35
Extraits de presse : «Le nouvel album d’Abou Diarra est à écouter comme on emprunte un chemin de vie.» Mondomix - Mai 2013 Sur son nouveau projet, le Malien a associé son kamale ngoni, harpe-luth tradi-moderne dont il est devenu l’un des plus brillants ambassadeurs, à des instruments occi- dentaux. Avec succès.» RFI - Juin 2013 «Il joue du n’goni, la harpe-guitare des chasseurs man- dingues qu’il a équipée de cordes supplémentaires, comme une guitare, une basse, une harpe ou une per- cussion, pour mieux métisser la tradition wassoulou avec du blues, du jazz et de l’afro-funk.» Télérama Sortir - Juin 2013 «Sur son nouvel album... il étale un sens mélodique in- déniable, au ngoni et au chant. » Vibrations - Juillet 2013 «Un caractère intemporel ressenti à l’écoute de Ka Si- koum et son lyrisme mandingue. Une sensibilité cultivée avec audace... qui offre un écrin onirique surprenant.» Cumbe - Mai 2013 «Un véritable mix de cultures et de musique, une vraie culture à découvrir !» Africanaute - Avril 2013 «un style épuré et pétri d’un lyrisme apaisant où l’on ressent le souffle de la nature» Amina - Mai 2013 «L’inspiration musicale d’Abou Diarra explose les fron- tières. Et ce disque est, pour une fois qu’on peut l’écrire sans facilité, une véritable invitation au voyage !!» Radio Campus - Avril 2013 « Mystique et chaude, sa musique est planante... et nous mène ailleurs, en terrain inconnu, mais familier» Métro - Juillet 2013 ABOU DIARRA Sabou Sortie le 29 avril 2013 Chez l’Autre Distribution / Warm Up / Mix et Métisse REVUE DE PRESSE «Insatiable ngonifola (joueur de ngoni), Abou Diarra pro- pose ainsi sa recette du bonheur, entre blues, jazz, Afro- funk et reggae.» Touki Montréal - Juillet 2013 «Sa musique a du vécu et du «millage», comme on dit, mais les guitares électriques y foisonnent gaiement. Un garçon plein d’humilité avec un sac de pépites qui pour- rait bien s’imposer comme une révélation.» Voir - Juillet 2013 «Diarra n’est pas un chanteur de puissance, mais un artiste sensible qui sait s’élever doucement sur les mélo- pées. Dans son afropop plus ou moins bluesy, il trace des lignes atmosphériques, parfois plus sautillantes, proches du reggae ou même à la limite de l’impression- nisme. Les moments de blues confèrent du panache et de l’élégance.» Le Devoir - Juillet 2013 «Une musique du monde particulière par l’instrument n’goni (harpe-guitare malienne), un homme au parcours atypique qui suscite la curiosité et nous offre une belle ouverture par des sonorités inhabituelles et très belles à l’oreille. Une révélation !» Info-Culture - Juillet 2013 «Chaque chanson est délicate et se tisse sur un mail- lage de structures instrumentales traditionnelles et d’ar- rangements modernes, qui sauront satisfaire les plsu fins connaisseurs de musique sahélienne» Inside World Music - Août 2013 «Sur Sabou, Abou Diarra combine des morceaux ra- pides, éclatants avec des tempos plus lents et irrésis- tibles. Il y démontre tous ses talents de joueur de kamale ngoni, avec des solos fabuleux et des échanges faci- nants avec les guitares et instruments. World Music Central - Août 2013

ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

  • Upload
    donhi

  • View
    214

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Extraits de presse :

«Le nouvel album d’Abou Diarra est à écouter comme on emprunte un chemin de vie.»

Mondomix - Mai 2013

Sur son nouveau projet, le Malien a associé son kamale ngoni, harpe-luth tradi-moderne dont il est devenu l’un des plus brillants ambassadeurs, à des instruments occi-dentaux. Avec succès.»

RFI - Juin 2013

«Il joue du n’goni, la harpe-guitare des chasseurs man-dingues qu’il a équipée de cordes supplémentaires, comme une guitare, une basse, une harpe ou une per-cussion, pour mieux métisser la tradition wassoulou avec du blues, du jazz et de l’afro-funk.»

