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EXPOSITION8 AVRIL

17 SEPTEMBRE2017

Dossier pédagogiqueà l’attention des enseignants, des animateurs et des éducateurs

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Présentation de l’exposition

Parcours de l’exposition

Costumes de scène et costumes de ville ont un processus de création identique mais ne servent pas les mêmes buts. Au théâtre, l’approche du costume est triple. Il souligne les caractéristiques, désigne le rôle, s’insère dans l’atmosphère de l’ouvrage, tout en ayant un code chargé de significations.Le costumier et son équipe réalisent les costumes au service du metteur en scène pour que les spectateurs découvrent une histoire. Ils doivent composer avec les impératifs du rôle et de confort pour l’interprète, et les démesures propres à la scène.À la ville, le vêtement habille avec ou sans ostentation son propriétaire, signifiant son appartenance sociale.Le styliste présente ses créations sous son nom dans le but de les vendre au bénéfice d’une marque.Cette exposition ne cherche pas à comparer l’histoire de ces deux modes d’expression pendant trois siècles mais à faire apparaître les moments où leur articulation fait sens et à mettre en valeur la naissance de nouveaux processus.Sait-on que la mode doit à la scène l’évolution des manches sous la Restauration ? Que le collet et la ligne Art nouveau ont probablement été lancés par Sarah Bernhardt, dans la lignée de la promotion des actrices en mannequins pour les maisons de couture au XIXe siècle ? A partir de 1910, opéras et Ballets russes inspirent Paul Poiret et Jeanne Lanvin, tandis

que les peintres et décorateurs Léon Bakst et Natalia Gontcharova deviennent stylistes, comme Charles Bianchini dans les années 1890. Au XVIIIe siècle, à travers un jeu de miroir, robes et habits de cour sont exhibés au théâtre. Au siècle suivant, les comédiennes exigent d’avoir la silhouette de leur temps.Le XXe siècle témoigne de l’union entre couture et scène. Balenciaga, Balmain, Yves Saint Laurent, Jean Paul Gaultier, Karl Lagerfeld, Thierry Mugler, Christian Lacroix signent les costumes de célèbres mises en scène. En parallèle, la mode de la rue fait son entrée sur les planches avec le vêtement de Monsieur et Madame tout le monde.Si, à chaque siècle, les échanges entre modes de ville et de scène sont légion, leur articulation diffère, justifiant une approche chronologique. Pourtant, il est des domaines et des habitudes qui transcendent le temps, comme l’écho de l’actualité théâtrale dans le commerce de la mode, le rôle des grands couturiers ou encore l’emploi des actrices comme mannequins. Dans une démarche inédite, cette exposition renouvelle l’histoire de la mode et du costume de scène grâce aux regards croisés portés sur l’une et l’autre, expliquant ainsi la manière dont ces jeux d’influences se sont exercés au fil du temps. (Catherine Join-Dieterle et Sylvie Richoux, commissaires de l’exposition)

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— Salle 1En introduction, cinq tenues et des maquettes posent la question des relations entre le théâtre et la ville : comment se manifestent ces influences ? Sont-elles d’égale importance ? Distingue-t-on immédiatement une tenue de ville d’un costume de théâtre ? Le travail des costumiers diffère-t-il de celui des couturiers ?

Le XVIIIe siècle, jeux de miroir— Salles 2 et 3

Que ce soit avec la robe volante (Palais Galliera) puis les habits et robes de cour (Musée des Tissus de Lyon), comédiens et personnages fortunés sont vêtus de la même façon. Certains rôles dits comiques et les héros perpétuent au contraire la tradition vestimentaire du XVIIe siècle (gravure de Dugazon, CNCS). Les trois courants de l’exotisme si présents à la scène : turquerie (caftan de 1811, Comédie-Française), nostalgie du « bon vieux temps » et paysannerie (déguisement de la princesse Murat qui en perpétue le souvenir v. 1890, Palais Galliera)

influencent légèrement la mode. Vers 1780, pour les tragédies à sujet antique, le costume de scène devient l’expression du rôle sous l’influence du néoclassicisme et s’éloigne des tenues de ville. Il faut attendre le Directoire pour que les dames reprennent les robes vues à la scène (Robe parée, Château-Chinon). De leur côté, les députés (Conseil des Cinq-Cents) revêtent une toge (Prince de Ligne), très proche de celle de Talma dans Le Brutus de Voltaire

(Comédie-Française).

Le XIXe siècle et la passion de l’historicisme

— Salle 4À l’époque romantique, le théâtre joue un rôle primordial.Sous l’influence des drames à sujet médiéval ou renaissant, l’historicisme se manifeste sur les

manches - crevés, bouffantes, gigot… - des tenues féminines (collection G. Labrosse). Ces nouveautés sont testées lors des bals costumés (Quadrille de Marie Stuart, Bibliothèque de l’Opéra, puis coll. F. Blanchet). La souple robe blanche alors à la mode inspire en 1832 le tutu pour le ballet La Sylphide.

— Salles 5 et 6Dans la seconde moitié du siècle, cet historicisme conduit des directeurs de théâtre à acquérir pour les acteurs des habits d’homme anciens (CNCS / Comédie-Française). Peu après les dames transforment pour leur propre usage des habits du XVIIIe siècle (jaquette, Palais Galliera). Avec le développement de la couture à partir de 1880, le pouvoir conféré aux actrices entraîne l’apparition de vêtements de ville. C’est Sarah Bernhardt qui popularise après les avoir revêtus sur scène la cape devenue collet (Château - Chinon) et le déshabillé. La ligne en S, si fréquente dans les arts décoratifs, est probablement entrée dans la mode sous l’influence de Sarah Bernhardt, comme le rappelle sa caricature par Cappiello. En effet vers 1880, une maladie d’estomac fait perdre à la célèbre actrice sa taille fine qu’elle cache par une sorte de panseron, bientôt adopté par tous les couturiers.

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De la Belle Époque aux années 30 : jeux de pouvoir— Salles 7 et 8Au début de la Troisième République, la presse de théâtre et de mode devient l’intermédiaire entre la scène et la ville et les actrices des agents publicitaires des maisons de couture et des fédérations de mode (ensemble de Cléo de Mérode, Arts décoratifs). Habillant les comédiennes à la ville comme à la scène, les couturiers sont aidés des

photographes qui immortalisent les jeunes femmes dans leur

rôle et dans leurs tenues de ville. Les placards publicitaires des célèbres griffes imprimés dans les

programmes de la Comédie-Française signalent que fournisseurs et couturiers

habillent, chaussent, coiffent des actrices.

