8
Le rendez-vous de Lille Grand Palais ! MAI 2008 Expos Congré s Salons Évé nements © maxime dufour photographies.

A la Une 2 - Business

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Magazine à la une - actualité culture, économie, métiers de l'événementiel - Lille Nord France Europe - Up-Tex, Tissu Premier, Nutrevent, le grand stade...

Citation preview

Page 1: A la Une 2 - Business

Le rendez-vous de Li l le Grand Palais !

MAI 2008

Expos

Congré s

Salons

Évé nements

© m

axim

e du

four

pho

togr

aphi

es.

Page 2: A la Une 2 - Business

A LA

UNE

MAI 2

008

2

Actualités & Culture

Les Maisons Folies

Une révolution culturelle à Lille

Ces lieux de création, à la fois accessibles et exigeants,ont su pérenniser l’élan culturel suscité par Lille3000.

Se battre avec un bonhomme géant sur un ring, découvrir des portraitsde joueurs de foot dessinés à la façon des albums Panini ou encoretester un lit musical… Etre populaire, c’est le leitmotiv des MaisonsFolies. Des anciennes brasseries, filature de lin ou encore couventreconvertis en lieux de diffusion culturelle en 2004, année où Lille accédaau rang de capitale européenne de la culture. Deuxans plus tard, lors du festival de l’Inde, ces Maisonssont réaménagées à la sauce curry. Objectif : réunirdans un même espace une programmation locale etinternationale. Et offrir ainsi plus de visibilité auxartistes lillois. « En me produisant dans les MaisonsFolies, j’ai gagné une sorte de label qualité qui m’apermis de me produire ailleurs ensuite », explique

Laurent Petit, directeur artistique de la Compagnie des Astres, qui meten scène des spectacles de rue.

Une tentative de démocratisation culturelle

Les neuf Maisons Folies de la région lilloise se veulent accessibles augrand public, loin des programmations élitistes. A l’image de la «Quinzainede l’Entorse », qui tente une réconciliation entre l’art et le sport. Desstars de la boxe et des clubs sportifs côtoient les tutus des spectacles dedanses. Une énième tentative de démocratisation culturelle certes, maisqui fonctionne. « 15% des gens qui viennent voir nos expos sont desvisiteurs occasionnels, qui ne vont pas dans d’autres lieux culturels. Ce

sont probablement des habitants de Wazemmes pourqui la maison Folie est devenue un lieu de vie duquartier », estime Laurent Tricart, directeur de lacommunication de la Maison Folie de Wazemmes.Preuve de ce succès, nos voisins européens nemanquent pas de venir étudier ce concept culturelunique, en vue, parfois, de l’importer chez eux.

E. V.www.mairie-lille.fr/fr/Culture/maisons-folie-tri-postal

Un conceptculturel unique

le Nord crée « la Lille Touch»

[ É D I T O ]

Quand le vent est au nord…Le formidable accueil réservé au film de

Dany Boon attire sur la région l’attention

bienveillante, et inhabituelle,

des médias. Et c’est tant mieux !

Mais la valorisation de son patrimoine

méconnu ou de sa chaleur humaine

reconnue risque de masquer

les mutations et développements

qu’elle connaît.

Heureuse coïncidence : la veille de

la sortie nationale du film, le Bilan 2007

de la Banque de France souligne

la bonne santé économique de la région,

dont les résultats industriels sont parmi

les meilleurs de France.

Par ailleurs, elle est troisième pour

le nombre d’emplois créés par

les investissements étrangers.

Lille Grand Palais s’inscrit dans cette

dynamique, par ses programmations,

ses orientations et engagements

nouveaux, ses aménagements et ses

projets d’extension ; il participe ainsi à

l’attractivité globale de la région et,

bien sûr, de la ville.

Car la région attire : performances,

position géographique et accessibilité,

population jeune, secteurs de pointe,

vocation internationale…

Et la ville attire, pour sa chaleur humaine,

ses offres culturelles, ses aménagements

innovants, pour cette qualité de vie née

d’un projet urbain ambitieux, d’un « art de

ville », selon l’expression de son Maire,

qui est aussi un art de vivre et qui

s’affirmera encore dans les années

à venir.

Cette qualité de vie, qui est une qualité

de ville, nous voulons vous en offrir ici

quelques aperçus, car, en adoptant et

adaptant les mots de Jacques Brel :

Quand le vent est au Nord,

Regardez le changer,

Le plat pays

Qui est le mien.