Télérama Sortir - Juin 2013

«Sur son nouvel album... il étale un sens mélodique in-déniable, au ngoni et au chant. »

Vibrations - Juillet 2013

«Un caractère intemporel ressenti à l’écoute de Ka Si-koum et son lyrisme mandingue. Une sensibilité cultivée avec audace... qui offre un écrin onirique surprenant.»

Cumbe - Mai 2013

«Un véritable mix de cultures et de musique, une vraie culture à découvrir !»

Africanaute - Avril 2013

«un style épuré et pétri d’un lyrisme apaisant où l’on ressent le souffle de la nature»

Amina - Mai 2013

«L’inspiration musicale d’Abou Diarra explose les fron-tières. Et ce disque est, pour une fois qu’on peut l’écrire sans facilité, une véritable invitation au voyage !!»

Radio Campus - Avril 2013

« Mystique et chaude, sa musique est planante... et nous mène ailleurs, en terrain inconnu, mais familier»

Métro - Juillet 2013

ABOU DIARRA

SabouSortie le 29 avril 2013Chez l’Autre Distribution / Warm Up / Mix et Métisse

REVUE DE PRESSE«Insatiable ngonifola (joueur de ngoni), Abou Diarra pro-pose ainsi sa recette du bonheur, entre blues, jazz, Afro-funk et reggae.»

Touki Montréal - Juillet 2013

«Sa musique a du vécu et du «millage», comme on dit, mais les guitares électriques y foisonnent gaiement. Un garçon plein d’humilité avec un sac de pépites qui pour-rait bien s’imposer comme une révélation.»

Voir - Juillet 2013

«Diarra n’est pas un chanteur de puissance, mais un artiste sensible qui sait s’élever doucement sur les mélo-pées. Dans son afropop plus ou moins bluesy, il trace des lignes atmosphériques, parfois plus sautillantes, proches du reggae ou même à la limite de l’impression-nisme. Les moments de blues confèrent du panache et de l’élégance.»

Le Devoir - Juillet 2013

«Une musique du monde particulière par l’instrument n’goni (harpe-guitare malienne), un homme au parcours atypique qui suscite la curiosité et nous offre une belle ouverture par des sonorités inhabituelles et très belles à l’oreille. Une révélation !»

Info-Culture - Juillet 2013

«Chaque chanson est délicate et se tisse sur un mail-lage de structures instrumentales traditionnelles et d’ar-rangements modernes, qui sauront satisfaire les plsu fins connaisseurs de musique sahélienne»

Inside World Music - Août 2013

«Sur Sabou, Abou Diarra combine des morceaux ra-pides, éclatants avec des tempos plus lents et irrésis-tibles. Il y démontre tous ses talents de joueur de kamale ngoni, avec des solos fabuleux et des échanges faci-nants avec les guitares et instruments.

World Music Central - Août 2013

Page 2: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Partenariats

Télévision

Canal + d’Afrique : Interview - Live - 21 Juin 2013

Africa24 Journal : Interview - Live - Septembre 2011

Radio

RFI - Vous m’en direz des nouvelles - 26 Avril 2013Afrika N° 1 - Interview spécial Nuit d’Afrique - Août 2013

RADIO RCF - Interview - Avril 2013

RADIO CANADA CA - Interview - Juillet 2013ONDA CORTA CA - Interview - Live - Juillet 2013

RADIO PREMIÈRE - Chronique - Playlist Juin 2013

RADIO ALIGRE Résonnance africaine - Interview - Live - Avril 2010RADIO RENNES - Chemin de terre - Interview - Live - Mai 2010

RFI - Musique du Monde - Interview - Live - Octobre 2010

RFI - Playlist RFI et sélection Afrique Mai 2013RADIO CAMPUS PARIS Playlist Próxima Estación - Playlist Mai 2013

RADIO CAMPUS RENNES - Playlist -Avril 2013FERRAROCK - Have a travel - Have a trip - Playlist Avril/Mai 2013

RADIO FRÉQUENCE MISTRAL - Playlist et coup de coeur du mois Avril 2013RADIO REC - Playlist Avril 2013

RADIO TRANSPARENCE - Playlist Juin 2013ALTERNANTES FM - Playlist Avril 2013

RAIO CANAL BLEU Gens de la Terre - Playlist Mai 2013CYBL - Palmarès francophone - Playlist Juillet 2013

