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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 27 décembre 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 Collectif VAN : un acteur référent dans la lutte contre le négationnisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org APPEL AUX DONS 2012 Depuis 2004, le Pôle Évènementiel du Collectif VAN a mis en oeuvre ou participé à plus de 80 actions publiques à destination de la société civile, dont celles menées chaque année en avril sur le Parvis de Notre-Dame de Paris.

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES … · Web viewFinalement, cette enquête a fait ressortir le nom de Turcs faisant supposément partie de la Shayetet 13, l’unité d’élite

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Jeudi 27 décembre 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

Collectif VAN : un acteur référent dans la lutte contre le négationnisme

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org

APPEL AUX DONS 2012

Depuis 2004, le Pôle Évènementiel du Collectif VAN a mis en oeuvre ou participé à plus de 80 actions publiques à destination de la société civile, dont celles me-nées chaque année en avril sur le Parvis de Notre-Dame de Paris.

Notre “Journée de Sensibilisation aux génocides et à leur négation“, qui s’est te-nue le dimanche 22 avril 2012, a obtenu le soutien de 24 associations des Droits de l’Homme, françaises et internationales et de trois artistes de talent. En jan-vier 2012, le Collectif VAN a été, pour la seconde année consécutive, partenaire des Entretiens de l’ESG organisés à Paris par Frédéric Encel : ils avaient pour thème cette année « Le négationnisme d’Etat ».

Le Collectif VAN y a tenu un stand d’information, comme cela a également été le cas lors de la Semaine de la mémoire organisée par la ville d’Ivry-sur-Seine et l’Association pour la mémoire des enfants juifs déportés d’Ivry.

Le Collectif VAN a poursuivi en 2012 sa participation aux actions de ses parte-naires, en particulier celles de l’UEJF [Union des Etudiants Juifs de France], de SOS Racisme, de la Licra, du Collectif Urgence Darfour et de Ibuka France.

Le Collectif VAN est régulièrement sollicité par les militants des droits de l’homme turcs et kurdes lorsqu’ils font face à la répression d’Ankara du fait de leurs prises de positions courageuses en faveur de la reconnaissance du géno-cide arménien et des droits des minorités. A l’occasion de l’incarcération de l’éditeur turc Ragip Zarakolu, le Collectif VAN a alerté les médias français, les pouvoirs publics et ses partenaires. Notre association a ainsi participé à la pres-sion internationale qui a conduit à la remise en liberté conditionnelle en Turquie, de l’éminent défenseur des droits de l’homme.

Depuis 2004, le Pôle Média du Collectif VAN diffuse gratuitement 5j/semaine par mail et sur le site www.collectifvan.org (très bien référencé sur Google Actuali-tés) une revue de presse [Veille-Média] nationale et internationale, avec des ar-ticles et de nombreuses traductions sur les génocides et leur négation (Shoah, génocide des Arméniens, des Tutsi, des Darfouris), les droits de l’homme, Chypre, l’entrée de la Turquie dans l’U.E., les minorités en Turquie (Arméniens, Kurdes, Grecs, Juifs, Assyro-Chaldéens-Syriaques, etc.).

Dans le cadre de ce Pôle Média, le Collectif VAN signale tous les faits négation-nistes qu’il recense (TV, radio, presse écrite, internet, édition) en alimentant un «Observatoire du négationnisme» utilisé par diverses instances arméniennes pour sensibiliser les médias et les cercles politiques.

En 2011 et 2012, le Collectif VAN a été particulièrement actif dans sa mission d’information des parlementaires et des autorités françaises, lors des débats au-tour du texte législatif pénalisant la négation des génocides reconnus par la loi. Devenu un acteur référent pour les médias qui le contactent régulièrement, le Collectif VAN a été, à cette occasion, invité sur les plateaux télévisés (LCP et BFM Business TV) et a également publié, sur des médias externes, des articles en réponse à MM. Badinter et Nora.

Pour animer son site internet, le Collectif VAN a choisi depuis 2006, de fournir un travail rémunéré à de jeunes webmasters francophones d’Arménie, basées à Erevan. Les dons que reçoit le Collectif VAN contribuent ainsi à offrir un emploi stable à de jeunes Arméniennes formées aux thématiques qui nous concernent.

Tout ceci ne pourrait exister sans l’aide de nos membres, de nos généreux sym-pathisants et de la subvention annuelle de la Ville d’Issy-les-Moulineaux.

Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France [email protected] - www.collectifvan.org Retrouvez le Collectif VAN sur : Facebook - Twitter - Le Post

Merci pour votre soutien à une association indépendante de tout parti politique. En remerciant celles et ceux qui ont déjà devancé cet appel.

Téléchargez le Formulaire d'Appel aux dons ci-joint.

A SAVOIR

Votre avantage fiscal pour vos revenus de l’année 2012 : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu, dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. Un CERFA vous sera envoyé pour pouvoir justifier de vos dons devant l’adminis-tration fiscale.

TÉLÉCHARGER :  Formulaire d'Appel aux dons http://www.collectif-

van.org/pdf/08-31-12-5-11-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68602

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Azerbaïdjan : les vaches importées ne supportent pas la misère Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Seadet Akifkizi du service azerbaïd-janais de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) a rapporté que le gouverne-ment de l’Azerbaïdjan a dépensé 23 millions de dollars pour importer « 4500 vaches avec pedigree d’Allemagne et d’Autriche, dans le but d’améliorer la qua-lité du bétail et accroître la production de lait ». Malheureusement, le projet fut un échec et les fonds investis ont été gaspillés. De nombreuses vaches euro-péennes de premier ordre n’ont pas pu survivre aux conditions de vie misé-rables en Azerbaïdjan ! […] Au moins 260 vaches importées sont mortes depuis 2009, ce qui équivaut à un montant d’environ 1,3 million de dollars de pertes. »

Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 26 décembre 2012.

André Santini : « Le mémorial arménien de Sèvres, une perspective d’avenir » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le 20 décembre, le Conseil d’Adminis-tration de l’association Sèvres 2015 a rencontré André Santini, le député-maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), pour lui présenter le projet de musée mémorial arménien pour le Grand Paris. C’est sans réserve qu’André Santini a apporté son soutien à la future institution qui s’érigera à Sèvres sur le site de l’actuel collège Samuel Moorat de la congrégation mékhitariste. « Il s’agit du projet structurant que j’attendais pour ce site d’exception » a déclaré André Santini. « Je ne peux que me réjouir de la vision développée par les porteurs du projet, celle de placer résolument leur ambition dans le cadre du Grand Paris. Je leur apporterai tout mon soutien dans ce cadre » a-t-il ajouté.

Assemblée nationale : la proposition de loi de Valérie Boyer enregistrée

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de l'Assemblée nationale. "Mesdames, Mes-sieurs, la construction européenne a déjà nécessité plusieurs modifications de la législation en vigueur afin que la transposition en droit interne des engagements internationaux souscrits par la France s’inscrive dans notre hiérarchie des normes. L’adaptation du droit interne, afin d’assurer la construction d’un espace de liberté, de sécurité et de justice, tel qu’il est prévu par le Traité signé à Am-sterdam le 2 octobre 1997, appelle une nouvelle modification de cette nature".

L’U.E. salue les efforts de l’Arménie pour les droits de l’homme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Nous saluons les efforts de l’Armé-nie dans le domaine de la bonne gouvernance et des droits de l’homme. Des dé-fis importants restent posés, y compris l’indépendance de la justice et la pour-suite des mesures pour combattre le système de corruption. » a déclaré Stefan Füle lors du Point-Presse à Bruxelles le 17 décembre 2012. Le Collectif VAN vous présente une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais du site de la Commission Européenne mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 25 décembre 2012.

Collectif VAN : l'éphéméride du 27 décembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). " 27 décembre 1939 -- 3 500 juifs d'Aleksandrov Lodzki (Pologne) sont déportés à Zgierz, d'où ils seront envoyés par la suite au camp d'extermination de Chelmno. Aleksandrow Lodzki est une ville de Pologne centrale au nord-est de Lodz. Une communauté juive, venant de Lutomiersk s’y installe en 1830. Elle est forte de 1.000 membres en 1850, 1.673 personnes en 1879, 3.061 en 1909 et 2.635 membres en 1921, soit 31,9% de la population to-

tale. En 1939 il y a 3.500 juifs à Aleksandrow. L'armée allemande occupe la ville le 7 septembre 1939. Le 8, la synagogue est incendiée et les juifs forcés de brû-ler les rouleaux de la Torah trouvés dans les maisons privées. Les exactions se poursuivent jusqu’à la fin de 1939: arrestations, vols, pillages des biens, imposi-tion de taxes… Le 27 décembre 1939, tous les juifs d'Aleksandrow sont expulsés à Glowno dans le Gouvernement Général. Le cimetière juif d'Aleksandrow est la-bouré et transformé en parc.

Hollande en Algérie, la page est loin d’être tournée ? (Analyse) Si du côté du pouvoir algérien, c’est la satisfaction, côté acteurs de la société ci-vile et politique, critiques et interrogations ne manquent pas que ce soit sur le passé colonial ou sur l’accord avec Renault.

Article du journal franco-turc Zaman - 20/12/2012 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces ar-ticles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traduc-tions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pou-voir (AKP). "D’après de récentes révélations du quotidien Yeni Safak, il y aurait eu cinq citoyens turcs parmi les soldats israéliens ayant participé au raid contre le Mavi Marmara et aux interrogatoires qui suivirent. Ces révélations inter-viennent alors que le procès «Mavi Marmara» vient de commencer."

Le pape appelle à "soutenir" les chrétiens persécutés Le pape Benoît XVI a appelé mercredi à "soutenir" les chrétiens persécutés dans le monde, après une nouvelle attaque contre une église au Nigeria, à l'occasion de la Saint Etienne.

A Izmir, Yasemin écrit avec passion les légendes kurdes de Tatvan (vil-lage de Çorsin) Elle vient d’envoyer son manuscrit à la maison d’édition kurde Avesta. Un travail d’écriture qui lui a pris des années. Mais Yasemin ne voulait pas que les lé-gendes qu’un de ses oncles racontait et que tous écoutaient avec avidité quand elle était enfant dans son village de Çorsîn (un village kurde du lac de Van dont le vrai nom - je ne connais pas son nom turquifié - révèle l’origine arménienne) disparaissent avec sa génération. Personne ne raconte plus ces légendes. La té-lévision a fait taire les conteurs. Et la plupart des villageois de Çorsîn ont quitté Tatvan, pour Izmir, Istanbul ou un pays d’exil.

Mansour : La Turquie n’est pas impliquée dans le dossier des otages Le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a affirmé, hier, que la Tur-quie n’est pas impliquée dans l’enlèvement des Libanais chiites en Syrie. Le mi-nistre a précisé à la « VDL-Liberté et Dignité » que le Liban suit de près le dos-sier de ces otages, sans toutefois parvenir à de nouvelles données.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. « « Si j’avais été Premier mi-

nistre, j’aurais présenté mes excuses à la Turquie pour les pertes civiles de Mavi Marmara », a confié l’ex-Premier ministre israélien, Ehud Olmert.»

Les tiraillements entre la Turquie et l’Arabie se répercutent au Liban En dépit de ses problèmes internes et du fait que l’année 2013 sera quasiment une année électorale, la Turquie est en train de devenir un pôle d’attraction pour le monde arabe. Le processus avait commencé avec l’affaire du bateau Marmaris qui voulait forcer le blocus imposé à Gaza, mais il s’est poursuivi avec le déclenchement de ce qu’on appelle le printemps arabe et s’est accentué avec le début de la révolte en Syrie.

Tunisie/Turquie : Création d’un conseil supérieur de coopération straté-gique Le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, et le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont signé, mardi soir, à Ankara, une déclaration politique pour la création d'un conseil supérieur tuniso-turc de coopération stratégique.

La Turquie a demandé aux USA plus de 100 missiles pour ses forces aé-riennes Sur fond de recrudescence de la tension en Syrie, la Turquie a demandé aux Etats-Unis de vendre 117 missiles air-air Sidewinder. Selon le Pentagone, la Tur-quie a l'intention d'en armer ses avions de chasse.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Si la Cour de justice de l’Union européenne condamne l’Allemagne dans l’affaire dite « Demirkan », cela pourrait entraîner la suppression des visas pour tous les citoyens Turcs, selon un rapport."

Orhan Pamuk à son ex-amie Caroline Fichektchi « parce que tu est ar-ménienne, on va nous lancer des pierres » L’Arménienne Caroline Fichektchi, présentée comme « peintre érotique » par la presse turque et ex-compagne du Prix Nobel de littérature Orhan Pamuk a dé-claré dans le périodique turc « Yurt » qu’Orhan Pamuk ne désirait plus sortir en ville en sa compagnie. Selon Caroline Fichektchi, Orhan Pamuk refusait de se promener avec elle dans les rues d’Istanbul. Le couple évitait de se montrer en public.

Benoît XVI appelle à soutenir les chrétiens persécutés Benoît XVI appelle les francophones à soutenir les chrétiens persécutés, ce 26 décembre 2012. Au terme du traditionnel angélus du lendemain de Noël, durant lequel le pape a médité sur la figure de saint Etienne, fêté aujourd'hui, il s'est tourné vers les francophones présents sur la place Saint-Pierre ou unis par la ra-dio, la télévision, internet.

L’œil du géopoliticien: Questions à Pierre Verluise Nota CVAN : Pierre Verluise a signé chez Stock en 1989 "Arménie : la fracture :

le séisme du 7 décembre 1988". Ouvrage avec une préface de Gérard Chaliand et complété par "Le Karabagh de la fin du XIXe siècle à l'avènement de Gorbat-chev" par Claude Mutafian. "La disparition du Rideau de fer, en 1989, et l’ouver-ture des frontières sur le continent européen ont suscité un immense espoir concernant la libre circulation des personnes et le potentiel de développement de la coopération à l’échelle de la Grande Europe."

Shoah belge : le Sénat reconnaît la responsabilité de "certaines autori-tés" Un pas décisif, enfin : le vote interviendra après les vacances. Certes, le vote fi-nal doit encore intervenir en commission et puis il faudra aussi que le Sénat l’ap-prouve également en plénière, mais la commission des affaires institutionnelles de la Haute assemblée n’en a pas moins écrit une page d’Histoire jeudi. Elle a en effet conclu dans un grand consensus la discussion sur le rapport du Centre guerre et sociétés contemporaines, qui reconnaît la collaboration de certaines autorités belges à la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Chambre des Communes britannique s’inquiète de la situation des droits de l’homme à Bakou Lors d’un débat qui a duré plus d’une heure et demie, le jeudi 21 décembre, les membres de la Chambre des Communes britannique ont mis en lumière les vio-lations des droits de l’homme en Azerbaïdjan, appelant le gouvernement britan-nique à réagir à la répression qu’exerce le régime azéri sur les journalistes et les opposants politiques et à prendre des mesures appropriées en vue de la dénon-cer. Les députés qui ont pris la parole dans ce débat ont aussi souligné la vio-lence avec laquelle les autorités azéries réprimaient ceux qui osaient s’exprimer contre le pouvoir en place à Bakou.

INFO COLLECTIF VAN

Azerbaïdjan : les vaches importées ne supportent pas la misère

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Seadet Akifkizi du service azerbaïdjanais de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) a rapporté que le gouvernement de l’Azerbaïdjan a dépensé 23 millions de dollars pour importer « 4500 vaches avec pedigree d’Allemagne et d’Autriche, dans le but d’améliorer la qualité du bétail et accroître la production de lait ». Malheureusement, le projet fut un échec et les fonds investis ont été gaspillés. De nombreuses vaches européennes de premier ordre n’ont pas pu survivre aux conditions de vie misérables en Azerbaïdjan ! […] Au moins 260 vaches importées sont mortes depuis 2009, ce qui équivaut à un montant d’environ 1,3 million de dollars de pertes. »

On s’en souvient, le sénateur de l’Orne Nathalie Goulet avait accompa-gné à partir du 5 avril 2011, une délégation qui partait en Azerbaïdjan promouvoir la race normande, à la demande des autorités azéries. L’af-

faire a-t-elle été conclue ? Car s’il apparaît que nos pauvres vaches sont aussi maltraitées que leurs congénères germaniques, il y a fort à parier que les associations de défense des animaux monteront au cré-neau… L’article qui suit ne dit pas si la misère est mieux supportée par le peuple azéri que par le cheptel bovin importé. On a des doutes : le taux de croissance en Azerbaïdjan n’a augmenté que de 0,3 % en 2011, pour 4,6 % en Arménie, pays enclavé, défavorisé par le blocus turco-azéri, et qui ne bénéficie pas de la manne pétrolière de Bakou. Le Col-lectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste armé-no-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 26 décembre 2012.

Les vaches européennes ne supportent pas les conditions de vie misérables en Azerbaïdjan

De : Harut Sassounian Éditeur de : The California Courier Éditorial de Sassounian du 26 décembre 2012

Pour rester dans l’esprit festif de la saison, mon dernier éditorial de l’année est consacré à un sujet joyeux !

Dans un article intitulé : « Le bétail importé n’est pas une aubaine bovine pour l’Azerbaïdjan », Seadet Akifkizi du service azerbaïdjanais de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) a rapporté que le gouvernement de l’Azerbaïdjan a dé-pensé 23 millions de dollars pour importer « 4500 vaches avec pedigree d’Alle-magne et d’Autriche, dans le but d’améliorer la qualité du bétail et accroître la production de lait. » On pensait que chaque vache européenne produirait 40 litres (10.5 gallons) de lait par jour, la vache azérie domestique n’en rapportant que 9 litres (2.4 gallons), a écrit Akifkizi.

Malheureusement, le projet fut un échec et les fonds investis ont été gaspillés. De nombreuses vaches européennes de premier ordre n’ont pas pu survivre aux conditions de vie misérables en Azerbaïdjan !

Les responsables de Bakou ont reproché aux fermiers « de ne pas s’être correc-tement occupés des vaches importées, qui exigent apparemment un certain de-gré de chouchoutage. « L’analyste agricole azéri Vahid Maharramov explique que le bétail venu de l’étranger « exige une alimentation de haute qualité et une hygiène spéciale. »

Les fermiers, quant à eux, se plaignent de ne pouvoir se permettre de prodiguer des soins luxueux et tant d’attention aux vaches étrangères, parce que « ce n’est pas rentable et cela mènerait à une augmentation drastique du prix de lait. »

Le fermier Tarbiya Yusifova est mécontent que son grand investissement dans des vaches importées n’ait rien rapporté : « Le prix du lait que nous produisons est cher pour la plupart des clients, parce que le foin que nous achetons pour le

bétail est très cher. »

Voici comment fonctionne le programme « Achetez une vache » du gouverne-ment : les fermiers payent la moitié du prix des vaches en leasing à l’entreprise publique Agrolizink. Le solde doit être réglé dans les trois ans. Les fermiers doivent « avoir leur propre domaine de semis et se conformer aux directives strictes concernant leurs granges », a expliqué Akifkizi. « L’humidité et les éclai-rages doivent être parfaits et les régimes et les conditions d’hygiène doivent rappeler au bétail européen son pays natal. »

Cependant, les conditions en Azerbaïdjan sont loin d’être idéales pour les vaches importées. Quand le journaliste de RFE/RL a visité la ferme de Firudin Hasanov au village de Qushchu, elle a appris que le fermier avait dû envoyer la plupart de ses 30 vaches avec pedigree à des parents vivant non loin de Bakou, parce qu’il était incapable de leur assurer les conditions de vie appropriées.