Théâtre et haute couture au XXe siècle, un mariage consommé.— Salles 10 et 11A Paris, la révolution des opéras et des

Ballets russes entre en résonnance à partir de

1908 avec les créations de couturiers comme

Paul Poiret et Jeanne Lanvin. Poiret a été très marqué entre autres par Shéhérazade (déguisement, collection privée) et Ivan le terrible (nappe russe transformée en robe, Palais Galliera). Coupe, motifs, techniques influencent Jeanne Lanvin. La robe de style qu’elle décline longtemps est très probablement née des tonnelets-jupettes portés par les danseurs des Ballets russes. Entre 1918 et 1926, Lanvin est aussi très sensible aux motifs graphiques présents sur les tenues des Ballets russes comme les losanges (cape, Patrimoine Lanvin), les damiers repris de Bakst auteur des costumes de L’Après-midi d’un faune, (tunique de nymphe, Opéra national de Paris).

Les techniques de couture employées au théâtre retiennent aussi l’attention de Lanvin. Ainsi sur la robe Véronique, (esquisse et échantillon, Patrimoine Lanvin) des applications de tissus différents créent de grosses lentilles dans l’esprit des manteaux de La Kovantchina créée en 1913. Des costumiers tels Natalia Gontcharova et Léon Bakst, tous deux dessinateurs pour les Ballets russes le deviennent aussi pour la ville.

Les couturiers-costumiers— Salles 9 et 12 Innombrables sont les couturiers à avoir répondu aux sollicitations des théâtres pour des pièces contemporaines mais aussi à sujet historique (costumes de Doucet, Laferrière, Redfern…) Chaque actrice ayant son couturier, une certaine incohérence règne dans la scénographie. Dans l’entre-deux guerres, les couturiers conçoivent des costumes qu’ils ne réalisent pas toujours cette tâche revenant au costumier du théâtre ou à des spécialistes. Mais à l’inverse, Charles Bétout, costumier de la Comédie- Française entre 1919 et 1939, peut concevoir des maquettes mises en œuvre par la maison de couture retenue par la comédienne.

Les intentions scénographiques

— Notes pour le vocabulaire scénographique de l’exposition Modes ! À la ville, à la scènePour répondre à l’aspect scientifique de l’exposition, tout en démonstrations et comparaisons, la présentation offre aux visiteurs un cadre de sensations de mode et de théâtre avec un code visuel fort.La scénographie, pour dessiner l’espace, choisit un vocabulaire commun aux deux mondes présentés, une référence au paravent qui est là pour le respect d’une intimité, pour faire écran dans la mode et qui au théâtre sert « d’adorable bouclier » pour des actrices dans « les comédies de paravent ».Tout le long des murs des salles, un chahut de feuilles de paravents est déployé et retient l’attention,

conduit le regard vers la linéarité des grandes vitrines thématiques et joue dans sa diversité graphique, ses supports médiatiques, le propos de l’exposition « à la ville, à la scène ». Maquettes épinglées, focus sur des détails de costumes, mystère des photos, ombres chinoises, silhouettes à taille humaine, écrans de vidéo et publicité cohabitent et interprètent le propos et le relie aux pièces des vitrines.Au final, dans une revendication active et bienveillante au milieu de pancartes, juchées sur des tabourets, une assemblée de costumes historiques de théâtre fait surgir, en musique, un défilé dans le blanc de l’espace que des silhouettes sur des grandes échelles tentent d’effacer en peinture.(Alain Batifoulier / Simon de Tovar, scénographes de l’exposition)

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Pistes de travail et références

Toutes ces références peuvent être abordées avant ou après la visite et l’atelier. D’autres références et pistes de travail autour du CNCS, de la scène et du costume sont réunies dans les dossiers ressources des expositions précédentes, à voir sur http://www.cncs.fr . Des ressources complémentaires et des activités sont accessibles également à tous sur le site « des ateliers numériques » : http://crdp-cncs.ac-clermont.fr/ .

Pistes de travail

Histoire et évolution du costume de scène, du vêtement (forme, valeur, symbolique, processus de création)Codes et signification du costume de scène Codes vestimentaires et appartenance socialeMétiers de la mode et du costume (costumiers, couturiers, styliste, designer…)Industrie de la mode (marketing, publicité, ambassadeurs de la mode, phénomène de « starisation », argument commercial…)L’évolution du statut de la femme à travers le vêtementArt et sociétéAuthenticité et historicismeLe sport et la mode

Références mode, scène, histoire des arts et culture humaniste…

Costumiers, couturiers et maison de coutureCharles Bianchini, Léon Bakst, Jacques Doucet, John Redfern, Paul Poiret, Jeanne Lanvin, Coco Chanel, Balenciaga, Pierre Balmain, Yves Saint Laurent, Jean Paul Gaultier, Karl Lagerfeld, Thierry Mugler, Christian Lacroix…

Artistes de de la scène ayant influencé la modeTalma, Marie Taglioni, Sarah Bernhardt, Réjane, Cléo de Mérode, Cécile Sorel…Vocabulaire du costume Panier, robe volante, robe de cour, caftan, robe parée, toge, panseron, manches (ballon, bouffantes, crevés, gigot…), tutu, habit, collet, ligne en S, engageante, tea gown, redingote, tournure, broderie…

Arts du visuel Jean Bérain, Louis-René Boquet, Antoine Watteau, François Boucher, Jacques-Louis David, les peintres impressionnistes, l’art nouveau, l’art abstrait, formes - lignes - couleurs (losanges, damiers…), le futurisme, Piet Mondrian, Sonia Delaunay, les marionnettes…

Histoire, culture et sociétéLa Belle Epoque, les opéras et les ballets russes, l’exotisme dans l’art, les turqueries, le néoclassicisme, l’Antiquité, le Conseil des Cinq-cents, l’époque romantique, les grandes périodes de l’histoire de France du XVIIIe et XIXe siècle (le Directoire, le Consulat, l’Empire, la Restauration...), les congés payés, les activités de loisirs, les bals costumés, les Menus Plaisirs et peintres du roi (Louis-René Boquet), les revues de mode…

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Une histoire de la mode féminine1715

Port de la robe volante ou battante. Elle est à demi-fermée sur le devant laissant apparaître

le corps à baleines. Portée sur un panier circulaire. Les

plis dans le dos partant de l’encolure sont connus

aujourd’hui sous le nom de « plis à la Watteau ».

1735La robe à la française garde de la mode précédente les « plis à la Watteau ». La jupe assortie au manteau repose sur un panier de forme ovale. Le corsage

est ajusté sur le devant et sur les côtés. Les manches

« en pagode » sont ornées d’engageantes amovibles de dentelle ou de mousseline de coton brodé.

1760Fondation de la manufacture royale de toiles imprimées à Jouy-en-Josas par Christophe-Philippe Oberkampf.

