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N°82N° 111 ~ BIMESTRIEL - 1D septembre 2017

LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE MARCQ-EN-BARŒUL

http://marcqenbaroeul.paroisse.net

PAR L' ABBÉ JEAN BOULANGÉ

Un monde nouveau : celui du numériqueVous, moi, nos proches et nos amis, et surtout nos enfants et petits-enfants, nous ne sommes plus «branchés», nous sommes «connectés». Pourtant nous nous sentons souvent dépassés par tous ces équipements, et dépassés par les plus jeunes. Grand-père ne reconnaît plus ses petits...Que nous en soyons heureux ou inquiets, la réalité est là : depuis l’ordinateur, peu à peu, le numérique a tout envahi. Nos voisins dans le tramway ou le métro sont complètement absorbés par leur smartphone, la bibliothèque est devenue médiathèque, la pédagogie change dans nos écoles, et même le catéchisme à Marcq-en-Barœul. Les mails remplacent le courrier et des images du monde entier nous rejoignent à l’occa-sion de chaque journal télévisé. La planète est devenue toute petite !Bien sûr, la société, toutes nos familles et nos commu-nautés en sont marquées... Église comprise, grâce à Dieu sans doute ! Qui ne connaît le sourire du pape François ?Il était temps que Rencontre s’empare du sujet : c’est le thème principal de ce numéro de rentrée.Faut-il se réjouir de cette révolution ? Bien sûr ! Nous ne pouvons que nous réjouir de tant de possibilités nouvelles... Nous aimons le monde, nous aimons la vie, heureusement. Pourtant, toute réalité nouvelle doit être regardée en face, avec lucidité et discernement. Les possibilités du numérique sont riches, porteuses d’ave-nir ; mais toute richesse, à commencer par l’argent, est une chance et un risque ! Ne boudons pas la chance mais colonisons, maîtrisons et humanisons le numérique.D’une certaine façon, nous nous trouvons aujourd’hui à égalité avec les plus jeunes. Comme eux, mais aussi avec eux, nous avons à faire l’apprentissage du numérique : ne pas en avoir peur, mais ne pas nous laisser intoxi-quer par lui. Les jeunes peuvent tout apprendre grâce au numérique... mais une addiction peut les guetter. Toute addiction est redoutable. Ni plus ni moins que de l’argent ou de la drogue, nous ne devons devenir esclaves de ces moyens de communication.En toutes choses, les enfants et les jeunes doivent acqué-rir une discipline. Puisqu’en ce domaine, aujourd’hui, les adultes ne sont guère plus avancés que leurs enfants, sachons cheminer avec eux, pour discerner avec euxles chances et les risques. Il faut les accompagner avec autorité, pas n’importe quelle autorité, celle d’un papa et d’une maman.

Au caté, chacun est accueilli comme il est

A LIRE EN PAGE 2

Sommes-nous connectés ?

Aumônerie : "Et toi, tu en seras ?"

Être chef scout en 2017

Au pays de l’imaginaire

P.3 P.8P.2

M. & Mme MarcLes petits potins marcquois...

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~ PAROISSE DE LA BONNE NOUVELLE ~2 ~ sEPtEmbRE 2017

SAINT-VINCENT ~ SAINT-JEAN ~ SACRÉ-CŒUR

Au caté, chacun est accueilli comme il est

Le catéchisme a bien changé ! Bien sûr, l’objectif demeure : connaître la foi, découvrir la personne de Jésus, un Jésus vivant qui nous fait vivre...

Les enfants ont tout d’abord besoin d’être captivés. Un dialogue, la lecture d’un texte de la Bible ne suffisent pas pour intéresser un

enfant au caté. Le catéchiste est amené à se situer comme un aîné dans la foi et non comme quelqu’un qui aurait un savoir à transmettre. La foi n’étant pas d’abord de l’ordre de l’intellectuel mais de l’expérience, le catéchiste va alors être celui qui va témoi-gner de sa foi, et amener au questionnement de l’enfant.

Discussions, dialogues et chantsLa foi ne peut pas s’imposer, elle s’enracine peu à peu grâce à des rencontres et à la prière personnelle et communautaire.Qu’on soit en CE1, CE2, CM1 ou CM2, les enfants vont aborder un thème en regardant de courtes vidéos. Le calme s’installe alors en équipe et on regarde un petit film qui permet d’éclairer un concept, une notion. Les créa-teurs de cette méthode ont bien pensé les choses : les vidéos présentent une équipe de quatre enfants appelés les Nathanaël qui s’interrogent, jouent, rencontrent des chrétiens... Le visionnage de ces vidéos permet alors en équipe d’ouvrir la discus-sion ; le catéchiste fait redire aux enfants ce qui a été vu, entendu et aide les enfants à dire leurs questions, leur sentiment, leur impression. Il y a toujours un texte de la Bible mais qui s’éclaire en résonnance avec des humains qui la lisent et en vivent. Les enfants chantent aussi en karaoké un chant

qui est comme un condensé de la foi qu’il est utile d’intégrer pour avancer spirituelle-ment. Quoi de mieux qu’un chant qui dilate le cœur et l’esprit ?