Akifkizi décrit la ferme d’Hasanov comme « une grange sordide qui semble ne pas avoir été nettoyée pendant des mois. Elle est jonchée de fumier, les arai-gnées grimpent aux murs et les mouches bourdonnent autour des conteneurs d’alimentation. » Hasanov a expliqué « qu’il ne pouvait pas se permettre d’amé-liorer ses granges, parce qu’à la campagne, il ne peut pas vendre son lait à un prix qui couvrirait ses coûts. »

Mais le pire, c’est que les fermiers doivent payer le prix total à Agrolizink, quand bien même la vache mourrait prématurément. RFE/RL rapporte que « au moins 260 vaches importées sont mortes depuis 2009, ce qui équivaut à un montant d’environ 1,3 million de dollars de pertes. » On ignore combien de vaches se sont suicidées, car elles n’en pouvaient plus de ces conditions insupportables !

L’histoire prend un tournant encore plus inquiétant, lorsque le journaliste RFE/RL soulève des questions graves sur le prix des vaches européennes et l’identité des sociétés qui les ont importées.

L’analyste agricole Maharramov note que « Les prix que l’on demande aux fer-miers azerbaïdjanais de payer pour les vaches avec pedigree est nettement plus élevé que dans d’autres pays. » RFE/RL a révélé que « le bétail avec pedigree importé d’Autriche coûte 5000 dollars par tête, alors qu’en Turquie le prix est d’environ 3000 dollars. »

Selon Agrolizink, trois entreprises peu connues ont gagné les offres pour impor-ter des vaches européennes en Azerbaïdjan : Rista Alliance, Ninox Alliance et Swisspoint Merchants Limited, qui était enregistrée en Nouvelle-Zélande de 2009 à 2011. « Le site Internet du registre du commerce de Nouvelle-Zélande in-dique que la société a été dirigée par un citoyen letton nommé Inta Bilder », a découvert RFE/RL. Une recherche dans le registre a identifié « Bilder comme le directeur ou l’actionnaire de centaines de sociétés. Plus tôt dans l'année, le jour-nal ukrainien Dzerkalo Tyzhnia avait rapporté qu’une de ces sociétés, Falcona Systems, était liée à une fraude présumée portant sur une valeur de plus de 150 millions de dollars, impliquant des sociétés publiques. »

Maharramov a des soupçons. Il a déclaré à RFE/RL : « Étant donné que le gou-vernement affecte des ressources budgétaires [pour acheter le bétail de l’étran-ger] à la hâte et sans aucune préparation, vous pouvez suspecter qu’il avait d’autres objectifs dans cette affaire. »

Maharramov devrait être très prudent quand il parle d’animaux importés. En 2009, le blogueur azéri Emin Milli a été emprisonné pour avoir dit que le gouver-nement de l’Azerbaïdjan avait payé des prix exorbitants pour des ânes importés !

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 27 décembre 2012 – 06:30 - www.collectifvan.org

Lire aussi :

Arménie : statistiques http://www.statistiques-mondiales.com/armenie.htm

Azerbaïdjan : statistiques http://www.statistiques-mondiales.com/azerbaijan.htm

La vache normande fait son entrée en Azerbaïdjan

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-vache-normande-fait-son-entree-en-Azerbaidjan_40772-1753506------61001-aud_actu.Htm

URL originale :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=70105

André Santini : « Le mémorial arménien de Sèvres, une perspective d’avenir »

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 20 décembre, le Conseil d’Administration de l’association Sèvres 2015 a rencontré André Santi-ni, le député-maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), pour lui présenter le projet de musée mémorial arménien pour le Grand Paris. C’est sans réserve qu’André Santini a apporté son soutien à la future institution qui s’érigera à Sèvres sur le site de l’actuel collège Samuel Moorat de la congrégation mékhitariste. « Il s’agit du projet structurant

que j’attendais pour ce site d’exception » a déclaré André Santini. « Je ne peux que me réjouir de la vision développée par les porteurs du pro-jet, celle de placer résolument leur ambition dans le cadre du Grand Pa-ris. Je leur apporterai tout mon soutien dans ce cadre » a-t-il ajouté.

L’association Sèvres 2015

Pour la création d’un musée - mémorial du génocide armé-nien

Le 20 décembre, le Conseil d’Administration de l’association Sèvres 2015 a ren-contré André Santini, le député-maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), pour lui présenter le projet de musée mémorial arménien pour le Grand Paris. C’est sans réserve qu’André Santini a apporté son soutien à la future institution qui s’érigera à Sèvres sur le site de l’actuel collège Samuel Moorat de la congré-gation mékhitariste.

« Il s’agit du projet structurant que j’attendais pour ce site d’exception » a dé-claré André Santini. « Je ne peux que me réjouir de la vision développée par les porteurs du projet, celle de placer résolument leur ambition dans le cadre du Grand Paris. Je leur apporterai tout mon soutien dans ce cadre » a-t-il ajouté. An-dré Santini est le président du Conseil de Surveillance du Grand Paris, la struc-ture étatique en charge de concevoir et de réaliser l’aménagement de grandes infrastructures de transport autour de la capitale.

« Nous avons constaté avec plaisir notre communauté de vues avec le Président Santini sur le projet de musée mémorial arménien de Sèvres » a commenté Gé-rard Guerguérian, le président de Sèvres 2015. « Notre vision commune, c’est celle d’un projet qui se fonde sur l’évocation du passé pour se tourner vers l’avenir. En promouvant des valeurs universelles, elle enrichira l’ensemble de nos concitoyens » a-t-il conclu.

Association Sèvres 2015, siège social 26 rue Troyon, 92 310 Sèvres

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=70103

Assemblée nationale : la proposition de loi de Valérie Boyer enregistrée

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de l'Assemblée nationale.

Assemblée nationale

N° 559 _____

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 19 décembre 2012.

PROPOSITION DE LOI

portant transposition du droit communautaire sur la lutte contre le ra-cisme et réprimant la contestation de l’existence du génocide armé-nien,

(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mme Valérie BOYER, députée.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

La construction européenne a déjà nécessité plusieurs modifications de la légis-lation en vigueur afin que la transposition en droit interne des engagements in-ternationaux souscrits par la France s’inscrive dans notre hiérarchie des normes. L’adaptation du droit interne, afin d’assurer la construction d’un espace de liber-té, de sécurité et de justice, tel qu’il est prévu par le Traité signé à Amsterdam le 2 octobre 1997, appelle une nouvelle modification de cette nature.

Sur le fondement, de l’article 34 du Traité sur l’Union européenne, dans la ré-daction qui lui a été donnée par le Traité d’Amsterdam, et de l’action commune 968/443/JAI, une Décision-cadre 2008/913/JAI sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal a été adoptée par le Conseil de l’Union européenne le 28 novembre 2008. Le but de cette décision-cadre est de faire en sorte que la xénophobie et le racisme soient passibles de sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives au sein de l’Union européenne. Elle vise aussi à encourager et à améliorer la co-opération judiciaire dans ce domaine.

En effet, elle prévoit le rapprochement des dispositions législatives et réglemen-taires des États membres en ce qui concerne les infractions racistes et xéno-phobes, sur la base du principe de reconnaissance mutuelle. Les comportements

racistes et xénophobes doivent constituer une infraction dans tous les États membres et être passibles de sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives d’au moins un à trois ans d’emprisonnement au maximum, et s’ap-plique à toute infraction commise sur le territoire de l’Union européenne, y com-pris par un système d’information, par un ressortissant d’un État membre ou pour le compte d’une personne morale ayant son siège dans un État membre.

Ainsi, l’article 1 de la décision-cadre prévoit que sont punissables en tant qu’in-fractions pénales certains actes commis dans un but raciste ou xénophobe, tels que : l’apologie, la négation ou la banalisation grossière publiques des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre tels que définis dans le Statut de la Cour pénale internationale (articles 6, 7 et 8) et des crimes définis à l’article 6 de la charte du tribunal militaire international, lorsque le comportement est exercé de manière à inciter à la violence ou à la haine à l’égard d’un groupe de personnes ou d’un membre d’un tel groupe. En complé-ment, l’article 3 de la décision-cadre prévoit que, pour les actes énoncés à l’ar-ticle 1 précédemment cité, les États membres établissent des sanctions effec-tives, proportionnées et dissuasives et une peine maximale d’au moins un à trois ans d’emprisonnement.

Déjà en France, plusieurs textes nationaux définissent et sanctionnent les géno-cides, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Récemment, la loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001 a instauré la reconnaissance officielle de la France du gé-nocide arménien de 1915 et la loi n° 2001-434 du 21 mai 2001, la reconnais-sance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité.

Toutefois, si cette reconnaissance a une portée symbolique évidente, actuelle-ment seule la contestation du génocide juif perpétré durant la seconde guerre mondiale constitue un délit, de sorte que les victimes rescapées de crimes contre l’humanité se trouvent inégalement protégées. En effet, l’article 24 bis de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, introduit par la loi Gayssot du 13 juillet 1990, incrimine et réprime d’un an d’emprisonnement et de 45 000 eu-ros d’amende la contestation de l’existence des seuls crimes nazis, à l’exclusion des autres crimes contre l’humanité, et notamment ceux reconnus par les lois précédemment citées.

Dans ce contexte, une proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide arménien avait été adoptée par l’Assemblée nationale le 12 octobre 2006. Cependant, le Sénat l’a rejetée le 4 mai 2011 par l’adoption d’une exception d’irrecevabilité.

Pourtant la transposition de la Décision-cadre 2008/913/JAI prévoyant, notam-ment, que sont punissables l’apologie, la négation ou la banalisation grossière publiques des crimes de génocide, s’impose à la France comme le précise la Cir-culaire du Premier ministre du 27 septembre 2004 relative à la procédure de transposition en droit interne des directives et décisions-cadres négociées dans le cadre des institutions européennes.

C’est la raison pour laquelle le présent texte propose de transposer la Décision-cadre 2008/913/JAI en punissant d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros

d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement ceux qui auront publique-ment fait l’apologie, contesté ou banalisé les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et crimes de guerre, tels que définis aux articles 6, 7 et 8 du Statut de la Cour pénale internationale, à l’article 6 de la charte du Tribunal mili-taire international annexée à l’accord de Londres du 8 août 1945, ou reconnus par la France.

Afin de garantir l’efficacité de la répression, la présente proposition de loi a donc pour objet de modifier la loi sur la liberté de la presse, afin que les infractions à caractère raciste visées constituent désormais un délit de droit commun inscrit dans la loi sur la liberté de la presse. En outre, elle permet à toute association régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans à la date des faits, qui se pro-pose, par ses statuts, de défendre les intérêts moraux et l’honneur des victimes de crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre d’exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne l’apologie, la négation ou la banalisation des crimes de génocide, crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

Le premier alinéa de l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est remplacé par cinq alinéas ainsi rédigés :

« Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront fait l’apologie, la négation ou la banalisation grossière publiques des crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, tels qu’ils sont définis de façon non exclusive :

« 1°) par les articles 6, 7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale créée à Rome le 17 juillet 1998 ;

« 2°) par les articles 211-1 et 212-1 du code pénal ;

« 3°) par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 ;

« et qui auront fait l’objet d’une reconnaissance par la loi, une convention inter-nationale signée et ratifiée par la France ou à laquelle celle-ci aura adhéré, par une décision prise par une institution communautaire ou internationale, ou qua-lifiés comme tels par une juridiction française, rendue exécutoire en France. »

Article 2

L’article 48-2 de la même loi est ainsi modifié :

1° Après le mot : « déportés », sont insérés les mots : « , ou de toute autre vic-time de crimes de génocide, crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou des crimes ou délits de collaboration avec l’ennemi ».

2° Après le mot : « apologie », sont insérés les mots : « des génocides, ».

http :// www . assemblee - nationale . fr /14/ propositions / pion 0559. asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=70117

L’U.E. salue les efforts de l’Arménie pour les droits de l’homme

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Nous saluons les efforts de l’Arménie dans le domaine de la bonne gouvernance et des droits de l’homme. Des défis importants restent posés, y compris l’indépendance de la justice et la poursuite des mesures pour combattre le système de corruption. » a déclaré Stefan Füle lors du Point-Presse à Bruxelles le 17 décembre 2012. Le Collectif VAN vous présente une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais du site de la Commission Euro-péenne mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Maga-zine) le 25 décembre 2012.

NAM

UNION EUROPEENNE

Point Presse du Commissaire Stefan Füle après le Conseil de Coopération avec l’Arménie Commission Européenne

MEMO

Bruxelles 17 décembre 2012

J’ai déjà dit en septembre à Erevan que nous nous sommes efforcés de porter notre agenda à un niveau plus élevé. Et ce Conseil ne fait que confirmer que l’Arménie et l’UE se sont rapprochées l’une de l’autre de façon concrète :

Il y a déjà quelques réussites spécifiques - il y a peu de temps nous avons signé l’Accord de Facilitation de Visa et le protocole concernant la participation de l’Ar-ménie dans les programmes de l’UE. Pour les gens, c’est un résultat visible et tangible de notre proche partenariat.

Mais il y a encore plus sur notre ambitieux agenda. Les négociations de l’Accord d’Association, y compris l’Accord de Zone de Libre Échange Approfondie et To-tale ont bien progressé. Pour une conclusion réussie qui permette aux relations entre l’UE et l’Arménie d’atteindre leur plus potentiel, il faudra des efforts soute-

nus de réforme l’année prochaine.

Nous accueillons les progrès faits par l’Arménie dans la conduite des élections parlementaires de mai. En même temps, nous sommes persuadés que l’Arménie abordera les dernières recommandations de l’OSCE/ODIHR [l’ODIHR, Office For The Democratic Institutions and Human Rights, est chargé dans les pays de l’OSCE du déroulement des élections, du développement démocratique, des droits de l’homme, de la tolérance et de la non-discrimination et de l’état de droit] relatives au contexte des élections présidentielles en février l’an prochain. C’est une question cruciale pour une relation fondée sur la communauté de va-leur des parties.

Nous saluons les efforts de l’Arménie dans le domaine de la bonne gouvernance et des droits de l’homme. Des défis importants restent posés, y compris l’indé-pendance de la justice et la poursuite des mesures pour combattre le système de corruption.

Les buts et les ambitions sont clairement définis. A présent, il s’agit de les mettre dans la réalité. Les Arméniens peuvent naturellement compter sur le sou-tien de l’UE. Nous espérons être en mesure de faire une évaluation positive du renforcement de notre relation lors du sommet du Partenariat Oriental de Vilnius l’an prochain.

Traduction Gilbert Béguian

mardi 25 décembre 2012, Stéphane ©armenews.com

Article en anglais :

Press points of Commissioner Štefan Füle after the Cooperation Council with Ar-menia

http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-12-998_en.htm?locale=en

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=85620

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=70104

Collectif VAN : l'éphéméride du 27 décembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la

liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 27 décembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

27 décembre 537 --Inauguration de la basilique Sainte Sophie L'Empereur Jus-tinien inaugure à Constantinople (actuelle Istanbul) la basilique Sainte-Sophie construite par les architectes Anthémios de Tralles et Isidore de Milet. Chef d'œuvre de l'architecture byzantine, elle est élaborée avec des matériaux pré-cieux et des éléments pris aux temples de Grèce ou d'Egypte. Sainte-Sophie de-viendra une mosquée quand les Ottomans du sultan Mehmet II prendront Constantinople en 1453. linternaute : Histoire http://www.linternaute.com/voyage/

27 décembre 1348 -- Les persécutions consécutives à l'épidémie de peste noire se poursuivent : quand la foule menace les juifs du village d'Esslingen, sur les bords du Neckar (Allemagne), ceux-ci mettent le feu à leurs maisons et à la synagogue et périssent dans les flammes. Skynet : 27 décembre, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/12/27/27-decembre-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

27 décembre 1917 -- Empire ottoman : M. Stéphen Pichon, ministre des Af-faires étrangères, faisait, à la Chambre des députés, le 27 décembre 1917, les déclarations suivantes: " Jamais il n'a été question pour la France d'annexer ou d'incorporer sous une forme quelconque, en vertu de la loi de conquête, des po-pulations auxquelles il appartient de fixer elles-mêmes leurs destinées. Jamais — disaient les alliés dans leur réponse du 10 janvier 1917 au message du Président Wilson — il n'a été dans nos desseins de poursuivre l'extermination des peuples allemands et leur disparition politique. Mais il n'est pas moins certain que nous avons des droits étroits à l'égard des nationalités opprimées non seulement de la Belgique, de la Serbie, de la Roumanie, dont le sort tragique commande plus que notre sollicitude, notre dévouement absolu, mais aussi de la Pologne. Nous

ne séparons pas sa cause de la nôtre. Cette politique des droits des nationalités est l'honneur de nos traditions et de notre histoire ; elle s'applique, dans notre pensée, aux populations arméniennes, syriennes, libanaises comme aux peuples qui subissent, contre leur volonté, le joug de l'oppresseur, quel qu'il soit; tous ces peuples ont droit à nos sympathies, à notre appui; tous doivent avoir la pos-sibilité de fixer eux-mêmes leur sort. Imprescriptible.fr : L'Heure de l'Arménie par A. KRAFFT-BONNARD http://www.imprescriptible.fr/documents/heure_armenie/annexe1.htm

27 décembre 1918 -- Empire ottoman : protestation reçue par le général Ha-melin contre l’arrivée des troupes françaises en Cilicie « L’article 5 demandait de ne pas envoyer de troupes au nord de la ligne Adana-Tarse avant le 27 dé-cembre, pour éviter des incidents entre l’armée française et les convois turcs qui encombraient encore les tunnels du Taurus à l’est de Bozanti (article 5) ». © Re-vue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ter-non pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (1916-1921) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a#t84

27 décembre 1919 -- Empire ottoman : une insurrection éclata à Marache le 27 décembre 1919. Elle était dirigée principalement contre les notables turcs de la ville qui collaboraient avec les Français, et non contre tous les exploiteurs comme cela est présenté dans les travaux de certains auteurs. Les relations franco-turques et la Cilicie en 1919-1921, Par Rouben Sahaguian Académie des Sciences de l'Arménie, Département des Etudes orientales. ADIC : Les relations franco-turques et la Cilicie en 1919-1921 http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/6histoire/a_d/20_cilicie_france.htm

27 décembre 1934 -- Allemagne : Dans la prison de la Gestapo et camp de concentration Columbia-Haus (Berlin-Tempelhof) il y avait environ 10 000 per-sonnes. Wikipedia.org : Liste des camps de concentration nazis http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_camps_de_concentration_nazis

27 décembre 1939 -- 3 500 juifs d'Aleksandrov Lodzki (Pologne) sont déportés à Zgierz, d'où ils seront envoyés par la suite au camp d'extermination de Chelm-no. Aleksandrow Lodzki est une ville de Pologne centrale au nord-est de Lodz. Une communauté juive, venant de Lutomiersk s’y installe en 1830. Elle est forte de 1.000 membres en 1850, 1.673 personnes en 1879, 3.061 en 1909 et 2.635 membres en 1921, soit 31,9% de la population totale. En 1939 il y a 3.500 juifs à Aleksandrow. L'armée allemande occupe la ville le 7 septembre 1939. Le 8, la synagogue est incendiée et les juifs forcés de brûler les rouleaux de la Torah trouvés dans les maisons privées. Les exactions se poursuivent jusqu’à la fin de 1939: arrestations, vols, pillages des biens, imposition de taxes… Le 27 dé-cembre 1939, tous les juifs d'Aleksandrow sont expulsés à Glowno dans le Gou-

vernement Général. Le cimetière juif d'Aleksandrow est labouré et transformé en parc. Skynet : 27 décembre, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/12/27/27-decembre-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html Encyclopédie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&arti-cleLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme+-+2i%E8me+guerre+mon-diale%29

27 décembre 1942 -- Le dernier juif de Kaluszyn (Varsovie) est tué dans la rue après avoir été dénoncé par un Polonais qui en fut récompensé d'une bouteille de vodka. - 2 500 juifs de Komarno (Ukraine) sont conduits au centre de regroupement de Rudki, d'où ils seront déportés. - 1 500 juifs sont fusillés par les SS et la police ukrainienne et un nombre incon-nu d'internés du ghetto de Grodek (Ukraine) sont enterrés vivants dans le cime-tière de la ville. Skynet : 27 décembre, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/12/27/27-decembre-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

27 décembre 1943 -- Dans une forêt voisine du village de Savtchoncki, dans la région de Vitebsk (Biélorussie), 30 juifs cachés sont tués, quand l'abri, dans le-quel ils espéraient survivre, saute. Skynet : 27 décembre, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/12/27/27-decembre-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

27 décembre 2008 -- Turquie : à 20H00, la pétition d’excuses aux Arméniens, mise en ligne sur http://www.ozurdiliyoruz.com affichait 24847 signataires. Ali Ertem, Président de l’association SKD (Soykýrým Karþýtlarý Derneði), l’Associa-tion Contre les Génocides (Frankfort - Allemagne) s’associe à la pétition turque d’excuses aux Arméniens tout en s’en démarquant fermement :« Ce n’est pas une ‘catastrophe’. C’est un génocide. » Collectif VAN : Des intellectuels turcs protestent : « C’est un génocide ! » http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25256

Compilation réalisée par le site www.collecti f van.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=50676

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

UNION EUROPEENNE

L’œil du géopoliticien: Questions à Pierre Verluise

Nota CVAN : Pierre Verluise a signé chez Stock en 1989 "Arménie : la fracture : le séisme du 7 décembre 1988". Ouvrage avec une préface de Gérard Chaliand et complété par "Le Karabagh de la fin du XIXe siècle à l'avènement de Gorbatchev" par Claude Mutafian.

