOTERRA adiffusé la nouvelle version de son thesaurus surl’environnement, appelé Envoc, qui sert de référence pourtoute la terminologie de la base de données du PNUE.

161. En 2000 et 2001, la Commission économique pourl’Afrique réalisera les études suivantes, dont elle publieraet diffusera les résultats:

a) Une étude sur l’état des technologies en matièred’informations et de communications en Afrique (troisièmetrimestre 2000);

b) Une étude sur l’impact de l’Initiative pour lasociété de l’information en Afrique (troisièmetrimestre 2001);

c) Une étude sur le développement de l’économiede l’information en Afrique (deuxième trimestre 2001).

162. En 2000 et 2001, la CEA poursuivra, encollaboration avec ses partenaires, les projets engagés surle terrain en vue de l’application de l’Initiative pour lasociété de l’information en Afrique.

163. La Commission économique et sociale pour l’Asie etle Pacifique (CESAP) élabore un projet, prévu pour 2000et 2001, concernant l’utilisation de satellites decommunications à haut débit pour des applicationsmultimédias dans les centres de téléservicescommunautaires.

164. La CESAP élabore actuellement un projet pilote decentre communautaire de services satellites en vue d’unrenforcement intégré des capacités en milieu rural, dontl’exécution devrait intervenir en 2000-2002.

165. La FAO aide ses États membres à développer leurscapacités en matière de téléenseignement en utilisant pour

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ce faire divers moyens tels que les systèmes decommunications par satellite. Elle leur fournit, parl’intermédiaire de son service de la vulgarisation, del’éducation et de la communication, des conseilstechniques en ce qui concerne la création de centres detéléenseignement et l’élaboration de programmesd’enseignement. Ces activités, destinées à des groupesprécis tels que les agriculteurs, les travailleurs agricoles,les responsables d’exploitations agricoles, les agents devulgarisation, les enseignants, d’autres fonctionnaires del’agriculture et du développement rural ainsi que desorganisations non gouvernementales liées au secteuragricole et le secteur privé, ont concerné divers paysmembres, tel que la Chine (projet de centre detéléenseignement agricole et rural) et le Zimbabwe (projetd’université libre du Zimbabwe).

166. L’UNESCO continue d’examiner divers moyens detirer meilleur parti des satellites sur orbite basse et orbitegéostationnaire en matière de communication,d’information, d’informatique, d’éducation, de science, deculture et de protection de l’environnement dans le cadrede l’exécution de programmes et de projets tels que ceuxindiqués ci-après:

a) La constitution du Réseau africain pourl’intégration et le développement (RAPIDE) dans le cadredu plan de relance et de privatisation de l’Agencepanafricaine d’information, afin d’assurer une forteprésence de l’Afrique dans les domaines économique,scientifique, social et culturel sur Internet, qui sera utiliséafin de catalyser le développement économique ducontinent. Sur le plan technique, RAPIDE fera appel àl’infrastructure offerte par la Société internationale detélécommunications aéronautiques (SITA) pour ce quiconcerne les connections;

b) Dans le cadre de la Commission internationalepour l’éducation au XXIe siècle (Commission Delors)l’UNESCO continuera d’analyser, d’évaluer et d’étudierles expériences menées en matière de téléenseignementainsi que l’impact des nouvelles techniques d’éducation etd’information, en particulier des satellites decommunication.

167. L’UNESCO étudie actuellement la possibilitéd’utiliser la station de télécommunications “Slavyanka”pour ses activités de programmes. Cette station, qui estassociée à un satellite russe (de type “Horizon”) et qui estinstallé au siège de l’UNESCO, peut servir autéléenseignement et à la vidéoconférence et permet d’avoiraccès à Internet. Un essai de vidéoconférence avec

l’Institut de l’UNESCO pour les technologies del’information à Moscou a été réalisé avec succès en 1999.

168. L’UNESCO participe au Réseau transeuropéen detéléenseignement mis en place par la Commissioneuropéenne. Elle coopère à cet égard avec la Hongrie, laLituanie, la Pologne et la République tchèque.

169. L’UNESCO élabore, en coopération avec l’ESA unprojet destiné à renforcer les capacités de la Palestine enmatière de téléenseignement de la médecine.

170. L’UNESCO apporte une assistance à l’Organisationinternationale pour les études statistiques sur les maladiesde l’œsophage pour l’élaboration de projets concernant lavalidation et l’échange d’informations ainsi que letéléenseignement en matière médicale.

171. Des projets pilotes communs réunissant l’Unioninternationale des télécommunications (UIT) et l’UNESCOautour du thème de l’utilisation de la télévision interactivedans l’enseignement sont réalisés dans le cadre del’initiative “Éducation sans frontières” de l’UNESCO quivise à encourager l’éducation pour tous, tout au long de lavie et à tous les niveaux. Ce projet, qui est destiné àapporter une aide aux instituteurs des pays endéveloppement, permettra de transmettre du son et desimages dans des “classes virtuelles”. En retour, les élèvespourront communiquer par la voix avec le site detélédiffusion et y transmettre des données. L’UNESCOsera chargée des aspects conceptuels et du contenu éducatifdu projet tandis que l’UIT sera chargée de l’établissementdes normes et sera principalement responsable de laréalisation technique ainsi que du choix des moyenstechniques à employer.

172. Dans le cadre de l’accord de coopération avec l’UIT,l’UNESCO participe à la mise en œuvre du Plan d’actionde La Valette adopté par la deuxième Conférence mondialesur le développement des télécommunications en 1998 etcontribue aux activités des Groupes de travail I et II crééspar ladite Conférence.

173. La deuxième Conférence mondiale sur ledéveloppement des télécommunications, tenue à La Valettedu 23 mars au 1er avril 1998, a analysé la mise en œuvre duPlan d’action de Buenos Aires, adopté par la premièreConférence mondiale en 1994, qu’elle a incorporé dans lePlan d’action de La Valette pour la période 1999-2003. CePlan d’action comporte un certain nombre de projets dontun concernant l’introduction de nouvelles technologies etde nouveaux services pour les pays en développement, quidonnera lieu à l’organisation de plusieurs séminaires et

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ateliers sur les sujets suivants: a) le système mobilemondial de communications personnelles par satellite; b) laconvergence technologique; c) la radiodiffusion audio etvidéo numérique; d) la gestion du spectre; e) latélémédecine, le téléenseignement et autres services. LaConférence a fait le point de l’exécution du projetSPACECOM et révisé le programme concernant lapoursuite de ce projet. Elle a également adopté un plan detravail en vue de l’élaboration d’une stratégie à long termede l’utilisation du spectre de fréquence dans les pays endéveloppement.

174. Dans ce domaine, les activités de l’UIT seront lessuivantes:

a) Les groupes d’étude 1, 3, 4, 7, 8, 10 et 11 duSecteur des radiocommunications de l’UIT poursuivront,en tenant compte de l’évolution des techniques, laréalisation d’études sur l’utilisation des technologies et desorbites/spectres de fréquences pour les communicationsspatiales. Ces groupes font partie du Secteur desradiocommunications de l’UIT, chargés d’étudier lesaspects techniques, opérationnels et réglementaires/deprocédure des radiocommunications, de formuler desrecommandations et de préparer l’étude des questionstechniques examinées lors des assemblées desradiocommunications et des conférences mondiales desradiocommunications. En particulier, il a défini des normesconcernant les spécifications détaillées des interfaces radiode l’IMT-2000, dont le segment satellite se compose de sixinterfaces différentes;

b) Le Bureau de normalisat ion descommunications de l’UIT a étudié des questions d’ordretechnique, opérationnel et tarifaire et adopté à ce sujet desrecommandations en vue de normaliser lestélécommunications à l’échelle mondiale. Son objectifprioritaire consiste à élaborer des normes relatives àl’application de l’Infrastructure mondiale de l’informationet à la mobilité mondiale multimédia. Il poursuivra sesétudes consacrées à l’application des techniques spatialesà différents services, tels que les services mobiles,aéronaut iques , mar i t imes e t t e r r es t r es detélécommunication à destination de régions isolées et lesservices de prévision météorologique. Il continueraégalement d’assurer la pleine intégration des transmissionspar satellite aux réseaux mondiaux de télécommunications;

c) Les groupes intersectoriels du Secteur desradiocommunications du Bureau de normalisation destélécommunications veillent à l’harmonisation des étudeseffectuées dans ces deux secteurs afin d’éviter tout

chevauchement éventuel et toute dispersion des efforts. Legroupe intersectoriel chargé des questions relatives auxsatellites étudie les recommandations émanant de ces deuxsecteurs afin d’assurer la pleine intégration destransmissions par satel l i te aux réseaux detélécommunications, compte tenu des innovations enmatière technique, d’applications et de services;

d) Après avoir terminé l’exécution du Pland’action de Buenos Aires, le BDT exécute actuellement lePlan d’action de La Valette adopté par la deuxièmeConférence mondiale sur le développement destélécommunications. Ce Plan d’action comprend troischapitres, à savoir:

i) Chapitre I. Programme de coopération entre lesmembres dans le secteur du développement destélécommunications;

ii) Chapitre II. Programmes du Plan d’action deLa Valette, à savoir: programme 1: réforme,l é g i s l a t i o n e t r é g l e m e n t a t i o n d e stélécommunications; programme 2: développementet application des techniques et de l’Infrastructuremondiale de l’information, y compris le GMPCS etInternet; programme 3: développement rural etservice/accès universel; programme 4: aspectsfinanciers et économiques, y compris les questionsliées à l’Organisation mondiale du commerce, latar i f icat ion, les taux comptables, etc. ;programme 5: établissement de partenariats dusecteur privé; et programme 6: renforcement descapacités grâce à la mise en valeur et à la gestion desressources humaines;

iii) Chapitre III. Programme spécial pour les paysles moins avancés.

Le Plan d’action de La Valette fait référence à des activitésrégionales et mondiales coordonnées complété par desprojets bilatéraux et multilatéraux exécutés ou appuyés parl’UIT et ses partenaires de développement;

e) Dans le cadre du Plan d’action de Buenos Airespour le développement mondial des télécommunications,dont l’une des priorités est la nécessité d’accroître l’accèsaux services de télécommunication dans les zones ruraleset isolées des pays en développement, l’UIT a lancéen 1994 le projet interrégional SPACECOM à l’intentiondes pays en développement. Ce projet, conçu par le BDTen association avec l’industrie, vise à promouvoir lesapplications générales de la technologie utilisée pour lescommunications spatiales, ce qui contribuerait dans une

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large mesure au développement des pays concernés ainsique de l’industrie des télécommunications par satellitegrâce à un partenariat étroit entre les entreprises detélécommunications spatiales, les opérateurs et lesutilisateurs dans les pays en développement. Lescommunications par satellite pourraient constituer unmoyen peu onéreux d’offrir divers types de services detélécommunication (téléphonie, vidéo, données) partoutdans le monde, mais il existe encore de nombreuxobstacles à leur application dans les pays endéveloppement.

