168
A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! -------------------------------------------------------------- ----- VEILLE MEDIA Mardi 26 Avril 2011 Retrouvez les news sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc96 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mardi 26 Avril 2011

Retrouvez les news sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide armé-nien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collec-tifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains ar-ticles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous rece-vrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Sénat : l’irrecevabilité de la proposition de loi

Page 2: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le 13 avril 2011, la commission des lois du Sénat a déclaré à l’unanimité l’irrecevabilité de la proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide armé-nien."La proposition du rapporteur tendant à opposer l’exception d’irrece-vabilité à la proposition de loi est adoptée à l’unanimité." "En l’espèce, une restriction à la liberté d’expression ne paraît pas justifiée car aucun dis-cours haineux ou discriminatoire ne vise aujourd’hui nos compatriotes d’origine arménienne. Contrairement à ce qui s’est passé pour la Shoah, d’ailleurs, aucun pays n’a rendu la négation du génocide arménien pas-sible de poursuites pénales." M. Jean-Jacques Hyest, rapporteur, a énoncé deux erreurs en une seule phrase : 1) Les sites internet francophones (et anglophones), spécialisés dans les discours négationnistes, haineux et dis-criminatoires envers les Arméniens et particulièrement envers la diaspora arménienne de France, pullulent sur le web. Dans la liste que nous pu-blions en fin d'article, les Sénateurs pourront découvrir le site "Jeunes-Turcs, Le blog francophone des nostalgiques du Comité Union et Progrès et de la Révolution de 1908". Ces fameux Jeunes-Turcs qui ont résolu la Ques-tion Arménienne en éliminant le peuple arménien. Et ne parlons même pas du site officiel du Ministère de la Culture et du Tourisme de Turquie qui pré-sente en 8 langues (dont le français), sa vision inversée de l'histoire. 2) La Suisse a poursuivi et condamné le politicien turc Dogü Perinçek, venu dé-fier la loi helvétique sur le territoire même de la Confédération en affir-mant que "le génocide arménien est un mensonge international". Le Juge du tribunal de Lausanne a rendu son verdict le vendredi 9 mars 2007 : l'homme politique turc Dogu Perinçek, poursuivi en Suisse pour propos né-gationnistes envers le génocide arménien de 1915, a été reconnu cou-pable pour avoir violé la loi antiraciste suisse et condamné. Le Juge a ré-affirmé que le génocide arménien est un fait historique et reconnu et que Perinçek était donc coupable de négationnisme. Le Collectif VAN vous in-vite à lire ce Communiqué de Presse publié sur le site du Sénat le 13 avril 2011.

Évolution de la stratégie militaire turque Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en arménien du journal Artaroutioun (Justice) parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocra-tie le 24 avril 2011. "En Octobre 2010 le Conseil de Sécurité National turc a modifié la Stratégie concernant la sécurité nationale, valable pour les cinq prochaines années. La Syrie, l’Iran, la Bulgarie, la Géorgie et l’Armé-nie ont été retirés de la liste des pays représentant une menace extérieure pour la Turquie. Israël a été classé comme ennemi "Potentiel". La Russie n’a pas changée de liste, malgré les relations chaleureuses sans précé-dents entre les deux pays dans la période récente, relations comparables seulement aux années 1920."

Collectif VAN : l'éphéméride du 26 avril 2011

Page 3: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’évé-nements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "26 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : le dimanche, la nouvelle du déclenchement du second massacre d’Adana parvint à Missis et le lendemain, 26 avril, vers 6h, les soldats en faction disparurent soudain du quartier arménien et la foule, es-sentiellement formée de musulmans originaires de Crète, attaqua la mai-son du principal notable arménien, un certain Terzian, où plus de deux cents personnes s’étaient réfugiées. Le massacre fut quasi systématique — la plupart des survivants étaient des femmes d’âge mûr — et dans cer-tains cas particulièrement barbare. On arracha la barbe et on dépeça le vi-sage, puis on arracha les yeux et on coupa le nez du R. P. Mikayèl Atchaba-hian, qui fut finalement découpé en plusieurs morceaux. Un enfant fut as-pergé d’essence et brûlé vif devant une foule déchaînée au milieu de la rue."

Génocide arménien: Déclaration du Président Obama Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la dé-claration de Barack Obama traduite par Gilbert Béguian et mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 26 avril 2011. "Nous nous rappelons solennellement les événements horribles qui se sont passé il y a quatre-vingt seize ans, et qui ont constitué l’une des pires atrocités du vingtième siècle. En 1915, 1,5 million d’Arméniens ont été massacrés ou ont marché à la mort dans les derniers jours de l’Empire Ottoman."

Sud-Soudan : l'ONU inquiète des attaques contre des travailleurs humanitaires La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humani-taires, Valerie Amos, a exprimé sa profonde préoccupation lundi sur les ré-centes attaques contre des travailleurs humanitaires dans le sud du Sou-dan.

L'info vue par la TRT (6) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Alors que la tension monte en Syrie, la Turquie appelle son voisin à la modération".

Ceux qui ne veulent pas oublier le génocide arménien Comme d'habitude, pour la date du 24 avril nous avons eu droit à des ar-ticles commémorant le massacre des Arméniens par le pouvoir des Jeunes Turcs menés par les Talaat, Djemal et Enver pacha, face à d'autres articles

Page 4: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

émanant du pouvoir actuel turc démentant les faits.

Le gouvernement Suédois peine toujours à reconnaître le géno-cide arménien Malgré une demande du Riksdag l’année dernière, le gouvernement Sué-dois n’a toujours pas reconnu le génocide des arméniens e

Le « 24 avril 1915» commémoré pour la deuxième année consécu-tive en Turquie Pour la deuxième année consécutive, des manifestations ont commémoré, en Turquie, le «24 avril 1915», début du génocide des Arméniens de l’Em-pire ottoman. Mais cette année, ces manifestations ne sont pas restées cir-conscrites à Istanbul, cinq autres villes (Ankara, Bodrum, Bursa, Diyarbakır et Izmir), ont accueilli des commémorations similaires. À Istanbul même, quelques centaines de personnes ont manifesté, Place Taksim, à l’appel notamment d’IDH (Insan Hakları Derneği, l’Association des Droits de l’Homme).

L'info vue par la TRT (5) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le pré-sident américain Obama a exprimé sa reconnaissance aux efforts humani-taires de la Turquie en Libye et aussi pour ses contributions à l’opération de l’Alliance atlantique".

Le Collectif VAN s’expose Fidèle à sa mission de sensibilisation du grand public sur la problématique des génocides et à leur négation, le Collectif VAN a planté sa tente une fois de plus face à Notre-Dame de Paris pour une journée d’information au lendemain de la 96ème commémoration du génocide des Arméniens.

Marseille : les Arméniens se recueillent et se mobilisent Plusieurs centaines d'Arméniens se sont recueillies, hier, devant le mémo-rial de Beaumont, "à la mémoire des 1,5 million d'Arméniens victimes de la barbarie turque qui a organisé le premier génocide du 20e siècle". Une 96e commémoration qui avait une dimension toute particulière puisque le Sénat doit examiner dans les tout prochains jours un projet de loi visant à pénaliser la négation de ce génocide.

On prépare un projet de loi de reconnaissance du Génocide Armé-nien en Italie A l’occasion de 96è anniversaire du Génocide Arménien, le 19 avril dans la salle historique « Rafettorio » du palais des députés du Parlement de l’Ita-lie, la présentation du livre de l’Ambassadeur des Etats-Unies dans l’Em-

Page 5: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

pire Ottoman de 1913-1916 Henry Morgentaou « Agenda » qui a été tra-duit et publié pour la première fois en italien, informe le service de presse du Ministère des Affaires étrangères de l’Arménie.

Des centaines de personnes ont commémoré le 96e anniversaire du génocide arménien à Istanbul Des centaines de personnes, des membres de la communauté arménienne mais aussi de nombreux Turcs et Kurdes musulmans se sont rassemblée le dimanche 24 avril pour marquer le 96e anniversaire du génocide d’un mil-lion et demi d’Arméniens de l’Empire ottoman en 1915, brisant ainsi, pour la deuxième année consécutive et avec plus d’ampleur le tabou d’un crime contre l’humanité que la Turquie persiste à nier.

Plus d'un millier de personnes rassemblées dimanche à Lyon pour commémorer le génocide arménien Nombre d'entre elles se sont d'abord recueillies à l'église apostolique ar-ménienne du 3e arrondissement pour une célébration oecuménique avant que le cortège ne rejoigne Bellecour.

Commémorations du 24 avril à Istanbul Plusieurs commémorations publiques ont été organisées à Istanbul et à travers la Turquie pour le 24 avril, jour de la rafle des notables arméniens d’Istanbul qui marque en 1915, le début du génocide par le “Comité Union et Progrès”.

Retour sur une rencontre de Recep Tayyip Erdoğan avec le grand ayatollah Ali al-Sistani, à Najaf, le 29 mars 2011 Depuis 2007, dans le cadre de la diplomatie de « bon voisinage », les diri-geants turcs ont multiplié les déplacements dans l’Irak voisin. Ankara pre-nant ainsi acte de la nouvelle configuration politique à Bagdad découlant, en particulier, de la constitution fédérale irakienne de 2005 : un système parlementaire ; des partis politiques et une représentation parlementaire qui reflètent la diversité ethnico-religieuse du pays, et donnent une majori-té aux chiites, jusque-là écartés du pouvoir ; une large autonomie du Kur-distan d’Irak, etc.

Des combats font 165 morts au Sud-Soudan en une semaine Au moins 165 personnes ont été tuées durant la semaine écoulée au cours de combats qui ont opposé l'armée du Sud-Soudan (SPLA) à des milices, a annoncé lundi un porte-parole militaire.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier

Page 6: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

ministre kirghiz, Almazbek Atambaev est attendu demain en Turquie".

Soudan : référendum sur le Darfour en juillet Les autorités soudanaises organiseront à partir du 1er juillet et pendant deux jours un référendum administratif en vue de faire du Darfour, dans l'ouest du pays, une seule région, rapporte dimanche l'agence de presse officielle Suna.

L’Arménie commémore le 96e anniversaire du génocide A l’occasion du 96e anniversaire du génocide, l’Arménie a dénoncé l’atti-tude de l’actuelle Turquie vis-à-vis des massacres et déportations d’Armé-niens pendant la première guerre mondiale.

Montélimar s’est souvenue du génocide arménien Dimanche 24 Avril à 11 h 30 aura près de 200 personnes se sont rassem-blées devant le monument aux morts de Montélimar, sur les allées Proven-çales, pour la traditionnelle cérémonie en souvenir du génocide arménien de 1915. A l’invitation de l’association « Mémoire et culture arméniennes » présidée par Régis Panossian, cette manifestation réunissait également, outre la communauté arménienne, de nombreuses personnalités associa-tives et politiques, dont le député-maire de Montélimar Franck Reynier.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le pré-sident Abdullah Gül va se rendre aujourd'hui en Serbie, pour le deuxième sommet tripartite pour les Balkans auquel vont également participer les présidents de la Bosnie Herzégovine et de la Serbie".

Obama discute de la Libye et de la Syrie avec le Premier ministre turc Le président américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont eu lundi une conversation téléphonique au sujet de la Libye et de la Syrie, a indiqué la Maison Blanche dans une déclaration.

600 manifestants à Valence demadent "Justice pour le peuple ar-ménien" Valence (Drôme). Partis de la Place du Champ de Mars, des centaines de manifestants, tricolores arméniens en main défilèrent sur les boulevards de Valence aux cris de « Justice pour le peuple arménien » ou « la Turquie doit reconnaître le génocide ». L’imposant défié arriva par la rue d’Armé-nie, devant la stèle du génocide arménien à quelques pas de la place Mis-sak Manouchian.

Page 7: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Traité Ciel ouvert: vol d'inspection turco-américain en Russie Des inspecteurs turcs et américains ont entamé lundi un vol d'inspection en Russie dans le cadre du traité Ciel ouvert, a annoncé lundi le ministère russe des Affaires étrangères sur son site internet.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "A l’occa-sion du jour du 24 avril, date fixée par les Arméniens pour commémorer les incidents de 1915, les Turcs ont commencé des préparatifs plusieurs jours avant devant l’ambassade de Turquie".

2 000 manifestants à Marseille devant le Consulat de Turquie Au quartier Beaumont de Marseille, près d’un millier de personnes s’était réunies après la célébration de Pâques vers 13 heures, sur l’esplanade du 24 Avril 1915 devant le mémorial du génocide.

7500 Arméniens commémorent le 24 Avril sous le signe de la co-lère Le 24 avril, comme chaque année, les français d’origine arménienne se souviennent qu’en 1915, sur ordre du gouvernement des « Jeunes Turcs » du parti Union et progrès de l’Empire ottoman, plusieurs centaines d’intel-lectuels furent arrêtés et exécutés, donnant ainsi le signal du premier gé-nocide du XXème siècle perpétré sur le peuple arménien.

La cause arménienne entre identité et realpolitik Comme tous les 24 avril, les Arméniens de la diaspora se souviennent du génocide perpétré par les Ottomans à l’encontre d’un million et demi de personnes en 1915. Ce crime de masse, le premier du XXe siècle qui en a connu d’autres reste un point de tension entre Arméniens et Turcs d’au-jourd’hui puisque non seulement Ankara ne reconnaît pas la responsabilité ottomane ou turque dans le massacre, mais de plus, il est toujours légale-ment interdit d’en parler ou de faire des recherches sur le sujet.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "L'associa-tion turco-américaine dont le centre se trouve à Washington, a annoncé que le président Barack Obama n'avait pas, lors de son discours rituel du 24 avril, tenu en compte le nettoyage ethnique et les souffrances qu'avaient subis les Turcs lors des incidents de 1915".

Page 8: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Fidèles à leur cause, les Arméniens commémorent en grand nombre le génocide À l'occasion de la 96e commémoration du génocide arménien, les partis Henchag, Tachnag et Ramgavar ont participé à un rassemblement popu-laire qui a eu lieu hier à l'archevêché orthodoxe d'Antélias. Brandissant le slogan traditionnel « Nous n'oublierons pas ce qui s'est passé en 1915 », plusieurs milliers d'Arméniens ont assuré en chœur qu'ils « poursuivront la lutte jusqu'à ce que justice soit faite ».

EGL fonde deux coentreprises avec le groupe turc Demirören Le producteur et fournisseur d'énergie zurichois Electricité du Laufenbourg (EGL) a fondé deux coentreprises avec la société turque Demirören. L'opé-ration vise à développer sa présence sur le marché turc de l'électricité et du gaz naturel.

Génocide arménien, la fin du déni En ce jour anniversaire du début du génocide, historiens et militants turcs osent enfin affronter la réalité historique. Les toutes premières cérémonies publiques, l’an dernier à Istanbul, avaient une dimension historique. Une poignée de militants et d’intellectuels, encadrés par des bataillons de poli-ciers anti-émeutes, avaient bravé le plus profond des tabous de la Turquie.

Le « devchirmé », ou impôt sur le sang arménien : qui a trahi qui ?

Tribune À la veille de la commémoration du 24 avril, nous publions ci-des-sous une réflexion sur l'un des aspects sinistres de la politique menée par l'Empire ottoman à l'égard des Arméniens de Turquie.

"Les démons existent toujours en Turquie, les anges aussi" Est célébré ce dimanche le 96ème anniversaire du génocide arménien, in-tervenu en Turquie en 1915. L'Express a rencontré Antoine Agoudjian, pho-tographe au service de la mémoire d'un peuple meurtri.

Le génocide arménien commémoré à Genève sur la place des Na-tions A l'appel de l'Union arménienne de Suisse, environ 300 personnes se sont rassemblées dimanche sur la place des Nations, à Genève, pour commé-morer le massacre des Arméniens perpétré en 1915. Ils ont demandé à la Turquie de reconnaître la réalité du génocide.

La mémoire toujours vive du génocide des Arméniens Transmettre à nos enfants la culture et les valeurs que nous avons reçues de nos parents, c'est pour moi fondamental ". L'émotion perce dans la voix de Charles Der-Kevorkian. Le président du Haik's club du pays d'Aix peut se montrer tour à tour bourru et jovial. Mais quand il évoque ses racines, il

Page 9: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

ne plaisante pas: "Je ne voudrais pas que la part arménienne de notre identité française se dissolve" dit ce chirurgien dentiste aixois à la retraite. Son association organise ce dimanche la commémoration du 96e anniver-saire du génocide des Arméniens par les Ottomans.

Obama rend hommage aux Arméniens en Turquie, sans parler de génocide

Le président des États-Unis a souligné, samedi, l'anniversaire du massacre commis il y a près d'un siècle contre des Arméniens en Turquie en utilisant le terme «horrible», mais en refusant, une fois de plus, d'employer celui de «génocide».

Genève : les associations turques contre un monument du géno-cide arménien Berne a été sollicitée comme arbitre dans le conflit entre la Ville de Ge-nève et les associations turques autour d'un projet de monument à la mé-moire du génocide arménien, "Les réverbères de la Mémoire". Voir la vidéo de la Télévision Suisse Romande (tsr.ch) : le journal du 24 avril 2011 à 19:30.

La commémoration du génocide arménien À l'occasion de la 96e commémoration du génocide arménien, les trois partis arméniens au Liban (Hentchag, Tachnag et Ramgavar) ont publié un communiqué commun mettant l'accent sur les constantes du peuple ar-ménien, comme « meneur de la révolution et de la lutte ». Ce sont des constantes que « nous ne saurions compromettre face à l'occultation par la communauté internationale des droits du peuple arménien ».

INFOS COLLECTIF VAN

Sénat : l’irrecevabilité de la proposition de loiInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 13 avril 2011, la

commission des lois du Sénat a déclaré à l’unanimité l’irrecevabi-lité de la proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide arménien."La proposition du rapporteur tendant à opposer l’exception d’irrecevabilité à la proposition de loi est adoptée à l’unanimité." "En l’espèce, une restriction à la li-berté d’expression ne paraît pas justifiée car aucun discours hai-neux ou discriminatoire ne vise aujourd’hui nos compatriotes d’origine arménienne. Contrairement à ce qui s’est passé pour la Shoah, d’ailleurs, aucun pays n’a rendu la négation du génocide arménien passible de poursuites pénales." M. Jean-Jacques Hyest, rapporteur, a énoncé deux erreurs en une seule phrase : 1) Les sites internet francophones (et anglophones), spécialisés dans les

Page 10: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

discours négationnistes, haineux et discriminatoires envers les Arméniens et particulièrement envers la diaspora arménienne de France, pullulent sur le web. Dans la liste que nous publions en fin d'article, les Sénateurs pourront découvrir le site "Jeunes-Turcs, Le blog francophone des nostalgiques du Comité Union et Progrès et de la Révolution de 1908". Ces fameux Jeunes-Turcs qui ont ré-solu la Question Arménienne en éliminant le peuple arménien. Et ne parlons même pas du site officiel du Ministère de la Culture et du Tourisme de Turquie qui présente en 8 langues (dont le fran-çais), sa vision inversée de l'histoire. 2) La Suisse a poursuivi et condamné le politicien turc Dogü Perinçek, venu défier la loi hel-vétique sur le territoire même de la Confédération en affirmant que "le génocide arménien est un mensonge international". Le Juge du tribunal de Lausanne a rendu son verdict le vendredi 9 mars 2007 : l'homme politique turc Dogu Perinçek, poursuivi en Suisse pour propos négationnistes envers le génocide arménien de 1915, a été reconnu coupable pour avoir violé la loi antiraciste suisse et condamné. Le Juge a réaffirmé que le génocide arménien est un fait historique et reconnu et que Perinçek était donc cou-pable de négationnisme. Le Collectif VAN vous invite à lire ce Communiqué de Presse publié sur le site du Sénat le 13 avril 2011.

Sénat.fr

Rapport n° 429 (2010-2011) de M. Jean-Jacques HYEST, fait au nom de la commission des lois, déposé le 13 avril 2011 Extraits :

M. Jean-Jacques Hyest, rapporteur.

– Notre commission est invitée à examiner la proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide arménien de notre col-lègue Serge Lagauche et trente de ses collègues socialistes. Reprenant à l’identique les termes d’une proposition de loi adoptée par l’Assemblée na-tionale en octobre 2006, ce texte vise à punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende les personnes qui contestent publiquement l’existence du génocide arménien de 1915.

Il tend ainsi à compléter la loi du 29 janvier 2001 relative à la reconnais-sance du génocide arménien de 1915, qui dispose que « la France recon-

Page 11: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

naît publiquement le génocide arménien de 1915 », en intégrant dans notre droit un dispositif comparable à celui prévu à l’article 9 de la loi Gayssot du 13 juillet 1990, qui sanctionne pénalement la contestation de l’existence de la Shoah. Lors d’un colloque tenu en juillet 2002, Pierre Truche considérait qu’il y avait plusieurs façons de répondre aux victimes des drames de l’Histoire : reconnaître solennellement l’existence des crimes commis - ce fut chose faite pour le génocide arménien avec l’adop-tion de la loi du 29 janvier 2001 ; traduire les responsables en justice, même tardivement – ce qui paraît en l’espèce aujourd’hui impossible, plus de 90 ans après les faits ; punir, au moyen de sanctions pénales, ceux qui nient les souffrances endurées par les victimes et tel est l’objet de la pré-sente proposition de loi.

Cette dernière appelle, néanmoins, des réserves : en tant que législateur, nous devons nous interroger sur notre légitimité à intervenir dans le cours de la recherche historique.

De plus, le recours à la voie pénale suscite de nombreuses difficultés, à re-bours de l’objectif poursuivi. Avant d’évoquer ces difficultés, je souhaite-rais rappeler quelques éléments sur le génocide arménien de 1915 ainsi que sur la façon dont notre pays l’a reconnu. Le déroulement des faits ayant conduit au génocide de 1915 est largement connu : dans le contexte de la Première Guerre mondiale et de l’affrontement russoturc dans le Caucase, les dirigeants jeunes-turcs de l’Empire ottoman décident, à partir d’avril 1915, de déporter l’ensemble de la population arménienne d’Anato-lie et de Cilicie vers les déserts de Syrie et d’Iraq. Au total, environ les deux tiers de la population arménienne de l’Empire ottoman auraient péri dans ces circonstances, soit entre 800 000 et 1 250 000 personnes selon les évaluations faites par les historiens. Ces massacres sont parfois pré-sentés comme le premier génocide du XXe siècle.

Toutefois, il convient de rappeler que ce n’est qu’à l’issue de la Seconde Guerre mondiale que les notions de crime contre l’humanité et de géno-cide sont officiellement reconnues comme des concepts juridiques : le crime contre l’humanité est ainsi défini pour la première fois par le Statut du tribunal militaire international de Nuremberg. La notion de génocide fait quant à elle l’objet d’une reconnaissance - 26 - officielle avec l’adoption, en décembre 1948, de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Les dispositions du code pénal français s’inspirent très largement des définitions retenues par les textes internationaux. Pour l’es-sentiel, les éléments matériels constituant le crime de génocide ou les autres crimes contre l’humanité correspondent à des infractions réprimées par ailleurs par le code pénal.

Ces crimes prennent la qualification de génocide ou de crime contre l’hu-manité en présence d’un élément moral spécifique : l’exécution d’une en-

Page 12: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

treprise criminelle de grande envergure guidée par des motifs idéolo-giques et caractérisée par l’existence d’un plan concerté tendant à la des-truction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou reli-gieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire.

En l’état actuel de la recherche historique et scientifique, la qualification de génocide paraît pouvoir être appliquée rétroactivement aux massacres commis contre les populations arméniennes en 1915 : la simultanéité dans les meurtres, le caractère identique des méthodes employées, l’« inutilité », sur un plan stratégique, des déportations mettent en évidence une pla-nification visant à homogénéiser la population anatolienne plutôt qu’à éli-miner une « cinquième colonne ».

Néanmoins, aucune organisation internationale ni aucune juridiction inter-nationale ou française ne se sont jamais prononcées sur les responsabili-tés et la qualification des massacres ainsi perpétrés, et c’est là l’une des sources des difficultés sur lesquelles je reviendrai dans un instant.

Suivant l’exemple donné par une quinzaine de parlements étrangers, par le Parlement européen et par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, entre autres, la France a officiellement reconnu l’existence du gé-nocide arménien par la loi du 29 janvier 2001.

Je rappelle que le Parlement européen et d’autres parlements peuvent avoir recours à des résolutions pour prendre position sur des faits impor-tants sans avoir à légiférer. Un mot sur la question de la contestation de l’existence du génocide arménien devant les tribunaux.

En l’état, seule la négation de la Shoah est susceptible de donner lieu à des poursuites pénales, sur le fondement de l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, introduit par la « loi Gayssot ». Ainsi, la jurisprudence a considéré que ces faits pouvaient donner lieu à une ac-tion au civil, sur le fondement de la responsabilité de droit commun édic-tée par l’article 1382 du code civil. C’est sur ce fondement qu’un historien a été condamné en 1995 par le tribunal de grande instance de Paris à un franc de dommages et intérêts.

Dans son jugement, le tribunal a énoncé que l’historien « avait manqué à ses devoirs d’objectivité et de prudence, en s’exprimant sans nuance sur un sujet aussi sensible ; que ses propos, susceptibles de raviver injuste-ment la douleur de la communauté arménienne, [étaient] fautifs et [justi-fiaient] une indemnisation ». Des voies de recours existent donc bien à l’encontre des personnes qui contestent l’existence du génocide arménien.

Il convient en outre de relever que l’apologie du génocide arménien peut

Page 13: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

être réprimée au pénal sur le fondement de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. J’en viens maintenant aux trois diffi-cultés majeures que me paraît soulever cette proposition de loi. Tout d’abord, ce texte s’inscrit dans le cadre du débat sur la légitimité des « lois mémorielles », notion utilisée pour désigner sept lois, adoptées au cours des vingt dernières années, par lesquelles le législateur a, au nom du de-voir de mémoire, porté une appréciation sur des périodes ou des acteurs de l’histoire, comme la loi du 21 mai 2001 sur la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ou la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation en faveur des Français rapatriés.

J’ai entendu, avec plaisir, M. Pierre Nora dans le cadre de la préparation de ce rapport. Ce dernier a attiré mon attention sur les dangers de ce qu’il a désigné comme un « vertige parlementaire ». S’il nous appartient sans conteste de prendre des positions politiques, de rendre des hommages, d’organiser des commémorations et ainsi de contribuer à l’unité nationale et à la perpétuation d’une mémoire républicaine, il ne revient en revanche pas au Parlement, selon lui, de qualifier juridiquement le passé, au risque de brider la recherche et d’entraver le travail des historiens.

Or, s’agissant des massacres commis en 1915, un travail important reste incontestablement à accomplir, sur la compréhension des causes du géno-cide, la détermination des auteurs ou encore le rôle joué par d’autres mi-norités dans la perpétuation de ces derniers par exemple. Sans doute la révision constitutionnelle de juillet 2008, en réintroduisant expressément la possibilité de voter des résolutions, permettra à l’avenir au Parlement d’assurer sa fonction tribunicienne, sans pour autant avoir recours à la loi dont le rôle premier est d’édicter des normes ayant vocation à être invo-quées devant les tribunaux.

En tout état de cause, je partage pleinement les conclusions du rapport du président Accoyer de 2008 sur les lois mémorielles, qui a préconisé de re-noncer désormais à la loi pour porter une appréciation sur l’histoire ou la qualifier. Il ne me paraît pas non plus possible d’ignorer les conséquences diplomatiques inopportunes que serait susceptible d’entraîner l’adoption de cette proposition de loi.

Rappelons à quel point la reconnaissance par la France du génocide armé-nien par la loi du 29 janvier 2001 a sérieusement affecté les relations fran-co-turques : cette loi a en effet donné le sentiment que la France estimait que la Turquie et l’Arménie n’étaient pas capables de surmonter par elles-mêmes leur passé douloureux. L’adoption par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi identique à celle que nous examinons aujourd’hui en oc-tobre 2006 a d’ailleurs conduit à la suspension de la coopération militaire entre la France et la Turquie.

Page 14: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Force est de constater que la question du génocide arménien est encore largement taboue en Turquie, même si un début d’évolution semble se manifester au sein de la société civile et du monde universitaire : à cet égard, l’adoption de la présente proposition de loi ne pourrait que contra-rier ce mouvement, à rebours de l’objectif poursuivi.

Celle-ci ne contribuerait pas non plus à encourager le timide réchauffe-ment des relations entre la Turquie et l’Arménie, engagé depuis l’été 2008. Le 10 octobre 2009, ces deux États ont signé à Zurich deux protocoles sur l’établissement de relations diplomatiques et le développement de rela-tions bilatérales, en présence notamment du ministre français des affaires étrangères. L’adoption de la présente proposition de loi ne pourrait ainsi que nuire aux efforts réalisés par la France pour soutenir ce processus. J’en viens au coeur du dispositif de la proposition de loi.