Frédéric LAMBIN

Président de Lille Grand Palais

Page 3: A la Une 2 - Business

A LA

UNE

MAI 2

008

3

[ D u c ô t é d e c h e z ]

EXPO - Goya

Caprices aux Beaux-Arts…Il y a 180 ans, le peintre et graveur espagnol Franciscode Goya s’éteignait à Bordeaux. Le musée des Beaux-Arts de Lille lui rend hommage à partir d’avril enprésentant l’intégralité de ses Caprices, une séried’estampes satiriques. Amour, religion, société : Goya s’en prend à la sociétéde son temps. «Beaucoup de Caprices vont traiter du thème de la prostitutionou des mariages mal assortis», présente Cordélia Hattori, commissaire généralde l’exposition. «Goya croque des personnages et des situations qu’il a vu,avec une grande subtilité, puisqu’il ne pouvait les attaquer directement. Onretrouve tout le génie de Goya, son talent pour la force d’expression.»Une force qui a traversé le temps et influencé peintres et sculpteurs, jusqu’àaujourd’hui. C’est l’originalité de l’exposition : à côté des œuvres du maîtrecohabitent celles d’artistes contemporains. « On a voulu avoir des artistesinspirés directement par Goya, comme Yasumasa Morimura, un photographejaponais qui reprend les personnages des estampes et se met lui-même enscène» explique Cordélia Hattori. Figures en pâte à modeler, sculptures en verre ou en acier, une quarantained’œuvres contemporaines seront ainsi proposées au public. Une manière de jeterun autre regard sur l’œuvre de Goya.

P. F.« Les Caprices », du 25 avril au 28 juillet 2008 au Palais des Beaux-Arts de Lille.Ouvert tous les jours de 10h à 18h. Fermé le mardi toute la journée et le lundi matin.Entrée : 5 euros (3,50 euros tarif réduit). www.pba-lille.fr

EXPO - Transphotographiques

Lagerfeld au « TRIPO »Du 15 mai au 29 juin, les Transphotographiques s’emparent de lamétropole lilloise. Comme chaque année, de grands photographesexposent à Lille, Roubaix (La Condition publique) et Lambersart (LeColisée). Parmi eux, un nouveau venu : Karl Lagerfeld.

«Mode et Photographie» : c’est le thème choisi par les «Trans» cette année.Un sujet dans l’air du temps pour la région, qui, après avoir été une terre detextile, accompagne les premiers pas des créateurs dans les Maisons deMode à Lille et à Roubaix. Pour leur septième édition, les « Trans » s’offrentun parrain de luxe : Karl Lagerfeld.«On fait venir la plus grande icône», annonce Olivier Spillebout, directeur dufestival, «et on reste fidèle à la politique du festival, qui est de faire venir de grandsphotographes». Car en plus d’être un créateur de mode mondialement connu,Karl Lagerfeld est aussi photographe. « On le sait moins, témoigne OlivierSpillebout, mais Karl Lagerfeld est passionné de photo. Il photographie tout etpas seulement en rapport avec la mode. Beaucoup de choses m’ont surpris».Parmi ces surprises, des travaux sur Versailles ou sur Paris la nuit, qui serontprésentés au Tri Postal. L’exposition rend aussi hommage au travail ducréateur sous forme de rétrospective. «C’est le regard d’une personnalité dela mode sur le sujet » explique O. Spillebout.Pour les amateurs de photos moins sensibles aux paillettes, d’autres trèsbelles expos sont à découvrir : celle de l’Hospice Comtesse, consacrée au

Musée de la mode de Calais, ou celle du Colisée deRoubaix qui revient sur les 80 ans de la Redoute.

P. F.« Transphotographiques », du 15 mai au 29 juin, à Lille,Roubaix et Lambersart. Plus d’informations sur le sitewww.transphotographiques.com

EXPO - Latitudes contemporaines

« Une invitation à se laisser déplacer »«Remettre en cause votre perception du réel » et «questionner votre identitépersonnelle », voici le large programme de Latitudes contemporaines cetteannée. Ce festival dédié à la jeune création chorégraphique est unique en songenre dans la région. Il s’est fixé pour but de sensibiliser le public à la dansecontemporaine, en invitant des artistes réputés internationalement, telRachid Ouramdane mais aussi de jeunes créateurs, comme Antoine Defoortou Halory Goerger.«Le fil rouge, c’est une réflexion de fond sur l’identité personnelle et sociale»explique Pierre-André Poinsignon, chargé de communication du festival. « Lespectacle d’ouverture, « Loin» s’intéresse à la naissance du sentiment d’êtreétranger. Rachid Ouramdane va sur les traces de son père, sous la formed’un voyage dans le temps et dans l’espace. » Autre spectacle attendu, celuidu chorégraphe suisse Gilles Jobin, qui s’appuie sur l’utilisation de voix desynthèse. « Une invitation à se laisser déplacer » selon P.-A. Poinsignon.Treize spectacles seront proposés au cours des deux semaines du festival ainsique des débats avec les chorégraphes.A noter aussi, l’organisation d’un séminaire autour de l’art et des nouvellestechnologies en présence d’artistes, d’industriels et d’ingénieurs.