175. Bien que la participation de l’UIT au projet deSystème régional africain de communications par satelliteait officiellement cessé en décembre 1993, l’UIT suit ledéroulement de ce projet et en assure la coordination avecle Réseau panafricain de télécommunications, étant donnéque les deux systèmes (satellite et terrestre) sontcomplémentaires (voir A/AC.105/551, par. 151 et 152). Ilfaudra en particulier que les régions rurales et reculéessoient reliées au réseau par l’un ou l’autre de ces systèmes.

176. L’UIT participera aux projets pilotes lancés par laTunisie en vue de l’établissement d’une infrastructure detélécommunications terrestres et spatiales visant àconstituer dans le pays un système d’information intégréesur l’environnement et pour le développement durable,ainsi que de l’établissement d’un réseau de télédétectionpar satellite pour la surveillance de la qualité des eauxcôtières. Elle participera également, au Bénin, au projetpilote de système d’alerte en cas de catastrophe naturelle.

3. Diffusion ou échange d’informations sur l’étatdes techniques ou les systèmes opérationnels àl’occasion de réunions, dans le cadre depublications et/ou de la coordination despolitiques

Diffusion d’informations d’ordre technique

177. En 2000, la CEA réalisera et publiera“Africa CD 2000”, qui contiendra des informations sur lesactivités de développement en Afrique.

178. La CESAP réalisera et diffusera des publications etdes rapports sur: a) des projets pilotes, une fois qu’ilsauront été approuvés; b) le séminaire régional surl’utilisation et le potentiel des satellites de communicationà haut débit pour les projets de centres communautaires detéléservice en 2000; et c) l’étude sur l’utilisation dessatellites de communication à haut débit pour des

applications multimédias dans les centres communautairesde téléservice en 2002.

179. Le Groupe régional de travail de la CESAP sur lesapplications des satellites de communication continuera demettre à jour sa page d’accueil sur Internet.

180. L’UIT continuera de contribuer à la diffusion et àl’échange d’informations comme indiqué ci-après:

a) Le Bureau des radiocommunications (BR)publie périodiquement les recommandations nouvelles ourévisées approuvées en matière de radiocommunicationsspatiales. Les publications du Bureau présentant del’intérêt pour les radiocommunications spatialesconcernent les applications des techniques spatiales, lesservices fixes et mobiles par satellite, les services deradiorepérage amateurs, de radiodiffusion (son ettélévision) et d’information; le partage des fréquences; etla compatibilité de différents services. Ces publicationsassurent un développement technique harmonieux dessystèmes de radiocommunications spatiales et posent lescritères pour le partage des bandes de fréquences entre lesdifférents services spatiaux ainsi qu’entre les systèmesspatiaux et terrestres;

b) La troisième édition du Manuel descommunications par satellite (service fixe par satellite), leManuel sur les services mobiles par satellite et le Manuelsur les systèmes de radiodiffusion par satellite sont enpréparation et devraient paraître en 2000;

c) Le Bureau des radiocommunications publiechaque trimestre une liste à jour des positions orbitales etdes bandes de fréquences correspondantes des stationsspatiales embarquées sur des satellites géostationnaires etdes systèmes spatiaux non géostationnaires. Une nouvelleversion améliorée de cette liste, en cours de préparation,sera actualisée chaque jour et disponible début 2000 surInternet. Il publie également un CD-ROM qui décrit endétail les spécifications techniques des réseaux satellitesqui lui sont communiquées en application des procéduresde notification ou de coordination pour qu’elles soientenregistrées dans le Fichier de référence international desfréquences. Ces informations sont également accessiblessur Internet;

d) Le Bureau de développement destélécommunications (BDT) a publié en 1998 le rapport duGroupe d’experts créé par le Directeur du BOT enapplication de l’Opinion 5 du Forum mondial despolitiques de télécommunication de 1996. Ce rapportanalyse la liste des facteurs qui devraient être pris en

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compte pour l’introduction de services dans le cadre desGMPCS;

e) Le BDT publiera en 2000, en collaborationavec les opérateurs des GMPCS et l’industrie, un ouvragede référence contenant les informations techniques,opérationnelles, réglementaires et socioéconomiques debase pour l’adoption de la technologie et des servicesGMPCS dans le monde en général et dans les pays endéveloppement en particulier. Cette mesure fait partie del’assistance fournie par le BDT aux pays en développementpour maîtriser et optimiser l’utilisation et les retombéesdes GMPCS, c’est-à-dire des dernières techniques detélécommunications spatiales.

Élaboration de stratégies ou de plans en vue defuturs programmes ou systèmes d’applicationset/ou de la coordination des politiques

181. La CEA organisera en septembre 2000 une réuniond’experts consacrée à l’Initiative pour la société del’information en Afrique.

182. La FAO s’intéresse de plus en plus aux applicationsdes techniques de l’information et des communications etentre progressivement dans l’âge de l’informatisation avecla création du Centre mondial d’information agricole(CMIA) et de diverses bases de données spatialesnumériques, y compris des outils d’aide à la décision enmatière d’environnement. Par l’intermédiaire de son réseaumondial, elle prévoit d’élargir la portée de ses services afind’aider ses États membres à concevoir et à exécuter despolitiques et des stratégies nationales et régionalesd’utilisation des nouvelles technologies spatiales et deleurs applications pour un développement agricole durable.En entrant ainsi dans l’ère du numérique, la FAO faciliterasans aucun doute l’accès aux données et à l’informationpour la prise de décisions, sensibilisera les diversutilisateurs finals et coopérera avec des organisationsinternationales, des gouvernements et diverses autresparties en vue du règlement d’une vaste gamme dequestions liées au développement agricole durable. Desinformations complètes au sujet des politiques et stratégiesde la FAO ainsi que de ses programmes et activitéstechniques peuvent être obtenues sur son site Internet(http://www.fao.org). Le site du Département dudéveloppement durable de la FAO, à l’adressehttp://www.fao.org/sd contient des informations sur lesactivités de la FAO et les publications en rapport avec lesapplications de techniques spatiales, y compris latélédétection, les systèmes d’information géographique,

l’agrométéorologie, l’environnement, l’éducation et lescommunications.

183. La CESAP organisera la réunion annuelle du Groupede travail régional sur les applications des communicationspar satellite à Manille (Philippines) en mai 2000. Le lieude la réunion annuelle de 2001 n’a pas encore été fixé.

184. L’organisation du Forum mondial des politiques detélécommunication permettra à l’UIT d’étudier lesquestions de politique de télécommunication en général,des progrès technologiques et du développement desinfrastructures ainsi que les aspects d’ordre commercial etfinancier et d’échanger des points de vue et desinformations dans ces divers domaines. Le deuxièmeForum mondial, qui a eu lieu à Genève du 16 au18 mars 1998, était consacré aux questions de politiquegénérale et de réglementation posés par un accord sur lecommerce des services de télécommunication.

185. Tous les quatre ans, l’UIT organise l’Expositionmondiale sur les télécommunications et le Forum mondialdes télécommunications (TELECOM) à Genève, ainsi quedes manifestations régionales similaires à tour de rôle dansles Amériques, en Asie et en Afrique. TELECOM-99, quiétait la huitième manifestation mondiale de la série, s’estdéroulée à Genève du 10 au 17 octobre 1999. La prochaineexposition mondiale se tiendra en 2003, également àGenève. Ces manifestations portent notamment, entreautres, sur les problèmes liés à l’utilisation toujours plusimportante de l’espace extra-atmosphérique, par exemplepour les satellites de communication, la télédétection et lesservices de navigation ainsi que la radiodiffusion directepar satellite vers les zones rurales et peu développées de laplanète.

4. Réglementation de l’utilisation de l’orbite dessatellites géostationnaires et des bandes defréquences attribuées aux services decommunication spatiale

186. L’UIT a entamé les préparatifs des conférencesmondiales des radiocommunications (CMR) de 2000 et de2003, qui permettront de mettre à jour les procéduresinternationales réglementaires en matière deradiocommunication et de prévoir les besoins pourl’avenir. La Conférence de 2000 poursuivra l’étude desaspects techniques et réglementaires des communicationsutilisant les satellites géostationnaires ou nongéostationnaires pour divers services tels que les servicesmobiles, l’exploration de la Terre, la recherche spatiale, la

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météorologie et la radiodiffusion. Un Groupe représentatifinterconférences étudie la possibilité d’augmenter lacapacité minimale des canaux prévues par le Planconcernant le service de radiodiffusion par satellite pourles pays des régions 1 et 3, en vue de présenter uneproposition pour examen lors de la prochaine CMR.

187. La Réunion préparatoire des conférences mondialesdes radiocommunications poursuivra ses travaux. Lesgroupes d’étude du Secteur des radiocommunicationsde l ’UIT conduisent, dans le domaine desradiocommunications spatiales, des études sur les aspectstechniques des services mobiles et fixes par satellite, dessatellites d’exploration de la Terre, des satellitesmétéorologiques, de la recherche spatiale, des opérationsspatiales, des systèmes de radiodiffusion par satellite et dessystèmes satellites sur orbite basse. Le rapport qui serasoumis à la CMR de 2000 a été établi par la Réunionpréparatoire de la Conférence de 1997 à l’intention desÉtats membres de l’UIT qui participeront aux délibérationsde la CMR de 2000. Au cours de la première séance de laRéunion préparatoire de 1999, les membres des groupesd’étude, groupes de travail, groupes de rapporteurs, etc.,du Secteur des radiocommunications de l’UIT ont étéchargés de préparer les études demandées par la CMR de1997 en prévision des CMR de 2000 et de 2003. LeGroupe de travail commun 10-11S a été chargé d’étudierd’urgence, en collaboration avec le Groupe représentatifinterconférences, les possibilités, sur le plan technique,d’augmenter la capacité minimum assignée à tous les paysdes régions 1 et 3, telle qu’elle figure aux appendices 30 et30A des plans. Les études techniques, opérationnelles etréglementaires nécessaires pour réviser les dispositionsréglementaires concernant l’exploitation de systèmessatellites fixes non géostationnaires dans les bandes defréquences couvertes par les appendices 30 et 30A ont étéréalisées par un groupe de travail commun composé desgroupes d’étude 4, 9 et 11 du Secteur desradiocommunications.

