A table au 18ème siècleCHATEAU DE VENDEUVRE

Exposition 2019

L’EXPOSITION Pendant toute la saison 2019

Les Arts de la table reviennent à Vendeuvre. Pen-dant toute la saison 2019, à l’intérieur du châ-teau, au fil des bougies, les tables d’autrefois sont dressées dans le château de Vendeuvre pour le plaisir de l’oeil et sont une source d’inspiration précieuse pour apporter charme, couleurs et idées originales aux moments gourmands de la journée.

Dans la salle à manger, rédécouvrez avec stu-peur un des plus grands moments d’un ser-vice à table au 18ème siècle : le service du fruit.

Au 18ème siècle, dans les maisons aristocratiques, le ser-vice à table est spectaculaire. On compte pour certains jours de fête jusqu’à sept services à table. Le service à la française, aujourd’hui, disparu, est ainsi reconstitué.

Le visiteur se trouvera transporté dans un temps aujourd’hui oublié Au début du XIXème siècle, l’ambasseur de Russie en France en-tre 1808 et 1812, va bouleverser les habitudes à table et le service à la française va disparaître.

Une table d’été à la française a été reconstituée , on y découvre outre les délicieuses patisseries, des brioches, et des meringues. On aimait beaucoup le sucre, on trouve un nombre incalculable de sucre-ries très à la mode : pâtes de fruits, biscotins en las d’amour, massepains, fromages frais sucrés. Les fruits sont aussi à l’honneur et surtout au 18ème les fruits exotiques : citron, orange, pomelo, kumquat, ananas.

CHAISE de bebeet Le servIce DU petIt DejeUner

A TABLEAU 18ème sIècLe

DELICES sUcres sUr LA grAnDe tAbLe Des Desserts

POTS A cremeen pOrceLAIne

Une curieuse chaise de bébé à découvrir dans la salle à manger, elle est en marque-terie de fleurs. sur le plateau un service en vermeil est posé pour le petit déjeuner du bébé

sur la grande table, on découvre pâtisseries, confitures liquides et sèches (pâtes de fruits, marmelades) ainsi que des pièces montées de choux à la crême sans oublier les délicieuses pralines

Visibles au milieu de la table, devant le surtout sont présentées alternativement des figues violettes gorgées de sucre et des crèmes au cholocat. La fameuse recette familiale de maggy, grand mère du comte de vendeuvre, sera donnée aux visiteurs.

Au siècle des lumièresIncroyable ! Au 18ème, lors des grands repas de la journée, Le verre est absent de la table. Ainsi dans la salle à manger, on découvre tous les verres sur le buffet-desserte. La bonne éducation voulait que le convive demande à son laquais derrière sa chaise, un verre d’eau ou de vin. Après avoir bu son verre, l’invité devait le rendre au majordome.

sur la desserte les deux rafraichissoirs à liqueurs sont en porcelaine de la manufacture du comte d’Artois, et sont remplis de glace. La verrière servait à rafraichir les verres, qui bien frais étaient portés remplis d’eau ou de vin aux convives.

Il ne faut attendre que la dernière partie du 18ème siècle, pour que le verre devienne inviduel et disposé à table devant chaque convive. chaque invité dispose alors d’un verre d’eau, d’un verre à vin blanc, d’un verre à vin rouge, et occasionnellement pour les fêtes, d’un verre à vin de champagne qui peut être une coupe ou une flûte.

pour les liqueurs on crée un petit meuble précieux que l’on admire dans le fumoir : “la cave à liqueurs”. L’abattant se soulève et contient les flacons en cristal et les petits verres assortis.

Le servIce DU verre

UNINTERIEUR

SOMPTUEUX

A TABLEAU 18ème sIècLe

LE GRAND sALOnet ses fInes bOIserIes

LA TABLE DES en-cAs Le mOment DU gOÛter

vendeuvre a conservé son mobilier et sa décoration d’origine. classé monument Historique, ce salon ovale, très harmonieux, comporte de très belles boiserie rocaille (le rococo français), les dessus de portes sont de l’école de boucher, premier peintre du Roi.

entre le dîner et le souper, on avait l’habitude de prendre si on en avait envie une petite collation ou goûter. Aussi bien sucrée que salée : viandes froides, légumes, oeufs, fromages et même un bouillon.