Au-delà du débat sur l’opportunité de son adoption, il me semble que celle-ci présente un risque de contrariété à plusieurs principes constitu-tionnels. Tout d’abord : un risque de contrariété au principe de la légalité des délits et des peines. Bien qu’elle s’en inspire, la proposition de loi dif-fère sensiblement de la « loi Gayssot » sur la pénalisation de la négation de la Shoah. En effet, le dispositif « Gayssot » est adossé à des faits précis, reconnus par une convention internationale ou par une juridiction natio-nale ou internationale au terme de débats contradictoires. Dans un arrêt du 7 mai 2010, la Cour de cassation a estimé que la question de la contra-riété de la loi Gayssot aux principes constitutionnels de la légalité des dé-lits et des peines et de la liberté d’opinion et d’expression « ne présentait pas un caractère sérieux dans la mesure où l’incrimination critiquée se ré-fère à des textes régulièrement introduits en droit interne, définissant de façon claire et précise l’infraction […] dont la répression, dès lors, ne porte pas atteinte aux principes constitutionnels de liberté d’expression et d’opi-nion ».

La situation est très différente s’agissant du génocide arménien de 1915, perpétré antérieurement à l’adoption de la convention du 9 décembre 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide et dont les auteurs n’ont jamais été jugés, ni par une juridiction internationale, ni par une juridiction française. Sur un plan strictement juridique, il n’existe pas de définition précise, attestée par un texte de droit international ou par des décisions de justice revêtues de l’autorité de la chose jugée, des actes constituant ce génocide et des personnes responsables de son déclenche-ment, ce qui conduit à s’interroger sur le périmètre exact de la notion de « contestation de l’existence du génocide arménien de 1915 » retenue par la proposition de loi.

En outre, le terme « contestation », dont le champ est plus large que celui

Page 15: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

de « négation », soulève un problème : la « contestation » peut en effet porter sur l’ampleur, les méthodes, les lieux, le champ temporel du géno-cide, sans forcément nier son existence même. Au total, le champ de l’in-fraction créée par la proposition de loi me paraît présenter un risque sé-rieux de contrariété au principe de la légalité des délits et des peines. Je vous rappelle que le Conseil constitutionnel considère que ce principe est respecté dès lors que l’infraction est définie « dans des conditions qui per-mettent au juge, auquel le principe de légalité impose d’interpréter stricte-ment la loi pénale, de se prononcer sans que son appréciation puisse en-courir la critique d’arbitraire ».

La création d’une infraction pénale paraît, en outre, contraire au principe de liberté d’opinion et d’expression, protégé par l’article 11 de la Déclara-tion des droits de l’homme et du citoyen ainsi que par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Sans doute cette liberté n’est-elle pas absolue et admet-elle des restrictions, destinées à protéger des droits et libertés également reconnus par la loi, comme le respect de la vie privée, le maintien de l’ordre public ou l’interdiction des discrimina-tions. Encore faut-il que ces restrictions soient proportionnées au regard des objectifs poursuivis. Si la « loi Gayssot » paraît compatible avec le principe de liberté d’opinion et d’expression, c’est parce qu’elle tend à pré-venir la résurgence d’un discours antisémite.

C’est ce qu’a considéré la Cour européenne des droits de l’homme dans une décision Garaudy du 24 juin 2003 : « la négation ou la révision de faits historiques de ce type remettent en cause les valeurs qui fondent la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et sont de nature à troubler grave-ment l’ordre public ». Tel est également l’objectif qui a guidé le législateur communautaire lors de l’élaboration de la décision-cadre du 28 novembre 2008 relative à la lutte contre certaines formes et manifestations de ra-cisme et de xénophobie au moyen du droit pénal. Son article 1er dispose que « chaque État-membre prend les mesures nécessaires pour faire en sorte que […] soient punissables l’apologie, la négation ou la banalisation grossière publiques des crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, tels que définis aux articles 6, 7 et 8 du Statut de la Cour pénale internationale, visant un groupe de personnes ou un membre d’un tel groupe défini par référence à la race, la couleur, la religion, l’as-cendance ou l’origine nationale ou ethnique lorsque le comportement est exercé d’une manière qui risque d’inciter à la violence ou à la haine à l’égard d’un groupe de personnes ou d’un membre d’un tel groupe » : sa finalité n’est donc pas de protéger la mémoire mais de lutter contre la dis-crimination. Le Parlement sera prochainement saisi d’un projet de transpo-sition.

En l’espèce, une restriction à la liberté d’expression ne paraît pas justifiée car aucun discours haineux ou discriminatoire ne vise aujourd’hui nos

Page 16: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

compatriotes d’origine arménienne. Contrairement à ce qui s’est passé pour la Shoah, d’ailleurs, aucun pays n’a rendu la négation du génocide ar-ménien passible de poursuites pénales. Il fallait être précis sur ce sujet sensible. De grands experts m’ont fait part de leurs inquiétudes à propos d’une proposition de loi qui pourrait faire l’objet d’une censure du Conseil constitutionnel pour les motifs que je vous ai donnés. Je vous propose d’adopter une exception d’irrecevabilité.

LISTE DES PERSONNES ENTENDUES :

M. Serge Lagauche, sénateur, auteur de la proposition de loi Ministère de la Justice et des Libertés - Mme Annabelle Philippe, conseillère technique politique pénale - Mme Véronique Gomez, conseillère parlementaire Ministère des affaires étrangères et européennes - M. Edouard Beslay, directeur adjoint à la direction de l’Europe continen-tale - M. Eric Millet, sous-directeur du Caucase et de l’Asie centrale - M. Pascal Vagogne, sous-directeur de l’Europe méridionale Personnalités qualifiées - M. Pierre Nora, historien - M. Hervé Ascensio, professeur de droit à l’Université Paris-I Panthéon-Sor-bonne

* LES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DES LOIS o I. LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 : UNE RÉALITÉ HISTORIQUE OFFI-CIELLEMENT RECONNUE PAR LA FRANCE A. BREF RAPPEL DES FAITS B. LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR LA FRANCE 1. Une qualification rétroactive 2. La reconnaissance officielle du génocide arménien par la loi du 29 jan-vier 2001 C. LA CONTESTATION DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN DEVANT LES JURIDICTIONS FRANÇAISES II. UN RECOURS À LA VOIE PÉNALE QUI SUSCITE DES RÉSERVES A. UNE INTERVENTION DISCUTÉE DU LÉGISLATEUR DANS LE CHAMP DE LA RECHERCHE HISTORIQUE B. DES EFFETS DIPLOMATIQUES CONTREPRODUCTIFS C. UNE PROPOSITION DE LOI QUI PRÉSENTE UN RISQUE D'INCONSTITU-TIONNALITÉ 1. Un risque de contrariété au principe de la légalité des délits et des peines 2. Un risque de contrariété au principe de liberté d'opinion et d'expression * EXAMEN EN COMMISSION

Page 17: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

* ANNEXE * LISTE DES PERSONNES ENTENDUES

Voir le texte complet des débats en ligne sur :http://www.senat.fr/rap/l10-429/l10-4291.pdf et sur le pdf à télécharger ci-dessous.

Lire aussi

Négationnisme : les fantaisies de la Commission des lois http://collectif-van.org/article.php?r=4&id=53539

Le Génocide arménien reconnu par un tribunal suisse : Dogu Perinçek condamné http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=8464

Liste de sites visant à nier, contester, minimiser le génocide armé-nien de 1915 et à jeter l'opprobre sur les Arméniens, les chrétiens d'Orient, les Kurdes :

* Turquie News http://turquie-news.fr/ * [Tête de Turc] http://tetedeturc.com/home/ * Jeunes-Turcs http://jeunes-turcs.blogspot.com/ * Armenologie http://armenologie.blogspot.com/ * Collectif des Démocrates Arméniens d’Europe http://armeniens.net/ * Turquisme http://turquisme.blogspot.com/ * Info-turc.org http://www.info-turc.org * Yves Bénard http://www.yvesbenard.fr * Turquie Européenne www.turquieeuropeenne.org * CIViC http://www.collectifcivic.org/ * AAARGH http://aaargh.codoh.info/ * AAARGH http://aaargh.codoh.info/fran/genoplusgros/armen/chantage/ar-mechant1.pdf * AAARGH http://aaargh.codoh.info/fran/genoplusgros/armen/chantage/ar-mechant2.pdf * AAARGH http://aaargh.codoh.info/fran/genoplusgros/armen/chantage/ar-mechant3.pdf * http://aaargh.codoh.info/fran/genoplusgros/armen/chantage/arme-chant4.pdf * AAARGH http://aaargh.codoh.info/fran/genoplusgros/armen/chantage/ar-mechant5.pdf * 20 Minutes blog http://turquie.20minutes-blogs.fr * Armenian Allegations Concerning the 1915 Events http://www.mfa.gov.tr/sub.en.mfa?c4aa6758-dde9-477c-98c6-335c94c2fe18 * Armenian Genocide Debate http://www.armeniangenocidedebate.com/

Page 18: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

* Armenian Genocide Resource Center http://armenians-1915.blogspot.-com/ * Chrétiens d'Orient http://chretiensdorient.blogspot.com/ * History of Truth http://www.historyoftruth.com/ * Imprescriptible http://www.imprescriptible.us/ * Kamal Abdulla http://www.kamalabdulla.az/old/Kamal%20kohne%20sayt/parlons.html * Karabakh in Documents http://karabakh-doc.azerall.info/ru/azerpeople/ap050fr-1.php * Kurdologie http://peuple-kurde.blogspot.com/ * Mensonges de l'Histoire http://mensongesdelhistoire.blogspot.com/ * Question Arménienne http://www.ermenisorunu.gen.tr/francais/intro/in-dex.html * Tall Armenian Tale http://www.tallarmeniantale.com/ * The Ottoman Armenian Tragedy http://www.turkishcoalition.org/scholar/scholar.html * Turkish Mortality and Migration http://louisville.edu/a-s/history/turks/

Nota CVAN - Rappelons que le site du Ministère de la Culture et du Tou-risme de la République de Turquie, propose en huit langues, une désinfor-mation complète sur la question du génocide arménien :

ASSERTIONS ARMENIENNES ET VÉRITES

http://www.kultur.gov.tr/FR/belge/4-60/assertions-armeniennes-et-vrites---cd.html

http://www.kultur.gov.tr/FR/belge/4-888/articles.html

TÉLÉCHARGER :  Rapport n° 429 (2010-2011) de M. Jean-Jacques HYEST

http://www.collectifvan.org/pdf/01-49-01-26-04-11.pdf

URL originale :

http://www.senat.fr/rap/l10-429/l10-429.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53666

Page 19: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Collectif VAN : l'éphéméride du 26 avril 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephémé-

ride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle re-cense la liste d’événements survenus à une date donnée, à diffé-rentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’associa-tion suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Ça s’est passé un 26 avril (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

26 avril 1343 -- Les juifs de Germersheim (Allemagne) sont accusés d'avoir commis un meurtre rituel : la communauté entière périt sur le bû-cher. ISRAËL VIVRA - LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVEhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#26

26 avril 1881 -- Des pogroms éclatent dans toute la région de Kiev. Ils se prolongent jusqu'au 4 mai. Ces atrocités sont le fruit d'une propagande an-tisémite encouragée par le gouverneur, le général Drenteln. On comptera 762 victimes juives. ISRAËL VIVRA - LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVEhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#26

26 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : le dimanche, la nouvelle du dé-clenchement du second massacre d’Adana parvint à Missis et le lende-main, 26 avril, vers 6h, les soldats en faction disparurent soudain du quar-tier arménien et la foule, essentiellement formée de musulmans origi-naires de Crète, attaqua la maison du principal notable arménien, un cer-tain Terzian, où plus de deux cents personnes s’étaient réfugiées. Le mas-sacre fut quasi systématique — la plupart des survivants étaient des femmes d’âge mûr — et dans certains cas particulièrement barbare. On arracha la barbe et on dépeça le visage, puis on arracha les yeux et on

Page 20: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

coupa le nez du R. P. Mikayèl Atchabahian, qui fut finalement découpé en plusieurs morceaux. Un enfant fut aspergé d’essence et brûlé vif devant une foule déchaînée au milieu de la rue. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mar-din 1915 Imprescriptible.fr : Les massacres dans les villages des environs d’Adana

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch4

*** Le Parlement lui-même ne se saisit vraiment de l’affaire qu’au cours de sa séance du 2 mai 1909. Le chef historique jeune-turc Ahmed Riza, qui préside de nouveau la chambre ottomane ce jour-là, ne trouve rien d’autre à faire que de lire le rapport qui lui a été adressé le 26 avril par le vali d’Adana révoqué, mais toujours en place. Usant d’un langage guère plus mesuré que dans ses premiers rapports, Djévad bey apprend aux députés: « Nous avons appris de sources sûres que la responsabilité des derniers événements incombe à quelques fédaï arméniens [...] ». La réaction des députés arméniens, appuyés par quelques collègues turcs et grecs, est im-médiate : ils soulignent tout d’abord que le rapport du vali est un tissu de mensonge, puis attaquent le sous-secrétaire d’ état Hadji Adil bey [Arda] dont le fameux télégramme adressé à Djévad bey se contentait de lui re-commander de veiller à la « protection des sujets étrangers » et de « réta-blir le calme », ce qui, sous l’Ancien régime, signifiait « massacrez les Ar-méniens». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La gestion politique des massacres de Cilicie par le pouvoir ottoman http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1ch5#t140

*** Les impressions des missions catholiques d’Adana - Sauvetage des Ar-méniens de l’église de Saint- Etienne à Adana (le lundi 26 avril) : Enfin, dans l’après-midi, tout secours humain nous manquant, il ne restait qu’à se résigner à abandonner l’immeuble. Les soldats, d’ailleurs, avaient hâte de nous voir partir ; ils nous poussaient dehors ; les bachi-bozouk aussi at-tendaient avec impatience. Ils savaient que nous n’avions rien pu empor-ter ; et fallait-il laisser le feu dévorer les richesses des Jésuites ! Invités plusieurs fois à nous prêter secours, les soldats répondaient invariable-ment qu’ils avaient été mis là pour nous garder, et non pour nous aider. Seul à me débattre contre le feu, à préserver la maison du pillage; à faire écouler la foule des réfugiés, je pus cependant m’échapper trois fois, et, à travers les rues en feu, mettre en sûreté chez les sœurs une partie des ar-chives de la maison, les vases sacrés et les ornements les plus précieux de la sacristie. Pendant le dernier voyage, il s’en fallut d’un que je fusse ense-

Page 21: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

veli sous les décombres d’une maison qui s’écroula derrière moi. On s’étonnera peut-être que, prévoyant le danger et ayant à notre disposition des milliers de bras, nous ayons laissé brûlé tout notre immobilier. Qu’on n’oublie pas qu’un indigène ne pouvait s’aventurer dans la rue sans s’ex-poser à la mort. Seul, je pouvais sortir, mais ce n’était pas sans danger. *** Bientôt après, un immense incendie consumait le collège arménien : cinq cents chrétiens environ y furent brûlés vifs [...] Durant la nuit, le feu gagna tout le quartier appelé «Nouveau Marché » ; deux cents maisons brûlaient à la fois. Un de nos frères maristes courut à une église armé-nienne fortement menacée par le feu et invita les réfugiés à le suivre à la résidence. Durant le trajet sa présence n’a pas empêché les Turcs, soldats ou autres, de tirer sur ces malheureux et d’en abattre un bon nombre — c’est le lundi 26 avril, durant l’exode des réfugiés, que le F. Antoine, aidé d’un officier circassien qui s’offrit à le seconder, sauva les malheureux en-fermés dans l’église arménienne de Saint- Etienne. © Revue d'Histoire Ar-ménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Les massacres d’Adana Relation du R. P. Rigal, supérieur des missions catholiques d’Adanahttp://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d1

26 avril 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : le Jules-Ferry rencontre le Niger, paquebot des Messageries Maritimes, le 26 au matin devant la baie de La-takié. Le commandant de ce bâtiment informe le contre-amiral Pivet qu’il a à son bord 2 200 chrétiens provenant des districts voisins de la baie de Ba-zit et qu’il en reste encore beaucoup d’autres à secourir. Ce dernier pres-crit au commandant du Niger de débarquer les fugitifs à Latakié, après avoir pris des autorités locales les garanties nécessaires, sinon de les dé-poser à Beyrouth. Après avoir transbordé le vice-consul de France à Lata-kié et deux missionnaires franciscains italiens sur le Jules-Ferry, celui-ci après avoir tiré quelques coups de canon à blanc mouillé face à la plage de Bazit à 10 h « et a aussitôt envoyé ses embarcations à terre pour re-cueillir les fugitifs qui sortaient de leurs cachettes, descendaient en tous sens sur les pentes des collines voisines et accouraient vers la plage ». L’embarquement des 1 450 personnes (dont plus des deux tiers de femmes et enfants), exténués de fatigue et mourant de faim, dure de 10h30 à 17h40. Parqués sur le pont supérieur, ils sont nourris et réconfor-tés. L’embarquement ayant duré plus que prévu, ne laissant plus le temps de se rendre avant la nuit en baie de Kessab, le Jules-Ferry demande au Jules-Michelet de le rejoindre dès que possible, ce qu’il fait en le ralliant à 18 H 40. Son commandant, Amelot, reste au mouillage dans la partie nord de la baie de Bazit en éclairant par instants la côte au moyen de ses pro-jecteurs. Ne voyant plus de fugitifs sur la plage, le Jules-Ferry appareille à 20 h pour Latakié où il mouille à 23 h. Le Niger est déjà reparti après y avoir laissé ses Arméniens qui sont alors rejoints par les fugitifs du Jules-

Page 22: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Ferry. Le Victor-Hugo à Mersine informe le Jules-Ferry de la reprise des massacres et des incendies après l’arrivée de 600 soldats réguliers turcs. Le corps consulaire de Mersine réclame une protection armée du Victor-Hugo et Swiftsure. Le bâtiment des jésuites à Adana est détruit par les flammes. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a

26 avril 1915 -- Angleterre : le premier des accords interalliés relatifs à la Turquie est le Pacte de Londres du 26 avril 1915. Ce Pacte définit les condi-tions de l’entrée en guerre de l’Italie. Il garantit à cette puissance, « en cas de partage total ou partiel de la Turquie d’Asie », « une part équitable dans la région méditerranéenne avoisinant la province d’Adalia où l’Italie a déjà acquis des droits et des intérêts qui ont fait l’objet d’une convention fran-co-britannique. Art. 9 du Pacte de Londres du 26 avril 1915 : « D’une manière générale, la France, la Grande-Bretagne et la Russie reconnaissent que l’Italie est inté-ressée au maintien de l’équilibre dans la Méditerranée et qu’elle devra, en cas de partage total ou partiel de la Turquie d’Asie, obtenir une part équi-table dans la région méditerranéenne avoisinant la province d’Adalia où l’Italie a déjà acquis des droits et des intérêts qui ont fait l’objet d’une convention italo-britannique. La zone qui sera éventuellement attribuée à l’Italie sera limitée, le moment venu, en tenant compte des intérêts exis-tants de la France et de la Grande-Bretagne. « Les intérêts de l’Italie se-ront également pris en considération dans le cas où l’intégrité territoriale de l’Empire ottoman serait maintenue et où des modifications seraient faites aux zones d’intérêt des Puissances. « Si la France, la Grande-Bre-tagne et la Russie occupent les territoires de la Turquie d’Asie pendant la durée de la guerre, la région méditerranéenne avoisinant la province d’Adalia dans les limites ci-dessus sera réservée à l’Italie qui aura le droit de l’occuper » (I documenti diplomatici dellia pace orientale, par Amedeo Giannini, Rome, 1922, p. 7). Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970 Imprescriptible.fr : Les accords secrets interalliés sur la Turquie et leur modification pendant la Conférence de la Paix http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p3

26 avril 1915 -- Empire ottoman : trois Arméniens sont pendus publique-ment à Mouch sans procès.

Page 23: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June)http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html

24, 25 26 avril 1915 -- Erzerum : deux cents personnalités locales sont arrêtées et internées. Le 26 avril, trente d’entre eux sont « transférés » à Erzincan, mais exécutés en chemin. *** (Agouni, 1921 :139; Kaiser, 2002 :133-134; Kévorkian, 2006 :356). Mass Violencehttp://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

26 avril 1915 -- Empire ottoman : les membres de l’élite arménienne de Constantinople sont transférés sous escorte policière vers la gare d’Haydar pacha, sur la rive asiatique de la capitale, puis envoyés par chemin de fer jusqu’à Angora. Les proscrits sont partagés en deux groupes : les « poli-tiques » — environ 150 personnes — sont internés à Ayach; les « intellec-tuels » — également près de 150 individus — sont maintenus en résidence surveillée à Çankırı. *** (Kévorkian, 2006 :318). Mass Violencehttp://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

26 avril 1915 -- Empire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisi-tions vont avoir lieu ; il faut faire disparaître les documents qui pourraient avoir une connotation politique ou qui sont écrits en français ou en armé-nien. Le lundi 26 avril, on apprend que les musulmans de Mardin tiennent des réunions nocturnes et qu’ils se rendent dans les villages kurdes pour monter les cheikhs contre les chrétiens. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mar-din 1915 Imprescriptible.fr : Troisième partie Mardin dans la Guerre mon-diale http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch1

26 avril 1916 -- Russie : le gouvernement russe avait fait connaître le 17 mars 1916, par des aide-mémoires adressés aux ambassadeurs de France et d’Angleterre à Pétrograd, que le consentement de la Russie était lié à l’exécution des accords lui attribuant Constantinople et les Détroits. Et, peu après, l’adhésion définitive du gouvernement russe s’effectua par la voie d’un échange de lettres entre M. Sazonow, ministre des affaires étran-

Page 24: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

gères de Russie, et M. Paléologue, ambassadeur de la République fran-çaise à Pétrograd, le 26 avril 1916. En vertu de ces documents la Russie annexait les régions d’Erzeroum, de Trébizonde, de Van et de Bitlis et une région du Kurdistan située au Sud de Van et de Bitlis ; en revanche, la Rus-sie consentait à un agrandissement de la part française ; en effet, elle re-connaissait à la France la propriété du territoire compris entre l’Ala Dagh, Cesarée, l’Ak Dagh, l’Pildiz Dagh, Zara, Eghin et Kharpou. Mandelstam, An-dré. La Société des Nations et les Puissances devant le problème armé-nien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : Les accords secrets interalliés sur la Turquie et leur modification pendant la Conférence de la Paixhttp://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p3

26 avril 1915 -- Empire ottoman : si la quatorzième audience du procès des criminels de Trébizonde, le 26 avril 1919, mettra en cause le vali Dje-mal Azmi, il ne faut pas oublier les jeunes-turcs qui gravitaient autour de lui : San Mahmoudzâde Hasan, président du club local de l’Ittihad, Echref Sari Mahmoud et Targhinzâde Hakki, membres du club, Sidki bey, directeur des douanes, Housni bey, müdir d’Ikisu, Sali Tchavouch, müdir de Kulak-kaya, Hayri bey, procureur impérial, Hoca Ibrahimzâde Ziya, secrétaire gé-néral de la sous-préfecture, Mehmed bey, procureur impérial adjoint.(…)Au cours de la quatorzième audience du procès des criminels de Trébizonde, le 26 avril 1919, un marchand d’Ordou, Hüseyin effendi certifiera que deux mahonnes en partance pour Samsoun, chargées de femmes et d’enfants, sur ordre du kaïmakan Faik bey, rentreront vides plus vite que nécessaire. Raymond Kévorkian désignent les principaux responsables des persécu-tions antiarméniennes : Ali Faik bey, kaïmakan d’Ordou, le maire Pos-tuzâde Yousouf, le greffier du tribunal Rahmi effendi, le juge d’instruction Rüstem effendi, le directeur du ravitaillement Osman effendi, des percep-teurs, des notables et des chefs de tchété. Petite encyclopédie du génocide arménienhttp://denisdonikian.blog.lemonde.fr/category/3-la-periode-ittihadiste/b-lexecution/vilayet-de-trebizonde/

26 avril 1924 -- Empire ottoman/Syrie/Cilicie : des motions sont dépo-sées aux Conseils Représentatifs du Grand Liban, le 20 mars 1924, et de l’Etat d’Alep, le 26 avril 1924. Le Président de la Fédération des Etats de Syrie, Soubhi Barakat, adresse une lettre de protestation au Haut-Commis-saire de Syrie et du Liban, datée du 26 avril 1924, en demandant l’aide de la France dans le règlement du problème des compatriotes syriens de Cili-cie. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les édi-tions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses envi-

Page 25: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

rons sous le régime kémaliste dans les années 1920http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c

26 avril 1933 -- Allemagne : création officielle de la Gestapo, police poli-tique du Troisième Reich allemand. Hermann Goering, ministre de l'Inté-rieur de Prusse, crée la Gestapo, contraction de l'allemand "Geheime Staatspolizei" ("police secrète d'État"). Sa principale mission est d’éliminer toute opposition au régime national-socialiste. Aucun tribunal n'est habilité à contrôler ses activités. Elle procèdera à des exécutions sommaires, se li-vrera aux pires exactions et fera interner nombre de suspects en camp de concentration. Wikipedia : 26 avril

http://fr.wikipedia.org/wiki/26_avril

L’Internautehttp://www.linternaute.com/histoire/jour/26/4/a/1/0/1/index.shtml

26 avril 1938 -- Enregistrement obligatoire de tous les biens et proprié-tés juives en Allemagne. Chronologie de l'Holocauste (1939-1945) http://www.jewishgen.org/forgottencamps/General/TimeFr.html

26 avril 1941 -- Troisième ordonnance allemande donnant une nouvelle définition juridique des Juifs et imposant la nomination d’administrateurs provisoires pour les “ entreprises juives ” en Zone Occupée. « Est considé-rée comme juive toute personne qui a au moins trois grands-parents de pure race juive. Est considéré ipso jure comme de pure race juive un grand-parent ayant appartenu à la communauté religieuse juive. Est consi-déré également comme juive toute personne issue de deux grands-pa-rents de pure race juive et qui, au moment de la publication de la présente ordonnance, appartient à la communauté religieuse juive ou qui y entre ul-térieurement ; ou, au moment de la publication de la présente ordon-nance, a été mariée avec un Juif ou qui épouse ultérieurement un Juif. En cas de doute, est considérée comme juive toute personne qui appartient ou a appartenu à la communauté religieuse juive. » ajpnhttp://www.ajpn.org/1941.html

26 avril 1944 -- Les juifs de la ville de Munkacs (R.S.S. d'Ukraine) sont rassemblés dans un ghetto installé dans deux briqueteries, privées d'ins-tallations sanitaires. Des rabbins célèbres sont nés à Munkacs. Les juifs

Page 26: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

vivent dans cette ville depuis la seconde moitié du XVIIe siècle. Un train quitte Vienne (Autriche) avec 19 juifs déportés au camp d'exter-mination d'Auschwitz. ISRAËL VIVRA - LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVEhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#26

26 avril 1945 -- Évacuation du camp de concentration du Stutthof près de Dantzig (Gdansk) : les détenus sont transportés par mer jusqu'à Lübeck (Allemagne). Le voyage dure une semaine, de nombreux déportés meurent en cours de route. ISRAËL VIVRA - LIVRE DE LA MEMOIRE JUIVEhttp://israelvivra.com/calendavril.htm#26

26 avril 1994 -- Génocide des Tutsi du Rwanda : des membres du Congrès US ont exprimé leur inquiétude au sujet des massacres et ont fait pression sur l'administration pour plus d'action. Le 26 avril, le Sénat a pas-sé une résolution condamnant le massacre systématique des civils au Rwanda. Le Sous-comité des affaires étrangères de la Chambre des repré-sentants sur l'Afrique a tenu des auditions sur la situation le 4 mai. Les sé-nateurs Paul Simon et James Jefford, des membres du Sous-comité, Kweisi Mfume et Donald M. Payne du "Congressional Black Caucus" ont tous écrit au Président Bill Clinton pour lui demander une action plus efficace de la part des Etats-Unis. aidhhttp://www.aidh.org/rwand/ong-hrw.htm

26 avril 2006 -- TPIR /Génocide des Tutsi : Depuis plus de dix ans, les commémorations du mois d'avril donnent l'occasion aux autorités rwan-daises de rappeler les responsabilités internationales dans le déclenche-ment et l'accomplissement du génocide des Rwandais tutsis. Cette année, la relance des accusations a été particulièrement agressive. Parmi les autorités et puissances étrangères, le président Paul Kagame a nommément dénoncé à plusieurs reprises, les Nations unies, la France et la Belgique (par exemple le 26 avril, lors de diverses interviews accordées au cours de sa visite au Canada). En outre, à la déjà longue liste des griefs formulés à l'encontre du Tribunal pénal international pour le Rwanda s'ajoute le reproche de ne pas avoir poursuivi jusqu'à ce jour les personna-lités étrangères qui ont déserté le pays lors du génocide, ou coupables de complicité dans sa préparation ou son déroulement. aidh http://www.aidh.org/rwand/just-intimid06.htm

Page 27: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

26 avril 2009 -- Azerbaidjan : la destruction entièrement de la mosquée des Taliches à Bakou, 190 rue Murtuz Muchtare. Cette mosquée a été dé-truite dans l’indifférence générale. Voir la vidéo mise en ligne à la fin de cet article : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=48573

L’Azerbaïdjan détruit les mosquées des Talicheshttp://collectifvan.org/article.php?r=0&id=48573

26 avril 2009 -- Paris /Action du Collectif VAN « 1915/2009 : « Le néga-tionnisme ne connaît pas la crise » » - 5ème journée annuelle de sensibili-sation aux génocides et à leur négation. Cinq nouveaux soutiens de marque s’associent cette année à cette manifestation : L'Arche [le men-suel du judaïsme français] ; l'Association des droits de l’Homme de Turquie [IHD] - association de Turquie qui cautionne avec courage et pour la pre-mière fois une association issue de la diaspora arménienne - ; l'Institut As-syro-Chaldéen-Syriaque [IACS], SOS Racisme et l'UEJF. Ces associations re-joignent ainsi AIRCRIGE, le Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda [CPCR], le Collectif Urgence Darfour, la Communauté Rwandaise de France [CRF], Ibuka France, Mémorial 98, le MPCT et Vigilance Soudan, associa-tions déjà présentes lors de précédentes opérations dédiées au génocide en cours au Darfour, à la Shoah, au génocide des Tutsi et au génocide des Arméniens. Au total, 15 associations des droits de l'homme se mobilisent autour du Collectif VAN pour cette nouvelle action solidaire qui s'inscrit non seulement dans la perspective des prochaines élections européennes et des débats sur l'adhésion de la Turquie à l'U.E., mais aussi dans celle de la Saison de la Turquie en France [juillet 2009/mars 2010] : on a en effet tout lieu de penser que cette saison 'culturelle' passera sous silence le né-gationnisme d'Etat de la Turquie et le sort des minorités, victimes de géno-cides pluriels. 1915/2009 : « Le négationnisme ne connaît pas la crise » http://col-lectifvan.org/article.php?r=9&id=30007

26 avril 2010 -- Turquie : des contre-manifestations négationnistes se tiennent à Istanbul le lundi 26 avril 2010. Elles répondent à celles des mili-tants et sympathisants turcs et kurdes de l’IHD, branche d’Istanbul [The Human Rights Association de Turquie - HRA – en turc İnsan Hakları Derneği – İHD] qui, le samedi 24 avril 2010, avaient commémoré le génocide armé-nien à Istanbul. Quelques dizaines de militants s’étaient réunis silencieuse-ment à la gare Haydar Pacha d’Istanbul, lieu chargé d’histoire, puisque point de départ en 1915, des convois des déportés arméniens. Les mani-festants tenaient les photos des 250 intellectuels arméniens assassinés lors de la rafle du 24 avril 1915. L’avocate et militante turque Eren Keskin avait lu une déclaration soulignant l’importance de la reconnaissance et

Page 28: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

de la justice. Dans la soirée, une autre commémoration avait eu lieu à Tak-sim, dans un climat très tendu et sous haute protection policière. Le Collectif VAN rend hommage aux militants turcs http://www.col-lectifvan.org/article.php?r=0&id=42934

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53707

Génocide arménien: Déclaration du Président ObamaInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

livre la déclaration de Barack Obama traduite par Gilbert Béguian et mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Maga-zine) le 26 avril 2011.