188. Suite à la demande formulée en 1994 par laConférence de plénipotentiaires de l’UIT dans sarésolution 18 concernant un réexamen approfondi desprocédures d’attribution des spectres et des ressourceso r b i t a l e s , l a C o n f é r e n c e m o n d i a l e d e sradiocommunications de 1997 a décidé d’adopter uncertain nombre de dispositions en vue d’augmenterl’efficacité de l’utilisation du spectre et des ressourcesorbitales et de la rendre plus équitable. L’applicationconcrète de ces mesures et les résultats auxquels elle a

abouti seront examinés par la Conférence mondiale desradiocommunications de 2000.

189. La Conférence de plénipotentiaires de 1998 aexaminé les résultats de l’étude des procédures de l’UITconcernant l’allocation des spectres et des ressourcesorbitales. Elle a adopté un certain nombre de résolutionsconcernant l’amélioration des procédures prévues par leRèglement radio, le remboursement au Bureau desradiocommunications des coûts liés au traitement desdemandes de coordination de satellites, et l’efficacité del’organisation des conférences mondiales desradiocommunications.

5. Études et/ou travaux préparatoires en vue demettre en place de nouveaux cadres juridiquesou de créer de nouveaux systèmes pourcompléter des cadres juridiques en vigueur

190. La Conférence générale de l’UNESCO, à sa vingt-huitième session, a notamment décidé d’entreprendre desétudes au niveau régional sur les conséquences desnouvelles technologies de communications électroniques(“les autoroutes de l’information”) pour la protection et ladiffusion des œuvres intellectuelles, afin de contribuer àl’examen des normes internationales qui devraient régir laprotection et la diffusion de ces œuvres par des moyensélectroniques. À la suite de cette décision, trois comitésrégionaux, pour les régions de l’Amérique latine, de l’Asieet de l’Europe, ont tenu des réunions sur ce sujet en vued’évaluer l’infrastructure de base des divers segments desautoroutes de l’information, et principalement laconvergence entre les réseaux de télécommunication et detélédiffusion, y compris par satellite, et les réseauxélectroniques. Ces trois comités devront, en particulier,préciser pour chaque région les aspects suivants:

a) Les grandes lignes d’une politique nationalepour la mise en œuvre de l’infrastructure de basenécessaire à la transmission et à la diffusion numérique del’information, y compris le rôle de l’État et des opérateursprivés, les règles qui doivent régir le fonctionnement decette infrastructure, ainsi que les principes de lacoopération interrégionale et internationale dans cedomaine;

b) Les grands principes à suivre pour adapter leslégislations nationales en vue d’assurer la protection desdroits légitimes des auteurs et des autres personnesconcernées dans le contexte des multimédias numériques,

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ainsi que pour promouvoir l’harmonisation à l’échelon dela région en vue de favoriser les échanges culturels;

c) La stratégie que doivent adopter les États de larégion et les mesures à prendre en vue de promouvoir lacréation et le développement d’industries de la culture quiproduiront et diffuseront les produits des travaux et desreprésentations numériques, ainsi que le téléenseignement.Les comités doivent également aider les États à parvenir àun consensus international sur les moyens de réglementerla circulation internationale des données concernantl’exploitation des œuvres et des représentations visuelleset les communications en général dans le cadre ducyberespace.

191. Le Groupe d’experts des questions juridiques ettechniques de l’Organisation de l’aviation civileinternationale (OACI) a élaboré un projet de charte sur lesdroits et obligations des États en ce qui concerne lesservices du Système mondial de satellites de navigation,qui énonce les principes fondamentaux applicables à cesystème. Le projet contient également 16 recommandationsayant trait à la certification, à la responsabilité, àl’administration, au financement et à la récupération descoûts ainsi qu’aux futures structures d’exploitation.

6. Services mobiles terrestres, maritimes etaéronautiques par satellite

192. L’Organisation maritime internationale (OMI)poursuit la réalisation des études concernant la mise enplace d’un système mondial de radionavigation et a réviséles règles de reconnaissance et d’acceptation du système(résolution A.815(19) de l’OMI). Sur proposition desgouvernements, le Système mondial de localisation (GPS)et le Système mondial de satellites de navigation(GLONASS) ont été évalués, reconnus et acceptés en tantque systèmes opérationnels en 1996. La Conventioninternationale de 1974 pour la sauvegarde de la viehumaine en mer est en cours de révision, en tenant comptedes principes susmentionnés.

193. Les États-Unis n’ayant garanti la disponibilitéopérationnelle du GPS que jusqu’en 2005 et la Fédérationde Russie n’ayant pour sa part garanti la disponibilitéopérationnelle du système GLONASS que jusqu’en 2010,l’OMI envisage, pour remplacer ces deux systèmes, demettre au point, en collaboration avec l’OACI et d’autresorganisations utilisatrices, un système mondial civil desatellites de navigation sous contrôle international. Lesgrandes lignes d’action relatives à ce futur système,

adoptées en novembre 1997 (résolution A.860(20) del’OMI), sont en cours d’examen et seront finalisées ennovembre 2001. En outre, l’OACI élabore les dispositionsapplicables aux systèmes au sol et satellitescomplémentaires des systèmes GPS/GLONASS afin d’enaccroître la disponibilité ainsi que d’en améliorerl’intégrité et la fiabilité pour les applicationsaéronautiques. Il s’agira notamment d’élaborer denouvelles normes pour développer la capacité des systèmessatellites, par exemple l’utilisation d’une nouvellefréquence pour les usages civils (GPSL5) ainsi que desnormes pour les applications aéronautiques de Galileo.

194. L’OACI et l’OMI poursuivent leur coopération afinque le service fourni par le GNSS réponde aux besoins dela navigation tant maritime qu’aérienne.

195 L’OACI, consciente des limites des systèmes denavigation aérienne actuels et de la nécessité de répondreaux futurs besoins, a pris certaines mesures en vued’encourager l’introduction, entre autres, des satellitespour les communications, la navigation et lasurveillance/gestion du trafic aérien. Ces systèmesreprésentent une intégration des éléments terrestres etspatiaux qui répondront aux besoins futurs de l’aviationcivile internationale pendant de nombreuses années.L’introduction d’un système mondial suppose, notamment,la mise au point de normes et pratiques recommandéesuniformes et plusieurs groupes d’experts se consacrent àcette question sous la responsabilité générale de laCommission de la navigation aérienne de l’OACI. Desnormes et pratiques recommandées uniformes ont étédéfinies et des documents d’orientation ont été réalisés ence qui concerne l’utilisation de satellites pour lescommunications, la navigation et la surveillance/gestion dutrafic aérien. Par ailleurs, des critères d’acceptation desapplications concernant la sécurité aéronautique ont étémis au point pour ce qui concerne l’utilisation de laprochaine génération de satellites sur orbite terrestremoyenne et orbite terrestre basse qui seront utilisés pourles communications mobiles. Des normes et pratiquesrecommandées uniformes ont également été élaborées pourd’autres aspects du GNSS. Ainsi, pour ce qui est desapplications dans le domaine du trafic aérien, des systèmeset des procédures de surveillance dépendante automatique(ADS), qui reposent dans une très large mesure sur lescommunications par satellite, sont en cours de mise aupoint et devraient être disponibles en 2001. Lesdispositions concernant les émetteurs d’urgence utilisésdans le cadre du Système international de satellites derecherche et de sauvetage COSPAS-SARSAT ont été

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révisées, et de nouvelles normes et pratiquesrecommandées uniformes ont été définies.

196. La planification et l’exploitation des systèmes decommunications, de navigation et de surveillance/gestiondu trafic aérien sont facilitées par l’existence d’un planmondial ainsi que par les activités des groupes de travailpour la planification et la mise en œuvre au niveaurégional.

197. Dans le cadre du Groupe d’étude 8 du Secteur desradiocommunications de l’UIT et des groupes d’étudecompétents du secteur des radiocommunications et dusecteur du développement des communications, l’UIT metau point une série de normes relatives au futur IMT-2000,qui doit assurer des services mobiles satellites et terrestresde télécommunication permanents partout dans le monde.

C. Météorologie et hydrologie

1. Programmes d’enseignement et de formation

Stages de formation, ateliers et séminaires

198. L’Unité pour les régions côtières et les petites îles del’UNESCO continuera à organiser des stages régionaux deformation aux applications de la télédétection à l’étude dela mer, en utilisant le logiciel de traitement d’imagesBILKO (version pour Windows) élaboré dans le cadre duprogramme d’enseignement et de formation en sciences dela mer. Par ailleurs, elle:

a) Continuera, en 2000, de distribuer auxétablissements d’enseignement le septième moduleinformatique d’apprentissage (BILKO pour Windows), quiporte sur les applications des images-satellite et des imagesaériennes à la gestion du littoral;

b) Publiera, en 2000, un manuel sur l’utilisationde la télédétection aux fins de la gestion des zones côtièrestropicales;

c) Produira, en 2001, un nouveau moduled’apprentissage (BILKO pour Windows) sur lesutilisations des ensembles de données multicapteur etdiachroniques obtenues par télédétection aux fins de lasurveillance de la dynamique côtière (érosion et accrétionlittorale).

199. L’OMM prévoit de continuer à collaborer avecl’ONU, d’autres organisations et des États membres en vuede l’organisation, en 2000-2001, d’activités de formation.Parmi les activités liées à l’utilisation de techniques

spatiales qu’elle envisage pour cette période biennalefigurent le stage de formation sur les cyclones tropicaux,qui se tiendra en Australie en 2000 et qui sera axé plusparticulièrement sur les petits pays en développementinsulaires et sur l’hémisphère austral, ainsi que deuxateliers de formation à la prévision et à la diffusion d’avisd’ouragans, qui auront lieu aux États-Unis en 2000et 2001. Le programme de perfectionnement en hydrologiedispensé annuellement au Kenya permet de former lesparticipants à l’utilisation des images-satellite et des SIGaux fins des études hydrologiques et de l’évaluation desressources en eau. Dans le cadre des projets MED-HYCOS(Système d’observation du cycle hydrologiqueméditerranéen) financés par la Banque mondiale, desspécialistes de pays participants continueront de suivre uneformation à l’exploitation et la gestion des plates-formesde collecte de données et à l’utilisation de Météosat pourrecueillir des données relatives à l’hydrologie et à laqualité de l’eau, et d’autres informations d’ordremétéorologique. Dans le cadre du projet financé par laCommission européenne dans les pays de la Communautéde développement de l’Afrique australe et visant à mettresur pied un système régional d’information sur lesquestions hydrologiques (SADC-HYCOS), des spécialistesdes services hydrologiques nationaux de pays membres dela SADC ont été formés à l’installation, à l’exploitation età la maintenance de plates-formes de collectes de donnéesen vue d’obtenir des données sur la situation hydrologique,la qualité de l’eau et la météorologie. Toujours dans lecadre du projet SADC-HYCOS, un deuxième stage deformation est prévu au début de l’année 2000, sur le mêmesujet.

