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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! -------------------------------------------------------------- ----- VEILLE MEDIA Lundi 17 janvier 2011 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES … · Web viewEt l'histoire édifiante de cette dame, aujourd'hui âgée de 77 ans, doit permettre aux jeunes profs de mieux comprendre cet événement

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc96 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Lundi 17 janvier 2011

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

WikiLeaks : la Turquie devrait 'achever le problème' kurde Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Les câbles rendus publics par WikiLeaks « montrent la pression que la Turquie a exercée sur les USA pour que ces derniers lui vendent d’urgence des hélicoptères Cobra en raison d’une pénurie dans sa lutte contre le Parti des Travailleurs du Kurdistan, ou

PKK. ». « Le câble, qui a couvert la visite de Gates [Robert Gates, le Secrétaire d’État américain] à Ankara, dit que le Chef de l’État-major turc, le général Ilker Basbug a exprimé des inquiétudes sur le retrait des forces américaines d'Irak, "se plaignant que si la Turquie avait réussi à réduire la menace du PKK, il lui serait difficile de mettre fin à cette menace après le départ des forces américaines." Basbug aurait conclu en disant que "la Turquie devrait 'achever le problème' avant que les États-Unis ne se soient complètement retirés", indique le câble. » On sait malheureusement comme la Turquie « achève » ses problèmes. Le Collectif VAN vous propose une traduction d’un article en anglais paru dans le quotidien turc Hürriyet Daily News, le lundi 3 janvier 2011.

« Les Affaires, les Projets, l’Amour fleurissent entre Turcs et Arméniens » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 11 janvier 2011. "D’après la chercheuse Alin Ozinian, les liens entre Turcs et Arméniens se sont améliorés malgré la frontière fermée, grâce aux projets de la société civile. Alin Ozinian est connue pour son travail de recherche "Situation des Immigrés Irréguliers Arméniens en Turquie".

Turquie/Kurdistan : reprise du procès de Diyarbakir Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le 10 janvier 2011. "Nombre de journalistes et éditorialistes de la presse paraissant en Turquie, nombre d’observateurs étrangers voient dans le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan l’homme providentiel qui va sortir la Turquie de son isolement et lui donner un rayonnement mondial."

Presse arménienne : Revue du 14 janvier 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 14 janvier 2011. "Lors d’une interview le ministre des AE russe a annoncé la rencontre des Ministres des AE arménien, azéri et russe en janvier, pour évoquer le conflit du HK. « S’appuyant sur le soutien des pays coprésidents du GDM, la Russie essaiera de progresser encore cette année dans le processus du règlement du conflit du HK » a-t-il déclaré, ajoutant que parallèlement à sa participation aux activités de la « troïka », la Russie profitera de ses relations avec Bakou et Erevan pour essayer de résoudre les problèmes dans le format des présidents des 3 pays."

Collectif VAN : l'éphéméride du 17 janvier 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de

l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). « À Auschwitz, où beaucoup sont informés de l’avance des troupes soviétiques, la journée du 17 janvier est calme, mais tous sont tendus. Le commandement SS ordonne l'évacuation du camp d'extermination d'Auschwitz afin que les détenus ne se retrouvent pas entre les mains de l'armée soviétique. Sur les différents itinéraires des seules évacuations d’Auschwitz et de Birkenau, des centaines d’hommes et de femmes ont été sauvagement abattus. »

Sud-Soudan: le référendum respecte les standards internationaux Le référendum sur l'autodétermination des provinces du Sud, qui s'est déroulé au Soudan du 9 au 15 janvier, était conforme aux critères établis pour reconnaître le caractère démocratique d'une élection, indique un rapport de suivi préliminaire publié lundi par le Centre Carter.

Plus difficile que la révolution L’ex-président Ben Ali parti, les principaux acteurs de son pouvoir restent et les problèmes économiques demeurent. C’est dire que les Tunisiens ont à gérer une situation riche d’espoir, mais aussi de difficultés. Faut-il craindre la montée d’extrémistes ? L’avènement d’un « homme providentiel » auquel se donnerait le peuple ? Ou peut-on espérer que la Tunisie soit un laboratoire de démocratie moderne sur la rive sud de la Méditerranée ?

Le Pen : l’antisémitisme jusqu'au bout Jusqu’au dernier moment du congrès d’intronisation de sa fille à Tours, Le Pen a tenu a marquer l‘importance de son engagement antisémite, au côté des attaques contre l'immigration.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan est parti pour la Syrie, afin de participer au mini sommet à Damas, sur la crise libanaise".

Les régimes arabes craignent la contagion La révolution tunisienne est observée à la fois avec passion et inquiétude dans le monde arabe. Si les opinions publiques, ce qu'on appelle «la rue arabe», ont suivi les événements avec une empathie parfois très démonstrative, les pouvoirs en place, eux, de Rabat à Bagdad en passant par Le Caire, sont restés silencieux ou très prudents dans leurs réactions.

Accord gazier important entre l’Europe et l’Azerbaïdjan Ilham Aliev et José Manuel Barroso, respectivement président de l'Azerbaïdjan et président de la Commission européenne, ont signé le 13 janvier à Bakou un accord qui engage l'Azerbaïdjan à alimenter l'Union européenne en gaz sur le long terme. Le volume annuel n'est pas précisé, mais la production nationale de gaz étant amenée à augmenter considérablement dans les années à venir, le pays cherche de nouveaux débouchés. Entre 2011 et 2018, la production nationale devrait en effet passer de 30 à 80 milliards de m3, rapporte le journal russe Vzgliad.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu mène ses prises de contact en Irak, tout en œuvrant sur la question libanaise".

La liste des invités pour deux sites nucléaires iraniens a fondu La liste des pays qui ont accepté de visiter ce week-end deux sites nucléaires iraniens a fondu avec la confirmation, vendredi, de la défection de la Russie après celle, la veille, de la Chine. L'Iran a présenté son invitation comme un geste de bonne volonté et de transparence, mais les puissances occidentales soupçonnent la République islamique de chercher à semer la discorde parmi les Six avant la rencontre d'Istanbul.

La Shoah racontée aux professeurs stagiaires « J'avais à peine 7 ans lorsque la guerre s'est déclarée... » Devant une trentaine de professeurs stagiaires du 1er degré - confrontés, depuis la rentrée de septembre, aux élèves de maternelle et primaire -, Suzanne Spiler commence à raconter. Comme d'autres, durant la 2e Guerre mondiale, cette enfant juive a vécu une rafle, la déportation puis la mort de parents, la vie clandestine, le passage incertain de mains en mains...

Une manifestation devant le centre de rétention Fanfare et tambours... Hier soir, une cinquantaine de personnes a répondu à l'appel du Réseau éducation sans frontières (RESF) et a manifesté devant le centre de rétention administratif. Ils sont venus soutenir David Asryan, un père de famille arménien, Vanine, sa compagne et son petit garçon Vazgen, 6 ans, arrêtés en Haute-Loire et depuis, en attente d'une expulsion et placés au centre de rétention de Nîmes.

La Turquie jouera un rôle actif pour résoudre la crise politique au Liban Comme prévu, malgré la chute de son gouvernement, le Premier ministre libanais s’est rendu à Ankara. Saad Hariri a pu entendre son homologue

turc Recep Tayyip Erdogan lui assurer qu’il ne voulait pas que le Liban s’embourbe dans l’instabilité politique et qu’il voulait contacter des pays influents comme la Syrie, et l’Iran entre autres pour tenter de résoudre la crise.

La France a lâché Ben Ali à la dernière minute L'abandon à la dernière minute par Paris de son soutien à l'ancien président tunisien Ben Ali illustre la pression qui s'exerce sur la France pour qu'elle rompe avec des années de soutien aveugle à certains dirigeants étrangers.

Fin du référendum au Sud-Soudan, vers la sécession Le référendum d'autodétermination s'est achevé samedi au Sud-Soudan au terme d'une semaine de vote qui devrait déboucher sur l'indépendance.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré que la question du Haut-Karabakh devait être résolue pacifiquement et dans le cadre de l'intégrité territoriale des Etats."

Le débat sur le Monument de l’Humanité continue en Turquie Tandis que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a insisté à appeller le Monument de Kars de "monstruosité" le maire de Karsiyake dans la province Égéenne d’Izmir a officiellement déclaré qu’il était prêt à acceuillir la sculpture. "Nous pourrions couvrir tous les dépenses. Le monument serait en fin de compte placé dans le voisinage le plus agréable de Karsiyaka" a-t-il dit.

Tunisie: 333 Turcs rapatriés samedi Trois cent trente-trois Turcs ont été rapatriés samedi de Tunisie en raison des violences dans ce pays, a rapporté l'agence turque Anatolie.

La Russie accueille des pourparlers le 24 janvier Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, accueillera ses homologues arménien et azerbaïdjanais, à Moscou le 24 janvier, dans le cadre des pourparlers internationaux sur le conflit du Haut-Karabagh.

Sud-Soudan/référendum : fermeture de tous les bureaux de vote Tous les bureaux de vote ont été fermés samedi sur l'ensemble du territoire soudanais, marquant la fin du processus référendaire, a annoncé Kamal Ali Salih, un membre de la Commission référendaire.

Le Président arménien à la tête d’une grande délégation commerciale à Chypre Le président arménien Serge Sarkissian sera à Chypre en visite officielle lundi et sera à la tête de la plus grande délégation jamais vu pour visiter l’île, accompagnée par des ministres et environ 30 hommes d’affaires.

Soudan : le panel de l'ONU appelle à la patience en attendant les résultats du référendum Le panel de l''ONU chargé du suivi du référendum d'autodétermination du Sud-Soudan s'est félicité dimanche de la fin des opérations de vote samedi et a encouragé la population à la patience en attendant les résultats du vote.

Istanbul : affrontements entre kurdes et police Les violences ont éclaté à Istanbul en Turquie à l'issue d'une manifestation regroupant quelque 2.000 personnes.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie a expédié un avion pour rapatrier les citoyens turcs en Tunisie où la sécurité de vie n'est pas assurée".

Tenue à Damas d'un sommet Syrie-Turquie-Qatar Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et le dirigeant qatari Hamad bin Khalifa arriveront lundi à Damas pour s'entretenir avec le président Bashar al-Assad, a rapporté dimanche l'agence SANA.

Turquie : 32 islamistes arrêtés La police turque a arrêté 32 membres du mouvement islamiste turc du Hezbollah lors de coups de filet effectués dans la nuit dans quatre villes, notamment dans le sud-est du pays, ont rapporté samedi des chaînes de télévision.

Jean-Jack Queyranne pose la première pierre Le Président du Conseil régional Rhône-Alpes, député de la 7ème circonscription du Rhône, Jean-Jack Queyranne, a posé, hier, la première pierre du futur Centre de la Mémoire Arménienne de Lyon. Félicitations aux organisations qui ont permis cette nouvelle avancée arménienne en parfait accord avec la Conseil régional.

Le ministre turc des Affaires étrangères en visite à Bagdad Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu est arrivé

dimanche à Bagdad pour rencontrer les dirigeants irakiens et les féliciter d'être parvenus à former un nouveau gouvernement, selon le chaîne de télévision nationale Iraqia.

Liban : le premier ministre turc à Damas lundi Tayyip Erdogan, Premier ministre turc se rendra lundi à Damas pour discuter de la crise politique au Liban avec le président syrien Bachir al Assad et l'émir du Qatar, le cheikh Hamad ibn Khalifa al Thani.

Génocide Arménien : Edirne gèle son accord de jumelage avec la ville bulgare de Yambol La municipalité d’Edirne en Turquie a gelé son accord de jumelage avec la municipalité de Yambol en Bulgarie. Cette décision a été prise suite à la déclaration en novembre 2010 du conseil municipal de Yambol de reconnaître le génocide arménien de 1915.

INFOS COLLECTIF VAN

WikiLeaks : la Turquie devrait 'achever le problème' kurdeInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les câbles rendus pu-

blics par WikiLeaks « montrent la pression que la Turquie a exer-cée sur les USA pour que ces derniers lui vendent d’urgence des hélicoptères Cobra en raison d’une pénurie dans sa lutte contre le Parti des Travailleurs du Kurdistan, ou PKK. ». « Le câble, qui a couvert la visite de Gates [Robert Gates, le Secrétaire d’État amé-ricain] à Ankara, dit que le Chef de l’État-major turc, le général Il-ker Basbug a exprimé des inquiétudes sur le retrait des forces américaines d'Irak, "se plaignant que si la Turquie avait réussi à réduire la menace du PKK, il lui serait difficile de mettre fin à cette menace après le départ des forces américaines." Basbug au-rait conclu en disant que "la Turquie devrait 'achever le problème' avant que les États-Unis ne se soient complètement retirés", in-dique le câble. » On sait malheureusement comme la Turquie « achève » ses problèmes. Le Collectif VAN vous propose une tra-duction d’un article en anglais paru dans le quotidien turc Hür-riyet Daily News, le lundi 3 janvier 2011.

WikiLeaks expose en détail les négociations d’armes USA-Turquie

Lundi 3 janvier 2011 ANKARA-Hürriyet Daily News

WikiLeaks a rendu public de nouveaux câbles révélant que le Secrétaire d’État américain Robert Gates a fait la promotion des hélicoptères Sikorsky et des Patriot PAC-3 Raytheon lors d’une visite à Ankara. Les câbles montrent également la pression que la Turquie a exercée sur les USA pour que ces derniers lui vendent d’urgence des hélicoptères Cobra en raison d’une pénurie dans sa lutte contre le Parti des Travailleurs du Kurdistan, ou PKK.

Le Secrétaire à la Défense Robert Gates a fait la promotion des hélico-ptères Sikorsky et des Patriot PAC-3 Raytheon avec appels d’offres, lors d’une réunion avec le ministre de la Défense nationale de Turquie et le chef de l’État-major en février, selon des câbles diplomatiques américains publiés par WikiLeaks.

Selon le câble, lors de sa rencontre avec Gonul, Gates a indiqué que la Tur-quie aurait ainsi des occasions pour augmenter ses capacités militaires et en retirer des avantages économiques en choisissant les appels d’offres des compagnies américaines.

Détaillant l'offre américaine dans le câble, Gates dit : "Sikorsky est prêt à garantir que pour chaque hélicoptère produit en Turquie et acheté par la Turquie, Sikorsky produirait un deuxième hélicoptère en Turquie, destiné à l'exportation."

Gates a dit qu’en plus de fournir un équipement moderne à la Turquie, "cette offre fournirait des centaines de millions de dollars de revenus à l’exportation. Le ministre de la Défense, Vecdi Gönül, pense que Sikorsky a de bonnes chances de gagner", selon le câble.

Une deuxième "occasion" impliquait la coproduction des Patriot PAC-3 Ray-theon dans le câble daté de février 2010. "La demande pour ces systèmes dans les États du Golfe pourrait potentiellement rapporter des centaines de millions de dollars de revenus à l’exportation", a dit Gates. "Rien ne peut rivaliser avec le PAC-3 en matière de capacités.

"Ces occasions sont une chance pour la Turquie de gagner de l’argent tout en améliorant simultanément ses capacités et en créant des emplois", in-diquait le câble.

Selon le câble, Gönül a dit que la concurrence existait entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine, mais a noté que le ministre français de la Défense, Morin, avait indiqué à Istanbul que la France ferait également une offre in-cluant des dispositions de coproduction.

Dans le câble, Gates dit que le package Raytheon "serait plus facile à inté-

grer avec la commande et le contrôle des Etats-Unis et d'autres utilisant le même système." Selon un autre câble de janvier 2010, les États-Unis ont manœuvré pour que Taïwan fournisse à la Turquie des hélicoptères Cobra Super OH-1W pour sa guerre contre le Parti des travailleurs du Kurdistan, ou PKK, déclaré illégal.

Le câble, divulgué par WikiLeaks jeudi, et également rendu public par le journal britannique The Gardien, provient de l'ambassade américaine à An-kara, et contient des informations détaillées relatives à une visite de Gates.

Ankara faisait pression sur Washington pour accélérer la date de livraison d'hélicoptères AH-1W en 2010 à cause "d'une pénurie d'hélicoptères d'at-taque en haute altitude, dont la Turquie a désespérément besoin pour se battre contre le PKK", selon le câble.

L'explication de Washington, "Ces avions ne sont simplement pas dispo-nibles" dans le stock américain, était inacceptable pour Ankara. "Car ils pensent avoir - comme les Etats-Unis - 'des troupes en contact ' et ils ont besoin d’une assistance tactique rapprochée", dit le câble.

Le câble a révélé que les Etats-Unis ont cherché des moyens alternatifs pour satisfaire la demande de la Turquie. "Le Secrétaire à la Défense ne devant pas s’engager, nous devions persuader Taïwan de vendre ou de louer son propre AH-1W, puisque désormais Taiwan reçoit des livraisons d’Apaches" dit le câble.

Un autre câble de l'ambassade américaine à Ankara, en date du 16 février, a révélé que la Turquie voulait mettre fin à sa lutte contre le PKK avant que les Etats-Unis ne se soient retirés d'Irak. Le câble, qui a couvert la visite de Gates à Ankara, dit que le Chef de l’État-major turc, le général Ilker Bas-bug a exprimé des inquiétudes sur le retrait des forces américaines d'Irak, "se plaignant que si la Turquie avait réussi à réduire la menace du PKK, il lui serait difficile de mettre fin à cette menace après le départ des forces américaines." Basbug aurait conclu en disant que "la Turquie devrait 'ache-ver le problème' avant que les États-Unis ne se soient complètement reti-rés", indique le câble.

Un ‘homme d’affaires insider’ en Iran

Un câble différent du Consulat américain à Istanbul daté du 19 novembre 2009, a révélé qu'un homme d'affaires turc aurait agi comme "insider" en Iran pour des officiels américains, leur fournissant des informations sur le contexte commercial de la République islamique.

"Nous avons récemment rencontré Keyhan Ozdemir (à protéger stricte-ment svp), un directeur de Pars-Invest, une société turque investissant dans la construction, l'immobilier et l’énergie en Iran", indique le câble. Ozdemir a affirmé avoir des associés iraniens ayant des rapports directs avec la famille du Leader Suprême Khamenei, y compris un associé iranien qui prétend avoir un lien personnel proche avec le fils de Khamenei, Mojta-ba, selon le câble.

"La plupart des sociétés turques, qui ne sont pas politiquement ‘bran-chées’ - en Iran, se sont retirées de l'investissement iranien après les élec-tions de juin par crainte d’un risque politique", aurait dit Ozdemir à des officiels américains, ajoutant qu'il s'était attendu à ce que le commerce turc-iranien augmente après juin 2009 et jusqu’en 2010.

Le secteur clé à surveiller était le secteur bancaire, car le commerce turco-iranien ne pouvait pas s'étendre significativement sans une coopération bancaire plus efficace, indique le câble citant ce qu’Ozdemir aurait dit.

La Turquie voulait ouvrir des filiales des banques publiques Halk et Ziraat afin d’offrir des services bancaires aux sociétés turques et aux investis-seurs en Iran, annonçait le câble. "Selon Ozdemir, le gouvernement de Tur-quie a conseillé aux banques Halk et Ziraat 'd’aller lentement' jusqu'à ce que l’on voit clairement si la diplomatie internationale avec l'Iran allait réussir ou échouer et si le risque de sanctions bancaires bien plus dures envers l'Iran allait diminuer ou augmenter". A ce jour, rien de ce qui a été publié par WikiLeaks n'a été corroboré par des preuves.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 17 janvier 2011 - 07:20 - www.collectifvan.org

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=wikileaks-reveal-the-u.s.-sought-taiwan-sell-its-super-cobra-helicopters-to-turkey-2011-01-03

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51021

Lire le texte originale dans la Rubrique en anglais

« Les Affaires, les Projets, l’Amour fleurissent entre Turcs et Arméniens »Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

invite à lire une traduction de Gilbert Béguian d'un article en an-glais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Maga-zine) le 11 janvier 2011.

NAM

D’après la chercheuse Alin Ozinian, les liens entre Turcs et Arméniens se sont améliorés malgré la frontière fermée, grâce aux projets de la société civile. Alin Ozinian est connue pour son travail de recherche "Situation des Immigrés Irréguliers Arméniens en Turquie".

A la fin de l’année dernière elle a reçu le prix du journalisme Jampruk sur les problèmes d’immigration. C’est l’Armenian United Nations Association (AUNA, Association Arménienne des Nations Unies) qui l’a annoncé dans le cadre du projet "Renforcement du Contrôle des Flux Migratoires en Armé-nie". Ses recherches se sont déroulées à Istanbul, Antalya, Trébizonde et Ankara, à travers des associations spécialisées et des enquêtes en profon-deur.

Ozinian, une Arménienne de Turquie, a relevé qu’en plus des nombreux problèmes que rencontrent les immigrés illégaux travaillant en Turquie, ils sont affectés négativement du fait qu’à chaque fois que les tensions s’ac-croissent dans les relations entre l’Arménie et la Turquie, on parle d’eux.

Dans notre entretien, nous avons parlé de la situation des immigrés armé-niens irréguliers en Turquie et de son rapport en cours pour le Turkish-Ar-menian Business Developmemnt Council (TABDC, Conseil pour le Dévelop-pement des Echanges Entre la Turquie et l’Arménie), dont elle a été l’em-ployée comme attachée de presse et coordinatrice régionale de projets.

Elle a dit que tout en ayant contribué au développement de liens entre les deux pays, ses recherches au sein de cette société civile qui seront termi-nées, on l’espère en avril, permettront d’identifier les domaines actuels et futurs de coopération économique entre les deux pays.

Votre recherche en profondeur a révélé un gros problème. Quelle est la situation des immigrés arméniens en Turquie ?

J’ai commencé ce travail de recherche, m’étant aperçue que les questions relatives aux immigrés arméniens n’étaient évoquées qu’au sein de déve-loppements politiques, comme par exemple celui de l’ouverture de la fron-tière entre la Turquie et l’Arménie, ou celui de la signature par les deux pays de protocoles. J’ai souhaité réaliser cette recherche pour mettre en lumière la tragédie humaine de ces personnes vivant en situation illégale dans des conditions difficiles. Nous avons insisté sur la nécessité de gérer cette situation en dehors de toute considération politique, contrairement à ce qui a été le cas par le passé. Des journalistes m’ont appelée pour me demander si oui ou non Ankara allait déporter ces personnes si une résolu-tion sur le génocide était votée par le Congrès des USA. La question de ces immigrés est encore l’otage des développements politiques.

L’un des problèmes concerne l’éducation des enfants de ces immi-grants irréguliers. Des mesures en ce sens ont-elles été prises ?

Non, aucune. Une fois arrivés en Turquie, les enfants d’immigrés armé-niens ne voient leur éducation interrompue, et ceux qui sont nés ici n’ont pas de certificat de naissance officiel. Comme il n’y a aucun consulat ou ambassade arménienne en Turquie, il s’y trouve des enfants qui n’ont pas d’identité ou de nationalité. Il y a à présent une école clandestine à Istan-bul dans laquelle 70 enfants sont éduqués par des enseignants arméniens bénévoles. Ces enfants devraient pouvoir aller dans les écoles de la mino-rité arménienne de la ville.