Déclaration du Président OBAMA pour le Jour du Souvenir Armé-nien

NAM

Nous nous rappelons solennellement les événements horribles qui se sont passé il y a quatre-vingt seize ans, et qui ont constitué l’une des pires atro-cités du vingtième siècle. En 1915, 1,5 million d’Arméniens ont été massa-crés ou ont marché à la mort dans les derniers jours de l’Empire Ottoman. J’ai invariablement déclaré mon propre avis sur ce qui s’est passé en 1915, et mon avis sur cette histoire n’a pas changé. Une reconnaissance entière, franche et juste des ces faits est dans notre intérêt à tous. La contestation de l’histoire déstabilise le présent et salit la mémoire de ceux dont les vies ont été prises, tandis que réanimer le passé constitue les fondations so-lides pour un futur commun pacifique et prospère. L’histoire nous apprend que nos nations sont plus fortes et notre cause plus juste quand nous re-connaissons comme il convient les passés douloureux et travaillons à réta-blir les ponts de la compréhension vers un lendemain meilleur. Les Etats-Unis ont bien appris cette leçon des chapitres sombres de notre propre his-toire.

Je supporte les initiatives courageuses prises par des personnes en Armé-nie et en Turquie pour favoriser un dialogue qui reconnaisse leur histoire

Page 29: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

commune. Tandis que nous commémorons le Meds Yeghern et rendons hommage à ceux qui ont péri, nous nous engageons à nouveau à faire en sorte que des événements dévastateurs comme ceux-là ne se repro-duisent jamais. C’est une cause contemporaine que des milliers d’Armé-niens d’Amérique ont fait leur. L’héritage du peuple arménien est celui de la résistance, de la détermination et de victoire contre ceux qui ont voulu les détruire. Les Etats-Unis ont largement bénéficié des contributions signi-ficatives des Arméniens américains à notre nation, dont beaucoup sont des descendants des survivants du Meds Yeghern.

Les Américains d’ascendance arménienne ont renforcé notre société et nos communautés avec leurs riches culture et traditions. L’esprit des Ar-méniens en face de cette histoire tragique inspire tous ceux qui appellent un monde plus pacifique et juste. Nos cœurs et prières sont partout avec les Arméniens tandis que nous nous rappelons les horreurs du Meds Ye-ghern, honorons la mémoire de ceux qui ont souffert, et disons notre ami-tié et notre profond respect pour le peuple arménien.

mardi 26 avril 2011, Jean [email protected]

Traduction Gilbert Béguian pour Armenews

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69571

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53695

Évolution de la stratégie militaire turque

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en arménien du journal

Artaroutioun (Justice) parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 24 avril 2011.

FEAJD

24 avril 2011

***

Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération

Page 30: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Euro-Arménienne :

Que l’Arménie ait été classée pendant une vingtaine d’années parmi les pays ennemis potentiels, rien d’étonnant. Mais qu’Ankara ait pensé qu’Erevan présentait un danger sur le plan militaire, relève de l’absurdité, voire de la paranoïa.

Que l’Arménie ait couru au secours de ses compatriotes du Haut-Karabakh suite à l’agression de l’armée azerbaidjanaise et ait damé le pion à Bakou, a désagréablement surpris Ankara. Au point qu’en 1994, plusieurs divisions de l’armée turque étaient alignées le long de la frontière arménienne, et que sans l’intervention de l’OTAN, elles auraient franchi l’Araxe pour se diriger vers Erevan, distante d’une trentaine de Km.

Avec la signature de l’accord militaire arméno-russe de l’été dernier, il sera difficile pour Ankara d’agresser militairement l’Arménie sans être inquiété en retour par Moscou. Par contre soutenir militairement Bakou qui rêve d’en découdre avec les Arméniens, est un moyen détourné de mettre en œuvre sa stratégie.

Si l’Arménie et la diaspora arménienne présentent un danger, ce n’est pas sur le plan militaire mais politique, des droits de l’homme ou de la justice, en dégradant son image face à la communauté internationale. Il suffit de voir les simagrées des dirigeants turcs dans les organisations internationales quand il s’agit de faire passer ‘la pilule’ du rapprochement avec l’Arménie.

Ce n’est pas demain, ni même après-demain que la Sublime Porte s’entrouvrira aux Arméniens. D’ailleurs quand on voit ce qu’il y a derrière, vaut mieux qu’elle reste fermée.

* Brève *

Extraits de la déclaration du président Obama en date du 23 Avril 2011 : http://www.armenianweekly.com/2011/04/23/president-obama-once-again-betrays-promise-to-recognize-armenian-genocide/

*

Nous nous souvenons solennellement des événements horribles qui ont eu lieu 96 années auparavant, résultant de l’une des pires atrocités du 20e siècle. En 1915, 1,5 million d’Arméniens ont été massacrés ou ont marché à la mort dans les derniers jours de l’Empire ottoman. J’ai toujours donné mon point de vue ce qui s’est passé en 1915, et mon point de vue est que l’histoire n’a pas changé. Un accusé de réception complet, franc et juste

Page 31: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

des faits est notre intérêt à tous.

Tout règlement de comptes avec le passé constitue une base solide pour un avenir partagé, pacifique et prospère. L’histoire nous enseigne que nos nations sont plus fortes et notre cause est plus juste quand nous reconnaissons convenablement un passé douloureux et travaillons à la reconstruction des ponts de compréhension vers un avenir meilleur. Je soutiens les mesures courageuses prises par des individus en Arménie et la Turquie à favoriser un dialogue qui reconnaisse leur histoire commune.

(…)

*

De nouveau le président Obama a failli à sa promesse de campagne de reconnaître le génocide des Arméniens en utilisant périphrases et circonlocutions. Une fois n’est pas coutume. Ses électeurs arméno-américains sont déçus, les électeurs turco-américains et la Turquie satisfaits. Le processus de normalisation arméno-turc, bien que moribond, a toujours bon dos. Quel magnifique paravent pour se cacher derrière.

***

La notion militaire en Turquie et la menace turque

*

En Octobre 2010 le Conseil de Sécurité National turc a modifié la Stratégie concernant la sécurité nationale, valable pour les cinq prochaines années. La Syrie, l’Iran, la Bulgarie, la Géorgie et l’Arménie ont été retirés de la liste des pays représentant une menace extérieure pour la Turquie. Israël a été classé comme ennemi "Potentiel". La Russie n’a pas changée de liste, malgré les relations chaleureuses sans précédents entre les deux pays dans la période récente, relations comparables seulement aux années 1920.

Décembre 2007, la doctrine militaire de la République d’Arménie considérait la Turquie comme une "menace potentielle", document qui a provoqué qui en 2008, dans le cadre de l’expertise internationale, des accusations et des remises en causes par les experts de l’OTAN. Le classement de l’Arménie par la Turquie est purement déclaratif et fantaisiste, ce qui peut être facilement démontré par les nombreuses déclarations faites par de Hauts diplomates et responsables turcs quant à la détermination de la Turquie à soutenir l’Azerbaïdjan dans une éventuelle guerre contre l’Arménie. Aussi, nous examinerons cette question dans le contexte de la véritable conception militaire de la Turquie.

Page 32: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Avant l’effondrement de l’Union soviétique, le concept militaire de la Turquie était en grande partie de nature défensive et reposait sur des calculs d’une guerre menée avec des forces et des armes conventionnelles. Les questions relatives à l’utilisation d’armes nucléaires, étaient à la charge de l’OTAN et des États-Unis. Pendant la guerre froide, l’OTAN faisait valoir que l’armée turque était en mesure de tenir le terrain en cas d’attaque de l’armée soviétique ou du Pacte de Varsovie - avant la contre-attaque des forces alliées.

L’armée turque pensait pouvoir maintenir quelques temps l’ennemi à la frontière, avant d’effectuer une retraite ordonnée. Les experts américains étaient moins optimistes, selon les calculs de la fin des années 1950. Les Turcs auraient été rapidement refoulés vers Iskenderun (golfe d’Alexandrette). Malgré que ces calculs aient évolué au fil du temps, en 1990 l’état-major turc considérait toujours la sécurité nationale sur plusieurs fronts simultanément comme la principale préoccupation du pays.

Dans la première moitié de 1990, cette approche restait toujours de mise. En 1997, les stratèges militaires turcs en se basant sur les forces conventionnelles, ont estimé que la principale menace pour la sécurité du pays viendrait de pays comme la Russie, la Grèce, l’Irak, l’Iran et la Syrie, motivés par des revendications territoriales. L’ancien Ambassadeur de Turquie à Washington, Sukru Elekdag, dans son célèbre article "La stratégie militaire type deux et demie" qui explicitait la position du ministre de la Défense, a souligné que la Turquie doit planifier et se tenir prête à mener une guerre à grande échelle simultanément sur deux fronts différents (par exemple, contre la Syrie et la Grèce) et une guerre interne - contre les rebelles kurdes.

Selon ce concept, les forces armées turques ont été réorganisées, formées et armées, avec deux objectifs principaux : - les forces terrestres et aériennes devaient arrêter l’invasion des puissants blindés de l’Est (URSS/Russie) et du Sud (Syrie, Irak), puis passer à une défense en profondeur ; - l’armée et les forces internes (gendarmerie) devaient être prêtes à faire la guerre contre la guérilla, en s’appuyant sur les zones fortifiées avec une force d’intervention rapide et maniable. La flotte quant à elle devait contrôler le Bosphore. Ainsi, des forces armées nécessaires agiraient avec une mobilité tactique, tandis que la mobilité stratégique et la capacité de frapper derrière les lignes ennemies étaient considérées comme moins importantes. Evidemment, la guerre se déroulant sur le sol turc.

Jusqu’à récemment, l’élite militaire turque se rangeait derrière l’avis de Kemal Atatürk, à savoir : - que le destin de la Turquie est lié uniquement à

Page 33: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

l’Occident et que tenter d’accroître l’influence du monde musulman était considéré comme la volonté des islamistes, ce qui pourrait nuire à la vision pro-occidentale du pays. Cependant, au début de 1999, le ministère de la Défense a publié un guide officiel, "Livre blanc - Défense 1998", qui s’écartant de 70 ans de politique étrangère inchangée, considérait la Turquie comme étant un pays d’Eurasie, "ce qui nécessitait de maintenir et de développer les relations avec l’Occident et avec l’Orient". Le guide présentait également les grands principes de la politique militaire officielle de la Turquie : - 1- Dissuasion. Organisation d’une force militaire capable de répondre aux menaces externes et internes. - 2- Sécurité collective. Participation active dans des alliances et des organisations, internationales et régionales, et notamment dans l’OTAN et dans les cercles occidentaux. - 3- Défense préventive. La capacité de détection d’ "agressions" potentielles et mise en œuvre d’actions préventives. - 4- Rétablissement de la paix. Aptitude à intervenir dans les conflits et à participer aux opérations de paix.

Ces articles viennent s’ajouter aux thèses de l’ancien chef d’état-major turc, Hussein Kivrikoglu, qui dans son livre "Guerre préventive" stipule que les forces armées doivent être prêtes à prévenir toutes menaces aux intérêts de la Turquie - avant qu’elles ne se produisent. Ainsi : - "Le concept global des années 2000 concernant les opérations nécessaires pour contrôler une zone où il y a un agresseur et le vaincre chez lui et aux abords du champ de bataille. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’avoir une armée avec une puissance de feu supérieure et des capacités de manœuvre importantes, de clarifier les points faibles de l’agresseur, de connaitre et d’identifier des cibles, de coordonner et d’utiliser efficacement les systèmes d’alerte, de maitriser le commandement et le contrôle des communications et de l’information, ainsi que de la guerre électronique."

Ainsi, même dans les documents officiels le commandement turc prévoit que les guerres futures se dérouleront à l’extérieur de la Turquie. En analysant ces éléments dans une revue faisant autorité de l’armée américaine ‘Paramiterz, un expert renommé dans le domaine des questions militaires turques, Michael Hickok, arrive à la même conclusion, à savoir : "Ankara a adopté un concept qui prévoit l’élimination des menaces hors de son territoire souverain. Les forces armées turques sont non seulement capables mais veulent agir en dehors de leur frontière."

"Ces objectifs sont extrêmement ambitieux et en partie déjà mis en œuvre par un programme de modernisation des forces armées turques. Retour en août 1998 ; en attendant la nomination du chef d’état-major de l’armée, le général Kivrikoglu souligne que : "le déploiement rapide de troupes dans

Page 34: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

les régions éloignées est vital pour les risques et les responsabilités que nous pourrions prendre pour nous-mêmes ; et de présenter ensuite le programme de modernisation, afin d’offrir la mobilité stratégique à la Turquie, par une action commune et une capacité à frapper au-delà des frontières du pays. La mise en œuvre de cette stratégie, selon le général Kivrikoglu conduira au fait que « l’armée turque aura de tels armements qui lui donneront un avantage sur l’ennemi sur l’arrière de son territoire. L’Armée de terre sera équipée de chars modernes, blindés et équipés avec les dernières technologies, et dotés de systèmes antitanks efficaces, soutenus par le biais de défense aérienne, ainsi que par des hélicoptères pour le transport de commandos ... de plus, un système de collecte d’information permettra à tous les niveaux d’identifier, de définir et de reconnaître les capacités de l’ennemi.

Sur la base de ces éléments et selon les estimations données par l’ancien Vice-ministre de la Défense, le général Arthur Aghabekian, le commandement de l’armée arménienne dispose d’informations suffisantes sur la doctrine militaire turque :

"Hormis l’Azerbaïdjan, la Turquie continue de faire peser une grave menace. Dans le concept militaire national de la Turquie, adopté lors en 1998, l’Arménie est considérée comme le deuxième adversaire probable, juste après la Grèce. Les autorités arméniennes actuelles considèrent les militaires turcs comme des "forces extrêmement nationalistes". En outre, la Turquie a été directement impliquée dans le conflit arméno-azerbaïdjanais. Elle a entrepris la restructuration, la préparation au combat, et d’une façon générale la formation des forces armées azerbaïdjanaises."

La réflexion stratégique de la Turquie a subi une transformation que même les analystes turcs et américains décrivent cela comme étant un nouveau programme ottoman. "Avec cette démarche, les analystes russes notent que ‘nous sommes témoins de la reprise rapide de la Sublime Porte avec toutes les conséquences qui en découlent." L’analyse du rapport présenté le 3 Décembre 1999 dans l’une des institutions de Washington par le ministre de la Défense turc, Hikmet Sami Turki, n’exclut pas non plus une invasion militaire directe de la Turquie dans le Caucase, en particulier en ce qui concerne le conflit du Karabakh.

Ainsi, la Turquie qui a repris le rôle de nouveau chef islamique d’Asie centrale vers les Balkans, est devenue plus dangereuse pour ses voisins et même plus, imprévisible pour ses alliés. Soyons réalistes, comme avant la Turquie menace l’existence même de l’Arménie. Par conséquent, tout changement dans la doctrine militaire de l’Arménie ne doit pas minimiser la menace turque, et se doit de développer encore plus clairement les défenses arméniennes et prévoir les stratégies de libération.

Page 35: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

*

Armen Ayvazian - Docteur en sciences politiques

*

22 avril 2011 – Artaroutioun (Justice) : http://www.ardarutyun.org/?p=4169

URL originale :

http://eafjd.eu/spip.php?breve2809

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53668

GENOCIDE ARMENIEN

TurquieGénocide arménien, la fin du dénile JDD

International | 23 Avril 2011 | Mise à jour le 24 Avril 2011

En ce jour anniversaire du début du génocide, historiens et militants turcs osent enfin affronter la réalité historique.

Les toutes premières cérémonies publiques, l’an dernier à Istanbul, avaient une dimension historique. Une poignée de militants et d’intellec-tuels, encadrés par des bataillons de policiers anti-émeutes, avaient bravé le plus profond des tabous de la Turquie. Cette année, les activistes à l’ori-gine des commémorations du 24 avril – le jour où, en 1915, le gouverne-ment "Jeune-Turc" déclencha le génocide des Arméniens en raflant plu-sieurs centaines de notables à Istanbul – tenteront d’installer ce jour du souvenir dans le paysage turc.

L’IHD (association des droits de l’homme), appelle ainsi à un rassemble-ment devant le musée des Arts islamiques, à deux pas de la mosquée bleue ou de Sainte-Sophie. Malgré un siècle de déni, les traces du crime sont omniprésentes en Turquie.

"Les villes turques conservent les secrets d’un passé criminel. Il y a des scènes du crime, à côté desquelles les gens passent sans avoir la moindre connaissance de la véritable histoire de ces lieux", explique la sociologue Ayse Günaysu, partisane de la reconnaissance du génocide par la Turquie.

Page 36: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Une autre cérémonie du souvenir se tiendra sur la place Taksim, en plein cœur d’Istanbul, à l’initiative d’un collectif antiraciste, Dur De, et de plu-sieurs dizaines d’intellectuels. Les mêmes instigateurs avaient lancé un appel en décembre 2008, pour "demander pardon" aux Arméniens. La pé-tition avait recueilli 30.000 signatures sur Internet.

La société civile, elle aussi, se saisit de la question

Secouée par l’assassinat du journaliste arméno-turc Hrant Dink en 2007, la société civile turque s’est emparée de la question arménienne. Les livres abordant "les événements de 1915" se multiplient. La recherche universi-taire commence à explorer ce "trou noir historique". La parole des descen-dants de survivants du génocide, qui ont été convertis à l’islam, se libère. Auteur du Livre de ma grand-mère, qui racontait le destin de l’une de ces milliers de femmes arméniennes enlevées ou islamisées de force, l’avo-cate Fethiyé Çetin a cosigné Les Petits Enfants, une collection précieuse de témoignages. Reste qu’à l’approche du centenaire, célébré en 2015, la position de l’État reste essentiellement défensive. Officiellement, la Tur-quie reconnaît des massacres réciproques mais rejette le terme de géno-cide. Signe d’un assouplissement, selon le quotidien Sabah, les autorités pourraient toutefois envoyer cette année un représentant aux commémo-rations du 24 avril.

Guillaume Perrier, correspondance à Istanbul - Le Journal du Dimanche

Samedi 23 Avril 2011 http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Genocide-armenien-la-fin-du-de-ni-303269/?from=headlineshttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53663

Le « 24 avril 1915» commémoré pour la deuxième année consécutive en Turquie26 avril 2011

Par Jean Marcou

OVIPOT

Pour la deuxième année consécutive, des manifestations ont commémoré, en Turquie, le «24 avril 1915», début du génocide des Arméniens de l’Em-pire ottoman. Mais cette année, ces manifestations ne sont pas restées circonscrites à Istanbul, cinq autres villes (Ankara, Bodrum, Bursa, Diyar-bakır et Izmir), ont accueilli des commémorations similaires. À Istanbul

Page 37: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

même, quelques centaines de personnes ont manifesté, Place Taksim, à l’appel notamment d’IDH (Insan Hakları Derneği, l’Association des Droits de l’Homme). Mais un rassemblement s’est tenu également dans le quar-tier de Sultanahmet, en face du Musée des arts turcs et islamiques, pour rappeler que ce dernier avait été une prison où avaient été incarcérés les intellectuels arméniens d’Istanbul, avant d’être déportés ou envoyés vers la mort. Les militants d’IDH ont expliqué qu’il fallait que ce genre de lieux de mémoire cesse d’être couverts par l’ignorance et les tabous officiels. L’un d’entre eux, l’avocat Ahmet Tamer a déclaré notamment : «L’évoca-tion du génocide des juifs ou de celui des autochtones américains ne posent désormais aucun problème. Mais pourquoi hésite-t-on encore à parler du génocide commis sur ces terres ? Je suppose que c’est parce que nous avons du mal à nous confronter à nous-mêmes.»

Comme l’observe Guillaume Perrier dans «Le Monde» (édition du 26 avril 2011), «après un long silence en Turquie sur le génocide d’environ un mil-lion et demi d’Arméniens ottomans, les commémorations du 24 avril 1915, date du début du génocide, se banalisent». Le phénomène remonte à 2005, lorsqu’une université privée d’Istanbul, l’Université de Bilgi, a ac-cueilli pour la première fois en Turquie, un colloque consacré au sujet, qui venait d’être interdit dans une université publique. Deux ans plus tard, l’assassinat du journaliste turc d’origine arménienne, Hrant Dink, devait provoquer une manifestation de près de 100000 personnes, défilant au cœur d’Istanbul, aux cris de «Nous sommes tous des Arméniens !» (cf. notre édition du 30 janvier 2007). En décembre 2008, des intellectuels turcs décidaient de lancer la pétition «Özürdiliyorüz», demandant pardon aux Arméniens, une initiative qui, en dépit des tentatives faites en ce sens, ne fit pas l’objet de poursuites judiciaires (cf. notre édition du 22 jan-vier 2009). Enfin, l’an dernier pour la première fois des manifestations commémoraient «le 24 avril» à Taksim et devant la gare de Haydarpaşa, à Istanbul (cf. notre édition du 28 avril 2010). On remarque par ailleurs, que depuis ces dernières années, des ouvrages scientifiques sur le génocide, notamment ceux de l’historien turc, Taner Akşam, sont souvent acces-sibles dans les librairies spécialisées.

Cette évolution est sans doute le résultat des mutations politiques qui se sont produites au cours de la dernière décennie, et qui ont vu la société turque remettre en cause ou tout au moins questionner un certain nombre de tabous de l’Histoire officielle. Cette accentuation de la démocratisation et de la revendication d’un Etat de droit véritable suscite une aspiration de plus en plus forte à connaître le passé et à percer le secret qui entoure un certain nombre d’événements sensibles (massacres de Dersim en 1938, impôt sur l’existence pendant la seconde guerre mondiale, pogroms contre les Grecs d’Istanbul en 1955…). On observe d’ailleurs que la dénon-ciation de ces tabous est aussi souvent présente dans la production litté-raire ou cinématographique en Turquie, ces dernières années.

Page 38: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Ce mouvement n’a toutefois pas fait évoluer la position officielle sur le gé-nocide. Le gouvernement de l’AKP, qui a pourtant joué un rôle non négli-geable dans la démilitarisation du système politique et dans l’ouverture de la société turque, que nous évoquions précédemment, a repris, à cet égard, la position de ses prédécesseurs : les massacres, déportations et éliminations systématiques qui se produits en 1915 ne constituent pas un «génocide», mais sont la conséquence regrettable des malheurs endurés par les peuples de l’Empire ottoman pendant le premier conflit mondial. C’est sur ces bases que les autorités turques ont réagi aux propos atten-dus du président des Etats-Unis sur la question. Bien que Barack Obama n’ait à nouveau pas prononcé le mot de «génocide» cette année, et qu’il se soit contenté d’évoquer «la grande catastrophe», le ministre turc des affaires étrangères s’est dit déçu. Observant que la déclaration du pré-sident américain avait été faite le 23 avril, Ahmet Davutoğlu a en effet re-gretté qu’elle ait été «partiale» et qu’elle ne soit pas souvenu que cette date est aussi en Turquie la fête de la souveraineté et des enfants. Si ce maintien de la position officielle à l’égard du «24 avril» n’est en l’occur-rence pas nouveau, en revanche l’attachement à la célébration du «23 avril» exprimé par un ministre de l’AKP peut surprendre, quand on sait qu’un certain nombre de municipalités du parti majoritaire ont eu ten-dance à «snober», ces dernières années, cette fête considérée comme ké-maliste, pour lui préférer la célébration de la naissance du prophète… Mais c’est bien là, la seule innovation qui transparaît dans la réaction officielle du gouvernement turc…

Jean Marcou

http://ovipot.hypotheses.org/5557

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53701

Commémorations du 24 avril à Istanbul24 avril 2011

Le Monde - Blogs

Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde

Plusieurs commémorations publiques ont été organisées à Istanbul et à travers la Turquie pour le 24 avril, jour de la rafle des notables arméniens

Page 39: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

d’Istanbul qui marque en 1915, le début du génocide par le “Comité Union et Progrès”.

L’Association des droits de l’Homme d’Istanbul (IHD ) avait appelé à un rassemblement devant le musée des Arts turcs et islamiques. C’est dans cette ancienne prison, le palais d’Ibrahim Pacha,que furent détenus les in-tellectuels et politiciens arméniens avant d’être déportés.

Sur la banderole: “1915 est un génocide. Un génocide est un crime contre l’humanité”.

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/04/24/commemorations-du-24-avril-a-istanbul/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53690

Des centaines de personnes ont commémoré le 96e anniversaire du génocide arménien à IstanbulNAM

Des centaines de personnes, des membres de la communauté arménienne mais aussi de nombreux Turcs et Kurdes musulmans se sont rassemblée le dimanche 24 avril pour marquer le 96e anniversaire du génocide d’un mil-lion et demi d’Arméniens de l’Empire ottoman en 1915, brisant ainsi, pour la deuxième année consécutive et avec plus d’ampleur le tabou d’un crime contre l’humanité que la Turquie persiste à nier. Les manifestants se sont recueillis sur la place de Taksim, au cœur de l’un des quartiers les plus animés de l’ancienne capitale ottomane, le genoux à terre, tenant des bougies allumées et des oeillets rouges, en signe d’hommage aux vic-times du génocide, au son de mélodies arméniennes invitant au recueille-ment, retransmises par des haut-parleurs. Ils ont ensuite jeté les fleurs sur une grande banderole portant l’inscription « cette douleur est notre dou-leur ».

Différents intervenant ont pris la parole lors du rassemblement organisé par des intellectuels et des militants et défenseurs turcs des droits de l’homme, énumérant notamment les noms de plus de 250 personnalités arméniennes, responsables politiques intellectuels, ecclésiastiques et ar-tistes arrêtés à Constantinople sur ordre du gouvernement Jeune Turc ce jours du 24 avril 1915 qui donnait le coup d’envoi des massacres et dépor-tations de la population arménienne de l’ensemble de l’Empire ottoman, victime de ce premier génocide du 20e siècle qui demande toujours à être

Page 40: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

reconnu par la Turquie et la communauté des nations. Plus tôt dans la journée de dimanche, plusieurs dizaines d’intellectuels turcs se sont ras-semblés à l’extérieur d’un musée d’Istanbul qui avait fait office de prison pour les Arméniens arrêtés.

Quoique plus important que le premier rassemblement commémoratif or-ganisé le 24 avril 2010 dans la plus grande ville de Turquie, ce rassemble-ment qui conteste la version officielle turque des événements de 1915, ce qui aurait constitué en soi un délit passible de lourdes peines d’emprison-nement il n’y a pas si longtemps, s’est déroule relativement dans le calme. Un petit groupe de nationalistes turcs a certes manifesté son hosti-lité à la cérémonie commémorative à l’autre extrémité de la place Taksim, mais n’est pas parvenu à en empêcher le déroulement, les forces de l’ordre ayant accompli leur mission. Un cordon de policiers des forces anti-émeute déployé entre les deux groupes a en effet empêché tout déborde-ment. Les manifestants nationalistes turcs, qui hurlaient des slogans niant l’existence du génocide, se mêlaient à des Azéris, qui dénonçaient l’ « oc-cupation de territoires azerbaïdjanais par les Arméniens ». Si les autorités turques ont permis l’expression publique d’une commémoration du géno-cide de 1915, elles n’ont pas changé d’un iota leur lecture de l’histoire ot-tomane.