1770Les formes se diversifient, influencées par un exotisme plus ou moins lointain : robe-redingote et robe à l’anglaise, robe à la polonaise, à la circassienne, à la turque, à la levantine…

1773Installation de Rose Bertin, marchande de modes, rue Saint-Honoré. Introduite à la cour, Marie-Antoinette la qualifie « ministre des modes ».

1778Lancement de la Gallerie des modes et costumes français, gravures dessinées d’après nature.

1793Le peintre David propose sans succès pour le citoyen français un costume inspiré de l’Antiquité.

1797La manufacture de toiles imprimées d’Oberkampf adopte l’impression au rouleau.

1795La silhouette devient à « l’antique » : taille haute, cotonnade blanche, abandon des paniers et des corps à baleines.

1797-1839Apparition de l’une des premières revues de modes illustrées françaises, le Journal des Dames et des Modes.

1798Joséphine Bonaparte et ses amies mettent à la mode le châle cachemire.

1801Le Lyonnais Joseph Marie Jacquard met au point le métier à tisser.

1805L’Impératrice Joséphine habillée par le célèbre marchand de mode Leroy suscite l’admiration.

1812Retour au costume de la Renaissance avec la mode « préromantique ». Les manches des robes sont pourvues de crevés et de bouillonnés. La taille est de retour à sa place d’origine. La jupe évasée comporte sur le bas des bourrelets, des volants et des bouillonnés.

1824Ouverture à Paris de La Belle Jardinière, premier magasin de confection de série.

1829Installation de La maison Lefébure, fabricant de dentelles de qualité, à Bayeux

1830Place à la mode « romantique » avec des « tailles de guêpe » soulignées par des corsets. Le volume est

1745-1764La marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, a une grande influence sur les arts et la mode.

1746François Boucher, La Marchande de mode.

1759Louis XV lève la prohibition sur la fabrication et la commercialisation des indiennes dans le Royaume. Nantes deviendra la capitale de l’indiennage avec plusieurs manufactures.

Collection Nationalmuseum, Stockholm

Collection Alte Pinakothek, Munich

1756François Boucher, Portrait de Madame de Pompadour.

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apporté par des manches aux formes variées et une jupe en cloche.Invention de la première machine à coudre par Barthélemy Thimonnier.

1831Révolte des canuts à Lyon. Les ouvriers de la soie refusent et détruisent les métiers à tisser Jacquard.

1832Impression des tissus à la planche en plusieurs couleurs simultanément grâce à la « perrotine ».

1833-1922Le Journal des Demoiselles devient l’une des revues de mode les plus diffusées du XIXe siècle.

1839Naissance officielle de la photographie.

Vers 1840Application du système Jacquard au métier à tulle permettant la fabrication de la dentelle mécanique.

1850La « suffragiste » américaine Amélia Bloomer lance la mode du pantalon bouffant porté sous une robe raccourcie à hauteur du genou le « bloomer ». Il sera adopté par les cyclistes de la fin du siècle.

1852Ouverture du Bon Marché, premier grand magasin en Europe.

1855Ouverture des Grands Magasins du Louvre.Succès de la machine à coudre à l’Exposition universelle à Paris.

1858Ouverture à Paris de la maison de Charles-Frédéric Worth, couturier français, inventeur de la haute couture.

Vers 1860Essor de la confection grâce à la diffusion de la machine à coudre.

1860-1937Parution de La Mode illustrée, journal de la famille.

1869La crinoline cède la place à la tournure ou « faux-cul ». Ouverture de La Samaritaine.

1874-1876La tournure subsiste sous l’aspect d’une queue d’écrevisse. La période se caractérise par l’emploi d’étoffes riches et très ornées.

1874La jupe ronde forme une cloche, répondant à d’imposantes manches « gigot ».

1881L’anglais John Redfern invente le costume-tailleur pour femme.

1883Emile Zola écrit un roman qui s’inspire des grands magasins parisiens Au Bonheur des dames.

1884-1886

Georges Seurat, Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte.

1891-1938Utilisation de la reproduction directe de photographies de mode dans la revue La Mode pratique.

1891Fondation de la maison de couture Jeanne Paquin rue de la Paix à Paris.

1895Ouverture de la maison de couture des Sœurs Callot rue Taitbout.Mort du couturier Charles-Frédéric Worth. La maison Worth est reprise par ses deux fils.

1896Ouverture des Galeries Lafayette.

1898Incarnée par la comédienne Sarah Bernhardt, la silhouette adopte la ligne sinueuse contemporaine de l’art nouveau, le corps féminin en S.

1898-1914 Le Théatre : magazine culturel français

Vers 1865Caroline Reboux est nommée modiste officielle de la cour impériale. Elle fait du chapeau un accessoire indispensable de la mode féminine.

1865Ouverture des magasins du Printemps.

Claude Monet, Le Déjeuner sur l’herbe.© Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Collection Art Institute, Chicago

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1900Un pavillon entier occupé par vingt maisons de haute couture à l’exposition universelle de Paris. Sarah Bernhardt interprète un rôle masculin, L’Aiglon, pièce de théâtre d’Edmond Rostand.

1906Le buste se redresse progressivement avec le corset, le port d’un aplatisseur de poitrine et d’une petite tournure.

1907Paul Poiret s’inspire du Directoire et

libère la femme du corset avec une ligne droite.

1909Fondation de la maison de couture Jeanne Lanvin. Première saison des Ballets russes au Châtelet à Paris.

1910Installation de Gabrielle Chanel comme

modiste rue Cambon à Paris. Premières usines de fabrication de viscose, des fibres artificielles cellulosiques qui concurrencent la soie naturelle.

1911Réjane tient le rôle principal de Madame Sans-Gêne, film réalisé par Henri Desfontaines et André Calmettes.

1913Gabrielle Chanel ouvre une boutique à Deauville.Les Ballets russes font scandale avec Le Sacre du printemps au théâtre des Champs-Elysées (musique d’Igor Stravinsky, chorégraphie de Vaslav Nijinsky).

1914Disparition du corset et jupe au-dessus de la cheville, formes droites plus adaptées à une vie active.

1920 Éprise de mouvement et de liberté, la garde-robe féminine se simplifie la journée : formes droites, robes plus amples et courtes, portées avec des bas de soie de couleur chair. Le soir : tenues plus décorées notamment avec de la broderie et des couleurs plus vives.

1930 Retour de la sophistication, de la féminité et du classicisme avec les longues robes fuselées d’une extrême virtuosité de coupe.Le pantalon est introduit dans la garde-robe grâce au pyjama de plage.

1940La garde-robe est plus restreinte en raison de la pénurie des matières premières. Les jupes sont plus courtes et la taille très marquée. Nombreux accessoires complètent la silhouette (chapeaux, turbans, chaussures à semelles compensées, sacs).