Des parents présentsLa transmission de la foi n’est pas de la seule responsabilité des catéchistes et des prêtres. La participation des parents est fondamentale si on veut que grandisse cette foi. C’est pourquoi, après chaque séance d’équipe, l’enfant est invité à pour-suivre ses découvertes avec ses parents. Pour les CE1 et CE2, un livre appelé Dieu fait pour nous des merveilles est à compléter à la maison, non pas comme des devoirs à faire, mais là aussi, au moyen d’Internet, l’enfant et ses parents vont découvrir ensemble un petit texte et faire un petit pas de plus

dans la vie chrétienne. C’est riche pour les parents comme pour les enfants. Il arrive que l’enfant fasse cette activité avec ses grand-parents, c’est très riche aussi.Dans notre monde qui va si vite, où beau-coup sont fatigués par des rythmes parfois presque inhumains, le caté offre une pause. Pas d’esprit de compétition, chacun est accueilli comme il est, baptisé ou pas, croyant ou pas, invité à faire un petit bout de chemin pour dépasser la matérialité de notre société pour entrer dans une vie qui a du sens et où chacun se sent aimé !

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«Et toi, tu en seras ?»L’aumônerie, on y vient pour le plaisir : le plaisir de retrouver les autres, le plaisir de discuter, de débattre, le plaisir d’oser parler de notre foi et de poser nos questions...

Échange devant le collège...– Tu passes à la maison ce soir ?– Non je vais à l’aumônerie, c’est la dernière rencontre avant le camp.– Ah oui, c’est ton truc de catho. Tes parents veulent pas te lâcher avec ça ?– C’est plus trop mes parents, au début, c’est vrai, c’est eux qui m’ont inscrit mais maintenant ça me plaît d’y aller et le camp c’est vraiment génial.

Une fois qu’on y est, on y fait quoi ?Les propositions sont diverses, les collégiens se retrouvent chaque semaine en petite équipe avec un animateur (les lycéens chaque mois). Les thèmes de ces rencontres sont proposés par l’équipe d’animation en lien avec ce qu’ils entendent des interroga-tions des jeunes. Le cheminement est : «Ce thème dans ma vie, ça me fait penser à quoi ? Je le vis comment ?» puis : petit circuit dans la bible ou sur les témoignages des premiers chrétiens et enfin

chacun échange sur ses découvertes et à quoi il se sent invité.Des jeunes se préparent aux sacrements : baptême, eucharistie ou confirmation, un cheminement vers la profession de foi est aussi proposé.Pourquoi se retrouver tous ensemble ?Les jeunes lycéens qui deviennent anima-teurs sont transformés par leur engagement. Ils ont envie de donner ce qu’ils ont reçu et à leur tour donnent envie à d’autres de s’engager.À l’aumônerie, nous faisons l’expérience que dans la foi il n’y a pas ceux qui savent et ceux qui doivent apprendre mais nous avons tous un parcours, un cheminement et quand nous le partageons ensemble nous nous aidons les uns les autres dans notre chemin de foi. Bien sûr, certains d’entre nous ont suivi des formations plus spécifiques mais tous nous pouvons témoigner.Mélanger les âges, c’est donner à chacun l’occasion d’enrichir l’autre.

Un projet spécial pour cette année ?Eh oui, l’aumônerie s’associe au projet «Faites la paix-centenaire pour la paix». Les commémorations de la fin de la guerre seront d’abord pour nous l’occasion de nous mobiliser pour défendre l’idée qu’un monde de paix est possible et qu’il commence avec nous. Nous nous rendrons à Arras en avril pour être présent lors du grand temps fort et participer à la chaîne humaine de plusieurs kilomètres afin de manifester notre enga-gement.

«Et toi tu y seras ? Si tu as des hésitations, pousse au moins une fois la porte et viens voir !»Contact : Isabelle Cramet109 avenue Calmette – Marcq-en-BaroeulMail : aep.marcq@gmail.comTél. 06 85 96 16 72

Rentrée de l’aumônerie pour les collégiens et les lycées publics

Réunion des parents de 6e/5e : jeudi 21 septembre à 19h.Rencontre pour les jeunes de 4e/3e : vendredi 22 septembre de 18h à 19h30 (avec pique-nique).Célébration de rentrée pour tous le samedi 30 septembre à 18h à Saint-Paul (rue Gallieni).

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~ PAROISSES DE MARCQ ~ sEPtEmbRE 2017 ~ 3M

. & M

me

Mar

c

✘ Mme Marc apprécie les aména-gements de La Poste centrale, rue Derain. S’il peste un peu contre le recours obligé aux automates pour ses affranchissements ou ses dépôts de chèques, il goûte la disponibilité des personnels qui sont attentifs au gros-sissement des files d’attente, aimables quant aux sollicitations, assez précis dans leurs réponses. Ce bureau est manifestement très fréquenté. Il a eu l’intelligence d’adapter ses horaires et d’organiser son agencement intérieur. Est-ce si probant partout ?

✘ M. Marc ne sait plus quelle adresse il doit confier à son GPS pour se rendre aux Hautes Loges : est-ce un singulier «rue de la Haute Loge» ou un pluriel «rue des Hautes Loges». Les deux ont été validées par l’admi-nistration puisque la même rue porte des plaques différentes à chacune de ses extrémités. Qu’en déduire ? Plusieurs hautes loges se seraient-elles perdues en route pour n’en laisser qu’une seule ? Voilà une énigme. Est-elle administrative, topologique, ésotérique ou juste singulièrement plurielle ?