Regard sur l'Est

Dossier: "Frontières recomposées à l’Est"

Par Daniela HEIMERL et Anaïs MARIN Le 15/12/2012

La disparition du Rideau de fer, en 1989, et l’ouverture des frontières sur le continent européen ont suscité un immense espoir concernant la libre circulation des personnes et le potentiel de développement de la coopération à l’échelle de la Grande Europe.

Regard sur l’Est a demandé à Pierre Verluise, directeur du site http://www.diplo-web.com/ et auteur de l’ouvrage, à paraître en janvier 2013, Géopolitique des frontières européennes. Élargir, jusqu’où? (avec 20 cartes en couleurs), Paris, éd. Argos, diffusion PUF, de porter un regard rétrospectif sur ces bouleverse-ments géopolitiques et d’évoquer leur impact sur les frontières du continent.

Quel bilan faites-vous de ces vingt dernières années quant à l’évolution des frontières intérieures et extérieures de l’Union européenne? Les at-tentes des populations ont-elles été satisfaites?

Si nous considérons les vingt dernières années, cela nous renvoie à 1992. Il faut d’abord observer que l’élargissement de 1995 est le premier élargissement post-guerre froide de l’Union européenne. Ce qui n’a pas été compris ainsi à l’époque. En effet, l’Union soviétique, disparue le 8 décembre 1991, n’aurait très probable-ment pas accepté l’adhésion à l’UE de la Finlande, voire de l’Autriche, si tôt. Les deuxième et troisième élargissements post-guerre froide (2004 et 2007) in-tègrent douze nouveaux pays dont dix pays d’Europe balte, centrale et orien-tale. J’attire l’attention sur les trois pays baltes –Estonie, Lettonie et Lituanie– qui ont été –contraints et forcés- des Républiques socialistes soviétiques. Outre l’ex-périence historique que cela induit, cela veut dire qu’il y a des parties de l’ex-Union soviétique dans l’UE… et l’OTAN. Il s’agit d’une révolution stratégique ma-jeure. À vrai dire, ce sont les élargissements de l’OTAN (1999, 2004, 2009) qui

ont contribué à déterminer le périmètre et accélérer le tempo de ceux de l’UE. Cette quasi-règle s’applique pour la Croatie, déjà membre de l’OTAN depuis 2009, annoncée dans l’UE pour le 1er juillet 2013. À cette date, l’UE aura donc intégré depuis la fin de la guerre froide 3 + 10 + 2 + 1 = 16 pays. Le nombre de membres sera passé de 12 à 28, soit plus qu’un doublement. Alors, oui, les fron-tières extérieures de l’UE ont déjà considérablement changé. Ces élargisse-ments ont augmenté de plus de 100 millions d’habitants la population de l’UE. Dans un sens, il s’agit d’une œuvre majeure de politique étrangère puisque cela revient à faire accepter, au moins formellement, les normes des anciens membres par de nouveaux pays et à construire avec eux des relations paci-fiques et commerciales.

Les attentes des populations ont-elles, pour autant, été satisfaites? Rien ne prouve que les populations des anciens États membres «brûlaient» d’envie d’in-tégrer de nouveaux pays. C’est peut-être pourquoi on a évité de demander leur avis. Ce qui a accentué le déficit démocratique de la construction européenne. Il aurait pourtant été possible d’essayer de justifier la décision politique d’intégrer des pays plus pauvres que la moyenne et vieillissants. Résultat, en mai 2005, les Français refusent le projet de traité constitutionnel. Ils répondent notamment à la question qu’on ne leur a pas posée: «Voulez-vous élargir l’UE?» Ce faisant, ils mettent l’UE en «coma institutionnel» durant deux ans. Les populations des nou-veaux États membres sont aussi diverses que celles des anciens. Pour autant, beaucoup considéraient cette adhésion comme un droit, voire comme un dû. Si les Polonais sont devenus aujourd’hui très contents de leur intégration, les Hon-grois considèrent celle-ci comme une charge. Et V.Orban[1] s’autorise à compa-rer l’Union européenne à l’Union soviétique, ce qui me paraît insultant pour les victimes de l’URSS. À ma connaissance, la Commission européenne ne déporte pas de population et ne met pas en œuvre de génocide. Chacun a le droit de garder son sens critique à l’égard de la construction européenne mais il semble utile de conserver le sens des réalités.

Comment l’Europe élargie à 27 pense-t-elle désormais ses frontières? Quelles visions a-t-elle de ses frontières extérieures, notamment?

Difficile d’affirmer que l’UE pense ses frontières… puisqu’elle s’interdit de définir une limite à son expansion. Ce qui semble à la fois habile –parce que cela per-met de garder la porte ouverte et de ne pas insulter l’avenir– et inquiétant pour une partie des opinions publiques. À l’image d’un boomerang, cette préoccupa-tion alimente une prise de distance croissante, voire une méfiance, à l’égard de l’Union européenne.

Pour autant, l’état des négociations dessine une forme de géographie des fron-tières possibles de l’UE de demain. Outre la Croatie, cinq candidats officiels se présentent à sa porte. Il s’agit, par ordre alphabétique, de l’ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM), de l’Islande, du Monténégro, de la Serbie et de la Turquie. Il faut y ajouter trois «candidats potentiels» des Balkans occiden-taux: l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo. La Commission européenne plaide pour que l’Albanie passe au statut de candidat officiel.

Sans compter la Croatie, ce ne sont pas moins de huit pays –très différents– qui

s’inscrivent explicitement dans une perspective d’intégration européenne. Ce qui porterait l’UE-28 à… l’UE-36. Si personne ne peut affirmer que tous les can-didats officiels et potentiels iront au terme de leur adhésion, il semble probable que les frontières orientales de l’UE évoluent encore. Ajoutons que d’autres pays sont déjà plus ou moins officieusement «candidats à la candidature» à l’UE, dont la Moldavie et la Géorgie.

De quelle manière l’Union européenne conçoit-elle ses relations avec son pourtour proche et lointain dans le cadre de la Politique Euro-péenne de Voisinage (PEV)? Le Partenariat Oriental, adopté en 2009 à l’initiative de la Pologne et de la Suède, constitue-t-il une avancée im-portante?

Ce Partenariat oriental concerne six pays: Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géor-gie, Moldavie et Ukraine. Il est né d’une initiative conjointe de la Pologne et de la Suède, dont l’objet consistait à développer une politique plus cohérente et ciblée à l’Est. Le rôle de la Pologne est essentiel dans ce processus. Varsovie peut se prévaloir d’une présence régionale ancienne, puisque l’empire polono-lituanien couvrait les deux tiers occidentaux de l’Ukraine actuelle au XVIe siècle. Sa vo-lonté de jouer un rôle en Europe orientale n’est donc pas nouvelle. Outre l’his-toire, la Pologne a pu compter un certain nombre de centres de réflexion qui nourrissent déjà depuis plusieurs années les débats européens sur la dimension orientale de l’UE. Les intérêts de la société civile et des acteurs économiques complètent ce tableau. Toutefois, présenter le Partenariat oriental comme une volonté polonaise avec des habits européens serait une exagération. Disons qu’il existe une préférence polonaise forte pour un approfondissement des relations avec les voisins orientaux, liée à un emplacement géopolitique, une tradition po-litique, une perception de la sécurité et des intérêts économiques. Ce qui illustre combien les élargissements successifs modifient la géopolitique de l’Union euro-péenne. Élargir n’est jamais un jeu à somme nulle. Le parti au pouvoir en Po-logne considère que les six pays du Partenariat oriental ont vocation à adhérer à l’UE. Comme me l’a confié une députée polonaise, «cette perspective ne suscite pas d’émotion négative à Varsovie». Ce qui conduirait l’UE à dépasser allègre-ment les 40 pays membres… Je ne suis pas certain que l’enthousiasme soit par-tagé à Paris. Il est encore un peu tôt pour faire le bilan du partenariat oriental mais il témoigne de l’existence de deux préoccupations géopolitiques majeures dans l’UE, l’une vers l’Est, l’autre vers le Sud. Dans l’ouvrage Géopolitique des frontières européennes. Élargir jusqu’où?[2], je présente les enjeux de l’Union pour la Méditerranée.

La Russie n’ayant pas vocation à adhérer à l’Union européenne, quelle vision stratégique cette dernière peut-elle développer à son égard?

Il y a d’innombrables différences entre la Russie d’aujourd’hui et l’URSS d’hier mais il y a un point commun: sa stratégie reste de s’ancrer le plus possible à l’Europe de l’Ouest. M.Gorbatchev l’a tenté via le développement conjoint d’une fuite des capitaux et du triplement de sa dette extérieure, caché par le rideau de fumée de la glasnost mais cela n’a pas empêché l’ouverture du Rideau de fer et l’implosion de l’URSS[3].

V.Poutine cherche à se remettre en position de force par rapport à l’UE élargie via l’énergie, comme Céline Bayou l’a brillamment démontré[4]. Et cela fonc-tionne, puisque l’UE subventionne d’une certaine manière la Russie de Poutine en acceptant de payer son gaz environ 20% plus cher que le prix mondial, à cause de contrats signés dans des conditions étranges.

Que la Russie veuille s’ancrer à l’UE pour mieux en soutirer des ressources finan-cières, il faut être aveugle pour ne pas le voir mais cela ne signifie pas nécessai-rement qu’elle souhaite entrer dans l’UE. Étant incapable d’appliquer ses propres règles, on la voit mal appliquer les normes des «étrangers». La Russie a refusé la Politique Européenne de Voisinage et n’a pas été invitée dans le Parte-nariat oriental. Elle aimerait dicter les règles de ses relations avec l’UE. Les Euro-péens sont pour le moins incohérents face à Moscou qui en joue avec un plaisir à peine caché et une compétence remarquable. La façon dont la Russie a coupé les ailes du projet européen de gazoduc Nabucco devrait être enseignée. Le ga-zoduc Nord Stream, le retour en Ukraine d’un exécutif conciliant avec le Kremlin et le projet South Stream… ont condamné Nabucco à rester dans les cartons. Le jeu russe dans les Balkans occidentaux, notamment en Serbie, mérite un coup de chapeau. L’UE a cependant commencé à mettre en œuvre une réglementa-tion pour éviter de se lier complètement les mains avec Gazprom et la Pologne entend développer le gaz de schiste.

À l’égard de la Russie, l’UE devrait devenir plus cohérente et plus conséquente. On ne peut pas à la fois faire de la Russie notre premier fournisseur d’hydrocar-bures, accepter de payer le prix du gaz plus cher que de raison, remplir les caisses du Kremlin, se présenter divisés face aux Russes et faire entrer des pays qui manifestement roulent pour le Kremlin.

Notes: [1] Pierre Verluise, «UE-Hongrie V.Orban: vers la rupture?», Diploweb, 2 dé-cembre 2012, http://www.diploweb.com/UE-Hongrie-V-Orban-vers-la-rup-ture.html [2] Pierre Verluise, Géopolitique des frontières européennes. Élargir, jusqu’où?, Paris, éd. Argos, diffusion PUF, 2013. [3] Pierre Verluise, 20 ans après la chute du Mur. L’Europe recomposée, Paris, Choiseul, 2009. [4] http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1294

http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1360

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70106

FRANCE/ALGERIE

Hollande en Algérie, la page est loin d’être tournée ? (Analyse)

L'Humanité

le 23 Décembre 2012

Alger, envoyé spécial.

Si du côté du pouvoir algérien, c’est la satisfaction, côté acteurs de la société civile et politique, critiques et interrogations ne manquent pas que ce soit sur le passé colonial ou sur l’accord avec Renault.

Après la visite de François Hollande, l’Algérie et la France ont-elles mis fin à 50 ans de rapports crispés du fait d’un passé marqué par le poids de la colonisation et d’une guerre qui a laissé de terribles séquelles, des mémoires blessées ? La question fait débat. « François Hollande a reconnu les crimes de la colonisation, et encore le mot «crime » n’a jamais été prononcé, sans s’excuser. Il nous de-mande de tourner la page. On veut bien. Certes, nous sommes les enfants de l’indépendance algérienne. Mais quand on voit que l’État français rend hom-mage à Bigeard le tortionnaire, la moindre des choses c’est que nos dirigeants exigent de Hollande de présenter des excuses. Ils ne l’ont pas fait. On n’est donc pas déçus parce qu’on n’est pas dupes. Hollande est venu pour faire des affaires et il a réussi parce qu’il aime son pays », explique Azwaw, 45 ans, employé à la SNCF algérienne, qui a perdu son bras gauche dans l’explosion d’une grenade durant le soulèvement populaire d’octobre 1988 à Alger !

L’argent de l’Algérie attire les occidentaux

Place du 1er mai, à Belcourt, Kader, 30 ans, et ses copains ne sont pas allés place Audin quand Hollande a marqué un temps d’arrêt pour rendre hommage au militant communiste. « C’est bien ce qu’il a fait. Mais il y a ces milliers de jeunes disparus durant la bataille d’Alger, qu’est-ce qu’il en fait ? En regardant les télés françaises, il a dit qu’il parlerait des harkis. Ok ! Mais, écrivez-le : pas question que les harkis reviennent comme si de rien n’était. Ils ont choisi leur camp. Pour le reste, on est prêt à pardonner. Les en-fants de harkis ? C’est comme les enfants des terroristes islamistes, ils n’ont pas à payer pour les crimes de leurs parents. Ils sont les bienvenus » explique-t-il. Rachid, 40 ans, cadre administratif, ne semble pas surpris. La mémoire ? « Hol-lande a fait un geste. Mais notre malheur, c’est l’argent de l’Algérie qui attire les occidentaux comme la confiture attire les abeilles et les guêpes. Et pour s’offrir un quatrième mandat, Bouteflika, qui a besoin du soutien de la France, est prêt à vendre le Sahara » !

Côté politique, les réactions sont plus contrastées. Sur le contentieux colonial, le chef de l’État français « a eu le discours que tout le monde attendait » a estimé le ministre de l’Intérieur algérien, Dahou Ould Kablia, surnommé « Dok » par cer-tains commentateurs algériens. « C’est un discours qui n’a occulté ni le passé ni l’avenir » a renchéri le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci ». Hol-lande a même trouvé grâce auprès de la tonitruante leader du Parti des tra-vailleurs (trotskiste), Louisa Hanoune pour qui François Hollande « a reconnu les méfaits du colonialisme, l’injustice du système colonial. Il les a nommés ».

Et les excuses !

Seuls bémols, Saïd Bouhadja, dirigeant du FLN, qui a estimé que « le peuple al-gérien s’attendait beaucoup plus à des excuses, pas à des déclarations partielles » ou encore Ahmed Batache, chef du groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS, socialiste), cité par El Watan assurant « quand le pouvoir fran-çais demande à la Turquie de reconnaitre les crimes qu’elle avait commis contre les Arméniens, le peuple algérien est lui aussi dans son droit de demander à la France non seulement de reconnaître ses crimes mais aussi des excuses ». Et pour des raisons diamétralement opposés, les islamistes, surtout leurs sites, ont convoqué - pour les besoins de la cause - le million de martyrs tombés durant la guerre d’indépendance algérienne, font feu de tout bois contre cette visite et le fait qu’Hollande a fait des affaires sans faire « acte de repentance pour les crimes commis par son pays » !

Signe des temps, en dépit de l’accueil populaire réservé à François Hollande, les algériens agitant des drapeaux français se comptaient sur les doigts d’une main. Place Audin, il n’y avait qu’une seule personne brandissant l’emblème français. A Tlemcen, les gens ont refusé les drapeaux de l’ancienne puissance coloniale proposés par des employés de la municipalité. « S’il avait fait des excuses, au lieu de choisir ses mots pour ne pas heurter la droite française, les Algériens n’auraient pas hésité un instant à brandir l’emblème français » affirme Fayçal, militant associatif.

Pour résumer, « ce n’est pas tout à fait une page dans les relations franco-algé-riennes qui se tourne mais prosaïquement une nouvelle partition musicale qui s’écrit » commente Boubekeur Hamidechi, le chroniqueur du Soir d’Algérie. Pour lui « grâce à cette sortie sur l’impasse mémorielle, il (Hollande) peut justement demander à ses interlocuteurs algériens de passer à autre chose. Celle pour la-quelle il a choisi de donner la priorité diplomatique de son voyage : le business ».

Renault, un contrat très politique

Et sur ce plan, notamment concernant la signature de quatre contrats, les inter-rogations et critiques ne manquent pas. L’accord sur l’installation d’une usine d’assemblage Renault en Algérie est celui qui suscite le plus de questions. Dans un article publié par des quotidiens algériens, l’économiste Abdrehamanne Meb-toul s’est montré plus que réservé. L’usine Renault qui sera construite à Oran re-vient plus cher que celle installée à Tanger pour un coût d’investissement équi-valent, soit un peu plus d’un milliard d’euros. En termes de niveau d’emplois ou de productivité, elle est bien inférieure à sa sœur marocaine. L’usine de Tanger produira à termes 400 000 véhicules de gammes différentes par an dès 2013, alors que celle d’Oran, détenue à 51% par l’État algérien, n’en produira que 70 000 unités d’un seul modèle, avec quasiment un effectif de salariés équivalent. Qui plus est, Renault a obtenu qu’aucun autre constructeur ne s’installe en Algé-rie durant trois ans. Et le fait que Wolkswagen ait été écarté au profit de Renault fait dire à beaucoup d’algériens que le contrat obtenu par Renault est plus de nature politique que commerciale.

