Au diablenotre myopie!

Les chrétiens sont traumatisés ! Glaciation au Vatican… Tels étaient les titres d’une presse surtout parisienne en réaction à l’autorisation

donnée par Benoît XVI de célébrer la messe comme les aînés l’ont connue jadis.Y a-t-il là régression ? Rejet du Concile ? Retour à l’Eglise d’antan ?Les explications qui accompagnent cette décision sont claires ; en cinquante ans le concile Vatican II a permis à l’Eglise de s’ouvrir au monde et d’aller de l’avant. Certes des exagérations furent commises, chez certains les blessures furent profondes au point de causer le schisme de Monseigneur Lefebvre ; aujourd’hui les tensions s’apaisent, chez les intégristes des divisions surgissent, de nombreux traditionalistes souhaitent réintégrer l’Eglise. Benoît XVI, dans un esprit œcuménique, leur tend la main et les autorise dans des situations qui restent exceptionnelles à célébrer dans le rite d’autrefois.Que quelques-uns de part et d’autre en tirent des conclusions triomphalistes ou… catastrophiques ; toute cette affaire reste une tempête dans un verre d’eau.Regardons ailleurs, là où se dessine l’avenir de l’Eglise.En Asie, par exemple !Tous les médias nous parlent de la Chine, immense continent qui explose. On croyait que la révolution de Mao avait écrasé, balayé les chrétiens dont la religion, nous assurait-on, était incompatible avec la culture chinoise.Aujourd’hui on découvre que non seulement ils ont survécu, mais qu’ils n’ont jamais été aussi nombreux et actifs. Le gouvernement communiste a voulu mettre la main sur cette Eglise de Chine, il l’a encadrée et a nommé les évêques ; ce sont ces mêmes évêques qui, aujourd’hui encouragés par leurs fidèles, demandent discrètement, les uns après les autres, leur reconnaissance par Rome.Dans sa lettre aux chrétiens chinois Benoît XVI écrivait : “Le premier millénaire a vu la conversion de l’Europe, le second, celui de l’Amérique et de l’Afrique, le troisième sera celui de l’Asie”.

Jacques Lafon

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Le caté en fête

Les scouts

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Messe de la moisson

Editorial

Le caté...c’est chouette!

Journal interparoissial de Saint-Michel de Eu sur Bresle et Yères et Notre-Dame de Blangy Val de Bresle

Septembre 2007 - Trimestriel N°90 - 1,5 g

110

La rentrée deseptembre 2007

Pour les enfants nés en 1999, si vous avez oublié, il est encore possible de s’inscrire en téléphonant au secrétariatqui vous donnera un rendez-vous.

Pour la paroisse d’Eutél. 02 35 86 27 11Pour la paroisse de Blangytél. 02 35 93 50 75

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Reflets de la Bresle - 2

Paroisse St-Michel de Eu-sur Bresle et Yères

Au matin du 21 juin 2007, la centaine de pèlerins, en route pour Lisieux, a le

cœur et l’esprit joyeux…Comme chaque année, ils vont remercier sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Par Jésus, la petite Thérèse, nous protège… Elle nous fait comprendre aussi que Jésus est le soutien qui nous permet de franchir les caps difficiles. Il est là, dans les événements, dans nos modes-tes actions et contacts. Il nous permet aussi de nous remettre en question, d’essayer de ne pas se replier sur nous-mêmes.Jésus est un ami… Il est là pour nous prendre la main, pour nous aider à repartir et continuer le

chemin, après le départ d’un être cher…Pour l’heure de la messe d’ac-tion de grâces, présidée par le père Bertin Agbobly, nous arrivons à la crypte de la ba-silique (Le carmel étant en ré-fection pour un bon moment, encore…). La crypte resplen-

dit de luminosité !… Chacun s’empresse à prendre place… Le chant d’entrée retentit sur l’harmonium, tenu par Claude Mahieu. Les voix puissantes de Pierrette et Thérèse entraînent l’assemblée dans une prière fervente et unanime. Il y a là un témoignage de foi vi-vante, exprimé par les

pèlerins :“O, Thérèse, entends la prière, qui vers toi, de nos cœurs s’élève en ce beau jour. Viens nous par-ler du Dieu d’amour”.Mondialement connue, sainte Thérèse a vécu dans cette ville normande. Sa maison d’enfance

et bien d’autres curiosités sont nombreuses à découvrir.A 12 heures, les pèlerins se dispersent, les uns pour pique-niquer ou vers la table bien gar-nie du restaurant.Les forces revenues, en route pour Honfleur… Un car fit une halte forcée, à mi-chemin, ce qui écourta l’escale ensoleillée du charmant petit port.A l’heure dite, chacun revint à sa maison, les yeux remplis des beautés printanières de cette belle Normandie.Heureux de cette réunion pa-roissiale où nous avons prié ensemble, revivant le “passé” dans l’espérance paisible de l’avenir.

Angèle Levillain

Le 21 juin 2007

Jour heureuxPèlerinage à Sainte-Thérèse de Lisieux

Horaire des messes

Messe de départ et d’accueilDimanche 23 septembreAu Tréport à 10h30 en l’église Saint-Jacques.Messe de départ du père Bertin Agbobly-Atayi et messe d’accueil du père Gaétan Mawullé Goumegou.Départ de Jeanine Cornet.

Fête de tous les saints• Jeudi 1er novembre

9h30 messe à Criel, 9h30 messe au Tréport, 11h messe à Eu, 11h messe à Saint-Rémy Boscrocourt.

• Vendredi 2 novembre : messe des défunts 11h messe au Tréport, 18h messe à Eu.

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LE TRÉPORTN° 0110

14/08/2007

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En raison de vents violents, les bâtiments militaires

français et belges n’ont pas pu venir assister aux céré-monies officielles de la fête de la Mer qui s’est déroulée les samedi et dimanche 7 et 8 juillet 2007. Intimiste, la fête de la Mer a toutefois conservé toute sa ferveur et son carac-tère solennel. Le dimanche matin, après le défilé en ville, le cortège des autorités et des invités se présentait à 11 heu-res en l’église Saint-Jacques du Tréport. L’abbé Bertrand Laurent accueillait Philippe Harel, président de l’Amicale des anciens marins d’Eu – Le Tréport – Mers – Flocques, Régis Boulenger, représentant le conseil municipal, le contre-amiral François Besson repré-sentant la Fammac, et célé-brait la messe devant une nom-breuse assistance rendant ainsi

les hommages aux disparus en mer. A l’issue de la cérémonie religieuse, les différentes auto-rités se rassemblaient au bas de l’église au pied du calvaire dans un moment de profond recueillement.

