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Journees internationales de la SFN 2010
« Drapeaux rouges » : quand s’alarmer, quel examensdemander ?
‘‘Red flags’’: When to be alerted and how to explore?
F. Tison
Service de neurologie, groupe hospitalier Sud, hopital Haut-Leveque, CHU de Bordeaux, avenue de Magellan, 33604 Pessac cedex, France
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i n f o a r t i c l e
Mots cles :
Syndromes parkinsoniens
Atrophie multisystematisee
Paralysie supranucleaire progressive
Degenerescence corticobasale
Demence a corps de Lewy
Keywords:
Parkinsonism
Multiple system atrophy
Progressive supranuclear palsy
Corticobasal degeneration
Dementia with Lewy bodies
r e s u m e
Le diagnostic positif de maladie de Parkinson (MP) implique d’eliminer la possibilite d’un
syndrome parkinsonien (SP) d’autre origine. Parmi les nombreuses causes de SP « autres »,
les causes degeneratives ou SP « atypiques » sont les plus difficiles a diagnostiquer. Les
affections les plus frequentes sont des « synucleinopathies » : atrophie multisystematisee et
demence a corps de Lewy (DCL) ou des « tauopathies » : paralysie supranucleaire progressive
(PSP) et degenerescence corticobasale (DCB). Des signes ou symptomes d’alerte ou « dra-
peaux rouges », inattendus ou atypiques pour une MP et l’absence, la pauvre reponse ou la
reponse non prolongee a la levodopa permettent d’orienter le neurologue. Quelques exa-
mens simples peuvent etayer le diagnostic : imagerie cerebrale anatomique (IRM) et
fonctionnelle, bilan dysautonomique et urodynamique, exploration oculomotrice et eva-
luation neuropsychologique.
# 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits reserves.
a b s t r a c t
The diagnosis of Parkinson’s disease (PD) requires ruling out other causes of parkinsonism.
Among various ‘‘other’’ causes of parkinsonism, neurodegenerative causes or ‘‘atypical
parkinsonism’’ are the most difficult to diagnose. Most common diseases are ‘‘synucleino-
pathies’’: multiple system atrophy and dementia with Lewy bodies and ‘‘tauopathies’’:
progressive supranuclear palsy and corticobasal degeneration. Unexpected or atypical signs
and symptoms for PD, also called ‘‘red flags’’ along with absent or poor or short-lived
levodopa response may be a clue for the diagnosis. Some tests may also support the
diagnosis, among them, structural (MRI) and functional brain imaging, autonomic function
tests and urodynamics, oculographic recordings and neuropsychological work-up, are the
most useful.
# 2010 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Adresse e-mail : [email protected]/$ – see front matter # 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits reserves.doi:10.1016/j.neurol.2010.07.009
Tableau 2 – Taux et types d’erreurs diagnostiques chez100 patients ayant recu le diagnostic de maladie deParkinson selon les criteres UKPDSBB en neurologiegenerale en Angleterre dans les periodes mentionnees.Rate of diagnosis inaccuracy in 100 patients diagnosedParkinson’s disease by UK neurologists following UKPDSBBcriteria during the indicated periods.
Critere UKPDSBB 1987–1990 1996–1998
Hughes et al. 1992 2002
Cerveaux n = 100 n = 100
Erreurs 24 % 10 %
AMS 5 6
PSP 6 0
PV 3 2
PEP 1 1
Alzheimer 6 0
DCB 0 1
Autres 3 0
AMS : atrophie multisystematisee ; PSP : paralysie supranucleaire
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1. Introduction
La demarche diagnostique d’une maladie de Parkinson (MP)
devant un syndrome parkinsonien (SP) est a la fois « positive »
mais aussi « negative » en miroir. Cette derniere vise a eliminer
les causes secondaires et primaires, neurodegeneratives, de
syndromes parkinsoniens « autres ». C’est dans ce sens que les
criteres de diagnostic de MP de la UK Parkinson’s disease Society
Brain Bank (UKPDSBB) ont etes concus puis valides (Tableau 1)
(Hughes et al., 1993). Le diagnostic « positif » de maladie de MP
repose essentiellement sur la reponse a long terme a la levodopa
et a moindre degre sur la presence d’un tremblement de repos
caracteristique et l’asymetrie des signes. Les series anatomo-
cliniques revelent cependant que les difficultes sont reelles en
neurologie generale pour le diagnostic differentiel avec des
maladies neurodegeneratives pouvant mimer au debut une MP,
bien que l’application rigoureuse des criteres ait nettement
ameliore la performance (Tableau 2) (Hughes et al. 1993 et 2001).
