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Actu Eco L actualité économique et nancière Du 30 septembre au 6 octobre 2019 - 1 - Quand la Chine s’est éveillée L’essentiel En 1973 paraissait un livre d’Alain Peyrefitte « quand la Chine s’éveillera» qui eut à l’époque un grand succès. Depuis on a un peu oublié la seconde partie du titre qui était « … le monde tremblera ». Alors que l’on vient de fêter le 70 ème anniversaire de la République populaire, la Chine d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celle d’hier (cf. notre Focus). Son poids économique en fait aujourd’hui un acteur incontournable, y compris sur le plan politique et militaire. C’est aussi cette géopolitique redessinée qu’il faut s’avoir apercevoir derrière les tensions commerciales avec les Etats-Unis. C’est une donne de long terme et pas seulement des soubresauts de court terme. La semaine a été marquée par des enquêtes de conjoncture décevantes de part et d’autre de l’Atlantique qui ont pesé sur le moral des investisseurs. Dans ce contexte, les Bourses se sont beaucoup repliées en début de semaine avant de se redresser un peu après la publication de statistiques un peu moins sombres sur l’évolution de l’emploi aux Etats-Unis en septembre. De son côté, le prix du pétrole a fléchi, retrouvant le niveau qui prévalait avant les attaques contre les installations pétrolières saoudiennes. Il semble toujours aussi peu sensible aux incertitudes géopolitiques, les anticipations de faiblesse de la demande liée à une croissance mondiale poussive s’avérant dominantes. Ainsi, l’ambiance de quasi guerre civile qui règne en Irak n’a pas eu d’effet. La faiblesse du prix du pétrole est une des raisons de la sagesse de l’inflation en zone euro, qui reste très éloignée de la cible de la BCE. Attention toutefois au fait que les salaires sont plus dynamiques depuis quelques mois dans plusieurs pays. Alain Henriot Niveau le 04/10/2019 Taux refi BCE (%) 0,00 Stable Taux des Fed Funds US (%) 1,75 - 2 Stable Euribor 3 mois (%) -0,42 Stable OAT 10 ans (%) -0,28 Stable CAC 40 (points) 5 488,3 Baisse Euro (1 € = …$) 1,10 Stable Pétrole (baril de Brent en $) 58,4 Baisse Variation sur la semaine Pour recevoir automatiquement nos publications par mail, abonnez-vous ! CLIQUEZ ICI

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Act uEcoL’actualité économique et financière

Du 30 septembre au 6 octobre 2019

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Quand la Chine s’est éveillée

L’essentiel – En 1973 paraissait un livre d’Alain Peyrefitte « quand la Chine s’éveillera… » qui

eut à l’époque un grand succès. Depuis on a un peu oublié la seconde partie du titre qui était « … le monde tremblera ». Alors que l’on vient de fêter le 70ème anniversaire de la République populaire, la Chine d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celle d’hier (cf. notre Focus). Son poids économique en fait aujourd’hui un acteur incontournable, y compris sur le plan politique et militaire. C’est aussi cette géopolitique redessinée qu’il faut s’avoir apercevoir derrière les tensions commerciales avec les Etats-Unis. C’est une donne de long terme et pas seulement des soubresauts de court terme. La semaine a été marquée par des enquêtes de conjoncture décevantes de part et d’autre de l’Atlantique qui ont pesé sur le moral des investisseurs. Dans ce contexte, les Bourses se sont beaucoup repliées en début de semaine avant de se redresser un peu après la publication de statistiques un peu moins sombres sur l’évolution de l’emploi aux Etats-Unis en septembre. De son côté, le prix du pétrole a fléchi, retrouvant le niveau qui prévalait avant les attaques contre les installations pétrolières saoudiennes. Il semble toujours aussi peu sensible aux incertitudes géopolitiques, les anticipations de faiblesse de la demande liée à une croissance mondiale poussive s’avérant dominantes. Ainsi, l’ambiance de quasi guerre civile qui règne en Irak n’a pas eu d’effet. La faiblesse du prix du pétrole est une des raisons de la sagesse de l’inflation en zone euro, qui reste très éloignée de la cible de la BCE. Attention toutefois au fait que les salaires sont plus dynamiques depuis quelques mois dans plusieurs pays.