✘ M. Marc se réjouit de voir que l’usage de plus en plus intensif et fréquent du téléphone portable dans la rue tout en marchant est produc-teur de nouveaux contacts... mais il souhaite que ces contacts plus ou moins brutaux ne se limitent pas aux poteaux de signalisation ou aux piétons marchant dans le sens inverse. Vive les vrais contacts numé-riques... ou humains !

Les petits potins marcquois...

➔BilletDE TOUT, UN PEU... RÉFLEXIONS D’ÉTÉS’il y a un sujet qui m’a fait sursauter cet été, c’est bien cette information concernant les universités «contraintes» de tirer au sort leurs futurs étudiants. Et j’ai tout de suite pensé à ces jeunes qui ont bossé au maximum et qui verraient tous leurs efforts réduits à néant. Une curieuse façon de faire une sélection... Et le risque, n’est-il pas de voir d’autres ministères suivre cet exemple ? C’est ainsi que le Garde des Sceaux tirerait au sort ceux qui passent en jugement, les autres étant absous d’office, faute de temps ou de places dans les prisons!...Heureusement, une info est tombée, d’un genre tout diffé-rent. À Sequedin, on a «volé» une partie de la pelouse synthétique d’un terrain de football.120 m² ont disparu en quelques heures, et ont été emmenés pour je ne sais quelle destination. On ne peut pas dire que les auteurs aient agi ainsi parce qu’ils mouraient de faim, puisqu’ils n’ont volé que de l’herbe... On pourrait peut-être supposer que l’auteur de ce larcin élève un géant des Flandres ayant bon appétit... ou quelque bovidé souhaitant qu’on lui propose un peu de verdure, voulant ainsi évoquer le souvenir que tous nous avons connu, voir «une vache qui rit» ! Mais il est à craindre que la verdure synthétique ne soit pas autre chose qu’une occasion de grimace...Autre sujet concernant tout le monde, mais qui n’a vu qu’une personne sur deux s’y intéresser et participer : les élections.Tout est terminé maintenant. Et l’on est surpris de constater que lors des résultats, on trouvait bien des élus qui n’avaient plus de voix, tellement ils avaient pris la parole la semaine précédente pour exposer un programme, le leur, qui évidem-ment était le meilleur de tous. Peut-être sont-ils provisoire-ment aphones... On ne peut que souhaiter à tous ces élus, quel que soit leur bord, de se souvenir que des électeurs les ont choisis pour être leur porte-parole...Mais il est temps que je me taise, non sans vous rappeler que l’an prochain, en principe, il n’y a pas d’élections. Les pêcheurs à la ligne, les amateurs de plage, n’auront donc pas à faire face à un choix délicat dans leur programme de vie. C’est surtout l’occasion de réfléchir à ce qui nous attend dans un avenir plus ou moins lointain, ce passage à une autre vie... où il dépend de nous d’être élu... Pas pour cinq ans, mais pour l’éternité !

GABRIEL LECORNE

SENS DE LA VIE, QUESTIONS DE FOI...

Parcours Alpha Classic : rejoignez-nous

Animé par des passionnés laïcs, le Parcours Alpha vous invite à partager un dîner et échan-ger sur divers thèmes. Vous

pouvez y poser toutes vos questions sur le sens de la vie, votre spiritualité ou votre foi.Loin des clichés et des idées fausses, ces soirées permettent de s’approprier les fondamentaux au sujet de Dieu.Les soirées débuteront le mardi 7 novembre à 20h au 125 avenue Foch.Mail : parcoursalpha.marcq6@gmail.comTél. : 06 86 95 90 42

TÉMOIGNAGE

Être chef scout en 2017

Être chef scout, c ’est tout d’abord oser faire le premier pas. Certains ont été scout toute leur enfance et vont assez natu-

rellement se poser la question de devenir chef, d’autres n’ont jamais été scout mais ont entendu des amis raconter leur souvenir et alors ils se demandent et pourquoi pas moi ? Et tous, habitués ou en découvertes, il faut alors s’engager dans cette nouvelle aventure. Et assez rapidement, il n’est plus possible

de passer une soirée avec des amis sans parler des scouts, sans raconter toutes ses souvenirs de camps, d’histoires autour du feu... Mais être chef rend tellement heureux que c’est impossible de ne pas partager ce bonheur avec ceux qu’on rencontre.Faire grandir nos scouts, guides, jean-nettes, louveteaux, caras ou pios, nous fait progresser nous aussi. Nous devenons tous ensemble des personnes meilleures, plus ouvertes aux autres, au monde, à nous-

même. Nous découvrons nos talents. Nous essayons de viser non pas plus haut mais plus beau. Ensemble, nous nous épanouis-sons et prenons notre place dans la société. Nous devenons nous-même. Nous deve-nons pleinement homme. Et comme il est bon de faire partie de ce cercle vertueux pour tous.

UNE CHEFTAINE DE MARCQ-EN-BAROEUL

Contact : guidedemarcq@gmail.com

SOUVENONS-NOUS

À DIEU, PÈRE SÉGARD

Nous vous informons du décès du père Michel Ségard, le mardi 18 juillet, à l’âge de 70 ans, dans la 42e année de son sacerdoce. Il fut de nombreuses années vicaire au Sacré-Cœur et longtemps chargé de la catéchèse au collège de Marcq.

sOLIDARItÉ

Grande vente de Marcq Tiers-Monde

L’association Marcq Tiers-Monde soutient depuis plus de quarante-cinq ans des projets dans divers pays en voie de développement : Madagascar, Sénégal, Vietnam, Burkina Faso...Elle organise sa grande vente annuelle les vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 novembre 2017 (10h à 18h) à la salle Doumer de Marcq-en-Barœul (place Doumer).Vous pouvez faire dès maintenant un don en apportant des objets en bon état chez :Denise et Pierre Grelon au70 rue du Quesne, 59700 Marcq-en-Baroeul.Tél. 03 20 72 05 42.Ou en contactant :Patrice Poissonnier, tél. : 06 09 63 46 42Dany Bagnoli, tél. : 03 66 96 83 00Soyons solidaires… nous comptons sur vous.