P. F.

« Latitudes contemporaines », du 12 au 28 juin 2008, à Lille (Maison folie de Wazemmes), Armentières (Le Vivat) et Roubaix (Le Garage). Tarifs : 12 / 7 euros. www.latitudescontemporaines.org

Géry Descamps : un amoureuxde son « drôle de métier »« Il y a un train qui est passé, j'aitrouvé qu'il fallait le prendre. »Géry Descamps, faisait partie desgaleristes lillois présents à LilleArt Fair. Malgré le « lourdinvestissement » que celareprésente, il a décidé de se lancerdans cette aventure pour« réaffirmer la notoriété del’Espace Point Barre, acquérir unenouvelle clientèle et promouvoirles artistes de la galerie ». Maisaussi parce que cela aurait été« idiot de ne pas participer à unetelle foire, à deux pas » de sagalerie. Après des études d'art, GéryDescamps travaille commedirecteur artistique dans plusieursagences de publicité, pendantquinze ans. En 2004, il reprend lagalerie qu'il avait ouverte avec unami. Depuis quatre ans, l'Espace

Point Barre commence à avoir «unepetite notoriété». «J'ai déjà trouvédes CDs d'artistes que je neconnaissais pas sous ma porte»,raconte le galeriste. Ses choix, il lesfait «en fonction de (sa)sensibilité». «Je réagis avec mesémotions, j'aurais beaucoup de malà abriter un artiste que je n'aime pas», explique le galeriste. Car lemétier suppose avant tout d’oser semouiller pour défendre un artiste.Les relations humaines entregaleriste et artistes sontimportantes. «Je me sens trèsproche d'eux, je les jalouse mêmeun peu d'avoir autant de talent!»,affirme Géry Descamps qui est aussipeintre. «Moi aussi j'ai fait le tourdes galeries mes peintures sous lebras, alors je sais ce que c'est…» Mais le rôle du galeriste est aussiplus technique. « C'est un drôle demétier, il y a un côté mécène, unpeu proxénète même ! » plaisante

Géry Descamps. « On est là pourguider les artistes, les aider auniveau commercial. » Mais passeulement. Tous les ans, quand ilpart en vacances, il laisse les clefsde l'Espace Point Barre à desjeunes artistes. « Je trouve çadommage que la galerie restefermée alors je la leur confie. Lesjeunes sont responsables deslocaux, mais ils peuvent y exposerleurs œuvres. » C’est pour cesartistes une véritable opportunité :ce geste gratuit et désintéressé apermis à certains d’entre eux dedécoller. Quant à Géry Descamps,l’artiste qui se cache derrière legaleriste continue à peindre à sesheures perdues. En faire carrière ?Pour l’instant non, il se consacre àla galerie et à dénicher denouveaux talents. « Jem'occuperai de moi plus tard… ».

D. D.www.lilleartfair.comwww.espacepointbarre.fr

Lille Art Fair : le début d’une longue histoire ?Du 24 au 27 avril, Lille Grand Palais a accueilli pour la première fois LilleArt Fair. Avec cette Foire Européenne d'Art Contemporain, fruit d'uneétroite collaboration entre Lille Grand Palais et Strasbourg Evénements,Lille s'inscrit dans le paysage artistique contemporain. Fort de ses 8 000 m2

d’exposition et de ses 13 800 visiteurs, Lille Art Fair affirme sa volonté dedevenir un salon repère. « C'était une première rencontre », affirme OlivierBilliard, directeur artistique de l'événement. « Vu son succès, c'est uneévidence que cet événement sera appelé à se répéter. »

3 8 % d e g a l e r i e s i n t e r n a t i o n a l e s

© Y

Mor

imur

a - C

ourte

sy G

aler

ie T

hadd

aeus

Rop

ac.

© E

rell

Mel

scoë

t.

Page 4: A la Une 2 - Business

Un monde sans textile innovant, c'est un monde sans…

- airbus A380- voies de chemins de fer TGV- plaquettes de frein - tenues de pompiers- maillots de bain en « peau de requin »- lingettes ménagèresA

LA U

NEM

AI 2

008

4

EUROPE > FRANCE > NORD

Et si, l'avenir du tissu consistait en sa disparition ?

Les nouvelles technologies permettent de

virtualiser les etapes de la production

textile : de la conception a la fabrication,

il n'est plus question d'aiguille aujourd’hui.

Zoom sur le Centre Europeen du Textile

innovant, a Tourcoing.

nomie...éc

oMETROPOLE

D’INNOVATION

Comme la Silicon Valley, la zone de l'Union est un

cluster, soit unregroupement, sur unterritoire donné, des

acteurs de l'entreprise, dela recherche et de la

formation pour générer denouveaux produits.