En fin d’après-midi, les per-sonnalités embarquées à bord de l’Eden, accompagnées de la SNSM et des plaisanciers, li-vraient gerbes et couronnes à la mer sous les sonneries et les hymnes. Au cours de ce jeté de gerbes, chacun pouvait méditer les pensées d’un jeune officier des Forces navales françaises libres qui, devant les plages nor-mandes, notait dans son carnet : “Seigneur, au cours des pro-chaines heures, je n’aurai sans doute pas le temps de penser à Vous ; mais Vous, Seigneur, ne m’oubliez pas”.

Jérôme Maës

A Tocqueville-sur-Eu

Groupe de prièresChaque mardi de 18h à 19h

C’est quoi un groupe de prières ?C’est tout simple : toutes les semaines depuis quatorze ans des chré-tiens, pratiquants ou en recherche, se réunissent à l’église de Tocque-ville.

Qui sont-ils ?Ce sont des personnes, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes qui ont besoin d’un temps pour souffler, un temps où elles peuvent confier à Dieu leurs peines et leurs joies.

Venez nous rejoindre, aucune question ne vous sera posée. L’équipe vous dira seulement : bienvenue !Le groupe de prières Il chante depuis 1977. Il a en-

registré une cinquantaine de disques, près de quatre cents chansons, plus de deux cents veillées par an, de nombreuses actions humanitaires, chaque année des contacts, beaucoup d’amis, chanteur chrétien pour annoncer l’Evangile.Jean-Claude Gianadda. Qui ne connaît pas ses chansons ?… Trouver dans la vie ta présence, Qu’il est formidable d’aimer, Rêve d’un monde, Love, Bé-nie sois-tu Marie, Troubadours et baladins… Vole, vole la co-lombe, Emmaüs. La liste serait longue !Toutes ces chansons, jeunes de ton, évangéliques d’inspi-ration, sympathiques d’expres-sion, circulent maintenant un

peu partout comme une Bonne Nouvelle.Venez avec Jean-Claude Gia-nadda chanter la vie, le monde, le chemin des Hommes, l’espé-rance et la foi.

Dimanche 8 juillet 2007 au Tréport

Bénédiction de la mer

Dimanche 11 novembre 2007 à 15 heuresCollégiale Notre-Dame et Saint-Laurent d’Eu

Veillée de chansons et prières avec Jean-Claude Gianadda

Les bateaux partant jeter les gerbes et couronnes à la mer.

Jean-Claude Gianadda en concert à Eu le 11 novembre 2004.

Sainte Thérèse de Lisieux.

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Reflets de la Bresle - 3

Nouvelles brèves

Reflets de la Bresle - 3

BaptêmesSont devenus enfants de DieuMaëlle WADOUX, Maurianne QUESTE, Théo DELARUE, Julie BOVIN-LEGRAND, Kimberley DALLERY, Orlane DELHAYE, Laly AUGER, Alexis MALIVOIR, Lucas BONHOMME, Louis MAILLER, Valentin et Elise MOREL, Mahé GUERY, Adeline DUMENIL, Teddy DENIS, Brayan COLLETTE, Yaël ALIX, Véronique ROUSSEL, Donatien MARTEL, Mathéo CAUCHOIS, Manon et Timmy PETIT, Enzo SCELLIER, Anaïs OUVETTE, Louka LHERONDEL, Anthony MARY, Louis DOUAY, Paul FORFAIT.

MariagesSe sont unis par le sacrement du mariageJean-Vincent STRUBBE et Aline REMISSONNEL, Alexandre LEBAS et Elodie LANGLOIS, Stéphane BRICE et Emeline LUCAS.

FunéraillesOnt rejoint la maison du PèreMme Jeanne DUMENIL, Mme Jeannine LEMAIRE, M. Laurent BULVESTE, M. Marcel BIHET, Mme Marguerite LAFFARGUE, Mme Germaine GOULLET, M. Jean LORMIER, M. Sulpice MOYOU, Mme Simone DEBLAYE, M. Daniel HENOCQ, Mme Denise FRONT, M. Roland SELLIER, M. Maurice VOQUET.

Carnet paroissial

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Pastorale de la santé

Le Service évangélique des maladesLe Service évangélique des malades rassemble des chrétiens qui font le lien entre les malades et la communauté paroissiale. Par la rencon-tre aux personnes malades, isolées, ou âgées, les visiteurs manifes-tent la tendresse de Dieu et la présence de l’Eglise.Le malade, la personne isolée ou âgée doit avoir sa place au sein de la paroisse même si sa situation l’empêche d’être présente lors de l’assemblée dominicale.L’équipe du Service évangélique des malades se compose de bénévo-les qui s’engagent à :– Rendre visite.– Porter la communion.– Etre le relais de la communauté chrétienne paroissiale.– Proposer la rencontre avec un prêtre.Si vous êtes malade et si vous souhaitez rencontrer un visiteur ou si vous connaissez dans votre entourage des personnes qui attendent une visite, alors faites-vous connaître :auprès du secrétariat paroissial – tél. 02 35 86 27 11,ou à Jean-Claude et Michèle Plaisant – tél. 02 35 86 59 79.

Centre hospitalier de EU - Service d’aumônerieUne équipe d’aumônerie hospitalière est à votre disposition :– Une visite.– Un échange dans une écoute respectueuse.– Un accompagnement spirituel.– Un accompagnement religieux.

Vous pouvez recevoir la communion ou tout autre sacrement.A 16h30– Messe le dernier jeudi du mois.– Chapelet – Temps de prière les autres jeudis.Nous remercions les familles ou amis qui nous aident à accompa-gner les résidents qui souhaitent y participer.Pour tous renseignements– Demander notre passage au personnel soignant.– Ou prendre un rendez-vous à l’accueil.Vous pouvez aussi contacter :Mme Vandenberghe – tél. 02 35 86 20 91 ou 06 28 03 09 81.