Que peut-on faire d’autre ?

Si la Turquie veut que ces personnes restent ici, elle pourrait procurer des permis de travail à ceux qui sont dans ce pays depuis un certain nombre d’années. Si la Turquie ne le veut pas, elle peut changer le régime des vi-sas et rendre l’entrée des citoyens arméniens en Turquie plus difficile. Mais le gouvernement turc a une seule et unique conception du problème. Pour Ankara, c’est un beau geste, une démonstration de bonne volonté puisque ces immigrants ne sont pas déportés. Ces immigrants arméniens sont de-venus des outils de la politique étrangère turque. Le fait que cette ques-tion concerne des vies humaines n’a pas été pris en considération.

’Le nombre des travailleurs illégaux arméniens a été exagéré"

Il semble aussi qu’il y ait un désaccord sur le nombre de tra-vailleurs illégaux arméniens en Turquie. Est-ce exact ?

Soit par manque de connaissance, soit par erreur d’interprétation, leur nombre a été exagéré par les gouvernants turcs. Selon les chiffres offi-ciels, 6 000 Arméniens entrés en Turquie entre 2000 et 2008 ne sont pas retourné chez eux. Lorsqu’on ajoute à ce nombre ceux des années 1990, le nombre d’Arméniens vivant illégalement en Turquie n’est pas de 70 000 ou 100 000, comme on a pu le supposer, mais en réalité de 8 000 à 10 000. Le premier ministre Recep Erdogan a dit pendant un discours que le gouvernement tolérait que près de 100 000 Arméniens vivent illégalement en Turquie. Les ministres des affaires étrangères et les diplomates avaient eux aussi parlé d’un nombre d’Arméniens vivant en Turquie proche de 70 000. En fait, il s’agit du nombre d’Arméniens qui sont citoyens turcs.

La Turquie a-t-elle déporté des Arméniens qui travaillent illégale-ment en Turquie ?

La Turquie a déporté dans les années récentes, très peu d’Arméniens qui

travaillent illégalement ici ; et dans les seuls cas où ils avaient commis un crime en dehors du travail illégal. Le taux de criminalité parmi les immi-grants arméniens est très bas.

La plupart de ces travailleurs illégaux ne quittent probablement pas le pays pour longtemps n’est ce pas ?

Il y a différentes façons de séjourner ici. S’ils sortent du pays, un tampon "déporté" sera apposé sur leur passeport parce que la plupart d’entre eux auront dépassé le temps autorisé de séjour en Turquie. Quelques uns d’entre eux - des femmes dans la plupart des cas-quittent la Turquie, ob-tiennent un divorce en Arménie, et reviennent ensuite avec un nouveau passeport, un nouveau nom.

D’après ce que je sais, vous continuez de travailler sur ce sujet. Prévoyez-vous de faire plus pour le faire connaître ?

Je recherche des fonds pour produire un film documentaire sur les immi-grés arméniens vivant en Turquie. Un support visuel devrait recueillir plus d’attention qu’un rapport de 150 pages.

’Le temps est venu de parler de questions économiques entre la Turquie et l’Arménie’

Et vos travaux pour le TABDC continuent. Sur quoi travaillez-vous actuellement ?

Depuis quelques temps, le TABDC travaille sur des projets de la société ci-vile, en vue d’échanges entre la Turquie et l’Arménie sur des programmes universitaires et culturels, sur des projets agricoles ou artistiques, etc., destinés à promouvoir un rapprochement des deux sociétés. En fait, nous nous efforçons de remplir le fossé créé par la passivité de la société civile mais il est temps à présent de se concentrer sur les relations écono-miques. De part et d’autre, la société civile travaille à présent activement et on est prêt de part et d’autre à parler de questions économiques.

Donnerez-vous des détails dans ce nouveau projet de recherche ?

Notre but final est d’identifier les domaines dont pourraient bénéficier à la fois les hommes d’affaires turcs et arméniens. Des deux côtés, ils pourront se mettre en rapport avec des personnes bien informées dans les do-maines de coopération, comme le tourisme et la construction. Comme vous savez, il y a des échanges entre les deux pays via la Géorgie parce que la frontière est fermée. Nous allons aussi évaluer quels sont les gains et les pertes qui découlent de la fermeture de la frontière.

Avez-vous quelques hypothèses en réponse à cette question ?

Notre co-président Kaan Soyak a rappelé que la Chambre de Commerce d’Arménie a annoncé entre les deux pays un volume d’échange de 300 millions de dollars en 2009. Notant que le TABDC a calculé un volume d’échange de 150 millions, Soyak a dit que la Banque Mondiale fixait ce chiffre à 200 millions. Il y a des écarts entre les chiffres du fait des échanges indirects et non enregistrés.

Les analystes turcs indiquent souvent que le niveau des échanges entre la Turquie et l’Arménie n’est pas réellement significatif du point de vue des chiffres, particulièrement pour la partie turque ? Etes-vous d’accord sur ce point ?

Le niveau des échanges et de leurs retombées économiques est peut-être peu élevé, mais le commerce entre Kars et Erevan d’une part, et Igdir [Kars et Igdir sont des provinces de l’est limitrophes avec l’Arménie] et Erevan d’autre part devraient être significatifs. Ces provinces de Turquie n’ayant pas les structures universitaires et hospitalières de qualité dont dispose Erevan, pourraient y avoir accès. Le secteur du tourisme aussi de-vrait y trouver des avantages significatifs. Pour les Arméniens, le triangle des provinces de Van et de Kars en Turquie, et Etchmiadzin en Arménie, le centre de l’Eglise arménienne, recèle des trésors. Ces régions attireront plus de visiteurs dès lors que la frontière est ouverte. A présent, les gens doivent prendre un vol Erevan-Istanbul pour ce rendre à Van ou à Kars, qui sont frontalières avec l’Arménie.

’Les gouvernants turcs ne savent toujours pas que les Arméniens ne cé-lèbrent pas Noêl le 25 décembre’

En Turquie, les Arméniens ont souvent été classés en trois groupes, la Diaspora, les Arméniens de Turquie et les Arméniens en Arménie. Que pensez-vous de cette classification ?

Concernant la perception des Turcs des Arméniens en Arménie, ils sont vus comme des Arméniens déshérités qui veulent tellement que la frontière soit ouverte qu’ils ne se soucient pas de la reconnaissance du génocide. Leur première préoccupation est leur situation économique. Cette percep-tion n’est pas conforme à la réalité. Comme nous l’avons vu lors de la si-gnature des protocoles, il y a une opposition forte en Arménie à la signa-ture des protocoles avec la Turquie. De plus, les Arméniens en Arménie ne sont pas autant déshérités qu’on l’imagine ici. Comme dans d’autres répu-bliques ex-soviétiques comme la Géorgie et l’Azerbaïdjan, il y a un conflit de classe et une classe moyenne y fait défaut.

Et les Arméniens de la Diaspora ?

Ils ont été perçus par les Turcs comme mauvais, des ennemis des Turcs, politisés et riches. Les Arméniens de la Diaspora ne consti-tuent pas cependant une population homogène et ils ne déversent pas l’argent en Arménie. En réalité, la plupart d’entre eux ne se voient pas comme appartenant à l’Arménie. Ils se rattachent plu-tôt à la partie est de la Turquie. Oui, il y a de l’animosité envers les Turcs. Leur perception du "turc" est un soldat turc qui soit les a tués soit déportés loin de leurs terres. Leurs ressources au-raient été mieux utilisées si elles avaient servi à développer l’Ar-ménie plutôt qu’à soutenir le vote de résolutions sur le génocide dans les parlements d’autres pays, mais ils ont aussi le droit de le faire.

Et les Arméniens de Turquie...

Ils se voient comme membres de la République de Turquie. Sont-ils vus ou non comme tels en Turquie ? On peut se poser la question. Les gouver-nants turcs ne savent pas encore que les Arméniens ne célèbrent pas la Noël le 25 décembre, et la communauté arménienne à ses problèmes propres. Les Arméniens ont été assimilés en grande partie mais ils ont des problèmes relatifs au droit d’expression.

S’il fallait faire une généralisation à propos des Arméniens à travers le monde, nous pourrions dire que ceux qui ne reconnaissent pas le génocide sont probablement peu nombreux.

Que diriez-vous à propos de la perception des Turcs par les Armé-niens en général ?

Je peux vous raconter la-dessus une anecdote personnelle. Je me trouvais en Arménie en 2004 et j’ai dû me rendu chez un médecin. Je lui ai montré la prescription qu’un médecin turc m’avait faite. Il était vraiment étonné que j’ai accepté d’être vue par un médecin turc et qu’indépendamment de mes origines, le médecin turc n’ait eu qu’une évaluation professionnelle de mon cas. Il ne pouvait croire que des Arméniens puissent avoir en Tur-quie une vie normale. Mais récemment, j’ai appris qu’un docteur arménien en Arménie recommandait à l’un de mes amis arménien, pour ses qualités professionnelles, un collègue turc vivant en Turquie. Les choses changent.

Les projets de la société civile entre la Turquie et l’Arménie semblent chan-ger ces perceptions du tout au tout.

Les perceptions, les stéréotypes ont réellement commencé à changer grâce au travail fait par la société civile. C’est un fait, même si la frontière est fermée, les échanges, les projets et même l’amour fleurissent entre les

deux pays. Un de mes amis m’a dit qu’un Turc et une Arménienne qui se sont rencontrés dans le cadre d’un projet de l’Union Européenne sont tom-bés amoureux. Les frontières ne peuvent mettre des barrières aux senti-ments humains.

’Il semble qu’il y ait beaucoup de prétextes pour ne pas ouvrir la frontière’

Indépendamment de la situation des travailleurs illégaux armé-niens ici en Turquie, les problèmes de la Turquie avec l’Arménie continuent. La frontière est toujours fermée et les protocoles qui ont été signés par les deux pays pour normaliser leurs relations n’ont pas été ratifiés par leur parlement. Pensez-vous que le cours des choses puisse changer en mieux ?

Tout a très bien commencé à propos de la signature des protocoles. Et les protocoles étaient bons parce qu’ils étaient rédigés en sorte qu’ils puissent être interprétés selon les souhaits de qui les lisait. Ensuite, une procédure interne, la soumission des protocoles à la Cour Constitutionnelle, qui était nécessaire en Arménie, a conduit à une série d’événements. Le gouverne-ment arménien avait pris un risque en signant les protocoles, et il y a eu des problèmes politiques internes lorsqu’il a soumis le texte à la Cour pour approbation - une étape procédurale normale pour la ratification d’un ac-cord international, non un préalable comme dans le cas de la Turquie, et aussi une étape positive pour le processus de rapprochement entre la Tur-quie et l’Arménie. L’opposition était déjà critique vis-à-vis du gouverne-ment lorsqu’il a signé les protocoles. En conséquence, la Cour Constitu-tionnelle devait donner une explication par écrit montrant que les proto-coles ne nuiraient pas aux intérêts arméniens, dont les efforts du pays pour la reconnaissance du génocide font partie. Le gouvernement armé-nien avait eu recours à cette explication pour atténuer les peurs en Armé-nie, mais cela a été perçu différemment en Turquie ; les gouvernants turcs l’ont présenté comme un obstacle au processus. Le but de cette présenta-tion turque était de faire entendre son opinion sur la question du Kara-bagh, qui n’avait pas été résolue. La Turquie, qui n’en avait pas fait men-tion pendant la signature des protocoles, l’a mis sur la table apparemment comme un préalable. Même si l’Arménie n’avait pas engagé la procédure devant sa plus haute cour, le processus entre les deux pays n’aurait pas progressé tant que la question du Karabagh n’était pas résolue. Il semble qu’il y ait beaucoup de prétextes pour ne pas ouvrir la frontière.

C’est une situation qui affecte également les relations avec les Etats-Unis, qui a fait beaucoup d’efforts au soutien des proto-coles. Pensez-vous que la question reviendra au premier plan lors-qu’on se rapprochera de la date du 24 avril ?

Si le Congrès des USA vote une résolution sur le génocide, nous serons

tous libérés. Pourquoi prête-t-on autant d’attention à ce que fait le Congrès des USA ?

Plus de 20 pays, tels la France, l’Argentine, la Russie et la Grèce ont voté de telles résolutions. Qu’est-ce que cela a changé ? La chose importante est que la Turquie et les Turcs feront à propos de cette question. La Turquie et l’Arménie, et les Turcs et les Arméniens, devraient résoudre cette ques-tion ensemble.

Yonca Poyraz Dogan, Istanbul

Today Zaman, 9 janvier 2011 mardi 11 janvier 2011, Jean [email protected]

Traduction Gilbert Béguian pour Armenews

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=66605

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=50999

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Collectif VAN : l'éphéméride du 17 janvier 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephémé-

ride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle re-cense la liste d’événements survenus à une date donnée, à diffé-rentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’associa-tion suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Ça s’est passé un 17 janvier (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

17 janvier 1916 -- Empire ottoman : Télégramme adressé par Talaat à la préfecture d'Alep le 17 janvier 1916 et portant le numéro 820 : « Je vous recommande en général d'envoyer dorénavant directement à leur lieu d'exil tous les Arméniens qui viendraient du Nord, sans les faire stationner dans une ville ou un bourg. » © Editions Parenthèses. Reproduction inter-dite sauf pour usage personnel. Imprescriptible.fr : Enquête sur la négation d'un génocide, Cha-pitre I, Les documents Naïm-Andonian http://www.imprescriptible.fr/ternon/2_chapitre1

17 janvier 1920 -- Le 17 janvier, la révolte de la ville de Marach fut déci-dée par les responsables turcs à la mosquée Adjemi. Cette ville était sous les ordres du capitaine Fontaine, commandant du 2e bataillon de la Légion Arménienne, dont l’Etat-major, une compagnie de mitrailleuses et le pelo-ton de canons de 37 mm étaient aussi présents. Des signes avant-cou-reurs laissaient présager une telle issue. Dans les derniers jours qui précé-dèrent la révolte, plusieurs réunions se tinrent entre notables turcs et ar-méniens. Les Turcs demandèrent d’oublier le passé, de fraterniser avec eux et de leur prêter secours pour chasser les Français de la ville. Mis au courant des velléités turques, les officiers français ne prirent pas cette in-formation au sérieux. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Ci-licie (1916-1921) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a

17 janvier 1924 – A Adana où, au début de 1922, habitaient encore 164 Arméniens, le prélat arménien catholique n’avait pas pu empêcher la confiscation de tous les biens de l’église, survenue le 17 janvier 1924. Goole livres : La France en Cilicie et en Haute-Mésopotamie…, Par Vahé Tachjian http://books.google.com/books?id=HskA1EvlOd8C&pg=PA229&lpg=PA229&dq=%C2%A0%2217+janvier%22+%22arm%C3%A9nien%22+%22Turquie%22%C2%A0&source=bl&ots=NABE-Hyeon&sig=TeDQH-hRMTK6FkCCC-jrNNDvTGW0&hl=fr&ei=AfMzTdenF4_tsgb-kKCQCg&sa=X&oi=book_re-sult&ct=result&resnum=6&ved=0CEAQ6AEwBQ#v=onepage&q=%C2%A0%2217%20janvier%22%20%22arm%C3%A9nien%22%20%22Tur-quie%22%C2%A0&f=false

17 janvier 1939 -- Par décret-loi, les Juifs ne peuvent plus exercer les professions de dentiste, vétérinaire ou pharmacien en Allemagne. Skynet : 17 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/17-jan-vier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

17 janvier 1942 -- Mise en route de la chambre à gaz de Mauthausen. Une chaumière voisine d'Auschwitz est transformée en bunker de gazage. - Les nazis assassinent 22 juifs à Eupatoria (Ukraine). - Les juifs de Zaandijk (Pays-Bas) doivent s'installer dans le quartier juif d'Amsterdam, munis seulement de bagages à main. 270 juifs se pré-sentent. 98 juifs apatrides vivant à Zaandijk sont internés par les nazis au

camp de Westerbork. Skynet : 17 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/17-jan-vier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

17 janvier 1944 -- Un transport de 417 juifs arrive de Malines (Belgique) au camp d'extermination d'Auschwitz. Ils sont assassinés dès leur arrivée. Skynet : 17 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/17-jan-vier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

17 janvier 1945 -- L'armée soviétique et les communistes polonais li-bèrent Varsovie, après plus de cinq ans d'occupation allemande. Yahoo !: L'éphéméride du lundi 17 janvier 2011 http://fr.news.yahoo.com/3/20110116/tfr-ephemeride17-7dce76c.html

17 janvier 1945 -- Plus de 40.000 personnes furent emprisonnées à Ra-dogozs. 30.000 prisonniers y furent tués. Les allemands enfermèrent les prisonniers dans les bâtiments et y mirent le feu. Ceux qui tentèrent de s'échapper des baraques en flammes furent impitoyablement abattus. A la libération par les troupes russes, il n'y avait aucun survivant. - A Chelmno, le commando qui avait été en charge de démonter le camp les mois précédents, est liquidé par les SS. Ceux-ci les contraignent à por-ter des bouteilles sur leur tête et jouent à la cible. - Le commandement SS ordonne l'évacuation du camp d'extermination d'Auschwitz afin que les détenus ne se retrouvent pas entre les mains de l'armée soviétique. « Sur les différents itinéraires des seules évacuations d’Auschwitz et de Birkenau, des centaines d’hommes et de femmes ont été sauvagement abattus » Lire sur : http://www.memoire-vive.net/spip.-php?article87 - Les camps de travail forcé de Skarzysko¬Kamienna, Mielec et Plascov (Cracovie, Pologne), qui regroupent un total de 15 000 internés juifs, sont liquidés. 10 000 juifs sont fusillés, 5 000 déportés par train aux camps de concentration de Buchenwald et de Ravensbrück (Allemagne). - Révolte des prisonniers du camp d'extermination de Chelmno (Pologne). 46 détenus juifs sont fusillés. Skynet : 17 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/17-jan-vier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

17 janvier 2002 -- France : les obsèques religieuses d'Henri Verneuil sont célébrées à l'église apostolique arménienne de Paris, rue Jean Goujon, en

présence d'Alain Delon, Charles Aznavour, Pierre Cardin, Gérard Oury, Pierre Schoendoerffer, Claudia Cardinale, Jean Piat, Michel Drucker, Guy Lux, Daniel Toscan du Plantier et Georges Cravenne. Il est ensuite enterré au cimetière Saint-Pierre à Marseille. Wikipedia : Henri Verneuil http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Verneuil

17 janvier 2007 – France : Pour mieux faire connaître à l'opinion publique la nécessité d’une loi de protection contre les atteintes négationnistes, pour en faire comprendre les enjeux pour les valeurs de la République et la paix civile, le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF) a organisé un Meeting Républicain, le mercredi 17 janvier 2007 à Paris auquel a participé Bernard-Henri Lévy philosophe et écrivain. Le Collectif VAN a assuré l’aspect « décor » de l’événement sur scène, avec ses 8 stèles exposant des œuvres de l’artiste-peintre Dibasar. Imprescriptible.fr : Bernard-Henri Lévy, Ce n'est pas à la loi d’écrire l'Histoire, Absurde. Car l’Histoire est déjà écrite http://www.imprescriptible.fr/dossiers/ccaf/bhl

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51053

Turquie/Kurdistan : reprise du procès de DiyarbakirInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

propose cette information publiée sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le 10 janvier 2011.

13 janvier 2011 : reprise du procès de Diyarbakir lundi 10 janvier 2011

par Amitiés kurdes de Bretagne

Nombre de journalistes et éditorialistes de la presse paraissant en Turquie, nombre d’observateurs étrangers voient dans le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan l’homme providentiel qui va sortir la Turquie de son isole-ment et lui donner un rayonnement mondial. Ils louent sa diplomatie qui a pris pied en Amérique du Sud, notamment au Brésil, en Afrique, en parti-culier au Congo et au Cameroun et même en Chine, sans oublier le Japon,

concurrent d’EDF, GDF-Suez et Areva pour la construction d’usines nu-cléaires en Turquie : ce réformateur va faire de la Turquie une puissance régionale incontournable établissant des relations positives tant avec ses voisins (Syrie, Iran, Irak) qu’avec la Russie et les pays du Golfe, sans pour autant s’éloigner de ses alliés traditionnels (États-Unis, pays européens) réunis au sein de l’Otan. Même la brouille avec Israël n’empêche pas la co-opération militaire et la livraison des drones Heron made in Israël engagés dans la lutte contre le PKK.

L’épine dans le pied d’Erdogan

Pour autant tous s’accordent pour souligner que la question kurde est la question que R. T. Erdogan doit régler s’il veut réaliser ses ambitions natio-nales et internationales.

Or, comme le pointe diplomatiquement la Commission européenne dans son rapport annuel d’évaluation, les réformes conduites par Ankara ne sont pas à la hauteur des enjeux : la révision constitutionnelle qui a affecté la hiérarchie judiciaire est pour le moins ambigüe, "l’ouverture kurde" n’a pas débouché sur des résultats probants et certaines situations en matière de droits et de libertés demeurent particulièrement choquantes. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les atteintes à la liberté d’expression bâillonnée par 15 articles du Code pénal turc, définis comme un "carcan législatif". L’année 2010 a été de ce point de vue désastreuse : 43 journa-listes - dont dix rédacteurs en chef - et écrivains ont passé le nouvel an en prison, 655 personnes dont 197 journalistes ont été jugés au cours des neuf premiers mois de 2010, 12 journaux suspendus et 7 000 sites inter-net bloqués (contre 3 700 en 2009). RSF révèle encore que la Turquie oc-cupe en 2010 la peu enviable 138ème place sur 178 au classement mon-dial des nations relatif à la liberté de la presse et qu’elle figure pour la pre-mière fois sur la liste des pays sous surveillance concernant "les Ennemis d’Internet".

Le procès de Diyarbakir : appel du BDP

Le test majeur va être la poursuite du procès de Diyarbakir qui doit re-prendre ses audiences le 13 janvier prochain devant la VIème Haute Cour criminelle. Eyyup Doru, représentant en Europe le parti pro-kurde BDP (Parti pour la Paix et la démocratie), lance un nouvel appel à la solidarité internationale à l’approche de la réouverture du procès concernant 151 cadres et élus, politiques et associatifs, accusés de "terrorisme". Le pro-cès, aussi retentissant soit-il, n’est que l’écume de la vague répressive : " plus de 2000 Kurdes de la société civile, politique et syndicale sont incar-cérés sans jugement en Turquie, certains depuis de longs mois" déclare-t-il. Difficile dans ce cas de parler "d’ouverture démocratique" si on ajoute la dissolution du parti pro kurde DTP, prononcée par la cour constitutionnelle

en décembre 2009 et les menaces réelles et sérieuses qui pèsent mainte-nant sur son successeur, le BDP. Appel du DÖKH (Mouvement démocratique des Femmes libres) : notre corps, notre identité, notre terre nous appartiennent, nous luttons pour dé-fendre nos droits et notre liberté

Les responsables et les militantes des mouvements de femmes sont égale-ment visées, comme le rappelle le Mouvement démocratique des Femmes libres (DÖKH) : "nous vivons dans un monde militariste, machiste et sexiste, dans un système en faillite qui bafoue le droit et la justice : ce qui est normal en démocratie est considéré, ici, comme illégal et puni comme un crime ; c’est ainsi que nos amies qui s’engagent dans une politique dé-mocratique et qui luttent contre les discriminations sont incarcérées et tra-duites devant les tribunaux".