RADIO GRESIVAUDAN - Playlist Mai 2013RADIO LA BOUCLE - Playlist Mai 2013

RADIO COTEAUX - Playlist Mars/Mai/Juin 2013

Passage radio

FIP (FR), RFI (FR), Radio Campus Paris (FR), RCV Lille (FR), Radio Gresivaudan, BBC (UK), All FM (UK), 7AFM Radio Arc en ciel, HRT / Radio Split (HR), Job On Radio (BE), Vivante 105.3 (BE), Kaya FM (ZA), Kol Ha Campus 106 FM (IL), KPFK - Emission Afrodicia (USA), WRIR 97.3 FM (USA), JPR Podcast (USA), WRIR (USA), WUWF FM (USA), Laut.fm / Jaliya (DE), Oceane Fm (NC), Otago Access Radio (NZ), Polskie Radio Lublin (PL), Radio Archiwum (PL), Power 102 fm, Prisma Virus 93.8 FM (GR), Pulsar (BF), Radio Internationale d’Athènes (GR), Radio RTHK / Radio 3 (CN), Uribe FM (ES), Radio Canada (CA), Stele Radio (CA), Radio RCFM (CZ), Groovalizacion (ES), Waiheke Radio (NZ)

Page 3: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Presse

Télérama Sortir avril 2013– Annonce concertVibrations – Juin 2013 – Chronique

Mondomix – Mars/Avril 2013 – Chronique / Annonce concertAmina - Mai 2013 - Chronique/ Annonce concertLe Télégramme - Avril 2013 - Annonce concert

Couleur Jazz - Janvier 2013 - PortraitCumbe - Mai 2013 - Chronique

Musique Terrienne - Mai 2013 - ChroniqueUnion de Reims - Avril 2013 - Chronique

Africanaute - Avril 2013 - ChroniqueENA - Juin 2013 - Chronique

Globalsound (DE) - Juillet 2013- ChroniqueInside World Music (UK) - Août 2013 - Chronique

World Music Centras (USA) - Août 2013 - Chronique

Diskunion (JP) - Août 2013 - ChroniqueEl Sur Records (JP) - Août 2013 - Chronique

Black Milk (CA) - Juillet 2013 - PortraitBlogueElle (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Consul France (CA) - Juillet 2013 - Annonce concertGéo Tourisme (CA) - Juillet 2013 - Annonce concert

Info Culture Biz (CA) - Juillet 2013 - Chronique / Annonce concertL’éveil (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Le Devoir (CA) - Juillet 2013 - ChroniqueMétro (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Nord Info (CA) - Juillet 2013 - ChroniquePost Info Web (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Spectacle Canada (CA) - Juillet 2013 - Annonce concertTouki Montréal (CA) - Juillet 2013 - Chronique

Voir Ca (CA) - Juillet 2013 - Chronique / Annonce concert

Sélection

World Music Charts Europ - Sélection Juin/Juillet/septembre 2013Top 20 Palmarès Internation des Musiques de l’espace francophone - Sélection Juillet 20113

Page 4: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

04/06/2013 - Comme les élèves d’Aristote dans la Grèce antique, Abou Diarra a appris en mar-chant. Et c’est en mouvement qu’il apparaît sur les photos qui accom-pagnent son troisième album intitulé Sabou. Sur son nouveau projet, le Malien a associé son kamale ngoni, harpe-luth tradi-moderne dont il est devenu l’un des plus brillants ambassadeurs, à des instruments occidentaux. Avec succès.

Abou Diarra, le marcheur au kamale ngoniSabou, un album pour relier les musiques

RFI Musique : Comment avez-vous imaginé cet album, sur lequel vous sortez le kamale ngoni de son cadre purement africain ?Abou Diarra : Au début, mon envie était de mettre le ngoni avec l’accordéon, la contre-basse, le violon et le piano, mais ça n’a pas pu se faire ainsi alors j’ai un peu changé d’idée. Il y a l’accordéon, le violon, la batterie… Un ami qui travaille avec Salif Keïta comme technicien m’a conseillé un certain Eric Bono, qui a bossé avec Youssou N’Dour, Mory Kante, Alpha Blondy, pour m’aider. J’ai écouté ce qu’il avait fait et j’ai beaucoup aimé. Donc, je l’ai contacté et il a été chargé des arrangements.