Hassane Zerrouky

http://new.humanite.fr/monde/hollande-en-algerie-la-page-est-loin-d-etre-tourne-511592

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70128

UE/TURQUIE

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Union européenne : Possible suppression des visas pour les Turcs

Si la Cour de justice de l’Union européenne condamne l’Allemagne dans l’affaire dite « Demirkan », cela pourrait entraîner la suppression des visas pour tous les citoyens Turcs, selon un rapport.

Dans son rapport intitulé « L’abrogation des visas pour la Turquie : Une politique étrangère plus forte et plus sûre de l’Union européenne », l’Institut des affaires internationales polonais, explique que l’issue de l’Affaire « Leyla Ecem Demirkan c/ Allemagne » aura un impact considérable si la Cour condamne l’Allemagne.

Pour l’Institut basé à Varsovie, cela pourrait entraîner la suppression des visas pour tous les citoyens Turcs désireux de voyager dans les pays de l’Union euro-péenne.

Sans même pouvoir bénéficier de l’accord de réadmission, l’Union européenne pourra être contrainte d’abroger les visas pour tous les citoyens Turcs, indique le rapport.

Date de l'information : 25 Décembre 2012 13:56

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/union-europeenne--possible-suppression-des-visas-pour-les-turcs/6208

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70113

TURQUIE

Orhan Pamuk à son ex-amie Caroline Fichektchi « parce que tu est arménienne, on va nous lancer des pierres »NAM

L’Arménienne Caroline Fichektchi, présentée comme « peintre érotique » par la presse turque et ex-compagne du Prix Nobel de littérature Orhan Pamuk a décla-ré dans le périodique turc « Yurt » qu’Orhan Pamuk ne désirait plus sortir en ville en sa compagnie. Selon Caroline Fichektchi, Orhan Pamuk refusait de se prome-ner avec elle dans les rues d’Istanbul. Le couple évitait de se montrer en public.

Et Caroline Fichektchi de déclarer « Nous étions ensemble, même en Turquie, mais il avait beaucoup peur de se montrer en public en ma compagnie. Alors que jadis nous nous promenions dans les quartiers de Nichantach ou Djihanguir (...) je lui demandai pourquoi il ne désirait plus qu’on nous voie ensemble. Il me répondit alors que j’étais arménienne et la foule aurait pu nous lancer des pierres pour cela ».

L’an dernier, les paparazzis avaient saisi quelques images d’Orhan Pamuk en compagnie de Caroline Fichektchi se promenant à New York. La liaison entre le Prix Nobel de littérature et l’artiste arménienne fut alors connue du grand public.

Krikor Amirzayan

jeudi 27 décembre 2012, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=85681http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70109

A Izmir, Yasemin écrit avec passion les légendes kurdes de Tatvan (village de Çorsin)Le Monde - blogs

YOL (routes de Turquie et d'ailleurs)

Publié le 26 décembre 2012 par anne

Elle vient d’envoyer son manuscrit à la maison d’édition kurde Avesta. Un travail d’écriture qui lui a pris des années. Mais Yasemin ne voulait pas que les lé-gendes qu’un de ses oncles racontait et que tous écoutaient avec avidité quand elle était enfant dans son village de Çorsîn (un village kurde du lac de Van dont le vrai nom - je ne connais pas son nom turquifié - révèle l’origine arménienne) disparaissent avec sa génération. Personne ne raconte plus ces légendes. La té-lévision a fait taire les conteurs. Et la plupart des villageois de Çorsîn ont quitté Tatvan, pour Izmir, Istanbul ou un pays d’exil.

Le village de pierre a été rasé par l’armée turque en 1995, en même temps que les villages voisins d’Axkûs et d’Axeta. Un autobus d’une firme de Van avait été stoppé, vidé de ses passagers et brûlé par le PKK sur la route qui les bordent. Personne n’a jamais su si ceux qui s’étaient chargés de cet « avertissement » venaient de ces villages . Mais ceux-ci avaient la réputation de ne pas être do-ciles. Dans les années 70 déjà, leurs jeunes étaient qualifiés de « Komutist » et ça chauffait parfois avec ceux de certains villages voisins. Ils ont payé pour le bus.

A Buca, un quartier d’Izmir, où nous assistions à un mariage de la communauté villageoise, le dernier en cette veille de Ramadan, Yasemin m’a montré ses pe-tites cousines, de jolies adolescentes qui dansaient les halay kurdes. « On les a recueillies à Izmir quelques jours après la destruction du village. Elles étaient presque des bébés, leurs chaussettes étaient toutes crottées de leur fuite ». De-puis quelques années les villages sont à nouveau libres d’accès, C0rsin a été re-construit et certains s’y sont réinstallés. Mais des femmes m’ont raconté sa des-truction avec une colère toujours intacte.

Yasemin l’avait déjà quitté alors. Elle n’avait que 14 ans quand sa mère a décidé de la marier avec un cousin qui vivait à Izmir. Une décision qu’aujourd’hui elle ne comprend toujours pas, alors qu’elle était la fille adorée d’une tribu de gar-çons (sa seule sœur était encore toute petite). Les mariages sont surtout une affaire de femmes. Son père ne s’en était pas mêlé.

C’était un imam éclairé (son frère me parlait de son père comme d’ « un imam démocrate » quand j’avais fait sa connaissance au Kurdistan irakien) – selon elle car c’était à la medrese de Tatvan qu’il avait été formé. Il avait ensuite suivi les cours d’un imam hatip (lycée professionnel religieux d’Etat) pour devenir fonc-tionnaire d’état. Un imam fonctionnaire plus fidèle à Mustafa Barzani qui le connaissait personnellement qu’à la République kémaliste. Un Tatvanli rencontré à Paris m’a dit que c’était lui qui leur avait appris qu’ils étaient kurdes quand il était encore enfant. Dans les années 70 il était proche du DDKO et plus tard il est devenu membre de l’institut kurde d’Istanbul. Et je crois qu'il a participé à la traduction du Coran en kurde. Il était aussi très libéral avec les principes reli-gieux Aucun de ses enfants qui parlent de leur père avec immense admiration ne jeûne pendant Ramadan. Cet été dans la famille seule une gelin...alévie l'ob-servait . Je ne le connais malheureusement que par les grandes photos qui ornent les murs du salon de sa femme . Il est mort renversé par une voiture l’été où j’ai fait connaissance d’un des frères de Yasemin.

Elle était scolarisée comme ses frères et comme eux elle fréquentait régulière-ment le cinéma de Tatvan. Son départ d’un village kurde de l’Est du pays pour le gecekondu de Gültepe, dans la grande métropole égéenne, a été tout le contraire d’une émancipation. « Au village il y avait une culture villageoise. Ma belle famille l’avait perdue sans avoir pour autant acquis la culture urbaine. Je me suis retrouvée dans un milieu sans culture du tout. J’étais très sociable et je riais beaucoup. Ma belle-mère m’interdisait de sourire aux invités. Cela ne se fai-sait pas. D’autant que j’étais très jolie et que ça me plaisait de l’être ». Elle est devenue une gelin obéissante et comme sa belle-famille a oublié le kurde. Dans

les années 80, qui avaient complètement interdit la langue kurde, il était très fortement déconseillé aux migrants d' afficher leur kurdité dans les villes de l’ouest. Un autre Tatvanli me disait que son père était mort de trouille quand il avait décidé d’apprendre la langue que celui-ci avait évité de transmettre à ses enfants.

Elle a perdu son mari quand elle était encore très jeune et a ensuite élevé seule ses deux fils. Pas tout à fait seule cependant, puisque ses beaux parents et la fa-mille de son beau –frère vivaient à l’étage supérieur. De plus entretemps sa fa-mille à elle s’était aussi installée à Izmir, à deux pas de leur maison. Son imam de père a tout de suite été accepté de ses voisins turcs. Et il est vite devenu très populaire chez les Mardinli de Kadifekale, le joli quartier kurde, aujourd’hui en voie de destruction, qui surplombe la baie d’Izmir.

Après le décès de son mari, elle a repris un cursus scolaire interrompu en « açik okul » (par correspondance) et a atteint le niveau de fin de lycée. Et surtout elle a décidé de se réapproprier sa langue. Aujourd’hui elle enseigne le kurde à Kur-di- der, dont les fenêtres ont vue sur l’Agora romaine d’Izmir.

C’est en kurde qu’elle a écrit les légendes, telles que l’oncle les racontait à Tat-van et qu’elle les écoutait avec fascination quand elle était petite.:« De toutes mes cousines, c’est moi qui m’en souviens le mieux ». Mais toute la mémoire fa-miliale a été mobilisée pour préciser tel ou tel détail, ce qui a occupé bien des après-midi où les cousines se retrouvent pour boire le thé . Des réunions durant lesquelles on se fait un point d'honneur à ne parler que kurde maintenant. Celle de sa belle-mère a aussi été mise à contribution, qui sur la fin de sa vie passait de plus en plus de temps « en bas » chez sa gelin, avec laquelle elle prenait plai-sir à faire revivre ses souvenirs.

C’est la nuit, qu’elle a écrit ces légendes. Ses journées sont consacrées aux pe-tits enfants, comme celles de beaucoup de (jeunes) grand-mères en Turquie. Ses deux belles-filles sont salariées et les crèches sont très chères en Turquie. Le week-end, quand les enfants restent chez leurs parents, elle file au centre ville donner ses cours de kurde. Ne restait que le calme de la nuit profonde pour écrire.

Elle a passé des heures et des heures à reconstituer sur son ordinateur une di-zaine de très longues légendes. Les écrivant, puis les ciselant, encore et encore, ajoutant un détail, sans cesse en quête du mot juste. Une quête partagée avec son professeur de kurde, avec lequel elle échange par mail.

Fin Août, quand je l’ai quittée, elle venait juste d’en achever la rédaction . Mais elle voulait encore faire quelques ultimes corrections. Toujours aussi minu-tieuses. C’est seulement fin octobre, après que son professeur de kurde ait dé-claré ses « textes magnifiques », qu’elle a envoyé le manuscrit à Avesta.

La maison d’édition lui avait assuré depuis longtemps que ces légendes seraient publiées, mais elle voulait lui envoyer un texte parfait. Avec les histoires qui ont enchanté son enfance, elle veut aussi transmettre son amour pour sa langue, telle qu’on la parle à Tatvan. « J’ai choisi d’écrire, car ce que je fais va durer. Et si

je ne le fais pas, qui le fera ? ». Mais elle en parle avec un tel plaisir que ça m’étonnerait que son travail d’écriture s’achève avec la publication de ces lé-gendes.

Pour les photos du village, il faudra attendre un peu. Impossible d'être à la fois à Corsîn, dans un village de la montagne d'Adiyaman et à Yüksekova pour les fêtes de Kurban Bayram. Mais un jour, promis.... http://yollar.blog.lemonde.fr/2012/12/26/a-izmir-yasemin-ecrit-avec-passion-les-legendes-kurdes-de-tatvan-village-de-corsin/http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70118

TURQUIE/TUNISIE

Tunisie/Turquie : Création d’un conseil supérieur de co-opération stratégique

GlobalNet

Publié le Mercredi 26 Décembre 2012 à 08:59

TAP - Le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, et le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont signé, mardi soir, à Ankara, une déclaration politique pour la création d'un conseil supérieur tuniso-turc de coopération stratégique.

Ce conseil supérieur vise à donner un caractère institutionnel aux rencontres et visites entre les responsables des deux pays et à renforcer les relations de co-opération et de partenariat.

Un autre accord a été conclu portant sur la création de centres culturels dans les deux pays. L'accord a été signé par le ministre des affaires étrangères, Rafik Ab-dessalem, et son homologue turc, Ahmet Davutoglu.

Lors d'une conférence de presse commune, Erdogan a noté que l'important échange de visites entre les hauts responsables et les hommes d'affaires des deux pays, reflète l'évolution des relations tuniso-turques, soulignant la place privilégiée dont bénéficie la Tunisie dans le monde arabe après la "révolution du jasmin".

Et d'ajouter : « 2013 verra la tenue de la première réunion ministérielle du conseil supérieur tuniso-turc de coopération stratégique qui, j'espère, se tiendra en mars prochain », a-t-il dit.

Il s'est félicité de l'intégration de la langue turque dans le système d'enseigne-ment tunisien à partir de la prochaine année scolaire, soulignant que quelque 300 étudiants tunisiens souhaitent poursuivre leurs études universitaires en Tur-quie.

De son côté, Jebali a loué la décision de créer un conseil supérieur tuniso-turc de

coopération stratégique, estimant que cet organisme est de nature à ouvrir de nouvelles perspectives aux relations bilatérales qui tirent leurs origines dans l'histoire commune.

Il a exprimé le vœu de voir la Tunisie et la Turquie former un pôle culturel per-mettant de créer un équilibre dans les relations internationales, à la faveur des relations étroites établies entre la Turquie, la Russie, l'Europe, l'Amérique et les Balkans, d'une part et les relations privilégiées qu'entretient la Tunisie avec l'Union européenne et les pays africains, d'autre part.

« Vous trouverez en Tunisie le meilleur partenaire stratégique » a-t-il dit en s'adressant au premier ministre turc.

Hamadi Jebali s'est, également, entretenu avec le président turc, Abdullâh Gul. La rencontre a offert l'occasion pour évoquer le saut qualitatif enregistré dans les relations bilatérales après la révolution.

L'entrevue a, également, permis d'examiner nombre de questions d'intérêt com-mun, en l'occurrence la coopération dans les domaines culturel, touristique, sé-curitaire et de la jeunesse.

http://www.gnet.tn/revue-de-presse-nationale/tunisie/turquie-creation-dun-conseil-superieur-de-cooperation-strategique/id-menu-958.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70115

TURQUIE/ISRAEL

Article du journal franco-turc Zaman - 20/12/2012 – 1

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Za-man, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Zaman France

Mavi Marmara : des Turcs parmi les soldats israéliens

Par Redaction | sam, 22/12/2012 - 14:08

D’après de récentes révélations du quotidien Yeni Safak, il y aurait eu cinq ci-toyens turcs parmi les soldats israéliens ayant participé au raid contre le Mavi Marmara et aux interrogatoires qui suivirent. Ces révélations interviennent alors que le procès «Mavi Marmara» vient de commencer. Selon le quotidien Yeni Sa-fak, les services de renseignements turcs (MIT) auraient identifié cinq citoyens turcs parmi les soldats israéliens ayant mené le raid contre le Mavi Marmara,

ainsi que parmi ceux ayant conduit les interrogatoires, en mai 2010. Les vic-times de l’incident ont également assuré auparavant avoir entendu des per-sonnes s’exprimant en langue turque parmi les soldats israéliens ayant conduit l’opération. De plus, toujours selon Yeni Safak de vendredi 14 décembre, le MIT a communiqué le nom de ces cinq citoyens aux juges chargés de l’affaire Mavi Marmara en Turquie. Ugur Yildirim, un avocat de l’ONG IHH Yardim Vakfi, l’une des organisatrices de la flottille de Gaza, a confirmé à Zaman que plusieurs vic-times du raid avaient entendu des soldats israéliens parler couramment en turc pendant l’opération, et que pendant les interrogatoires certains soldats israé-liens de nationalité turque leur avaient ouvertement dit avoir été appelés par Is-raël pour servir d’interprètes. Gülden Sönmez, un autre avocat de l’ONG qui était présent sur le bateau lors du raid israélien, a lui aussi affirmé à Zaman que l’IHH avait reçu des lettres avec des photos ou des vidéos démontrant que cer-taines personnes ayant pris part aux événements étaient des citoyens turcs.

Investigations à Istanbul et Izmir

«Nous avons remis tout cela au bureau du procureur», a-t-il souligné. L’identifi-cation de ces cinq personnes a pu être réalisée grâce aux services de renseigne-ments qui ont investigué toutes les entrées et sorties du territoire en direction d’Israël, deux semaines avant et après les événements. Finalement, cette en-quête a fait ressortir le nom de Turcs faisant supposément partie de la Shayetet 13, l’unité d’élite des forces spéciales navales de l’Armée de défense israé-lienne. Le MIT s’est plus particulièrement focalisé sur Istanbul et Izmir où sont présentes principalement les minorités juives de Turquie. Les investigations, conduites par les services secrets et le ministère des Affaires étrangères, sont encore en cours alors que le procès a débuté en novembre. Quatre comman-dants israéliens – non présents – sont jugés pour l’assassinat de neuf personnes sur le Mavi Marmara, qui tentaient d’outrepasser le blocus de Gaza. Le procès est rejeté par Israël.

http://www.zamanfrance.fr/article/mavi-marmara-turcs-parmi-soldats-isra-liens

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70125

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Mavi Marmara : Ehud Olmert aurait présenté des excuses s’il était Pre-mier ministre

« Si j’avais été Premier ministre, j’aurais présenté mes excuses à la Turquie pour les pertes civiles de Mavi Marmara », a confié l’ex-Premier ministre israélien, Ehud Olmert. Lors d’une conférence organisée par le syndicat des avocats à Tel-Aviv, l’ex-Pre-mier ministre israélien, Ehud Olmert, a évoqué l’arraisonnement meurtrier du navire turc « Mavi Marmara » par les soldats israéliens, faisant neuf morts parmi les citoyens Turcs.

« Si j’avais été Premier ministre, j’aurais présenté mes excuses au Premier mi-nistre Erdogan et au peuple turc pour les pertes civiles, et deux jours seulement après l’évènement, j’aurais pris contact avec le gouvernement pour trouver un compromis », a-t-il dit.

Date de l'information : 26 Décembre 2012 00:23

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/mavi-marmara--ehud-olmert-aurait-presente-des-excuses-sil-etait-premier-ministre/6225

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70116

TURQUIE/ARABIE SAOUDITE/LIBAN

Mansour : La Turquie n’est pas impliquée dans le dossier des otages

L'Orient Le Jour

27/12/2012

Le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a affirmé, hier, que la Tur-quie n’est pas impliquée dans l’enlèvement des Libanais chiites en Syrie. Le mi-nistre a précisé à la « VDL-Liberté et Dignité » que le Liban suit de près le dos-sier de ces otages, sans toutefois parvenir à de nouvelles données.

Il a exhorté la Turquie à agir en faveur de la libération des otages, tout en sa-luant les efforts déployés par ce pays dès leur enlèvement. M. Mansour a fait part, à ce propos, de la conviction profonde des familles des otages que les au-torités turques, proches de l’opposition syrienne, ont la possibilité d’agir pour la libération de leurs proches.

Ces précisions ont été publiées à l’heure où le contingent turc de la Finul, basé à Chaaytiyeh, au sud de Tyr, multiplie les mesures de protection, suite aux me-naces des parents des otages de s’en prendre aux intérêts turcs dans le pays si la Turquie refuse de contribuer à la libération des otages libanais, qui se trouvent depuis 8 mois aux mains de l’opposition syrienne. Dans ce contexte, l’ambassade de Turquie a prié le commandement turc du contingent (formé de

360 éléments) d’interrompre toutes les activités du groupe de peur que les sol-dats ne soient enlevés dans l’objectif de servir de monnaie d’échange.