200. Dans le cadre de son Programme de coopérationvolontaire, de son budget ordinaire et de fondsd’affectation spéciale, ou encore par l’intermédiaire duPNUD, l’OMM offre des bourses d’étude et de formationdans les domaines de la météorologie, de la climatologie etde l’hydrologie opérationnelle, en particulier pourl’application des données-satellite à la météorologie,l’interprétation des photographies prises par les satellitesmétéorologiques, les systèmes de transmission par satelliteet la néphanalyse. Outre les bourses d’étude offertes dansles centres régionaux de l’OMM pour la formationprofessionnelle en météorologie, les pays membres del’Organisation assurent, dans le cadre du Programme decoopération volontaire, une formation à l’exploitation deproduits de prévision numérique du temps et àl’interprétation des données obtenues par satellitesmétéorologiques.

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2. Services d’experts et missions d’étude en vue derecenser les domaines d’application intéressantun pays ou groupe de pays donné et de menerdes études sur des projets pilotes ou de réaliserdes projets à l’aide d’applications techniquesopérationnelles

Services d’experts et missions d’étude

201. Le PNUE, par l’intermédiaire du GRID-Arendal,continue de tenir à jour le système d’information surl’environnement côtier aux fins du Programmeinternational sur les voies maritimes septentrionales. LeProgramme regroupe d’importantes institutions japonaises,norvégiennes et russes.

202. Le PNUE continue, par l’intermédiaire duGRID-Arendal, à perfectionner la base de données sur lebassin de la mer Baltique. Cette base de données estaccessible par Internet.

Études, projets pilotes et applicationsopérationnelles

203. Le CIUS, le PNUE, la COI de l’UNESCO et l’OMMcontinuent de soutenir la mise en place d’un systèmemondial d’observation du climat en parrainant le SMOC,qui est conçu comme un système opérationnel à long terme,capable de réaliser les diverses observations nécessairespour surveiller le système climatique, détecter et expliquerles changements climatiques, évaluer les conséquences dela variabilité et des changements climatiques, et faireprogresser la recherche pour améliorer la compréhensionet la modélisation du système climatique ainsi que lesprévisions en la matière. Ce système porte sur l’ensembledu système climatique, à savoir ses propriétés physiques,chimiques et biologiques ainsi que les différentsphénomènes atmosphériques, océaniques, hydrologiques,cryosphériques et terrestres.

204. Dans le cadre du SMOC a été défini un systèmeopérationnel initial qui est mis en application sousl’autorité du Comité directeur et avec l’appui du secrétariatdu SMOC, situé au secrétariat de l’OMM à Genève. Cesystème est constitué de composantes des réseauxd’observation existants ou prévus, tels que le Systèmemondial d’observation de la VAM et de l’OMM, descomposantes climatiques du SMOO et du SMOT, etnouveaux systèmes perfectionnés indispensables pourobserver les phénomènes climatiques. Les activitésd’observation depuis l’espace font partie intégrante dusystème, dont elles sont un élément essentiel, et le groupe

de travail sur les questions spatiales liées aux systèmesmondiaux d’observation (SMOC, SMOO et SMOT) adéfini les besoins précis du SMOC en la matière. LeSMOC et le groupe de travail coopèrent étroitement avecle CEOS afin de pouvoir faire depuis l’espace lesobservations nécessaires. On trouvera plus de détails surces activités en consultant le site Internet du SMOC(http://www.wmo.ch/web/gcos/gcoshome.html).

205. Le CIUS, le PNUE, la COI de l’UNESCO et l’OMMcontinuent de travailler en étroite collaboration à laconception, la planification et la mise en œuvre du SMOO.La COI continuera de contribuer aux activités du CEOSs’agissant de déterminer les besoins des usagers en termesde capteurs et de systèmes de gestion des données dans lecadre du programme SMOO.

206. La COI de l’UNESCO, par l’intermédiaire desgroupes de travail du SMOO sur les zones côtières et surles ressources marines vivantes, souligne l’importance desdonnées relatives à la couleur des océans, qui doiventnotamment être de la meilleure qualité possible pour êtrevalidées, en particulier lorsqu’elles portent sur les eauxcôtières. Ces deux groupes continueront de favoriser dansla collecte de données fondamentales concernant lesocéans et l’atmosphère, la fusion des données et leuraccessibilité.

207. L’application des techniques spatiales à lamétéorologie, à la climatologie et à l’hydrologieopérationnelle est un aspect important des activités decoopération technique de l’OMM, qui sont généralemententreprises avec le concours du Programme de coopérationvolontaire de l’OMM ou d’autres sources de financementtelles que le PNUD, la Banque mondiale et l’Unioneuropéenne. On trouvera ci-après la liste des activitésprévues pour 2000 et les années suivantes:

a) Afrique: Plusieurs membres de l’OMM, dontl’Allemagne, les États-Unis, la France, l’Italie et leRoyaume-Uni, ont fait don à des pays africains de plates-formes de collecte des données météorologiques transmisespar le satellite géostationnaire Météosat, ce qui permettrad’améliorer l’accès des centres météorologiques nationauxaux données d’observation. En outre, huit stationsréceptrices de l’Organisation internationale detélécommunications mobiles par satellites (IMSO) ont étéinstallées dans les pays membres du Comité permanentinter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel(CILSS) grâce à des fonds de l’USAID, de manière àrenforcer la communication des données et la diffusion desproduits entre le centre régional AGRHYMET de Niamey

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et les centres nationaux AGRHYMET. En collaborationavec la Banque mondiale, l’OMM a établi des plans visantà créer en Afrique un système avancé d’étude desconditions écologiques et hydrologiques à l’aide desdonnées Météosat. Plus d’une centaine de stations – dontle coût, situé entre 10 et 20 millions de dollars, sera répartisur une période de cinq ans – seront installées le long desprincipaux cours d’eau. De gros efforts ont été faits pourélaborer des propositions qui ont été soumises à l’Unioneuropéenne en vue d’obtenir un appui pour remplacer danstous les pays africains d’ici à 2001, les stations existantespar de nouvelles stations capables de recevoir les donnéesdiffusées par les satellites Météosat de seconde génération.Dans le cadre du projet MED-HYCOS financé par laBanque mondiale et destiné à créer un systèmed’informations hydrologiques sur le bassin méditerranéen,deux plates-formes de collectes de données Météosat ontété installées en Tunisie. Une autre doit être installée enAlgérie et deux autres encore en Tunisie. Ces plates-formes font partie d’un grand réseau d’une trentainede stations installées dans plusieurs pays du pourtourméditerranéen. Un réseau de 50 plates-formes Météosat(dont 16 sont déjà opérationnelles) est un coursd’installation dans 11 pays de la Communauté dedéveloppement de l’Afrique australe, dans le cadre duprojet SADC-HYCOS financé par l’Union européenne envue de la mise en place d’un système d’informationshydrologiques dans la région;

b) Amériques: La demande croissante de servicesd’experts dans de nombreux pays en développement desrégions III et IV, à savoir d’Amérique du Nord etd’Amérique du Sud, et le nombre limité d’experts que lesprincipaux pays utilisateurs de satellites peuvent mettre àleur disposition ont incité l’OMM à mettre au point unestratégie de “formation de formateurs”, qui propose uneapproche novatrice vis-à-vis de la formation et de larecherche appliquée en matière d’utilisation dedonnées-satellite et montre comment les centres régionauxde l’OMM pourraient acquérir des compétencesspécialisées ainsi que de capacités de formationconsidérables en participant à un “laboratoire virtuel” avecle Cooperative Institute for Research in the Atmosphere etle Cooperative Institute for Meteorological SatelliteStudies, qui font tous les deux partie de la NOAA. Parailleurs, l’OMM assure, dans le cadre des activitéspermanentes de coopération régionale à l’appui de larecherche sur le changement mondial menée par 15 paysdes régions III et IV membres de l’Institut interaméricainde recherche sur le changement mondial, une formation à

l’analyse et au traitement des images-satellite, en utilisantles logiciels GIS-SPRING et Met-View. Des imagesLANDSAT sur CD-ROM ont été utilisées dans ce projetpour renforcer les capacités des pays participants à traiteret analyser les données en utilisant les techniquesmodernes déjà fournies au titre de ce projet à l’occasion destages et de séminaires précédents. Le segment terrestredes plates-formes de collecte de données est en cours deremplacement, grâce au concours des États-Unisd’Amérique;

c) Europe et nouveaux États indépendants:L’installation de petites stations terriennes pour laréception de données météorologiques obtenues parsatellite se poursuivra activement et en particulier dans lesÉtats nouvellement indépendants, pour recevoir lesdonnées diffusées par l’intermédiaire de l’Organisationeuropéenne des télécommunications par satellite(EUTELSAT), RETIM (France) et FAX-E(urope)(Allemagne), dans le cadre des réseaux detélécommunications météorologiques régionaux. Grâce auprojet MED-HYCOS, un réseau de 38 plates-formes decollecte de données Météosat (dont 12 sont déjàopérationnelles) est en voie d’installation dans plusieurspays de la région. Les données en temps réel sontaccessibles à tous sur le sit Internet de MED-HYCOS(http://medhycos.mpl.ird.fr);

d) Asie et Pacifique: Les systèmes detélécommunications utilisant les satellites jouent un rôletoujours plus important pour la diffusion de données et deproduits auprès des services météorologiques nationaux.Les systèmes de communications internationales parsatellite exploités par le Service météorologique desÉtats-Unis seront renforcés afin de desservir les pays duPacifique Sud. Le système de communications par satellitequi assure actuellement la diffusion des informationsmétéorologiques en Asie sera probablement étendu àd’autres pays de la région couverts par le satellite Asiasat.L’utilisation de stations terriennes Inmarsat-M estégalement envisagée pour améliorer les communicationsdes services météorologiques des pays du Pacifique Sud.Des systèmes supplémentaires ont été installés dans lesÉtats de la région, dans le cadre d’un projet de l’Unioneuropéenne visant à moderniser le système d’alerte auxcyclones tropicaux, en coopération avec l’associationrégionale V (sud-ouest du Pacifique), ainsi que dans lesÉmirats arabes unis et à Oman.