Messe des familles 2007-200830 septembre : 10h Blangy, messe de rentrée. Envoi en mission des catéchistes.21 octobre : 10h Blangy, messe.18 novembre : 10h Blangy, messe de première communion.16 décembre : 10h Blangy, messe de partage.24 décembre : Noël 18h messe à Blangy, 20h messe à Bazinval.20 janvier 2008 : 10h Blangy, messe.

Saint Milfort

Evangélisateur de la NormandieSaint Milfort, homme

d’Eglise écossais, venu prêcher et évangéliser la Normandie, le Vimeu et le Ponthieu, termina sa vie en martyr décapité.C’est depuis la restauration de la chapelle du lotissement de Monchaux-Soreng qui porte son nom que les paroissiens se retrouvent un samedi soir pour une messe en plein air.Cette année, la météo nous obli-gea à la construction d’un abri. Il y eut, au cours de la messe, la participation des scouts à la bénédiction d’un pain béni que tous les paroissiens ont partagé

avec le verre de l’amitié of-fert, après la célébration, par la commune de Monchaux. Merci pour ce moment de convivialité rendu possible grâce aux bonnes volontés, notamment : Claude Boutté qui, pour la deuxième fois, a prêté son champ ; Jean-François Petit pour l’utilisation de son “Barnum” ; Patrice Dolique qui nous fait cadeau de son électricité et François Lesueur qui entretient la cha-pelle d’une façon remarquable sans oublier ceux qui, de près ou de loin, ont œuvré à la prépa-ration de cette cérémonie.

M.-C. H.

D.R.

• MobilitéDepuis plusieurs années, Lu-cile Chantraine participe au co-mité de rédaction de ce journal Reflets de la Bresle.Des changements dans son activité professionnelle l’ont amenée, au cours du mois de juin dernier, à quitter Blangy.Aussi nous pouvons lui ex-primer notre reconnaissance et espérons que la proximité nous permettra de la retrouver quelquefois pour une collabo-ration, des conseils, ou au be-soin quelques lignes dans les futurs numéros.

• Toute l’attention aux pêcheursLe dimanche 2 septembre a eu lieu une journée de pêche à l’étang de Nesles-Norman-deuse, organisée par les scouts de Blangy. La restauration était assurée sur place.

• RetrouvaillesAu cou r s de ce mo i s de juillet : les vacances nous ont amené la visite à Blangy des mères supérieures des sœurs de l’ordre religieux des Aman-tes de la croix, qui sont d’un grand soutien lors des activi-tés de notre communauté pa-roissiale.

• ACEActivités d’été pour les jeu-nes participants de l’Action catholique de l’enfance qui se sont retrouvés au château de Mesnières-en-Bray.L’activité des clubs reprendra début septembre à Blangy et à Aumale.S’adresser à Madame Angelbi – tél. 02 35 94 10 26.

J.G.

Horaire des messes

Fête de tous les saints• Mercredi 31 octobre : 17h messe à Nesle-Normandeuse.• Jeudi 1er novembre : 10h messe à Blangy, 11h30 messe à Bouttencourt.

• Vendredi 2 novembre : 19h messe à Blangy pour nos défunts et en particulier pour les défunts de la communauté chrétienne depuis la Toussaint 2006.

Depuis 1997, c’est une tra-dition désormais établie de

célébrer l’Assomption par une messe en soirée au pied de la chapelle Dubos, petit oratoire construit en 1790, en remer-ciement, par Pierre Dubos, et appartenant aujourd’hui à la famille Bordeux.

Un lieu de prière…Il y a deux siècles, prière à Dieu pour garder la vie sauve face aux loups…Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui viennent à la cha-pelle confier à Dieu leur prière, pour eux-mêmes ou pour leurs proches dans l’épreuve : sollici-tant sa miséricorde ou une grâce particulière pour un enfant ou un parent… mais aussi pour dire merci au Seigneur.

En cette veille d’Assomption, tous les présents à la messe ont, en communion, prié la Vierge Marie d’accorder sa protection à tous ceux venus dans l’année porter leurs intentions particu-lières.En ce 14 août, la chorale Notre-Dame animée par Monsieur Herbeaux avec Marie-Cécile au clavier porta jusque dans la vallée la prière fervente de l’assemblée. Un Ave Maria joué à la trompette par un musicien de talent, venu en voisin et ami, a ému les participants : merci Monsieur Colignon.Merci également à tous ceux qui ont aidé à la bonne organi-sation de cette messe.

J.-M. T.

Bazinval

11e pèlerinage à la chapelle Dubos

La messe au pied de la chapelle Dubos.

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RefletsReflets de la Bresle - 4

Reflets de nos paroisses30 juin et 1er juillet 2007

Week-end du centenaire du scoutisme à Caen

Les Scouts et Guides de France ont vécu un grand temps de rassem-blement. Nous étions

trente-cinq de notre groupe à participer à ce grand moment qui a commencé samedi accueil-li magnifiquement dans le parc du château de Beauregard où toute la Haute-Normandie avait la joie de se retrouver (deux mille personnes ?).Après l’installation des tentes et quelques jeux, les jeunes ont pu avoir une messe magnifique avec

l’évêque de Caen entouré de six prêtres et une grande veillée avec des sketchs plein d’humour sur la vie des scouts d’aujourd’hui, sur la vie de Baden Powell, bien sûr aussi avec beaucoup de chants et la projection du magnifique CD du Centenaire.Le lendemain, sous un grand so-leil, ils ont fait une marche pour la paix portant des drapeaux avec des colombes, décorés par les jeunes, marche de sept kilo-mètres jusqu’au Mémorial de la paix.

Là, les Scouts d’Europe, Scouts unitaires et les Scouts de Caen les ont rejoints pour une grande journée avec les cérémonies du Centena i re , cé rémonie d’ouverture et de clôture, ac-compagnées par le groupe Am-plitude.Entre deux, dans l’après-midi, des démonstrations de tout le savoir-faire scout en matière de créativité, d’expression, d’aventure et de solidari té étaient présentées sous de pe-

tites tentes.Une journée extraordinaire très émouvante qui restera à jamais gravée dans la mémoire de nos jeunes.Une organisation sans faille et de très grande qualité qui a laissé tous les adultes présents admi-ratifs.Un grand, grand bravo et merci à eux.