A TABLEAU 18ème sIècLe

LE bUReAUDAns L’enfILADe Des sALOns

ce salon d’apparat comporte un très beau salon recouvert de velours frappé vert d’époque Louis Xv. On remarque un bureau en marqueterie, un buffet de chasse en bois naturel, un bureau capucin et des modèles de sièges miniatures. Dans les quatre panneaux, un ensemble de tableaux d’oiseaux rappellent les nombreux voyages faits par les explorateurs de la compagnie des Indes.

GRANDS PLATSLes plats gourmands s’appelaient rôts au 18ème siècle. grands rôts, rôts de viandes, petits rôts de gibier, poissons frits ou grillés. grimod de la reynière dans son almanach des gourmands, comparait “les services d’un dîner” aux “différentes pièces d’un édifice” et jugeait que “le rôt en est le salon, la pièce principale, celle en un mot sur laquelle se reporte l’orgueil du propriétaire”.

On raffolait des huîtres au 18ème siècle. Les écaillers ambulants les vendaient dans leur coquille. Les “chas-se-marées” les transportaient avec rapidité, on les mangeait par centaines et les soupers d’huîtres étaient très prisés.

Le roi de france, Louis XvIII, gourmet et gourmand, grand amateur du mollusque, en avala plus d’une centaine lors d’un repas qui lui valut le sobriquet de “Louis dix-huîtres”.

A côté de ses gros plats, le cuisinier avait l’habitude de placer des petits plats non détaillés appelés “hors-d’oeuvre”, preuve de sa créativité, de son bon goût et de son imagination. On trouvait aussi la table des en-tremets au beurre et au lard, des pains au jambon, ragoûts de ris de veau et foies gras, des pâtés, des tourtes et toutes sortes d’oeufs.

point de souper digne de ce nom sans un éclairage à la bougie pour faire étinceler argenterie et cristal. ce sont des candélabres à plusieurs branches ornés de décors sophistiqués. tout au long du 18ème, avec la découverte de nouvelles recettes, des couverts particulièrement étranges font leur apparition et complètent les nombreux accessoires d’une belle table dressée : pelle à thon, pelle à beurre, cuillère à olives, fourchette à saucisson, fourchette à cornichons, ou encore fourchette à melon. Les pièces de vaisselle sont conçues par les plus grands orfèvres, et poinconnées aux armes de la famille. sur les grandes tables comme celle de la salle à manger, on place un surtout. cet objet exceptionnel qui accompagne les pièces de vaisselle, réunit salières, huilier, vinaigrier, vases, flambeaux et girandoles. Le surtout est foncé d’un miroir reflétant l’éclat des bougies, l’argenterie et le cristal.

A TABLEAU 18ème sIècLe

grAnDs rOtsA TAbLe

eT PIECES DE VAISSELLE

Une tAbLe Des Desserts Le service du fruit, un des moments les plus gourmands de la journée

A TABLE AU 18ème sIècLe

Le service du fruit, un des moments les plus gourmands de la journée

parfois associé au chocolat, le café est consommé soit au le-ver, soit à la clôture du repas, soit pendant une collation en fin d’après midi. Il est fréquemment sucré, et on lui ajoute parfois du chocolat ou des épices comme la cannelle, la noix de muscade, ou la cardamone.

Thé, CaféCHOCOLAT

Le café est présenté dans le fumoir; pour le déguster au 18ème siècle, on ajoutait du sucre, parfois des épices, can-nelle, noix de muscade ou cardamone. sur une autre table sont présentées les liqueurs et un ravissant petit meuble à secrets.

Le chocolat est exposé dans la chambre de Louise-Aimée de vendeuvre, c’est un engouement total ; il est dégusté souvent avec du sucre et de la vanille, un moussoir servait à faire mousser le chocolat pour lui donner tout son arôme.

Le chocolat fut introduit en france en 1615 par Anne d’Autriche. en 1660, marie-thérèse, reine de france, en fait la renommée : “le roi et le chocolat sont ses deux seules passions !”. cette passion de la reine s’étend de la cour aux cercles des salons aristocratiques. Il devient d’usage d’offrir des chocolatières.