Stéphane VERIN

Qu'est ce qui pèse 15 kilos dans nos voitures, compose 25%de leurs pneus et de leur isolation sonique ? Le tissu. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le textile estprésent partout, « sans que le grand public le sache ».Stéphane Verin, vice-président du pôle de compétitivité Up-Tex, en est persuadé : « le textile a beaucoup évolué ».On retrouve notamment les nouvelles fibres « intelligentes »sous les voies de chemin de fer, avec des « géotextiles »capables de déceler les secousses sismiques et sous la peaulors d'opération de reconstruction osseuse, avec des« texticaments » aux vertus réparatrices.

Si l'avenir du textile se voit placé sous le signe des nouvellestechnologies, l'héritage de l'industrie du tissu se fait encoresentir. Le choix d'implanter le CETI sur le site de l'Union, aucarrefour entre Tourcoing, Roubaix et Wattrelos, n'est pasanodin. « Quand on trace un cercle de 150 km de diamètre,ayant pour centre Lille », révèle Stéphane Vérin, « on couvrela plus grande concentration textile d'Europe : en nombred'emplois, d'entreprises et d'écoles. » Un millierd'entreprises et 25 000 personnes animent le secteur textiledans le Nord-Pas-de-Calais. Le principe fondamental du CETIconsiste à rapprocher les différents acteurs de la recherche,

L'avenir sans fil du textile hautetechnologie se trame dans le Nord

de l'enseignement et de la production au sein d'un « pôle d'excellence » comme seule l'Allemagne en compte en Europe, selon M. Vérin.

Un projet d’envergure

Le « plus gros projet européen de recherche et développementtextile » va s'étendre sur plus de 12 500 m2. « Ses travauxporteront sur le développement de nouveaux matériauxtextiles pour l'automobile, l'aéronautique et le domainespatial, explique le président d'Up Tex, mais aussi lebâtiment, la santé et la sécurité. » Des découvertesaccessibles aux entreprises grâce aux ingénieurs de l'Institutfrançais du textile et de l'habillement présents sur le site.

Ce projet qui pèse 40 millions d'euros mobilise l'Etat, le Conseil régional, la Communauté urbaine de Lille (LMCU)ainsi que différents acteurs privés. D'ici-là, patience, le CETI, « comme le Grand Stade, ne se fera pas en un jour »souffle M. Vérin. Et pour cause, l'ouverture est prévue à l'horizon 2010.

N. G.www.up-tex.fr

Page 5: A la Une 2 - Business

InterviewAlexandra Pisco,première sur lamode à Roubaixet à Lille-SudLa Franco-américaine de 41 ans dirige depuis janvier2008 « Maisons de Mode », une association qui aidedes jeunes créateurs à concevoir, produire et vendreleurs collections, à Roubaix et à Lille-Sud.

Première impression ?

J'ai tout de suite été séduite par ce projet inédit qui consisteà aider les jeunes créateurs à développer leur marque dansdes quartiers populaires qui ont une âme. J'ai vécu un peupartout, en Belgique, aux Philippines et à New-York. Cemélange des cultures, je le retrouve ici, à Lille et à Roubaix.C'est une formidable source d'inspiration pour ces toutjeunes stylistes. Une richesse à préserver.

Premières craintes ?

Je tiens à ce que Lille-Sud ne perde pas sa diversité.J'ai quitté Soho, un quartier new-yorkais squatté par lesgrapheurs, en 1988. Quand j'y suis retournée en 1995 et quej'y ai vu un Gap, j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque.C'est important d'avoir des enseignes qui attirent du monde,mais il faut s'engager sur le long terme pour garder lafraîcheur du quartier.

Première fierté ?

Je crois que les gens vont être très étonnés quand ils vontdécouvrir la collection de Sandra Muendane. Cette styliste du Mozambique, qu'on accueille depuisquelques mois, reflète l'Afrique contemporaine. Elle m'adonné envie de présenter ce qui se fait aujourd'hui sur lesautres continents, loin des clichés. Pourquoi ne pas mettre àl'honneur chaque année une culture différente, sous l'anglede la création contemporaine [email protected]

N. G.

A LA

UNE

MAI 2

008

5

LILLE GRAND PALAISLes 3 et 4 sept. 2008

Salon Tissu Premier Un vent nouveau souffle sur

le prochain salon Tissu Premier.

Les fashion designers ont

rendez-vous en septembre pour

faire leur « marche », rayon

produits frais. Apres avoir brode

en janvier dernier autour du

theme « Feel Free »,

l'incontournable evenement

de la mode pour la grande

distribution se place sous

le signe du developpement

durable. Une manifestation a

ne pas laisser filer...