Comme l’an dernier, le chef de la diplomatie turque, M. Davutoglu, a ainsi vivement critiqué la déclaration du président américain Barack Obama en hommage aux victimes d’un génocide qu’il n’a pourtant pas voulu, pas plus que l’an dernier, appeler de son nom, lui préférant la formule ellip-tique de Medz Yeghern empruntée à la langue arménienne, revenant ainsi sur ses engagements pris lors de sa campagne électorale en 2008.

mardi 26 avril 2011, [email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69573

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53692

USA

Obama rend hommage aux Arméniens en Turquie, sans parler de génocideLa Presse Canadienne

Page 41: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

De The Associated Press – Il y a 19 heures

WASHINGTON — Le président des États-Unis a souligné, samedi, l'anniver-saire du massacre commis il y a près d'un siècle contre des Arméniens en Turquie en utilisant le terme «horrible», mais en refusant, une fois de plus, d'employer celui de «génocide».

Dans une déclaration écrite, Barack Obama a affirmé que le meurtre de quelque 1,5 million d'Arméniens, en 1915, constituait l'une des pires atro-cités du 20e siècle.

Mais pour une troisième année d'affilée, M. Obama n'a pas utilisé le terme «génocide» pour décrire le massacre.

Lors de sa campagne présidentielle, M. Obama avait promis de reconnaître ce massacre comme un génocide.

Mais depuis 2009, devant l'âpre résistance de la Turquie, un allié clé au sein de l'OTAN, le président américain a refusé d'employer un tel mot.

La plupart des historiens considèrent ce massacre comme le premier gé-nocide du 20e siècle et estiment que jusqu'à 1,5 million d'Arméniens ont été tués.

Toutefois, les dirigeants turques s'opposent depuis longtemps à l'emploi du mot «génocide», faisant valoir que le nombre de victimes est exagéré et que plusieurs personnes sont mortes des deux côtés lors de la chute de l'Empire Ottoman, au cours de la Première Guerre mondiale.

Dans sa déclaration, le président Obama a affirmé que la contestation de l'histoire «déstabilisait le présent et souillait le souvenir des personnes ayant perdu leur vie». Il a ajouté que les États-Unis l'avaient appris avec les sombres chapitres de leur propre histoire.

Il a salué les efforts accomplis en Arménie et en Turquie pour encourager un dialogue qui prend acte de l'histoire commune des deux pays.

Mais Barack Obama s'est limité à utiliser le nom donné par les Arméniens au massacre, «Meds Yeghern», et à rendre hommage «à la mémoire des ceux qui ont péri».

Il a ajouté que son opinion sur cette question n'avait pas changé depuis son élection.

«Une reconnaissance complète, franche et juste des faits est dans l'intérêt de tous», a-t-il fait valoir.

Page 42: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Copyright © 2011 The Canadian Press. Tous droits réservés.

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALe-qM5gkFG2o1gxFzTpW-rOx4XHoiacSRA?docId=6650326

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53658

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

ASSOCIATION TURCO-AMÉRICAINE A RÉAGI AU DISCOURS D'OBAMA

"Il a fermé ses yeux sur les souffrances des Turcs de l'époque"

Posted 25.04.2011 11:11:18 UTC Updated 25.04.2011 11:11:18 UTC

L'association turco-américaine dont le centre se trouve à Washington, a annoncé que le président Barack Obama n'avait pas, lors de son discours rituel du 24 avril, tenu en compte le nettoyage ethnique et les souffrances qu'avaient subis les Turcs lors des incidents de 1915.

Le communiqué publié par le président de l'association, Lincoln McCurdy, a rappelé qu'à cette époque, les Turcs avaient été massacrés dans les Bal-kans, la Caucase et à l'est de l'Anatolie.

Affirmant qu'Obama glorifiait les souffrances des Arméniens, suivant l'es-prit missionnaire, le communiqué a ajouté qu'il fermait les yeux sur le massacre qu'avaient vécu les Turcs.

Le communiqué a également rappelé que cinq millions de Turc avaient été tués et plus de cinq millions cinq cents autres ont du quitter leur territoires où ils vivaient depuis des siècles.

"Sans une reconnaissance complète et égale de la tragédie des Musul-mans de l'époque vivant sur les territoires ottomanes, un accord ne sera

Page 43: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

jamais conclu entre les Turcs et les Arméniens. Avec une approche pleine de préjugés et d'intolérance, unilatérale et raciste, avec une logique pro-pagandiste, les réalités historiques ne seront jamais connues" a poursuit le communiqué.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=71d5bfab-9db2-4e6d-983c-32caf7e45a05&title=Association%20turco-am%C3%A9ricaine%20a%20r%C3%A9agi%20au%20discours%20d%27Obama

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53670

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

ETATS-UNIS : MANIFESTATIONS DES TURCS ET DES AR-MÉNIENS À WASHINGTON

Les Turcs et les Arméniens ont manifesté devant l'Ambassade de Turquie à Washington

Posted 25.04.2011 10:41:43 UTC Updated 25.04.2011 10:41:43 UTC

Le nombre des Turcs était cette fois supérieure aux Arméniens.

A l’occasion du jour du 24 avril, date fixée par les Arméniens pour commé-morer les incidents de 1915, les Turcs ont commencé des préparatifs plu-sieurs jours avant devant l’ambassade de Turquie.

Les Turcs vivant à Washington et aux environs se sont rassemblés avec des drapeaux et des pancartes tôt dans la matinée devant le bâtiment.

Le groupe à qui se sont joints les Turcs d’Azerbaïdjan, ont porté des dra-peaux turcs, azerbaidjanais et américains, de même que des affiches rap-portant les massacres des Turcs perpétrés par les Arméniens en 1915, ain-si que les détails de l’invasion du Haut-Karabagh par ces derniers.

Page 44: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Les manifestants turcs ont chanté l’hymne de l’indépendance, l’hymne na-tionale azerbaïdjanaise et la marche de la jeunesse. Ils ont scandé des slo-gans à l’aide des haut-parleurs.

La manifestation qui s’est tenue sous des mesures de sécurité renforcées, s’est achevée sans incident.

A la suite de la manifestation, l’ambassadeur Namık Tan a exprimé ses re-merciements aux Turcs et aux Turcs d’Azerbaïdjan en les invitant à l’am-bassade de Turquie.

L’ambassadeur Namık Tan a attiré l’attention sur la supériorité en nombre des Turcs pour la première fois aujourd’hui en ces manifestations, souli-gnant que tout le monde devait en prendre conscience de son importance. Namık Tan a observé qu’un résultat ne pouvait être obtenu si le néces-saire n’était pas fait avec l’esprit de solidarité.

Le président de l'Assemblée des Associations Turco-Américaines (ATAA), Günay Evinç a estimé que ce jour était un tournant dans l’histoire turco-américaine, évaluant que la communauté turco-américaine avait commen-cé à faire usage de ses droits.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=3c14cb64-9d91-42a1-9446-e1e037c7a616

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53676

France

Le Collectif VAN s’exposeNAM

Fidèle à sa mission de sensibilisation du grand public sur la problématique des génocides et à leur négation, le Collectif VAN a planté sa tente une fois de plus face à Notre-Dame de Paris pour une journée d’information au lendemain de la 96ème commémoration du génocide des Arméniens.

Panneaux dressés, symboles exposés et centre d’information ouvert à tous, littérature à l’appui, le Collectif VAN peut s’enorgueillir d’une nou-velle réussite avec plusieurs centaines de demandes de renseignements sur la question et des milliers de badauds attentifs à l’exposition proposée.

Page 45: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Selon une information recueillie sur place, le fils d’une famille turque s’in-terrogeant sur le pourquoi d’une telle démonstration, a admis qu’il y avait eu génocide.

A propos de la proposition de loi visant à pénaliser la négation du génocide des Arméniens, j’ai posé la question à 10 visiteurs, dont 3 arméniens d’ori-gine, 1 originaire de Turquie, 4 français de souche et 1 allemand

Que diriez si les sénateurs rejetaient la proposition de loi anti-négation-niste sur le génocide arménien ?

Les 4 Arméniens

« S’ils ne la vote pas, je voterais même contre mes convictions », dit l’un d’eux, tandis qu’un autre s’étonne qu’on n’en parle pas à la télévision. Quant aux deux autres, ils disent de concert « j’aurais honte pour eux. » « Ils n’avaient qu’à pas adopter la reconnaissance parce que cette loi est une suite logique »

Les 4 Français

« Je n’étais pas au courant qu’il y avait cette proposition de loi ! Mais si les arméniens sont inquiétés par les turcs, je dirai aux sénateurs qu’il faut vo-ter la loi ».

« Ce génocide et les autres très bien exposés ici me font horreur, dit cette dame. Ça suffit maintenant avec la Turquie ! Que les sénateurs fassent leur devoir ! »

« J’ai des amis arméniens, des gens formidables . Mais on sent qu’ils sont résignés sur cette question. Ça ne tiendrait qu’à moi je leur conseillerai de réunir toutes leurs relations pour faire pression sur les sénateurs, comme savent si bien le faire les Turcs, a dit cet homme d’une quarantaine d’an-nées.

« Ce serait une indignité. Ils l’ont fait pour les juifs, alors pourquoi pas pour eux ?

l’Allemand

« Nous avons beaucoup de Turcs en Allemagne et il y a un fort racisme. Ici j’ai l’impression que c’est plus calme. Enfin... je crois. Mais si vous dites qu’il y a des actes négationnistes ici, vos sénateurs doivent réprimer par la loi. »

Page 46: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Jean Eckian

mardi 26 avril 2011, Jean [email protected]

Voir aussi les photos de Jean Eckian dans notre photothèque :

« 1915/2011 - Le négationnisme ne connaît pas la crise » http://www.col-lectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=276

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69568

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53697

Plus d'un millier de personnes rassemblées di-manche à Lyon pour commémorer le génocide armé-nien25-04-2011

LyonMag

Nombre d'entre elles se sont d'abord recueillies à l'église apostolique ar-ménienne du 3e arrondissement pour une célébration oecuménique avant que le cortège ne rejoigne Bellecour.

C'est bien évidemment place Antonin-Poncet devant le mémorial du géno-cide arménien que s'est clôt le rassemblement à l'issue d'un dépôt de gerbes et d'une minute de silence. Les manifestants ont de nouveau récla-mé hier que la Turquie reconnaisse le génocide arménien et qu'une loi soit votée en France pour punir la négation de ce même génocide.

http://www.lyonmag.com/article/23317/plus-d-un-millier-de-personnes-ras-semblA-es-dimanche-A-lyon-pour-commA-morer-le-gA-nocide-armA-nien

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53691

Page 47: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

La mémoire toujours vive du génocide des Armé-niensLa Provence.com

Publié le dimanche 24 avril 2011 à 12H53

Zoom sur ces Aixois qui commémorent ce jour le 96e anniversaire de 1915

Transmettre à nos enfants la culture et les valeurs que nous avons reçues de nos parents, c'est pour moi fondamental ". L'émotion perce dans la voix de Charles Der-Kevorkian. Le président du Haik's club du pays d'Aix peut se montrer tour à tour bourru et jovial. Mais quand il évoque ses racines, il ne plaisante pas: "Je ne voudrais pas que la part arménienne de notre identité française se dissolve" dit ce chirurgien dentiste aixois à la retraite. Son association organise ce dimanche la commémoration du 96e anniver-saire du génocide des Arméniens par les Ottomans (1). Au moins un mil-lion de personnes, sans doute un million et demi, ont péri, lors de ces mas-sacres organisés et planifiés qui ont culminé en 1915, mais avaient com-mencé bien avant et ont pris fin longtemps après.

Le père de Charles Der-Kevorkian, un survivant du génocide, a entretenu la mémoire de ce peuple martyr: " À l'âge de 7 ans, il a vu son propre père arrêté par les Ottomans, comme tous les Arméniens du village de Khar-pout, aujourd'hui situé en Turquie. Attachés les uns aux autres les hommes ont d'abord été emmenés dans l'église -l'Arménie a été le pre-mier royaume chrétien du monde. Puis les hommes ont été traînés dans la montagne, où ils ont été égorgés un à un" .

L'enfant et un de ses frères ont été recueillis par un paysan turc -"Il y avait aussi des Justes parmi eux" dit dans un souffle Charles Der-Kevorkian. "Il les a gardé un temps près de lui et leur a donné des prénoms musulmans pour les protéger des génocidaires." Les Ottomans, puis plus tard les Jeunes-Turcs, n'assassinaient pas les Arméniens d'abord pour des raisons religieuses. Mais au nom d'une délirante idéologie impliquant une soi di-sant pureté de la terre de leur Nation...

La mère de Charles Der-Kevorkian, elle, avait été abandonnée en 1915, à l'âge de 2 ans et demi, à la porte d'un orphelinat "sans doute pour qu'elle ne devienne pas musulmane" croit-il. Aujourd'hui encore en Turquie, où la quasi totalité des habitants n'ont jamais entendu parler de ces événe-ments, des gens portent des noms turcs et ne confient qu'oralement leurs racines arméniennes. Comme dans la plupart des familles de Français d'origine arménienne, une photo des ancêtres, les massacrés, les survi-

Page 48: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

vants, trône en bonne place dans l'appartement. La reconnaissance inter-nationale du génocide, et l'éventuelle pénalisation de sa négation sont des sujets sensibles. "Après le génocide, beaucoup de survivants ont émigré vers le Liban, l'Égypte, la France... Mon père est arrivé à Marseille dans les années 1920. Comme beaucoup de ceux qui habitent aujourd'hui dans le pays aixois, je suis le descendant d'un paysan sans qualification qui a trou-vé du travail dans les mines de Gardanne". Il évalue entre 1500 et 2000 le nombre des Français d'origine arménienne sur ce territoire. Son associa-tion, elle, compte 205 membres "à jour de cotisations" et de nombreux sympathisants. "Nous organisons des cours de langue pour les enfants et les adultes, des cours de danse, nous nous réunissons souvent, pour pré-server les liens entre nous et développer la solidarité, et nous collectons des dons pour aider les Arméniens d'Arménie" précise-t-il. L'ancienne ré-publique soviétique comprend 3,5 millions d'habitants. Autant que la dia-spora, qui supporte financièrement ce petit pays. Et qui, partout dans le monde, entretient le souvenir du génocide.

(1) La commémoration du 96e anniversaire du génocide arménien a eu lieu aujourd'hui à 11h30 Place d'Arménie. Messe de Requiem le 28 à 18h30 à la chapelle des Oblats.

T.N.

http://www.laprovence.com/article/aix-en-provence/la-memoire-toujours-vive-du-genocide-des-armeniens

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53659

7500 Arméniens commémorent le 24 Avril sous le signe de la colèreNAM

Le 24 avril, comme chaque année, les français d’origine arménienne se souviennent qu’en 1915, sur ordre du gouvernement des « Jeunes Turcs » du parti Union et progrès de l’Empire ottoman, plusieurs centaines d’intel-lectuels furent arrêtés et exécutés, donnant ainsi le signal du premier gé-nocide du XXème siècle perpétré sur le peuple arménien.

A l’occasion de la 96ème commémoration du génocide des Arméniens, ce sont 7500 personnes qui ce sont rassemblées avenue Georges V, à l’angle des Champs Élysées, à quelques mètres de l’ambassade de Turquie, pour crier leur colère face aux tergiversations de la classe politique. En cause le

Page 49: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

revirement de la Présidence de la République, qui, après avoir soutenu qu’il fallait que "la France doit non seulement condamner le négation-nisme par la loi, mais ne jamais accepter une quelconque propagande d’État." (courrier du 24 avril 2007 au président du CCAF), a soudainement assuré Ankara que cette proposition de loi resterait lettre morte devant le Sénat. Le 13 avril dernier, la commission des lois du Sénat déclarait l’irre-cevabilité de la proposition de loi visant à pénaliser la négation du géno-cide des Arméniens, avec le soutien du gouvernement.

Pour les français d’origine arménienne, la coupe est pleine, et ils en-tendent bien le faire savoir - eux et leurs amis "français de souche" - dans les isoloirs, comme l’a précisé Charles Aznavour dans une interview, si le 4 mai prochain, lors de la mise à l’ordre du jour de la dite proposition de loi, présentée par le Parti socialiste, celle-ci venait à avorter sous les ordres du gouvernement Sarkozy-Fillon.

Mais la communauté arménienne s’était rassemblée en nombre pour dé-noncer également l’arrogance négationniste d’un État colportant sa nui-sance jusque sur le sol de France, insultant la mémoire des victimes et des descendants des survivants du premier génocide de l’histoire du XXème siècle.

Plusieurs élus de la République étaient venus apporter leur soutien aux justes revendications des Français d’origine arménienne, ainsi que plu-sieurs associations amies et en présence de Monseigneur Norvan Zaka-rian.

S’il fallait résumer la journée, quelques mots suffiraient : Colère, revendi-cation et justice pour le peuple Arménien.

Ce sont succédés à la tribune :

Yeriché Gorizian au nom de la FRA Nor Seround

Mourad Papazian - Co-Président du CCAF

Hélène Luc - Groupe communiste

Sémiramis Ide - Institut Assyro- Chaldéen-Syriaque

Jean-Pierre Allali - Membre du Conseil exécutif du CRIF

François Pupponi - Sénateur-Maire de Sarcelles

Philippe Kaltenbach - Maire de Clamart

Page 50: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Marcel Kabanda - Président de l’association Ibuka France

Daniel Auguste - Association des Assyro-Chaldéens de France

Serge Romana - Président des Antillais CM 98

Alexis Govciyan - Président du CCAF National, Conseiller régional d’Ile de France

Hratch Varjabedian - Responsable du Bureau Français de la Cause Armé-nienne

Ali Ertem - Journaliste turc, défenseur des Droits de l’Homme

Saro Madinian - Membre du parti Hintchak

Ara Toranian - Co-Président du CCAF

L’Histoire dira que depuis 96 ans, le peuple arménien aura été balloté au gré des intérêts de la géopolitiques et trahis au plan moral au bénéfice de basses manœuvres sur les cadavres de plus d’un million et demi d’Armé-niens massacrés en 1915 sur ordre du Parti ottoman "Union et Progrès".

A noter la lecture d’un message de François Hollande dans lequel il dit mo-biliser les forces socialistes autour de la proposition de loi visant à pénali-ser la négation du génocide des Arméniens.

Il faut savoir que depuis 2002, la communauté arménienne est confrontée, sur le sol de France, à un fort négationnisme piloté depuis Ankara (vio-lence, menaces, intimidations, mémoriaux profanés, déclarations, ou-vrages et publications négationnistes répertoriées). Le Sénateur de la Drôme, Bernard Piras a lui même été menacé de mort et ses enfants "in-quiétés".

Parmi les personnalités se prononçant sans ambages pour l’adoption : Le CRIF, La Licra, Serge Klarsfeld, Bernard-Henri Levy, Charles Aznavour, Yves Ternon (historien), Claude Mutafian (historien), Patrick Devedjian, François de Smet (chercheur en philosophie), Christian Charrière Bournazel (avocat, ancien bâtonnier de Paris), Robert Guédiguian (cinéaste),j Michel Onfray (philosophe)....

Aujourd’hui, les français d’origine arménienne, après avoir cru aux « belles et émouvantes déclarations » des uns et des autres -vrais amis exceptés- ont l’intention de faire entendre leur voix dans l’isoloir.

Prochaine manifestation de la communauté et de ses amis : le 4 mai à 14h

Page 51: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

devant l’enceinte du Sénat.

Jean Eckian

lundi 25 avril 2011, Jean [email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69558

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53673

"Les démons existent toujours en Turquie, les anges aussi"L'Express

Par Christian Makarian, publié le 24/04/2011 à 10:00

Antoine Agoudjian

Est célébré ce dimanche le 96ème anniversaire du génocide arménien, in-tervenu en Turquie en 1915. L'Express a rencontré Antoine Agoudjian, photographe au service de la mémoire d'un peuple meurtri.

Antoine Agoudjian est né à Alfortville, en 1961, dans une famille française d'origine arménienne. Il a mis son talent au service de la mémoire, celle d'un peuple qui n'a eu de cesse de s'intégrer de manière exemplaire tout en cultivant le souvenir d'une âme à jamais blessée par le génocide de 1915. Photographe de l'espoir malgré tout, il a effectué depuis plusieurs années de nombreux reportages en Turquie, à la recherche des territoires jadis peuplés par ses ancêtres, pour y traquer les dernières traces d'une présence deux fois millénaire.

Il présente une exposition unique, à Istanbul, du 26 avril au 5 juin: Les Yeux brûlants, Mémoire des Arméniens. Pour la première fois, un public turc pourra découvrir ce que la propagande gouvernementale a enfoui pendant près d'un siècle, des visages et des paysages, des vestiges et des promesses d'un dialogue retrouvé. Cette exposition sera ensuite offerte à la vue du public parisien, aux mois de septembre et d'octobre 2011, à la galerie Jany Jansem, 18 avenue Matignon 75008 Paris.

Une version bilingue arméno-turque du volume Photo Poche Les Yeux Brû-lants (parue en français en 2006), sera publiée en Turquie, avec une intro-

Page 52: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

duction du célèbre photographe turc d'origine arménienne, Ara Güler. L'Express, qui présente en exclusivité les clichés les plus émouvants de ce travail d'investigation humaine, s'est entretenu avec Antoine Agoudjian.

Pourquoi vous être plongé dans ce douloureux héritage par la photogra-phie?

Ma rencontre avec la photographie s'est faite au moment du tremblement de terre en Arménie, en 1988, et mon idée consistait initialement à aller aider les rescapés. Dans cette situation tragique, j'avançais dans le brouillard et devant la masse d'images inoubliables qui soulevaient en moi les réminiscences du génocide, j'ai commencé à m'investir dans la photo comme élément de fixation de ces émotions ineffaçables.

Il n'y a pas eu que des massacres ; il y a eu aussi un pays heureux

Peu à peu, la photographie s'est imposée à moi comme le moyen privilégié de révéler un univers intérieur. Jusqu'à aujourd'hui, je cherche à travers des images à exprimer un propos intime, profondément inscrit, plutôt qu'à illustrer des évènements. De mon enfance à Alfortville, où les descendants des enfants du génocide de 1915 sont toujours très présents et actifs, j'ai gardé une imprégnation qui a fini par se confondre avec moi-même. J'ai enregistré toute cette sensibilité et je l'ai prolongée dans mon itinéraire personnel. J'ai toute une histoire à l'intérieur de moi, faite de tragédie et de moments de bonheur, dont je veux exprimer la dualité dans mes tra-vaux.

Il n'y a pas eu que des massacres ; il y a eu aussi un pays heureux, où les Arméniens partageaient beaucoup de choses avec les Turcs et disposaient d'une riche civilisation qui avait sa littérature, sa musique, ses opéras, ses photographes. Ce mode de vie, souvent villageois, était rythmé par des mariages, des fêtes, des danses. La photographie m'a permis de pouvoir imprimer sur un visuel tout ce monde inconscient mais bien vivant.

La vie, dites-vous, plus forte que la mort?

Il y a cette idée dans la photographie, en effet. Graver dans la durée ce qui déjà n'existe plus dès l'instant où le cliché est réalisé, c'est toute une per-ception de l'existence. Une forme de vie qui se poursuit, qui se projette. J'agis par intuition, et les expériences humaines font le reste.

Avez-vous rencontré des difficultés particulières pour réaliser votre travail en Turquie?

Aujourd'hui, on ne peut plus imaginer les difficultés qui existaient à l'époque, par exemple en 1996, année où j'ai commencé à photographier

Page 53: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

en Turquie. Dans ces années-là, un gendarme arrivait dès qu'on prenait des photos dans un village isolé ; c'était dangereux. Désormais, on peut circuler librement, et j'ai pu jouir d'une grande liberté pour visiter de nom-breux lieux de mémoire arméniens. Les démons existent toujours en Tur-quie, mais les anges aussi et c'est grâce à eux que j'ai pu mener à bien mon projet.

J'espère que l'exposition d'Istanbul donnera aux Turcs à entendre une autre voix que la leur, à écouter celle des Arméniens, à penser autrement et à s'ouvrir au débat, à la perception de l'autre, à ce que tous les miens ont dû souffrir dans la négation de la vérité. La négation, c'est ce qui rend le génocide encore actuel, c'est pourquoi raconter la vérité par la photo-graphie est un moyen de faire parler les consciences.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/les-demons-existent-toujours-en-turquie-les-anges-aussi_985158.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53664

2 000 manifestants à Marseille devant le Consulat de TurquieNAM

Au quartier Beaumont de Marseille, près d’un millier de personnes s’était réunies après la célébration de Pâques vers 13 heures, sur l’esplanade du 24 Avril 1915 devant le mémorial du génocide. En présence de Jacques Donabédian (Président du CCAF Marseille-Provence) et Elyane Kazandjian (ex-Présidente du CCAF Marseille-Provence), de quelques élus, dont Garo Hovsepian (Maire du 14e et 15e), Didier Parakian (Adjoint au Maire de Mar-seille), Martine Vassal (Adjointe au Maire), Henri Gibrayel (député des Bouches-du-Rhône) et Robert Assante (Maire du 11e et 12e). Après les prières des représentants religieux et les discours des politiques, des gerbes furent déposées devant le mémorial, à la mémoire des victimes du génocide.

A 17 heures, une foule de près de 2 000 manifestants se tenait devant le Consulat de Turquie, avenue du Prado. Julien Harounian (vice-président du CCAF Marseille-Provence), appelait le président Jacques Donabédian à la tribune. Ce dernier, dans un discours clair et sans concession, rappelait les derniers évènements liés à la reconnaissance du génocide arménien et la position ambiguë de certains politiques, avant d’appeler le Sénat français à adopter la Loi de pénalisation de la négation du génocide le 4 mai. Didier

Page 54: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Parakian (Adjoint au Maire de Marseille) qui a recueilli près de 25 000 si-gnatures en faveur de la Loi de pénalisation, demandait à son tour au Sé-nat d’adopter la loi. « Cinq ans de négationnisme répété, ça suffit ! La France doit mettre un terme à ceux qui piétinent allègrement et sans la moindre punition, la Loi de la République » a lancé Didier Parakian. Il rap-pela également la dernière rencontre à Paris, des membres du CCAF avec le Sénateur-maire de Marseille Jean Claude Gaudin qui fut également l’un des acteurs de la Loi de 2001 de reconnaissance du génocide arménien par la France. Enfin dans leurs interventions, le député Henri Gibrail et le Conseiller municipal Patrick Thevenin représenant le Maire du 6e et 8e ar-rondissement et député Dominique Tian, insistèrent sur la juste cause des Arméniens qui demandent Justice. Une justice qui passera par le Sénat français, avant l’acte de reconnaissance attendu de la Turquie...attendu depuis déjà 96 ans !

Texte Krikor Amirzayan (photo Virginie Amanatian) à Marseille

lundi 25 avril 2011, Krikor [email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69560

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53675

Marseille : les Arméniens se recueillent et se mobi-lisentPublié le lundi 25 avril 2011 à 09H36

La Provence

Ils étaient des centaines, hier, à l'occasion de la commémoration du géno-cide

Plusieurs centaines d'Arméniens se sont recueillies, hier, devant le mémo-rial de Beaumont, "à la mémoire des 1,5 million d'Arméniens victimes de la barbarie turque qui a organisé le premier génocide du 20e siècle". Une 96e commémoration qui avait une dimension toute particulière puisque le Sénat doit examiner dans les tout prochains jours un projet de loi visant à pénaliser la négation de ce génocide.

Cette cérémonie s'est déroulée, comme toujours, dans le calme et la digni-té, sans prise de parole, en présence de nombreux élus de droite comme

Page 55: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

de gauche, pour symboliser que "ce combat est une cause universelle", comme l'a souligné, en aparté Didier Parakian, adjoint au maire de Mar-seille et l'initiateur d'une pétition ayant recueilli plus de 25 000 signatures récemment remise au Sénat.

Des centaines d'oeillets blancs ont été déposés au pied du mémorial au terme d'une commémoration empreinte de beaucoup d'émotion. Dans l'après-midi, plusieurs centaines d'Arméniens se sont de nouveau réunis devant le consulat de Turquie, placé sous très haute protection policière. L'occasion de rappeler que "les Arméniens ne lâcheront jamais" ou de scander ce slogan accusateur "Turquie, il y a 96 ans, souviens-toi de ton crime".

Mais surtout de mettre la pression sur les sénateurs : "Nous savons bien qu'il y a des enjeux géopolitiques et économiques. Nous savons aussi que nous sommes à un an de la présidentielle. Notre combat est bien sûr un combat difficile. Mais, aujourd'hui, le Sénat est enfin placé devant ses res-ponsabilités", a résumé Julien Harounyan, le vice-président du Conseil de coordination des organisations arméniennes.