La chocolatière devient élégante et est fabriquée dans des matériaux plus nobles : argent, vermeil et même porcelaine dans la deuxième partie du 18ème siècle. On la surnomme “commodité de conversation”, car elle préside à toutes les réunions aristocratiques. c’est madame de pompadour qui commanda le premier service à chocolat en porcelaine à la manufacture royale de sèvres.

Le Thé est présenté avec ses accessoires sur une table dressée. L’ensemble du service en porcelaine comporte théières, sucrier, pot à lait et tasses en porcelaine fine. L’art subtil du thé est ainsi associé à une vaisselle qui évolue au cours du 18ème siècle. L’europe importe la vaisselle en pocerlaine de chine, qu’elle s’efforce d’imiter. De nombreuses fabriques produisent de superbes porcelaines.

LA COLLATIONqui devient un casse-croûteà découvrir dans le salon de compagnie

Les mets salés sont nombreux. Les pains au jambon, au foie gras, d’aspect confortable, s’empilent dans un panier d’argent; plus délicats les sandwichs à la mie de pain sont placés sous cloche de verre, non loin des timbales de homards et d’huîtres, des pâtés de mauviettes aux truffes nageant dans un bain de gelée... mais la mode change et on préfère les pâtisseries plus légères, éclairs glacés au chocolat, babas au rhum spongieux, génoises cachant un coeur de kirsch sous une enveloppe de crême, charlottes de mousse blanche coiffées de cerises, feuilletés à la confiture, tartes aux fruits de saison.

Le Sandwich

john montagu, 4ème comte de sandwich, était un grand joueur de cartes et s’incommodait de quitter la table pour aller prendre sa collation. Un jour en 1765, son maître d’hôtel eut l’idée géniale de lui apporter deux tranches de pain gar-nies de viande froide, de tranches de concombre et de from-ages au cours d’une de ses interminables parties de cartes. Lord sandwich fut ravi de conserver ses mains propres. Le sandwich était né.

Le pique-nique

Souvent liés à la pratique de la chasse, ces pique-niques sont organisés à la mi-journée au milieu de la nature. toujours au 18ème siècle, le pique-nique peut se métamorphoser en un véritable déjeuner de gala luxueux avec tente, table, vais-selle en porcelaine, verres en cristal, et argenterie en vermeil comme la fête que donna le prince de conti au prince de brunswick dans le bois de cassan en 1766.

Les Accessoires

Au 18ème siècle, de nombreux accessoires existaient pour voyager, se déplacer chez ses amis, et de nombreux nécessaires de voyage furent créés par les marchands-merciers. On remarque un très curieux nécessaire de voyage en porcelaine de Locré, des petits nécessaires à couteaux ou à cuillères en maroquin ou en acajou. tous ces objets sont précieusement ouvragés : argent, vermeil, porcelaine.

A TABLEDans les cuisines du château, admirez la batterie de cuisine, les nombreux cuivres, les terrines sur la grande table centrale.

vous découvrirez de même la table des chefs, con-servé avec ses ustensiles d’époque.

Dans la pièce de cuisson, appréciez la cuisson sur les flammes, la cheminée avec le tournebroche, et la cuisson sur les braises avec le potager en carreaux vernissés du pré d’Auge.

Les CUisines

Les jardins d’eau surprises Le Musée du Mobilier Miniature Un jardin remarquable

A voir en PLUs

Château de VendeuvreContact Presse : Alexandre de Vendeuvre - Courriel : chateau@vendeuvre.com

Tel: 02 31 40 93 83 - www.vendeuvre.com

INFORMATIONS PRATIQUES

Ouverture pendant tout le mois d’avriltous les jours de 14h à 18h

+ Festival de la Tulipe

Du 1er Mai au 30 Juintous les jours de 14h à 18h

Du 1er Juillet au 30 Septembretous les jours de 12h30 à 18h

Situation :

A 5km de Saint Pierre sur DivesA 15km de FalaiseA 30 km de Lisieux

A 50 km de Deauville

A 210km de Paris(Autoroute A13 sortie n°29)