Vous avez ditubiquitaire ?Le centre commercial V2 à Villeneuve-d’Ascq va passer àl’ère ubiquitaire dès le second semestre de l’année 2008.« Un projet phare qui réunit toutes les entreprises du pôle »,confie Patrick Brunier, délégué général du pôle decompétitivité des industries du commerce et responsable duprojet Lille Métropole Ubiquitaire. Derrière ce nommystérieux se cache un projet ambitieux : permettre à toutepersonne qui le désire de disposer de services marchands etnon marchands où qu’il soit et quand il le veut. Les « citoyens-consommateurs » volontaires auront ainsiaccès à un kiosque de services interactifs via leur téléphonemobile, pour peu que celui-ci bénéficie d’une connexion àInternet 3G ou 3G+.

Les utilisateurs du service pourront ensuite recevoir diversesinformations sur leur téléphone portable : offrespromotionnelles sur les produits des enseignes présentesdans le centre commercial, renseignements sur les horairesde transports ou sur les séances de cinéma, etc. « Nous voulons faire évoluer ce projet avec le désir desconsommateurs et tendre vers une personnalisation duservice », explique Patrick Brunier.

Autre spécificité du système, le consommateur gardetoujours la main sur l’interface. C’est lui qui décide ou nond’accéder à certaines informations. Pour Patrick Brunier,« c’est essentiel car nous voulons maintenir ce lien deconfiance qui unie l’enseigne à son client ». D’ailleurs, lepôle de compétitivité et la CNIL (Commission Nationale del’Informatique et des Libertés) travaillent ensemble afin degarantir une protection totale de la sphère privée desutilisateurs. L’expérience, si elle est concluante, serareproduite dans une rue commerçante à Lille.

>>Pour en savoir plus, rendez-vous à l’InternationalContactless Technologies Forum à Lille Grand Palaisles 11 et 12 juin prochains. www.ictf-forum.com

O. C.

Terminalmultimédia

mobile

Téléphone mobile

Image affichée à pârtir de la lecture du

QR code

Borneinfrarouge

Borne radio ou wifi

Information sur les magasins

Information touristique

Guided’évaluation

en cas d’alerte

Accès libreet permanent

à l’information

Multilangues

Utilisable dans les endroitssouterrains comme les gares

Aide au déplacementPlan de quartier

Etiquette électronique

Plans d’accès

Alexandra Pisco.

Page 6: A la Une 2 - Business

17 et 18 juin 2009 à Lille Grand Palais

Nathalie de Chalus.

PDG de Colloquium.

Plus de 50 ans d’organisation

de Congres professionnels.

TÊTEÀTÊTE . . .

A LA

UNE

MAI 2

008

6

Les 17 et 18 juin 2009, NutrEvent® rassemblera 2 500 acteurs publics et privés du secteur de laNutrition, via un partenariat original entre unPôle de Compétitivité - Nutrition SantéLongévité - un Professionnel de l’Événementiel- Lille Grand Palais - une Agence deDéveloppement - Eurasanté et le spécialistedes congrès scientifiques et médicaux dedimension Internationale - Colloquium.Nathalie de Chalus, PDG de Colloquium, nousparle de son activité.

Quelle est l'originalité du projet NutrEvent ?Natalie de Chalus : Outre le fait que la nutritionsouffrait de l'absence d'un événement majeur regroupanttous ses acteurs, NutrEvent présente l'originalité d'êtrefondé sur la base d'un partenariat entre public et privé.Au côté de Colloquium se trouvent Lille Grand Palais, lepôle de compétitivité nutrition santé longévité, pôlerégional à Lille, et candidat au statut de pôle à vocationmondiale, et l'agence de développement Eurasanté.L'originalité de tels partenariats est de faire bouger lesfrontières des entreprises pour ne plus former qu'uneentreprise virtuelle commune.

Cela ne suppose-t-il pas de bien se connaître,pour qu'une telle entreprise rencontre le succès ?N. d. C. : Tout à fait. Ce type de projet demande dutemps pour être mis en place. Et ce temps permetnotamment de mieux se connaître. Mais Colloquium estprésent un peu partout en Europe, et aussi à Lille. Nous connaissons bien Lille Grand Palais, avec qui nousavons déjà eu l'occasion de collaborer. Nous savons

pouvoir compter sur leur très bonne organisation et leprofessionnalisme de leur équipe.

De votre côté, vous pouvez vous prévaloir d'unelongue expérience dans l'organisation des congrès...N. d. C. : Colloquium existe en effet depuis 1951. C'estle plus ancien organisateur de congrès professionnelsen France. Nous faisons aussi partager notre savoir-faire auprès d'associations de professionnels, que nousencadrons dans la gestion et le développement, en lesaidant entre autres à organiser des congrès. Cela demande parfois cinq à six années de travail enamont. Il faut réfléchir au contenu de l'exposition, enmaîtriser les différents formats et l'aspect créatif. Il fautaussi boucler un budget, et Colloquium partage à ceniveau son expérience du fundraising.