C’est dans le but d’alerter et d’eduquer le neurologue sur la
progressive ; PV : syndrome parkinsonien vasculaire ; PEP :syndrome parkinsonien postencephalitique ; DCB : degeneres-
cence corticobasale.Tableau 1 – Criteres de l’UKPDSBB de diagnostic demaladie de Parkinson.UKPDSBB criteria for the diagnosis of Parkinson’s disease.
Etape 1. Diagnostic de syndrome parkinsonien
Bradykinesie et au moins un des signes parmi les suivants
Rigidite musculaire
Tremblement de repos a 4–6 Hz
Instabilite posturale non expliquee par une atteinte primitive
visuelle, vestibulaire, cerebelleuse ou proprioceptive
Etape 2. Absence de criteres d’exclusion de la maladie de Parkinson
Antecedents d’AVC repetes et progression par a-coups
Antecedents de traumatismes craniens repetes
Antecedent documente d’encephalite
Crises oculogyres
Traitement neuroleptique durant les premiers symptomes
Antecedents familiaux de plusieurs cas de syndromes
parkinsoniens
Remission prolongee
Signes strictement unilateraux apres 3 ans d’evolution
Paralysie supranucleaire du regard
Syndrome cerebelleux
Dysautonomie severe et precoce
Demence severe et precoce avec troubles de la memoire
du langage et des praxies
Signe de Babinski
Tumeur cerebrale ou hydrocephalie communicante sur
le scanner
Absence d’amelioration sous fortes doses de levodopa
(en l’absence de malabsorption)
Exposition au MPTP
Etape 3. Criteres evolutifs positifs en faveur du diagnostic de maladie de
Parkinson
Debut unilateral
Presence d’un tremblement de repos
Evolution progressive
Amelioration significative (> 70 %) par la levodopa du cote
initialement atteint
Mouvements choreiques intenses induits par la levodopa
Sensibilite a la levodopa pendant 4 ans au moins
Duree d’evolution superieure a 9 ans
MPTP: 1-methyl-4-phenyl-1,2,3,6-tetrahydropyridine.
possibilite d’un diagnostic differentiel que ces signes et
symptomes ont etes popularises par Quinn (Quinn, 1995). Ils
qualifient ce qui est « inattendu » et donc « atypique » pour une
MPauthentique«cespetitesriensqui fontdouterdudiagnostic »
et justifiant donc des explorations complementaires.
2. Quand s’alarmer ? Les signes d’alerte ou« drapeaux-rouges »
Dans la pratique, quatre maladies neurodegeneratives posent
un probleme de diagnostic differentiel dans la situation la plus
commune de SP sporadique du sujet age de plus de 30 ans. Il
s’agit de deux « synucleinopathies » : l’atrophie multisystema-
tisee (AMS) et la demence a corps de Lewy (DCL) ; et de deux
« tauopathies » : la paralysie supranucleaire progressive (PSP) et
la degenerescence corticobasale (DCB), constituant dans leur
ensemble 10 a 20 % des syndromes parkinsoniens. Dans la
majorite des cas, lapresentationestcelle d’unSPplutot akineto-
rigide ou avec tremblement atypique et difficultes precoces a la
marche et a l’equilibre. Les principaux signes d’alerte proposes
par Quinn, classe par categorieetprobabilite de diagnostic selon
Bonnet et al. (2006) sont indiques dans le Tableau 3. Ils
constituent la base des criteres diagnostique, de ces affections
(Litvan et al., 2003). D’autres « drapeaux rouges » peuvent etre
evocateurs mais moins frequents. Ils ont ete particulierement
etudies dans l’AMS, qui constitue le diagnostic differentiel le
plus difficile avec une MP (Kollensperger et al., 2008).