Alain Henriot

Niveau le

04/10/2019

Taux refi BCE (%) 0,00 Stable

Taux des Fed Funds US (%) 1,75 - 2 Stable

Euribor 3 mois (%) -0,42 Stable

OAT 10 ans (%) -0,28 Stable

CAC 40 (points) 5 488,3 Baisse

Euro (1 € = …$) 1,10 Stable

Pétrole (baril de Brent en $) 58,4 Baisse

Variation sur

la semaine

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À RETENIR CETTE SEMAINE

ZONE EURO – L’inflation est toujours faible

En septembre, l’inflation demeure très faible (0,9 % sur un an pour l’indice d’ensemble et seulement 1 % pour l’inflation sous-jacente). L’affaiblissement du prix du pétrole a tiré les prix de l’énergie à la baisse récemment. Ces derniers affichent un recul de 1,8 % sur un an en septembre contre une hausse supérieure à 10 % fin 2018. Par ailleurs, la hausse des prix alimentaires reste limitée (1,6 % sur un an), alors qu’elle excédait sa moyenne de long terme mi-2018, avec un pic à 2,7 %.

Les investisseurs ne semblent pas croire à une accélération de l’inflation. Le taux du swap d’inflation à 5 ans dans 5 ans (instrument financier très suivi par la BCE qui permet de mesurer les anticipations d’inflation des investisseurs) s’inscrit légèrement au-dessus de 1 % début octobre (1,15 %), bien loin de la cible de la BCE.

L’inflation paraît bloquée alors que les salaires se sont redressés depuis trois ans. Pour l’ensemble de la zone euro, leur évolution sur un an se situe entre 2 et 2,5 % selon l’indicateur retenu. Mais dans certains pays ils progressent à un rythme bien plus soutenu : de l’ordre de 3 % en Allemagne qui est dans une situation de plein emploi. Ils tendent aussi à accélérer en Espagne (où le salaire minimum a été relevé en début d’année) ou en France. Il est donc difficile de dire aujourd’hui si la faiblesse de l’inflation tient à des facteurs structurels (pression sur les marges commerciales dans certains secteurs très concurrentiels notamment) ou si cela est dû à un simple décalage temporel avec l’évolution des salaires. Même si comparaison n’est pas raison, on peut observer que l’inflation est aujourd’hui bien plus élevée aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni par exemple.

Alain Henriot

ETATS-UNIS – L’emploi résiste aux enquêtes

Les résultats des enquêtes dans l’industrie et les services pour le mois de septembre ont été très mitigés. L’indice ISM est ressorti à 47,8 dans le secteur manufacturier et à 52,6 dans le non-manufacturier. Cela confirme la tendance des derniers mois à un affaiblissement de l’activité dans les services et, de manière plus prononcée, dans l’industrie manufacturière.

Depuis un an, le freinage de l’activité s’est accompagné d’un essoufflement graduel des créations d’emploi. En cumul sur 12 mois, l’économie américaine a créé 2,1 millions d’emplois en septembre contre 2,8 millions en début d’année.

La nette dégradation de la composante « emploi » qui s’est opérée dans les enquêtes pouvait laisser présager un ajustement plus net des effectifs en septembre (atonie des créations d’emploi dans les services voire même suppressions sensibles dans l’industrie).

Le rapport sur l’emploi de septembre a nuancé (au moins temporairement) ces craintes d’une détérioration un peu brutale du marché de l’emploi. En effet, 136 000 postes ont été créés au cours du mois dans le secteur privé, tandis que les chiffres combinés de juillet et août ont été révisés à la hausse de 45 000 unités. En lien avec les résultats d’enquête, 2 000 emplois ont tout de même été supprimés dans le secteur manufacturier.