Bernard CHAILLAN

http://www.laprovence.com/article/region/marseille-les-armeniens-se-recueillent-et-se-mobilisent

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53694

La cause arménienne entre identité et realpolitik

24.04.2011

Nouvel Obs

Le blog de Pierre Kanuty

Comme tous les 24 avril, les Arméniens de la diaspora se souviennent du génocide perpétré par les Ottomans à l’encontre d’un million et demi de personnes en 1915. Ce crime de masse, le premier du XXe siècle qui en a connu d’autres reste un point de tension entre Arméniens et Turcs d’au-jourd’hui puisque non seulement Ankara ne reconnaît pas la responsabilité ottomane ou turque dans le massacre, mais de plus, il est toujours légale-ment interdit d’en parler ou de faire des recherches sur le sujet. Cela dit,

Page 56: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

les mentalités ont beaucoup évolué et plusieurs universitaires et intellec-tuels turcs ont commencé à briser le tabou.

Un tabou gênant car, même s’il fut commis sous l’Empire ottaman, plu-sieurs cadres de la Turquie moderne – fondée en 1923, soit 8 ans après les massacres, se sont enrichis grâce aux spoliations et aux vols perpétrés contre les Arméniens et aussi les populations grecques qui ont été vic-times des conflits qui ont opposé les deux pays bordant la mer Égée après la Première guerre mondiale. Parler du génocide en Turquie revient donc à évoquer la part d’ombre d’un pays encore jeune et où le nationalisme est probablement la valeur la mieux partagée dans la sphère politique.

Le génocide arménien est par ailleurs, depuis dix ans, au centre d’une po-lémique en France car le vote de la loi du 18 janvier 2001 par l’Assemblée nationale, reconnaissant cet événement n’a toujours pas été entériné par le Sénat où la droite est majoritaire – cette même droite qui a toujours ou-vertement dragué la communauté arménienne de France…

La question est devenue difficile avec le débat sur les lois mémorielles qui s’est développées par la suite. La loi de 2001 avait pour but de condamner ceux qui niaient le génocide, mais d’un autre côté, les historiens consi-dèrent que ce n’est pas au pouvoir politique de décider de la vérité histo-rique.

Au conseil régional, j’ai accepté de participer au groupe Ile-de-France – Ar-ménie qui exprime symboliquement le lien entre l’Ile-de-France où résident de nombreuses familles d’origines arméniennes et l’Arménie, cette répu-blique du Caucase qui a vingt ans d’existence dans sa forme actuelle et qui doit relever de très nombreux défis.

Quelle peut-être l’utilité de cette mémoire-là ? Il est évident que beaucoup d’Arméniens de la diaspora construisent leur identité sur cette mémoire non reconnue par un Etat dans lequel ils ne vivent pas. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’intégration des Arméniens en France est un exemple de réussite. Par delà les icônes classiques que sont Aznavour, Verneuil, Sylvie Vartan pour les « vieilles générations » ou Simon Abkarian pour les plus connus, il n’y pas de « problème ». La diaspora arménienne a, comme toutes les diasporas, des liens inégaux avec l’Arménie d’aujour-d’hui. Cette dernière ne voit pas dans la Turquie un pays lointain. C’est plu-tôt un Etat voisin dans un ensemble où des pays comme l’Azerbaïdjan et surtout la Russie sont des acteurs majeurs.

Dans certaines franges minoritaires de la communauté arménienne de France, la question du génocide est parfois instrumentalisée pour nourrir un discours d’hostilité à l’égard de la Turquie – ce pays qui n’est « ni chré-tien ni européen ». Or il faut faire de cette question non pas un élément

Page 57: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

simplement mémoriel, mais au contraire de réconciliation. L’hostilité à l’égard de la Turquie ne fait que renforcer le nationalisme turc or il existe une séquence géopolitique à ne pas oublier. Aujourd’hui, la Turquie est la grande puissance de référence du monde « arabo-musulman ». La société turque est un modèle pour ces jeunes pousses de la démocratie arabe qui cherche à conjuguer Etat de droit, démocratie et culture islamique. L’AKP, le parti au pouvoir de messieurs Gül et Erdogan représente un exemple alors même qu’il s’est durci depuis quelques années.

Le nationalisme turc a longtemps été incarné par le pari kémaliste (CHP) qui a entamé ensuite une mue vers la social-démocratie. Or aujourd’hui, le défi pour la Turquie est de réussir sa mue européenne c’est-à-dire, de poursuivre sa démocratisation. Cela passe par la réconciliation d’un pays avec son histoire – il faut faire le travail de mémoire sur le génocide – et sa géographie – il faut cesser de brimer les Kurdes.

Le souvenir du 24 avril, bien qu’il « appartienne » aux Arméniens, est aus-si un appel à la réconciliation. D’une certaine manière, il dépasse le cadre de la mémoire car aujourd’hui c’est le développement de ces pays et la démocratisation de la région qui est en jeu. C’est en ce sens que le com-bat du 24 avril ne doit pas être qu’identitaire et c’est probablement ainsi qu’il sera utile à l’ensemble de la collectivité.

Lire à propos de Pierre Kanuty :

http://pierrekanuty.blogs.nouvelobs.com/about.html

http://pierrekanuty.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/19/la-cause-ar-menienne-entre-identite-et-realpolitik.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53672

600 manifestants à Valence demadent "Justice pour le peuple arménien"

NAM

Valence (Drôme). Partis de la Place du Champ de Mars, des centaines de manifestants, tricolores arméniens en main défilèrent sur les boulevards de Valence aux cris de « Justice pour le peuple arménien » ou « la Turquie doit reconnaître le génocide ». L’imposant défié arriva par la rue d’Armé-nie, devant la stèle du génocide arménien à quelques pas de la place Mis-sak Manouchian. Devant près de 600 manifestants rassemblés, Georges

Page 58: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Eretzian, le président du Conseil de coordination des associations armé-niennes de Drôme-Ardèche appela le père Antranig Manldjian qui fit dans son discours la parallèle entre souffrance et la résurrection de Jésus Christ en cette journée de Pâques et le calvaire du peuple arménien renaissant. Puis se succédèrent le conseiller municipal Noubar Kéchichian (ADL Ram-gavar), Jean-Noël Gochgarian lisant un message du député Patrick La-baune. Le Conseiller général Pierre-Jean Veyret, très précis dans son inter-vention, fut fortement applaudi. Le Sénateur-maire de Bourg-Lès-Valence Bernard Piras, très impliqué lors de l’adoption de la loi de reconnaissance du génocide arménien par la France en janvier 2001 rappela l’échéance du Sénat le 4 mai. « Je ferai tout pour que cette loi de pénalisation du néga-tionnisme du génocide arménien soit votée » dit B. Piras.

Le maire de Valence, Alain Maurice rappela la juste revendication du peuple arménien et la nécessité de reconnaissance du génocide par la Tur-quie. Il a également évoqué les liens de coopération entre sa ville avec Id-jévan (Arménie), jumelée avec Valence. Alain Maurice qui s’est rendu en octobre dernier en Arménie, à l’occasion des premières assises de la co-opération décentralisée insista sur la nécessité de renforcer les liens entre la France et l’Arménie. Après le dépôt de gerbes devant la stèle du géno-cide, les pères A. Maldjian et Narég Vartanian clôturèrent la cérémonie de commémoration du 96ème anniversaire du génocide arménien par une prière, le « Hayr Mér » (Notre Père) exécuté avec l’ensemble du public.

Texte et photo Krikor Amirzayan à Valence

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69559

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53678

Montélimar s’est souvenue du génocide arménienNAM

Dimanche 24 Avril à 11 h 30 aura près de 200 personnes se sont rassem-blées devant le monument aux morts de Montélimar, sur les allées Proven-çales, pour la traditionnelle cérémonie en souvenir du génocide arménien de 1915. A l’invitation de l’association « Mémoire et culture arméniennes » présidée par Régis Panossian, cette manifestation réunissait également, outre la communauté arménienne, de nombreuses personnalités associa-tives et politiques, dont le député-maire de Montélimar Franck Reynier. Georges Eretzian, le président du Conseil de coordination des associations

Page 59: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

arméniennes de Drôme-Ardèche était également présent. Après le dis-cours de Régis Panossian rappelant le génocide et le négationnisme de l’Etat turc, il a appelé la Turquie à reconnaître le génocide, le député-maire Franck Reynier évoquait la souffrance du peuple arménien face au déni de justice pour ces crimes de 1915, tout en demandant à Ankara et la communauté internationale de reconnaître le génocide. Après le dépôt de gerbes, et l’hymne arménien et français, le public emprunta les allées Pro-vençales pour se diriger vers le khatchkar situé à quelques centaines de mètres, près du la médiathèque et du temple. Chaque participant a dépo-sé un œillet rouge devant le khatchkar afin d’honorer la mémoire des vic-times du génocide. En ce dimanche de pâques, Montélimar, s’est souve-nue du génocide arménien.

« Mémoire et culture arméniennes », 11 rue Madame de Sévigné 26200 Montélimar. Tél 04 75 01 40 19 ou 04 75 01 44 59. Membres du bureau : Régis Panossian, Sylvie Kotchian, Véronique Garabédian.

Texte et photo Krikor Amirzayan à Montélimar

lundi 25 avril 2011, Krikor [email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69547

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53681

Arménie

L’Arménie commémore le 96e anniversaire du géno-cideNAM

A l’occasion du 96e anniversaire du génocide, l’Arménie a dénoncé l’atti-tude de l’actuelle Turquie vis-à-vis des massacres et déportations d’Armé-niens pendant la première guerre mondiale.

Des centaines de milliers de personnes ont défilé silencieusement à Ere-van en souvenir des 1,5 million d’Arméniens massacrés par les Turcs otto-mans.

Un flot incessant de personnes ont rejoint le mémorial de Tsitsernakabert dédié aux victimes du génocide pour y déposé des gerbes de fleurs, au-

Page 60: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

tour de la flamme éternelle.

La procession a commencé dans la matinée après une messe de requiem donnée par le guide suprême de l’Eglise apostolique arménienne, le Ca-tholicos Garegin II, en présence du président Serge Sarkissian et d’autres responsables politiques.

Le 24 avril marque l’anniversaire de l’arrestation, en 1915, de plus de 250 dirigeants politiques, d’intellectuels et d’artistes arméniens à Constanti-nople, décidée par le gouvernement de l’Empire ottoman. Leur exécution a été suivie par des massacres et des déportations d’Arméniens. Beau-coup de victimes ont péri lors des marches forcées en direction du désert syrien.

Le mémorial, perché sur la colline de Tsitsernakabert surplombant Erevan, est le point central des commémorations du génocide chaque année en Arménie et dans le monde entier.

« L’Empire ottoman a mis en œuvre à l’échelle de l’Etat un plan d’élimina-tion et d’expulsion du peuple arménien », a déclaré S. Sarkissian lors de son discours.

« Tout au long du processus, à chaque étape, les meurtres, les déporta-tions, les conversions et l’esclavage des Arméniens étaient considérés comme une routine. Pour ce qui est des puissances étrangères, elles n’ont pas réussi à arrêter les auteurs et, dans certains cas, les ont poussés vers des actes encore plus horribles. »

« Cependant, malgré tous les plans et les calculs sournois, la nation armé-nienne a survécu au Medz Yeghern », a ajouté le président, en utilisant le terme arménien qualifiant le génocide.

S. Sarkissian a ensuite salué la position des intellectuels turcs et d’autres personnalités publiques qui contestent de plus en plus la version turque officielle des événements de 1915.

Les gouvernements turcs successifs ont toujours refusé de reconnaître le génocide des Arméniens sous l’Empire ottoman. Ils minimisent le nombre d’Arméniens morts pendant la première guerre mondiale et expliquent que leur exécution était légitime car ils pactisaient avec l’ennemi russe.

S. Sarkissian a condamné cette attitude comme une une « continuation di-recte du génocide arménien ». « La politique officielle de la Turquie pour-suit la voie de la négation. En outre, cette politique devient de plus en plus “sophistiquée”. »

Page 61: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

« Toute tentative visant à effacer les traces d’un crime est un nouveau crime », a-t-il souligné.

Le président du Parlement, Hovik Abrahamian, a par ailleurs appelé Anka-ra à « éliminer tous les obstacles juridiques, politiques et autres qui ne permettent pas la société turque d’examiner son passé d’une manière désinhibée ». Il a également appelé les gouvernements et les Parlements étrangers à reconnaître officiellement le génocide.

Plus d’une vingtaine de pays, dont la France, le Canada et la Russie, l’ont déjà reconnu.

lundi 25 avril 2011, [email protected]

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69542http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53683

Le « devchirmé », ou impôt sur le sang arménien : qui a trahi qui ?L'Orient Le Jour

Par Jackie DERVICHIAN | 23/04/2011

Tribune À la veille de la commémoration du 24 avril, nous publions ci-des-sous une réflexion sur l'un des aspects sinistres de la politique menée par l'Empire ottoman à l'égard des Arméniens de Turquie.

Dans une interview donnée au journal The Armenian Reporter, Artak Sha-karyan, turcologue à l'Académie des sciences d'Arménie, évoque le sujet de sa thèse publiée sous le titre « Devchirmé : l'impôt du sang dans l'Em-pire ottoman », centrée sur le système de recrutement des enfants parmi les communautés non musulmanes. Critiquant les historiens Stanford Shaw et Halil Inalcik pour avoir présenté le « devchirmé » comme une ins-titution positive, Artak Shakaryan affirme que la majorité des enfants dev-chirmé étaient vendus comme esclaves ou enrôlés parmi les janissaires « yenicheri » pour combattre à la guerre.

Page 62: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Accompagnés de médecins, des janissaires préparaient les recrues parmi les enfants des campagnes âgés de 6 à 16 ans, en bonne santé et présen-tant une apparence physique normale. Comme les enfants déjà fiancés ne pouvaient pas être recrutés, les familles les épargnaient en les mariant très jeunes. Les enfants devaient ignorer le turc.

Montrés à des « spécialistes », qui se basaient essentiellement sur des cri-tères physiques, les autres étaient proposés dans le domaine où ils se-raient le plus utiles. Les plus beaux et les plus intelligents devaient servir au palais du sultan (10 %) ; les autres étaient envoyés dans les rangs des janissaires pour y devenir soldats (30 %), le reste étant vendus comme es-claves (60 %). Comme, à sa création, l'État ottoman manquait de person-nel, le système permit de recruter des chrétiens comme mercenaires.

Pour la plupart, originaires des régions européennes (Grèce, Bulgarie, Ser-bie...), les devchirmé étaient aussi recrutés parmi les Arméniens dès le XVe siècle. On raflait de préférence les enfants de chefs religieux et féo-daux à qui ils transmettaient leur savoir. De la sorte, les villages, se trou-vant ainsi dépourvus, se désintégraient. Les enfants chrétiens débaptisés n'étaient en principe plus repris par leur famille qui les considérait comme ayant perdu la protection du saint dont ils portaient le nom. Les filles re-crutées servaient pour le harem du sultan ou étaient mariées à des janis-saires.

Contrairement à ceux qui soutiennent qu'être devchirmé constituait un pri-vilège, les archives montrent qu'il y eut plusieurs cas où les enfants s'échappaient pour revenir dans leur village. D'autres restaient en relation avec leur famille, comme Mehmet Sokullu, Serbe d'une famille réputée, qui finit vizir. Parmi les Arméniens, il y eut Halil Pacha, janissaire célèbre au XVIIe siècle, et Mehmet Doganci.

Le devchirmé eut de très graves répercussions sur les Slaves, les Grecs et les Arméniens, en ce que les plus habiles, les plus beaux et les plus intelli-gents de ces enfants n'ont pu jamais enrichir leurs communautés d'origine pendant des siècles. Après ce petit rappel historique, on se demande « Qui a trahi qui ? »

En 1915, après la défaite de Sarikamich, les soldats et gendarmes armé-niens, accusés de trahison au profit des Russes, sont désarmés. Dans la nuit du 24 avril 1915, le gouvernement turc procède à l'arrestation de 600 intellectuels de Constantinople. Une loi sur le déplacement des personnes suspectes autorise les commandants d'armée à déplacer la population ar-ménienne des villes et villages soupçonnés de trahison et d'espionnage. La déportation des trois régions centrales de l'Empire ottoman, Constanti-nople, des villes côtières de la mer Égée et de la grande Anatolie, et sa

Page 63: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

quasi-disparition de ce foyer originel constituent le principal événement par lequel se transmet aujourd'hui en Occident la connaissance de la guerre en Orient.

On a dépeint les Arméniens comme des traîtres, des menteurs, des mas-sacreurs de Turcs, et on a minimisé leur forte présence passée en Anato-lie.

Si le génocide exercé sur la communauté loyale et fidèle « nation » de l'empire (Millet-i Sadika), dont le rôle avait été important pour la libéralisa-tion du régime ottoman aux deux phases cruciales de 1876 et de 1908, constitue un fait historique dont la matérialité n'est contestée que par la marge la plus orthodoxe des historiens officiels turcs, en revanche l'inter-prétation de cet événement - l'intention et la réalisation collectives, poli-tiques et étatiques d'un crime de masse caractéristique d'un génocide mo-derne - fait l'objet de contestations très violentes, derrière lesquelles agissent des enjeux nationaux et identitaires puissants.

L'État turc a conçu un système de dénégation du génocide servi par une historiographie officielle. Par conséquent, les Turcs les plus accommodants attribuent la responsabilité des massacres à un régime disparu, le sulta-nat, ou aux aléas de la guerre. Ils font aussi valoir que ces massacres ne visaient pas à l'extermination du peuple arménien et en donnent pour preuve que les Arméniens de Jérusalem et du Liban n'ont pas été affectés.

Par défaut de cette vérité historique incontestée, fondement des proces-sus de libéralisation des États et d'acceptation du passé, si tragique soit-il, les représentants des communautés arméniennes et de nombreux histo-riens qui s'y rattachent poursuivent donc un combat visant à la reconnais-sance de la qualité de génocide de la tragédie de 1915, au moyen d'une qualification juridique que peuvent seuls décréter des tribunaux souve-rains et des assemblées internationales.

L'histoire s'est parfois déplacée hors du terrain de la recherche. Il est pos-sible, sans faiblesse ni naïveté, d'envisager qu'elle y demeure pourtant.

Au-delà de l'importance majeure que revêtent la « grande catastrophe » et sa mémoire définitive pour les communautés arméniennes désormais ab-sentes de Turquie (à l'exception d'Istanbul), regroupées pour une part dans l'Arménie ex-soviétique et dispersées pour l'autre en Europe occiden-tale et en Amérique du Nord, au-delà de l'actualité du conflit qui oppose une historiographie particulière au discours idéologique d'un État-nation, des questions apparaissent toujours décisives, mais semblent difficiles à poser en raison d'une lourde conjoncture politique, archivistique et scienti-fique.

Page 64: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Elles n'intéressent pas les seuls spécialistes de l'Empire ottoman ou de l'histoire arménienne ; elles convient à la réflexion les historiens des géno-cides et de la violence, ceux de l'État et des guerres, ceux du politique et des intellectuels, ceux des savoirs et de leur place dans les engagements civiques.

Une première expérience de recherche nous a du reste personnellement convaincus de la nécessité de poser en ces termes les interrogations rela-tives à l'événement. La Première Guerre mondiale a-t-elle, par la destruction des Arméniens d'Orient, inauguré un processus génocidaire qu'on pensait devoir seule-ment connaître pour la Seconde avec la destruction des Juifs d'Europe ?

Comment se situer dans l'affrontement qui oppose le travail de qualifica-tion mené par les historiens du génocide des Arméniens et l'entreprise de contestation des autorités turques récusant toute intention génocidaire ?

La décision de la justice collective et son application aux Arméniens défi-nissent bien un génocide. Celle-là distingue cependant la destruction des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale de la destruction des Juifs au cours de la Seconde, ce second génocide procédant de la décision nazie de l'extermination d'une race jugée inférieure. Il n'y a pas eu, dans l'Empire ottoman, de projet raciste équivalent, mais un nationalisme pous-sé à l'extrême.

À trop vouloir démontrer qu'il n'y a pas eu génocide, l'historiographie offi-cielle turque multiplie ainsi les contradictions, les non-sens et les aveux qui la disqualifient en tant que savoir historien. Reculant sur le « front » de la destruction des Arméniens, les Turcs gagneraient sur un autre plan, ce-lui du rapport conscient à leur propre histoire.

Un travail comparable à celui d'Henry Rousso sur le « syndrome de Vichy » en France pourrait être mené sur le « tabou arménien » en Turquie, occa-sion d'une relecture critique de l'histoire nationale. Loin de se limiter seulement aux événements de la Première Guerre mondiale et à leurs re-présentations dans la conscience collective, une telle recherche mettrait en lumière les mécanismes constitutifs d'une raison nationaliste, moteur de la construction de la République kémaliste et qui, aujourd'hui, s'oppose à la constitution d'une raison démocratique en Turquie.

Si le temps fait son œuvre, la mémoire, elle, oppose sa résistance. Quatre-vingt-seize ans après, la plupart des témoins du génocide arménien de 1915 se sont éteints. Mais leur mémoire subsiste. On ne peut évidemment pas réécrire l'histoire. On peut en revanche penser qu'une justice véritable peut être rendue au peuple arménien. « L'histoire me justifiera, en particulier parce que je l'écrirai moi-même. »

Page 65: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Cette célèbre boutade de Churchill résume bien toutes les ambiguïtés des liens tissés par l'histoire et la politique. La lutte pour la reconnaissance du génocide arménien n'est donc pas finie.

Tant que le débat public usera de mots aussi flous, ambigus, tendancieux, tant que, sciemment ou innocemment, on dira « les Turcs » plutôt que « l'État turc », « les thèses arméniennes » plutôt que « les connaissances historiques », tant qu'on parlera d'une « tragédie », d'un « transfert de po-pulation » ou d'une « amputation » plutôt que d'un génocide, tant qu'on pourra nier ce génocide sans être négationniste, tant que les mots servi-ront, comme disait George Orwell, à « défendre l'indéfendable », la lutte pour la pleine reconnaissance du tort fait aux Arméniens ne sera pas ter-minée, et il faudra continuer de se faire entendre, quitte à se faire traiter de flics, de lyncheurs ou d'inquisiteurs.

Jackie DERVICHIAN

Chercheuse

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/701342/Le_%3C%3C+devchirme+%3E%3E,_ou_impot_sur__le_sang_armenien+%3A_qui_a_trahi_qui_.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53662

Suisse

Genève : les associations turques contre un monu-ment du génocide arménienBerne a été sollicitée comme arbitre dans le conflit entre la Ville

de Genève et les associations turques autour d'un projet de monu-ment à la mémoire du génocide arménien, "Les réverbères de la Mémoire". Voir la vidéo de la Télévision Suisse Romande (tsr.ch) : le journal du 24 avril 2011 à 19:30.

19:30 le journal TSR.CH

Télévision Suisse Romande

Voir la vidéo :

Page 66: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/3099916-ge-berne-a-ete-sollici-tee-comme-arbitre-dans-le-conflit-entre-la-ville-de-geneve-et-les-associa-tions-turques-autour-d-un-projet-de-monument-a-la-memoire-du-genocide-armenien.html#id=3099916

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53661

Le génocide arménien commémoré à Genève sur la place des NationsRomandie

A l'appel de l'Union arménienne de Suisse, environ 300 personnes se sont rassemblées dimanche sur la place des Nations, à Genève, pour commé-morer le massacre des Arméniens perpétré en 1915. Ils ont demandé à la Turquie de reconnaître la réalité du génocide.

Pour les responsables de l'Union arménienne de Suisse, la lutte pour cette reconnaissance ne doit plus se faire sur le terrain de l'émotionnel. Aujour-d'hui, "la politique de négationnisme systématique de la Turquie doit être combattue par des moyens politiques et judiciaires".

(ats / 24.04.2011 21h37)

http://www.romandie.com/news/n/Le_genocide_armenien_commemore_a_Geneve_sur_la_place_des_Na-tions240420112104.asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53660

Italie

On prépare un projet de loi de reconnaissance du Gé-nocide Arménien en ItalieRadio Publique de l’Arménie

23.04.2011 16:35

Page 67: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

A l’occasion de 96è anniversaire du Génocide Arménien, le 19 avril dans la salle historique « Rafettorio » du palais des députés du Parlement de l’Ita-lie, la présentation du livre de l’Ambassadeur des Etats-Unies dans l’Em-pire Ottoman de 1913-1916 Henry Morgentaou « Agenda » qui a été tra-duit et publié pour la première fois en italien, informe le service de presse du Ministère des Affaires étrangères de l’Arménie.

Sandra Dzampa, députée-présidente du groupe parlementaire « Italie-Ar-ménie », Rouben Karapétian, l’Ambassadeur d’Arménie en Italie, Marcello Flores, responsable pour la culture de l’Hôtel de Ville de Siéna, ainsi que professeur de l’Université de Siéna, et Francesco Berti, professeur agrégé de l’Université de Padova. S.Dzampa a noté que c’est la première cérémo-nie organisée au parlement italien sur le thème du Génocide arménien et que cela sera un pas important pour la reconnaissance du Génocide. Selon la députée, elle a élaboré un projet de loi qu’elle a l’intention de présenter prochainement aux membres du palais des députés du Parlement italien.

http://www.int.armradio.am/fr/index.php?part=1&id=94188

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53693

SuèdeLe gouvernement Suédois peine toujours à recon-naître le génocide arménienNAM

Malgré une demande du Riksdag l’année dernière, le gouvernement Sué-dois n’a toujours pas reconnu le génocide des arméniens et d’autres groupes ethniques au cours de la Première guerre mondiale.

« C’est la façon dont c’est étouffé qui est surprenant - comment ils ont re-fusé d’y faire des remarques - comme la Turquie l’a fait depuis 95 ans » a déclaré Vahagn Avedian, le porte-parole pour l’Union des Associations Ar-méniennes en Suède.

Le gouvernement était contre la résolution il y a un an et et le Premier mi-nistre Fredrik Reinfeldt et le ministre des Affaires Etrangères Carl Bildt s’étaient dissociés du mouvement.

« Nous pensons que c’est une erreur de politiser l’histoire » avait écrit Carl Bildt sur son blog personnel à l’époque.

Page 68: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Mais avec quatre politiciens du centre choisissant de voter avec l’opposi-tion la résolution est passée en mars de l’année dernière d’une voix.

La Turquie a immédiatement choisi se rappeler son ambassadeur en Suède, Zergün Korutürk. Deux semaines plus tard elle était de retour en Suède.

Avant son départ de la Turquie, elle a dit aux journalistes à Ankara que son retour est devenu possible seulement après que le gouvernement Suédois s’est distancié de la décision parlementaire.

« Le gouvernement Suédois a clairement dit que la décision ne serait pas mise en pratique » avait dit Korutürk cité par l’agence de presse Anatolie.

Un an plus tard, il semble que le gouvernement Suédois ait peu fait pour exécuter la décision du Riksdag. Le Riksdag a été récemment informé que « la question est en cours de préparation ».

L’échec du gouvernement d’agir a attiré la critique à la fois de l’opposition et à l’intérieur des partis de la majorité.

« Ils ont mis la demande au fond d’un tiroir et ont probablement jeté la clef aussi. Quand le Riksdag prend cette sorte de décision et recommande vivement au gouvernement d’agir, je pense qu’il est raisonnable de s’at-tendre à ce qu’ils fassent ainsi » a déclaré Fredrik Malm, le porte-parole pour la politique étrangère du Parti libéral sur Radio Sveriges.

« Je pense qu’il assez provocant que nous ayons un ministre des Affaires Etrangères qui n’est pas populairement élu qui veut ouvertement ignorer et travailler contre une décision prise par nous, les représentants du peuple » a dit Hans Linde, député du parti des Verts.

L’année dernière, les arméniens en Suède étaient radieux de la décision du Riksdag. Aujourd’hui, la joie a tourné court.

« Tous à qui j’ai parlé - non juste des arméniens, mais d’autres groupes ethniques aussi - sont très déçus » a dit Avedian.

Bien que l’on attendait un résultat semblable, personne n’a pensé qu’il irait aussi loin.

« Malgré tous les propos sur les droits de l’homme, la liberté de parole et la solidarité, tout cela se réduit à la politique du pouvoir à la fin » a dit Avedian.

Page 69: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

mardi 26 avril 2011, Sté[email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69334

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53702

LibanLa commémoration du génocide arménienL'Orient Le Jour

23/04/2011

À l'occasion de la 96e commémoration du génocide arménien, les trois partis arméniens au Liban (Hentchag, Tachnag et Ramgavar) ont publié un communiqué commun mettant l'accent sur les constantes du peuple ar-ménien, comme « meneur de la révolution et de la lutte ». Ce sont des constantes que « nous ne saurions compromettre face à l'occultation par la communauté internationale des droits du peuple arménien ».

Cette commémoration doit renforcer « la foi en un État arménien uni (...) qui constitue le message par lequel nous nous remémorons les martyrs du génocide ». Ce message trouve toute son importance « dans les défis ac-tuels qu'affrontent la République arménienne, le président arménien, le Nagorny-Karabakh et les Arméniens émigrés », qui doivent perpétuer « la pensée politique arménienne (...) à travers une idéologie saine et idéaliste touchant à l'État dans son ensemble ».

Les trois partis arméniens ont par ailleurs lancé un appel à un regroupe-ment populaire dimanche soir dans l'enceinte du patriarcat arménien-or-thodoxe à Antélias, « en refus de la politique du déni que la Turquie conti-nue à suivre » sur la scène internationale.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/701350/La_commemo-ration_du_genocide_armenien.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53654

Page 70: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Fidèles à leur cause, les Arméniens commémorent en grand nombre le génocide26/04/2011

L'Orient-Le Jour

À l'occasion de la 96e commémoration du génocide arménien, les partis Henchag, Tachnag et Ramgavar ont participé à un rassemblement popu-laire qui a eu lieu hier à l'archevêché orthodoxe d'Antélias. Brandissant le slogan traditionnel « Nous n'oublierons pas ce qui s'est passé en 1915 », plusieurs milliers d'Arméniens ont assuré en chœur qu'ils « poursuivront la lutte jusqu'à ce que justice soit faite ».