1947La silhouette féminine « New-Look » de Christian Dior marque l’histoire de la mode.

1950Age d’or de la haute couture parisienne : les vêtements sont créés aux mensurations de la cliente dans les plus belles matières avec des savoir-faire exigeants.Avec les congés payés, essor d’un nouveau genre : le sportswear.

1960 Le prêt à porter produit plus vite, en grande quantité et moins cher, il concurrence la haute couture. La mode s’adapte à une société de mixité et de loisirs.

1970Le pantalon est le grand gagnant : coloris vifs, imprimés voyants, taille basse, taille plus classique, « pattes d’éléphant » dans la garde-robe masculine et féminine.

1903Paul Poiret fonde sa maison de couture rue Auber à Paris.

Leonetto Cappiello, Caricature de Sarah Bernhardt, Le Théâtre II.

1921Piet Mondrian, Composition en rouge, jaune, bleu et noir.

Collection BnF BMO, Paris

Collection Musée municipal, La Haye

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BibliographieHISTOIRE ET COURANTS ARTISTIQUESCOLLECTIF (sous la direction de) CAUDE E., DE LA GORCE J., SAULE B., Fêtes et divertissements à la cour (catalogue), Gallimard, 2016 CRAVERI B., Les derniers libertins, Flammarion, 2016DECROIX O., DE GANDT M., Le Romantisme, Gallimard, 2010DUMAS P., L’Exotisme, Actes sud, 2014DUMAS P., Voyage en Extrême-Orient, Actes sud, 2014FERRARIO G., Canal D.A., Coutumes des civilisations du monde - Costume ancien et moderne, Place des Victoires, 2011 GAUTIER T., Histoire du Romantisme, Gallimard, 2011LEGRAND G., L’art de la Renaissance, Larousse, 2012LEGRAND G. L’art Romantique, Larousse, 2012POIRET P., En habillant l’époque, Grasset, 1986VIGARELLO G., Histoire de la beauté. Le corps et l’art d’embellir, Points, 2014WILLIAMS H., Turquerie. Une fantaisie européenne du XVIIIe siècle, Gallimard, 2015

COUTURIERS ET MAISONS DE COUTURESBOTT D., SARRAZIN F. (photographies), Chanel, Ramsay, 2005 BURGAUD P-D., Une vie Saint-Laurent (+ CD), Albin Michel, 2010COLLECTIF (catalogue), Fashion Forward. Trois siècles de mode, Ucad, 2016DE MONTALEMBERT C., Coco Chanel. Une icône, Editions de La Martinière, 2012 DRAKE A., Beautiful people, Gallimard, 2010HESS M., Coco Chanel, Imprévu adulte, 2016 GUÉNÉ H., Décoration et haute couture : Armand Albert Rateau pour Jeanne Lanvin, un autre art déco, Ucad, 2006LORIOT T.M., La Planète Mode de Jean Paul Gaultier, de la rue aux étoiles, La Martinière, 2015LOWIT R., BERGÉ P., Saint Laurent, Thames Hudson, 2014MESTRE I., Jeanne Lanvin, Arpèges, Le passage, 2015MORAND P., L’allure de Chanel, Gallimard, 2009ORMEN C., All about Yves, Larousse, 2016PINARD-LEGRY J.L., Yves Saint Laurent, Prisma, 2015TERESTCHENKO I., Intérieurs couture-les intérieurs privés d’Alaïa, Armani, Chanel, Louboutin, Saint Laure, Albin Michel, 2013SAVIGNON J., BERGÉ P (préface), Le studio d’Yves Saint Laurent, Actes sud, 2009

COSTUMES DE SCENE, THÉÂTREAUCLAIR M., BARBEDETTE S., BARSACQ S. (Sous la direction de) (catalogue), Bakst, des ballets russes à la haute couture, Albin Michel, 2016BERNHARDT S., Art du théâtre (l’), Coopérative, 2017BORDET P., LOT L. (photographie), Cahiers secrets d’une

costumière de théâtre, HC Editions, 2012CÉNAC L., ROUDEAU D., Dans les coulisses de la Comédie-Française, La Martinière, 2016COLLECTIF, Designing dreams - a celebration of Leon Bakst, édition bilingue, Mousse, 2017DE MÉRODE C., DUCOUT F. (préface), Cléo de Mérode, Horay, 1992DOUMERGUE D., VERDIER A., Le costume de scène objet de recherche, Lampsaque, 2014DUMAS P., Les Métamorphoses, Actes sud, 2014 KAHANE M., PINASA D., MOATTI J., Le Tutu, Flammarion, 2000LELOIR M., Dictionnaire du costume, Gründ, 2012LEVER M., Théâtre et lumières, Fayard, 2001PICON S. A., Sarah Bernhardt, Gallimard, 2010

COUTURE ET VÊTEMENTSCOLLECTIF (sous la direction de) NAGASAKI I., SAMUEL A., Kimono, Au bonheur des dames, Gallimard, 2017DE DECKER M., 12 corsets qui ont changé l’Histoire, Pygmalion, 2011DUCHON-DORIS J.C., La mort s’habille en crinoline, Julliard, 2014FIESCHI A., Kimono d’art et de désir, Picquier, 2002GEORGE S., GUÉRIN C., DUCHEMIN L., GEORGE S., Vêtement de A à Z (le), Falbalas, 2010MILLERET G., Tenues des grands jours, Falbalas, 2011HESS M., 100 robes mythiques, Imprévu adulte, 2011JONES D. L’art de porter la chemise blanche, Imprévu adulte, 2017LAMBRON M., Théorie du chiffon, Grasset, 2010MARTIN-LUGAND A., Entre mes mains le bonheur se faufile, Pocket, 2015

MODEBALLARD B., MITTERRAND F. (préface), BARILLET P. (postface), In my fashion, Seguier, 2016BELFANTI M., Histoire culturelle de la mode, IFM, 2014BELLOIR V., Déboutonner la mode, Ucad, 2015BRAMEL S., POIRÉ P., DELEMAZURE C., Modes & tissus high-tech, Falbalas, 2012COLLECTIF, Extravagances. Les excentricités de la mode à travers les âges, Eyrolles, 2013COLLECTIF, Haute couture la mode en détails du XVIIIe au XXe siècle, Place des Victoires, 2012COLLECTIF, Modes du XIXe siècle - Les Romantiques, Falbalas, 2011DURAND M., Du génie de la fabrique au génie 2.0, Fage, 2016FIELL C.J., DIRIX E., La mode des années 1970 en images, Eyrolles, 2014FOGG M., Tout sur la mode, Flammarion, 2013GEORGE S., BERTERO E., Modes du XXe siècle - le power dressing, Falbalas, 2010 GEORGE S., BERTERO E., Modes du XXe siècle - Les années folles, Falbalas, 2009GEORGE S., GONNET I., Essentiels – essentials, Falbalas, 2011GODART F. Sociologie de la mode, La découverte, 2010