Des mois, voire des années de travail, pour des événements de seulement quelquesjours, n'est-ce pas un peu frustrant ?N. d. C. : C'est vrai, même s'il y a encore trois mois detravail après le congrès pour faire les comptes et le bilan.Le lendemain de l'événement, il y a toujours un petitcontrecoup. On se sent orphelin de son bébé. Après leprojet, la tension retombe. Mais c'est très éphémèrepuisqu'on est rapidement dans l'excitation des autresprojets en cours. La grosse satisfaction du travail dans lelong terme, c'est le plaisir de se consacrer à quelquechose en ayant la possibilité de le voir se réaliser. C'est laconcrétisation d'un imaginaire. C'est vraiment trèsmotivant pour les équipes.

J. B.www.nutrevent.com

{Focus}

La première édition de

NutrEvent se tiendra

les 17 et 18 juin 2009,

à Lille Grand Palais.

L'événement annuel, centré

sur l'innovation et la

réglementation en nutrition,

a pour objectif de réunir

les acteurs de la recherche,

de la formation, de l'industrie,

de la consommation, et d'en

faciliter le dialogue.

NutrEvent combinera

une convention d'affaires et

de transfert de technologie,

un salon, un congrès et

une convention de

recrutement.

Il ambitionne de devenir

l'événement européen leader

dans ce domaine.

Page 7: A la Une 2 - Business

A LA

UNE

MAI 2

008

7

Assister aux rencontres du LOSC en compagniede plus de 50 000 spectateurs les pieds au sec,protégé par un toit rétractable ? Un rêve qui devraitdevenir réalité à l’horizon 2012 avec la construction dufutur Grand stade. Un investissement de plus de 700millions d’euros pour un projet ambitieux qui va bienau-delà du simple stade de football.

Grâce à sa modularité, le Grand stadeaccueillera de nouvelles manifestations au seinde la métropole lilloise : rencontres internationalesde basket, de handball, la coupe Davis de tennis etmême les groupes de musique en tournée grâce à uneacoustique spécialement étudiée.

Ce projet s’inscrit également dans le cadre dudéveloppement de la communauté urbaine. Plus de 170 millions d’euros seront ainsi consacrés àl’accessibilité du site de la Borne de l’espoir àVilleneuve-d’Ascq où sera bâtie l’enceinte(amélioration du réseau routier, création de couloirs debus, doublement de la ligne de métro).

L’emploi profitera également de la construction duGrand stade. Ainsi, près de 10% des personnestravaillant sur le chantier seront des chômeurs delongue durée. « On va développer un véritable parcoursd’insertion professionnelle afin d’aider des personnesen difficulté à trouver un emploi stable », confie

Frédéric Bogaert, chargé de projet Clause d’insertion à la Maison de l’emploi de Lille. Par ailleurs, la gestionet l’animation du site nécessiteront l’embauche de 150 personnes.

Le Grand stade n’est certes pour l’instant visible qu’en image de synthèse, mais on imagine déjà sonrayonnement sur la métropole lilloise.

>>Pour plus d’infomations, voir le site :www.lillemetropole.fr

O. C.

Le stadede l’ambition !

MODU L A R I T É E T A DA P TA B I L I T É

spectacle pour rehausser le tout. Avec 10 000 m2

supplémentaires, qui s'ajouteront aux 45 000 m2 déjàexistants, Frédéric Lambin espère attirer encore plus declients sur le plan international. Des clients déjà séduitspar la situation centrale de Lille Grand Palais. Dans uneville elle-même marquée par sa situation névralgique enEurope. Proches de Paris, Londres ou Bruxelles, la ville deLille et Lille Grand Palais, en véritable synergie,bénéficient d'une grande accessibilité. Avec une moyennede 85% de taux de remplissage, l'agrandissementpermettra donc d'accueillir plus de clients, « les petitscomme les grands », selon Frédéric Lambin. Car le maîtremot reste « modularité ». La magie s'opère à l'aide decloisons amovibles, qui permettent de façonner lesespaces disponibles à l'image, et à la taille, de la clientèle.

Un projet de terrassevégétale

En attendant, les équipesde Lille Grand Palais ontoptimisé au maximum lesespaces disponibles.Depuis fin janvier 2008 unnouveau lieu deconvention etcommercialisé,

modulable en huit sallesou quatre entités, etpropice aux séminairesd'entreprise, auxcocktails ou mini-concerts. « Le terrainétait en jachère, maismaintenant, le foncier niveausol est bloqué », explique VincentFourmestraux, directeur techniquede LGP.