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4 ~ sEPtEmbRE 2017 ~ IL ÉtAIt UNE FOI ~

— Zoé, vite, il faut séparer les deux garçons en train de se battre !

— Encore ? Mais il n’y a pas dix minutes, ils s’amusaient !

– Ils sont toujours ensemble, mais qu’est-ce qu’ils se chamaillent ! Tu te souviens, nous ? Quand tu es restée une journée à bouder après qu’on se soit disputées !…

— Ah oui ! Et ça a été très dur de tenir si longtemps sans te parler ! Quant à ces deux-là, ils vont devoir apprendre à calmer leurs émotions s’ils veulent rester amis ! Sais-tu que, de l’enfance, j’ai gardé quelques amis comme toi ? Ces fous rires qu’on a eus et qu’on a encore, ces secrets que nos parents n’ont jamais sus !… C’est quand même la première fois que j’aimais des personnes aussi fort et qui n’étaient pas de ma famille. Et on a réussi à s’apprivoiser : on se disputait, on se réconciliait toujours. Aujourd’hui, on a un peu mûri et j’ai le sentiment qu’on se comprend mieux. Pas toi ?!

L’amitiéZoé et son amie Marie se précipitent vers un attroupement qui s’est formé dans la cour...

PAGE RÉDIGÉE PAR L’OTPP : VÉRONIQUE DROULEZ ET LE PÈRE MICHEL CASTRO.

DESSINS : NICOLAS HAVERLAND.

— Si ! Avec mes amis, même si on ne pense pas pareil, nous sommes à égalité, il n’y a pas de hiérarchie. Je peux être libre, entièrement moi-même, sinon, il y a quelque chose qui cloche ! Pour moi, un ami, c’est quelqu’un qui me connaît et que je connais bien, qui est présent dans les bons comme dans les mauvais moments, qui a un regard bienveillant et qui me laisse libre.

— Toi et moi, on se ressemble, on est tout de suite sur la même longueur d’onde. Avec une autre de mes amies, on n’a pas du tout les mêmes habitudes de vie, mais je l’aime beaucoup. On rit souvent ensemble et elle est toujours là quand ça ne va pas, elle me supporte avec mes défauts, comme toi !

— Mais, dis, tu y crois, toi, à l’ami en qui tu pourrais avoir une confiance totale ?

— Eh bien, pour moi qui suis chrétienne, il n’en existe qu’un seul dans tout l’univers : Jésus-Christ ! Il écoute, il est fidèle, toujours là quoiqu’il arrive, il nous parle quand on prend du temps avec lui, il ne juge personne, il ne condamne pas, il protège ses amis et, surtout, il a donné sa vie pour que nous ne soyons jamais séparés de lui. Plus je découvre qui il est, plus j’ai envie d’être avec lui. D’ailleurs, c’est Jésus lui-même qui veut que nous soyons ses amis : «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père» (évangile selon saint Jean 15,15)

— Cette parole me touche parce que Dieu ne se met pas au-dessus de nous, il nous veut ses égaux, il veut partager avec moi tout ce qu’il est, il me fait confiance. Il m’apprend à aimer vraiment…

— Il t’apprend à être quelqu’un sur qui on peut compter, qui ne laissera pas une petite dispute briser une grande amitié !

~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ sEPtEmbRE 2017 ~ 5

Sommes-nous connectés ?C’est ainsi qu’un encart dans Images de Marcq proposait aux habitants de contacter, en cas de besoin, les services municipaux pendant les mois de juillet et août. Or, c’est ce thème que le comité de rédaction de Rencontre a choisi pour le numéro de septembre «Sommes-nous connectés ?» Alors heureuse coïncidence ?

Il faut dire que le verbe «connec-ter» est très à la mode en ce moment ! Mais est-ce vraiment une nouveauté ? Le Lexis nous

apprend que ce verbe a fait son apparition dans le dictionnaire en 1780. «Connecter» établir une liaison, unir, assembler, entrer en relation, être solidaire...Avec le temps et les progrès techniques, le verbe «connecter» a pris un sens diffé-rent. Le Robert nous dit : mettre en liaison des éléments électriques, informatiques, exemple : se connecter à un serveur. Et c’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui !Alors, progrès technique qui permet de s’ouvrir au monde ou moyen de s’iso-ler... dans l’illusion d’une communication «virtuelle» ?Comme la langue d’Ésope, connecter, se connecter, la meilleure ou la pire des choses ? Qu’en pensez-vous ? Peut-être cela dépend-il de l’usage qu’on en fait ?

M.-M. B.