DÖKH publie la liste de ses membres qui vont se retrouver le 13 janvier au banc des accusées devant la VI° Haute Cour criminelle de Diyarbakir PROCES devant la VI° Haute Cour criminelle de Diyarbakir

Liste des femmes inculpées

DTP (Parti pour une Société démocratique) dissout et remplacé par le BDP (Parti pour la Paix et la Démocratie)

DÖKH (Mouvement démocratique des Femmes libres)

27 sont en détention : Herdem KIZILKAYA (membre fondatrice du DTP, porte parole du DÖKH), Selma IRMAK (vice/Présidente du DTP), Esma GÜ-LER (DTP), Pero DÜNDAR(DTP), Zahide BESİ (DTP), Pergüzar KAYGUSUZ (membre du Conseil Exécutif du DTP), Zöhre BOZACI (membre de la Com-mission Centrale "Elections" du DTP et membre de la Commission "Ecolo-gie et Autorités locales" du DTP), Leyla DENİZ (membre de la Commission Centrale "Elections" du DTP), Nihayet TAŞDEMİR (porte parole de la Com-mission Centrale "Elections" du DTP, membre du DÖKH) Sevi Demir (membre de la Commission Centrale "Elections" du DTP), Pınar IŞIK (membre de l’Assemblée des Femmes du DTP), Besime KONCA (membre de l’Assemblée des Femmes du DTP), Hacire ÖZDEMİR (membre de l’As-semblée des Femmes du DTP), Sara AKTAŞ (porte parole du DÖKH), Zey-nep BOĞA (porte parole du DÖKH), Fikriye AKTAŞ (porte parole du DÖKH), Takibe TURGAY (membre du DÖKH), Fadile BAYRAM (membre du DÖKH), Meside ŞAHİN (membre du Bureau exécutif de TEV-DER, membre du DÖKH), Çimen IŞIK (membre de l’Assemblée du DTP, membre de la Com-mission "Ecologie et Autorités locales" du DTP), Diyaret TAŞDEMİR (conseillère du maire métropolitain de Diyarbakir), Roza ERDEDE (membre du Bureau exécutif de l’Association de défense des droits humains -IHD, affiliée à la FIDH -section de Diyarbakır-, salariée du GABB (Union des Mu-

nicipalités de l’Anatolie du Sud-est), Elif KAYA (membre du Bureau exécutif du Centre Culturel de Mésopotamie –MKM-), Olcay KANLIBAŞ (membre du Bureau exécutif des syndicats des Personnels de Santé -SES/KESK-), Heval ERDEMLİ (conseillère municipale de Yenişehir, arrondissement de Diyarba-kir, salariée de la municipalité de Kayapınar arrondissement de Diyarbakir, Leyla GÜVEN : maire de Viranşehir –Urfa-), Gülcihan ŞİMŞEK (ancien maire de Bostaniçi –Van-).

13 ont été laissées en liberté sous contrôle : Yuksel BARAN (maire de Bağ-lar, arrondissement de Diyarbakir ), Bedriye AYDIN (maire adjointe de Kayapınar arrondissement de Diyarbakir), Yurdusev ÖZSÖKMENLER (an-cien maire de Bağlar, arrondissement de Diyarbakir), Özlem YASAK (char-gée de projet à la mairie de Bağlar, arrondissement de Diyarbakir), Rojda BALKAŞ (vice-maire de Bağlar, arrondissement de Diyarbakir), Nadire NERGİZ (conseillère municipale de Batman), Songül Erol ABDİL (ancien maire de Tunceli), Nuran ATLI (ancien maire de Mazıdağı -Mardin), Şükran AYDIN (ancien maire de Mazıdağı -Mardin), Nesrin DENİZ (membre de l’As-semblée des Femmes du DTP), Seda AKBAŞ CAN (membre du DÖKH), Mü-zeyyen GÜNEŞ (membre du Bureau exécutif de TUHAD-FED -association d’aide aux détenus et à leur famille-, membre de DÖKH), Beyhan SAKİN (membre du syndicat des Personnels de Santé -SES/KESK-).

André Métayer

http://akbdrk.free.fr/spip.php?article320

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51039

Presse arménienne : Revue du 14 janvier 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 14 janvier 2011.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 14 janvier 2011

Affaires intérieures

Le PM a exposé les priorités du programme d’actions du gouvernement pour 2011, soulignant notamment l’importance de la diversification de l’économie, des réformes des retraites, de l’assurance automobile obliga-toire, de l’agriculture, de la santé publique et du système éducatif. Le gou-vernement a approuvé entre autres le programme d’assistance aux PMI, sensé promouvoir la création d’emplois et favoriser la formation d’une classe moyenne. Il a également approuvé le programme du développe-ment du tourisme pour 2011, visant à mieux positionner l’Arménie sur le marché international.

Aravot remarque dans son éditorial que les voitures de fonction de plu-sieurs ministères ne sont pas assurées. La police fera-t-elle payer une amende aux ministères, propriétaires de ces voitures et à leurs chauf-feurs? s’interroge le quotidien. Suite à l’incident à l’issue mortelle dans une unité militaire d’Idjévan, le 31 décembre dernier (cf. la revue du 11 janvier), le commandant de cette uni-té a été inculpé et mis en détention, lit-on dans la déclaration du ministère de la défense qui présente ses condoléances à la famille de la victime.

Le rapport annuel de l’organisation internationale Freedom House a de nouveau classé l’Arménie parmi les pays « partiellement libre », rap-portent les quotidiens, précisant qu’un pays est considéré comme tel quand la corruption est présent, le système juridique et le pouvoir de la loi sont faibles, quand il y a des conflits ethniques et religieux et qu’il est gou-verné par un seul parti malgré un certain niveau de pluralisme. Selon ce rapport, le Haut Karabakh est classé cette année parmi les pays « non libre », tandis que l’année dernière il était considéré comme « partielle-ment libre ». L’Azerbaïdjan est de nouveau parmi les pays « non libres » et la Géorgie «partiellement libre».

Affaires extérieures

La conférence de presse de Naira Zohrabian, présidente de la Commission de l’intégration européenne de l’AN, reconnue par l’hebdomadaire Ira-vounk comme la meilleure personnalité politique arménienne pour son en-gagement dans l’affaire de la défense des intérêts de l’Arménie auprès de l’Assemblé Parlementaire du Conseil de l’Europe, est reprise par la plupart des quotidiens.

S’agissant du prochain Sommet de l’APCE, Mme Zohrabian trouve qu’en cas du rétablissement de la sous-commission chargée du conflit du HK, à l’initiative du « lobby turco-azéri » en la personne du président de l’APCE Melvut Cavusoglu et du ministre turc des AE Ahmet Davutoglu, assurant la présidence du comité des ministres du Conseil de l’Europe, la délégation arménienne devrait boycotter ses travaux. Mme Zohrabian a souligné que

la position de l’Arménie était ferme : elle ne reconnaissait aucun autre for-mat que celui du GDM de l’OSCE pour le règlement du conflit du HK.

Conflit du HK

Lors d’une interview le ministre des AE russe a annoncé la rencontre des Ministres des AE arménien, azéri et russe en janvier, pour évoquer le conflit du HK. « S’appuyant sur le soutien des pays coprésidents du GDM, la Russie essaiera de progresser encore cette année dans le processus du règlement du conflit du HK » a-t-il déclaré, ajoutant que parallèlement à sa participation aux activités de la « troïka », la Russie profitera de ses rela-tions avec Bakou et Erevan pour essayer de résoudre les problèmes dans le format des présidents des 3 pays.

S’agissant des conflits existants dans l’espace de l’OSCE, le chef de la di-plomatie lituanienne, pays assurant cette année la présidence tournante de l’OSCE, a déclaré au Conseil permanent de l’OSCE à Vienne, que la ré-solution de ces conflits de manière pacifique et négociée doit être l’objectif principal de l’organisation, affirmant que la Lituanie soutiendra l’engage-ment du GDM pour relancer les négociations politiques du règlement du conflit du HK, rapportent Hayastani Hanrapétoutioun et Azg.

Affaires régionales

Jamanak rend compte de la décision du Millenium Challenge d’attribuer une subvention à la Géorgie et au Ghana, l’Arménie n’ayant pas été sélec-tionnée cette année, à raison du fait qu’elle n’aurait pas affecté les fonds qu’elle avait reçu aux programmes prévus. L’Arménie commémore le 21e anniversaire des pogromes de Bakou, appelé « janvier noir » par les té-moins.

Rédaction : Sonia Machinian

http://www.ambafrance-am.org/france_armenie/IMG/pdf/20110114.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51022

GENOCIDE ARMENIEN

France

Jean-Jack Queyranne pose la première pierre

NAM

Le Président du Conseil régional Rhône-Alpes, député de la 7ème circons-cription du Rhône, Jean-Jack Queyranne, a posé, hier, la première pierre du futur Centre de la Mémoire Arménienne de Lyon. Félicitations aux organi-sations qui ont permis cette nouvelle avancée arménienne en parfait ac-cord avec la Conseil régional.

Dans son discours, Jean-Jack Queyranne a également évoqué le projet de restructuration de la MCA de Valence-Bourg-lès-Valence avec le Sénateur de la Drôme, Président du groupe France-Arménie et Maire de Bourg-lès-Valence, Bernard Piras.

Merci à Jules Boyadjian

dimanche 16 janvier 2011, Jean [email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=66714

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51024

Turquie/BulgarieGénocide Arménien : Edirne gèle son accord de jume-lage avec la ville bulgare de YambolNAM

La municipalité d’Edirne en Turquie a gelé son accord de jumelage avec la municipalité de Yambol en Bulgarie.

Cette décision a été prise suite à la déclaration en novembre 2010 du conseil municipal de Yambol de reconnaître le génocide arménien de 1915.

Les projets communs de jumelage en vertu d’un programme de coopéra-tion ont été co-financés par l’UE.

« La raison du retrait d’Edirne de l’accord est la décision de l’Hôtel de ville de Yambol de reconnaître les événements de 1915 comme un génocide commis par la Turquie contre les arméniens » a déclaré le vice-maire d’Edirne Namik Doleneken.

Il y a deux mois, le maire d’Edirne Hamdi Sedefci a écrit à son homologue

de Yambol pour l’avertir que la position du Conseil Municipal est inaccep-table et qu’Edirne réviserait l’accord de jumelage si la déclaration a été adoptée a rappelé Namik Doleneken.

La municipalité d’Edirne a maintenant deux options : elle peut couper ses relations avec Yambol, ou elle peut geler quelques projets communs pen-dant une certaine période de temps. Le Ministère turc des Affaires Etran-gères préférerait avoir une séparation complète des relations entre les deux municipalités, mais Edirne attend toujours une lettre officielle du Mi-nistère sur sa position sur la question.

En attendant, le Conseil Municipal d’Edirne a décidé de geler l’accord de jumelage et d’arrêter tous les projets. L’accord avait été signé en janvier 2005.

Yambol (anciennement Dianopolis) est une ville du sud de la Bulgarie. Elle est située sur la rivière Tundža, dans la plaine de Thrace. Sa population comptait 77.906 habitants au 1 janvier 2009. Elle est jumelée avec la ville française de Villejuif (Val de Marne) depuis 1974.

dimanche 16 janvier 2011, Sté[email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=66696

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KARABAKH/COMMISSION EUROPEENNE/RUSSIE

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

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TRT

HAUT-KARABAKH: DÉCLARATION DE BARROSO

Barroso a martelé qu'ils contribueraient à la reconstruc-tion de la région si la question était résolue

Posted 14.01.2011 12:30:28 UTC Updated 14.01.2011 12:30:28 UTC

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a décla-ré que la question du Haut-Karabakh devait être résolue pacifiquement et dans le cadre de l'intégrité territoriale des Etats.

José Manuel Barroso a précisé que le groupe Minsk de l'Organisation pour la sécurité et de la coopération en Europe, soutenait le processus de paix suivi pour la résolution de la question.

Barroso a martelé qu'ils contribueraient à la reconstruction de la région si la question était résolue.

D'autre part, les chefs de la diplomatie azerbaïdjanais, arménien et russe se réuniront une nouvelle fois en Russie le 24 janvier pour la résolution du problème.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=083eb2ad-76ed-4717-822a-42cb07170d7a

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51043

La Russie accueille des pourparlers le 24 janvierNAM

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, accueillera ses homologues arménien et azerbaïdjanais, à Moscou le 24 janvier, dans le cadre des pourparlers internationaux sur le conflit du Haut-Karabagh.

Lavrov a annoncé cette rencontre, jeudi 13 janvier, lors d’une conférence de presse. Edouard Nalbandian, ministre des Affaires étrangères armé-nien, a confirmé l’information le lendemain.

Nalbandian a déclaré pour sa part qu’il pourrait rencontrer son homologue azéri, Elmar Mammadyarov, début février, en présence des médiateurs russes, américains et français.

Les trois ministres se sont rencontrés à Moscou le 9 décembre, une se-maine après l’échec des présidents de l’Arménie et l’Azerbaïdjan à ratifier des accords en marge d’un sommet de l’OSCE qui s’est tenu à Astana, au Kazakhstan.

Le président russe, Dmitri Medvedev, a exprimé l’espoir de les voir régler leurs désaccords sur les principes fondamentaux d’un règlement du conflit proposé par les médiateurs.

Les présidents Serge Sarkissian et Ilham Aliev se sont engagés à « des ef-forts plus décisifs » dans le processus de paix au Karabagh dans une dé-claration commune avec D. Medvedev, le Premier ministre français Fran-çois Fillon et la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.

Lavrov a déclaré que les prochains pourparlers se centreront sur « deux ou trois » points de blocage empêchant la signature d’un accord-cadre de paix arméno-azerbaïdjanais. « Même s’ils sont insignifiants par rapport à d’autres questions qui ont été admises, ils sont considérés comme plus difficiles », a-t-il affirmé.

Nalbandian n’a fait aucun commentaire, vendredi 14 janvier, sur les chances d’une percée du processus de négociation. Il a rappelé que les principes de base proposés sont dans une large mesure acceptables du côté arménien.

« Ce que l’Arménie a dit, c’est que nous acceptons ces principes en tant que base aux négociations sur la résolution du conflit du Karabagh et nous les acceptons en tant que seul document, a-t-il déclaré lors d’une confé-rence de presse. Nous croyons qu’un principe ne peut l’emporter sur un autre. »

Les principes en question reconnaissent l’intégrité territoriale de l’Azer-baïdjan et « le droit à l’autodétermination » des Arméniens du Karabagh. Ils prévoient également le retrait arménien des territoires azerbaïdjanais entourant Karabakh.

« Les Azerbaïdjanais acceptent un seul de ces principes : celui de l’intégri-té territoriale », a déclaré Nalbandian, en décrivant la position de Bakou comme ambiguë. « Ils doivent dire clairement “oui” ou “non” », a-t-il ajou-té.

Les dirigeants azéris ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils ont largement accepté le règlement proposé et que ce sont les Arméniens qui traînent les pieds. lundi 17 janvier 2011, [email protected]

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=66682

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TURQUIE/ARMENIE

Le débat sur le Monument de l’Humanité continue en TurquieNAM

Tandis que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a insisté à ap-peller le Monument de Kars de "monstruosité" le maire de Karsiyake dans la province Égéenne d’Izmir a officiellement déclaré qu’il était prêt à ac-ceuillir la sculpture. "Nous pourrions couvrir tous les dépenses. Le monu-ment serait en fin de compte placé dans le voisinage le plus agréable de Karsiyaka" a-t-il dit.

Le Premier ministre réitère ses commentaires sur le monument "bizarre"

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré en visite au Qa-tar : “ Je sais une ou deux choses des sculptures. Vous ne devez pas avoir de diplomes pour admirer une oeuvre d’art ”.

lundi 17 janvier 2011, Sté[email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=66674

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FRANCE

Une manifestation devant le centre de rétentionMidiLibre.com

Édition du samedi 15 janvier 2011

Fanfare et tambours... Hier soir, une cinquantaine de personnes a répondu à l'appel du Réseau éducation sans frontières (RESF) et a manifesté de-vant le centre de rétention administratif. Ils sont venus soutenir David As-ryan, un père de famille arménien, Vanine, sa compagne et son petit gar-çon Vazgen, 6 ans, arrêtés en Haute-Loire et depuis, en attente d'une ex-pulsion et placés au centre de rétention de Nîmes.

Vazgen est scolarisé depuis près de quatre ans dans une école à Langeac (Haute-Loire), son père jouait au football dans l'équipe locale. Les gen-darmes - en civil - rappellent les militants de RESF, sont venus chercher le petit Vazgen dans son école. « La place d'un enfant n'est pas dans un centre de rétention », ont protesté, hier, les manifestants.

Aujourd'hui, à Clermont-Ferrand, le tribunal administratif doit étudier la demande de David, contestant l'obligation de quitter le territoire délivrée par le préfet du Puy-de-Dôme.

C. R.

Voir la vidéo de France2 sur Daily Motion :

http :// www . dailymotion . com / video / xgiqdl _ un - enfant - de -6- ans - arrete - et - mis - en - retention _ news # from = embed

http :// www . midilibre . com / articles /2011/01/15/ NIMES - Une - manif - devant - le - centre - de - retention -1508759. php 5

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51046

FRANCE/TUNISIE/MOYEN-ORIENT/TURQUIE

La France a lâché Ben Ali à la dernière minuteLe Point Reuters - Publié le 16/01/2011 à 20:41

par Catherine Bremer et Brian Love

PARIS (Reuters) - L'abandon à la dernière minute par Paris de son soutien à l'ancien président tunisien Ben Ali illustre la pression qui s'exerce sur la France pour qu'elle rompe avec des années de soutien aveugle à certains dirigeants étrangers.

La France, comme le reste du monde, a été prise de court quand les troubles en Tunisie ont finalement précipité le départ de Zine al Abidine Ben Ali vendredi. Après une réunion d'urgence au sommet de l'Etat, Paris a décidé de lui refuser son hospitalité.

La volte-face a été rapide après le long soutien de l'ancienne puissance coloniale au régime, dont la stabilité politique protégeait les intérêts éco-nomiques français et la répression des groupes fondamentalistes faisait de la Tunisie un rempart laïc.

Les analystes politiques s'interrogent désormais sur l'éventuel effet d'en-traînement de ce changement de régime sur d'autres pays de la région et le président Nicolas Sarkozy est pressé de renouveler la diplomatie fran-çaise en Afrique du Nord et le monde arabe.

"Il y a un risque de contagion", dit Christian Bouquet, spécialiste de l'Afrique du Nord et professeur de géopolitique à l'université Bordeaux III. "Il est clair que la France va être obligée d'avoir une position éthiquement plus correcte par rapport aux droits de l'homme, à la liberté d'expression, et donc probablement commencer à réfléchir sur ce qu'elle va dire désor-mais sur l'Algérie et, tant qu'on y est, sur le Maroc."

Pendant des années, la Tunisie a été considérée comme un pays en pointe en Afrique du Nord en termes de stabilité politique, de croissance écono-mique, d'éducation et de droits des femmes. Mais des critiques ont rapide-ment pointé du doigt les atteintes aux droits de l'homme et aux valeurs démocratiques comme la liberté de la presse, de la part du régime de Ben Ali.

La France, occupée comme le reste du monde par d'autres autocrates plus gênants, ne s'est guère émue de problèmes qui s'aggravaient. Et dans les manifestations organisées ce week-end à Paris pour célébrer la chute de Ben Ali, les critiques sur ce mode étaient sensibles. "Ben Ali assassin, Sar-kozy complice", pouvait-on lire sur une pancarte.

"La Tunisie était un régime autoritaire et c'est vrai qu'il y avait une dérive de l'autoritarisme du régime depuis la dernière réélection de Ben Ali que probablement la France n'a pas appréciée à sa juste mesure", déclare Axel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères à l'Assem-blée nationale contacté par l'agence Reuters. "En l'espace de 72 heures, tout a basculé et je crois que la France comme la plupart des pays a été prise de court", ajoute-t-il.

LENT RENVERSEMENT

La France, où vivent 600.000 Tunisiens environ, est le premier partenaire commercial de la Tunisie. Elle y a investi 139 millions d'euros en 2009 et on compte quelque 1.250 entreprises françaises présentes en Tunisie, en-viron 25.000 Français y résident et plus d'un million de Français y passent des vacances chaque année.

Le gouvernement français explique qu'il est resté observateur dans les événements de ces derniers jours pour ne pas être accusé d'ingérence, mais les déclarations de la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, qui a proposé en milieu de semaine d'aider Tunis dans le maintien

de l'ordre, ont été vivement critiquée au parlement.

A peine deux jours plus tard, les autorités françaises refusaient une éven-tuelle venue de Ben Ali sur leur territoire. "Nous n'avons jamais eu aucune demande de sa part pour venir en France. Si une telle demande avait été formulée, elle aurait été refusée", dit Michèle Alliot-Marie dans une inter-view accordée au Journée du dimanche.

Pour Christian Bouquet, ces évolutions ne sont que "de la realpolitik". "Tout d'un coup, on a fait faire machine arrière à l'avion de Ben Ali. Il y a eu in-contestablement une prise de conscience brutale du fait que la position initiale de la France allait dans le mur", dit-il.

Quand, en avril 2008, Nicolas Sarkozy s'était rendu en visite en Tunisie, il avait éludé les inquiétudes sur la situation des droits de l'homme et vu dans la lutte anti-terroriste menée par Ben Ali un rempart contre l'appari-tion d'un régime "de type taliban" en Afrique du Nord.

Des années plus tôt, soulignant que pouvoir se nourrir, se loger et s'ins-truire constitue le premier des droits de l'homme, son prédécesseur, Jacques Chirac, estimait que la Tunisie était plus avancée que nombre de pays.

Quand les premières manifestations contre le chômage et la pauvreté ont éclaté, à la mi-décembre, les autorités françaises ont fait profil bas et ne se sont pas départies de cette attitude jusqu'aux dernières heures du règne de Ben Ali.

Analystes et diplomates jugent aussi que Paris a mis longtemps à com-prendre que son soutien au régime de Ben Ali avait dépassé sa date de pé-remption.