208. Les objectifs généraux, à terme, du Programmemondial de recherche sur le climat (PMRC), entreprisconjointement par l’OMM, le CIUS et la COI de

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l’UNESCO, consistent à déterminer dans quelle mesure ilest possible de prévoir le climat et quelle est l’influence del’homme sur celui-ci. Les progrès dans la réalisation de ceprogramme de recherche scientifique seront fonction del’installation ou de l’exploitation effective de systèmesspatiaux d’observation de la Terre. Les principauxéléments du Programme sont les suivants:

a) Le plan scientifique du PMRC, qui accorde lapriorité à l’étude de l’influence de la nébulosité et desprécipitations sur le bilan radiatif et énergétique de laTerre. Les observations effectuées par le réseauinternational de satellites météorologiques placés surorbite géostationnaire et sur orbite polaire, dans le cadredu Projet international d’établissement d’une climatologiedes nuages, ont permis de constituer de longues séries dedonnées concernant l’extension et les caractéristiques deschamps mondiaux de nuages ainsi que le rayonnementénergétique. Par ailleurs, le Projet mondial de climatologiedes précipitations, également mis en œuvre dans le cadredu GEWEX du PMRC, continue d’établir des relevésclimatologique annuels des précipitations à l’échellemondiale, à partir d’observations réalisées par satellite etsur le terrain. Ces deux projets se poursuivront en 2000;

b) Plusieurs grands programmes d’observation quifont suite à l’Expérience mondiale sur la circulationocéanique (WOCE), achevée en 1997, à savoir: laGEWEX, l’Étude du système climatique de l’Arctique(ACSYS) et le projet sur la variabilité et la prédictabilitédes conditions climatiques (CLIVAR), qui font ou feronttous appel aux satellites météorologiques, aux altimètresdes satellites Topex-Poseidon et ERS-2 et à des capteursplus récents, ainsi qu’aux nouvelles séries desatellites EOS d’observation de la Terre lancés en 1997 oudont le lancement est prévu pour 1999 et 2000.

209. Les données satellite utilisées pour la surveillance duclimat dans le cadre du Programme mondial des donnéesclimatologiques et de surveillance du climat, portent surdes paramètres tels que le niveau des mers, la températureatmosphérique, les glaces de mer, la couverture neigeuse,le rayonnement solaire, la profondeur optique des aérosols,l’albédo et la nébulosité. Le Service mondial d’informationsur les données climatologiques de l’OMM (INFOCLIMA)fournit des informations sur certaines séries dedonnées-satellite nécessaires à l’observation du climat età la recherche climatologique. Le projet de détection deschangements climatiques mis sur pied dans le cadre duProgramme mondial des données climatologiques et desurveillance du climat, donne des renseignements sur lapertinence des données, y compris les données-satellite,

pour de la détection des changements climatiques. LeProgramme mondial des applications et des servicesclimatologiques continue d’étudier et de promouvoir lespossibilités d’utilisation des données-satellite enclimatologie, notamment dans le cadre du projet deservices d’information et de prédiction climatologiques(CLIPS).

210. L’OMM continue, dans le cadre de son Programmeconsacré à la recherche atmosphérique et àl’environnement, à fournir d’intéressantes données etétudes sur l’état de l’atmosphère grâce à la VAM, lesystème de surveillance et de recherche sur le long termequ’elle a institué en 1989 pour détecter les modificationsde la composition de l’atmosphère aux échelles mondialeet régionale. Il s’agit notamment d’étudier les polluants, lesretombées acides et les gaz à effet de serre dont l’ozone,les aérosols et d’autres substances présentes à l’état detrace dans l’atmosphère et qui risqueraient d’entraîner deschangements climatiques à travers le monde. On procèdeainsi à des observations au sol et à des observationsverticales, de manière à recueillir les informationsnécessaires à la vérification des mesures par satellite decertains composants de l’atmosphère. Grâce à plus de150 stations de mesure de l’ozone total, la VAM a fournides données indispensables pour l’étalonnage desobservations de l’ozone à partir de l’espace. Cesobservations par satellite fournissent, à leur tour, desinformations capitales pour l’établissement, en temps quasiréel, des bulletins sur l’état de la couche d’ozone, tant dansl’Antarctique au moment du printemps austral que dans lapériode hivernale dans l’hémisphère Nord. En outre, grâceà l’utilisation de techniques d’assimilation des variationsen quatre dimensions, les grands centres mondiaux deprévisions météorologiques numériques commencent àintégrer les observations en temps réel sur la couched’ozone provenant des satellites ainsi que les mesures ausol, en vue de perfectionner l’analyse des ventsstratosphériques et des effets des radiations par rapport àl’ozone.

211. La Commission des sciences de l’atmosphère del’OMM continue d’utiliser des données-satellite tant dansles études climatiques que pour les analyses et lesprévisions météorologiques à toutes les échellestemporelles. L’étude des possibilités d’application desdonnées satellite quantitatives à haute résolution pour laprévision météorologique et la météorologie tropicale sepoursuit. Le nouveau programme mondial de recherche surles phénomènes météorologiques ayant d’importantesretombées sur la société et l’économie comprend un volet

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consacré aux prévisions à très court terme et pour lequelles images-satellite en temps réel sont très précieuses.

212. Les principaux centres de traitement des données del’OMM au niveau mondial, dont le fonctionnement estassuré par les membres de l’OMM dans le cadre de laVeille météorologique mondiale, et qui sont équipés desuperordinateurs et d’ordinateurs de haut de gamme,dépendent des données obtenues par télédétection à partirde satellites météorologiques. C’est notamment le cas pourles régions océaniques ou terrestres pour lesquelles onmanque de données. Les données obtenues à l’aide de cessatellites météorologiques sont utilisées dans des modèlesatmosphériques et océaniques mondiaux pour établir desprévisions météorologiques numériques, évaluer la qualitéde l’environnement, observer le climat et prévoir lesvariations climatiques à grande ou à moyenne échelle surune base saisonnière ou plurisaisonnière.

213. Dans le cadre de ses activités scientifiques, laCommission d’hydrologie de l’OMM a chargé unspécialiste des applications de la télédétection àl’hydrologie d’évaluer l’usage qui était fait de latélédétection dans ce domaine et les progrès réalisés à cetégard, ainsi que les moyens dont disposaient les pays endéveloppement, pour exploiter cette technique.L’application des observations par satellite est égalementétudiée par les spécialistes de la conception de réseaux etdes données sur la quantité d’eau, ainsi que par les groupesde travail sur l’hydrologie des six associations régionalesde l’OMM. On connaîtra les conclusions de la Commissionet des groupes de travail en 2000.

214. Le Système mondial d’observation du cyclehydrologique (WHYCOS) est un programme mondial quia été lancé par l’OMM en vue de consolider les systèmesd’information hydrologiques et d’intensifier la coopérationinternationale afin de promouvoir un développementsocioéconomique durable. Il est mis en œuvre parl’intermédiaire des sous-systèmes HYCOS, à l’échellerégionale ou à l’échelle d’un bassin.

215. Un certain nombre de composantes du systèmeHYCOS sont déjà mises en place ou prévues. La plupartont notamment pour objectif de réhabiliter et demoderniser les réseaux locaux d’observation hydrologiqueen installant un réseau de plates-formes automatiques decollectes de données satellite qui sont mises à ladisposition, en temps quasi-réel, des spécialistes de laplanification en matière de ressources en eau, desdécideurs, des chercheurs et du grand public, grâce au

Système mondial de télécommunications (SMT) de l’OMMet à d’autres réseaux mondiaux comme Internet.

216. Dans le cadre des deux projets déjà en cours, à savoirMED-HYCOS pour le pourtour méditerranéen etSADC-HYCOS pour l’Afrique australe, on procèdeactuellement à l’installation de réseaux comportantrespectivement 38 et 50 plates-formes de collectes dedonnées Météosat. AOC-HYCOS, la composante dusystème destinée à l’Afrique occidentale et centrale, estentrée dans une phase pilote en novembre 1999. Dès queles composantes HYCOS correspondantes (actuellement encours de conception) auront reçu un financement et aurontété installées, des évolutions analogues devraient avoir lieuces prochaines années, dans d’autres régions commel’Afrique de l’Est, les Caraïbes, le sud-ouest du Pacifiqueet les bassins de la mer Baltique et de la mer Noire.

217. L’OMM, en coopération avec l’OMI et la COI del’UNESCO, supervise et développe les accords,procédures, protocoles et infrastructures coordonnés àl’échelon international, et en particulier les logiciels, afinde diffuser des données et des informationsmétéorologiques et océanographiques aux navires et derecueillir des données auprès de ces navires grâce auxsatellites de l’IMSO, et notamment à Inmarsat-C. Lesystème de radiodiffusion maritime de l’OMM, qui faitl’objet d’une coordination mondiale dans le cadre duSystème mondial de détresse et de sécurité en mer(SMDSM), est devenu pleinement opérationnel en 1999.

218. Le Groupe de coopération pour les programmes debouées de mesure (DBCP), créé par l’OMM, la COI del’UNESCO et l’ensemble des utilisateurs de bouées demesure, a constamment recours au système ARGOS (quiutilise les satellites opérationnels de la NOAA) pour lacollecte de données et la localisation de plates-formes. Cesystème servira également au futur projet ARGOS, quiporte sur les flotteurs profonds.

219. Avec l’appui de la Veille météorologique mondialede l’OMM, la Commission de météorologie aéronautiquede l’OMM, en collaboration avec l’OACI, participeactivement à la mise en œuvre du Système mondial deprévision de zone (WAFS), qui a recours aux techniques decommunication par satellite pour diffuser des prévisionsmétéorologiques destinées à l’aviation civile, dans le cadredu service fixe pour l’aéronautique de l’OACI. Le Centremondial de prévision de zone (WAFC) de Londres assurela transmission des produits WAFS par le Système dediffusion par satellite de renseignements à des finsaéronautiques pour l’Afrique, l’Asie occidentale et

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l’Europe, et le WAFC de Washington qui couvre le restedu monde au moyen de deux satellites.

220. En matière de bases de données agroclimatiques etd’agrométéorologie, les principales activités que mène laFAO en utilisant des données obtenues tant par satelliteque par observation sur le terrain et des SIG, sont lessuivantes: a) gestion d’une base de données sur le climatappelée “FAOCLIM”, pour environ 25 000 stations dans lemonde; b) réalisation de cartes numériques (à différentsniveaux) à partir de la base de données sur le climat;c) compilation d’une base de données contenant lesstatistiques relatives aux cultures à l’échelle infranationaleen Afrique; d) surveillance en temps réel de l’évolution descultures vivrières et prévision des récoltes, en particulierpour les pays africains; et e) en réponse à des demandesspécifiques qui impliquent l’analyse de donnéesclimatiques associées à des variables socioéconomiques.Grâce à ARTEMIS et à un programme d’agrométéorologie“AGROMET”, le Système mondial d’information etd’alerte rapide de la FAO sur l’alimentation et l’agriculturedispose d’analyses à valeur ajoutée qui lui sontindispensables et de produits d ’ informationcorrespondants. Depuis septembre 1999, la baseARTEMIS et la base sur l’agrométéorologie et le climat dela FAO sont consultables sur un site Internet commun(http://metart.fao.org).