Le numérique, c’est «interactif»

Comment sont utilisées les nouvelles technologies à l’école ? Nous nous sommes rendus dans une école primaire et interrogé une enseignante, ainsi que des élèves.J’ai d’abord interrogé Élise Canonn, 23 ans, institutrice dans une école privée en CM1-CM2. Elle me répond : «J’emploie beaucoup le tableau blanc interactif. On projette sur l’écran ce qu’il y a sur l’ordinateur et on écrit sur cet écran avec un stylet spécial. Si cela ne marche pas, on peut écrire au feutre classique comme sur un tableau normal. L’avantage c’est qu’on peut projeter sur le tableau les exercices distribués aux élèves et corriger directement. On peut aussi écrire des poésies, par exemple, avec l’ordinateur (c’est plus rapide qu’à la main donc gain de temps pour la maîtresse). Je n’ai pas mis beaucoup de temps à m’y adapter et j’en suis très contente.»Et qu’en disent les élèves ?Mathilde, CE2 : «Moi j’aime beau-coup parce qu’on peut agrandir les icônes, les déplacer et écrire le nom de ce qui est projeté sur le tableau en dessous du dessin. C’est très amusant.»Lucie, classe de 3e : «À l’école, il y a une classe où il n’y a que des ordi-nateurs. On y va en arts plastiques, tous les vendredis. Le professeur nous donne un thème avec des documents (textes, graphiques) et on doit réaliser en groupe un projet, par exemple, l’école en 2020.Il y a un site créé par le professeur de mathématiques où on peut retrouver le cours et faire les DM (devoirs maison à faire chez soi).Il y a aussi le site du professeur de technologie, où on réalise un projet genre un petit robot qu’on fabrique qui doit suivre un parcours type labyrinthe ; on y travaille aussi par groupe. Il y a une note pour celui qui sera le premier arrivé. C’est tous les mardis et le mercredi une fois sur deux. On fait cela toutes les semaines et j’aime beaucoup. Ceux qui n’ont pas d’ordinateur à la maison peuvent s’entraîner en classe.»

C.D

«Chaussons les bonnes lunettes»C’est à cela que nous invitait le pape François à l’occasion de la dernière Journée mondiale des communications sociales.

La réalité en soi n’a pas une signi-fication univoque. Tout dépend des lunettes avec lesquelles on choisit de la regarder. Pour les

chrétiens, les lunettes appropriées sont celles de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ présente dans la réalité de chaque histoire et dans le visage de toute personne. Aller à la rencontre de chacun «avec les bonnes lunettes», c’est bien ce que, modestement, nous essayons de vivre dans nos quartiers, nos paroisses à travers deux canaux de communication : le site des chrétiens de Marcq et le journal Rencontre. Voici deux témoignages.

Christian du site des paroisses de Marcq«Connaissez-vous le site interparoissial ? Dans l’équipe, je suis correspondant pour la paroisse Saint-Jean XXIII. Cet engagement, je l’ai assuré, au départ, un peu par hasard. Il fallait quelqu’un qui s’y connaisse un peu en informatique et qui accepte de donner un peu de son temps. Faire connaître ce qui se vit dans nos communautés pas seule-ment aux paroissiens mais surtout à tous ceux qui, un jour, ouvrent le portail virtuel du site et découvrent que nous sommes une fenêtre ouverte sur l’Église et sur le monde.»

Yves de l’équipe du journal Rencontre «Comment je suis devenu rédacteur dans l’équipe du journal Rencontre ? Je lisais le journal et je le trouvais intéressant dans la forme et dans le contenu. J’ai eu envie d’y

travailler. Ce qui me plaît, c’est le travail en équipe : chacun apportant ses idées, ses propositions, ses compétences. C’est aussi le souci d’être ouvert à tous.Et pour reprendre le thème «des lunettes» cher au pape François, nous avons le souci de chausser nos lunettes de Marcquois pour prendre en compte ce qui se vit dans nos paroisses, nos quartiers, faire connaître ce qui donne à notre vie commune un goût d’amitié...Chaussons aussi nos lunettes de croyant pour y ajouter du sens et un parfum d’espé-rance.»

~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ 6 ~ sEPtEmbRE 2017

À mÉDItER

Connecté, pas connecté

Yves Mourousi demande à François Mitterrand : «M. le Président, est-ce que vous êtes branché ?» Il répond : «On ne dit plus comme ça ; aujourd’hui, on dit : câblé.» Et pour vous, aujourd’hui, est-ce qu’on ne dirait pas «connecté» ? Branché, câblé, connecté, n’est-ce pas la même idée ? Celle qui veut qu’on soit au courant, qu’il faut du courant (un ombilic technologique) et qu’il faut savoir s’en servir ?C’est aussi vieux comme le monde. Ésope disait des langues qu’elles étaient la meilleure et la pire des choses : l’idée de la communication, de la relation à quelqu’un ou quelque chose est sous-jacente. Par quoi est-ce que ça passe ?Et c’est là que c’est aussi jeune comme une révolu-tion totale. Quand on parle d’objets connectés, et qui se connectent entre eux, le vertige nous prend : où est l’homme là-dedans, la relation, le contact physique rassu-rant, le sourire, ce sur quoi, ceux sur qui, on a prise ?Est-ce encore d’un outil qu’il s’agit, ou plutôt d’un envi-ronnement ? Ça peut virer au cauchemar. Au Japon, des ados s’enferment devant leurs écrans dans leur chambre et n’en sortent plus jamais. Ça s’appelle «hikikomori». La meilleure ou la pire des choses ?Pourtant les jeunes sont plutôt bien avec la connexion. Même s’ils ne quittent plus leur écran de téléphone des yeux, ils sont sans arrêt avec leurs proches, leurs amis savent trouver sur le net ce qu’il leur faut, tirer parti de l’info immédiate, au risque de ne pas se soucier de savoir si c’est vrai ou pas...Et ils écoutent ceux qui leur disent qu’il faut déconnecter, pour se retrouver, pour ne plus répondre aux mails le week-end, ne plus être harcelé. Les rythmes de vie sont chamboulés, mais le bon sens demeure.Alors ? Une révolution technologique plus invasive, plus totale, plus intime ? Que les «anciens» soient désorien-tés, c’est inévitable. Mais ce qui est extraordinaire, c’est l’aisance des jeunes générations. Simple question d’ap-prentissage ? Personnellement, je crois qu’il faut d’abord apprendre à parler à l’autre, aux autres. Un outil reste un outil. L’homme ne change pas. Chaque découverte du monde par un enfant commence toujours par un émer-veillement.