"Les Français ont mal interprété l'ampleur du soulèvement populaire et ont commis une lourde erreur de jugement en s'accrochant trop longtemps à l'idée qu'ils pourraient aider Ben Ali à se maintenir au pouvoir", estime l'amiral Jacques Lanxade, ancien chef d'état-major des armées qui fut am-bassadeur de France à Tunis à la fin des années 1990.

Paris a depuis lors appelé à des élections libres, offert son aide pour une transition démocratique et annoncé avoir pris des dispositions pour blo-quer des mouvements suspects d'avoirs de l'ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali et de son entourage en France.

La question qui se pose aujourd'hui est de savoir quel rôle la France pourra jouer à l'avenir en Tunisie et dans d'autres pays de la région.

Avec William Maclean à Londres; édité par Jean-Baptiste Vey et Henri-Pierre André)

Lire aussi :

A Khartoum, un soulèvement populaire comme en Tunisie est dans les têtes

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jq3nEkjZ_2_v5pnDKnqcD5vR53tQ?docId=CNG.fe98b96876ab92-daa9e88fc1ae968483.811

URL originale :

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-france-a-lache-ben-ali-a-la-derniere-minute-16-01-2011-129917_240.php

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Tunisie: 333 Turcs rapatriés samedi

PUBLIE LE : 16-01-2011 | 3:02 El Moudjahid

Trois cent trente-trois Turcs ont été rapatriés samedi de Tunisie en raison des violences dans ce pays, a rapporté l'agence turque Anatolie.

Ces 333 Turcs, qui ont été rapatriés à Istanbul par un vol spécial de la compagnie Turkish Airlines, font partie de la communauté turque en Tuni-sie, forte d'un millier de personnes, a déclaré à l'agence l'ambassadeur de Turquie à Tunis, Akin Algan.

Il était impossible dans l'immédiat de savoir si d'autres Turcs devaient être rapatriés. http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/2776

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51037

L'info vue par la TRT (1)

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333 Turcs rapatriés

La Turquie a expédié un avion pour rapatrier les ci-toyens turcs en Tunisie où la sécurité de vie n'est pas assurée Posted 16.01.2011 14:52:31 UTC Updated 16.01.2011 14:52:31 UTC

La Turquie a expédié un avion pour rapatrier les citoyens turcs en Tunisie où la sécurité de vie n'est pas assurée.

L'avion transportant 333 personnes dont 8 bébés est arrivé au pays.

Accordant un communiqué à la chaîne "TRT Haber" à l'aéroport en Tunisie, l'ambassadeur turc dans ce pays Akın Algan a indiqué que les décisions prises par la nouvelle administration étaient suivies avec crainte et atten-tion, ajoutant qu'un processus délicat avait démarré. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=82a5b810-2a8c-4af8-9cc3-f4618a528c1c

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51027

Les régimes arabes craignent la contagionLe Figaro Par Alain Barluet, Delphine Minoui 16/01/2011 | Mise à jour : 23:43

Si les opinions publiques sont captivées par la révolution tunisienne, les pouvoirs redoutent un effet domino.

De notre correspondante au Moyen-Orient

La révolution tunisienne est observée à la fois avec passion et inquiétude dans le monde arabe. Si les opinions publiques, ce qu'on appelle «la rue

arabe», ont suivi les événements avec une empathie parfois très démons-trative, les pouvoirs en place, eux, de Rabat à Bagdad en passant par Le Caire, sont restés silencieux ou très prudents dans leurs réactions. Une ré-serve qui traduit manifestement leur propre peur de soulèvements popu-laires. Significative à cet égard, la réaction de la Ligue arabe qui s'est bor-née, samedi, à inviter à la fois les autorités politiques et les forces vives de la Tunisie à faire preuve d'«unité» pour «maintenir les réalisations du peuple tunisien». En Égypte, Hosni Moubarak, qui règne sans partage de-puis trente ans sur le pays arabe le plus peuplé, a seulement dit, par la voix du ministère des Affaires étrangères, «avoir confiance dans la sa-gesse de ses frères tunisiens». Au Maroc et en Algérie, le silence des auto-rités est assourdissant.

Parallèlement, des centaines de millions d'Arabes ont pu suivre et encou-rager en temps réel le déroulement des événements en Tunisie, grâce aux chaînes satellitaires et aux réseaux sociaux d'Internet, comme Facebook ou Twitter. «L'odeur du jasmin est déjà arrivée à Sétif…»: sur sa page Fa-cebook, redécorée du drapeau tunisien, le cinéaste algérien Yanis Koussim jubile. Vendredi soir, le jeune homme de 33 ans a suivi en temps réel la fin du règne du président tunisien Ben Ali en se remémorant les récentes émeutes contre la hausse des prix qui ont fait trembler plusieurs villes d'Algérie, dont sa ville natale, Sétif. Là-bas aussi, la rue gronde depuis un certain temps. «Pousser un peuple à bout, l'affamer, le museler trop long-temps, ne peut que mener à l'explosion», prévient-il.

Sit-in et appels au soulèvement

Faut-il s'attendre à un effet domino? D'Alger à Sanaa en passant par Le Caire, nombreux sont ceux qui ont salué, ce week-end, ce soulèvement populaire inédit dans cette partie du monde où nombreux sont les pays minés par les mêmes maux que la Tunisie: chômage, corruption, répres-sion. Pour les observateurs, les pays les plus susceptibles d'être affectés par une onde de choc venant de Tunisie sont ses voisins maghrébins ainsi que l'Égypte, la Syrie et la Jordanie.

En Algérie, la presse a rapporté dimanche qu'un chômeur s'était immolé par le feu samedi, devant un bâtiment administratif à Tebessa, à 700 km à l'est d'Alger - une réplique du suicide du jeune chômeur qui avait lancé la révolte tunisienne le 17 décembre. En Jordanie, où la grogne monte contre l'inflation, plusieurs «sit-in» ont eu lieu ce week-end, dont un de syndica-listes samedi devant l'ambassade de Tunisie à Amman, appelant à la pro-pagation de la «révolte de jasmin». Au Yémen, un millier d'étudiants ont manifesté à Sanaa pour demander aux peuples arabes de se soulever contre leurs dirigeants. À Khartoum, au Soudan, un ténor de l'opposition, Moubaral al-Fadil, a estimé que le pays était «prêt pour un soulèvement populaire»…

Si contagieux soit-il, le parfum de liberté qui flotte sur Tunis est lourd d'in-certitude. D'abord parce que, soumise à une chape de plomb pendant 23 ans, l'opposition est à la fois fragile et désorganisée. Ensuite parce que, porté par des revendications démocratiques, l'appel d'air n'est pas à l'abri d'une récupération politique par certains groupes islamistes. De plus, chaque pays présente ses propres particularités. Ainsi le système égyptien a judicieusement su ménager - à l'inverse de la Tunisie - quelques sou-papes d'expression permettant de retarder une explosion sociale. Quant aux Algériens, ils sont nombreux à préconiser la prudence au regard de leur histoire récente, où les mouvements sociaux des années 1980 ont dé-bouché sur un cycle infernal de violence. «Nos “révolutions de jasmin”, mes parents y ont participé à la fin des années 1980. Pourquoi cela n'a pas pris? Je ne sais pas, je suis né en 1977, j'étais trop jeune… J'espère seulement que les Tunisiens s'inspireront de ce qui a suivi nos “révolu-tions” à nous pour ne pas rater la leur!», préconise Yanis Koussim.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/16/01003-20110116ART-FIG00265-les-regimes-arabes-craignent-la-contagion.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51040

Plus difficile que la révolutionL'Alsace le 16/01/2011 à 02h39

Par André Schlecht

L’ex-président Ben Ali parti, les principaux acteurs de son pouvoir restent et les problèmes économiques demeurent. C’est dire que les Tunisiens ont à gérer une situation riche d’espoir, mais aussi de difficultés. Faut-il craindre la montée d’extrémistes ? L’avènement d’un « homme providen-tiel » auquel se donnerait le peuple ? Ou peut-on espérer que la Tunisie soit un laboratoire de démocratie moderne sur la rive sud de la Méditerra-née ?

À l’exception de l’attentat contre une synagogue à Djerba, qui fit 21 morts en 2002, le pays n’a pas connu d’exactions des islamistes radicaux. Mais ces derniers ne sont pas un mythe : Al-Qaïda au Maghreb a demandé aux Tunisiens, mardi, de militer pour l’instauration de la loi religieuse. Par contre, le responsable du parti islamiste Ennahdha, Rachid Ghannouchi, qui souhaite quitter son exil londonien, assure qu’il est prêt à participer à un gouvernement d’union nationale. Il présente sa formation, démantelée

sous Ben Ali en 1988, comme « islamiste et démocrate », similaire au parti du Premier ministre turc Erdogan. Acceptons-en l’augure, mais sans ou-blier que si l’œcuménisme politique peut être, un temps, la réponse appro-priée pour surmonter une situation de crise exceptionnelle, le fusionne-ment total ne correspond pas à la normalité d’un pluralisme mûri, qui vivra de la présentation aux citoyens de projets alternatifs, dont la concurrence sera tranchée par le suffrage universel.

Passée la « révolution populaire », viendra — normalement — le temps des rivalités personnelles, des compétitions pour obtenir la majorité. Et cet avenir a ses aléas. Pour le peuple tunisien, notamment sa jeunesse, qui crie son exigence de liberté de parole et d’action politique, ces joutes se-ront d’abord un progrès en soi. Mais si elles tardaient à produire des amé-liorations plus tangibles au quotidien, un champ pourrait s’ouvrir aux apôtres de solutions plus radicales, mais légitimées à leurs yeux par leur conformité aux racines et traditions du pays.

Le risque n’est toutefois pas propre à la Tunisie. Ce week-end rappelle que nous avons la même tentation offerte en France.

http://www.lalsace.fr/fr/article/4464010/Plus-difficile-que-la-revolution.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51038

TURQUIE

Istanbul : affrontements entre kurdes et policePar Europe1.fr Publié le 16 janvier 2011 à 15h54 Mis à jour le 16 janvier 2011 à 15h56

Les violences ont éclaté à Istanbul en Turquie à l'issue d'une manifestation regroupant quelque 2.000 personnes. Les manifestants entendaient dé-noncer le procès en cours d'environ 150 activistes kurdes, dont de nom-breux élus, accusés de liens avec la rébellion armée kurde. Pour disperser des dizaines de jeunes au visage caché qui lançaient des cocktails molotov et des pierres, la police turque a dû utiliser des grenades lacrymogènes et des canons à eau. Un véhicule de pompier a été incendié.

http://www.europe1.fr/International/Istanbul-affrontements-entre-kurdes-et-police-374207/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51026

Turquie : 32 islamistes arrêtésPar Europe1.fr Publié le 15 janvier 2011 à 13h37 Mis à jour le 15 janvier 2011 à 13h38

La police turque a arrêté 32 membres du mouvement islamiste turc du Hezbollah lors de coups de filet effectués dans la nuit dans quatre villes, notamment dans le sud-est du pays, ont rapporté samedi des chaînes de télévision. Ces opérations ont été ordonnées parce que certains membres du Hezbollah et du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), libérés ce mois-ci après avoir passé plus de dix ans en prison sans condamnation, ne s'étaient pas présentés à la police et étaient passés dans la clandestinité. La Cour suprême a ordonné vendredi que soient de nouveaux arrêtés les fugitifs, mais ils n'ont pas été retrouvés, si bien que la police les soup-çonne de s'être enfuis en Iran ou au Liban.

http://www.europe1.fr/International/Turquie-32-islamistes-arretes-373277/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51018

TURQUIE/LIBAN

La Turquie jouera un rôle actif pour résoudre la crise politique au Libaneuronews

14/01 17:34 CET

Comme prévu, malgré la chute de son gouvernement, le Premier ministre libanais s’est rendu à Ankara. Saad Hariri a pu entendre son homologue turc Recep Tayyip Erdogan lui assurer qu’il ne voulait pas que le Liban s’embourbe dans l’instabilité politique et qu’il voulait contacter des pays influents comme la Syrie, et l’Iran entre autres pour tenter de résoudre la crise.

“Cette dernière crise est différente. Le départ d’un des partis pourrait rendre la minorité actuelle majoritaire au parlement, et la majorité ac-tuelle minoritaire. Le peuple libanais découvrira son avenir lundi” explique notre envoyé spécial Ali El Takach.

Ce jour-là, le président entamera des consultations avec les groupes parle-mentaires pour nommer un nouveau Premier ministre.

Si 11 ministres du camp Hezbollah ont démissionné, c’est en grande partie

à cause du soutien de Saad Hariri au Tribunal spécial pour le Liban, chargé d’identifier et de juger les responsables de l’assassinat de l’ex-Premier mi-nistre Rafic Hariri.

Copyright © 2011 euronews

http://fr.euronews.net/2011/01/14/la-turquie-jouera-un-role-actif-pour-resoudre-la-crise-politique-au-liban/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51044

TURQUIE/SYRIE/IRAK

L'info vue par la TRT (4)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

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Premier ministre Erdoğan en route vers la Syrie Un sommet triparti sera organisé pour le Liban

Posted 17.01.2011 11:21:32 UTC Updated 17.01.2011 11:29:21 UTC

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan est parti pour la Syrie, afin de participer au mini sommet à Damas, sur la crise libanaise.

Appelant la communauté internationale à être sensible au sujet du Liban, le Premier ministre a annoncé saluer la lettre d'invitation de M. Sarkozy à la conférence internationale qui va être organisée.

Lors du mini sommet triparti à Damas, le Premier ministre M. Erdoğan, l'émir de Katar cheikh Hamad ibn Khalifa Al Thani et le président syrien Bachar al-Assad négocieront les pas à faire pour le Liban.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=23886ec2-91c9-44db-8c27-061ac23e41b7

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51055

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M. Davutoğlu passe de l'Irak en Syrie

Un mini-sommet est planifié à Damas

Posted 17.01.2011 09:48:00 UTC Updated 17.01.2011 09:48:00 UTC

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu mène ses prises de contact en Irak, tout en œuvrant sur la question libanaise.

M. Davutoğlu se rendra à l'issue de sa visite à Bagdad, en Syrie, afin de prendre part au mini-sommet de Damas concernant les recherches de sta-bilité au Liban.

L'implication de la Syrie, dont l'influence sur certains groupes est connue, au sein de ce processus est très importante.

M. Davutoğlu poursuit ses appels téléphoniques pour la réalisation d'une telle réunion.

Le chef de la diplomatie turque s'est entretenu avec le Premier ministre du Qatar et le ministre syrien des Affaires étrangères.

Par ailleurs, les prises de contact en Irak de M. Davutoğlu ont aussi été as-sez chargées.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a été accueilli par son homologue irakien Hoshyar Zebari à Bagdad, où il a été reçu par le Premier ministre Nouri al-Maliki.

M. Davutoğlu a discuté avec les députés turkmènes au parlement irakien et le ministre d'Etat chargé des provinces Turhan Müftü.

Reçu par le président irakien Jalal Talabani, M. Davutoğlu s'est entretenu par ailleurs avec le président de l'Assemblée nationale.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?

HaberKodu=80211400-2760-45e5-9ea3-038e36f5bd52

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51045

Liban : le premier ministre turc à Damas lundiPar Europe1.fr Publié le 16 janvier 2011 à 17h21 Mis à jour le 16 janvier 2011 à 17h22

Tayyip Erdogan, Premier ministre turc se rendra lundi à Damas pour discu-ter de la crise politique au Liban avec le président syrien Bachir al Assad et l'émir du Qatar, le cheikh Hamad ibn Khalifa al Thani.

La coalition nationale libanaise conduite depuis 14 mois par le Premier mi-nistre sunnite Saad Hariri a éclaté mercredi à la suite de la défection des ministres du Hezbollah et de leurs collègues d'opposition chiites et chré-tiens. Des consultations pour la formation d'un nouveau gouvernement dé-buteront lundi.

On ignore encore si le fils du Premier ministre assassiné, chef de file de la majorité parlementaire pro-occidentale à la Chambre des députés, sera candidat à sa propre succession.

http://www.europe1.fr/International/Liban-le-premier-ministre-turc-a-Da-mas-lundi-374297/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51020

Tenue à Damas d'un sommet Syrie-Turquie-QatarQuotidien du Peuple

Mise à jour 17.01.2011 09h58

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et le dirigeant qatari Ha-mad bin Khalifa arriveront lundi à Damas pour s'entretenir avec le pré-sident Bashar al-Assad, a rapporté dimanche l'agence SANA.

Les trois dirigeants doivent discuter des dernières évolutions dans la ré-gion dans le but de renforcer les relations entre les trois pays. Les entre-tiens concerneront également la crise politique au Liban.

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, en visite en

Irak, rejoindra son Premier ministre à Damas et rencontrera les respon-sables de la Syrie et du Qatar, selon la même source.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7262820.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51025

Le ministre turc des Affaires étrangères en visite à Bagdad2011-01-16 17:06:27 cri

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu est arrivé di-manche à Bagdad pour rencontrer les dirigeants irakiens et les féliciter d'être parvenus à former un nouveau gouvernement, selon le chaîne de télévision nationale Iraqia.

"Le ministre turc des Affaires étrangères est en visite officielle à Bagdad, où il doit s'entretenir avec les dirigeants irakiens", rapporte Iraqia.

M. Davutoglu doit rencontrer le Premier ministre irakien Nuri al-Maliki, à qui il doit demander d'activer les accords récemment conclus entre les deux pays.

Le ministre turc doit également avoir une entrevue avec le président ira-kien Jalal Talabani et le président du Parlement Osama al-Nujaifi.

De nombreux officiels étrangers se sont rendus à Bagdad depuis que le Parlement irakien a approuvé en décembre dernier la formation du nou-veau gouvernement proposé par M. Maliki.

http://french.cri.cn/621/2011/01/16/402s236452.htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51019

GAZ/UE/AZERBAIDJAN

Accord gazier important entre l’Europe et l’Azerbaïd-janCourrier International

14.01.2011

Ilham Aliev et José Manuel Barroso, respectivement président de l'Azer-baïdjan et président de la Commission européenne, ont signé le 13 janvier à Bakou un accord qui engage l'Azerbaïdjan à alimenter l'Union euro-péenne en gaz sur le long terme. Le volume annuel n'est pas précisé, mais la production nationale de gaz étant amenée à augmenter considérable-ment dans les années à venir, le pays cherche de nouveaux débouchés. Entre 2011 et 2018, la production nationale devrait en effet passer de 30 à 80 milliards de m3, rapporte le journal russe Vzgliad.

Si Bakou cherche à diversifier les routes d'exportation de son gaz, qui est pour l'heure acheminé en Russie, en Géorgie, en Iran et en Turquie, l'Eu-rope, elle, vise à réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe. Le projet de Corridor énergétique du Sud (qui inclut les projets de gazoducs Nabuc-co, Transadriatique, Turquie-Italie-Grèce et White Stream), soutenu par la Commission européenne et qui revêt une importance stratégique pour l'Azerbaïdjan, prend corps. Cet accord pourrait mettre à mal le grand rival du Corridor du Sud, le pro-jet russe South Stream, lequel doit traverser la mer Noire en évitant l'Ukraine, pays de transit de 80 % du gaz russe destiné à l'Europe.

http://www.courrierinternational.com/breve/2011/01/14/accord-gazier-important-entre-l-europe-et-l-azerbaidjan

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51052

NUCLEAIRE IRANIEN

La liste des invités pour deux sites nucléaires ira-niens a fonduL'Express

Par Reuters, publié le 14/01/2011 à 21:07

La liste des pays qui ont accepté de visiter ce week-end deux sites nu-cléaires iraniens a fondu avec la confirmation, vendredi, de la défection de la Russie après celle, la veille, de la Chine.

La nouvelle devrait être bien accueillie dans les chancelleries occidentales, qui estiment que l'invitation faite à un nombre trié sur le volet d'ambassa-deurs accrédités auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) vise à diviser les grandes puissances avant la rencontre d'Istanbul la semaine prochaine.

L'Iran a présenté son invitation comme un geste de bonne volonté et de transparence, mais les puissances occidentales soupçonnent la Répu-blique islamique de chercher à semer la discorde parmi les Six avant la rencontre d'Istanbul.

La Chine a fait savoir jeudi que son représentant n'y participerait pas et Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a jugé qu'une telle visite ne pourrait remplacer des inspections en bonne et due forme ni des négociations avec les grandes puissances.

Vendredi, le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a confirmé les refus de Pékin et de Moscou. "Ils ne viennent pas (..) Nous respectons leur décision", a-t-il dit à Reuters, ajoutant: "J'aurais souhaité naturellement que les amis dont nous dispo-sons en Europe, la Russie et la Chine se joignent à la visite. Cela aurait été une occasion unique de se joindre à nous".

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies plus l'Allemagne doivent retrouver les négociateurs iraniens les 21 et 22 janvier à Istanbul. Prié de dire s'il ferait partie du groupe d'ambassadeurs qui doit prendre la direction de Téhéran dans la journée pour visiter ce week-end le centre d'enrichissement d'uranium de Natanz et le réacteur à eau lourde d'Arak, l'ambassadeur russe auprès de l'AIEA a répondu: "Je ne le pense pas."

Ali Asghar Soltanieh a précisé jeudi que ses collègues égyptien, cubain, vénézuélien et syrien seraient notamment du voyage. Américains, Britanniques, Français et Allemands, qui font partie du groupe P5+1 chargé du dialogue avec Téhéran, n'avaient pas reçu d'invitation ira-nienne.

Le Brésil et la Turquie, qui ont été invités, auraient apparemment décliné l'invitation, tout comme la Suisse comme l'a annoncé à Berne la respon-sable de la diplomatie helvétique, Micheline Calmy-Rey.

"Nous avons décliné l'invitation. Tous les pays partageant la même vision des choses ont fait de même, un point c'est tout", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse. A Vienne, un diplomate occidental a commenté: "Le coup publicitaire tenté par l'Iran est un grand échec. La communauté internationale demeurera unie pour exiger de Téhéran qu'il respecte ses obligations internationales".

Avec Stéphanie Nebehay à Genève; Jean-Philippe Lefief et Jean-Loup Fié-vet pour le service français

http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-liste-des-invites-pour-deux-sites-

nucleaires-iraniens-a-fondu_952700.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51048

ANTISEMITISME

Le Pen : l’antisémitisme jusqu'au boutMEMORIAL 98 Dimanche 16 janvier 2011

Jusqu’au dernier moment du congrès d’intronisation de sa fille à Tours, Le Pen a tenu a marquer l‘importance de son engagement antisémite, au cô-té des attaques contre l'immigration.

Ainsi après que le service d’ordre ait agressé un journaliste portant un nom juif, Jean-Marie Le Pen a déclaré: " ... il a cru bon de dire qu'il était juif et que c'est pour cette raison qu'on l'avait expulsé, ce qui ne se voyait ni sur sa carte ni, si j'ose dire, sur son nez...".