De même, la salle Jeanne de Flandre, salle multiservicede 1 500m2, a été rénovée à l'été 2007. Avec l'apport de...cloisons amovibles. « La salle, trop grande, était sous-occupée ». Dernier projet, encore en cours, et pas le plussimple, la terrasse dans le prolongement de la salleJeanne de Flandre. Ce potentiel espace de 700m2, avecvue sur Lille s'il vous plaît, et une barrière végétale enprévision pour protéger les gens du vent, seraithautement appréciable pour les clients fumeurs.

Tout ces travaux témoignent, selon Frédéric Lambin,« d'un succès construit. On connaît les recettes de notresuccès. Notre équipe, toujours en réflexion, est animéed'une belle tension, permanente. Les clients le sentent etreviennent. »

J. B.

Une nouvelle surface d'exposition de 10 000 m2 prévuepour l'horizon 2011-2012, l'aménagement de 1 500 m2

d'espace de convention, la rénovation complète de la salle Jeanne de Flandre et de sa terrasse... Les équipes de Lille Grand Palais (LGP) paufinent leurforce de proposition au service de leurs clients.

« Lille Grand Palais sera certes plus grand, mais aurasurtout plus de possibilités », précise tout de suiteFrédéric Lambin, président de LGP, lorsqu'il évoque lechantier d'élargissement. « Nous ne sommes pas qu'unsimple loueur d'espace, nous sommes un créateurd'événements. » Lille Grand Palais peut donc, selon lesenvies, concocter des congrès, qu'il saupoudreallègrement d'une exposition, avec une pointe de

© M

ax Le

roug

e, Li

lle M

étro

pole

Com

mun

auté

Urb

aine

.

Lille Grand Palais voit la vie en... grand

Page 8: A la Une 2 - Business

A LA

UNE

MAI 2

008

8

Les 5 sensLA VUE : Du haut de ses 105 mètres, lebeffroi est le « phare » de Lille. Depuis 1932, il éclaire la ville et ses environs sur unetrentaine de kilomètres. Descendez la ruede Paris de nuit et laissez-vous guider par lalumière, c’est là que vous mesurerez toute lasplendeur de l’édifice.

L’OUÏE : À Lille, les cloches ne sonnent pas,elles chantent. Depuis 1546, le carillon dubeffroi de la Chambre de commerce berce lavie des passants au son d'une ritournellebien connue composée par le poèteAlexandre Desrousseaux. « Dors min p’titquinquin, min p’tit pouchin, min gros rojin »,comme le fredonnait en 1853 une dentellièreà son fils, sans se douter que cette chansondeviendrait l'hymne de la classe ouvrière.Grand'Place : 25 cloches pour un P'tit Quinquin

LE TOUCHER : Effleurer d'une main lestrésors des bouquinistes de la vieilleBourse. Caresser les vieilles reliures,choisir un ouvrage ancien. La vieille bourseest un des plus beaux bâtiments de Lille. A découvrir, le temps d'une flânerie à larecherche du livre perdu.

L’ODORAT : Avec une famille dans lefromage depuis 1907, Philippe Olivier aappris à dompter « un produit vivant etsaisonnier ». Après un tour de France desfromages pendant lequel il a connu « leplaisir de travailler avec des hommes dumonde rural », il est devenu un historien desfromages culturels du Nord-Pas-de-Calais. Adresse : 3, rue du curé St Etienne, dans leVieux-Lille.

LE GOÛT : Visiter Lille sous la pluie, ça a soncharme. Mais on n’a parfois qu’une envie :se mettre à l’abri avec un bon chocolatchaud. Chez Kokoa, les frileux trouverontune ambiance accueillante, un décorchaleureux… et de délicieux chocolatschauds. Et pas de panique, si le soleil est aurendez-vous, Kokoa est aussi réputé pourses savoureuses glaces maison !Adresse : 5, rue des sept agaches, à Lille.

Lille : vice-capitaledu bonheurselon Psychologiesmagazine

Dans son édition de mars 2008, un sondageCSA/Psychologies magazine tord le couaux préjugés sur le Nord. A la question « Etes-vous heureux dansvotre ville ? », les lillois arrivent en deuxièmeposition. Ce qui leur plaît chez eux ? Leslieux de convivialité chaleureux, l’entraideentre voisins, l’offre culturelle… Le sondage montre également que 82% deslillois plébiscitent leur ville pour sespossibilités de rencontres amoureuses.Enfin on comprend mieux, mesdames etmessieurs les lillois, pourquoi vous y êtes siheureux ! (cf. Psychologies magazine demars 2008)

D.D.