Y. CHAIMBAULT

La médiathèque «connecte» les Marcquois

Voilà tout à la fois un lieu de ressources, de partage et un cyber centre.

Ce mercredi matin, quelle anima-tion à la Corderie ! Parents, grands-parents accompagnent des enfants de tous âges qui

viennent rendre les livres empruntés et en choisir d’autres... une vraie ruche bourdon-nante !La Corderie s’est ouverte en septembre 2006 pour remplacer la bibliothèque municipale du boulevard Clemenceau. «Dès le départ, nous souhaitions proposer le maximum de supports culturels : livres, disques mais aussi un cyber centre de dix postes, un libre accès à Internet, tout ce qui concerne la bureautique, les logiciels... sans oublier le bus qui propose livres, revues, documents divers dans tous les quartiers de Marcq et, même, un portage à domicile pour les personnes qui ne peuvent se déplacer.»Qui fréquente le cyber centre ? «Vraiment tout public  : étudiants qui viennent faire des recherches ou simple-ment faire leurs révisions dans le calme, personnes en recherche d’emploi, toute personne voulant se documenter pour son travail... ou son plaisir !»«Nous disposons de deux points wifi avec possibilité de se connecter gratuitement au réseau ; nous mettons aussi à disposition des liseuses numériques, des tablettes, quatre lieux de ressources numériques, des prêts de documents... Notre offre de services s’enrichit d’année en année.»Pourquoi cette abondance de techniques ?«Permettre à chacun de satisfaire sa curiosité, de trouver ce qu’il vient chercher et de décou-

vrir, peut-être... ce qu’il ne vient pas chercher !Mais, par-dessus tout, nous souhaitons que la médiathèque soit de plus en plus un lieu de rencontre, de partage, de convivialité, intergénérationnel où chacun se sente bien, se sente chez soi. Nous sommes soucieux d’être accueillants, disponibles, attentifs aux besoins de chacun.»

PROPOS RECUEILLIS

PAR MARGUERITE-MARIE BUISINE

La médiathèque un lieu convivial au service de tous les Marcquois.Merci à François Thévenin et à Tristan Wallet pour leur accueil.

L’Église et les médiasL’Église est-elle de son temps ? De la diffusion radiophonique à l’Église 2.0 en passant par la télévision, elle communique plus que jamais avec les outils d’aujourd’hui.

Comme beaucoup le pensent encore, la diffusion de la Bonne Nouvelle et la communication des chrétiens se résument à la

lecture des Écritures chez soi et à la messe du dimanche, à l’homélie qui les commente et aux journaux catholiques... Pourtant, depuis très longtemps, l’Église a considéré qu’elle devait faire bon usage des moyens de communication modernes tels que la radio et la télévision et maintenant, avec beaucoup plus d’ampleur, Internet et les réseaux sociaux.Faut-il rappeler que Radio Vatican a été lancée en 1931 et qu’en 1957, le pape Pie XII considérait les moyens de communication comme «un don de Dieu» ? Vatican II rappel-lera les progrès très positifs attendus des moyens de communication.La diffusion de la messe sur France Culture est l’une des émissions de radio des plus anciennes avec plus de soixante ans d’exis-tence. Quant à l’émission télévisée, le jour du Seigneur, hormis le journal télévisé, créé en juin 1949, c’est la plus ancienne émission encore diffusée aujourd’hui.Si l’on considère uniquement la radio et la télévision, un foisonnement de médias ont vu le jour. Pour la radio, il faut citer la

création, en 1982 du réseau Radio catho-lique de France (RCF) qui réunit aujourd’hui soixante-trois radios locales maintenant premier réseau indépendant généraliste des radios de proximité. RCF Nord... 97,1.Quant à la télévision, KTO a été lancée fin 1999. Elle est accessible par satellite, sur de nombreux bouquets, sur le câble ou sur Internet.

Sites Internet et réseaux sociauxMais tout cela n’est que la partie visible de l’iceberg. L’Église ne pouvait pas passer à côté de la dynamique d’Internet et des réseaux sociaux. Et elle n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot ! Après le site de l’Église de France, chaque diocèse, chaque paroisse, chaque communauté reli-gieuse dispose de son site Internet, près de huit cents sites constituent ainsi le réseau Tisserand créé en 1999. Les organisations caritatives, les communautés, les mouve-ments associatifs... surfent tous sur cette vague pour faire vivre leurs activités.Même le pape a maintenant son compte Twitter (twitter.com/pontifex_ln) et sa page Facebook (fr-fr.facebook.com/pape.francois.I/) !Sans forcément se déplacer, avec Internet,

on peut maintenant lire l’Évangile, prier, méditer, réfléchir, faire une retraite, trouver un confesseur, quêter, rechercher une âme sœur catholique, lire les journaux ou encore simplement, trouver les heures de messe.