De quelle façon avez-vous procédé pour marier ces instruments ?Avant l’enregistrement, l’accordéoniste m’a demandé si on pouvait répéter. Je lui ai dit que j’allais répéter avec les autres musiciens, mais pas avec lui. Sinon, son oreille se serait habituée aux couleurs africaines. Je voulais qu’il garde sa couleur européenne, qu’il entre dans le studio, qu’il écoute et qu’il joue. Même chose pour le violoniste.

D’où vient cette relation forte que vous entretenez avec le kamale ngoni, votre instru-ment ?C’est une longue histoire : quand mon père nous a quittés, ma mère n’avait pas les moyens pour nous donner à manger. Donc je suis allé en Côte d’Ivoire, gagner un peu de sous. J’ai travaillé chez quelqu’un pendant deux ans. Il devait me donner 30.000 FCFA par an, soit 50 euros. Mais au bout des deux années, il a refusé de me payer. Je suis parti et à Abidjan, j’ai vu quelqu’un qui jouait le ngoni dans la rue. Cette personne-là, c’est grâce à lui que nous sommes tous en train de jouer le ngoni aujourd’hui : Yoro Diallo, un grand maître du kamale ngoni. Je voulais aller avec lui mais il partait pour Bamako le lendemain. Il m’a envoyé chez un de ses élèves, Bagayoko Daouda. J’y suis resté un an et je n’ai réussi à jouer qu’un seul morceau ! J’étais découragé, je voulais rentrer chez moi. Quand je suis sorti dans la rue, j’ai vu quelqu’un d’autre encore qui marchait avec un ngoni. Bizarre ! Je lui ai expliqué mon cas. Il ne pouvait pas m’emmener avec lui non plus mais comme il avait deux ngoni, il m’en a donné un. Et je me suis mis à marcher, d’Abidjan à Bamako. Quatre mois et 26 jours. C’est là que je suis devenu joueur de ngoni, sur la route.

Était-ce la fin de votre apprentissage ?Quand je suis arrivé à Bamako, j’ai dit que j’étais le meil-leur, mais on m’a dit que trois joueurs de ngoni étaient plus forts que moi. Je suis allé voir le premier, et j’ai trouvé qu’il n’était pas fort. Le deuxième l’était vraiment, car il faisait des choses avec le ngoni que je ne pouvais pas faire. Mais il y avait des choses que je savais faire et pas lui, donc il ne pouvait pas devenir mon maître. C’est là qu’on m’a présenté la troisième personne : Vieux Kanté

Page 5: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Sans Commentaire. Un génie du ngoni. Pendant sept ans, j’ai dormi, mangé chez lui, pour apprendre. Durant les trois premières années, il ne m’a pas autorisé à aller jouer dehors. Seulement chez lui, à la maison. Il a senti que ça me décourageait et m’a dit : “Abou, ce n’est pas parce que je suis aveugle que je ne vois rien, je vois avec mon cœur. Il faut attendre un peu. Un jour viendra.” Ça m’a calmé. Deux ans plus tard, il voulait que je parte jouer pour moi mais j’ai refusé car je faisais tout ce dont il avait besoin et il n’y avait personne d’autre pour l’aider. Ça l’a beaucoup touché. Et il m’a montré toutes les choses qu’il m’avait cachées. Je suis resté encore pendant deux ans. En 2005, il est mort. C’est là que j’ai commencé à travailler pour moi.

En parallèle de votre carrière, vous vous êtes aussi fait connaitre à travers les stages de ngoni que vous animez, pour enseigner sa pratique. Est-ce un instrument que tout le monde peut apprendre ? J’aime bien partager ce que je connais du ngoni pour que les gens sachent à quoi il sert, ce qu’on peut faire avec. J’ai des élèves qui n’avancent pas et quand d’autres jouent, on ne peut pas deviner que ce sont des Blancs ! En fait, le ngoni est une harpe africaine. Arrivé à un certain niveau, tu peux le jouer comme une kora. C’est à peu près la même famille. Mais la petite différence, c’est que ça ne se joue pas dans la même langue : la kora est accordée en diatonique – c’est mandingue – alors que le ngoni est accordé en pentatonique – c’est bambara. Avant le kamele ngoni, qui est mon instrument, il y avait le donso ngoni que les chasseurs utilisaient. Puis est arrivée la kora. Mais avant donso ngoni, il y avait djeli ngoni : c’est un petit ngoni que le griot jouait devant le roi. Les temps ont changé : mainte-nant, on fait des concerts avec le ngoni pour gagner des sous !