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Sites InternetImages et spectacle vivanthttp:// www.bnf.fr : Bibliothèque nationale de France – Paris (75)http://www.operadeparis.fr : Opéra national de Paris – Paris (75)http://www.comedie-française.fr : Comédie-Française – Paris (75)http://www.ina.fr : Institut National de l’Audiovisuel – Paris (75)http://www.centre-lyrique.com : Centre lyrique Clermont-Auvergne - Clermont-Ferrand (63) http://www.histoiredesarts.culture.fr : Site pour l’histoire des arts au Ministère de la Culture et de la Communication (ressources commentées, repères chronologiques…)

Costumes, tissus et modehttp://www.palaisgalliera.paris.fr : Palais Galliera, Musée de la mode de la ville de Paris – Paris (75)http://www.lesartsdecoratifs.fr : Musée des Arts Décoratifs – Paris (75)http://www.musee-des-tissus.com : Musée des Tissus et Musée des Arts décoratifs. Collections de tissus anciens, textiles, tapis, mobilier – Lyon (69)http://www.cg58.fr/services-ouverts-au-public/musees-de-la-nievre/musee-du-costumechateau-chinon.html : Musée du costume de Château-Chinon – Château-Chinon (58)http://www.vam.ac.uk : Victoria et Albert Museum, musée d’art et de design – Londres (UK)http://www.clermont-ferrand.fr/-Musee-Bargoin-.html : Musée Bargoin, Collections d’archéologie, de tapis et d’arts textiles – Clermont-Ferrand (63).

GOLBIN P., LEGENDRE Y., Secrets de couture - confidence de couturiers légendaires, Rizzoli, 2016GUIA I., Une année de styles, Esmod, 2013HESS, Intérieurs haute couture, Larousse, 2015JELIL S., DARIBÈRE L., Modes du XVIIIe siècle, sous louis xvi et Marie-Antoinette, Falbalas, 2009 JOIN-DIETERLE C., Les mots de la mode, Actes sud, 1998KERLAU Y., Les dynasties de luxe, Tempus/Perrin, 2016KERLAU Y., Les secrets de la mode, Perrin, 2013KNIGHT L., La Bible de la couture mode, LTA, 2010LAJUS S., ORSINI R., Iconic, La Mode incarnée, La Martinière, 2015LANG A.S., Mode et contre-mode. Une anthologie de Montaigne à Perec, IFM, 2001MACKENZIE M., Découvrir et comprendre la mode, Eyrolles, 2016MILLERET G., Haute couture histoire de l’industrie de la création française des précurseurs, Eyrolles, 2015MILLERET G., La mode du XIXe siècle en images, Eyrolles, 2012ORMEN C., Comment regarder la mode, Hazan, 2013ORMEN C., Un siècle de mode, Larousse, 2016PINAUD F., La mode sous toutes les coutures, Actes sud, 2013PRIGENT L., J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste, Grasset, 2016SEELING C., La Mode, 150 ans d’histoire. Couturiers, stylistes, marques, Ullmann, 2014WILLIAMS V., Pourquoi est-ce un chef-d’œuvre 80 créations de mode expliquées, Eyrolles, 2014WORSLEY H., 100 idées qui ont transformé la mode, Seuil, 2011

ALBUMS, DOCS JEUNESSELAFOND M. H., DEVOS X., Le Petit tailleur et le géant, Les Minots, 2016LARNICOL S., A bas le coton, vive l’illustration !, Rue du monde, 2013FRANEK C., Le Grand spectacle, Le Rouergue, 2016 FRANEK C., Qui est au bout du fil ?, Le Rouergue, 2016VALCKX C., La Fête de Billy, EDL, 2014MOUY (de) I., Honoré de la tête aux pieds, EDL, 2010PAKITA, CHABOT J.P., Le Grenier magique (Les Mercredis d’Agathe), Rageot, 2013 VALENTIN E., DESMAZIERES S., Le Garçon qui voulait se déguiser en reine, L’initiale, 2014MOREL C., Clic !, Didier jeunesse, 2016COAT J., Clotaire se déguise, Autrement, 2014JARRIE M., Le Grand magasin de Martin Jarrie, La Maison est en carton, 2016HELLIER C., GEIS P., C’est les vacances, Quatre Fleuves, 2016FERRET M., WENNAGEL B., CRÉTÉ P., Coco Chanel, Quelle Histoire, 2015SCHAAPMAN K., Sam et Julia au théâtre, Gallimard Jeunesse, 2013 DAUTREMER R., Le petit théâtre de Rebecca, Gautier-Languereau, 2012LLENAS A., La Couleur des émotions, Quatre Fleuves, 2014NUNEZ C., VALCARCEL R., Au Fil des émotions, Gautier-Languereau, 2016CHARLIP R., Déguisons-nous !, MEMO, 2009HONORE Ch., LE GAC G., L’une belle, l’autre pas, Actes sud, 2013DESPLECHIN M., AKI, La Boite à joujoux, Actes sud, 2015 (Livre CD)GUILLOU S., DUFAY A., Rose Bertin, Moustaches, 2016 (Roman junior)GUILLOU S., DUFAY A., Jeanne Lanvin, Moustaches, 2015 (Roman junior)

GRARD F., Le plus beau rôle de ma vie, Actes sud, 2016 (Roman junior)

DOCUMENTAIRES JEUNESSEBALNOVA N., LAFFONT C., Le Grand livre des costumes, La Martinière, 2016FAUQUE C., LASCOUX A., GASTAUT C., Secrets d’étoffes, Albin michel, 2015HOPMAN P., Hubert de Givenchy, Versant Sud, 2017 COLLECTIF, La Mode, une histoire de style, Nathan, 2014COLLECTIF, Histoire de la mode, Piccolia, 2015GEORGES S., La Mode, Gallimard jeunesse, 2013DELRIEU A., MENTHON (de) S., FELLNER H., La Mode, Gallimard Jeunesse, 2013LEDU S., La Renaissance, Milan, 2015COPPIN B., La Renaissance, Autrement, 2005DEGAINE A., Histoire du théâtre dessinée, Nizet, 2011

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Offres pédagogiques pour les groupes

Des visitesVisites commentées et adaptées selon l’âge, le type de public et le niveau de compréhension, encadrées par un guide conférencier ou un chargé de médiation - Durée 1h - 1h30 selon le public.