Le taux de chômage a ainsi reflué à 3,5 % (-0,2 point sur un mois), son plus bas niveau depuis 50 ans. Pour autant, les salaires n’accélèrent pas. Leur hausse est restée stable d’un mois sur l’autre. Sur un an, leur progression est même retombée en deçà des 3 % en septembre (+2,9 %). Le dernier Beige Book publié par la Fed mentionne pourtant des difficultés de recrutement persistantes et des pressions à la hausse sur les salaires à l’embauche y compris pour les emplois non-qualifiés.

Inévitablement, après des enquêtes moroses, la faiblesse des salaires a renforcé les anticipations d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Fed dès la fin du mois. En réponse, le président de la Fed a indiqué dans la foulée de la publication des chiffres de l’emploi que l’économie américaine était en bonne posture.

Romain Sarron

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FOCUS

Chine – Le géant asiatique fête ses soixante-dix ans

"Le peuple chinois doit se lever", (M. Zedong, 1949)

Le 1er octobre 2019, le président chinois Xi Jinping célébrait le 70ème anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine par Mao Zedong, par un défilé militaire impressionnant. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur l’ascension de la Chine au rang des premières économies mondiales en quelques décennies. En prenant en compte les différences de pouvoir d’achat entre les pays, la Chine est la première puissance économique mondiale depuis 2013, devant les Etats-Unis (en dollars courants, le PIB chinois, 16 % du PIB mondial en 2018, est inférieur au PIB américain, 24 % du PIB mondial).

« Peu importe que le chat soit noir ou blanc pourvu qu'il attrape les souris. » (D. Xiaoping, 1962)

À la mort de Mao Zedong en 1978, Deng Xiaoping arrive au pouvoir d’un pays peuplé de près d’un milliard d’habitants dont l’économie est en difficulté. Il met en œuvre une politique de modernisation et d’ouverture progressive de l’économie. Depuis la fin des années 1980 jusqu’à la crise financière, la croissance chinoise est exceptionnellement forte (taux de croissance annuel moyen de 10,6 % entre 1990 et 2008), en raison de gains de productivité élevés et d’un investissement dynamique1.

Trois vagues de réformes successives ont contribué à la transformation de l’économie chinoise. Dans les années 1980, les premières réformes visent à introduire des mécanismes de marché dans le cadre général planifié de l’économie socialiste. Les quatre premières zones économiques spéciales du pays sont mises en place (dont Shenzen notamment), les activités économiques s’ouvrent à l’initiative privée et le pays cherche à attirer les premiers investissements étrangers. En 1992, le terme « économie socialiste de marché » est officiellement adopté par le Parti communiste chinois. Durant les années 1990, l’ensemble du système productif et social est restructuré en profondeur. La crise asiatique en 1997 n’affecte que peu l’économie chinoise, en raison notamment de l’inconvertibilité du yuan et d’une ouverture de l’économie encore modérée.

« Une société harmonieuse » (Hu Jintao, 2005) ?

La dernière vague de réforme concerne l’ouverture commerciale. La Chine fait son entrée à l’OMC le

11 décembre 2001, après quatorze années de négociations. Le modèle économique chinois se base alors sur l’investissement et l’extérieur. La Chine possède un net avantage compétitif du fait d’un taux de change sous-évalué et de salaires peu élevés. Sa balance commerciale devient très largement excédentaire et les investissements directs étrangers affluent sur le territoire. Ils favorisent les transferts de technologie et dynamisent l’investissement des entreprises.

La crise financière de 2008 entraîne toutefois une profonde modification du modèle de croissance chinois. Le moteur extérieur perd de son allant et la croissance devient alors tirée principalement par la demande interne. L’investissement public est largement soutenu par un plan d’investissement massif en 2009 et 2010. Celui-ci s’accompagne d’une aggravation des déséquilibres internes de l’économie, notamment une explosion de l’endettement des entreprises publiques et des collectivités locales. Après le rééquilibrage externe qui s’est opéré suite à la crise - le poids des exportations dans le PIB chinois est passé de plus de 35 % du PIB en 2007 à moins de 20 % en 2018 -, la Chine doit à présent opérer un rééquilibrage interne en faveur de la consommation privée.