Laruedebethune

Un melting pot bien lillois

Lille Grand Palais 1, boulevard des Cités Unies59777 EURALILLETél. 33 (0) 3 20 14 15 16 - Fax. 33 (0) 3 20 14 14 14Internet : www.lillegrandpalais.comE-mail : [email protected]

Retrouvez-nous sur www.lillegrandpalais.com

à la une

LIL

LE

GR

AN

DP

AL

AIS

Ambiance kitsch et tradition chez unvendeur de gaufres et croustillons. Deuxmètres plus loin, luxe et modernité auxGaleries Lafayette. Briques rouges contrenéons multicolores, façades des années1930 contre verrières flambant neuves :c’est la rue de Béthune. Dans cette rue,éponyme de la ville vers laquelle elle tend,les contrastes sont nombreux. Au cœur du quartier piétonnier de Lille, misen place en 1973, la rue de Béthune relie laPlace de la République, siège du Palais desBeaux-Arts, à l’Eglise Saint Maurice. Cette rue commerçante remporte la palme dela fréquentation. Chaque samedi, elle voitdéfiler plus de 80 000 passants. Jeunes,adultes, couples, familles : c’est le point derendez-vous des lillois le week-end. Preuvede son succès, la rue de Béthune est ladeuxième rue commerçante la plusfréquentée de France. Cette rue piétonne a pendant longtempsattiré les porte-monnaie moins remplis des

lillois, les plus garnis lui préférant lesboutiques huppées du Vieux-Lille. Septembre2007 : les Galeries Lafayette s’y installent.Depuis, la rue de Béthune attire une pluslarge clientèle. Le résultat? Un melting potbien lillois de jeunes et moins jeunes de tous

les milieux sociaux. La rue de Béthune estdevenue l’un des rares endroits où l’on peutacheter trois pains au chocolat pour 1,80 euros et, quelques mètres plus loin, unerobe de marque à plus de 500 euros!

D.D.

Directeur de Publication : Frédéric Lambin.

Comité de rédaction : Aurélien Binder, Philippe Crépel, Vincent Fourmentraux, Christophe Gabreau.

Rédaction : Joseph Bancaud, Olivier Cougard, Diane Desobeau, Pauline Froissart,

Nathalie Gros, Elodie Vialle,Michel Bernaert, Aurélien Binder, Mikaël Henriot.

Création-conception : Aurélien Binder, Mikaël Henriot.

Dépôt légal : mai 2008.

N° ISSN 1630-179 X : Imprimé sur papier recyclé.

Crédit Photos : maxime dufour photographies, www.maximedufour.net,Lille Grand Palais/Max Lerouge, Lille Métropole Communauté Urbaine/Y Morimura/ Erell Melscoët.

Et Lille devint une ville sexy…

Votre mission ? Faire découvrir - et aimer - notre ville aux entreprisesqui viennent y travailler, le temps d’un colloque.

Une visite type ? Les gens ont souvent peu de temps pour découvrir laville. Nous organisons les visites en fonction de leurs attentes et deleurs envies. Avocats, cadres ou responsables associatifs : pour chacun,la découverte de Lille est préparée sur-mesure. Même s’il y a quelquesincontournables: le Palais des Beaux-Arts, le musée La Piscine à Roubaix,et parfois un détour éclair en Belgique.

Votre plus belle réussite ? Avant d’arriver à Lille, les personnes quenous accompagnons imaginent souvent une ville triste et pluvieuse.Mais la plupart du temps, elles sont charmées par l’architecture, leslumières de la Grand’Place, les rues pavées de la vieille ville. Du coup,Lille est de plus en plus choisie pour recevoir des congrès, devant desvilles comme Dublin, Milan… et même Barcelone.

Le tourisme d’affaire connaît un boom sans précédent à Lille. Et l’effet« Dany Boon » n’y est pour rien : bien avant le succès du film, la capitalenordiste était plébiscitée pour l’organisation de séminaires. Illustrationde ce succès avec Grégoire de la Fouchardière, à la tête de LilleInternational Travel, une agence de voyage spécialisée dans l’accueilde congrès et opérations incentive à Lille.

CONGRES� 30/05 au 1/06 : Congrès national APEL.� 6 au 8/07 : 14th Symposium

Mammographicum.� 12/09 : conférence de rentrée du

barreau de Lille.� 17 au 19/09 : 40ème congrès ATTF et

39ème salon de l'équipement territorial.

� 16 au 17/09 : forum GMES, global monitoring for environment and security.

� 22 au 27/09 : XXVIèmes journées de la société de l'information psychatrique.

� 1er au 4/10 : 25ème congrès de la sociétéd'endocrinologie

EXPOS/SALONS� 10 au 12/06 : Environord.� 3 au 4/09 : Tissu Premier.� 9/09 : LIFE (Lille international forum of

entrepreneurship).� 8 au 10/09 : CRÉER, le salon des créateurs etdirigeants d’entreprises.� 1er au 11/11 : Amenago.A

ge

nd

a