Il est aussi revenu longuement sur ses différents « dérapages » en se pré-sentant en victime: « ….Parallèlement, le Front National a été victime d’une véritable persécution judiciaire et médiatique orchestrée par la po-lice de la pensée.« Durafour crématoire », « détail de l’histoire de la Se-conde Guerre mondiale », « inégalité des races »… Tous mes propos ont été détournés de leur sens réel afin de me juger en sorcellerie parce que je refusais de me soumettre à la dictature de la Police de la pensée..."

À la veille de passer partiellement la main Le Pen tient à marquer profon-dément la matrice antisémite de son mouvement.

Pour lui, la revanche de la 2e guerre mondiale et des années 30 est tou-jours d’actualité. C’est le sens de l’obsession du « détail » que représente-rait la Shoah, reprise régulièrement depuis 1987 Le Pen et le "détail": dé-cryptage. http://memorial98.over-blog.com/article-19187964.html

C’est aussi le sens de références codées à Laval ou au statut des Juifs pro-mulgué par Pétain (voir Le Pen et les "3 grands-parents étrangers" de Sar-kozy http://memorial98.over-blog.com/article-6406470.html Le Pen mani-pule la mémoire et les banlieues http://memorial98.over-blog.com/article- 6327305.html ).

Dans un provocation passée inaperçue fin 2008, Le Pen présentant ses vœux de Noël à la radio et à la télévision récitait le poème « Noël en taule » " de Robert Brasillach écrit dans la prison de Fresnes où, ce fasciste dé-claré qui ne cessa de dénoncer nommément des Juifs et des résistants, at-

tendait son procès à l’issue duquel il fut fusillé pour intelligence avec l’en-nemi.

Pour le président d’ honneur du FN, les Juifs demeurent les ennemis éter-nels du nationalisme car ils sont les porteurs du « mondialisme » abhorré. En cela Le Pen est un héritier des thèses nazies.

De plus à l'approche de sa retraite politique, Le Pen tente de justifier son échec personnel en l'attribuant à la puissance du « lobby juif ».En effet, le chef du FN n'a (heureusement !) pas réussi à concrétiser les extraordi-naires succès électoraux de son parti, alors qu'il se voyait aux portes de la participation au pouvoir. Sa présence au deuxième tour de la présidentielle de 2002 est finalement restée sans lendemain.Même les alliances établies avec la droite lors des élections régionales de 1998 se sont effondrées dans le chaos.

Face à ce bilan d'échec de sa propre trajectoire et au moment de passer le relais à sa fille, Le Pen fait appel, avec une violence accrue, à deux expli-cations déjà utilisées à de maintes reprises et répétées dans son long dis-cours de passage de témoin: celle de la « décadence de la France » et celle de la responsabilité sous-entendue du « lobby juif » qui a bloqué son ascension. C'est le sens de ses propos dans une interview au journal « Bre-tons » en avril 2008 et qui fit grand bruit ; évoquant à nouveau le « détail « il déclarait alors: «... C'est le sujet qui est important, je crois. J'aurais par-lé, même de très loin, du génocide vendéen, personne n'aurait été cho-qué... Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle - et prononcée par un homme public -, mérite 150 millions d'amende et la mise à l'index de l'individu et de son parti ?"

Le Pen voudrait faire passer le message suivant: " j'ai échoué car j'ai osé toucher au tabou de la Shoah; les juifs m'ont harcelé et marginalisé"

Cette thématique a été martelée pendant des années, en mettant en cause les patronymes juifs des journalistes de l'audiovisuel, en évoquant « l'internationale juive » ou un soi-disant pacte des partis de droite avec la fantasmatique organisation juive Bnai-Brith pour interdire les alliances entre la droite et l'extrême-droite.

C'est aussi ce que Le Pen a exprimé quand il a évoqué à plusieurs reprises pendant la campagne présidentielle de 2007 les « 3 grands-parents étran-gers de Sarkozy ».

Nous avions alors démontré et révélé que ces " 3 grands-parents étran-gers" constituaient une référence directe, bien que codée, au statut des Juifs de 1940 lequel fixait justement ce même critère de filiation des « 3 grands parents » pour exclure les juifs ainsi définis, des fonctions pu-

bliques et électives (voir encore Le Pen et les "3 grands-parents étrangers" de Sarkozy http://memorial98.over-blog.com/article-6406470.html Le Monde cite Mémorial 98 http://memorial98.over-blog.com/article-6423346.html

Ainsi pour Le Pen, c'est le « lobby juif » qui est maintenant au pouvoir à travers Sarkozy. Cette thématique antisémite est d'ailleurs largement pré-sente chez les Dieudonné, Soral et autres agitateurs antisémites sévissant sur Internet.

Les réactions dans le FN

Une partie de l'appareil se retrouve autour de Louis Alliot, proche conseiller de Marine Le Penpour se préoccuper avant tout de l'électorat FN; celui-ci se sent moins motivé par l'engagement antisémite et néga-tionniste générique du FN que par sa ligne xénophobe et anti-immigrés. Al-liot déclare ainsi « ... Dans la situation actuelle marquée par une augmen-tation de la pauvreté sans précédent, par l'accentuation des flux migra-toires, par les dégâts considérables initiés par la mondialisation écono-mique, par l'installation durable d'un islam radical sur notre sol, les Fran-çais attendent des solutions concrètes et une vision crédible de l'avenir que nous leur proposons. Concentrons-nous sur l'essentiel: les combats électoraux à venir... »

Mais la présence de Le Pen fait que dans l’avenir du FN, le « tabou » néga-tionniste n’a pas fini de se manifester et son poison d’être diffusé.

http://memorial98.over-blog.com/article-le-pen-l-antisemitisme-jusqu-au-bout-65129675.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51056

SHOAH

La Shoah racontée aux professeurs stagiairesMidiLibre.com

Édition du samedi 15 janvier 2011

« J'avais à peine 7 ans lorsque la guerre s'est déclarée... » Devant une trentaine de professeurs stagiaires du 1er degré - confrontés, depuis la rentrée de septembre, aux élèves de maternelle et primaire -, Suzanne Spiler commence à raconter. Comme d'autres, durant la 2e Guerre mon-diale, cette enfant juive a vécu une rafle, la déportation puis la mort de pa-rents, la vie clandestine, le passage incertain de mains en mains...

La scène se déroule mercredi, à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Nîmes. Et l'histoire édifiante de cette dame, aujourd'hui âgée de 77 ans, doit permettre aux jeunes profs de mieux comprendre cet événement historique. Pour mieux le faire comprendre. « L'apprentissage de la Shoah nécessite deux approches, une historique et une mémorielle, explique Marie-Pierre Quesada, directrice de l'établissement formateur. C'est pourquoi nous avons structuré la journée en deux parties. » Le ma-tin, une conférence de 'remise à niveau' scientifique, menée par Annick Deschamps, professeur d'histoire, se tient en présence de Barbara Mellul, du mémorial de la Shoah de Paris, suivie d'un atelier sur les ressources pé-dagogiques dont les enseignants peuvent disposer. Une phase pratique qui leur permet aussi d'apprendre à mieux répondre, en classe, à d'éven-tuelles interventions d'élèves historiquement fausses, racistes ou basées sur des stéréotypes concernant certaines communautés.

Enseigner la Shoah, l'exercice n'est pas facile et justifie un effort particu-lier de l'IUFM. L'an dernier, des stagiaires du 2nd degré s'étaient rendus en Pologne, visitant au passage le camp d'extermination de Birchenau. « Cette année, nous nous sommes demandé comment aborder cette théma-tique un peu problématique avec les professeurs du primaire », reprend Marie-Pierre Quesada. D'où l'après-midi consacré à la rencontre, en deux groupes, de vrais témoins de l'histoire.

Autre intervenante, Édith Moscovic a, elle aussi, fait partie de ces enfants juifs cachés sous l'occupation nazie. Un récit difficile, qu'elle a longtemps hésité à livrer aux plus jeunes : « Au début, j'avais peur de témoigner de-vant des écoliers. Je ne voulais pas les choquer et on ne peut pas changer l'histoire. Mais après une formation à Jérusalem, je m'y suis mise il y a trois ans, avec des CM2. Et ils s'avèrent mon meilleur public ! » Un encou-ragement optimiste à des professeurs stagiaires chargés de transmettre un lourd flambeau.

Dominique JAILLET [email protected]

http://www.midilibre.com/articles/2011/01/15/NIMES-La-Shoah-racontee-aux-professeurs-stagiaires-1508746.php5

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51047

SUD-SOUDAN/DARFOUR

Sud-Soudan: le référendum respecte les standards internationaux

15:37 17/01/2011 JUBA (Sud-Soudan), 17 janvier - RIA Novosti

Le référendum sur l'autodétermination des provinces du Sud, qui s'est dé-roulé au Soudan du 9 au 15 janvier, était conforme aux critères établis pour reconnaître le caractère démocratique d'une élection, indique un rap-port de suivi préliminaire publié lundi par le Centre Carter.

Plus de 100 observateurs du Centre ont suivi le référendum dans toutes les provinces soudanaises où le vote a eu lieu. La mission était dirigée par l'ancien président américain Jimmy Carter et l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan.

"Le déroulement du référendum était, somme toutes, conforme aux stan-dards internationaux définis pour les élections démocratiques", lit-on dans le rapport.

Le document souligne qu'à quelques exceptions près, le scrutin s'est dé-roulé dans une atmosphère paisible et calme.

Le Centre Carter estime que les résultats du référendum "méritent confiance".

Au total près de 20.000 observateurs locaux et étrangers ont suivi le réfé-rendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan.

En 2005, les forces gouvernementales représentant le Nord du Soudan ont signé avec les rebelles du Sud un Accord global de paix qui a mis fin à plus de 20 ans de guerre civile. Selon les termes de ce document, une consul-tation publique des habitants du Sud-Soudan devait être organisée pour déterminer le statut juridique de cette région riche en pétrole. http://www.fr.rian.ru/world/20110117/188358946.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51058

Soudan : le panel de l'ONU appelle à la patience en attendant les résultats du référendum2011-01-17 10:55:21 xinhua CRI

Le panel de l''ONU chargé du suivi du référendum d'autodétermination du Sud-Soudan s'est félicité dimanche de la fin des opérations de vote samedi et a encouragé la population à la patience en attendant les résultats du

vote.

"Le panel félicite la population du Soudan qui a rendu possible ce vote, dans les temps et de manière pacifique", a-t-il déclaré dans un communi-qué.

Il a notamment rendu hommage à la Commission pour le référendum au Sud-Soudan et le Bureau pour le référendum au Sud- Soudan, "qui ont sur-monté de sérieux obstacles en matière de calendrier et de ressources."

Le panel mis en place par le secrétaire général de l''ONU, Ban Ki- moon comprend un ancien président de Tanzanie, Benjamin Mkapa, un ancien ministre des Affaires étrangères du Portugal, Antonion Monteiro, et un an-cien président de la Commission électorale du Népal, Bhojraj Pokharel.

"Le processus de remontée des résultats de près de 3.000 centres de réfé-rendum, du niveau du comté vers le niveau de l''Etat, et ensuite vers Juba (la capitale du Sud-Soudan) et/ou Khartoum (la capitale du Soudan) a com-mencé. Il se passera des semaines avant que les résultats définitifs et offi-ciels ne soient connus. Alors que les Soudanais voudraient connaître le ré-sultat du référendum rapidement, nous appelons la population du Soudan à être patiente et à réaliser que seuls les résultats annoncées par les auto-rités du référendum sont officiels", a souligné le panel.

Il appelle "les autorités gouvernementales et la Commission pour le réfé-rendum au Sud-Soudan à faire tous leurs efforts pour garantir que tous les citoyens restent bien informés des avancées vers les résultats définitifs". Il appelle également les médias et les forces politiques à faire part de cette progression de manière responsable.

Le panel de l'ONU souligne enfin "l'importance de la protection des civils dans les semaines à venir. Les Sud-Soudanais vivant au Nord et les Nord-Soudanais vivant au Sud doivent être en mesure de mener leur existence quotidienne dans la sécurité et la dignité et le panel appelle toutes les par-ties à contribuer à garantir la sécurité de la population." http://french.cri.cn/621/2011/01/17/301s236496.htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51028

Sud-Soudan/référendum : fermeture de tous les bu-reaux de voteQuotidien du Peuple

Mise à jour 17.01.2011 08h11

Tous les bureaux de vote ont été fermés samedi sur l'ensemble du terri-toire soudanais, marquant la fin du processus référendaire, a annoncé Ka-mal Ali Salih, un membre de la Commission référendaire.

"Le processus référendaire a pris fin dans tous les bureaux de vote, sauf dans un bureau de vote en Australie où le vote a été prolongé de cinq jours", a dit Kamal Ali Salih.

Selon lui, le taux de participation au Sud-Soudan a atteint 87%, celui au nord à 55% et celui dans huit pays étranges à 91% selon les chiffres re-cueillis jusqu'à vendredi.

Il a indiqué que la commission va commencer dès samedi soir le dépouille-ment et les résultats définitifs seraient annoncés d'ici le 7 février.

Sur les 3.930.916 électeurs inscrits, 3.753.817 ont voté dans le Sud-Sou-dan, 116.860 au nord, et 60.241 dans huit pays étranges: Egypte, Ethopie, Kenya, Ouganda, Australie, Etats-Unis, Canada et Grande-Bretagne.

Quelque 17.000 observateurs locaux et 1.200 observateurs étrangers ont supervisé le référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan.

Les Sud-Soudanais ont été appelés aux urnes du 9 au 15 janvier pour choi-sir entre le maintien de l'unité ou la sécession, selon l'Accord de paix glo-bal signé en 2005 entre le nord et le sud qui a mis fin à la guerre civile au Soudan.

http://french.peopledaily.com.cn/96852/7262343.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51029

Fin du référendum au Sud-Soudan, vers la sécession

La Provence

Publié le samedi 15 janvier 2011 à 19H35

DJOUBA, Soudan (Reuters) - Le référendum d'autodétermination s'est achevé samedi au Sud-Soudan au terme d'une semaine de vote qui de-vrait déboucher sur l'indépendance.

L'ancien président américain Jimmy Carter, à la tête d'une mission d'ob-servation, a estimé que la participation serait au final de l'ordre de 90% et qu'une majorité d'électeurs semblaient s'être prononcés en faveur de la sécession.

"Nous savons déjà que la participation a été en moyenne de 90% dans les bureaux du vote du Sud que nous avons observés et je pense qu'ils sont représentatifs", a dit l'ancien président américain.

Pour que le résultat soit validé, les règles encadrant la consultation re-quièrent une participation d'au moins 60% des électeurs inscrits. Selon la commission d'organisation, ce seuil a été atteint quatre jours après le dé-but vote, échelonné sur une semaine.

Dans les quelques centres de vote où il a assisté au début du dépouille-ment, les suffrages "étaient pratiquement unanimes en faveur de la sépa-ration, avec seulement quelques bulletins opposés", a poursuivi Carter.

"Il est donc hautement probable que le résultat du référendum sera en fa-veur de la séparation", a ajouté Carter tout en soulignant que nul ne de-vait préjuger de l'issue de la consultation.

Le processus électoral couronne l'accord de paix de 2005 qui a mis fin à une longue guerre civile entre le nord, majoritairement musulman, du Sou-dan et le Sud, chrétien et animiste.

Les résultats définitifs sont annoncés pour le 15 février au plus tard, mais pourraient être connus dès le début du mois prochain.

KHARTOUM: "NOUS RESPECTERONS LE RÉSULTAT"

Entamé dimanche dernier, le référendum d'autodétermination dans le Sud s'est achevé samedi, et les derniers électeurs se sont présentés dans les bureaux de vote de Djouba tenus par des scrutateurs épuisés dont cer-tains étaient endormis.

"Je suis soulagé, c'est ce pour quoi nous nous battons depuis 21 ans", a déclaré Ayen Deng au moment de voter. "Nous allons attendre les résul-tats, mais nous ferons la fête ce soir", promet-il.

Plusieurs responsables du gouvernement "nordiste" de Khartoum semblent résignés à la perspective d'assister à une sécession du Sud, qui représente le quart du territoire soudanais et renferme d'importantes ré-serves pétrolières.

"Nous sommes satisfaits du processus en cours et, comme l'a déclaré le

président (Omar Hassan) el Béchir, nous respecterons le résultat du réfé-rendum. Il s'agira, très probablement, d'une sécession", a ainsi déclaré Ibrahim Ghandour, membre dirigeant du Congrès national, dans une inter-view accordée vendredi à l'agence Reuters.

Ces propos, de nature à dissiper les craintes de voir le Nord perturber le vote pour tenter de conserver le contrôle des réserves pétrolières du Sud, éloignent aussi la perspective d'une reprise du conflit après le référendum.

Et Jimmy Carter a minimisé les menaces de manifestations de colère dans le Nord. "Mon espoir est que les partis d'opposition au nord seront conviés à des consultations avec le président Béchir et qu'ils prépareront les modi-fications de la constitution", a-t-il dit.

Des affrontements ont opposé étudiants et policiers mercredi et jeudi à Khartoum. Les manifestations qui ont dégénéré avaient été organisées pour dénoncer l'augmentation des prix, conséquence en partie d'une crise économique qui a été exacerbée par les perspectives de sécession du Sud-Soudan.

Eric Faye et Henri-Pierre André pour le service français

http://www.laprovence.com/article/monde/la-secession-du-sud-soudan-devrait-etre-enterinee-dit-carter

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=51035

RUBRIQUE EN ANGLAIS

WikiLeaks details US-Turkey arms negotiatingMonday, January 3, 2011ANKARA-Hürriyet Daily News

WikiLeaks has disclosed new cables on how US Secretary of State Robert Gates promoted Sikorsky helicopters and Raytheon Patriot PAC-3 systems during an Ankara visit. Cables also show how Turkey pressured the US for an urgent sale of Cobra helicopters due to a shortage in its fight against the outlawed Kurdistan Workers’ Party, or PKK.

Secretary of Defense Robert Gates promoted Sikorsky helicopters and Raytheon Patriot PAC-3 systems in ongoing tenders during a meeting with Turkey’s defense minister and chief of General Staff in February, according to U.S. diplomatic cables released by WikiLeaks.

According to the cable, during his meeting with Gönül, Gates advised that Turkey had opportunities to increase its military capabilities while gaining economic benefits by selecting U.S. companies in currently open tenders.

Detailing the U.S. offer in the cable, Gates says “Sikorsky was prepared to guarantee that for every helicopter produced in Turkey and bought by Tur-key, Sikorsky would produce a second helicopter in Turkey for export.”

Gates said in addition to providing modern equipment for Turkey, “this of-fer would provide hundreds of millions of dollars in export revenue. De-fense Minister Vecdi Gönül believes Sikorsky has a good chance to win,” according to the cable

A second “opportunity” involved the co-production of Raytheon PAC-3 Pa-triot systems in the cable dated February 2010. “Demand for these sys-tems in the Gulf States could potentially yield hundreds of millions of dol-lars in export revenue,” Gates said. "Nothing can compete with the PAC-3 when it comes to capabilities.

“These opportunities are a chance for Turkey to earn revenue while simul-taneously enhancing capabilities and creating jobs,” said the leaked cable.

According to the cable, Gönül said this competition was between the U.S., Russia and China, but noted that French MoD Morin had indicated in Istan-bul that the French would also make a bid including co-production ar-rangements.

In the cable Gates said the Raytheon package “would be easier to inte-grate with the command and control of the U.S. and others using the same system.”

According to another cable from January 2010, the United States maneu-vered to have Taiwan provide Turkey with Super Cobra AH-1W helicopters to enhance its war against the outlawed Kurdistan Workers’ Party, or PKK.

The cable, disclosed by WikiLeaks on Thursday and also made public by British newspaper The Guardian, came out of the U.S. Embassy in Ankara with detailed information relevant to a visit from Gates.

Ankara was pressuring Washington to move up the delivery date of a ship-ment of AH-1W helicopters to 2010 because of a “shortage of dual engine, high altitude attack helicopters, which it desperately needs to fight the PKK,” according to the cable.

Washington’s explanation that “these aircraft are simply not available” from the U.S. inventory was unacceptable to Ankara. “As they believe they

have – just like the U.S. – ‘troops in contact’ and need the close tactical support,” the cable said.

The cable disclosed that the U.S. sought an alternative means of supplying Turkey’s demand. “While SecDef should make no commitment, we should also explore whether we can persuade Taiwan to sell or lease some of its own AH-1W aircraft now that Taiwan is taking delivery of Apaches,” the ca-ble said.

Another cable from the U.S. Embassy in Ankara, dated Feb. 16, revealed that Turkey wanted to end its struggle against the PKK before the U.S. withdrew from Iraq. The cable, which covered Gates’ Ankara visit, said Turkish Chief of General Staff Gen. İlker Başbuğ expressed concern about the U.S. draw down of forces from Iraq, “lamenting that while Turkey has been successful in reducing the PKK threat, it will be difficult to finish off the threat after U.S. forces leave.” Başbuğ reportedly concluded that, “Turkey would need to ‘finish the problem’ before the U.S. draw down was complete,” the cable said.

An ‘insider businessman’ in Iran

A different cable from the U.S. Consulate in Istanbul dated Nov. 19, 2009, disclosed that a Turkish businessman reportedly acted as an “insider” in Iran for U.S. officials, providing them with information about the Islamic Republic’s business environment.

“We met recently with Keyhan Ozdemir (please strictly protect), a director of Pars-Invest, a Turkish company with construction, real estate and en-ergy investments in Iran,” the cable said. Ozdemir claimed to have Iranian business partners with direct connections to the family of Supreme Leader Khamenei, including an Iranian business partner who claims a close per-sonal connection to Khamenei's son Mojtaba, according to the cable.

“Most Turkish companies, which are not politically ‘plugged-in’ inside Iran, drew back from Iranian investment following the June elections out of fear of political risk,” Ozdemir reportedly told U.S. officials, adding that he ex-pected Turkish-Iranian trade to increase in the remainder of 2009 and into 2010.

The key sector to watch was the banking sector, as Turkish-Iranian trade could not expand significantly without more efficient banking cooperation, the cable reported Ozdemir as saying.

Turkey wanted to open branches of state-owned Halk and Ziraat banks in order to offer banking services to Turkish companies and investors in Iran, the cable reported. “According to Ozdemir, the [government of Turkey]

has cautioned Halk and Ziraat to ‘go slowly’ until it becomes clearer whether international diplomacy with Iran succeeds or fails, and thus whether the risk of significantly tougher banking sanctions on Iran lessens or increases,” it said. As yet, none of the material published by WikiLeaks has been corroborated by any evidence.