Les précisions du ministre Mansour viennent aussi au lendemain de la ferme-ture, par les parents des otages, des deux voies de la route de la présidence à Baabda. Ils avaient arboré des banderoles réclamant la libération de leurs proches, de même qu’un sapin de Noël portant les noms des otages. Faisant part de leur certitude de l’implication de la Turquie dans le dossier, ils avaient affirmé leur volonté de porter plainte contre la Turquie auprès du Haut-Commis-sariat européen des droits de l’homme. Ils avaient aussi menacé de recourir à l’escalade et de reprendre leur mouvement « pacifique » le 1er janvier prochain dans l’ensemble du pays et notamment à proximité des représentations turques dans le pays, parmi lesquelles le contingent turc de la Finul, au Liban-Sud. http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/793894/Mansour+%3A_La_Turquie_n%27est_pas_impliquee_dans_le_dossier_des_otages.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70121

Les tiraillements entre la Turquie et l’Arabie se réper-cutent au Liban

L'Orient Le Jour

Scarlett HADDAD | 27/12/2012

Éclairage

En dépit de ses problèmes internes et du fait que l’année 2013 sera quasiment une année électorale, la Turquie est en train de devenir un pôle d’attraction pour le monde arabe. Le processus avait commencé avec l’affaire du bateau Marmaris qui voulait forcer le blocus imposé à Gaza, mais il s’est poursuivi avec le déclenchement de ce qu’on appelle le printemps arabe et s’est accentué avec le début de la révolte en Syrie. Au point qu’aujourd’hui, nul ne parle de la Ligue arabe dont le rôle est pratiquement neutralisé par Ankara. Le phénomène pour-rait rester régional, mais en raison de l’implication du Liban dans toutes les questions régionales, il subit des répercussions évidentes sur la situation in-terne, en commençant par le dossier des pèlerins chiites enlevés en Syrie pour finir avec les tiraillements sur la scène sunnite, qui oscillent entre Ankara, Riyad, Doha et Le Caire.

Un diplomate arabe en poste au Liban explique ainsi que l’influence grandis-sante de la Turquie dans le monde arabe s’inscrit dans le cadre du nouvel ordre régional en train de se mettre en place. Ce pays devient ainsi une sorte de chef de file du changement dans la région qui a commencé à Tunis, au Caire, à Ra-bat, à Sanaa, à Tripoli et devrait se poursuivre à Damas et peut-être bientôt à Amman.

Les deux pays hors de ce mouvement sont le Liban et l’Arabie saoudite (avec les

petits États du Golfe), le Liban parce qu’il est nécessaire de le maintenir à l’abri en raison de la complexité des enjeux et du fait que tout changement dans ce pays impliquerait aussi l’Iran et l’Arabie saoudite parce qu’elle pèse elle aussi en faveur du changement en Syrie. Mais, toujours selon le diplomate arabe, une ri-valité commence à apparaître entre la Turquie et l’Arabie saoudite au sujet des courants islamistes en train de s’imposer dans les pays de la région. Depuis sa fondation, le royaume wahhabite a été considéré comme le leader du monde is-lamique d’autant qu’il abrite deux des lieux saints musulmans. Depuis des dé-cennies, les musulmans du monde prient cinq fois par jour tournés vers La Mecque qui abrite le tombeau du Prophète. Mais désormais, ce rôle de leader du monde islamique est disputé par la Turquie qui veut elle aussi prendre la tête du monde musulman. D’ailleurs, avec le parti d’Erdogan et de Gül au pouvoir, la Turquie est devenue en quelque sorte le chef de file des Frères musulmans qui sont en train de prendre le pouvoir en Tunisie, en Égypte, en Libye, en Palestine et dans d’autres pays. Ce phénomène n’est pas pour plaire à l’Arabie saoudite, où l’ancienne animosité entre les Frères musulmans et les wahhabites s’est ré-veillée. Le diplomate arabe insiste sur ce point en révélant que cette rivalité se manifeste sur le terrain, en Syrie entre les différentes factions de l’opposition, mais aussi en Jordanie, au Koweït... et au Liban, où la scène sunnite connaît de plus en plus de divergences internes, tiraillée entre les deux courants rivaux.

Il est en effet de plus en plus clair que le courant du Futur en particulier et le 14 Mars en général sont appuyés par l’Arabie saoudite et suivent les conseils du royaume. Par contre, les groupes salafistes dans leur grande diversité sont par-fois directement d’obédience turque et parfois indirectement, via le Qatar, l’Égypte ou un autre pays arabe. En réalité, l’Arabie saoudite est le seul pays arabe capable de menacer le leadership islamique de la Turquie, avec l’instabili-té en Égypte et le déclin de l’Irak, qui n’en finit plus de subir les conséquences de l’invasion américaine de 2003 et des rivalités entre ses différentes compo-santes sociales, chacune bénéficiant d’un appui étranger. Dans ce contexte, l’Arabie saoudite sent peser sur elle une double menace. La première repose sur la crainte d’une contagion du changement dans les pays arabes et la seconde est causée par les appétits de la Turquie. Riyad craint à cet égard que le Liban – où elle a toujours eu une grande influence – ne soit utilisé, ainsi que la Jordanie et le Koweït, pour la déstabiliser et réduire son influence, d’autant que la posi-tion de l’Arabie est claire depuis la mise en place d’un nouveau régime en Irak. Les Saoudiens affirment ainsi régulièrement que le monde musulman (sunnite) a perdu l’Irak, il doit donc garder le Liban et obtenir la Syrie. Si les Turcs veulent aussi la même chose, ils préfèrent toutefois être, eux, les leaders. Ce qui an-nonce, selon le même diplomate arabe, de nouveaux tiraillements en cas de chute du régime syrien au profit d’un pouvoir que se disputeront les nom-breuses factions de l’opposition. Et le Liban, qui reste la caisse de résonance pri-vilégiée du monde arabe, ne pourra que subir les conséquences de ces tiraille-ments à la veille d’élections législatives que les deux camps internes qualifient de cruciales.

http :// www . lorientlejour . com / category /% C 3%80+ La + Une / article /793892/ Les _ ti - raillements _ entre _ la _ Turquie __ et _ l %27 Arabie _ se _ repercutent _ au _ Liban . html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70120

TURQUIE/SYRIE/USA

La Turquie a demandé aux USA plus de 100 missiles pour ses forces aériennesLa Voix de la Russie 26.12.2012, 20:17, heure de Moscou

Sur fond de recrudescence de la tension en Syrie, la Turquie a demandé aux Etats-Unis de vendre 117 missiles air-air Sidewinder. Selon le Pentagone, la Tur-quie a l'intention d'en armer ses avions de chasse.

Le Congrès est déjà informé sur la vente éventuelle de ces missiles et des équi-pements appropriés pour un montant de 140 millions de dollars. Précédemment la Chambre des représentants du Congrès avait été saisie d'un projet de loi auto-risant la vente à la marine turque de deux navires américains porteurs de mis-siles. http://french.ruvr.ru/2012_12_26/La-Turquie-a-demande-aux-USA-plus-de-100-missiles/http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70114

ROYAUME-UNI/AZERBAIDJAN

La Chambre des Communes britannique s’inquiète de la situation des droits de l’homme à BakouNAM

Lors d’un débat qui a duré plus d’une heure et demie, le jeudi 21 décembre, les membres de la Chambre des Communes britannique ont mis en lumière les vio-lations des droits de l’homme en Azerbaïdjan, appelant le gouvernement britan-nique à réagir à la répression qu’exerce le régime azéri sur les journalistes et les opposants politiques et à prendre des mesures appropriées en vue de la dénon-cer. Les députés qui ont pris la parole dans ce débat ont aussi souligné la vio-lence avec laquelle les autorités azéries réprimaient ceux qui osaient s’exprimer contre le pouvoir en place à Bakou.

Des législateurs britanniques connus pour leur soutien à l’Azerbaïdjan, ainsi qu’un représentant du gouvernement britannique qui s’emploie à renforcer la coopération entre Londres et Bakou, étaient présents à ce débat sur les exac-tions du régime qu’ils soutiennent et qu’ils ne pourront donc plus prétendre ignorer.

mardi 25 décembre 2012, Gari ©armenews.com

Titre original:

British House of Commons Slams Baku’s Rights Record http://asbarez.com/107272/british-house-of-commons-slams-baku%E2%80%99s-rights-record/http://www.armenews.com/article.php3?id_article=85637http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70107

LES CHRETIENS

Benoît XVI appelle à soutenir les chrétiens persécutés

ZENIT

ZF12122608 - 26-12-2012 Permalink: http://www.zenit.org/article-32971?l=french

Paroles aux francophones

ROME, Wednesday 26 December 2012 (Zenit.org).

Benoît XVI appelle les francophones à soutenir les chrétiens persécutés, ce 26 décembre 2012.

Au terme du traditionnel angélus du lendemain de Noël, durant lequel le pape a médité sur la figure de saint Etienne, fêté aujourd'hui, il s'est tourné vers les francophones présents sur la place Saint-Pierre ou unis par la radio, la télévision, internet.

"Que l’intercession de saint Etienne, fidèle jusqu’au bout au Seigneur, soutienne les chrétiens persécutés et que notre prière les encourage", a-t-il souhaité.

A la suite de saint Etienne, il a encouragé à "témoigner sans peur, avec courage et détermination de notre foi".

Pour Benoît XVI, "le martyre du diacre Etienne montre que la naissance du Fils de Dieu a inauguré une ère nouvelle, celle de l’amour", qui "abat les barrières entre les hommes" et "les rend frères en les réconciliant par le pardon, donné et reçu".

Le pape a conclu : "Bonnes fêtes à tous!" http://www.zenit.org/article-32971?l=french

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70108

Le pape appelle à "soutenir" les chrétiens persécutés

La Côte

26.12.2012, 14:47 - Monde Actualiser Actualisé le 26.12.12, 14:57

Le pape Benoît XVI a appelé mercredi à "soutenir" les chrétiens persécutés dans le monde, après une nouvelle attaque contre une église au Nigeria, à l'occasion de la Saint Etienne.

Le pape Benoît XVI a appelé mercredi à "soutenir" les chrétiens persécutés dans le monde, après une nouvelle attaque contre une église au Nigeria, à l'occasion de la Saint Etienne. Il avait lancé la veille une supplique pour la fin du bain de sang en Syrie lors de sa bénédiction de Noël "Urbi et orbi".

"Que l'intercession de Saint Etienne, fidèle jusqu'au bout au Seigneur, soutienne les chrétiens persécutés et que notre prière les encourage", a lancé le pape après l'Angelus en s'adressant aux pèlerins francophones.

Au Nigeria, des hommes armés ont attaqué pendant la messe de minuit une église dans le village de Peri (nord-est), tuant six fidèles dont un prêtre avant de mettre le feu au bâtiment. Mardi, lors de sa bénédiction de Noël, Benoît XVI avait souhaité que "la concorde revienne au Nigeria où d'atroces attentats terro-ristes continuent à faucher des victimes, en particulier parmi les chrétiens".

Pour Benoît XVI, les chrétiens doivent suivre l'exemple du premier martyr de l'Eglise catholique à l'origine d'une "ère nouvelle, celle de l'amour qui abat les barrières entre les hommes, les rend frères en les réconciliant par le pardon, donné et reçu". Selon lui, Saint Etienne est aussi "un modèle pour tous ceux qui veulent se mettre au service de la Nouvelle évangélisation" dans les pays à ra-cines chrétiennes mais qui vivent une forte sécularisation.

Appel pour la Syrie

Le pape qui a récemment fait son entrée sur twitter a reconnu que les nouvelles technologies "ont leur utilité" mais, à ses yeux, il faut aussi que les chrétiens soient "emplis de l'Esprit Saint et se laissent guider par lui".

Il avait lancé mardi devant des dizaines de milliers de fidèles réunis sur la place Saint-Pierre une supplique pour la fin du bain de sang en Syrie et pour une solu-tion politique au conflit.

Les 1,8 million de chrétiens de Syrie, effrayés par la montée de l'islamisme, se trouvent souvent entre deux feux. Le cardinal Robert Sarah, "ministre" du pape pour les oeuvres humanitaires, a redit l'hostilité du Saint-Siège à toute interven-tion étrangère armée.

Moyen-Orient et Afrique

L'appel du pape a été étendu aux Israéliens et Palestiniens pour qu'ils "entre-prennent avec détermination le chemin de la négociation". Le pape a fait écho à l'exhortation pressante lundi soir, à Bethléem, du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal.

Bethléem, zone autonome de Cisjordanie occupée, a célébré son premier Noël depuis son classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO et la reconnaissance de la Palestine comme Etat observateur à l'ONU.

Joseph Ratzinger a aussi exprimé dimanche sa préoccupation pour l'Égypte, pays arabe où les chrétiens - coptes - sont les plus nombreux, "où les citoyens doivent construire ensemble une société fondée sur la justice, le respect de la li-berté et de la dignité de chaque personne".

Benoît XVI a lancé plusieurs appels pour mettre fin aux violences islamistes en Afrique. Outre le Nigeria, il a mentionné le Kenya et le Mali, ainsi que le conflit négligé du Kivu, en République démocratique du Congo.

Persécutions et discriminations

Le pape s'est adressé aussi aux "nouveaux dirigeants chinois" pour qu'ils "mettent en valeur l'apport des religions". Des tensions sont apparues ces der-nières années entre Chine et Vatican.

Catholiques et protestants en Chine progressent, mais ils sont facilement accu-sés par le pouvoir d'être importés par les puissances étrangères.

La naissance de Jésus a été fêtée joyeusement dans la majorité des pays du monde. Mais parfois, un climat de peur et d'oppression régnait, comme en Syrie, en Irak ou en Indonésie. Dans ce dernier pays, à proximité de Djakarta, plus de 200 musulmans ont lancé des oeufs pourris sur des chrétiens protestants qui voulaient tenir la messe de Noël sur un terrain où ils souhaitent construire une église.

Dans son homélie lundi dans la basilique Saint-Pierre, le pape avait reconnu que "le monothéisme" a pu "servir de prétexte à la violence" et qu'"une religion peut devenir malade" quand l'homme "fait de Dieu sa propriété privée".

Source: ATS http://www.lacote.ch/fr/monde/le-pape-appelle-a-soutenir-les-chretiens-perse-cutes-604-1093722

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70122

SHOAN

Shoah belge : le Sénat reconnaît la responsabilité de "certaines autorités"

La Libre Belgique

Christian Laporte

Mis en ligne le 21/12/2012

Un pas décisif, enfin : le vote interviendra après les vacances.

Certes, le vote final doit encore intervenir en commission et puis il faudra aussi que le Sénat l’approuve également en plénière, mais la commission des affaires institutionnelles de la Haute assemblée n’en a pas moins écrit une page d’His-toire jeudi. Elle a en effet conclu dans un grand consensus la discussion sur le rapport du Centre guerre et sociétés contemporaines, qui reconnaît la collabora-tion de certaines autorités belges à la Shoah pendant la Seconde Guerre mon-diale. Après l’avoir étudié, ils vont l’approuver, mais surtout le recommander au gouvernement et lui demander s’il est encore possible d’implémenter de nou-velles mesures de reconnaissance pour les victimes de la Shoah. On pense no-tamment à certaines victimes qui n’ont pas pu bénéficier de certains avantages parce qu’elles n’étaient pas Belges au bon moment alors qu’elles avaient parfois fait de la résistance

De même, les sénateurs ne manqueront pas d’insister non plus sur la nécessité de bien enseigner la Shoah, mais aussi ses terribles conséquences dans les rangs de la jeunesse. A l’école, cela va sans dire, mais également dans bien d’autres domaines de la vie publique où la banalisation de l’horreur est déjà sur les rails.

Le Belang fait de la résistance

On se dirige sans nul doute vers un vote quasi unanime à l’exception probable mais pas assurée de la N-VA et quasi certaine du Vlaams Belang visiblement pi-qué au vif par le fait que le préambule du texte ne manque pas d’épingler le rôle de l’extrême droite. Le réprésentant du VB ne doit se faire aucune illusion : pour tous les représentants francophones, on ne reviendra pas en arrière pour trafi-quer le passé

Les commissaires réunis sous la présidence de Sabine de Béthune (CD&V) ont donc bouclé leurs réflexions en amendant et sous-amendant même encore cer-tains points de la résolution, mais faute de temps à cause de la réunion du bu-reau du Sénat et de la séance plénière de l’après-midi, la présidente de la com-mission, qui est aussi celle de l’assemblée, a eu la sagesse de reporter au tout début de 2013 le vote du texte qui sera soumis ensuite au gouvernement. Certes, après cinq ans d’attente, sans parler des nombreux mois de palabres stériles avant de lancer la recherche, il n’y a plus d’urgence extrême à terminer ce dossier. Toutefois, du côté du monde juif, l’on voudrait quand même que le vote et la transmission de la résolution au gouvernement fédéral et au moins

pour information aux différents gouvernements que compte ce pays aient lieu avant la fin de la présidence belge de la Task Force internationale sur la Shoah, c’est-à-dire au plus tard le 6 mars prochain.

Sus au négationnisme

Une certitude : le texte qui reviendra toiletté et prêt à être voté début janvier sera bel et bien la synthèse de la plupart des groupes politiques démocratiques et chaque mot y aura son importance, ne fût-ce que pour prévenir toute forme d’interprétation négationniste ou révisionniste. Ainsi, jeudi matin, de longues mi-nutes ont été consacrées à la qualification même des autorités dociles. Francis Delpérée (CDH) a, à juste titre, fait changer le texte en précisant davantage la collaboration "d’autorités belges" et non "de ou des autorités", ce qui serait une contre-vérité quand on pense au courage de certains fonctionnaires, mais aussi de hautes personnalités belges, la reine Elisabeth en tête, qui ont permis de sauver des citoyens juifs d’un aller sans retour à Auschwitz.

Etonnamment, Philippe Mahoux (PS) et Jacques Brotchi (MR) ont encore exprimé quelques doutes sur les chiffres précis de déportés émanant pourtant du Musée juif de la déportation et de la résistance de Malines, dont le sérieux n’est plus à démontrer et pour cause Il y eut encore aussi un débat autour de la qualification "race aryenne". Jacky Morael (Ecolo) fit remarquer à bon escient que scientifi-quement, elle n’existait évidemment pas. Enfin, on veillera aussi à mieux proté-ger les archives de cette époque troublée http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/785638/shoah-belge-le-senat-reconnait-la-responsabilite-de-certaines-autorites.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=70102

RUBRIQUE EN ANGLAIS

European Cows Can’t Stand Poor Living Conditions in Azerbaijan  By Harut Sassounian Publisher, The California Courier  In keeping with the holiday spirit, my last column of the year is devoted to a light-hearted topic!  In a story titled: "Imported Cattle no Bovine Boon for Azerbaijan," Seadet Akifqizi of the Azerbaijani Service of Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) reported that the government of Azerbaijan spent $23 million to import "4,500 pedigree cows from Germany and Austria in an effort to improve livestock quality and boost milk production." Each European cow was expected to produce 40 liters (10.5 gallons) of milk a day compared to the domestic Azeri cow that yielded only 9 liters (2.4 gallons), Akifqizi wrote.  