Le groupe Foch Eu Mers et Le Tréport

Une troupe d’une vingtaine de scouts catholiques bel-

ges de la “katorz” d’Anvers a organisé un camp d’été, pendant la deuxième quinzaine de juillet, à Saint-Martin-le-Gaillard.Nous avons vécu cet engagement concrétisé par la promesse scoute de trois jeunes belges.Ils ont d’abord apporté leurs té-moignages et leurs réflexions sur des problèmes d’actualité :Comment remédier à cette mi-sère de la banlieue du Caire et à la prolifération des bidonvilles ?Une pensée plus particulière al-lait vers leurs camarades acci-dentés dans notre région et nous nous joignons à eux pour leur

souhaiter un prompt rétablisse-ment.

Le père Cordiez a présidé cette promesse et les a engagés à res-ter fidèles toute leur vie. Dans l’esprit des commémorations du centenaire de la fondation du scoutisme, il leur a lu la prière de Baden-Powell :“Notre père à tousNous voici aujourd’hui réunis ici devant vous ; nombreux par les pays dont nous venons et par les races que nous représentons, mais ne faisant qu’un par la fra-ternité qui nous unit sous votre regard, ô notre Divin Père”…

B.J.

Le mercredi 25 juillet, une bonne centaine d’enfants,

encadrés par les catéchistes, se sont retrouvés à 8h30 devant la collégiale pour la sortie qui marque le début des vacances.C e t t e a n n é e d i r e c t i o n l e monastère de Thibermont où nous sommes accueillis par les religieuses que nous connais-sons bien, nous les catéchistes, puisque bien souvent nos sé-ances de récollections et de formations se déroulent dans ce cadre.Les enfants ont participé à des jeux toute la journée, même les plus timides s’en sont donné à cœur joie dans le parc, le soleil ayant été de la partie.

La célébration eucharistique pré-sidée par le père Laurent a été, est-ce la simplicité de la chapelle qui se prête si bien à la prière et la présence des religieuses, vé-cue avec beaucoup de sérieux et de recueillement.Rendez-vous au mois de sep-tembre, mais n’oublions pas qu’il n’y a pas de vacances pour Dieu.

C’est pour clôturer une année de formation que

tous les participants de la caté-chèse se retrouvent pour une journée récréative ; avant-goût des vacances à venir.Une célébration le mercredi 20 juin à 10h30 en l’église de Blangy pendant laquelle un groupe interprète le récit du Ma-riage de Cana, la représentation du premier miracle de Jésus : “L’eau changée en vin”.C’est ensuite par un défilé cos-tumé et festif, avec des ballons

de couleur que tout le monde rejoindra la salle polyvalente pour un pique-nique partagé en commun sous une météo clé-mente. Dans l’après-midi, une animation et des jeux ont per-mis à tous de s’exprimer par les questions et réponses, la musi-que, la danse.Puis vient le moment de la sépa-ration non sans avoir visualisé quelques photos de l’événement et sur un souhait de bonnes va-cances à tous.

J.G.

2007, c’est l’année du cente-naire des mouvements scouts, mais aussi le départ mardi 7 août pour le camp d’été, quatre jours où neuf enfants et leur encadrement ont créé une course au trésor sur le thème des pirates. Ils se sont retrou-vés à Rouelles près du Havre… puisque le bateau s’est échoué au retour d’Angleterre. C’est en accordant une nuit de prière au prisonnier près de la croix que l’on retrouve le trésor… Laissons le jeu se terminer en profitant pour tous de la vie en groupe dans la nature.

J.C.

Saint-Martin-le-Gaillard

Promesse scoute de la 14e d’Anvers – Unité Albert 1er

Les scouts de Blangy

Camp d’été 2007 à Rouelles

Paroisse Saint-Michel de Eu sur Bresle et Yères

Vive les vacancesCaté fête – 25 juillet à Thibermont

Après une célébration dans l’église Saint-Aubin,

le père Bertrand Laurent, les catéchistes et les animateurs d’aumônerie se sont retrouvés pour fêter le début des vacances à la salle paroissiale de Criel. Au cours de cette soirée fes-tive tous ont voulu dire merci à Michèle Lafitte qui, comme prévu, passe la main après dix-sept ans de catéchèse, six ans de

commission diocésaine et trois ans de responsabilité à la tête de l’équipe des catéchistes.Comme l’a souligné le père Laurent, sa grande rigueur, son esprit d’ordre, d’organisation et surtout son immense disponibil-ité vont nous manquer. Elle ne laisse pas complètement démunie la nouvelle équipe qui se met en place et que nous vous présenter-ons dans le prochain Reflets de la Bresle. Les dossiers qu’elle leur a transmis sont minutieusement préparés pour que la succession se fasse sans difficulté.Merci encore à Michèle pour toutes ces heures données et à Pierre-Alain et à ses enfants pour toutes les fois où ils ont dû participer au découpage, dessin, problème informatique etc.

L’équipe de caté

Vacances des catéchistes – 27 juillet à Criel

Paroisse Notre-Dame de la Délivrance de Blangy – Val de Bresle

Caté en fête

Pour tous renseignements s’adresser : à Joël Carpentier – tél. 06 33 69 63 00 ou au Presbytère – tél. 02 35 93 50 75

Les scouts de Eu.

Une foule nombreuse était présente.

La promesse scoute de trois jeunes belges.

Les neuf créateurs de la course au trésor.

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Reflets de nos paroisses

RefletsReflets de la Bresle - 5

Les opticiens KrysDidier Rioux

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Eveil à la foi – Eveil à la foiLes enfants de 2 à 7 ans peuvent venir découvrir Jésus au cours des rencontres suivantes :

Célébration de la rentréeLe vendredi 5 octobre 2007 à 16h45En la collégiale de Eu.

Célébration de l’AventLe vendredi 14 décembre 2007 à 16h45Au centre paroissial de EU.

Les enfants apportent leur étoile à la grande maison “l’église”. Décembre 2006.

Cathédrale de Rouen le 29 juin 2007

Messe d’action de grâce pour les prêtres jubilaires

C’est entourés par leurs collègues, leurs familles et des parois-

siens amis que treize prêtres des diocèses du Havre et de Rouen ont participé à une messe d’action de grâce.Messe présidée par Mgr Michel Guyard, évêque du Havre, et con-célébrée par Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen, primat de Normandie.