3. Diffusion ou échange d’informations sur l’étatdes techniques ou les systèmes opérationnelsdans le cadre de réunions ou de publications

Diffusion de l’information technique

221. Le PNUE continue d’être associé, par l’intermédiairede sa Division de l’information et de l’évaluationenvironnementales et de l’alerte rapide ainsi que duGRID-Bangkok, aux activités de coopération suivantes:

a) Le Système d’information sur la gestion del’environnement côtier et du milieu marin (COMEMIS)pour la sous-région de la mer de Chine méridionale, àsavoir le Cambodge, la Chine méridionale et le Viet Nam;

b) L’élargissement du Plan d’action pour le nord-ouest du Pacifique, qui fait partie du Programme pour lesmers régionales du PNUE.

222. Le Groupe de travail régional de la CESAP sur lesapplications de la météorologie satellitale et la surveillancedes aléas naturels continuera de mettre à jour son siteInternet.

223. Dans le cadre du Programme hydrologiqueinternational (PHI), l’UNESCO et l’Associationinternationale des sciences hydrologiques préparent latroisième Conférence sur les SIG appliqués à l’hydrologie,qui se tiendra à Vienne en 2001. Cette manifestation seral’occasion de faire connaître les dernières expériences etinformations disponibles sur l’utilisation des SIG dans ledomaine de l’hydrologie et de l’exploitation des ressourcesen eau.

224. L’OMM publie un rapport biennal sur la Veillemétéorologique mondiale, dont un chapitre est consacréaux activités spatiales entreprises dans le cadre du Systèmemondial d’observation, lequel se compose d’un réseau desatellites placés sur orbite géostationnaire et sur orbitepolaire. Le prochain rapport sera publié vers le milieu del’année 2000. L’utilisation des satellites pour lamétéorologie et les télécommunications fait l’objet d’unexamen à chaque session de la Commission des systèmesde base de l’OMM, qui se réunit tous les deux ans. Laprochaine session de la Commission se tiendra dans lecourant du second semestre de 2000.

225. La Commission technique mixte pour la météorologiemarine de l’OMM et de la COI de l’UNESCO s’intéressede près à l’utilisation de satellites pour la télédétectionocéanographique et la prestation de services maritimesfondés sur les données satellite. Un rapporteur tient laCommission et les membres de l’OMM informés desquestions relatives aux demandes de donnéesocéanographiques obtenues par télédétection, à leur accèset à leurs applications. Le rapporteur assure la liaison avecla Commission des systèmes de base (OMM) et avec leGroupe de travail des questions spatiales dans le cadre dessystèmes mondiaux d’observation (SMOC, SMOO,SMOT), et établit des rapports périodiques à l’intention dela Commission.

226. Le Programme climatologique mondial de l’OMMpublie régulièrement des informations sur le Systèmemondial d’observation du climat dans le cadre de projetstels que la Surveillance du système climatique et le CLIPS.Ces informations se fondent dans une large mesure sur lesdonnées provenant des plate-formes d’observationspatiales.

227. Un groupe de travail de la Commission demétéorologie agricole de l’OMM s’emploie actuellementà examiner et à récapituler les techniques et méthodesconçues pour obtenir et analyser dans les meilleurs délaiset de façon aussi efficace que possible les donnéesagrométéorologiques et agronomiques recueillies par des

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stations au sol ou par satellite en vue de leur application àl’agriculture.

Élaboration de stratégies et de plans pour lesfuturs programmes ou systèmes d’applicationet/ou coordination des politiques

228. Le PNUE, la FAO, la COI de l’UNESCO, l’OMM etle CIUS prennent part au Groupe des organismes deparrainage des systèmes mondiaux d’observation (SMOC,SMOO et SMOT), aussi appelé G3OS, et offrent conseilset recommandations auxdits organismes et à leurs organesdirecteurs, ainsi qu’aux comités directeurs, secrétariats etgroupes d’experts des systèmes d’observation et à d’autresentités, notamment à des organismes de financement et desgouvernements. Ces organismes prennent toutparticulièrement part aux activités du GOSSP.

229. Un certain nombre d’organismes, y compris desmembres et membres associés du CEOS comme la FAO, leCIUS, la COI de l’UNESCO, le PNUE, l’OMM et l’IGFA,collaborent étroitement depuis 1998 en vue de faireévoluer la Stratégie intégrée d’observation globale et, parlà même, optimiser les réseaux d’observation depuisl’espace et sur le terrain et les programmes d’applicationaux niveaux mondial, régional et national. En juillet 1999,la Stratégie a fait l’objet, lors de la ConférenceUNISPACE III, d’un forum de haut niveau d’une journéeanimé par la FAO, dont les conclusions et propositionsfigurent dans le rapport sur UNISPACE III(A/CONF.184/6, annexe III, sect. IV). La Stratégie sedirige rapidement vers une intégration des différentsthèmes abordés. Les partenaires qui la gèrent ont approuvécomme thème “l’océan”, “l’observation du carboneterrestre” et “la gestion des catastrophes”; la NASA, laFAO (dans le cadre du SMOT) et la NOAA,respectivement, sont chargées de la coordination.

230. Le secrétariat du SMOC, établi conjointement par lePNUE, l’OMM, la COI de l’UNESCO et le CIUS, présentefréquemment des rapports aux réunions du Comitéscientifique et technique mixte et autres réunionsd’experts. Le secrétariat du Service mixte de planificationdiffuse des plans révisés et actualisés d’observationsspatiales et terrestres, accompagnés de recommandationset de listes des prescriptions techniques à l’intention desutilisateurs. Il publie périodiquement des bulletins destinésà favoriser l’échange de vues et d’informations et qui,comme toutes ses autres publications, sont égalementaccessibles sur Internet (http://www.wmo.ch/web/gcos/gcos/home.html).

231. La CESAP organisera la réunion annuelle du Groupede travail régional sur les applications des satellitesmétéorologiques et la surveillance des risques naturels àSéoul en juin 2000. Le lieu de la réunion annuelle de 2001reste à déterminer.

232. La participation de la FAO à des activités relatives auclimat est axée avant tout sur la coopération avec d’autresorganismes. Membre actif du Comité interinstitutions duprogramme d’action pour le climat (CIPAC), la FAOcoopère, dans le domaine des changements climatiques,avec des organismes internationaux tels que le Secrétariatde la Convention-cadre des Nations Unies sur leschangements climatiques et le Groupe d’expertsintergouvernemental pour l’étude du changementclimatique (CIPC).

D. Sciences spatiales fondamentales

233. Le Bureau des affaires spatiales, dans le cadre duProgramme des Nations Unies pour les applications destechniques spatiales, coparrainera la participation descientifiques de pays en développement à la trente-troisième Assemblée scientifique du Comité de larecherche spatiale, en particulier à l’Atelier sur la Stratégiemondiale intégrée d’observation: rôle et avantages pour lespays en développement, qui doit se tenir à Varsovie(Pologne) du 16 au 23 juillet 2000.

234. Le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales organise actuellementle neuvième atelier Organisation des Nations Unies/Agence spatiale européenne sur les sciences spatialesfondamentales: satellites et réseaux de télescopes – desoutils pour la participation de tous à l’étude de l’Univers,qui doit se tenir à Toulouse (France) du 27 au30 juin 2000.

235. Le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales prépare le dixièmeAtelier ONU/Agence spatiale européenne sur les sciencesspatiales fondamentales qui doit se tenir en 2001 à Reduit(Maurice).

236. En 2000 et au cours des années qui suivront, leBureau des affaires spatiales continuera, dans le cadre duProgramme des Nations Unies pour les applications destechniques spatiales, de coopérer avec l’ESA aux activitésde suivi de la série d’ateliers sur les sciences spatialesfondamentales tenus entre 1991 et 1999, notamment laconstruction de télescopes au Maroc, au Paraguay, au

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Pérou et aux Philippines. Ces activités sont égalementappuyées par le Gouvernement japonais.

237. Le Groupe de travail régional de la CESAP sur lesapplications des sciences et des techniques spatialescontinuera à mettre à jour sa page d’accueil sur Internet.

238. La CESAP organisera la réunion annuelle du Groupede travail régional sur les applications des sciences et destechniques spatiales à Canberra (Australie) en mai 2000.Le lieu de la réunion prévue en 2001 reste à déterminer.

E. Sûreté et prévention des catastrophes

239. Le programme de la Décennie internationale de laprévention des catastrophes naturelles est parvenu à sonterme en décembre 1999. Les réalisations obtenues dans lecadre de la Décennie et la suite donnée à la résolution1999/63 du Conseil économique et social concernant lesarrangements consécutifs à la Décennie sont exposées dansdeux rapports du Secrétaire général (A/54/132 etA/54/497). À compter de janvier 2000, le nouveauprogramme intitulé Stratégie internationale de préventiondes catastrophes succédera au programme de la Décennie.Son objectif fondamental est de passer de la protectioncontre les risques à la gestion des risques par l’intégrationde la prévention des risques dans le développementdurable. Compte tenu de cet objectif, il est prévu de créerune équipe spéciale interorganisations pour la préventiondes catastrophes ainsi qu’un secrétariat de la Stratégie envue de coordonner la mise en œuvre du programme de laStratégie, qui s’inspire de la stratégie “Un monde plus sûrpour le XXIe siècle”, adoptée en juillet 1999 par le Forumconsacré au programme de la Décennie.

240. Le secrétariat de la Stratégie internationale deprévention des catastrophes continuera d’insister surcertains aspects de l’application des techniques spatialespour la prévention des catastrophes et à la réduction de lavulnérabilité, conformément à l’engagement pris dans lecadre de la Décennie internationale de la prévention descatastrophes naturelles dans ce domaine en évolutionrapide, et notamment sur les techniques pour lestélécommunications et l’observation de la Terre. S’agissantde l’application des techniques spatiales auxtélécommunications et aux dispositifs d’alerte rapide, leForum consacré au programme de la Décennie a examinéun plan d’action qui souligne que l’objectif de l’alerterapide dans la réduction des risques est de donner auxparticuliers et aux collectivités menacés par des risquesnaturels ou des risques analogues les moyens voulus pour

agir suffisamment vite et efficacement afin de réduire lesrisques de dommages corporels, perte de vies humaines,dommage matériel ou dégradation des environnementsfragiles. Les mesures recommandées dans le plan d’actionseront appliquées en 2000 et 2001 dans le cadre de laStratégie internationale et en collaboration avec lesorganismes partenaires membres ou non du système desNations Unies.