Interventions ludiques, artistiques et approche des matériaux textiles ponctuent les parcours pour une découverte active des expositions. Il est possible d’axer la visite sur une série de costumes

en particulier, un thème de l’exposition, ou encore de l’adapter selon la demande et les projets de la structure. - Visite - découverte Parcours de découverte de l’exposition temporaire ou de la Collection Noureev. Certaines œuvres ou vitrines peuvent ne pas être commentées selon l’âge des enfants et les thématiques présentées.

Socle commun d’offres pour tous les groupes en demande d’un accompagnement adapté (groupes issus du champ social, en situation de handicap, scolaires, extra-scolaires…).ActivitésToute l’année, adaptées et mises à jour selon les expositions (Collection Noureev et expositions temporaires).

Des ateliers de pratique artistique Ateliers encadrés par des intervenants professionnels*, dans les domaines suivants : arts plastiques et textile, expression corporelle, théâtrale et musicale (selon disponibilité des intervenants). Durée 1h-1h30.

Pour compléter la visite, une invitation à regarder, à dialoguer avec les œuvres de l’exposition et à découvrir les processus de création autour du spectacle vivant par des manipulations, des approches sensorielles et des réalisations plastiques faisant appel à des techniques variées. Travail collectif par petits groupes, matériel d’activité fourni (prévoir un contenant - sac, carton… - pour rapporter le cas échéant les productions réalisées).* Marie-Pierre Charier, plasticienne - Cécile Vallet, créatrice textile - Sophie Neury, plasticienne - Mélanie Gronier, costumière - Marie-Ange Le Saint, scénographe et décoratrice - Stéfani Duchézeau, danseuse, chorégraphe – Florence Petit, musicienne – Hélène Landriot, chanteuse lyrique – Elise Le stume et Hervé Morthon, comédiens, metteurs en scène.

- Atelier musique/chant3 - 11 ans (maternelle, élémentaire)Pratique et écoute d’instruments, jeu et création rythmique. A partir de 12 ans (collège, lycée)Découverte de la technique vocale, le corps instrument. Exercices simples et ludiques à partir d’airs connus.- Atelier danse/théâtre À partir de 3 ans (maternelle, élémentaire, collège, lycée)

- Visite Musée or Muséum ? Visite bilingue partagée en un parcours-découverte de l’exposition en français et un échange spécifique devant une ou deux vitrines en anglais.- Visite-diaporama. Sous forme de conférence à l’auditorium sur les thématiques de la Collection Noureev, l’exposition temporaire ou le CNCS dans son ensemble. Pour les groupes à gros effectifs. - Visite-atelier Formule adaptée pour les publics en situation d’handicap ou en demande particulière. Visite écourtée et complétée d’un atelier de pratique artistique – Durée 30 mn à 1h pour la visite, suivie d’un atelier de 1h à 1h30.

- Visite-costumée Nouveau à partir de juin 2017Adaptée pour les enfants de 6 à 12 ans, cette visite permet de découvrir l’exposition et les principales formes historiques de costume, tout en les portant !

- Visites libres encadrées par les enseignants, les éducateurs et responsables de groupes

Improvisations, expression corporelle et jeux autour du corps, des espaces et de la voix. Selon les âges et les thématiques développées, textes, accessoires et costumes inspirent les jeux.- CroquonsÀ partir de 15 ans (lycée et filières spécialisées)Réaliser des croquis d’observation à partir de décors et costumes de l’exposition, en se prêtant parfois à l’exercice du modèle vivant.- Atelier décor et scénographie5-18 ans (élémentaire, collège, lycée)Réalisation d’une maquette à échelle réduite de décor de scène ou de scénographie d’exposition. - Ateliers Collection NoureevUne déclinaison d’ateliers d’art plastique, textile et d’expression chorégraphique proposée selon les âges et tous les niveaux scolaires. Voir le dossier pédagogique Collection Noureev sur demande ou sur le site du CNCS : http://www.cncs.fr .- Ateliers spécifiques A la carte proposés en réponse à des demandes particulières, autour d’un thème ou d’une œuvre ou selon des projets culturels, des projets de structures ou d’établissement. - Ateliers workshop (pour tous) sur un ou plusieurs jours, initiation à une technique ou une pratique spécialisée autour du CNCS. Des programmes de formations spécifiques à l’attention des filières techniques et professionnelles sont élaborés sur demande.

- Visite De la caserne au MuséeUne invitation à découvrir les relations entre l’espace et

l’histoire du musée, les costumes et leur mise en scène.

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Ateliers exclusifs Modes ! A la ville, à la scène (arts plastique et textile)

- Quadrille de formes et contredanse colorée 3-6 ans (maternelle)

Utiliser le vocabulaire des formes et des costumes pour créer avec du papier des bonhommes colorés, dessiner avec des feutres des broderies dorées, assembler et coudre « dessus-dessous » avec de douces chenilles et fabriquer un costume en jouant avec les formes, les lignes et les couleurs en alternance. Une contredanse de

figures costumées…

- Cape à col - cape à broder6-11 ans (élémentaire) Avancer avec un fil de laine sur une toile de tulle à petit point droit, dessus-dessous, en zig-zag ou en croix, remplir des formes ou appliquer des motifs floraux et végétaux pour décorer un collet, une cape au col finement plissé. Un costume qui a de l’élégance.

- Une autre paire de manche 11-15 ans (collège)

En s’inspirant de la manche et de ses multiples variations (courte, longue, ample, ballon, en gigot, bouffante, froncée, à crevés, en béret, transparente…) mettre en forme, tailler, assembler, enrouler, composer volutes, frises et entrelacs, pour créer un ornement de bras, un costume sculptural de textile et

de papier. Une manche qui mérite les honneurs…

- Une silhouette de taille 15-18 ans (lycée)Observer l’évolution des silhouettes, la ligne de taille et les caractéristiques formelles des habits pour créer d’étonnantes compositions de papier, animées, graphiques et contrastées sur des petits mannequins miniatures. Structures, volumes et aplats, répétitions, matières, motifs, pleins et vides, plis et coupes de taille sont en jeu…

Tarifs des activités « groupes » (sur réservation obligatoire)Coût pour 25 personnes maximum. Gratuité pour les accompagnateurs dans la limite d’un pour huit personnes.Exposition temporaire + Collection NoureevVisite guidée : 80 €Forfait visite guidée (ou visite-diaporama) + atelier : 160 €Présentation-conférence ou visite-diaporama (coût pour 50 personnes maximum) : 80 €Atelier : 100 €Visite libre : 3 € / élève (à partir de 10 personnes).Audioguide : 1 € / élève (selon disponibilité Collection Noureev uniquement)Collection Noureev (période d’inter-exposition)Idem sauf visite libre : 2 € par élève

Outils de médiation pour tous

- Documents d’aide à la visite pour le jeune public Un livret-jeu sous forme de fiches à découper permet de découvrir l’univers et les costumes de l’exposition Modes ! A la ville, à la scène. De retour à la maison, tous peuvent s’amuser à construire un petit théâtre de papier pour mettre en scène des personnages costumés dans leurs décors. Conçu en collaboration avec les étudiants du Pôle « Arts appliqués-design » du lycée Jean Monnet à Yzeure et offert à l’accueil.Un livret-jeu permanent est également en vente à la librairie-boutique du CNCS pour accompagner

le jeune public dans sa découverte du CNCS, des costumes de scène et de l’univers du spectacle et des musées en général.