« Rien ne peut empêcher la nation et le peuple chinois d’aller de l’avant » (Xi Jinping, 2019)

La Chine est touchée par un ralentissement de son économie. Outre des facteurs conjoncturels, dont notamment la guerre commerciale avec les Etats-Unis, cette perte d’élan est intrinsèque au phénomène de rattrapage économique.

Cependant, le PIB par tête de la Chine demeure près de cinq fois inférieur à celui des Etats-Unis, le rattrapage de l’économie chinoise n’est pas terminé. Les autorités chinoises mettent en place plusieurs stratégies de grande ampleur afin d’accroître le développement économique du pays (Made in China 2025) mais également son influence à travers le monde (Belt and Road Initiative, les nouvelles routes de la soie).

Flore Deschard

1 Albert, M. et al. (2015) « Rééquilibrage et croissance

potentielle en Chine » Trésor Eco n°155

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L’ACTUALITÉ DES MARCHÉS

PETROLE – Recul du cours du baril

Le cours du baril de Brent de la mer du Nord a baissé de 3,3$ sur la semaine, à 58,4$. Les craintes concernant la production saoudienne de pétrole ont quasiment disparu. Les inquiétudes des investisseurs quant à l’évolution de la demande mondiale d’énergie ont pesé sur le prix de l’or noir. Elles sont notamment dues à la publication d’indicateurs décevants aux Etats-Unis et ont été amplifiées par une progression plus marquée qu’anticipé des stocks américains.

Flore Deschard

BOURSE – Nette baisse des Bourses européennes

Les principales Bourses mondiales ont été affectées par la dégradation des indices ISM aux Etats-Unis. Par ailleurs, l’Organisation Mondiale du Commerce a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du commerce mondial pour 2019 et 2020. L’institution a de plus autorisé Washington à appliquer des droits de douane sur 7,5 Md$ de biens européens. En fin de semaine, un petit rebond est intervenu grâce au rapport sur l’emploi américain meilleur qu’attendu. Au final, le S&P 500 a reculé de 0,3 %. L’Euro Stoxx 50 et le CAC 40 (5 488 points vendredi) ont reculé de 2,8 % et 2,7 % respectivement. Le Nikkei a cédé 2,1 %.

TAUX A LONG TERME – Les anticipations de baisse des taux pèsent sur les rendements

La publication d’indicateurs mitigés aux Etats-Unis tout au long de la semaine a renforcé les anticipations des investisseurs en faveur d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Fed. Cela a tiré à la baisse les rendements des obligations souveraines. Le taux des T-Notes américains (1,51 % vendredi) a glissé de 13 points de base (pb) sur la semaine. En Europe, les taux à long terme sont restés stables d’un vendredi à l’autre. Après s’être légèrement tendus en début de semaine, les rendements ont à nouveau baissé en raison de la faiblesse de l’inflation en septembre et la nette dégradation des enquêtes PMI. En Allemagne, le Bund a perdu 1pb (à -0,59 % vendredi) tandis que l’OAT a terminé la semaine à -0,28 %.

CHANGE – Les inquiétudes sur la croissance profitent au yen

L’évolution du différentiel de taux d’intérêt de part et d’autre de l’Atlantique a tiré le dollar à la baisse contre l’euro. La devise américaine est passé de 1,09$/€ à 1,10$/€ sur la semaine. Fidèle à son statut de valeur refuge, le yen a profité de la hausse de la perception du risque. Il s’est légèrement apprécié face au dollar à 106,9 yens/$ (+0,9 %).