241. S’agissant de la télédétection, de l’observation de laTerre et autres techniques spatiales visant à réduire lesconséquences des catastrophes naturelles et descatastrophes analogues, la Stratégie sera axée sur lepartenariat international en vue de contribuer à définir lesbesoins des utilisateurs pour accroître l’efficacité destechniques spatiales pour prévenir les effets néfastes desrisques naturels. Ce faisant, le secrétariat de la Stratégiecontinuera à mener ses activités dans les domainesrecensés dans le programme de la Décennie, tels que laStratégie mondiale intégrée d’observation, tout en ouvrantla voie à de nouveaux partenariats entre institutionsinternationales et secteur privé. Une attention accrue seraaccordée aux programmes faisant intervenir la sociétécivile, comme les programmes de formation. Un séminairesur l’application de la télédétection à la prévention descatastrophes est actuellement prévu en 2000-2001.

242. En 2000 et au cours des années suivantes, leProgramme des Nations Unies pour les applications destechniques spatiales organisera des ateliers visant à mettreen place des projets pilotes pour incorporer les techniquesspatiales aux mesures de gestion des catastrophes desorganismes de protection civile et d’intervention d’urgencedans les pays en développement. Le Programmecoordonnera ces activités avec diverses initiativesinternationales en cours, comme celles menées par leComité des satellites d’observation de la Terre et laStratégie internationale de prévention des catastrophes, etil invitera les institutions et organisations nationales etinternationales intéressées à participer à la planification età leur mise en œuvre.

243. La CESAP élabore actuellement une proposition envue d’organiser en 2000 un séminaire régional surl’utilisation et les possibilités des techniques spatiales et deleurs applications à la surveillance et à la prévention descatastrophes naturelles.

244. La CESAP mettra au point des projets pilotes sur lesapplications des techniques spatiales à la surveillance et àla prévention des catastrophes naturelles aux plans national

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et régional, conformément aux recommandations duséminaire régional susmentionné.

245. C’est en 1998-1999, à la suite des feux de forêt et defriche qui ont éclaté dans plusieurs régions du monde, quele PNUE/GRID-Genève a créé un site Internet,régulièrement actualisé, et qui établit des liens avec desinformations pertinentes provenant d’autres sites, commeceux de l’ESA, de la NASA, de la NOAA et desorganismes nationaux de météorologie, dans le but deregrouper et de diffuser les renseignements disponibles surles feux de forêt dans le monde entier. Ce site présente unrapport hebdomadaire et propose des cartes et des imagestéléchargées, qui sont dans certains cas affinées ouproduites par le GRID-Genève. De nouvelles pages pourles liens avec d’autres sites et pour télécharger le rapport“Wildland Fires and the Environment: a Global Synthesis”assurent une diffusion rapide des produits vers lesutilisateurs. Parallèlement et pendant de nombreux mois,des rapports de situation sur les incendies ont étécommuniqués au Bureau de la coordination des affaireshumanitaires à Genève. Ces activités se poursuivronten 2000 car ces informations sont à l’évidence nécessaires;et le nombre des visites sur le site a continué de progresserdepuis le début de 1999.

246. Le PNUE/GRID-Genève et le Service del’environnement et des ressources naturelles de la FAO ontélaboré un nouveau projet consacré à l’utilisation dessystèmes d’information géographique (SIG) et des donnéesTerra-Modis pour la détection, la cartographie et lasurveillance des feux de forêt et de friche, afin de mieuxcomprendre les facteurs humains et physiques responsablesdu départ et de la présence d’incendies et les conséquencespour la biodiversité. Le projet doit être lancé au débutde 2000.

247. Les amendements à la Convention internationalede 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, quiont été adoptés par la Conférence des gouvernementscontractants en 1988 et qui établissent le SMDSM, sontentrés en vigueur le 1er février 1992. Ce système a été misen place par étapes et ses prescriptions sont obligatoirespour les navires régis par la Convention depuis le1er février 1999. Les communications par satellite enconstituent un élément important, et tous les navires régispar la Convention sont tenus d’être équipés de radiobalisesde localisation des sinistres. Par ailleurs, l’OMI, continueà mettre en place un plan cadre pour les installations à terrede SMDSM et elle accorde une assistance technique dansce domaine aux pays en développement.

248. L’OMI poursuivra l’élaboration et la mise en œuvredu SMDSM en vue de son application à tous les navires, enétroite coopération avec l’UIT, l’Organisationinternationale de télécommunications mobiles par satelliteet le Système international de satellites de recherche et desauvetage (COSPAS-SARSAT).

249. L’UNESCO coopère avec le Conseil de l’Europedans le cadre de l’Accord partiel ouvert du Conseil enmatière de prévention, de protection et d’organisation dessecours contre les risques naturels et technologiquesmajeurs, à des études sur l’utilisation des techniquesspatiales pour la gestion des catastrophes.

250. En coopération avec l’Association européenne delaboratoires de télédétection (EARSeL) et le programmeSTRIM du Conseil de l’Europe, l’UNESCO organisera àParis, du 5 au 7 avril 2000, un colloque international surles techniques spatiales dans la gestion des risques majeurset de leurs conséquences.

251. Le BDT de l’UIT a élaboré de 1994 à 1999, avec laparticipation d’États Membres de l’UIT, des plansnationaux pour le développement des services deradiocommunication maritime, y compris la mise en œuvredu Service mondial de détresse et de sécurité en mer(SMDSM) à l’intention des pays d’Afrique, des paysarabes et des pays des Caraïbes. Un plan régional decoordination et de coopération pour la sécurité en mer àl’aide du SMDSM sera élaboré en 2000-2001 sur la basede ces plans nationaux.

252. Le Groupe d’étude 8 du Secteur desradiocommunications de l’UIT (services mobiles, deradiolocalisation, amateurs et services satellites connexes)continue d’étudier divers aspects de l’utilisation dessatellites dans le cadre du SMDSM, y compris lescaractéristiques des radiobalises de localisation dessinistres (RLS) ainsi que les caractéristiques techniques etopérationnelles des systèmes satellite composant leSMDSM et le GNSS.

253. Le Secteur des radiocommunications de l’UITcontinuera d’étudier les aspects des radiocommunicationsqui concernent l’atténuation des effets des catastrophes etpour les opérations de secours, par exemple les moyens decommunication décentralisés utiles et facilementdisponibles, y compris les systèmes de radio amateur et lesterminaux de satellites mobiles et portables. L’UITtravaillera étroitement avec le Coordonnateur des secoursen cas de catastrophe en vue de renforcer sa participationet son appui aux communications en cas de catastrophe. LaConvention sur la mise à disposition de ressources de

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télécommunication pour l’atténuation des effets descatastrophes et pour les opérations de secours en cas decatastrophe, préparée par l’UIT en coopération avec leDépartement des affaires humanitaires du Secrétariat, lesecrétariat de la Décennie internationale de la préventiondes catastrophes naturelles et le Comité international de laCroix rouge, a été adoptée par la Conférenceintergouvernementale sur les télécommunicationsd’urgence, tenue à Tampere (Finlande) du 16 au18 juin 1998. L’objet de cette Convention est de surmonterles difficultés et les obstacles d’ordre divers rencontréspour l’établissement de communications en cas decatastrophe. La Conférence de plénipotentiaires de 1998 del’UIT, qui a adopté le Plan stratégique quinquennal del’UIT, a exhorté les États à ratifier, accepter, approuver ousigner le plus rapidement possible la Convention et àprendre des mesures pratiques en vue de son application.

254. À sa trente-septième session, en 2000, le Sous-Comité scientifique et technique du Comité des utilisationspacifiques de l’espace extra-atmosphérique commenceral’application de son plan de travail quadriennal surl’utilisation de sources d’énergie nucléaires dans l’espace.Il identifiera à cette occasion les procédés et normestechniques utilisés sur Terre susceptibles d’être appliquésaux sources d’énergie nucléaires dans l’espace, y comprisdes facteurs qui distinguent celles-ci des applicationsterrestres de l’énergie nucléaire. Conformément à unerecommandation du Sous-Comité scientifique et technique,le Bureau des affaires spatiales a invité les États Membreset les organisations internationales, en particulier l’Agenceinternationale de l’énergie atomique, à lui communiquertoute information utile sur le sujet. À sa trente-huitièmesession, en 2001, le Sous-Comité fera le point despropositions, normes et procédés nationaux etinternationaux ainsi que des documents de travailcommuniqués par les pays en ce qui concerne le lancementet l’utilisation pacifique de sources d’énergie nucléairesdans l’espace.

255. Le Sous-Comité scientifique et technique et le Sous-Comité juridique du Comité des utilisations pacifiques del’espace extra-atmosphérique devraient accorderl’attention qu’il convient aux conventions internationalesapplicables à la sûreté nucléaire ainsi qu’à la notificationrapide et l’assistance dans les situations d’urgence, demême qu’aux normes de sûreté publiées par l’AIEA etacceptées au niveau international.

F. Autres activités

256. Le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales poursuit ses activitésen vue de créer, dans les pays en développement, descentres régionaux d’enseignement des sciences et destechniques spatiales, affiliés à l’ONU, pour contribuer àrenforcer, dans chaque région, les compétences théoriqueset pratiques ainsi que l'infrastructure technique dans ledomaine. Il prévoit d’y organiser un certain nombred’activités en 2000 et 2001 et:

a) De continuer à fournir des conseils techniquesau Centre régional pour l’Asie et le Pacifique, qui a étéinauguré en Inde en 1995, afin que celui-ci puisse mettreau point et organiser des programmes d’enseignement et deformation dans divers domaines relatifs aux applicationsdes techniques spatiales;

b) De fournir des conseils techniques auxGouvernements brésilien et mexicain, lesquels ont annoncél’inauguration, en 2000, du Centre régionald’enseignement des sciences et des techniques spatialespour l’Amérique latine et les Caraïbes, avec lequel ilcoordonnera les activités d’enseignement et de formation;

c) D’apporter une assistance technique aux deuxcentres régionaux pour l’Afrique (le centre francophone auMaroc et le centre anglophone au Nigéria), qui ont étéinaugurés en 1998, pour la conception et l’organisation deprogrammes d’enseignement et de formation de longuedurée dans différents domaines relatifs aux applicationsdes techniques spatiales. Les deux premiers programmesde formation du Centre marocain consacrés à latélédétection et aux SIG respectivement, devraient débuteren 2000. Le Centre nigérian devrait également offrir unprogramme de formation à la télédétection en 2000;

d) D’aider le Gouvernement jordanien à créer leCentre régional pour l’Asie occidentale, qui devrait êtreinauguré en 2001;

e) De fournir un appui technique au Réseaud’établissements d’enseignement et de recherche sur lessciences et les techniques spatiales pour les pays d’Europecentrale, orientale et sud-orientale qui regroupe desinstitutions de Bulgarie, Grèce, Hongrie, Pologne,Roumanie, Slovaquie et Turquie.