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=wikileaks-reveal-the-u.s.-sought-taiwan-sell-its-super-cobra-helicopters-to-turkey-2011-01-03

Nedim Sener’s book, Red Friday – Who Broke Dink’s Pen released in TurkeyJanuary 15, 2011 - 13:21 AMT 09:21 GMT

PanARMENIAN.Net - A new book on the murder of Turkish-Armenian jour-nalist Hrant Dink, killed four years ago in Istanbul, has claimed the trigger-man was glad to be apprehended because he knew he would also be exe-cuted.

The author, Nedim Sener, is a journalist who has been following the case closely since the murder of Dink, the editor-in-chief of weekly Agos, in Jan-uary 2007. His book, Red Friday – Who Broke Dink’s Pen?, will be on shelves in Turkey by the weekend.

According to the book, self-confessed triggerman Ogun Samast, who is from the Black Sea city of Trabzon, spoke to Prime Ministry inspectors April 15, 2008, at the Kocaeli F-Type Prison where he was being held and said he thought about surrendering in Istanbul after he shot Dink.

“However, I thought, ‘What would they do to me here?’” he said. “I thought, ‘I will surrender in Trabzon; at least I will see my mother [and] fa-ther once more.’ Then they caught me in Samsun. It is good that they did. Otherwise, they would have killed me in Giresun.”

Sener wrote that Samast did not want these comments to be included in the inspectors’ report and said he would not sign it if they were, but the in-spectors convinced him to allow the “Then they caught me in Samsun. It is good that they did” part to be included.

The journalist said he received intelligence that the Samast’s fear was not misplaced. When he looked further into this, he said, he discovered a memo and a tape from Resat Altay, then the chief of police for Trabzon. Sener claims Altay sent the memo and tape to then-Interior Minister Ab-

dulkadir Aksu and Prime Minister Recep Tayyip Erdogan. The contents of the tape reportedly record a meeting by the nationalist gang that Samast belonged to. The gang met five hours before Samast was caught in Sam-sun and went there to meet him two hours later.

On the tape, G.K., a gang member whose name was not revealed, is heard speaking to O.D., a Trabzon police officer whose name was also not given. During these talks, Yasin Hayal’s name is also mentioned. Hayal is one of the suspects in the Dink murder whose alleged involvement was unknown to anyone but the Istanbul and Trabzon police on the day the tape was said to have been made.

Triggerman Samast’s trial was separated from the main murder case and transferred to a juvenile court in October due to a legal change he bene-fited from because he was under the age of 18 on the day of the murder.

Author Sener previously faced trial for “making targets of civil servants,” “obtaining secret documents” and “exposing secret documents” in his book, The Hrant Dink Murder and Intelligence Lies. He was acquitted of all the charges in June, Hurriyet Daily News reported.

http://www.panarmenian.net/eng/world/news/59648/Nedim_Seners_book_Red_Friday_%E2%80%93_Who_Broke_Dinks_Pen_re-leased_in_Turkey

Woodrow Wilson’s Arbitral Award Final, Binding and Still Valid, Scholars Say

January 15, 2011 WASHINGTON (Armenian Weekly)—On November 16, the Armenian Na-tional Committee of America (ANCA) hosted an event on the occasion of the 90th anniversary of the Woodrow Wilson Arbitral Award, at the Woodrow Wilson House in Washington.

The event featured two speakers. Ara Papian, the head of the Modus Vivendi Research Center, who has served as ambassador of Armenia to Canada and as spokesperson for the Armenian Foreign Ministry, and Dikran Kaligian, who has taught history at Clark University, and Regis, Westfield State, and Wheaton colleges, and is the managing editor of the Armenian Review.

Following a cocktail hour, accompanied by Arpa Vartanian on the piano, the executive director of the ANCA, Aram Hamparian, introduced the guests. Among them were representatives of the Embassy of Armenia, for-mer U.S. Ambassador to Armenia John Marshal Evans, as well as Virginia State Senator Patsy Ticer, Donald Wilson Bush, a member of the Wilson family and founder of the Woodrow Wilson Legacy Foundation, as well as representatives from the community and various offices and organiza-tions, including the Armenian Revolutionary Federation, Armenian Relief Society, and Hamazkayin and the Armenian Youth Federation.

His Eminence, Archbishop Oshagan Choloyan, Prelate of the Armenian Apostolic Church of the Eastern United States, offered his prayers. “Presi-dent Wilson holds a special place in the history of the Armenian people… He was our voice when we were unable to speak. And now we are proud to be his voice in promoting his ideals of freedom, justice, peace, and democ-racy. We are especially mindful and thankful for the unprecedented Ameri-can assistance that rescued the survivors of the Armenian Genocide, many of whom were later welcomed in the United States of America,” said Choloyan.

About 90 years ago, on Nov. 22, 1920, at the request of the Supreme Council of the Allied Powers, President Wilson issued an Arbitral Award, un-der the Presidential Seal, to establish a Turkey-Armenia boundary pur-suant to the Treaty of Sevres. Through this legal document, Armenia was granted the provinces of Van, Bitlis, Erzurum, and Trabzon.

A historian and diplomat, Papian spoke about the legal and historical back-ground of the Arbitral Award. “It can be declared confidently, the Arbitral Award of Woodrow Wilson is still valid and legally obligatory document, be-cause the indispensable feature of an Arbitral Award is that it produces an award that is final and binding. By agreeing to submit the dispute to arbi-tration, i.e. signing a compromise, the parties, in advance, agree to accept the decision… It is obligatory, also, for the United States, not only by virtue of the fact that the arbitrator was the United States President, but primar-ily because it was sealed in the great seal of the United States, thus it be-came part of the land of this country.”

Turkish presence over there is nothing more than an administrative con-trol like the Turkish status over northern Cyprus,” said Papian. “Thus the presence and all acts taken by the Turkish Republic in Wilsonian Armenia are illegal and invalid because the belligerent occupation does not yield lawful rule over a territory.”

The Arbitral Award, which is titled “Decision of the President of the United States of America respecting the Frontier between Turkey and Armenia, Access for Armenia to the Sea, and the Demilitarization of Turkish Territory

adjacent to the Armenian Frontier,” was never revoked or altered. Accord-ing to Papian, it remains in force under U.S. and international law.

Kaligian, who is the author of Armenian Organization and Ideology under Ottoman Rule, 1908-1914, spoke about the history of President Wilson and the Arbitral Award, and of its contemporary significance.

“Woodrow Wilson, when he wrote to the Allied Powers, in March of 1920…stated, ‘The government of the United States is convinced that the civi-lized world demands Armenia’s boundaries should be drawn in such a way as to recognize all the legitimate claims of the Armenian people, and par-ticularly to give them easy and unencumbered access to the sea,’” said Kaligian. “So the issue of boundaries, the issue of doing right, the issue of justice for the Armenian people was a key part of these peace negotia-tions… When President Wilson made his Arbitral Award, he was in essence awarding Armenia reparations for its losses in lives, and properties, and lands. Reparations and return of lands were an integral part of what Woodrow Wilson recognized as a civilized world’s obligation to Armenia—an integral part of justice for the great crime against humanity…”

Kaligian concluded his remarks with these impassioned words: “It is only justice when [the Armenian people] receive their lost properties, and farms, and businesses, and wealth, because the Turkish Republic was built on Armenian blood, and Armenian sweat, and Armenian labor. We will only live up to President Woodrow Wilson’s ideals when Turkey is no longer able to profit from the atrocities of Turkish governments. We will only real-ize President Wilson’s vision when Armenia is restored to what it once was—a home that can house all the Armenian people—with defensible bor-ders, and the ability to feed itself, and the ability to thrive. We will only ful-fill Woodrow Wilson’s legacy when Armenia is not just free, is not just inde-pendent, but is also united. Hayasdan miyatsyal azad yev angakh [Arme-nia, united free and independent].”

ANCA chairman Ken Hachikian offered closing remarks. “Real peace can only be built upon justice. And it is a very simple concept, but one which world leaders frequently forget. Frequently there is a drive for peace, and ultimately one asks the question, ‘peace at what cost’? Ultimately unless peace comes with justice, unless the foundation of that peace is based upon fairness, on the principles of justice, on reparations, appropriate compensation to the victims, then there ultimately cannot be peace,” he said.

http://europe.world247.net/armenia-news/woodrow-wilson%E2%80%99s-arbitral-award-final-binding-and-still-valid-scholars-say/

KARABAKH IS NOT PRICE FOR NABUCCOSigned the previous day in Baku between Aliyev and EU Commissioner Jose Manuel Barroso, the agreement on the Southern Gas Corridor, which includes Nabucco, has already been called a historic breakthrough. Today Barroso leaves for Ashgabat to agree on gas supplies for Nabucco with Turkmenistan. Earlier, the West has forced Turkey to withdraw the ambi-tious requirements on gas transit (2 / 3 of the pipeline will pass through Turkish territory, and it required 15% gas).

Experts already say that the conclusions of the energy contract will affect the politics in the Southern Caucasus. The main points are marked, above all, the change of the orientation of Azerbaijan, which could not “refuse” Russia's demand to “refuse” to the West. Baku now openly declared about its participation in an anti-Russian project, and instead it feels entitled to expect certain steps by the European Union. It already stated that the EU will provide funds to Azerbaijan on “political and economic reforms” and infrastructure improvements, but Baku clearly expects also political sup-port, especially in the Karabakh issue. Apparently, the European Union re-fused such a support to Baku suggesting being satisfied with commercial benefits.

The second 'target' was Turkey, which once again put forward excessive demands, resulting in fact that the West forced it to agree to their terms. But this is not interesting but with the help of what “whips” the West forces Turkey to agree with its conditions – Cyprus settlement, Armenian-Turkish relations, Kurdish issue and threats of splitting of the state, mem-bership to EU, anti-Turkish movement in Germany and Netherlands etc. This arsenal is actively utilized, and in Turkey already fears are voiced on the intention of the West to bring Turkey to its knees.

The third interested party is Iran which could become the best gas supplier for Nabucco, but it was rejected based on political reasons. Iran will surely express protest in connection with the intention of Turkmenistan and Azer-baijan to lay the Trans-Caspian gas pipeline under the sea. This can be-come a serious obstacle for the realization of the project. At the same time, in the long term, this can become a good reason for negotiations be-tween Iran and Europe. For the sake of participating in the project, Iran is possible to agree with political concessions.

Armenia is left out of this project, in terms of transit. In political sense, Ar-menia is considered the main component of the Russia-West confronta-tion, and the final orientation of Azerbaijan to the West may be the last point in Armenia’s isolation if it fails to take appropriate steps. Some ex-perts believe that the current alignment can dramatically change the ori-entation of Armenia. Say, Officer of Heritage Foundation Ariel Cohen said

that in the future a serious reorientation of Armenia to the U.S. can hap-pen. About the fact that Armenia can discuss the withdrawal of Russian bases and NATO accession, said the leader of “New Times” Aram Kara-petyan.

One thing is evident: the West did not change its positions in connection with the Karabakh issue and it is obvious that it is not going to “pay” to Turkey and Azerbaijan with the help of Karabakh.

NAIRA HAYRUMYAN

12:46:35 - 14/01/2011

http://www.lragir.am/engsrc/politics-lrahos20310.html

Why the conflict over Nagorno-Karabakh matters to the U.S.January 11, 2011 4:00 A.M.

Azerbaijan, Armenia, and America

Nagorno-Karabakh, a mountainous area in the South Caucasus, has a trou-bled history. In 1923, Stalin made the region a part of Azerbaijan, despite the fact that most of the population was Armenian. Two decades ago, fol-lowing the demise of the Soviet Union, Armenia helped the region fight a war of secession; the Armenian side killed countless civilians, and 900,000 of the Azerbaijanis who had lived in Nagorno-Karabakh for centuries were driven out.

In 1994, Azerbaijan agreed to a ceasefire that allowed Nagorno-Karabakh to function more or less as an independent state. However, the region still formally belonged to Azerbaijan, and Armenia, thinking itself the rightful owner, continued to occupy parts of it. This has led to continuing tension, and a 2008 U.N. resolution held that Armenia should pull its troops out.

http://www.nationalreview.com/articles/256622/azerbaijan-armenia-and-america-stephen-blank

Le Collectif VAN vous propose une revue de presse des médias azéris de langue anglaise. Ces articles ne sont pas commentés de

notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

================================="EU-Azerbaijan cooperation to make both sides stronger"

14 January 2011 [16:06] - Today.Az

Today, Azerbaijan and EU must work together to deal with challenges that we all face, President of the European Commission Jose Manuel Barroso made a speech before students of the Baku State University."Interdependent economies, environmental disasters that refuse to respect borders, terrorist groups that use the internet to recruit members - these are just a few examples that are as relevant in Spain or Germany as here in Azerbaijan," he said.Working together with the EU on these challenges will make both the EU and Azerbaijan stronger."By deepening the links between EU institutions, the Member States and Azerbaijan, we are encouraging a transformational effect that will have a political impact on both sides. Real and tangible progress will boost confidence and encourage bolder political and economic reforms," he said.Democracy, rule of law, freedom of speech are important values that are deeply enshrined in the concept of the European Union. They are part of the answer for achieving stability and prosperity, he said.

"The European Union is a partner you can count on in this endeavour," he said."European history, of which Azerbaijan is a part, shows that when we are confident and determined, all challenges can be overcome. Confidence and determination are the key words to take our partnership forward. For as the great Azeri poet and philosopher Nizami Ganjavi has said: "In the hour of adversity be not without hope; for crystal rain falls from black clouds," he said.The Delegation of the European Commission, headed by its president Jose Manuel Barroso arrived in Baku on January 13. This is the first visit of the head of the European Commission to Azerbaijan for the period of his stay in the post. Barroso is accompanied by EU Energy Commissioner Guenther

Oettinger.

/Trend/

URL: http://www.today.az/news/politics/79435.html

Turkey's Prime Minister Recep Tayyip Erdogan commits crime against humanity Written by KurdishInfo on Jan-12-11 1:54pm2011-01-12T01:54:55

Kurdish Info 07.01.2011- Kurdish National Congress (KNK) has written to the Presidency of the European Union, the Presidency of the European Commission and the Secretary-General of the United Nations to highlight what amounts to crimes committed by the Turkish government and state officials in relation to the ban of Kurdish education and teaching which constitutes an existential matter for the Kurdish people living in Turkey.The Letter said that "the inclusion of Kurdish in education is being refused in order to subject the language to assimilation. This process of assimilation has been conducted systematically since the creation of the Republic."

According to the letter, which includes several documents, "the inclusion of Kurdish in education is being refused in order to subject the language to assimilation. This process of assimilation has been conducted systematically since the creation of the Republic."

The excerpts presented as evidences by the KNK have been gathered from state reports, statements by the Armed Forces and speeches delivered by the Prime Minister. "The carefully planned process of assimilation - reads the letter - will continue as long as Kurdish is banned from general education and is denied assurance through legal and constitutional measures and subsequently resulting in the tragic extinction of a language and the doom of a people."

Underlining that "assimilation is clearly a crime against humanity", the KNK stressed in its letter that "during a press conference in Germany along German chancellor Angela Merkel, Turkey's Prime Minister Tayyip Erdogan uttered the words "assimilation is a crime against humanity" regarding the need for protecting the language of Turks in Germany. However, these words obviously do not apply when it comes to Turkey where the Prime Minister himself as well as the entire government commit assimilation against the Kurdish language."

The letter concludes with an expectation of solidarity and support "for the Kurdish people in relation to solving the issue of Kurdish teaching and education, which is a core right, and against these crimes against humanity by the Turkish State and government."

http://www.zimbio.com/World+Politics/articles/pQziUjwcQiV/Turkey+Prime+Minister+Recep+Tayyip+Erdogan

Referendum on "Bilingualism"?In a meeting of the Turkish small National Assembly, Kurdish politician Alı-nak called on the government to hold a referendum on bilingualism (Turk-ish/Kurdish). Members of the CHP and MHP opposition parties did not at-tend the meeting.

Erol ÖNDEROĞLU [email protected] Istanbul - BİA News Center11 January 2011, Tuesday

The last in a series of meetings of the Turkish small National Assembly (TkMM) was held in the Tarık Zafer Tunaya Cultural Centre in Istanbul on Sunday (9 January). Several TkMM meetings in many different cities were organized by the Turkish Initiative against Crime of Thought.

The general topic of the final meeting in Istanbul was "Bilingualism - Au-tonomy?"; the local issue discussed was the topic of "Migration to Is-tanbul and its consequences". Special guest of the meeting was the Kurdish politician Mahmut Alınak who received prison sentences of ten years in total on the grounds of his opinions.

Alınak's presentation was attended by about 20 participants. The politi-cians called on the government to "launch a referendum on the issue of bilingualism".

"If we are living in a democracy, a referendum should show whether the Kurds really want to use their mother tongue or not. Moreover, the referen-dum could be done before the elections. You will see that the Kurds will ap-prove the referendum by 100 percent. Let's have a referendum and let the result be respected by the MGK (National Security Council ), the Parlia-ment, the AKP (ruling Justice and Development Party) and the opposition".

Alınak emphasized that even in Iraq Kurds are not being exposed to a ban of their language. He criticized that people even hesitate to use the term

"Kurdistan" and that this fear did not stem from the courts. "You are my worry, the pressure in the neighbourhoods", he said.

The meeting was attended by writer Abdurrahman Dilipak, M. Şahin Candaş from the Güvercinler Assembly, Sami Özgen from Göç-Der, Mah-mut Sürmeli from the Democracy and Freedom Movement, Rana Şenol from the Media Association, Emin Engin from the Peace and Democracy Party, Mahmut Döğer from HAK-PAR, İsmail Altan from the Human Rights Association, Sayat Tekir from Nor Zartonk and Abdulhakim Dağ from the East-Southeast (DGD) Platform.

The seats allocated to members of the Republican People's Party (CHP) and the Nationalist Movement Party (MHP) remained empty. (EÖ/VK) 

http://bianet.org/english/minorities/127118-referendum-on-bilingualism

Water wars' threat gone with 18 transborder river dams11 January 2011, Tuesday / ERCAN YAVUZ, ANKARA

Turkey’s plan is to build 18 dams on its borders with Iraq, Syria, Iran, Georgia, Bulgaria and Greece. When the projects are completed, Turkey will have joint dams with all its neighbors except Armenia. In an attempt to disprove the thesis of “water wars,” Turkey has engaged in projects to cooperate with its neighbors on building dams over rivers that traverse its borders, government officials say.  

Speaking on the condition of anonymity, those officials told Today's Zaman that Turkey plans to build 18 dams on its borders with Iraq, Syria, Iran, Georgia, Bulgaria and Greece. The foundation for the first dam is to be laid on Jan. 31. When the projects are completed, Turkey will have joint dams with all its neighbors except Armenia. All the preparatory work on a project to construct a dam on the Orontes River, known as the Asi River in Turkish, which flows from Syria to Turkey, has recently been completed. The foun-dation laying for the dam will be on Jan. 31 in a ceremony to be attended by Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan and Syrian President Bashar al-Assad.

The dam is evidence of growing ties between the two neighbors. The two countries decided to construct the dam in 2005. Work on the foundation was scheduled to start by the end of 2010; however, due to disagreements

on technical matters, the launch of the project was postponed until the be-ginning of this year.

Turkish and Syrian authorities believe the project will also end speculation that the depletion of water resources might bring the two countries to the brink of war and that it will result in far-reaching positive effects in the long run. In the past, floods crippled agricultural production in the Amuq Valley in southern Turkey. Flood prevention is a major challenge for farmers on both sides of the border, and building this dam will benefit both coun-tries.

Turkey also plans to complete the Ilısu Dam on the Tigris River in the near future. The construction of the Ilısu Dam began in 2006. The project, one of the largest undertakings of the Southeastern Anatolia Project (GAP), aims to generate hydroelectricity using the waters of the Tigris. Syria has objected to the construction of the dam in the past but is now pleased with the project, believing that it will end its problem with water shortages in the summer months.

Turkey also plans to construct 14 dams on its frontier with Iraq. Most of the dams will be built on the Euphrates and Tigris rivers. The dams will not only provide water and electricity for Turkey and Iraq but will also help pre-vent the infiltration of Kurdistan Workers’ Party (PKK) terrorists into Turkey.

Tripartite meeting for dams in western Thrace

In 2007, Turkey decided to construct 33 dams along its border with Iraq. However, it scaled back the number to 14 in order to reduce spending. The construction of 11 of the dams started in 2011, and Turkey plans to com-plete all 14 dams by 2012.

The prime ministers of Turkey, Greece and Bulgaria are expected to hold a meeting in March to discuss the construction of dams along their borders. The meeting will be held in Edirne.

Thanks to the dams, floods from the Maritsa River will no longer prove a disaster for farmers in the three countries.

Turkey and Bulgaria decided to build a dam on the Tunca River in an agree-ment they signed in 2006. With the dam, the two countries would prevent floods stemming from the river. However, the construction of the dam has not yet started due to reasons stemming from the Bulgarian side. Turkey hopes to step up efforts for the dam in the coming months.

With the Suakacağı Dam along the Turkish-Greek border, around 15,000 acres of agricultural land will be protected from flash floods, and the need for water both in the western part of Turkey and Greece will be met.

The remaining dams will be constructed along the Turkish border with Iran and Georgia. The dam along the Turkish-Iranian border will be built on the Aras River. Most of the dam will be constructed on the territories of Iran due to the geographical challenges on the Turkish side. The environment and energy ministers of both countries have agreed on the construction of thermal and hydroelectricity power plants on the planned dam. The plants are expected to generate 16,000 megawatts of electricity each month.

The dam between Turkey and Georgia is planned to be constructed on the Kura River. Turkey and Georgia agreed on cooperation in the energy field in 2007 and decided to build the dam in November 2010. Electricity to be generated by a hydroelectric power plant to be constructed on the dam will be shared by the two countries.

http://www.todayszaman.com/news-232099-water-wars-threat-gone-with-18-transborder-river-dams.html

"Freedom and Security for Press Workers"On the Working Journalists Day on 10 January, the Freedom for Journalists Platform demanded to release detained journalists and lift government ap-plications that obstruct press freedom. Journalist Şener argued that "pres-sure of journalists against journalists should be revealed".

Emir ÇELİK - Serkan DEMİRIstanbul - BİA News Center11 January 2011, Tuesday

On the Working Journalists Day on 10 January, the Freedom for Journalists Platform (GÖP) drew attention to the fact that more than 50 journalists a currently being detained, more than 2,000 cases have been opened against journalists and more than 4,000 investigation have been launched into activities of journalists. The GÖP called for the release of the detained journalists. The organization demanded to lift obstacles before the organi-zation of press freedom and freedom of expression in unions.

The Turkish Journalists Association (TGC) marked the Working Journalists Day with a press conference to highlight the situation of many journalists. Ercan İpekçi, General Head of the Turkish Journalists Union (TGS), an-nounced on behalf of the platform that the independence of press workers

and free journalism were threatened by potential unemployment and the lack of job security.

He pointed out that the draft law on Radio and Television Enterprises and Broadcasts currently debated in the Turkish Parliament's General Assembly bore the danger of not comprising radio and television journalists within the scope of a "Press Work Law".