Cette messe d’action de grâce marquait leur anniversaire d’ordination.– Jubilé de diamant pour 60 ans d’ordination presbytérale

Les chanoines Pierre Labigne et Henri Lefrançois.Les abbés Jacques Le Bas, Maurice Aspa, André Brunet,

Serge Cordiez, René Hédouin, André Amyot du Mesnil Gaillard.

– Jubilé de diamant pour 50 ans d’ordination presbytérale

Les abbés Claude Fauvel,

Michel Sailly, Bernard Gril-lion, Pierre Potié, Jacques Cacheux.

En union de prière avec les prêtres que leur état de santé ne permettait de se déplacer et de

célébrer cette messe sur leur lieu de vie, ils ont rendu grâce pour ces longs ministères.A u c o u r s d e s o n h o m é l i e Mgr Michel Guyard a rappelé que même si on était considéré comme retraité par la Sécurité Sociale, on était prêtre jusqu’au dernier souffle. Dans notre pa-roisse nous avons la chance et la joie d’avoir un “prêtre dépan-neur” comme se le considère le père Cordiez. Les prêtres du doyenné de Dieppe savent qu’ils peuvent toujours compter sur lui pour les dépanner et les parois-siens sont toujours très heureux de l’accueillir pour présider une cérémonie.Merci à tous ces prêtres pour toutes ces vies consacrées à faire rayonner la Parole de Dieu.

F.J.

Messe présidée par Mgr Michel Guyard et concélébrée par Mgr J.-C. Descubes.

Paroisse Saint-Michel de Eu sur Bresle et Yères

Eglise de Millebosc le 29 juillet 2007

Messe de la moisson

Le père Cordiez qui présidait cette cérémonie a accueilli

les nombreux paroissiens en précisant :“Aujourd’hui nous fêtons la moisson, ce n’est pas une fête folklorique mais une messe comme nous devons en avoir tous les dimanches.”Il a aussi voulu être rassurant auprès des cultivateurs qui sont en ce moment mis à rude épreuve avec les intempéries :

“A Fresnoy-Folny lors de mon installation le premier diman-che d’octobre 1958, la moisson n’était pas rentrée. Alors chers amis paysans ne désespérez pas !…”Dans son homélie, le père Cor-diez a rappelé le rôle important de la prière :“La prière est indispensable à celui, à celle qui veut vivre en profondeur et en vérité sa vie chrétienne…

Notre prière est souvent bien pauvre. Nous nous contentons trop souvent de répéter machi-nalement quelques formules ap-prises par cœur. Nous assistons trop souvent à la messe d’une manière passive.On entend parfois des gens qui disent : “J’ai prié mais je n’ai pas été exaucé !” Alors ils s’arrêtent de prier.Il n’est pas en notre pouvoir que Dieu exauce nos demandes mais il dépend de nous d’accueillir sa visite s’il vient nous demander du pain à notre porte.Il n’est pas en notre pouvoir que notre voisin soit aimable, mais il dépend de nous de le secourir s’il est dans la peine.Il n’est pas en notre pouvoir de dicter nos choix à nos enfants, mais il dépend de nous de don-ner l’exemple de la prière, de persévérer dans la recherche de Dieu, en vivant dans la justice et le respect des autres, en recher-chant humblement la vérité…”Ce fut la procession des offran-des… la bénédiction du pain.Sur le parvis de l’église la bé-nédiction des tracteurs en quel-

que sorte. Le prêtre a demandé à Dieu la protection de tous ceux qui travaillent la terre.Merci aux agriculteurs qui, mal-gré les aléas climatiques, ont pris le temps de préparer les tracteurs pour cette bénédiction.

F.J.

Le père Cordiez.

Bénédiction des tracteurs.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

Reflets de la Bresle - 6RefletsReflets de la Bresle - 6

Dossier

“Cela fait mainte-nant un an que je suis parti en c o o p é r a t i o n

au Burkina Faso avec la Délé-gation catholique coopérative (DCC). Mais cela fait bien plus longtemps que je me prépare à partir. Un long processus mar-qué par des temps forts dans la réflexion et le vécu.Il y a un temps pour les gran-des questions avant le départ, un temps où on se jette à l’eau, on décide de partir en coopération, un temps pour découvrir sa mis-sion, s’intégrer et connaître les personnes qui nous accueillent et qui font partie de ce nouveau quotidien, et aussi le temps où les questions du départ reviennent. “Qu’est-ce que je fais ici, est-ce que j’ai bien fait de laisser ma famille, mes amis en France ?” Mais toujours on revient à ce désir initial : je suis parti pour donner du sens à ma vie et à mes actes.Difficile de relater cette tranche de vie à part, d’autres auraient sans doute fait cela mieux que moi. Mais la coopération impli-que aussi un partage, un témoi-gnage. Il s’agit un peu de prépa-rer son retour, on revient riche de quelque chose de nouveau qu’il faut partager aux autres. Voici donc mon histoire.Je reviens à la croisée des che-mins. Avant de partir, j’étais pro-fesseur dans les Alpes de Haute-Provence dans un petit village. Après le bac, j’ai quitté Digne, ma ville natale, pour Marseille et

les études, j’ai passé une licence de biologie puis le concours de professeur des écoles et je suis retourné dans les montagnes à Saint-Pierre pour une première année d’enseignement. J’avais aussi eu lors de mes études des engagements dans le scoutisme.

Qu’est-ce qui m’a poussé à par-tir ?Cela faisait plusieurs années que je m’interrogeais sur cette pos-sibilité de partir en coopération et que j’avais envie de me lancer dans cette expérience. J’ai tou-jours été attiré par la découverte d’autres pays, d’autres cultures. Un stage d’un mois au Sénégal pendant ma formation de pro-fesseur des écoles a confirmé ce désir. Je crois que ce qui a mo-tivé mon départ c’est une envie d’être utile et de mettre en avant des valeurs que je vivais chez les scouts : la solidarité, le ser-vice. L’expérimentation d’une nouvelle culture, tout comme la beauté du continent africain m’interrogeaient beaucoup. J’avais aussi été bercé par les récits de mission de ma mère et de certains amis.Et voilà, j’ai fait le pas : je suis volontaire DCC à Gaoua au Bur-kina Faso.