Romain Sarron

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REPERES

BOURSE

Plus bas Plus haut 04/10/19 En Depuis le En Depuis le

ETATS-UNIS en 2019 en 2019 2018 1/1/2019 2018 1/1/2019

Dow Jones 22 686,22 27 359,16 26 573,72 -5,6% 13,9% -1,3% 19,0%

S&P 500 2 447,89 3 025,86 2 952,01 -6,2% 17,8% -1,9% 23,0%

Nasdaq Composite 6 463,50 8 330,21 7 982,47 -3,9% 20,3% 0,5% 25,7%

JAPON

Nikkei 225 19 561,96 22 307,58 21 410,20 -12,1% 7,0% -5,2% 14,3%

ZONE EURO

Euro Stoxx 50 2 954,67 3 571,39 3 446,71 -14,3% 14,8%

France (CAC 40) 4 611,49 5 690,78 5 488,32 -11,0% 16,0%

Allemagne (Dax 30) 10 416,66 12 629,90 12 012,81 -18,3% 13,8%

Espagne (IBEX 35) 8 519,00 9 581,90 8 961,80 -15,0% 4,9%

Italie (FTSE MIB) 18 218,40 22 204,08 21 470,44 -16,1% 17,2%

EUROPE

FTSE 100 (RU) 6 692,66 7 686,61 7 155,38 -12,5% 6,4% -13,6% 7,4%

Stoxx 333,92 393,15 380,22 -13,2% 12,6%

MONDE

MSCI-Monde 1 853,18 2 217,75 2 153,83 -10,4% 14,3% -6,3% 19,5%

MSCI-Emerging Markets 949,57 1 096,39 996,58 -16,6% 3,2% -12,8% 7,8%

NIVEAUX PERFORMANCE

en monnaie locale en euros

TAUX À LONG TERME

Taux à 10 ans déc-18 sept-19 27-sept 04-oct

Allemagne 0,25 -0,57 -0,58 -0,59

France 0,70 -0,28 -0,28 -0,28

Italie 2,95 0,88 0,83 0,83

Espagne 1,43 0,20 0,15 0,14

Etats-Unis 2,83 1,68 1,67 1,51

Japon 0,04 -0,23 -0,24 -0,21

Royaume-Uni 1,27 0,58 0,50 0,44

TAUX DE CHANGE

Taux de change déc-18 sept-19 27-sept 04-oct

1 euro = ... dollars 1,14 1,10 1,09 1,10

1 euro = ... yens 127,54 118,29 118,37 117,32

1 euro = ... sterling 0,90 0,89 0,89 0,89

1 dollar = ... yens 112,15 107,50 107,92 106,93

1 sterling = ... dollars 1,27 1,24 1,23 1,23

1 dollar = ... yuans 6,88 7,12 7,12 7,15

COURBE DES TAUX FRANÇAIS

déc-18 sept-19 27-sept 04-oct

Zone euro - taux

interbancairesdéc-14 janv-19 févr-19 févr-19

EONIA -0,36 -0,40 -0,45 0,00

Euribor 3 mois -0,31 -0,42 -0,41 -0,42

France - taux des

emprunts d'Etat*déc-14 janv-19 févr-19 févr-19

3 mois -0,81 -0,60 -0,66 -0,61

6 mois -0,71 -0,64 -0,62 -0,65

1 an -0,61 -0,65 -0,61 -0,63

2 ans -0,45 -0,72 -0,69 -0,71

3 ans -0,29 -0,74 -0,72 -0,73

4 ans -0,13 -0,72 -0,70 -0,71

5 ans 0,03 -0,65 -0,63 -0,64

7 ans 0,26 -0,51 -0,50 -0,51

10 ans 0,70 -0,28 -0,28 -0,28

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NOS PUBLICATIONS

Direction de la Stratégie et de l’Innovation – Études économiques :

Alain Henriot, Responsable des études économiques

Romain Sarron, Adjoint au responsable des études économiques

Flore Deschard, Économiste

Ranto Rabeantoandro, Chargé d’études statistiques sur les marchés de l’épargne, du crédit et de l’immobilier

Les analyses et prévisions qui figurent dans ce document sont celles du service des Etudes Economiques de La Banque Postale. Bien que ces informations soient établies à partir de sources considérées comme fiables, elles ne sont toutefois communiquées qu’à titre indicatif. La Banque Postale ne saurait donc encourir aucune responsabilité du fait de l’utilisation de ces informations ou des décisions qui pourraient être prises sur la base de celles-ci. Il vous appartient de vérifier la pertinence de ces informations et d’en faire un usage adéquat.

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