- Espace dédié dans l’exposition aux petits et grandsSitué au rez-de-chaussée dans le salon d’honneur du CNCS, il propose des costumes à essayer, un glossaire des mots du costume et des miroirs facétieux qui

transforment le costume de scène en tenue de ville et inversement. Ludique et convivial pour devenir pleinement acteur de sa visite.

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Aide à la visite des personnes en situation de handicap

Pour les personnes en situation de handicap, des outils de médiation et d’aide à la visite sont à disposition pour une sensibilisation avec le costume de scène dans le cadre de visites libres ou accompagnées :- Malle pédagogique (un livret de découverte du CNCS et du costume de scène grâce à ses dessins en relief et en braille ; un carnet de matières à toucher ; des répliques de costume taille réelle).- Tablettes tactiles (photothèques des vitrines de l’exposition en cours avec possibilité de faire des agrandissements).- Audio-guides avec clavier spécifique ultra-contrasté ; prise jack et boucle à induction (pour la Collection Noureev)- Transcriptions en braille et en caractères agrandis des œuvres exposées dans les vitrines.Des outils réalisés grâce au mécénat de la Fondation EDF et en partenariat avec l’Institut de jeunes aveugles « Les Charmettes » à Yzeure.Renseignement : mediation@cncs.fr

Ressources

- Ateliers numériques Site internet interactif et ludique facile à utiliser en classe ou à la maison, réalisé en partenariat avec le réseau Canopé - CRDP de l’Académie de Clermont-

Ferrand. Ces ateliers proposent des activités à travers 4 thématiques (le CNCS et la scène / Matières, arts et techniques / Raconter sur scène

/ Le corps) et offrent également un large choix de ressources complémentaires (bibliographie, ressources pédagogiques…) qui peuvent aider à élaborer un projet, une séance de travail ou une visite au CNCS. http://crdp-cncs.ac-clermont.fr

- Institut Culturel de GoogleGrâce à l’Institut Culturel de Google lancé en décembre 2015, 60 des plus grands centres d’arts de la scène, à travers 21 pays, invitent les internautes à voyager au cœur de la magie du spectacle (l’Opéra national de Paris, le Carnegie Hall, la Royal Shakespeare Company, la Philharmonie de Berlin et le Centre national du costume de scène …). Pour cette expérience unique, ont été utilisées toutes les dernières innovations technologiques de Google notamment la vidéo à 360 degrés, les visites virtuelles Street View (numérisation de salles, de loges, de coulisses, d’ateliers et de certains espaces inaccessibles au public telles que les réserves de costumes du CNCS), de nouvelles numérisations en Gigapixel (ultrahaute définition des œuvres en textile tel que le costume de théâtre chinois porté par Noureev et conservé au CNCS), l’observation de plus de 8000 documents (photos, vidéos, enregistrements sonores et autres documents d’archives tous consacrés au thème des arts de la scène) et la découverte de plus de 150 expositions en ligne (9 pour le CNCS), le tout sans sortir de chez soi.Consultable sur g.co/performingarts et sur le site de l’Institut Culturel de Google. Les contenus sont accessibles sur mobiles, tablettes et ordinateurs. Les vidéos à 360 degrés sont disponibles sur YouTube.

Partenaire de l’Éducation artistique et culturelle au CNCS.

- Consultation, recherche documentaire et projection de films sur demande et réservationPour les plus grands, le centre de documentation du CNCS possède un fonds spécialisé : histoire générale des arts et des métiers du spectacle, mode, costumes de scène et textiles et artisanat... Ouvert en fonction des disponibilités des chargés de médiation. Renseignements : pedagogie@cncs.fr

Des images et extraits de vidéos sont diffusés dans les salles de l’exposition temporaire et dans les auditoriums au rez de chaussée. Des projections spéciales peuvent être proposées pour les groupes (sur réservation et selon disponibilité, tarif de 40 € pour 50 personnes maximum).

- Dossier et fiches pédagogiquesEn plus du dossier pédagogique, des fiches réalisées par les professeurs correspondants culturels de l’Education Nationale (propositions de parcours d’éducation artistique et culturelle, préparation à la visite, projets fédérateurs…) peuvent être envoyées à la demande selon les projets.

- Application pour tablettePour découvrir l’exposition autrement, un parcours pédagogique, ludique et interactif en lien avec l’univers visité, pour le jeune public. A utiliser sur tablettes, mises à disposition des groupes qui en feront la demande (sous réserve de disponibilité).

En partenariat avec le réseau Canopé et l’atelier Canopé de l’Allier.

Pour les responsables en charge d’éducationLes enseignants et les éducateurs sont les bienvenus au CNCS pour préparer une visite et mettre en place un projet artistique et culturel ou tout autre dispositif. Des programmes de formations spécifiques peuvent être organisés à l’attention des filières techniques et professionnelles.

Quelques conseils à connaître et transmettre…La visite au CNCS est l’occasion de mettre en application dans un lieu public, quelques principes de citoyenneté pour le bien-être et le plaisir de tous. A discuter avant la visite.Respecter le calme du lieu et des autres visiteursRecommander la discrétion et éteindre les téléphones mobiles.Regarder sans toucherNe pas toucher les œuvres, les vitrines, les socles ou autres éléments de présentation, sauf si le scénographe de l’exposition vous y invite.Visiter légerDes vestiaires gratuits sont à disposition à l’accueil des groupes au 2e étage et avec consignes au rez-de-chaussée (prévoir 1 € ou 1 jeton).Encadrer le groupePour les visites et ateliers, les participants sont sous la responsabilité des enseignants, animateurs ou éducateurs qui les accompagnent et non du personnel du CNCS. Les accompagnateurs devront être en nombre suffisant selon l’effectif, le type de public ou de visite (minimum 1 pour 12 pour les jeunes de plus de 6 ans et 1 pour 8 en dessous de 6 ans).Garder une trace de la visiteNotes, croquis et photographies (sans flash) sont autorisés à condition de ne pas gêner les autres visiteurs et les activités suivies (pas de photographie pendant les visites guidées).Le personnel d’accueil et de surveillance du musée, chargé de veiller à l’application de ces règles de bonne conduite, est à votre disposition. Respectez-le !Merci de votre compréhension.