Abou Diarra Sabou (Mix et Metisse / Warm Up) 2013→ Site officiel d’Abou Diarra

Par Bertrand Lavaine

Page 6: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Le malien Abou Diarra a bricolé son ngoni pour séduire l’Europe comme l’Afrique.

Abou Diarra s’est installé en France en 2010, il avait 38 ans en débarquant du Mali : « Je ne suis pas arrivé en France comme ces africains qui pensent qu’ils vont ramasser des millions et qu’il y a beaucoup d’argent ici pour eux, dit-il. Je savais que ce ne serait pas facile. » Il a quitté assez jeune son village de la province Wassoulou pour tenter de faire son trou dans la capitale malienne, puis à Abidjan, et enfin Paris. Lancé sur le chemin de la musique, ce fils de chasseur a appris en route qu’on pouvait bousculer la tradition sans pour autant lui manquer de respect. Il a donc ajouté progressivement des cordes à son ngoni afin d’obtenir les tonalités justes pour rejouer les standards occidentaux qu’il écoutait sur K7 au Mali, « Natural Mystic » de Marley et plusieurs chansons d’Hendrix. Il joue aujourd’hui sur 14 cordes. S’il ne va pas jusqu’à amplifier l’instrument avec une pédale wha-wha comme son compatriote Bassekou Kouyaté, le compositeur et soliste revendique tout de même une certaine modernité : « Aujourd’hui, les concerts de Salif Keita ou Rokia Traoré n’attirent plus autant de monde qu’avant au Mali. Pourtant le premier album de Rokia a très bien marché, les gens adoraient ça… Mais ensuite elle a voyagé en Europe et sa musique a changé. C’est normal, car le public africain et européen n’attendent pas la même chose en général. Il faut accepter ça. Moi même, je veux moderniser ma musique comme l’ont fait Rokia et Salif car depuis que j’habite ici, je prends de plus en plus de plaisir à mélanger les genres. » Sur son nouvel et troisième album enregistré à Paris avec de petits moyens, il étale un sens mélodique indéniable, au ngoni et au chant. Ce disque estival devrait gonfler un peu sa popularité… Mais plutôt auprès du public africain ou européen alors finalement ? Peu importe, pourvu que ses quatorze cordes continuent à vibrer.

David Commeillas

Abou Diarra, Sabou (Mix et Metisse / Warm up) www.aboungoni.com

QUATORZE CORDES À SON ARCPar David Commeillas

Page 7: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Originaire du Wassoulou au Mali, Abou Diarra connait une destinée particulière. A la mort de son père, le jeune créateur prend la route. Un parcours initiatique de quelques 4000 kilomètres, entre Abidjan et Conakry, durant lequel il enrichit sa pratique du n'goni. A Bamako, il rencontre Moussa

24 mai 2013

Abou Diarra Sabou

Kanté, figure musicale avec qui il parfait sa connaissance de l'instrument. Classé parmi les musiciens de la nouvelle génération malienne, Abou Diarra sort alors deux albums. Autant d'étapes qui lui permettent de révolutionner la forme séculaire du n 'goni. Partie intégrante de la culture griotique, cette forme de guitare harpe symbolise la tradition. Le jeune musicien lui ajoute des cordes et étend naturellement sa gamme à d'autres courants, africains ou occidentaux. Sa-bou, son troisième album reflète cette évolution. Séguin la plage d'ouverture met au diapason avec un usage enchan-teur de la flûte. Aboubono pratique l'art nouveau du prénom valise avec un instrumental aux influences jazzy, interprété en duo avec le pianiste et arrangeur Eric Bono. Blablabla et son choeur enfantin prennent des allures de ronde mutine. Les morceaux les plus lents sont aussi les plus appréciables. Un ton qui aménage l'espace. Le mode idéal pour appré-cier l'acoustique soignée de l'album. Un caractère intemporel ressenti à l'écoute de Ka Sikoum et son lyrisme mandingue. Une sensibilité égalemment cultivée avec audace. Sabou, la plage titulaire, traduit le sillon tracé au fil des ans. L'accor-déon chromatique, déjà utilisé sur le classieux Secret Agent du drum master Tony Allen, met en relief la voix d'Abou Diar-ra. Et lui offre un écrin onirique surprenant.