Le numérique ? Une bonne nouvelle ! Cette évolution (révolution) est un puissant levier car l’accès rapide à cette mine d’or d’informations est ainsi grandement faci-lité. Elle multiplie à l’infini les possibilités d’échanges.Le pape François confirme cette dyna-mique lors de la 48e Journée mondiale de la communication en 2014 : «Ouvrir les portes des églises signifie aussi les ouvrir dans l’envi-ronnement numérique, soit pour que les gens entrent, quelles que soient les conditions de vie où ils se trouvent, soit pour que l’Évangile puisse franchir le seuil du temple et sortir à la rencontre de tous.»L’Église catholique montre ainsi qu’elle sait être de son temps et que la force de la Bonne Nouvelle saura toujours trouver, quelle que soit l’époque, les moyens les plus appropriés pour se répandre à travers le monde.

FRANÇOIS RÉGIS

Une sélection de sites

Église catholique de France :http://www.eglise.catholique.frLe site des jeunes catholiques :jeunes-cathos.frL’art sacré sur la toile :narthex.frLe site du diocèse de Lille :http://www.lille.catholique.frLe site des paroissesde Marcq-en-Barœul :http://marcqenbaroeul.paroisse.net/Le site des dominicainsde la Province de France :www.retraitedanslaville.org/

~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ sEPtEmbRE 2017 ~ 7

L’école numérique : Oui, mais pourquoi ?

Le point de vue de Colette Lafoutry, directrice du collège René Bonpain à Grande-Synthe.

Depuis quatre ans, le collège René Bonpain a fait le choix des tablettes pour tous les élèves, répondant à une évolution

générale de la société et de la pédagogie en ce sens.Ce changement a-t-il simplifié les choses ? Certainement pas, un nouvel outil implique de nouvelles contraintes en lieu et place de celles des outils précédents. Les élèves ne perdent certes plus leurs manuels scolaires, les pages avec les exercices à faire ne dispa-raissent plus mystérieusement pendant le week-end, à présent, c’est le câble de la batterie qui ne fonctionne plus, ou les manuels numériques qui sont désinstallés sans raison. Le numérique dans toutes ses expressions ne doit pas être perçu comme un enchantement qui rendrait facile tout ce qui ne l’était pas et rendrait enthousiastes des élèves qui jusqu’alors se morfondaient sur d’austères livres poussiéreux.Cependant, plusieurs constats sont à faire sur les bénéfices de cet outil qui suscite tant de débats.Par sa nature «connectée», il permet de faire travailler davantage dans l’interac-tivité et dans la collaboration. Les élèves le ressentent d’ailleurs eux-mêmes et se sentent clairement davantage acteurs de leur apprentissage. Ils n’assistent plus à un

cours : ils font le cours. Si cette implication des élèves était possible sans aucun outil numérique, elle est grandement facilitée par sa nature adaptable et interactive.Cette adaptabilité de l’outil numérique le rend aussi beaucoup plus équitable. Face à un support papier, tout élève est logé à la même enseigne, qu’il soit dyslexique, dyspraxique ou avec un problème de vue quel qu’il soit, là où la tablette permet d’adapter la taille du texte, le type de police d’écriture utilisée (certaines polices dont l’efficacité n’est plus à démontrer ont été créées spécialement à destination des dyslexiques et leur facilitent grandement la lecture).Sans rentrer dans les détails techniques de ce que nous permettent de faire les tablettes, elles donnent aux enseignants la possibilité de suivre davantage les élèves de manière individualisée, autorisent davantage de souplesse dans les modes d’apprentissage et d’évaluation et facilitent l’usage de différents médias.Ces quelques lignes semblent prendre la forme d’un publireportage, mais ce n’est pas leur but. Notre volonté de promou-voir le numérique en milieu scolaire ne se résume pas une simple comparaison entre avantages et inconvénients, la vérité, c’est que cela répond à une nécessité.

Le numérique fait partie du quotidienSi l’on se fie aux statistiques publiées par l’Éducation nationale, 67 % des élèves esti-ment les cours utilisant le numérique plus intéressants, et 57 % déclarent se concen-trer plus facilement. Il ne s’agit pas ici de donner aux élèves ce qu’ils veulent à tout prix, mais simplement de tirer les conclu-sions qui s’imposent du constat suivant : les enfants qui sont nos élèves aujourd’hui sont nés dans une société numérique. Les outils numériques font partie de leur quotidien, et sont devenus incontournables en milieu professionnel.À ce titre, il est du devoir de l’école de les guider dans le numérique, de leur apprendre à bien s’en servir. Aussi certai-nement qu’on leur apprend à se servir d’un dictionnaire, d’une équerre ou d’un rapporteur.Pour conclure sur une métaphore plus éclai-rante, refuser aujourd’hui le numérique à l’école, reviendrait à refuser d’enseigner le Code de la route, au motif que conduire est dangereux. S’il y a une chose négative dans tout ce que le numérique apporte aujourd’hui, c’est de ne pas savoir s’en servir.

tÉmOIGNAGE

«Ma mamie et l’informatique»