Unfortunately, the project was a failure and the invested funds were wasted. Many of the high-class European cows could not survive the miserable living conditions in Azerbaijan!  Baku officials blame farmers for "not caring properly for the imported cows, which apparently require a certain degree of pampering." Azeri agricultural ana-lyst Vahid Maharramov explains that the cattle brought from overseas "require high-quality feed and special hygiene."  Farmers, on the other hand, complain that they cannot afford to extend such lavish care and attention to the foreign cows, because "it is not cost effective and would lead to a steep increase in the price of milk."  Farmer Tarbiya Yusifova is unhappy that her major investment in imported cows did not pay off: "The price of the milk we produce is expensive for most cus-tomers because the hay we buy for the cattle is very expensive."  This is how the government’s ‘lease a cow’ program works: Farmers pay half the price of the cows when leasing them from the state-controlled firm Agrolizinq. The balance is to be paid in three years. Farmers must "have their own sowing area and adhere to strict guidelines for their barns," Akifqizi explained. "The hu-midity and lighting needs to be just right, and their diets and hygienic conditions should remind the European cattle of home."  However, conditions in Azerbaijan are far from ideal for the imported cows. When the RFE/RL reporter visited Firudin Hasanov’s farm in the Qushchu village, she learned that the farmer had to send most of his 30 pedigree cows to rela-tives in the Baku area because he was unable to provide the proper living condi-tions for them.  Akifqizi describes Hasanov’s farm as "a squalid barn that looks like it hasn't been cleaned for months. It is littered with manure, spiders climb the walls, and flies buzz around the feed containers." Hasanov explained that he "couldn't af-ford to upgrade his barns because in the countryside he can't sell his milk" at a price that would cover his costs.  To make matters worse, farmers have to pay Agrolizinq the full amount of the lease, even if the cows die prematurely. RFE/RL reports that "at least 260 of the imported cows have died since 2009, equal to around $1.3 million in losses." It is not known how many of these cows committed suicide because they could not stand living in such unbearable conditions!  The story takes a more serious turn when the RFE/RL reporter raises serious questions about the price of the European cows and the identity of the compa-nies that imported them.  Agricultural analyst Maharramov notes that "the prices Azerbaijani farmers are being asked to pay for the pedigree cows is significantly higher than in other countries." RFE/RL revealed that "pedigree cattle imported from Austria cost $5,000 per head, as opposed to around $3,000 in Turkey."

 According to Agrolizinq, three little-known companies had won the tenders to import European cows to Azerbaijan: Rista Alliance, Ninox Alliance, and Swiss-point Merchants Limited, which was registered in New Zealand from 2009 until 2011. "The website of the New Zealand commercial registry says the firm was directed by a Latvian citizen named Inta Bilder," RFE/RL discovered. A search of the registry identified "Bilder as the director or shareholder of hundreds of com-panies. Earlier this year, the Ukrainian newspaper ‘Dzerkalo Tyzhnia’ reported that one of those companies, Falcona Systems, was linked to an alleged fraud worth more than $150 million involving state-owned companies."  Maharramov is suspicious. He told RFE/RL: "Considering that the government di-rects budget resources [to buy cattle from abroad] hastily and without any preparation, you can suspect that there were some other intentions in this."  Maharramov should be very cautious when talking about imported animals. In 2009, Azeri blogger Emin Milli was jailed for reporting that the government of Azerbaijan had paid exorbitant prices for imported donkeys!  

British House of Commons Slams Baku’s Rights RecordFriday, December 21st, 2012LONDON—In a debate that lasted more than 90 minutes on Thursday, members of the British House of Commons highlighted Azerbaijan’s gruesome violation of human rights and urged the British government to take action about the contin-ued oppression of journalists and political opposition by official Baku.The speakers, some using first-hand accounts, also highlighted the heavy hand with which Azeri authorities oppress and stifle those who dare to speak against the regime.Most striking in the debate was that event those House of Commons members and a government official who are blindly supporting Azerbaijan, could not ig-nore the drastic abuses by official Baku.Below, we present the transcript of the entire debate as presented on the Web site of the House of Commons. While a rather lengthy read, we believe it is a stark admonition of a country in which the United Kingdom has heavily invested.Azerbaijan (Human Rights)Helen Goodman (Bishop Auckland) (Lab): It is a great privilege to initiate the final debate of the year this afternoon. At the beginning of November, I went to Baku to attend the UN internet governance forum, and I was taken there by Nominet—I wish to put on record my thanks for its generosity.It might seem strange for the United Nations to hold an internet governance fo-rum in Azerbaijan. The internet is one of the most free means of communication

—it was instrumental in facilitating recent political uprisings during the Arab spring—but unfortunately the same cannot be said in Azerbaijan. Before dis-cussing the human rights situation, I wish to take a moment to describe this country on the Caspian. It is a very beautiful, wild and mountainous country in the Caucasus. At no point in its history has Azerbaijan been a liberal democracy, so unfortunately it has no such traditions to recover. From 1805 to 1991, it was part of the Russian empire, latterly of course in the Soviet Union. In fact, it was in Baku that the Tsars imprisoned Stalin. In the last 20 years, the country has prioritized rapid economic development, based on its substantial oil and gas re-serves. It is, I am afraid to say, the spiritual home of the 4×4, and it has an unre-solved conflict with its neighbor, Armenia.That context may explain the human rights situation in Azerbaijan, but it cer-tainly does not excuse it. This year, Azerbaijan has played host to two major in-ternational events. The first, as many people are aware, was the Eurovision song contest. The second was the UN internet governance forum that I attended. Those two events should have been an opportunity for Azerbaijan to step for-ward and open up. Unfortunately, the opposite seems to have happened, with the authorities clamping down even more aggressively on journalists and critics of the regime.At the moment, Baku is plastered with huge posters of President Aliyev, whose father—incidentally—was also president. Most people, when they have photo-graphs taken for political purposes, choose ones that are flattering. Unfortu-nately, I found President Aliyev’s 6-foot-wide grin more of a crocodile smile.The petty reality of life in an autocracy was brought home to me on the first morning when all the traffic on the motorway was held up for 20 minutes to al-low the official motorcade to pass through, but the problems are far more seri-ous than that. One might expect a Government who are trying to impress the rest of the world to be on their best behavior, but while I was there the authori-ties continued to jam the BBC television channel.While I was there, the authorities continued to jam the BBC television channel and they held the trial of Avaz Zeynalli, who was accused of  criticizing the regime. The evidence was claimed to have been videoed, but neither the defen-dant nor his lawyer were shown the film. Finally, they hacked into the computer of Neelie Kroes’s staff while she attended the conference.There is a long history of violence against journalists in Azerbaijan, which is doc-umented by the Institute for Reporters’ Freedom and Safety, an Azeri non-gov-ernmental organization. According to the institute, in 2005, Elmar Huseynov, the editor of Monitor, was gunned down in Baku. In 2011, Rafiq Tagi, a critic of Iran and the impact of Islam on Azerbaijan, was stabbed and subsequently died. The level of intolerance is well illustrated by the case of Agil Khalil, who was as-saulted and stabbed after investigating reports of trees being burned in an olive grove. In April this year, Idrak Abbasov was attacked by employees of the state oil company of Azerbaijan while filming the destruction of residential properties near an oil field outside Baku. He was beaten unconscious and was in hospital for a month. It is thought that he may have been targeted for exposing human rights abuses in the run-up to the Eurovision song contest. In fact, three weeks

previously, he had received The Guardian journalism award at the Index on Cen-sorship freedom of expression awards here in London. There is then the case of Khadija Ismayilova, who I met at the IGF. She had previously worked for Radio Free Europe. Her flat was bugged and a sex video of her, which was filmed se-cretly, was posted on the internet.Amnesty International has asked, in particular, that I raise the case of Mehmen Hoseynov, who is facing five years in prison. He is accused of hooliganism for filming a protest on 21 May. Will the Minister raise his case with the Government of Azerbaijan and call for all charges against him to be dropped immediately and unconditionally? Index on Censorship is also concerned about the cases of Minas Sargsyan, Hilal Mamedov, Anar Bayramli, Jamal Ali and Faramaz Novruzoglu. I have e-mailed the Minister with the details of their cases, rather than detaining the House with the long stories attached to them, so that his office can look into them.Those cases are not isolated incidents; they are part of a systematic repression of free speech in Azerbaijan. In Azerbaijan, defamation is a criminal offence. Me-dia workers are persistently defamed and persecuted. Azerbaijan is the top jailer of journalists in Europe and Central Asia. Index on Censorship estimates that there are currently 70 political prisoners in Azerbaijani jails. Freedom of expres-sion, assembly and association are limited.Bob Stewart (Beckenham) (Con): I was personally involved in trying to help during an election in Azerbaijan, but the person I was trying to help was not even allowed to enter the country to stand in the election. Does the hon. Lady agree that, until that sort of thing changes, this will not be a great country?Helen Goodman: The hon. Gentleman’s point is particularly pertinent because there will be a presidential election in Azerbaijan in 2013. It would be excellent if we could see some improvement in the openness of Azerbaijani society, be-cause it would give us greater confidence that these elections are freely and properly run and that people expressing many different opinions can stand.The year 2011 also saw mass protests in Baku and Guba. They were put down extremely aggressively and some of the demonstrators were imprisoned. Fur-thermore, the state controls the conventional media—television, radio and news-papers—in a top-down way. Economic development and urban renewal around Baku has been pursued without regard for individuals’ property rights. The prop-erty of hundreds of people has been expropriated to make way for luxury devel-opments, and the Government have forcefully evicted home owners, sometimes in the middle of the night. They have been left homeless and destitute. In Baku, many people still live in a Kafkaesque world where news stands do not sell any newspaper. In this situation, the internet provides a news space, and the Gov-ernment claim that 60% of Azeri people have broadband access, but the Ameri-can organization Freedom House’s assessment is that the net is only half free, because the authorities mount cyber-attacks on dissident websites and arrest bloggers and IT users for their political writings on the web.As a member of the Council of Europe and signatory of the European convention on human rights, Azerbaijan is not simply breaching human rights, but breach-ing its international agreements. In fact, the Parliamentary Assembly of the

Council of Europe will be discussing a draft resolution and report by rapporteur Strasser on political prisoners in Azerbaijan in January. The Azeri Government re-fused to co-operate with rapporteur Strasser, but Amnesty International says that his report is thorough and extensive.Last week, on 12 December, the Parliamentary Assembly’s monitoring commit-tee said:“The combination of the restrictive implementation of freedoms with unfair trials and the undue influence of the executive, results in the systemic detention of people who may be considered prisoners of conscience”.It continued:“Recently adopted amendments to the Criminal Code…which have increased penalties for”those involved in“‘unauthorized’ gatherings…raise concern, as do alleged cases of torture and…the impunity of perpetrators.”

Christopher Pincher (Tamworth) (Con): As chairman of the all-party group on Azerbaijan, I recognize some of the concerns and challenges that the hon. Lady raises. She talked earlier about the expropriation of property and land, but would she not agree that the expropriation of the land and property of hundreds of thousands of Azerbaijanis by Armenia in 1992 is also a cause for concern and very wrong?

Helen Goodman: I do not think that an international conflict justifies Govern-ment repression of their own people, whether in areas of conflict—some of the cases, about which I have written to the Minister, relate to the Nagorno-Karabakh problems—or elsewhere. The situation there simply does not justify the abuse of human rights of Azerbaijani people across the country and, in par-ticular, in the capital city.Given the situation and the UK’s strong relationship with Azerbaijan, will the Min-ister tell us what the British Government are doing to put pressure on the Azer-baijanis to improve their human rights record? In particular, will the Government support a strong resolution calling on Azerbaijan to honor its commitments and condemn the violation of basic freedoms—the resolution will be discussed by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe in January? Will the Minister also support rapporteur Strasser’s report on political prisoners in Azerbaijan?It is important to remind ourselves that, when the British Government and Par-liament stand up for human rights in other places, we do make progress. Last year many of us signed an early-day motion calling for the release of Emin Milli. He was imprisoned after posting a satirical video on YouTube criticizing Govern-ment spending on importing donkeys from Germany. He was released, came to Britain, was awarded a Chevening scholarship and has just been awarded his master’s degree. I look forward to hearing what the Minister has to say.

The Minister for Europe (Mr David Lidington): I thank the hon. Member for Bishop Auckland (Helen Goodman) for introducing today’s debate and my hon. Friends the Members for Tamworth (Christopher Pincher) and for Beckenham (Bob Stewart) for the interest they have shown.This is an important issue. The Foreign Secretary has said repeatedly that the defense and promotion of human rights needs to be a central theme in the United Kingdom’s foreign policy. It is important that that priority is reflected in our engagement, both private and public, with all countries in the world where there are human rights concerns and that we should be consistent in having those conversations with leaders of all countries, whether those with which we have few diplomatic or commercial dealings or those—Azerbaijan is a case in point—where there is an important United Kingdom commercial and investment relationship. In replying to the hon. Lady, I am glad of the opportunity to explain the Government’s position and place on record some of the actions that the Government have taken, and continue to take, to try to support human rights defenders and promote a culture of the rule of law and respect for human rights in Azerbaijan.As the hon. Lady acknowledged, Azerbaijan is a young and fast developing coun-try with an increasing presence on the international stage. It was only 20 years ago that Azerbaijan gained its independence from the Soviet Union. It is a com-mitted contributor to the international security assistance force mission in Afghanistan. Azerbaijan was elected as a non-permanent member of the UN Se-curity Council in October 2011 and, as the hon. Lady said, this year it hosted the Eurovision song contest. It is natural that, as Azerbaijan starts to secure a higher profile and play a greater role in world affairs, so the world will take a greater in-terest in Azerbaijan’s progress, including in meeting its international human rights commitments. One of the things I say to many of my ministerial counter-parts from other countries when we have conversations about human rights is that we in the United Kingdom sometimes find it uncomfortable or embarrassing when the various international bodies of which we are members hold us to ac-count and challenge us over our record on some aspects of international human rights instruments, but that is a part of life in the world community today.I will look carefully at the texts of the two resolutions that the hon. Lady talked about—from the European Parliament and the Parliamentary Assembly of the Council of Europe—although obviously I will want to see the final versions of the resolutions that emerge from the respective parliamentary debates. However, whether we are looking at the Council of Europe, the United Nations Human Rights Committee—where Azerbaijan is due for its periodic review in 2013—or the reports that the European Commission draws up to examine progress by the six countries that are members of the EU’s eastern partnership, it is important to note that Azerbaijan’s human rights record, like other areas of its development, is rightly under international scrutiny the whole time.The hon. Lady made a good point about the forthcoming presidential election. I very much hope that the Azerbaijani authorities will show, in actions as well as words, their clear commitment to a free and fair democratic election, and that they will welcome and facilitate the presence of international observers who will be able to ensure that international standards are met. When I visited Baku in

2010, I had a meeting with the redoubtable Dame Audrey Glover, who was heading one of the international observer teams for the parliamentary elections. It will be important to have international observers with the strength of charac-ter and independence of spirit of Dame Audrey who can report openly and boldly to the world community on what is happening during the presidential election.Bob Stewart: I hope that those people who have fled Azerbaijan will be allowed to go back for the presidential election, perhaps to stand in some capacity in the election. I hope that Azerbaijan will encourage that at the forthcoming presiden-tial election, because it certainly did not do so at the last one.

Mr Lidington: It is always welcome, and right, when citizens of a country who have been obliged to flee feel that they can return freely. As my hon. Friend knows, however, one of the tragic legacies of the conflict in Nagorno-Karabakh is that people on the Azerbaijani and the Armenian sides of the conflict remain dis-placed decades later. That is why the United Kingdom strongly supports the con-tinuing efforts of the Minsk group to bring about a resolution to that tragic hu-man story. It is in the interests of both countries, and of the Caucasus region more generally, that we should achieve a settlement of the conflict and create political stability. That would attract greater investment and create more pros-perity in the region and allow those people who were displaced by that bloody war to return to their homes.

Christopher Pincher: Does my right hon. Friend support the activities of the Azerbaijan forum for democracy, freedom and human rights in encouraging a free press in that country? Ironically, some people here do not support a free press in our own country. Indeed, some Members of this House would like to change the rules on defamation to make it more difficult to defame the dead.Mr Lidington: In my conversations with Ministers, not only in Azerbaijan but throughout the eastern partnership, I certainly make clear the importance not only of electoral freedoms but of journalistic and broader media freedoms, so I can give my hon. Friend that assurance.We share the disappointment of our European partners at the slow progress that is being made in Azerbaijan on implementing reforms that would improve the human rights situation there and bring the country closer to the international standards to which she has committed herself. In addition to our bilateral en-gagement with the Government of Azerbaijan, we work with local civil society or-ganizations to identify areas in which we can make a positive difference. Our embassy in Baku and officials in London regularly engage with non-governmen-tal organizations and human rights defenders, and we will continue to support a range of projects inside Azerbaijan through our embassy. So far, these have in-cluded projects to advance property rights, highlight gender issues, promote media freedom and support monitoring of the legal system. For example, offi-cials from our embassy in Baku met independent media organizations to discuss media freedom in the city of Ganja last month.The United Kingdom also continues to raise human rights with Azerbaijan multi-laterally. We welcome the human rights action plan, which President Aliyev has approved. The test is going to be translating that action plan into concrete real-

ity and everyday practice. It is important that those commitments start to pro-duce significant results.Earlier this month, the Government delegation at the Council of Europe raised a number of human rights issues with the Azerbaijani counterparts, including free and fair elections, press freedom and the need to tackle corruption. We are also reminding Azerbaijan in the light of its own upcoming presidency of the Council of Europe in 2014 of the need to fulfill its obligations, including in relation to strengthening institutions and increasing the accountability of public officials.We support, too, the extensive work inside Azerbaijan of the Organization for Se-curity and Co-operation in Europe, especially its work on media freedom and the rule of law. Last November, the OSCE office in Baku organized two workshops bringing together print and e-journalists and other media professionals, officials from regional police departments and the Ministry of Internal Affairs to promote further understanding and co-operation. Last month, the OSCE organized a train-ing event on how to bring human rights cases effectively to the European Court of Human Rights.The European Union, too, has an important role to play in Azerbaijan’s future. It has, after all, an excellent track record of assisting post-communist countries to achieve European democratic values and norms. Promoting democratic reforms, fundamental freedoms and human rights are key priorities in EU-Azerbaijan rela-tions. We welcome the commitment President Aliyev made to political reform and democratic process in his recent meeting with EU Council President, Her-man van Rompuy, and we encourage Azerbaijan to use the EU’s experience in democracy building. Azerbaijan’s membership of the eastern partnership pro-vides her with an opportunity to get the kind of support and experience that will help her to carry through that democratic transition.Helen Goodman: I am grateful to the Minister for his full reply, but because I am not sure how far along he is with his remarks, I want to ask him whether he will commit the British Government to take up the individual cases I mentioned. I do not know whether he is going to come on that.Mr Lidington: I was grateful to the hon. Lady for sending my office details ear-lier this week of the cases she intended to raise. So far, we do not have direct contact with all the individuals she mentioned, but we know that Human Rights Watch does have those individual cases under review—and we support the work that Human Rights Watch is already carrying out. In previous meetings, I have raised individual cases with Azeri Ministers—particularly the case of the blogger Eynulla Fatullayev, who was subsequently released and pardoned. I think that was due not only to my intervention but to a sustained international campaign. I shall certainly ask for further advice on the individual cases that the hon. Lady has raised, so that I can consider opportunities to take up those cases—if, I make this caveat, we judge that that is going to help to secure the outcome that both she and I wish to see, which is a just outcome and respect for human rights and media freedom.We played an active role in Azerbaijan’s universal periodic review by the UN Hu-man Rights Council published in 2009. We are not satisfied that Azerbaijan has