Pourquoi partir avec la Délégation catholique pour la coopération ?

L’idée de partir avec une struc-ture catholique ne me tentait guère : a priori, et la dimension

de compassion mise en avant par certaines ONG (Organisa-tions non gouvernementales) qui ne me correspondaient pas. Je voulais partir en tant que professeur et non comme chrétien missionnaire.Finalement on m’a conseillé la DCC et je l’ai découvert con-

crètement lors de mon week-end de recrutement. Les échanges sur ses textes fondateurs m’ont ré-vélé que les valeurs portées par la Délégation catholique coopé-rative étaient aussi les miennes à savoir le développement de tout l’homme et de tous les hommes, l’acceptation de chaque individu tel qu’il est, le tout dans un en-gagement chrétien. Par ailleurs, les postes proposés émanent de besoins locaux exprimés par le

biais du diocèse d’accueil. Et enfin, la formation indispensa-ble prépare bien à la réalité de la mission.

Ma mission de volontaire

Aujourd’hui, je suis professeur dans un collège-lycée privé à Gaoua au Burkina Faso. Ce col-lège est tenu par une congréga-tion de sœurs : les SAB (Sœurs de l’Annonciation de Bobo).Au départ, je suis parti pour as-sumer la responsabilité de pro-fesseur de mathématiques, fina-lement j’enseigne les maths et les sciences de la vie et de la Terre. Le Burkina manque cruellement de professeurs, notamment dans les matières scientifiques. Est-ce de la solidarité concrète ? Je crois. En tout cas, par cet enga-gement temporaire, je réponds à une attente locale et j’essaie de la satisfaire au mieux avec mes compétences.Pour moi, la mission correspond tout simplement au descriptif de mon poste et aux attentes des sœurs qui m’ont fait venir, c’est le côté emploi plus que tout autre chose. Je suis plus gêné par l’utili-sation de “partir en mission”, non aller travailler, découvrir une autre façon de faire, d’être, de vivre des relations, oui !Ma rencontre avec la population

de Gaoua se passe avant tout avec les élèves. Ils n’hésitent pas à venir me voir chez moi, hors contexte scolaire, pour des pré-cisions concernant leur travail ou simplement pour me parler de leurs vies.Elle se vit aussi au sein du quar-tier avec les voisins, lors des matchs de basket… Ce sont aussi des moments volés d’échanges au bord de la route, dans un caba-ret, ici on a le temps de discuter, où les gens nous invitent. Petit à petit, on tisse des liens surtout avec les jeunes qui viennent nous voir plus facilement. La rencontre interculturelle c’est au quotidien qu’elle se vit, dans notre travail. Ma manière d’être interroge, les questions sur la France et son art de vivre fusent : “Pourquoi lais-sez-vous mourir vos vieux ?”Cette rencontre, c’est aussi des difficultés, des incompréhen-sions, quand certains codes, cer-taines habitudes ne te convien-nent pas, quand tu es choqué ou que tu choques les gens par ton attitude.C’est essayer de comprendre ce qui fonde tes réactions ou cel-les des Burkinabés et accepter d’être remis en cause. Cette ren-contre est pour moi une source de richesse énorme, une invi-tation à dépasser un a priori et pour m’ouvrir à une autre cul-

ture. C’est l’équilibre peu évi-dent entre être fidèle à soi-même tout en respectant les coutumes locales.Mon volontariat c’est aussi mon-trer qu’un blanc peut manger du tô, faire du vélo, boire de la bière locale sans être gêné ou tomber malade (ça arrive). “Ah bon, ce n’est pas comme dans Rubi (une série espagnole) où tous les blancs habitent une maison avec des domestiques ?” s’étonne-t-on.La coopération interroge beau-coup les locaux : pourquoi es-tu venu ici ? Deux ans cela peut pa-raître long, et pourtant… Quand Jean Pascal ne passe volontaire-ment plus te voir pendant trois se-maines et qu’il t’explique qu’on commence à s’attacher à toi alors que tu t’en iras bientôt, et qu’il n’a pas envie de souffrir quand ce moment arrivera ; là, tu rela-tivises. En effet, tu n’es que de passage.Je souhaite que ma coopéra-tion continue en France, que je garde en mon cœur cette ques-tion “et toi, comment accueilles-tu l’étranger chez toi ? Comment reproduiras-tu cette simplicité de la rencontre que tu as vécue au Burkina.” Ici, l’hospitalité n’est pas une utopie.”

Organisme de volontariat pour l’Eglise de France, la Délégation catholique pour la coopération (DCC) est chargée d’organiser le départ de personnes dans divers pays du monde dans le cadre du volontariat civil de solidarité international. En 2008, la DCC fêtera ses quarante ans d’existence.

Pour nous faire partager cette belle aventure, nous avons rencontré Sylvain, 24 ans, originaire des Alpes de Haute-Provence et ses proches, qui nous parlent de son expérience africaine.

Devenir volontaire à travers le monde

La Délégation catholique pour la coopération fête ses 40 ans

Sylvain et les sœurs de l’Annonciation de Bobo.

“Toujours on en revient à ce désir initial : je suis parti pour donner du sens à ma vie et à mes actes.”

Reflets de la Bresle - 7

Le complexe scolaire de Notre-Dame de l’Annonciation est un établisse-ment privé catholique de sept clas-ses allant de la sixième à la termi-

nale. Tous les professeurs qui interviennent sont des vacataires, ce qui pose un sérieux problème à la bonne marche de l’établisse-ment.Nous avons ainsi fait appel à la DCC pour accueillir des volontaires qui permettraient de pallier à ce problème mais aussi pour nous faire bénéficier de leur expérience de l’éducation française. En réponse à notre de-mande, nous avons reçu deux jeunes français dont Sylvain Meutelet.Grâce à son aisance naturelle et à sa discré-

tion, Sylvain s’est adapté très rapidement à la réalité africaine de Gaoua. Le challenge

pour un volontaire français est d’être à la fois ouvert, curieux et respectueux des coutumes locales. Sylvain, l’a fait à merveille, il est accueillant, il sait écouter, et pose des ques-

tions pour mieux comprendre. Il ne craint pas par exemple de faire un tour au cabaret pour non seulement prendre une calebacée de dolo (bière de mil, boisson locale) mais surtout pour rencontrer les gens et échanger avec eux.L’expérience d’enseignement de Sylvain nous apporte beaucoup : sa vision sur l’édu-cation permet des échanges avec les autres professeurs burkinabés. Il est animé du désir de pouvoir réellement aider chaque élève à mieux réussir. Il ne craint pas l’effort. Nous sommes très contentes de son travail et re-mercions la DCC de nous l’avoir envoyé.