RepasIl est possible de pique-niquer en extérieur sur les espaces verts du CNCS.Le CNCS ne dispose pas d’espaces à l’intérieur du bâtiment pouvant être mis à disposition. Un chapiteau situé à l’extérieur est accessible sur demande préalable obligatoire. Équipé d’un chauffage d’appoint selon les conditions climatiques, il ne peut accueillir plus d’un certain nombre de groupes à la fois et doit être partagé avec tous les groupes en présence. Dans ce cadre, le temps imparti au déjeuner pourra être limité à 30 mn. Toute utilisation de cet espace ou des aires extérieures suppose un nettoyage après utilisation : poubelles fermées à disposition derrière les chapiteaux, balayage et nettoyage des tables….

Les accompagnateurs doivent impérativement rester auprès de leur(s) groupe(s).

Le Café-Brasserie décoré par Christian Lacroix au CNCS accueille également les groupes pour des déjeuners pris sur place ou des paniers repas sur réservation : 04 70 20 76 20 et lerestaurant@cncs.fr.

Horaires, accès et modalités de visiteLes offres pédagogiques sont proposées toute l’année tous les jours de 10h à 18h et jusqu’à 18h30 en juillet et août. Fermeture le 1er mai.L’espace permanent de la Collection Noureev, dont l’accès est compris avec le billet d’entrée de l’exposition temporaire, reste également accessible au public entre chaque exposition temporaire.

Plan d’accès disponible sur www.cncs.fr

Facilités de stationnement, parking gratuit pour voitures et autocars sur le site.Accès pour visiteurs à mobilité réduite, espaces accessibles en fauteuil roulant, fauteuil disponible à l’accueil sur réservation. Pour tout type d’handicap, une personne conseil peut aider à la préparation des visites en groupe(s). Renseignement : mediation@cncs.frPour un plus grand confort de visite, toute activité, même une visite libre, doit être réservée en amont auprès du CNCS. Les visites guidées sont prioritaires dans les espaces d’exposition.Il est demandé aux groupes, pour le bon fonctionnement de la journée, de respecter les horaires prévus et de prévenir en cas de retard non prévu ou de départ anticipé. En cas de retard ou d’annulation, l’intégralité ou une partie de la réservation sera facturée. En cas de retard, l’activité ne pourra se prolonger au-delà de l’horaire prévu.Le choix des ateliers ainsi que tout questionnaire élaboré par vos soins en vue de la visite guidée doivent être communiqués au moins 15 jours avant la venue du groupe. (Les questionnaires ne pourront pas être remplis pendant une visite guidée).

TransportSNCF : gare de Moulins-sur-Allier située à environ 30 mn à pied ou par le bus ligne D. Consulter les forfaits SNCF « Group’évasion », prix réduits pour les groupes en Auvergne. Contacts : Allier :rdl03@sncf.fr / Puy de Dôme : rdl63@sncf.fr / Cantal : rdl15@sncf.fr / Haute-Loire : rdl43@sncf.fr

KEOLIS : pour les transports en autocar de l’Allier et du Puy-de-Dôme, possibilité de bénéficier de tarifs avantageux sur des créneaux horaires précis (exemple : entre 9h et 16h). Contact : Odile Revéret - odile.reveret@keolis.com - 04 70 30 51 52

ALEO : réseau de bus de l’agglomération de Moulins. Ticket « Aléo groupe » 21€ l’aller-retour de 10 à 30 personnes. Ligne D-arrêt CNCS. Contact : aleo@ratpdev.com - 04 70 20 23 74

Contacts, informations et réservationsCentre national du costume de scène Quartier Villars, Route de Montilly, 03000 MoulinsTél. 04 70 20 76 20 / Fax 04 70 34 23 04 / www.cncs.fr. Médiation public scolaire : Sandra Julien, pedagogie@cncs.fr Médiation non scolaire (extra-scolaire, handicap, champ social, famille…) : Carole Combaret, mediation@cncs.frProfesseur correspondant culturel de l’Education Nationale : Géraldine Schoenher, geraldine.schoenher@ac-clermont.fr, Lionel Olivier, lionel.olivier@ac-clermont.frRéservations : Geneviève Gardette, 10h-12h / 14h-16h, 04 70 20 79 74, ggardette@cncs.fr

Informations pratiques

Avant une visite au CNCS

Inviter les participants à se questionner autour

• de l’affiche• du titre de l’exposition• des mots : musée, costume de scène et spectacle vivant

MOULINS – AUVERGNE RHÔNE-ALPES – WWW.CNCS.FR – 04 70 20 76 20

À LA SCÈNEÀ LA VILLE

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17 SEPTEMBRE2017

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Costume du XVIIIe siècle pour le spectacle Le Jeu de l’amour et du hasard réutilisé pour Le Paon, 1904 © CNCS/Pascal François (page 2)Costume pour Soirée de carnaval de Françoise Tournafond, Théâtre du Campagnol, 1991 (page 3 et 6)

Spencer sur robe en coton blanc, vers 1820, Coll. G. Labrosse (page 3)Robe de Jacques Doucet pour le spectacle Pépa, Comédie-Française, 1888 © CNCS/Pascal François (page 3)

Réplique de costume pour le spectacle Le Dieu bleu (page4)Costume de Christian Gasc pour le spectacle Un Chapeau de paille d’Italie, Théâtre national de Chaillot, 2007 (page 4)

Veste de Maggy Rouff pour le spectacle Le duel, Comédie-Française, 1936 (page 5)Costume d’André Delfau pour le spectacle Le clochard, Opéra Comique, 1959 (page 5)

Robe parée, vers 1803, Musée du costume de Château-Chinon (page 6)Robe d’été vers 1903-1905, Musée du costume de Château-Chinon 1874 (page 8)Robe de Françoise Tournafond pour Le Bal, Théâtre du Campagnol, 1981 (page 8)

Kimono de Félix Régamey pour le spectacle Madame Butterfly, Opéra Comique, 1938 (page 9)Bonnet d’intérieur pour homme vers 1730, Musée du costume de Château-Chinon (page 10)

Costume de Pablo Ramírez, pour le spectacle Trois Tangos, théâtre du Rond-Point, 2011 (page 12)Cape Balthazar de Jeanne Lanvin, 1923-1924 (page 12)

Costume d’Anthony Ward pour le spectacle Manon Lescaut, Opéra Bastille 1991 (page 12)Costume de Nicole Géraud pour le spectacle Simon Boccanegra, Opéra Bastille 1997 et 2002 (page 12)

Déguisement pour un bal masqué, 1923 (page 15)