"Repressions even mentioned in EU Progress Report"

İpekçi stated that more than a hundred journalists are facing a direct prison threat. He emphasized the following problems:

"The pressure applied on journalists who are convicted under the Anti-Ter-ror Law has advanced as far as being mentioned in the Progress Report on Turkey by the European Commission".

"Applications of complaints and accreditation hinder journalists to freely ask questions to the Prime Minister and the state ministers".

"Interventions against TRT and the Anatolian Agency spark concern about driving these public broadcasting institutions away from the principle of free and independent journalism".

"No democracy without many voices"

Journalist Namık Koçak criticised newspaper managements, "Talking about press freedom is impossible if a newspaper whose reporter is ob-structed from asking questions to the Prime Minister would declare a new name instead of withdrawing its reporter".

Journalist and writer Nedim Şener argued, "The government creates pres-sure on this media system and it is again the government we hope to get help from because they have the power. Şener said that "journalists la-belling journalists" should be disclosed as well as the pressure of the me-dia imposed on newspapers. (EÇ-SC/EÖ/VK)

http://bianet.org/english/freedom-of-expression/127115-freedom-and-security-for-press-workers

Varto Armenian clan makes long trip from Turkey to FranceFriday, January 14, 2011VERCİHAN ZİFLİOĞLUMARSEILLE - Hürriyet Daily News

An Armenian clan’s journey from isolation in southeastern Turkey to France reflects the trials and tribulations experienced by immigrants ev-erywhere, but is also indicative of a larger trend within Turkey’s dwindling Armenian population.

Once the biggest Armenian clans in Southeast Anatolia, the Varto (in Kur-dish) or Vartan (in Armenian) clan has only one member left in Turkey now: Rakel Dink, the wife of slain Turkish-Armenian journalist and editor-in-chief of the Agos weekly, Hrant Dink, who was killed in 2007.

Rakel Dink’s father, Siament Ağa, was the owner of thousands of hectares of land in the area around the southeastern towns of Silopi and Cizre, in present-day Şırnak province, where the Varto clan members lived and where their journey to Marseille began.

In the late 1960s, the 82nd Armenian Patriarch of Turkey, Sinorhk Kalus-tian, initiated a move to bring members of the clan to Istanbul in groups. Istanbul, however, was not the final destination, as many continued fur-ther west, moving to France and Belgium in the 1980s.

According to information provided by clan members, there are now 1,200 relatives in Belgium and Marseille.

‘We thought there were no Armenians in the world’

One of the elderly members of the group, 63-year-old Fidel Barkev Yaliç, is the son of Rakel Dink’s uncle. For 100 years, the clan survived in Şırnak, he said. But following the troubles of 1915, they cut their connections with the world.

“We thought we were the only Armenians left in the world,” Fidel Barkev Yaliç recently told the Hürriyet Daily News & Economic Review. “We were a few hundred. For this reason, though it was not allowed in Christianity, we bred within the family to protect our identity.”

Although Rakel Dink married outside the clan, few others did. Until the present generation, members of the clan could only marry other Apostolic Armenians while, after marriage, newlyweds would be forced to adhere to strict social mores within the group, which included deference to the fam-

ily. Clan members, meanwhile, spoke little Armenian, and were most com-fortable in Kurdish or Turkish.

From 1915 to 1968 the clan members lived totally isolated from the out-side world, Fidel Barkev Yaliç said, adding that when they finally learned that other Armenians also lived in Turkey, they were left in tears.

“Orhan Bakır, a half-Syriac, half-Armenian from Mardin [who was not part of the clan] went to Istanbul for military service. He found other Armenians there and learned about the Patriarchate. Owing to him, we established ties with the Patriarchate,” he said.

Until that time, they did not even have identity cards, said Fidel Barkev Yaliç, adding that they did not even know exactly how old they were. “Later on, only males were granted IDs for military service purposes.”

Three different migration waves

Another cousin of Rakel Dink, Samuel Yağır, explained how the clan began to migrate.

“Right after we contacted the patriarchate, they wanted to bring children to Istanbul for education. So I went to Istanbul in the first party, Rakel was in the second,” he said.

Later, as the result of a unanimous decision taken by clan elders, the Varto clan decided to leave its land and all had migrated to Istanbul by 1977.

Members of the clan settled in the Şişli district, where there was a signifi-cant Armenian population.

Although they had chosen to end their isolation in Turkey with the patriar-chate’s protection, elders considered emigrating, sending a family delega-tion to Soviet Armenia in 1978. The communist regime there, however, led the Varto to opt against settling in the republic.

Within time, the family started to look at options of settling in Western Eu-rope. “A young man from the clan got involved in the skirmishes that led to the Sept. 12, 1980 military coup and escaped to France. If one of us moves to another place, we all act together,” said Yağır. “You may call it the drive for protection of the identity. The elderly convened again and this time a new migration map was determined. So we hit the road.”

New generation becomes involved in new occupations

Younger members of the clan in France are active in different areas from politics to trade. Although they do not deny their Armenian identity, they see themselves as French.

Yağır said they faced no difficulties in either France or in Belgium, but added: “Our heart is with Armenia. We might suddenly decide to move to Armenia someday, who knows.”

Vartuhi Yaliç, 28, was raised in France and is an English teacher, but is also fluent in Kurdish, Turkish and Armenian.

Noting that he moved to France when he was 8 years old, Vartuhi Yaliç said, “I had cultural problems at first, so I had to learn the language and get involved in modern life, too.”

Rakel Dink’s cousin, 37-year-old Garo Yaliç, is the only clan member ac-tively involved in politics; he became active in French President Nicolas Sarkozy’s Union for Popular Movement, or UMP, a few years ago and is cur-rently a member of a city council.

The politician organized many activities in France in memory of the late Hrant Dink, even leading efforts to rename a street in Marseille after the slain journalist.

Although clan members do not travel to Turkey, they all remain in contact with Rakel Dink.

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=armenian-clan-vartos-long-trip-to-marseille-2011-01-14

Russia To Host Fresh Armenian-Azeri Talks

Friday, January 14th, 2011 | Posted by Asbarez Staff

MOSCOW (RFE/RL)–Russian Foreign Minister Sergei Lavrov will host more negotiations between his Armenian and Azerbaijani counterparts in Moscow on January 24 as part of continuing international efforts to resolve the Nagorno-Karabakh conflict.

Lavrov announced the talks at a news conference on Thursday. Armenian Foreign Minister Edward Nalbandian confirmed the information the next day.

Nalbandian said he and Azerbaijan’s Elmar Mammadyarov could hold an-other meeting early next month in the presence of Russian, U.S. and French diplomats co-chairing the OSCE Minsk Group.

The three ministers met in Moscow as recently as on December 9, just over a week after the failure by Armenia’s and Azerbaijan’s presidents to reach any agreements on the margins of an OSCE summit held in Astana, Kazakhstan. Russian President Dmitry Medvedev had expressed hope that they will iron out their remaining disagreements on the basic principles of a Karabakh settlement proposed by the Russian, U.S. and French media-tors.

Presidents Serzh Sarkisian and Ilham Aliyev did not even meet at Astana. They only pledged to make “more decisive efforts” at peace in a joint statement with Medvedev, French Prime Minister Francois Fillon and U.S. Secretary of State Hillary Clinton.

Lavrov said that the talks hosted by him center on “two or three” sticking points preventing the signing of an Armenian-Azerbaijani framework peace accord. “Although they are insignificant in comparison with other issues that have been agreed upon, they are considered more difficult ones,” he said without elaboration.

Nalbandian did not comment Friday on chances of a breakthrough in the drawn-out negotiating process. He reiterated that the proposed basic prin-ciples are largely acceptable to the Armenian side.

“What Armenia has been saying is that we accept these principles as the basis for negotiations on the resolution of the Karabakh conflict and we ac-cept them as a single document,” he told a news conference. “We believe that one principle can not take precedence over another.”

The principles in question include the territorial integrity of Azerbaijan and the Karabakh Armenians’ right to self-determination. They also call for Ar-menian withdrawal from the liberated territories of Karabakh bordering Azerbaijan.

“In essence, the Azerbaijanis accept only one of these principles: territorial integrity,” Nalbandian said, describing Baku’s stance as confusing. “They must say clearly ‘yes’ or ‘no,’” he added.

Azerbaijan’s leadership has repeatedly stated that it has largely accepted the proposed settlement and that it is the Armenians who are dragging their feet.

http://asbarez.com/91701/russia-to-host-fresh-armenian-azeri-talks/

RUBRIQUEEN ALLEMAND

Hrant Dink Woche Berlin 13.-19. Januar 2011Veröffentlicht von Initiative zur Gründung eines Hrant Dink Forums Berlin in Hrant Dink Woche Berlin 13.-19. Januar 2011 am Januar 2, 2011

Hrant Dink, armenischer Journalist und Herausgeber in Istanbul,  wurde am 19. Januar 2007 ermordet. In seiner Zeitung „Agos“ hatte er stets dazu aufgerufen, die türkische Geschichte aufzuarbeiten. Seinen Mitbürgern versuchte er zu erklären, warum es für das Land wichtig sei, die Hinter-gründe und Folgen des Völkermords an den Armeniern zu kennen und zu begreifen.

Dink glaubte an die heilende Kraft des Dialogs. Genau den aber wollten türkische Faschisten verhindern, und sorgten für seine Ermordung. Doch ihr Kalkül geht nicht auf. 100.000 Menschen kamen, gleichsam um ein Ze-ichen zu setzen, zu seiner Beisetzung. Mehrere Zehntausend unter-schrieben eine Erklärung, mit der sie sich bei den Armeniern entschuldigten.

Während des Prozesses gegen den minderjährigen Mörder Dinks wurde deutlich, dass türkische Behörden über die Mordpläne im Bilde waren – und die Hintermänner deckten.

Ein Dialog ist aus Sicht türkischer Behörden unerwünscht. – Bis heute. Ihr Unwille reicht bis nach Deutschland, auch hier geraten Dialogbereite Türken unter Druck.

Vier türkischstämmige Frauen und Männer riefen daher die „Berliner Initia-tive zur Gründung eines Hrant-Dink-Forums“ ins Leben. Ihr Ziel: Die erste Berliner Hrant-Dink-Woche soll einen Dialog zwischen Türken und Arme-niern initiieren, in der Hoffnung, daraus Kraft für die Gründung eines Hrant-Dink-Forums ziehen zu können.

Die Initiative kooperiert mit der Internationalen Hrant-Dink-Stiftung in Is-tanbul und dem Kulturforum TürkeiDeutschland in Köln.

http://hrantdinkforumberlin.wordpress.com/

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Paris : "Comprendre et combattre le néga-tionnisme" à l'ESG

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN est partenaire des 8e Entretiens de l’ESG Management School qui se tiendront à Paris le dimanche 30 janvier 2011 de 9h30 à 18h, sur le thème "Comprendre et combattre le négationnisme", aux côtés du Mémorial de la Shoah, de l'Arche, de la Licra, de SOS Racisme, de RCJ, des Editions Autrement, des Nouvelles d'Arménie Magazine, etc.

Armand Derhy, directeur de l’ESG Management School, et Frédéric Encel, politologue, professeur à l’ESG Management School, accueilleront les parti-cipants. Yves Ternon, historien, spécialiste des génocides, procèdera à l'ouverture du Colloque où prendront notamment la parole Valérie Igounet, historienne, Raymond Kevorkian, chercheur à l’Institut français de Géopoli-tique (Paris 8), Gérard Rabinovitch, directeur de recherches au CNRS, An-toine Vitkine, essayiste, réalisateur, Patrick de Saint-Exupéry, grand repor-ter, directeur de la revue XXI, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Richard Prasquier, ancien délégué de Yad Vashem - France, Julien Zarifian, chercheur à l’Institut français de Géopolitique (Paris 8), Alain Jakubowicz, président de la Licra, André Kaspi, historien, président de la Commission Histoire de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Patrick Klugman, avocat, conseiller de Paris, et des personnalités politiques.

ESG : Comprendre et combattre le négationnisme

Les 8e Entretiens de l’ESG Management School

Dimanche 30 Janvier 2011 de 9h30 à 18h

9h30 Accueil par Armand Derhy, directeur de l’ESG Management School, et Frédéric Encel, politologue, professeur à l’ESG Management School

09h45 Ouverture des travaux par Yves Ternon, historien, spécialiste des génocides

10h-11h30 Comment naît et se développe le négationnisme ?

Valérie Igounet, historienne / Raymond Kevorkian, chercheur à l’Institut français de Géopolitique (Paris 8) / Gérard Rabinovitch, directeur de re-cherches au CNRS / Antoine Vitkine, essayiste, réalisateur

Modérateur : Stéphane Encel, historien, professeur à l’ESG Management School

11h30-13h Les négationnismes d’Etat

Patrick de Saint-Exupéry, grand reporter, directeur de la revue XXI / Domi-nique Sopo, président de SOS Racisme / Richard Prasquier, ancien délégué de Yad Vashem - France / Julien Zarifian, chercheur à l’Institut français de Géopolitique (Paris 8)

Modérateur: Vartan Kaprielian, Directeur d’Antenne AYP FM

13h-14h Pause

14h-15h30 Des lois, pour quoi faire ?

Alexis Govciyan, conseiller régional, président de Europe de la Mémoire / Alain Jakubowicz, président de la Licra / André Kaspi, historien, président de la Commission Histoire de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah / Patrick Klugman, avocat, conseiller de Paris

Modérateur : Ilana Cicurel, journaliste à radio RCJ

15h30-17h30 Les voix de la France

Patrick Devedjian, député, président Conseil Général des Hauts-de-Seine / François Hollande, député, ancien Premier secrétaire du PS / François Zi-meray, ambassadeur de France pour les Droits de l’Homme

Modérateur : Ivan Levaï, journaliste

17h30-18h Clôture des travaux par le Grand témoin Claude Lanzmann

Dimanche 30 Janvier 2011 de 9h30 à 18h

Grand amphithéâtre de l’ESG Management School

25 rue Saint-Ambroise - 75011 Paris

Contact : Amélie Malinverno / 01 53 36 44 27 / [email protected]

8e-entretiens-ESG-MS:Mise en page 1 07/01/11 10:12 Page1

Agenda - Du Jeudi 21 octobre au dimanche 27 février 2011: Exposition au CPAAgenda - Du Jeudi 21 octobre au dimanche 27 février 2011: Expo-sition au Centre du patrimoine arménien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du Jeudi 21 octobre au dimanche 27 février 2011 du mardi au dimanche de 14h00 à 17h30, fermés les jours fériés et du 25 décembre au 6 janvier inclus

CENTRE DU PATRIMOINE ARMÉNIEN

Exposition bande dessinée et histoire : "Surtout n'en oubliez au-cun ! Regards dessinés sur les génocides".

Depuis la fin des années 1970, cases et bulles ont dépassé le simple diver-tissement et se sont engagées sur de nouvelles voies. Depuis 1979 avec la publication de "L'Île aux chiens", probablement la première bande dessi-née francophone à prendre un génocide pour sujet central, tandis qu'aux Etats-Unis, Art Spiegelman travaille sur "Maus", les souvenirs authentiques de son père rescapé de la Shoah, cet art apparaît comme un nouveau moyen de rendre compte de notre Histoire, en touchant toutes les généra-tions et en abordant tous les génocides.

L'exposition rend témoignage par des planches originales ou des extraits d'albums, croisés avec des images d'archives, de films ou de livres. (Expo-sition itinérante à partir de mars 2011). Rens. : 04 75 80 13 00 http://www.patrimoinearmenien.org

CPA, 14 rue Louis Gallet, 26000 Valence

http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=49790

Agenda - Alfortville : commémoration de l'assassinat de Hrant DinkAgenda - Alfortville : commémoration de l'assassinat de Hrant Dink - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

A la mémoire de Hrant Dink

Diffusion du film

Nous avons bu la même eau de Serge Avédikian, précédé du reportage « L’Assassinat de Hrant Dink » tourné par Arte

En présence de Serge Avédikian

Mercredi 19 Janvier 2011 à 19h30

Centre de Jeunesse Arménien Place Achtarak 2-2 bis Boulevard Carnot 94140 Alfortville

Contact : 0618311162 www.nazarpek.fr

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=50962

Agenda - L’agenda culturel du Mémorial de la ShoahAgenda - L’agenda culturel du Mémorial de la Shoah - Agenda Col-

lectif VAN - www.collectifvan.org

27 janvier 2011

Journée internationale de commémoration en mémoire des vic-times de l’Holocauste.

En 2002, les ministres européens de l’éducation ont adopté à l’initiative du Conseil de l’Europe la déclaration instituant la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les éta-blissements scolaires des Etats membres. La France, et récemment l’ONU, ont retenu la date du 27 janvier, date de la découverte du camp d’Ausch-witz par l’armée soviétique, pour instituer cette journée du souvenir.

Le Mémorial de la Shoah a pris l’initiative d’organiser et coordonne sur tout le territoire national, des manifestations à vocation pédagogique – rencontres entre élèves et des rescapés – et commémoratives, en partena-riat avec six institutions en charge de lieux de mémoire liés à la persécu-tion, l’internement, la déportation et l’extermination des Juifs de France.

Cérémonie à la maison de L'UNESCO

L’Unesco, le Mémorial de la Shoah et la Délégation permanente d’Israël auprès de l’Unesco proposent de se rassembler, autour de témoignages, d’expositions, de lectures et de chants, pour se souvenir du sort des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

En présence notamment de Shlomo Venezia, écrivain, rescapé du Sonder-kommando d’Auschwitz-Birkenau.

Projections au Mémorial de la Shoah : A Film Unfinished Quand les nazis filmaient le ghetto. de Yaël Hersonski.

Yaël Hersonski analyse un film reconnu dans son infamie : celui produit et filmé par les services de propagande nazis dans le ghetto de Varsovie. Dé-couvert après la guerre, ce film inachevé, devint rapidement un document

de référence pour ceux qui recherchaient des images réelles du ghetto. La découverte tardive de bobines manquantes, permit enfin de lire clairement les manipulations de la vérité opérées pendant le tournage de ces scènes de la « vie quotidienne du ghetto ».

L’agenda culturel du Mémorial

rencontre Etty Hillesum

mercredi 19 janvier 2011, 19 h > Auditorium Edmond J. Safra

À l’occasion de la parution de l’ouvrage Etty Hillesum, une voix dans la nuit de Cécilia Dutter, éd. Robert Laffont, 2010. Publié en France en 1985,le journal d’Etty Hillesum est un texte d’une double portée : témoignage majeur du sort des Juifs aux Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondiale, il révèle avant tout une jeune fille juive, de 27 ans en 1941, comme l’une des grandes figures spirituelles de ce siècle.

En présence de Cécilia Dutter, écrivain et critique littéraire, lecture par Fanny Aubin, comédienne.

rencontre Les violences contre les Juifs à la sortie de la Seconde Guerre mondiale

jeudi 20 janvier 2011, 19 h > Auditorium Edmond J. Safra

À l’occasion de la parution de l’ouvrage de Jan T. Gross, La Peur. L’antisé-mitisme en Pologne après Auschwitz, Coéd. Mémorial de la Shoah / Calmann-Lévy, 2010. À leur retour des camps ou de leur exil forcé en URSS, les rares survivants juifs polonais sont accueillis dans leur pays avec animosité. Le plus meur-trier des pogroms en temps de paix se déroule dans la ville de Kielce le 4 juillet 1946. Avec La Peur, Jan T. Gross reconstitue minutieusement le po-grom de Kielce en s’appuyant sur des documents d’archives et des témoi-gnages et étudie les réactions des Polonais, témoins du meurtre de leurs concitoyens juifs.

En présence de l’auteur, Jan T. Gross, historien, professeur à l’université de Princeton.

lecture par Irène Jacob, comédienne.

Irène Némirovsky

lundi 24 janvier 2011, 19 h 30 > Auditorium Edmond J. Safra

Dans Le Bal, l’un de ses premier romans, Irène Némirovsky évoque les affres de l’adolescence. Suite française nous entraîne sur les routes de l’exode de juin 1940 au sein du désordre tragique des familles françaises ; tandis que Les Vierges, dernier texte publié de son vivant, le jour même de son internement au camp de Pithiviers, résonne « de la pire solitude humi-liée, amère, celle de l’abandon, de la trahison ».

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51057

Lyon : "Et si l'histoire ottomane était avant tout une histoire européenne?"Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Notons que le slo-

gan répété à l'envi de "L'Histoire aux historiens" ne concerne visi-blement pas cette conférence qui invite Madame Huguette MEU-NIER-CHUVIN, Chargée de mission auprès du Commissariat Géné-ral de la Saison de la Turquie en France : une personnalité sans nul doute de grande valeur mais dont nous ne connaissons pas les travaux scientifiques concernant l'histoire ottomane. A tout le moins, nous avons pu constater que le dossier de presse de la Sai-son de la Turquie en France ne comportait pas une seule fois le mot "arménien", et que cette Saison - qui aurait dû être l'occasion de rendre justice et hommage aux contributions architecturales, artistiques, littéraires, théâtrales, artisanales, etc. des fils de la nation arménienne dans l'Empire ottoman -, n'a été qu'une vaste opération de détournement d'héritage. Rappelons à cette occa-sion, le scandale du festival de cinéma à Rennes, Travelling Istan-bul , sponsorisé par la Saison de la Turquie : les programmes dis-tribués aux 38 000 spectateurs, qui contenaient à l’origine en page 3, une présentation chronologique de l’Histoire de la Turquie signalant le génocide des Arméniens, avaient tous été censurés par une photo masquant le texte initial...

Même l'identité arménienne des rares artistes arméniens de Tur-quie à l'affiche de cette Saison turque (Ara Güler, Sarkis) a été passée sous silence. L'histoire ottomane a été une histoire euro-péenne du fait du lien que formait une partie des populations ar-ménienne et grecque avec l'Europe. L'Empire ottoman a choisi sciemment de rompre ce lien en exterminant les 2/3 de la popula-tion arménienne et en expulsant les Grecs de Smyrne et de

Constantinople.

Lors de nombreuses conférences universitaires qui ont eu lieu en France, nous avons pu constater que des propos négationnistes ou falsificateurs étaient tenus concernant le génocide arménien et l’extermination de toutes les populations chrétiennes de l’Empire ottoman en 1915. Voire même des positions mensongères justi-fiant ces génocides ("les Arméniens et les Turcs vivaient en paix durant des siècles : il a bien fallu qu'il se passe quelque chose - sous-entendu, la révolte présumée des Arméniens - pour expli-quer ce qui s'est passé...") Nous sommes sûrs que ce type de dé-rives n'aura pas lieu lors de cette conférence dont l'intervenant principal est Faruk Bilici, professeur des universités à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), membre du comité de rédaction des Cémoti.