3. Quand s’alarmer ? Une reponse a lalevodopa absente, partielle, non prolongee ouatypique
L’existence d’une reponse bonne ou excellente et prolongee a
la levodopa est caracteristique de la MP. En pratique, une
bonne reponse aux agonistes dopaminergiques a une valeur
Tableau 3 – Signes cliniques distinctifs entre les atrophies multisystematisees (AMS) ; paralysie supranucleaireprogressive (PSP) ; degenerescence corticobasale (DCB) ; demence a corps de Lewy (DCL).Distinctive clinical signs between AMS: multiple system atrophy; PSP: progressive supranuclear palsy; DCB: corticobasaldegeneration; DCL: dementia with Lewy bodies.
AMS PSP DCB DCL
Instabilite posturale et chutes precoces + ++ � a + �Demence precoce � + a ++ � a + ++
Hallucinations sans traitement ou en debut de traitement avec de faibles
doses de traitements dopaminergiques
� � � ++
Signes pyramidaux + a ++ + a ++ � a + �Signes cerebelleux � a + � � �Dysautonomie severe + a ++ � � � a �Antecolis � a + � � �Limitation des mouvements oculaires vers la bas ou ophtalmoplegie � ++ � a + �Apraxie d’ouverture des paupieres � + � �Posture dystonique d’un membre superieur � � a + + a ++ �Dystonie/dyskinesies precoces touchant la sphere faciale + � � �Main etrangere ou capricieuse � � a + + a ++ �Myoclonies � a + � + a ++ � a +
Ronflement, stridor, trouble rythme respiratoire � a + � � �
Adapte de Bonnet et al. (2006).
� = absent ; � = minime et/ou inconstant ; + = modere et/ou assez frequent ; ++ = severe et/ou tres frequent.
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identique. Il n’existe pas d’etude « basee sur des evidences »
definissant une reponse absente ou atypique. Il existe
cependant un consensus d’experts pour considerer que toute
reponse inferieure a 50 % (basee par exemple sur une
evaluation objective par l’UPRDS-III) alors qu’a pu etre atteinte
la dose superieure a 800 mg de levodopa pendant au moins
trois mois est tres suspecte pour le diagnostic de MP. De meme,
si cette reponse est perdue dans les quatre ans suivant le
diagnostic ou si surviennent des dyskinesies tres precocement
(dans les deux ans) et atypiques par leur caractere dystonique,
atteignant la face et non accompagnees de benefice moteur
franc. La « prediction » de cette mauvaise reponse aux
dopaminergiques par un test aigu a la levodopa ou a
l’apomorphine doit etre extremement prudente en raison de
faux-negatifs et d’une tolerance mediocre chez le patient
« naıf » de dopaminergiques (Clarke et Davies, 2000). Les tests
aigus sont plus utiles pour confirmer de maniere plus objective
Tableau 4 – Signes imageries cerebrales anatomiques les plusparalysie supranucleaire progressive (PSP) ; la degenerescenceMRI signs in AMS: multiple system atrophy; PSP: progressive suprwith Lewy bodies.
Atrophie cerebelleuse vermienne et anomalies de signal pedoncules cere
Atrophie pontique et anomalie de signal T2/Flair (signes croix)
Atrophie mesencephalique
Anomalies de signal T2/flair tectum pontique et mesencephalique
Dilatation 3e ventricule
Dilatation ventricules lateraux
Atrophie putamens
Anomalies signal T2/flair putamens
Atrophie temporale
Atrophie frontale
Atrophie parietale
+++ : severe ou tres frequent ; ++ : marque ou frequent ; + : modere ou o
ou quantifiee l’absence de reponse chronique a la levodopa
deja suspectee par le traitement « de fond ».