Sœur Marie-Louis Dakouo

LA DCC, PREMIER ORGANISME

D’ENVOI DE VOLONTAIRES

La Délégation catholique pour la coopération (DCC) est à l’image de son âge, assez ancienne pour être reconnue comme une structure de référence et encore dynamique pour être compétitive ; elle est le premier organisme d’envoi de volontaires : ils étaient six cent quatorze sur le terrain en 2006.

En 1967, dans la continuité du Concile Vatican II, la Conférence des évêques de France créait la Délégation catholique pour la coopération.L’Eglise se dotait ainsi d’une structure qui lui permettait d’envoyer des laïcs, en réponse aux demandes des Eglises du monde, en appui à des projets concrets pour le développement de tout l’homme et de tous les hommes.

La DCC a envoyé des générations de jeunes hommes qui choisissaient d’être volontaires de solidarité internationale pendant leur temps de service national. Et dès 1970, la DCC a aussi commencé à envoyer des civils. En 2001, à la suppression du service national, le nombre de candidats au départ ne diminue pas, signe que cette forme d’engagement fait maintenant totalement partie du parcours de nombreux jeunes adultes.

Aujourd’hui, la DCC est reconnue pour la qualité de sa formation, étape indispensable pour se préparer à rejoindre une Eglise locale et appuyer ses projets au service de la population. Le souci qu’elle a de l’accompagnement de ses volontaires pendant leurs vingt-quatre mois sur le terrain est un des critères que soulignent ses candidats dans leur choix. Ce souci ne s’arrête pas au terrain puisque la DCC propose aussi à ses volontaires des temps d’aide à la réinsertion.En quarante ans, la DCC a envoyé plus de quatorze mille volontaires dans plus de soixante-quinze pays. Ces volontaires se sont depuis engagés dans tous les secteurs de la société française, un certain nombre assumant des lourdes responsabilités, dans les domaines ecclésiaux, politiques, économiques, syndicaux et associatifs. Nul doute que leur expérience comme volontaire à l’étranger aura marqué leurs choix et la manière dont ils perçoivent aujourd’hui leur rôle dans le paysage français.Du côté de nos partenaires du Sud, congrégations, diocèses, associations, ces quarante années sont marquées par une double dynamique de pérennité des liens et d’adaptation aux nouveaux besoins locaux. Grâce à ses partenaires, qui sont aujourd’hui près de cinq cents à accueillir des volontaires, la DCC a acquis une riche expertise en terme de partenariat pour le développement. Aujourd’hui, son équipe de plus de cinquante chargés de mission régionaux accompagne les Eglises du Sud dans la définition des demandes de volontaires, dans l’évaluation de la pertinence de leur présence, dans le développement de nouvelles ressources financières pour leurs projets.

Quarante ans après sa création, ce travail proche de ses partenaires permet à la DCC de réaffirmer que ses volontaires participent autant au développement par le professionnalisme avec lequel ils exercent leur métier, que par le témoignage de fraternité et de dialogue que donne leur présence. Celle-ci s’effectue dans des conditions de vie modestes dans la durée, et par la façon dont ils acceptent de se laisser toucher et transformer.

“Tout d’abord un petit clin d’œil. Sylvain a été conçu en Afrique

(au Cameroun) lors d’un voyage qui m’avait permis de faire dé-couvrir à Pascal le pays où j’avais vécu deux ans. Peut-être cette petite partie de sa vie l’a-t-elle emmené jusque-là. Qui sait ? En tout cas, après l’avoir porté et accompagné, Sylvain nous a remis en route sur le chemin de la solidarité avec l’Afrique. J’ai été heureuse de son choix de partir deux ans pour ensei-gner au Burkina, surtout quand j’ai été sûre que son projet était bien ancré et qu’il était le sien. Il nous a interpellés et confortés sur les valeurs que nous voulions transmettre à nos enfants. En tout cas, il nous semble que quelque chose a été semé. Peut-être ne le sait-il pas encore mais il rece-vra certainement beaucoup, plus qu’il ne donnera. Cet été, nous irons en famille partager un peu de ce pays qui l’a adopté pour deux ans.”

Christine et Pascal

Délégation catholique pour la coopérationwww.ladcc.org

“Une expérience qui nous aide beaucoup”

Complexe scolaire Notre-Dame de l’Annonciation à Gaoua

Le challenge pour un volontaire français est d’être à la fois ouvert, curieux et respectueux des coutumes locales.

Témoignage

Le départ de SylvainChristine et Pascal, les parents de Sylvain, sont heureux de voir que leur fils, a assimilé les valeurs qu’ils voulaient lui transmettre.

Reflets de la Bresle - 8

L e dimanche matin 12 août, s’est déroulée la messe en plein air avec de nombreux paroissiens venus prier pour tous les travailleurs verriers, en l’honneur de saint Laurent reconnu comme leur saint patron.

Dans son mot d’accueil, le père Lafon qui présidait cette célé-bration eucharistique a mis en parallèle le rôle de création des maîtres verriers avec la création divine, d’un côté comme de l’autre, il s’agit avec des gestes précis de façonner la matière.Les sœurs vietnamiennes nous ont, à l’offertoire, mimé l’Evangile des vierges sages et des vierges folles. A en juger les applaudissements, c’est toujours un im-mense bonheur de partager cette forme de prière avec cette culture qui vient d’ailleurs.L’Association du manoir invita les per-sonnes présentes à un verre de l’amitié.

J.G.

Dimanche 12 août 2007 à Blangy

Messe des verriersFête du verre. C’est un grand succès renouvelé pour la dixième édition de la fête du verre, les 11 et 12 août 2007 au Manoir de Fontaine de Blangy.