yet made sufficient progress on some of the recommendations made. Key rec-ommendations in that review included that Azerbaijan“effectively investigate and prosecute crimes and violations against journalists and human rights defenders and see that those responsible are punished.”The review conclusions also asked that“complaints of harassment of journalists and human rights defenders receive prompt response and that adequate measures for their safety are taken.”Azerbaijan is scheduled for another review in 2013, and we will not hesitate to press for progress on these points, dating back to the 2009 review, and other is-sues of concern, including those raised by the hon. Lady today.Freedom of speech and freedom of the press are cornerstones of a democratic society. We are therefore concerned about reports from Human Rights Watch and Amnesty International highlighting the difficult environment in which jour-nalists work and the detentions of leading journalists and activists. The UK has raised high-profile cases at official and ministerial level, including in the recent past, and we are certainly willing to do so again. In addition to raising the Fatul-layev case, we have met, and have remained in contact with, the brother of Vi-dadi Iskenderov, a human rights defender and political activist currently serving three years in prison on charges of interfering with the 2010 parliamentary elec-tions. Embassy staff have also visited Shahin Hasani, the leader of the opposi-tion Popular Front party, who is in prison for possession of ammunition, a charge he refutes.The Government of Azerbaijan have indicated a willingness to improve the situa-tion for journalists, and we hope rapid action is taken. On her recent visit to Baku to attend the UN internet governance forum, the OSCE representative on freedom of the media, Ms Dunja Mijatovic, commented that she had witnessed “the political will of the Azerbaijani authorities to improve the current practices to ensure better compliance with OSCE media freedom commitments.”OSCE representatives have worked with Azeri journalists to educate them on their rights. The UK has funded workshops to improve the situation for journal-ists and activists as well as to provide professional training, in order to help raise journalistic standards and encourage impartial and responsible reporting.We have called on the authorities to allow freedom of association in Azerbaijan and are concerned that new laws are due to come into effect in January that will significantly increase the fines for unsanctioned protests. Azerbaijan should avoid obstructing citizens exercising their lawful right to protest. We call on protest organizers and the authorities to work together constructively to find a solution in line with European democratic norms. We will continue to monitor that situation closely.On forced evictions and the compensation issue, our embassy is funding projects to increase public awareness of property rights and to promote interna-tional standards in order to prevent forced evictions. However, we must primar-ily look to the authorities in Azerbaijan to accept responsibility and play their part in securing a fair outcome. Property rights must be respected and where

they are violated independent courts should uphold those rights. We also call on Azerbaijan to uphold the law and ensure freedom of religious practice. We urge the Azerbaijani authorities to adopt a form of non-military service for conscien-tious objectors to military service.The UK is the largest single foreign investor in Azerbaijan. We are proud of our association with Azerbaijan and the work we are doing there to achieve mutual prosperity. Our position as a big investor also confers on us a responsibility to engage seriously on areas of policy where we and the Azerbaijanis may have differences, including human rights and the rule of law. We are well aware of that responsibility. I believe the Government have already shown that they are determined to have conversations, even difficult ones, on such issues with the Azerbaijani authorities, and we will continue to do so.http://asbarez.com/107272/british-house-of-commons-slams-baku%E2%80%99s-rights-record/

Armenian Akhtamar to be under stage of renovationDecember 26, 2012News.am – VAN. – A contest has been announced for the renovation rights of the chapel and monastery near the Armenian Holy Cross Church on Aghtamar Island in Lake Van in the east of Turkey.According to Turkish Posta, for the renovation of Armenian monastery and chapel a project of 1 million 200 thousand lire ($650 thousand) is going to be im-plemented. The renovations will begin in April 2013 and will last for 6 months.It is noted, that the renovations will be implemented by a group of 50 specialists and builders. The building will be restored intact in the original form. Limestone delivered from Italy on ships will be used in the reconstruction of the chapel and the monastery.In addition, during the reconstruction, surveillance cameras will be installed on the island.http://www.armenianlife.com/2012/12/26/armenian-aghtamar-to-be-under-stage-of-renovation/

Talking Turkey As Turkey’s “chief social engineer,” Erdogan talks up secularism and prepares the way for sharia. By   Daniel Pipes The menu for meals on my Turkish Airlines flight earlier this month assured pas-sengers that food selections “do not contain pork.” The menu also offered a seri-ous selection of alcoholic drinks, including champagne, whisky, gin, vodka, raki, wine, beer, liqueur, and cognac. This oddity of simultaneously adhering to and

ignoring Islamic law, the sharia, symbolizes the uniquely complex public role of Islam in today’s Turkey, as well as the challenge of understanding the Justice and Development Party (known by its Turkish abbreviation, AKP), which has dominated the country’s national government since 2002.Political discussions about Turkey tend to dwell on whether the AKP is Islamist or not: In 2007, for example, I asked: “What are the AKP leadership’s intentions? Did it . . . retain a secret Islamist program and simply learn to disguise its Is-lamist goals? Or did it actually give up on those goals and accept secularism?”During recent discussions in Istanbul, I learned that Turks of many viewpoints have reached a consensus about Prime Minister Recep Tayyip Erdogan: They worry less about his Islamic aspirations than about his nationalist and dictatorial tendencies.Applying the sharia in full, they say, is not a feasible goal in Turkey because of the country’s secular and democratic nature, something distinguishing it from other Muslim-majority countries (except Albania, Kosovo, and Kyrgyzia). Accept-ing this reality, the AKP wins ever-greater electoral support by softly coercing the population to be more virtuous, traditional, pious, religious, conservative, and moral. Thus, it encourages fasting during Ramadan and female modesty and  discourages alcohol consumption. It has attempted to criminalize adultery, indicted an anti-Islamist artist, increased the number of religious schools, added Islam to the public-school curriculum, and introduced questions about Islam to university entrance exams. Put in terms of Turkish Airlines, pork is already gone, and it’s a matter of time until the alcohol also disappears.Islamic practice, not Islamic law, is the goal, my interlocutors told me. Hand chopping, burqas, slavery, and jihad are not in the picture, and all the less so af-ter the past decade’s economic growth, which empowered an Islamically ori-ented middle class that rejects Saudi-style Islam. An opposition leader noted that five districts of Istanbul “look like Afghanistan,” but these are the excep-tions. I heard that the AKP seeks to reverse the anti-religiousness of Atatürk’s state without undermining that state, aspiring to create a post-Atatürk order more than an anti-Atatürk order. It seeks, for example, to dominate the existing legal system rather than create an Islamic one. The columnist Mustafa Akyol even holds that the AKP is not trying to abolish secularism but that it “argues for a more liberal interpretation of secularism.” The AKP says it emulates the 623-year-old Ottoman state that Atatürk terminated in 1922, admiring both its Is-lamic orientation and its dominance of the Balkans and the Middle East.Mohamed Morsi could learn a thing or two from Recep Tayyip Erdogan.This neo-Ottoman orientation can be seen in the prime minister’s aspiration to serve as informal caliph, in his change in emphasis from Europe to the Middle East (where he is an unlikely hero of the Arab street), and in his offering the AKP’s political and economic formula to other Muslim countries, notably Egypt. (Erdogan staunchly argued for secularism during a visit there, to the Muslim Brotherhood’s dismay, and looks askance at Mohamed Morsi’s ramming sharia down Egyptians’ throats.) In addition, Ankara helps the Iranian regime avoid sanctions, sponsors the Sunni opposition against Syria’s Bashar al-Assad, picked

a noisy, gratuitous fight with Israel, threatened Cyprus over its underwater gas finds, and even intervened in the trial of a Bangladeshi Islamist leader.Like much else in Turkey, the headscarf can have subtle qualities.Having outmaneuvered the “deep state,” especially the military officer corps, in mid-2011, the AKP adopted an increasingly authoritarian cast, to the point that many Turks fear dictatorship more than Islamization. They watch as an Erdogan “intoxicated with power” imprisons opponents on the basis of conspiracy theo-ries and wiretaps, stages show trials, seeks to impose his personal tastes on the country, fosters anti-Semitism, suppresses political criticism, justifies forceful measures against students protesting him, manipulates media companies, leans on the judiciary, and blasts the concept of the separation of powers. Columnist Burak Bekdil ridicules him as “Turkey’s elected chief social engineer.” More darkly, others see him becoming Turkey’s answer to Vladimir Putin, an arrogant semi-democrat who remains in power for decades.Freed of the military’s oversight only in mid-2011, Erdogan possibly will win enough dictatorial power for him (or a successor) to achieve his dream and fully implement sharia.http://www.nationalreview.com/articles/336438/talking-turkey-daniel-pipes#

TWITTER – AU FIL DU BOSPHORE

Twitter – Au fil du Bosphore – VIVous n’êtes pas un pro des ressources du web ? Le Collectif VAN vous propose de suivre ici régulièrement certaines infos postées sur Twitter par Guillaume Perrier (correspondant du journal Le Monde à Istanbul) et ses abonnés.

http://twitter.com/#!/Aufildubosphore

Accès à Twitter – Au fil du Bosphore http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62603

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Accès à Twitter – Au fil du Bosphore

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DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Collectif VAN : un acteur référent dans la lutte contre le négationnisme

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

APPEL AUX DONS 2012

Depuis 2004, le Pôle Évènementiel du Collectif VAN a mis en oeuvre ou participé à plus de 80 actions publiques à destination de la société civile, dont celles me-nées chaque année en avril sur le Parvis de Notre-Dame de Paris.

Notre “Journée de Sensibilisation aux génocides et à leur négation“, qui s’est te-nue le dimanche 22 avril 2012, a obtenu le soutien de 24 associations des Droits de l’Homme, françaises et internationales et de trois artistes de talent. En jan-vier 2012, le Collectif VAN a été, pour la seconde année consécutive, partenaire des Entretiens de l’ESG organisés à Paris par Frédéric Encel : ils avaient pour thème cette année « Le négationnisme d’Etat ».

Le Collectif VAN y a tenu un stand d’information, comme cela a également été le cas lors de la Semaine de la mémoire organisée par la ville d’Ivry-sur-Seine et l’Association pour la mémoire des enfants juifs déportés d’Ivry.

Le Collectif VAN a poursuivi en 2012 sa participation aux actions de ses parte-naires, en particulier celles de l’UEJF [Union des Etudiants Juifs de France], de SOS Racisme, de la Licra, du Collectif Urgence Darfour et de Ibuka France.

Le Collectif VAN est régulièrement sollicité par les militants des droits de l’homme turcs et kurdes lorsqu’ils font face à la répression d’Ankara du fait de leurs prises de positions courageuses en faveur de la reconnaissance du géno-cide arménien et des droits des minorités. A l’occasion de l’incarcération de l’éditeur turc Ragip Zarakolu, le Collectif VAN a alerté les médias français, les pouvoirs publics et ses partenaires. Notre association a ainsi participé à la pres-sion internationale qui a conduit à la remise en liberté conditionnelle en Turquie, de l’éminent défenseur des droits de l’homme.

Depuis 2004, le Pôle Média du Collectif VAN diffuse gratuitement 5j/semaine par mail et sur le site www.collectifvan.org (très bien référencé sur Google Actuali-tés) une revue de presse [Veille-Média] nationale et internationale, avec des ar-ticles et de nombreuses traductions sur les génocides et leur négation (Shoah, génocide des Arméniens, des Tutsi, des Darfouris), les droits de l’homme, Chypre, l’entrée de la Turquie dans l’U.E., les minorités en Turquie (Arméniens, Kurdes, Grecs, Juifs, Assyro-Chaldéens-Syriaques, etc.).

Dans le cadre de ce Pôle Média, le Collectif VAN signale tous les faits négation-nistes qu’il recense (TV, radio, presse écrite, internet, édition) en alimentant un «Observatoire du négationnisme» utilisé par diverses instances arméniennes pour sensibiliser les médias et les cercles politiques.

En 2011 et 2012, le Collectif VAN a été particulièrement actif dans sa mission d’information des parlementaires et des autorités françaises, lors des débats au-tour du texte législatif pénalisant la négation des génocides reconnus par la loi. Devenu un acteur référent pour les médias qui le contactent régulièrement, le Collectif VAN a été, à cette occasion, invité sur les plateaux télévisés (LCP et BFM Business TV) et a également publié, sur des médias externes, des articles en réponse à MM. Badinter et Nora.

Pour animer son site internet, le Collectif VAN a choisi depuis 2006, de fournir un travail rémunéré à de jeunes webmasters francophones d’Arménie, basées à Erevan. Les dons que reçoit le Collectif VAN contribuent ainsi à offrir un emploi stable à de jeunes Arméniennes formées aux thématiques qui nous concernent.

Tout ceci ne pourrait exister sans l’aide de nos membres, de nos généreux sym-pathisants et de la subvention annuelle de la Ville d’Issy-les-Moulineaux.

Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France [email protected] - www.collectifvan.org Retrouvez le Collectif VAN sur : Facebook - Twitter - Le Post

Merci pour votre soutien à une association indépendante de tout parti politique. En remerciant celles et ceux qui ont déjà devancé cet appel.

Téléchargez le Formulaire d'Appel aux dons ci-joint.

A SAVOIR

Votre avantage fiscal pour vos revenus de l’année 2012 : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu, dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. Un CERFA vous sera envoyé pour pouvoir justifier de vos dons devant l’adminis-tration fiscale.

TÉLÉCHARGER :

  Formulaire d'Appel aux dons http://www.collectif-van.org/pdf/08-31-12-5-11-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68602

Agenda - Paris/16 janvier: 100 concerts pour le cente-naire

Agenda - Paris/16 janvier: 100 concerts pour le centenaire - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Mercredi 16 janvier 2013 à 20h30 - 100 concerts pour le centenaire du Génocide des Arméniens - Un concert unique - 100 concerts classiques, chiffre symbolique à la mémoire de cent années de douleurs, pour le peuple arménien depuis 1915. - Commémoration le 24 avril 2015 du génocide arménien et espé-rons-le, après une reconnaissance mondiale en vue de mettre un point final au cercle négationniste et ouvrir d'autres portes. - Karine Babaja-nyan, soprano, Mourad Amirkhanian, barryton-basse, Dana Ciocarlie, piano, Vardan Mamikonian, piano - Salle Gaveau

Diasporamag

Mercredi 16 janvier 2013 à 20h30

100 concerts pour le centenaire du Génocide des Arméniens

Programme

Mozart, Bellini, Bizet, Schubert, Liszt, Cilea, Komitas, Babajanyan, Abrahamyan

Interprètes

Karine Babajanyan, soprano Mourad Amirkhanian, barryton-basse Dana Ciocarlie, piano Vardan Mamikonian, piano

Réservez une place

http://www.sallegaveau.com/la-billeterie/reservation/etape-1/1609

SALLE GAVEAU 45-47, rue de la Boétie 75008 PARIS

Metro

Station Miromesnil (Lignes 9 et 13)

Bus RATP/Noctilien (N° 52, 83, 93, N02) - Arrêt La Boétie-Percier

Velib Boulevard de courcelles / Rue Saint Honoré

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/874503a12c0f232011.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70131

Agenda - La Bibliothèque de l’Église apostolique armé-nienne lance son siteAgenda - La Bibliothèque de l’Église apostolique arménienne lance son site - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN

vous annonce le lancement du site de la Bibliothèque de l'Eglise apos-tolique arménienne de Paris. La Bibliothèque de l'Eglise apostolique ar-ménienne de Paris, instrument de travail des prêtres de l'Eglise, ouvre également ses ressources aux personnes désirant acquérir des connaissances et consulter des ouvrages sur nombre d'aspects de la vie culturelle arménienne. L'ouverture du site Internet de la Biblio-thèque a pour objet de permettre l'accès au catalogue de ses collec-tions aux chercheurs, aux étudiants et au grand public.

Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne de Paris

Ouverture du site de la Bibliothèque!

www.bibliotheque-eglise-armenienne.fr

La Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne de Paris, instrument de tra-vail des prêtres de l'Eglise, ouvre également ses ressources aux personnes dési-rant acquérir des connaissances et consulter des ouvrages sur nombre d'aspects de la vie culturelle arménienne.

La bibliothèque possède plus de 6 000 titres en arménien, français et anglais. Elle détient également des périodiques, des affiches, des cartes, des calendriers, des partitions, des documents, catalogués à l'usage des étudiants, des cher-cheurs et du grand public.

Depuis 2012, le catalogage exhaustif est en cours, accompagné de sa diffusion via le présent site internet. Pour chaque auteur, on trouvera la liste des ou-vrages disponibles et, pour chaque ouvrage, l'enregistrement des données bi-bliographiques usuelles, accompagnées de l'image de la couverture. La table

des matières, des préfaces ou introductions sont généralement reproduites. Ce travail, achevé pour les ouvrages en français et anglais, est toujours en cours pour les collections en arménien.

Très Révérend Père Jirayr Tashjian Directeur de la Bibliothèque

La Bibliothèque contient plus de 6 000 livres, brochures, périodiques et docu-ments, principalement en arménien, français et anglais, remontant jusqu'à XVIIIe siècle. La collection porte sur un large éventail de sujets : histoire, littéra-ture, art et architecture, linguistique, ainsi naturellement que religion. Historique

Une salle polyvalente fut aménagée sous la cour de la prélature de l'église, et dénommée « salle Nouran Fringhian » du nom du donateur, fut inaugurée le 13 mai 1990 par Sa Sainteté Vazken 1er, Catholicos de Tous les Arméniens, en pré-sence de Sa Sainteté Karékine II, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie.

La création de cette salle polyvalente permit de libérer l'espace actuellement occupé par la bibliothèque. C'est le 7 juin 1993 que furent inaugurés les aména-gements de la salle dite « Bibliothèque Kévork Yérévanian », grâce aux libérali-tés de M. et Mme Arar Yerevanian en mémoire de leur père.

Ces aménagements s'avéraient nécessaires pour recevoir correctement les col-lections des prélats successivement nommés à la tête de l'Eglise de France, en particulier ceux de Monseigneur.... et les dons d'ouvrages adressés à l'Eglise par les membres de la communauté arménienne de France, les auteurs et les édi-teurs.

Développements actuels

Les développements actuels sont dus au nombre croissant de demandes par les chercheurs, les médias et des particuliers.

En 2003, l'intercession du Père Jirayr Tashjian auprès de la Fondation Calouste Gulbenkian a permis l'acquisition de six éléments de bibliothèque. De nouveau, cinq éléments de même facture furent acquis en 2012, grâce à des dons dédiés à la Bibliothèque.

Enfin, depuis 2012, le catalogage exhaustif est en cours, accompagné de sa dif-fusion via le présent site internet. Pour chaque auteur, on trouvera la liste des ouvrages disponibles et, pour chaque ouvrage, l'enregistrement des données bi-bliographiques usuelles, accompagnées de l'image de la couverture. La table des matières, les préfaces ou introductions sont généralement reproduites.

Acquisitions

La Bibliothèque a acquis auprès de St James Press (édiiton du Patriarcat armé-nien de Jérusalem) plusieurs ouvrages, réédition d'ouvrages anciens, parmi les-quels une réédition en 1993, de l'ouvrage de Krikor Datevatsi (1346-1409), Kirk

Hartsmants (Livre des Questions), publié en 1729 à Constantinople.

Les visiteurs

La Bibliothèque a servi de studio d'enregistrement à l'équipe de Thomas Wallut, pour la préparation d'émissions de télévision "Chétiens orientaux", diffusés sur France 2, ayant pour sujet l'Eglise arménienne des premiers siècles. Au menu de cette journée, Jean-Pierre Mahé, Membre de l’Académie des Inscrip-tions et Belles-Lettres, et Aram Mardirossian, Docteur en histoire, agrégé d'his-toire du droit et des institutions.

Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste

http://www.bibliotheque-eglise-armenienne.fr/

15 rue Jean-Goujon 75008 PARIS

http://www.bibliotheque-eglise-armenienne.fr/index.php

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=70040

Agenda - Exposition "Chypre entre Byzance et l’Occident, IVe-XVIe siècle"

Agenda - Exposition "Chypre entre Byzance et l’Occident, IVe-XVIe siècle" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 28 Octobre 2012 au 28 Janvier 2013.

Publié le 6 novembre 2012

Louvre.fr

Chypre entre Byzance et l’Occident, IVe-XVIe siècle

Du 28 Octobre 2012 au 28 Janvier 2013

Cette exposition se propose de retracer l’histoire artistique singulière de Chypre depuis le IVe siècle, date de la fondation de Constantinople et du triomphe de la religion chrétienne dans tout l’Empire romain, jusqu’à la conquête de l’île par les Turcs en 1571.

L’île de Chypre, aux portes de l’Orient, est d’abord jusqu’au VIIe siècle une riche province de l’Empire byzantin, puis se situe jusqu’au Xe siècle au coeur de la lutte entre Arabes et Byzantins. En 965, elle redevient pleinement byzantine pour deux siècles. Conquise par Richard Coeur de Lion en 1191, à l’issue de la

troisième croisade, elle échoit, l’année suivante aux Lusignan, qui y fondent un royaume, lui-même cédé en 1489 aux Vénitiens. Chypre est alors l’un des joyaux de la Sérénissime, jusqu’à la conquête turque de 1571.

L’exposition, complétée par un « dossier » du département des Sculptures sur l’archéologue et historien de l’art Camille Enlart, rassemble pour la première fois des oeuvres d’une dizaine de musées chypriotes, des collections de l’évêché de Nicosie et de plusieurs autres. S’y ajoutent des prêts extérieurs importants pro-venant des collections publiques françaises, italiennes, américaines, hongroises et britanniques. On y trouvera des éclairages successifs sur chacune des grandes périodes de l’histoire médiévale contrastée de Chypre, tour à tour by-zantine, latine, gothique et vénitienne, mais traversée d’un bout à l’autre par la force de l’héritage byzantin.

Commissaire(s) :

Jannic Durand, conservateur général, adjoint au directeur du département des Objets d’art du musée du Louvre

http://www.louvre.fr/expositions/chypre-entre-byzance-et-l-occident-ive-xvie-siecle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68647

Agenda - Francine Mayran: Témoigner de ces vies - Peindre la mémoire »

Agenda - Editions du Signe: «Témoigner de ces vies - Peindre la mé-moire » de Francine Mayran - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org - Le nouveau livre de Francine Mayran intitulé "Témoigner de ces vies-Peindre la mémoire". Edité par les Editions du Signe il sera dis-ponible en librairie en décembre 2012. Il présente les oeuvres créées (peintures et céramiques ) depuis 2008 jusqu'à aujoud'hui. De plus on y retrouve le lien entre les oeuvres et les lieux de mémoire où l'exposi-tion est passée avec photos et textes d'historiens, car son souhait est de renforcer la mémoire des lieux par les toiles pour faire revivre ces lieux de mémoire, qu'ils soient inscrit aussi dans un présent.

Parution du nouveau livre

« Témoigner de ces vies - Peindre la mémoire »

de Francine MAYRAN

edité par les Editions du Signe

sera en librairie dès décembre 2012

Entrelaçant créations artistiques, mémoire individuelle et Histoire, Francine May-ran, peintre et psychiatre, nous livre une réflexion sur la transmission et sur les traces.

Vous découvrirez le parcours européen de ses expositions avec des photos des lieux de mémoire pleines de sensibilité, des textes d'historiens. Vous ressentirez une mémoire renforcée par le lien entre les lieux du passé et les oeuvres.

La mémoire de la Shoah s'incarne dans ses textes, ses toiles et ses céramiques, pour interroger la position de témoin et la responsabilité des hommes. Ses créa-tions se font l'écho de toutes les mémoires, celles des Juifs, des Tsiganes, des résistants…pour rappeler à chacun la valeur inestimable de toute vie, la valeur si précieuse de la Vie.

Face à la disparition des derniers témoins, l’art représente un nouveau moyen de transmission pour sensibiliser au drame des génocides, au danger de répéter l'histoire, pour éveiller les consciences et transmettre un espoir en l'avenir.

Des projets pédagogiques sont en cours avec enseignants et lycéens, avec le Conseil de l'Europe et des éditeurs de livres scolaires.

Ses oeuvres construisent depuis 2008, un chemin européen de mémoire en pas-sant dans des lieux publics et des lieux de mémoire en France, en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, en Albanie, à Thessalonique…

******************

Psychiatre et peintre-céramiste, née après la deuxième guerre mondiale, Fran-cine Mayran expose son travail artistique de mémoire de l'Holocauste depuis 2008, dans un parcours européen de mémoire.

Un premier livre La Shoah et son ombre fut publié en 2009.

Ses œuvres font partie de collections publiques de lieux de mémoire et illustrent des fiches pédagogiques sur les victimes du nazisme réalisées par le Conseil de l’Europe dans le cadre du programme "Transmission de la mémoire de l'Holo-causte et prévention des crimes contre l'humanité".

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Pour toute information :

EDITIONS DU SIGNE E-mail: [email protected] www.editionsdusigne.fr

Francine MAYRAN E-mail:[email protected] www.fmayran.com

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=69423

Agenda - Arménie : le reportage "iPad" d'un photographe italien

Agenda - Arménie : le reportage "iPad" d'un photographe italien - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Emanuele Cosmo est un photographe indépendant italien de Milan. Lors de son dernier voyage en Arménie, il a suivi la Commémoration du génocide arménien et a fi-nalement eu l’occasion de publier son travail composé de 34 images. Son reportage photographique est présenté sur le magazine Culture Link, une application téléchargeable pour iPad, qui existe en plusieurs versions, parmi lesquelles une gratuite en anglais.

Le texte est très simple, l'auteur pensant qu'une telle tragédie ne nécessite pas de commentaires superflus de sa part; c'est pour cette raison qu'il a décidé de rapporter plutôt les mots d'autrui ... Il espère être en mesure de «parler» du gé-nocide arménien, avec son langage photographique direct, sans emphase, mais avec un regard et un style personnels. Emanuele Cosmo déclare : "C’est un hommage respectueux à un pays que j'aime".

Vous trouverez ci-dessous le lien pour télécharger le magazine, accessible aux propriétaires de iPad : le reportage est contenu dans le n. 6 du magazine. Trois photos sont publiées sur le mur Facebook de Culture Link qui annonce le repor-tage accessible uniquement aux propriétaires de iPad...

http://itunes.apple.com/it/app/culturelink/id512252697?mt=8&ls=1

https://www.facebook.com/culturelink.eu

D'autres photos en ligne sur le site d'Emanuele Cosmo :

http://www.cosmoemanuele.it/armenia1/armenia.html

URL originale :

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=69670

Agenda - Jean Mardikian et la bande dessinée – 2012Agenda - Jean Mardikian et la bande dessinée - 2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 10 décembre 2012

Michèe Armanet

Jean Mardikian et la bande dessinée - 2012

BD, Angoulême et le mont Ararat dont l’arche de Noé et les neiges éternelles constituent le plus bel horizon d’Erevan, capitale de l’Arménie, voilà qui résume au mieux Jean Mardikian. Sans lui, Angoulême ne serait pas devenue la ville BD par excellence. Sans lui, Erevan n’aurait jamais lancé un festival de la BD.

Fils de tailleurs arméniens arrivés en France à la suite du génocide, Jean Mardi-kian s’installe en Charente. Journaliste agricole, il est élu au conseil municipal d’Angoulême où, plusieurs fois adjoint à la culture, son esprit de consensus ins-pire les décideurs de la ville et du département à pro- mouvoir une identité forte puis un secteur d’activité original autour de la BD et de l’image. Au xvie siècle, Angoulême dédaigna l’université que lui proposait François Ier ; la florai- son ac-tuelle d’écoles autour de l’image numérique corrige cette erreur historique. C’est aussi cela, l’effet BD...

Pour l’achat des livres : s’adresser à l’auteur qui vous dédicacera le livre de votre choix... cliquer ici

Retour aux livres

http://michele.armanet.ishywa.com/index.php?page=contact

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=69642

Agenda - Pinar Selek : Loin de chez moi… mais jusqu’où ?

Agenda - Pinar Selek : Loin de chez moi… mais jusqu’où ? - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Alors qu'une énième audience du procès Pinar Selek va se tenir ce jeudi 22 novembre 2012 à Istanbul, rappelons à cette occasion que la sociologue turque, exilée à Stras-bourg, a publié il y a quelques mois un petit fascicule intitulé Loin de chez moi… mais jusqu’où ? aux éditions iXe. Se le procurer est une ma-nière de rendre hommage au courage de cette militante des droits de l'homme qui ne se laisse pas intimider par les menaces de mort et les condamnations de prison à vie. Le texte a été traduit du turc par Esther Grandjean (éditions iXe, Donnemarie-Dontilly 2012, 60 pages, 5 euros).

Publié le 21 novembre 2012

Editions iXe

Pinar Selek Loin de chez moi… mais jusqu’où ? Editions iXe, Donnemarie-Dontilly 2012, 60 pages, 5 euros

D'origine turque, l'écrivaine et sociologue P. Selek a dû fuir son pays après que la cour de cassation de son pays a pour la quatrième fois fait appel de l'acquitte-ment prononcé par le tribunal et réclame contre elle une peine de prison à vie. Aujourd'hui réfugiée en France, elle dit dans ce bref récit la souffrance et l'espoir qui s'attachent à l'exil, et la nécessité vitale de l'exercice de la liberté.

Mars 2012 - 5.00 € - 64 p. - ISBN : 979-10-90062-11-5

« Si on me demande où j’en suis, je réponds que je tiens bon la barre, que j’ai appris à jouer avec ces vents qui m’ont d’abord déroutée. Mais que je ne peux pas mettre le cap sur le lieu dont je parle, le pays qui me manque. »

Loin de chez moi… mais jusqu’où ? dit la douleur de l’exil non choisi et, au-delà, l’espérance et le courage d’une femme libre qui a fait siens ces mots de Virginia Woolf : « Mon pays à moi, femme, c’est le monde entier. »

Pinar Selek s’est entraînée dès l’enfance à repousser les murs des espaces, réels et imaginaires, qu’elle habitait. Tout en nuances poétiques, son récit ex-plore les tensions entre la nostalgie pour là-bas et l’attirance pour l’ailleurs. Il évoque la familiarité rassurante de la langue et des choses avec lesquelles on a grandi, l’audace qui pousse à se risquer toujours plus loin sur les chemins, et le désarroi devant l’inconnu, après l’arrachement brutal aux êtres et aux lieux. La beauté des rencontres, aussi, et le plaisir pris à tisser des liens dans les marges immenses qui se jouent des frontières.

Pinar Selek est écrivain et sociologue. Féministe engagée, antimilitariste, mobili-sée dans les actions pour la paix, elle travaille sur les thématiques de la margi-nalisation et de l’exclusion. Persécutée par le pouvoir judiciaire, elle a dû quitter son pays, la Turquie, et vit en exil depuis 2009.

Acquittée à trois reprises des charges dont elle était inculpée, Pinar Selek est à nouveau assignée en justice le 22 novembre 2012, car la Cour de cassation a pour la quatrième fois fait appel du dernier juge-ment prononcé.

Lire aussi :

« Exilée, je glisse entre des émotions multiples, des mondes innombrables » http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=69103

Loin de chez moi...mais jusqu'ou? (2010) http://www.pinarselek.fr/?page=showPub&&id=5

TÉLÉCHARGER :  Présentation de Pinar Selek, par Etienne Copeaux

http://www.editions-ixe.fr/content/loin-de-chez-moi%E2%80%A6-mais-jusquo%C3%B9%C2%A0

http://www.editions-ixe.fr/content/loin-de-chez-moi%E2%80%A6-mais-jusquo%C3%B9%C2%A0

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=69106

Agenda - Editons Parenthèses: Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi TovmasyanAgenda - Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi Tovmasyan - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi Tovmasyan - Editons Parenthèses - Collection dia-sporales - Traduit du turc par Haldun Bayri. Croisant recettes de cuisine et souvenirs familiaux, cette promenade gourmande nous mène des ré-gions de Thrace orientale aux rives du Bosphore, à Istanbul. Mezzés, grandes tablées, «repas de pauvre», ou délicates bouchées dignes des palais se retrouvent dans des plats simples ou très élaborés...

Publié le 15 novembre 2012

Diasporamag

Mémoires culinaires du Bosphore

Riches de diverses influences gastronomiques, ces recettes composent le ta-bleau d’un amour pour la table et le partage. Des voix résonnent qui nous font partager les souvenirs de ces êtres authentiques, moments heureux, fêtes cha-leureuses, exils et douleurs. Depuis les bords de mer aux eaux claires et pois-sonneuses, Takuhi Tovmasyan nous dévoile sa maison en bois d’enfance puis l’atelier de son père au Bazar des bijoutiers. Par le charme infini des «feuilles de vigne» et autres plats mythiques, on découvrira les portraits et les photogra-phies des artisans de cette transmission culinaire, notamment deux grand-mères lumineuses à qui le livre est dédié. Empreint d’émotion et de pudeur, ce monde de saveurs est une mémoire vivante.

16,5 x 23 cm, 144 pages, nombreuses illustrations en bichromie, 2012.

isbn 978-2-86364-270-2 / 22 €

Takuhi Tovmasyan

Éditrice, Takuhi Tovmasyan est née un lundi de Pâques, à Istanbul, dans le quar-tier de Yédikulé, à l’ombre des remparts antiques. D’une jeunesse stambouliote entourée de parents, d’amis et de voisins, elle garde les fortes sensations de «la ville» immortalisée par le photographe Ara Guler.

Elle est parmi les fondateurs, en 1993, de la maison d’édition Aras, projet mené par l’écrivain Meguerditch Margossian et un groupe d’intellectuels. Elle consacre toute sa passion et sa générosité pour ouvrir une «fenêtre» sur la littérature et la culture arméniennes, notamment en langue turque. En tant qu’auteur, c’est dans cette volonté de transmission qu’elle prend la plume, pour mêler cuisine et histoire familiale. Son livre publié en turc, a connu un vif succès et a fait l’objet de nombreuses rééditions et de plusieurs traductions

Editons Parenthèses

72, cours Julien — 13006 Marseille — France courriel : [email protected]

http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/874503a0fb0e5570232/index.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68956

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'expression

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'ex-pression - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Idea Politics Publications (IPY) vient d'être fondée en mai 2012. Les trois premières publications de IPY sont parues ce 1er octobre 2012. Il s'agit de deux livres en turc du journaliste, analyste politique, consultant et éditeur, Erol Özkoray, "Ordu ne işe yarar?" et "Cumhuriyet". Le troisième ou-vrage, quant à lui, est celui en anglais de Nurten Özkoray "Individua-lism & democracy in Turkey".

La ligne directrice des éditions IPY est celle de l’anti-totalitarisme. Idea Politics Publications traite de tous les types de totalitarisme, d'autori-tarisme, de fascisme, et d’autocratie et œuvre pour la défense des li-bertés, de l'égalité et de la justice. En ligne de mire : l'Armée turque, les généraux, les réseaux Ergenekon, l'Etat-profond turc. L'étude en anglais de Nurten Özkoray se penche sur le phénomène de l'individua-lisme en Turquie, et les liens avec la démocratie. Entre valeurs tradi-tionnelles et modernisation, la société turque se trouve dans une phase

de transition fascinante. Commencé comme thèse de maîtrise à l'Uni-versité de Boğaziçi, le livre "Individualism & democracy in Turkey" offre un instantané de la société turque vis-à-vis de certaines valeurs et concernant sa relation avec la démocratie. Les principales conclusions de l'étude indiquent une forte emprise du nationalisme et de la religion en Turquie et montre la nécessité du pluralisme afin de stimuler une véritable démocratie. Selon Erol Özkoray, l'absence de "liberté d'ex-pression va être la principale faille politique de ce pays au 21ème siècle".

DISTRIBUTION: ALFA [email protected]

TÉLÉCHARGER :  Idea Politics Publications (IPY)

http://www.collectifvan.org/pdf/10-05-40-3-10-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67649

Agenda - Jacky Nercessian salué dans « Les Derniers jours de Stefan Zweig »

Agenda - Jacky Nercessian salué dans « Les Derniers jours de Stefan Zweig » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Publié le 23 octobre 2012

Théâtres Parisiens Associés

Les derniers jours de Stefan Zweig, la pièce de Laurent Seksik, mise en scène Gérard Gelas avec Patrick Timsit, Elsa Zylberstein, Jacky Nercessian, Bernadette Rollin, joue au Théâtre Antoine. La critique est unanime à saluer la performance de Jacky Nercessian : "Saluons Jacky Nercessian, impressionnant sous les traits d'Ernst Feder, ancien rédacteur en chef du Berliner Tageblatt et grand ami de Zweig." (Nathalie Simon, Le Figaro). "La découverte c’est Jacky Nercessian qui apporte toute son ironie à ce chemin vers la mort. C’est à la fois brillant, mélan-colique et inquiétant." (Catherine Schwaab, Paris-Match). "Jacky Nercessian fait une composition bouleversante d'Ernest Feder, l'ami. Scène magnifique que celle où il raconte à Zweig les arrestations des Juifs dans toutes les villes d'Alle-magne, terminant par Berlin, ville où réside sa fille. La voix se brise alors révé-lant toute la douleur d'un homme par ailleurs assez froid et cynique." (Nicole Bourbon, Reg'ards).

"Les Derniers Jours de Stefan Zweig" est l’adaptation théâtrale du best-seller de Laurent Seksik, vendu à 100.000 exemplaires et traduit dans plus de dix

langues. La pièce nous transporte dans le tourbillon de deux vies, l’ultime voyage de Zweig et de son épouse, Lotte. Ayant fui le nazisme, l’écrivain huma-niste et sa femme, éprise d’absolu, croient trouver à Pétropolis, au Brésil, des ri-vages paradisiaques. Rattrapés par la tourmente, cherchant partout la vie, Ste-fan et Lotte deviennent un couple de légende. Entre la nostalgie des fastes de Vienne, et la folie du carnaval de Rio, la pièce nous livre le spectacle boulever-sant d’une aventure unique. L’histoire du dernier amour de Stefan Zweig.

Les derniers Jours de Stefan Zweig de Laurent Seksik

Mise en scène : Gérard Gelas

Avec :

Stefan Zweig : Patrick Timsit Lotte : Elsa Zylberstein Ernest Feder : Jacky Nercessian Madame Ban Fiels : Bernadette Rollin Rosaria : Gyselle Soares

Décors : Jean-Michel Adam Costumes : Pascale Bordet Lumières : Gérard Gelas Assistant à la mise en scène : Arny Berry

Première : 27/09/12 Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 21h Samedi à 16h

Théâtre Antoine - Simone Berriau 14 boulevard de Strasbourg 75010 Paris http://www.theatresparisiensassocies.com/pieces-theatre-paris/les-derniers-jours-de-stefan-zweig-1203.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=68281

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces

traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

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France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01

Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0