257. En 2000, le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales prévoit d’organiser,en collaboration avec les centres régionaux pour l’Afrique,l’Asie et le Pacifique, et l’Amérique latine et les Caraïbes,

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des ateliers sur les applications de la télédétection audéveloppement durable et de la gestion des catastrophes.

258. L’Organisation des Nations Unies pour ledéveloppement industriel (ONUDI) a élaboré, encoopération avec le Bureau des affaires spatiales, un projetpilote consacré à l’utilisation du téléenseignement pourconstituer et renforcer les capacités des pays endéveloppement en matière de promotion desinvestissements et de la technologie. Une réunionpréparatoire destinée à créer entre les partenaires unconsensus au sujet des méthodes à employer et des thèmesà traiter devrait se tenir en septembre 2000 en Malaisie. Leprincipal objectif de ce projet pilote, qui prendra finen 2001, est l’élaboration par l’ONUDI d’un programmepour une utilisation plus large des technologies modernesde l’information et des communications appliquées autéléenseignement dans ses programmes de renforcementdes capacités exécutés dans le cadre des modules deservices.

259. En application de la résolution 54/68 adoptée parl’Assemblée générale le 6 décembre 1999, le Bureau desaffaires spatiales s’attachera ces prochaines années, encollaboration avec les États Membres, les organismes desNations Unies, les organisations intergouvernementales etnon gouvernementales s’intéressant à l’espace et desentreprises ayant des activités spatiales, à donner suite auxrecommandations de la Conférence UNISPACE III, tenuedu 19 au 30 juillet 1999 à Vienne. Le Bureau entendprésenter à la quarante-troisième session du Comité desutilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique, quidoit se tenir à Vienne du 7 au 16 juin 2000, sespropositions concernant la suite à donner à UNISPACE III;ce sont notamment les suivantes: a) organisation d’uncolloque industriel d’une journée pendant la sessionannuelle du Sous-Comité scientifique et technique;b) recensement des techniques spatiales susceptibles d’êtreutiles aux programmes et organismes des Nations Uniespour mettre en œuvre des activités dans le cadre desquelleson n’a pas encore eu recours aux techniques spatiales, etpromotion du recours à ces techniques; c) organisationd’un forum annuel destiné à informer le grand public desactivités spatiales passées, en cours et prévues, et del’évolution attendue de ces activités; d) organisationd’activités à l’intention des jeunes; et e) mise sur pied d’unprogramme de visites d’astronautes, de cosmonautes etd’autres chercheurs et ingénieurs spécialistes des questionsspatiales afin de sensibiliser davantage les jeunes, entreautres, aux activités spatiales.

260. Par sa résolution 54/68, l’Assemblée générale asouscrit à la résolution d’UNISPACE III intitulée “LeMillénaire de l’espace: la Déclaration de Vienne surl’espace et le développement humain” (A/CONF.184/6,chap. I, résolution 1), qui constitue le noyau de la stratégiequi permettra de relever des défis mondiaux comme: a) laprotection de l’environnement terrestre et la gestion desressources de la Terre; b) l’utilisation des applicationsspatiales pour la sécurité, le développement et le bien-êtrede l’humanité; c) le développement des connaissancesscientifiques sur l’espace et la protection del’environnement spatial; et d) le renforcement despossibilités d’éducation et de formation et lasensibilisation du public à l’importance des activitésspatiales. L’Assemblée a prié instamment les organismesdes Nations Unies de prendre les mesures requises pourassurer la mise en œuvre effective de la Déclaration deVienne. Elle a également demandé à tous les organismescompétents des Nations Unies de procéder à un réexamende leurs programmes et activités, si nécessaire, de lesmodifier afin de les mettre en conformité avec lesrecommandations d’UNISPACE III, et de prendre desmesures appropriées afin d’assurer leur applicationintégrale et effective, notamment en améliorant lacoordination de leurs activités liées à l’espace par le biaisde la Réunion interorganisations sur les activités spatiales.Elle a par ailleurs invité tous les organes compétents desorganismes des Nations Unies qui mènent des activitésdans le domaine de l’espace à constituer un groupeconsultatif intergouvernemental chargé d’examiner lacoordination interorganisations des activités spatiales, envue d’améliorer l’efficacité des travaux de la Réunioninterorganisations sur les activités spatiales.

261. Dans sa résolution 54/68, l’Assemblée générale a enoutre proclamé la Semaine mondiale de l’espace, qui setiendra du 4 au 10 octobre pour célébrer chaque année, auniveau international, les contributions de la science et destechniques spatiales à l’amélioration de la conditionhumaine. Elle a aussi décidé d’examiner et d’évaluer, à sacinquante-neuvième session, en 2004, l’application desdécisions d’UNISPACE III et d’envisager d’autres mesureset initiatives.

262. Le Sous-Comité scientifique et technique du Comitédes utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphériquea adopté en 1999 son Rapport technique sur les débrisspatiaux (A/AC.105/720), et il continuera d’examiner laquestion des débris à titre prioritaire. Ainsi, à satrente-septième session, qui se tiendra à Vienne du 7 au18 février 2000, le Sous-Comité examinera l’application

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internationale des normes de l’UIT et les recommandationsdu Comité de coordination interinstitutions sur les débrisspatiaux concernant l’élimination de satellites en orbitegéosynchrone à la fin de leur vie utile.

263. À sa trente-neuvième session, en 2000, leSous-Comité juridique du Comité des utilisationspacifiques de l’espace extra-atmosphérique inscrira à sonordre du jour un point intitulé “Informations concernant lesactivités des organisations internationales dans le domainedu droit spatial”. Le Bureau des affaires spatiales a invitéles organisations internationales à lui communiquer touteinformation pertinente.

264. Le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales envisaged’entreprendre, en 2000-2001, les activités suivantes:

a) Colloque ONU/Autriche sur l’utilisation destechniques spatiales au service du développement, qui doitse tenir à Graz (Autriche) en 2000;

b) Atelier ONU/Fédération internationaled’astronautique sur une stratégie concrète d’applicationdes techniques spatiales au développement durable, quidoit se dérouler à Rio de Janeiro (Brésil) du 28 septembreau 1er octobre 2000;

c) Atelier ONU/Agence spatiale européenne/Comité de la recherche spatiale sur les techniquesd’analyse des données, qui doit avoir lieu à Bangalore(Inde) en mai 2000;

d) Colloque ONU/Autriche sur l’utilisation destechniques spatiales au service du développement, qui doitse tenir se tenir à Graz (Autriche) en 2001;

e) Atelier ONU/Fédération internationaled’astronautique sur l’utilisation des techniques spatiales aubénéfice des pays en développement, qui doit se tenir àToulouse (France) en 2001.

265. En 2000 et 2001, le Bureau des affaires spatialescontinuera de fournir des conseils techniques auGouvernement uruguayen afin que ce dernier, faisant officede secrétariat temporaire, puisse donner suite auxrecommandations de la troisième Conférence desAmériques sur l’espace, qui s’est tenue à Punta del Este(Uruguay) en novembre 1996, et en particulier mettre enœuvre le plan d’action adopté lors de cette conférence.

266. Depuis 1989, le Programme des Nations Unies pourles applications des techniques spatiales publie un recueilannuel d’exposés choisis parmi ceux qui ont été présentéslors des réunions, ateliers et cours de formation organisés

sous ses auspices. Cette publication, intitulée Seminars ofthe United Nations Programme on Space Applications,porte sur différents aspects des sciences et des techniquesspatiales et renferme des communications d’ordre généralprésentant un intérêt pour l’avenir. La onzième livraison,qui contient des exposés présentés lors des réunions tenuesen 1999, sera publiée au début de 2000.

267. Afin de tenir les États Membres ainsi que le grandpublic informés des faits nouveaux survenus dans le cadrede ses activités, le Programme des Nations Unies pour lesapplications des techniques spatiales s’est doté d’une paged’accueil, qui figure sur le site Internet du Bureau desaffaires spatiales (http://www.un.or.at/oosa/), qui contientnon seulement des renseignements sur les activitésentreprises ainsi que des rapports et des communiqués depresse publiés par le Programme, mais également lecalendrier, les objectifs et le programme des activitésprévues.

268. Pour donner suite à la deuxième Conférenceministérielle sur les applications des techniques spatialesau développement, la CESAP prévoit d’organiser lesréunions régionales suivantes:

a) Réunion du groupe spécial d’experts sur leProgramme commun minimum en matière d’applicationdes techniques spatiales en mars 2000;

b) Séminaire régional sur le développement desapplications des techniques spatiales pour la deuxièmephase du Programme régional pour les applications destechniques spatiales en mars 2000;

c) Sixième session du Comité consultatifintergouvernemental pour le Programme régional pour lesapplications des techniques spatiales au développementen juillet 2000, et septième session en 2001;

d) Sixième réunion du Sous-Comité sur lesapplications des techniques spatiales au développementdurable, du Comité interinstitutions régional pour l’Asie etle Pacifique (CIRAP) en juillet 2000, et septième réunionen 2001;

e) Troisième édition du Forum de dialogue surl’harmonisation des différentes initiatives prises au niveaurégional en faveur des applications des techniques spatialesen 2000, et quatrième édition en 2001.

269. La CESAP préparera et diffusera les publicationssuivantes:

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a) Comptes rendus de la deuxième Conférenceministérielle et d’autres réunions, séminaires et ateliersorganisés par elle;

b) Bulletin trimestriel intitulé Space ApplicationsNewsletter.

270. La CESAP continuera de mettre à jour son siteInternet sur les applications des techniques spatiales audéveloppement durable.

271. Le Bureau des affaires spatiales continuera de tenirà jour, au nom du Secrétaire général, le registre public del’Organisation des Nations Unies dans lequel sontconsignés les renseignements fournis conformément àl’article IV de la Convention sur l’immatriculation desobjets lancés dans l’espace extra-atmosphérique (annexede la résolution 3235 (XXIX) de l’Assemblée générale) etde communiquer ces renseignements aux États Membres.

272. Dans le cadre de la Commission mondiale d’éthiquedes connaissances scientifiques et des technologies,l’UNESCO et l’ESA ont constitué un groupe de travail surl’éthique et l’espace extra-atmosphérique qui a été chargéd’élaborer un rapport sur les questions éthiques quesoulevaient les activités spatiales. Ce rapport abordera lesthèmes suivants: l’homme dans l’espace, l’évolution dessciences et des techniques spatiales, l’utilisation destechniques spatiales, l’espace et la protection del’environnement, et la protection de la liberté individuelleet de l’identité culturelle. Il sera disponible au début del’année 2000, et une sous-commission de la Commissionmondiale sera chargée de proposer à partir de là des lignesdirectrices qui seront examinées par la Commission aucours de sa deuxième session, en 2001.