Conférence à Lyon le 21 janvier 2011 sur l'empire ottoman

Et si l'histoire ottomane était avant tout une histoire européenne?

vendredi 21 janvier · 18:30 - 22:00

Lieu: Amphithéâtre de l’Université professionnelle internationale de Lyon 47, rue du sergent Michel Berthet 69009 Lyon

Créé par : Zafer Girisit

Dans le cade du Cycle Centre Européen d’Etudes et de la Recherche d’Orient Mediterranéé (C.E.E.R.O.M)

M.Faruk BILICI Historien, spécialiste de l’histoire ottomane et de la Turquie

M.Huguette MEUNIER-CHUVIN Chargée de mission auprès du Commissariat Général de la Saison Turquie en France

Lire aussi:

Hommage à Semih Vaner http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=15997

Semih Vaner : les intellectuels turcs en deuil http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=0&id=16052

« Semih Vaner : les intellectuels turcs en deuil » (suite) http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=16133

Cachez ce génocide que je ne saurais voir http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=0&id=41499

Débat d'idées autour de la Saison de la Turquie en France http://www.col-lectifvan.org/article.php?r=0&id=40362

Url originale :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=50985

Agenda - 22 janvier : Rencontre-dédicace avec Eric SémerdjianAgenda - 22 janvier : Rencontre-dédicace avec Eric Sémerdjian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Jeunesse arménienne de France

Dans le cadre d’Amnésie Internationale la Jeunesse arménienne de France organise

Rencontre-dédicace avec Eric Sémerdjian auteur de « Mémoire de la douceur qui vient »

22 janvier 2011

Librairie Maupetit 142 la Canebière Marseille 1er à 16h30

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=50908

Agenda - 30 janvier: Danses folkloriques armé-niennesAgenda - 30 janvier: Danses folkloriques arméniennes - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Villiers-le-Bel - Spectacle de danses folkloriques arméniennes - Troupe de danse Astrig - Es-pace Marcel Pagnol, dimanche 30 janvier 2011 à 14h - Croix Bleue des Arméniens de France

Diasporamag

Ce spectacle de danses folkloriques arméniennes est interprété par la troupe de danse Astrig sous la direction de Katarina et Aram Arzoumanian et organisé par la Croix Bleue des Arméniens de France. Tarif : 10 €. Réservation : Anita Boghossian : 01-39-90-76-19/06-16-79-93-26.

Espace Marcel Pagnol, Rue Gounod 95400 Villiers-le-Bel

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/dansesfolkloriquesarme-niennes346e342.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=50968

Agenda - 8 Février 2011: « Comptines de miel et de pistache» au Théâtre du Garde-ChasseAgenda - 8 Février 2011: « Comptines de miel et de pistache» au Théâtre du Garde-Chasse - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org

A voir en famille à partir de 7 ans !

« Comptines de miel et de pistache» d’après Comptines de miel et de pistache de Nathalie Soussana et Jean-Christophe Hoarau, Di-dier jeunesse

MARDI 8 FEVRIER 2011 à 19H

Nathalie Soussana, conception, mise en scène Jean-Christophe Hoarau, ar-rangements, direction musicale

Xanthoula Dakovanou, chant, percussions Dogan Ertener, chant, percussions Gilles Andrieux, saz, tanbur, kemençe Yannick Thépault, clarinette, clarinette basse, flûtes Yannis Vlachos, oud, bouzouki, luth Anne Bothuon, décor et costumes Chantal Atlani, direction de production

Avec le soutien à la production et à la diffusion d’ARCADI.

L’art, la musique, la poésie, la cuisine rassemblent les peuples bien plus sûrement que l’histoire qui parfois les déchire. Les images de ce spectacle sont nées de rencontres, d’émotions au détour d’un refrain, d’une mélodie belle et grave, du regard brillant d’une petite fille qui chante comme elle respire, d’une jeune kurde qui interprète le premier couplet d’une chanson en kurde, le second en turc et le troisième en arménien, d’une amie grecque qui apprend à un turc à préparer les Baklavas, d’un chanteur turc qui me confie que sa femme, chantait à l’école arménienne les mêmes chansons que lui... Lorsque l’histoire les malmène, les hommes prennent parfois des chemins de traverse.

Sur le plateau trois espaces distincts : l’intimité de la maison symbolisée par un tapis sur lequel se tiennent trois musiciens et leurs instruments tra-ditionnels (Saz, bouzouki, luth, kâmanchê, oud, clarinette, ney…), une ba-lançoire et une « dune de sable ». Deux amies à l’âge des jeux d’école, de la séduction et des rêves. L’une épousera un marin l’autre un berger. Vient ensuite le temps des naissances et de la réalité du quotidien avec ses rires et ses inquiétudes.

Deux destins qui divergent pour se retrouver au moment du départ vers l’exil. Quelques objets, des costumes aux couleurs de l’orient, la projection d’illustrations somptueuses, la présence des interprètes –chanteurs, musi-ciens et danseurs- sont autant d’éléments qui permettent d’aller à la ren-contre de ce monde rude, tendre, lumineux, chatoyant, de vous offrir, avec enthousiasme, énergie, et bonheur un petit bout d’essentiel.

Tarif adulte : 8 € Tarif enfant : 6 €

Théâtre du Garde-Chasse 181 bis rue de Paris - 93260 - Les Lilas renseignements et réservations au 01 43 60 41 89

retrouvez toute la programmation sur www.theatredugardechasse.fr

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=50637

Agenda - 11 février 2011 - Trio Arto TunçboyaciyanAgenda - 11 février 2011 - Trio Arto Tunçboyaciyan - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Anvers - Belgique - Trio Arto Tunçboyaciyan - Vendredi 11 février 2011 à 20h30 - Zuiderper-shuis - Centre des Cultures du Monde

Diasporamag

L'excellent Trio Arto Tunçboyaciyan réunit trois géants de la musique turque : Arto Tunçboyaciyan , Ilhan Sahin et Halil Kara Duman . Un savou-reux mélange, tout en couleurs, de jazz et de musique traditionnelle turque, (makam Taksim).

Arménien d'origine, le percussionniste Arto Tunçboyaciyan a travaillé avec Miles Davis et Al Di Meola et sa formation l' Armenian Navy Band a joué sur tous les continents . Sahin Ilhan au saxophone Halil Kara Duman , au qanun est réputé pour sa maîtrise du makam turc classique et ses improvisations.

Zuiderpershuis - Centre des Cultures du Monde Waalse Kaai 14, 2000 Anvers, Belgique tel. 32 2 248 70 77 fax 32 2 248 06 30

Réservations

Billets par téléphone, email ou via le site : Par téléphone: en 32 48 32 01 00. Via e-mail : [email protected] . Votre réservation n'est valable que lorsque vous recevez une confirmation de notre part.

http://www.diasporamag.com/agenda/belgique/trioartotunboyaciyan882ui820.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=50511

Agenda - 11 mars 2011: Comédie musicale en fran-çais "Sayat Cola"Agenda - 11 mars 2011: Comédie musicale en français "Sayat Cola" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Marseille - Vendredi 11 mars 2011 à 20h30 - Comédie musicale en français "Sayat Cola" de Serge Eurdékian, mise en scène Hagop Kalfayan - Théâtre de la Penne sur Huveaune - 2 heures de rire, 11 chansons originales, 12 acteurs-chanteurs - Organisée par l'association Doun au théâtre de la Penne sur Huveaune

Diasporamag

Théâtre de la Penne sur Huveaune chemin Noël Robion. 13821 Penne sur Huveaune

Tarif : 20 €, gratuit pour les – 10 ans. Rens. et réservations : 06-09-87-45-25.

http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/sayatcola51398.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=50523

Agenda - 19 mars 2011 : Aznavour, une vie de chansons au Grand RexAgenda - 19 mars 2011 : Choeur Spectacle Aznavour - Agenda

Collectif VAN - www.collectifvan.org

“Une vie de chansons” Le Grand Rex 1, Boulevard Poissonnière - 75002 Paris M° Bonne Nouvelle

www.choeurdefranceparis.org

Ne pas jeter sur la voie publique. Vous avez manqué le spectacle du Zénith

à Paris…

Deux dates supplémentaires sont programmées en mars 2011, dans un autre lieu exceptionnel en plein “choeur” de la capitale : Le Grand Rex.

Le Choeur de France Paris, accompagné de 7 musiciens, rendra hommage à Monsieur Charles AZNAVOUR.

Venez nombreux applaudir “les comédiens”, vibrer aux chansons d’amour et de nostalgie, d’aventure et de voyage.

Vous connaissez certainement ces mélodies et nous espérons que vous chanterez avec nous pour faire de ce concert un grand moment d'émotion partagée.

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51001

Agenda - Exposition: Irène Némirovsky, « Il me semble parfois que je suis étrangère»Exposition: Irène Némirovsky, « Il me semble parfois que je suis étrangère» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 13 octobre 2010 au 8 mars 2011

Née en 1903, Irène Némirovsky a quinze ans quand les troubles révolution-naires chassent sa famille de Russie. C’est à Paris, à dix-huit ans, qu’elle publie ses premiers contes. En 1929, un roman implacable et controversé, aussitôt porté à l’écran, fait sa renommée : David Golder. Une dizaine de romans suivront, dictés par l’héritage familial, le souvenir d’être russe, l’étrangeté d’être juive, le sentiment d’être française, l’angoisse d’être apatride, puis par l’obligation de faire vivre son foyer malgré les lois de Vi-chy.

L’orgueil de l’artiste, le talent de la satiriste, le rejet des hérédités, le dé-dain de la politique ont pu abuser cette femme dont l’oeuvre est si sou-vent lucide. Réfugiée en 1940 dans un village du Morvan, mère de deux filles, contrainte de publier sous un prête-nom, elle est arrêtée le 13 juillet 1942 par la police, puis déportée à Auschwitz alors qu’elle élaborait la troi-sième partie de Suite française, son roman-fleuve. « Moi, disait-elle, je tra-vaille sur de la lave brûlante… »

Le Mémorial de la Shoah a réalisé cette exposition en partenariat avec le Museum of Jewish Heritage, qui a accueilli en 2008 une première exposi-tion consacrée à Irène Némirovsky, et l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC) qui conserve une grande partie des archives de

l’écrivain, dont le manuscrit de Suite française. Elle permet de découvrir de très nombreuses archives originales et d’appréhender l’oeuvre et la personnalité complexe de la romancière.

Commissariat de l’exposition

Olivier Philipponnat, écrivain, coauteur de La Vie d’Irène Némirovsky (éd Grasset/Denoël, 2007).

Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, responsable du service des activités culturelles et Ma-rie-Edith Agostini, coordinatrice des expositions temporaires au Mémorial de la Shoah.

Scénographie : Du & Ma Graphisme : Anette Lenz

Entrée libre – niveau 1

visites guidées

Visites guidées gratuites de l’exposition les jeudis 4 novembre, 2 dé-cembre 2010 et 6 janvier 2011 à 19 h 30 sans réservation préalable.

Publication

Irène Némirovsky, un destin en images Avant-propos d’Olivier Philipponnat, préface d’Olivier Corpet et Jacques Fredj (coéd. Denoël / IMEC, 2010)

Fascinante mise en images d’un destin exceptionnel, cet album compor-tant des textes inédits et plus d’une centaine d’illustrations, retrace la vie d’Irène Némirovsky.

Prix : 25 euros En vente à la librairie du Mémorial de la Shoah ou sur www.memorialdelashoah.orghttp://www.memorialdelashoah.org/http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=48632

Agenda - Mémoires d’une déportée arménienne

Agenda - Mémoires d’une déportée arménienne - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans “Mémoires d’une déportée ar-

ménienne”, Pailadzo Captanian, femme d’instituteur et honorable mère de famille de Samsoun, tient un journal détaillé des tra-giques événements qui marquèrent sa déportation. Une réédition portée par la toute jeune maison Jacques Flament Editions. Pré-face et annotations d'Anahide Ter Minassian.

Imprescriptible

Les “Mémoires d’une déportée arménienne”, de Pailadzo Captanian, furent publiés à Paris par l’éditeur Flinikowski, en 1919.

Ce document de Pailadzo Captanian constitue à coup sûr un témoignage capital sur le génocide arménien et les déportations de 1915.

Pailadzo Captanian, femme d’instituteur et honorable mère de famille de Samsoun, tint un journal détaillé des tragiques événements qui mar-quèrent sa déportation. Destination initiale : Deïr-Ul-Zor, lieu de sinistre mémoire de la destruction raisonnée et programmée où furent massacrés près de 200 000 Armé-niens. Heureusement pour elle, son voyage au bout de l'enfer prendra fin à Alep.

Le journal qu’elle tenait ayant été perdu, elle a restitué de façon métho-dique et structurée ses souvenirs profondément marqués par les souf-frances et les humiliations endurées durant son épouvantable marche au sein des caravanes de déportés.

"Préface et annotations d'Anahide Ter Minassian"

* Date de parution : 10 décembre 2010 (réédition) * Maison d'édition : Jacques Flament Editions * N° ISBN : 9782363360052 * Nombre de pages : 160 * Prix éditeur :14,90 €

Se le procurer :

Jacques Flament Editions http://www.jacquesflament-editions.com/ac-cueil.html : "Un canal de vente unique (internet), des ouvrages disponibles en version papier répartis en collections rétrospectives ou contemporaines, claire-ment typées par leur présentation et leur contenu : tel sera le cadre origi-nal et innovant de cette nouvelle maison d'édition farouchement indépen-dante, artisanale, hors des circuits industriels traditionnels du livre, loin

géographiquement du sérail éditorial parisien, dont la finalité est la réédi-tion d’ouvrages rares et la mise à jour de voix nouvelles originales."

http://www.imprescriptible.fr/parutions/captanian

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=50422

Agenda - Vient de paraître : "Les Arméniens en France"Agenda - Vient de paraître : "Les Arméniens en France" - Agenda

Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Editions de l'Attribut lancent la collection "Exils", l'immigration à visage humain, et an-noncent la sortie du livre "Les Arméniens en France, Du chaos à la reconnaissance", par Anouche Kunth et Claire Mouradian. Révé-lant les strates d'une notion souvent controversée, la collection Exils brosse le portrait de l'immigration en France à travers ses soubresauts : déracinement, quête d'identité, double culture, in-tégration, résistance, reconstruction... Par une analyse rigoureuse mais aussi des récits, des portraits et des témoignages des immigrés ou enfants d'immigrés, elle invite à mieux percevoir la réalité sensible et charnelle de ces femmes et de ces hommes qui ont quitté leur pays pour rejoindre la France.

Les Arméniens en France Du chaos à la reconnaissance Par Anouche Kunth et Claire Mouradian

C’est au début des années vingt que les Arméniens, rescapés du génocide, interdits de retour dans leur pays, deviennent une communauté inscrite dans le paysage français. Stigmatisés durant l’entre-deux-guerres comme "inassimilables", on se plaît à les donner aujourd’hui en modèle d’intégra-tion, du fait d’une réussite sociale dans de nombreux domaines.

Dans une première partie fort documentée, Claire Mouradian, spécialiste reconnue du sujet, retrace les étapes de cet exil et analyse la façon dont les Arméniens ont toujours tenu une place particulière dans la société fran-çaise.

A travers des récits d'exil poignants et des portraits finement ciselés, Anouche Kunth nous entraîne ensuite au sein d'une géographie qui retrace les errances d'un peuple apatride. Celles de Papken Injarabian, d'Elisabeth Adamov ou de Varvara Basmadjian, emportés sur des chemins chaotiques

qui finiront par les mener en France, ou celles des secondes générations, Alice Aslanian, Simon Abkarian et Karine Arabian, héritiers des violences passées, en quête de leur identité.

Les Arméniens en France. Du chaos à la reconnaissance. Anouche Kunth et Claire Mouradian. Collection "Exils". Editions de l'Attribut. 168 pages, 23 euros.

Les Editions de l'Attribut lancent la collection "Exils", l'immigration à vi-sage humain : révélant les strates d'une notion souvent controversée, la collection Exils brosse le portrait de l'immigration en France à travers ses soubresauts : déracinement, quête d'identité, double culture, intégration, résistance, reconstruction... Par une analyse rigoureuse mais aussi des récits, des portraits et des té-moignages des immigrés ou enfants d'immigrés, elle invite à mieux perce-voir la réalité sensible et charnelle de ces femmes et de ces hommes qui ont quitté leur pays pour rejoindre la France. La collection Exils, c'est l'im-migration à visage humain.

Livres en vente en librairie ou en ligne sur le site Internet des Editions de l'Attribut : Editions de l'Attribut

Editions de l'Attribut 3 rue Peyrolières 31000 Toulouse

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=49551

Agenda - Nos terres d’enfance - L’Arménie des sou-venirsAnahide Ter Minassian, Houri Varjabédian

- Nos terres d’enfance - L’Arménie des souvenirs - Anahide Ter Minassian, Houri Varjabédian (sous la direction de) - Editons Parenthèses - Collection diasporales / littérature -Nos terres d’enfance - L’Arménie des souvenirs - en librairie le 23 septembre 2010 - diffusion : Harmonia Mundi 16,5 × 23 cm, 352 p., 2010. ISBN 978-2-86364-180-4 / 25 €

L'événement littéraire de la rentrée, c'est la sortie, aux Éditions Parenthèses/Collection diasporales (Marseille), du livre "Nos terres d'enfances, l'Arménie des souvenirs" : sous ce titre, Ana-hide Ter Minassian et Houri Varjabédian ont regroupé 43 textes d'auteurs qui évoquent leur enfance arménienne. Textes d'Arthur Adamov, Michael Arlen, Helena Bonner, Carzou, Ara Guler, Anas-tase Mikoyan, Sergueï Paradjanov, William Saroyan, et de tant d'autres... A découvrir de toute urgence.

Le parcours des « terres d’enfance » proposé dans ce livre, de la banlieue new-yorkaise à Téhéran, de Bagdad à Bakou, de Erevan à Istanbul, de Bey-routh à Trébizonde, de Paris à Mouch, gomme volontairement l’espace et le temps. Tous les acteurs de ces voyages involontaires, sous une forme ou une autre, ont écrit sur les paysages ruraux ou urbains de leur enfance, re-trouvant dans des quotidiens contrastés la marque de leur appartenance multiple : une identité revisitée dont chaque signe est vécu dans le regard de l’autre.

Les textes rassemblés dans cette anthologie sont pour la plupart autobio-graphiques : ce sont des autofictions ou des témoignages, des documents « qui recréent la vie » et réinventent une continuité dans les bribes et les itinéraires. Quel que soit le genre, il s’agit toujours d’un regard sur une en-fance réinterprétée, entre souvenirs et rémanences. Si, comme en Occi-dent, l’écolier a été une figure montante de la littérature, les violences et les ruptures qui ont marqué l’histoire des Arméniens au xxe siècle ont assi-gné à l’enfant une fonction charnière dans la transmission d’une langue et d’une histoire.

43 textes avec notamment des extraits de : Arthur Adamov, Alexandrian, Nina Berberova, Helena Bonner, William Saroyan, Ara Güler, Séda, Martin Melkonian, Sergueï Paradjanov...

Textes rassemblés et commentés par Anahide Ter Minassian et Houri Varja-bédian.

Textes de : Arthur Adamov, Avétis Aharonian, Alexandrian, Michael Arlen, Peter Balakian, Kaspar Bedeyan, Krikor Beledian, Nina Berberova, Berdjou-hi, Zaven Bibérian, Helena Bonner, Carzou, Chahan Chahnour, Armen Ché-koyan, Eleonore Dabaghian, Zabel Essayan, Anchèn Garodouni, Nubar Gulben-kian, Ara Güler, Arménak Hagopian, Hamasdegh, Simon Kapamadjian, Ar-ménouhie Kévonian, Viken Klag, Violette Krikorian, Lass, Mathéos Mamou-rian, Meguerditch Margossian, Hrant Matevossian, Martin Melkonian, Ha-gop Mentsouri, Anastase Mikoyan, Chavarche Nartouni, Armen Ohanian, Sergueï Paradjanov, Nicolas Sarafian, Martiros Sarian, William Saroyan, Sé-

da, Léon Surmélian, Vahan Totovents, Antranik Zaroukian, Hratch Zarta-rian.

Textes inédits en français, et textes traduits de l’arménien, du russe, du turc et de l’anglais.

« J’ai passé les premières années de ma vie, entouré d’un peuple de ser-vantes : ma gouvernante arménienne, ma “demoiselle” française, ma nourrice Macha, dont un oeil était vert, l’autre bleu, ma soeur enfin que je range parmi les servantes, sans doute parce que ma mère me préférait à elle. » Arthur Adamov

« Mais, avec un rai de lune, plus d’une fois j’avais la vision furtive d’une femme du voisinage ôtant sa robe derrière un drap blanc formant écran, silhouette noire aux seins brusquement dressés quand elle levait les bras, premier émoi de la sensualité enfantine. » Alexandrian

« C’est en jouant au base-ball, un jour à la mi-mars, où la neige avait fon-du sur le trottoir cimenté de Dickerson Road, que j’éprouvai le sentiment nouveau de n’être pas comme les autres. » Peter Balakian

« Debout à côté du bureau qui m’arrivait sous le menton, je touchais avec précaution les revues médicales, les coupures de journaux, les crayons, les plumes, les enveloppes aux timbres étrangers, la glace à main sertie d’ar-gent. Mon grand-père aimait l’avoir à portée de main ainsi qu’un flacon de parfum raffiné dont il aspergeait de temps en temps sa barbe blanche, droite et soyeuse.

Au contact de mes joues, cette barbe me paraissait bien différente de celle, gris vert, bouclée et rigide, de mon grand-père Ivan Dmitrievitch. » Nina Berberova

« Mes grands-pères portaient le fez à la turque. Mes grand-mères se si-gnaient à la pleine lune. Et je me souviens pour eux. Je me souviens d’existences évanouies qui parfois me visitent. » Martin Melkonian

« Fin novembre 1988. Le téléphone sonne. La sonnerie est longue, c’est l’interurbain. Erevan. Rien d’étrange. À cette époque, je parlais avec Erevan le matin, le jour, la nuit. À Kirovabad, des femmes et des enfants étaient enfermés dans une église. Sur mon bureau, le télégramme d’un prêtre : un appel au secours. » Elena Bonner

« Quand elle entendait son fils Aram parler des affaires qu’il traitait, elle recueillait ses paroles et les semait autour d’elle, et elle aimait particuliè-

rement le son des syllabes alicante. Elles s’harmonisaient bien avec l’ar-ménien, ou du moins avec sa version de l’arménien, qui était unique et re-gorgeait de toutes sortes d’inexactitudes et d’inventions. » William Sa-royan

72, cours Julien — 13006 Marseille — France téléphone : [33] 0 495 081 820 télécopie : [33] 0 495 081 824 courriel : [email protected]

Contact presse : Jasmine Badr [email protected]

Lire aussi : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=48135

http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/0454b29de60193f02/index.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=47425

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I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit

d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité

Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0