Étaient notamment présents à la commémoration le catholicos arménien Aram Ier, l'évêque orthodoxe Kigam Khatchirian, le président du comité central de la Fédération des églises arméniennes anglicanes, le pasteur Sogomon Kilagbian, l'ambassadeur de la République d'Arménie au Liban, Achod Kotcharian, les hauts responsables des partis arméniens, le ministre d'État sortant Jean Oghassabian, et plusieurs députés arméniens.

Après la célébration de la messe à la mémoire des martyrs du génocide, les chefs des partis et des ONG arméniennes ont déposé des gerbes de fleurs sur les tombes des victimes. Prenant la parole au nom du Ramgavar, Wazkin Jamkoujian a affirmé que grâce à leur détermination, les Arméniens ont réussi à transcender la mort pour ressusciter à travers la diaspora et par le biais de la fondation d'un État civilisé. « Quatre-vingt-seize ans sont révolus et le criminel turc n'a toujours pas été sanctionné, continuant à occulter toutes sortes de témoi-gnages et de preuves historiques avancées », a-t-il dit.

À son tour, Hagob Karakérian, qui s'est exprimé au nom du Henchag, a re-levé que la reconnaissance du génocide et la demande de compensations au peuple arménien figurent désormais au sein d'une politique nationale qui peut prendre plusieurs aspects. « La non-reconnaissance du génocide arménien constitue une incitation à commettre d'autres génocides. » « L'État turc restera notre ennemi jusqu'au moment de la compensation, qui est un moment sacré », a-t-il ajouté.

Le mot du Tachnag a été prononcé par Karnik Mekrditchian, qui a indiqué que cette commémoration est l'occasion pour annoncer au monde entier que le génocide arménien « est un fait historique qui ne peut être occulté ou ignoré ». « Le criminel est toujours en liberté et n'a pas encore été sanctionné », a-t-il dit en rappelant que les archives ottomanes recèlent de nombreuses preuves qui restent interdites même aux chercheurs turcs.

Page 71: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

L'ambassadeur arménien a pris la parole à son tour pour souligner que le génocide arménien n'est pas un crime commis contre le peuple arménien uniquement, mais contre l'humanité tout entière. « À cause de ce géno-cide, le monde a perdu une civilisation entière », a-t-il dit en faisant remar-quer qu'outre le million et demi de martyrs tombés, le génocide a égale-ment anéantit une culture colossale.

Le mot de la fin a été prononcé par Aram Ier, qui a salué tous les efforts et les réalisations faites à ce jour par l'Église et les partis arméniens à travers le monde, insistant sur la nécessité de mieux coordonner ses efforts pour la phase à venir, que ce soit en Arménie ou au sein de la diaspora armé-nienne. Et d'assurer que le peuple arménien poursuivra sa lutte avec dé-termination et vigueur pour parvenir à ses droits.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/701516/Fideles_a_leur_cause,_les_Armeniens_commemorent_en_grand_nombre_le_genocide.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53669

Ceux qui ne veulent pas oublier le génocide armé-nien26/04/2011

L'Orient-Le Jour

Comme d'habitude, pour la date du 24 avril nous avons eu droit à des ar-ticles commémorant le massacre des Arméniens par le pouvoir des Jeunes Turcs menés par les Talaat, Djemal et Enver pacha, face à d'autres articles émanant du pouvoir actuel turc démentant les faits.

J'écris donc ces quelques mots à l'attention des Turcs, pour essayer de leur faire comprendre ce que leur déni jusqu'à ce jour suscite dans le cœur des Arméniens.

En mai 2010, des activistes turcs ont organisé la flottille de la liberté pour Gaza. Malheureusement pour eux, cette aventure humanitaire s'est termi-née dans le sang. Nul n'a oublié la tuerie commise par les Israéliens dans les eaux internationales, en violation de toutes les lois internationales. La loi du plus fort a, une fois de plus, triomphé.

Page 72: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Pour justifier ce crime, les Israéliens ont monté une commission d'enquête qui a conclu que les militaires israéliens avaient été attaqués par les hu-manitaires turcs, allant jusqu'à féliciter les officiers israéliens pour leur professionnalisme dans cette opération. Cela ne manqua pas de provoquer des remous en Turquie, sous la forme de manifestations et d'incidents di-plomatiques avec Israël, en raison de cette injustice flagrante vis-à-vis des 19 victimes de la tuerie et du déni du massacre.

En corollaire, le génocide arménien est dûment documenté dans les ar-chives de la plupart des grandes puissances - pour n'en citer que quelques-unes : France, Allemagne, Angleterre, Amérique - qui avaient une représentation diplomatique en Turquie à l'époque et, par consé-quent, des hommes sur le terrain pour relater les faits. Le chiffre de plus d'un million de victimes est certain, mais demeure à ce jour non reconnu par les Turcs.

Les Turcs ont été affectés par le massacre de 19 de leurs concitoyens par les Israéliens et la frustration a atteint son comble suite au déni israélien. Que serait-ce donc pour les milliers d'Arméniens qui ont été dépossédés de leurs biens, déportés, dont les femmes ont été violées, éventrées. À l'époque, même les vieillards et les enfants avaient été massacrés.

Dans notre cas, bien que très important, le nombre de morts que le gou-vernement turc essaie de banaliser n'est pas l'essentiel. Ce qui est primor-dial, même quelque cent ans plus tard, c'est leur acceptation et leur re-connaissance des faits, car qu'il s'agisse de cent mille ou d'un million, le chiffre n'a plus de sens alors que le massacre, lui, est bien réel. Cette re-connaissance du crime nous la réclamons non pas par esprit de ven-geance, mais pour que justice soit rendue à nos morts et pour pouvoir un jour parvenir à tourner la page sur cette période de deuil de notre histoire.

En niant les faits, les Turcs ont ouvert la voie au déni d'autres génocides du XXe siècle. En effet, avant les massacres de Pologne, Hitler n'avait-il pas posé cette question : « Qui se rappelle encore du génocide arménien ? »

Réponse : nous.

http://www.lorientlejour.com/category/Opinions/article/701520/Ceux_qui_ne_veulent_pas_oublier__le_genocide_armenien.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53704

Page 73: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

USA/TURQUIE/MOYEN ORIENT

Obama discute de la Libye et de la Syrie avec le Pre-mier ministre turc2011-04-26 09:22:02 xinhua

CRI

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont eu lundi une conversation téléphonique au sujet de la Libye et de la Syrie, a indiqué la Maison Blanche dans une déclaration.

M. Obama a exprimé son "appréciation" pour les efforts de la Turquie en Libye et sa participation aux opérations de l'OTAN, a ajouté la Maison Blanche.

La Maison Blanche a précisé que les deux dirigeants estimaient que "les attaques contre les civils" devaient s'arrêter et qu'ils demandaient au diri-geant libyen Mouammar Gadhafi de "se retirer" et de quitter la Libye "défi-nitivement".

Les deux dirigeants ont également fait part de leurs "profondes préoccu-pations" concernant "l'utilisation inacceptable de la violence par le gouver-nement syrien", a indiqué la Maison Blanche dans sa déclaration.

Cette dernière a déclaré enfin que le gouvernement syrien "devait mettre fin maintenant au recours à la violence" et "adopter rapidement des ré-formes significatives".

http://french.cri.cn/781/2011/04/26/302s242972.htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53679

L'info vue par la TRT (5)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Page 74: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE ERDOĞAN-OBAMA SUR LE MOYEN-ORIENT

Le président américain Obama a exprimé sa reconnaissance aux efforts humanitaires de la Turquie en Libye et aussi pour ses contributions à l’opération de l’Alliance atlantique.

Posted 26.04.2011 06:16:29 UTC Updated 26.04.2011 07:19:01 UTC

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan ont évalué au cours d’un entretien téléphonique les derniers dé-veloppements au Moyen-Orient.

Le président américain Obama a exprimé sa reconnaissance aux efforts humanitaires de la Turquie en Libye et aussi pour ses contributions à l’opération de l’Alliance atlantique.

Un communiqué de la Maison Blanche a informé de l’entretien télépho-nique d’Obama avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan pour réaliser un échange de vue sur les développements au Moyen-Orient.

Les deux leaders ont partagé le même avis que pour mettre fin aux at-taques visant les civils et trouver une solution durable capable de ré-pondre aux revendications du peuple, que le départ de Kadhafi de la Libye était nécessaire, fait part le communiqué.

Les profondes préoccupations du Premier ministre turc Erdoğan et du pré-sident américain Obama sur l’usage de la force contre le peuple en Syrie, ainsi que la nécessité pour le gouvernement syrien de mettre terme à la violence, et l’adoption des réformes adaptées aux demandes démocra-tiques de la population, ont été rapportées dans le communiqué.

Obama aurait exprimé à M. Erdoğan son souhait pour la stabilité régionale de voir la Turquie et Israël trouver la voie pour développer leurs relations.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=bb3debfe-3fb3-4240-beab-075efc417cf4

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53698

Page 75: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

TURQUIE

EGL fonde deux coentreprises avec le groupe turc DemirörenRomandie

développement

Dietikon ZH/Ankara (awp/ats) - Le producteur et fournisseur d'énergie zuri-chois Electricité du Laufenbourg (EGL) a fondé deux coentreprises avec la société turque Demirören. L'opération vise à développer sa présence sur le marché turc de l'électricité et du gaz naturel.

EGL Turkey, filiale de EGL, et Milangaz LNG Wholesale, filiale de Demirö-ren, ont été transformées respectivement en Demirören EGL Enerji et De-mirören EGL Gaz, a indiqué lundi EGL. Les partenaires détiennent chacun la moitié du capital des deux nouvelles sociétés.

Demirören EGL Enerji profitera de la licence de commerce d'électricité d'EGL Turkey et Demirören EGL Gaz de la licence de commerce de gaz de Milangaz LNG Wholesale. Les deux sociétés se focaliseront sur le négoce d'énergie et le développement de la clientèle via des produits structurés et des services innovateurs ainsi que dans l'importation d'électricité et de gaz en Turquie.

La demande d'électricité a augmenté de plus de 5% par an en moyenne en Turquie ces dix dernières années. D'ici 2020, la consommation d'éner-gie du pays doublera par rapport à 2010, selon le communiqué. Pour faire face à cette demande, la capacité de production d'électricité devra passer de 50 GW actuellement à environ 80 GW d'ici 2020. La consommation de gaz devrait elle aussi doubler d'ici 2020.

En août 2010, EGL et Demirören avaient signé une déclaration d'intention pour une coopération stratégique dans le commerce d'énergie et le déve-loppement du secteur gazier.

EGL a également annoncé lundi la signature d'un accord de principe avec le groupe turc en mains de l'Etat Botas concernant l'acheminement de gaz par la Turquie vers l'Europe. L'accord est une contribution à la concrétisa-tion de la déclaration d'intention signée entre Berne et Ankara à l'automne 2009.

Le groupe EGL a investi des sommes importantes dans son projet de gazo-duc transadriatique (TAP), auquel participe notamment le norvégien Sta-

Page 76: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

toil et l'allemand E.ON. L'opération vise à acheminer vers la Suisse du gaz de la mer Caspienne et du Moyen-Orient via la Turquie et la Grèce, puis l'Italie.

ats/rp

(AWP / 25.04.2011 13h16)

http://www.romandie.com/news/n/EGL_fonde_deux_coentreprises_avec_le_groupe_turc_Demiroren250420111304.asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53665

TURQUIE/IRAK

Retour sur une rencontre de Recep Tayyip Erdoğan avec le grand ayatollah Ali al-Sistani, à Najaf, le 29 mars 201123 avril 2011 Par Jean-Paul Burdy

OVIPOT

Depuis 2007, dans le cadre de la diplomatie de « bon voisinage », les diri-geants turcs ont multiplié les déplacements dans l’Irak voisin. Ankara pre-nant ainsi acte de la nouvelle configuration politique à Bagdad découlant, en particulier, de la constitution fédérale irakienne de 2005 : un système parlementaire ; des partis politiques et une représentation parlementaire qui reflètent la diversité ethnico-religieuse du pays, et donnent une majori-té aux chiites, jusque-là écartés du pouvoir ; une large autonomie du Kur-distan d’Irak, etc.

Sur ce dernier volet, la politique turque a radicalement évolué. La « nou-velle politique irakienne » de la Turquie date certes du 1er mars 2003, quand la Grande Assemblée nationale d’Ankara a refusé le transit ter-restre des troupes américaines sur son territoire pour attaquer l’Irak. Mais après le renversement de Saddam Hussein, et pendant quatre ans, Ankara a appliqué une politique « jacobine » qui ne reconnaissait d’autorités constituées qu’à Bagdad, et ignorait catégoriquement l’autonomisation du Kurdistan, et les institutions et le pouvoir politique à Erbil. Ankara a chan-gé son fusil d’épaule en 2007-2008, et s’est décidée alors à mettre en œuvre une politique de voisinage régionalisé pragmatique. La Turquie a donc ouvert un grand consulat général à Erbil ; inauguré des dessertes aé-

Page 77: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

riennes quotidiennes ; signé des accords de partenariat économique, en particulier dans le domaine énergétique; ouvert des chantiers d’infrastruc-tures de transport, de construction d’immeubles, d’hôtels et de lotisse-ments de luxe. Contribuant activement au désenclavement du Kurdistan d’Irak, la Turquie dépasse aussi les obstacles historiques qui l’entravaient dans cette région : l’idée même –la hantise parfois- de l’émergence d’une entité kurde autonome en Irak, susceptible de devenir un modèle attractif pour les Kurdes de Turquie (voire de l’ensemble de la région), la question irrédentiste de Mossoul et de Kirkouk, le sort de la minorité turkmène, l’utilisation du territoire irakien comme base arrière par le PKK turc, etc.

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan s’est rendu en visite offi-cielle en Irak les 29 et 30 mars derniers, accompagné du ministre des Af-faires étrangères Ahmet Davutoğlu, d’une nombreuse délégation politique, et d’un groupe d’hommes d’affaires. Les trois étapes du voyage ont été in-également traitées par la presse irakienne, par la presse turque et par les agences de presse internationales. L’étape de Bagdad a été peu commen-tée : outre les rencontres bilatérales protocolaires, elle a été marquée par un discours du premier ministre devant le Parlement irakien, réitérant ses appels à une lutte commune des deux pays contre le PKK ; par une visite au mausolée des imams Moussa al-Kazim et Muhammad al-Taqi (respecti-vement 7e et 9e imams du chiisme duodécimain) ; et par une visite à la tombe de l’imam Abu Hanifah, dans la plus grande mosquée sunnite d’Irak. La presse turque s’est plutôt focalisée sur l’étape d’Erbil, avec des rencontres avec les autorités politiques et les décideurs économiques de la région autonome kurde. Mais, finalement, il n’y avait là rien de bien nouveau : les relations entre Ankara et Erbil sont désormais sur les rails, illustrant la « nouvelle diplomatie turque » dans le volet, toujours régiona-lement sensible, de la question kurde. R.T.Erdoğan rendait en fait à Erbil la visite que Massoud Barzani, président du gouvernement autonome, avait faite à Ankara l’an dernier.

Si elle n’a fait l’objet que de quelques dépêches des agences internatio-nales, peu reprises en Europe, c’est pourtant l’étape intermédiaire du 29 mars qui a le plus retenu l’attention de la presse irakienne, de la presse du Golfe et des médias arabes à Londres, ainsi que de la presse iranienne en anglais. En effet, Recep Tayyip Erdoğan s’est rendu à Najaf (en turc : Ne-cef), à 150 km au sud de Bagdad, épicentre d’un « croissant chiite » duo-décimain qui s’étire du Liban au Golfe. Souvent qualifiée de « ville sainte » du chiisme irano-irakien, Najaf abrite le mausolée d’Ali -avec Hussein, la fi-gure principale du chiisme-, ce qui en fait la principale ville de pèlerinage du monde chiite. Avec une grande antériorité sur Qom, en Iran, Najaf compte les plus importantes zawiya (écoles théologiques) du chiisme duo-décimain, dirigées par les marja’a, les grands ayatollahs « sources d’imita-tion », dont le rayonnement spirituel transcende depuis des siècles les frontières étatiques régionales, et s’étend largement au chiisme iranien.

Page 78: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

C’est d’ailleurs à ces différents titres que le régime bassiste irakien s’était déchaîné à plusieurs reprises contre la ville, en particulier lors de l’écrase-ment du soulèvement chiite du printemps 1991 ; et que l’armée améri-caine a, autant que possible, évité de devoir y intervenir après 2003, en dépit des nombreux attentats sectaires qui ont meurtri la ville et les pèle-rins ces dernières années.

Deux moments forts ont marqué l’étape de Najaf. Le premier ministre turc s’est rendu au mausolée d’Ali, à la fois cousin et gendre du Prophète Ma-homet. Il a prié devant le tombeau (Dans la presse turque, on a pu relever que la même photo de Recep Tayyip Erdoğan le montrait priant les mains ouvertes ou, recadrée par le bas, pouvait laisser penser au lecteur qu’il n’était là qu’en simple visiteur…). Il a ensuite rendu visite à la plus grande figure spirituelle du chiisme contemporain, le grand ayatollah Ali al-Sistani, 80 ans (il est né en Iran, à Meched, en 1930, http://www.sistani.org/). Si, apparemment, il n’y a pas eu de photographies officielles de la rencontre des deux hommes, des séquences télévisées montrent le premier ministre se frayant un chemin dans le bazar de Najaf, pour accéder au domicile de al-Sistani, dans un grand concert de foule brandissant pour l’essentiel… des portraits de l’ayatollah.

Cette double séquence est importante à plusieurs titres, comme nous l’a confirmé l’ambassadeur d’Irak au Qatar, S.E. Jawad al-Hindawi, interrogé à l’occasion d’un récent colloque international tenu à Lyon sur la diplomatie turque (« Une nouvelle diplomatie turque ? Entre mythes et réalités », col-loque organisé à Lyon par l’IEP de Lyon – Christian Velud, Pierre Fermigier – avec la fondation turque TESEV – Mensur Agkün -, vendredi 15 avril 2011).

Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire arabe et ottomano-turque, c’est la première fois qu’un « dirigeant sunnite » rendait visite au mausolée d’Ali. Et nombre de commentateurs de souligner qu’il n’y avait guère qu’un dirigeant turc à pouvoir le faire, compte tenu des contentieux histo-riques et politiques entre les chiites et la plupart des dirigeants arabes, au premier rang desquels les dirigeants saoudiens. Recep Tayyip Erdoğan s’est donc présenté, et a été présenté dans la presse régionale, comme un « réconciliateur » des sunnites et des chiites, au-delà de leurs querelles théologiques et politiques. La visite du mausolée et la rencontre avec Ali al-Sistani témoignent aux Irakiens de la prise en compte par Ankara du paysage politico-religieux de l’Irak nouveau : la Turquie est certes laïque, mais l’AKP et son leader sont aussi musulmans, très majoritairement sun-nites, mais tolérants et non sectaires, et reconnaissant toutes les compo-santes de l’islam. Seyyed Ali al-Sistani est un ayatollah quiétiste, qui inter-vient rarement dans l’arène politique : le rencontrer est donc aussi affir-mer le choix turc de la modération en Irak, face aux radicaux représentés par le jeune seyyed Moqtada al-Sadr, dirigeant présumé de la mystérieuse

Page 79: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Armée du Mahdi, et rentré à Najaf le 5 janvier 2011, après 4 ans d’exil en Iran. Il n’est pas impossible non plus que, du côté de l’AKP, dans la pers-pective des élections législatives de juin 2011, il y ait eu aussi quelques arrière-pensées électoralistes en direction des électeurs turcs non-sun-nites –par exemple les alévis, ou les Kurdes chiites…

La visite à Najaf s’inscrit également dans un contexte régional particulier, qui est celui des « printemps arabes », face auxquels la Turquie doit se po-sitionner, au-delà du cliché contestable et contesté du « modèle turc pro-posé au monde arabe » (cf. nos éditions des 1er, 5 et 12 février, 30 mars, 6 et 11 avril). Or, « le printemps démocratique de Manama », au Bahreïn, a été écrasé à la mi-mars, à la fois par la monarchie sunnite bahreïnie, et par l’intervention de l’armée saoudienne. La population chiite de l’émirat est principalement visée par cette répression qui, outre les protestations intéressées de l’Iran, a provoqué des manifestations de soutien aux chiites bahreïnis en Irak, au Liban et en Arabie saoudite. Et une déclaration d’Ali al-Sistani -qui en est pourtant extrêmement avare- appelant Manama à cesser de réprimer la communauté chiite, en soulignant le risque de frac-ture confessionnelle dans la région.

Dès lors, la visite à Najaf prend tout son sens géopolitique : le premier mi-nistre turc a répété sa condamnation de la répression du mouvement dé-mocratique au Bahreïn et dans le Golfe. Il aurait ainsi déclaré –mais nous n’avons pas pu en obtenir confirmation officielle- que « Bahreïn ne doit pas être un nouveau Kerbala », en référence à la célèbre bataille qui a vu, en 680, l’écrasement des chiites par les armées du calife Yazid Ier, et la décapitation de l’imam Hussein, commémorée chaque année par le deuil chiite de l’Achoura. Par ces déclarations, Recep Tayyip Erdoğan positionne donc la Turquie dans le Golfe, face à l’Arabie Saoudite, maîtresse d’œuvre de la répression au Bahreïn, et gardienne de l’ordre monarchique et sun-nite dans le Golfe ; face aussi à l’Iran chiite, qui est à la fois un allié dans le cadre de la politique de « bon voisinage », et un rival sur plusieurs ter-rains au Moyen-Orient (Voir notre chronique du 14 février 2011). On ajou-tera que la condamnation de la répression à Manama est aussi une pierre turque dans le jardin des Américains, qui sont restés très silencieux sur les événements au Bahreïn, et n’ont condamné qu’a posteriori une répression pourtant annoncée.

On l’aura compris : l’étape de Najaf, le 29 mars dernier, est tout, sauf anecdotique. Soigneusement préparée par Ankara et par Bagdad, elle a une dimension de politique intérieure turque, une dimension irakienne, et une dimension régionale. Visant à l’évidence à « gagner les cœurs et les esprits », elle a envoyé une série de messages qui permettent d’enrichir et de nuancer, tout en la rendant encore un peu plus complexe, l’analyse de la contribution turque aux « printemps arabes »…

Page 80: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Jean-Paul BURDY

http://ovipot.hypotheses.org/5550

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53682

TURQUIE/ KIRGHIZISTAN

L'info vue par la TRT (4)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

LE PREMIER MINISTRE KIRGHIZ ATAMBAEV EST ATTENDU DEMAIN EN TURQUIE

Atambaev sera reçu par le Président Abdullah Gül

Posted 25.04.2011 09:36:11 UTC Updated 25.04.2011 09:36:11 UTC

Le Premier ministre kirghiz, Almazbek Atambaev est attendu demain en Turquie.

Dans le cadre de ses prises de contact officielles, Atambaev sera reçu par le Président Abdullah Gül et rencontrera son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan.

Le Premier ministre kirghiz s’entretiendra également avec les hommes d’affaires auprès des diverses prises de contact prévues au cours de cette visite.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=f74c67ff-2502-4e91-9e02-526dae6c05a5

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53684

Page 81: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

TURQUIE/SERBIE

L'info vue par la TRT (3)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

LE PRÉSIDENT GÜL VA SE RENDRE EN SERBIE

Il va participer au deuxième sommet tripartite pour les Balkans

Posted 25.04.2011 08:43:43 UTC Updated 25.04.2011 08:43:43 UTC

Le président Abdullah Gül va se rendre aujourd'hui en Serbie, pour le deuxième sommet tripartite pour les Balkans auquel vont également parti-ciper les présidents de la Bosnie Herzégovine et de la Serbie.

Selon le communiqué présidentiel, lors du sommet qui va être organisé demain sous l'égide du président serbe, Boris Tadic, vont prendre part le président du Conseil présidentiel de Bosnie-Herzégovine, Nebojsa Radma-novic et les membres de ce Conseil, Zeljko Komsic et Bakir Izetbegovic.

Lors du sommet, des échanges de vue, concernant les pas à faire, grâce aux visions et orientations des présidents, pour une paix durable, la stabili-té et la prospérité ainsi que les sujets actuels qui intéressent les trois pays, vont être effectués.

Rappelant que le premier de ce sommet tripartite des présidents de la Tur-quie, de la Bosnie Herzégovine et de la Serbie, avait été organisé à Istan-bul sous l'égide du président turc Gül, le communiqué a continué en ces termes: " la déclaration d'Istanbul adoptée à la fin de ce premier sommet, avait approuvé l'accord concernant l'intégrité territoriale, la souveraineté et la protection de l'identité juridique de la Bosnie Herzégovine, reconnue par la communauté internationale. Le deuxième sommet va prouver, la vo-lonté commune au plus haut niveau de la poursuite de ce processus."

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=b9e9a59d-966e-4a8c-b951-7631f05e45ea

Page 82: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53680

TURQUIE/SYRIE

L'info vue par la TRT (6)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. LA TURQUIE EST PRÉOCCUPÉE PAR LA SITUATION EN SY-RIE L'ambassadeur de Turquie à Damas s'est entretenu avec le Premier mi-nistre Safar

Posted 26.04.2011 07:44:08 UTC Updated 26.04.2011 07:47:22 UTC

Alors que la tension monte en Syrie, la Turquie appelle son voisin à la mo-dération.

La Syrie a demandé l'aide de la Turquie pour ses travaux de réformes. An-kara a répondu être prêt à donner du soutien.

L'ambassadeur de Turquie à Damas Ömer Önhon s'est entretenu avec le Premier ministre syrien Adel Safar pour lui expliquer, encore une fois, les points de vue d'Ankara. Il a également exprimé la préoccupation de la Tur-quie concernant la montée de la tension en Syrie.

L'ambassadeur Önhon a exprimé au Premier ministre syrien qu'il fallait donner la priorité aux demandes légales du peuple et à la précipitation des réformes, tout en ajoutant qu'il était indispensable d'éviter les applica-tions qui pourraient augmenter la tension et le recours à la force.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=7957627a-b9c7-4107-ac72-43d3fa5e94fd

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53705

Page 83: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

DARFOUR/SOUDAN

Soudan : référendum sur le Darfour en juilletPar Europe1.fr avec Reuters Publié le 24 avril 2011 à 22h49 Mis à jour le 24 avril 2011 à 22h49

Les autorités soudanaises organiseront à partir du 1er juillet et pendant deux jours un référendum administratif en vue de faire du Darfour, dans l'ouest du pays, une seule région, rapporte dimanche l'agence de presse officielle Suna.

Le Darfour, théâtre d'une guerre civile qui a fait 300.000 morts et plus de deux millions de réfugiés depuis huit ans, est actuellement divisé en trois provinces - Darfour occidental, Darfour septentrional et Darfour méridio-nal. http://www.europe1.fr/International/Soudan-referendum-sur-le-Darfour-en-juillet-512941/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53685

Des combats font 165 morts au Sud-Soudan en une semaine20 minutes

Mis à jour le 25.04.11 à 21h38

Au moins 165 personnes ont été tuées durant la semaine écoulée au cours de combats qui ont opposé l'armée du Sud-Soudan (SPLA) à des milices, a annoncé lundi un porte-parole militaire.

Les forces de deux commandants renégats ont affronté la SPLA dans les Etats de Jonglei et d'Unité, où des soldats, des rebelles et des civils fi-gurent parmi les victimes, a déclaré Malaak Ayuen.

Les habitants du Sud-Soudan, riche en pétrole, se sont prononcés pour leur indépendance par référendum en janvier, sur la base d'un accord de paix conclu en 2005 après des décennies de guerre civile. Mais depuis lors, la région est en proie à une flambée de violence et l'insécurité s'y ag-grave de jour en jour.

La violence compromet le processus de paix et des analystes estiment que

Page 84: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

le Sud risque de devenir un Etat en faillite après son accession officielle à l'indépendance en juillet, ce qui déstabiliserait l'ensemble de la région.

La SPLAest en guerre avec au moins sept milices rebelles. La région est rongée par des conflits tribaux traditionnels et subit dans sa partie ouest les raids récurrents de l'Armée de libération du Seigneur (LRA) ougan-daise.

Selon les Nations unies, les troubles qui agitent neuf des dix Etats du Sud ont coâté la vie à plus de 800 personnes depuis le début de l'année. Avec Reuters http://www.20minutes.fr/ledirect/713003/monde-des-combats-font-165-morts-sud-soudan-semaine

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53686

Sud-Soudan : l'ONU inquiète des attaques contre des travailleurs humanitairesAufait Maroc

Dernière mise à jour : 26/04/2011 à 04:37

La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humani-taires, Valerie Amos, a exprimé sa profonde préoccupation lundi sur les ré-centes attaques contre des travailleurs humanitaires dans le sud du Sou-dan.

Le 23 avril, un employé du Programme alimentaire mondial (PAM) a été tué lors d'une attaque par des assaillants armés dans l'Etat de Jonglei. "Mes pensées et mes condoléances les plus sincères vont à sa famille", a déclaré Mme Amos.