Vinent Caffiaux

Page 8: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 9: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

_____________________________ABOU DIARRA«SABOU»(Mix et Métisse / Warm Up / L’Autre Distribution)

Le nouvel album d’Abou Diarra est à écouter comme on emprunte un chemin de vie. Au lendemain du décès de son père, Abou, encore adolescent, quitte son Wassoulou natal pour un périple de 4000 km à travers l’Afrique de l’Ouest. A Bamako, il rencontre Moussa Kanté. Ce virtuose du luth n’goni devient son maître, jusqu’à sa disparition en 2005. Inspiré des traditions ances-trales du Wassoulou, une région forestière au sud-est du pays, et influencé par les musiques urbaines, la musique de Sabou évoque avec poésie et philosophie le départ des êtres aimés, l’exil. Il y est question de destinée, de cause et de consé-quence, de ces petits cailloux que l’on essaime tout au long de sa vie pour savoir où l’on va. Squaally’

Page 10: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 11: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 12: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 13: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

DES SONS DU MALIAbou Diarra joue du n’goni, de la harpe-guitare du Mali. C’est à l’âge de 14 ans, qu’il a fabriqué son premier instrument à partir d’une peau de gazelle, de bambou et de fil de pêche. Sur « Sabou » à paraître à la fin du mois sur les labels Mix etMétisse et Warm up, il est accompagné d’autres instruments

traditionnels comme le balafon, mais aussi d’une flûte. Ce disque

est gagné par des ambiances différentes. Des choeurs féminins

disent la joiequand la

nostalgie semesure dans

« Sabou ».Mais la vitalité

dominel’ensemble.

TEXTES : THIERRY DE LESTAND-PARADE

Page 14: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 15: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 16: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Juin 2013

Page 17: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

ABOU DIARRA« Sabou »(Mix Metisse/Warm-Up/L’Au tre Distribution)On reconnaît d’emblée le cachet du Wassoulù, région méridionale du Mali où cohabitent en bonne entente chasseurs mandingues et descendants des éle-veurs peuls venus du nord. Ici, la mélodie est moins plaintive si comparée au style vocal des griots et l’ensemble sonore plus vibrant. Héritier d’un répertoire où se mélangent les airs de la brousse et ceux de la savane, Abou Diarra joue le kamaléngoni, la harpe typique du Wassoulù que le groupe d’Oumou Sangaré popu-larisa sur la scène internationale au début des années 1980. Innovateur, cet enfant d’une chanteuse sage-femme et d’un maître chasseur ne se limite pas à introduire dans sa formation à l’instru-mentation traditionnelle guitare, basse et batterie. Le violon et l’accordéon y font également leur apparition et soulignent les atmosphères nostalgiques mais aussi festives de cette musique. Des apports congrus qui enrichissent un style épuré etpétri d’un lyrisme apaisant où l’on ressent le souffle de la nature.

Page 18: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 19: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 20: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 21: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 22: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 23: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Chaque année, le Festival interna-tional Nuits d’Afrique fait découvrir au moins un talent mandingue ; voici celui de cette année : Abou Diarra,

qui est fortement marqué par la culture ancestrale des chasseurs de la région de Wassoulou. Il joue le grand kamele’n’goni, à ne pas confondre avec les ngonis au son plus terreux ou avec la kora au timbre plus cristallin. Diarra n’est pas un chanteur de puissance, mais un artiste sensible qui sait s’élever doucement sur les mélo-pées. Il parle de voyage, d’exil et des mouvements de la vie sur une musique subtile sur laquelle peuvent improviser librement des instruments comme le piano ou l’accordéon. Dans son afropop plus ou moins bluesy, il trace des lignes atmosphériques, parfois plus sautillantes, proches du reggae ou même à la limite de l’impres-sionnisme. Les moments de blues confèrent du panache et de l’élégance. De bien jolis climats musicaux à savourer ce jeudi au Balattou et le 27 juillet à la place D’Youville à Québec.