Evénement

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Trois ans de service pastoral dans une paroisse de Haute-Normandie

Témoignage du père Bertin Agbobly, du diocèse de Lomé (Togo)

La Providence divine m’a permis de vivre un séjour de

trois ans qui arrive à son terme dans le diocèse de Rouen et plus précisément à la paroisse Saint-Michel de Eu.Avec l’accord de l’administra-teur de Rouen et de l’arche-vêque de Lomé, mon diocèse d’origine, je me suis installé, en septembre 2004, au presby-tère du Tréport, ma résidence comme vicaire de la paroisse.Au terme de cette période où j’ai participé à l’annonce de la Parole de Dieu et la proposi-tion des sacrements de la vie chrétienne, quelles impressions partager ?Elles sont bien entendu multi-formes ; d’où l’exigence d’en effectuer une synthèse concise et précise.Je me réjouis d’abord d’avoir à faire ce point en ces mois où se célèbre le cinquantième anni-

versaire de l’encyclique “Fidei donum” appelant prêtres diocé-sains et militants laïcs à partir soutenir la vie et la mission des diocèses d’Afrique qui venaient d’être instaurés.Début février, nous étions une cinquantaine de prêtres, re-ligieux et religieuses venus d’ailleurs en session Echanges à Orsay, pour partager nos ex-périences de la “mission” en France et nous avons pu prendre conscience, quelles que fussent les raisons de notre présence dans ce pays et cette Eglise, qu’il s’agissait aussi d’une ex-périence “fidei donum” i.e. de participation ici comme prêtre venu d’ailleurs à la mission uni-verselle de l’Eglise.Un des aspects de l’expérience “missionnaire” vécue ici a con-sisté à parcourir inlassablement les routes des vingt et une com-munes de la Seine-Maritime réunies dans la paroisse Saint-Michel pour officier dans les divers clochers, du Tréport à Guerville, y célébrant messes, baptêmes, mariages et enterre-ments.Assez rapidement, bien sûr, j’ai été en contact avec l’“Eglise qui est à Rouen” dans les diverses

manières d’incarner localement les grandes orientations pastora-les de l’Eglise de France.Venant d’un jeune diocèse d’Afrique (une centaine d’an-nées d’existence), j’ai pu ex-périmenter comment la foi est proposée, notamment en offrant de riches outils de réflexion, à partir du constat que c’est dans la société actuelle qu’elle doit être annoncée et que la visée évangélisatrice demandait d’al-ler au cœur de la foi. Ces con-victions de départ se vérifient dans toute la démarche de caté-chèse présentée comme chemin d’initiation.Cela se traduit sur la paroisse par un grand investissement dans la pastorale des jeunes, visible au niveau des divers parcours de catéchèse, des cé-lébrations organisées pour les diverses années, du soin donné aux professions de foi.J’ai vécu le va-et-vient entre la vie paroissiale et la vie du dio-cèse à travers les divers rassem-blements : autour de l’archevê-que de Rouen pour sa première

visite pastorale dans le doyenné de Dieppe, pour la célébration des quarante ans du deuxième concile de Vatican. Les journées interdiocésaines de formation permanente à Yvetot et Rouen ont de riches moments de res-sourcement intellectuel.De ses divers échanges au ni-veau diocésain et paroissial, je relève un souci pastoral qui me semble être une force : l’atten-tion à la démarche personnelle ; j’ai été frappé par l’insistance réaffirmée de prendre le temps pour dialoguer avec des gens qui viennent demander des sa-crements dans les paroisses, que ce soit pour les préparations au baptême, ou au mariage, et sur-tout en les prenant au stade où ils en sont de leur expérience de la foi.Cela m’a appris une certaine pa-tience pastorale, face à des per-sonnes dont je pouvais penser, à première vue, qu’ils venaient demander qu’on accomplisse pour eux une simple “formalité” religieuse.Bien entendu, j’ai pu peu à peu

commencer à saisir les contours de la société sécularisée d’ici où le religieux tend à être relé-gué dans la sphère privée et a de la peine à s’extérioriser. Je dois avouer qu’il s’est agi d’une ex-périence assez décapante. Pour une belle messe dominicale avec une assemblée priante et chan-tante, que de célébrations où j’ai appris à faire les deux parties du dialogue, ou à chanter seul. Je garde un souvenir précis des “inhumations” où l’organiste et moi, nous avons dialogué, seu-lement à deux, des cantiques comme : Si nous mourons avec lui… avec lui, nous vivrons…Quand on vient d’une société où l’expression de la foi quelle que soit l’appartenance religieuse se vit dans un contexte favorable, on comprend le sens de l’ex-pression “nouvelle évangélisa-tion”. Où comment se pose la question non pas d’évangéliser à nouveau le monde mais évan-géliser un monde entièrement nouveau, où d’anciens baptisés vivent ce qui semble être “une indifférence tranquille”.

J’avoue que personnellement, je me suis senti souvent démuni. Mais il s’agit d’un défi pastoral à relever, et il suscite dans mon esprit des nombreuses interro-gations pastorales. Je retourne dans mon diocèse après la pas-sionnante expérience vécue ici. Les sociétés de nos pays sont en développement, attirées avec raison par le progrès matériel et aspirent à l’amélioration des conditions d’existence. Com-ment accompagner ces besoins légitimes en préservant la né-cessité de faire une place con-séquente à la transcendance, de maintenir la joie de célébrer et de vivre en Eglise et surtout de faire en sorte que la foi vécue et célébrée se traduise mieux dans la vie des familles et de nos so-ciétés ? Les enjeux sont divers mais les solutions trouvées de part et d’autre peuvent se fécon-der et s’enrichir mutuellement. Le Tréport, juillet 2007

Père Bertin Agbobly1, rue de l’abbé Vincheneux

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Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’Office technique de presse populaire - Rédacteur en chef : Père Raymond Devroedt - Président : Patrice TiberghienEdité par Bayard Service Edition - Parc d’activité du Moulin, Allée Hélène Boucher BP 60090 59874 Wambrechies Cedex - Tél : 03 20 13 36 60 - Fax : 03 20 13 36 89bse-nord@bayard-service.com - www.bayard-service.com Directeur de la publication : D. Robillard - Secrétaire de rédaction : X. Lostys - Publicité : Bayard Service Régie Tél : 03 20 13 36 70 Imprimerie : Dulac - Pacy-sur-Eure. Textes et photos : droits réservés. Dépôt légal : 3e trimestre 2007

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