Mme Amos a également exprimé sa grave préoccupation pour la sécurité de deux membres du personnel de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et a demandé leur retour en toute sécurité car ils sont toujours portés disparus après avoir été forcés de conduire dans une zone de conflit actif le 19 avril.

"Ces incidents démontrent un mépris total pour la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et je les condamne avec la plus grande fermeté possible", a-t-elle dit.

Page 85: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Mme Amos a exhorté le gouvernement du Sud-Soudan et d'autres groupes armés de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sûreté et la sécurité des travailleurs humanitaires et garantir que les organisations hu-manitaires sont en mesure d'atteindre les gens ayant besoin d'une aide d'urgence.

MAP

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2011/4/26/sud-soudan--lonu-inquiete-des-attaques-contre-des-travailleurs-humanitaires

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=53706

RUSSIE

Traité Ciel ouvert: vol d'inspection turco-américain en Russie20:09 25/04/2011 MOSCOU, 25 avril - RIA Novosti

Des inspecteurs turcs et américains ont entamé lundi un vol d'inspection en Russie dans le cadre du traité Ciel ouvert, a annoncé lundi le ministère russe des Affaires étrangères sur son site internet.

"Un groupe d'inspecteurs turcs et américains survolera le territoire russe à bord de l'avion turc CH-235 du 25 au 29 avril dans le cadre du Traité inter-national sur le régime "Ciel ouvert". Les spécialistes russes contrôleront le respect des clauses du traité concernant l'utilisation des équipements d'observation lors du vol sur un itinéraire approuvé à l'avance", a précisé le ministère.

L'avion d'observation CH-235 et ses capteurs ont été certifiés par les pays signataires du traité, notamment par la Russie. Cela permet d'éviter l'utili-sation d'équipements non agréés.

Signé le 24 mars 1992, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er jan-vier 2002. Ce traité a été signé par 34 États d'Europe et d'Amérique du Nord membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Eu-rope (OSCE). Le traité vise à accroître la transparence et la confiance entre les États signataires par l'instauration d'un régime de libre survol des territoires des différents États parties au Traité.

http://fr.rian.ru/world/20110425/189269050.html

Page 86: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=53677

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Originally published Sunday, April 24, 2011 at 11:22 AM

Turks increasingly commemorate Armenian massacre Tourists flocking to see carpets and calligraphy at one of Istanbul's most renowned museums were met Sunday by a rare public display of opinion on perhaps the darkest episode of Turkey's history, the massacres of Ar-menians during World War I.

By CHRISTOPHER TORCHIA

Associated Press

ISTANBUL — Tourists flocking to see carpets and calligraphy at one of Is-tanbul's most renowned museums were met Sunday by a rare public dis-play of opinion on perhaps the darkest episode of Turkey's history, the massacres of Armenians during World War I.

Several dozen demonstrators held red roses and photographs of the dead outside the Museum of Turkish and Islamic Art, an Ottoman-era building where historians say Armenian intellectuals were briefly detained at the outset of the 1915 slaughter.

Hours later, bigger crowds held similar events in Istanbul's Taksim square, a bustling transit hub, as well as in the capital, Ankara, and Izmir, a coastal city. It was the second consecutive year that Turkish demonstrators marked the anniversary of what many international experts say is the first genocide of the 20th century.

While the Turkish government fiercely refutes that assessment, the rate of legal action against people who dispute the official version has dropped sharply amid a gradual loosening of curbs on debate about the sensitive topic.

The small, officially permitted demonstrations are a remarkable sight in a country where the Armenian massacres remain one of the most sensitive topics, a threat to a proud, nationalist narrative of Turkish history that views outside powers and internal minorities as challenges to unity.

One easing factor was the 2008 amendment of a law that made it a crime to insult the Turkish identity and was used to prosecute Nobel laureate Orhan Pamuk for his comments about the killings of Armenians. Europe

Page 87: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

has encouraged Turkey, an EU candidate, to implement reforms, though some progress has been sidetracked by conflict between Turkey's Islam-based government and its secular opponents.

"We have to come face to face with our history," said Dogan Ozkan, a member of the Human Rights Association, a group whose work on prison conditions, Kurdish rights and other political issues led to conflict with the Turkish state over the years.

Plainclothes police stood with their backs to the demonstrators at the mu-seum, providing security. Hardline nationalists are considered a threat to safety. In 2007, ethnic Armenian journalist Hrant Dink, who received death threats because of his comments about the 1915 massacres, was shot dead outside his office in Istanbul.

Across the border, in the Armenian capital of Yerevan, hundreds of thou-sands of Armenians laid flowers at a monument to the victims a century ago, and President Serge Sarkisian said Armenia strives for peace with Turkey. He praised Turkish intellectuals and others who have spoken out for reconciliation, but had stern words for the Turkish government.

"Today in Turkey, more than ever, reasonable voices are being heard," Sarkisian said. "Nevertheless, the official policy of Turkey carries on with the course of denial... For us one thing is incontestable: The policy of de-nial is a direct continuation of the Armenian genocide."

Many historians believe 1.5 million Armenians died in a campaign of de-portation and murder. However, Turkish leaders contend the figures are inflated, saying there were many deaths on both sides as the Ottoman Em-pire collapsed during World War I. Turkey has proposed a joint study in-volving scholars from both sides, and has lamented what it says is Arme-nia's refusal to open some archives about the period to research.

Hundreds of Armenian luminaries, including politicians, journalists, teach-ers, merchants and artists, were rounded up in Istanbul on April 24, 1915 in the first sweep against an ethnic group suspected of plotting against their Ottoman rulers, according to historians.

They were held at a police station, transferred to the stone building that has since become the Museum of Turkish and Islamic Art, and then trans-ferred by boat across the Bosporus Strait to the imposing Haydarpasa train station, built by Germans. From there, most were ferried to their deaths in the Anatolian interior.

The stone building, which has been restored, was once the palace of Ibrahim Pasha, the top adviser, or Grand Vizier, to Suleiman the Magnifi-

Page 88: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

cent, a sultan who ruled at the height of Ottoman power in the 16th cen-tury. It sits near the iconic Blue Mosque, built in the early 17th century, and the former Byzantine church of Haghia Sophia.

Dr. Taner Akcam, a Turkish historian who chairs the Armenian Genocide Studies department at Clark University in the U.S. state of Massachusetts, said the roundup location was recorded in the memoirs of survivors.

"Some of them are very detailed and tell the story of all that happened on that day," he said. "They were brought together in that location because it was a prison at the time. They were sent to other places from there."

The debate about 1915 contaminates efforts to normalize ties between Turkey and Armenia, whose border remains closed and whose efforts to reconcile through a U.S.-backed agreement in 2009 have foundered. It has also been a source of tension between Turkey and the United States, where congressional efforts to declare a genocide have conflicted with concerns about a rupture with a key NATO ally.

On Saturday, President Obama marked the anniversary of the massacre by calling it a "horrific" slaughter and "one of the worst atrocities of the 20th century," but he stopped short of branding it genocide even though he had promised to do so as a presidential candidate.

Turkey's foreign ministry said the statement distorted the facts and was based on "domestic political considerations," an allusion to the powerful Armenian-American lobby in the United States. The Armenian National Committee of America, in turn, said the president succumbed to pressure from Turkey and resorted to "euphemisms and evasive terminology."

About 60,000 ethnic Armenians, mostly Orthodox Christians, reside today in Turkey, which is predominantly Muslim. They keep a low profile in any public discussions about 1915.

At the museum commemoration, protesters held large photographs of some of who perished, including Daniel Varoujan, a poet and school head-master; Atom Yarjanian, a poet who studied philosophy at the Sorbonne in Paris; and Krikor Zohrab, a lawyer, novelist and parliamentarian.

One demonstrator, Ayse Gunaysu, made a documentary about Zabel Yessayan, the only female intellectual targeted in the April 24, 1915 sweep of leading Armenians. Yessayan hid in a hospital for three months, es-caped to Bulgaria, sought to document Ottoman atrocities and died in the early 1940s during Stalinist purges in Soviet-occupied Armenia.

Page 89: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

"This is the start of a long and difficult process of recognition," Gunaysu said at the commemoration. "Whether the recognition will take place or not, we'll never know."

---

Associated Press writer Ceren Kumova contributed from Ankara, Turkey.

http://seattletimes.nwsource.com/html/nationworld/2014863426_apeuturkeyarmenians.html

Turkish embassies receive threat message from alleged Armenian organization

Thursday, April 21, 2011BARÇIN YİNANÇISTANBUL - Hürriyet Daily News

Turkey’s Foreign Ministry and National Intelligence Service, or MIT, are ex-amining a threat message allegedly sent by the Armenian Secret Army for the Liberation of Armenia, or ASALA, which killed 34 Turkish diplomats in the 1970s and 1980s, according to diplomatic sources.

The threat message was reportedly first received at the Turkish Embassy in Tbilisi, Georgia, which is responsible for handling Armenian issues since Turkey has no diplomatic mission in Yerevan. A number of other Turkish embassies have received similar messages, sources said.

If Turkey supports Azerbaijan in the event it attacks Armenia over the Nagorno-Karabakh conflict, “then the list will be finished,” said the mes-sage, in clear implication of the list of murdered Turkish diplomats.

Various Turkish embassies throughout the world have asked their host countries to increase security measures. Several Turkish embassies oper-ate in countries that have sizeable Armenian communities like France, the United States and Lebanon.

The Foreign Ministry and the MİT are analyzing the threat messages in view of developments in the Armenian-Azerbaijani dispute as well as Turk-ish-Armenian relations. Armenians are preparing for 2015, the 100th year of the tragic events that involved the killing of thousands of people in east-ern Turkey as the Ottoman Empire collapsed.

Page 90: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

“There is radicalization among Armenian youth, especially in the diaspora. Their frustration over failing to make their genocide claims internationally recognized might have led to some of them reviving ASALA,” said a Turk-ish official asking to remain anonymous due to the sensitivity of the sub-ject.

Active from 1975 to 1986, ASALA claimed responsibility for about 200 at-tacks on Turkish diplomatic and non-diplomatic institutions and murdered 58 Turkish and non-Turkish people, 34 of whom were Turkish diplomats. ASALA was listed as a terrorist organization by the United States until the 1980s, but was taken off the list when the group disbanded.

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=turkish-embassies-receive-threat-message-from-allegedly-armenian-organization-2011-04-21

1915 tragedy to be commemorated for second time in Armenians who lost their lives in the Armenian displacement that took place in 1915, during the final days of the Ottoman Empire, will be commemorated through a variety of events for a second time this year.  

Armenians all over the world commemorate this tragedy on April 24 be-cause it was on that day in 1915 when many Armenians who were de-ported by the Ottoman Empire perished.

The first commemoration ceremony held in 2010, 95 years after the inci-dent, lingered on a message that this was a hurt that belonged to both to Turks and Armenians.

This year’s commemoration ceremonies will be held in İstanbul’s Taksim Square, Ankara, İzmir, Diyarbakır and Bodrum. Victims of the displacement will be remembered in silence with carnations and candles. During the cer-emonies the “duduk,” an Armenian musical instrument, will be played dur-ing a reading of the names of victims.

The ceremonies are being organized by the Say Stop to Racism and Na-tionalism! (Dur De!) initiative. Spokesman Cengiz Algan said what took place in 1915 is “a hurt we all share.”

“We need to confront the realities that have been hidden by the official ideology for 100 years,” he said.

Page 91: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

A statement with the headline, “This pain is ours,” has been opened up for signatures. More than 100 people including intellectuals, writers and jour-nalists including Ahmet İnsel, Ali Bayramoğlu, Alper Görmüş, Bekir Berat Özipek, Cafer Solgun, Ferhat Kentel, Gülten Kaya, Leyla İpekçi, Mehmet Bekaroğlu, Oral Çalışlar, Orhan Miroğlu, Oya Baydar, Şebnem Korur Fin-cancı and Ümit Kardaş have already signed the statement. Deputies from the Peace and Democracy Party (BDP) and independent candidates sup-ported by the party will be supporting the commemoration ceremony to be held in Diyarbakır.

We’ve come to notice the Armenian issue

Algan said last year’s ceremonies drew many Armenians who joined in with Bibles in their hands and prayed and shed tears for their loved ones.

He said some Armenians attending the memorial ceremonies were very happy about the organization of such an event in Turkey. “There is nothing we want more than alleviating the pain of surviving Armenians, if even just a little,” Algan said.

He also voiced his belief that commemorating Armenians would make a positive contribution to the normalization of relations with Armenia with which Turkey has no diplomatic ties.

Despite Turkey being among the first countries to recognize Armenia after the ex-Soviet nation declared its independence in 1991, the two neighbors don’t have diplomatic relations. In 1993 Turkey shut its border with Arme-nia in a show of solidarity with its close ally, Azerbaijan, which was at war with Armenia over the Nagorno-Karabakh enclave, dealing a heavy eco-nomic blow to the impoverished nation.

“Turkey has at least noticed that there is an Armenian problem. A dent was made in the official clichés. We have begun to confront the past. There’s no turning back, and we should not do so,” Algan added.

20 April 2011, Wednesday / EMİNE DOLMACI, İSTANBUL

http://www.todayszaman.com/news-241521-1915-tragedy-to-be-commemorated-for-second-time-in-turkey.html

French-Turkish friendship group visits Parliament

Wednesday, April 20, 2011

Page 92: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

ANKARA – Anatolia News Agency

Jacques Blanc, president of the French-Turkish Friendship Group in the French Senate, said he hoped a draft penalizing the denial of Armenian genocide claims does not get accepted and the issue is left to historians, during his visit to Turkish parliament.

Blanc and an accompanying delegation paid a visit to Turkish Parliament's Deputy Speaker Sadık Yakut on Wednesday. Speaking while meeting with Blanc, Yakut said the adoption of an Armenian resolution on the incidents of 1915 was a sad development in the relations between Turkey and France.

Blanc said he was aware of Turkey's sensitivity on the Armenian assertions vis a vis the incidents of 1915 and law penalizing individuals who reject such assertions would be impossible to draft. “I hope such a draft law is not accepted and the issue is left to historians.”

In regard to Turkey's European Union bid, Blanc said the EU needed new projects and momentum, and they wanted to see Turkey participating in such projects.

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=french-turkish-friendship-group-visits-parliament-2011-04-20

We’ll be there on April 24by Orhan Kemal Cengiz21 April 2011, Thursday / ORHAN KEMAL CENGİZ,This Sunday for the second time in our history, commemorations for Armenian massacres in the past will be held throughout Turkey. The first commemoration was held in İstanbul last year. This year not only in İstanbul but also in Ankara and Diyarbakır and in some other towns people will sit in silence in the streets to remember and remind the public of a “great tragedy” that happened in this country in 1915.

These ceremonies are being organized by the Say Stop to Racism and Nationalism! initiative. I really appreciate their efforts to organize these events. Five or 10 years ago, we could not imagine that people would sit in the streets to commemorate the 1915 massacres and that they would be able to do that without being attacked or harassed.

Page 93: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

First of all, it would not be possible to get permission from the authorities. The police would declare this street demonstration “illegal,” and they would attack the demonstrators before anyone else. Being beaten by the police would be a best-case scenario, of course. Most probably there would have been much more dangerous provocations. You would have been attacked by some organized ultranationalist groups, and the police would just watch what was happening.

If these things are not happening and do not happen, we should give the credit to this government. Last year the police in İstanbul took all necessary measures to protect demonstrators from any attacks and I hope this year’s ceremonies throughout the country will take place in such a peaceful manner again. Last year’s ceremony was a turning point in Turkey and this year will add another dimension to this quite new phenomenon. This government may still maintain the same bureaucratic attitude at the official level for 1915, but we should read these demonstrations and protection of demonstrators as the government’s timid and unofficial support for this process of “remembering” the past of Turkey.It is hard to believe that we were able to start discussing the Armenian genocide taboo only as of 2005, when Bilgi University held an international symposium on the subject. Back then, there were counter-demonstrations organized by members of the Ergenekon gang. Just a couple of weeks ago Bilgi University published the compilation of the deliberations of speakers at the conference.

When I look at 1915, I see it as a devastating earthquake, the aftershocks of which have continued throughout the recent history of Turkey. The earthquake of 1915 has just created the new landscape from which modern Turkey’s political order derived. If you ask me, state gangs, a widespread culture of verbal lynching and this mood have all been inherited due to not confronting this tragedy. During the whole history of modern Turkey, we have witnessed the aftershocks of this devastating earthquake in the form of pogroms, verbal lynching and the assassination of individuals from vulnerable groups in Turkey. The Hrant Dink murder in 2007 was one of the last rings of this long chain of earthquakes.

Turkey has not passed the critical threshold in which this bloody past will just be history. This dark side of the country has not fully come to light yet. It will take a long time to confront this past. We are just at the beginning of a long healing process. Here in Turkey we have long been living together with the unburied bodies of victims of past atrocities. The year 1915 was

Page 94: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

just the beginning; it was the biggest earthquake, but it continues to have consequences in different forms.

These commemorations may be seen as small things that are carried out by a bunch of people, but their symbolic value is just so great. This Sunday, on April 24, we will be in Taksim Square in İstanbul, in Sakarya Square in Ankara, in the Human Rights Park in Diyarbakir and in Municipality Square in Bodrum to commemorate the victims of the 1915 tragedy in Turkey. We will sit in silence to remember the victims. Join us at 5 p.m. in one of these squares!

http://www.todayszaman.com/news-241639-well-be-there-on-april-24-by-orhan-kemal-cengiz.html

Sat, Apr 23 2011

President Obama Once Again Betrays Promise to Recognize Armenian Genocide

By: Weekly StaffWASHINGTON—Earlier today, on the eve of Easter and the April 24th National Day of Prayer for the victims of the Armenian Genocide, President Barack Obama again betrayed his pledge to properly condemn and commemorate this crime against humanity, reported the Armenian National Committee of America (ANCA).

Despite his repeated, detailed, and unambiguous pledges to recognize the Armenian Genocide, the president offered only euphemisms and evasive terminology to describe the murder of over 1.5 million men women and children—effectively keeping in place the gag rule imposed by the Turkish government on the open and honest discussion of this crime. In refusing, under foreign pressure from Turkey, to his honor his pledge, he again fell far short of his own view, as voiced during his campaign, that “America deserves a leader who who speaks truthfully about the Armenian Genocide” and conveys the full factual, moral, legal, and contemporary political meaning of this crime against all humanity.

“President Obama’s disgraceful capitulation to Turkey’s threats, his

Page 95: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

complicity in Turkey’s denials, and his administration’s active opposition to Congressional recognition of the Armenian Genocide represent the very opposite of the principled and honest change he promised to bring to our country’s response to this crime,” said ANCA chairman Ken Hachikian.

“Instead of standing up for the truth and standing by the extensive U.S. record on the Armenian Genocide, President Obama is today, under threat from an increasingly unfriendly foreign power, standing in the way of the broad-based American civil society consensus for a truthful and just resolution of this crime,” added Hachikian.

“For a president who ran for office on the platform of ‘change’ and ‘honesty’, his record on this score—including, notably, his deeply offensive reference today to ‘contested history’ has been shameful. He has, in addition to betraying his own words and compromising America’s moral standing, gravely disappointed Armenians here in the United States, in Armenia, and around the world who had looked to him as an example of courage, conviction, and conscience,” continued Hachikian.

As a Senator and later as a presidential candidate, Obama pledged repeatedly to recognize the Armenian Genocide, stating, “America deserves a leader who speaks truthfully about the Armenian Genocide and responds forcefully to all genocides. I intend to be that president.”

Since then the president has, while asserting that his personal views of the events of 1915 have not changed, refused to officially recognize the Armenian Genocide, mobilized his administration to block Congressional recognition of this crime, and deployed his secretary of state and diplomatic corps to pressure Armenia into the Ankara-driven Turkey-Armenia protocols. The administration has also failed to honor the president’s numerous commitments on a range of other Armenian issues, including Nagorno-Karabagh, foreign aid, and bilateral trade.

Obama’s complete statement is provided below.

***

THE WHITE HOUSEOffice of the Press Secretary

Page 96: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

FOR IMMEDIATE RELEASE

April 23, 2011

Statement by the President on Armenian Remembrance Day

We solemnly remember the horrific events that took place ninety-six years ago, resulting in one of the worst atrocities of the 20th century. In 1915, 1.5 million Armenians were massacred or marched to their death in the final days of the Ottoman Empire. I have consistently stated my own view of what occurred in 1915, and my view of that history has not changed. A full, frank, and just acknowledgement of the facts is in all our interests.

Contested history destabilizes the present and stains the memory of those whose lives were taken, while reckoning with the past lays a sturdy foundation for a peaceful and prosperous shared future. History teaches us that our nations are stronger and our cause is more just when we appropriately recognize painful pasts and work to rebuild bridges of understanding toward a better tomorrow. The United States knows this lesson well from the dark chapters in our own history.

I support the courageous steps taken by individuals in Armenia and Turkey to foster a dialogue that acknowledges their common history. As we commemorate the Meds Yeghern and pay tribute to the memories of those who perished, we also recommit ourselves to ensuring that devastating events like these are never repeated. This is a contemporary cause that thousands of Armenian-Americans have made their own. The legacy of the Armenian people is one of resiliency, determination, and triumph over those who sought to destroy them. The United States has deeply benefited from the significant contributions to our nation by Armenian Americans, many of whom are descended from the survivors of the Meds Yeghern.

Americans of Armenian descent have strengthened our society and our communities with their rich culture and traditions. The spirit of the Armenian people in the face of this tragic history serves as an inspiration for all those who seek a more peaceful and just world. Our hearts and prayers are with Armenians everywhere as we recall the horrors of the Meds Yeghern, honor the memories of those who suffered, and pledge our friendship and deep respect for the people of Armenia.

Page 97: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

http://www.armenianweekly.com/2011/04/23/president-obama-once-again-betrays-promise-to-recognize-armenian-genocide/

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Programme des Cérémonies à MarseilleAgenda - Programme des Cérémonies à Marseille - Agenda Collec-

tif VAN - www.collectifvan.org Le Collectif VAN vous présente le Programme des Cérémonies à Marseille du CCAF.

TÉLÉCHARGER :  Le programme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53538

Agenda - France : 96e anniversaire du génocide arménienAgenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'affiche du CCAF liste les actions qui se tiendront sur Paris et la région parisienne, dans le cadre du 96e anniversaire du génocide arménien perpétré par l'Etat turc en 1915.

Dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du gé-nocide des Arméniens

Paris

Commémoration à la Mairie de Paris

Mardi 26 avril 2011 à 15h

Bertrand Delanoë rencontre la communauté arménienne (sur invitation) - Mairie de Paris - Entrée par la rue de Lobau

Page 98: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Mairie de Paris rue de Lobau 75004 Paris Diasporamag - Commémoration à la Mairie de Paris

Commémoration au Raincy

Mercredi 27 avril 2011 à 10h30

Rassemblement au monument Khatchkar dédié aux victimes du génocide arménien - Ecole Tebrotzassere

Carrefour d’Arménie

Devant l’Ecole Tebrotzassere Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers 93340 Le Raincy

Diasporamag - Commémoration au Raincy

TÉLÉCHARGER : 96e anniversaire du génocide arménien

http://www.collectifvan.org/pdf/06-00-23-12-04-11.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52934

Agenda - Programme des commémorations du 24 AvrilAgenda - Programme des commémorations du 24 Avril - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire les principales manifestations organisées le 24 avril 2011 en France

Paris

26 Avril

Page 99: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

15h00 Réception à la Mairie de Paris Bertrand Delanoë rencontre la communauté (sur invitation)

Agenda /Seine-Saint-Denis : Commémorations du 96ème anniversaire du génocide arménienAgenda - Seine-Saint-Denis : Commémorations du 96ème anniver-saire du génocide arménien - Agenda Collectif VAN - www.collec-tifvan.org - A l’occasion du 96ème anniversaire du génocide armé-nien, différentes commémorations, organisées par les municipali-tés et les organisations arméniennes se dérouleront du 10 au 27 avril 2011.

> Le Raincy Mercredi 27 avril 2011 à 10h30 Rassemblement au Carrefour d’Arménie - Devant l’Ecole Tebrotzassere Angle Boulevard du Nord/Avenue Thiers - 93340 Le Raincy

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53122

Agenda - UEJF/Darfour : Conférence le 27 avrilAgenda - UEJF/Darfour : Conférence le 27 avril - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'UEJF Paris-Assas organise une conférence le mercredi 27 mars 2011 : "Darfour, enjeux géopoli-tiques et réactions de la communauté internationale". Avec Jacky Mamou, Président du Collectif Urgence Darfour [CUD] et ancien Président de Médecins du Monde, Claire Ferey, avocate, spécia-liste CPI au Collectif Urgence Darfour, François Zimeray (doit en-core confirmer), Ambassadeur de France chargé des droits de l'Homme, Emmanuel Decaux, professeur de droit international à l'université Panthéon-Assas, spécialiste des questions des droits de l'Homme. Le mercredi 27 avril 2011 à partir de 19h au Centre Assas (Amphi 1, 92 rue d'Assas, Paris).

Conférence le 27 avril à 19h à l'Université Assas

Darfour, enjeux géopolitiques et réactions de la communauté in-ternationale

Page 100: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

L'UEJF Paris-Assas organise une conférence le mercredi 27 mars:

LE DARFOUR, ENJEUX GEOPOLITIQUES ET REACTIONS DE LA COM-MUNAUTE INTERNATIONALE

Avec: - Jacky Mamou, Président du Collectif Urgence Darfour [CUD] et ancien président de MEDECINS DU MONDE. - Claire Ferey, avocate, spécialiste CPI au Collectif Urgence Dar-four - François Zimeray (doit encore confirmer), Ambassadeur de France chargé des droits de l'Homme - Emmanuel Decaux, professeur de droit international à l'universi-té Panthéon-Assas, spécialiste des questions des droits de l'Homme.

Le mercredi 27 avril 2011 à partir de 19h au Centre Assas (Amphi 1, 92 rue d'ASSAS, Paris)

Les intervenants nous expliqueront les causes de ce conflit, et ses consé-quences, les possibilités d'intervention de la Communauté internationale et plus particulièrement par l'intermédiaire d'organisations internationales comme l'ONU ou d'instances internationales comme la Cour Pénale Inter-nationale, ainsi que les raisons pour lesquelles ce génocide n'est que très peu abordé par les médias français.

En effet, la guerre civile au Darfour est un conflit armé qui touche depuis 2003 la région du Darfour, située dans l'ouest du Soudan.

Présentant devant le Conseil de sécurité des Nations unies son douzième rapport en application de la résolution 1593 (2005), le Procureur de la Cour pénale internationale, M. Moreno-Ocampo, a déclaré qu’« un génocide est toujours en cours au Darfour ».

« Comme je l’indique dans mon rapport, des centaines de civils ont été tués au cours des six derniers mois, des centaines de milliers de per-sonnes ont été déplacées de force, et plus de 2 millions de personnes dé-placées souffrent d’une forme subtile de génocide: le génocide par le viol et la peur », a précisé M. Moreno-Ocampo. Ces armes, a-t-il dit, « sont si-lencieuses et échappent au radar des forces des Casques bleus et leur usage ne peut être stoppé par les organisations humanitaires ».

Venez nombreux !

Page 101: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

http://www.urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=viewpub&tid=10002&pid=183http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53696-----------------------------------------------------------Agenda - « Une bête sur la lune » de Richard Kalinos-ki au théâtre du Vaudeville de CharleroiAgenda - « Une bête sur la lune » de Richard Kalinoski au théâtre du Vaudeville de Charleroi - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org - La pièce de théâtre « Une bête sur la lune » de Richard Kalinoski concernant le génocide arménien créée en Belgique par le Vaudeville de Charleroi. Elle est avant tout un hymne à la vie et s’adresse à tous les exilés tant elle recèle de souffrance, d’espoir, de nostalgie…

Le Pitch

Monsieur Aram Tomasian a échappé au génocide arménien. Il s’est établi comme photographe dans le Wisconsin. Pour recréer une famille, il épouse par correspondance une toute jeune fille qu’il n’a vu qu’en photo, Seta, survivante elle aussi du massacre. Quand elle le rejoint aux Etats-Unis, Seta serre encore contre elle une poupée de chiffon. Elle comprend mal ce mari muré dans sa gravité. Aram ne discerne pas la terreur et la sensibilité sous le babillage de Seta. Il veut des enfants, mais Seta reste stérile. Le couple finira par adopter un orphelin américain d’origine italienne, Vincent. C’est lui qui raconte l’histoire.

(D’après l’Avant-Scène)

L’Auteur

Né au Wisconsin, Etats-Unis d’Amérique, Richard Kalinoski vit à Rochester dans l’Etat de New-York. Étudiant à l’American Film Institute à Los Angeles, il obtient son diplôme (MFA) en écriture dramatique à la Carnegerie-Mellon University. Enseignant dans des « Public schools » dans trois états différents, il est maintenant directeur des Etudes anglaises au Nazareth College de Roches-ter.

Il a reçu pour l’écriture dramatique, les Prix du Massachusetts (1992) et de la Caroline du sud (1993).

En 1995, sa pièce Beast on the Moon est classée « l’une des meilleurs dix productions de l’année » par The Philadelphia Inquirer. En 1996, cette pièce obtient le Osborn Award de l’American Theatre Critics Association et

Page 102: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

le Prix de la Critique au Humana Festival de Louisville (Kentucky).