4. Quels examens demander ?
Quelle que soit l’etiologie supposee la presence de « drapeaux
rouges » ou d’une mauvaise reponse a la levodopa devant tout
SP doit faire demander une IRM cerebrale. Un examen avec un
aimant d’au moins un Tesla est necessaire et doit comprendre
au minimum un T1 sagittal pour depister toute cause
secondaire, une atrophie pontique et cerebelleuse ou une
atrophie mesencephalique avec dilatation du troisieme ven-
tricule, et pour quantifier l’atrophie corticale et son caractere
symetrique, des coupes axiales en T2 ou Flair permettant de
reperer des anomalies de signal dans le pont et les pedoncules
cerebelleux, le mesencephale et les putamens et de depister
frequents dans l’atrophie multisystematisee (AMS), lacorticobasale (DCB) ; la demence a corps de Lewy (DCL).
anuclear palsy, DCB: corticobasal degeneration; DCL: dementia
AMS PSP DCB DCL
´belleux moyens +++ � � �+++ � � �+ +++ + (asymetrique) �� ++ � �� a � +++ + �� a � + ++ (asymetrique) �+++ ++ ++ (asymetrique) �++ ++ + (asymetrique) �� + + (asymetrique) ++
+ ++ ++ (asymetrique) ++
� a � � +++ (asymetrique) ++
ccasionnel ; � : leger ou rare ; � : absent.
Tableau 5 – Contribution relative d’examens de« routine » au diagnostic des syndromes parkinsoniensatypiques.Diagnosis contribution of routine tests for the diagnosis ofatypical parkinsonsim.
AMS PSP DCB DCL
IRM cerebrale +++ +++ +++ �Scintigraphie DAT scan � � � ++
Scintigraphie HMPAO � + ++ +
Scintigraphie cardiaque MIBG + � � +
Tests dysautonomiques ++ � � +
Bilan urodynamique, EMG perineal +++ � � �Oculographie + +++ ++ �Bilan neuropsychologique � ++ � ++
� : non ; + legerement ; ++ : moderement ; +++ : tres contributif.
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une microangiopathie associee. Les anomalies les plus
communes sont decrites dans le Tableau 4 (Schrag et al.,
2000). Elles ne sont cependant pas totalement sensibles ni
specifiques, une IRM normale n’exclut pas le diagnostic de SP
atypique, surtout au debut.
Les autres examens d’imagerie fonctionnelle sont peu utiles
en pratique. Le DAT scan a peu d’utilite dans le diagnostic
differentiel des syndromes parkinsoniens atypiques, la scinti-
graphie hexa methyl propylene amine oxime (HMPAO) n’a
d’utilite que pour mettre en evidence un hypometabolisme
asymetrique frontoparietal dans la DCB et un hypometabolisme
frontal dans la PSP en l’absence d’atrophie corticale evidente en
IRM. La scintigraphie cardiaque au metaiodobenzylguanidine
(MIBG) a un interet discute dans le diagnostic differentiel de
l’AMS avec la MP (Remy, 2006).
D’autres examens sont utiles pour depister ou explorer
une dysautonomie devant une suspicion d’AMS : recherche
de residu post-mictionnel par ultrasons, bilan urodynamique
et EMG des sphincters, tests dysautonomiques d’Ewing au lit
du patient (lever actif, respiration profonde, grip test, epreuve
de Valsalva) en tenant compte des facteurs confondants lies
aux medicaments ou a l’age, (Joseph et al., 2006 ; Senard et al.,
2006). L’oculographie trouve tout sont interet pour mettre en
evidence des signes cerebelleux infracliniques dans la MSA et
pour mettre en evidence des anomalies des saccades
verticales (latence et vitesse) permettant de discriminer
PSP et DCB (Vidailhet et al., 1994). Le bilan neuropsycholo-
gique peut etre utile dans l’exploration initiale d’une
suspicion de demence dans la DCL et la PSP (Pillon, 2000)
ou dans le depistage de signes frontaux caracteristiques
comme le « signe de l’applaudissement » dans la PSP (Dubois
et al., 2005).
5. Conclusion
Au total, la bonne connaissance des signes d’alerte permet
d’orienter rapidement le diagnostic de SP atypique et d’orienter
les examens complementaires. L’IRM cerebrale est obligatoire
alors que les autres examens doivent etres orientes et de
contribution variable au diagnostic (Tableau 5).
Conflit d’interet
Aucun.
r e f e r e n c e s
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