C’est quelque chose d’un peu compliqué car nos grands-parents eux n’ont presque jamais manipulé d’objet électronique alors que nous, enfants pour certains, ados et jeunes adultes ou adultes inté-ressés, quand on arrive à le manipuler ça devient comme si on avait vécu toute notre vie avec. Mais il faut revenir sur terre. À moins que vous soyez informa-ticien ou ingénieur, on est loin d’avoir exploré tout l’électronique et l’Internet avec tous ses mystérieux recoins et sites incroyables.C’est pour ça que, même si pour nous ce sont des choses simples, il faut aider les personnes pour qui ça l’est beaucoup moins.Par exemple, ma grand-mère, elle avait acheté un nouvel ordinateur mais son écran était trop ancien pour que ce soit agréable d’utiliser ce nouvel ordinateur,

donc je lui ai demandé de nous conduire à un magasin d’électronique et je l’ai conseillée pour un nouvel écran plat sans qu’elle dépense tout son argent ou qu’elle achète quelque chose qui n’allait pas aller. Et ça marche !Même chose pour son téléphone. Il était plutôt ancien (à clapet !) donc je lui ai acheté (car c’était son anniversaire) un nouveau téléphone pour qu’elle écrive ses messages plus vite et qu’elle puisse passer ses appels sans appuyer deux millions de fois sur des touches pour un seul message.Bien sûr, quelques hésitations au début !N’oublions pas les petits dépannages de temps en temps, le : «S’il te plaît, j’ai un petit problème...» (de mamie).Ce genre de geste simple que l’on peut tous faire pour aider nos grands-parents ou autres d’ailleurs car ce ne sont pas

toujours forcément eux qui ont besoin d’aide, ça peut être n’importe qui. Ce ne sont pas que les grands-parents qui rencontrent des difficultés avec la tech-nologie.

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rédigé par votre équipe locale : rédaction – Administration 22, rue Galliéni – 59700 marcq-en-barœul – tél. 03 20 72 20 67 – Otpp : rédacteur en chef, bruno roche, diacre – edité par bayard service edition : parc d’activité du moulin, Allée Hélène boucher bp 60090 - 59874 Wambrechies Cedex

– tél. 03 20 13 36 60 – fax 03 20 13 36 89 – www.bayard-service.com – Directeur de la publication : pascal ruffenach – secrétaire de rédaction : eric sitarz - régie publicitaire : bayard service régie – tél. 03 20 13 36 70 – Imprimerie : Indicateur Hazebrouck (59) – textes et photos : droits réservés - Commission paritaire : 54995 – Dépôt légal : 3e trimestre 2017

~ PAROIssEs DE mARCQ ~

Au pays de l’imaginaireConnaissez-vous alors la nouvelle librairie La forge sise au cœur de la place du Général de Gaulle. Elle fête son premier anniversaire cet automne.

Dans notre journal Rencontre de juillet, Mme Marcq exprimait sa tristesse suite à la fermeture de la librairie à deux pas de chez

elle. Regret compréhensible et partagé... Heureusement depuis, la librairie La forge a pris le relais. À l’initiative de cette ouverture : Mme Gwenaëlle Bel, jeune mère de famille de deux enfants. Diplômée de Sciences Po, elle a travaillé dix ans en entreprise, en France et à Montréal. Au sein de ses diverses expériences, son souci de trouver du sens et de créer des liens l’habitent et la ques-tionnent. Cette quête motive sa reconversion vers l’ouverture, l’échange, le contact en prise directe et non plus seulement derrière un écran d’ordinateur.La voici donc gestionnaire de la librairie La forge, responsabilité qui, selon elle, répond à sa recherche et comble ses aspirations. Elle apprécie la précieuse collaboration de Benjamin, féru de littérature et accrédité de dix ans d’expérience.

Plaisir de lectures et découvertesDans ce cadre exceptionnel et historique (ancienne forge) à Marcq-en-Barœul, Mme Bel nous invite : «Venez, vous rêverez...» Avec sourire, disponibilité et compétence, elle vous accueille. La vitrine, joliment composée, invite à entrer. L’agencement des allées de son magasin, les rayonnages lisiblement référencés, les éditions classées selon auteurs, ouvrages ou âges, l’espace petits cadeaux, l’éveil aux jeux et son incomparable choix de cartes originales et circonstanciées... tout nous convie à un réel moment de plaisir et de découvertes.Des projets ? Elle nous en réserve : séances de dédicaces avec auteurs, expositions diverses, extension d’un rayon religieux à l’étage, rencontre et événements surprises, sans oublier son feuillet de propositions de lectures (celui de cet été par exemple).

Au seuil d’une première année, Mme Bel exprime sa joie et sa reconnaissance pour l’accueil chaleureux et bienveillant que lui ont réservé les Marcquois, pour la fidélité de la clientèle et le bilan relationnel positif qu’elle en dégage.Dans une ville où se côtoient nombre d’écoles, collèges et lycées, elle apprécie la collaboration de certains professeurs qui lui indiquent les ouvrages dont la lecture

est au programme de leurs élèves, ce qui lui permet d’anticiper les commandes et satis-faire la demande. N’est-ce pas aussi cela «un art de vivre», devise de notre ville et l’occasion de belles rencontres, de bonnes lectures, de réelles ouvertures ?Longue et belle vie à notre nouvelle librairie La forge pour de nouvelles découvertes.

BRIGITTE GRATTE

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