Page 24: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

 Abou diarra : 18 Juillet à 20:30 au Club Balattou + Concert exterieur 19 Juillet à 18:15 Agor’Afrique - Parterre du Quartier des Spectacles

L’histoire d’Abou Diarra débute en 1975 dans le sud du Mali, passe par Abidjan, Bamako et Paris et se poursuit aujourd‘hui bien au-delà. Un périple lors duquel il ne quitte jamais son kamalé n’goni, un instrument à cordes traditionnel du Mali. Fasciné par le blues, le jazz, le reggae et le groove, Abou Diarra pousse l’exploration hors des chemins tout tracés, utilisant son instrument comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion.En 2008, Abou Diarra est invité en France pour plusieurs concerts et interventions autour du n’goni. Charmé par le pays, il y revient en 2010 pour se produire en concert et dans des festivals et enregistrer son deuxième album, An ka belebele. Il anime également des stages de n’goni ou des interventions sur la transmission de l’oralité et de la musique malienne. S’installant alors dans une nouvelle dynamique, il allie ses origines à la découverte de l’occident et ouvre encore son style musical et ses collaborations. Il évolue entre musique mandingue, blues et groove, en solo ou, comme il le sera cet été à Montréal, accompagné d’un balafon-niste, d’un percussionniste et d’un bassiste. Avec plus d’une corde à son... n’goni, Abou Diarra n’en finit plus d’étonner. Cette ouverture se traduit dans son dernier album, Sabou, qu’il enregistre avec son groupe Donko Band. Un opus 100% africain, la plus belle des invitations à la danse et la découverte du Mali.

http://www.festivalnuitsdafrique.com/artiste/abou-diarra

Page 25: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 26: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 27: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Né en 1975 dans la région de Sikasso, au sud du Mali, berceau de la musique was-soulou (blues africain), fils d’un grand chasseur-féticheur et d’une chanteuse initiée aux savoirs mystiques, également marqué par la culture ancestrale des chasseurs mandin-gues, Abou Diarra a la particularité de jouer – depuis l’âge de 14 ans – un instrument peu commun: le n’goni. Il s’agit d’un instrument traditionnel du Mali fabriqué à partir d'une calebasse, d'une peau de gazelle, de bambou et de fil de pêche. Il n’est donc pas surprenant que les sonorités de cette harpe-guitare teintent de beaucoup le nou-vel album qu’Abou Diarra vient d’enregistrer et disponible au Québec depuis quelques semaines. Il s’agit d’un troisième album pour Diarra, après Kono Kan Bora (paru uni-quement en Afrique) et An Ka Belebele (2010), son premier à paraître en Europe. Sur les 11 pièces, Abou Diarra propose rythmes et styles où se mélangent pays, sonorités et influences musicales. À écouter cet album, il n’est pas étonnant que cet artiste ait été reconnu comme une étoile montante dès ses débuts. Un fort beau voyage musical pour ceux qui aiment bien ces sonorités toujours intéressantes à découvrir!

Page 28: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 29: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,

Eine Produktion, die tief in der Tradition Malis verwurzelt ist, sich im Arrangement aber auch klar auf die Hörgewohnheiten der Europäer ausrichtet.

Diarra musste sich sein Instrument, die Kamele N’Goni, hart erarbeiten. Den langen Weg zwischen spielen-wollen und spielen-können hat er in einem Interview mit Radio France Internationale RFI erzählt. Auf dem Instrument ist er nach diesen langen Lehrjahren ein Meister.In der Produktion dieser ersten CD für den westlichen Markt hat er sich u.a. einen Trick einfallen lassen: er wollte mit den französischen Studiomusikern Jerome Soulas (Akkordeon) und Manus Pibarot (Geige) vorher nicht üben – damit sie nicht zu viele Afrikanismen in ihr Spiel einbringen, europäischer spielen. Hat funktioniert. Insgesamt ist die Scheibe eine gut ausbalancierte Mischung von urigem Wassoulou- und Bambara-Sound mit einer auf west-liche Ohren ausgerichteten Produktion. Selten, aber in ein, zwei Songs ist der Kompromiss ein bisschen zu einfach-poppig.Dies ist der klingende Beweis, dass nicht nur die Kora königlich klingt und groovt, sondern auch die Kamele N’Goni, die N’Goni der Jugendlichen.

Page 30: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 31: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 32: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 33: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 34: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,
Page 35: ABOU DIARRA - mixetmetisse.commixetmetisse.com/wp-content/uploads/2011/03/Revue-de-presse... · « Mystique et chaude, sa musique est planante ... pose ainsi sa recette du bonheur,