Beast on the Moon a été présentée dans plusieurs états des Etats-Unis et par d’autres productions en Europe, au Canada et à Moscou.

La seconde pièce de Richard Kalinoski, Between Men and Cattle, a reçu une aide à la création à la National Playwright’s Conference, qui s’est te-nue à l’Eugene O’Neill Theatre Centre à Waterford (Connecticut) pendant l’été 1995.

Analyse de la pièce

Une bête sur la Lune est une pièce qui se regarde comme les photogra-phies anciennes en couleur sépia.

Dans cette œuvre ni politique, ni polémique, se dessinent derrière la chro-nique d’un mariage non volontariste les réflexes de survie de la première génération des Arméniens réfugiés aux Etats-Unis.

Une bête sur la Lune nous plonge directement dans l’intimité déroutante des Tomasian. Durant les courtes scènes à la fois drôles et émouvantes se mêlent la survivance des traditions laissées en Europe, qu’Aram, l’époux, tente d’entretenir, et la nécessité d’intégration et d’adaptation à cette Amérique montante et moderne.

Seta essaie d’exorciser sa douleur. Aram, lui, la garde contenue au plus profond de lui–même comme si c’était le seul témoignage qui lui reste de son passé. La seule manière de ne pas oublier.

La mentalité d’Aram, fidèle à la foi chrétienne, confine son épouse dans le rôle d’une femme soumise dont la bouillonnante jeunesse peine à appli-quer ces principes. Bien que cette pièce dénonce les répercussions du génocide arménien, elle est avant tout un hymne à la vie et s’adresse à tous les exilés tant elle recèle de souffrance, d’espoir, de nostalgie…

La force de cette comédie dramatique est de traiter ce douloureux thème en toute pudeur, d’échapper au piège du pathos et de rire même si le drame couve.

Les Arméniens et l’Arménie

Les Arméniens sont un peuple ancien dont l’histoire remonte à plus de 2500 ans. L’Arménie se situe à l’est de la Turquie et au nord ouest de l’Iran et le pays a également des frontières avec la Georgie et l’Azerbaïdjan. Historique :

Page 103: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

En février 1915, les autorités ottomanes mettent au point un plan secret de destruction des Arméniens, présenté officiellement comme un transfert vers le sud de la population arménienne, accusée de collaborer avec l’en-nemi russe dans le contexte de la première Guerre mondiale. Aussi, dès avril, les premières arrestations commencent avec plusieurs centaines de notables arméniens : intellectuels, journalistes, membres de professions li-bérales, hommes d’affaires sont fusillés.

Le génocide se fait en deux phases successives : de mai à juillet, dans les sept provinces orientales d’Anatolie et à la fin de l’année 1915 dans les autres provinces éloignées du front. Dans le reste de l’Empire, les Armé-niens sont déportés vers Alep, en Syrie, où une Direction générale de l’ins-tallation des tribus et des déportés répartit les familles selon deux axes : vers le Sud et vers l’Est, le long de l’Euphrate, où des mouroirs sont impro-visés.

Le bilan du génocide fait état de 1 million à 1,5 million de morts, selon di-verses estimations qui font autorité. La Turquie, elle, reconnaît le massacre de 300.000 personnes mais nie sa responsabilité dans le génocide. Seuls survivent un tiers des Arméniens : ceux de Constantinople, de Smyrne, de la province de Van sauvés par l’avance des Russes et quelque 100.000 dé-portés des camps du sud de l’Empire.

En 1915, La Grande-Bretagne, la France et la Russie font savoir qu’elles tiendront personnellement responsables des crimes de la Turquie « contre l’humanité et la civilisation » tous les membres du gouvernement otto-man. Et la France s'engage "en accord avec les Alliés" à ne pas oublier "les souffrances atroces des Arméniens", "lorsque viendra l'heure des répara-tions légitimes" et "à assurer à l'Arménie une vie de paix et de progrès".

La première reconnaissance du génocide par la chambre des représen-tants de Chypre et des Etats-Unis, se fera en 1982 suivi en 1985 par la sous-commission des droits de l’homme de l’Onu. En 1987, reconnais-sance par le Parlement européen. (www.20minutes.Fr)

La presse et son avis

« Voilà un soir de bonheur, d’émotions simples qui font revenir, comme par une brise magique, un monde de souvenirs déchirants, traversé par des éclairs de détente. » Ghania Adamo, Le Nouveau Quotidien

« (…) Entre l’homme corseté de principes et sa femme aux élans de géné-rosité irrépressibles, le fossé semble infranchissable. Et pourtant… Difficile de ne pas être tantôt amusé, tantôt ému aux larmes par cette intrusion

Page 104: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

dans l’intimité du couple de survivants. »

J. Schidlow, Télérama

« En courtes scènes, souvent fort drôles, toujours émouvantes, les Toma-sian nous invitent à partager leur intimité. Une intimité déroutante où se mêlent la survivance de traditions laissées en Europe qu’Aram, le mari, tente d’entretenir, et la nécessité de s’adapter à cette Amérique de co-cagne. Une pièce consacrée aux Arméniens, à leur difficulté de conserver leur identité alors même qu’ils ont dû fuir leur pays, mais qui parle aussi du drame algérien, qui nous fait toucher l’essence du théâtre : on oublie les acteurs et on en apprend plus sur les Arméniens peut-être qu’avec le plus pertinent documentaire ».

Barbier, Hebdo

Informations pratiques Production du THEATRE LE VAUDEVILLE à l’Espace Marignan – Petite Salle DIRECTION ARTISTIQUE : Alain Lackner DISTRIBUTION : Alain Lackner, Danila Di Prinzio, Giuseppe Magligieri, Na-than Juve MISE EN SCENE : Philippe VINCENT SEANCE : • Le mardi à 20h15 : 19 et 26 avril + 3 mai 2011 • Le mercredi à 20h15 : 20 et 27 avril + 4 mai 2011 • Le jeudi à 20h15 : 21 et 28 avril + 5 mai 2011 • Le vendredi à 20h15 : 22 et 29 avril + 6 mai 2011 • Le samedi à 15h15 : 23 et 30 avril 2011 • Le samedi à 20h15 : 23 et 30 avril + 7 mai 2011

ADRESSE Boulevard Tirou, 53 – 6000 Charleroi INFORMATIONS www.espacemarignan.be ou www.levaudeville.be 071/31-22-51 RESERVATIONS [email protected] 071/31-22-51 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 16h CONTACT PRESSE Christine Van Raemdonck - 071/20-07-62 [email protected]://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53119

Agenda - L’Université Hébraïque de Jérusalem commémore le génocide arménien

Page 105: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Agenda - L’Université Hébraïque de Jérusalem commémore le gé-nocide arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org -

L'Université hébraïque de Jérusalem organise une soirée de com-mémoration et un symposium à l'occasion de la 96e année du gé-nocide arménien, sous la présidence du prof. Michael E. Stone, le jeudi 28 avril 2011 à 19h00. Avec le Prof. Israël Charny.

(Toutes les conférences seront données en anglais)

Jeudi 28 avril 2011 19h00 (accueil à 18h30) à Beit Maiersdorf, salle 502 Mt. Scopus Campus

Prof Michael E. Stone, président Lecture de la Bible (Ezéchiel, 37:1-14) Lecture en hébreu Lecture en arménien ------------------------------------- - ------ Moment de silence et de mémoire ------------------------------------------ Mots de Bienvenue

Sa Béatitude Torkom II, Patriarche arménien de Jérusalem

MK Zeev Elkin

S.E. M. Tsolag Momjian, Consul honoraire de la République d'Arménie

Prof Reuven Amitai Doyen de la Faculté des Lettres ------------------------------------------ Principaux Conférenciers

Prof Israël Charny «Le Monument commémoratif du génocide d'un peuple est pour toute l'hu-manité"

Prof Elihu D. Richter "De la mémoire à la prévention: la perspective d'un médecin» ------------------------------------------ Mme Josa Bivin «La marque du génocide dans l’histoire de ma famille" ------------------------------------------

Musique et poésie arméniennes

Page 106: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

©Traduction de l’anglais Collectif VAN – 13 avril 2011 – 09:40 - www.collec-tifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=53355

Agenda - Le mois d'avril sur la Péniche AnakoAgenda - Le mois d'avril sur la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Avril 2011 Rencontres solidaires

Expo Rencontres Solidaires: Expressions Croisées par le Cafézoïde du 6 au 27 avril, mercredi au dimanche, de 15h à 18h entrée libre

mardi 26 à 20h30 concert de Fado: Carina Salvado Trio www.athosbook.com 12 euros, 8 t.r.

mercredi 27 à 20h30 Contes à croquer www.contesacroquer.org

jeudi 28 à 20h30 concert de musique de l’Inde avec Pandit Kushal Das et Pandit Shankar Ghosh 15 euros, 10 t.r.

vendredi 29 à 20h30 présentation du livre Dans les ruines. Les mas-sacres d’Adana, 1909, de Zabel Essayan, traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, en présence du traducteur. entrée libre

samedi 30 et dimanche 1er mai le Printemps d’Anako avec Patrick Ber-nard, ethnologue, et ses collègues. www.anako.com (voir détails sur le site)

1er mai 11h brunch ethnomusiKa (voir détails sur le site)

([email protected] Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine

Page 107: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52972

Agenda - L’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois d'avrilAgenda - L’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois

d'avril - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente l’agenda culturel du Mémorial de la Shoah du mois de mars mis à notre disposition par le Mémorial de la Shoah.

du dimanche 1er mai 2011, 20h30 au lundi 2 mai 2011, 18h45 Yom HaShoah Lecture ininterrompue des noms des déportés juifs de France et manifesta-tions autour de la commémoration.

Aktion T4

mercredi 27 avril 2011, 19h > Auditorium Edmond J. Safra

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques. Derrière le code T4 se cache un programme doté d’une lourde machine d’extermination.

En présence d’Yves Ternon, historien et Jean-Marie Winkler, docteur en études germaniques, professeur à l’université de Rouen. Animée par Georges Bensoussan, historien, responsable éditorial du Mémorial de la Shoah.

jeudi cinéma

L'avènement du témoin

jeudi 28 avril 2011, 18h30 > Salle pédagogique

Dès 1961, le procès Eichmann commence à inscrire dans les consciences l’idée que l’extermination des Juifs est un fait majeur de la Seconde Guerre

Page 108: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

mondiale. Contrairement aux procès de Nuremberg, les témoins des per-sécutions antisémites y ont largement la parole. Désormais, le cinéma prend acte de la spécificité juive du génocide et de la prééminence du té-moignage.

avec Annette Wieviorka, Historienne.

http://www.memorialdelashoah.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53046

Agenda - Mémorial de Compiègne : "Témoigner de ces vies"Agenda - Mémorial de Compiègne : "Témoigner de ces vies" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Exposition de Fran-

cine Mayran au Mémorial de l'internement et de la déportation - Camp de Royallieu à Compiègne du 12 février au 1er mai 2011. « Un travail de mémoire » à travers 75 peintures à l'huile et des cé-ramiques, pour transmettre une réflexion sur les traces indélé-biles de la Shoah, du génocide tsigane ou samudaripen et par là-même de tous les génocides.

Témoigner de ces vies

Au Mémorial de l'internement et de la déportation - Camp de Royallieu à Compiègne

Exposition de Francine MAYRAN du 12 février au 1 mai 2011

Des peintures au service de la mémoire

Des peintures écho de toutes les mémoires, tant de ceux qui ont disparus que de ceux qui en sont revenus

Francine Mayran, psychiatre et peintre sculpteur, est née à Strasbourg en 1958.

« Un travail de mémoire » à travers 75 peintures à l'huile et des céra-miques, pour transmettre une réflexion sur les traces indélébiles de la Shoah, du génocide tsigane ou samudaripen et par là-même de tous les génocides. Des peintures au service de la mémoire, pour transmettre la

Page 109: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

mémoire de ceux qui ont disparu et de ceux qui sont revenus.

Des peintures pour porter la mémoire, Non pas pour transmettre de la haine, Mais pour servir de vigie et trouver l’espoir.

Le dossier presse: http://fmayran.com/uploads/DOSSIERPRESSE-PEINDRE-LA-MEMOIRE.pdf

Le parcours de mémoire continuera ensuite vers la Belgique avec l'exposition "témoins passif, témoins coupables?" reliant plusieurs lieux dont le Fort de Breendonk et la gare de Bootmeerbeek.

D’autres projets se mettent en place, pour tracer de lieu en lieu un chemin de mémoire partagée, avec entre autre le Luxembourg ( gare de Hollerich), deux expositions avec les tsiganes sur Stras-bourg et Nancy et un projet avec le Conseil DE l'Europe, sur la transmission de la mémoire.

Pour ceux qui veulent le revoir, voici le film réalisé autour de l'ex-position au Struthof http://youtu.be/SEUYxFDZ8eE

Au travers du parcours européen de l’exposition, Francine MAY-RAN voudrait sensibiliser au danger de l’intolérance, de la soumis-sion passive à une idéologie. Elle espère pousser la jeunesse à rester en éveil face aux prémisses d’autres génocides, renforcer les solidarités, refuser la haine et reconnaitre la valeur humaine de chaque individu.

Informations pratiques

Adresse

2 bis, avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne

Renseignements

Téléphone : 03 44 96 37 00 Fax : 03 44 96 37 09

Ouverture

Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi.

Tarifs

Page 110: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Plein tarif : 3 euros

Demi tarif : 1,5 euros pour - les jeunes de 7 à 18 ans - les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation) - les étudiants - les militaires en activité - les détenteurs de passeports culturels - les demandeurs d'emploi

Gratuité pour : - les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés, dépor-tés - les enfants jusqu'à 6 ans - les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC) - les Centres aérés de la ville de Compiègne

Et à l'occasion de: - la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche d'avril) - Les journées nationales Tourisme et Handicap - la Nuit des Musées - Les Journées Européennes du Patrimoine

Accès :

Depuis Paris, en train Corail intercités direct depuis la Gare du Nord Durée du voyage: 40 minutes. En voiture (autoroute A1 sortie 9). Depuis Lille, en voiture (Autoroute A1 sortie 10). Nouveau: L'Agglomération de la Région de Compiègne a mis en place un Arrêt "Mémorial" sur la ligne 1 du TIC (Transports Inter Communaux), qui relie la gare de Compiègne à l'hôpital.

http://www.memorial-compiegne.fr/index.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51125

Agenda - Paris : concert du Choeur Notre-Dame d'Ar-ménie

Page 111: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Agenda - Paris : concert du Choeur Notre-Dame d'Arménie - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lors de sa tournée euro-péenne, le Choeur Notre-Dame d'Arménie, dirigé par le Maestro Robert Mlkeyan, donnera un unique concert à Paris, le samedi 30 avril 2011 à 18h00 en la Cathédrale Arménienne Catholique. Ce choeur de grande qualité est dirigé par un des chefs les plus pres-tigieux d'Arménie. Il est constitué principalement par les enfants de l'Orphelinat de Gumri géré par Soeur Arousiag. Au programme: Komitas, Sayat-Nova, Yekmalian, Mansourian, Kirby Shaw, Ch. Du-mont, Gershwin... Réservez vos places dès maintenant. Libre par-ticipation aux frais.

Samedi 30 avril 2011 à 18h00 en la Cathédrale Arménienne Catholique 13 rue du Perche 75003 PARIS -Métro: République, Temple, Arts et Métiers, Filles du Calvaire

Unique concert donné à Paris au cours de la tournée européenne du Choeur Notre-Dame d'Arménie

sous la direction du Maestro Robert MLKEYAN

Ce choeur est constitué principalement par les enfants de l'Orphelinat de Gumri géré par Soeur Arousiag. Il a acquis une réputation internationale.

Au programme: Komitas, Sayat-Nova, Yekmalian, Mansourian, Kirby Shaw, Ch. Dumont, Gershwin...

ATTENTION: Places limitées et uniquement sur invitation à demander avant le 17 avril 2011 à la Paroisse: 01 44 59 23 50, à Mme Couyoumdjian : 01 4208 71 79, à M. Stépanian : 01 42 88 17 91

Libre participation aux frais. Vous pouvez adresser vos dons au profit de l'Orphelinat de Gumri à l'ordre de: Association Alliance Arménienne -10 bis rue Thouin -75005 Paris

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53181

Agenda - Lucineh Hovanissian/Résidence à la Cité des Arts Internationale de Paris

Page 112: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Agenda - Lucineh Hovanissian/Résidence à la Cité des Arts Inter-nationale de Paris - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La pianiste chanteuse arménienne Lucineh Hovanissian est en Ré-sidence à la Cité des Arts Internationale de Paris en collaboration avec: Institut Français, European cultural foundation, Open socie-ty Institute

Prochains concerts:

Samedi, 30 avril, 20:30

EGLISE Ste. RITA DE FONTENAY AUX ROSES 7, rue Gentil-Bernard, 92260 FONTENAY-AUX-ROSES avec l'association 'ACCOLADES'

Info: 01 40 91 00 62

Mardi, 4 mai, 20:30

Auditorium de la Cité des Arts INTERNATIONALE, Paris 18 rue de l'Hotel de Ville, 75004 M. Pont Marie (Entrée libre)

ALBUMS SONT DISPONIBLES ET TELECHARGABLES SUR:

VEM-CHANTS SACRES D'ARMENIE

http://musique.fnac.com/a1658083/Vem-CD-album

AFTER NOAH...

http://itunes.apple.com/fr/album/after-noah/id422087191

LIENS pour écoute:

www.lucinehovanissian.am

www.sonicbids.com/LucinehHovanissian2

http://www.womex.com/virtual/lucineh_hovanissian/lucineh_hovanissian/af-ter_noah

Page 113: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53091

Agenda - Arcueil : Missak et Mélinée Manouchian, Les Arméniens dans la résistanceAgenda - Arcueil : Missak et Mélinée Manouchian - Les Arméniens dans la résistance - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Institut Arménien de France

Les Chemins de la mémoire Daniel Breuiller maire d’Arcueil, conseiller général Carine Delahaie adjointe au maire, chargée du travail de mémoire et des anciens combattants, Antoine Bagdikian, président de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens ont l’honneur de vous convier à une rencontre autour de l’exposition Missak et Méliné Manouchian – Les Arméniens dans la Résistance en France

le jeudi 5 mai 2011 à 18:30 dans le hall de l'Hôtel de ville 10, avenue Paul Doumer 94110 Arcueil

En présence de S.E.M. Viguen Tchitechian, Ambassadeur d’Arménie en France et de Arsen Tchakarian rescapé du groupe Manouchian

Exposition du 26 avril au 6 mai 2011 organisée dans le cadre des commémorations du 96ème anniversaire du génocide des Arméniens et réalisée par le mémorial du maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris, le musée Jean Moulin (ville de Paris) et produite par Paris-Musée

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53497

Agenda - 6 Mai : Conférence-débat de Richard HovannisianAgenda - 6 Mai : Conférence-débat de Richard Hovannisian -

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Conférence-débat de Richard Hovannisian

Page 114: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Le Vendredi 6 Mai, 2011 à 20h30

au Centre Culturel Alex Manoogian de l'UGAB (118 rue de Courcelles, 75017 Paris)

Après des années d'hésitation, le Professeur Richard Hovannisian s'est ren-du en Arménie Occidentale, sur la terre natale de ses ancêtres. Il a initié son périple par la Mer Noire à Trébizonde et a poursuivi à Bayburt, Erze-roum, Kemakh, Kharpert, Dersim, Palu, Mouch, Bitlis et Van, retraçant les routes des déportations et des massacres de 1915.

Suite à son voyage en Arménie occidentale, le professeur Hovannisian est parti l’an dernier en quête de l’Arménie de Cilicie. Il est parti de Césarée/Kesaria pour se rendre à Evereg-Fenese, Hadjin, Sis, Adana, Tarsus, Mersi-na, Dort-Yol, Musa Dagh, Aintab, Marash, et enfin Zeitun.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53700

Agenda - La problématique juridique du négationnismeAgenda - La problématique juridique du négationnisme - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un colloque se tiendra le vendredi 6 mai 2011 à Paris sur "La problématique juridique du négationnisme/Genocide Denials and the Law". Le Centre Perel-man de philosophie du droit de l'Université Libre de Bruxelles or-ganise avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une confé-rence internationale sur la problématique juridique du négation-nisme à l'occasion de la parution de l'ouvrage Genocide Denials and the Law (Dir. Hennebel & Hochmann) chez Oxford University Press.

Calenda

Publié le mercredi 13 avril 2011 par Karim Hammou

Le Centre Perelman de philosophie du droit de l'Université Libre de Bruxelles organise avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une confé-rence internationale sur la problématique juridique du négationnisme à l'occasion de la parution de l'ouvrage Genocide Denials and the Law (Dir. Hennebel & Hochmann) chez Oxford University Press.

La conférence se tiendra le vendredi 6 mai à Paris (Université Paris Pan-

Page 115: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

théon-Sorbonne, Centre Panthéon, 12 Place du Panthéon, Salle 1) et réuni-ra les auteurs de l'ouvrage et d'autres invités. Elle est organisée avec le précieux soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du Col-lège des Ecoles doctorales de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Les inscriptions peuvent se faire par courriel auprès de Thomas Hoch-mann: Thomas.Hochmann(at)gmail(point)com

Genocide Denials and the Law

La problématique juridique du négationnisme

Book Launch

Conférence internationale

À l’occasion de la parution de Genocide Denials and the Law (Oxford Uni-versity Press) Le vendredi 6 mai 2011, de 9 heures à 19 heures

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne : Centre Panthéon, 12, place du Pan-théon, Salle 1

9H-Matinée-Morning (en anglais/in English)

Allocution d’ouverture - Opening Speech : Otto Pfersmann (Paris1)

* Présentation de l’ouvrage - Presentation of the Book. Ludovic Hennebel (FNRS/Université Libre de Bruxelles) / Thomas Hochmann (Paris 1)

Aspects historiques : Génocides, droit nazi et négationnisme. Historical Perspective : Genocides, Nazi Law, and Denial

* Patrick Weil (Paris 1) / David Fraser (Nottingham).

Aspects politiques : Liberté d’expression, haine, vérité et négationnisme. Political Perspective : Free Speech, Hate, Truth, and Denial

* Marc-Olivier Baruch (EHESS) / Robert Kahn (St Thomas). * James Weinstein (Arizona State) / Kenneth Lasson (Baltimore).

Déjeuner-Lunch (réservé aux participants / Speakers only)

14H30-Après-midi-Afternoon (en français/in French)

Présidence / Chair : Danièle Lochak (Paris 10)

Page 116: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Aspects juridiques I : Droit pénal, intention et négationnisme. Legal Per-spective I: Criminal Law, Intent and Denial

* Mickaël Ho Foui Sang (Paris 10/Melbourne) / Emanuela Fronza (Trento). * Stefan Goltzberg (ULB) / Thomas Hochmann (Paris 1).

Aspects juridiques II : Garantie internationale et constitutionnelle de la li-berté d’expression et négationnisme. Legal Perspective II : International and Constitutional Protection of Free Speech and Denial

* Ludovic Hennebel (FNRS/ULB) / Martin Imbleau (Montréal). * Hélène Tigroudja (Artois) / Laurent Pech (Galway).

Cocktail

http://calenda.revues.org/nouvelle19571.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53368

Agenda - Gala exceptionnel au profit du journal "Achkhar"Agenda - Gala exceptionnel au profit du journal "Achkhar"- Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Gala exceptionnel au profit du journal "Achkhar", dimanche 8 mai 2011 à 16h au Théâtre Jean Arp, 22, rue Paul-Vaillant Couturier à Clamart. Selon une annonce de la rédaction d’Achkhar : « La place des Arméniens se mesure aussi par le nombre et la diversité de sa presse écrite. Depuis plus de 50 ans, le journal "Achkhar" défend les causes qui nous unissent. Aujourd'hui, il a besoin de votre soutien ».

Détails : voir pdf à télécharger ci-dessous.

TÉLÉCHARGER :  Soirée - Achkhar

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=53092

Agenda - Terre d’Arménie : le tourisme alternatif

Page 117: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Agenda - Terre d’Arménie : le tourisme alternatif - Agenda Collec-tif VAN - www.collectifvan.org - Terre d’Arménie a été créée en 2009 par des spécialistes du tourisme et des passionnés de la culture et de l’histoire arméniennes. L’association a pour but le développement du tourisme alternatif en Arménie. Les actions de l’association sont dirigées vers le développement à long terme mettant l’accent sur la découverte des attractivités insolites hors des sentiers battus. Pendant les voyages, les visiteurs ont le plai-sir de découvrir une autre image de l’Arménie. Terre d’Arménie propose des rencontres avec des artistes et des paysans, pour faire connaissance avec leur mode de vie. Au programme égale-ment, une participation directe aux fêtes et cérémonies (baptême, mariage, fêtes traditionnelles et religieuses, etc.), une découverte alternative de la cuisine arménienne et des randonnées pédestres à travers les somptueux paysages de montagnes.

Les voyages de Terre d’Arménie sont réalisés sur deux axes : des circuits appropriés de différentes durées et des voyages sur me-sure tout au long de l'année.

Les bénéfices des voyages sont attribués aux projets de dévelop-pement dans les régions d’Arménie.

Une belle initiative où l'on retrouve la jeune Tereza Haroutunian, guide-interprète parfaitement francophone.

Les prochains circuits de Terre d’Arménie auront lieu :

Du 23 avril au 3 mai 2011

Du 25 juillet au 4 août 2011

Du 28 septembre au 9 octobre 2011

JOUR 1 Arrivée à Erevan, tour de ville et diner, nuit à l’hôtel

JOUR 2 Départ pour la ville d’Edjmiatsine – siège du catholicos de tous les armé-niens, visite des églises Ste. Hripsimé, Ste. Gayané, Ste. Choghakat et par-ticipation à la sainte messe à la Cathédrale. Commémoration des victimes du génocide arménien de 1915 et visite du musée à Tsitsernakaberd.

Page 118: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

JOUR 3 Départ pour le village d’Ochakan, tombe de Mesrop Machtots, créateur de l’alphabet arménien en 405. Visite des monastères d’Ohanavank et de Té-gher dans la région d’Aragatsotn. Excursion à la Citadelle d’Amberd, construite au VIIe siècle sur un piton rocheux – un des rares témoignages de l’architecture militaire arménienne au Moyen Âge. Découverte d’Obser-vatoire de Bïourakan le soir.

JOUR 4 Départ pour la région de Lori, visite des monastères de Haghpat et de Sa-nahine (X-XIIIe siècles) figurant sur la liste du patrimoine mondial d’UNES-CO, visite de la forteresse d’Akhtala (Xe siècle). Départ pour le village de Dsegh, visite de la maison-musée de Hovhannes Toumanian, l’un des plus grands poètes arméniens du XIXe siècle.

JOUR 5 Départ pour la région de Tavouche, découverte du monastère de Haghart-sine. Visite du «Parc National de Dilidjan » – allée de bouleaux, visite du monastère de Makaravank (XIIIe siècle). Randonnée pédestre jusqu’aux grottes de Lastiver, non loin du village d’Enokavan. Départ pour la ville de Dilidjan, visite du quartier ethnographique et de l’amphithéâtre de la ville ancienne.

JOUR 6 Visite de la galerie de la ville de Dilidjan. Départ pour le lac Sevan (région de Guégharkounik), visite des monastères Sts. Apôtres sur la presqu’île et de Hayravank au bord du lac. Découverte à Noradouz du plus vaste cime-tière de khatchkars d’Arménie (IX-XVIe siècles).

JOUR 7 Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du caravansérail de Sélim en haut du col de Sélim. Visite du monastère de Gndevank datant de Xe siècle, de l’usine d’eau minérale « Jermouk ». Découverte des sources thermales, et tour de ville à Jermouk.

JOUR 8 Départ pour la région de Sïounik. Visite de Karahoundje (observatoire de IIe mill. av. J.-C.), visite du monastère de Vorotnavank. Départ pour le com-plexe monastique de Tatev, centre spirituel et culturel important d’Arménie du XIIIe siècle, visite du « Pont de diable ». Découverte des troglodytes de Khndzoresk.

JOUR 9 Retour à Erevan, visite du Maténadaran (l’Institut de Recherches et Dépôt de Manuscrits, puis temps libre au vernissage (marché d’artisanat et de souvenirs folkloriques).

Page 119: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

JOUR 10 Visite d’Exotarium (animaux exotiques et typiques d’Arménie), marché couvert, mosquée bleue, visite d’atelier de peintre, spectacle de danse tra-ditionnelle.

JOUR 11 Transfert à l’aéroport, retour à Paris

Prix du voyage: 1400€/personne Le prix inclut: vol direct aller-retour, hébergement à l’hôtel, repas, transports, entrées des musées, guide accompagnateur franco-phone tout au long du voyage.

www.terredarmenie.comTÉLÉCHARGER :

  Dépliant http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=52457

SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

Page 120: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance !

Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France

Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €.

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1Utilisez au mieux le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques !

Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4

Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont

Page 121: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1

Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Page 122: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Page 123: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

Page 124: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :

Page 125: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

Appelez le 3216 (0,34€/min).

=============================================

L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

-----------------------------------------------------------------------------------

Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 

Page 126: A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES · Web viewEmpire ottoman/Mardin : le 22 avril, un notable syrien catholique, Habib Terzi di Jarwé, met en garde les chrétiens : des perquisitions

[email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0